Document de Comptabilite PDF
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Le 18 Avril 2020
Objectifs et consignes :
Leçon 1 – Généralités
I – Définition
II – 2 La Base Amortissable
Lorsque le bien en question a une valeur résiduelle, la base amortissable est obtenue
comme suit :
Annuité (a) = é
= Valeur d’O. x Taux
d’Amortissement
é
Taux d’Amort. = é
= é
Afin de calculer la dépréciation annuelle d’un bien, il faut au préalable fixer sa durée
normale d’utilisation.
Durée de vie = = é
I - Amortissement Linéaire
Dans la pratique, il est difficile de calculer la dépréciation réelle d’un bien. Cette
évaluation a lieu périodiquement en fin d’exercice et se fait de manière forfaitaire.
Dans ce procédé, les annuités d’amortissements pratiquées sur un bien immobilisé sont
proportionnelles à la durée d’utilisation prévue. A cet effet un plan d’amortissement est
dressé après l’acquisition de l’immobilisation.
Lorsque le bien est acquis en début d’exercice, toutes les annuités d’amortissement sont
égales les unes aux autres.
Annuité (a) = é
= Valeur d’O. x Taux
d’Amortissement
Résolution :
Annuité = 2 000 000 x 25% = 500 000F ou annuité = 2 000 000 / 4 = 500 000
2007 2 000 000 12 mois 500 000 500 000 1 500 000
2008 2 000 000 12 mois 500 000 1 000 000 1 000 000
2009 2 000 000 12 mois 500 000 1 500 000 500 000
Lorsque l’acquisition est faite dans le courant de l’exercice, la première annuité est
calculée au prorata du temps (en jours) à partir de la date de mise en service jusqu’au 31
Décembre de l’année.
Résolution :
1ère Annuité = 500 000 x 3/12 = 125 000 5ième Annuité = 500 000 x 9/12 = 375 000
2007 2 000 000 3 mois 125 000 125 000 1 875 000
2008 2 000 000 12 mois 500 000 625 000 1 375 000
2009 2 000 000 12 mois 500 000 1 125 000 875 000
2010 2 000 000 12 mois 500 000 1 625 000 375 000
Le TD est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à
la fin de la durée d’utilité du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble
des années
é à à é é
TD = é é
Exemple 1 : Un matériel industriel est acquit le 1er Janvier 2015 pour une valeur de 1
800 000 F amortissable sur 4 ans par la méthode décroissante.
Résolution :
2015 4/10= 0.4 1 800 000 1 an 720 000 720 000 1 080 000
2016 3/10= 0.3 1 800 000 1 an 540 000 1 260 000 540 000
2017 2/10= 0.2 1 800 000 1 an 360 000 1 620 000 180 000
2018 1/10= 0.1 1 800 000 1 an 180 000 1 800 000 0
Total 1 4
Exemple 1 : Un matériel industriel est acquit le 1er Juin 2015 pour une valeur de 1
800 000 F amortissable sur 4 ans par la méthode décroissante.
Résolution :
2015 4/10= 0.4 1 800 000 7 mois 420 000 420 000 1 380 000
2016 3/10= 0.3 1 800 000 7 mois 615 000 1 035 000 765 000
2017 2/10= 0.2 1 800 000 7 mois 435 000 1 470 000 330 000
2018 1/10= 0.1 1 800 000 7 mois 255 000 1 725 000 75 000
Total 1 4
Les annuités étant calculées en fonction des Unités d’œuvres (et non du temps) le
prorata temporis n’est pas appliqué.
Exemple 1 : Un matériel et outillage est acquit le 1er Mars 2015 pour une valeur de 1
250 000 F amortissable sur 4 ans par la méthode décroissante. Le temps de travail prévu
est de : 2015 = 200 H, 2016 = 400 H, 2017 = 300 H et 2018 =100 H.
Résolution
2015 200/1000 = 0.2 1 200 000 240 000 240 000 1 010 000
2016 400/1000 = 0.4 1 200 000 480 000 720 000 530 000
2017 300/1000 = 0.3 1 200 000 360 000 1 080 000 170 000
2018 100/1000 = 0.1 1 200 000 120 000 1 200 000 50 000
Débit Crédit
I- Amortissement Accéléré
Etre neuf ;
Etre utilisé exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication,
manutention, de transport ou d’exploitation agricole.
Etre normalement utilisable pendant au moins cinq ans.
I –2 Le plan d’amortissement
NB :
Exemple 2 :la SIR a acquis et mis en service une cuve le 01/01/2006 pour une valeur
de 3 000 000 F hors taxe. Elle à une durée de vie de cinq ans et est amortie selon le
procédé accéléré.
Solution :
dotation reprise
2005 30000000 9x2 900 000 900000 2100000 9m 450000 450 000
2006 3 000 000 3x2+9 750 000 1650000 1350000 12 m 600000 150 000
Lorsque l’annuité linéaire est supérieur à l’annuité accélérée, la différence est reprise au
débit du compte 151 et en contrepartie on crédite le compte 861 « reprise de provisions
réglementées »
Débit Crédit
(AF = AL)
(Cas de dotation)
(Cas de reprise)
II - Amortissement Dégressif
II -1 Domaine d’application
Ce procédé d’amortissement ne peut être utilisé que dans les cas où les
immobilisations :
Exemple : Pour une durée d’utilisation est de 8 ans, calculer le taux d’amortissement
dégressif.
é
N’ = é
=
II – 2 Le plan d’amortissement
Lorsque l’acquisition est faite en début d’exercice, la première annuité est calculée sur
douze (12) mois.
2008 1 080 000 12 m 540 000 4460000 540 000 12 1000000 460 000
m
2009 540 000 12 m 540 000 540 000 0 1000000 460 000
12
m
12
m
Pour les biens acquis en cours d’année, le nombre d’exercice pendant lesquels les
immobilisations sont complètement amorties est toujours égal à la durée d’utilisation.
La première annuité d’amortissement est calculée au prorata du nombre entier de mois à
courir depuis le mois d’acquisition jusqu’à la fin de l’exercice.
2008 1260000 12 m 630 000 4370000 630 000 12 m 1 000 000 370000
Au cours de son activité, l’entreprise peut être conduite à céder ou sortir certains
éléments de son patrimoine lorsque ceux-ci sont devenus obsolètes, pour les remplacer
ou réaliser une opération financière rentable.
I – 1 A la date de cession
Débit Crédit
Débit Crédit
II - Applications
II – 1 : La cession simple
Exemple 4 : la société WABEHI a fait l’acquisition d’une machine industrielle le
01/05/2004 pour une valeur 4 800 000 HT. Ce matériel est amorti suivant le précédé
linéaire sur une période de huit (8) ans. Le 31/08/2008 ce matériel est cédé à 3 500 000
HT.
Travail à faire : Présenter les écritures relatives à la cession ainsi les écritures de
régularisation le 31/12/2008.
Résolution :
* Amortissement complémentaire
* Cumul des amortissements pratiqués = 4 800 000 x 52 x 12,5 / 1200 = 2 600 000
-----------------------31/08/2008--------------
-------
C : 2841 : amortissement
400 000
(amortissement complémentaire)
Résolution :
Durée = 5 ans ; Taux linéaire = 100/5 =20% ; Taux dégressif = 20%x2 = 40%
2008 6 000 000 12 m 2 400 000 6 400 000 3600000 2000000 400 000
2009 3 600 000 03 m 360 000 6 760 000 3240000 500 000 140 000
------------------01/04/2009-------------------- --------------------31/12/2009-----------------
------ ------
D : 485 : Créances sur cession 7 080 000 D : 812 : valeur nette comptables
5 500 000
C: 822 : produit de cession
6 000 000 D: 2845 : amortissement
4 500 000
C: 4431 : TVA sur cession
1 080 000 C : 245 : matériel de transport
10 000 000
(cession du matériel)
(sortie de matériel de transport)
--------------------31/12/2009------------------
------ ------------------------ d° ----------------------
-----------
D : 6813 : dotation amortissement
500 000 D : 151 : amortissement dérogatoire
2 260 000
D : 151 amortissement dérogatoire
140 000 C : 861 : reprise de provision
2 260 000
C: 2845 : amortissement :
500 000 (pour solde du compte 151)
(amortissement complémentaire)
Dans l’opération d’échange, l’ancienne immobilisation est remplacée par une nouvelle,
moyennent le paiement d’une soulte. Le schéma d’écriture reste identique à celui de la
cession simple. Cependant une écriture supplémentaire relative à l’entrée de la nouvelle
immobilisation dans le patrimoine est passée.
