CGI 2020 - DV PDF
CGI 2020 - DV PDF
CGI 2020 - DV PDF
Edition officielle
(Direction Générale des Impôts)
Site web : www.impots.cm
N° gratuit : 82 00 (à partir d’un poste fixe ou d’un CT-phone).
Code Général des Impôts – Edition 2020
II
TABLE DES MATIERES
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier.-
Cabines de transformations : 5%
Usine : 5%
Maisons d’habitation : 5%
Fours électriques : 10 %
Chaudières à vapeur : 10 %
Cuve en ciment : 5%
- en matériaux définitifs : 15 %
- en matériaux provisoires : 20 %
- Matériel de distillation : 10 %
- Presses hydrauliques : 10 %
Presses compresseurs : 10 %
Réservoirs à pétrole : 10 %
Excavateurs : 15 %
Marteaux, pneumatiques : 20 %
Perforatrices : 20 %
Matériel de transport
Charrettes : 25 %
Containers : 25 %
Matériel automobile
Tracteurs : 20 %
Ouvrages d’art
Locomotives
Radios et modems : 15 %
Matériel informatique : 25 %
Amortissements spéciaux
Armement de pêche : 15 %
Navires de pêche : 15 %
Lingerie : 33,33 %
Argenterie : 20 %
Aménagements décoratifs : 20 %
Tapis : 25 %
Rideaux, tentures : 25 %
Fourneaux de cuisine : 20 %
Moules : 33,33 %
Préchauffeurs ou étuves : 20 %
Pastilleuses : 20 %
Presses à injection : 20 %
Presses à compression : 10 %
Presses à transfert : 10 %
Lessiveuses, diffuseurs : 20 %
Appareils de blanchissement : 20 %
Appareils de cuisson : 20 %
Article 74.- Tout contribuable assujet- Article 75.- Pour les couples mariés
ti à l’Impôt sur le Revenu des Per- sous le régime de la communauté des
sonnes Physiques est tenu de sous- biens et bénéficiant de revenus fon-
crire, au plus tard le 15 mars de ciers, lesdits revenus peuvent, au
chaque année au Centre des Impôts du choix des contribuables, être déclarés
lieu d’imposition, une déclaration dé- par l’un ou l’autre des époux.
taillée des revenus dont il a disposé au Article 76.- La déclaration visée à
cours de l’année fiscale écoulée sur un l’article 74 ci-dessus doit être accom-
imprimé fourni par l’Administration. pagnée, le cas échéant, du moyen de
Il en est accusé réception. paiement correspondant.
Pour les exploitations individuelles re- Article 77.- En matière de revenus
levant des unités de gestion spéciali- fonciers, si la déclaration annuelle fait
I. LES SEMENCES
Position tarifaire Identification du Produit
1) Semences végétales
120911 00 000 à 120999 00 000 Semences
070110 00 000 Semences de pommes de terre
060210 00 000 Boutures non racinées et greffons
Arbres, arbustes, arbrisseaux et buissons, à fruits comes-
060220 00 000
tibles, greffés ou non
060230 00 000 Rhododendrons et azalées, greffés ou non
060240 00 000 Rosiers, greffés ou non
Autres plantes vivantes (et leurs racines), autres boutures;
060290 00 000
blanc de champignons
070110 00 000 Pommes de terre de semence, à l'état frais ou réfrigéré
Haricots des espèces vigna Mungo (L.) Hepper ou vigna
071331 00 100
radiata (L.)..., secs, de semence
080270 10 000 Semence de Noix de cola (Cola spp.)
090111 11 000 Semence de café Arabica
090111 21000 Semence de café Robusta
090111 31 000 Semence de café Excelsa
090111 41 000 Semence de café Libéria
090111 51 000 Semence de café Indénié
100111 00 000 Semence de Froment (blé) dur
100191 00 000 Semence de Méteils
100210 00 000 Semence de Seigle
100310 00 000 Semence d’Orge
100410 00 000 Semence d’Avoine
100510 00 000 Semence de Maïs
010290 10 000 Autres animaux vivants de l'espèce bovine, reproducteurs de race pure
TARIF Libellé
Coqs et poules vivants, des espèces domestiques, d'un poids n'excédant pas
010511 00 000
185 g
010594 00 000 Coqs et poules vivants, des espèces domestiques, d'un poids excédant 185 g
030211
à 00 000 Poissons
030569
Lait et crème de lait, non concentrés, ni sucrés ni édulcorés, d'1 teneur en
040110 00 000
poids de matières grasses < =1%
Lait et crème de lait, non concentrés, ni sucrés ou édulcorés, teneur en
040120 00 000
poids de matières grasses >1% et <=6%
Lait et crème de lait, non concentrés, ni sucrés, ni édulcorés, teneur en
040140 00 000
poids de matières grasses >6% et <=10%
Lait et crème de lait, non concentrés, ni sucrés, ou édulcorés, teneur en
040150 00 000
poids de matières grasses >10%
Lait et crème de lait, concentrés ou additionnés de sucres ou d’autres édul-
040210 00 000 corants, en poudre, en granulé, ou sous d’autres formes solides, teneur en
poids de matières grasses <=1,5%
Lait/crème lait, concentrés, non sucrés ni édulcorés, en poudre, en granulés
040221 00 000
ou sous d’autres formes solides, teneur en poids de matières grasses >1,5%
Autres lait/crème de lait, concentrés, sucrés ou édulcorés, en poudre, en
040229 00 000 granulés ou sous d’autres formes solides, teneur en poids de matières
grasses >1,5%
Autres lait et crème de lait, concentrés, sans addition de sucre ou d'autres
040291 00 000
édulcorants
Autres lait et crème de lait, concentrés, contenant moins de 40% de sucre
040299 00 100
ou d'autres édulcorants
Œufs de volailles de l’espèce Gallus domesticus fertilisés destinés à
040711 00 000
l’incubation
040719 00 000 Œufs d’autres oiseaux, fertilisés destinés à l’incubation
100110 00 000 Froment (blé) dur
100119 00 000 Autres froments (blé) dur
100590 00 000 Autres maïs
100610 10 000 Riz en paille (riz paddy), de semence
100610 90 000 Autres riz en paille (riz paddy)
100620 00 000 Riz décortiqué (riz cargo ou riz brun)
Article 251.- Les indemnités de rup- Article 253.- (1) Les charges éli-
ture du fait du concédant, versées par gibles peuvent être transférées provi-
ce dernier à l’entreprise concession- soirement dans un compte de frais
naire, ne constituent un produit im- immobilisés à concurrence de
posable que dans la mesure où elles l’excédent si, au cours des trois (3)
ne correspondent pas à un rembour- premiers exercices, elles excèdent la
sement de frais ou d’investissement. production vendue.
Article 252.- (1) Les subventions (2) La nature et la liste des frais éli-
d’équilibre, ainsi que les subventions gibles à ce régime sont définies dans
d’exploitation et de fonds de roule- le cahier des charges de la conces-
ment, sont imposables dans les condi- sion ou tout autre document négocié
tions de droit commun. d’accord parties.
(2) Les subventions d’équipement (3) L’accord sur les charges éli-
non renouvelables versées au titre gibles est soumis à l’agrément de
d’un bien non renouvelable sont sans l’Administration des impôts qui dis-
effet sur le résultat imposable de pose d’un délai d’un (1) mois à
l’entreprise concessionnaire. compter de la réception de la de-
mande d’aval pour se prononcer.
(3) Les subventions d’équipement
Passé ce délai, l’accord est réputé
non renouvelables versées au titre
avoir été donné.
d’un bien renouvelable, et dont la du-
rée de vie technique nécessite qu’il (4) A partir du quatrième exercice,
soit renouvelé au moins une fois pen- les charges éligibles immobilisées
dant la durée de la concession, peuvent, en application des disposi-
n’entrent pas dans les produits impo- tions des alinéas (1), (2) et (3) ci-
sables. Elles sont affectées de façon dessus, être imputées à titre
linéaire sur l’amortissement de cadu- d’amortissement sur les six (06)
cité. exercices suivants.
(4) Les subventions d’équipement (5) Pendant la durée de la conces-
renouvelables sont imposables par sion, si le concessionnaire est amené
fractions égales, sur la durée à réaliser un nouveau programme
d’amortissement du bien qu’elles ont d’investissements ou de restructura-
financé, et dans les mêmes condi- tion impliquant des dépenses impor-
tions, pour ce qui concerne le dernier tantes, il peut de nouveau bénéficier
bien renouvelé, sur la durée de con- de ce régime sur présentation d’un
cession restant à couvrir. dossier comportant les accords pas-
sés entre lui et l’autorité concédante
et définissant, de manière détaillée, la
nature et le montant des investisse-
Code Général des Impôts – Edition 2020
107
ments, ainsi que les dépenses rete- lables mis en concession par le con-
nues pour être éligibles. cessionnaire et devant revenir gratui-
Le dossier est soumis à tement à l’autorité concédante en fin
l’Administration des impôts qui dis- de concession.
pose d’un délai d’un (1) mois pour se (2) L’amortissement de caducité se
prononcer. Passé ce délai, l’accord calcule sur la valeur d’acquisition ou
est réputé avoir été donné. le prix de revient du premier bien ac-
(6) En aucun cas, l’amortissement quis ou construit devant être renou-
des charges provisoirement immobi- velé.
lisées ne peut bénéficier du régime (3) Il est pratiqué sous forme de do-
fiscal des amortissements réputés dif- tation linéaire pendant toute la durée
férés en période déficitaire. de la concession.
Article 254.- (1) L’entreprise conces- (4) Le régime de l’amortissement
sionnaire est soumise à toutes les réputé différé en période déficitaire
dispositions du droit commun, rela- applicable en matière
tives aux amortissements des biens d’amortissement pour dépréciation
amortissables. visé à l’Article 254 ci-dessus
(2) Nonobstant les dispositions de s’applique également à
l’alinéa (1) ci-dessus, elle ne peut l’amortissement de caducité.
passer en charges déductibles la dé- (5) Toutefois, la caducité desdites
préciation du dernier bien renouve- provisions ne s’exerce que dans la
lable devant revenir gratuitement en limite de la différence entre, d’une
fin de concession à l’autorité concé- part, le coût estimé de remplacement
dante. du bien à la clôture de l’exercice de
dotation et, d’autre part, son prix de
(3) Les amortissements ultérieurs,
revient affecté d’un coefficient pro-
pratiqués sur des biens renouvelables
gressif.
rétrocédés à titre gratuit à l’autorité
concédante, ne sont pas admis parmi Article 256.- (1) Les provisions
ses charges déductibles. comptabilisées, au titre du renouvel-
(4) L’entreprise concessionnaire lement des biens renouvelables cons-
peut amortir, sur une durée de quinze tituées par l’entreprise concession-
(15) ans ou sur la durée de la conces- naire, sont admises parmi les charges
sion si elle est inférieure à quinze déductibles des bénéfices impo-
(15) ans, le droit d’entrée éventuel- sables, sans qu’il soit nécessaire de
lement versé à l’autorité concédante. les rapporter au résultat lors de la réa-
lisation du renouvellement du bien
Article 255.- (1) Outre concerné.
l’amortissement pour dépréciation,
l’entreprise concessionnaire peut dé- (2) Toutefois, le montant de la provi-
duire de ses bénéfices imposables un sion déductible ne peut excéder
amortissement de caducité au titre l’écart entre, d’une part, le coût esti-
des biens amortissables renouve- mé de remplacement du bien à la clô-
ture de l’exercice de dotation et,
Code Général des Impôts – Edition 2020
108
d’autre part, le prix de revient du Article 261.- Les modalités d’appli-
bien majoré des provisions pratiquées cation du régime fiscal des conces-
jusqu’à cette date. sions de service public sont fixées, en
Article 257.- (1) Sont également ad- tant que de besoin, par voie régle-
mises parmi les charges déductibles : mentaire.
- la redevance pour occupation du CHAPITRE V
domaine public et toutes autres re-
REGIME FISCAL APPLICABLE
devances ou loyers servis à
l’autorité concédante ; AUX INVESTISSEMENTS
Article 281.- Pour les baux, les sous- Article 283.- Pour les créances à
baux, cessions et rétrocessions, pro- terme, leurs cessions, transports et
rogations de baux de biens meubles, actes obligatoires, la valeur est dé-
fonds de commerce et immeubles, la terminée par le capital exprimé dans
valeur servant d’assiette à l’impôt est l’acte qui en fait l’objet.
déterminée par le prix annuel expri-
mé, en y ajoutant les charges impo- SECTION IV
sées au preneur et incombant nor- DELIVRANCES DE LEGS
malement au bailleur.
Pour les baux à durée limitée, no- Article 284.- Pour les délivrances de
tamment les constitutions legs, le droit est liquidé sur le mon-
d’emphytéose, la valeur est détermi- tant des sommes ou valeurs des objets
née par le montant cumulé des annui- légués.
tés stipulées en y ajoutant les charges Article 285.- Pour la liquidation et le
imposées au preneur. paiement des droits sur les échanges
Pour les baux à rentes perpétuelles et de biens meubles et immeubles quelle
ceux dont la durée est illimitée, la va- que soit leur nature, ces biens sont es-
leur est déterminée par un capital timés d’après leur valeur vénale ré-
formé de vingt (20) fois la rente ou le elle à la date de transmission, d’après
prix annuel augmenté des charges. la déclaration estimative des parties
Pour les baux à vie, la valeur est dé- ou par une expertise. Si les biens sont
terminée par le capital formé de 10 d’inégales valeurs, le droit d’échange
fois le prix annuel augmenté des est liquidé sur la plus faible, le droit
charges. de mutation est exigible sur la diffé-
rence.
Si le prix du bail est stipulé payable
en nature ou sur la base de cours de Si dans les cinq années qui auront
certains produits, le droit est liquidé suivi l’acte d’échange d’immeubles,
d’après la valeur des produits au jour les biens transmis font l’objet d’une
du contrat ou au début de chaque pé- adjudication soit par autorité, soit vo-
riode déterminée par une estimation lontairement avec admission des
des parties. étrangers, les droits exigibles ne
pourront être calculés sur une somme
SECTION II inférieure au prix de l’adjudication en
CONTRATS DE MARIAGE y ajoutant toutes les charges du capi-
tal, à moins qu’il ne soit justifié que
Article 282.- Pour les contrats de ma- la consistance des immeubles a subi,
riage, le droit est liquidé sur le mon- dans l’intervalle, des transformations
tant net des apports personnels des susceptibles d’en modifier la valeur.
futurs époux.
Article 286.- Pour les actes et juge- Article 290.- Pour les partages de
ments définitifs portant condamna- biens meubles et immeubles entre
tion, collocation, liquidation ou copropriétaires, cohéritiers, coasso-
transmission, la valeur est déterminée ciés et, de façon générale, à quelque
par le montant des condamnations. titre que ce soit, le droit est liquidé
Il y a constitution de rente ou recon- sur le montant de l’actif net partagé.
naissance de droit à pension quel-
conque, sur un capital formé de dix SECTION IX
fois le montant annuel desdites rentes PROROGATIONS DE DELAIS
ou pensions.
Article 291.- Pour la prorogation de
SECTION VI délais purs et simples, le droit est li-
MAINLEVEES quidé sur le montant de la créance
D’HYPOTHEQUES dont le terme d’exigibilité est proro-
gé.
Article 287.- Pour les actes de con-
sentement à mainlevées totales ou SECTION X
partielles d’hypothèques terrestres, QUITTANCES
maritimes, fluviales ou sur les aéro-
nefs, le droit est liquidé sur le mon- Article 292.- Pour les quittances et
tous autres actes de libération, la va-
tant des sommes faisant l’objet de la
mainlevée. leur est déterminée par le total des
sommes ou capitaux dont le débiteur
Article 288.- Pour les actes de con- se trouve libéré.
sentement à mainlevée totaux ou par-
tiels d’inscription de la créance du SECTION XI
vendeur ou du créancier gagiste, en RENTES
matière de vente ou de nantissement
de fonds de commerce, le droit est Article 293.- Pour les constitutions
également liquidé sur le montant des de rentes soit perpétuelles, soit via-
sommes faisant l’objet de la mainle- gères ou de pension à titre onéreux,
vée. leurs cessions, amortissements ou ra-
chats, la valeur servant d’assiette à
SECTION VII l’impôt est déterminée par le prix sti-
MARCHES pulé ou à défaut de prix ou lorsque ce
prix est inférieur sur un capital formé
Article 289.- Pour les marchés et trai- de dix (10) fois au moins le montant
tés, la valeur est déterminée par le desdites rentes ou pensions.
prix exprimé ou l’évaluation qui est Lorsque l’amortissement, le rachat ou
faite des objets qui en sont suscep- le transfert d’une rente ou pension
tibles. constituée à titre gratuit est effectué
Code Général des Impôts – Edition 2020
116
moyennant l’abandon d’un capital SECTION XIII
supérieur à celui formé d’au moins TRANSMISSION A TITRE
dix (10) fois la rente ou la pension, ONEREUX DE BIENS MEUBLES
un supplément de droits de donation ET IMMEUBLES
est exigible sur la différence entre ce
capital et la valeur imposée lors de la Article 295.- Pour les ventes ou
constitution. toutes transmissions à titre onéreux
Les rentes et pensions stipulées, de propriété ou d’usufruit de biens
payables en nature ou sur la base du meubles ou immeubles, la valeur ser-
cours de certains produits, seront vant d’assiette à l’impôt est détermi-
évaluées aux mêmes capitaux d’après née par le prix exprimé dans l’acte,
une déclaration estimative de la va- augmenté des charges et indemnités,
leur des produits à la date de l’acte. au profit du cédant, ou par
l’estimation des parties si la valeur
SECTION XII réelle est supérieure en cas de besoin,
SOCIETES ou par voie d’expertise dans les cas
autorisés par le présent acte.
Article 294.- Pour les actes de forma-
tion, de prorogation et SECTION XIV
d’augmentation de capital de socié- ACTE TRANSLATIF DE FONDS
tés, qui ne contiennent ni obligation, DE COMMERCE ET
ni libération, ni transmission de biens MARCHANDISES NEUVES
meubles ou immeubles entre les as-
sociés ou autres personnes, le droit Article 296.- Pour les mutations de
est liquidé sur le montant total des propriété à titre onéreux de fonds de
apports mobiliers et immobiliers, dé- commerce ou de clientèle, le droit est
duction faite du passif ; au jour de la perçu sur le prix de vente de la clien-
prorogation, le droit est liquidé sur tèle ou des divers éléments compo-
l’actif net de la société, y compris les sant le fonds de commerce, augmenté
réserves et les provisions. des charges.
En cas de prorogation de société et Les marchandises neuves, cédées
d’augmentation de capital concomi- dans le même acte que le fonds de
tante par incorporation de réserves, le commerce dont elles dépendent, bé-
droit d’apport est perçu sur l’actif net néficient du tarif qui leur est propre à
de la société, déduction faite des ré- condition qu’elles soient détaillées et
serves incorporées. estimées, article par article.
Les réserves ainsi incorporées sont
soumises au droit d’augmentation de
capital.
CHAPITRE IV CHAPITRE V
BUREAUX OU LES ACTES PAIEMENT DES DROITS ET
ET MUTATIONS CEUX QUI DOIVENT LES
DOIVENT ETRE ENREGISTRES ACQUITTER
Article 423.- Le paiement des droits Article 428.- Sont assujettis au droit
de toute catégorie s’effectue au de timbre établi d’après la dimension
moyen de vignettes d’un modèle et du papier employé, les minutes, ori-
de valeur faciale différents, de papier ginaux, extraits et expéditions des
timbré, par visa pour timbre, tim- actes et écrits ci-après :
brage à l’extraordinaire ou timbre sur 1) les actes des notaires et les ex-
état, sauf les exceptions prévues par traits, copies et expéditions qui en
le présent Code. sont délivrées ;
Article 461.- Les cartes de séjour dé- Article 466.- Les cartes grises des
livrées aux ressortissants étrangers véhicules automobiles et autres véhi-
donnent lieu à la perception d’un cules à moteur et leurs duplicatas
droit de timbre selon qu’il s’agit : donnent lieu à la perception d’un
droit de timbre.
- d’un renouvellement ;
- ou d’un duplicata.
D - PERMIS DE PORT D’ARMES
Article 462.- Les carnets de séjour
d’étrangers sont soumis au droit de Article 467.- Le permis de port
timbre suivant qu’il s’agit d’un : d’armes est soumis à la perception
• résident temporaire, validité un an d’un droit de timbre lors de sa déli-
maximum ; vrance ou de son renouvellement. Il
en est de même pour la délivrance du
• résident ordinaire, validité un an duplicata.
maximum ;
• résident privilégié, validité deux E - PERMIS DE CHASSE ET
ans maximum. ACTIVITES SIMILAIRES
Article 463.- Les droits de timbre Article 468.- Il est dû sur les permis
applicables aux cartes d’identité, aux de chasse et des activités assimilées
carnets de séjour d’étrangers sont ac- ci-dessous énumérées ainsi que sur
quittés par apposition de timbres mo- leur duplicata, un droit de timbre se-
biles. Ils sont oblitérés conformément lon qu’il s’agit de :
à l’Article 442 ci-dessus. a) permis de petite chasse pour les
résidents ;
C - VEHICULES A MOTEUR
b) permis de petite chasse pour les
1- Timbres de permis de non-résidents ;
Conduire c) permis de grande chasse pour les
résidents ;
Article 464.- Les permis de conduire
sont soumis à la perception d’un droit d) permis de grande chasse pour les
non-résidents ;
de timbre selon qu’il s’agit :
• de permis nationaux ; e) permis de capture ;
• ou de leurs duplicatas respectifs. f) permis de chasse photographique
professionnelle ;
Article 465.- La délivrance du certi- g) permis de chasse photographique
ficat de capacité pour la conduite de amateur ;
Code Général des Impôts – Edition 2020
156
h) permis de chasse cinématogra- et d’agréments ou d’autorisation
phique professionnelle ; d’exercer une profession, sont assu-
i) permis de chasse cinématogra- jetties à un droit de timbre spécifique.
phique amateur.
SECTION IV
F - CONTRATS DE TRANSPORT TIMBRE EN DEBET
ET DE CONNAISSEMENTS
Article 469.- Les connaissements Article 471.- Sont soumis à un visa
établis à l’occasion d’un transport spécial, sur l’acte tenant lieu de
fluvial ou maritime sont assujettis à timbre en débet, les actes qui sont
un droit de timbre quel que soit le soumis à un visa spécial tenant lieu
nombre d’exemplaires établis. de l’enregistrement en débet et non
Ce droit est perçu sur état dans le exempts de timbre. Sont soumis pour
premier mois de chaque trimestre timbre en débet ou visa pour timbre
pour les connaissements établis au en débet, les actes qui sont soumis à
cours du trimestre précédent. l’enregistrement en débet et non
exempts de timbre.
Article 470.- Le contrat de transport
des marchandises par voie terrestre, Article 472.- La formalité du visa
aérienne ou fluviale constaté par une pour timbre en débet est matérialisée
lettre de voiture ou tout écrit ou pièce par un visa daté et signé du receveur
en tenant lieu est soumis à un droit de compétent. Ce visa contient les dé-
timbre. tails des droits postérieurement exi-
gibles libellés en chiffres et le total de
Ce droit est perçu sur état d’après la
ces droits en lettres.
déclaration faite par les transporteurs
dans le premier mois de chaque tri-
SECTION V
mestre pour les titres de transport uti-
EXEMPTIONS GENERALES
lisés au cours du trimestre précédent.
En cas de transports effectués à Article 473.- En dehors des actes qui
l’intérieur des Etats-membres de la pourraient l’être par des textes spé-
Communauté, ce droit est perçu au ciaux, sont exempts du timbre d’une
lieu d’établissement du contrat. manière générale :
1) tous les jugements ou décisions
G – TIMBRE SPECIFIQUE SUR
judiciaires quelle que soit la juridic-
CERTAINS DOCUMENTS
tion intéressée qui ne contiennent au-
Article 470 bis.- Les réclamations cune disposition à caractère définitif ;
contentieuses et gracieuses, les de- 2) les actes faits en vertu et en exé-
mandes de sursis de paiement, les cution de la réglementation sur les
demandes de compensation, de rem- accidents de travail et les maladies
boursement ou de restitution professionnelles ainsi que
d’impôts et taxes, les demandes l’expédition des procès-verbaux
d’incitations fiscales et d’abattement, d’enquête que les parties peuvent se
les demandes de transactions fiscales
Code Général des Impôts – Edition 2020
157
faire délivrer en matière d’accident 16) les quittances et reçus de toute
de travail ; nature ;
3) tous les actes faits en exécution de 17) les actes notariés et écrits légali-
la législation du travail ; sés constatant ou notifiant le dissen-
4) les registres de toutes les adminis- timent des ascendants au mariage des
trations publiques et des établisse- futurs époux ;
ments publics pour ordre et adminis- 18) les avis des parents des mineurs
tration générale ; dont l’indigence est constatée par les
autorités compétentes ;
5) les actes d’avances sur titre des
fonds des Etats-membres ou des va- 19) les relevés trimestriels d’actes
leurs émises par les Trésors publics de décès que les maires fournissent
de ces mêmes Etats membres ; aux Receveurs des Impôts, ainsi que
les récépissés de ces relevés ;
6) la demande d’une personne qui
sollicite l’assistance judiciaire sur 20) les pétitions et mémoires présen-
papier libre ; tés à toutes autorités constituées, aux
administrations, ainsi que les péti-
7) la demande du bulletin n° 3 du ca- tions ayant pour objet des demandes
sier judiciaire délivré aux particuliers de secours adressées aux autorités
; constituées ;
8) les chèques et ordres de virement 21) les demandes de renseignements
en banque ; ou correspondances courantes adres-
9) les chèques postaux ; sées aux administrations publiques ;
10) les récépissés délivrés aux gref- 22) les actes de prestation de ser-
fiers par les receveurs des impôts, ment des magistrats, fonctionnaires
des extraits de jugements que lesdits ou agents des Etats-membres, de
greffiers doivent fournir en exécution leurs services annexes ou de leurs
des lois sur l’enregistrement ; collectivités territoriales décentrali-
11) les certificats d’indigence, les sées ;
passeports ainsi que les visas de pas- 23) les actes ou pièces ayant exclu-
seports à délivrer aux personnes in- sivement pour objet la protection des
digentes et reconnues hors d’état pupilles de la Nation ;
d’en acquitter le montant ; 24) les déclarations visées par la ré-
12) les livres de commerce ; glementation du registre de com-
merce ;
13) les livrets de travail ;
14) les livrets militaires ; 25) les registres de l’état civil et les
tables annuelles et décennales de ces
15) les passeports diplomatiques et registres ;
de services délivrés aux fonction-
naires et agents des Etats-membres se 26) les certificats de travail délivrés
rendant en mission à l’étranger ; aux ouvriers, employés ou serviteurs
;
Article 565.- Le coût maximum des Article 569.- Le délai requis par le
réparations effectuées par le curateur curateur ou l’Administrateur provi-
d’office ou l’administrateur provi- soire pour demander l’envoi en pos-
soire est fixé à 500 000 F CFA con- session conformément aux Articles
formément à l’article 502 du présent 508, 509, et 540 ci-dessus est de six
Code. (6) mois pour compter de la date du
décès.
SECTION VII
REMISE DES TITRES ET BIENS SECTION IX
A L’ETAT AMENDE CONTRE LE
CURATEUR
Article 566.- Conformément à
l’article 529 du présent Code, à Article 570.- L’amende prévue à
l’expiration d’un délai de 3 ans, sont l’article 534 du présent Code contre
acquis à l’Etat : le curateur pour négligence varie de 2
000 à 10 000 F CFA.
- les sommes versées au trésor ;
- les valeurs et biens immobiliers ;
SECTION I SECTION II
GENERALITES TARIFS
- 30% en cas de bonne foi ; (3) Sans préjudice des sanctions pré-
vues à l’article L 97 ci-dessus, le non
- 100% en cas de mauvaise foi ; dépôt ou la non transmission dans les
- 150% en cas de manœuvres fraudu- délais prévus par la loi de la déclara-
leuses, sans préjudice des pour- tion statistique et fiscale, donne lieu à
suites pénales prévues dans le pré- l’application d’une amende forfai-
sent Livre. taire non susceptible de remise, sui-
vant le détail ci-après :
SOUS-SECTION II
ABSENCE DE DECLARATION - entreprises relevant de la Direction
des Grandes Entreprises : F CFA
cinq millions (5 000 000) ;
Article L 97.- Le contribuable qui,
après une mise en demeure de décla- - entreprises relevant des Centres des
rer, n’a pas souscrit sa déclaration, Impôts des Moyennes Entreprises et
fait l’objet d’une taxation d’office et des Centres Spécialisés des Impôts :
sa cotisation est majorée de 100%. F CFA un million (1 000 000) ;
La majoration est portée à 150% en - entreprises relevant des Centres Di-
cas de récidive. visionnaires des Impôts : F CFA
Article L 98.- L’intérêt de retard, en deux cent cinquante mille (250 000).
cas d’insuffisance de déclaration telle Article L 100.- (1) Donne lieu à une
que prévue à l’article L 95 ci-dessus, amende forfaitaire égale à deux cent
est calculé à compter du jour qui suit cinquante mille (250 000) F CFA le
celui du dépôt légal de la déclaration non-dépôt, dans les délais légaux,
jusqu’au dernier jour du mois de la d’une demande d’immatriculation ou
notification, tout mois commencé de modification des éléments ayant
étant compté pour un mois entier. servi à une immatriculation initiale
Le montant de l’intérêt de retard est ainsi que toute déclaration
plafonné à 50 %. d’immatriculation comportant des
indications manifestement erronées.
Article L 99.- (1) Donne lieu à une
amende forfaitaire égale à un million (2) Donne lieu à l’application d’une
(1 000 000) F CFA le dépôt, après amende de cent mille (100 000)
mise en demeure, d’une déclaration F CFA par mois, l’exercice d’une ac-
faisant apparaître un impôt néant ou tivité économique sans immatricula-
un crédit. tion préalable.
(2) Donne lieu à l’application d’une (3) Donne lieu à l’application d’une
amende d’un million (1 000 000) amende d’un million (1 000 000)
F CFA par mois, après mise en F CFA par opération, l’utilisation
demeure, le non dépôt dans les délais frauduleuse d’un Numéro Identifiant
des déclarations prévues aux articles Unique.
Code Général des Impôts – Edition 2020
232
(4) Donne lieu à l’application d’une çues, assortie de pénalités de 100%
amende de cent mille (100 000) non susceptibles de transaction.
F CFA la non-immatriculation des
personnes ne disposant que de reve- SECTION II
nus salariaux et non immatriculées SANCTIONS PARTICULIERES
dans un délai de trois (03 mois).
(5) Donne lieu à l’application d’une Article L 103.- Le non-dépôt d’une
amende de cinq millions (5 000 000) déclaration donnant lieu à Taxation
FCFA par opération, la réalisation d’Office, entraîne :
des démarches visées à l’article L 1 ‐ en matière de TVA, la perte du
bis (3) avec les personnes ne dispo- droit à déduction de la taxe
sant pas d’un numéro Identifiant d’amont et du crédit de TVA se
unique. rapportant à la période antérieure ;
‐ en matière d’Impôt sur le Revenu,
SOUS-SECTION III la perte du droit à imputation des
ABSENCE D’INDICATION DU NUMERO déficits des exercices antérieurs
IDENTIFIANT UNIQUE ainsi que des crédits d’impôt.
Article L 104.- Une amende forfai-
Article L 101.- L’absence taire pouvant aller jusqu’à cinq mil-
d’indication sur une facture, du Nu- lions (5 000 000) de F CFA est ap-
méro d’Identifiant Unique, entraîne pliquée à toute personne ayant com-
la non déduction de la TVA men- muniqué de fausses informations, qui
tionnée sur cette facture. s’est opposée au droit de communi-
cation ou à l’avis à tiers détenteur, ou
SOUS-SECTION IV qui s’est abstenue de communiquer
ABSENCE DE LA FACTURE OU FAUSSE les informations ou documents requis
FACTURE par l’Administration fiscale en vertu
des dispositions des articles 18 (4),
Article L 102.- Une amende égale à 18 ter, 79, 245, 598 bis, L 6, et L48
100% de la valeur de la transaction ter du Livre des Procédures Fiscales.
avec un minimum de cent mille De même une astreinte de cent mille
(100 000) F CFA sera appliquée à (100 000) francs par jour de retard,
toute vente de biens ou toute presta- au-delà des délais indiqués sur la
tion de service n’ayant pas fait demande, est appliquée à toute tenta-
l’objet d’une facturation ou pour la- tive de différer l’exécution du droit
quelle une facture erronée ou incom- de communication ou de l’avis à tiers
plète aura été établie, reçue ou utili- détenteur.
sée par un professionnel. La même astreinte, calculée à partir
Tout remboursement de crédits de de la date de la réception de l’avis à
TVA obtenu sur la base de fausses tiers-détenteur, est appliquée en cas
factures donne lieu à restitution im- de manœuvres dilatoires ayant pour
médiate des sommes indûment per- but de s’opposer à l’exécution de ce
dernier.
Code Général des Impôts – Edition 2020
233
Article L 104 bis.- Une amende Pour le cas particulier des impôts à
forfaitaire pouvant aller jusqu’à versement spontané, toute déclara-
FCFA cent (100) millions est appli- tion ou paiement tardif entraînent
quée à toute personne ayant fraudu- l’application d’une pénalité de 10 %
leusement facilité, procédé ou tenté par mois de retard, sans excéder 30
de procéder à l’accomplissement % de l’impôt dû en principal.
d’une obligation fiscale ou Pour les droits d’enregistrement, le
l’obtention de documents fiscaux en défaut ou le retard de paiement en-
ligne. traîne l’application d’un droit en sus
Article L 105.- Le non-respect des égal au droit simple.
règles définies aux articles L 1, L 2 et Le point de départ est fixé :
L 7 du présent Livre peut entraîner la - au premier jour du mois qui suit ce-
déchéance du droit d’exercer, lui de la réception d’un Avis de
l’interdiction de soumissionner des Mise en Recouvrement ;
marchés publics, l’interdiction
d’importer. Il peut entraîner aussi la - au premier jour suivant celui du
publication au journal officiel ou dépôt légal de la déclaration, tout
l’affichage public du nom du contre- mois commencé étant compté pour
venant. un mois entier ;
Article L 105 bis.- Tout transfert de - au premier jour suivant celui de la
fonds à l’étranger par un contribuable date légale d’exigibilité.
professionnel sans présentation préa- Le point d’arrivée du calcul de
lable d’une attestation de non- l’intérêt de retard est fixé au dernier
redevance en cours de validité con- jour du mois du paiement. Le même
formément aux dispositions de taux d’intérêt de retard, qui court à
l’article L 94 quater du Livre de Pro- compter de la date de mise à disposi-
cédures Fiscales, entraîne tion des fonds, est appliqué sur tout
l’application d’une amende non sus- remboursement indu de TVA, et ne
ceptible de remise ou de modération peut faire l’objet d’aucune remise ou
de 10% du montant transféré, à la modération.
charge de l’établissement bancaire. (2) Sans préjudice des sanctions pré-
vues à l’alinéa 1er ci-dessus, le non
SECTION III reversement dans les délais prescrits
PENALITES DE par la loi, des impôts, droits et taxes
RECOUVREMENT retenus à la source, donne lieu à
l’application d’une amende forfai-
SOUS-SECTION I taire non susceptible de remise ou de
DEFAUT OU RETARD DE PAIEMENT modération suivant le barème ci-
après :
Article L 106.- (1) Le paiement tar-
dif de l’impôt entraîne l’application - de 0 à 5 000 000 : F CFA cinq cent
d’un intérêt de retard de 1,5 % par mille (500 000) ;
mois de retard.
Code Général des Impôts – Edition 2020
234
- de 5 000 001 à 25 000 000 : F CFA Article L 108.- Est également puni
deux millions (2 000 000) ; des peines visées à l’article L 107 ci-
- de 25 000 001 à 50 000 000 : F dessus quiconque :
CFA cinq millions (5 000 000) ; - omet de passer ou de faire passer
- plus de 50 000 000 : F CFA dix des écritures ou fait passer des
millions (10 000 000). écritures inexactes ou fictives,
dans les livres-journaux et
CHAPITRE II d’inventaire prévus par l’Acte
SANCTIONS PENALES Uniforme OHADA, ou dans les
documents qui en tiennent lieu,
SECTION I ainsi que toute personne qui est
PEINES PRINCIPALES convaincue d’avoir établi ou aidé
à établir de faux bilans ;
Article L 107.- Sans préjudice des - par voies de fait, de menaces ou
sanctions fiscales applicables, est manœuvres concertées, organise
passible d’un emprisonnement d’un ou tente d’organiser le refus col-
(1) à cinq (5) ans et d’une amende de lectif de l’impôt, ou incite le pu-
cinq cent mille (500 000) à cinq mil- blic à refuser ou à retarder le
lions (5 000 000) de F CFA ou de paiement de l’impôt ;
l’une de ces deux peines seulement, - produit des pièces fausses ou re-
quiconque : connues inexactes en vue
- se soustrait frauduleusement ou d’obtenir, en matière d’impôts et
tente de se soustraire frauduleuse taxes, des dégrèvements ou rem-
ment à l’établissement, au paie- boursements de quelque nature
ment, au reversement total ou par- que ce soit.
tiel des impôts, droits et taxes vi-
sés dans le Code Général des Im- Article L 109.- Tous ceux qui ont
pôts ; fait l’objet d’une condamnation défi-
nitive en application des dispositions
- refuse expressément de faire sa
de l’Article L 107 du présent Livre
déclaration dans les délais pres-
sont tenus, avec le redevable de
crits ;
l’impôt compromis, au paiement de
- dissimule une part des sommes cet impôt, et des pénalités y affé-
sujettes à l’impôt ; rentes.
- organise son insolvabilité ou met Article L 110.- En cas de récidive,
obstacle au recouvrement de les peines prévues à l’Article L 107
l’impôt ; du présent Livre sont doublées.
- obtient par des manœuvres frau-
duleuses un remboursement de
crédits de TVA.
248
faire l’objet d’une péréquation sui- - les droits de mutation d’immeubles
vant les critères et les modalités défi- ;
nis par la loi et les règlements. - le droit de timbre automobile ;
Article C 6.- (1) L’Etat s’assure que - la redevance forestière ;
le rendement annuel des impôts lo-
- le droit de timbre sur la publicité ;
caux correspond à un taux propor-
tionnel établi en rapport avec son ni- - la taxe de séjour.
veau de ressources fiscales.
CHAPITRE I
(2) A cet effet, les services finan-
DE LA CONTRIBUTION DES
ciers de l’Etat impliqués dans la ges-
tion fiscale des collectivités territo- PATENTES
riales sont tenus d’assurer avec la
même efficacité que pour les impôts SECTION I
d’Etat, le recouvrement des impôts DES DISPOSITIONS
locaux dont ils ont la charge. GENERALES
(3) Les impôts locaux sont émis et Article C 8.- Toute personne phy-
recouvrés dans les mêmes conditions sique ou morale de nationalité came-
que ceux de l’Etat, sauf dispositions rounaise ou étrangère, qui exerce
particulières de la présente loi. dans une commune une activité éco-
(4) En matière de recouvrement des nomique, commerciale ou indus-
impôts et taxes, les collectivités terri- trielle, ou toute autre profession non
toriales bénéficient du privilège du comprise dans les exemptions déter-
Trésor. minées par la présente loi, est assu-
jettie à la contribution des patentes.
