Règles PS-MI89 Rév.92-Séisme Maisons Individuelles

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Extrait du CD-reef version 127 (Edition 2002.

1), imprimé par Nom


Document Règles PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014) (mars 1995, février 2001) : Règles de construction parasismique -
Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception -
Exécution (03/2002)

Règles PS-MI 89 révisées 92


NORME FRANCAISE NF P 06-014
mars 1995
règles de construction parasismique
construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - règles PS-MI 89
révisées 92
domaine d'application - conception - exécution
E : earthquake résistant construction rules - earthquake résistant construction of individual houses and of related buildings -
1992 revised PS-MI 89 rules - field of application - design - construction
D : Regeln für erdbebensicheres Bauen - Erdbebensicheres Bauen von Einfamilienhäusern und vergleichoaren Hochbauten -
PS-MI 89-Regeln, geändert 1992 - Anwendungsbereich - Entwurf- Ausführung
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'AFNOR le 5 février 1995 pour prendre effet le 5 mars 1995.
Le présent document remplace le document DTU « Règles PS-MI 89 » de mai 1990 (Référence DTU P 06-008).
correspondance A la date de publication du présent document, il n'existe pas de norme européenne ni internationale sur le sujet, ni de
projet qui soit spécifique aux petits bâtiments.

Le présent document constitue des règles simplifiées de substitution dont le respect exonère de
l'application des règles générales, objet de la norme NF P 06-013 « Règles de construction
parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments dites Règles PS 92 ».
descripteurs construction, bâtiment à usage individuel, construction résistant au séisme, règle de construction, conception, risque,
conditions d'exécution, maçonnerie, béton banché, fondation, élément préfabriqué, panneau de construction, construction en bois,
construction métallique, plancher, toiture, cloison.
modifications Inclut l'amendement A1 de février 2001 paru dans le Cahier 3326
© AFNOR 1995
Membres de la commission de normalisation
Président : M PECKER
Secrétariat technique : M DOURY - CSTB
Secrétariat administratif : M RUTMAN - BNTB

- M AMIR-MAZAHERI SEEE STRUCTURES


- ARIBERT INSA
- ASANCHEYEV Expert
- ASHTARI CETEN-APAVE
- BALOCHE CSTB
- BETBEDER-MATIBET EDF-DE
- BIGER BUREAU VERITAS
- BISCH SECHAUD ET METZ
- BOUINEAU CEBTP
- BOULLARD CAPEB
- BOUTIN SOCOTEC

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- BRIN CEP
- BROZZETTI CTICM
- CALLIES AIMCC
- CAPRA SPIE BATIGNOLLES
- CHEYREZY BOUYGUES SA
- CLAUZON U.N.MACONNERIE
MME CLAVAUD CTICM
- M COIN SAE
- COMAIR CERIB
- CONSTANTINIDIS BOUYGUES SA
- COSTES Expert
- DARDARE CERIB
- DEMANGE CTBA
- DAVIDOVICI SOCOTEC
MME FERNANDEZ AFNOR
- M FOURE CEBTP
- GUILLON EUROPE ETUDES GECTI
- HRABOVSKY BNTEC
- JALIL SOCOTEC
- LERAY CGPC
- MARRAST UNSFA
MLLE MICHEL CTTB
- M MONTRELAY CAPEB
- MOULIN Expert
- PECKER GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE
- RAYNAUD CEBTP
- SCHMOL SNBATI
- SOLLOGOUB GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE
- SOULOUMIAC BUREAU VERITAS
- THONIER FNTP
- WALTER GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE
Membres rédacteursPrésident : M MOULIN

- M BOULLARD CAPEB
- BROZZETTI CTICM
- CLAUZON UN MACONNERIE
- COIN SNBATI
- COMAIR CTTB
- CUNIN CEP
- DARDARE CERIB

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- DOURY CSTB
- JALIL SOCOTEC
- SCHMOL SNBATI
MME VALLADEAU-RONCIN FIBOnt également collaboré à la rédaction :
- M BLACHERE CG Nor.Bât/DTU
- LAGENTE CG Nor.Bât/DTU

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Sommaire

Avant-propos
1 généralités
1.1 domaine d'application
1.2 références normatives
2 dispositions concernant la conception
2.1 implantation sur le site
2.1.1
2.1.2
2.2 forme générale des bâtiments
2.2.1 configuration en plan
2.2.2 configuration en élévation
2.3 contreventement
2.3.1
2.3.2
2.4 superposition des pans de contreventement
2.5 vides sanitaires
2.6 niveau enterré
2.7 masses rapportées aux étages - balcons
2.8 conception des maçonneries et du béton banché
2.9 voutes - escaliers
2.10 cheminées
2.11 plafonds suspendus
3 dispositions concernant l'exécution
3.1 généralités
3.2 fondations
3.2.1 liaisons horizontales
3.2.2 liaisons entre les fondations et la structure
3.2.3 coupure de capillarité
3.3 structures en maçonnerie ou en béton banché
3.3.1 matériaux
3.3.2 exécution
3.3.3 maçonneries chaînées ou béton banché
3.3.4 maçonneries chaînées et armées horizontalement
3.3.5 poteaux en béton armé
3.4 structures préfabriquées en grands panneaux en béton
3.4.1 généralités
3.4.2 dispositions constructives
3.5 maisons à ossature en bois
3.5.1 généralités
3.5.2 stabilité
3.6 maisons à ossature en acier
3.6.1 généralités
3.6.2 règles particulières
3.7 planchers

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3.7.1 généralités
3.7.2 planchers nervurés en béton (planchers à poutrelles)
3.7.3 planchers dalles pleines constitués à partir de prédalles préfabriquées
3.7.4 dallages sur terre-plein
3.7.5 planchers en bois dans les bâtiments en béton ou en maçonnerie
3.7.6 porte-à-faux
3.8 toitures
3.8.1 toitures terrasses
3.8.2 charpentes et couvertures
3.9 éléments non structuraux
3.9.1 cloisons de distribution
3.9.2 plafonds suspendus - Plafonds fixés
3.9.3 escaliers : pour mémoire (voir paragraphe 2.9)
3.9.4 petits éléments en console verticale

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Avant-propos
Note de présentation des rédacteurs
Le document « Règles PS-MI 89 révisées 92 » constitue un texte d'application, pour une certaine catégorie de constructions,
des règles générales relatives à la protection parasismique. Cet avant-propos est destiné à préciser sa place dans le cadre
général et à rappeler le but de cette protection.
Le décret du 14 mai 1991 (n° 91-461) , pris en application de l'article 41 de la loi du 22 juillet 1987 (n° 87-565), définit les
dispositions destinées à la mise en oeuvre de la prévention du risque sismique applicables aux bâtiments, équipements et
installations nouveaux. Il y est défini une catégorie dite « à risque normal» comportant quatre classes, (A, B, C et D), pour
laquelle le territoire national est divisé en cinq zones de séismicité (0, 1a, 1b, II et III), la liste des cantons figurant dans
l'annexe à ce décret.
L'arrêté du 16 juillet 1992, applicable aux bâtiments de la catégorie dite « à risque normal », précise les bâtiments entrant dans
chaque classe et le niveau minimal de protection (valeur du coefficient « alpha »).
De plus il y est indiqué que - pour des maisons individuelles situées en zones la, 1b et II telles que définies à l'article 4 du
décret du 14 mai 1991 susvisé, l'application des règles définies dans le document « Construction parasismique des maisons
individuelles et des bâtiments assimilés - Dispositions constructives », dit « Règles PS-MI 89 révisées 92 », peut être
substituée à celle des « Règles PS 69/82 » précitées -. Les règles de base PS 69/82 vont être remplacées par la norme
NF P 06-013 règles applicables aux bâtiments dites « Règles PS 92 » ; les « Règles PS Ml 89 révisées 92 » sont établies
suivant les principes de cette norme.
L'objectif principal des règles parasismiques françaises est la sauvegarde du plus grand nombre possible de vies humaines en
cas de secousse correspondant au niveau d'agression défini réglementairement pour chaque zone concernée. En cas de
secousse plus modérée, les dispositions résultant de l'application des règles PS doivent aussi permettre de limiter les pertes
économiques.
Si l'application des règles générales permet d'avoir, par des calculs appropriés, une protection adaptée au cas particulier de
chaque construction, l'application de règles simplifiées, basées essentiellement sur des dispositions constructives, ne permet
pas de couvrir tous les cas, mais seulement ceux qui restent dans les limites fixées dans de telles règles.
La révision de 1992 a consisté à diviser en trois parties le texte de ce document :
- les limites d'application ;
- les prescriptions relatives à la conception ;
- les dispositions relatives à la mise en oeuvre.
Il va de soi que les prescriptions de conception et de mise en oeuvre doivent être simultanément suivies. L'application
d'une seule partie, dispositions de mise en oeuvre par exemple, n'est pas suffisante pour obtenir une protection
parasismique acceptable.