Débit Crédit
-----------------N/N------------------------
2... Immobilisation VO
---------------------N/N----------------------
(Règlement de la soute)
Résolution :
2006 2000000 5x2+7=17 425 000 775 000 1225000 300 000 125 000
2007 2000000 12 m 300 000 1075000 925 000 300 000 ----
2008 2000000 06 m 150 000 1225000 775 000 150 000 ---
-------------------30/06/2008-------------------
-----
----------------- 31/12/2008 ------------------
D : 485 : créance de cession 1 180 000 ------
LEÇON 1 : TERMINOLOGIE
La dépréciation permet de constater la perte de valeur d’un élément d’actif. C’est aussi
la différence entre la valeur d’entrée d’un élément d’actif et sa valeur actuelle. À la
clôture de chaque exerciceune entité doit apprécier, s’il existe un quelconque indice
qu’un actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’entité doit estimer la
valeur actuelle de l’actif concerné et la comparer avec la valeur comptable nette.
Les provisions pour risques et charges (comme les dépréciations d’éléments d’actif) ont
pour mission de constater une diminution de la valeur du patrimoine. Cependant, cette
diminution ne provient pas d’une baisse de valeur d’un actif mais, au contraire, d’un
accroissement de passif externe que des événements survenus ou en cours à la clôture
de l’exercice rendent probables.
FIN DE LA LEÇON 1
LEÇON 2 : COMPTABILISATION DES DÉPRÉCIATIONS ET DES
PROVISIONS
1-1- Principe
Elles constatent les moins-values réversibles constatées sur les immobilisations non
amortissables telles que les terrains, le fonds commercial, les logiciels, les brevets,
les titres de participation, etc. Il convient de constater ces moins-values en fin
d’exercice.
N.B : Les numéros de comptes de dépréciation d’un compte d’actif donné s’obtiennent
en intercalant en deuxième position le chiffre 9 dans le numéro de compte de cet actif
immobilisé.
N.B : Pour calculer les dépréciations sur immobilisations et faire les différents
ajustements de la dépréciation antérieure, il faut dresser le tableau suivant :
Valeur estimée
Valeur estimée au
Eléments Valeurs d’achat au
31-12-01
31-12-00
Travail à Faire
Les moins-values constatées sur les éléments d’actif circulant sont appelées
dépréciations et non provisions comme celles constatées sur les immobilisations.
En cas de boni
3… Stocks….. X
En cas de mali
3… Stocks X
Application
Exercice 1 : Cas d’Inventaire permanent : Cas ‘’BETACI’’
Au 31 Décembre 2004, la société ‘’BETACI’’ met à votre disposition l’état des stocks
finaux théoriques et des stocks finaux réels comme suit :
Stocks Dépréciations
Eléments
Au 01-01-2005 Au 31-12-2005 Au 01-01-2005 Au 31-12-2005
Il s’agit des dépréciations de créances à moins d’un an. Les créances à moins d’un an
font partie de l’actif circulant. Les créances sur clients sont également soumises à des
moins-values lorsque certains faits permettent de douter de la solvabilité ou de la
ponctualité du débiteur. Ces faits sont entre autres la cessation de paiement et la
faillite du débiteur. On procède à une estimation de la perte probable définie le plus
souvent en pourcentage du montant de la créance TTC.
Ajustements
Dépréciat Dépréciat ou
ions ions Régularisations
Solde
Créan antérieur
Clie Règleme au Pert
ces es ou
nts nts 31/12 nécessaire es
T.T.C existantes
/N s ou Dotati Repri
au actuelles ons ses
31/12/N-1 au
31/12/N
416 Client X
N.B : Cette écriture ne concerne que les nouveaux clients c'est-à-dire les clients qui
n’ont pas été encore provisionnés.
-Constater la perte pour les créances totalement irrécouvrables dans le compte 6511
“Perte sur créance client”
N.B : Dans la première écriture, on crédite le compte 411 pour les nouveaux clients
insolvables et on crédite le compte 416 pour les anciens clients douteux ou litigieux
devenus insolvables.
Il s’agit des débiteurs insolvables ou en fuite dont les créances ont été soldées ou
amorties et qui reviennent pour régler leur solde.
5… Compte de trésorerie X
7078 Autres produits accessoires X
L’état des créances douteuses au 31 Décembre 2001 avant inventaire est le suivant :
SERI et ADOU sont devenus douteux. Leurs créances respectives sont de 6 000 000 F
et 2 500 000 F. On espère récupérer 70 %. Le 31 Décembre 2001, le client KOUASSI
dont la créance avait été abandonnée, nous remet un chèque de 3 000 000 F.
Travail à Faire
1. Présentez l’état des créances douteuses au 31 Décembre 2001
2. Passez les écritures de régularisation au 31 décembre 2001
Il s’agit des dépréciations des titres de participation, des dépréciations des titres
immobilisés et des dépréciations des titres de placement.
Les titres de participation et les titres immobilisés sont des placements à long terme (à
plus d’un an). Ils confèrent à leur propriétaire un droit de propriété et sont acquis en
vue de réaliser un gain à moyen et long terme. Ils constituent tous deux des
immobilisations financières.
La cession des titres de participation et des titres immobilisés respecte le même principe
comptable que celui des autres immobilisations (comptes 81 et 82) :
26 ou Titres de participation X
Les titres de placement (Actions, Obligations, Bon du trésor) sont des titres acquis
dont la valeur est inférieure à 10% du capital de la société émettrice. Le but de cette
acquisition consiste à réaliser des gains spéculatifs. Autrement dit, ce sont des titres
représentatifs de créances souscrites généralement pour moins de 5 ans. Ils sont acquis
et cessibles à tout moment en vue d’en retirer un revenu direct ou une plus-value à
brève échéance.
-Si les titres sont cotés, alors : Dépréciation ou Moins-value = Prix d’achat – Coût
moyen boursier
On crée la dépréciation sur les titres de placement lorsqu’on constate une moins-value
sur la valeur des titres à l’inventaire. Cette moins-value constatée résulte de la
différence entre le prix d’achat et le cours boursier (cas des titres côtés) ou entre le
prix d’achat et la valeur de négociation ou de réalisation (cas des titres non cotés)
doit être enregistrée comme suit :
C’est le cas où le cours est au moins égal au prix d’achat. On passe l’écriture suivante :
(Suivant encaissement)
1-4-4- Applications
Ce sont des provisions destinés à couvrir des charges, des risques et pertes nettement
précisées quant à leur objet que les évènements survenus ou encore rendent probable,
mais comportant un élément d’incertitude quant à leur montant ou leur réalisation
prévisible à plus d’un an.
Les prévisions pour risque et charge sont inscrites en compte 19 au passif du bilan dans
les dettes financières et ressources assimilées. Nous retenons :
Ceci pour bien marquer qu’il s’agit d’une dette à court terme dont le décaissement est
imminent. On distingue :
La nature réversible des provisions pour risques et charges constatées à la fin d’un
exercice (N) entraîne à la fin de l’exercice suivant (N+1) soit un ajustement à la hausse
soit un ajustement à la baisse.
3– 2- Ajustement à la baisse
1- Dotation
2- Reprise
151 Amortissements dérogatoires x
Travail à faire
Valeurs estimées
Éléments Valeurs d’achat Valeurs estimées au 31-12-2002
au 31-12-2001
Terrains 2 500 000 2 325 000 2 000 000
Brevets 1 500 000 1 350 000 1 325 000
Logiciels 1 800 000 1 500 000 1 725 000
Fonds
275 000 2 850 000 1 605 000
commercial
Au 31 Décembre 1999, la société ‘’BETACI’’ met à votre disposition l’état des stocks
finals théoriques et des stocks finals réels comme suit :
A- Cas ‘‘GLOIRE’’
Le client SONIA dont la créance a été amortie au 31/12/2002, est revenu payer
1 350 000 F en espèces. Le client NETIA débiteur de 3 200 000 F est devenu totalement
irrécouvrable.
Provisions au Règlement en
Créances
Clients cours d’exercice Observations
TTC 31-12-1997 1998
Créances Provisions
Noms TTC au au Observations
31/12/2005 31/12/2005
Le client CRESPINO qui doit 750 000 F au 31/12/2006, ne paiera que 400 000 F.Le
client PEDRO qui nous devait 550 000 F et dont la créance a été amortie revient payer
cette somme par chèque bancaire.
Soient les informations suivantes concernant l’état des titres détenus par la société
SICOMA :
Travail à Faire
1. Déterminez le nombre d’action BOBI
2. Passez toutes les écritures de régularisation au 31 Décembre 2005 et au 31
Décembre 2006
Au 31/12/2001, le litige n’est pas réglé mais les prétentions de notre adversaire nous
font craindre un coût probable de 12 000 000 F. Au 31/12/2002, les conclusions d’une
expertise nous permettent de ramener le coût probable à 7 000 000 F. Le 23/04/2003,
nous exécutons le jugement rendu en réglant 10 500 000 F par chèque.
