Cours Fiscalité de L'entreprise
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INTRODUCTION
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qu’elle est profondément juridique, ouverte sur les autres branches du droit,
mais aussi sur les composantes économiques et politiques de la société
humaine.
Afin de mieux saisir les clés de la fiscalité, il convient tout d’abord,
étudier les différents prélèvements fiscaux (sect.1), puis connaitre les
bases juridiques de la fiscalité (sect.2), et enfin, prendre connaissance sur
l’administration fiscale et sur le système fiscal en vigueur, c’est-à-dire,
connaitre le contexte actuel de la fiscalité tunisienne (sect.3).
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7- La doctrine :
La doctrine administrative : est constituée par les bulletins
officiels des douanes et des impôts(B.O.D.I), dits aussi, notes communes,
rendus par de la direction générale des études et de la législation
fiscales(DGELF), ainsi que les réponses ministérielles et les réponses
adressées par les autorités fiscales aux questions posées par les
contribuables (dite prises de position).
En théorie, la doctrine administrative est obligatoire pour les
agents de l’administration alors qu’elle peut faire l’objet d’une contestation
par le contribuable qui s’estime lésé par une interprétation non conforme à
la loi. Mais en pratique la doctrine administrative domine les usages fiscaux
en Tunisie et constitue de ce fait presque l’unique source d’interprétation
opérante des textes fiscaux.
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-Voir le décret n°91-556 du 23avril 1991, portant organisation du ministère des finances, tel que
modifié, par le décret n°2011-2856 du 07 octobre 2011.
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-Art. 5 du CDPF.
3
- Art.16 du CDPF.
4
- Art.17 du CDPF.
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Quant aux prélèvements fiscaux prévus par le CFL, sont aussi assez
nombreux et comprend la taxe sur les immeubles bâtis (TIB), la taxe
sur les terrains non bâtis (TNB), la taxe sur les établissements
industriels et commerciaux (TCL), la taxe hôtelière (T.H) et les
redevances des formalités administratives, etc.
B- Les différents régimes d’imposition :
Une fois le revenu ou le bénéfice imposable déterminé, il convient
de présenter les règles propres à la liquidation de l’impôt sur le revenu.
Trois règles semblent coexister : l’imposition forfaitaire, l’imposition
selon le régime réel et l’imposition évaluative.
Le régime réel, prend en considération l’intégralité des
opérations relatives aux produits et aux charges la moindre
contraction. A ce titre, la liquidation se fait après la prise en compte
de déductions et abattements particuliers.
Le régime réel, consiste à la tenue d’une comptabilité
conformément à la législation comptable, et la détermination de
revenu ou bénéfice net imposable selon les règles prévues par les
articles de 10 à 15 du CIRPPIS. Ce régime, tend à être, le régime de
droit commun, surtout, par l’option des pouvoirs publics, à la maitrise
du régime forfaitaire.
Le régime forfaitaire, constitue l’un des plus grands
problèmes du système fiscal tunisien. Car, bien qu’il regroupe plus de
395 mille affiliés (à peu prés plus de 60%), il ne contribue que de
0,2% aux recettes fiscales du pays.
Ainsi, la législation fiscale tunisienne, a prévu depuis
1989, un régime forfaitaire dit « légal » et un autre dit « simplifié ».
Quant au régime forfaitaire légal, il concerne les
entreprises individuelles à établissement unique soumises à l’I.B.I.C.
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Ces trois régimes d’imposition, seront développés par la suite, dans le cadre
de la première parie de ce cours.
Après ces propos introductif, on va dans le cadre de ce cours de fiscalité de
l’entreprise étudier, d’abord, l’imposition des revenus où des bénéfices de
l’entreprise individuelle où sociétaire (1ère partie), puis, les impositions
indirectes de l’entreprise (2ème partie) et enfin, les avantages fiscaux
accordés aux entreprises (3ème partie).
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Première partie :
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Alors que les sociétés anonymes, les sociétés en commandite par actions,
les SARL et les sociétés coopératives et leur union sont en principe
soumises à l’IS sauf dérogation prévue par la loi.
A partir de cette distinction entre les entreprises individuelles et sociétaires
et vu les spécificités de régime fiscal applicable à chaque type d’entreprise,
on a choisi d’étudier cette 1ère partie, selon le plan suivant :
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Cet impôt est unique : il frappe une seule fois le revenu qui par la suite,
peut circuler librement sans aucune autre contrainte fiscale.
Il est global : c'est-à-dire qu’il frappe la globalité du revenu ou la somme de
revenus réalisés par le foyer fiscal du contribuable.
Cet impôt est personnalisé : ainsi et pour assurer la justice fiscale entre
tous les contribuables, la liquidation de l’impôt dû par une personne
physique, doit tenir compte de l’état civil de l’intéressé et des personnes
prises à charge par ce dernier.
Enfin, cet impôt est progressif. Il est calculé selon un barème progressif,
fixé par le code de l’IRPP de l’IS. Ce barème a comme caractéristique
fondamentale de fixer un taux d’impôt qui augmente progressivement avec
la croissance du revenu. Plus le revenu est élevé plus le taux de l’impôt est
élevé.
Après la définition de l’IRPP et la démonstration de ses caractéristiques,
on va dans le cadre de ce titre1er démontrer le champ d’application de cet
impôt (chapitre I), puis étudier les régimes d’imposition des différentes
catégories de revenus (chapitre II).