TITRE II Article C 9.- L’exercice effectif et
habituel de la profession et le but lu-
DES IMPOTS COMMUNAUX cratif de celle-ci sont seuls généra-
teurs du paiement de la patente.
Article C 7.- Les produits des im-
pôts communaux perçus par l’Etat Article C 10.- (1) La contribution
proviennent de : des patentes est assise sur le chiffre
d’affaires du dernier exercice clos
- la contribution des patentes ; déclaré par le redevable.
- la contribution des licences ; (2) Les activités figurant à l’annexe
- l’impôt libératoire ; II sont de plein droit soumises à la
contribution des patentes quel que
- la taxe foncière sur les propriétés soit le chiffre d’affaires.
immobilières ;
(3) Supprimé.
- la taxe sur les jeux de hasard et de
divertissement ;
249
SECTION II 7) les cantiniers attachés à l’armée,
DES EXEMPTIONS ET DES lorsqu’ils ne vendent pas de boissons
EXONERATIONS alcooliques au public ;
8) les centres hospitaliers exploités
SOUS -SECTION I
par des congrégations religieuses ou
DES EXEMPTIONS
par les organismes à but non lucratif ;
Article C 11.- Ne sont pas assujettis 9) les cultivateurs, planteurs, éle-
à la contribution des patentes : veurs, réalisant un chiffre d’affaires
inférieur à 10 millions pour la vente
1) l’Etat, les collectivités territoriales des récoltes et des fruits provenant
décentralisées, les établissements pu- des terrains qui leur appartiennent ou
blics et les organismes d’Etat, pour qu’ils exploitent, ou pour la vente du
leurs activités à caractère culturel bétail qu’ils élèvent, entretiennent ou
éducatif, sanitaire, social, sportif ou engraissent ;
touristique quelle que soit leur situa-
tion à l’égard de la taxation sur le 10) les économats, syndicats agri-
chiffre d’affaires ; coles, et sociétés coopératives de
consommation, à la condition qu’ils
2) ceux qui vendent en ambulance ne possèdent pas de magasins de
soit dans les rues, soit dans les lieux vente et se bornent à grouper les
de passage, soit dans les marchés, commandes de leurs adhérents et à
des fleurs ou des menus comestibles ; distribuer, dans leurs magasins de
3) les vendeurs ambulants sur la voie dépôt, les denrées, produits ou mar-
publique des journaux et périodiques, chandises qui ont fait l’objet de la
à l’exclusion de tout article de librai- commande ;
rie et sous réserve que leur activité 11) les établissements privés ayant
ait été régulièrement déclarée con- pour but de recueillir des enfants
formément à la législation en vigueur pauvres et de leur dispenser une for-
; mation ;
4) les associés de sociétés en nom 12) les établissements d’enseigne-
collectif, en commandite, à respon- ment ;
sabilité limitée ou anonyme ;
13) les explorateurs, les chasseurs ;
5) les auteurs compositeurs ;
14) les pêcheurs et inscrits mari-
6) les caisses d’épargne et de pré- times se livrant personnellement à la
voyance administrées gratuitement pêche et effectuant eux-mêmes la
ainsi que les mutuelles d’entraide, vente des produits de leur pêche ;
lorsqu’elles sont régulièrement auto-
risées et fonctionnent conformément 15) les personnes assujetties à
à leur objet ; l’impôt libératoire ;
16) les piroguiers à l’exception de
ceux qui utilisent un bateau à moteur
ou à vapeur ;
Code Général des Impôts – Edition 2020
250
17) les planteurs vendant du bois de commerçants dont ils placent les
chauffage provenant exclusivement produits.
du débroussaillement pour la mise en
valeur de leur plantation ; SOUS-SECTION II
DE L’EXONERATION TEMPORAIRE
18) les propriétaires ou fermiers de
marais salants ;
Article C 12.- (1) Les entreprises
19) les propriétaires ou locataires nouvelles bénéficient d’une exoné-
louant accidentellement en meublé ration de la contribution des patentes
une partie de leur habitation person- pour une période d’un (1) an.
nelle, lorsque cette location ne pré-
(2) Il est délivré aux entreprises nou-
sente aucun caractère périodique ;
velles exonérées, sur leur demande,
20) les salariés, pour ce qui est du un titre de patente portant la mention
seul exercice de leurs professions sa- « EXONEREE ».
lariées ;
(3) Pour les entreprises adhérentes
21) les sociétés coopératives de dé- des centres de gestion agréés, la pé-
veloppement rural, les sociétés de se- riode visée à l’alinéa (1) ci-dessus est
cours et de prêts agricoles fonction- prorogée d’un an.
nant conformément à leur objet ;
22) les sociétés coopératives et/ou SECTION III
leurs unions ainsi que les groupes DES TARIFS
d’initiative commune (GIC) ayant
pour objet : Article C 13 (nouveau).- (1) La con-
tribution des patentes est liquidée par
a) soit d’effectuer ou de faciliter
application d’un taux au chiffre
toutes les opérations concernant la
d’affaires du dernier exercice clos,
production, la conservation ou la
tel que défini ci-dessous :
vente des produits agricoles pro-
venant exclusivement des exploi- - 0,159 % sur le chiffre d’affaires
tations des associés ; des grandes entreprises, pour une
b) soit de mettre à la disposition de contribution plancher de F CFA
leurs sociétaires pour leur usage, 5 000 000 et un plafond de F CFA
du matériel, des machines et des 2,5 milliards ;
instruments agricoles.
- 0,283 % sur le chiffre d’affaires
23) les voyageurs, placiers de com- des moyennes entreprises, pour
merce et d’industries, qu’ils travail-
une contribution plancher de F
lent pour le compte d’une ou de plu-
sieurs maisons, qu’ils soient rémuné- CFA 141 500 et un plafond de F
rés par des remises ou des appointe- CFA 4 500 000 ;
ments fixes, à la condition qu’ils - 0,494 % sur le chiffre d’affaires
n’aient pas de personnalité profes- des petites entreprises, pour une
sionnelle indépendante de celle des
contribution plancher de F CFA
Code Général des Impôts – Edition 2020
251
50 000 et un plafond de F CFA son commettant, que celui-ci exige
140 000. des rapports, comptes rendus, comp-
tabilités spéciales ou fassent surveil-
(2) Le montant de la contribution des
ler périodiquement lesdites opéra-
patentes déterminé suivant les moda-
tions, donnent également lieu à im-
lités visées à l’alinéa (1) ci-dessus,
position distincte établie au nom des
comprend outre le principal de la pa-
commettants.
tente, la taxe de développement lo-
cal, les centimes additionnels au pro- (5) Le mari et la femme, même sé-
fit des chambres consulaires et la re- parés de biens, ne sont redevables
devance audiovisuelle. Ceux-ci sont que d’une seule patente lorsqu’ils
affectés à chacun de leurs bénéfi- exercent une même activité dans un
ciaires suivant les tarifs et les procé- même établissement.
dures fixés par les textes en vigueur. (6) L’industriel vendant exclusive-
Article C 14.- (1) La patente est due ment en gros dans un local séparé,
par établissement. les seuls produits de sa fabrication,
est exempt de la patente pour les
Sont considérés comme constituant ventes effectuées dans ce local.
des établissements distincts : les im-
meubles ou parties d’immeubles net- (7) Dans le cas de pluralité de ma-
tement séparés. Est également paten- gasins, l’exemption est limitée à ce-
table pour un établissement distinct, lui qui est le plus proche de l’usine.
celui qui fait vendre des marchan- (8) En ce qui concerne les profes-
dises ou des produits, ou fait travail- sionnels de transport routier qui sont
ler des artisans pour son compte sur soumis au régime du bénéfice réel, il
le trottoir, sous l’auvent ou sous la est dû une patente par exploitant cal-
véranda non fermée de son établis- culée en fonction du chiffre
sement commercial. d’affaires.
(2) Est considéré comme faisant
vendre ou travailler pour son compte, SECTION IV
quiconque donne asile comme il est DES DISPOSITIONS
dit ci-dessus, à un vendeur ou à un PARTICULIERES
artisan ne justifiant pas être person-
nellement patenté. Article C 15.- La contribution des
(3) Tout chantier ou groupe de patentes est établie en tenant compte
chantiers ouverts dans une commune des particularités suivantes :
et placés sous la surveillance tech- (1) Pour toute activité commerciale,
nique d’un agent, est considéré lorsqu’ aucun élément comptable ne
comme établissement imposable. permet de déterminer exactement le
(4) Les opérations effectuées par un chiffre d’affaires, celui-ci est consi-
patenté pour le compte d’un tiers soit déré comme étant égal à dix fois le
en consignation, soit sous contrôle de stock constaté évalué au prix de
vente ; toutefois, l’Inspecteur ou le
Code Général des Impôts – Edition 2020
252
Contrôleur a la possibilité d’établir la SECTION V
patente par comparaison à un établis- DE LA PERSONNALITE
sement similaire. DE LA PATENTE
(2) En aucun cas, les importations
et les exportations effectuées par une Article C 16.- La patente est per-
banque, agence de banque ou tout sonnelle et ne peut servir qu’à celui à
organisme agissant en tant que com- qui elle a été délivrée.
missionnaire en marchandises ou Article C 17.- Les sociétés par ac-
transitaire, ne pourront dispenser les tions et les sociétés à responsabilité
clients du paiement de la patente limitée ayant pour but une entreprise
d’importation ou d’exportation. patentable sont imposées sous la dé-
(3) Toutefois, n’est pas réputé im- signation de l’entreprise.
portateur, le commerçant dont les
transactions de cette nature SECTION VI
n’atteignent pas 10 millions de F DE L’ANNUALITE DE LA
CFA par an. PATENTE
(4) Pour l’application de la patente Article C 18.- La patente est due
d’importateur ou d’exportateur, il est pour l’année entière par toute per-
tenu compte cumulativement des sonne exerçant au 1er janvier une ac-
chiffres d’affaires réalisés à tivité imposable.
l’importation et à l’exportation.
(5) La patente de l’entrepreneur de Article C 19.- (1) Les personnes qui
transport ne couvre pas les opéra- entreprennent en cours d’année une
tions de trafiquant ambulant effec- activité soumise à la patente ne doi-
tuées par le transporteur, le chauffeur vent cette contribution qu’à partir du
et ses aides, l’armateur, le capitaine premier jour du mois dans lequel
ou les hommes de l’équipage. elles ont commencé d’exercer, à
moins que par sa nature, l’activité ne
(6) Les compagnies de navigation soit susceptible d’être exercée pen-
dont les navires ou les avions tou- dant toute l’année. Dans ce cas, la
chent le Cameroun ne sont assujetties patente est due pour l’année entière
à la patente au Cameroun que si elles quelle que soit l’époque à laquelle
y ont un établissement. l’activité est entreprise.
(7) Les compagnies d’assurance (2) Le chiffre d’affaires à prendre en
n’ayant pas d’établissement au Ca- compte pour le calcul de la patente
meroun, mais qui y sont représen- est :
tées, ne sont imposables qu’au siège
ou au principal établissement de - pour les activités nouvelles, celui
l’agent d’assurance qui les repré- déclaré au premier jour du com-
sente. mencement de l’activité ;
253
- pour les activités datant d’un ou de - références de localisation (du
plus d’un an, celui réalisé au cours siège social et des établissements
de l’exercice précédent. respectifs par ville, quartier, rue,
numéro de porte) ;
Article C 20.- En cas de cessation
d’activité par suite de décès, de rè- - numéro de la boîte postale ;
glement judiciaire, de faillite décla- - numéro du téléphone et, le cas
rée ou pour cause d’expropriation ou échéant, son adresse électronique
d’expulsion, les droits ne sont dus ;
que jusqu’à l’expiration du mois en - nature de l’activité ;
cours. Décharge du surplus est ac-
- montant du chiffre d’affaires ;
cordée sur déclaration du redevable
présentée dans les trois mois suivant - référence de la dernière quittance
l’événement. de taxe foncière ou
d’enregistrement du contrat de
SECTION VII bail ;
DES OBLIGATIONS DES - tous autres renseignements néces-
REDEVABLES saires à l’établissement de la pa-
tente.
Article C 21.- (1) Les personnes (3) Une déclaration sur le même
exerçant une activité soumise à la modèle complétée doit être adressée
contribution des patentes, même en au Centre des Impôts en cas soit de
cas d’exonération, sont tenues d’en paiement de la patente annuelle ou
faire la déclaration par écrit, au trimestrielle, soit d’arrêt ou de cessa-
Centre des Impôts compétent dans tion d’activités.
les quinze (15) jours suivant le dé-
(4) Tout patentable est tenu de pro-
marrage de l’activité.
duire à toute réquisition de
(2) Cette déclaration doit mentionner l’Administration fiscale, une attesta-
les renseignements suivants : tion de non redevance en cours de
- nom, prénoms ou raison sociale ; validité.
- date de naissance ou de constitu- (5) Supprimé.
tion ;
Article C 22.- Supprimé.
- lieu de naissance ou siège ;
- nom, prénom(s) et adresse du père SECTION VIII
ou du gérant ; DE L’EMISSION ET DU
- nom, prénom(s) et adresse de la PAIEMENT DE LA PATENTE
mère ;
Article C 23.- (1) Les contribuables
- nationalité ; assujettis à la contribution des pa-
- numéro de registre de commerce ; tentes sont tenus de déclarer et de
- numéro d’immatriculation de s’acquitter en une seule fois des
l’entreprise ; droits auxquels ils sont soumis :
Code Général des Impôts – Edition 2020
254
- dans les deux (2) mois qui suivent tentes ainsi que les erreurs commises
le début de l’année fiscale, en cas dans la détermination des bases
de renouvellement de la patente ; d’imposition ou dans l’application du
- dans les deux (2) mois qui suivent tarif, peuvent être réparées par le ser-
la fin de l’exonération temporaire. vice des impôts jusqu’à l’expiration
de la période non prescrite.
(2) Supprimé.
Article C 28.- Il est tenu dans chaque
Article C 24.- (1) La contribution
Centre des Impôts et par Collectivité
des patentes est déclarée et liquidée
Territoriale Décentralisée ou orga-
par le redevable à l’aide d’un impri-
nisme bénéficiaire, conformément
mé servi par l’administration ou di-
aux dispositions du Livre de Procé-
rectement en ligne via l’application
dures Fiscales du Code Général des
de télé-déclaration.
Impôts :
(2) Elle est payée à l’aide d’un bulle-
tin d’émission ou d’un avis
- un livre-journal des émissions et
des recouvrements ;
d’imposition.
(3) Supprimé. - un état de rapprochement journalier
des impôts et taxes levés au profit
Article C 25.- Supprimé. de différents bénéficiaires ;
Article C 26.- (1) Pour les entre- - un registre de contrôle permettant
prises relevant des unités de gestion l’identification et la relance des re-
spécialisées, le paiement de la pa- devables qui ne se seraient pas ac-
tente se fait par virement bancaire quittés de leurs droits.
dans le compte du Receveur des Im-
pôts compétent. SECTION IX
(2) En contrepartie, les comptables DES PENALITES
bénéficiaires sont tenus, au vu des
Article C 29.- Tout contribuable qui
titres de recettes émis par
n’a pas acquitté sa patente dans le dé-
l’ordonnateur, de délivrer aux entre-
lai ou qui n’a pas fourni dans le
prises une quittance de paiement.
même délai, les renseignements né-
(3) Les communes et les orga- cessaires à l’établissement de celle-ci
nismes bénéficiaires adressent en est passible d’une pénalité de 10 %
même temps à la structure susvisée par mois de retard avec un maximum
un état des virements effectifs des de 30 % de l’impôt dû.
droits de patente acquittés avec réfé-
rence des ordres de virement reçus et Article C 30.- (1) Tout contribuable
des quittances délivrées. qui exerce une activité soumise à la
patente sans en avoir acquitté les
(4) Supprimé. droits, est taxé d’office pour l’année
Article C 27.- Les omissions totales entière et sa cotisation est assortie
ou partielles constatées dans les d’une majoration de 50 % à 100 %
émissions de la contribution des pa-
Code Général des Impôts – Edition 2020
255
selon que sa bonne foi est établie ou Article C 31.- (1) Supprimé.
non.
(2) Le non-règlement des sommes
(2) L’exercice illégal d’une activité dues au titre de la patente dans les
ou l’exercice d’une activité prohibée
délais prévus ci-dessus entraîne la
fait l’objet d’un procès-verbal dressé fermeture d’office et immédiate de
par tout fonctionnaire de l’établissement ou des établisse-
l’Administration fiscale ayant au ments, sans préjudice des sanctions
moins le grade de contrôleur ou tout prévue par ailleurs.
agent assermenté de la force pu-
blique, et adressé à l’autorité compé- Article C 32.- Le défaut de présen-
tente. tation de la patente de transport à
(3) La patente due sur une activité l’autorité chargée du contrôle en-
illégale ou prohibée est assortie traîne la mise en fourrière du véhi-
d’une majoration de 100 %, et elle cule.
ne donne pas droit à la délivrance
d’un titre de patente.
256
ANNEXE DU CHAPITRE I
TABLEAU DES ACTIVITES SOUMISES DE PLEIN
DROIT A LA CONTRIBUTION DES PATENTES
257
39 Conseil fiscal ;
40 Courtier ;
41 Débitant de boissons alcoolisées donnant lieu à licence ;
42 Débitant de boissons non alcoolisées donnant lieu à licence ;
43 Décorateur ;
44 Dessinateur en bâtiment ;
45 Entrepreneur de bâtiment ou de travaux publics ;
46 Entrepreneur de nettoyage, de désinsectisation, de
dératisation ou de vidange de fosses septiques, etc. ;
47 Entrepreneur de pompes funèbres ;
48 Entrepreneur de promotion de la publicité par la presse, la
radio, la télévision ou l’affichage ;
49 Entrepreneur de sauvetage ou de remorquage fluvial ou maritime ;
50 Entrepreneur de transports fluviaux ;
51 Entrepreneur de transports terrestres ;
52 Entrepreneur de travaux aériens ;
53 Expert-comptable ou comptable agréé ;
54 Expert près des tribunaux ;
55 Expert technique ;
56 Exploitant d’entrepôt frigorifique ;
57 Exploitant d’un atelier de bureautique ;
58 Exploitant d’un établissement pour le traitement, la mise
en bouteille ou en boîte de boissons ;
59 Exploitant d’un système de télécommunication ;
60 Exploitant d’une scierie ;
61 Exploitant d’une station de lavage ou de graissage de véhicule ;
62 Exploitant d’une usine de transformation ou de production de l’énergie ;
63 Exploitant d’une usine pour la production d’eau potable ;
64 Exploitant de boissons alcoolisées ;
65 Exploitant de boîte de nuit ;
66 Exploitant de casino ou d’établissement assimilé ;
67 Exploitant de débits de boissons hygiéniques et vins ;
68 Exploitant de jeux et amusements publics ;
69 Exploitant de magasins généraux de dépôts, entrepôts ou stocks ;
70 Exploitant de salle de cinéma ;
71 Exploitant de téléboutique
72 Exploitant de wagon-lit ou wagon-restaurant
73 Exploitant des jeux de hasard et de divertissement
74 Exploitant forestier
75 Fabricant de sirop, limonades ou d’eaux gazeuses
76 Fabricant de yaourts, de glaces alimentaires ou de sucettes
77 Géomètre
78 Guichet d’assurance
79 Guide de tourisme
80 Hôtel classé
81 Hôtel non classé
82 Huissier de justice
83 Importateur ou exportateur
84 Industrie de conditionnement des produits
Code Général des Impôts – Edition 2020
258
85 Industrie de fabrication ou de transformation
86 Intermédiaire agréé pour l’achat des produits du cru
87 Kinésithérapeute
88 Laboratoire d’analyse, d’essais d’études
89 Laboratoire de biologie ou d’analyses médicales
90 Laboratoire de développement de photographies
91 Loueur d’aéronefs
92 Loueur d’ordinateur ou de machine à cartes perforées
93 Loueur de bâches, de chaises ou de vaisselle
94 Loueur de bicyclette
95 Loueur de cassettes-vidéo
96 Loueur de cyclomoteur
97 Loueur de fonds de commerce, d’installation de local aménagé, de station-service
98 Loueur de main-d’œuvre
99 Loueur de salles ou de locaux aménagés pour les réunions, cérémonies, fêtes, spectacles,
etc.
100 Loueur de véhicules ou d’engins
101 Loueur en meuble
102 Manucure, pédicure donnant des soins de beauté
103 Marchand ambulant par voiture automobile
104 Marchand de sable, de graviers ou de moellons
105 Mécanicien-réparateur, électricien automobile
106 Médecin ou exploitant d’un cabinet médical ou d’une clinique
107 Exploitant de taxi et par taxi
108 Notaire ;
109 Organisateur de spectacles et concerts ;
110 Pâtissier ou confiseur ;
111 Paysagiste ;
112 Pharmacien ;
113 Prospecteur avec local ;
114 Réparateur d’appareils audiovisuels vendant des pièces détachées ;
115 Représentant de commerce ;
116 Restaurant classé ;
117 Restaurant non classé ;
118 Syndic de faillite ;
119 Teinturier dégraisseur ou blanchisseur utilisant des moyens mécaniques ;
120 Tenant d’un salon de coiffure et vendant des cosmétiques ou donnant des soins de beauté ;
121 Tenant d’une garderie d’enfants ;
122 Transitaire ou acconier ;
123 Transport mixte de personnes et de la marchandise à la périphérie des centres urbains ;
124 Transport urbain de masse et par véhicule ;
125 Usine de raffinage de sel ou de sucre ;
126 Vétérinaire.
259
CHAPITRE II jus de fruits frais non fermentés,
DE LA CONTRIBUTION DES lorsqu’elles sont effectuées dans
LICENCES un établissement distinct de celui
comportant des boissons impo-
SECTION I sables.
DES DISPOSITIONS Article C 36.- (1) La contribution
GENERALES des licences est due par les impor-
tateurs, producteurs et débitants
Article C 33.- Toute personne des boissons donnant lieu à li-
physique ou morale autorisée à se cence. Elle est annuelle et person-
livrer à la vente en gros ou au dé- nelle.
tail à un titre quelconque ou à la
(2) Elle est due par établissement
fabrication des boissons alcooli-
selon les mêmes règles que celles
sées ou non alcoolisées, est sou-
applicables selon le cas, à la con-
mise à la contribution des licences.
tribution des patentes ou à l’impôt
Article C 34.- (1) Sont réputées libératoire. La licence est fixée
boissons non alcoolisées : d’après le chiffre d’affaires.
- la bière à teneur d’alcool nulle, Article C 37.- (1) Le tarif de la
provenant de la fermentation contribution des licences est fixé
d’un moût préparé à l’aide de comme suit :
malt, d’orge ou de riz, de hou-
- deux (2) fois le montant de la
blon et d’eau ;
contribution des patentes pour
- le cidre, le poiré, résultant de la les boissons non alcoolisées ;
fermentation du jus de pommes
- quatre (4) fois le montant de la
et de poires fraîches et, d’une
contribution des patentes pour
manière générale, tous jus fer-
les boissons alcoolisées.
mentés de fruits frais, tels que :
citron, orange, ananas, cale- (2) Toutefois, pour les débitants de
basse, framboise, grenade, ce- boissons donnant lieu à licence et
rise, groseille… à l’exception du relevant de l’Impôt Libératoire, la
vin. contribution des licences est éta-
blie ainsi qu’il suit :
(2) Sont considérées comme
boissons alcoolisées : les bières, - une (1) fois le montant de
les vins, les liqueurs et boissons l’impôt libératoire pour les
autres que celles visées à l’alinéa boissons non alcoolisées ;
ci-dessus. - deux (2) fois le montant de
Article C 35.- Ne donnent pas lieu l’Impôt Libératoire pour les
à la contribution des licences, la boissons alcoolisées.
vente des eaux minérales, eaux ga- Article C 38.- En cas de cumul de
zeuses, aromatisées ou non par ex- la vente des boissons avec un autre
traits non alcoolisés et la vente de commerce dans le même établis-
Code Général des Impôts – Edition 2020
260
sement, le chiffre d’affaires à ne dispense pas du paiement des
prendre en compte pour le calcul autres.
de la contribution des licences est (2) Le cumul de la vente des bois-
celui déclaré au titre de la vente sons avec un autre commerce em-
des boissons. porte le paiement de la contribu-
Article C 39.- (1) Tout vendeur tion des licences et de la contribu-
des boissons à emporter ne peut tion des patentes ou de l’impôt li-
vendre par quantités inférieures au bératoire applicable au second
litre sauf s’il vend par bouteilles commerce.
cachetées portant la marque Article C 43.- (1) Toutes les dis-
d’origine. Dans le cas contraire, il positions relatives à la contribution
est assimilé à un débitant donnant des patentes ou à l’impôt libéra-
à consommer sur place. toire et touchant les principes, la
(2) Est également réputé vendant à notion d’établissement, les décla-
consommer sur place, quiconque rations à souscrire, leur vérifica-
autorise ou tolère la consommation tion et l’établissement des imposi-
dans son établissement ou sous la tions sont applicables à la contri-
véranda de celui-ci, des boissons bution des licences.
vendues pour être emportées. (2) Toute personne vendant des
Article C 40.- Lorsque, dans un boissons soumises à une licence
même établissement, il est réalisé préalable sans autorisation ou
des opérations pouvant donner lieu exerçant un commerce passible
à des licences différentes, cet éta- d’une contribution plus élevée que
blissement est imposé à la licence celle qui est initialement imposée,
la plus élevée pour l’ensemble des est taxée d’office pour l’année en-
opérations qui y sont réalisées. tière ou sur la différence entre le
montant réellement dû et celui dé-
Article C 41.- Est assimilée à la jà acquitté.
vente pour l’évaluation du chiffre
d’affaires au titre de la licence, (3) Les sanctions prévues ci-
toute remise de boissons donnant dessus en matière de patente sont
lieu à licence à l’occasion de tran- également applicables à la contri-
sactions commerciales, de troc, bution de licence.
d’échange ou même de cadeaux,
ou tout prélèvement destiné à la SECTION II
consommation personnelle. DES TARIFS DE LA
CONTRIBUTION DES
Article C 42.- (1) Le paiement de LICENCES
la contribution des licences est in-
dépendant de celui de la contribu- Article C 44.- Les tarifs de la con-
tion des patentes ou de l’impôt li- tribution des licences sont regrou-
bératoire et l’imposition de l’une pés dans le tableau ci-après :
CHAPITRE UNIQUE
- le produit des droits de places
sur les marchés de la communau-
DE LA REPARTITION DES
té urbaine ;
IMPOTS ET TAXES ENTRE
LES COMMUNAUTES
- le produit des droits de fourrière
de la communauté urbaine ;
URBAINES ET LES
COMMUNES - le produit des droits de permis de
bâtir ou d’implanter ;
D’ARRONDISSEMENT
- le produit de la taxe de station-
Article C 114.- Les communau- nement ;
tés urbaines et les communes - le produit des droits de timbre
d’arrondissement bénéficient des communal.
mêmes recettes que les communes,
(2) Les recettes fiscales de la
sous réserve des dispositions vi-
commune d’arrondissement com-
sées aux Articles 115 et 116 ci-
prennent :
dessous.
Article C 115.- (1) Les recettes - le produit de l’impôt libératoire ;
fiscales de la communauté urbaine - le produit des centimes addition-
comprennent : nels communaux ;
- le produit de la contribution des - le produit de la taxe communale
patentes et licences ; sur le bétail ;
- le produit des centimes addition- - le produit de la redevance fores-
nels communaux ; tière issue de la péréquation ;
- le produit des droits des stades - le produit de la taxe d’abattage
omnisports ; du bétail ;
- le produit des droits de timbre - le produit des droits de places
automobile affecté conformé- sur les marchés de la commune
ment au plafond annuel arrêté d’arrondissement ;
par la loi de finances ;
- le produit des droits
- le produit de la taxe de dévelop- d’occupation temporaire de la
pement local ; voie publique ;
Article premier.- La présente loi institue une taxe sur les salaires
distribués, appelée «contribution au Crédit Foncier».
Article 2.- La contribution au Crédit Foncier est destinée à alimen-
ter le Crédit Foncier du Cameroun dont l’objet est d’apporter son
concours financier à la réalisation des projets de promotion de
l’habitat.
Article 3.- (1) Sont assujettis à cette contribution, les salariés et les
employeurs des secteurs public et privé.
(2) Par dérogation à l’alinéa 1er ci-dessus, sont exonérés de la con-
tribution patronale :
- l’Etat ;
- les Communes ;
- les Chambres consulaires ;
- les missions diplomatiques et consulaires ;
- les syndicats professionnels ;
- les associations et organismes à but non lucratif, et dans les con-
ditions qui seront fixées par décret ;
- les exploitants agricoles individuels et les éleveurs ;
- les établissements d’enseignement privé ;
- les établissements hospitaliers confessionnels ;
- les établissements socio confessionnels et laïcs.
Article 4.- La base de prélèvement est constituée :
Article 16.- Des décrets fixeront, en tant que de besoin, les modalités
d’application de la présente loi.
Article 17.- La présente loi sera enregistrée et publiée selon la procé-
dure d’urgence, puis insérée au Journal Officiel en français et en an-
glais.
20% de la valeur de
10- Duplicata pour permis et licences
l’original
Taxe
11- Nationaux Résidents Non résidents
d’abattage
Eléphant 50 000 100 000 100 000
Eland derby 60 000 100 000 140 000
Hippopotame 50 000 80 000 100 000
Lion 50 000 100 000 150 000
mandrill 10 000 20 000 40 000
drill 5 000 15 000 20 000
babouins 5 000 10 000 15 000
buffle 40 000 60 000 80 000
potamochère 3 000 5 000 10 000
NOUVEAUX TAUX
DESIGNATION NON
NATIONAUX RESIDENTS
RESIDENTS
Permis sportif de petite
1. 15 000 25 000 30 000
chasse
Permis sportif de
2. 25 000 35 000 45 000
moyenne chasse
Permis sportif de grande
3. 40 000 60 000 80 000
chasse
Permis commercial de
4. 500 000 700 000 -
capture animaux
5. Licence guide de chasse 200 000 500 000 -
Droit de chasse dans les
6. zones cynégétiques (par 150 000 20 000 25 000
chasseur et par jour)
MAMMIFERES :
Pangolins 10 000
Damans 5 000
Eléphanteaux 100 000
Hippopotame 50 000
Potamochères 15 000
Hylochères 5 000
Phacochères 5 000
Girafes 100 000
Buffles 50 000
Elands 100 000
Bongo 100 000
Sitatunga 30 000
Guib harnaché 20 000
Hyppotrague 50 000
Cob de buffon 20 000
Damalisque 30 000
Bubale major 20 000
Gazelle 10 000
Céphalope syviculteur 10 000
Autres céphalopes 5 000
Ourébi 5 000
Caracal 150 000
Lion 10 000
Serval 5 000
Chat sauvage 5 000
Hyène tachetée 40 000
Hyène rayée 40 000
Gorille 2 000
Ratel 5 000
Loutre 2 000
Genette 20 000
Nandinie 2 000
Civette 5 000
Mangouste 2 000
Non rési-
Taxe d’abattage Nationaux Résidents
dents
Eléphant 50 000 100 000 100 000
Eland derby 60 000 100 000 140 000
Hippopotame 50 000 80 000 100 000
Lion 70 000 150 000 200 000
mandrill 10 000 20 000 30 000
babouins 5 000 15 000 20 000
buffle 40 000 60 000 15 000
potamochère 3 000 5 000 10 000
phacochère 3 000 5 000 10 000
Cob de buffon 5 000 10 000 10 000
damalisques 10 000 15 000 15 000
hippotraque 30 000 40 000 25 000
Guib harnaché 5 000 10 000 60 000
Sitatunga 15 000 20 000 30 000
Cob de fassa 30 000 50 000 60 000
Bongo 10 000 15 000 20 000
Gazelle 10 000 15 000 20 000
Bubale 15 000 20 000 30 000
Céphalophe à dos jaune 10 000 15000 20 000
Antilopes 3 000 5 000 10 000
Céphalophe à bande 5 000 10 000 15 000
dorsale noire
Céphalophe sp 3 000 5 000 10 000
Crocodiles du Nil 10 000 15 000 20 000
Autres crocodiles 5 000 10 000 15 000
Python 5 000 10 000 20 000
Autres singes 2 000 3 000 5 000
vipères 1 000 2 000 3 000
Autres reptiles 1 000 3 000 2 000
Aulacode 2 000 3 000 4 000
Athérure 3 000 3 000 4 000
Pangolin 3 000 4 000 5 000
Pangolin géant 5 000 8 000 10 000
Poc-épic 2 000 3 000 4 000
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
VU la Constitution,
VU la loi n° 87/019 du 17 décembre 1987 fixant le régime de la
communication audiovisuelle,
VU l’ordonnance n° 87/020 du 17 décembre 1987 portant création de
l’Office de Radiodiffusion Télévision Camerounaise,
VU la loi n° 89/001 du 1er juillet 1989 portant Loi de Finances de la
République du Cameroun pour l’Exercice 1989-1990.
ORDONNE :
Article premier.- Il est institué, au profit de l’Office de Radiodiffu-
sion Télévision Camerounaise (CRTV), une redevance destinée à con-
tribuer au développement de l’activité audiovisuelle.
Article 2.- Sont assujettis à la redevance audiovisuelle :
- les salariés des secteurs public, parapublic et privé ;
- les personnes physiques ou morales, redevables de la contribution
des patentes.
Article 3.- (1) La base de calcul de la redevance audiovisuelle due par
les salariés est constituée par le montant brut des salaires perçus.
(2) Les montants mensuels forfaitaires de la redevance audiovisuelle
due par les salariés s’établissent ainsi qu’il suit :
de 0 à 50 000 FCFA 0
de 50 001 à 100 000 FCFA 750
de 100 001 à 200 000 FCFA 1 950
de 200 001 à 300 000 FCFA 3 250
de 300 001 à 400 000 FCFA 4 550
de 400 001 à 500 000 FCFA 5 850
de 500 001 à 600 000 FCFA 7 150
de 600 001 à 700 000 FCFA 8 450
de 700 001 à 800 000 FCFA 9 750
de 800 001 à 900 000 FCFA 11 050
de 900 001 à 1 000 000 FCFA 12 350
Au-dessus de 1 000 000 FCFA 13 000
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
Le Président de la République,
(é)Paul Biya
5- Taxe de capture
Exportation commerciale
ANIMAUX SAUVAGES Détention
et scientifique
Pangolins 10 000 20 000
Eléphanteaux 100 000 200 000
Potamochères 15 000 50 000
Hylochères 15 000 15 000
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
CHAPITRE TROISIEME
DISPOSITIONS FISCALES ET FINANCIERESDISPOSITIONS
RELATIVES AUX RECETTES DOMANIALES,
CADASTRALES ET FONCIERES
Le Président de la République
Promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE II
DU REGIME FISCAL
SECTION I
DES PHASES DE CONCEPTION ET DE REALISATION
SECTION II
DE LA PHASE D’EXPLOITATION
CHAPITRE III
DU REGIME FINANCIER
SECTION I
DU FINANCEMENT
SECTION II
CHAPITRE IV
DU REGIME COMPTABLE
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Le Président de la République,
(é)Paul Biya
Article septième :
(1) La liquidation et le recouvrement du droit de transit sur le pétrole
du pipeline ressortissent à la compétence de l’Administration des
Douanes.
(2) Les modalités d’application de ces dispositions sont précisées par
voie réglementaire.
Article huitième :
Le produit des centimes additionnels communaux provenant de la
Taxe sur la Valeur Ajoutée est entièrement affecté aux collectivités
territoriales décentralisées.
Article neuvième :
La Taxe sur la Valeur Ajoutée ayant grevé les éléments du prix d’une
opération taxable, au titre du mois de décembre 2009, est déductible
par douzième jusqu’au terme de l’exercice fiscal 2010.
Article dixième :
(1) Il est institué un régime de réévaluation légale des immobilisa-
tions corporelles et incorporelles, amortissables et non-amortissables.
(2) Est éligible au régime de réévaluation prévue à l’alinéa 1er ci-
dessus, toute personne physique ou morale imposée selon le régime
du bénéfice réel.
(3) Est dispensée de l’obligation de procéder à la réévaluation prévue
à l’alinéa 1er ci-dessus, toute personne physique ou morale ayant, au
cours des quatre derniers exercices, réalisé une réévaluation libre de
ses immobilisations.
(4) La réévaluation doit être réalisée au plus tard le 31 décembre
2013.
(5) La réévaluation ne doit être ni partielle, ni étalée. Elle doit faire
l’objet d’une déclaration annexée à la Déclaration Statistique et Fis-
cale de l’exercice de sa réalisation.
(6) La plus-value de réévaluation est soumise à un prélèvement de 5
% libératoire de tout autre impôt, droit, taxe et redevance.
…………………………………………………….................................
...................
La délivrance et le renouvellement de la carte de contribuable sont
gratuits.
Article 4.- peut prétendre au bénéfice des avantages prévus par les
dispositions de la présente loi, tout investisseur dont l’activité est con-
forme aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, qui
satisfait l’un des critères ci-après :
- création d’emplois pour les Camerounais, pendant la phase
d’exploitation, et selon la taille de l’entreprise et le secteur
CHAPITRE I :
DES INCITATIONS FISCALES ET DOUANIERES
CHAPITRE II
DU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES EXISTANTES
CHAPITRE I : DE L’AGREMENT
Article 18.- (1) Tout investisseur qui prétend aux incitations prévues
par la présente loi est soumis au régime de l’agrément, tel que dé-
fini par la charte des investissements.
A cet effet, l’investisseur introduit un dossier auprès du guichet
Unique créé auprès de l’organe en charge :
- de la promotion des PME, en ce qui concerne les PME locales ;
- De la promotion des investissements en ce qui concerne les autres
investisseurs locaux et investisseurs étrangères.
CHAPITRE II
DU REGLEMENT DES DIFFERENDS ET DES PENALITES
TITRE V :
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Article 30.- Tout investisseur qui sollicite l’octroi des incitations pré-
vues par la présente loi a droit au bénéfice d’un système simplifié
pour les autorisations administratives liées à ses activités pour la pé-
riode de validité de l’acte d’agrément. A cet effet, il bénéficie des ser-
vices du guichet Unique auprès de l’organisme concerné chargé de la
gestion des incitations, notamment pour :
- les autorisations à l’exercice de ses activités ;
- l’accès aux documents administratifs en matière d’importation et
d’utilisation des entrepôts privés ;
- les visas nécessaires à l’exécution des programmes
d’investissement, y compris la liste des équipements et des matières
premières à importer ou à acheter localement ;
- l’obtention des visas pour son personnel national et étranger (visa
d’entrée ou de sorti, permis de séjour, visa de travail) ;
- l’obtention des dérogations prévues par les lois et règlements en vi-
gueur ;
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 4.- (1) Une zone économique est créée par décret du Président
de la République.
(2) Le décret visé à l’alinéa I ci-dessus précise notam-
ment :
le promoteur ;
la nature de la zone économique ;
le lieu et le périmètre de la zone économique ;
les caractéristiques des investissements à y réaliser ;
les conditions d’éligibilité des entreprises admises à s’y installer.
Article 5.- (1) Peuvent être promoteurs d’une zone économique :
l’Etat et ses démembrements ;
les collectivités territoriales décentralisées ;
les chambres consulaires ;
les organisations patronales ;
les Universités d’Etat et les Etablissements d’enseignement supé-
rieur privé.