FIN DU CHAPITRE 1
Nous distinguerons d’une part les charges et les produits comptabilisés ou constatés
d’avance, et d’autre part les charges et les produits à comptabiliser ou à constater.
I- Définitions
II-
Les charges constatés d’avance sont des charges enregistrées au cours de
l’exercice mais qui sont en partie ou en totalité imputables à un exercice
ultérieur.
III- Comptabilisation
Les comptes de produits et de charges vont baisser. Ils auront pour contrepartie des
comptes de la classe 4, précisément le compte principal 47 Débiteurs et Créditeurs
divers avec ses sous comptes suivants :
Il s’agit des factures d’achats déjà comptabilisées mais dont les biens
(Exemple : Les marchandises) ne sont pas encore livrés à la date d’inventaire.
Dans ce cas, on débite le compte 38 Stocks en cours de route ou l’une de ses
subdivisions (Exemple : 381 Marchandises en cours de route) et on crédite
en contrepartie le compte 603 variations de stocks ou l’une de ses
subdivisions (Exemple :6031 Variation de stock de marchandises).
On a donc :
(Suivant régularisation)
1- Une prime d’assurance a été payée le 01 Avril N pour 10 680 000 F couvrant 12
mois
2- La société Saci a reçu et comptabilisé le 28 Décembre N une facture d’achat de
marchandises non réceptionnées au 31 Décembre N pour une valeur de
17 110 000 F TTC
3- il reste dans les bureaux en stock : des fournitures de bureau : 300 000 F ; des
timbres poste : 40 000 F ; des timbres fiscaux : 60 000 F
Travail à Faire: Passez les écritures de régularisation nécessaire au 31 Décembre Net
contrepassez-les au 01 Janvier N+1.
(Suivant régularisation)
Cas particulier des ventes constatées sur facture mais non encore livrées (Les
factures de vente envoyées aux clients sans les marchandises ou autres biens)
3… Comptes de stocks X
3… Comptes de stocks X
1. Il a été encaissé le loyer d’un immeuble pour 21 600 000 F le 01 Août N couvrant
une période de 12 mois.
FIN DE LA LEÇON 1
Les charges à comptabiliser sont dites charges à payer alors que les produits à
comptabiliser sont dits produits à recevoir.
I- Définition
-Les charges à payer sont des charges qui se rattachent à l’exploitation de l’exercice
mais qui n’ont pas été comptabilisées car les documents les justifiant soit ont été reçus
ou émis mais ils ne sont pas comptabilisées pour diverses raisons (omissions, retards
des imputations…), soit n’ont pas été émis car ces charges sont réglées périodiquement
à terme échu.
-Les produits à recevoir sont des produits acquis par l’entreprise mais dont le montant
n’est pas définitivement arrêté ou n’est pas encore exigible à la clôture de l’exercice. Ils
ne sont pas encore inscrits aux comptes des tiers débiteurs. Ils sont généralement
encaissés au cours des exercices suivants. Dans le cas des produits à recevoir, soit les
documents justificatifs sont présents mais non comptabilisés, soit les documents
justificatifs sont absents (ou seront perçus à terme échu).
II- Comptabilisation
1-1- Principe
61, 62,63 « Autres services extérieurs » 408 « Fournisseurs, factures non parvenues »
672 « Intérêts des loyers de crédit-bail » 176 « Dettes de crédit-bail ‘’ : Intérêts courus
6713 « Intérêts des emprunts liés à des 183 « Intérêts courus sur dettes liées à des
participations » participations »
Remarques
2… Comptes d’immobilisations X
(Suivant régularisation)
2… Comptes d’immobilisations X
(Suivant régularisation)
Ces réductions promises et non encore portées sur facture d’avoir sont enregistrées au
crédit du compte 4198 « Rabais, Remises, Ristournes et autres Avoirs à accorder »
pour le montant HT. En contrepartie, on débite le compte de produit correspondant
(701 ; 702 ; 703 ; 704 ; 705 ; 706 ; 707).
Les intérêts des emprunts et des dettes étant généralement payables à terme échu, il est
nécessaire de les régulariser à la date de l’inventaire. On calcule les intérêts (intérêts
simples) sur le capital non remboursé pour la période qui sépare le dernier paiement des
intérêts de la date de l’inventaire et on passe l’écriture de régularisation suivante :
2-1- Principe
Il faut augmenter les produits de l’exercice. Sur le plan comptable, on crédite donc les
comptes de produits acquis à l’entreprise à cette date, et en contrepartie on débite les
comptes de produits à recevoir des créances correspondantes.
Les comptes utilisés sont :
3.
Ce sont des avoirs imputables à l’exercice N mais non reçus à l’inventaire. Ils sont
enregistrés comme suit ;
Attention ! Si les RRR à obtenir ne concernent pas une facture précise, les comptes
601, 602, 604 , 605, 608 sont remplacés par les comptes : 6019 : Rabais, Remise,
Ristourne obtenus (non ventilés)sur marchandises sur achats de marchandises ou
6029 : RRR obtenus (non ventilés)sur achats de matières et fournitures liées .
Les intérêts courus sur prêts sont rattachés aux créances à plus d’un an et aux titres de
placement qui les génèrent et se comptabilisent comme suit :
276 Intérêts courus sur immobilisations financières (s’il s’agit des titres X
ou immobilisés ou de prêts et de créances à plus d’un an)
Il s’agit des ventes aux clients dont les factures ne sont pas encore établies à la date
d’inventaire. Autrement dit, le montant de la vente est arrêté mais la facture n’est pas
encore établie. Dans ce cas, on passe les écritures suivantes :
(Suivant régularisation)
3. Les intérêts annuels au taux de 7,5% de nos 1 000 obligations de 10 000 F détenues à
la BNI seront encaissés le 31 Mars N+1
4. Nous devons bénéficier de ristournes d’un total de 450 000 F de divers fournisseurs
d’exploitation. Les factures d’avoir seront établies en Janvier N+1
5. Un lot de marchandises d’un montant de 2 500 000 F HT a été livré à des clients et
ne sera facturé qu’en Janvier prochain
6. Nous n’avons pas comptabilisé, faute de pièce justificative, une retenue de 3 000 000
F de prime à effectuer sur les salariés ainsi que 30% de charges sociales
correspondantes
EXERCICE 2 : ‘‘NOKIA’’
FIN DU CHAPITRE 2
CHAPITRE 3 : ÉTAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
LEҪON 1 : GÉNÉRALITÉS
Le compte banque enregistre toutes les opérations réalisées par l’entreprise avec sa
banque. Ce compte est tenu à la fois par l’entreprise et la banque elle-même.
-Au débit : les opérations qui augmentent l’avoir bancaire de l’entreprise. Par
exemple, on peut citer : les dépôts d’espèces ; les virements reçus ; les remises de
chèques ; les encaissements ; les escomptes d’effets de commerce ; les intérêts reçus ;
etc.
-Au crédit : les opérations qui diminuent l’avoir bancaire de l’entreprise. Par exemple,
on peut citer : les retraits d’espèces ; les prélèvements par la banque ; les règlements par
chèque ; les règlements des effets ; les ordres de virements ; les intérêts et frais divers
prélevés par la banque ; etc.
-S’il est créditeur, il traduit une dette de l’entreprise envers la banque (l’entreprise
doit à la banque).
2- Le compte ‘’Client Entreprise’’ tenu par la banque
-Au crédit : les opérations qui améliorent la situation bancaire de l’entreprise (voir les
opérations qui augmentent l’avoir bancaire de l’entreprise et enregistrées au débit du
compte banque tenu par l’entreprise) ;
-Au débit : les opérations qui détériorent la situation bancaire de l’entreprise (voir les
opérations qui diminuent l’avoir bancaire de l’entreprise et enregistrées au crédit du
compte banque tenu par l’entreprise).
Le solde du compte ‘’Client Entreprise’’ tenu par la banque peut être débiteur ou
créditeur :
FIN DE LA LECON 1
LEҪON 2 : ÉLABORATION DE L’ÉTAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
Il est donc nécessaire de vérifier la concordance des deux comptes et trouver les erreurs
éventuelles.
Avant de commencer le rapprochement bancaire, il faut d’abord vérifier que les soldes à
corriger ou à rapprocher ont été calculés. S’ils ne l’ont pas été, il faut les calculer à
l’aide des documents fournis sans les modifier ;
Vérifier que les soldes initiaux ou soldes à nouveau sont égaux ou identiques
Il faut ensuite vérifier que les soldes à nouveau ou soldes initiaux sont identiques ou
égaux; S’ils ne le sont pas, il faut rechercher les différences pour les rendre identiques.