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B- Séjour principal :
Est considérer résident, toute personne qui, sans disposer d’habitation
principale en Tunisie, y séjourne pendant une période égale ou supérieure à
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Cependant, la LFC pour l’année 2015 est venue modifier les dispositions
du point 4, du paragr. I, de l’art.39 du CIRPPIS, comme suit : « les intérêts
et les commissions payées au titre des prêts relatifs à l’acquisition ou à la
construction d’un logement dont le coût, d’acquisition ou de construction
ne dépasse pas 200.000 dt.
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5-Les sommes payées par les travailleurs non salariés au titre de leur
cotisation obligatoire à l’un des régimes légaux de sécurité
sociale (art.39.I.5 du CIRPPIS) :
L’article 44 de la loi n° 2009-71du 21 décembre 2009, portant loi des
finances pour l’année2010, a permis aux travailleurs non salariés de déduire
leur cotisation obligatoire à l’un des régimes légaux de la sécurité sociale
de la base d’imposition sur le revenu des personnes physiques.
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Rang de Enfant âgés de moins de 20 Etudiant non boursier âgés de Les enfants
l’enfant ans du 1er janvier de l’année moins de 25 ans au 1er janvier infirmes
d’imposition de l’année d’imposition
5
- L’article 94, points I et II la loi n°2013-54 du 30décembre 2013, portant loi des finances pour
l’année 2014, a relevé la déduction pour enfant étudiant non boursier de 600dt à 1000dt et la
déduction pour enfant infirme de 1000dt à 1200dt.
6
- Ibid.
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Lorsque la charge des parents est assurée par plus d’un enfant, les enfants
contribuables se repartissent le montant de la déduction autorisée au titre de
leurs parents à charge.
La déduction pour parents à charge peut être résumée selon les formules
suivantes :
*1ère limite : (5%du RNGI plafonné à 150dt par parent à charge) :
C.-à-d. [(RNI /1.05) × 5 % = 5% :1.05] , si le montant qui résulte de cette
opération est inferieur ou égal à 150 dt, il sera retenu. Par contre, s’il
dépasse ce plafond, il ne peut pas être retenu.
*2éme limite : (Revenu du parent à charge +déduction de 5%, doit être
inférieur ou égal au SMIG, si supérieur au SMIG, il sera non retenu.
Dans ce cas la déduction autorisée sera calculée selon la formule
suivante : (Revenu du parent + la déduction pour parent à charge /12 ≤ au
SMIG.
10- Les autres déductions (articles : 39. III, III bis, III ter, V, V bis, VI, VII,
VIII, IX et X ; 39 bis ; 39 ter ; 39 quater ; 39 quinquies ; 39 sexies et 39
septies du CIRPPIS) :
D’après les dispositions des articles sus-énumérées, les autres déductions
s’agissaient
généralement d’avantages fiscaux, sous forme de déductions de revenus
provenant de l’exploitation ou des déductions pour réinvestissements dans
les conditions et limites prévus par la législation en vigueur.
Ainsi, sont déductibles de l’assiette imposable les revenus réalisés et/ou
réinvestis dans certains secteurs, et les sommes déposées dans certains types
de comptes destinés à l’investissement et les dons et subventions accordées
aux programmes de la promotion de l’emploi, tels que :
- Les revenus de la location d’immeubles ou de la restauration au profit
d’étudiants (art.39.III).
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B- Les exonérations :
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B- Le minimum d’impôt :
a- Le minimum d’impôt en droit commun :
L’impôt annuel des personnes physiques soumises à l’IR, au titre des
bénéfices industriels et commerciaux selon le régime réel ou des
bénéfices des professions non commerciales, ne peut être inferieur à
un minimum de 0,2 % du montant brut du chiffre d’affaires ou des
recettes à l’exception du chiffre d’affaire ou des recettes provenant de
l’exportation, avec un minimum d’impôt de 300 dt exigible, même
en cas de non réalisation d’un chiffre d’affaires.7
b- Le minimum d’impôt pour les personnes bénéficiaires des avantages
des avantages fiscaux :
7
-Modifié par la L.F pour l’année 2014.
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3- Honoraires servis aux bureaux d’études justifiant qu’au moins 50% 2.5%
de leur chiffre d’affaire hors taxe au titre de l’exercice précédent
proviennent de l’exportation
4- Loyers d’hôtels payés aux personnes morales et aux personnes 5%
physiques soumises à l’IR selon le régime réel
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- Le taux prévu par la CNDI est applicable lorsqu’il est inférieur à ce taux.
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- Taux applicable aux résidents des paradis fiscaux.
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- Le taux prévu par la CNDI est applicable lorsqu’il est inférieur à ce taux.
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- Taux applicable aux résidents des paradis fiscaux.
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- Le taux prévu par la CNDI est applicable lorsqu’il est inférieur à ce taux.
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- Taux applicable aux résidents des paradis fiscaux.
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-Le taux prévu par la CNDI est applicable lorsqu’il est inférieur à ce taux
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- Taux applicable aux résidents des paradis fiscaux.
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15- Cession d’actions, parts sociales et parts des fonds par les PP et PM
Non résidentes :
- Pour les PP : 10% de la
PV
plafonnée
à 2.5 %
du prix de
cession.
- Pour les PM : 25 %
plafonnée
à 5 %.
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Enfin, il faut mentionner que la retenue à la source, doit faire l’objet d’un
reversement à la recette des finances concernée pendant les quinze premiers
jours du mois qui suit le mois au cours duquel, elle a été effectuée, pour les
personnes physiques et pendant les vingt-huitième premiers jours pour les
personnes morales, lors de dépôt de la déclaration mensuelle de l’impôt.
Egalement, un certificat de retenue à la source, doit être délivré, par la
personne ou l’organisme qui a opérée la retenue, à l’occasion de chaque
paiement soumis à la retenue à la source, aux bénéficiaires, et ce, pour que
ces derniers peuvent calculer et imputer la retenue à la source effectuée, de
l’IR dû, au titre de l’année d’imposition.