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1 généralités

1.1 domaine d'application


Le présent document a pour objet d'exprimer les règles annoncées au dernier alinéa de l'article 4 de l'arrêté du 16 juillet 1992,
règles dont l'application peut se substituer à celle des règles PS 92 (norme NF P 06-013). L'application de ces règles suppose
le respect des règles applicables aux bâtiments en situation normale.
Ces règles sont applicables aux bâtiments de la classe B de la catégorie dite « à risque normal » et situés en zones de
séismicité la, 1b et II, comme définis dans le décret n° 91-461 du 14 mai 1991 , et en outre :
- comportant au plus un rez-de-chaussée, un étage et un comble, construits sur terre-plein ou sur sous-sol ;
Si le plancher du rez-de-chaussée n'est pas en moyenne à moins de 0,50 m au-dessus du sol, le sous-sol est compté comme
un étage (figure 1). Il en est de même en cas de terrain en pente : en façade aval le plancher du rez-de-chaussée ne doit pas se
trouver à plus de 0,50 m au-dessus du sol (figure 2), exception faite d'un accès au sous-sol d'au plus 3,00 m de largeur
d'ouverture ;

Figure 1 Coupe sur bâtiment (terrain plat)

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Figure 2 Coupe sur bâtiment (terrain en pente)

- la hauteur « h » du plancher du comble ou de la terrasse, mesurée à partir du plancher du rez-de-chaussée, n'excède


pas 3,30 m dans le cas d'une construction en rez-de-chaussée, ou 6,60 m dans le cas d'une construction à étages
construits en murs de maçonnerie porteurs ou en béton banché ou en panneaux préfabriqués ou en panneaux en
bois ou en ossature ou/et panneaux en acier en respectant les conditions d'exécution de l'article 2 du présent
document.
- dont les planchers sont prévus pour des charges d'exploitation inférieures ou égales à 2,5 kN par mètre carré.
Sont exclues du domaine d'application du présent document les constructions fondées sur des sols mal consolidés et/ou
de portance ultime inférieure à 250 kN/m². A défaut de connaissance de la résistance à la compression du sol, sont
exclues les constructions fondées sur des sols tels que vases, tourbes, sables fins susceptibles d'être gorgés d'eau,
alluvions non compactées. Les constructions prévues sur un terrain dont la pente naturelle ultime excède 10 % doivent
faire l'objet d'une étude particulière concernant l'aménagement du sol fini et/ou des soubassements de la construction.
Les procédés non traditionnels qui relèvent de la procédure de l'Avis Technique ne sont pas a priori visés par le présent
document : les dispositions applicables à ces procédés sont précisées pour chacun dans les Avis Techniques.

1.2 références normatives


Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références normatives
sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les
amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à ce document que s'ils y ont été
incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est
fait référence s'applique.

DTU P 06-002 Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes - Règles NV 65 et
annexes.
DTU P 06-006 Règles N 84 - Actions de la neige sur les constructions.
DTU P11-211 DTU 13.11 - Fondations superficielles.
DTU P 11-711 DTU 13.12 - Règles pour le calcul des fondations superficielles.
DTU P 22-201 DTU 32.1 - Travaux de construction métallique pour le bâtiment - Charpente en acier.
DTU P 31-202 DTU 40.21 - Travaux de couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement.

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DTU P 31-204 DTU 40.23 - Travaux de couverture en tuiles plates de terre cuite.
DTU P 31-206 DTU 40.25 - Couverture en tuiles plates en béton.
DTU P 34-205 DTU 40.35 - Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier galvanisées prélaquées ou de tôles
d'acier galvanisées.
NF P 06-013 Règles de construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments, dites Règles PS 92 (1).
NF P 10-202-1,2 et 3 Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier
des clauses techniques - Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales - Partie 3 :
Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site (Référence DTU 20.1).
NF P 10-203-1 et 2 Maçonnerie des toitures et d'étanchéité - Gros oeuvre, en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un
revêtement d'étanchéité - Partie 1 : Cahier des clauses techniques - Partie 2 : Cahiers des clauses spéciales
(Référence DTU 20.12).
NF P 10-210-1 et 2 Travaux de bâtiment - Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque
pleine ou nervurée en béton ordinaire - Partie 1 : Cahier des charges - Partie 2 : Cahier des clauses
spéciales (Référence DTU 22.1).
NF P 18-201 Travaux de bâtiment - Exécution des travaux en béton - Cahier des clauses techniques (Référence
DTU 21).
NF P 18-210 Travaux de bâtiment - Murs en béton banché - Cahier des clauses techniques (Référence DTU 23.1).
NF P 21-204-1 et 2 Travaux de bâtiment - Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 31.2).
NF P 31-201-1 et 2 Travaux de bâtiment - Couverture en tuiles canal de terre cuite - Partie 1 : Cahier des clauses techniques -
Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 40.22).
NF P 31-207-1 et 2 Travaux de bâtiment - Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal - Partie 1 :
Cahier des clauses techniques - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 40.24).
NF P 68-201 Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus - Plaques de plâtre à enduire - Plaques de plâtre à parement
lisse directement suspendues - Cahier des charges (Référence DTU 25.232).
NF P 68-202 Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus en éléments de terre cuite - Cahier des charges (Référence
DTU 25.231).
NF P 68-203-1 et 2 Travaux de mise en oeuvre - Plafonds suspendus - Partie 1 : Cahier des clauses techniques - Partie 2 :
Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 58.1).
NF P 71-202 Travaux de bâtiment - Plafonds constitués par un enduit armé en plâtre - Cahier des charges (Référence
DTU 25.221).
NF P 72-201 Travaux de bâtiment - Plafonds fixés - Plaques de plâtre à enduire - Plaques de plâtre à parement lisse -
Cahier des charges (Référence DTU 25.222).
NF P 72-203-1 et 2 Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de parement en plâtre - Plaques à faces cartonnées - Partie 1 :
Cahier des charges Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 25.41).
NF P 73-201-1 et 2 Travaux de bâtiment - Mise en oeuvre des plafonds en staff - Partie 1 : Cahier des clauses techniques -
Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence DTU 25.51).

NOTE
(1)Au stade de projet au moment de l'édition du présent document.

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2 dispositions concernant la conception

2.1 implantation sur le site

2.1.1
L'application du présent document ne protège pas un bâtiment qui serait implanté sans tenir compte de la topographie du site
et des risques induits par une secousse sismique, le choix étant guidé par les renseignements fournis par les plans
d'exposition aux risques sismiques (PERS) lorsqu'ils sont disponibles.

NOTE : Dans les zones où les PERS ne sont pas encore disponibles, on peut consulter les cartes géotechniques annexées
aux POS, les cartes ZERMOS ou des études réalisées lors de constructions voisines.
Exemples d'implantation à risque :
- voisinage des crêtes de talus ou bord de falaises : risque de glissement, amplification des effets sismiques (figure 3) ;

Figure 3 Bâtiment en bord de falaise

- voisinage des pieds de talus ou de falaise : risque de glissement et de chute de blocs rocheux (figure 4) .

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Figure 4 Bâtiment en pied de talus

2.1.2
L'application du présent document ne protège pas un bâtiment qui serait construit au voisinage immédiat d'ouvrages non
parasismiques.

2.2 forme générale des bâtiments

2.2.1 configuration en plan


Le présent document vise les bâtiments dont la configuration en plan du contour extérieur présente une forme rectangulaire
ou s'écartant peu du rectangle, c'est-à-dire que, dans chacune des deux directions principales, les longueurs cumulées des
décrochements n'excèdent pas le quart de la longueur du bâtiment (figure 5) .

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Figure 5 Exemple de configuration en plan

Si la forme du contour extérieur d'un bâtiment s'écarte des configurations précédentes, ce bâtiment doit être fractionné en
blocs élémentaires d'une même hauteur, séparés par des joints d'au moins 4 cm d'épaisseur, chaque bloc répondant aux
conditions précédentes de configuration.

2.2.2 configuration en élévation


Les constructions ayant des décrochements extérieurs en élévation doivent soit être scindées par des joints de fractionnement
en blocs élémentaires sans décrochements, soit, dans le cas de la maçonnerie, recevoir des chaînages verticaux renforcés.
La plus petite hauteur d'étage doit être supérieure ou égale à 70 % de la plus grande.

NOTE : En cas de diaphragme incliné, la hauteur d'étage est sa hauteur minimale.