Pour ce faire, plusieurs techniques peuvent être utilisées :
Date
521 Banque X
Date
…… Comptes débités X
521 Banque X
521. Compte «Banque» tenu par l’entreprise Compte «Entreprise» tenu par la banque ou
«Relevé bancaire»
X X X X
Opérations non encore Opérations non comptabilisées
comptabilisées par l’entreprise par la banque
Solde corrigé ou rectifié ou solde S.C S.D Solde corrigé ou rectifié ou S.C S.D
après rapprochement solde après rapprochement
Totaux X X Totaux X X
N.B : Un état de rapprochement n’est réussi que si les deux soldes corrigés sont égaux
Exercice 1 : Cas où les soldes à nouveau sont identiques ou égaux : Cas entreprise
‘’KOÏTA’’
Le compte 521 SGBCI tenu par l’entreprise Koïta se présente comme suit au 30
Octobre N :
Versement
d’espèces
Travail à Faire
Exercice 2 : Cas où les soldes à nouveau ne sont pas identiques ou égaux : Cas
entreprise ‘’ZOUHO’’
Travail à Faire
FIN DE LA LECON 2
TRAVAUX SEMI PROFESSIONNELS SUR L’ETAT DE RAPPROCHEMENT
BANCAIRE
Cas ‘‘SACI’’
FIN DU CHAPITRE 3
Une entité fabrique un produit dans un atelier. La production maximale théorique est
1.500 articles et pour laquelle la comptabilité a enregistré les charges suivantes :
- Charges variables
T.A.F : Calculer le coût de production unitaire, sachant que cette entreprise a réalisé au
cours de trois périodes consécutives les productions suivantes :
SOLUTION
Période 2 Période 3
Ceci s’explique par le fait que quel que soit la quantité produite, les charges fixes
restent identiques.
En « corrigeant » les charges fixes, il est possible de calculer un coût unitaire qui n’est
plus influencé par la variation de l’activité.
Il suffit de considérer que les charges fixes de 450.000 F ne doivent imputées qu’à
1.500 articles considérés comme la production normale : dans ce cas, on pratique la
méthode l’imputation rationnelle.
2- Présentation de la méthode
a- Principe
L’imputation rationnelle consiste à inclure dans les coûts, le montant des charges fixes
initiales multiplié par le rapport :
R = Activité réelle / Activité normale
b- Exemple
T.A.F :
SOLUTION
- Période 1 : 1500/1500 = 1
Remarque :
- la différence entre les charges fixes réelles et la charges fixes imputées est appelée :
différence d’imputation rationnelle ou différence sur niveau d’activité.
Lorsque la charge fixe imputée < charge fixe réelle (sous- activité, AR/AN<1),
la différence est positive, et on l’appelle coût du chômage ; ou encore : coût de sous-
activité.
Lorsque la charge fixe imputée > charge fixe réelle (suractivité, AR/AN>1), la
différence est négative, et on l’appelle boni de suractivité.
- L’imputation rationnelle conserve aux coûts unitaires une valeur constante, et les
rend donc comparables d’une période à une l’autre grâce à l’élimination des variations
d’activité.
3-1 Principe
L’imputation rationnelle des charges indirectes nécessite leur répartition en charges
fixes et charges variables lors de la répartition primaire, ce qui oblige à un
dédoublement des colonnes de chaque centre.
Le coefficient d’imputation rationnelle calculé pour chaque centre, est appliqué au total
des charges fixes afin de déterminer le montant des charges fixes à imputer qui sera
ajouté au montant des charges variables (totaux primaires après l’imputation
rationnelle)
3-2 Application
Ces charges se repartissent entre les centres d’analyse selon les clés de répartition
suivantes :
Matières
10% 15% 30% 40% 5%
consommables
Charges de
10% 10% 40% 20% 20%
personnel
Entretien 80%
Atelier A 80%
Atelier B 120%
Distribution 100%
SOLUTION
CHARGES CV CF CV CF CV CF CV CF CV CF
Charges de 28125 39375 28125 39375 112500 157500 56250 78750 56250 78750
personnel
Autres 495000 405000 247500 202500 495000 405000 495000 405000 742500 607500
charges
Totaux Prim. 100125 444375 309375 241875 675000 562500 641250 483750 810000 686250
Totaux Prim
imputés
455625 454500 1125000 1221750 1496250
Rép.2ndaire
Ce tableau ci-dessus montre bien la prise en compte des charges fixes imputées dans
l’élaboration des tableaux de répartition des charges.
TROISIEME PARTIE : LES COÜTS PREETABLIS
1- Définition
Les coûts préétablis sont des coûts calculés avant la réalisation des opérations de
production.
a- Définition
C’est une fiche sur laquelle sont regroupés tous les éléments relatifs au calcul du coût
d’un produit.
Charges directes :
Charges indirectes :
N.B : on appelle standard une donnée physique (temps, poids…) ou monétaire (prix
d’une unité de matière, taux horaire,…) utilisé pour calculer un coût préétabli.
b -Exemple
Pour fabriquer un produit P , les services techniques d’une entité prévoient les
consommations suivantes :
- MOD : 20 mn
- atelier B : 3 u.o
ELEMENTS Quantité
Prix unitaire Montant standard
standard
L’utilité de la norme unitaire réside dans le fait qu’elle permet d’obtenir un coût de
production global préétabli.
Dans notre exemple, le calcul du coût de production préétabli des 3.000 produits se
fera à partir de la norme unitaire ci-dessus.
Exercice
La fiche de coût standard établie pour une production de 6.000 articles X indique :
Matière A = 18000/6000 = 3. On fait la même chose pour les autres éléments de coûts
ou de charges
En début de période, nous calculons les coûts préétablis pour une production
considérée comme normale.
Lorsque la production réelle est connue, l’application du coût unitaire standard fait
apparaître le coût préétabli de la production constatée.
Ecart sur coût préétabli = coût réel constaté – coût préétabli de la production
constatée
- si l’écart est positif, le coût réel est supérieur à la prévision ; l’écart est donc
défavorable.
- si l’écart est négatif, le coût réel est inférieur à la prévision ; l’écart est donc
favorable.
Il s’agit d’analyser les écarts sur charges directes variables (matières premières et main
d’œuvre directe).
a- Formules d’analyse
Soient :
QR = quantité réelle
QP = quantité préétablie
CP = coût préétabli
CR = coût réel
b- exemple
Le coût préétabli d’un produit P a été fixé de la façon suivante, en ce qui concerne la matière
première : pour une production normale de 10.000 de produits P, la consommation de
matières premières est estimée à 12.500 kg et évaluée à 4.200.000 F
T.A.F :
SOLUTION
1- Tableau de comparaison
E/Q = (13650 – 13125)x 336 = 176400 E/P = ( 375 – 336 )x 13650 = 532350
Défavorable Défavorable
a- Formules d’analyse
TR : temps réel
TP : temps préétabli
La fiche du coût unitaire préétabli prévoit pour chaque produit : 4 heures de travail à 800 F
l’heure.
Au cours d’une période, la fabrication réalisée a été de 950 produits et a nécessité 5000
heures de travail payées à 750 F l’heure.
T.A.F :
SOLUTION
E/T = (TR – TP) tP. E/T = (5000 – 3800) 800 = 960000 Défavorable
E/t = (tR – tP) TR. E/t = (750 – 800) 5000 = -250000 Favorable
2-2 Ecarts charges indirectes
L’écart analysé concerne le coût d’un centre d’analyse et se décompose en trois sous-écarts.
Ces différents écarts sont :
L’évaluation des coûts préétablis conduit à présenter des budgets faisant apparaître le détail
des prévisions et permet de calculer le coût d’unité d’œuvre préétabli.
On détermine :
a- Définition
Le budget flexible est un budget établi pour divers niveaux d’activités à partir d’un modèle de
comportement des charges.
Un budget flexible peut être présenté comme un tableau comportant une colonne pour chaque
niveau d’activité.
Charges variables = ax
Charges fixes = b
Charges totales = y= ax +b
b-Exemple
Le budget standard d’un centre d’analyse s’élève à 1.387.500 F pour les charges fixes et
425.500 F pour les charges variables pour une activité exprimée à 9.250 heures.
T.A.F : Etablir le budget flexible pour les niveaux d’activité suivants : 8.150 H, 8.300H,
8.750H, 9.000H, 9.500H, 9.800H.
