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TABLE DES MATIÈRES
Titre Page
Préface 5
1 Le mystère de la vie humaine 7
2 La certitude, la sécurité et la joie du salut 11
3 Le sang preci é ux de Christ 21
4 Invoquer le nom du Seigneur 31
5 La clé pour expérimenter Christ – l’esprit humain 37
Concernant deux serviteurs du Seigneur 47
PRÉFACE
Le plan de Dieu
Dieu désire s’exprimer à travers l’homme (Romains 8.29).
Dans ce but, Il a créé l’homme à Sa propre image (Genèse 1.26).
De même qu’un gant est fait à l’image d’une main pour contenir
une main, l’homme est fait à l’image de Dieu pour contenir Dieu.
En recevant Dieu comme son contenu, l’homme peut exprimer
Dieu (2 Corinthiens 4.7).
L’homme
Pour accomplir Son plan,
Dieu a fait l’homme comme un
récipient (Romains 9.21-24). Ce
récipient est constitué de trois
parties : le corps, l’âme, et l’es-
prit (1 Thessaloniciens 5.23).
Le corps contacte et reçoit les
choses de la sphère physique.
L’âme, les facultés mentales,
contacte et reçoit les choses de
la sphère psychologique. Et
l’esprit humain, la partie la
plus profonde de l’homme, a été
fait pour contacter et recevoir
Dieu Lui-même (Jean 4.24). L’homme n’a pas simplement été créé
pour contenir de la nourriture dans son estomac, ou pour
8 LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX
La chute de l’homme
Mais avant que l’homme ait pu recevoir Dieu en tant que vie
dans son esprit, le péché est entré en lui (Romains 5.12). Le péché
a fait mourir son esprit (Éphé-
siens 2.1), a fait de lui un ennemi
de Dieu dans sa pensée (Colos-
siens 1.21), et a transmuté son
corps en chair pécheresse (Ge-
nèse 6.3 ; Romains 6.12). Ainsi, le
péché a endommagé les trois
parties de l’homme, l’éloignant
de Dieu. Dans cette condition,
l’homme ne pouvait pas recevoir
Dieu.
La régénération de l’homme
Puisque Christ est devenu l’Esprit
qui donne la vie, l’homme peut mainte-
nant recevoir la vie de Dieu dans son
esprit. La Bible appelle cela la régéné-
ration (1 Pierre 1.3 ; Jean 3.3). Pour
recevoir cette vie, l’homme a besoin de
se repentir devant Dieu et de croire au
Seigneur Jésus Christ (Actes 20.21 ;
16.31).
LA CERTITUDE, LA SÉCURITÉ
ET LA JOIE DU SALUT
LA CERTITUDE DU SALUT
Dieu le dit
La Parole de Dieu est le premier canal qui nous assure de
notre salut. La parole de l’homme est souvent indigne de
confiance, mais la Parole de Dieu demeure sure et ferme. Dieu ne
peut pas mentir (Hébreux 6.18, Nombres 23.19). Tout ce que Dieu
déclare subsiste à jamais (Psaumes 119.89).
Les paroles de Dieu ne sont pas des suppositions. Elles ne sont
jamais vagues ou intangibles. Aujourd’hui, Sa Parole nous atteint
sous la forme écrite de la Bible.
12 LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX
LA SÉCURITÉ DU SALUT
Christ a promis
En dernier lieu, Christ Lui-même a promis de nous garder, de
nous soutenir et de ne jamais nous abandonner. Les hommes
manquent souvent de droiture pour honorer leurs promesses, ce-
pendant Christ jamais ne manquera de tenir Sa parole. Prêtez
attention à Sa promesse : « Je ne jetterai point dehors celui qui
vient à moi » (Jean 6.37) ; « Je ne te délaisserai pas ni ne t’aban-
donnerai » (Hébreux 13.5). Les promesses du Seigneur sont
inconditionnelles. En aucun cas, c’est-à-dire en aucune circons-
tance quelle qu’elle soit, Il ne nous délaissera ou cessera de nous
porter. Telle est Sa promesse fidèle.
Notre salut s’accompagne d’une sécurité inébranlable ! Nous
avons le choix de Dieu, Sa prédestination, Son appel, Son amour,
Sa grâce, Sa justice, Sa vie, Sa force, Sa fidélité constante et Ses
promesses comme fondement, garantie et sécurité de notre salut.