2.3 contreventement

2.3.1
La résistance aux forces sismiques horizontales doit être assurée par les façades et les pignons, qui doivent constituer les
éléments verticaux de contreventement, ou pans de contreventement, auxquels peuvent venir s'ajouter les refends (figure 6) .
Ces pans de contreventement doivent être répartis sur le pourtour des planchers de telle façon que, sur chaque façade, les
longueurs cumulées des pans de contreventement soient proportionnées (à 20 % près) aux longueurs des façades augmentées
de deux fois celles, perpendiculaires à la façade, des décrochements (figure 7) .

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Figure 6 Exemples de dispositions en plan d'éléments de contreventement

Figure 7 Vue en plan de murs de contreventement

2.3.2
Des éléments horizontaux (ou faiblement inclinés) formant diaphragme doivent être disposés en partie haute de chaque niveau
(voir paragraphe 3.7 « Planchers » et paragraphe 3.8 « Toitures »)

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2.4 superposition des pans de contreventement


Ces éléments (façades, pignons, refends) doivent être superposés sur toute la hauteur du bâtiment.

2.5 vides sanitaires


Les vides sanitaires doivent être ceints de murs fondés.

2.6 niveau enterré


Le niveau enterré doit régner sur toute la surface de la construction, sauf en cas de sols de très bonne consistance (types
rocheux, marnes compactes,...) ou en cas de joint de rupture séparant la construction en deux blocs dont l'un seulement a un
niveau enterré général.

2.7 masses rapportées aux étages - balcons


Le bâtiment ne doit pas comporter d'équipements lourds de plus de 1 t au total, tels que réservoirs d'eau, à l'étage, dans le
comble, ou en terrasse.
Le bâtiment ne doit pas comporter de plancher en porte-à-faux, ni balcons d'une portée supérieure à 1,50 m. Les éléments en
bout du porte-à-faux (garde-corps, jardinière, etc.) ne doivent pas avoir une masse supérieure à 200 kg par mètre linéaire.

2.8 conception des maçonneries et du béton banché


Les maçonneries participant au contreventement (façades ou refends) doivent avoir une épaisseur minimale de :
- 10 cm pour les murs en béton banché ou en maçonnerie d'éléments pleins ;
- 20 cm pour les murs en maçonneries d'éléments creux ou de béton cellulaire.
Les trumeaux dans ces mêmes éléments ont une largeur d'au moins 1,10 m ; ils doivent être limités par des éléments
verticaux armés et ne doivent comporter aucune ouverture.

NOTE : Dans un panneau, il est toléré un (seul) percement de diamètre inférieur ou égal à 20 cm, situé à plus de 30 cm des
diagonales du panneau (voir paragraphe 3.3.3.2 ).
Le rapport des largeurs de trumeaux de contreventement d'une même direction ne doit pas excéder 1,5.
La longueur totale des trumeaux dans une direction, exprimée en mètres, ne doit pas être inférieure au quotient de la surface S
totale construite au sol, en mètres carrés, par un coefficient k donné par le tableau 1 ci-dessous (figure 7) .

Tableau 1 Valeurs du coefficient k

Pour la maçonnerie chaînée et armée horizontalement, le coefficient k est multiplié par 1,2.

2.9 voûtes - escaliers


Le bâtiment ne doit pas comporter de palier constitué de voûte(s) en maçonnerie, d'escalier sur voûte sarrasine, d'escalier avec
marches en consoles encastrées dans la maçonnerie.

2.10 cheminées

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Exécution (03/2002)

Les souches de cheminées doivent être implantées à moins de 1 m du faîtage et ne pas le dépasser de plus de 0,50 m, ou
doivent être adossées à un mur.
Dans les autres cas, la stabilité de ces souches doit être assurée, par exemple par des dispositions telles qu'un haubanage, des
tiges liées au gros oeuvre,...

2.11 plafonds suspendus


Les plafonds suspendus sont acceptés aux conditions suivantes :
- conformité aux normes les définissant et fixant leurs conditions de mise en oeuvre (NF P 68-203-1 et
NF P 68-203-2 ) (Référence DTU 58.1) ;
- les plafonds suspendus en éléments de terre cuite (NF P 68-202) (Référence DTU 25.231) doivent être de type A.

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Exécution (03/2002)

3 dispositions concernant l'exécution

3.1 généralités
Ces dispositions ne prennent leur plein effet que si les règles données dans l'article 2 du présent document sont appliquées.

3.2 fondations

3.2.1 liaisons horizontales


Dans le cas des semelles filantes, celles-ci doivent former un réseau maillé et continu. Un chaînage doit être prévu au niveau
des fondations, chaînage comportant au moins deux lits de deux armatures longitudinales en acier à haute adhérence de
nuance Fe E 500(2)et de diamètre d'au moins 8 mm en zone la, 10 mm en zone lb et 12 mm en zone II. L'espacement de deux
armatures ne doit pas excéder 20 cm. Des cadres transversaux doivent être disposés à un espacement au plus égal à la hauteur
du chaînage sans excéder 25 cm (figure 8) .

Figure 8 Semelles filantes - Cas du dallage sur terre-plein

On peut se dispenser de réaliser ce chaînage lorsque celui du plancher sur vide sanitaire est situé au plus à 1,20 m au-dessus
du niveau d'assise des fondations (figure 9) .

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Exécution (03/2002)

Figure 9 Semelles filantes - Cas du plancher sur vide sanitaire

Les semelles isolées sous points d'appuis ponctuels doivent être reliées entre elles et aux chaînages sous murs par des
longrines en béton armé, disposées dans deux directions perpendiculaires, dont les armatures longitudinales et transversales,
doivent être identiques à celles prévues ci-avant dans le cas des semelles filantes (figure 10) .

Figure 10 Semelles isolées reliées par longrines

Dans le cas de maisons avec dallage sur terre-plein, lié aux murs et aux points d'appuis ponctuels, il est admis de ne pas
réaliser le réseau de longrines visé ci-avant, sous réserve d'incorporer les armatures des longrines, ou des armatures de charge

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Exécution (03/2002)

maximale (ou section) équivalente, dans le béton du dallage.

NOTE
(2)L'appellation Fe E 500 est utilisée pour désigner des armatures pour béton armé de limite d'élasticité spécifiée 500 MPa,
notamment les armatures de nuance Fe TE 500.

3.2.2 liaisons entre les fondations et la structure


Des liaisons doivent être réalisées entre les éléments de fondation et la structure.
Les armatures des chaînages verticaux ou des poteaux en béton armé doivent être descendues jusqu'en face inférieure des
fondations et ancrées totalement au-dessous de l'axe de chaînage horizontal le plus bas.
Les ancrages ponctuels des structures doivent avoir une section minimale de 2 cm² en zone la, 3 cm² en zone lb et 4,5 cm² en
zone II, en acier à haute adhérence de nuance Fe E 500 (figure 11) .

Figure 11 Section d'armatures des semelles isolées

Les ancrages linéaires des structures doivent avoir une section minimale par mètre linéaire de 0,4 cm² en zone la, 0,6 cm² en
zone lb et 0,9 cm² en zone II, en acier à haute adhérence de nuance Fe E 500 (figure 12) .

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Exécution (03/2002)

Figure 12 Section d'armatures des semelles filantes

3.2.3 coupure de capillarité


Lorsqu'une coupure de capillarité est prévue, elle doit être constituée par une chape de mortier de ciment, richement dosé et
hydrofugé.

3.3 structures en maçonnerie ou en béton banché

3.3.1 matériaux
Ce paragraphe traite des constructions réalisées en maçonnerie de petits éléments suivant la norme NF P 10-202 (Référence
DTU 20.1) ou en béton banché suivant la norme NF P 18-210 (Référence DTU 23.1).

NOTE : Outre le béton, les éléments concernés sont les moellons de pierre, les pierres de taille ou « prétaillées », les briques
et les blocs de terre cuite, les blocs de béton, les blocs de béton cellulaire.
Les petits éléments de maçonnerie doivent être conformes aux normes les concernant. Leur résistance à la compression doit
être garantie.

NOTE : Cette garantie peut être apportée par une marque de conformité ou par des essais.
Les petits éléments creux doivent comporter au moins une paroi intermédiaire orientée parallèlement au plan du panneau
(figure 13) .

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Exécution (03/2002)

Figure 13 Exemples de blocs creux

NOTE : Les briques et blocs de terre cuite à perforations perpendiculaires au plan de pose doivent être considérés comme des
blocs pleins pour l'application du présent document.
En zone II de séismicité, la résistance minimale à la compression des éléments doit être de 4 MPa calculée sur section brute,
pour les blocs creux, les briques creuses et les blocs de béton cellulaire, et de 12 MPa pour les blocs pleins.

3.3.2 exécution
Les joints verticaux entre les petits éléments doivent toujours être remplis.
Les joints de fractionnement doivent être vides de tout matériau. Leur largeur minimale est de 4 cm.