SOLUTION
Activité (en unités 8150H 8300H 8750H 9000H 9250H 9500H 9800H
d’œuvre) = x
Coût d’unité
d’œuvre totale =
a + b/x
Le calcul du budget repose sur l’observation suivante : dans le cadre des prévisions ; les
charges fixes restent inchangées par contre les charges variables sont proportionnelles à
l’activité.
a- Formules d’analyse
Il se décompose en :
b- Exemple.
On vous fournit les informations concernant un centre d’analyse dont la nature d’unité
d’œuvre est : l’heure machine.
L’activité normale de l’atelier est de 4.000 heures machines et la production est de 20.000
unités.
- Durant une période, l’atelier a fabriqué 19.000 unités ayant nécessité 3.920 heures machines.
Les frais engagés se élevés à 345.548 F
T.A.F :
SOLUTION
1 – Principe
Un Titre (action ou part sociale) représente à la fois un droit de propriété sur la société et une
source de revenu.
La valeur d’une entité à une époque déterminée correspond à la valeur de ses titres.
Toute société a besoin de connaître la valeur réelle de ses titres lors des opérations
d’augmentation du capital, de fusion et de cession des titres.
La valeur d’un titre est déterminée en fonction du patrimoine, du résultat, du cours boursier ou
de multicritères.
Classe 5
Remarques:
Les écarts de conversion- actif : ce sont des pertes de change latentes sur des
opérations non encore dénouées (créances et dettes en monnaies étrangères). Ils
demeurent un actif fictif lorsqu’il n’est pas couvert par une provision pour risques et
charges (provisions pour perte de change).
NB : Les charges constatées d’avance ne sont pas des actifs fictifs.
L’actif réel : il est égal aux comptes d’actif diminué des amortissements, des
provisions pour dépréciation et des écarts de conversion- actif.
Les écarts de conversion- passif : ce sont des gains latents qui s’ajoutent aux
capitaux propres.
Les provisions pour risques et charges : elles constituent des dettes. Lorsqu’elles ne
sont pas justifiées, elles sont considérées comme des réserves et reprises dans les
capitaux propres en tenant compte des incidences fiscales (c'est-à-dire 25% à titre
d’impôt incorporé aux dettes circulantes et 75% dans les capitaux propres).
Les dettes réelles : constituées par l’ensemble des dettes envers les tiers.
ou
Lorsqu’il existe une seule catégorie de titres, la valeur du titre s’obtient en divisant l’actif net
comptable par le nombre de titres.
Lorsqu’il existe plusieurs catégories de titres, l’actif net comptable doit être réparti entre les
différentes catégories de titres en fonction de leurs droits respectifs.
Application N° 1 :
NB : Les provisions pour risques et charges contiennent une provision pour perte de change à
hauteur de 400 000 F
Le résultat est réparti comme suit : 40% à titre de dividendes et 60% à titre de réserves.
Travail à faire :
SOLUTION
Cap.prop = 8 000 000 + 1 500 000 + 500 000 + 1 000 000 = 11 000 000
b) Coupon détaché
–
VM = ∶ Dividende = 15OOOOO × 40% = 600.000
. . .
VM = = 11.750
…………………………………………………………………………………………………
………………………………..
Pour le calcul de l’actif net corrigé, l’on retient les valeurs estimées en ce qui concerne les
postes de l’actif du bilan
è
VMI=
A l’actif du bilan
Lorsque la valeur réelle > la valeur comptable on a une + Value
Lorsque la valeur réelle < la valeur comptable on a une – Value
Au passif du bilan
Lorsque la valeur réelle > la valeur comptable on a une - Value
Lorsque la valeur réelle < la valeur comptable on a une + Value
Application N°2
Le bilan de la SA GOREBY se présente comme suit au 31/12/N-2
Actif Passif
Matériel & outillage 19 000 000 Capital (2000 actions) 40 000 000
NB :
- Des provisions pour risques et charges de 2 000 000 F sont sans objet.
- Le résultat sera réparti comme suit : 60% à titre de dividendes et 50% à titre de
réserves.
Travail à faire :
solution
1. VM comptable
Passif réel = (5.000 000 – 2.000 000) + (2.000 000 × 25%) + 3.400 000
a. Coupon attaché
.
VM = = 28.550
b. Coupon détaché
. . . .
VM = .
=24.950
+ -
-
Actif circulant 18000000 20000000 - 2000000
10300000 2000000
+ value
= 8.300.000
. . . .
VMI = = 32.700
. . . . . .
VMI = = 29.100
…………………………………………………………………………………………………
……………………………….
La valeur financière ou de rentabilité représente la somme qui, placée à un taux donné produit
un revenu égal au dividende (unitaire).
Elle correspond à la capitalisation du dividende servi à un titre. Pour son calcul, on considère
généralement la moyenne des trois derniers dividendes au lieu du dernier seulement.
Valeur financière =
Exemple : La SA « BOZO » a distribué au cours des trois derniers exercices les dividendes
suivants :
SOLUTION
. .
Vf=
.
Vf = %
∶ Vf = 170.000
3- 2 La valeur de rendement
La valeur de rendement d’un titre représente la somme qui, placé à un certain taux, produit un
revenu égal au bénéfice unitaire.
Exemple : La SARL « ZONGO » dont le capital social est constitué de 7 500 actions a réalisé
au cours des trois derniers exercices les bénéfices suivants :
SOLUTION
a-Bénéfice Moyen
. . . . .
Ben. Moyen = = 11.250.000
11.250.000
Ben. Moy. Unit = = 1.500
7.500
é é
Vr=
.
Vr= %
= 25.000
d- Valeur financière (Vf)
. .
Vf = Vf = %
= 15.000
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------
Il s’agit essentiellement des sociétés anonymes. Lorsque l’entité est cotée en bourse,
l’évaluation des actions est faite à partir du cours boursier.
La valeur boursière est souvent calculée à partir d’une moyenne des cours boursiers sur une
période plus ou moins longue (mois, trimestres, semestres).
4- La valeur multicritère
Le calcul de la valeur multicritère tient compte de l’ensemble des critères retenus pour évaluer
les titres donc la valeur de l’entité.
Travail à faire :
SOLUTION
V. Multi. = 19.250
V. Multi. = 16.250
1 - Principes généraux
L’augmentation du capital est une opération fréquente au cours de la vie des sociétés
commerciales.
Quel que soit le type de société, la décision d’augmenter le capital doit être prise en assemblée
générale extraordinaire des associés.
Les statuts seront modifiés en conséquence, ce qui entraînera des formalités à accomplir
identiques à celles relatives aux opérations de constitution de la société.
2 - 1 Aspects juridiques
2 - 1 -1 Modalités
Les nouveaux apports en numéraires permettent d’accroître les ressources propres de l’entité
et d’augmenter le fonds de roulement, financer un programme d’investissement ou améliorer
la structure financière en cas de difficultés.
Le prix d’émission des actions nouvelles se fixe en général entre la valeur nominale de
l’action (Prix plancher) et la valeur réelle de l’action, avant l’augmentation du capital (Prix
plafond).
NB :La prime d’émission est la différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de
l’action.
La libération minimale des apports nouveaux (en numéraires) est fixée à un quart (¼) de la
valeur nominale de l’action à la souscription et le solde est à libéré dans un délai de trois ans.
2 - 2 - 1 Le rapport de souscription
Pour réaliser un partage équitable, les actions nouvelles sont reparties entre les associés selon
le rapport suivant :
Rapport de Souscription (RS) =
Le droit préférentiel de souscription est le droit de priorité que la loi accorde aux actionnaires
anciens de souscrire, avant tout autre personne, aux actions nouvelles.
L’apport nouveau modifie la valeur réelle de l’action. Le droit de souscription permet donc
de compenser la perte de valeur réalisée sur les actions anciennes. Ce droit peut être utilisé ou
négocié ou vendu.
NB :
Les actions nouvelles souscrites en fonction des titres anciens sont souscrites à titre
irréductible.
Les actions non souscrites à titre irréductible sont souscrites à titre réductible en suite.
109 Actionnaire K S N A X
1011 KSNA X
1012 KSANAV X
(Augmentation du capital)
--------------------- ------------------
-
521 X
Banque
4615 X
Associé versement reçu
Application n°1
La SA HKB est créée le 05/01/2010 au capital constitué de 45 000 actions de valeur nominale
12 000 F chacune.
Le 10/10/2018 elle décide d’augmenter son capital par apport en numéraires. A cet effet
15 000 actions ont été émises à 16 000 F de valeur nominale 12 000 F, libérées de moitié à la
souscription.
Le 05/11/2018 les droits d’enregistrement, les frais de publicité de 413 000 TTC et les
honoraires du notaire 177 000FTTC ont été payés par chèque bancaire.