Il a lieu de mentionner que les acomptes provisionnels, l’avance et les
retenus autres que libératoires payés par tout contribuable ou pour son
compte au titre d’un exercice, sont imputables sur l’IR ou l’IS dû à raison
des revenus ou bénéfices réalisés par l’intéressé ou lui revenant pendant le
même exercice.16
Suite à la régularisation de la situation des acomptes prévisionnels, de
l’avance et des retenues à la source par leur imputation sur l’IR ou l’IS dû,
les sommes perçus en trop peuvent être reportables ou restituables sur
demande et après contrôle fiscal.
Toutefois, la L.F pour la gestion 2012, a instauré une avance sur le crédit
d’IR et d’IS, sans contrôle préalable aux taux de 35% du crédit d’IS, pour
les entreprises légalement soumises à audit par un commissaire aux comptes
et pour les quelles la certification ne comporte pas de réserves touchant
16
- Art.54 du CIRPPIS.
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l’assiette d’impôt et 15% pour les autres cas. Le reliquat du crédit est
restituable après contrôle fiscal.
Paragraphe2- Délais de la déclaration annuelle des revenus :
A- Contribuables ayant une seule catégorie de revenu :
- Jusqu’au 25 février pour les personnes qui réalisent des revenus de
capitaux mobiliers, des revenus financiers et des revenus de source
étrangère.
Ces revenus sont considérés comme une seule catégorie de revenu.
- Jusqu’au 25 avril pour les commerçants.
- Jusqu’au 25 mai pour les prestataires de services et les personnes qui
exercent une activité industrielle ou une profession non commerciale ainsi
que les personnes qui exercent plusieurs activités ou qui réalisent plus d’une
seule catégorie de revenu (dont au moins une activité est commerce ou
industrie ou prestation de services, ou bénéfices non commerciaux).
- Jusqu’au 25 juillet pour les personnes qui exercent une activité
artisanale.
- Jusqu’au 25 aout pour les personnes qui réalisent, des bénéfices
d’exploitation agricole ou de pêche.
- Jusqu’au 5 décembre pour les salariés et les bénéficiaires de pension
ou de rentes viagères.
- Pour les personnes dont la date de clôture de l’exercice est arrêté à
une date autre que le 31Décembre, la déclaration doit être déposée jusqu’au
vingt cinquième jour du troisième mois qui suit la dite date.
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- D’après l’art.81 du CDPF.
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Les éléments du train de vie, dont il s’agit, sont énumérés dans l’annexe
I du code. Ils sont représentés par toutes les possessions (meubles et
immeubles) et par les employés (de maison et autres) du contribuable, ainsi
que par leur voyage d’agrément ou de tourisme à l’étranger.
A chaque élément du train de vie est affecté un montant forfaitaire
correspondant.
Exemple : - une résidence secondaire est retenue pour six fois sa valeur
locative réelle ;
- une voiture de tourisme d’une puissance fiscale comprise entre
7 et 10 CV, est retenu pour 300 dt, par chaque cheval- vapeur ;
- un employé de maison (âgé de moins 60 ans) : 500 dt ;
- une piscine : 5.000 dt ;
- un voyage de tourisme ou d’agrément à l’étranger : 5 fois le
prix du titre de transport, majoré de 5 fois le montant de
L’allocation touristique autorisée par la BCT.
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-Revenus fonciers ;
-Autres revenus.
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Il peut s’agir des droits d’auteurs perçus par les écrivains ou compositeurs
ou par leurs héritiers et légataires, les produits perçus par les inventeurs ou
leurs héritiers, divers professions dont les agents commerciaux ou
d’assurance qui n’ont pas la qualité de commerçant, les exploitants de
laboratoires d’analyses médicales, les administrateurs judiciaires, les écoles
et universités privées, les auto-écoles.
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- le régime réel.
Pourtant, aux termes de l’art 22 du code, la règle pour les BNC est la
détermination du bénéfice professionnel, par la différence entre les produits
bruts réalisés au cours de l’année civile et les charges nécessitées par
l’exploitation au titre de la même année. Le paragraphe 2 dudit article
ajoute : « Ce pendant, les intéressés peuvent opter, à l’occasion du dépôt de
leurs déclarations de l’impôt sur le revenu, pour leur imposition sur la base
d’un bénéfice forfaitaire, (forfait d’assiette) égal à80% 18 , de leurs recettes
brutes encaissées », c’est-à-dire, leurs recettes, T.V.A comprise.
Dans le cas où les intéressés ont été soumis au titre, d’une année donnée
à l’impôt sur le revenu selon le régime réel, le dit régime devient définitif et
ne peut faire l’objet de renonciation. Alors que le régime réel est définitif,
celui du forfait d’assiette, reste précaire et peut être abandonné
définitivement par l’adoption du régime réel.
18
- Modifié par l’art.46 de la loi n°2013-54 du 30 décembre 2013, portant loi des finances pour
l’année 2014
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2 - c’est un régime basé sur les recettes réalisées : le seul critère pris en
compte, pour la détermination du forfait d’assiette est les recettes réalisées,
d’où l’importance de bien définir les recettes visées.
Par contre, ne sont pas compris dans les recettes : les créances acquises
au cours d’une année et non recouvrées, les débours, c’est-à-dire, les
remboursements par les clients des frais leur incombant et avancés par le
contribuable.