3.3.3 maçonneries chaînées ou béton banché

3.3.3.1 principe
Pour l'application du présent document, on appelle « maçonneries chaînées » les structures porteuses réalisées avec les
matériaux cités au paragraphe 3.3.1 ci-avant et comportant des chaînages en béton armé :
- Horizontaux :
- au niveau bas (paragraphe 3.2.1) ;
- au niveau de chaque plancher ;
- au niveau du contreventement du haut des murs, en l'absence de plancher sous comble.
- Verticaux, au moins :
- en bordure des panneaux de contreventement (voir paragraphe 2.8) ;
- à tous les angles saillants ou rentrants de la construction ;
- aux jonctions des murs ;
- encadrant les ouvertures de hauteur supérieure ou égale à 1,80 m.

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avec les dispositions complémentaires énoncées ci-après (figure 14) .

Figure 14 Vue en élévation montrant la position des chaînages

Ces chaînages sont réalisés après exécution de la maçonnerie de petits éléments. Ils peuvent être coulés dans les alvéoles
prévus à cet effet. Ils sont incorporés dans les parois en béton banché.

3.3.3.2 caractéristiques géométriques


Epaisseurs brutes minimales des parties de maçonnerie, façade ou refend, prises dans le décompte du contreventement (voir
paragraphe 2.8) :
- 10 cm pour les murs en éléments pleins ou en béton banché ;
- 20 cm pour les murs en éléments creux, ou en éléments pleins de béton cellulaire.
Les panneaux sans ouverture assurant le contreventement doivent satisfaire, entre chaînages parallèles, aux conditions
suivantes :
- dimensions inférieures ou égales à 5 m ;
- superficie inférieure ou égale à 20 m² ;
- longueur de la diagonale inférieure ou égale à :
- 40 fois l'épaisseur brute pour les murs en éléments pleins ;
- 25 fois l'épaisseur brute pour les murs en éléments creux.

NOTE : Dans un panneau, il est toléré un (seul) percement de diamètre inférieur ou égal à 20 cm, situé à plus de 30 cm des
diagonales du panneau.
Aucun élément de mur ne doit présenter de bord libre en maçonnerie. Dans les parties ne participant pas au contreventement,
les chaînages verticaux ne doivent pas être distants les uns des autres de plus de 5 m (figure 15) .

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Figure 15 Vue en élévation des distances entre chaînages et entre percements et chaînages

3.3.3.3 chaînages horizontaux


Les chaînages horizontaux périphériques doivent régner sur au moins les 3/5 de l'épaisseur de la paroi d'épaisseur supérieure
ou égale à 30 cm et sur au moins 2/3 de l'épaisseur des autres parois (figure 16) .

Figure 16 Implantation des chaînages périphériques

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Exécution (03/2002)

Les chaînages horizontaux intérieurs à la construction doivent régner sur toute l'épaisseur des parois.
Ces chaînages doivent avoir une hauteur minimale de 15 cm ; leur armature longitudinale doit être composée d'au moins une
barre dans chaque angle, soit quatre barres, en acier à haute adhérence de nuance Fe E 500 et de diamètre Ø 8 mm en zone la,
Ø 10 mm en zone lb et Ø 12 mm en zone II (figure 17) .

Figure 17 Constitution des chaînages

L'espacement de deux barres d'une même nappe horizontale ne doit pas excéder 20 cm.

NOTE : Dans certains cas (par exemple en plancher sous comble, ou en toiture terrasse), la norme NF P 10-202 (Référence
DTU 20.1) impose, en situation normale, une section d'armatures de chaînage plus importante.

- Pour la réalisation de ces chaînages, il est rappelé que leur épaisseur doit être adaptée pour satisfaire aux
prescriptions d'enrobage des armatures.
- Pour les murs dont l'épaisseur nécessite plus de quatre barres, les armatures supplémentaires pourront être du
diamètre immédiatement inférieur à celui des barres d'angle, indiquées ci-dessus.
Tout chaînage horizontal doit comporter des armatures transversales d'espacement au plus égal à la hauteur du chaînage
sans excéder 25 cm.
Les longueurs de recouvrement et d'ancrage doivent être au moins de 50 diamètres pour les ronds lisses de nuance
Fe E 235 et pour les aciers à haute adhérence de nuance Fe E 500.

3.3.3.4 chaînages verticaux


Les chaînages verticaux doivent répondre aux mêmes règles que les chaînages horizontaux en ce qui concerne les sections de
béton et les armatures longitudinales et transversales.
Toutefois, lorsque la hauteur des chaînages verticaux, de nu à nu des chaînages horizontaux, est inférieure à 3 m, les
dispositions ci-après sont acceptables (figure 18) :

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Figure 18 Coupes horizontales sur chaînages verticaux

Figure 18 Coupes horizontales sur chaînages verticaux

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Exécution (03/2002)

Figure 18 Coupes horizontales sur chaînages verticaux

a) Les chaînages peuvent être réalisés par coulage du béton dans les alvéoles d'éléments creux en terre cuite ou en
béton ou d'éléments pleins de béton cellulaire, de formes appropriées. Ces alvéoles doivent permettre de réaliser des
chaînages de section sensiblement carrée, ou circulaire, de dimensions minimales :
- 10 cm × 10 cm ou Ø 12 cm en zones la et lb ;
- 12 cm × 12 cm ou Ø 14 cm en zone II.
b) Les chaînages situés en partie courante peuvent ne comporter que deux armatures de section totale égale à la
section des armatures des chaînages horizontaux. La distance d'axe en axe de deux barres voisines ne doit pas être
inférieure à 5 cm.
c) Pour les chaînages renforcés visés au paragraphe 2.2.2 , la section des armatures prévues au paragraphe 3.3.3.3 est
majorée de 50 %.

3.3.3.5 liaisons entre chaînages


La continuité et le recouvrement des armatures des divers chaînages concourants en un même noeud doivent être assurés
dans les trois directions. Les dispositions adoptées ne doivent donner lieu à aucune poussée au vide (figures 19 et 20) .

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Figure 19 Exemples de noeuds de chaînage

Figure 20 Exemples de liaison avec un chaînage verticale réalisé dans des alvéoles

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Figure 20 Exemples de liaison avec un chaînage verticale réalisé dans des alvéoles

Figure 20 Exemples de liaison avec un chaînage verticale réalisé dans des alvéoles

- Pour les différents cas de liaison avec les fondations : voir les figures n os 8 à 12 (paragraphes 3.2.1 et 3.2.2 )
- Pour les noeuds de chaînages horizontaux voir ci-dessus

3.3.3.6 encadrement des baies

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Les baies de dimensions supérieures à 0,60 m, situées dans les parties de la construction autres que les voiles de
contreventement, doivent recevoir un encadrement, mécaniquement continu aux angles, à moins qu'elles soient comprises
entre deux lits d'armatures horizontales conformes à la description donnée au paragraphe 3.3.4.2 , de section minimale
calculée sur la hauteur de l'ouverture.
Dans le cas d'un encadrement en béton armé, on doit disposer sur chaque côté des ouvertures deux armatures en acier de
nuance Fe E 500. L'épaisseur minimale du béton de l'encadrement doit être de cinq fois le diamètre des armatures sans être
inférieure à 4 cm (figure 21) .

Figure 21 Ferraillage des encadrements de baies

Béton armé :
Zone la : 2 Ø 8 en acier Fe E 500

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Zone lb : 2 Ø 8 en acier Fe E 500


Zone II : 3 Ø 8 en acier Fe E 500
Pour présenter une résistance suffisante, les sections des encadrements en métal ou en bois sont les suivantes :
Métal : précadre soudé aux angles (figure 22) de section :1,00 × 500/fe cm² en zones la et lb1,50 × 500/fe cm² en zones II

Figure 22 Exemple d'un précadre métallique

fe étant la limite d'élasticité, exprimée en mégapascals, de l'acier du précadre.


Bois : sections minimales :
en zone la : 10 cm²
en zone lb : 10 cm²
en zone II : 16 cm²
En outre, les précadres doivent présenter aux angles une résistance égale à celle en leur partie courante.

3.3.3.7 murs dans la hauteur des combles


Un chaînage doit être réalisé en partie haute des murs (murs pignons, murs intermédiaires), suivant le rampant. Les
caractéristiques de ce chaînage sont identiques à la moitié de celles des chaînages prévus au paragraphe 3.3.3.3 .

3.3.4 maçonneries chaînées et armées horizontalement

3.3.4.1 principe
II s'agit de maçonneries chaînées (paragraphe 3.3.3) pour lesquelles des lits d'armatures sont disposés dans les joints
horizontaux en plus des chaînages verticaux et horizontaux.
Les dispositions prévues au paragraphe 3.3.3 ci-avant sont applicables. En zones la et lb, les chaînages horizontaux au
niveau de chaque plancher peuvent être remplacés par un lit d'armatures identique à ceux disposés dans les joints. En zone II,
la moitié au moins de la section des armatures des chaînages horizontaux est conservée au niveau de chaque plancher. Cette
disposition n'autorise pas à diminuer la section courante d'armatures, spécifiée au paragraphe 3.3.4.2 .