(2) Dans le cadre de la coopération bilatérale, une demande de créa-
tion d’une zone économique peut également être directement intro-
duite par des investisseurs étrangers organisés en Groupement
d’intérêt Economique (GIE).
(3) Les chambres consulaires et les organisations patronales peuvent
solliciter la création de zones économiques pour le compte de leurs
membres constitués en Groupement d’intérêt Economique.
Article 6.- (1) Toute demande de création d’une zone économique
doit être subordonnée à :
l’identification par le promoteur, en liaison avec les administra-
tions concernées, de terrains libres de toute occupation, suscep-
tibles d’accueillir les entreprises ;
la justification d’un portefeuille d’au moins cinq (5) entreprises
ayant manifesté la volonté de s’installer dans la zone ;
la justification de la capacité financière à supporter les travaux
d’aménagement du site ;
CHAPITRE III
DE LA SUPERVISION ET DU DEVELOPPEMENT
DES ZONES ECONOMIQUES
CHAPITRE IV
DE LA GESTION ET DE
L’AMENAGEMENT DES ZONES
ECONOMIQUES
SECTION I
DE LA GESTION DES ZONES ECONOMIQUES
Article 8.- (1) La gestion d’une zone économique est assurée par le
promoteur ou par un gestionnaire mandaté par le promoteur, selon des
modalités fixées par voie règlementaire.
(2) Lorsque le promoteur assure lui-même la gestion de la zone éco-
nomique, il est tenu de se conformer aux droits et obligations du ges-
tionnaire.
Article 9.- Le gestionnaire visé à l’article 8 ci-dessus doit nécessaire-
ment être une personne morale de droit camerounais et disposer d’une
expérience dans la gestion économique et financière des zones éco-
nomiques. Il a son siège social dans fa zone économique.
Article 10.- Le gestionnaire de la zone économique peut avoir recours
à un partenaire technique dont l’expérience est avérée dans le domaine
de la gestion des zones économiques.
Dans ce cas, une convention est signée entre l’Agence, le promoteur,
le gestionnaire de la zone économique et le partenaire technique.
Article 11.- (1) Le gestionnaire de la zone économique est chargé :
de l’installation des entreprises agréées dans la zone économique ;
SECTION II
DE L’AMENAGEMENT DES ZONES ECONOMIQUES
CHAPITRE V
DE L’ADMISSION, DE L’EXCLUSION ET DES
OBLIGATIONS DANS UNE ZONE ECONOMIQUE
CHAPITRE VII
DES SPECIFICITES DES ZONES ECONOMIQUES
CHAPITRE VIII
DU CONTROLE ET DES SANCTIONS
CHAPITRE IX
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi no2002/003 du 19 avril 2002 portant Code Général des
Impôts et ses textes modificatifs subséquents;
Vu la loi no2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Finan-
cier de l’Etat ;
Vu la loi n° 2013/017 du 16 décembre 2013 portant loi de finances de
la République du Cameroun pour l’exercice 2014,
ORDONNE :
Article 1er.- Les dispositions des articles 231, 234, 611, C46 et C95 du
Code Général des Impôts sont modifiées et complétées ainsi qu’il
suit :
« Article 231 (nouveau).- Les taux de la Taxe Spéciale sur les Pro-
duits Pétroliers sont les suivants :
- Essence super : 80 F CFA par litre ;
- Gasoil : 60 F CFA par litre.
Article 234 (nouveau).- Le produit de la Taxe Spéciale sur les Pro-
duits Pétroliers est partiellement affecté au profit de la Redevance
d’Usage de la Route comme suit :
- 75 F CFA à prélever sur le litre de super ;
- 60 F CFA à prélever sur le litre de gas-oil.
Le reste sans changement.
Article 611 (nouveau).- Le tarif de la taxe à l’essieu est gradué et
fixé ainsi qu’il suit, par véhicule et par trimestre
- 4 500 F CFA pour les véhicules de charge utile égale ou supérieure
à 3 tonnes et inférieure à 5 tonnes ;
- 9 375 F CFA pour les véhicules de charge utile égale ou supérieure
à 5 tonnes et inférieure à 16 tonnes ;
Le Président de la République,
(é) Paul Biya
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution ;
Vu la loi N°2002/003 du 19 avril 2002 portant Code Général des Im-
pôts et ses modificatifs subséquents ;
Vu la loi N°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier
de l’Etat.
Vu la loi n° 2014/026 du 23 décembre 2014 portant loi de finances de
la République du Cameroun pour l’exercice 2015,
ORDONNE :
ARTICLE 1er.- Les dispositions des articles 137 bis et 142 alinéa 8 de
la loi n°2002/003 du 19 avril 2002 susvisées sont modifiées et com-
plétées ainsi qu’il suit :
« Article 137 bis nouveau.- (1) Les distributions gratuites de biens ef-
fectuées dans le cadre de la publicité ou de la promotion commerciale
visée à l’article 137 (2) du présent Code, sont exclues de la base
d’imposition aux droits d’accises dans la limite de 3% du volume glo-
bal de la production de l’entreprise.
(2) Les distributions excédentaires sont soumises aux droits
d’accises, déductibles du bénéfice imposable pour le calcul de l’impôt
sur les sociétés.
Article 142.- (8) nouveau.- pour le cas spécifique des boissons alcoo-
liques, le montant du droit d’accises résultant de l’application du taux
de 25% visé à l’alinéa (1) b ci-dessus est majoré d’un droit spécifique.
1) le montant des droits d’accises additionnels résultant de
l’application du système de taxation spécifique est de :
- 75 F CFA pour toutes les bières de 65 centilitres et de 37,5 F CFA
pour les bières de 33 centilitres ;
- 75 F CFA pour tous les spiritueux dits alcools mix de 50 centilitres ;
- 300 F CFA pour les vins de 75 centilitres produits localement ou de
gamme dite inferieure ;
Le Président de la République
(é) Paul Biya
TITREI
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE I
DE L’OBJET ET DU CHAMP D’APPLICATION
ARTICLE 1er.- (1) La présente loi détermine les conditions dans les-
quelles est arrêtée la politique budgétaire à moyen terme pour
l’ensemble des finances publiques.
(2) Elle fixe les règles relatives à la nature, au contenu, à la présentation,
à l’élaboration et à l'adoption des lois de finances ainsi qu’à l’exécution
et au contrôle du budget.
(3) Elle énonce les principes relatifs à la gestion du budget de l’Etat, à la
comptabilité publique et aux responsabilités des agents publics interve-
nant dans la mise en œuvre desdits principes.
ARTICLE 2.- La présente loi s’applique à l’Etat. Elle s’applique éga-
lement aux autres personnes morales de droit public, sous réserve de
leurs spécificités, l’instar des établissements publics et des collectivités
territoriales décentralisées.
ARTICLE 3.- Sont considérés comme des fonds publics soumis aux
règles définies par la présente loi, quels qu’en soient l’objet et la nature,
les ressources de l’Etat et de toute autre administration publique, ainsi
que les financements qui leur sont accordés par les bailleurs de fonds
nationaux et internationaux, Etats étrangers ou institutions financières
internationales.
ARTICLE 4.- (1) Le budget décrit les ressources et les charges de l’Etat
autorisées par la loi de finances, sous forme de recettes et de dépenses,
dans le cadre d’un exercice budgétaire.
(2) L’exercice budgétaire couvre une année civile.
(3) L’ensemble des recettes assure l’exécution de l’ensemble des dé-
penses.
(4) Dans le budget de l’Etat, il est fait état du montant intégral des pro-
duits sans contraction entre les recettes et les dépenses.
(5) Toutes les recettes et toutes les dépenses sont retracées dans un do-
cument unique, intitulé budget de l’Etat.
(6) Aucun impôt ne peut être émis, recouvré ou exonéré, et aucune dé-
pense ne peut être engagée ou ordonnancée pour le compte de l’Etat,
sans avoir été autorisée par une loi de finances.
(7) Le budget de l’Etat est constitué du budget général, des budgets an-
nexes et des comptes spéciaux.
(8) Les budgets des administrations publiques présentent de façon sin-
cère l’ensemble de leurs recettes et dépenses. Leur sincérité s’apprécie
compte tenu des informations disponibles au moment de leur élabora-
tion et des prévisions qui peuvent raisonnablement en découler.
(9) L’information régulière du public sur les grandes étapes de la procé-
dure budgétaire, leurs enjeux économiques, sociaux et financiers, est or-
ganisée dans un souci de transparence et d’objectivité.
ARTICLE 5.- (1) L’assiette, le taux, les modalités de recouvrement, des
prélèvements obligatoires ne peuvent être établis, supprimés ou modifiés
que par une loi de finances.
(2) Ils sont, sauf disposition expresse contraire, valables sans limite de
temps et ne peuvent avoir d’effet rétroactif.
ARTICLE 6.- (1) Le produit des prélèvements obligatoires est attribué
à l’Etat.
(2) Toutefois, une loi de finances peut, par exception, attribuer directe-
ment ce produit, en tout ou partie, à une autre personne morale de droit
public. Dans ce cas, la loi de finances peut également déléguer aux enti-
CHAPITRE III
DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE
ARTICLE 9.- (1) Les budgets des administrations publiques, notam-
ment celui de l’Etat et des autres personnes morales de droit public, doi-
vent être établis et financés dans des conditions qui garantissent la sou-
tenabilité de l’ensemble des finances publiques.
(2) La politique budgétaire doit éviter tout déficit excessif. Elle repose
sur des objectifs de déficit garantissant à moyen et long terme, la soute-
nabilité des finances publiques prévue à l’alinéa 1 ci-dessus. Elle doit
prendre en compte les exigences de convergence des politiques écono-
miques et financières résultant des conventions internationales et ré-
gionales auxquelles la République du Cameroun adhère.
(3) A cette fin, le Gouvernement définit une politique budgétaire à
moyen terme conforme aux critères fixés par les conventions sous-
régionales régissant la Communauté Economique et Monétaire de
l’Afrique Centrale. II en assure également la bonne mise en œuvre et se
prête aux obligations de la surveillance multilatérale.
CHAPITRE I
DE LA LOI DE FINANCES INITIALE
ARTICLE 13.- La loi de finances initiale prévoit et autorise pour chaque
année civile l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat. Le projet
de loi de finances initiale, qui doit être voté avant le début de l’année à
laquelle il se rapporte, comprend deux (02) parties distinctes :
I. Première partie :
a. comporte les dispositions relatives aux ressources de l’Etat qui affec-
tent l’équilibre budgétaire de l’année ;
b. comporte l’évaluation de chacune des recettes budgétaires ;
c. comporte toutes dispositions relatives aux affectations de recettes au
sein du budget de l’Etat ;
d. fixe les plafonds des dépenses du budget général et de chaque bud-
get annexe, les plafonds des charges de chaque catégorie de comptes
spéciaux, ainsi que le plafond d’autorisation des emplois rémunérés
par l’Etat·,
e. arrête les données générales de l’équilibre présentées dans un tableau
d’équilibre faisant apparaître :
- le solde budgétaire global résultant de la différence entre les re-
cettes et les dépenses budgétaires telles que définies respective-
ment aux articles 25 et28 de la présente loi ;
TITRE III
DU BUDGET DE L’ETAT
ARTICLE 23.- Le budget de l’Etat détermine, pour un exercice budgé-
taire, la nature, le montant et l’affectation de ses recettes et de ses dé-
penses, le solde budgétaire qui en résulte, ainsi que les modalités de son
financement. II est adopté en loi de finances.
ARTICLE 24.- Les recettes et les dépenses de l’Etat comprennent les re-
cettes et les dépenses budgétaires, ainsi que les ressources et les charges
de trésorerie et de financement.
CHAPITRE I
DES RECETTES ET DES DEPENSES BUDGETAIRES
ARTICLE 25.- Les recettes budgétaires de l’Etat sont présentées en
titre, ainsi qu’il suit :
a. Titre I : Les recettes fiscales comprenant les impôts, les taxes, droits
et autres transferts obligatoires autres que les cotisations de sécurité so-
ciale, notamment :
- les impôts et taxes sur les revenus, les bénéfices et les patri-
moines ;
- les impôts et taxes sur les biens et services ;
- les droits de douane ;
CHAPITRE III
DES AFFECTATIONS DES RECETTES
ARTICLE 42.- (1) Certaines recettes peuvent être directement affectées
à certaines dépenses, notamment lorsqu’un lien économique réel existe
entre une recette donnée et la dépense qu’elle finance ou lorsqu’un bail-
leur de fonds veut attribuer un financement à un objet précis.
(2) Ces affectations prennent la forme de budgets annexes, de comptes
spéciaux ou de procédures particulières au sein du budget général, d’un
budget annexe ou d’un compte spécial.
ARTICLE 43.- (1) Des budgets annexes peuvent retracer, dans les con-
ditions prévues par une loi de finances, les opérations des services de
l’Etat non dotés de la personnalité morale résultant de leur activité de
production de biens ou de prestation de services donnant lieu au paie-
ment de redevances, lorsqu’elles sont effectuées à titre principal par les-
dits services.
(2) La création d’un budget annexe et l’affectation d’une recette à un
budget annexe ne peuvent résulter que d’une disposition de loi de fi-
nances.
(3) Sous réserve des règles particulières définies au présent article, les
opérations des budgets annexes sont prévues, autorisées et exécutées dans
les mêmes conditions que celles du budget général.
(4) Les évaluations de recettes et les prévisions de dépenses d’un budget
annexe ont un caractère indicatif.
CHAPITRE II
DE L’ADOPTION DU BUDGET
ARTICLE 57.- (1) Le projet loi de finances initiale, y compris le rapport
et les annexes explicatives prévus aux articles 14 et 15 de la présente loi,
est déposé au Parlement au plus tard quinze (15) jours avant l’ouverture
de la session budgétaire.
CHAPITRE III
DE LA TRESORERIE
ARTICLE 79.- (1) Les ressources publiques sont toutes, quels qu’en
soient la nature et l’attributaire, encaissées et gérées par des comptables
publics. Elles sont versées et conservées dans un compte unique ouvert
au nom du Trésor à l a Banque des Etats de l’Afrique Centrale.
(2) Ce compte unique, qui peut être divisé en sous comptes, ne peut pré-
senter un solde débiteur.
(3) Les dépenses publiques sont payées à partir de ce compte unique sur
ordre des comptables publics.
(4) Aucun compte ne peut être ouvert par une administration publique
- .
CHAPITRE IV
DE LA GESTION DES FONDS DES PARTENAIRES AU
DEVELOPPEMENT
ARTICLE 81.- Les règles d’exécution, de comptabilité, de gestion de
trésorerie et de contrôle des fonds des bailleurs, qu’il s’agisse
d’organisations internationales ou d’Etats étrangers, ainsi que le régime
de responsabilité et de sanction des agents qui en ont la charge sont celles
fixées par la présente loi.
TITRE I
DU CONTROLE
ARTICLE 83.- (1) Les opérations relatives à l’exécution des lois de fi-
nances sont soumises à un triple contrôle : administratif, parlementaire
et juridictionnel.
(2) Ces contrô1es peuvent, selon leur conception ou les circonstances être
des contrôles de régularité, ou de performance.
CHAPITRE I
DU CONTROLE ADMINISTRATIF
ARTICLE 84.- (1) Le contrô1e administratif comprend :
- le contrôle hiérarchique de l’administration sur ses agents, qui le
cas échéant peut s’exercer dans un cadre disciplinaire ;
- le contrô1e interne qui regroupe l’ensemble des procédures et
méthodes permettant au responsable d’un service de s’assurer
du bon fonctionnement de celui-ci et notamment de la bonne
maîtrise des risques ;
- le contrôle exercé par les institutions et organes de contrôle ;
- le contrôle financier et comptable tel que défini aux articles 70 à
72 de la présente loi.
(2) Un contrô1e de régularité et de performance ainsi que des missions
d’audit de la gestion des administrations publiques, des entreprises une
subvention, un aval ou une caution de l’Etat ou de toute autre personne
morale de droit public, sont menées par les services spécialisés compé-
tents de l’Exécutif.
(3) Les modalités d’organisation de ces contrô1es administratifs sont
fixées par des textes réglementaires.
CHAPITRE II
DU CONTROLE PARLEMENTAIRE
ARTICLE 85.- (1) Sans préjudice des pouvoirs généraux de contrôle
du Parlement, le contrôle parlementaire s’exerce à l’occasion de
l’examen des projets de loi de finances, conformément aux articles 57 et
61 de la présente loi et vise également à s’assurer de la bonne exécution
des lois de finances.
(2) Chaque année, les commissions parlementaires chargées des finances
désignent chacune à l ’ouverture de la première session ordinaire de
l’année législative, un rapporteur général pour les recettes et des rappor-
teurs spéciaux charges des dépenses publiques et du contrôle de l’usage
des fonds publics, y compris des fonds des bailleurs.
(3) Sans préjudice de leurs autres pouvoirs, les rapporteurs spéciaux men-
tionnés à l’alinéa ci-dessus disposent du pouvoir de contrôle sur pièces et
CHAPITRE III
DU CONTROLE JURIDICTIONNEL
ARTICLE 86.- (1) Le contrôle juridictionnel des opérations budgétaires
et comptables des administrations publiques est assuré par la juridiction
des comptes.
(2) Les membres de cette juridiction ont le statut de magistrat. Elle est in-
dépendante par rapport au Gouvernement et au Parlement, ainsi
qu’autonome dans l’exercice de ses attributions. Elle décide seule de la
publication de ses avis, décisions et rapports.
(3) Elle a pour missions :
TITRE VIII
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 92.- (1) Des textes réglementaires complètent et précisent, en
tant que de besoin, les modalités d’application de la présente loi, notam-
ment :
- le Règlement Général de la Comptabilité Publique ;
- le Plan comptable de l’Etat ;
- la Nomenclature Budgétaire de l’Etat ;
- le Tableau des Opérations Financières de l’Etat.
(2) Sont rendues obligatoires à compter du 1er janvier 2022, les disposi-
tions concernant les thématiques suivantes :
- la gestion des financements extérieurs (articles 81 et 82) ;
- la budgétisation des emplois (articles 33) ;
- la comptabilité d’analyse des coûts (article 77) ;
- la modulation du contrôle (article 72) ;
- la comptabilité patrimoniale (article 75).
(3) Pendant les délais fixés ci-dessus, les règles en vigueur continuent de
s’appliquer aux questions relatives aux dispositions susvisées dont
l’application est différée.
Les dispositions des articles 7, 18, 18 ter, 19, 19 bis, 19 ter, 90, 73,
105, 119, 121, 121 ter, 127, 128, 131, 131 bis, 142, 149 quater, 223,
242, 245, 305, 342, 354, 355, 357, 358, 359, 372, 374, 382, 384, 385,
470 bis, 474, 481, 483, 496, 543, 557, 557 bis, 573 bis, 558, 573 bis,
597, 598, 598 bis, 598 ter, 598 quater, 598 quinquies, L 1 bis, L 2
ter, L 19 bis, L 40, L99, L 100, L 104, L 104 bis, L 105 bis, L 121,
L 140 bis, L 141, L 142 et L 143 du Code Général des Impôts, sont
modifiées et/ou complétées ainsi qu’il suit :
LIVRE PREMIER
IMPOTS ET TAXES
TITRE I
IMPOTS DIRECTS
CHAPITRE I
IMPOT SUR LES SOCIETES
SECTION III
BENEFICE IMPOSABLE
Article 7.- Le bénéfice net imposable est établi sous déduction de
toutes charges nécessitées directement par l’exercice de l’activité im-
posable au Cameroun, notamment :
A- FRAIS GENERAUX
1. Rémunérations et prestations diverses
d) Sous réserve des conventions internationales, sont admis comme
charges à condition qu’ils ne soient pas exagérés :
les frais généraux de siège pour la part incombant aux opérations
faites au Cameroun et les rémunérations de certains services effec-
tifs (études, assistance technique, financière ou comptable) rendus
aux entreprises camerounaises par les personnes physiques ou mo-
rales étrangères ou camerounaises.
En aucun cas, il ne sera accepté à ce titre une somme supérieure à
2,5% du bénéfice imposable avant déduction des frais en cause.
SECTION VII
OBLIGATIONS DES PERSONNES IMPOSABLES
Article 18.- (1) Pour l’assiette du présent impôt, les contribuables sont
tenus de souscrire une déclaration des résultats obtenus dans leur ex-
ploitation au cours de la période servant de base à l’impôt au plus tard
le 15 mars. Ladite déclaration est présentée conformément au système
comptable OHADA.
(3) …………………………………………….. (Supprimé).
Le reste sans changement.
Article 18 ter.- (1) Les entreprises relevant de la structure en
charge de la gestion des grandes entreprises qui sont sous la dé-
pendance ou qui contrôlent d’autres entreprises au sens de
l’article 19 bis du présent code, sont tenues de déposer une décla-
ration annuelle sur les prix de transfert, par voie électronique,
suivant le modèle établi par l’administration, dans le délai prévu à
l’article 18 du présent code.
(2) La déclaration visée à l’alinéa 1er comprend notamment :
Article 19.- (1) Pour l’établissement de l’impôt sur les sociétés dû par
les entreprises qui sont sous la dépendance ou qui possèdent le con-
trôle d’entreprises situées hors du Cameroun au sens de l’article 19
bis ci-dessous, les bénéfices indirectement transférés à ces dernières
soit par voie de majoration ou de diminution des prix d’achat ou de
vente, soit par tout autre moyen, sont incorporés aux résultats de ces
entreprises. Les bénéfices indirectement transférés sont détermi-
nés par comparaison avec ceux qui auraient été réalisés en
l’absence de liens de dépendance ou de contrôle.
(2) La condition de dépendance ou de contrôle n'est pas exigée lorsque
le transfert de bénéfices est effectué au profit d’entreprises qui sont :
- soit établies ou résidentes d’un Etat ou territoire considéré
comme un paradis fiscal au sens de l’article 8 ter (nouveau) du
présent code ;
- soit soumises à un régime fiscal privilégié.
Sont considérées comme soumises à un régime fiscal privilégié
dans un Etat ou territoire les entreprises qui n'y sont pas im-
posables, ou dont le montant de l’impôt sur les bénéfices est
inférieur de plus de la moitié à celui qu’elles auraient acquitté
dans les conditions de droit commun.
(3) Les dispositions de l’article 19 (1) ci-dessus s’appliquent éga-
lement aux transactions réalisées avec des entreprises liées au sens
de l’article 19 bis ci-dessous, établies au Cameroun, notamment
lorsque ces dernières sont bénéficiaires d’un régime fiscal déroga-
toire.
Article 19 bis.- Les liens de dépendance ou de contrôle sont répu-
tés exister entre deux entreprises :
c. lorsque l'une détient directement ou par personne in-
terposée 25% du capital social de l'autre ou y exerce en
fait le pouvoir de décision ; ou
d. lorsqu'elles sont placées l'une et l'autre, dans les condi-
tions définies au point a. ci-dessus, sous le contrôle
d'une même entreprise ou d’une même personne.
Article 19 ter.- Des textes d’application précisent en tant que de
besoin les modalités d’application des articles 18 ter, 19, et 19 bis
susvisés.
SECTION IV
OBLIGATIONS COMPTABLES
Article 73.- (1) Les contribuables soumis au régime simplifié tien-
nent leur comptabilité conformément au système minimal de trésore-
rie prévu par l’Acte Uniforme OHADA relatif au Droit Comptable et à
l’Information Financière.
(4) ………………………………………………………….. (Sup-
primé).
Le reste sans changement.
SECTION VI
MODALITES DE PERCEPTION
SOUS-SECTION III
REVENUS FONCIERS
CHAPITRE III
DISPOSITIONS GENERALES ET COMMUNES A L’IMPOT SUR
LES SOCIETES ET A L’IMPOT SUR LE REVENU DES
PERSONNES PHYSIQUES
SECTION V
MESURES INCITATIVES
TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES A LA TAXE SUR LA VALEUR
AJOUTEE
ET AUX DROITS D’ACCISES
CHAPITRE I
CHAMP D’APPLICATION
SECTION II
OPERATIONS IMPOSABLES
CHAPITRE II
MODALITES DE CALCUL
SECTION III
LIQUIDATION
B - TAUX
Article 142.- (1) Les taux de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et du Droit
d’accises sont fixés de la manière suivante :
b) droit d’accises :
taux super élevé : 50%
taux élevé : 30%
…………………………………………………………………………
…………….. ;
…………………………………………………………………………
…………….. ;
…………………………………………………………………………
…………….. ;
…………………………………………………………………………
…………….. ;
(5) Le taux général du droit d’accises s’applique aux biens et services
figurant à l’annexe II du titre i du présent code, autres que ceux sou-
mis aux taux super élevé, élevé, moyen, réduit et super réduit.
(6) a) Le taux moyen du Droit d’accises s’applique aux :
- …………………………………………………………………
………….. ;
CHAPITRE III
MODALITES DE PERCEPTION ET DECLARATIONS
SECTION I
PERCEPTION
Article 149 quater.- (1) La taxe sur la valeur ajoutée due sur les
ventes de biens et les prestations de services rendues à travers les
plateformes de commerce électronique, est liquidée, déclarée et
reversée au Trésor public par les opérateurs desdites plateformes,
pour le compte des fournisseurs.
La taxe sur la valeur ajoutée due sur les commissions perçues à
l’occasion des ventes qui sont effectuées au Cameroun à travers les
plateformes de commerce électronique, est déclarée et reversée au
Trésor public par les opérateurs desdites plateformes.
(2) Aux fins d’accomplissement de leurs obligations fiscales ci-
dessus, les opérateurs des plateformes de commerce électronique
sont tenus de souscrire une demande d’immatriculation auprès de
l’administration fiscale.
Les opérations d’immatriculation, de déclaration et de paiement
des impôts et taxes collectées par les opérateurs des plateformes de
commerce électronique peuvent être effectuées en ligne à travers
le portail internet de l’administration fiscale.
(3) Sans préjudice des sanctions prévues par le Livre des Procé-
dures Fiscales, le non-respect des obligations prévues à l’article
149 quater (1) et (2) ci-dessus, donne lieu à la suspension de l’accès
à la plateforme à partir du territoire camerounais.
(4) Un texte d’application fixe les modalités de mise en œuvre des
présentes dispositions.
ANNEXES DU TITRE II
ANNEXE II : LISTE DES PRODUITS SOUMIS AUX DROITS
D’ACCISES
4012.20.00.100
Pneumatiques d’occasion
à 4012.20.00.900
2403.11.00.000,
2403.19.90.000, Pipes et leurs parties, les tabacs et préparations pour pipes
324.90.00.0000 et de positions tarifaires respectives
9614.00.000
…………………………………………………………………
……………….
8711.30, 8711.40 et
Motocycles d’une cylindrée supérieure à 250 cm3
8711.50
8714.10, 8714.91 à
Parties de tous les motocycles
871499;
Cheveux, perruques, laines, barbes, sourcils, cils, mèches
6703. à 6704 et autres matières textiles préparés pour la fabrication de
perruques ou d'articles similaires en cheveux
1704 Sucreries sans cacao
Chocolats et autres préparations alimentaires à forte te-
1806.20 à 180690
neur de cacao
Motocycles d’une cylindrée inférieure ou égale à 250 cm3
TITRE IV
IMPOTS ET TAXES DIVERS
CHAPITRE II
TITRE V
FISCALITES SPECIFIQUES
CHAPITRE III
FISCALITE FORESTIERE
SECTION I
TAXE D’ABATTAGE
SECTION IV
CAUTIONNEMENT
CHAPITRE V
PAIEMENT DES DROITS ET CEUX QUI DOIVENT LES
ACQUITTER
SECTION II
OBLIGATION DE PAIEMENT
Article 305.- Les droits des actes à enregistrer sont acquittés :
(1) par les notaires, pour les actes passés devant eux.
Toutefois en matière de mutations d’immeuble, l’acquéreur
peut, sur la base d’un avis d’imposition généré par le système
d’information de l’administration fiscale, acquitter les droits
d’actes auxquels il est assujetti.
Les paiements des droits d’actes ici visés se font exclusivement
par voie électronique, par virement bancaire ou en espèces
auprès des guichets des banques.
Les justificatifs du paiement effectué par l’acquéreur sont mis
à la disposition du notaire pour suite de la procédure.
Le reste sans changement.
CHAPITRE XI
FIXATION DES DROITS
SECTION I
DROITS PROPORTIONNELS
CHAPITRE XII
SECTION I
ACTES EN CONSEQUENCE ET ACTES PRODUITS EN
JUSTICE
SECTION II
ASSISTANCE JUDICIAIRE, DEPENS, TRANSMISSION DE LA
FORMULE EXECUTOIRE AU RECEVEUR
Article 374.- Les greffiers sont tenus, dans le mois du jugement con-
tenant liquidation des dépens ou de la taxe des frais par le juge, de
transmettre au Receveur des Impôts l’extrait du jugement ou la for-
mule exécutoire, sous peine d’une amende de FCFA 50 000 pour
chaque extrait de jugement ou chaque formule exécutoire non trans-
mis dans ledit délai.
SECTION IV
REPERTOIRES DE NOTAIRES, HUISSIERS, GREFFIERS,
SECRETAIRES, COMMISSAIRES-PRISEURS ET COURTIERS
DE COMMERCE
Article 382.- Les notaires, huissiers, greffiers et les secrétaires des
Administrations publiques tiendront des répertoires à colonnes sur
lesquels ils inscriront, jour par jour, sans blanc ni interligne et par
ordre de numéro, à savoir :
SECTION III
TIMBRE DE DELIVRANCE DE CERTAINS DOCUMENTS ET
DIVERS
SECTION VI
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 474.- Aucune personne ne peut vendre ou débiter des timbres,
de papiers timbrés ou utiliser une machine à timbrer qu’en vertu d’une
commission de l’Administration sous peine d’une amende de FCFA
un million (1 000 000) pour la première fois et FCFA dix millions
(10 000 000) en cas de récidive, sans préjudice des sanctions pé-
nales.
Le reste sans changement.
Article 481.- Lorsqu’un effet, certificat d’action, titre, livre, borde-
reau, police d’assurance ou tout autre acte sujet au timbre et non enre-
gistré est mentionné dans un acte public, judiciaire ou extrajudiciaire
et ne doit pas être représenté au receveur lors de l’enregistrement de
cet acte, l’officier public ou ministériel est tenu de déclarer expressé-
ment dans l’acte, si le titre est revêtu du timbre prescrit et d’énoncer le
montant du droit de timbre payé.
En cas d’omission, les notaires, avocats-défenseurs, greffiers, huissiers
et autres officiers publics sont passibles d’une amende de FCFA 10
000 pour chaque contravention.
Article 483.- Les écritures privées qui ont été faites sur papier non
timbré sans contravention à la réglementation du timbre, quoique non
comprises dans les exceptions ne peuvent être produites en justice
sans avoir été soumises au timbre extraordinaire, au visa pour timbre
ou revêtues de timbre mobile, sous peine d’une amende de FCFA
10 000, outre le droit de timbre.
Article 496.- Toute infraction à la réglementation sur le timbre est
passible d’un droit en sus avec un minimum de FCFA 10 000.
SOUS-TITRE II
LEGISLATION NON HARMONISEE EN ZONE CEMAC
CHAPITRE I
TARIFS DES DROITS D’ENREGISTREMENT
CHAPITRE II
TARIFS DES DROITS DE TIMBRE
SECTION II
TIMBRE SPECIAL A CERTAINS DOCUMENTS ET DIVERS
G – TIMBRE SPECIFIQUE SUR CERTAINS DOCUMENTS
CHAPITRE III
OBLIGATIONS ET SANCTIONS
SECTION I
DELAIS, LIEUX D’ENREGISTREMENT ET OCTROI DE LA
FORMALITE
SECTION XI
MODALITES DE PERCEPTION DES DROITS
D’ENREGISTREMENT DES ACTES ENREGISTRES EN
DEBET
SOUS-TITRE IV
CODE NON HARMONISE EN ZONE CEMAC
CHAPITRE V
DROIT DE TIMBRE SUR LES AUTOMOBILES
Article 597.- Les taux du droit de timbre sur les véhicules automobiles
sont fixés comme suit :
- …………………………………..………… (supprimé) ;
- …………………………………..………… (supprimé) ;
LIVRE DEUXIEME
LIVRE DES PROCEDURES FISCALES
SOUS-TITRE I
ASSIETTE DE L’IMPOT
CHAPITRE UNIQUE
OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES
SECTION I
OBLIGATIONS DECLARATIVES
SOUS-SECTION I
PRINCIPE GENERAL
Article L 1 bis.- (1) Le numéro Identifiant unique est obligatoirement
porté sur tout document matérialisant les transactions économiques.
(2)
…………………………………………………………………………
…………………….
(3) Toute personne physique ou morale visée à l’article L 1 du
présent code ne peut effectuer des opérations ci-après s’il ne dis-
pose d’un numéro Identifiant unique :
- l’ouverture d’un compte auprès des établissements de crédit
et de micro-finance ;
- la souscription de tout type de contrat d’assurance ;
- la signature des contrats de branchement ou d’abonnement
aux réseaux d’eau et/ou d’électricité ;
- l’immatriculation foncière ;
- l’agrément à une profession réglementée.
Article L 2 ter.- (1) Les contribuables à jour de leurs obligations dé-
claratives sont inscrits au fichier des contribuables actifs de la Direc-
tion générale des impôts.
SOUS-TITRE II
CONTROLE DE L’IMPOT
CHAPITRE I
DROIT DE CONTROLE
SECTION III
MODALITES D’EXERCICE DU DROIT DE CONTROLE
SOUS-SECTION I
VERIFICATION SUR PLACE
Article L 19 bis (nouveau).- (1) Les entreprises dont le chiffre
d’affaires annuel hors taxe est égal ou supérieur à FCFA un mil-
liard (1 000 000 000) et qui sont sous la dépendance ou qui contrô-
lent d’autres entreprises au sens de l’article 19 bis du présent
code, sont tenues de présenter aux agents de l'administration fis-
cale, à la date de commencement de la vérification de comptabili-
té, une documentation leur permettant de justifier la politique de
prix de transfert pratiquée dans le cadre des transactions de toute
nature réalisées avec des entreprises liées au sens de l’article 19 du
présent code.
(2) Le contenu de la documentation relative aux prix de transfert
qui ne se substitue pas aux justificatifs afférents à chaque transac-
tion, est fixé par un texte particulier.
(3) Si la documentation requise n’est pas remise aux agents de
l’administration fiscale ou ne l’est que partiellement à la date du
début de la vérification de comptabilité, l’administration fiscale
adresse à l’entreprise concernée une mise en demeure de la pro-
duire ou de la compléter dans un délai de quinze (15) jours francs,
en précisant la nature des documents et compléments attendus.
Cette mise en demeure doit indiquer les sanctions applicables en
l’absence de réponse ou en cas de réponse partielle.
(4) Le défaut de réponse ou la réponse partielle à la mise en de-
meure mentionnée à l’alinéa 3 ci-dessus entraîne l'application,
pour chaque exercice vérifié, d'une amende de 5 % du montant
SECTION V
LIMITES DU DROIT DE CONTROLE
SOUS-TITRE IV
SANCTIONS
CHAPITRE I
SANCTIONS FISCALES
SECTION I
PENALITES D’ASSIETTE
SOUS-SECTION II
ABSENCE DE DECLARATION
Article L 99.- (1) Donne lieu à une amende forfaitaire égale à un mil-
lion (1 000 000) F CFA le dépôt, après mise en demeure, d’une décla-
ration faisant apparaître un impôt néant ou un crédit.
(2) Donne lieu à l’application d’une amende d’un million (1 000 000)
F CFA par mois, après mise en demeure, le non dépôt dans les dé-
lais des déclarations prévues aux articles 18 (3), 18 bis, 242,
101,102 et 104 ter.
SECTION II
SANCTIONS PARTICULIERES
Article L 104.- Une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à cinq mil-
lions (5 000 000) de F CFA est appliquée à toute personne ayant
communiqué de fausses informations, qui s’est opposée au droit de
communication ou à l’avis à tiers détenteur, ou qui s’est abstenue de
communiquer les informations ou documents requis par
l’Administration fiscale en vertu des dispositions des articles 18 (4),
18 ter, 79, 245, 598 bis, L 6, et L48 ter du Livre des Procédures Fis-
cales. De même une astreinte de cent mille (100 000) francs par
jour de retard, au-delà des délais indiqués sur la demande, est ap-
pliquée à toute tentative de différer l’exécution du droit de com-
munication ou de l’avis à tiers détenteur.
Le reste sans changement.
Article L 104 bis.- Une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à
FCFA cent (100) millions est appliquée à toute personne ayant
frauduleusement facilité, procédé ou tenté de procéder à
l’accomplissement d’une obligation fiscale ou l’obtention de do-
cuments fiscaux en ligne.
Article L 105 bis.- Tout transfert de fonds à l’étranger par un
contribuable professionnel sans présentation préalable d’une at-
testation de non-redevance en cours de validité conformément aux
dispositions de l’article L 94 quater du Livre de Procédures Fis-
cales, entraîne l’application d’une amende non susceptible de re-
mise ou de modération de 10% du montant transféré, à la charge
de l’établissement bancaire.
CHAPITRE I
JURIDICTION CONTENTIEUSE
SECTION I
RECOURS PREALABLE DEVANT L’ADMINISTRATION
FISCALE
SOUS-SECTION III
SURSIS DE PAIEMENT
Article L 121 (nouveau).- (1) Le contribuable qui conteste le bien-
fondé ou le montant d’une imposition mise à sa charge, peut obtenir le
sursis de paiement administratif de la partie contestée desdites imposi-
tions durant le délai imparti pour l’examen de sa réclamation conten-
tieuse, dans les conditions ci-après :
(2)
…………………………………………………………………………
…………………..
(3)
…………………………………………………………………………
…………………..
(4)
…………………………………………………………………………
…………………..
(5)
…………………………………………………………………………
…………………..
(6) Dans le cadre du contentieux fiscal, le sursis de paiement ou à
exécution ne peut être accordé que dans les conditions fixées au
présent article.
SECTION III
PROCEDURE DEVANT LA JURIDICTION ADMINISTRATIVE
SOUS-SECTION V
MEDIATION
CHAPITRE II
JURIDICTION GRACIEUSE
SECTION I
COMPETENCE DE LA JURIDICTION GRACIEUSE
SECTION II
DEMANDE DES CONTRIBUABLES
SOUS-SECTION I
FORME DE LA DEMANDE
Article L 143.- Les demandes tendant à obtenir soit une remise, soit
une modération doivent être adressées à l’autorité compétente en
application des dispositions de l’article L 145 du présent code.
Le reste sans changement.
ARTICLE DIX-SEPTIÈME :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
(é) Paul BIYA
VU la Constitution ;
VU la loi n°94/01 du 20 janvier portant régime des forêts, de la faune
et de la pêche ;
VU la loi n° 97/14 du 18 juillet portant Loi de Finances de la Répu-
blique du Cameroun pour l’Exercice 1997/1998 ;
VU le décret n° 92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Premier ministre, ensemble sa modification n° 95/145 du 04
août 1995 ;
VU le décret n° 92/245 du 26 novembre 1992 portant organisation
du Gouvernement, ensemble ses divers modificatifs ;
VU le décret n° 96/202 du 19septembre 1996 portant nomination
d’un Premier Ministre, chef du Gouvernement ;
DECRETE :
Le Premier Ministre,
VU la Constitution ;
VU l’ordonnance n° 62/OF/4 du 07 février 1962 réglant le mode de
présentation, les conditions d’exécution du budget de l’Etat, de
ses recettes, de ses dépenses et de toutes les opérations s’y rat-
tachant ;
VU la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de
la faune et de la pêche ;
VU la loi n° 97/014 du 17 juillet 1997 portant Loi de Finances de la
République du Cameroun pour l’exercice 1997/1998, notam-
ment en son article douzième ;
VU le décret n° 97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation
du Gouvernement ;
VU le décret n° 97/206 du 07 décembre 1997 portant nomination
d’un Premier ministre, chef du Gouvernement ;
DECRETE :
CHAPITRE I
DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 3.- Pour chacun des droits, le fait générateur est constitué par :
- la détention d’une concession, d’une vente de coupe et/ou, le cas
échéant, d’une licence, en ce qui concerne la redevance forestière ;
- l’abattage d’un arbre, en ce qui concerne la taxe d’abattage et le prix
de vente ;
- la cession de concession, en ce qui concerne la taxe de transfert ;
- la détention d’un permis d’exploitation, d’une autorisation de coupe
ou de vente de produits forestiers, en ce qui concerne le prix de
vente des produits forestiers.