Nous pouvons tous déclarer avec Paul : « Je sais en qui j’ai cru, et
je suis persuadé qu’Il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à
ce jour-là » (2 Timothée 1.12).
LA JOIE DU SALUT
d’être riche, et peut-être sait-il aussi que son dépôt est en sûreté.
Mais s’il ne dépense jamais un centime et se contente de vivre
une vie de mendiant, nous mentirons en disant qu’il jouit de ses
richesses. Objectivement parlant, oui, il est riche, mais dans son
existence pratique, il n’a rien. Telle est la situation de nombreux
croyants aujourd’hui. Ils sont sauvés, mais leur vie quotidienne
est rarement empreinte des richesses insondables de Christ
(Ephésiens 3.8). Dieu a en revanche l’intention que nous ayons
Christ d’une part, et que d’autre part nous jouissions de Lui,
même au plus haut point (Jean 10.10 ; Philippiens 4.4). En situa-
tion normale, un chrétien devrait « tressaillir d’une allégresse
indicible et glorieuse » (1 Pierre 1.8).
Cependant, presque chacun d’entre nous admettra que par-
fois, et même souvent, nous ne débordons pas de cette allégresse.
Cela signifie-t-il que nous avons perdu notre salut ? Absolument
pas ! Notre salut est fondé sur Dieu et non sur nous. Pourtant,
même s’il est impossible que nous perdions notre salut, nous pou-
vons en perdre la joie.
Perdre la joie
Quels facteurs nous font donc parfois perdre notre joie ? Le
tout premier d’entre eux est le péché. La joie dépend de notre
communion ininterrompue avec Dieu, mais le péché nous sépare
de Lui et Il nous cache ensuite Sa face (Ésaïe 59.1-2).
Le second facteur est le fait que nous attristions le Saint-Esprit
(Éphésiens 4.30). Une fois sauvés, nous devenons le temple de
Dieu et Son Esprit demeure en nous (1 Corinthiens 6.17 ; Romains
8.9, 11, 16). Cet Esprit intérieur n’est ni une « force » ni une
« chose », mais Il est une personne vivante, Jésus-Christ
Lui-même (1 Corinthiens 15.45 ; 2 Corinthiens 3.17 ; 13.5).
Comme toute autre personne vivante, Il éprouve des sentiments et
adopte certaines attitudes. En conséquence, lorsque nous pronon-
çons des paroles ou agissons d’une manière qui Lui sont contraires,
Il est attristé en nous. Lorsque le Saint-Esprit est attristé, notre
esprit qui est uni à Lui (1 Corinthiens 6.17) est également attristé
et nous perdons notre joie.
LA CERTITUDE, LA SÉCURITE ET LA JOIE DU SALUT 19
Conserver la joie
Notre salut est solide comme un roc immuable, mais la joie de
notre salut ressemble à une fleur délicate, facilement flétrie par
une brise légère. Voilà pourquoi nous devons la cultiver et la
nourrir. Que faire afin de conserver cette joie ?
Tout d’abord, nous pouvons confesser nos péchés (1 Jean 1.7,
9). Lorsque nous confessons nos offenses au Seigneur, Son sang
nous lave et notre communion avec Lui est restaurée. Après avoir
péché, David pria : « Rends-moi la joie de ton salut » (Psaumes
51.14). Attendre est inutile. Le sang précieux de Christ nous pu-
rifie de tout péché.
Ensuite, nous pouvons prendre la Parole de Dieu comme notre
nourriture. Jérémie déclara : « Tes paroles se sont trouvées (de-
vant moi) et je les ai dévorées. Tes paroles ont fait l’agrément et
la joie de mon cœur » (Jérémie 15.16). Souvent, nous découvrons,
après avoir lu et prié la Parole de Dieu, que notre cœur déborde
de joie. Toute personne affamée est malheureuse. Alors ne soyons
pas des chrétiens affamés. Nourrissons-nous plutôt et festoyons
constamment de la Parole de Dieu (Matthieu 4.4).