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L’impôt annuel des BNC forfaitaires, soumis à l’IR, ne peut être inférieur
à un minimum d’impôt du droit commun, égal à 0,2 % du chiffre d’affaires
ou des recettes, à exception du chiffre d’affaires provenant de
l’exportation.19 En sus du minimum d’impôt du droit commun
susmentionné, les BNC forfaitaires, sont soumis à partir de la quatrième
année suivant celle du dépôt de la déclaration d’existence, à un minimum
d’impôt correspondant au revenu des personnes qui exercent une activité
ayant un similaire dans le secteur public, à l’impôt exigible par les
personnes exerçant la même activité et selon le même grade dans ledit
secteur.20
Néanmoins, ils sont tenus, de tenir un registre côté et paraphé par le service
de contrôle des impôts sur lequel sont portées au jour le jour les recettes et
les dépenses. Ils ont en outre, soumis à l’obligation de facturation et
justification du chiffre d’affaires.21
Toutefois, l’art.8 de la LFC pour l’année 2014, a prévu que les personnes
qui réalisent des revenus dans la catégorie de BNC, peuvent tenir une
comptabilité simplifiée, lorsque leur chiffre d’affaires ne dépasse pas
150.000 dinars.
19
- Disposition prévue par la L.F. pour l’année 2014.
20
-Disposition prévue par l’art.10, de la L.F.C pour l’année 2014 et applicable sur les bénéfices
réalisés à partir du 1er janvier 2015.
21
- Dans une prise de position n° 1075(bis) du 06 septembre 2011, la DGELF, a précisé que :
- les personnes exerçant une profession non commerciale sont tenues par l’obligation de
facturation (…),
- une liste nominative des clients ne peut pas servir comme élément justificatif du chiffre
d’affaires(…). Le chiffre d’affaires étant justifié par des factures, des notes de débit ou tout autre
document en tenant lieu.
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Exemple:
-déduction de 20 % : 14.020dt
B- Le régime réel :
Les règles de détermination du résultat fiscal des BNC selon le régime réel
sont les mêmes, que celles édictées en matière des BIC, déterminées par les
articles de 10 à 15 du CIRPPIS. Ainsi, le bénéfice imposable se définit par
la différence entre les produits bruts et les charge nécessitées par
l’exploitation au titre de la même année.
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Toutefois, la LFC pour l’année 2014, a prévu que les personnes qui
réalisent des revenus dans la catégorie des BNC, soumises au régime
forfaitaire du revenu imposable, qui optent pour le régime réel d’imposition,
bénéficient d’une déduction de 75%, 50% et 25% de leurs revenus au titre
de la première, deuxième et troisième année et ce nonobstant le minimum
d’impôt.22
22
- Art.8 de la LFC pour l’année 2014.
23
- Voir texte DGI 2002/28, N.C 15/2002
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Quant aux bénéfices provenant de la pêche, ils peuvent être réalisés par
un pêcheur, que ce soit il exploite sa propre barque ou celle d’autrui.
Sont également compris dans la dite catégorie, les revenus réalisés par
les armateurs de bateaux de pêche, pour la part leur revenant de
l’exploitation du bateau.
Par contre, la part revenant aux marins pêcheurs, qui exercent leurs
activités sur des embarcations, ne leur appartenant pas (sont rétribués à la
part) est classée dans la catégorie des traitements et salaires.
Les bénéfices agricoles et de pêche peuvent être limités avec les BIC ou
avec les RF.
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l’existence des pièces justifiant les recettes et les pièces, justifiant les
dépenses d’exploitation.
2- le régime réel :
de l’agrumiculture ;
de l’oléiculture ;
de la céréaliculture ;
et de la viticulture.
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25
- Voir l’art.42 de la loi n°2010-58 du 17 décembre 2010, portant L.F pour l’année 2011, le
texte DGI n°2011/16, N.C n°8/2011.
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Cependant, les revenus provenant des TSPRV et dont leurs montant annuel
net ne dépassant pas après abattements au titre de la situation et des
charges familiales, 5.000 dt sont exclus de l’IR.
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Enfin les entreprises ne sont pas tenues d’inclure dans la base imposable les
indemnités correspondant à des obligations imposées aux contribuables
dans l’exercice de leur fonction, cela peut concerner les indemnités de
résidence pour une personne résident obligatoirement ou à titre
professionnel dans une locale fournie par l’entreprise et mis à la disposition
des salariés pour des raisons professionnelles imposées par l’employeur.
On conclusion, nous pouvons dire que, le revenu brut qui provient des
traitements, salaires, pensions et rentes viagères, doit faire l’objet de deux
retenues :
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Illustrations :
- N°1) Soit une personne physique qui perçoit en 2013 un salaire mensuel
net de cotisations sociales obligatoires égal à 1.200 dt. Supposons que
l’intéressé soit marié et qu’il ait 05 enfants à sa charge dont le premier est
infirme et âgé de 26 ans, le deuxième est âgé de23 ans et poursuit ses études
supérieurs sans bénéfice de bourse et les trois autres sont âgés de moins de
20 ans.
- 1.200Dt×12 = 14.400Dt
-Déductions communes :
. 10.000D×15.25 % = 1.525dt.
. 430×25% = 107.5dt
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- N°2) Soit un retraité qui perçoit en 2013 une pension de retraite global,
d’un montant brut de 21.000 dt. Supposons que l’intéressé soit marié et
qu’il ait 05 enfants à sa charge dont le premier est infirme et âgé de 30 ans,
qui exerçait la fonction d’un médecin, le deuxième est âgé de 25 ans et
poursuit ses études supérieurs sans bénéfice de bourse, alors que le
troisième âgé de 24 ans est handicapé.