Article 4.- Les droits sont liquidés ainsi qu’il suit :
En ce qui concerne la redevance forestière, la taxe de transfert et le
prix de vente des produits forestiers par la Direction Générale des Im-
pôts et après notification du titre d’exploitation par l’Administration
des Forêts dont la Direction Générale des Impôts reçoit ampliation.
A cet effet, il est tenu à la Direction des Forêts un registre spécial de
notification des titres d’exploitation forestière, coté et paraphé par la
Direction Générale des Impôts :
- en ce qui concerne la taxe d’abattage, par la Direction Générale des
Impôts au vu des DF 10 et des déclarations mensuelles de produc-
tion ;
- en ce qui concerne les prélèvements à l’exportation, par la Direction
Générale des Douanes.
Article 5.- (1) Les déclarations visées à l’article 4 ci-dessus doivent
mentionner :
- les noms, prénoms ou raison sociale ;
- l’adresse de l’exploitant ;
- le numéro d’immatriculation du contribuable ;
- la période d’imposition ;
- le numéro de la vente de coupe, du permis de coupe, de la conces-
sion et/ ou, le cas échéant, de la licence, du permis d’exploitation, de
l’autorisation personnelle de coupe ainsi que la zone et le lieu
d’exploitation ;
- la superficie exploitée ainsi que la superficie du titre d’exploitation ;
CHAPITRE III
DE LA SURTAXE PROGRESSIVE
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
VU la Constitution ;
VU la loi n° 89/001 du 1er juillet 1989 portant Loi de Finances de la
République du Cameroun pour l’Exercice 1989/1990, modifiée par
l’ordonnance n° 91/005 du 12 avril 1991 ;
VU la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la
faune et de la pêche, complétée par l’ordonnance n° 99/001 du 31 août
1999 ;
VU la loi n° 2000/08 du 30 juin 2000 portant Loi de Finances de la
République du Cameroun pour l’Exercice 2000/2001, notamment en
son article seizième ;
VU l’Ordonnance n° 62/OF/4 du 07 février 1962 réglant le mode de
présentation, les conditions d’exécution du budget de l’Etat, de ses re-
cettes, de ses dépenses et de toutes les opérations s’y rattachant ;
VU le décret n° 92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Premier ministre, modifié et complété par le décret n° 95/145 bis du
04 août 1995 ;
VU le décret n° 96/226 du 1er octobre 1996 portant organisation du
ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales ;
VU le décret n° 97/205 du 07 décembre 1997 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 98/067 du 28
avril 1998 ;
VU le décret n° 97/206 du 07 décembre 1997 portant nomination d’un
Premier ministre ;
VU le décret n° 98/217 du 09 septembre 1998 portant organisation du
ministère de l’Economie et des Finances ;
DECRETE :
Article premier.- Le présent décret fixe l’assiette ainsi que les moda-
lités de recouvrement et de contrôle des taxes ci-après, applicables aux
activités de productions animales et halieutiques :
- taxes d’exploitation ;
Article 8.- (1) Les Régies de Recettes de l’Elevage et des Pêches sont
chargées du recouvrement des taxes, applicables aux activités de pro-
ductions animales et halieutiques.
(2) Elles sont créées et organisées par le ministre Chargé des Finances,
conformément à la réglementation en vigueur.
(3) Elles sont placées sous la responsabilité des Régisseurs de Recettes
nommés par le ministre chargé des Finances.
(4) Le produit des taxes recouvrées par les Régies de Recettes de
l’Elevage et des Pêches est adressé au Programme visé à l’article 7
ci-dessus par les Receveurs des impôts ou les Chefs de postes comp-
tables territorialement compétents, en vue d’une consolidation.
Vu la Constitution ;
Vu l’Acte Uniforme OHADA portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises ;
Vu l’Acte Uniforme OHADA sur le droit commercial général ;
Vu l’Acte Uniforme OHADA sur le droit des sociétés commerciales
et le groupement d’intérêt économique ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi n° 2009/018 du 15 décembre 2009 portant loi de finances de
la République du Cameroun pour l’exercice 2010, modifié et complété
par la loi n° 2010/015 du 21 décembre 2010 portant loi de finances de
la République du Cameroun pour l’exercice 2011 ;
Vu le décret n° 92/089 du 04 mai 1992 précisant des attributions du
Premier Ministre, modifié et complété par le décret n°95/145-bis du
04 août 1995 ;
Vu le décret n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation
du Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268 du 7
septembre 2007 ;
Vu le décret n° 2009/222 du 30 juin 2009 portant nomination d’un
Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
DECRETE :
CHAPITRE I
DES DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE III
LES MODALITES DE REEVALUATION
1994 133 2, 07
1995 146 1, 96
1996 150 1, 94
1997 157 1, 85
1998 162 1, 81
1999 165 1, 81
2000 167 1, 80
2001 175 1, 75
2002 180 1, 67
2003 181 1, 65
2005 185 1, 57
2006 194 1, 50
2007 196 1, 46
2008 207 1, 33
2009 100 1, 00
2010 100 1, 00
CHAPITRE IV
DE L’ECART DE REEVALUATION
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2002/003 du 19 avril 2002 portant Code Général des
Impôts ;
Vu la loi n° 2010/015 du 21 décembre 2010 portant loi de finances
de la République du Cameroun pour l’exercice 2011 ;
DECRETE :
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi n° 2004/017 du 22 juillet 2004 d’orientation de la décentrali-
sation ;
Vu la loi n° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables
aux communes ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier
de l’Etat ;
Vu la loi n° 2009/011 du 10 juillet 2009 portant régime financier des
collectivités territoriales décentralisées ;
Vu la loi n° 2009/018 du 15 décembre 2009 portant loi de finances de
la République du Cameroun pour l’exercice 2010 ;
Vu la loi n° 2009/019 du 15 décembre 2009 portant fiscalité locale ;
Vu le décret n° 92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Chef du Gouvernement, modifié et complété par le décret n°
95/145 bis du 04 août 1995 ;
Vu le décret n° 2000/365 du 11 décembre 2000 portant réorganisation
du Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommu-
nale, modifié par le décret n° 2006/182 du 31 mai 2006 ;
Vu le décret n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation
du Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2007/268
du 07 septembre 2007 ;
Vu le décret n° 2009/222 du 30 juin 2009 portant nomination d’un
Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
DECRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE II
DU PRODUIT DES CENTIMES ADDITIONNELS
COMMUNAUX
CHAPITRE III
DU PRODUIT DE LA REDEVANCE FORESTIERE
ANNUELLE
CHAPITRE IV
DU PRODUIT DE LA TAXE DE DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE V
DU PRODUIT DES DROITS DE TIMBRE AUTOMOBILE
CHAPITRE VI
DES DISPOSITIONS FINALES
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Vu la constitution ;
Vu la loi n°2004/017 du 22 juillet 2004 d’orientation de la dé-
centralisation ;
Vu la loi n° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables
aux communes ;
Vu la loi n° 2004/019 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables
aux régions ;
Vu la loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime fi-
nancier de l’Etat ;
Vu la loi n° 2009/011 du 10 juillet 2009 portant régime financier des
collectivités territoriales décentralisées ;
Vu la loi n° 2009/019 du 15 décembre 2009 portant fiscalité locale ;
Vu le décret 92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Premier Ministre, modifié et complété par le décret 95/145 bis du
04 août 1995 ;
Vu le décret n° 2000/365 du 11 décembre 2000 portant réorganisa-
tion du Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention
Intercommunale, modifié par le décret n° 2006/182 du 31 mai
2006 ;
Vu le décret n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant organisation
du Gouvernement modifié et complété par le décret n° 2007/268
du 07 décembre 2007 ;
Vu le décret n° 2008/013 du 17 janvier 2008 portant organisation et
fonctionnement du Conseil National de la Décentralisation ;
Vu le décret n° 2008/014 du 17 janvier 2008 portant organisation et
fonctionnement du Comité Interministériel des Services Locaux ;
Vu le décret n° 2009/248 du 05 août 2009 fixant les modalités
d’évaluation de la Dotation Générale de la Décentralisation ;
Vu le décret 2009/222 du 30 juin 2009 portant nomination d’un
Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
DECRETE :
Article 3.- (1) Le Comité National des Finances Locales est com-
posé ainsi qu’il suit :
Président : le Ministre chargé des collectivités territoriales ;
Vice-président : le Ministre chargé des Finances ;
Membres :
- un (01) représentant du secrétariat Général des Services du Premier
Ministre ;
- le secrétaire permanent du Conseil National de la Décentralisation
;
- quatre (04) représentants du Ministère chargé des collectivités ter-
ritoriales ;
- un (01) représentant du Ministère chargé des investissements ;
- le Directeur Général du Fonds Spécial d’Equipement et
d’Intervention Intercommunale (FEICOM) ou son représentant ;
- le Directeur Général des Impôts ou son représentant ;
- le Directeur Général des Douanes ou son représentant ;
- le Directeur Général du Budget ou son représentant ;
- le Directeur Général du Trésor et de la Coopération Financière et
Monétaire ou son représentant ;
- le Directeur de la Comptabilité Publique à la Direction Générale du
Trésor et de la Coopération financière et Monétaire ;
- le Payeur Général du Trésor ;
- deux (02) Trésoriers Payeurs Généraux ;
- deux (02) représentants du FEICOM ;
- deux (02) représentants des régions ;
- le représentant national de l’Association des communes ou son re-
présentant ;
- trois (03) représentants des communautés urbaines ;
- cinq (05) maires dont deux (02) représentant les communes
d’arrondissement ;
- deux (02) receveurs municipaux.
CHAPITRE III
DU FONCTIONNEMENT
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement,
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts
Vu la loi n° 2011/020 du 14 décembre 2011 portant loi des Finances
pour la République du Cameroun pour l’exercice 2012 ;
Vu le décret n° 92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Premier Ministre, modifié et complété par le décret n°95/145-bis
du 04 août 1995 ;
Vu le décret n° 2008/365 du 08 novembre 2008 portant organisation
du Ministère des Finances ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation
du Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2018/190
du 02 mars 2018 ;
Vu le décret n° 2011/409 du 09 décembre 2011 portant nomination
d'un Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
DECRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE II
DU CHAMP D’APPLICATION DE L’OBLIGATION
D’IMMATRICULATION
CHAPITRE IV
DU PRODUIT DE LA TAXE DE DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE V
DES SANCTIONS
Article 14.- (1) Pour la mise en œuvre des sanctions prévues aux ali-
néas 2 et 3 de l’article précédent, une mise en demeure est servie au
contribuable.
(2) Le contribuable mis demeure dispose alors d’un délai de huit (08)
jours pour régulariser sa situation, à compter de la réception de la
lettre de relance valant mise en demeure, le cachet de la poste ou le
bordereau de décharge en cas de remise en main propre, faisant foi.
(3) Le délai de huit (08) jours est expressément mentionné sur la mise
en demeure, à peine de nullité.
(a) Pour les personnes physiques, celui du domicile, de la rési-
dence principale ou du lieu de situation de l’activité ;
(b) Pour les personnes morales, celui du siège de situation du
siège de l’entreprise ou de l’unité de gestion spécialisée.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT,
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la Constitution
Vu la loi n° 2002/004 du 19 avril 2002 portant Charte des Investisse-
ments en République du Cameroun, ensemble les textes modifica-
tifs subséquents ;
Vu la loi n° 2013/004 du 18 avril 2013 fixant les incitations à
l’investissement privé en République du Cameroun ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004/266 du 22 septembre 2004 portant organisation
et fonctionnement du Conseil de Régulation et de Compétitivité,
DECRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2002/004 du 19 avril 2002 portant Charte des Investisse-
ments en République du Cameroun, ensemble ses modificatifs sub-
séquents ;
Vu la loi n° 2013/004 du 18 avril 2013 fixant les incitations
l’investissement privé en République du Cameroun ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004/266 du 22 septembre 2004 portant organisation
et fonctionnement du Conseil de Régulation et de Compétitivité,
DECRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE II
DE L’ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 3.- (1) Présidé par le Secrétaire Général des Services du Pre-
mier Ministre le Comité est composé des membres ci-après :
- un représentant des Services du Premier Ministre ;
- le Ministre chargé des finances ou son représentant ;
- le Ministre chargé des investissements privés ou son représentant; le
Ministre chargé de l’emploi ou son représentant ;
- le Ministre chargé du travail ou son représentant ;
- le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et
de l’Artisanat (CCIMA) ou son représentant.
(2) La composition du Comité est constatée par décision du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement.
Article 4.- Le Président du Comité peut inviter toute personne phy-
sique ou morale en raison de ses compétences sur les dossiers inscrits
à l’ordre du jour, à prendre part aux travaux du Comité, avec voix
consultative.
Article 5.- (1) Le Comité se réunit une fois par semestre. Toutefois en
cas d’urgence le président peut convoquer des sessions supplémen-
taires.
(2) Les convocations, accompagnées du projet d’ordre du jour ainsi
que de tous les documents de travail, sont adressées aux membres
quatorze (14) jours au moins avant la date de réunion.
(3) Le Comité ne peut valablement siéger que si les deux tiers (2/3)
au moins des membres sont présents ou représentés.
(4) Les décisions du Comité sont prises à la majorité des membres
présents ou représentés. En cas d’égalité des voix, celle du Président
est prépondérante.
(5) A l’issue de chaque réunion, un compte-rendu circonstancié est
adressé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Comité dis-
pose d’un
CHAPITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi n0 2003/017 du 22 décembre 2003 portant loi de finance de la
République du Cameroun pour l’exercice 2004 ;
Vu le décret n092/089 du 4 mai 1992 précisant les attributions du Pre-
mier Ministre, modifié et complété par le décret n0 95/145-bisdu 4
août 1995
Vu le décret n°2011/408 du 9 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2011/409 du 9 décembre 2011 portant nomination d’un
Premier Ministre, chef du Gouvernement ;
DECRETE :
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution,
Vu la loi n° 2014/024 du 23 décembre 2014 autorisant le président de
la république à ratifier la convention fiscale entre le gouvernement
de la République du Cameroun et le gouvernement du Royaume du
Maroc, tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion
fiscale en matière d’impôt sur le revenu.
DECRETE :
Le Président de la République
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2015/004 du 20 avril 2015 autorisant le Président de
la République à ratifier la Convention de l’OCDE relative à
l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale, signée
le 25 janvier 1988 et amendée par le protocole du 27 mai
2010,
DECRETE :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu La Constitution ;
Vu La loi n° 69/LF du 10 novembre1969 instituant un régime
d’assurance pension de vieillesse, d’invalidité et de décès, ensemble
ses textes modifiés ;
Vu L’ordonnance n° 73/17 du 23 mai 1973 portant organisation de
la prévoyance social et ses textes modifiants subséquents ;
Vu La loi n° 92-007/2001 du 14 Août 1992 portant code du travail ;
Vu La loi n° 017/200 du 18 décembre 2001 portant aménagement
des procédures de recouvrement des créances des cotisations so-
ciales ;
Vu La loi n° 2014/026 du 23septembre 2014 portant loi des finances
de la République du Cameroun pour l’exercice 2015 ;
Vu Le code général des Impôts ;
Vu le décret n°92/089 du 4 mai précisant les attributions du Premier
Ministre, modifié et complété par le décret n° 95/145-bis du 4 août
1995 ;
Vu le décret n° 2011/408 du 9décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement ;
Vu Le décret n°2011/409 du 9 décembre 2011 portant nomination du
Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
DECRETE :
CHAPITRE II
DE L’IMMATRICULATION DES EMPLOYEURS ET DES
EMPLOYEURS ASSUJETTIS A LA LEGISLATION DE
PREVOYANCE SOCIALE
CHAPITRE II
DE LA DECLARATION DES COTISATIONS SOCIALES
CHAPITRE IV
DU PAIEMENT DES COTISATIONS SOCIALES
CHAPITRE V
DU CONTROLE EMPLOYEUR
(2) Le contrôle sur pièces peut être fait sans visite au siège de
l’employeur. Dans ce cas, il s’appuie sur les éléments d’assiette
contenus dans le dossier physique de l’employeur, les éléments
des enquêtes et investigations, les déclarations des salaires
déposées, ou toutes autres informations et documents dont
dispose l’organisme en charge du recouvrement des
cotisations sociales.
Article 28.- (1) Tout contrôle est précédé d’un avis de passage
adressé à l’employeur concerné par tout moyen laissant trace
écrite au moins huit (8) jours avant le début du contrôle. Cet avis de
CHAPITRE VII
DU PRECONTENTIEUX ET DU CONTENTIEUX
DU RECOUVREMENT DES COTISATIONS SOCIALES
Article 43.- (1) A l’exception des cas de mise en demeure servie pour
défaut de déclaration des cotisations sociales, l’employeur qui élève
une contestation contre un rapport de contrôle en saisit le Comité de
recours gracieux, dans un délai de trente (30) jours à compter de la
date de notification de la mise en demeure avant poursuites.
CHAPITRE IX
DE L’ADMINISTRATION EN NON VALEUR DES CREANCES
DE COTISATIONS SOCIALES
CHAPITRE X
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
(2) Ces fichiers doivent être présentés par branche d’activité et par
localité.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement
Groupe A
Agences immobilières ;
Agent de voyage ;
Agriculture et entreprises agropastorales, horticulture, sylvicul-
ture ;
Assistance technologique aux entreprises ;
Associations professionnelles, syndicats professionnels,
chambres consulaires partis politiques ;
Associations sportives ;
Assurances ;
Banque et autres établissement financiers, micro-finances et
transfert d’argent ;
Blanchisseries, nettoyage et teinture des vêtements ;
Cabinets d’architecte, promoteurs immobiliers ;
Cinémas, théâtres, organisations et installations de sport ou loi-
sir ;
Collectivités territoriales décentralisées ;
Commerce : ensemble du personnel affecté aux bureaux, à la
vente manutention, voyageurs et représentants de commerce ;
Elevage et pisciculture ;
Enseignement ;
Entreprises de pompes funèbres ;
GROUPE B
Abattoirs ;
Adduction et distribution d’eau ;
Bâtiments et travaux publics : entreprises générales de bâtiment,
entreprises de peinture, d’installations sanitaires, d’installations
électriques, de zinguerie, de plomberie, de vitrerie, construction
et entretien des routes, voies ferrées, canalisation d’eau (ou-
vrages d’art exclus) ;
Boulangeries, pâtisseries, biscuiterie ;
Entreprises de voirie ;
Entreprises de fabrication d’objets en bois, ivoire et or ;
Entreprises de gardiennage et de surveillance ;
Entreprises de production, de transport et de distribution
d’électricité ;
Code Général des Impôts – Edition 2020
533
Etudes topographiques et géophysiques, géomètres ;
Industries polygraphiques ;
Opérations de transit, consignation de navire ;
Prospection minière ;
Tous travaux de manutention; transitaires et agréés en douane ;
Transport aérien, sécurité et navigation aériennes ;
Transports maritimes, transports fluviaux, bacs ; Transports ur-
bains.
GROUPE C
Entreprises de pêche ;
Entreprises forestières, scieries ;
Hydraulique agricole ou postale ;
Industries de transformation, grosse métallurgie; recherches
d’hydrocarbures, raffinage de pétrole, transports routiers de
marchandises ou de voyageurs ;
Travaux publics, génie civil :travaux de carrière à ciel ouvert,
travaux souterrains dans la construction et l’entretien des
égouts et canalisions d’eau, construction et entretien d’ ou-
vrages d’art ( ponts, aqueducs, quais, jetées, digues et barrages),
entreprises de construction et entretien de lignes extérieures de
transport d’énergie, entreprises de démolition, construction de
tunnels; travaux de fond dans les mines.
Le Président de la République
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
DECRETE :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des impôts ;
Vu la loi n° 2004/017 du 22 juillet 2004 d'orientation de la décentralisa-
tion;
Vu la loi n° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applications
aux communes ;
Vu la loi n° 2007/ 006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de
l’État ;
Vu la loi n° 2009/01l du 10 juillet 2009 portant régime financier des
Collectivités Territoriales Décentralisées;
Vu la loi n° 2009/019 du 15 décembre 2009 portant fiscalité locale ;
Vu la loi n° 2017/021 du 20 décembre 2017 portant loi de Finances de
la République du Cameroun pour l’exercice 2018 ;
Vu le décret n° 2000/365 du 11 décembre 2000 portant réorganisation
du fond Spécial d’équipement et d’Intervention Intercommunale, modi-
fié par le décret n°2006/182 du 31 mai 2006 ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du
Gouvernement, modifié et complété par le décret n° 2018/190 du 02
mars 2018 ;
Vu le décret n° 2011/409 du 09 décembre 2011 portant nomination d’un
Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2018/409 du 02 mars 2018 portant réaménagement du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2011/1731/PM du 18 juillet 2011 fixant les modalités de
centralisation, de répartition et de reversement du produit des impôts
communaux soumis à péréquation,
- ETAT : 10% ;
- FEICOM : 20% ;
- communautés urbaines, communes d'arrondissement et communes :
70%.
(2) Sur la quote-part de 70% des centimes additionnels communaux
destinée aux communautés urbaines et aux communes, une retenue à la
base de 40%, soit 28% est effectuée au profit du receveur municipal de
la communauté urbaine ou de la commune du lieu de recouvrement. Le
reliquat de 60%, soit 42% est centralisé au FEICOM au titre de la péré-
quation.
(3) La retenue de base prélevée sur les centimes additionnels commu-
naux assis sur les marchés publics est répartie aux communautés ur-
baines des chefs-lieux de région, proportionnellement au budget
d'investissement public affecté à chaque région.
CHAPITRE IV
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu
la Constitution ;
Vu le traité du 17 octobre 1993 relatif à l’harmonisation en Afrique
du droit des affaires ;
Vu L’Acte Uniforme du 26 janvier 2017 relatif au droit comptable
et à l’information financière et Système Comptable OHADA
(SYSCOHADA) ;
Vu la loi n° 2002/003 du 19 avril 2004 portant Code Général des
Impôts, ensemble ses modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°2004/073 du 05 avril 2004 portant application du
Système Comptable OHADA et de la Déclaration Statistique et
Fiscale ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisa-
tion du Gouvernement, modifié et complété par le décret n°
2018/190 du 02 mars 2018,
DECRETE :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
la loi n°2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime finan-
Vu
cier de l’Etat et des autres Entités Publiques ;
Vu le Code Général des Impôts ;
le Décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organi-
sation du Gouvernement, modifié et complété par le Décret
Vu
n°2018/190 du 02 mars 2018 portant réaménagement du
Gouvernement ;
le décret n°2013/066 du 28 février 2013 portant organisa-
Vu
tion du Ministère des Finances ;
le décret n°2019/000 du 05 janvier 2019 portant nomination
Vu du Premier Ministre;
DECRETE
Article 1er.- Le présent décret fixe les modalités de gestion des droits
de timbre et autres valeurs fiscales.
Article 2.- Au sens du présent décret, les définitions ci-après sont ad-
mises :
CHAPITRE I
DES MODALITES DE GESTION DES DROITS TIMBRES
ET AUTRES VALEURS FISCALES
- la retenue à la source ;
- l’apposition des empreintes de machines à timbrer ;
- la vente directe des figurines ou papiers timbrés ;
- la vente en ligne.
Article 7.- (1) La collecte des droits de timbre et autres valeurs fis-
cales peut également être effectuée en contrepartie de l’apposition des
empreintes de machines à timbrer.
(2) Les empreintes du timbre doivent être nettes, ni couvertes
d’écriture, ni altérées.
Paragraphe 2
De l’exploitation des machines à timbrer
Article 9.- (1) les machines à timbrer sont utilisées exclusivement par
les agents publics relevant des Impôts et du Trésor.
(2) Les machines à timbrer sont gérées en réseau à partir d’un serveur
central logé au sein de la Direction Générale des Impôts.
Paragraphe 1
De la commande des figurines fiscales et des papiers timbrés
Paragraphe 2
De la vente des figurines et des papiers timbrés
Article 14.- (1) Les figurines fiscales et les papiers timbrés sont ven-
dus exclusivement par les débitants publics constitués par les Direc-
tions Générales en charge des Impôts et du Trésor.
(2) Les receveurs municipaux sont seuls autorisés à vendre les timbres
communaux.
Paragraphe 3
Article 15.- (1) Les figurines et autres papiers timbrés sont conservés
au niveau du caveau central du Ministère des Finances.
(2) La Direction Générale des Impôts gère le caveau central du Minis-
tère des Finances.
(3) Les dépositaires-comptables auxiliaires des figurines fiscales et
autres papiers timbrés s’approvisionnent auprès de la Direction Géné-
rale des Impôts.
(4) Les receveurs municipaux s’approvisionnent auprès des Rece-
veurs régionaux des impôts suivant la valeur du papier au prix de 2000
francs les mille timbres, quelle que soit la quotité. L’état de cession
établi est payé par le Receveur municipal à la caisse du Receveur ré-
gional des impôts qui impute le produit au compte des recettes de ser-
vice qu’il tient.
Paragraphe 4
De la procédure comptable de la vente des figurines fiscales et pa-
piers timbrés
CHAPITRE II
DES MODALITES DE CONTRÔLE DES DROITS TIMBRES
ET AUTRES VALEURS FISCALES
Article 20.- (1) Le contrôle des droits de timbres vendus en ligne ainsi
que ceux collectés par les redevables légaux est assuré par les struc-
tures compétentes de la Direction Générale des Impôts.
CHAPITRE III:
DES REMISES ET FRAIS D’ASSIETTE
Article 23.- Le taux des remises est fixé à 5% du montant total des
droits de timbre perçus dans les conditions visées à l’article 20 ci-
dessus.
Article 24.- Les modalités de répartition des remises prévues aux ar-
ticles 22 et 23 ci-dessus sont fixées par arrêté du Ministre en charge
des finances.
Article 27.- Le taux des frais d’assiette est fixé à 10% des droits col-
lectés, conformément aux dispositions du Code Général des Impôts.
Article 28.- Les modalités de répartition des frais d’assiette sont fixées
par un texte du Ministre en charge des finances.
CHAPITRE IV :
DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
LE PREMIER MINISTRE,
CHEFDU GOUVERNEMENT,
Vu
la Constitution ;
Vu la loi n° 2002/003 du 19 avril 2004 portant Code Général des
Impôts, ensemble ses modificatifs subséquents ;
Vu la loi n° 2016/018 du 14 décembre 2016 portant loi des fi-
nances de la République du Cameroun pour l’exercice 2017 ;
Vu la loi n° 2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier
de l'Etat et des autres entités publiques ;
Vu la loi n° 2018/022 du 11 décembre 2018 portant loi des fi-
nances de la République du Cameroun pour l’exercice 2019 ;
Vu le décret n° 95/145-bis du 04 août 1995 modifiant et complétant
certaines dispositions du décret n°92/089 du 04 mai 1992 pré-
cisant les attributions du Premier Ministre ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisa-
tion du Gouvernement, modifié et complété par le décret n°
2018/190 du 02 mars 2018 ;
Vu le décret n° 2019/001 du 04 janvier 2019 portant nomination
d'un Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
DECRETE :
Article 2.- (1) Les entreprises qui réalisent des investissements nou-
veaux dans une zone économiquement sinistrée sont exonérées des
impôts et taxes ci-après :
(a) Au titre de la phase d’installation qui ne peut excéder trois ans :
- contribution des patentes ;
- taxe sur la valeur ajoutée sur les acquisitions de biens et ser-
vices ;
- droits d’enregistrement sur les mutations immobilières affé-
rentes à la mise en place du projet ;
- taxe sur la propriété foncière sur les immeubles affectés au
projet.
(b) Au titre des sept premières années d’exploitation :
- contribution des patentes ;
- impôts sur les sociétés et minimum de perception ;
- charges fiscales et patronales sur les salaires versés au person-
nel employé.
(2) Pour bénéficier des avantages fiscaux visés à l’alinéa 1er ci-dessus,
les investissements doivent remplir les critères alternatifs ci-après :
- induire la création la création d’au moins d’au moins dix (10) em-
plois directs ;
- utiliser la matière première produite dans ladite zone, le cas échéant.
(3) Lorsque les investissements nouveaux sont réalisés par une entre-
prise ancienne, les exonérations prévues à l’alinéa premier ci-dessus
s’appliquent exclusivement aux opérations et bénéfices se rapportant à
ces investissements nouveaux. L’entreprise tient dans ce cas, une
comptabilité distincte.
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2002/003 du 19 avril 2004 portant Code Général des Impôts, en-
semble ses modificatifs subséquents ;
Vu la loi n° 2016/018 du 14 décembre 2016 portant loi des finances de la Répu-
blique du Cameroun pour l’exercice 2017 ;
Vu la loi n° 2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l'Etat et des
autres entités publiques ;
Vu la loi n° 2018/022 du 11 décembre 2018 portant loi des finances de la Répu-
blique du Cameroun pour l’exercice 2019 ;
Vu le décret n° 95/145-bis du 04 août 1995 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n°92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Premier Ministre ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouver-
nement, modifié et complété par le décret n° 2018/190 du 02 mars 2018 ;
Vu le décret n° 2019/001 du 04 janvier 2019 portant nomination d'un Premier
Ministre, Chef du Gouvernement,
Vu le décret n° 2019/3178/PM du 02 septembre 2019 précisant les modalités de
mise en œuvre du statut des zones économiquement sinistrées et les condi-
tions du bénéfice des avantages fiscaux y relatifs prévus par les dispositions
des articles 121 et 121 bis du Code Général des Impôts,
DECRETE :
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT,
(é) Joseph DION NGUTE
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts;
Vu le décret n° 92/089 du 04 mai 1992 précisant les attributions du
Premier Ministre, modifié et complété par le décret n° 95/145 bis du
04 août 1995 ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation
du Gouvernement;
Vu le décret n° 2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du
Gouvernement;
Vu le décret n° 2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du
Ministère des Finances,
A R R E T E :
CHAPITRE I :
DES DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE II :
DE L'ORGANISATION
Article 5.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du
Fichier, des Statistiques et de l'Informatique est chargé :
de la gestion et de la mise à jour du fichier ;
de la centralisation et de l'analyse des statistiques ;
de la consolidation et de l'analyse des indicateurs de gestion ;
de la maintenance du système et des réseaux informatiques ;
de l'assistance informatique aux services ;
de la formation des agents en informatique ;
du développement des nouvelles applications, en liaison avec le
centre informatique.
(2) Il comprend :
le Bureau du Fichier et des Statistiques ;
le Bureau de l'Informatique.
Article 6.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule du
Service au Contribuable est chargée :
de l'information, de l'accueil et de l'orientation des usagers ;
de la localisation et de l'immatriculation des contribuables ;
de l'assistance et de la sensibilisation des contribuables ;
de l'assistance aux contribuables dans le cadre de l'accomplisse-
ment ;
de leurs obligations fiscales ;
du suivi-évaluation de la qualité du service offert aux contribuables
;
de l'élaboration et de la mise en œuvre du plan de communication
du centre à l'adresse des contribuables ;
Article 7.- (1) Placé sous I 'autorité d'un Chef de Service, le Ser-
vice de l'Information, de l'Assistance et de la Sensibilisation des Con-
tribuables est chargé :
de l'information, de l'accueil et de l'orientation des usagers ;
de l'assistance et de la sensibilisation des contribuables ;
de l'assistance aux contribuables dans le cadre de l'accomplisse-
ment de leurs obligations fiscales ;
du suivi-évaluation de la qualité du service offert aux contri-
buables ;
de l'élaboration et de la mise en œuvre du plan de communication
du centre à l'adresse des contribuables;
de la mise à disposition et de la diffusion de la documentation ainsi
que de l'information fiscale auprès des contribuables;
de l'éducation des contribuables aux règles et procédures fiscales.
(2) Il comprend :
le Bureau de l'Information, de la Communication et de la
Documentation ;
le Bureau de l'Education et de l'Assistance.
Article 8.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Cellule, la Cellule de
Gestion et de Suivi des Contribuables est chargée :
de la création, de la tenue, du classement et de l'archivage des
dossiers fiscaux ;
du suivi des déclarations, de la relance des défaillants et reliqua-
taires ainsi que des taxations d'office ;
de la réception et du traitement des actes soumis à la formalité de
l'enregistrement ;
des opérations de liquidation des impôts, droits, taxes et autres re-
devances fiscales et parafiscales ;
de l'émission des avis de mise en recouvrement et des titres de per-
ception consécutifs à des opérations de contrôle ;
des contrôles sur pièces ;
de l'analyse et de la rédaction de la note de conjoncture ;
de la Tenue et de l'Archivage des Dossiers Fiscaux des Contri-
buables.
(2) Elle comprend :
- le Service du Suivi des Contribuables ;
- le Service des Contrôles sur Pièces ;
- le Service de la Tenue et de l'Archivage des Dossiers Fiscaux des
contribuables.
Article 9.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service du
Suivi des Contribuables est chargé :
du suivi des déclarations, de la relance des défaillants et reliqua-
taires ainsi que des taxations d'office;
de la réception et du traitement des actes soumis à la formalité
d'enregistrement;
des opérations de liquidation des impôts, droits, taxes et autres re-
devances fiscales et parafiscales ;
de l'émission des avis de mise en recouvrement et des titres de per-
ception consécutifs à des opérations de contrôle ;
de l'analyse et de la rédaction de la note de conjoncture.
(2) Il comprend, outre le Chef de Service, dix (10) Inspecteurs gestion-
naires et vingt (20) contrôleurs gestionnaires.
Article 10.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service
Article 11.- (1) Placé sous l'autorité d'un Chef de Service, le Service
de la Tenue et de l'Archivage des Dossiers fiscaux des contribuables
est chargé :
de la saisie des déclarations des contribuables;
de la création et de la tenue des dossiers fiscaux des contribuables;
du classement et de l'archivage des dossiers fiscaux des
contribuables.
(2) Il comprend, outre le Chef de Service, cinq (05) Inspecteurs gestion-
naires et dix (10) Contrôleurs gestionnaires.
Article 14.- (1) Placée sous l'autorité d'un Caissier Principal, la Caisse
est chargée :
- de l'encaissement des recettes fiscales;
- de la réception et du traitement des déclarations et des paiements ;
- de l'établissement et de la délivrance des quittances ;
- de la comptabilisation des opérations de la Recette des impôts ;
- de la saisie et de la transmission des déclarations aux gestionnaires.
(2) Outre le Caissier Principal, elle comprend un (01) ou pl u-
sieurs Caissiers.
Article 15.- (1) Placée sous l'autorité d'un Chef de Brigade, la Brigade
de Recouvrement est chargée :
- de la prise en charge et du traitement des avis de mise en recouvre-
ment et des titres de perception ;
- de l'action en recouvrement et des poursuites ;
- de la centralisation des avis de mise en recouvrement.
(2) Elle comprend, outre le Chef de Brigade, quinze (15) Agents de
recouvrement répartis par Sous-Brigade, le cas échéant.
CHAPITRE III :
DISPOSITION FINALE
Vu la Constitution ;
Vu le Code des Douanes ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi n° 2013/004 du 18 avril 2013 fixant les incitations à
l’investissement privé en République du Cameroun ;
Vu le décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation
du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2011/409 du 09 décembre 2011 portant formation du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du
Ministère des Finances ;
Vu le décret n° 2013/296 du 09 septembre 2013 modifiant et
complétant certaines dispositions du décret n° 2005/310 du 1er sep-
tembre 2005 portant organisation et fonctionnement de l’Agence de
promotion des Investissements ;
Vu le décret n° 2013/297 du 09 septembre 2013 modifiant et
complétant certaines dispositions du décret n° 2013/092 du 03 avril
2013 portant organisation et fonctionnement de l’Agence de
Promotion des Petites et Moyennes Entreprises ;
Vu le décret n° 2013/298 du 09 septembre 2013 portant création, or-
ganisation et fonctionnement du Comité de Contrôle de l’effectivité
des Investissements ;
Vu le décret n° 2013/299 du 09 septembre 2013 portant création, or-
ganisation et fonctionnement du Comité paritaire de Suivi de la Stabi-
lité des incitations à l’investissement privé au Cameroun,
ARRETE :
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE I
DES AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS ACCORDES
AUX ENTREPRISES NOUVELLES
A. EN PHASE D’INSTALLATION
B. EN PHASE D’EXPLOITATION
1) Catégorie A :
a) Critères d’éligibilité :
Toute Entreprise qui s’engage à réaliser sur une période de cinq (05)
ans au plus, des investissements d’un montant inférieur ou égal à un
(01) milliard de F CFA et à satisfaire au moins à l’un des critères ci-
après :
- créer pendant la phase d’exploitation au moins un (01) emploi par
tranche de vingt (20) millions d’investissement dans les secteurs
industriel, touristique, artisanal, agricole, de l’élevage et de la pêche
;
- générer une activité dont les exportations annuelles représentent au
moins 25 % du chiffre d’affaires hors taxes au cours des cinq
premiers exercices de production dans les secteurs d’activité
ci-dessus ;
- utiliser les ressources naturelles nationales à concurrence d’au
moins 20 % de la valeur des intrants dans les secteurs d’activité
b) Avantages consentis :
2) Catégorie B :
a) Critères d’éligibilité :
Toute Entreprise qui s’engage à réaliser sur une période de cinq (05)
ans au plus, des investissements d’un montant supérieur à un (01) mil-
liard de F CFA et inférieur ou égal à cinq (05) milliards de F CFA et à
satisfaire au moins à l’un des critères ci-après :
b) Avantages consentis :
i. Au niveau de la fiscalité interne :
- réduction de 50 % de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux pendant cinq (05) ans ;
- réduction de 25 % de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux de la sixième à la dixième
année ;
- exonération des droits d’enregistrement relatifs aux prêts, emprunts,
avances en compte courant et cautionnements pendant cinq (05)
ans ;
- enregistrement gratis sans perception des droits de timbre gradué sur
les actes relatifs à l’augmentation, à la réduction, au remboursement
et à la liquidation du capital social pendant dix (10) ans ;
- réduction de 50 % des droits d’enregistrement sur les actes de
transfert de droits de propriété ou de jouissance immobilière et de
baux pendant cinq (05) ans ;
- réduction de 50 % de l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers
(IRCM) à l’occasion de la distribution des revenus pendant cinq
(05) ans ;
- réduction de 25 % de l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers
(IRCM) à l’occasion de la distribution des revenus de la sixième à la
dixième année ;
- report des déficits jusqu’au cinquième exercice suivant celui de leur
survenance pendant cinq (05) ans.