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3.3.4.2 dispositions constructives


Les lits horizontaux d'armatures doivent comporter au moins deux barres, parallèles et préassemblées par soudure, reliant les
chaînages verticaux, ancrées dans ceux-ci, et placées au voisinage de chaque parement.
La distance maximale, entre lits horizontaux doit être de 50 cm (figure 23) .

Figure 23 Vue en élévation des chaînages et des lits d'armatures

La section minimale des armatures par tranche de 1 m de hauteur de mur doit être de :
0,50 cm² en zone la en acier Fe E 500
0,75 cm² en zone lb en acier Fe E 500
1,25 cm² en zone II en acier Fe E 500

NOTE : II est rappelé que les armatures des maçonneries armées sont protégées contre la corrosion (voir les règles
professionnelles simplifiées « Maçonneries armées dans les joints horizontaux »).
3.3.5 poteaux en béton armé
Pour les poteaux isolés en béton armé, ne participant pas au contreventement, aucune disposition constructive particulière
n'est requise si leurs dimensions minimales sont de 18 cm × 18 cm.

NOTE : II s'agit par exemple des poteaux intérieurs lorsque les façades assurent le contreventement, des poteaux situés entre
deux ouvertures d'une façade ayant des trumeaux assurant le contreventement, des poteaux supportant des auvents de faible
portée.

3.4 structures préfabriquées en grands panneaux en béton

3.4.1 généralités
Ce paragraphe concerne les procédés répondant aux prescriptions de la norme NF P 10-210 (Référence DTU 22.1).

3.4.2 dispositions constructives

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Une liaison mécanique continue doit être réalisée sur toute la hauteur de la construction depuis le niveau des fondations.
Cette liaison doit être réalisée soit par des chaînages en béton armé coulés dans les joints verticaux entre panneaux ou
incorporés aux panneaux le long des joints avec réalisation de la continuité entre panneaux, soit par toute disposition
conforme à la norme NF P 10-210 (Référence DTU 22.1) . De plus, cette liaison doit être capable de transmettre des efforts
verticaux au moins égaux à ceux pouvant être transmis par les chaînages verticaux, résultant des sections minimales
d'armatures données ci-après (figure 24) .

Figure 24 Rappel des dispositions constructives et compléments pour protection parasismique

Figure 24 Rappel des dispositions constructives et compléments pour protection parasismique

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Figure 24 Rappel des dispositions constructives et compléments pour protection parasismique

Figure 24 Rappel des dispositions constructives et compléments pour protection parasismique

La section minimale des armatures des chaînages horizontaux et verticaux, en acier à haute adhérence de nuance Fe E 500,
doit être de :
- 1,5 cm² en zone la ;
- 2,2 cm² en zone lb ;
- 3,0 cm² en zone II.
Les longueurs de recouvrement et d'ancrage doivent être au moins de 50 diamètres pour les ronds lisses de nuance
Fe E 235 et les aciers à haute adhérence de nuance Fe E 500.

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3.5 maisons à ossature en bois

3.5.1 généralités
Les constructions faisant l'objet du présent document doivent être réalisées conformément à la norme NF P 21-204 (Référence
DTU 31.2), avec les dispositions complémentaires précisées ci-après au paragraphe 3.5.2 , destinées à assurer la stabilité en
zone sismique.

NOTE : L'attention est attirée sur la réalisation du « monolithisme » des maisons à ossature en bois à l'aide de liaisons entre
toiture et ossature, entre ossature et fondations, et entre les éléments d'ossature aussi bien verticalement qu'horizontalement,
en particulier dans les angles.
Pour les façades, il est préférable d'utiliser des bardages légers plutôt que des maçonneries de doublage.

3.5.2 stabilité
Si a et b sont les dimensions en plan de la construction (ou celles du plus grand rectangle inscrit) avec b ≤ a :
- contreventement longitudinal :
- si b/a ≥ 0,50 : Aucune disposition particulière n'est nécessaire si la stabilité est assurée sous l'action du vent pour une
pression dynamique de base extrême de 0,875 kN/m² en zones la et lb et de 1,225 kN/m² en zone II (figure 25) .

Figure 25 Vue en plan du contour de la construction

- si b/a < 0,50 : Les éléments de contreventement doivent être tels, que si on divise la construction en blocs élémentaires
présentant chacun un rapport b/an ≥ 0,50, chacun de ces blocs soit stable sous l'action du vent pour une pression dynamique
de base extrême de 0,875 kN/m² en zones la et lb et de 1,225 kN/m² en zone II (figure 26) .

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Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception -
Exécution (03/2002)

Figure 26 Vue en plan du découpage en blocs fictifs

NOTE 1 : Calcul sous action sismique d'axe longitudinal ou découpage en blocs fictifs B1 - B2 -...- Bn chacun de rapport b/ai
≥ 0,50 (i varie de 1 à n) et dispositions assurant le contreventement total des n blocs.

NOTE 2 : Le cas des constructions pour lesquelles b/ai < 0,50 (i varie de 1 à n) vise la construction de maisons individuelles
accolées, dites « en bande ».
- contreventement transversal ;
- aucune disposition particulière n'est nécessaire si la stabilité est assurée sous l'action du vent pour une
pression dynamique de base extrême de 0,875 kN/m² en zones la et lb et de 1,225 kN/m² en zone II.

3.6 maisons à ossature en acier

3.6.1 généralités
Ce paragraphe traite des constructions réalisées suivant les normes et DTU en vigueur pour la construction métallique.
Les structures métalliques mixtes comportant des systèmes de contreventement de raideurs notablement différentes ne sont
pas visées par le présent document.
Les structures comportant une ossature sur sous-sol maçonné ou en béton banché sont visées par le présent document dans
la mesure où il existe un plancher lourd chaîné, situé en tête de la zone maçonnée, et à condition que l'ossature soit liée aux
fondations conformément aux spécifications du paragraphe 3.2.2 .
Les Règles particulières à respecter, en plus des règles des paragraphes 3.1 et 3.2 , sont indiquées ci-après.

3.6.2 règles particulières

3.6.2.1 assemblages

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L'attention est attirée sur l'importance toute particulière qu'il convient d'attacher à l'étude des assemblages.
Les joints par contact direct ne sont pas admis en construction parasismique (ancrage minimal prévu au paragraphe 3.2.2 ).

3.6.2.2 stabilité
La stabilité des constructions étant vérifiée vis-à-vis des actions dues au vent, aucune autre disposition n'est à prendre si :

Dans le cas contraire, la stabilité sous l'action des séismes doit être vérifiée selon les règles générales (Règles PS.92 - norme
NF P 06-013).
Les notations sont les suivantes :
avec :
G charge permanente au niveau de chaque plancher, comprenant le poids des murs ramené au mètre carré de
plancher, en kilonewtons par mètre carré ;
Q charge d'exploitation, en kilonewtons par mètre carré ;
ψ coefficient de simultanéité, valant 0,2 pour le plancher haut du rez-de-chaussée et, s'il y a lieu, 0,3 pour le
plancher haut de l'étage ;
Wn pression dynamique de base normale du vent définie par les règles NV 65 (remplacée par Wn = 1,5 W réf , Wréf
étant la pression dynamique de référence lorsque les règles NV 65 seront révisées), en kilonewtons par mètre carré ;
H hauteur d'un étage ;
L longueur de la construction dans la direction considérée ;
K coefficient donné dans le tableau 2 .

Tableau 2 Valeurs du coefficient K

NOTE 1 : Les éléments sollicités par le vent seul sont par exemple les diagonales d'une palée avec croix de St André
(exemple : figure 28 ).

NOTE 2 : Il est rappelé que le vent et le séisme ne sont pas considérés simultanément dans les combinaisons de calcul.

NOTE 3 : A titre d'exemple, un bâtiment de dimensions en plan 7 m × 10 m, de charge (G + ψ Q) = 5 kN/m², ne nécessite pas
de vérification au séisme si la stabilité au vent est assurée dans la direction 7 m, non chargée.
Schémas donnés en exemples :

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Figure 27 Portique à « noeuds rigides »

Figure 28 Portique contreventé par palée de stabilité

3.6.2.3 baies et ouvertures


Les baies et ouvertures doivent être placées dans une file de panneaux comportant au moins un contreventement dont la
raideur évite d'aggraver les distorsions des portiques.

