TM 019.2 PDF
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Sciences Biologiques
THEME
Présenté par
Un mémoire tant nominatif soit –il est un travail de réflexion collective donc au terme de ce
travail il m’est à la fois un plaisir et un devoir de remercier sincèrement toutes les personnes qui ont
participé à sa réalisation.
Avant tout. nous remercions le BON DIEU le tout puissant de nous avoir donné le courage
la volonté et la patience pour achever ce modeste travail nous vif remerciement et nos profonde
gratitude s’adressent à HADEF LEILA qui a accepté nos ’encadrer nous le remerciions infiniment
pour sa grande patience ses encouragements ses aide et ses conseils judicieux durant la réalisation
du présent travail .
Notre remerciements vont également aux membres de jury d’avoir accepté d’év aluer ce travail
au président nous tiens à remercier l’ensemble du personnel travaillant au laboratoire du
département de Biologie pour leur soutien technique et leur bonne humeur sa gentillesse et sa grande
disponibilité et confiance surtout Mm Latifa.
Nous remercions notre famille pour leur aides durent mes études et leur soutiens.
Enfin nous ’adressons notre plus sincères remerciement a tous nos proches toutes nos amies qu’on a
travaillé ensemble qui nos ’ont toujours soutenues et encouragées au cours de la réalisation de ce
mémoire. Toutes les personnes qui ont contribuées de près et de loin.
ملخص
أجريت هذه الدراسة بغية تقييم النشاطية البكتيرية وتحديد مدى فعالية لبا وحليب مختلف األجناس على بعض السالالت البكتيرية
الممرضة:
Micrococcus sp, Escherichia coli, Pseudomonas aeroginosa, Staphylococcus épidermidis,
Enterococcus sp.
أجريت التحاليل على 04عينة بعد استبعاد العينات الموجبة الختبار . CMTوتظهر النتائج أن مختلف أنواع اللبأ قد أظهرت نشاطا
مضاد للبكتيريا المختبرة ما بين 4..0 ± 8.5الى 84.00± 4.00مم .لبأ الناقة له فعالية عالية ضد Enterococcus sp.مع تثبيط
0.00 ± 08.4مم الذي هو أقوى نشاطية من األمبيسلين وأقل من الجنتاميسين.
من ناحية أخرى ،حليب األغنام أكثر نشاطا على Micrococcus sp,من انواع الحليب األخرى مع منطقة تثبيط 8.01 ± 80.01مم،
وهذا األخير هو قريب من ما تم الحصول عليها مع األمبيسلين .على عكس دلك حليب اإلبل لم يظهر أي نشاط على جميع البكتيريا
المختبرة .كما ان حليب االم واألبقار والماعز لديها نشاطية منخفضة من 4.00 ± 1،01- 4،11 ± 0..0مم على Escherichia
coli , Enterococcus sp.مقا رنة مع المضادات الحيوية .وأخيرا حليب البقر يبدو أكثر نشاطا على Staphylococcus
épidermidis,مع منطقة تثبيط 4،.0 ± 84.80مم مقارنة مع باقي أنواع الحليب األخرى التي تعطي نشاطية منخفضة من ± 0.1
4..0 ± 1،80- 4،10مم Pseudomonas aeroginosa .staphylococcus épedermis ,
Micrococcus sp, الكلمات المفتاحية :مضاد للجراثيم ،اإلبل والبقر والماعز واألغنام واالمEscherichia coli ،
.,Pseudomonas aeroginosa Staphylococcus épidermidis, Enterococcus sp.
Résumé
D’une autre coté, Le lait de brebis est plus actif sur les microcoques que le lait des autres
espèces avec une zone d’inhibition de 14.75 ± 1.89 mm, cette dernière est proche à celle obtenue avec
l’ampicilline, par contre, le lait de chamelle ne présente aucune activité vise à vis des bactéries testés.
On outre le lait maternel, bovin et caprin ont une activité faibles oscillent entre 8.37 ± 0.55 à 9.75 ±
0.72 mm sur Escherichia coli et Enterococcus sp par rapport à celle des antibiotiques témoins. Enfin
le lait de vache parait plus actif vise à vis de Staphylococcus epidermidis avec un spectre de 10,12 ±
0,37mm par rapport aux laits des autres espèces qui donnent une activité faibles varient de 8.5 ± 0.54
à 9.12 ± 0.62 sur les Staphylococcus epidermidis et les Pseudomonas aerogenosa.
Mots clés : activité antibactérienne, chamelle, vache, chèvre, brebis, femme, Micrococcus sp,
Escherichia coli , Pseudomonas aeroginosa , Staphylococcus épidermidis, Enterococcus sp.
Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.1. Historique
Pendant des millions d’années, l’homme vécut de chasse et de cueillettes qui lui
procuraient, entre autres, de la viande, des œufs, du miel et du poisson. Il y a environ 10 000 ans,
la découverte de l’agriculture et de l’élevage lui assurait une certaine sécurité alimentaire, un
habitat fixe et ouvrait ainsi l’ère des grandes civilisations. L’élevage des animaux laitiers qui date
d’environ 8 000 ans a ouvert des perspectives alimentaires chaque jour plus prometteur. Il est à
noter que le culte du lait est imprégné de la vie religieuse de l’Inde ancienne. La conception de la
sainteté de la vache était particulièrement puissance dans 1’Antiquité En Egypte, en Iran et en
Inde. On peut ainsi expliquer les tendances anti-carnivores et végétariennes de certains asiatiques.
En Europe, les moines, notamment les Bénédictins, sont au Moyen Age les principaux
producteurs de fromages : le pont l’évêque, le munster. Les seigneurs revenant des croisades leur
apportent des recettes d’Orient qui enrichissent leurs créations. Ainsi, avant la révolution
scientifique et industrielle qui a eu lieu en Europe au cours du XIXè siècle, les techniques de
fabrication de lait fermenté, de beurre, de fromage étaient déjà au point. (KONTE ., 1999).
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.2.3. Propriétés
Le lait de chamelle est apprécié traditionnellement pour ses propriétés anti-infectieuse,
anti-cancéreuse, antidiabétique et plus généralement comme reconstituant chez les malades
convalescents. Ces propriétés relèvent cependant le plus souvent d’observations empiriques dont
les fondements scientifiques mériteraient d’être précisés. Ces observations, bien qu’empiriques,
peuvent être reliées à la composition du lait de chamelle. Certains des composants tant sur le plan
quantitatif que qualitatif pourraient être associés à ces propriétés particulièrement les facteurs
antibactériens, l’insuline et la vitamine C. (CHETHOUNA ., 2011).
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.4.2. Composition
Comme le lait de vache, le lait de chèvre est une é mulsion de matière grasse sous forme
de globules gras dispersés dans une solution aqueuse (sérum) comprenant de nombreux éléments,
les uns à l’état dissous (lactose, protéine du lactosérum, ... etc.), les autres sous forme colloïdale
(caséines).En raison de l’absence de β -carotènes, le lait de chèvre est plus blanc que le lait de
vache, blancheur se répercutant sur les produit laitiers caprins. Le lait caprin a un goût légèrement
sucré. Il est caractérisé par une flaveur particulière et un goût plus relevé que le lait de vache. Cette
flaveur, en grande partie due à certains acides gras libres, est accentuée par la lipolyse.
(MOULEK ., 2009)
I.4.3. Propriétés
Le lait de chèvre est blanc mât, due à l'absence de B-carotène. Contrairement au lait de
vache, il a une odeur assez neutre. Parfois en fin de lactation, une odeur caprine apparait et après
stockage au froid pour acquérir une saveur caractéristique. Sa composition chimique joue un rôle
important sur son aptitude à l'acidification par les ferments lactiques et notamment l'influence des
sels minéraux.
La densité du lait de chèvre est comparable à celle du lait de vache : avec une densité
moyenne de 1031,05 à 15°C. Le point de congélation du lait de chèvre est environ 0,04 °C inférieur
à celui de la vache, le lait de chèvre présente une très grande conductivité électrique par rapport à
celui de la vache. (MAMI ., 2013)
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.6. Lait de vache
I.6.1. Définition
Le lait bovin est un liquide alimentaire opaque, blanc mat légèrement bleuté ou plus ou
moins jaunâtre, à odeur peu marquée et au goût douceâtre, sécrété, après parturition, par la glande
mammaire des vaches pour nourrir leur nouveau-né. (BELHADI ., 2010)
I.6.2. Propriétés
Le lait contient plusieurs facteurs antibactériens. Les plus connus sont les
immunoglobulines. Le colostrum est particulièrement riche en immunoglobulines qui assurent
l'immunisation immédiate du nouveau-né. Le lait contient aussi d'autres facteurs non spécifiques
tels que le lysozyme, la lactoferrine et la peroxydase. Cette dernière', appelée aussi
lactoperoxydase, est identique ei la peroxydase présente dans la salive et dans le suc gastrique. La
lactoperoxydase n'a pas d'effet antibactérien en soi mais, en présence de thiocyanate oxydé
(également présent dans le lait ainsi que dans la salive et le suc gastrique) et de peroxyde
d'hydrogène, la réaction chimique qui se développe produit des substances antibactériennes
(ClAUDE ., 1999)
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.7.2. Composition
Le colostrum de première traite se distingue principalement du lait par ses 12 extrêmes
richesses en immunoglobulines; aucun autre liquide biologique n'en contient des concentrations
aussi élevées. Parmi les immunoglobulines, ce sont les IgG qui pré- dominent, et tout
particulièrement la sous- classe IgG 1 qui représente 90 % des IgG. La richesse du colostrum en
cette sous-classe résulte d'un phénomène de concentration sélective à partir du pool des IgG
sériques (DIDIER ., 1999).