3) Catégorie C :
a) Critères d’éligibilité :
Toute Entreprise qui s’engage à réaliser sur une période de cinq (05)
ans au plus, des investissements d’un montant supérieur à cinq (05)
milliards de F CFA et à satisfaire à l’un des critères ci-après :
- créer pendant la phase d’exploitation au moins un (01) emploi par
tranche de vingt (20) millions d’investissement dans les secteurs
industriel, touristique, artisanal, culturel, sportif, sanitaire, éducatif,
énergétique, agricole, de l’élevage et de la pêche, de l’habitat social
et du transport urbain ;
- générer une activité dont les exportations annuelles représentent au
moins 20 % du chiffre d’affaires hors taxes au cours des cinq
premiers exercices de production dans les secteurs d’activité
ci-dessus ;
- utiliser les ressources naturelles nationales à concurrence d’au
moins 25 % de la valeur des intrants dans les secteurs d’activité
ci-dessus, à l’exclusion de la main-d’œuvre, de l’eau, de l’électricité
et des télécommunications ;
- générer une augmentation de la valeur ajoutée d’au moins 25 %
dans les secteurs d’activité ci-dessus.
b) Avantages consentis :
i. Au niveau de la fiscalité interne :
CHAPITRE II
DES AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS ACCORDES
AUX ENTREPRISES EXISTANTES
TITRE III
DES AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS ACCORDES
AU TITRE DES INCITATIONS SPECIFIQUES
CHAPITRE I
DES AVANTAGES ACCORDES EN RAISON DE LA
REALISATION DE CERTAINES ACTIVITES SPECIFIQUES
CHAPITRE II
DES AVANTAGES ACCORDES EN RAISON DE LA
REALISATION DE CERTAINS OBJECTIFS SPECIFIQUES
Article 18.- Lorsque dans l’exercice normal de leurs missions, les ser-
vices fiscaux et douaniers constatent des cas de fraudes ou de man-
quements aux avantages fiscaux et douaniers concédés, il est immé-
diatement procédé à la suspension desdits avantages et au rappel des
droits selon les modalités prévues par le Code Général des Impôts et
le Code des Douanes, sans préjudice des autres sanctions prévues par
la réglementation en vigueur.
Vu la constitution ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouver-
nement ;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouver-
nement ;
Vu le décret n°2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du Ministère
des Finances,
ARRETE :
CHAPITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er.- Le présent arrêté organise les Centres Divisionnaires des Impôts.
Article 2.- Les Centres Divisionnaires des Impôts sont, à l’intérieur de leur res-
sort de compétence territoriale, chargés des opérations d’assiette, de contrôle, de
recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances fiscales et parafiscales
relevant de leurs compétences.
Article 3.- Les seuils de compétence des Centres Divisionnaires des Impôts sont
fixés par décision du Ministre des Finances.
CHAPITRE II
DE L’ORGANISATION
Article 4.- Placé sous l’autorité d’un Chef de Centre, le Centre Divisionnaire des
Impôts de première classe comprend :
- le Service du Fichier, des Statistiques et de l’Informatique ;
- la Cellule du Service au Contribuable ;
- la Cellule de Gestion et de Suivi ;
- la Brigade de Contrôle et des Vérifications ;
- la Recette des Impôts du Centre Divisionnaire des Impôts.
Article 5.- (1) Placé sous l’autorité d’un Chef de Service, le Service du Fichier,
des Statistiques et de l’Informatique est chargé :
- de la gestion et de la mise à jour du fichier des contribuables, notamment en
matière foncière ;
- de la centralisation et de l’analyse des statistiques ;
- de la consolidation et de l’analyse des indicateurs de gestion ;
- de la maintenance du système et des réseaux informatiques ;
- de l’assistance informatique aux services ;
- de la formation des agents en informatique ;
- du développement des nouvelles applications, en liaison avec le centre infor-
matique.
(2) Il comprend :
- le Bureau du fichier et des Statistiques ;
- le Bureau de L’Informatique.
SECTION II :
DE LA CELLULE DU SERVICE AU CONTRIBUABLE
Article 6.- (1) Placé sous l’autorité d’un Chef de Cellule, la Cellule du Service au
Contribuable est chargée :
- de l’information, de l’accueil et de l’orientation des usagers ;
- de la mise à disposition et de la diffusion de la documentation ainsi que de
l’information fiscale auprès des contribuables ;
- du recensement des propriétés immobilières et de l’identification de leurs pro
priétaires et de leurs locataires, le cas échéant ;
- de la localisation et de l’immatriculation des contribuables ;
- de l’assistance aux contribuables dans le cadre de l’accomplissement de leurs
obligations fiscales ;
- de l’élaboration et de la mise en œuvre du plan de communication du centre à
l’adresse des contribuables ;
- de l’éducation des contribuables aux règles et procédures fiscales ;
- de la préparation des documents administratifs sollicités par les usagers ;
SECTION III :
DE LA CELLULE DE GESTION ET DE SUIVI DES CONTRIBUABLES
Article 8.- (1) Placé sous l’autorité d’un Chef de Cellule, la Cellule de gestion et
de suivi des contribuables est chargée :
- de la création, de la tenue, du classement et de l’archivage des dossiers fis-
caux ;
- du suivi des déclarations y compris les déclarations pré-remplies, de la relance
des défaillants et reliquataires ainsi que des taxations d’office ;
- de la réception et du traitement des actes soumis à la formalité de
l’enregistrement ;
SECTION IV :
DE LA BRIGADE DE CONTROLE ET DES VERIFICATIONS
Article 12.- (1) Placée sous l’autorité d’un Chef de Brigade, la Brigade de Con-
trôle et des Vérifications est chargée des contrôles ponctuels et des vérifications
générales de comptabilité des entreprises relevant de la compétence du Centre
Divisionnaire des Impôts et de l’instruction en premier ressort du contentieux des
impositions résultant de l’activité de contrôle.
(2) Elle comprend :
- la Sous-brigade des Contrôles Ponctuels ;
- la Sous-brigade des Vérifications Générales.
(3) Chaque Sous-brigade est organisée en unités de contrôle suivant les secteurs
d’activités, le cas échéant.
(4) Outre le Chef de Sous-brigade, chaque Sous-brigade comprend trente (30)
inspecteurs vérificateurs.
SECTION V :
DE LA RECETTE DES IMPOTS
DUCENTRE DIVISIONNAIRE DES IMPOTS
Article 13.- (1) Placée sous l’autorité d’un Receveur assisté d’un Fondé de pou-
voirs, la Recette des Impôts du Centre Divisionnaire des Impôts est chargée :
- de la réception des déclarations et des paiements ;
- du traitement et de la transmission des déclarations aux gestionnaires ;
- de l’établissement et de la délivrance des quittances ;
- de la prise en charge et du traitement des avis de mise en recouvrement et des
titres de perception ;
- du suivi des paiements ;
- de l’action en recouvrement et des poursuites ;
- de l’apurement des restes à recouvrer ;
CHAPITRE III :
DISPOSITIONS FINALES
Article 18.- Le présent arrêté, qui abroge toutes les dispositions antérieures con-
traires, sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au jour
nal officiel en Français et en Anglais. /-
Yaoundé, le 24 juin 2014
Le Ministre des Finances
(é) Alamine Ousmane Mey
ARRETE :
Vu la Constitution;
Vu le Code des Douanes;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi n° 2013/004 du 18 avril 2013 fixant les incitations à
l'investissement privé en République du Cameroun;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouver-
nement;
Vu le décret n°2011/409 du09 décembre 2011 portant formation du
Gouvernement,
Vu le décret n°2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du
Ministère des Finances;
Vu le décret n°2013/296 du 09 septembre 2013 modifiant et complétant
certaines dispositions du décret n°2005/310 du 1 er septembre 2005
portant organisation et fonctionnement de l'Agence de Promotion des Inves-
tissements ;
Vu le décret n° 2013/297 du 09 septembre 2013 modifiant et compl étant
certaines dispositions du décret n°02013/092 du 03 avril 2013 portant orga-
nisation et fonctionnement de l'Agence de Promotion des Petites et
Moyennes Entreprises ;
V u l e décr et n° 2013/298 du 09 septembr e 2013 por tant cr éat ion,
organisation et fonctionnement du Comité de Contrôle de l'effectivité
des Investissements;
V u l e décr et n° 2013/299 du 09 septembr e 2013 p or tant cr éat ion,
organisation et Fonctionnement du Comité paritaire de Suivi de la
Stabilité des incitations à l'investissement privé au Cameroun ;
Vu l'arrêté n°00366/MINFI/SG/DGI/DGD du 19 Novembre 2013 préci-
sant les modalités de mise en œuvre des avantages fiscaux et douaniers de la
loi n°2013/004 du 18 Avril 2013 fixant les incitations à l'investissement privé
en République du Cameroun,
Les entreprises existantes qui s'engagent à réaliser sur une période de cinq (05) ans
au plus, des investissements nouveaux dans les secteurs industriel, touristique, arti-
sanal, culturel, sportif, sanitaire, éducatif, énergétique, agricole, de l'élevage et
de la pêche, de l'habitat social et du transport urbain bénéficient des avantages
suivants :
- réduction d'impôt sur les sociétés ou de l'impôt sur les bénéfices industriels et
commerciaux sur la base de 50% du montant des investissements, sans pou-
voir dépasser la moitié du bénéfice déclaré au cours de l'année fiscale considé-
rée. En cas d'insuffisance pour un exercice, le report est autorisé sur les exer-
cices suivants dans la limite de quatre (04) exercices clos ;
- exonération des droits d'enregistrement relatifs aux prêts, emprunts, avances en
compte courant et cautionnements ;
- enregistrement gratis sans perception du timbre gradué sur les actes relatifs à
l'augmentation, à la réduction, au remboursement et à la liquidation du capi-
tal social.
Article 2.- Le présent arrêté sera enregistré et publié partout où besoin sera.
Yaoundé, le 17 Juillet 2014
taires à appliquer sur les boissons alcoolisées aux termes de la réforme des droits
d’accises spécifiques contenue dans la loi de finances de la République du Came
roun pour l’exercice 2015 dans ses dispositions relatives au Code général des im
pôts.
Article 2.- Pour l’application des dispositions de l’article 142 alinéa 8 du Code
Général des impôts relatives aux bières, le montant des droits d’accises addition-
nels résultant de l’application du système de taxation spécifique est de 75 F CFA
pour toutes les bières de 65 centilitres et de 37,5 F CFA pour toutes les bières de
33 centilitres.
Articles 3.- Pour l’application des dispositions de l’article 142 alinéa 8 du Code
Général des Impôts relatives aux spiritueux dits alcools mix, le montant des droits
d’accises additionnels résultants de l’application du système de taxation spéci-
fique est de 75 F CFA pour tous les spiritueux dits alcools mix de 50 centilitres.
Article 4.- (1) Pour l’application des dispositions de l’article 142 al. 8 du Code
Général des relatives aux vins, le montant des droits d’accises additionnels résul-
tant de l’application du système de taxation spécifique est de 300 F CFA pour
les vins de 75 centilitres produits localement ou de gamme dite inférieure dont la
liste est déterminée par une circulaire conjointe des Ministres en charge des fi-
nances et du commerce.
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi N°2015/019 du 21 décembre 2015 portant loi de finances de la Répu-
blique du Cameroun pour l’exercice 2016 ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouver-
nement ;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouverne-
ment ;
Vu le décret n°2015/434 du 02 octobre 2015 portant réaménagement du Gouver-
nement ;
ARRETE :
ARTICLE 1er.- (1) Le présent arrêté délimite les zones économiquement sinis-
trées conformément à l’article 105 du Code Général des Impôts relatif au régime
fiscal de promotion de l’emploi jeune.
(2) Par zone économiquement sinistrée, il faut entendre les zones dans lesquelles
l’activité économique est affectée structurellement et durablement par des si
nistres de toutes nature à l’instar de l’insécurité, de l’inondation, la famine, la sé
cheresse, etc.
(3) Les entreprises situées dans une zone économiquement sinistrée qui procèdent
à partir du 1er janvier 2016 au recrutement des jeunes diplômés camerounais âgés
de moins de 35 ans dans le cadre d’un premier emploi à durée indéterminée, bé-
néficient pour une durée de cinq (05) ans, de l’exonération des charges fiscales et
patronales sur les salaires versés à ces jeunes.
ARTICLE 2.- (1) Est reconnue comme zone économiquement sinistrée à la date
de signature du présent arrêté, la région de l’Extrême-Nord.
(2) Le statut de zone économiquement sinistrée peut-être attribué à toute autre ré-
gion en cas de survenance d’un sinistre affectant structurellement et durablement
son économie. Il peut être retiré lorsque les effets du sinistre ayant justifié son
statut ont cessé.
des Impôts, sont autorisées à appliquer un abattement de 50% sur la base de cal-
cul du précompte sur achats de leurs distributeurs adhérant aux centres de gestion
agréés (CGA), les entreprises dont la liste est annexée au présent arrêté.
Article 2.- L’abattement visé ci-dessus s’applique exclusivement aux achats ef-
fectués par des distributeurs justifiant d’une adhésion effective à un CGA.
Article 3.- Les déclarations annuelles des contribuables qui ont prélevé les pré-
comptes sur achats dans les conditions ci-dessus doivent obligatoirement indiquer
en annexe la liste récapitulative de leurs clients adhérents des CGA avec préci-
sion du montant du précompte par client ainsi que son CGA de rattachement.
Article 4.- L’habilitation à procéder à l’abattement de 50% sur la base de calcul
du précompte sur achats des distributeurs adhérant aux CGA peut être suspendue
ou accordée provisoirement par le Directeur Général des Impôts en cours
d’exercice.
Article 5.- Le Directeur Général des Impôts est chargé de l’application du présent
arrêté qui sera enregistré et publié partout où besoin sera.
Yaoundé, le 05 janvier 2017
LE MINISTRE DES FINANCES
(é) ALAMINE OUSMANE MEY
ANNEXE
SOCIETE CAMEROUNAISE DE
5. FERMENCAM 13234 DOUALA
FERMENTATION SA
SOURCE DU
7. SOURCE DU PAYS SA 84 MUYUKA
PAYS
ARRETE :
Article 1er.- Les dispositions des articles 1er, 2, 3 et 4 de l’arrêté
N°00002/MINFI/SG/DGI du 05 janvier 2017 fixant la liste des entreprises autori-
sées à appliquer un abattement de 50% sur la base de calcul du précompte sur
achats de leurs distributeurs adhérents des centres de gestion agréés, sont modi-
fiées et complétées ainsi qu’il suit :
« Article 1er (nouveau).- En application des dispositions de l’article 119 (1) du
Code Général des Impôts, sont autorisés à appliquer un abattement de 50% sur la
base de calcul du précompte sur achats de leurs clients adhérents des centres de
gestion agréés (CGA), les producteurs et les distributeurs dont les listes sont
annexées au présent arrêté.
Article 2 (nouveau).- L’abattement visé ci-dessus s’applique exclusivement aux
achats effectués par les contribuables justifiant d’une adhésion effective à un
CGA.
Centres de rat-
N° Nom des distributeurs NIU
tachement
CIME
1 TURBO DISTRIBUTION CENTER SARL M120100013403Z
YAOUNDE EST
CIME
2 TURBO DISTRIBUTION CENTER SARL 2 M120100013403Z
YAOUNDE EST
CIME
3 DIGEL SARL M081812716355U
YAOUNDE EST
CIME
4 FRANCKLIN DISTRIBUTION SARL M071812716224F
YAOUNDE EST
CIME
5 DOMI SARL M120600021516D
YAOUNDE EST
CIME
6 DEFOUFOU SARL DISTRIBUTION M081812717724C YAOUNDE
EST
CIME
8 METRO DISTRIBUTION SARL M010300015044L
YAOUNDE EST
CIME
9 KJ SARL M021912750131P
YAOUNDE EST
CIME
10 TCHANI Sarl M031912753467W
YAOUNDE EST
CIME
11 ETS EST ET FRERES SARL M011712600810P
YAOUNDE EST
CIME
12 BONAS SARL M071812716175G
YAOUNDE EST
CIME
13 ESPOIR DISTRIBUTION SERVICES M110500019756J
YAOUNDE EST
CIME
14 ETS AZOR P108100435323P YAOUNDE
OUEST
CIME
15 DOM'S & FILS DISTRIBUTIONS SARL M031912754478W YAOUNDE
OUEST
CIME
16 BKOUASS DISTRIBUTION SARL M071812717796Z
YAOUNDE EST
STE PRETTY WOMAN SARL CIME
17 M080100012485E
(SOPREWO) YAOUNDE EST
Centres de ratta-
N° Noms des distributeurs NIU
chement
CIME LITTORAL-
1 Africa Business Corporation SARL M111300047829Z
EXTERIEUR
2 ALONGMO Jimmy Golvice P038500576993S CIME YAOUNDE
3 AMIN AKAMIN Bernard P015000160674R CIME LIMBE
CIME
4 ATOMIC Distribution M070900028026Z
BAFOUSSAM
5 BILENG Barnabas AZAMAH P055800309043L CIME LIMBE
6 Bruno& Company Limited M051812705244N CIME LIMBE
CIME YAOUNDE
7 Centre de Distribution des Produits M090600021126Q
OUEST
CIME YAOUNDE
8 Distribution Plus SA M011712586008R
EST
CIME YAOUNDE
9 DJIONGO SARL M101612572915T
OUEST
10 Espoir Distribution SARL M101812725597Q CIME BERTOUA
11 Ets Planète Services P088112629506U CIME YAOUNDE
12 G Distributions Services SARL M031712617000C CIME MAROUA
Global Strategic Business Company
13 M060500019139E CIME LIMBE
LTD
14 Intelligrence Telecom M011112585020Y CIME KRIBI
CIME DOUALA
15 JD Distribution & Services M080600021121P
AKWA 2
16 JIPEDIS SARL M090600021147W CIME YAOUNDE
17 MAND CO SARL M010700021787Z CIME YAOUNDE
18 MGC Brothers & Sons M011200039916D CIME GAROUA
19 MUNA MUKORO John P095600125199D CIME LIMBE
20 NEALIKO Distribution LTD M061512375913K CIME LIMBE
CIME YAOUNDE
21 Providence Distribution Services M080600021118U
EST
CIME YAOUNDE
22 SAGEL Négoce M061300046150K
EST
23 SANDE Topline Services M041300045465M CIME BAMENDA
Centres de rattache-
N° Noms ou Raisons sociales NIU
ment
1 3C Cameroun SAS M081712641591B DGE
2 ACHANYI and Sons Enterprise LTD M080600027725P DGE
3 BIMEH MBANGA P117300260446T CIME BAMENDA
4 Cameroon Marketing Commoditie M069900012359J DGE
CIME DOUALA AKWA
5 Central Distribution and Services M101812756308Y
2
6 CHULA Célestin P097400473096F CIME BAFOUSSAM
DJOMSSI Epse WAMBA TEMGOUA
7 P016412268794N CIME YAOUNDE EST
Odette M
8 DOMCHE ZALI Ancharlaine Laure P089512599761K CIME YAOUNDE EST
CIME DOUALA AKWA
9 FOKA Léopold P016700206911E
2
10 FOMENE KUETE Duplex P037800360790N CIME BAMENDA
11 FOWADA Oscar P087600266639B CIME BAFOUSSAM
CIME DOUALA AKWA
12 GAMGO Martine P067000341602U
2
13 HAPPICAM Company LTD M121100039184X CIME LIMBE
CIME CENTRE-
14 KAMGANG Marlyse Aimée P108012300166F
EXTERIEUR
CIME DOUALA AKWA
15 KENFACK Michel P087212270647Z
2
16 KENGNE MBOUJE KO Charlotte P037900423129K CIME YAOUNDE EST
CIME YAOUNDE
17 KUEKAMSI SARL M051411998285L
OUEST
CIME CENTRE-
18 MATCHIM Marie Christiane P097900579116U
EXTERIEUR
19 NAMEKEM Honorine Epse TALOM P097412330509Z CIME BAFOUSSAM
CIME DOUALA AKWA
20 NGUEZET Collinces P097000243928B
2
21 NOTOUM Abel P127100445752Z CIME BAFOUSSAM
CIME CENTRE-
22 NOUBISSI Gabriel P0880012150349J
EXTERIEUR
Centres de rattache-
N° Noms des distributeurs NIU
ment
1 BVS Distribution Cameroun SAS M091812724382J DGE
CIME DOUALA AKWA
2 DAHKEN M090100012890Q
2
CIME DOUALA AKWA
3 KENMOGNE Clovis P047404515169S
2
4 TCHANTCHO Gilbert P017400101479B CIME KRIBI
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi N° 2019/023 du 24 décembre 2019 portant loi de finances de la Répu-
blique du Cameroun pour l’exercice 2020 ;
Vu le décret N° 2013/066 du 28 février 2013 portant organisation du Ministère
des Finances ;
Vu le décret N° 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du gou-
vernement, modifié et complété par le décret N° 2018/190 du 02 mars
2018 ;
Vu le décret N° 2015/434 du 02 octobre 2015 portant réaménagement du Gou-
vernement, modifié et complété par le décret n° 2018/191 du 02 mars 2018 ;
Vu le décret N° 2019/002 du 04 janvier 2019 portant réaménagement du Gou-
vernement,
ARRÊTE :
Article 1er.- En application des dispositions des articles 21, 92, 92 bis, 143 et 149
du Code Général des Impôts, sont tenus de procéder à la retenue à la source de
l’acompte d’impôt sur le revenu (IR) et de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA),
les Collectivités Territoriales Décentralisées, les Etablissements Publics, les en-
treprises publiques et les sociétés privées, dont les listes sont annexées au présent
arrêté.
Article 2.- Sous réserve du cas particulier du régime applicable aux secteurs à
marge administrée visés à l’article 21 du Code Général des Impôts, les retenues
visées ci-dessus sont effectuées lors du règlement des factures de leurs fournis-
seurs aux taux de 19,25% pour la TVA et de 2,2 % ou 5,5% au titre de
l’acompte d’IR pour les fournisseurs relevant respectivement du régime du réel
ou du régime simplifié d’imposition.
Article 3.- Les retenues sont opérées, pour les fournisseurs professionnels libé-
raux et les adjudicataires de la commande publique de montant inférieur à F CFA
5 000 000, au taux de 5,5%, indépendamment de la forme juridique ou du régime
d’imposition.
Article 5.- Toute compensation entre les retenues effectuées et les impôts et taxes
dus par le collecteur est proscrite.
Article 8.- Le défaut de retenue ou de reversement dans les délais est sanctionné
conformément aux dispositions prévues par le Livre des Procédures Fiscales du
Code Général des Impôts.
Article 9.- En cas de non reversement des impôts et taxes retenus à la source dans
le délai prévu à l’article 7 ci-dessus, les mesures de recouvrement forcé prévues
par le Code Général des Impôts sont immédiatement mises en œuvre à l’encontre
des contrevenants, sans préjudice des dispositions de l’article 11.
Article 10.- Les déclarations annuelles des contribuables qui ont procédé à des
retenues à la source d’impôts et taxes doivent obligatoirement indiquer en annexe
la liste récapitulative des entreprises ayant fait l’objet desdites retenues assortie
de leur numéro d’identifiant unique et des montants correspondants.
Article 11.- L’habilitation à retenir à la source visée dans le présent arrêté peut
être suspendue ou accordée provisoirement par le Directeur Général des Impôts
en cours d’exercice.
ABBREVIA
RAISON SOCIALE
TION
1. AEROPORTS DU CAMEROUN ADC
AGENCE NATIONALE D’APPUI AU DEVELOPPEMENT
2. ANAFOR
FORESTIER
BANQUE CAMEROUNAISE DES PETITES ET MOYENNES
3. BC-PME SA
ENTREPRISES
CAMAIR-
4. CAMAIR-CO
CO
5. CAMEROON DEVELOPMENT CORPORATION CDC
6. CAMEROON HOTEL CORPORATION CHC
7. CAMEROON TELECOMMUNICATIONS CAMTEL
CAMWATE
8. CAMEROON WATER UTILIES CORPORATION
R
9. CAMEROUN POSTAL SERVICES CAMPOST
10. CAMEROUN RADIO AND TELEVISION CRTV
11. CREDIT FONCIER DU CAMEROUN CFC
12. CRTV MARKETING AND COMMUNICATION AGENCY CMCA
FONDS
13. FONDS SEMENCIER SEMENCIE
R
HOTEL
14. HOTEL SAWA
SAWA
LABOGENI
15. LABORATOIRE NATIONAL DE GENIE CIVIL
E
16. MEKIN HYDROELECTRIQUE DEVELOPMENT CORPORATION MEKIN
MISSION D’AMENAGEMENT ET D’EQUIPEMENT DES
17. MAETUR
TERRAINS URBAINS ET RURAUX
MISSION D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES ZONES
18. MAGZI
INDUSTRIELLES
19. PAMOL PLANTATIONS LIMITED PAMOL
20. PORT AUTONOME DE KRIBI PAK
21. PORT AUTONOME DOUALA PAD
22. SOCIETE CAMEROUNAISE DES DEPOTS PETROLIERS SCDP
SOCIETE D’EXPANSION ET DE MODERNISATION DE LA
23. SEMRY
RIZICULTURE DE YAGOUA
SOCIETE DE DEVELOPPEMENT ET D’EXPLOITATION DES
24. SODEPA
PRODUCTIONS ANIMALES
25. SOCIETE DE PRESSE ET D’EDITION DU CAMEROUN SOPECAM
SOCIETE DE RECOUVREMENT DES CREANCES DU
26. SRC
CAMEROUN
27. SOCIETE NATIONALE D’INVESTISSEMENT SNI
28. SOCIETE NATIONALE DES HYDROCARBURES SNH
29. SOCIETE SUCRIERE DU CAMEROUN SOCUCAM
REGION DE L’ADAMAOUA
DEPARTEMENT DU DJEREM
1) COMMUNE DE NGAOUNDAL
2) COMMUNE DE TIBATI
DEPARTEMENT DU FARO ET DEO
3) COMMUNE DE GALIM-TIGNERE
4) COMMUNE DE KONTCHA
5) COMMUNE DE MAYO BALEO
6) COMMUNE DE TIGNERE
DEPARTEMENT DU MAYO-BANYO
7) COMMUNE DE BANKIM
8) COMMUNE DE BANYO
9) COMMUNE DE MAYO-DARLE
DEPARTEMENT DU MBERE
10) COMMUNE DE DIR
11) COMMUNE DE DJOHONG
12) COMMUNE DE MEIGANGA
13) COMMUNE DE NGAOUI
DEPARTEMENT DE LA VINA
14) COMMUNE DE BELEL
15) COMMUNE DE MARTAP
16) COMMUNE DE MBE
17) COMMUNE DE NGANHA
18) COMMUNAUTE URBAINE DE NGAOUNDERE
19) COMMUNAUTE D’ARRONDISSEMENT DE NGAOUNDERE I
20) COMMUNAUTE D’ARRONDISSEMENT DE NGAOUNDERE II
21) COMMUNAUTE D’ARRONDISSEMENT DE NGAOUNDERE III
22) COMMUNE DE NYAMBAKA
REGION DU CENTRE
DEPARTEMENT DE LA HAUTE SANAGA
Code Général des Impôts – Edition 2020
630
23) COMMUNE DE MBANJOCK
24) COMMUNE DE NANGA-EBOKO
25) COMMUNE DE BIBEY
26) COMMUNE DE MINTA
27) COMMUNE DE LEMBE - YEZOUM
28) COMMUNE DE NKOTENG
29) COMMUNE DE NSEM
30)
DEPARTEMENT DE LA LEKIE
31) COMMUNE DE BATSENGA
32) COMMUNE D'ELIG MFOMO
33) COMMUNE D'EBEBDA
34) COMMUNE D’EVODOULA
35) COMMUNE LOBO
36) COMMUNE MONATELE
37) COMMUNE D’OBALA
38) COMMUNE D’OKOLA
39) COMMUNE DE SA’A
DEPARTEMENT DU MBAM ET INOUBOU
40) COMMUNE DE BAFIA
41) COMMUNE DE BOKITO
42) COMMUNE DE DEUK
43) COMMUNE DE KIKI
44) COMMUNE DE KON-YAMBETTA
45) COMMUNE DE MAKENENE
46) COMMUNE DE NDIKINIMEKI
47) COMMUNE DE NITOUKOU
48) COMMUNE D’OMBESSA
DEPARTEMENT DU MBAM ET KIM
49) COMMUNE DE NTUI
50) COMMUNE DE MBANGASSINA
51) COMMUNE DE NGAMBE TIKAR
52) COMMUNE DE NGORO
53) COMMUNE DE YOKODDEE YOKOO COCO
DEPARTEMENT DE LA MEFOU ET AFAMBA
54) COMMUNE D'AWAE
Vu la Constitution ;
Vu le Code Général des Impôts ;
Vu la loi n°2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des per-
sonnes handicapées ;
Vu la loi N°2016/019 du 14 décembre 2016 portant loi de finances de la Répu-
blique du Cameroun pour l’exercice 2017 ;
Vu le décret n°2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation du Gouver-
nement ;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouver-
nement ;
Vu le décret n°2015/434 du 02 octobre 2015 portant réaménagement du Gou-
vernement ;
Vu le décret n°2018/190 du 02 mars 2018 portant réaménagement du Gouver-
nement;
Vu le décret n°2011/410 du 09 décembre 2011 portant formation du Gouver-
nement modifié et complété par le décret N°2019/001 du 04 janvier 2019
portant réaménagement du Gouvernement,
DECIDE :
Article 1 er .- (1) La présente décision fixe la liste des matériels et équipements spé-
cialisés pour personnes handicapées exonérés de le Taxe sur Valeur Ajoutée, con-
formément aux dispositions de l’article 128 (21) du Code Général des Impôts.
(2) Les matériels et équipements listés en annexe ci-jointe, classés selon le type de
handicap, bénéficient de l’exonération de la Taxe sur la Valeur Ajoutée aussi bien à
l’importation que lors de leur vente sur le marché local.
Article 2.- Cette liste est révisée en tant que de besoin après concertation avec le
Ministère en charge des Affaires Sociales.
Article 3.- (1) Sous réserve des dispositions de l’article 2 ci-dessus, les matériels ne
figurant pas sur la présente liste peuvent bénéficier de l’exonération de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée.
Article 4.- Le Directeur Général des Impôts et le Directeur Général des Douanes
sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente décision.
30 34 07 00 20 Pate à modele
31 95 03 00 Jeux de mosaïques
32 95 03 00 00 Jeux d’encastrement
33 96 10 00 00 Tableaux à marqueurs
34 96 10 00 00 Mini tableaux pliables
35 96 09 90 00 Les craies jambo
36 96 08/96 09 90 00 Crayons, stylo (pencil Grip)
46 95 06 69 00 Swissball
47 95 06 69 00 Demi-swissball
48 95 06 69 00 Ballon de torball
49 95 06 69 00 Ballon de goalball
Fauteuil aérodynamiques de
50 87 13 10 00/87 13 90 00
courses
51 87 13 10 00/87 13 90 00 Fauteuil de basket-ball
52 87 13 10 00/87 13 90 00 Fauteuil de tennis
53 94 01 80 Fauteuil de ruby
A Mmes et MM.
- les Ministres d’Etat,
- les Ministres,
- les Ministres délégués,
Mon attention a été attirée sur la propension de plus en plus marquée de nom-
breux chefs de départements ministériels à signer, parfois avec grande solennité,
des conventions, accords et protocoles d’accords sans en avoir obtenu
l’autorisation préalable.
En vous rappelant que l’engagement extérieur de l’Etat camerounais est
constitutionnellement du domaine réservé du Chef de l’Etat, je vous invite,
s’agissant des accords de coopération économique, technique et culturelle,
habituellement exécutés au sein des départements ministériels, à observer un
minimum de formalités préalables.
L’initiative de la négociation appartient au chef de département ministériel, qui
peut commettre, à cet effet, un ou deux experts qualifiés.
A ce stade, il est hautement recommandé de se faire assister par des spécialistes
du Ministère des Relations Extérieures, sollicités formellement auprès de leur
Ministre, et au cas où la négociation comporte un volet de financement, ou
d’avantages fiscaux, par ceux des Ministères des Finances et du Budget, et des
Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire,
sollicités dans les mêmes conditions.
De manière générale, la signature de toute Convention, Accord et Protocole
d’Accord au nom du Gouvernement camerounais, en dehors des accords et
conventions de financement, nécessite des Pleins Pouvoirs délivrés par le Chef de
l’Etat.
Conformément à l’article 7 de la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des
traités, seuls sont dispensés de ce document le Président de la République, le
Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et le Ministre des Relations Exté-
rieures.
Il revient, dans ces conditions, au chef du département ministériel négociateur de
saisir suffisamment à temps le ministre en charge des Relations Extérieures, qui
VU la Constitution ;
VU la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques du 18 avril 1961 ;
VU la Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963 ;
VU la Convention de Vienne sur les privilèges et immunités de l’ONU du
13 février 1966 ;
VU la Convention de Vienne du 29 décembre 1951 et ses annexes, sur les
privilèges et immunités des institutions spécialisées de l’ONU ;
VU le Code Général des Impôts.
Les privilèges diplomatiques, en matière fiscale et douanière, sont réglementés en
République du Cameroun ainsi qu’il suit :
TITRE I
DES PRIVILEGES EN MATIERE FISCALE
CHAPITRE I
DEFINITIONS ET GENERALITES
Section 1. Définitions :
A - Franchises diplomatiques et consulaires
Au sens de la présente instruction, les «franchises diplomatiques et consulaires»
désignent le privilège reconnu aux missions diplomatiques, aux postes consu-
laires et aux organisations internationales accrédités ou ayant leur siège au Came-
roun ainsi qu’aux membres de leur personnel jouissant des privilèges et immuni-
tés diplomatiques et consulaires, de bénéficier, pour leur usage exclusif :
1. de la franchise des droits et taxes sur les produits ou objets importés ;
2. de l’exonération des impôts et taxes sur le revenu ainsi que des taxes spéciales
(vignettes, carburant, etc.) autres que les impôts indirects d’une nature telle qu’ils
sont normalement incorporés dans le prix des produits.
B - Chef de mission
Il faut entendre par «Chef de mission», selon le cas, l’Ambassadeur, le
Haut-Commissaire, le Consul Général, le Consul, le Chargé d’Affaires et tout
agent diplomatique assurant la direction d’une Mission diplomatique ou la Repré-
sentation d’une Organisation internationale.
C - Agent diplomatique
Il faut entendre par «Agent diplomatique» tout agent d’une mission diplomatique
bénéficiant du statut de diplomate.
A - La clause de réciprocité
Peuvent seuls bénéficier des franchises diplomatiques prévues par la présente
instruction, les pays accrédités qui consentent, à titre de réciprocité, des avantages
analogues en faveur des missions diplomatiques et postes consulaires camerou-
nais qui y sont ou seraient établis.
B - Les exclusions
Les ressortissants camerounais des missions diplomatiques et consulaires
étrangères et des organisations internationales, et les résidents permanents, de
même que les membres de leurs familles, sont exclus du bénéfice de la franchise
de ces droits et taxes.
Les «membres du personnel de service» (personnes affectées au service
domestique des missions diplomatiques, postes consulaires et des organisations
internationales) et les «domestiques privés» (employés au service privé d’un
membre de la représentation) ne bénéficient pas de la franchise des droits et
taxes.
C - Les clauses particulières
Pour les organisations internationales, la Convention d’Etablissement qui les régit
ou l’Accord de Siège signé avec la République du Cameroun doit prévoir
explicitement le bénéfice des avantages consentis dans la présente instruction, de
même que les qualités et fonction des agents bénéficiaires.
Le Chef de mission, l’agent diplomatique, l’agent consulaire et le fonctionnaire
international ainsi que les membres de leur famille respective sont dispensés de la
visite de leurs bagages personnels, sauf s’il existe des motifs sérieux de supposer
qu’ils contiennent des objets dont l’importation ou l’exportation est interdite par
les lois et règlements du Cameroun ou soumise à des lois et règlements de qua-
rantaine.
La visite éventuelle ne peut se faire qu’en présence et avec l’assentiment de
l’agent diplomatique ou consulaire, du fonctionnaire international concerné ou de
son représentant autorisé.
CHAPITRE II
ETENDUE DE LA FRANCHISE DIPLOMATIQUE
CHAPITRE III
DES PROCEDURES DE DELIVRANCE DES TITRES
D’EXONERATION ET DU REMBOURSEMENT DES IMPOTS ET
TAXES
CHAPITRE I
IMPORTATION, UTILISATION ET CESSION DES VEHICULES
Section 1. Importation
CHAPITRE II
DISPOSITIONS APPLICABLES AUX OBJETS IDENTIFIABLES
DE CONSOMMATION DURABLE, MATERIELS ET MATERIAUX
DE CONSTRUCTION
Il demeure entendu que les quantités indiquées aux annexes 1 et 2 constituent des
plafonds qui ne peuvent être dépassés, et que les franchises accordées sous la res-
ponsabilité du Chef de mission doivent correspondre aux besoins réels des
bénéficiaires.
Les marchandises exonérées, dans le cadre de la présente instruction, notamment
le matériel et les matériaux de construction, doivent être livrées au seul bénéfi-
ciaire du titre d’exonération ou à son représentant dûment mandaté.
Les bordereaux de livraison y afférents doivent nécessairement comporter la
mention des noms, prénoms, adresses des réceptionnaires et, éventuellement, la
marque et le numéro d’immatriculation du véhicule, le nom du chauffeur, la date
et tous les renseignements utiles. Ils doivent, en outre, reprendre le numéro et la
date de la facture définitive, de même que les modalités de paiement (numéro de
chèque, banque, espèce…).
Si la facture définitive tient lieu de bordereau de livraison, celle-ci doit
obligatoirement comporter les mentions susvisées.
L’inobservation des dispositions ci-dessus pourrait entraîner, en cas d’infraction,
la responsabilité du fournisseur défaillant.
La réexportation des objets et véhicules, admis en franchise, doit être constatée
par les services de Douane et la copie des documents pertinents doit être trans-
mise au Ministère des Relations Extérieures pour la mise à jour du fichier de la
mission concernée.
La présente instruction est applicable pour compter de sa date de signature.
Elle abroge les dispositions de l’instruction interministérielle n° 0123 /
MINFI/DIPL du 20 novembre 1989, relative à l’application des privilèges
diplomatiques, et modifie les dispositions contraires de l’instruction n° 0001/
MINEFI/DI/L du 04 février 2004 précisant les modalités d’application des
dispositions fiscales de la loi de finances pour l’exercice 2004.
ANNEXE 2
QUOTA TRIMESTRIEL AUTORISE DE CARBURANT DETAXE
AU PROFIT DU CORPS DIPLOMATIQUE ET CONSULAIRE ET DES
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
FONCTIONNEMENT CHEF DE
AUTRES
OFFICIEL DE LA MISSION
DIPLOMATES
MISSION DIPLOMATIQUE
2 000 litres par véhicule
CARBURANT jusqu’à 10 véhicules 1 200 litres
Mesdames et Messieurs :
TITRE PREMIER
DES DISPOSITIONS GENERALES
A - CHAMP D’APPLICATION
La loi portant fiscalité locale traite de l’ensemble des prélèvements fiscaux et
parafiscaux, susceptibles d’être réalisés par les collectivités territoriales
décentralisées ou affectés auxdites collectivités, Quels que soient leur nature et
leur objet.
A ce titre, elle s’applique :
- aux communes ;
- aux communautés urbaines ;
- aux communes d’arrondissement ;
- aux régions ;
- aux organismes d’intercommunalité ;
- et à tout autre type de collectivité territoriale créée par l’Etat.