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3.7 planchers

3.7.1 généralités
Lors d'un séisme, les planchers ont pour rôle, outre leur fonction d'éléments porteurs vis-à-vis des charges verticales :
- d'une part, de former diaphragme dans leur plan afin de transmettre les efforts sismiques horizontaux aux éléments
verticaux de contreventement ;
- d'autre part, de maintenir la liaison entre les divers éléments de la structure (fonctionnement en bouton et tirant
principalement assuré par les poutrelles) afin d'assurer le monolithisme de la construction.
Pour cela les paragraphes qui suivent indiquent les dispositions à adopter pour assurer leur monolithisme ainsi que leur
indéformabilité.
Les planchers métalliques ou en bois posés sur des murs en béton ou en maçonnerie de petits éléments doivent être
mécaniquement liés à leurs supports.

3.7.2 planchers nervurés en béton (planchers à poutrelles)

3.7.2.1 fonction diaphragme


La fonction diaphragme est assurée par la présence d'une table de compression coulée en oeuvre sur toute la surface du
plancher ; cette table doit avoir une épaisseur au moins égale à 5 cm (4 cm si elle est coulée sur des entrevous en béton ou en
terre cuite) et elle doit être armée d'un treillis soudé continu totalement ancré sur les appuis de rive. La section des aciers
porteurs du treillis soudé, placés perpendiculairement à la portée des poutrelles, est au moins égale à 1 cm²/m, et la section
des aciers de répartition, parallèles à la portée des poutrelles, au moins égale à 0,5 cm²/m.
L'ancrage total du treillis soudé sur les appuis de rive est obtenu en disposant :
- soit trois soudures plus une demi-maille du treillis soudé, au-dessus des appuis (figure 29) ;

Figure 29 Ancrage du treillis soudé

- soit d'une longueur d'ancrage majorée de 30 %, des fils HA constitutifs du treillis soudé ;
- soit un recouvrement d'armatures HA dont les longueurs de scellement nominal et de recouvrement sont majorées de 30 %

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(figure 30) .

Figure 30 Ancrage par armature ajoutée en recouvrement

La continuité du treillis soudé en partie courante ou sur appui intermédiaire est obtenue soit par des recouvrements de
barres dont la longueur d'ancrage est majorée de 30 %, soit par recouvrement de quatre soudures de treillis soudé.
La dalle de compression coulée en oeuvre peut être supprimée à condition d'adopter les dispositions suivantes :
- les entrevous utilisés sont des entrevous porteurs en béton ou en terre cuite, à table de compression incorporée, et
jointoyés ;
- des nervures, de section minimale 160 cm², formant chaînages, sont disposées perpendiculairement à la portée des
poutrelles, à l'espacement maximal de 2 m ; ces nervures comportent des armatures dont la section est de 2 cm² au
minimum et dont les recouvrements, s'il y en a, ont leur longueur majorée de 30 % ;
- des armatures sont disposées au-dessus des poutrelles et parallèlement à celles-ci, au droit des appuis
intermédiaires, avec une section au moins égale à 1 cm²/m de largeur de plancher et une longueur de part et d'autre
de l'appui égale à la longueur de recouvrement majorée de 30 % et augmentée de la hauteur de la poutrelle.

NOTE : Dans les cas courants, cette prescription conduit à placer 1 Ø 10 HA au-dessus de chaque poutrelle (entraxe 60 cm),
de longueur 1,50 m centrée sur l'appui.
Cas d'existence de trémies :
La fonction diaphragme est considérée assurée s'il existe une seule trémie dont chaque dimension n'excède pas la moitié du
plus petit côté du plancher et à condition que des armatures complémentaires soient disposées de chaque côté de la trémie, de
section égale à celle des armatures coupées par la trémie ; dans les autres cas (plusieurs trémies ou trémie de plus grandes
dimensions), une partie du diaphragme peut être neutralisée et il faut justifier le cheminement des efforts dans les parties
pleines en assurant un fonctionnement à treillis ou en voûtes.

NOTE : Ne sont pas visées, les trémies dont le plus grand côté n'excède pas 50 cm de longueur.

3.7.2.2 fonction liaison assurée par les poutrelles

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a) principe
Dans la direction des poutrelles, le plancher doit présenter en tout point une capacité de résistance ultime à la traction de
75 kN/m de largeur, au minimum, en situation accidentelle, assurée par des armatures existantes ou ajoutées, continues ou en
recouvrement, disposées dans les poutrelles ou dans la table de compression.
Les recouvrements sont majorés de 30 % et tiennent compte s'il y a lieu des décalages entre armatures. Les recouvrements
avec des armatures de précontrainte sont en outre majorés de 30 cm pour tenir compte de l'ancrage actif.
Les longueurs d'ancrage des armatures placées en chapeau, pour l'établissement de la continuité au-dessus des appuis
concernés, doivent être majorées de 30 %.

b) dispositions particulières aux appuis de rive


Les armatures des poutrelles doivent être ancrées dans les chaînages en majorant de 30 % les longueurs d'ancrage
déterminées en situation non sismique. A défaut, on doit disposer à l'extrémité de chaque poutrelle une épingle à plat, dont la
boucle est approchée le plus possible du parement extérieur du chaînage, située à la mi-hauteur du chaînage, dont les
branches sont longues d'au moins 50 cm, constituée d'acier HA de classe Fe E 500 et de diamètre :
- Ø 6 mm en zones la et lb de séismicité ;
- Ø 8 mm en zone II de séismicité.

Figure 31 Disposition à l'épingle à plat

c) monolithisme des nervures :


En zones la et lb de séismicité, et pour autant que le béton coulé en oeuvre présente une résistance caractéristique fc28 au
moins égale à 25 MPa, les seules vérifications relatives au monolithisme sont celles prévues en situation non sismique.
En zone II de séismicité, des armatures transversales de couture doivent régner sur la hauteur des nervures dans les
conditions suivantes :
- être disposées sur au moins les tiers extrêmes des portées des poutrelles ;
- présenter des enrobages supérieur et inférieur au plus égaux à 4 cm (figure 32) .

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Figure 32 Coupe verticale sur nervure

NOTE : Cette disposition permet de placer des grecques de dimensions minimales) lorsqu'elles ne sont pas nécessaires en
situation non sismique.
Dans le cas des poutrelles en treillis métallique soudé à base préenrobée, l'exigence précédente d'armer les nervures sur leur
hauteur en zone II de séismicité peut être satisfaite par l'ajout de poutrelles (raidisseur métallique) superposées, de hauteur
adaptée, respectant la règle d'enrobage maximale de 4 cm en partie haute (figure 33) .

Figure 33 Coupes verticales longitudinale et transversale sur poutrelle avec raidisseur superposé

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NOTE : Cette superposition de raidisseurs métalliques est considérée suffisante pour assurer le recouvrement des armatures
transversales grâce à l'effet de frettage du béton situé à l'intérieur du dièdre formé par ces raidisseurs. Ceci exclut l'emploi
d'une seule nappe latérale de grecque.
Cette disposition de raidisseurs superposés peut permettre, en variante de l'épingle à plat, d'assurer l'ancrage majoré des
poutrelles dans les chaînages (prescription énoncée en b) ci-avant) sous réserve d'avoir au moins un noeud d'assemblage
inférieur et un noeud d'assemblage supérieur du raidisseur à l'intérieur du volume de chaînage limité par ses armatures filantes.
Pour les planchers sur vide sanitaire, la règle précédente ne s'applique pas, même en zone II de séismicité.

NOTE : En matière d'armatures transversales des planchers sur vide sanitaire, les seules vérifications à faire sont celles
exigées en situation non sismique.

3.7.3 planchers dalles pleines constitués à partir de prédalles préfabriquées

3.7.3.1 fonction diaphragme


La fonction diaphragme est assurée par le plancher armé dans les deux directions horizontales par les armatures des prédalles
(section A1 ), complétées s'il y a lieu par des armatures (section A3) ajoutées dans le béton coulé en place, à condition
d'assurer la continuité des armatures de répartition par un recouvrement au droit des joints entre prédalles voisines, par des
armatures ajoutées (barres HA perpendiculaires au joint ou bande de treillis soudé de section A2). Les sections A1 +
éventuellement A3 et A2 + éventuellement A3 représentent au moins 0,7 cm²/m (figure 34) .

Figure 34 Coupe transversale sur joint

Toutes ces armatures doivent être prolongées dans les chaînages où elles sont ancrées avec majoration de 30 % de leur
longueur d'ancrage déterminée en situation non sismique.
Dans le cas non porteur, les armatures de répartition des prédalles doivent être ancrées dans des chaînages latéraux ; ceci peut
être réalisé par des armatures placées en recouvrement dans des conditions similaires à celles prévues en recouvrement des
joints courants.
Continuité mécanique au droit des appuis intermédiaires

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La fonction diaphragme doit être assurée au droit des appuis intermédiaires. Ceci peut être réalisé par l'une ou l'autre des trois
dispositions suivantes.

a) Recouvrement direct des armatures des prédalles (figures 35 et 36)

Figure 35 Recouvrement droit

Figure 36 Armatures en attente pliées

Cette disposition est utilisable en toutes zones de séismicité.