3- 1 Principes
L’incorporation d’une partie des ressources propres (réserves ou bénéfice ou primes liés au
capital) traduit la bonne santé financière de la société.
Toutes les réserves ainsi que les primes liées au capital peuvent être incorporées au captal. Il
n’est pas obligatoire que le capital primitif (ancien) soit intégralement libéré (cette opération
ne crée aucune ressource nouvelle).
Cette opération est réservée aux actionnaires anciens et il n’existe pas de prime d’émission.
11… Réserves X
1301 RIA X
(Augmentation du capital)
---------------- ---------------------
627 Publicité X
6324 Honoraire X
4454 TVA X
521 Banque X
3- 3 - 1 Le droit d’attribution
Ou
3- 3 - 2 Le rapport d’attribution
Il permet de repartir les actions nouvelles entre les actionnaires, proportionnellement aux
titres anciens détenus.
Rapport d’Attribution(RA) =
Application n°2
Travail à faire :
NB : Publicité 250 000 FHT, Honoraire 350 000 FHT et Droit d’enregistrement 400 000 F
Cette double augmentation de capital est menée soit successivement, soit simultanément.
Application 3
La SA « DOMICI » dont le capital est constitué de 18 000 actions de valeur nominale 22 500
F intégralement libéré, décide le 20/04/2017 d’augmenter son capital par :
Travail à faire :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercice
Le 15 /01/19, la société envisage une double augmentation simultanée du capital par émission
de :
Travail à faire :
NB : Frais de publicité 472 000 FTTC, Honoraire 123 900 FTTC et droit d’enregistrement
500 000 F.
Les nouveaux apports en nature permettent d’accroître les ressources propres de l’entreprise
et d’entrer de nouveaux actif dans le patrimoine pour assurer la croissance et le
développement de la société. Le capital ancien (primitif) peut être partiellement libéré.
L’apport de nature est intégralement libéré à la souscription. Le prix d’émission des actions
nouvelles est égal à la valeur réelle de l’action avant augmentation du capital afin de ne pas
léser les actionnaires anciens. Il n’existe pas de droits préférentiels de souscription pour les
actionnaires anciens.
1012 KSANV X
(Promesse d’apport)
----------------- ----------------------
24….. Immobilisation X
31….. Stocks X
41….. Créances X
6324 Publicité X
4454 Honoraires X
521 TVA X
Banque X
1013 KSANV X
KSAVNA X
Application 4
Travail à faire :
5- 1 Principes
En transformant une partie de ses dettes en actions, l’entité éteint sa dette et améliore donc sa
trésorerie ainsi que ses charges financières qui diminuent. Elle permet aussi par ce procédé
d’éviter une liquidation. Le créancier de l’entité devient alors un associé.
Pour rendre l’opération plus attractive pour le créancier, le prix d’émission doit être inférieur
à la valeur réelle de l’action (avant augmentation) tout en lésant le moindre possible les
actionnaires anciens, car ceux-ci ne bénéficient d’aucun droit préférentiel de souscription.
1012 KSANV X
1054 Prime de conversion X
(Augmentation du capital)
------------------ ---------------
401/481 Fournisseurs X
(Conversion de la dette)
6324 Publicité X
4454 Honoraire X
521 TVA X X
Banque
1013 KSANV X X
KSAVNA
Application 5
Travail à faire : Déterminer le nombre d’actions émises et passer les écritures comptables.
Travail à faire :
NB : Droit d’enregistrement 750 000 F ; Frais de publicité 250 000 FHT à tenir compte
CINQUIEME PARTIE : AUGMENTATION DE CAPITAL
1 - Principes généraux
L’augmentation du capital est une opération fréquente au cours de la vie des sociétés
commerciales.
Quel que soit le type de société, la décision d’augmenter le capital doit être prise en assemblée
générale extraordinaire des associés.
Les statuts seront modifiés en conséquence, ce qui entraînera des formalités à accomplir
identiques à celles relatives aux opérations de constitution de la société.
2 - 1 Aspects juridiques
2 - 1 -1 Modalités
Les nouveaux apports en numéraires permettent d’accroître les ressources propres de l’entité
et d’augmenter le fonds de roulement, financer un programme d’investissement ou améliorer
la structure financière en cas de difficultés.
2 - 1 – 2 Le prix d’émission
Le prix d’émission des actions nouvelles se fixe en général entre la valeur nominale de
l’action (Prix plancher) et la valeur réelle de l’action, avant l’augmentation du capital (Prix
plafond).
NB :La prime d’émission est la différence entre le prix d’émission et la valeur nominale de
l’action.
La libération minimale des apports nouveaux (en numéraires) est fixée à un quart (¼) de la
valeur nominale de l’action à la souscription et le solde est à libéré dans un délai de trois ans.
2 - 2 - 1 Le rapport de souscription
Pour réaliser un partage équitable, les actions nouvelles sont reparties entre les associés selon
le rapport suivant :
Rapport de Souscription (RS) =
Le droit préférentiel de souscription est le droit de priorité que la loi accorde aux actionnaires
anciens de souscrire, avant tout autre personne, aux actions nouvelles.
L’apport nouveau modifie la valeur réelle de l’action. Le droit de souscription permet donc
de compenser la perte de valeur réalisée sur les actions anciennes. Ce droit peut être utilisé ou
négocié ou vendu.
NB :
Les actions nouvelles souscrites en fonction des titres anciens sont souscrites à titre
irréductible.
Les actions non souscrites à titre irréductible sont souscrites à titre réductible en suite.
109 Actionnaire K S N A X
1011 KSNA X
1012 KSANAV X
(Augmentation du capital)
--------------------- ------------------
-
521 X
Banque
4615 X
Associé versement reçu
Application n°1
La SA HKB est créée le 05/01/2010 au capital constitué de 45 000 actions de valeur nominale
12 000 F chacune.
Le 10/10/2018 elle décide d’augmenter son capital par apport en numéraires. A cet effet
15 000 actions ont été émises à 16 000 F de valeur nominale 12 000 F, libérées de moitié à la
souscription.
Le 05/11/2018 les droits d’enregistrement, les frais de publicité de 413 000 TTC et les
honoraires du notaire 177 000FTTC ont été payés par chèque bancaire.
Travail à faire :
5) Présenter le tableau des souscriptions définitives des actionnaires.
3- 1 Principes
L’incorporation d’une partie des ressources propres (réserves ou bénéfice ou primes liés au
capital) traduit la bonne santé financière de la société.
Toutes les réserves ainsi que les primes liées au capital peuvent être incorporées au captal. Il
n’est pas obligatoire que le capital primitif (ancien) soit intégralement libéré (cette opération
ne crée aucune ressource nouvelle).
Cette opération est réservée aux actionnaires anciens et il n’existe pas de prime d’émission.
1301 RIA X
(Augmentation du capital)
---------------- ---------------------
627 Publicité X
6324 Honoraire X
4454 TVA X
521 Banque X
3- 3 - 1 Le droit d’attribution
Ou
3- 3 - 2 Le rapport d’attribution
Il permet de repartir les actions nouvelles entre les actionnaires, proportionnellement aux
titres anciens détenus.
Rapport d’Attribution(RA) =
Application n°2
Travail à faire :
NB : Publicité 250 000 FHT, Honoraire 350 000 FHT et Droit d’enregistrement 400 000 F
Cette double augmentation de capital est menée soit successivement, soit simultanément.
Application 3
La SA « DOMICI » dont le capital est constitué de 18 000 actions de valeur nominale 22 500
F intégralement libéré, décide le 20/04/2017 d’augmenter son capital par :
Travail à faire :
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------
Exercice
Le 15 /01/19, la société envisage une double augmentation simultanée du capital par émission
de :
Travail à faire :
NB : Frais de publicité 472 000 FTTC, Honoraire 123 900 FTTC et droit d’enregistrement
500 000 F.
4- 1- 1 Aspects juridiques
Les nouveaux apports en nature permettent d’accroître les ressources propres de l’entreprise
et d’entrer de nouveaux actif dans le patrimoine pour assurer la croissance et le
développement de la société. Le capital ancien (primitif) peut être partiellement libéré.
L’apport de nature est intégralement libéré à la souscription. Le prix d’émission des actions
nouvelles est égal à la valeur réelle de l’action avant augmentation du capital afin de ne pas
léser les actionnaires anciens. Il n’existe pas de droits préférentiels de souscription pour les
actionnaires anciens.