B - COMPETENCES FISCALES DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES DECENTRALISEES
La loi portant fiscalité locale précise qu’une collectivité territoriale ne peut
percevoir un impôt, une taxe ou une redevance que si cet impôt, cette taxe ou
cette redevance sont créés par la loi, votés par l’organe délibérant et approuvés
par l’autorité compétente.
Ainsi, le prélèvement d’une taxe par une collectivité territoriale décentralisée ne
peut avoir lieu que si trois (3) conditions cumulatives sont remplies :
- la création dudit prélèvement par la loi ;
- l’institution de ce prélèvement par l’organe délibérant, dans le ressort territorial
de la collectivité locale ;
TITRE III
DE LA CONTRIBUTION DES LICENCES
TITRE V
DE LA TAXE FONCIERE ET DES DROITS DE MUTATION
D’IMMEUBLES
TITRE VI
DE LA TAXE SUR LES JEUX DE HASARD ET DE DIVERTISSEMENT
TITRE VIII
DE LA REDEVANCE FORESTIERE ANNUELLE
TITRE IX
DES CENTIMES ADDITIONNELS COMMUNAUX
2. Critères d’assujettissement
Sont soumises au paiement de la taxe de développement local, les personnes
morales et les personnes physiques, y compris celles redevables de l’impôt
libératoire et de la contribution des patentes pour leurs activités professionnelles.
Les personnes physiques ici visées sont, en dehors de celles assujetties à la pa-
tente et à l’impôt libératoire, les employés du secteur public ou privé, titulaires
d’un salaire mensuel ou d’un rappel de salaire. Cependant, les personnes phy-
siques ayant un salaire mensuel inférieur à 62 000 F CFA sont exonérées du
paiement de ladite taxe.
3. Modalités d’imposition
La TDL est assise sur le salaire de base pour les employés du secteur public, et
sur le salaire catégoriel pour ceux du secteur privé ainsi que sur le principal de
l’impôt, s’agissant des assujettis de l’impôt libératoire ou de la contribution des
patentes.
Le salaire de base renvoie au salaire indiciaire ou catégoriel servi à l’employé. Il
n’intègre pas les indemnités et autres avantages en nature qui participent à la
formation du salaire brut. Le salaire de base se distingue également du salaire net
qui s’entend du salaire brut diminué des prélèvements fiscaux et sociaux.
3. Sanctions applicables
Le défaut de paiement des droits ou le stationnement hors du parc doit être cons-
taté par procès-verbal, établi par l’agent communal en poste. Il entraîne non seu
lement le paiement des droits dus en principal, mais également la mise en four-
rière du véhicule.
Article 99.-Du ticket de quai
1. Critères d’assujettissement
La loi portant fiscalité locale institue une taxe sur l’embarquement effectué dans
une gare routière ou dans un débarcadère municipal aménagé par la commune. A
cet effet, tout véhicule ou toute pirogue est soumis au paiement du ticket de quai,
dès lors qu’il embarque dans une gare routière ou dans un débarcadère.
De même, tout véhicule de transport en commun ou toute pirogue qui embarque,
même hors de la gare routière ou du débarcadère, demeure également assujetti
audit ticket.
2. Modalités d’imposition
Les tarifs prévus doivent être considérés comme des maxima. Par conséquent, les
tarifs effectivement applicables dans chaque commune sont fixés par l’organe
délibérant, dans les conditions et les limites y relatives. A titre de rappel, les tarifs
maxima fixés par la loi sont les suivantes :
a) Gares routières : 200 F CFA par chargement.
b) Débarcadères :
- pirogue sans moteur : 200 F CFA par chargement ;
- pirogue à moteur de moins de 10 places : 500 F CFA par chargement ;
- pirogue à moteur de plus de 10 places : 1000 F CFA par chargement.
TITRE XII
DES IMPOTS ET TAXES D’INTERCOMMUNALITE ET DE
PEREQUATION
A - Impôts et taxes d’intercommunalité perçus par le FEICOM
(article 116 (1))
TITRE XIII
DES IMPOTS ET TAXES DES REGIONS
(ARTICLES 118 ET 119)
TITRE XIV
DES PROCEDURES FISCALES SPECIFIQUES AUX IMPOTS
LOCAUX DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 120 et 121.- Du champ d’application des dispositions procédurales
spécifiques aux impôts locaux.
Pour la mise en œuvre des dispositions relatives aux impôts, droits et taxes des
collectivités territoriales décentralisées, les services appliqueront les règles de
procédure spécifiques prévues, le cas échéant, pour chaque prélèvement. Toute-
fois, en l’absence desdites précisions procédurales, les dispositions du Livre des
Procédures Fiscales du Code Général des Impôts s’appliquent de plein droit.
Les opérations de recouvrement de ces impôts locaux ne sauraient faire l’objet de
concessions à des tiers, sous peine de nullité. En d’autres termes, les prérogatives
de recouvrement ne peuvent, en aucun cas, être cédées à des personnes autres que
les agents régulièrement autorisés par la loi à recouvrer lesdits impôts et taxes.
Toutes les concessions actuelles sont caduques.
I - DES OBLIGATIONS D’IMMATRICULATION ET
DE DECLARATION DES CONTRIBUABLES
Article 122.- De l’obligation d’immatriculation préalable
En vue de l’exercice d’une activité soumise à un impôt local, toute personne
physique ou morale est tenue de souscrire une demande d’immatriculation auprès
du service des impôts territorialement compétent, dans les délais et formes prévus
par l’article L1 du Livre des Procédures Fiscales du Code Général des Impôts, ou
auprès des services d’assiette de la commune lorsqu’on n’est redevable que de
taxes communales.
Pour ce faire, les services doivent veiller au respect de cette procédure essentielle,
préalablement à l’acquittement de tout impôt communal.
Article 123.-De l’obligation déclarative
Pour l’émission et le recouvrement de différents impôts, droits et taxes
communales, les redevables souscrivent une déclaration dans les délais et formes
Les impôts locaux dont le produit est partagé sont émis sur des supports
d’émission distincts au profit de différents bénéficiaires. Ces supports d’émission
s’entendent :
- des ordres de recettes pour les taxes communales ;
- des bulletins d’émission et Avis de Mise en Recouvrement pour les impôts
communaux, y compris la taxe foncière sur les propriétés immobilières ;
- des bulletins d’émission et des titres de perception pour les droits de mutation
d’immeubles.
Les impôts communaux, la taxe de développement local et les centimes
additionnels communaux sont liquidés et émis par les services fiscaux de l’Etat.
Il doit être précisé que l’émission opérée par les services fiscaux de l’Etat se fait
soit sur les bulletins d’émission distincts comme précisé plus haut, soit, le cas
échéant, sur des Avis de Mise en Recouvrement ou des titres de perception por-
tant à leur en-tête le timbre de la collectivité territoriale ou de l’organisme bénéfi-
ciaire.
S’agissant des taxes communales, elles sont uniquement liquidées et émises par
les services d’assiette de la commune.
TITRE XV
DU CONTROLE DES IMPOTS LOCAUX (ARTICLES 132 A 134)
TITRE XVI
DE LA PRESCRIPTION EN MATIERE DE TAXES COMMUNALES
TITRE XVII
DU CONTENTIEUX DES IMPOTS LOCAUX
I - DE LA JURIDICTION CONTENTIEUSE
TITRE XVIII
DU REGIME DES SANCTIONS (ARTICLE 144)
La loi sur la fiscalité locale précise pour chaque taxe communale des sanctions
particulières, la compétence dans ce domaine étant exclusivement reconnue à
l’autorité municipale.
TITRE XIX
DES DISPOSITIONS DIVERSES TRANSITOIRES ET FINALES
LE DIRECTEUR GENERAL
La loi de finances pour l’exercice 2010 a institué la réévaluation légale des im-
mobilisations afin de permettre aux entreprises de présenter des bilans qui reflè-
tent la réalité économique du moment. Réaménagé dans certaines de ses disposi-
tions à la faveur de la loi de finances pour l’exercice 2011, ce dispositif a égale-
ment vocation à améliorer l’information financière des entreprises dans l’optique
du renforcement de leur capacité d’emprunt. Cette réévaluation se pose enfin en
un véritable outil d’incitation à l’investissement.
Les modalités d’application de cette réévaluation sont précisées par le décret
n° 2011/0975/PM du 04 avril 2011.
La présente circulaire qui apporte des précisions utiles à la mise en œuvre ef
ficace de ce dispositif, s’articule autour des thématiques, telles que le champ
d’application de la réévaluation, les modalités de sa mise en œuvre, le
traitement de l’écart de réévaluation, ainsi que les obligations déclaratives et le
régime de sanctions applicables le cas échéant.
Par entreprise bénéficiant d’un régime fiscal privilégié, il faut entendre les
entreprises jouissant, dans le cadre d’un régime aménagé a priori et sur une pé-
riode pluriannuelle, d’une exonération totale ou partielle d’impôt sur le re-
venu ou de modalités de calcul d’impôt sur le revenu plus favorables.
Ne doivent par conséquent pas être considérées comme disposant de la
possibilité d’opter ou pas pour la réévaluation légale, les entreprises agréées au
régime fiscal particulier des projets structurants, celles agréées aux régimes du
Code des investissements, notamment le régime du réinvestissement, le régime de
base, le régime de Petites et Moyennes Entreprises (PME), et le régime des entre-
prises stratégiques.
2 - Les entreprises bénéficiant d’un régime fiscal stabilisé
Il s’agit des entreprises disposant en vertu de la Loi ou d’une convention
particulière passée avec l’Etat, d’une clause de stabilité leur garantissant la sta-
bilité du régime fiscal applicable.
La clause de stabilité est une disposition contractuelle insérée dans un contrat
passé avec l’Etat du Cameroun édictant que l’Etat s’engage à ne pas modifier les
termes fiscaux du contrat tout au long de son exécution.
Il importe de bien prendre note de ce que la clause de stabilité ne doit en aucun
cas être présumée. Elle doit en effet figurer de manière expresse dans le contrat
considéré. Il en est ainsi des contrats pétroliers, miniers, gaziers, des
conventions d’établissement, des contrats de concession, etc.
Toutefois, est également constitutif d’une clause de stabilité, la clause indiquant
expressément qu’une entreprise est dispensée de tout prélèvement ou impôt exis-
tant ou à créer après l’entrée en vigueur du dispositif prévoyant ladite clause.
Je tiens par ailleurs à préciser que le bénéfice d’un régime fiscal privilégié ou sta
bilisé n’est pris en compte pour l’exercice du droit à l’option que pour autant que
les activités de l’entreprise concernée sont couvertes par la convention pré
voyant la stabilité ou l’agrément octroyant le régime dérogatoire. Dès lors, vous
veillerez à appliquer systématiquement le régime de la réévaluation légale aux
immobilisations concourant à l’exploitation d’activités ne rentrant pas dans le
champ de la stabilité ou du régime fiscal privilégié.
Il importe enfin de relever que lorsque le régime fiscal privilégié ou stabilisé
prend fin avant la période légale ouverte pour la réévaluation, soit avant le 31 dé-
cembre 2013, l’entreprise concernée redevient de plein droit soumise à la rééva-
luation légale, et ce, même si son choix de ne pas opter avait déjà été noti-
fié au Directeur Général des Impôts.
La réévaluation légale est facultative pour les entreprises ayant procédé à une ré-
évaluation libre au cours des quatre exercices précédant l’exercice 2011. Il s’agit
des exercices 2007, 2008, 2009 et 2010.
Il y a lieu de noter toutefois que cette option ne peut être exercée qu’à condition
que la plus-value résultant de la réévaluation libre effectuée ait été déclarée et les
impôts y afférents dûment acquittés. Vous veillerez ainsi à ce que toute entre-
prise invoquant l’option sur le fondement d’une réévaluation libre anté
rieurement en rapporte la preuve de la déclaration et du paiement de l’impôt sur
la plus-value. En fait de paiement, il convient de s’assurer que ladite plus-
value a effectivement été prise en compte dans la détermination du résultat impo-
sé à l’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice de réalisation de cette réévalua-
tion libre.
S’il apparaît en revanche que l’entreprise considérée n’a pas déclaré et acquitté
les droits normalement dus sur la plus-value, la réévaluation légale lui est
applicable de plein droit, sans préjudice des mesures de poursuite utiles que je
vous engage à mettre en œuvre pour assurer le recouvrement des sommes
antérieurement dues.
En revanche, les entreprises ayant procédé à une réévaluation libre partielle sont
tenues de procéder à la réévaluation pour les seuls éléments n’ayant pas été réé-
valués librement.
4 - Les entreprises justifiant d’un chiffre d’affaires inférieur à F CFA cent
(100) millions
En effet, bien que relevant d’un domaine d’activité éligible à la réévaluation, une
entreprise ne remplissant pas la condition du chiffre d’affaires sus-évoquée (100
millions F CFA) ne saurait être tenue par le caractère obligatoire de la réévalua-
tion. Elle peut toutefois opter pour cette réévaluation. Il en est ainsi des entre-
prises adhérentes aux CGA (Centre de Gestion Agréé) en raison de leur chiffre
d’affaires qui ne peut excéder le seuil de cent (100) millions F CFA.
5 - Les modalités d’exercice de l’option et ses conséquences
Les entreprises souhaitant procéder volontairement à la réévaluation légale doi-
vent notifier leur option au Directeur Général des Impôts par écrit au plus tard le
31 décembre 2013. Toutefois, la déclaration de réévaluation légale vaut notifica-
tion de l’option opérée par l’entreprise.
L’option prise est irrévocable. Elle emporte obligation d’observer toutes les con
ditions attachées à la réévaluation légale, au même titre que les entreprises sou-
mises de plein droit. Il s’agit aussi bien des obligations déclaratives que de celle
de paiement de l’impôt de 5 % sur l’écart de réévaluation. De même, les condi
A - La méthode de réévaluation
1 - La réévaluation doit être complète et générale
La réévaluation des immobilisations ne doit être ni partielle ni étalée. En con-
séquence, les entreprises procédant à la réévaluation n’ont pas la possibilité de
réévaluer à leur guise certaines immobilisations et pas d’autres.
Concrètement, elles devront opérer une réévaluation sur l’ensemble de leurs im
mobilisations à l’exception de celles exclues du champ d’application, telles que
présentées ci-dessus.
De même, la réévaluation doit être unique. Dès lors, l’entreprise ne peut choisir
de réévaluer par cadence ou sur plusieurs exercices, quand bien même la pé-
riode d’étalement resterait comprise dans le délai légal de trois ans.
Il y a lieu de noter toutefois que, pour les entreprises ayant procédé à une
réévaluation libre, la réévaluation légale n’est faite que sur les éléments n’ayant
pas été réévalués librement.
Ecart de réévaluation : 18 600 000 (48 600 000 -30 000 000)
tion
Ecart sera k’=1,5 (900 000 000/600
de réévaluation : 642000
000000),
000 (1avec un 000
242 000 écart de 000
- 600 réévaluation
000). de F
CFA 300 000 000 au lieu de F CFA 642 000 000.
La réévaluation d’un bien ne devrait en aucun cas changer son plan initial
d’amortissement. Les annuités d’amortissement des exercices ouverts à compter
de la réalisation de la réévaluation sont calculées proportionnellement au nombre
d’années restant à courir, conformément au plan d’amortissement initial de
chaque élément.
Ainsi, en se référant au premier cas pratique ci-dessus, les nouvelles annuités
d’amortissements de ce bien seront obtenues ainsi : valeur nette comptable ré-
évalué / durée restant à courir. Soit : 48 600 000 / 3 = 16 200 000.
Il en résulte des amortissements supplémentaires à comptabiliser en charge de : 6
200 000 (nouvelle annuité - ancienne annuité = 16 200 000 - 10 000 000).
Ainsi, les dotations normales d’amortissements majorées des amortissements
supplémentaires résultant de la réévaluation sont pratiquées sur la valeur nette ré-
évaluée, en appliquant le plan d’amortissement initialement retenu pour la durée
restant à courir.
Pour les biens totalement amortis, le plan d’amortissement à suivre est celui fixé à
l’article 7 § D du Code Général des Impôts. Ainsi, par référence au cas
pratique présenté ci-dessus, la nouvelle valeur devra être amortie sur une durée de
20 ans ; soit des charges supplémentaires d’amortissement à comptabiliser an
nuellement de F CFA 32 100 000 (642 000 000/20).
Il convient de noter enfin que les amortissements supplémentaires résultant de la
réévaluation sont, sous réserve de l’engagement de réinvestir la totalité de la plus-
value de réévaluation, déductibles du bénéfice imposable à l’IS. Quant aux dota
tions normales correspondant à la quotité des anciennes annuités, elles sont dé-
ductibles sans aucune restriction.
IV - L’ECART DE REEVALUATION
LE DIRECTEUR GENERAL
A MADAME ET MESSIEURS :
La présente circulaire fixe les modalités d’apurement des restes à recouvrer (RAR)
objet d’Avis de Mise en Recouvrement (AMR) ou de titres de perception émis par
les services d’assiette de la Direction Générale des Impôts, ainsi que les imposi-
tions anciennement émises par voie de rôle et prise en charge dans la comptabilité
des postes comptables.
Elle précise par ailleurs les responsabilités des autorités et des agents intervenant
dans la chaîne d’apurement des restes à recouvrer et détermine la procédure comp-
table d’extinction desdites créances et les pièces justificatives devant servir dans le
cadre de ladite procédure.
I. Des modalités d’apurement des créances fiscales.
Les créances fiscales s’éteignent selon les modalités suivantes :
- le paiement effectif des impôts et taxes dus ;
- l’annulation ou la réduction des impositions et pénalités ;
- l’admission en non- valeur des cotes irrécouvrables ;
- la convention de dettes croisées.
A. Des modalités d’apurement des créances éteintes suite au paiement
effectif des créances fiscales.
Le contribuable à qui il a été notifié un Avis de Mise en Recouvrement ou un Titre
de Perception dispose d’un délai de quinze (15) jours à compter de la récep-
tion du titre constatant sa dette fiscale pour l’acquitter.
A défaut de s’acquitter de sa dette fiscale spontanément dans le délai prescrit, il
peut y être contraint par les voies de droit.
En tout état de cause, le règlement des dettes fiscales est effectué sous réserve des
restrictions législatives et réglementaires relatives aux modes de paiement des im-
pôts et taxes selon le cas :
- en espèces ;
- par chèque ou virement bancaire ;
Quel que soit le mode de règlement utilisé, tout paiement effectué donne lieu à la
délivrance d’une quittance, signée par le Receveur des Impôts compétent, et consti-
tuant la pièce justificative du paiement. En cas de perte dudit document, un duplica-
ta peut être délivré au redevable ayant acquitté la dette fiscale concernée.
x x
Support : LJOD.
5 /4 7/4/ 58
x x
DEBIT: Règlement : Classe 4 ou 5 - Rubrique ADB.
Les vins sont classés par rubrique suivant qu’ils sont de gamme inférieure ou de
grand cru.
a- Des vins de gamme inférieure
Sont considérés vins de gamme inférieure :
- les vins tranquilles ou effervescents produits localement à l’exception des cham-
pagnes et leur équivalent ;
- les vins tranquilles ou effervescents importés à l’exception des champagnes et
leur équivalent, dont la valeur FOB est inferieure à cent (100) F CFA pour une
unité d’un (01) centilitre.
b- Des vins de grand cru
Sont considérés vins de grand cru, les vins tranquilles ou effervescents importés à
l’exception des champagnes et leur équivalent, dont la valeur FOB est supérieure ou
égale à cent (100) F CFA pour une unité d’un (01) centilitre.
II- DES WHISKIES
Les whiskies sont classés par rubrique suivant qu’ils sont de gamme inférieure ou de
haut de gamme.
a- Des whiskies de gamme inférieure
Sont considérés comme whiskies haut de gamme, les whiskies, les liqueurs, y com-
pris les liqueurs à la crème et autres spiritueux importés dont la valeur FOB est supé-
rieure ou égale à cent (100) F CFA pour une unité d’un (01) centilitre.
Les champagnes sont classés par rubrique suivant qu’ils sont de gamme inférieure ou
de haut de gamme.
Sont considérés comme champagnes haut de gamme, les champagnes et leur équiva-
lents dont le coût de revient (hors TVA et droits d’accises) ou valeur FOB est supé-
rieur ou égal à trois cent (300) F CFA pour une unité d’un (01) centilitre.
Pour l’application des termes de la présente circulaire, les entreprises titulaires des
licences d’importation soumettent obligatoirement à la Direction Générale des Im-
pôts la liste exhaustive de leurs clients grossistes locaux ainsi que le détail des pro-
duits livrés et des prix pratiqués avec ceux-ci.
La Direction Générale des Impôts, la Direction Générale des Douanes et la Di-
rection du Commerce intérieur sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de
l’application des termes de la présente circulaire.
Yaoundé, le 08 septembre 2015.
A
- Monsieur le Chef de l’Inspection des Services des Impôts des Régies Fi-
nancières ;
- Monsieur le Directeur Général des Impôts ;
- Monsieur le Directeur Général du Trésor et de la Coopération Finan-
cière et Monétaire ;
- Messieurs les Chef des Inspections des services des Impôts et du Trésor ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs et assimilés ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs de Centres Régionaux des Impôts ;
- Mesdames et Messieurs les Trésoriers Payeurs Généraux ;
- Mesdames et Messieurs les Payeurs auprès des Missions Diplomatiques
et Consulaires ;
- Mesdames et Messieurs les Sous-directeurs et assimilés ;
- Mesdames et Messieurs les utilisateurs des machines à timbrer.
La présente circulaire précise les modalités de gestion des machines à timbrer. Elle
donne à cet effet les indications précises sur la procédure d’attribution d’une ma-
chine à timbrer, les conditions de son utilisation, les modalités de suivi et de con-
trôle des activités des machines à timbrer, ainsi que le régime des responsabilités et
des sanctions en cas de manquement aux prescriptions édictées.
I. L’attribution des machines à timbrer :
L’attribution d’une machine à timbrer procède, soit d’une attribution préalable (1),
soit d’une assignation d’office décidée par le Directeur Général des Impôts (2).
Dans tous les cas, cette attribution fait l’objet d’une instruction bien encadrée (3).
1) De l’attribution sur demande :
Par principe, toute attribution d’une machine à timbrer est subordonnée à la de-
mande préalable du débitant public adressée au Directeur Général des Impôts.
La demande d’attribution d’une machine à timbrer doit ainsi être dument signée de
l’un des débitants publics et revêtue du visa conforme de son supérieur hiérar-
chique, à savoir les Chefs de centres Régionaux des Impôts, les Trésoriers Payeurs
Généraux et les Payeurs auprès des Missions diplomatiques et Consulaires.
Elle doit par ailleurs mentionner :
- le lieu de localisation des machines ;
A
Mesdames et Messieurs :
- Le Chef de l’Inspection des Services des Impôts ;
- Le Chef de l’Inspection des Services du Trésor ;
- Le Directeur des Grandes Entreprises ;
- Le Directeur du Recouvrement, des Valeurs Fiscales et de la Curatelle ;
- Les Chefs de Centres Régionaux ;
- Le Payeur Général du Trésor ;
- Les Trésoriers Payeurs Généraux ;
- Les Receveurs des Impôts ;
- Les Receveurs des Finances.
La Mission devra :
Il s’agit de :
NB : Tout défaut comptable (excédent ou déficit) non justifié doit donner lieu à
dressage d’un procès-verbal de constat de déficit ou d’excédent. En tout état de
cause, le chef de poste est astreint à la production d’un compte d’emploi mensuel
des figurines prises en charge dans son poste. La Mission doit en présence des res-
ponsables sortant et entrant examiner ces documents.
- l’état nominatif des restes à recouvrer par type de redevable (Etat, entreprises
publiques, collectivités territoriales décentralisées, entreprises privées) et ru-
brique cantonné à la date de passation de service (recouvrables, contentieux,
difficiles, irrécouvrables), assorti des dossiers physiques de recouvrement ;
- le registre de suivi des apurements (quittances de paiement, lettres de dégrè-
vement, lettres de remise gracieuses de pénalités, les déclarations de recettes,
et lettres de compensations…).
- le registre des décharges des titres de créances qui retrace tous les titres
reçus et notifiés par les agents de recouvrement ;
- l’état centralisé de suivi des dossiers de recouvrements de la Brigade.
Observation : Expliquer le gap de la période le cas échéant entre le stock des titres de créances émis
par les services émetteurs et ceux effectivement pris en charge par le Receveur des Impôts d’une part,
et l’écart entre les prises en charge et les titres de créances transmis aux services en charge des pour-
suites d’autre part.
Observation : Expliquer le gap de la période le cas échéant entre le stock de restes à recouvrer arrêté
et les dossiers physiques correspondants d’une part, le stock des restes à recouvrer et la balance des
comptes d’autre part.
1. SITUATION DE L’ENCAISSE
a) Détermination du solde
La situation de la caisse telle qu’elle est constatée par les contrôleurs est reportée en détail dans un ta-
bleau appelé décomposition de l’encaisse qui se présente de la manière suivante.
a) Timbres fiscaux
i. Détermination du stock
TOTAL
TOTAL
a) Vignettes automobiles
i. Détermination du stock
Stock à la date du dernier contrôle*………………………………………………..……………….
(*Et/ou à la date de la dernière passation de service)
Approvisionnements de la période ………………………………………………….……..………
Total des prises en charge…………………………………………………………………………..
Réintégrations……………………………………...……………………………………………….
Ventes de la période …………………………………..……………………………………..……..
Stock théorique à la date de passation de service ……………………………………….…………
Stock réel à la date de passation de service………………………………………………………...
Différence…………………………………………………………………………………………..
TOTAL
TOTAL
b) Machine à timbrer
TOTAL
Total
2. Tableau synthétique
MONTANT
DATE ECART (1) - (2) OBSERVATIONS
ENVOYE PAR RECU PAR L’ACCT
LE POSTE (1) ou TG (2)
2. Tableau synthétique
MONTANT OBSERVATI
DATE ECART (1) - (2)
ENVOYE PAR RECU PAR ONS
LE POSTE (1) L’ACCT ou TG (2)
MONTANT
CHEQUES REJETS
DATE ECART (1) - (2) OBSERVATIONS
REJETES CONSTATES
PAR L’ACCT PAR LE POSTE
ou TG (1) (2)
2. Tableau synthétique
MONTANT
DATE ECART (1) - (2) OBSERVATIONS
ENVOYE PAR LE RECU PAR L’ACCT
POSTE (1) (2)
MONTANT
DATE RECU PAR LE Poste ECART (1) - (2) OBSERVATIONS
ENVOYE PAR
comptable de nivel-
LE POSTE (1)
lement (2)
LES SIGNATAIRES
- Chef de Mission
- Membre de la Mission
QUESTION REPONSE
DATE ………..
Le mis en cause
Le Chef de mission
1) Modalités de déclaration
Conformément aux dispositions de l’article 598 du Code Général des Impôts, la dé-
claration des droits de timbre automobile incombe désormais au redevable légal
dudit droit, à savoir la compagnie d’assurance. Elle doit être souscrite au plus tard
le 15 du mois suivant celui au cours duquel les droits ont été collectés.
Sur la forme, la déclaration des droits de timbre automobile s’effectue à l’aide de
l’imprimé de déclaration des taxes sur le chiffre d’affaires et des impôts sur le re-
venu qui comprend une ligne « droit de timbre automobile ». Elle doit être accom-
Dans tous les cas, le contribuable qui fait l’objet d’une taxation d’office
doit avoir au préalable été mis en demeure de régulariser sa situation déclarative
et fait l’objet de relances écrites de l’administration.
Afin de limiter ces contentieux, les services devront s’en tenir à des moda-
lités classiques et simples, qui permettent d’asseoir les impositions du contri-
buable sur des bases objectives et éviter, autant que possible, les méthodes
n’ayant aucune prise avec la réalité de l’activité.
- du taux de marge moyen du contribuable défaillant sur les trois derniers exer-
cices bénéficiaires ;
- du taux de marge moyen du secteur d’activités concerné ;
- du taux de marge d’une entreprise du même secteur pour la période considérée.
Il est à noter que, pour le cas particulier des défaillances déclaratives de fin
d’exercice, la détermination du chiffre d’affaires doit prioritairement se fonder
sur la somme des douze (12) déclarations mensuelles éventuellement souscrites
par le contribuable au titre de l’année considérée.
J’attire l’attention des services sur le fait que la TO ne fait pas abstraction
de la situation antérieure du contribuable. Ainsi, sauf les cas de rejet de compta-
bilité et d’opposition à contrôle fiscal, vous vous assurerez que les crédits
d’impôts, les paiements déjà effectués ou les déficits sont pris en compte lors de
la liquidation des droits. En tout état de cause, vous veillerez à ce qu’à l’issue
d’une telle démarche, les impôts déterminés restent dans les proportions habi-
tuellement acquittées en situation normale par le contribuable taxé d’office.
A- La charge de la preuve
Je précise toutefois que l’obligation d’établir la vérité n’est pas du seul res-
sort du contribuable, car lorsque celui-ci produit un élément pertinent,la charge
de la preuve se renverse et il appartient cette fois à l’administration d’apporter
des arguments contraires ou, à défaut, de donner gain de cause au réclamant.
L’on revient en quelque sorte à la procédure contradictoire.
- ils ont déjà été déclarés faux ou falsifiés par le service émetteur, avec constata-
tion sur procès-verbal ;
- un procès-verbal de carence a constaté leur inexistence ;
- le refus de présenter le document a été constaté sur procès-verbal ;
- l’élément en cause n’a pas été produit après les délais légaux et que même le dé-
lai supplémentaire accordé dans la lettre de mise en demeure n’a pas été respec-
té, etc.
2. Des cas où les éléments produits peuvent être admis sous condition
Une tolérance dans la production des éléments de preuve doit être observée lorsque
la taxation d’office s’applique aux contribuables qui sont habituellement reconnus
pour leur civisme fiscal, mais qui se retrouvent dans l’impossibilité de déférer aux
réquisitions de l’administration. Peuvent notamment bénéficier de ce traitement de
faveur, les contribuables qui :
Vous noterez, enfin, que la taxation d’office ne met pas obstacle à la possibilité
qu’a l’administration de procéder plus tard, sur les mêmes périodes et les mêmes
impôts, à des redressements dans le cadre des contrôles fiscaux, conformément aux
dispositions des articles L 34 et suivants du LPF encadrant le droit de reprise en
matière fiscale.
J’attache du prix au strict respect des présentes prescriptions dont toute difficul-
té de mise en œuvre devra m’être signalée.
2. La solidarité de paiement porte sur l’ensemble des impôts et taxes dus par
le titulaire du titre forestier sans considération de la date à laquelle la dette
fiscale à été mise à sa charge. A titre d’illustration, la solidarité de paie-
ment peut être mise en œuvre pour le recouvrement des créances fiscales
mises à la charge du titulaire du titre d’exploitation forestière avant le 1 er
janvier 2018.
12. Dans ce cas, le Receveur des Douanes vérifie avant la délivrance de la quittance
des droits de douane que l’importateur ne fait pas l’objet d’une contrainte
extérieure. Si tel est le cas, le Receveur des Douanes procède à la rétention de la
quittance des droits de douane et notifie immédiatement à l’importateur
redevable une mise en demeure valant commandement de payer ouvrant un
délai maximal de huit (08) jours suivant le modèle ci-joint.
13. En cas de non-paiement dans le délai de huit (08) jours, le Receveur des
Douanes saisit sans autres formalités le service des douanes compétent afin que
ii) Cas d’un redevable ayant une opération d’importation en cours suivant la
procédure d’enlèvement direct
19. Le suivi de l’exécution des contraintes extérieures est assuré tant par le
Receveur des Impôts que par le Receveur des Douanes.
21. Une fois la dette éteinte par le paiement intégral des impositions objet de la con-
trainte extérieure, le Receveur des Impôts donne mainlevée de la contrainte ex-
térieure au Receveur des Douanes.
- l’Impôt sur les Sociétés (IS) et l’Impôt sur le Revenu des Personnes Phy-
siques (IRPP) ;
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et les Droits d'Accises ;
- la Taxe Spéciale sur le Revenu (TSR) ;
- les taxes spécifiques du secteur forestier ;
- les droits d'enregistrement et de timbre ;
- les procédures fiscales.
1.1 Article 21 : exclusion des achats des produits pétroliers effectués par
les marketers du champ d’application du précompte sur achat.
4. Les achats des produits pétroliers effectués par les exploitants des stations-
services auprès des marketers demeurent soumis au précompte. Celui-ci est liquidé
au taux de 14% sur la marge brute quel que soit le mode d’exploitation (en loca-
tion-gérance ou gérance libre).
5. La présente mesure s’applique aux achats locaux des produits pétroliers facturés
à compter du 1er janvier 2019.
6. La loi de finances pour l’exercice 2019 a précisé la base de calcul ainsi que le
taux du minimum de perception applicable aux contribuables relevant des activités
à marge administrée.
8. Par marge brute il faut entendre la différence hors taxe entre le prix de vente et
le coût de revient des biens et services, majorée des gratifications et de commis-
sions de toute nature.
9. Pour les entreprises qui, nonobstant leur appartenance à un secteur à marge ad-
ministrée, ont opté pour le régime d’acompte de droit commun, leur minimum de
perception est conséquemment liquidé sur le chiffre d’affaires global au taux de
2,2%. En aucun cas, le taux de 2,2% ne peut être appliqué sur la marge.
10. Il reste entendu que l’assiette de calcul de la patente pour les entreprises re-
levant des activités à marge administrée demeure le chiffre d’affaires global.
11. Dans tous les cas et quelle que soit l’option choisie, aucun crédit d’impôt
ne peut résulter de l’imputation des acomptes mensuels versés sur l’impôt définiti-
13. A compter du 1er janvier 2019, les employeurs relevant d’une unité de ges-
tion spécialisée (direction en charge de la gestion des grandes entreprises, centres
des impôts des moyennes entreprises et centres spécialisés des impôts) et exploitant
plusieurs établissements sont tenus d’effectuer les versements des impôts retenus
sur les salaires de l’ensemble de leurs employés exclusivement à la caisse du Rece-
veur des Impôts de leur centre de rattachement.
14. Il en résulte que les unités de gestion spécialisées sont, pour l’ensemble de
leurs activités, les seuls interlocuteurs fiscaux des contribuables qui y sont ratta-
chés. Ceux-ci effectuent dorénavant tous leurs paiements d’impôts, droits et taxes
auprès desdites unités. Les impôts collectés par leurs différents établissements et
agences doivent dès lors être centralisés et payés auprès de celles-ci.
16. S’agissant des exploitants individuels qui ont plusieurs établissements mais
ne relèvent pas d’une unité de gestion spécialisée, les modalités de leur suivi fiscal
demeurent encadrées par les dispositions de l’article 74 du CGI.
19. A compter du 1er janvier 2019, le prélèvement libératoire sur les rémunéra-
tions des mandataires et agents commerciaux non-salariés est assis sur les revenus
nets obtenus après déduction de 30% au titre des frais professionnels.
21. Il est à noter que l’abattement de 30% au titre des frais professionnels ne
s’applique pas aux rémunérations dans le cadre de la vente directe par réseau.
Celles-ci demeurent soumises à la retenue de l’IR au taux libératoire de 11%, CAC
compris, sur le montant brut des rémunérations, conformément aux dispositions de
l’article 93 bis du CGI dont les modalités sont précisées par la circulaire
N°0000001/MINFI/DGI/LC/L du 15 janvier 2010 relative à la loi de finances pour
2010.
1.5 Articles 115 (2) et 116 (nouveau) à 116 (nouveau) ter : rationalisation
du régime fiscal des marchés publics à financement extérieur.
23. Les conventions de financement sont des contrats de crédit signés entre un
ou plusieurs prêteurs (bailleurs de fonds, partenaires au développement) et un em-
prunteur (Etat ou toute autre personne morale de droit public) pour la réalisation
d’un projet.
24. A compter du 1er janvier 2019, les conventions de financement entre l’Etat
du Cameroun et les bailleurs de fonds doivent être conclues TTC. A ce titre, les fi-
nancements mis à disposition doivent couvrir aussi bien le montant hors taxes que
les taxes.
25. Par le passé, les acquisitions des biens et services concourant à l’exécution
des marchés publics à financement extérieur ou conjoint donnaient lieu à la prise
en charge par l’Etat de la TVA et des droits de douane.
26. A compter du 1er janvier 2019, ces acquisitions doivent dorénavant donner
lieu à facturation et à paiement de la TVA auprès des fournisseurs. Aucune prise en
charge d’impôts et taxes par l’Etat ne sera plus possible sur ces opérations.
27. Les crédits de TVA résultant des retenues à la source ainsi opérées font
l’objet de remboursement dans les conditions fixées aux articles 149 et suivants du
CGI.
30. La loi de finances pour l’exercice 2019 a allégé les conditions d’éligibilité
au régime fiscal de promotion des zones économiquement sinistrées, tout en ren-
forçant les incitations fiscales accordées.
34. Cette mesure s’applique à toutes les demandes introduites à partir du 1er
janvier 2019.
37. Les dépenses ouvrant droit au bénéfice du crédit d’impôt sont celles qui
concourent directement à la réhabilitation de l’outil de production ou à son renfor-
cement. Par outil de production, il faut entendre tout équipement ou matériel indis-
pensable pour l’exercice normal de l’activité économique des entreprises visées.
40. Le montant du crédit d’impôt est obtenu par application du taux de 30%
aux dépenses éligibles engagées. Son montant ne peut excéder cent (100) millions
F CFA.
41. Le crédit d’impôt ainsi liquidé est imputé sur le solde de l’IS dû en fin
d’exercice. Il est reportable dans la limite de trois (03) exercices clos suivant celui
au titre duquel les dépenses ont été engagées. Ainsi, pour des investissements en-
gagés au cours de l’année 2018, l’imputation du crédit d’impôt court jusqu’en
2021.
44. Le bénéfice du crédit d’impôt n’est pas soumis à une validation préalable
de l’administration fiscale. L’entreprise est cependant tenue de transmettre à son
centre des impôts de rattachement au plus tard le 15 mars :
- l’état des investissements réalisés, précisant le montant des dépenses engagées
ainsi que la nature des équipements et matériels acquis assortis des pièces justifica-
tives y afférentes (factures, bons de commande, bons de livraison, etc.) ;
- les pièces justificatives du sinistre subi (procès-verbal de constat d’huissier ou
d’un officier de police judiciaire).
45. Les investissements ayant donné lieu au bénéfice du crédit d’impôt font
l’objet de contrôles a posteriori d’effectivité et de conformité par la division en
charge de la gestion des régimes spéciaux et dérogatoires.
v. Régime de sanction
46. En cas de rejet du crédit d’impôt ayant fait l’objet d’une imputation sur le
solde de l’IS déclaré et payé, l’administration procède au rappel du complément
d’impôt dû, sans préjudice des pénalités et intérêts de retard.
Illustrations :
Son site d’exploitation étant située dans une ZES, elle prétend au bénéfice du crédit
d’impôt de 30%.
52. S’agissant de la vente des produits des activités extractives, des intérêts
rémunérant les emprunts extérieurs et les dépôts effectués par des non-
professionnels du secteur financier, ils demeurent soumis à la TVA car ne faisant
par ailleurs l’objet d’aucune imposition spécifique exclusive de taxation sur le
chiffre d’affaires.