* 3.400 × 25 % = 850dt
est : = 197,916 dt
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- Les loyers des propriétés bâties et des propriétés non bâties y compris
ceux des terrains occupés par les carrières.
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1- Le régime réel :
Les recettes sont représentées par le montant brut reçu par le propriétaire
augmenté des dépenses qui lui incombent et qui sont conventionnellement
mises à la charge du locataire, mais diminué des dépenses supportées par le
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(a)-{(b) +(c)+(d)}
Exemple :
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- Modifié par l’art. 21 du la LF pour l’année 2016
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1) Taux d’imposition :
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-Le prix de cession : est égal au prix de vente convenu dans le contrat ou le
prix rectifié selon la procédure en vigueur en matière de révision des prix de
cession applicable aux droits d’enregistrement.
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3) Déclaration :
Exemple1
Formule :
80.000+ = 118.355,560 Dt
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* Liquidation de l’IR du :
Exemple2:
Considérons une personne qui a cédé, par contrat en date de 30 Juin 2014, à
un prix de 280 .000 Dt, une maison secondaire qu’elle achetée le 1 er Mars
2004 à 100. 000 Dt. Elle a payé des honoraires et des commissions qui se
sont élevés à 2.700 Dt et a acquitté des droits d’enregistrement pour 6.000
Dt.
En 2014, elle a effectué des aménagements pour un montant de 20. 000 Dt,
dont les travaux ont été réalisés pendant la période allant de 20 Avril 2014
au premier Juin de la même année.
Réponse:
Du 1er mars 2004 au 30 juin 2014 soit 10 ans et 4 mois, c à d 3720 jours.
(100000+2700+6000)×10×3720 = 112.323,333 Dt
36 000
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Les aménagements ayant été terminés le 1er Juin 2014, la période à prendre
en considération est de 01 mois et 10 jours soit 40 jours.
20 000×10×40 =222,222 Dt
36 000
* Plus-value réalisée :
*Liquidation de l’IR dû :
86
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Ils couvrent, les revenus, ou les bénéfices qui y sont assimilées, distribués
par les personnes morales suivantes :
87
Cours Fiscalité de l’Entreprise
- Les intérêts excédentaires par rapport au taux de 8%, servis aux associés à
raison des sommes qu’ils versent à la société en sus de leur apport dans le
capital social, ainsi que la rémunération des sommes dépassant 50% du
capital ;
- Les dividendes distribués à partir du premier janvier 2015, par les sociétés
soumises à l’IS, aux personnes physiques dépassant les 10.000 dinars, par
an et aux personnes morales non résidentes.
88
Cours Fiscalité de l’Entreprise
- La plus- value de cession des actions et des parts sociales pour les
opérations de cession effectuées depuis le 01 janvier 2004 ;
27
- Prévu par la L.F pour la gestion 2011, N.C n°8/2011.
89
Cours Fiscalité de l’Entreprise
90
Cours Fiscalité de l’Entreprise
A - Pour les valeurs mobilières ; lors qu’un revenu assimilé, aux valeurs
mobilières est imposable, l’assiette soumise à l’impôt est constituée par le
revenu brut, avant toute déduction de retenue à la source.
91
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Et que, pour les comptes spéciaux ouverts auprès des banques, les
contribuables puissent bénéficiers de l’exonération au niveau de la base
imposable, d’une déduction ne dépassant pas 1.000 dinars par an. Cette
déduction est fixée à 1.500 dinars par an pour les emprunts obligataires.
Précisons que, selon l’art 38, les intérêts suivants bénéficient d’une
exonération complète :
92
Cours Fiscalité de l’Entreprise
28
- Voir l’art41 de la L.F pour l’année2011 et la N.C n° 16/2011
93
Cours Fiscalité de l’Entreprise
94
Cours Fiscalité de l’Entreprise
95
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Quant au prix de cession à retenir est le prix stipulé entre les parties, le
cas échéant dans un acte.
96
Cours Fiscalité de l’Entreprise
2- Taux d’imposition :
97
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Etant précisé que pour les cas de cession entre des non résidents, la
distribution de dividendes au nouvel acquéreur est subordonnée à la
29
- N.C n°2/2015 du 13 février 2015
98
Cours Fiscalité de l’Entreprise
30
- Art.92 de la L.F pour l’année 2014.
99
Cours Fiscalité de l’Entreprise
100
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Cette plus-value est malgré qu’elle soit réalisée en 2011, mais elle reste
non soumise à l’impôt en Tunisie, et ce, en application des dispositions
de l’art.41 de la L.F pour l’année 2011, qui prévoient que ‘’ pour la
cession des actions cotées à la BVMT, la plus- value y relative est
imposable seulement, lorsque les actions ont été acquises ou souscrites à
partir du 1er janvier 2011 et ont été cédées avant l’expiration de
l’année’’.
101
Cours Fiscalité de l’Entreprise
102
Cours Fiscalité de l’Entreprise
32
-D’après les paragraphes 2 et 4, de l’article 19 de la L.F pour l’année 2016.
103
Cours Fiscalité de l’Entreprise
104
Cours Fiscalité de l’Entreprise
2- Piscine : 5.000dt
3- Résidence secondaire :
Valeur locative réelle × 6, soit 2.400 × 6 = 14.400 dt
4- Voiture d’une puissance fiscale 9 CV :
300dt par cheval-vapeur de la puissance fiscale de la voiture, soit
300×9 = 2.700dt
5- Voiture d’une puissance fiscale 7 CV : 300 ×7 = 2.100dt
6- Employés de maisons :
105
Cours Fiscalité de l’Entreprise
La base de revenu ainsi évaluée est égale à 182.500dt. Cette base doit être
majorée de 40%, compte tenu de la présence de plus de 4 éléments
caractéristiques de train de vie.