En troisième lieu, nous pouvons prier. Souvent après avoir ou-
vert notre cœur pour parler au Seigneur, nous ressentons une joie
profonde et sommes rafraîchis. Ésaïe 56.7 nous dit que Dieu nous
fera nous réjouir dans Sa maison de prière. La vraie prière n’est
pas la récitation de termes et phrases familières, elle est le déver-
sement de notre cœur et de notre esprit vers le Seigneur. Jésus
dit : « Demandez et nous recevrez, afin que votre joie soit com-
plète » (Jean 16.24). La véritable prière nous libère et nous
réjouit.
En dernier lieu, nous pouvons avoir de la communion. Le
croyant éprouve la plus grande joie lorsqu’il se retrouve avec
d’autres personnes qui aiment Christ et se délectent en Lui. Au-
cune parole humaine ne saurait exprimer la douceur que nous
goûtons lorsque nous Le Louons et parlons de Lui ensemble. Un
Jean 1.3-4 dit : « Afin que vous aussi, vous soyez en communion
avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Son Fils,
Jésus-Christ. Ceci, nous l’écrivons, afin que votre joie soit
20 LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX
POURQUOI INVOQUER
COMMENT INVOQUER
le nom tous ensemble. Deux Timothée 2.22 nous dit : « Fuis aussi
les désirs de la jeunesse ; et recherche la justice, la foi, la charité
et la paix avec ceux qui invoquent d’un cœur pur le Seigneur. »
Nous devons nous rassembler dans le but d’invoquer le nom du
Seigneur. Le Psaume 88.9 nous dit : « Éternel ! Je crie à toi tout le
jour. » Par conséquent, nous devons invoquer quotidiennement
Son nom. Dans le Psaume 116.2, il est écrit : « C’est pourquoi je
l’invoquerai durant mes jours. » Durant tous nos jours, nous de-
vons invoquer le nom du Seigneur.
la plupart des gens croient que l’esprit et l’âme sont une seule et
même chose. Mais dans le verset cité ci-dessus, l’Esprit de Dieu
indique clairement dans Sa Parole qu’il y a trois parties dans
l’homme. Ces parties sont reliées par deux conjonctions : « esprit
et âme et corps. »
Un autre verset qui montre une distinction entre l’esprit et
l’âme est Hébreux 4.12 : « Car la parole de Dieu est vivante et effi-
cace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants ; et
elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit. » L’âme et
l’esprit ne sont pas identiques, car ce verset nous indique qu’ils
peuvent être séparés. L’âme est l’âme et l’esprit est l’esprit, et ces
deux éléments doivent être séparés.
Dans l’univers, il y a trois mondes différents : le monde phy-
sique, le monde psychologique et le monde spirituel ; et du fait
que l’homme est constitué de trois parties, il a la possibilité de
contacter ces trois mondes différents. Tout d’abord, il y a le monde
physique, avec toutes les choses matérielles. Nous contactons le
monde physique au travers des cinq sens de notre corps phy-
sique : l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher. Ensuite il y a le
monde spirituel. Nous est-il possible de contacter le monde spiri-
tuel à l’aide des cinq sens de notre corps ? Bien sûr que non. Le
monde spirituel ne peut être contacté que par notre esprit. Dans
notre esprit, nous avons le sens spirituel à l’aide duquel nous pou-
vons contacter Dieu.
Il y a également le monde psychologique, un monde qui n’est
ni physique, ni spirituel. Supposons que quelqu’un vous donne
une très grande somme d’argent et que vous soyez très joyeux.
Cette joie appartient-elle au domaine physique ou au domaine
spirituel ? Le bonheur, la joie et même la tristesse appartiennent
au monde psychologique. Le mot psychologie vient du mot grec
psyche qui est traduit par âme dans le Nouveau Testament. Psy-
chologie signifie simplement « l’étude de l’âme ». Il existe donc un
monde psychologique, dans lequel il existe la joie et la tristesse.
L’homme a été créé avec trois parties – l’esprit (Zacharie 12.1),
l’âme (Jérémie 38.16), et le corps (Genèse 2.7) – afin qu’il puisse
contacter les trois différents mondes – le monde spirituel, le
monde psychologique et le monde physique.
LA CLÉ POUR EXPERIMENTER CHRIST 39
WATCHMAN NEE
WITNESS LEE