53. Concernant spécifiquement les intérêts des dépôts effectués auprès des éta-
blissements bancaires, pour mémoire, avant la loi de finances pour 2019, seuls
ceux rémunérant les dépôts des professionnels du secteur financier étaient soumis à
la TVA. Par professionnel du secteur financier il faut entendre notamment les éta-
blissements de crédit, les établissements de micro finance, les entreprises de crédit-
bail, les établissements financiers ainsi que les compagnies d’assurances.
54. A partir du 1er janvier 2019, tous les intérêts rémunérant les dépôts sont dé-
sormais soumis à la TVA, que lesdits dépôts soient effectués par des professionnels
du secteur financier ou non. S’agissant du non professionnel du secteur financier, il
y a toutefois lieu de distinguer selon qu’il est assujetti ou non à la TVA.
L’assujettissement à la TVA s’entend au sens de l’habilitation à facturer la TVA tel
que défini à l’article 125 du CGI.
55. Dans tous les cas, l’IRCM demeure dû sur les intérêts rémunérant tous les
dépôts, sous réserve des exonérations prévues à l’article 43 du CGI.
57. A compter du 1er janvier 2019, l’exonération de TVA des tranches sociales
de consommation d’eau et d’électricité est exclusivement réservée aux ménages.
58. Les abonnés professionnels à savoir les entreprises, les exploitants indivi-
duels, et toute autre personne morale de droit public ou privé acquittent la TVA sur
l’intégralité de leur consommation sans considération d’une quelconque tranche
sociale.
59. S’agissant des consommations des ménages, désormais, aucune TVA n’est
prélevée lorsque celles-ci demeurent conformes aux seuils sociaux.
64. La Direction des grandes entreprises devra s’assurer que les entreprises re-
levant de son portefeuille ont effectivement procédé à l’arrimage de leurs logiciels
de facturation aux nouvelles dispositions de l’article 128 (9) du CGI relatives à
l’exonération des tranches sociales de consommation d’eau et d’électricité.
66. La loi de finances pour l’exercice 2019 supprime l’exonération de TVA sur
les opérations de transformation locale de bois. Celles-ci sont par conséquent
taxables à compter du 1er janvier 2019.
67. Par opération de transformation de bois il faut entendre toutes les presta-
tions de service qui concourent à la transformation locale du bois.
71. Par prix de vente conseillé, il faut entendre le prix de vente au consomma-
teur final diminué de la TVA et des droits d’accises (ad valorem et spécifique).
S’agissant des boissons listées par l’arrêté N°002/MINCOMMERCE/CAB du 12
janvier 2012 rendant obligatoire le dépôt préalable des barèmes de prix de certains
produits de grande consommation, le prix de vente conseillé renvoie au tarifaire
homologué par le ministère en charge du commerce. Pour l’application de cette
mesure au 1er janvier 2019, le prix de vente conseillé est celui en vigueur au 31 dé-
cembre 2018.
72. Quant aux boissons non soumises à la procédure d’homologation des prix,
le prix de vente conseillé est celui appliqué au consommateur final tel que déclaré
par les entreprises de production. Celles-ci devront par conséquent communiquer
leur prix de vente conseillé à leur centre gestionnaire au plus tard le 05 janvier de
chaque année. Les services devront s’assurer que les prix appliqués depuis le 1er
janvier 2019 leur sont communiqués et que les droits d’accises ad valorem sont li-
quidés par référence à ceux-ci.
76. Avant la loi de finances pour l’exercice 2019, la base d’imposition au droit
d’accises ad valorem sur les importations de boissons alcoolisées et des tabacs était
constituée par la valeur imposable telle que définie par le Code des douanes.
77. A compter du 1er janvier 2019, elle est constituée par la valeur imposable
telle que définie par le Code des douanes majorée du montant des droits des
douanes.
2.7 Article 141 bis (nouveau) : révision de l’assiette de taxation des bières
au droit d’accises ad valorem.
78. La loi de finances pour l’exercice 2019 réduit de 20% à 10% l’abattement
de la base d’imposition au droit d’accises ad valorem des bières titrant un degré
d’alcool inférieur ou égal à 5,5.
79. Aussi, la liquidation des droits d’accises ad valorem sur ces produits doit se
faire par application du taux de 25% sur la base résiduelle de 90%.
80. Les droits d’accises spécifiques demeurent dus sur les boissons bénéficiant
de l’abattement de base ci-dessus.
2.8 Article 142 (5) et (6) : élargissement du champ d’application des droits
d’accises aux pipes, tabacs et préparations pour pipes, aux produits cosmé-
tiques, aux articles de friperie, aux pneumatiques d’occasion, aux véhicules
d’occasion.
b) Modalités de perception
85. Les droits d’accises ad valorem sur les produits importés sont collectés lors
du franchissement du cordon douanier par les services de douanes.
86. En ce qui concerne les produits fabriqués localement, les droits d’accises
ad valorem sont acquittés par les producteurs auprès de leur centre des impôts de
rattachement.
88. Ainsi, à compter du 1er janvier 2019, le montant des droits d’accises résul-
tant de l’application du taux de 25% à la base imposable définie aux articles 135
(1-a) et 137 bis (nouveau) ne doit pas être inférieur au montant obtenu par réfé-
rence au minimum de perception de 5 000 F CFA pour 1 000 tiges de ciga-
rettes.
89. Les entreprises productrices locales de tabac ne sont pas soumises au mi-
nimum de perception, y compris sur leurs intrants importés.
2.10 Article 142 (8) : réajustement des tarifs du droit d’accises spécifique
sur les vins et liqueurs
91. La loi de finances pour l’exercice 2019 simplifie le mode de calcul du droit
d’accises spécifique sur les vins et liqueurs, passant d’un mode de tarification as-
sise sur les contenants desdits produits à une perception calculée par unité de me-
sure, notamment par centilitre.
92. A partir du 1er janvier 2019, les tarifs du droit d’accises spécifique sur les
vins, liqueurs et champagnes sont fixés ci-après :
94. Les droits d’accises spécifiques sur les boissons importées sont liquidés et
collectées par l’administration en charge des douanes en application du point 224
de la circulaire N°001/C/MINFI du 28 décembre 2018 relative à l’exécution du
budget de l’Etat pour l’exercice 2019.
2.11 Article 142 (9) : plafonnement du droit d’accises spécifique sur les em-
ballages non retournables
96. Ainsi, à compter du 1er janvier 2019, le droit d’accises sur les emballages
non retournables fixé à 5 francs par unité d’emballage est plafonné à F CFA 10%
du prix du produit.
98. La présente mesure s’applique aux livraisons facturées à partir du 1er jan-
vier 2019.
99. Il convient de noter que les droits d’accises spécifiques s’appliquent sur
tous les emballages non retournables, y compris ceux des produits exonérés de la
TVA.
102. Les droits d’accises sur les jeux de hasard et de divertissement sont par
conséquent désormais liquidés par application du taux réduit de 5% au chiffre
d’affaires réalisé.
103. Le chiffre d’affaires servant de base de calcul des droits d’accises sur les
jeux est constitué par le produit intégral des enjeux. Aucune déduction des sommes
reversées aux parieurs n’est par conséquent admise.
104. Les modalités de perception du droit d’accises sur les jeux de hasard et de
divertissement demeurent inchangées. Ce prélèvement est collecté par l’entreprise
de jeu ou de paris, déclaré et reversé à la Recette des Impôts de son centre des im-
pôts de rattachement au plus tard le 15 du mois suivant la réalisation de l’opération.
105. Le droit d’accises sur les jeux de hasard et de divertissement n’est pas ex-
clusif de la TVA et constitue un élément de la base d’imposition de cet impôt.
106. La nouvelle modalité de perception du droit d’accises sur les jeux de ha-
sard et de divertissement est applicable sur les opérations effectuées à compter du
1er janvier 2019.
108. Par boissons gazeuses, sodas et autres sucreries, il faut entendre toutes les
boissons non alcooliques à l’exception de l’eau non gazéifiée.
109. Le tarif du droit d’accises spécifique sur les boissons gazeuses, sodas et
autres sucreries importés est fixé à F CFA 2,5 par centilitre.
110. Les droits d’accises spécifiques sur les boissons gazeuses, sodas et autres
sucreries importés sont collectés lors du franchissement du cordon douanier par les
services de douanes.
2.14 Article 143 (1) : précision des conditions de déduction de la TVA rete-
nue à la source
111. Jusqu’à la loi de finances pour l’exercice 2018, les conditions de déducti-
bilité de la TVA retenue à la source figuraient à l’article 149 (4) du CGI alors que
cet article est dédié aux modalités de remboursement de cette taxe. Afin de per-
mettre une exploitation aisée de la législation fiscale, les modalités de déduction de
la TVA retenue à la source figurent désormais à l’article 143 du CGI.
112. A titre de rappel, pour être déductible, la TVA retenue à la source doit fi-
gurer sur une attestation de retenue à la source. S’agissant de la TVA retenue à la
source par l’Etat, l’avis d’imposition tient lieu d’attestation de retenue à la source.
113. Il ne doit pas être requis des contribuables d’annexer les attestations de re-
tenue à la source à leurs déclarations mensuelles de TVA.
2.15 Article 149 (3) : encadrement des modalités de report des crédits de
TVA.
114. La loi de finances pour l’exercice 2019 rationnalise les modalités de report
des crédits de TVA à travers :
115. Avant la loi de finances pour l’exercice 2019, tout crédit de TVA de mon-
tant égal ou supérieur à F CFA 50 millions pour les contribuables relevant de la
DGE et à FCFA 20 millions pour ceux relevant des CIME devait obligatoirement
faire l’objet de validation par le centre gestionnaire avant d’être imputé sur la TVA
collectée au titre des déclarations du contribuable.
116. La loi de finances pour l’exercice 2019 supprime cette exigence de valida-
tion préalable des crédits de TVA avant imputation.
117. Ainsi, à compter du 1er janvier 2019, aucune validation ne doit condition-
ner le report des crédits de TVA excipés par les assujettis, quel que soit leur mon-
tant. Il en est de même des demandes de validation introduites avant le 1 er janvier
2019, mais toujours en cours de traitement par les services fiscaux.
119. A compter du 1er janvier 2019, pour les entreprises relevant du secteur du
commerce général, le report des crédits de TVA au-delà d’une période de trois (3)
mois est conditionné par leur validation préalable par l’administration fiscale.
120. Aussi, pour l’application des termes de la présente circulaire, les crédits de
TVA constitués sur 03 mois consécutifs au 15 octobre 2019, ne peuvent être repor-
tés dans les déclarations fiscales à déposer au 15 novembre 2019.
121. Les services sont par conséquent invités à engager sans délais les contrôles
de validation desdits crédits de TVA en application des nouvelles dispositions lé-
gales.
122. Relèvent du secteur du commerce général, les entreprises dont l’activité est
le négoce, à savoir celle consistant en l’achat suivi de la revente en l’état des mar-
chandises sans que celles-ci ne fassent l’objet d’une quelconque transformation
123. Les entreprises réalisant des opérations mixtes qui donnent lieu à des cré-
dits de TVA sont soumises au même régime que celui défini pour les entreprises du
secteur du commerce.
Illustrations :
i. Illustration de la mise en œuvre des termes de la présente circulaire.
Les déclarations de l’entreprise HAYDAK ABM sur la période allant du mois
d’août à octobre 2019 laissent apparaître une situation créditrice ainsi qu’il suit :
Rubrique Montant
TVA collectée (1) 200 000 000
TVA déductible sur les opérations du mois 80 000 000
Crédit de TVA antérieur reporté 0
Total TVA à imputer (2) [TVA déductible sur les
80 000 000
opérations du mois de novembre 2019]
TVA à payer (1) – (2) 120 000 000
La TVA sur les achats effectués au courant du mois de novembre (80 millions) est
déductible au cours du même mois et n’est pas concernée par l’exigence de valida-
tion préalable avant imputation.
Toute imputation du crédit antérieur avant la validation préalable par les services
fiscaux entraîne le rappel de la TVA indûment déduite après mise en demeure, sans
préjudice des pénalités et intérêts de retard.
Rubrique Montant
TVA collectée au cours du mois de novembre (1) 200 000 000
TVA déductible sur les opérations du mois de no-
80 000 000
vembre (2)
Crédit de TVA reporté (crédit cumulé au 15 octobre)
100 000 000
(3)
Total déductions opérées (2+3)=4 180 000 000
TVA à payer (1) – (4) 20 000 000
Rubrique Montant
TVA collectée au cours du mois de novembre (1) 200 000 000
TVA déductible sur les opérations du mois de no-
80 000 000
vembre (2)
Crédit de TVA indûment reporté (crédit cumulé
100 000 000
au 15 octobre) (3)
Total déductions opérées (2+3)=4 180 000 000
Crédits rejetés pour non-conformité 100 000 000
TVA admise en déductions (4-3)=5 80 000 000
TVA à payer (1) – (5) 120 000 000
Dès le 16 novembre 2019, les services devront dans le cadre du dialogue avec les
contribuables, inviter ceux-ci à procéder aux corrections nécessaires avant enga-
gement des opérations de contrôle ponctuel.
Les contribuables qui procèdent aux régularisations avant l’envoi de l’avis du con-
trôle ponctuel, sont dispensés de l’application des pénalités.
125. Le contrôle de validation des crédits de TVA aux fins de report s’effectue à
l’initiative du service dès la constatation de la non-résorption du crédit au terme de
la période de trois mois, ou à la demande du contribuable. Il doit intervenir dans les
15 jours à compter de la demande de validation introduite par le contribuable ou du
dépôt de la déclaration au titre du 4ème mois suivant la naissance du crédit. Il porte
aussi bien sur la TVA déductible que sur celle collectée.
126. Le contrôle de validation des crédits de TVA aux fins de report n’est pas
soumis à la procédure classique de programmation ainsi qu’au principe de
l’intervention unique par entreprise et par an. Les services devront néanmoins, en
relation avec la division en charge du contrôle, s’assurer au préalable qu’un numé-
ro d’affaire est systématiquement attribué aux interventions à effectuer dans ce
cadre.
127. Au terme du contrôle, les cas de figure ci-après peuvent être distingués :
► rejet total ou partiel du crédit invoqué : dans ce cas, aucun report supplémen-
taire du crédit non validé n’est plus admis. Bien plus, la TVA éludée du fait des
crédits exposés fait l’objet de rappels, sans préjudice de l’application des pénalités
et intérêts de retard prévus par le Livre des Procédures Fiscales.
Quelles sont les conséquences des résultats du contrôle de validation suivant les
hypothèses ci-après :
‐ Montant du crédit de TVA affiché au 15 octobre 2019 : FCFA 100 000 000
‐ Montant total des déductions sur la période contrôlée (soit TVA déductible
des mois de d’août (100 000 000), de septembre (150 000 000) et d’octobre
(100 000 000)) = 350 000 000
‐ Montant des déductions rejetées : FCFA 0
‐ Montant du crédit de TVA affiché au 15 octobre 2019: FCFA 100 000 000
‐ Montant des déductions rejetées (déclarées en août 2019) : FCFA
80 000 000
TVA dé-
Crédit TVA col-
ductible au Montant
anté- lectée Crédit re- Net à
Mois cours du à impu-
rieur re- au cours portable payer
mois (vali- ter
porté du mois
dé)
50 000 00 20 000 30 000
Août 0 0
20 000 000 0 000 000
Sep-
150 000 100 000 150 000 50 000
temb 0 0
000 000 000 000
re
Oc- 50 000 100 000 100 000 150 000 50 000
0
tobre 000 000 000 000 000
‐ Montant du crédit de TVA affiché au 15 octobre 2019 : FCFA 100 000 000
‐ Montant total des déductions sur la période contrôlée (soit TVA déductible
des mois d’août (100 000 000), septembre (150 000 000) et d’octobre
(100 000 000)) = 350 000 000
Dans ce dernier cas, les services devront s’assurer qu’en plus du rappel de la TVA
indûment imputée, aucun crédit antérieur n’est reporté sur la déclaration de
l’entreprise au titre du mois suivant la notification des résultats du contrôle.
En tout état de cause, le contrôle de validation des crédits de TVA portant en même
temps sur les déductions opérées et sur la TVA collectée déclarée, toute correction
du chiffre d’affaires doit entraîner la correction symétrique de la situation globale
du contribuable au regard de la TVA.
130. Outre les diligences d’usage au terme des opérations de contrôle, les con-
clusions des contrôles de validation de crédits devront être renseignées dans le sys-
tème informatique de suivi du contrôle fiscal et transmises à la Division en charge
du contrôle fiscal dans un délai de 15 jours suivant la fin des travaux sur place.
Cette dernière fera un récapitulatif mensuel, trimestriel et annuel à soumettre au
Directeur Général des Impôts.
131. Avant la loi de finances pour l’exercice 2019, les crédits de TVA des in-
dustriels et établissements de crédit-bail n’étaient remboursables que lorsque la
TVA correspondante ne pouvait être résorbée par le mécanisme d’imputation dans
un délai d’un an.
132. Dans l’optique de garantir la neutralité de cette taxe, la loi de finances pour
l’exercice 2019 supprime cette exigence et rend désormais possible le rembourse-
ment des crédits TVA dès lors que l’assujetti a renoncé au mécanisme de
l’imputation en introduisant une demande de remboursement.
133. L’option pour le remboursement est exclusive du report. Ainsi, une fois le
remboursement d’un crédit sollicité, celui-ci ne peut, à partir de cette date, être re-
porté sur les déclarations ultérieures.
134. Il est à noter que seuls sont considérés comme industriels les entreprises
dont l’activité principale consiste en la transformation d’une matière première en
produits finis. Les entreprises de prestation de service ne sauraient se prévaloir
d’une telle qualité.
135. De même, les établissements de crédit crédit-bail concernés par cette dis-
position renvoient à tout établissement de crédit ou de micro-finance qui finance
les opérations de crédit-bail tel que défini par la loi N°2010/020 du 21 décembre
2010 portant organisation du crédit-bail au Cameroun.
138. Les services gestionnaires sont par conséquent tenus, dès réception d’une
demande de remboursement des crédits de TVA introduite par une entreprise éli-
gible à risque élevé, d’introduire systématiquement dans l’applicatif de suivi des
contrôles un projet de vérification générale de comptabilité. Celle-ci est validée par
la Division en charge de la programmation qui attribue un numéro d’affaire au dos-
sier.
2.18 Article 149 bis : redéfinition des critères de classification des contri-
buables pour le remboursement des crédits de TVA.
141. A partir du 1er janvier 2019, les entreprises ayant des arriérés fiscaux peu-
vent également bénéficier du remboursement de leur crédit de TVA au terme d’une
simple procédure de contrôle de validation, lorsqu’elles justifient d’un sursis de
paiement des impositions qui leur sont réclamées. A défaut du sursis de paiement
dûment accordé, le remboursement de leurs crédits de TVA ne peut intervenir
qu’au terme d’une vérification générale de comptabilité.
3.1 Article 222 : relèvement du tarif de la taxe de séjour pour les établis-
sements meublés.
143. La loi de finances pour l’exercice 2019 relève de 500 F CFA à 2 000 F
CFA par nuitée, le tarif de la taxe de séjour pour les établissements meublés et
autres gîtes.
144. Au sens de cette mesure, les appartements meublés et autres gites renvoient
à tout local fourni en équipements et en mobiliers à des fins d’habitation, autre que
les établissements hôteliers.
147. Les services opérationnels sont par conséquent engagés à procéder au re-
censement des établissements exploitants des appartements meublés sur leur terri-
toire de compétence afin de s’assurer de l’application effective du nouveau tarif de
2 000 F CFA à compter du 1er janvier 2019.
3.2 Article 225 (ter) : soumission à la taxe spéciale sur le revenu (TSR) au
taux super réduit de 2% des revenus versés à l’étranger pour la fourniture des
prestations maritimes.
148. La loi de finances pour l’exercice 2019 modifie le régime de la TSR appli-
cable aux prestations maritimes. A compter du 1er janvier 2019, sont passibles de la
TSR au taux super réduit de 2% les rémunérations versées à l’étranger pour la
fourniture aux sociétés de transport maritime de droit camerounais des prestations
ci-après :
150. Il est à noter que le taux super réduit de TSR de 2% ne s’applique pas aux
prestations fournies aux sociétés dont l’activité principale n’est pas le transport ma-
ritime. Il en est ainsi des sociétés de sécurité qui, dans le cadre de leurs activités,
font recours aux prestations ci-dessus citées.
152. La loi de finances pour l’exercice 2019 relève le taux de la taxe d’abattage
de 2,5% à 4%, calculée sur la base de la valeur FOB des grumes.
5.1 Article 338 (21) : précision sur les actes portant sur les traitements et sa-
laires exemptés du droit d’enregistrement.
156. La loi de finances 2019 met à jour les dispositions de l’article 338 (21) du
CGI au regard de l’AU OHADA portant organisation des procédures simplifiées de
recouvrement et des voies d'exécution d’une part, et supprime la restriction de
l’exemption des droits d’enregistrement aux seuls actes, formalités et décisions en
matière de saisie attribution des petits salaires et traitements.
160. A compter du 1er janvier 2019, les taux des droits d’enregistrement de la
commande publique payée sur le budget de l’Etat, des Collectivités Territoriales
Décentralisées et des Etablissements Publics, quelle qu’en soit la source de finan-
cement (interne, extérieur ou conjoint), sont fixés ainsi qu’il suit :
► 7% pour les bons de commande définis comme les marchés et commandes pu-
blics de montant inférieur à cinq millions (5 000 000) de F CFA ;
► 5% pour les lettres commandes définies comme les marchés et commandes de
montant égal ou supérieur à cinq millions (5 000 000) et inférieur à cinquante mil-
lions (50 000 000) de F CFA ;
► 3% pour les marchés publics définis comme les commandes publiques de mon-
tant égal ou supérieur à cinquante millions (50 000 000) de F CFA.
163. Il est à noter que les commandes des Entreprises Publiques demeurent
quant à elles soumises aux droits d’enregistrement aux taux proportionnels de 2%
pour les marchés de moins de 5 000 000 F CFA et de 1% pour ceux égaux ou su-
périeurs à 5 000 000 F CFA.
164. Avant le 1er janvier 2019, les taux applicables en matière d’enregistrement
des mutations et de plus-values immobilières variaient selon que les immeubles re-
levaient ou non des zones encadrées par des mercuriales immobilières.
165. Dorénavant, les taux préférentiels ci-après, jadis réservés aux seules zones
encadrées par les mercuriales administratives, s’appliquent à toutes les transactions
immobilières.
- 5% sur la plus-value.
168. En application des dispositions de l’article 567 du CGI, les biens saisis au
profit de l’Etat sont gérés comme en matière de curatelle. Pour la mise en œuvre
effective de cette mesure, la loi de finances pour 2019 prévoit que les décisions de
justice relatives à la confiscation des biens doivent être dorénavant automatique-
ment transmises à l’administration fiscale dans un délai d’un mois à compter de
leur formalisation.
170. Les chefs de centres régionaux des impôts sont invités à se rapprocher des
greffes des tribunaux de leur ressort de compétence afin de s’assurer du respect de
cette obligation.
172. Jusqu’au 31 décembre 2018, la taxe à l’essieu était acquittée par trimestre,
soit en quatre (04) tranches au cours d’un exercice. La loi de finances pour
l’exercice 2019 offre désormais la possibilité de l’acquitter en un paiement unique
au plus tard le 15 mars de l’exercice.
173. Il est à noter que l’option de paiement sur une base trimestrielle demeure
ouverte.
176. La loi de finances pour l’exercice 2019 instaure une nouvelle modalité de
transmission des DSF et renforce le régime de sanction de l’obligation de dépôt de
ces déclarations.
177. A compter du 1er janvier 2019, les contribuables relevant des unités de
gestion spécialisées sont tenues de transmettre leur DSF exclusivement par voie
électronique.
178. Par contribuables relevant d’une unité de gestion spécialisée, il faut en-
tendre les contribuables relevant de la Direction en charge des Grandes Entreprises
(DGE), des Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) et des Centres
spécialisés des Impôts (CSI).
180. En tout état de cause, il y a lieu de noter que la déclaration des DSF par
voie électronique ne consiste plus en une transmission sur supports numériques
(flash disk, CD). Ainsi, les DSF sur support physique ne sont plus recevables à
l’exception de celles antérieures à l’exercice 2018.
182. Sont concernées par cette nouvelle modalité, les déclarations des résultats
au titre de l’exercice 2018 à déposer au plus tard le 15 septembre 2019.
183. A compter du 1er janvier 2019, le non-dépôt de la DSF dans le délai légal
imparti entraine l’application d’une amende forfaitaire insusceptible de remise ou
modération, suivant le barème suivant :
► entreprises relevant de la DGE : F CFA cinq millions (5 000 000) ;
► entreprises relevant des CIME et CSI : F CFA un million (1 000 000) ;
► entreprises relevant des centres divisionnaires des impôts : F CFA deux
cent cinquante mille (250 000).
187. Des précisions sont apportées par la loi de finances pour l’exercice 2019
sur les conditions de mise en œuvre de la procédure de déclaration pré-remplie. A
partir du 1er janvier 2019, la DPR ne peut être servie qu’en cas d’absence de décla-
ration.
193. La présente mesure s’applique aux émissions effectuées à partir du 1er jan-
vier 2019.
6.3 Article L 8 bis (4) : instauration d’une sanction à l’encontre des éta-
blissements financiers ne respectant pas les seuils maxima des frais de vire-
ment des impôts et taxes.
194. En application des dispositions de l’article L 8 bis (3) du CGI, les frais
dus aux établissements financiers au titre des virements des impôts et taxes y com-
pris la délivrance de l’attestation de virement, doivent obligatoirement être compris
dans une fourchette allant de F CFA 500 à F CFA 10 000, sans excéder un montant
équivalent à 10 % des impôts, droits et taxes payés.
195. La loi de finances pour l’exercice 2019 introduit une sanction à l’encontre
des établissements financiers qui ne respectent pas les seuils ci-dessus fixés. Celle-
ci consiste en une amende correspondant au montant des sommes excédentaires
facturées.
197. En marge des opérations de contrôles effectués par les centres gestion-
naires des établissements financiers, la direction en charge du recouvrement, en re-
lation avec la Division en charge des enquêtes, peut initier des droits d’enquête au-
près de ceux-ci afin de s’assurer du respect des plafonds de frais fixés.
198. La présente mesure s’applique aux virements effectués à partir du 1er jan-
vier 2019.
200. Les modalités de mise en œuvre de cette mesure seront définies par un
texte spécifique.
202. Par écriture comptable, il faut entendre toute opération consistant à enre-
gistrer un flux commercial, économique ou financier à l’intérieur d’un compte. Ces
opérations sont répertoriées dans des états récapitulatifs, notamment le livre jour-
nal, la balance et le grand livre, le livre journal auxiliaire, la balance auxiliaire et
tout autre document comptable tenu par l’entreprise.
206. La loi de finances pour l’exercice 2019 harmonise les modalités de dé-
compte des délais de procédure de contrôle. Ainsi, à partir du 1er janvier 2019, le
délai imparti au contribuable pour faire ses observations dans le cadre de la procé-
dure contradictoire, est fixé à 30 jours francs et non 30 jours ouvrables comme par
le passé.
207. Pour mémoire, pour décompter en jours francs, il faut exclure le jour de
l'événement qui constitue le point de départ du délai (c'est-à-dire le jour de la noti-
fication ou de la signature de l'acte, de la date d'une décision, etc.) puis décompter
chaque jour qui suit de 0h à 24h (exemple : si le délai en jours francs prend effet
après la réception d'un courrier reçu le 1er juin, ce délai commence le 2 juin à
208. La présente mesure s’applique aux délais ouverts à compter du 1er janvier
2019.
210. Sont soumises à cette obligation toute personne physique ou morale régu-
lièrement commise à l’audit des comptes ou à la revue fiscale. Il s’agit notamment
des experts comptables et des conseils fiscaux, qu’ils soient agréés ou non.
212. Les rapports des professionnels ci-dessus cités sont adressés au Directeur
Général des Impôts sous plis fermé au plus tard le 15 du mois suivant la fin des di-
ligences.
d. Sanction
217. Le nouveau délai de 30 jours s’applique aux AMR émis à compter du 1er
janvier 2019.
219. A compter du 1er janvier en effet, outre le refus de décharger l’ATD, le re-
fus de l’exécuter entraine également la solidarité de paiement du tiers détenteur
sans préjudice des sanctions visées aux dispositions de l’article L 104 du LPF.
220. Par refus d’exécuter il faut entendre toute manœuvre ou artifice mis en
œuvre par le tiers détenteur tendant à faire échec à la procédure de l’ATD. Il en est
ainsi du refus de procéder au virement des sommes dues par le contribuable au pro-
fit du receveur des impôts émetteur de l’ATD.
224. Une fois le procès-verbal de constat établi, l’AMR émis au nom du rede-
vable principal assorti de la copie du procès-verbal est notifié par simple lettre au
tiers solidaire. Celui-ci devient responsable du paiement de la dette au même titre
que le débiteur principal.
226. Une fois l’AMR et le procès-verbal de constat sont notifiés au tiers soli-
daire, le Receveur des impôts du redevable principal adresse une contrainte exté-
rieure au Receveur du Centre des Impôts dont relève le tiers solidaire. Il lui donne
ainsi mandat de procéder au recouvrement des impôts et taxes dus à l’encontre du
tiers solidaire. La contrainte extérieure doit être accompagnée des décharges de
l’AMR, de la mise en demeure, du procès-verbal de constat et de tous autres actes
de poursuite notifiés.
230. Il est à noter que le Receveur des impôts assignataire doit mentionner sur
tous les actes de poursuite posés le RIB du Receveur des Impôts du centre de ratta-
chement du redevable principal et les transmettre à celui-ci. Il appartient à ce der-
nier de procéder à l’extinction comptable de la dette fiscale du débiteur principal.
231. En application des dispositions de l’article L104 du LPF, est passible d’une
amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à F CFA cinq millions (5 000 000), toute
personne qui s’oppose à l’exercice de la procédure de l’ATD. Le paiement de
l’amende ne dispense pas le tiers solidaire du règlement de la dette du débiteur. Les
deux paiements peuvent être cumulés.
238. Les contribuables qui remplissent les conditions d’éligibilité prévues aux
articles 149 et suivants du CGI, disposent désormais d’un délai de trois (03) ans à
compter de la naissance du crédit de TVA pour introduire leurs demandes de rem-
boursement. En conséquence, sont forcloses les demandes introduites au-delà de ce
délai.
239. A titre d’illustration, pour un crédit de TVA né en janvier 2019 (crédit por-
té pour la première fois sur une déclaration à cette date), la demande de rembour-
sement doit, sous peine de prescription, être introduite au plus tard en janvier 2022.
241. Pour les crédits déjà inscrits dans les déclarations des contribuables avant
le 1er janvier 2019, ce délai court à compter de cette date.
243. La loi de finances pour l’exercice 2019 a rationalisé les conditions de déli-
vrance de l’ANR pour les contribuables ayant des dettes fiscales. A cet effet, elle
ouvre dorénavant la possibilité au MINFI d’accorder le sursis de paiement ou le
moratoire aux :
244. Les demandes de sursis ou de moratoire introduites par les entités ci-dessus
sont déposées à la Direction Générale des Impôts pour instruction préalable avant
transmission au MINFI pour signature.
245. Les pièces ci-après doivent obligatoirement être annexées aux demandes :
246. Les références des lettres de sursis et de moratoire signées dans ce cadre
par le Ministre en charge des finances sont renseignées dans l’application informa-
tique afin de permettre la délivrance de l’attestation de non redevance à leurs béné-
ficiaires.
247. Les présentes dispositions sont applicables à toutes les procédures et de-
mandes introduites à partir du 1er janvier 2019.
249. A partir du 1er janvier 2019, toutes les opérations de transfert de fonds à
l’étranger réalisées par les contribuables professionnels sont soumises à l’exigence
de présentation de l’ANR. Il s’agit aussi bien des transferts préalablement autorisés
par les services compétents du Trésor que ceux directement effectués par les éta-
blissements financiers.
251. Sans préjudice du respect des conditions fixées pour les opérations de
transfert de fonds telles que prévues par la réglementation de change communau-
taire, les banques doivent justifier de la production des attestations de non rede-
vance par les contribuables professionnels ayant procédé à des transferts de fonds à
l’étranger, conformément aux dispositions de l’article L94 quater du Livre des Pro-
cédures Fiscales. Le non-respect de cette obligation fiscale est passible des sanc-
tions prévues par la législation fiscale en vigueur.
253. A partir du 1er janvier 2019, le non reversement par les redevables légaux
dans les délais prescrits par la loi, des impôts, droits et taxes retenus à la source,
donne lieu à l’application, outre des pénalités et intérêts de retard, d’une amende
forfaitaire non susceptible de remise ou de modération suivant le barème suivant :
254. L’amende forfaitaire est émise sur avis de mise en recouvrement à la dili-
gence du service gestionnaire ou de contrôle selon le cas, et notifiée par le Rece-
veur du Centre des impôts de rattachement du contribuable indélicat.
256. A compter du 1er janvier 2019, les demandes de sursis de paiement doivent,
à peine d’irrecevabilité, remplir les conditions ci-après :
257. Par arriérés fiscaux autre que ceux contestés il faut entendre les dettes fis-
cales non visées par la contestation objet de la demande de sursis. Ainsi, pour bé-
260. Lorsque les conditions ci-dessus sont réunies, le sursis de paiement admi-
nistratif est délivré suivant les modalités ci-après :
► de façon informatisée en ligne pour les contribuables relevant des centres des
impôts informatisés dès lors que les conditions de délivrance du sursis ci-dessus
sont remplies et que la fiche récapitulative a été renseignée ;
► façon manuelle pour les contribuables relevant des centres des impôts non in-
formatisés. Dans ce cas, le sursis de paiement est délivré dans un délai de quinze
(15) jours à compter de la date de réception de la demande. L’absence de réponse
de l’administration dans ce délai équivaut à l’acception tacite du sursis de paie-
ment. L’octroi du sursis relevant d’une simple faculté dans ce cas, les services du
contentieux sont engagés à répondre expressément aux demandes dans le délai
prescrit, afin d’éviter que le silence de l’administration ne résulte en un sursis tacite
susceptible de retarder les actions en recouvrement.
261. Avant la loi de finances pour 2019, le sursis de paiement cessait de pro-
duire ses effets dès l’expiration du délai imparti à l’autorité saisie pour se pronon-
cer sur la réclamation contentieuse.
262. A compter du 1er janvier 2019, le sursis de paiement cesse de produire ses
effets à l’expiration du délai de saisine de l’autorité supérieure. A titre
d’illustration, les effets d’un sursis de paiement accordé au premier niveau de la
phase administrative cessent à l’expiration du délai de saisine du Ministre des fi-
nances.
264. Les taux de cautionnement exigé pour bénéficier du sursis de paiement ont
été relevés lorsque le contribuable poursuit la contestation devant les instances ju-
ridictionnelles. Ainsi :
266. La loi de finances pour l’exercice 2019 réaffirme l’exclusion des impôts en
principal retenus à la source du champ de la juridiction gracieuse.
► s’agissant des impôts retenus à la source : des retenues sur salaires, des
acomptes d’IS ou d’IRPP, de la TVA et de tout autre prélèvement retenu en vertu
d’une habilitation légale ou réglementaire ;
► concernant les impôts collectés auprès des tiers pour le compte du Trésor : de
la TVA collectée, des précomptes, de la TSPP, de la taxe de séjour, du droit de
timbre automobile, des droits de mutations immobilières, etc.
269. La loi de finances pour l’exercice 2019 dispense des rappels d’impôts sur
la période non prescrite ainsi que des pénalités y afférentes, les contribuables qui
régularisent spontanément leur situation au regard de l’impôt sur les revenus fon-
ciers et des droits de succession.
270. Pour le bénéfice de cette mesure, les deux conditions cumulatives ci-après
doivent être remplies :
272. Lorsque la régularisation est faite dans les conditions ci-dessus, aucun rap-
pel, ni pénalité ou intérêts de retard n’est appliqué au contribuable. Seuls les impôts
dus au titre de l’exercice 2019 doivent être acquittés. Pour les droits de succession,
seul le principal est dû.
278. Les services opérationnels s’assurent que les DSF à déposer au 15 sep-
tembre 2019 sont effectivement accompagnées d’une attestation de dématérialisa-
tion des titres délivrée par la CAA. En cas de défaillance et après mise en demeure
de produire l’attestation restée sans suite, ils procèdent à l’émission de l’amende ci-
dessus sur AMR puis à son recouvrement.
► un abattement de 50% sur son chiffre d’affaires servant de base de calcul de son
acompte et minimum de perception d’Impôt sur les Sociétés au taux de 2,2% ;
► un abattement de 50% sur la base de la TSR due sur les contrats d’acquisition
des équipements destinés à son plan de modernisation.
280. La loi des finances 2019 proroge l’application de ces avantages pour une
durée trois (3) ans à compter du 1er janvier 2019. Cette nouvelle période va ainsi
jusqu’au 31 décembre 2021.
281. Les avantages ci-dessus cessent d’office d’être appliqués au cas où les tra-
vaux s’achèvent avant l’expiration de la nouvelle période trois ans.
284. Les rémunérations pour études ou toute autre forme de prestations de ser-
vices au profit de la SONARA demeurent soumises à la TSR dans les conditions de
droit commun.
285. Les présentes prescriptions qui annulent toute interprétation doctrinale an-
térieure contraire, devront être rigoureusement observées, et toute difficulté
d’application soumise à mon attention.
- l’Impôt sur les Sociétés (IS) et l’Impôt sur le Revenu des Personnes
Physiques (IRPP) ;
286.La loi de finances pour l’exercice 2020 révise les règles de déductibilité des
frais généraux de siège, d’études, d’assistance technique, comptable et financière,
pour la détermination de l’impôt sur les sociétés.
a. Généralités
- 2,5% du bénéfice imposable avant déduction des frais en cause pour les en-
treprises de droit commun ;
Le terme bureau d’études désigne toute entreprise ayant pour activité la réa-
lisation des études ou prestations portant sur les spécificités techniques rele-
vant de ses compétences, y compris l’assistance à la maîtrise d’œuvre.
293.Il convient de bien noter que la base de calcul du plafond de déduction des
charges ici en cause diffère selon la nature de l’activité de l’entreprise. Ainsi :
- pour les entreprises autres que celles de travaux publics et les bureaux
d’études, le plafond de déduction est apprécié par rapport au bénéfice fiscal
intermédiaire, c’est-à-dire le bénéfice fiscal avant déduction des frais en
cause.
300.La loi de finances pour l’exercice 2020 limite désormais à 10 ans la période
au titre de laquelle le report des amortissements réputés différés en période défici-
taire est admis.
303.Pour le report des ARD, l’exercice fiscal considéré doit faire apparaitre un
résultat déficitaire.
305.Pour être admis en report, les ARD doivent satisfaire les conditions de forme
ci-après :
309.Toutefois, si le bénéfice n’est pas suffisant pour que l’imputation puisse être
totalement opérée, la part des ARD non imputée est reportable sur les exercices
bénéficiaires suivants dans la limite de 10 ans.
Illustration
Exercices Résultats
2021 50 000 000
2022 40 000 000
2023 20 000 000
2024 30 000 000
2025 50 000 000
2026 20 000 000
2027 10 000 000
2028 5 000 000
2029 5 000 000
2030 - 50 000 000
2031 200 000 000
Cependant, l’entreprise n’a pas imputé les ARD constitués en 2020 sur le premier
exercice bénéficiaire (2021). Elle a plutôt procédé à l’imputation de ces derniers
au cours de l’exercice 2023.