106
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Selon l’art. 9 du CIRPPIS sont qualifiés des B.I.C, les bénéfices réalisés
par les entreprises exerçant une activité commerciale au sens du code de
commerce.
Les actes de commerce sont les actes réalisés par une personne qui agit à
titre professionnel en procédant à des actes de production de circulation, de
spéculation et d’entremise.
107
Cours Fiscalité de l’Entreprise
108
Cours Fiscalité de l’Entreprise
109
Cours Fiscalité de l’Entreprise
- Si aucun bilan n’est dressé au cours d’une année quelconque, l’impôt sur
le revenu est établi d’après les bénéfices de la période écoulée depuis la fin
la période imposée ou, dans le cas d’entreprise nouvelle depuis le
commencement de ses activités jusqu’au 31 décembre de l’année
considérée.
Le résultat net est constitué par la différence entre les valeurs de l’actif net
à la clôture et a l’ouverture de la période dont les résultats doivent servir de
base à l’impôt sur le revenu, diminué des suppléments d’apports et
110
Cours Fiscalité de l’Entreprise
111
Cours Fiscalité de l’Entreprise
plafond établi par la loi, déficits non absorbés par la règle du report triennal,
amendes et pénalités, charges et dépenses somptuaires, etc.
Pour obtenir le résultat fiscal, il faut donc, dans tous les cas, partir du
résultat comptable avant impôt.
112
Cours Fiscalité de l’Entreprise
113
Cours Fiscalité de l’Entreprise
114
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Les revenus relevant de la catégorie des B.I.C, sont soumis à l’IR, selon
deux régimes :
- Le régime réel
Ainsi, d’après les règles édictées par les articles sus-indiqués et certaines
dispositions prévus par le CIRPPIS, l’imposition selon le régime réel
suppose ce qui suit :
115
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Ainsi, pour être admises en déduction, les charges doivent remplir trois
conditions de fond et trois conditions de forme.
116
Cours Fiscalité de l’Entreprise
a- Les réintégrations :
Les réintégrations, signifie que, les charges non déductibles fiscalement,
doivent être incorporées dans le résultat fiscal. Ainsi, les charges non
admises en déduction et qui doivent être réintégrées, sont celles qui ne
satisfaites aux conditions générales susmentionnées.
117
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Illustration :
118
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Supposons aussi que les frais généraux employés par cette entreprise
sont dans la limite de 520.000 dt, alors que les charges directes liées à
l’exploitation du Sénégal sont de 700.000 dt.
Tout salaire versé à un associé d’une SNC, alors même qu’il n’occupe
aucune fonction de gérance, est non déductible. En revanche, le salaire, du
gérant non associé d’une SNC reste déductible.
119
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Ainsi, ne sont pas déductibles les salaires exagérés et les salaires fictifs.
120
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Exemples d’illustration :
Limite de 1% du CA 30.000 dt
A retenir un maximum de 20.000 dt 20.000 dt
Montant comptabilisé parmi les charges 25.0000 dt
Montant à réintégrer 5.000 dt
121
Cours Fiscalité de l’Entreprise
122
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Les dons et subventions, qui n’ont pas été déclarés conformément aux
dispositions du paragr. II de l’art.59 du CIRPPIS, ne sont pas admis en
déduction pour la détermination du bénéfice imposable.
Exemples d’illustration :
Dans ce cas la déduction pour dons et subventions, sera traité comme suit :
123
Cours Fiscalité de l’Entreprise
36
- Prise de position(182) du 31 janvier2014, la DGI a rappelée que les jetons de présence ne
sont déductibles que pour la fraction jugée équivalente au remboursement des frais appuyés
des pièces justificatives.
124
Cours Fiscalité de l’Entreprise
125
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Exemple d’illustration :
Soit qu’un associé dans une SARL au capital de 1.000 000 dt, totalement
libéré, a consenti au profit de la société au cours du deuxième semestre de
l’année 2014, la somme de 540.000 dt moyennant un taux d’intérêt de
12%.
= 32.400 dt
N.B : Il n’est pas admis de calculer le taux d’intérêt sur une base qui
dépasse 50 % du capital social. Comme ce n’est pas permis de compter les
intérêts sur un taux autre 8%.
126
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Dans ce cas les intérêts excédentaires : [12.000 dt= (32.000 - 20. 000)],
seront réintégrer dans les bénéfices imposables de la société. Ils seront, en
outre considérés comme une distribution occulte des bénéfices au profit de
l’associe soumise à l’IR dans la catégorie des RVMCM.
suit : 10.000 dt
127
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Exemple d’illustration :
Soit une entreprise qui supporte les 15% de retenue à la source sur
redevances de 15.000 dt payées à un consultant non-résident.
= 17,64 %
Taxe de voyage :
128
Cours Fiscalité de l’Entreprise
2. Les amortissements :
Le régime fiscal des amortissements est énoncé par les dispositions des
articles 12 (bis), 13 et 15 du CIRPPIS. Ces dispositions ont prévus un
régime général, des régimes particuliers et des exclusions du droit à
l’amortissement.
129
Cours Fiscalité de l’Entreprise
130
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Ainsi, les principaux taux maximums fixés par le décret susvisé, sont fixés
comme suit :
131
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Actifs Taux
I. Frais préliminaires 100%
II. Brevets, marques de fabrique et frais de 20%
développement capitalisés.