Les deux figures ci-avant montrent deux réalisations possibles de cette disposition, avec les conditions suivantes :

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Pour la figure 35
la condition sur la longueur du recouvrement est :
lr ≥ 1,3 lsd + dmax
lsd étant la longueur de scellement des armatures
d max étant le demi-espacement des armatures.
Pour la figure 36
la condition sur la longueur de recouvrement horizontal « e », mesurée entre les naissances des
courbures, est e ≥ 10 Ø + dmax , et la longueur de la partie verticale, augmentée de celle de la partie courbe
et de e, doit être ≥ 1,3 lsd .
Dans ces deux cas, la section des armatures en recouvrement doit être au moins égale à 1 cm²/m de largeur de plancher.b)
Recouvrement par les armatures de continuité placées en « chapeau » (figure 37)

Figure 37 Recouvrement par les armatures de continuité

Cette disposition est utilisable seulement en zones la et lb de séismicité,


Les longueurs de recouvrement lr doivent satisfaire conventionnellement la relation :
lr ≥ 1,3 lsd + h
avec :
lsd défini en a)
h la hauteur totale du plancher.
c) Recouvrement par des armatures placées au-dessus des prédalles (figure 38)

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Figure 38 Recouvrement par armatures ajoutées

Cette disposition est utilisable en toutes zones de séismicité.


La section des armatures en recouvrement doit être au moins égale à 1 cm²/m de largeur de plancher et leur longueur de
recouvrement lr doit être au moins égale à la longueur normale de recouvrement, majorée de 30 % et augmentée
conventionnellement de la hauteur du plancher.Cas d'existence de trémies :
La fonction diaphragme est considérée assurée s'il existe une seule trémie dont chaque dimension n'excède pas la moitié
du plus petit côté du plancher et à condition que des armatures complémentaires soient disposées de chaque côté de la
trémie, de section égale à celle des armatures coupées par la trémie.

NOTE : Ne sont pas visées les trémies dont le plus grand côté n'excède pas 50 cm de longueur.

3.7.3.2 fonction liaison assurée par les prédalles

a) principe
Dans la direction de sa portée, le plancher doit présenter en tout point une capacité de résistance ultime à la traction de
75 kN/m de largeur, au minimum, en situation accidentelle, assurée par des armatures existantes ou ajoutées, continues ou en
recouvrement, disposées dans les prédalles ou dans la table de compression.
Les recouvrements sont majorés de 30 % et tiennent compte s'il y a lieu des décalages entre armatures. Les recouvrements
avec des armatures de précontrainte sont en outre majorés de 30 cm pour tenir compte de l'ancrage actif.
Les longueurs d'ancrage des armatures placées en chapeau, pour l'établissement de la continuité au-dessus des appuis
concernés, doivent être majorées de 30 %.

b) dispositions particulières aux appuis de rive


Les armatures des prédalles doivent être ancrées dans les chaînages en majorant de 30 % les longueurs d'ancrages
déterminées en situation non sismique. A défaut, on doit disposer dans le béton coulé en oeuvre, à 1 cm au-dessus de
prédalles, une bande de treillis soudé ou des aciers HA, en recouvrement avec les armatures des prédalles (en tenant compte
du décalage de niveau et en majorant de 30 % les longueurs de recouvrement déterminées en situation non sismique). Ces

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armatures de complément doivent être dimensionnées pour ancrer la part complémentaire à l'effort déjà ancré par les armatures
des prédalles, pour atteindre l'effort total majoré à ancrer, défini ci-avant.

c) monolithisme du plancher
En zones la et lb de séismicité, et pour autant que le béton coulé en oeuvre présente une résistance caractéristique fc28 au
moins égale à 25 MPa, les seules vérifications relatives au monolithisme sont celles prévues en situation non sismique.
En zone II de séismicité, des armatures de couture entre prédalles et béton coulé en oeuvre doivent régner sur les tiers
extrêmes des portées et tout le long des rives des prédalles, et respecter les conditions suivantes :
- l'espacement des coutures dans le sens transversal ne doit pas excéder trois fois la hauteur totale h t du plancher ;
- l'espacement des boucles de couture dans le sens longitudinal ne doit pas excéder ht , à moins que les coutures
soient réalisées par des raidisseurs métalliques ;
- les armatures de couture (grecques ou raidisseurs métalliques) doivent être dimensionnées pour ancrer
verticalement un effort de 10 t/m² de plancher dans les zones concernées ;
- les armatures de couture placées en rive sont identiques à celles placées dans les zones de tiers extrêmes des
portées ; elles ne doivent pas être distantes de la rive de plus de 30 cm.
Ces armatures de couture ne sont pas exigées pour les planchers sur vide sanitaire.

NOTE : En matière d'armatures transversales des planchers sur vide sanitaire, les seules vérifications à faire sont celles
exigées en situation non sismique.

3.7.4 dallages sur terre-plein


Ils peuvent jouer un rôle de diaphragme et de liaison entre les têtes de fondation si aucun désordre ne survient du fait de la
solidarisation du dallage avec la structure. Ceci est possible seulement dans le cas de sol dénué de tout risque de tassement.
Dans le cas des sols pour lesquels un tel risque n'est pas exclu, il est nécessaire de prévoir un réseau de longrines reliant les
fondations, indépendant du dallage.

3.7.5 planchers en bois dans les bâtiments en béton ou en maçonnerie


Dans un bâtiment, les planchers en bois des combles doivent assurer un rôle de diaphragme. Pour cela, leurs dispositions
constructives et les fixations des éléments doivent assurer la rigidité en plan. A défaut, des triangulations doivent être mises
en oeuvre.

3.7.6 porte-à-faux
La rupture des porte-à-faux (balcons, auvents,...) ne doit pas entraîner l'effondrement des planchers. Le moment de la travée
de plancher assurant l'équilibrage d'un porte-à-faux doit être déterminé sans tenir compte du moment sur appui apporté par
celui-ci.
Un porte-à-faux ne doit pas mettre en torsion la poutre porteuse.

3.8 toitures

3.8.1 toitures terrasses


L'ouvrage porteur résistant (plancher) doit constituer un diaphragme horizontal et être réalisé suivant les prescriptions du
paragraphe 3.7 du présent document.

NOTE : Cette exigence ne permet pas la réalisation de toiture à élément porteur librement dilatable par rapport aux
maçonneries du dernier étage ni à élément porteur partiellement désolidarisé des maçonneries sous-jacentes (norme
NF P 10-203 , Référence DTU 20.12).

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3.8.2 charpentes et couvertures

3.8.2.1 stabilité de la charpente


Un dispositif permettant de fixer la charpente sur l'ossature doit être prévu (ancrage par scellement dans le chaînage
supérieur, fixation sur la lisse supérieure,...).

NOTE : La qualité de l'exécution peut être déterminante pour la stabilité du bâtiment en ce qui concerne la réalisation du
contreventement de la charpente et de celui de la construction en partie haute, spécialement dans les cas suivants :
- stabilité des pignons assurée par la charpente de couverture ;
- - absence de plancher de comble, nécessitant un contreventement horizontal à ce niveau, généralement placé dans
le plan des entraits qui font donc partie de ce contreventement, afin de constituer un véritable diaphragme
horizontal tel que prévu au paragraphe 2.3.2 ; ce diaphragme doit assurer une indéformabilité de la partie haute de la
construction et peut être constitué d'une triangulation, en bois ou métal, bien liaisonnée avec les chaînages hauts
des murs.
Dans le cas de murs en maçonnerie dans la hauteur des combles, les éléments supports de couverture (pannes,...)
doivent être ancrés dans le chaînage placé suivant le rampant (paragraphe 3.3.3.7) .

3.8.2.2 éléments de couverture

NOTE : Le présent paragraphe vise le cas des couvertures en tuiles, éléments de couverture lourds, parce que les
dispositions usuelles de fixation des autres éléments de couvertures, nécessaires pour leur tenue au vent, sont largement
suffisantes pour leur tenue aux séismes.
En zone II de séismicité, quelle que soit la situation du bâtiment, les prescriptions des normes et des DTU concernant les
couvertures en tuiles en situations exposées doivent être appliquées pour ce qui concerne la fixation des tuiles.
En zones la et lb, il n'est exigé aucune autre disposition que celles prévues dans ces documents pour les situations hors zones
sismiques.