ARD impu-
Report des ARD de ARD imputés Situation nette
table sur
ARD l’exercice sur l’exercice des ARD
l’exercice
2020 0 300 000 000 0 0 300 000 000
2021 300 000 000 0 50 000 000 0 250 000 000
2022 300 000 000 0 40 000 000 0 210 000 000
2023 300 000 000 0 20 000 000 20 000 000 190 000 000
2024 190 000 000 0 30 000 000 30 000 000 160 000 000
2025 160 000 000 0 50 000 000 50 000 000 110 000 000
2026 110 000 000 0 20 000 000 20 000 000 90 000 000
2027 90 000 000 0 10 000 000 10 000 000 80 000 000
2028 80 000 000 0 5 000 000 5 000 000 75 000 000
2029 75 000 000 0 5 000 000 5 000 000 70 000 000
2030 70 000 000 0 0 0 70 000 000
2031 70 000 000 0 0 160 000 000 0
Nota bene :
L’entreprise ne peut imputer le reliquat d’ARD de FCFA 70 000 000 sur son
résultat de 2031 dans la mesure où le délai maximal de report de 10 ans est
arrivé à expiration en 2030 ; il s’ensuit que l’entreprise a indument imputé
des ARD de montant F CFA 160 000 000 sur son résultat de 2031. Ce mon-
tant doit par conséquent être réintégré et soumis à l’IS.
315.Pour mémoire, des provisions peuvent être constituées en vue de faire face
au risque d’irrécouvrabilité des créances quelle que soit leur origine lorsque
celles-ci s’avèrent litigieuses (le principal ou la quotité est contesté) ou douteuses
(le recouvrement est compromis par la mauvaise situation du débiteur).
318.Pour être admises en déduction, les provisions pour créance douteuse doi-
vent être constituées sur des créances inscrites à l’actif du bilan de l’entreprise.
319.N’est pas fiscalement déductible toute provision constituée sur une créance
douteuse dont le recouvrement est garanti par une sûreté réelle.
320.Par sûretés réelles, il faut entendre aux termes des dispositions de l’article 4
de l’Acte Uniforme OHADA portant organisation des sûretés, celles qui consis-
tent dans l'affectation d'un bien meuble ou immeuble, par un débiteur à son
créancier et qui permet à ce dernier d'être payé sur le prix de vente de ce bien, en
cas de non-règlement de sa créance. Il s’agit notamment du droit de rétention, de
321.Pour qu’une provision sur créance douteuse soit admise en déduction pour la
détermination du résultat, l’entreprise doit être en mesure de justifier que les dili-
gences menées en vue de son encaissement sont demeurées infructueuses.
322.À cet égard, elle doit produire des justifications de la mise en œuvre à
l’encontre du débiteur, des voies et moyens de recouvrement amiable ou forcés
prévus par l’Acte Uniforme OHADA portant organisation des procédures simpli-
fiées de recouvrement et des voies d’exécution.
324.La loi de finances pour l’exercice 2020 renforce le dispositif de lutte contre
les transferts indirects de bénéfices à travers la mise en œuvre des standards mi-
nimum relatifs au plan d’actions pour la lutte contre l’érosion des bases
d’imposition et le transfert de bénéfices.
327.Désormais, les deux systèmes comptables auxquels sont soumis les contri-
buables sont :
335.Il est précisé que cette modalité demeure une option laissée au libre choix de
l’acquéreur.
337.Lorsqu’elle est faite par l’acquéreur, ce dernier doit disposer d’un compte de
télé-déclaration qui est créé à partir de l’interface applicative accessible via le
portail web de la Direction Générale des Impôts dont l’adresse est
« www.impots.cm ». En vue de faciliter l’ouverture des comptes de télé-
déclaration, je demande à la Division en charge de l’immatriculation d’engager
les diligences afin de rendre possible à court terme la procédure d’identification
et d’immatriculation en ligne à partir de la même interface.
b. Modalités de paiement par l’acquéreur des impôts dus sur les transac-
tions immobilières
341.Le paiement des droits se fait exclusivement par voie électronique, par vire-
ment bancaire ou en espèces auprès des guichets des banques. Les recettes des
impôts sont invitées à effectuer régulièrement des rapprochements entre les avis
d’imposition et les crédits de leurs comptes dans les applications
SYSTAC/SYGMA à l’effet de s’assurer de l’inscription effective des paiements à
due concurrence des impôts et taxes déclarés.
346.Ce régime est désormais rendu pérenne par la loi de finances 2020. Les en-
treprises peuvent dès lors continuer à s’en prévaloir à compter du 1er janvier
2020.
349.La loi de finances pour l’exercice 2020 apporte une modification aux moda-
lités d’application de l’abattement de 50% sur la base de calcul du précompte sur
achats accordé aux distributeurs adhérents des Centres de Gestion Agréés (CGA).
353.Seuls les achats effectués par les détaillants auprès des entités dûment habili-
tés à appliquer l’abattement bénéficient de cet avantage.
355.Par ailleurs, aux fins de mise à jour du fichier des adhérents des CGA, les
promoteurs de ces centres devront communiquer trimestriellement au plus tard le
15 du mois suivant, à leur centre des impôts de rattachement avec copie au DGI,
la liste de leurs adhérents nouvellement inscrits ainsi que ceux ne relevant plus de
leur structure.
356.Pour une saine application de l’abattement au profit des adhérents des CGA,
les entreprises productrices sont tenues de :
359.La présente mesure s’applique aux opérations réalisées à partir du 1er janvier
2020.
8.9 Articles 121 et 121 ter : Renforcement des facilités accordées aux entre-
prises exploitant dans les zones économiquement sinistrées
361.La loi de finances pour l’exercice 2020 renforce les incitations fiscales ac-
cordées dans le cadre du régime fiscal de promotion des Zones Economiquement
Sinistrées (ZES).
363.A partir du 1er janvier 2020, outre les facilités déjà consenties par les articles
121 et 121 bis du CGI et reprises par le décret N° 2019/3178/PM du 02 sep-
tembre 2019, des avantages supplémentaires sont accordés par la loi de finances
2020, d’une part, aux entreprises anciennes déjà installées dans les ZES (a) et
d’autre part, aux entreprises nouvelles ou réalisant des projets nouveaux (b).
364.Les entreprises déjà installées dans une ZES bénéficient d’un abattement de
75% sur le montant total de leurs arriérés fiscaux. Le reliquat restant dû peut faire
l’objet d’un échéancier qui ne saurait dépasser (24) mois.
366.Au regard de ce qui précède, les entreprises dont le siège social est localisé
hors d’une ZES, ne sont pas éligibles à cet abattement quand bien même elles y
réaliseraient leurs activités. Elles doivent se référer plutôt aux avantages liés à la
transaction spéciale prévue par l’article 16ème de la Loi de finances 2020.
367.Dans tous les cas, le bénéfice de l’abattement de 75% n’est pas cumulable
avec les réductions prévues dans le cadre de la transaction spéciale sus évoquée.
368.Pour le bénéfice de l’abattement de 75% sur les dettes fiscales, les demandes
sont soumises au Directeur Général des Impôts. Elles doivent être accompagnées
des pièces ci-après :
370.Au cas où la demande est rejetée pour non-respect des critères d’éligibilité
ci-dessus rappelés, les mesures de recouvrement sont immédiatement réactivées
sous réserve des dispositions légales en matière de sursis de paiement.
i. Conditions d’éligibilité
374.A titre de rappel, pour bénéficier du régime des ZES au titre des projets nou-
veaux, les conditions de forme et de fond ci-après doivent être remplies :
376.A cet effet, l’entreprise doit introduire une demande auprès du Directeur Gé-
néral des Impôts. Celle-ci doit être timbrée à 25 000 FCFA conformément aux
dispositions de articles 470 bis et 557 bis du CGI et accompagnée de :
377.La structure en charge du suivi des régimes dérogatoires instruit dans un dé-
lai de quinze (15) jours, les demandes d’agrément au régime des ZES. Au terme
de l’instruction, le Directeur Général des Impôts notifie au requérant son agré-
ment audit régime ou le rejet de celui-ci.
378.Il est à noter que les entreprises anciennes qui engagent de simples dépenses
de réhabilitation ou de remise en état de leur site d’exploitation déjà existant, ne
sont pas éligibles à la mesure.
Conditions de fond :
380.Les critères ci-dessus étant alternatifs, la réalisation de l’un d’eux est suffi-
sante.
381.Outre des avantages prévus par les articles 121 et 121 bis du CGI, les entre-
prises nouvelles ou celles réalisant de nouveaux projets dans une ZES bénéficient
dorénavant de l’exonération de la TVA sur leurs acquisitions d’intrants destinés à
la production. Cette exonération s’applique aussi bien aux acquisitions locales
qu’aux importations.
382.Par entreprise nouvelle, il faut entendre toute entreprise qui ne dispose pas
avant le 1er janvier 2020, soit d’une immatriculation au registre du commerce et
du crédit mobilier, soit d’un Numéro Identifiant Unique (NIU).
384.Par intrant, il faut entendre les matières premières rentrant directement dans
le processus de production.
385. Le bénéfice de l’exonération de TVA sur les intrants est conditionné par la
délivrance d’attestations d’exonération signées du Directeur Général des Impôts
sur la base des factures pro-forma ou des déclarations d’importation.
386. Les modalités de contrôle de l’usage conforme de cette mesure sont fixées
par les points 97 à 99 de la circulaire N°001/MINFI/DGI/LRI/L du 12 janvier
2017 précisant les modalités d’application de la loi de finances pour l’exercice
2017.
387. La présente mesure s’applique aux achats d’intrants facturés à partir du 1er
janvier 2020.
388. Des précisions ont été apportées par le législateur relativement au régime
de TVA sur les opérations de commerce en ligne.
391. Les plateformes de commerce en ligne sont considérées comme des plate-
formes étrangères lorsqu'elles sont exploitées par des non-résidents.
394. La TVA sur les ventes en ligne effectuées à travers les plateformes de
commerce électronique établies au Cameroun ainsi que les commissions y rela-
tives, est liquidée, collectée et reversée suivant les conditions de droit commun.
395. La TVA due sur la transaction principale réalisée en ligne (vente d’un bien
ou fourniture d’un service) est donc collectée par le fournisseur du bien ou ser-
vice et reversée auprès de son centre des impôts de rattachement.
396. L’opérateur de la plateforme quant à lui facture et collecte la TVA sur les
commissions payées par son client et la reverse dans le compte du receveur des
impôts de son centre de rattachement.
399. Lorsque la transaction porte sur un bien matériel, la TVA n’est pas collec-
tée par l’opérateur de la plateforme mais plutôt par les services de la douane lors
du franchissement du cordon douanier, en application des dispositions de l’article
deuxième alinéa 9 de la loi N° 2016/018 du 14 décembre 2016 portant loi de fi-
nances de la République du Cameroun pour l’exercice 2017 et aux termes de la
circulaire N° 371/MINFI/DGD du 23 décembre 2016 précisant les modalités
d’application des dispositions douanières de ladite loi.
400. Lorsque les biens immatériels sont acquis en ligne par les particuliers ou
les entreprises, l’opérateur de la plateforme collecte et reverse la taxe. Toutefois,
pour les contribuables assujettis à la TVA, en l’absence de la collecte et du rever-
sement par l’opérateur de la plateforme, l’entreprise peut spontanément liquider
et collecter la taxe. Dans ce cas, les services fiscaux procèdent aux contrôles
d’usages sans préjudice des contrôles effectués par les services douaniers.
401. Dans tous les cas, la TVA due sur la quote-part des commissions reçues par
un opérateur pour les biens et services consommés au Cameroun, est collectée et
reversée au Cameroun par l’opérateur concerné.
403. A cet effet, ils souscrivent leur demande d’immatriculation en ligne à tra-
vers le portail web de la DGI à l’adresse www.impots.cm.
406. La déclaration de la TVA est faite par les opérateurs de plateformes élec-
troniques à travers l’interface de télé déclaration accessible via le site web de la
DGI au plus tard le 15 de chaque mois.
408. La TVA sur les transactions effectuées en ligne est reversée dans le compte
du receveur des Impôts de la Direction en charge des Grandes Entreprises au RIB
« 12001 00497 11111111111-23 ».
411. L’administration fiscale publie la liste des plateformes qui opèrent au Ca-
meroun, en précisant celles à jour de leurs obligations déclaratives et de paiement
ci-dessus rappelées.
412. Sans préjudice des sanctions prévues par le Livre des Procédures Fiscales,
le non-respect des obligations déclaratives et de paiement prévues à l’article 149
quater (1) et (2) ci-dessus, entraine la suspension de l’accès à la plateforme à par-
tir du territoire camerounais. Pour ce faire, la Division en charge des enquêtes,
sur la base des informations à sa disposition, initie les diligences nécessaires à la
mise en œuvre effective de cette sanction auprès du Ministère en charge des
postes et des télécommunications et tous autres organismes compétents.
413. La présente mesure s’applique aux opérations facturées à partir du 1er jan-
vier 2020.
418. Les contrats souscrits dans un but de prévoyance demeurent quant à eux
passibles de TVA.
420. Au cas où un même contrat prévoit les 2 types de produits, seul le volet
épargne est exonéré.
9.3 Articles 131 : Exonération du droit d’accises des intrants des produits
soumis au droit d’accises.
422. Désormais, les intrants des produits finis soumis au droit d’accises sont
exonérés dudit prélèvement.
424. Les entreprises qui importent des intrants en vue de la revente aux entre-
prises productrices ne sont pas éligibles à l’exonération du droit d’accises sur les
intrants.
426. Cette mesure s’applique aux importations déclarées à partir du 1er janvier
2020.
427. La loi de finances pour l’exercice 2020 soumet au droit d’accises ad valo-
rem, les bouquets de programmes audiovisuels numériques.
a. Champ d’application
430. Il est assis sur le chiffre d’affaires hors TVA des entreprises de distribution
de programmes audiovisuels numériques, exclusion faite de la vente de matériel.
431. Il est à noter que le droit d’accises sur les programmes audiovisuels numé-
riques est compris dans la base d’imposition de la TVA conformément aux dispo-
sitions de l’article 135 du CGI.
433. Il est déclaré au plus tard le 15 de chaque mois et reversé dans le compte
du Receveur du centre des impôts de rattachement de l’entreprise de distribution.
434. La présente mesure est applicable à tous les abonnements en cours facturés
ou payés à partir du 1er janvier 2020.
436. Les produits ci-après sont soumis au droit d’accises ad valorem aux taux
ci-après :
437. Il importe de noter que les droits d’accises sur ces nouveaux produits sont
applicables aussi bien à la porte que sur les ventes locales.
c) Modalités de perception
441. Les droits d’accises ad valorem sur les produits importés sont collectés lors
du franchissement du cordon douanier par les services de douanes. La base impo-
sable étant constituée par la valeur imposable telle que définie par le Code des
douanes majorée des droits des douanes.
442. Toutefois, les services fiscaux demeurent fondés à procéder à des régulari-
sations en application des dispositions de l’article 140 bis du CGI lorsque ces
droits n’ont pas pu être prélevés à la porte ou ont été partiellement prélevés.
443. En ce qui concerne les produits fabriqués localement, les droits d’accises
ad valorem demeurent acquittés par les producteurs auprès de leur centre des im-
pôts de rattachement.
444. Les nouveaux taux de droit d’accises s’appliquent aux opérations réalisées
à compter du 1er janvier 2020, à savoir celles déclarées au 15 février 2020.
- Etat : 35 %
450. La Division en charge des enquêtes et les brigades régionales des enquêtes
sont engagées à procéder de concert avec les services compétents du ministère en
charge du tourisme, au recensement de tous les établissements classés et non clas-
sés, ainsi que les exploitants des appartements meublés, afin d’optimiser le ren-
dement de cette taxe.
453. Depuis le 1er janvier 2019, la déclaration de la taxe d’abattage doit être ac-
compagnée de feuillets DF 10 correspondants, qu’elle soit faite en ligne ou ma-
nuellement.
458. Pour mémoire, en application de l’article 245 du CGI, ces dernières doi-
vent constituer un cautionnement bancaire couvrant leurs obligations fiscales et
environnementales. Ce cautionnement est constitué auprès d’une banque de pre-
mier ordre, dans un délai de 45 jours à compter de la date de notification de la sé-
lection pour la vente de coupe, ou de l’accord de l’Administration pour les con-
cessions, ou à compter du premier jour de l’exercice fiscal pour les anciens titres.
460. Cette amende fiscale est émise sur un avis de mise en recouvrement à la di-
ligence du service gestionnaire, et notifié au contribuable par le Receveur du
Centre des impôts de rattachement.
463. Jusqu’au 31 décembre 2019, les commandes passées par les entreprises
publiques étaient passibles des droits d’enregistrement aux taux proportionnels au
même titre que celles de l’Etat, des collectivités territoriales décentralisées et des
établissements publics.
464. Avec l’entrée en vigueur de la loi de finances 2020, les commandes payées
sur les budgets des entreprises publiques ne sont plus considérées comme des
commandes publiques passibles du droit d’enregistrement au taux proportionnel.
11.2 Articles 354, 357, 358, 359, 372, 374, 382, 384, 385, 474, 481, 483 et 496 :
Harmonisation des sanctions de certaines obligations en matière de
droit d’enregistrement et de timbre.
470. La loi de finances pour l’exercice 2020 arrime le régime de sanctions ap-
plicables en matière de droits d’enregistrement à celui prévu par la directive N°
01/13-UDEAC-219-CM-25 du 30 septembre 2013 portant révision de l’acte N°
10/83-UDEAC-257 relatif à l’harmonisation des droits d’enregistrement du
timbre et de la curatelle.
471. Aux termes des nouvelles dispositions des articles ci-dessus cités, les mon-
tants de ces amendes ont été revus à la hausse. Les services sont invités à s’y réfé-
rer.
472. Ces amendes sont émises sur avis de mise en recouvrement à la diligence
du service gestionnaire, et notifiée au contribuable par le Receveur du Centre des
impôts de rattachement.
11.3 Articles 470 bis et 557 bis : Instauration d’un timbre fiscal spécifique
pour certains documents.
474. La loi de finances pour l’exercice 2020 a institué une nouvelle quotité de
timbre fiscal de FCFA 25 000, applicable à certains documents.
a) Champ d’application
475. Sont soumises au droit de timbre spécifique de FCFA 25 000, toutes les ré-
clamations contentieuses et gracieuses, les demandes de sursis de paiement, les
demandes de compensation, de remboursement ou de restitution d’impôts et
taxes, les demandes d’incitations fiscales et d’abattement, les demandes de tran-
sactions fiscales et d’agréments ou d’autorisation d’exercer une profession.
b) Modalités de timbrage
477. Le timbre fiscal spécifique de FCFA 25 000 est collecté par timbrage à
l’extraordinaire (machine à timbrer) ou par voie électronique lorsque les docu-
ments sont délivrés en ligne.
478. Le droit de timbre spécifique est également acquitté par virement bancaire,
en espèces auprès des guichets des banques ou par téléphone mobile, sur la base
d’un avis d’imposition généré par le système de télé-déclaration. Le contribuable
qui opte pour ce mode de règlement doit annexer à son dossier l’avis
d’imposition et le justificatif de règlement.
480. La présente mesure s’applique aux demandes introduites à partir du 1er jan-
vier 2020.
481. La loi de finances 2020 apporte des aménagements aux modalités de com-
putation du délai d’enregistrement des actes de justice.
482. Par acte judicaire il faut entendre les décisions de justice (jugement, arrêt,
ordonnance et toute autre décision) prises par les instances juridictionnelles.
484. A compter du 1er janvier 2020, le délai d’un mois pour l’enregistrement des
actes judiciaires court à compter de leur transmission au greffe. La date de trans-
mission au greffe étant celle portée sur le bordereau de transmission signé du
juge.
486. La présente mesure s’applique aux actes judicaires pris à partir du 1er jan-
vier 2020.
489. La loi de finances pour l’exercice 2020 précise les modalités de perception
des droits d’enregistrement sur les actes enregistrés en débet.
490. Les actes enregistrés en débet sont ceux pour lesquels le paiement des
droits intervient après l’octroi de la formalité d’enregistrement.
491. Les droits d’enregistrement et de timbre dus sur les actes enregistrés en dé-
bet sont déterminés sur la base d’un avis d’imposition généré par le greffier via la
plateforme de télé déclaration accessible à partir du portail web de la Direction
Générale des Impôts.
492. Les modalités de télé-déclaration des actes judiciaires seront précisées par
un texte particulier.
493. Une fois les dépens acquittés par la partie condamnée, et sur la base de
l’avis d’imposition généré suite à la télé-déclaration, le greffier procède au rever-
sement des droits d’enregistrement et de timbre dus dans le compte du Receveur
régional des impôts compétent.
495. Les droits d’enregistrement et de timbre dus sur les actes enregistrés en dé-
bet ne doivent en aucun cas être reversés comme de frais de justice et comptabili-
sés comme tels.
11.7 Article 597, 598, 598 bis et 598 ter : Adaptation des modalités de percep-
tion du droit de timbre automobile (DTA) sur les motocyclettes.
497. Depuis le 1er janvier 2017, le DTA est acquitté auprès des compagnies
d’assurance lors du règlement de la prime d’assurance automobile responsabilité
civile.
498. Avec la loi de finances 2020, cette modalité de collecte du DTA n’est pas
applicable à toutes les motocyclettes. Deux catégories de motocyclettes sont à
distinguer :
500. A partir du 1er janvier 2020, le DTA sur les motocyclettes importées (y
compris en pièces détachées) dont la puissance fiscale est inférieure à 02 CV est
collecté par l’administration des douanes, dans les conditions prévues par la cir-
culaire N° 056/MINFI/DGD du 30 janvier 2020 précisant les modalités
d’application des dispositions douanières de la loi de finances 2020.
501. Toutefois, les services fiscaux demeurent fondés à procéder à des régulari-
sations auprès des concessionnaires, en application des dispositions de l’article
502. En application des dispositions de l’article 598 ter du CGI, les taux du
DTA sur les motocyclettes de puissance fiscale inférieure à 02 chevaux sont fixés
comme suit :
503. Il importe de bien noter que le DTA est perçu en un prélèvement unique et
libératoire. Dès lors, une fois acquitté à l’importation, aucun DTA ne doit être ré-
clamé par la suite au motocycliste et ce, pendant toute la durée d’utilisation de
son engin.
504. Le DTA collecté par les services douaniers est reversé dans les mêmes
conditions que les autres prélèvements dus à la porte et comptabilisé dans le
compte DTA (compte 480015).
507. De même, les tarifs applicables à ces motocyclettes sont arrimés à ceux des
véhicules, à savoir :
509. Pour les motocyclettes mises en circulation avant le 1er janvier 2020, le
DTA continue à être collecté par les compagnies d’assurance lors de la souscrip-
tion des polices d’assurance responsabilité civile. Les compagnies doivent à cet
effet exiger la présentation des cartes grises de ces engins pour déterminer la date
de mise en circulation.
512. La loi de finances 2020 renforce le suivi du DTA collecté par les compa-
gnies d’assurance.
513. À compter du 1er janvier 2020, outre les obligations déclaratives qui in-
combent aux compagnies d’assurances, ces dernières sont tenues d’annexer à leur
déclaration annuelle souscrite au 15 mars, le fichier de leurs intermédiaires préci-
sant leur :
517. Les dispositions nouvelles de l’article L 1 bis du Livre des Procédures Fis-
cales consacrent de nouvelles obligations en matière d’immatriculation des con-
tribuables.
518. A partir du 1er janvier 2020, toute personne physique ou morale assujettie à
un impôt, droit ou taxe ne peut effectuer les opérations ci-après que sous réserve
de présentation d’un Numéro d’Identification Unique (NIU) en cours de validité :
519. Les personnes physiques ou morales offrant les services ci-dessus men-
tionnés sont tenues d’exiger de leurs clients ou usagers le NIU avant toute opéra-
tion avec ces derniers. Elles peuvent en outre s’assurer le cas échéant de
l’authenticité de l’identifiant déclaré en procédant aux vérifications nécessaires à
travers le mécanisme prévu à cet effet sur le site web de la DGI à l’adresse
www.impots.cm.
520. Pour les comptes bancaires ouverts au profit des mineurs ainsi que les con-
trats d’assurances souscrits pour ces derniers, il est exigé le NIU du signataire du
compte ou du souscripteur.
522. Les prestataires des services visés par cette nouvelle exigence doivent,
s’agissant des clients figurant déjà dans leurs portefeuilles, procéder à la mise à
jour des dossiers de ceux-ci en les conviant à produire leur NIU au plus tard le 30
juin 2020.
523. La production du NIU dans les cas cités ci-dessus est impérative. Le non-
respect de cette obligation entraine l’application d’une amende de F CFA 5 mil-
lions par opération, conformément à l’article L 100 du Livre des Procédures Fis-
cales.
525. Les services en charge des enquêtes et des contrôles fiscaux s’assurent du
respect de cette obligation dans le cadre des contrôles effectués auprès des orga-
nismes concernés.
526. La présente mesure s’applique aux opérations réalisées à partir du 1er jan-
vier 2020.
a. Champ d’application
531. Sont passibles de cette nouvelle sanction les personnes qui participent, di-
rectement ou indirectement, à une entreprise de fraude visant l’accomplissement
d’une obligation fiscale ou l’obtention de documents fiscaux en ligne.
532. Ainsi, outre la télé-déclaration, les cas de fraude touchant directement aux
procédures de délivrance de l’attestation de non-redevance, du sursis de paie-
ment, des remboursements de crédits de TVA et d’inscription au fichier des con-
tribuables actifs en ligne, sont passibles de cette nouvelle sanction.
b. Sanctions applicables
541. La Loi de finances pour l’exercice 2020 introduit désormais une sanction à
l’encontre des établissements financiers qui ne respecteraient pas l’exigence de
présentation de l’attestation de non-redevance dans le cadre des transferts de
fonds à l’étranger.
542. Le non-respect de cette obligation fiscale est passible d’une amende cor-
respondant à 10% du montant transféré à l’étranger sans la présentation d’une
ANR.
545. La loi de finances pour l’exercice 2020 précise les conditions d’obtention
du sursis de paiement ou à exécution en matière fiscale.
547. Ainsi, aux termes des dispositions nouvelles de l’article L 121 (6), le sursis
à exécution prévu aux articles 30 et 31 de la loi N°2006/022 du 29 décembre
2006 fixant l’organisation et le fonctionnement des tribunaux administratifs, ne
peut être accordé que dans les conditions fixées par le Livre des Procédures Fis-
cales.
549. De façon concrète, sur la base de cette nouvelle disposition, les services en
charge du recouvrement sont fondés à poursuivre la mise en œuvre des actions en
recouvrement forcé à l’encontre d’un contribuable bénéficiaire du sursis à exécu-
tion lorsqu’il est établi que ce dernier n’a pas respecté les conditions ci-dessus,
notamment le paiement des cautions exigées par la loi.
550. Le paiement de la partie non contestée ainsi que des cautionnements visés
ci-dessus s’effectue exclusivement auprès du receveur du centre des impôts de
rattachement du contribuable.
553. La médiation est une procédure par laquelle les parties à un litige fiscal
conviennent de recourir à un tiers médiateur pour son règlement amiable. Elle
constitue un mode alternatif de règlement des litiges fiscaux qui trouve son fon-
dement dans l’Acte Uniforme OHADA relatif à la médiation, adopté le 23 no-
vembre 2017 à Conakry en Guinée.
554. Les modalités d’application de cette mesure seront précisées par un texte
spécifique.
a. L’introduction de la demande
557. Les demandes de moratoire de paiement des impôts et taxes sont adres-
sées au Directeur Général des Impôts.
► La condition de fond :
- être appuyées par les éléments justifiant les difficultés mettant le con-
tribuable dans l’impossibilité d’acquitter sa dette en un paiement
unique au terme du délai légal ;
559. Les demandes de moratoire de paiement des impôts et taxes sont instruites
par la Direction en charge du Recouvrement.
d. Dispositions diverses
565. La loi de finances pour l’exercice 2020 précise que les amendes et majora-
tions demeurent éligibles à la remise ou modération, quand bien même elles por-
teraient sur des impôts collectés auprès des tiers ou retenus à la source pour le
compte du Trésor.
566. La loi de finances 2020 renvoie par ailleurs les précisions relatives aux
autorités compétentes en matière de juridiction gracieuse aux dispositions de
l’article L 145 du LPF. Aux termes de celles-ci, les décisions de remise ou
modération sont notifiées :
- par le Directeur Général des Impôts dans la limite de 100 000 000 F CFA
pour les pénalités et majorations ;
- par le Ministre chargé des Finances pour les pénalités et majorations dont
les montants sont supérieurs à 100 000 000 F CFA.
567. En rappel, les demandes de remise de pénalités sont adressées aux autorités
compétentes dans les seuils de compétences ci-dessus fixés. Lorsqu’elles portent
sur des montants excédant ces seuils, elles doivent être transmises aux autorités
compétentes supérieures.
569. La présente mesure s’applique aux demandes introduites à partir du 1er jan-
vier 2020.
13.1 Article seizième : Mise en place d’une transaction spéciale pour cer-
taines créances.
570. La loi de finances 2020 ouvre la possibilité aux débiteurs des impôts et
taxes d’apurer leurs dettes fiscales par voie transactionnelle.
575. Seules sont éligibles à la transaction spéciale au titre des impositions con-
testées, les créances émises avant le 1er janvier 2019.
c. Modérations accordées
581. Les taux d’abattement applicables sur les impositions contestées sont les
suivants :
- 50% sur le montant global non encore acquitté pour les contentieux en
phase administrative, les cautions payées étant acquises au Trésor. Le
reliquat restant dû peut faire l’objet d’un échéancier qui ne saurait dé-
passer (03) trois mois.
- 65% sur le montant global non encore acquitté pour les contentieux en
phase juridictionnelle, les cautions payées étant acquises au Trésor. Le
reliquat restant dû peut faire l’objet d’un échéancier qui ne saurait dé-
passer (03) trois mois.
- Montant en principal : 85 000 000 (soit 100 000 000 - 15 000 000 acquittés
au titre de la caution)
- Pénalités : 25 500 000 (soit 30 000 000 – 4 500 000 acquittés au titre de la
caution)
- Intérêts de retard : 17 000 000 (soit 20 000 000 – 3 000 000 acquittés au titre
de la caution)
- Montant en principal : 50 000 000 (soit 100 000 000 - 50 000 000 acquittés
au titre de la caution)
- Pénalités : 15 000 000 (soit 30 000 000 – 15 000 000 acquittés au titre de la
caution)
- Intérêts de retard : 10 000 000 (soit 20 000 000 – 10 000 000 acquittés au
titre de la caution)
- aucune pénalité additionnelle n’est due pour les transactions en phase juri-
dictionnelle (0 FCFA)
NB : lorsque toutes les cautions n’ont pas été acquittées au cours de la procédure
contentieuse, celles-ci sont calculées de manière théorique et prises en compte
dans la détermination du montant transactionnel dans les mêmes conditions que
pour les contribuables qui les auraient préalablement acquittées.
582. Les arriérés fiscaux non contestés sont les impositions n’ayant pas fait
l’objet de contestation ou devenues définitives à l’issue d’une procédure conten-
tieuse.
584. De même, les arriérés fiscaux dont le règlement se fait par la procédure de
compensation des dettes réciproques ne sont pas concernés par la présente procé-
dure de transaction spéciale.
586. Les demandes de transaction spéciale des arriérés fiscaux non contestés
sont instruites par la Direction en charge du recouvrement.
a. Modérations accordées.
590. Les taux d’abattement applicables sur les arriérés fiscaux non contestés
sont les suivants :
Illustrations
Soit une entreprise X redevable d’une dette émise sur AMR de FCFA 30 000 000
(soit, 20 000 000 en principal et FCFA 10 000 000 en pénalités et intérêts de retard)
- Abattement accordé :
o En principal : 20 000 000 * 60% = 12 000 000
o En pénalités et intérêts de retard : 10 000 000 * 60% = 6 000 000
- Montant total dû :
o En principal : 20 000 000 – 12 000 000 = 8 000 000
o En pénalités : 10 000 000 – 6 000 000 = 4 000 000
Hypothèse 2 : Cas d’une entreprise privée
Soit une entreprise Y redevable d’une dette émise sur AMR de F CFA 30 000 000
(soit 20 000 000 en principal et F CFA 10 000 000 en pénalités et intérêts de retard)
- Abattement accordé :
o En principal : 20 000 000 * 30% = 6 000 000
o En pénalités et intérêts de retard : 10 000 000 * 30% = 3 000 000
14 DISPOSITIONS FINALES
591. Les présentes prescriptions qui annulent toute interprétation doctrinale an-
térieure contraire, devront être rigoureusement observées, et toute difficulté
d’application soumise à mon attention.
- Le Président de l’APECCAM ;
- Les Directeurs Généraux des Etablissements de Crédit ;
II. Les modalités de paiement et de traitement par les banques des encais-
sements d’espèces reçus en acquit des impôts et taxes
CONTEXTE
RIB BENEFICIAIRE
Pièces jointes :
- Contrainte extérieure N°…………………
- Copies certifiées conformes des AMR
- Copies certifiées conformes des mises en demeure valant com-
mandement de payer.
CONTRAINTE EXTERIEURE
Poursuites par voie de commandement contre le ou le(s) débiteur(s)
Certifié exact :
Le Receveur des impôts
____________________________________________________________________
___________
ACCUSE DE RECEPTION DE LA CONTRAINTE EXTERIEURE
Nom ou Réf Droits dus Observations du comptable assignataire de
raison so- AMR la contrainte
ciale
Copies :
- DGI (Direction du Recouvrement, des Valeurs Fiscales et de la Curatelle)
- DGD (Division du Recouvrement et des statistiques)
1. Avocats
2. Huissiers de justice
3. Notaires
4. Administrateurs judiciaires
5. Mandataires judiciaires
6. Avoués et agents d’exécution
7. Bureaux d’étude
8. Architectes
9. Urbanistes
10. Ingénieurs
11. Géomètres-experts
12. Géomètres
13. Conseils fiscaux
14. Experts-comptables
15. Commissionnaires agréés en douane
16. Transitaires
17. Commissaires-priseurs
18. Commissaires aux avaries
19. Experts automobile
20. Experts agricoles, fonciers et forestiers
21. Médecins
22. Pharmaciens
23. Chirurgiens-dentistes
24. Opticiens
25. Psychologues
26. Infirmiers
27. Sages-femmes
28. Techniciens médico-sanitaire
29. Vétérinaires
30. Diététiciens
Tableau n°…………….
Désignation de l’entreprise : Adresse XXX
Numéro identifiant unique : XXX
Exercice : XXX
Régime spécial ou dérogatoire : XXX
N° de l’Agrément obtenu : XXX
Autorité signataire : XXX
Date de signature : XXX
Date de début : XXX
Date d’expiration : XXX
Autres indications à préciser : XXX
Phase (installation ou exploitation) : XXX
Sous-total I
Sous-total II
PROCES-VERBAL DE CONSTATATION ET
DE VALIDATION DES STOCKS AVARIES
Total Général
du stock avarié
Aussi, ai-je (avons-nous) dressé le présent Procès-verbal, dont copie a été remise
à…………………………………….., lequel a signé avec moi (nous) ou refusé(*),
pour servir et valoir ce que de droit.
STOCK CONSTATE
A DATE
Manquements observés :
- …………………………………………………………………………
- …………………………………………………………………………
- …………………………………………………………………………
Aussi, ai-je (avons-nous) dressé le présent procès-verbal, dont copie a été remise à
……………………….., lequel a signé avec moi (nous) ou refusé(*), pour servir et
valoir ce que de droit.
(*)
Rayer la mention inutile
PROCES-VERBAL DE CARENCE
(1) Nom, Prénoms, Grade et fonction de (s) l’agent (s) des impôts cons-
tatant la carence
(2) Indiquer les articles du LPF encadrant la procédure mise en œuvre
(3) Préciser la procédure dont il est question
(4) Donner les références de l’avis de vérification ayant déclenché le
contrôle ou la notification des redressements s’agissant d’un CSP
(5) Nom, Prénoms et qualité du contribuable ou de son représentant.
Numéro d’Identifiant-------------------------------------------------------------------
(Nouvelle version)
Le nouvel impôt sur le Revenu des Personnes Physiques entre en vigueur pour
compter du 1er janvier 2004.
Cet impôt concerne tous les contribuables personnes physiques : professionnels et
salariés.
La présente note a pour objet de donner aux employeurs du secteur privé, des
recommandations concernant l’utilisation du barème des retenues à la source sur
les salaires de leurs employés.
A travers la réforme, la Taxe Proportionnelle et la Surtaxe Progressive ont été
fusionnées en une taxe unique : l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques
(IRPP). Toutes les autres retenues sur les salaires, au profit des organismes
parapublics (Crédit Foncier du Cameroun, CRTV, Fonds National de l’Emploi,
FEICOM et Communes) restent dues.
Le présent barème de retenue mensuelle de l’IRPP est une déclinaison du barème
annuel qui figure dans la Loi n°2002/014 du 30 décembre 2002, portant Loi de
Finances de la République du Cameroun.
Changements par rapport à l’ancienne version
La version actuelle du barème fait suite à la révision de l’Article 34 du Code Géné-
ral des Impôts (CGI), faisant passer le taux de l’abattement forfaitaire au titre des
frais professionnels de 20 % à 30 %.
Par ailleurs, deux paramètres de calcul ajustés dans l’ancienne version ne le sont
plus. Ainsi, l’abattement forfaitaire annuel est de 500 000 F CFA, conformément à
l’article 29 du CGI ; la déduction des cotisations sociales s’obtient par application
du taux de 2,8 % sur le salaire mensuel brut plafonné à 300 000 F CFA.
Enfin, le traitement des éléments exceptionnels de salaire a été précisé, au travers
de l’Article 65 bis (nouveau).
Par ailleurs, les contribuables qui relèvent de cette situation particulière ne sau-
raient invoquer un quelconque crédit d’impôt pour une base nette d’imposition né-
gative, dès lors que suivant les dispositions légales, le taux de l’impôt ne s’applique
que sur une base d’imposition au moins égale à zéro.
Base taxable
Pour des besoins de commodité, le présent barème fait ressortir le salaire brut
comme base taxable, alors que la base du barème annuel est le salaire net.
Le salaire brut est égal au total des traitements, indemnités (y compris l’indemnité
de transport), émoluments, salaires, pensions et rentes viagères, ainsi que de tous
les avantages en nature ou en argent accordés aux intéressés ; à l’exclusion des
allocations à caractère familial, de celles destinées à couvrir les frais inhérents à la
fonction ou à l’emploi, ainsi que les réparations des dommages d’accidents de
travail.
Avantages en nature
L’estimation des avantages en nature est faite selon les taux ci-après, appliqués au
salaire brut taxable :
Logement 15 %
Electricité 4 %
Eau 2 %
Par domestique 5 %
Par véhicule 10 %
Nourriture 10 %
Toute indemnité en argent représentative d’avantages en nature doit être comprise
dans la base d’imposition dans la limite des taux ci-dessus.
Le salaire brut dans ce barème varie de 62 000 F CFA à 3 000 000 F CFA,
l’accroissement étant de 250 F CFA. L’arrondi se fera à la ligne inférieure du ba-
rème.
Outre le salaire brut, le barème fait ressortir le montant de l’impôt en principal
correspondant, et à titre indicatif, les retenues au titre des Centimes Communaux,
de la contribution au Crédit Foncier, ainsi que la redevance CRTV.
Il convient de signaler que les salaires mensuels inférieurs à 62 000 F CFA sont
exonérés de l’IRPP.