III. Constructions à l’exception de la valeur du terrain
1. Constructions légères. 10%
2. Constructions en dur 5%
IV. Machines, matériels et équipement
1. Machines, matériels et équipement industriels 15%
2. Dépenses des grosses réparations des machines, 33.33%
matériels et équipements industriels
3. Equipement et logiciels informatiques 33.33%
4. Mobilier et matériel de bureau 20%
5. Moyens de transport des personnes ou de marchandises 20%
6. Dépenses des grosses réparations des moyens de 33.33%
transport terrestre.
Une série des régimes particuliers des amortissements sont prévues par les
articles 12(bis) et 15 du CIRPPIS, tels que :
132
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Exemple d’illustration :
133
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Ne font pas partie de l’assiette de calcul des amortissements dans tous les
cas : - la valeur du terrain pour les constructions, et
134
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Etant signalé par ailleurs que dés lors que l’exploitant des actifs dans le
cadre de contrats de leasing ou d’Ijara déduit les amortissements y relatifs,
la quote-part des loyers revenant à l’entreprise de leasing correspondant au
remboursement du principal de la dette n’est pas déductible.
Cas d’illustration :
135
Cours Fiscalité de l’Entreprise
136
Cours Fiscalité de l’Entreprise
10.000dt
137
Cours Fiscalité de l’Entreprise
138
Cours Fiscalité de l’Entreprise
La provision peut être définie comme étant :’’ un montant financier que
l’entreprise est autorisée à prélever sur la base de la législation comptable
ou de la législation fiscale sur ces bénéfices pour faire face à une perte
probable ou attendue (dépréciation d’un élément d’actif non amortissable,
risques probables,…)’’.
139
Cours Fiscalité de l’Entreprise
38
- Texte DGI n°91/15, note commune n° 91/13
39
- D’après la prise de position (101) du 20 janvier 2000, la DGELF a précisé que la condition
de l’action en justice, pour qu’une provision pour créances douteuses soit éligible à la
déductibilité fiscale doit être remplie avant la fin de l’exercice pour que la dite provision soit
déductible au titre de cet exercice.
140
Cours Fiscalité de l’Entreprise
La dépréciation des actions cotées en bourse peut être constatée par voie
de provisions, lorsqu’à la clôture de l’exercice, leur cours moyen journalier
de la bourse est inférieur à leur coût d’acquisition ou de souscription.
40
- Le prix de vente normal connu à la date de clôture de l’exercice, majoré éventuellement des
subventions, mais sans tenir compte des frais non encore engagés à la date de clôture de
l’exercice, tels que les frais de distribution
141
Cours Fiscalité de l’Entreprise
La fraction des provisions qui n’a pas pu être déduite du fait de la limite
susvisée, est reportable sur les bénéfices ultérieurs sans limitation dans le
temps et ce dans les mêmes conditions et limites.
Les provisions constituées au titre d’un exercice donné, qui n’ont pas
dépassés les limites des déductions autorisées et qui n’ont pas été déduites
de l’assiette imposable de l’exercice de leur constitution, ne sont plus
déductibles des bénéfices des exercices ultérieurs du fait qu’il s’agit d’un
abandon volontaire de déduction d’une charge déductible pour la
détermination du bénéfice imposables des entreprises.
Exemple :
Soit une société exerçant une activité commerciale soumise à l’IS qui a
réalisée au titre de l’année 2015, un bénéfice net de 600.000dt, avant
déduction des provisions.
41
- Note commune n°1/2004
142
Cours Fiscalité de l’Entreprise
143
Cours Fiscalité de l’Entreprise
5- Autres réintégrations :
144
Cours Fiscalité de l’Entreprise
145
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Demeurent imposables les reprises sur des provisions qui avaient été
déduites fiscalement.
146
Cours Fiscalité de l’Entreprise
A la suite des réintégrations opérées, dont leur montant total sera compté du
nouveau dans le bénéfice imposable et des déductions qui seront imputées,
la détermination du résultat fiscal de l’exercice passe, peut connaitre
quelques ajustements afin d’acquiert la qualification du résultat imposable.
147
Cours Fiscalité de l’Entreprise
celui des amortissements différés et des déficits reportés (b) ; et enfin, une
dernière déduction intervienne sur le résultat fiscal : celle du bénéfice ou
des bénéfices et des réinvestissements exonérés(c).
Le résultat fiscal avant déduction des provisions sert comme base pour
le calcul de la limite des provisions déductibles, qui doivent être limité à
50% du montant de ce résultat.
148
Cours Fiscalité de l’Entreprise
149
Cours Fiscalité de l’Entreprise
150
Cours Fiscalité de l’Entreprise
151
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Ces avantages fiscaux liés à l’exploitation sont institués par le CII et par
les dispositions du CIRPPIS, notamment, l’art.39 et l’art.48 bis et susvisés
supra dans le cadre de paragr.2, du sect. II, chap. I, titre1 de la première
partie.
152
Cours Fiscalité de l’Entreprise
153
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Le régime forfaitaire de l’IBIC, a été révisé mainte fois, dont les plus
importantes sont celles apportées par la loi n° 2010-58 du 17 Décembre
2010 portant la loi de fiances pour l’année 2011, qui a apportée une refonte
capitale au niveau des conditions d’éligibilité des bénéficiaires du dit
régime, le tarif de l’impôt forfaitaire et les obligations a la charge des
bénéficiaires de régime forfaitaire, par le décret n°2014-2939 du 1er août
2014, portant fixation de la liste des activités exercées par les entreprises
154
Cours Fiscalité de l’Entreprise
155
Cours Fiscalité de l’Entreprise
L.F pour l’année 2016, en outre, les conditions d’éligibilité à ce régime ont
été simplifiées.