3.9 éléments non structuraux

3.9.1 cloisons de distribution

3.9.1.1 cloisons de distribution intérieure, d'épaisseur inférieure ou égale à 10 cm


Les cloisons de distribution intérieure de 10 cm au plus d'épaisseur brute doivent satisfaire aux règles suivantes (figure 39) :

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Figure 39 Exemples de disposition

- elles ne doivent pas présenter de bord libre ;


- elles doivent toujours se joindre soit avec une cloison ou un mur perpendiculaires, soit avec des éléments
d'ossature, soit avec des potelets de béton armé, métal ou bois, spécialement disposés à cet effet et fixés, à leurs
deux extrémités, sur des éléments de structure ;
- les cloisons régnant sur la hauteur d'étage doivent être rendues suffisamment solidaires de la sous-face du plancher
supérieur pour éviter leur déversement ;
- les cloisons ne régnant pas sur toute la hauteur de l'étage doivent être encadrées par des éléments de béton armé,
métal ou bois, solidarisés entre eux et liés au gros-oeuvre ;
- la jonction de deux cloisons perpendiculaires doit être réalisée par harpages alternés à tous les lits, ou par toute
disposition constructive équivalente ;
- la surface des panneaux délimitée par les éléments verticaux d'appui (cloisons ou murs perpendiculaires à la cloison
considérée, éléments d'ossature, ou potelets) ne doit pas dépasser, ouvertures comprises, 14 m², sans que la plus
grande dimension puisse excéder 5 m, ni la diagonale cent fois l'épaisseur brute.

3.9.1.2 cloisons de distribution intérieure d'épaisseur supérieure à 10 cm


Les cloisons de distribution intérieure de plus de 10 cm d'épaisseur brute doivent satisfaire aux règles prévues pour les
maçonneries au paragraphe 3.3.3 du présent document ; toutefois la hauteur des chaînages encadrant ces éléments peut être
réduite jusqu'à un minimum de 7 cm.
L'armature longitudinale des chaînages peut être réduite à une barre au voisinage de chaque face latérale, en acier haute
adhérence de nuance Fe E 500 et de diamètre 8 mm en zone la, 10 mm en zone lb et 12 mm en zone II.

3.9.1.3 baies et ouvertures


Les baies et ouvertures pratiquées dans les cloisons doivent recevoir un encadrement en béton armé, métal ou bois,
mécaniquement continu aux angles et relié à l'ossature ou aux chaînages, lorsqu'elles présentent une dimension supérieure à
2,50 m.
Pour les cloisons d'éléments maçonnés, d'épaisseur supérieure à 10 cm, les encadrements des baies et ouvertures doivent être
conformes aux dispositions du paragraphe 3.3.3.6 .

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Document Règles PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014) (mars 1995, février 2001) : Règles de construction parasismique -
Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception -
Exécution (03/2002)

3.9.2 plafonds suspendus - Plafonds fixés


Leur exécution doit être conforme aux dispositions prévues à la conception (voir paragraphe 2.11) .

3.9.3 escaliers : pour mémoire (voir paragraphe 2.9)

3.9.4 petits éléments en console verticale

NOTE : Ce paragraphe concerne les éléments non structuraux liés à leur base tels les acrotères, garde-corps, cheminées, etc.
Les dispositions qui suivent sont applicables aux éléments de hauteur au plus égale à 1,20 m.
Une liaison efficace doit être prévue avec l'élément structurel support (ossature, porte-à-faux, ...) et être telle qu'elle assure
l'encastrement à la base.
Dans les acrotères en maçonnerie ou en béton banché (figure 40) , on doit disposer des chaînages verticaux à un entraxe de
3 m au plus, comportant quatre barres, suivant les prescriptions du paragraphe 3.3.3.3 , et une lisse horizontale en partie
supérieure comportant deux barres de même diamètre que celui des armatures des chaînages verticaux.

Figure 40 Acrotère

NOTE 1 : Une solution acceptable consiste à prolonger dans les acrotères les chaînages verticaux de l'étage immédiatement
inférieur, en les complétant si l'espacement est trop grand (supérieur à 3 m).

NOTE 2 : Il est rappelé qu'il est prévu au paragraphe 3.3.3.3 des barres à haute adhérence en acier Fe E 500 et de diamètre
8 mm en zone la, 10 mm en zone lb, 12 mm en zone II.
Les acrotères préfabriqués en béton armé doivent être ancrés.

NOTE : La liaison par des armatures à la forme de pente peut suffire.

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Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception -
Exécution (03/2002)

Les souches de cheminées doivent être stables et réalisées selon les dispositions prévues en conception (paragraphe 2.10) .

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Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception -
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Liste des documents référencés


Décret 91-461 du 14 mai 1991 modifié relatif à la prévention du risque sismique
Règles N84 modifiées 95 (DTU P06-006) (septembre 1996, avril 2000) : Action de la neige sur les constructions
DTU 13.11 : Fondations superficielles - Cahier des clauses techniques
DTU 13.12 (DTU P11-711) (mars 1988, novembre 1988) : Règles pour le calcul des fondations superficielles
DTU 32.1 : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges
NF P31-202-1 (DTU 40.21) (octobre 1997, septembre 2001) : Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement
ou à glissement à relief - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
NF P31-204-1 (DTU 40.23) (septembre 1996, septembre 2001) : Couverture en tuiles plates de terre cuite - Partie
1 : Cahier des clauses techniques
DTU 40.25 (DTU P31-206) (décembre 1984, mai 1985, juin 1997, avril 2000, décembre 2000) : Couverture en
tuiles plates en béton - Cahier des clauses techniques
NF P34-205-1 (DTU 40.35) : Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier revêtues - Partie 1 : Cahier
des clauses techniques
P10-202-1 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) : Ouvrages en
maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
P10-202-2 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) : Ouvrages en
maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales
P10-202-3 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995) : Ouvrages en maçonnerie de
petits éléments - Parois et murs - Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site
NF P10-203-1 (DTU 20.12) (septembre 1993, février 1994, juillet 2000) : Maçonnerie des toitures et d'étanchéité
- Gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité - Cahier des clauses
techniques
NF P10-203-2 (DTU 20.12) : Gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
d'étanchéité - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
NF P10-210-1 (DTU 22.1) : Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque
pleine ou nervurée en béton ordinaire - Partie 1 : Cahier des charges
NF P10-210-2 (DTU 22.1) : Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque
pleine ou nervurée en béton ordinaire - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
NF P18-201 (DTU 21) (mai 1993, janvier 1999, janvier 2001) : Exécution des travaux en béton - Partie 1 : Cahier
des clauses techniques
NF P18-210 (DTU 23.1) : Murs en béton banché - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
NF P21-204-1 (DTU 31.2) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 2 : Cahier des
clauses techniques
NF P21-204-2 (DTU 31.2) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 2 : Cahier des
clauses spéciales
NF P31-201-1 (DTU 40.22) (mai 1993, décembre 1996, janvier 1999, septembre 2001) : Couverture en tuiles canal
de terre cuite - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
NF P31-201-2 (DTU 40.22) : Couverture en tuiles canal de terre cuite - Cahier des clauses spéciales
NF P31-207-1 (DTU 40.24) (juin 1979, mars 1982, mai 1993, février 1999, juin 2001) : Couverture en tuiles en
béton à glissement et à emboîtement longitudinal - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
NF P31-207-2 (DTU 40.24) (juin 1979, mars 1982, mai 1993) : Couverture en tuiles en béton à glissement et à
emboîtement longitudinal - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
NF P68-201 (DTU 25.232) : Plafonds suspendus, plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse
directement suspendues - Cahier des charges
NF P68-202 (DTU 25.231) (mai 1993, novembre 1998) : Plafonds suspendus en éléments de terre cuite - Partie 1
: Cahier des charges
NF P68-203-1 (DTU 58.1) : Plafonds suspendus - Travaux de mise en oeuvre - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques
NF P68-203-2 (DTU 58.1) : Plafonds suspendus - Travaux de mise en oeuvre - Partie 2 : Cahier des clauses

(c) CSTB Edition 2002.1 - Page 50 - Imprimé le 19/06/2007


Extrait du CD-reef version 127 (Edition 2002.1), imprimé par Nom
Document Règles PS-MI 89 révisées 92 (NF P06-014) (mars 1995, février 2001) : Règles de construction parasismique -
Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés - Domaine d'application - Conception -
Exécution (03/2002)

spéciales
NF P71-202 (DTU 25.221) : Plafonds constitués par un enduit armé en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges
NF P72-201 (DTU 25.222) : Plafonds fixés : plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse -
Partie 1 : Cahier des charges
NF P72-203-1 (DTU 25.41) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) - Partie 1 :
Cahier des charges
NF P72-203-2 (DTU 25.41) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) - Partie 2 :
Cahier des clauses spéciales
NF P73-201-1 (DTU 25.51) : Mise en oeuvre des plafonds en staff - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
NF P73-201-2 (DTU 25.51) : Mise en oeuvre des plafonds en staff - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales

(c) CSTB Edition 2002.1 - Page 51 - Imprimé le 19/06/2007

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