1012 KSANV X
1052 Prime d’apport X
(Promesse d’apport)
----------------- ----------------------
24….. Immobilisation X
31….. Stocks X
41….. Créances X
6324 Publicité X
4454 Honoraires X
521 TVA X
Banque X
1013 KSANV X
KSAVNA X
Application 4
Travail à faire :
5- 1 Principes
En transformant une partie de ses dettes en actions, l’entité éteint sa dette et améliore donc sa
trésorerie ainsi que ses charges financières qui diminuent. Elle permet aussi par ce procédé
d’éviter une liquidation. Le créancier de l’entité devient alors un associé.
Pour rendre l’opération plus attractive pour le créancier, le prix d’émission doit être inférieur
à la valeur réelle de l’action (avant augmentation) tout en lésant le moindre possible les
actionnaires anciens, car ceux-ci ne bénéficient d’aucun droit préférentiel de souscription.
1012 KSANV X
(Augmentation du capital)
------------------ ---------------
401/481 Fournisseurs X
(Conversion de la dette)
6324 Publicité X
4454 Honoraire X
521 TVA X X
Banque
KSAVNA
Application 5
Travail à faire : Déterminer le nombre d’actions émises et passer les écritures comptables.
Travail à faire :
NB : Droit d’enregistrement 750 000 F ; Frais de publicité 250 000 FHT à tenir compte
SIXIEME PARTIE :MTHS FINANCIERES : LES ANNUITÉS
Leçon 1 : Généralités
On appelle annuités, une suite de versements effectués à des intervalles de temps égaux ou
constants. L’intervalle de temps séparant le paiement de deux annuités est appelé la Période.
N.B : La période peut être l’année, le trimestre, le mois, on parle donc quelque fois de
trimestrialités, de semestrialités, de mensualités.
Les annuités (Versements) sont versées :
Soit dans le but de constituer un capital : Ce sont des Annuités de placement
ou de capitalisation
Soit dans le but de rembourser une dette ou d’un emprunt : Ce sont des
Annuités de remboursement ou d’amortissement
Les annuités peuvent être versées :
Soit en Début de période : C’est le cas généralement des annuités de
placement.
Exemple : Dès la signature du contrat, un premier versement est effectué
Soit en Fin de période : C’est le cas généralement des annuités de
remboursement ou d’amortissement et des annuités de capitalisation.
Exemple : Le premier remboursement d’un prêt peut intervenir à la fin de la première période
- Le montant des versements peut être :
Soit Constants : On parle dans ce cas d’annuités constantes
Soit Variables : On parle dans ce cas d’annuités variables
Remarque
1- Dans la pratique, on assimile à des annuités :
- Les loyers versés par le locataire à un propriétaire de local
- Les charges d’utilisation d’un matériel
- Etc.
2- En terminale G2, nous nous limiterons aux annuités constantes
FIN DE LA LEҪON 1
Leçon 2 : Annuités Constantes de Fin de Période
1. Définition
La valeur acquise par une suite d’annuités de fin de période est la somme des valeurs acquises
de chaque annuité immédiatement après le versement de la dernière annuité.
2. Formule générale de la valeur acquise
Vn = a [(1 + i)n
– 1]
i N.B : La table 3 de la table financière donne les valeurs :
(1+i)n– 1
i
a= Vn x i .
(1 + i) – 1
n
A partir de la formule générale précédente, on peut tirer l’expression suivante qui permet de
déterminer le nombre d’annuités n :
(1 + i)n – 1 =
Vn
i On peut lire la valeur entre parenthèse dans la table 3
a
3 Calcul du taux d’intérêt (i)
Le taux s’obtient aussi par la formule précédente c’est-à-dire :
(1 + i)n – 1 =
_Vn
i 4 Applications sur la Capitalisation d’une Suite
a d’Annuités de Fin de Période
La valeur actuelle d’une suite d’annuités est égale à la somme des valeurs actuelles de chaque
annuité.
Pour apprécier la valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes, plaçons-nous au moment
de la signature du contrat c’est-à-dire une période avant le premier versement ou la première
annuité. Soit Vo cette valeur actuelle. La valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes est
égale à la somme des valeurs actuelles de chacune des annuités. On a le schéma suivant :
Vo = a x 1 – (1 +
i)-n
i
N.B : Les valeurs de 1- (1+i)-n / i se lisent dans la table 4. V0 est la
valeur actuelle à l’époque 0 et non au moment du versement de la 1ère annuité.
a = Vo x i
.
1 – (1 + N.B : Les valeurs de i / 1- (1+i)-n se lisent dans la table 5
i)-n
1 – (1 + i)-n =
V0
i
a N.B : L’expression entre parenthèse peut se lire dans la table 4
Vn = a (1+ i) x (1 +
i)n – 1
i Avec :a : Montant de l’annuité constante ; n : Le nombre
d’annuités ; i : Le taux d’intérêt
Vn : La valeur acquise
a= Vn x i .
(1+i) x
(1+i)n -1
Donc:
a= Vn(1+i)-n x i
(1+i)n - 1
3. Application
Vo = a (1 + i) x 1 – (1 +
i)-n
i
2. Utilisation de la Formule Générale d’actualisation pour le calcul de
l’annuité, du taux et du nombre d’annuités
3 . Application
FIN DE LA LEҪON 3
FIN DU CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 : EMPRUNTS INDIVIS
Leçon 1 : Généralités
Un emprunt indivis est un emprunt ordinaire contracté auprès d’un seul prêteur (Banquier,
établissement financier, capitaliste, Etc.). L’emprunt indivis entraîne pour l’emprunteur le
service au profit du prêteur, d’annuités comportant deux éléments :
- L’intérêt du capital restant dû
- Le remboursement d’une partie de la dette
N.B : Les remboursements annuels portent le nom d’amortissements.
Un emprunt indivis est composé des éléments suivants : la valeur du capital emprunté noté
Vo ;la durée de l’emprunt noté n ; l’amortissement de chaque période noté m ; l’intérêt payé
chaque période noté I ; l’annuité (ou la semestrialité, ou la trimestrialité, ou la mensualité) de
la période notée a telle que a = m + I ; le taux nominal d’intérêt de l’emprunt noté i.
2. L’Amortissement (m)
Vo = m1 + m2 + m3 + …..
+ mk
3. L’Intérêt (I)
L’intérêt représente le loyer du capital prêté en contre partie du risque encouru par le prêteur.
4. L’Annuité (a)
On désigne par annuités une suite de sommes payables à des périodes constantes. L’annuité se
compose du remboursement d’une partie de la dette appelé amortissement et de l’intérêt sur le
capital restant dû.
an = mn (1 +
i) mn = an (1 +
i)-1
Règles : Lorsque les annuités sont constantes c’est-à-dire a1 = a2 = ……. = an-1 = an, les
amortissements varient en progression géométrique croissante de raison (1 + i) et de premier
terme m1 et on peut écrire :
mn = m1 (1 +
i)n-1
Exemple :
m2 = m1 (1 + i)1- m2 = m1 (1 + i) 1<=>
Vo = a x 1 – (1 +
i)-n a = Vo x i
i 1 – (1 +
i)-n
3. Relation entre le Capital Emprunté et les Amortissements
Vo = m1 + m2 + m3 + ………
+ mn
Vo = m1 x (1 + i)n
–1
i
m 1 = Vo x i
(1+ i)n – 1
5. Application
Exercice 1 : Le 30 Mars 1990, une société contracte un emprunt de 7 500 000 F au taux de
8%. Cet emprunt est remboursable par annuités constantes du 30 Mars 1991 au 30 Mars
1999. Calculez le montant du premier amortissement.
Exercice 2 : Reprenez l’exercice 1 et calculez : le cinquième amortissement m5 = m1 (1 + i)5-1
et le dernier amortissement m9 = m1 (1 + i)9-1 .
6. Calcul de l’annuité a
Vo = a x 1 – (1 +
i)-n
a = Vo x i
i
1 – (1 +
i)-n
1.2. A partir du premier amortissement m1
a = m1 + (Vo x i)= m1
+ I1
Avec: I = V0 x I Or
m 1 = Vo x i
(1 + i)n –
1
a= Vo x i
.
1 – (1 +
i)-n
FIN DE LA LEҪON 1
I. Présentation
II.Applications
Soit un emprunt de 2 500 000 F remboursable en 5 ans par un système d’annuités constantes
au taux de 8% l’an. La première annuité est payée un an après l’emprunt.