Non importatrice,
Non rémunérée par des commissions,
Ne fabricant pas des produits à base d’alcool,
N’exerçant pas l’activité de commerce de gros,
Ne possédant pas plus d’un véhicule de transport en commun des
personnes ou de transport de marchandises dont la charge utile ne dépasse
par 3.5 Tonnes.
Dont les exploitants ne réalisent pas des revenus de la catégorie des
B.N.C
Non soumise à la TVA selon le régime réel
N’ayant pas été soumises à l’IRPP selon le régime réel suite à une
vérification fiscale
Dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas :
- 100 mille dinars pour les activités d’achat en vue de la revente,
l’activité de transformation et la consommation sur place.
- 50 mille dinars pour les activités de services.
- Dans le cas ou l’entreprise exerce plus d’une activité, le chiffre
d’affaires global de toutes les activités ne doit pas dépasser 100000Dt
sans que le chiffre d’affaire provenant des activités de services ne
dépasse 50000Dt.
156
Cours Fiscalité de l’Entreprise
157
Cours Fiscalité de l’Entreprise
158
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Dans les deux cas de retrait du régime forfaitaire, la décision doit être
notifiée à l’intéressé selon les procédures en vigueur et relatives à la
notification de l’arrêté de la taxation d’office, conformément aux
dispositions du CDPF.
159
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Le tarif de l’impôt forfaitaire sur le revenu est fixé sur la base d’un
taux sur le chiffre d’affaires annuel selon la nature de l’activité comme
suit :
160
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Les forfaitaires sont aussi soumis aussi à une obligation de paiement des
avances au titre de l’impôt sur le revenu, opérées sur leurs acquisitions
auprès des entreprises de production industrielle et des entreprises exerçant
l’activité de commerce de gros, au taux de 1%, à l’exception des achats de
produits soumis au régime de l’homologation des prix, ainsi que, à la
retenue à la source au taux de 1,5% sur leurs ventes de biens et / ou de
services d’un montant égal ou supérieur à 1.000dt.
161
Cours Fiscalité de l’Entreprise
L’IR dans ce cas est dû sur la base du résultat net ainsi déterminé, et
ce, après déduction des abattements au titre de la situation et charges
familiales, et sans tenir compte des déductions au titre des avantages fiscaux
qui ne sont plus admises.
162
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Les forfaitaires sont soumis à des obligations multiples qui ont été
révisé par la L.F pour l’année 2016, par l’ajout de l’obligation de
facturation en sus des obligations comptables et des obligations
déclaratives.
1- L’obligation de facturation :
Les forfaitaires sont tenus de facturer toutes les opérations dont la
valeur dépasse 500 dinars.
163
Cours Fiscalité de l’Entreprise
164
Cours Fiscalité de l’Entreprise
42
- Exemples mentionnés dans la note commune n°15/2011
165
Cours Fiscalité de l’Entreprise
3-La quotte- part de TCL : l’impôt forfaitaire comprend la TCL que doit
être liquidé au taux de 20 % soit 2000×20 % =400D.
Soit une personne physique qui exploite un hôtel non classé sis au
centre ville de Gabes, qui a réalisé au cours de l’année 2015 un chiffre
d’affaire égal à 100.000dt. Cette personne a été auparavant soumise à
l’impôt sur leurs bénéfices industriels et commerciaux selon le régime
166
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Malgré que le chiffre d’affaire réalisé par cet hôtelier n’a pas dépassé
le plafond prévu par la L.F pour l’année 2016 pour qu’il soit éligible au
régime forfaitaire des BIC, cependant il sera exclu de bénéfice de régime
forfaitaire d’imposition des recettes réalisées au cours de l’année 2015, de
fait que l’exploitation des hôtels non classés dans des zones communales à
été exclue des activités éligibles au régime forfaitaire des BIC, comme a été
prévu par le décret n°2014-2939 du 1er août2014, et ce, pour les bénéfices
réalisés à partir du 1er janvier 2015 et qui seront déclarés en 2016.
Exemple 1 :
Dans ce cas, son impôt forfaitaire exigible est calculé comme suit :
167
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Exemple 2 :
Dans ce cas son impôt annuel forfaitaire est déterminé comme suit :
168
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Exemple 3 :
36.889,750dt .
169
Cours Fiscalité de l’Entreprise
Cet impôt a été créé pour appréhender le résultat réalisé par les personnes
morales, plus précisément les sociétés de capitaux (sociétés anonymes,
sociétés à responsabilité limitée, sociétés en commandites par actions).
L’autonomie institutionnelle et de gestion confère à ces sociétés une
capacité contributive propre, distincte de celle des associés et justifié
l’imposition des profits réalisés au nom des sociétés.
Section 1 : le champ d’application de l’impôt sur les sociétés :
paragraphe1- les personnes imposables :
A- Personnes morales tunisiennes :
Il s’agit, selon l’art.45, paragr. I du CIRPPIS :
Des sociétés visées à l’article 7 du code des sociétés commerciales, à
savoir les S.A, SARL, SUARL et les sociétés en commandites par
actions.
Des coopératives de production, de consommation ou de services de
leurs unions.
Des établissements publics et les organismes de l’Etat, des
gouvernorats et des communes à caractère industriel et commercial
jouissant de l’autonomie financière.
Des sociétés civiles s’il est établi qu’elles présentent en fait les
caractéristiques des sociétés de capitaux.
Des coparticipants des sociétés en participation, les membres des
groupements et les coparticipants dans les fonds communs de
créances visés à l’article 4 du code de l’IRPP et de l’IS lorsqu’ils ont
la forme de personnes-morales soumises à l’impôt sur les sociétés.
Des associations qui n’exercent pas leur activité conformément aux
dispositions de la législation les régissant.
170
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