FIN DE LA LEҪON 2
FIN DU CHAPITRE2
CONTROLE DE GESTION
Exercice 1
La société AKASSI met à votre disposition les informations suivantes concernant l’activité de
l’exercice N :
- Le chiffre d’affaires
- Les achats de marchandises
- Les frais variables
- Le coût variable de distribution
- La marge sur coût variable
- Les charges fixes nettes
- Le résultat
2/ Calculer le seuil de rentabilité
3/ Déterminer le point mort sachant que le chiffre d’affaires est reparti comme suit :
- Le premier trimestre : 20 %
- Le deuxième trimestre : 30 %
- Le troisième trimestre : 40 %
- Le quatrième trimestre : 10 %
4/ Calculer l’indice de sécurité et le lever opérationnel
5/ Interpréter les résultats obtenus
Exercice 2
Le 10 Janvier 2018 l’entité , dénommée SA. SOCALO est constituée avec un capital de
140 000 000 divisé en 5600 actions de 25 000
Le 20 Avril 2019, la société appelle le 3ème quart, les actionnaires versent les sommes
demandées avant le 20 mai à l’exception de Mr OURA. Après plusieurs rappels la société se
voit contrainte de revendre les 100 actions à la bourse.
La vente des titres le 20 juin libérés des 3 quarts rapportent la somme de 1 800 000
Le 10 juillet 2007, la société adresse à Mr OURA un chèque pour solde de tout compte,
compte tenu des intérêts de retard évalués à 6 250 F et des frais divers de 11 240 F
Travail à faire
1-Passer les écritures de constitution de cette entité
2- Passer les écritures d’appel de 2ème et 3ème quarts
3- Analyser la situation de l’actionnaire de 2 manières.
EXERCICE 2 : Répartition de bénéfice d’une SA
Travail à faire
1- Présenter un plan de répartition du bénéfice
2- Passer les écritures correspondantes sachant que CITEX est cotée à la BRVM.
Travail à faire
COMPTABLILITE FINANCIERE
La MODERN-DESIGN a adopté une stratégie de puissance en Afrique, lui donnant une part
importante de marché par rapport ses concurrents. Ainsi, sa production augmente de 13% par
année en moyenne depuis 5 ans. Pour faire face à cet accroissement et mieux satisfaire ses
clients, la MODERN-DESIGN met en place une politique de restructuration et de
modernisation de son matériel. C’est ainsi qu’au au 01/02/1999, elle échange, une machine-
outil MX 2240 acquise le 29 mai 1991 à 13 050 000 F TTC (taux de TVA normal), contre une
plus performante le MX 2270 (voir facture n° 18).
Ce genre de matériel avant une durée de vie de 6 ans, la première machine est amortie selon le
procédé accéléré, tandis que la seconde amortie selon le procédé dégressif.
TRAVAIL A FAIRE :
FACTURE N° 18
01/02/1999 Droit :
MODERN-DESIGN
Installation 55 000
02/01 Versement d’espèces 6 000 000 08/01 Chèque n°BD0019 6 350 000
2- L’extrait du compte société SERPINO tenu par la BICICI pour le mois de janvier 2018
Dates Opérations D C
Solde à nouveau 8 318 100
NB : L’extrait du compte société SERPINO envoyé par la BICICI ne comporte aucune erreur.
1- Le montant du chèque n°AC 039 est de 3 412 500 F
2- Le nominal de l’effet n°128 est de 7 925 000 F
3- Le nominal de l’effet n°127 est de 6 260 000 F
Travail à faire
1- Faire l’état de rapprochement bancaire
2- Passer les écritures nécessaires chez la société SERPINO
1) Les intérêts de 10% l’an sur un emprunt de 12 000 000 contracté le 1/4/99 auprès de la
SIB ne seront payés que le 31/03/2019.
2) La prime d’assurance automobile de 270 000 payés le 30/04/2018, concerne la période
du 1/05/99 au 30/04/2019.
3)Les intérêts de 9% l’an sur un prêt dont le montant restant dû est de 8 500 000 sont
encaissés à l’échéance du 31 juillet.
4) Une ristourne de 2% sera accordée au client Ets DESQUIT. Montant du chiffre
d’affaires HT réalisé avec ce client est de 25 000 000.
5) Le 25/12/2019, nous avons livré des marchandises d’un montant HT de 2 450 000 au
client Ets DEZO. La facture relative à cette opération ne sera établit que courant
janvier 2019. TVA 18%.
6) Nous avons reçu et enregistré la facture n°A 751 du fournisseur S.A DANISSA d'un
montant TTC de 5 040 000 TVA 18% jusqu’au 31/12/2018, les marchandises
correspondantes ne sont pas encore livrées.
7) Le loyer trimestriel de 450 000 payé par avance le 31/810/2018 concerne les 3 mois
qui suivent.
8) Des marchandises d’une valeur de 2 800 000 ont été reçues du fournisseur S.A
TOUDASS, jusqu’au 31/12/2018, la facture correspondante ne nous est pas encore
parvenue. TVA 18%.
9) Des intérêts de retard au taux annuel de 12% sur 90 jours doivent être encaissés sur
client Ets PASSI le 29/02/2019. Montant de la créance est de 3 150 000.
10) L’abonnement annuel de 45 000 au quotidien le jour sera échu le 30/04/2019.
11) Une ristourne de 350 000 promise par le fournisseur S.A BESSY pour
l’exercice 99 ne fera l’objet d’une facture d’avoir que courant janvier 2019.
12) La facture n°V 457 établie le 26/12/2018 a été comptabilisée mais jusqu’au
31/12/2018, les marchandises ne sont pas encore livrées. Montant TCC de la facture
7 786 800 TVA 18%, marge bénéficiaire 35%.
14) Les consommations du mois de décembre ont été évalués comme suit :
Electricité 130 500 HT, Eau 85 700 HT, TVA 18%
En vue de faire les régularisations des charges et des produits au 30/12/N, la SA NAD vous
fournit les informations suivantes :
1- Au 31/12/N, les factures d’eau et d’électricité ne sont pas encore parvenus. Les
consommations de ce mois sont évaluées respectivement à 56 500 HT et 97 125 HT. TVA
18% ;
2- Au 31/12/N, après l’inventaire extra comptable, il reste en stocks 115 800 de fournitures
d’entretien non stockables, 51 650 de timbres-poste et 25 630 de timbres fiscaux
3- Les intérêts de 12% l’an sur un emprunt de 15 000 000 contracté le 01/05/N ne seront
payés qu’à l’échéance du 30/04/N+1.
5- Des marchandises d’une valeur HT de 6 000 000 livrées le 20/12/N par le fournisseur
NISSA n’ont pas encore fait l’objet de facturation.
6- Des intérêts de 10% l’an sur un prêt de 5 000 000 encaissé d’avance le 01/02/N ne seront
échus que le 28/02/N+1
7- Le client ZIMO a retourné pour 1 250 000 HT de marchandises, TVA 18%. La facture
d’avoir ne sera établie que courant janvier N+1
9- Les intérêts annuels de 12% sur un prêt de 1 500 000 à salarié ne seront encaissées qu’au
31/12/N+1.
10- L’assurance automobile annuelle de 324 000 payée le 31/05/N courue la période du
01/06/N au 31/07/N+1.
11- Le 28/12/N, nous avons livré des produits frais au client SA RAM, mais la facture
correspondante ne sera établie que dans le courant du mois de janvier N+1 montant HT
5 850 000.
12- Un loyer semestriel de 900 000 encaissé d’avance le 30/11/N concerne les 6 mois
suivants.
13- LE 30/12/N, nous avons vendu et établi la facture V80 que nous adressé au client ENO ;
mais jusqu’au 31/12/N, les produits finis ne sont pas encore livrés . Montant HT 3 420 000.
14- Des marchandises de 8 500 000 HT de marchandises à son fournisseur. TVA NOA n’ont
pas encore fait l’objet d’une facturation au 31/12/N. TVA18%.
15- Le 25/12/N, la SA NAD a retourné pour 3 500 000 HT de marchandises à son fournisseur
TVA 18%. La facture d’avoir ne parviendra qu’en janvier N+1.
16- Des ristournes d’un montant de 850 000 de fin exercice N seront accordées par les
fournisseurs à la SA NAD courant janvier N+1.
17- Le loyer semestriel payé d’avance le 31/12/N concerne les 6 mois suivants. Montant
3 000 000
18- Les clients obtiendront en janvier N+1, les ristournes de fin d’exercice N. Montant
2 500 000.
19- Le client KAS a retourné le 20/12/N à la SA NAD des marchandises pour 1 500 000 HT
tva ; Montant 4 000 000 HT TVA 18%.
20- Le 10/12/N, la SA NAD a cédé un terrain à bâtir. La facture ne sera pas envoyée que le
05/12/n+1.
21- la SA NAD a obtenu courant exercice N des subventions de l’Etat 15 000 000 et du fonds
des Nations Unies 25 000 000. Ces subventions ne seront perçues que dans le courant de
l’exercice N+1 ;
22- Le 01/12/N, la SA NAD a payé les intérêts trimestriels d’un emprunt. Montant 480 000.