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
Outre l’aspect culinaire, le lait de brebis et les produits à base de lait de brebis sont très profitables
pour la santé. (WEHRMÜLLER et RYFFEL ., 2006)
I.9.1. Définition
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.10. Lait maternel
I.10.1. Définition
Il regroupe les meilleurs nutriments qui soient avec des anticorps, des cellules vivantes et
d’autres substances qui protègent les bébés contre les infections et contribuent à leur croissance et
leur développement.
En faisant l’effort de fournir du lait maternel exprimé pour votre bébé lorsque vous ne
pouvez pas être auprès de lui, vous vous assurez qu’il continuera à recevoir l’alimentation par
excellence ainsi qu’une protection contre plusieurs maladies (BOUCHARD ., 2010)
I.10.2. Propriétés
Le lait maternel est bien plus qu’un aliment; c’est également une substance vivante. Avant de
le manipuler, lavez donc vos mains à l’eau chaude et savonneuse. La façon dont vous conservez
votre lait déterminera dans quelle mesure ses qualités nutrition- nelles et ses agents anti-infectieux
seront préservés. Les propriétés antibactériennes du lait maternel lui per- mettent de rester frais
plus longtemps. En effet, les anticorps et les cellules vivantes qui préviennent la prolifération de
bactéries dans les intestins de votre bébé freinent également la croissance des bactéries lorsque
le lait est conservé dans un contenant (BOUCHARD ., 2010).
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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
La vitamine E est la plus importante des vitamines dans le colostrum. (TOURNAIRE ., 2011).
Tableau 3 : Evaluation de colostrum et du lait de quelques espèces animales. (TOURNAIRE .,
2011).
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
Dans le lait, des systèmes inhibiteurs, naturels ou non, peuvent agir sur les micro-
organismes. Certains sont liés à la composition physicochimique du lait (lactoferrine, acides gras
libres, système ou à l’état immunitaire de l’animal (anticorps, cellules). D’autres sont des
bactériocines, substances produites par certains germes qui vont inhiber, spécifiquement ou pas,
d’autres germes. Des inhibiteurs, liés à des pratiques à proscrire peuvent aussi être présents
(antibiotiques, résidus de produits de nettoyage/désinfection). Lactoperoxydase, thiocyanate,
peroxyde d’hydrogène). Parmi les facteurs antimicrobiens, on retiendra essentiellement : la
lactoferrine, le lysozyme, la Lactoperoxydase et les immunoglobulines. (GUERIN ., 2006 )
Le lait possèderait un effet antimicrobien contre les bactéries GRAM positive et GRAM
négative, parmi ces bactéries on trouve Escherichia coli, Listeria monocytogénes, Staphylococcus
aureus et Salmonella typhimurium (BENKERROUM et al ., 2004, EL- AGAMY et al ., 1992).
II.1.1. Glycoprotéine
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
cellulaires sont inhibées, ainsi que la synthèse des acides nucléiques ou des protéines ( HASLAY et
LECLERC ., 1993 ) . Elle présente une activité bactériostatique contre les bactéries à GRAM
positif et bactéricides contre les GRAM négatif (EL-AGAMY et al ., 1992).
Le peroxyde d’hydrogène a un effet toxique sur les bactéries pathogènes. Il est présent dans le
lait camelin et a un effet toxique sur les bactéries pathogènes. Il est présent dans le lait camelin à une
concentration de 10 m mol/l, il active le système (Lactoperoxydase Thiocyanate Peroxyde
d’hydrogène ou système LSP).
II.1.2. PP3
Une autre protéine douée d’une activité antimicrobienne, le composant 3- des protéose-
peptones (PP3). Ce composant présente deux variantes génétiques A et B qui ont respectivement 137
et 122 résidus d’acides aminés et des PM estimés respectivement à 15 442 et 13 661 Da. Il se trouverait
au niveau du lait camelin à une teneur nettement plus élevée que celle rencontrée pour le PP3 bovin
(KAPPELER et al ., 1999).
II.1.3. Lactoferrine
La lactoferrine (LF) est une glycoprotéine contenant deux sites capables chacun de fixer un
ion ferrique (Fe3+). Cette capacité à capter le fer explique en partie son rôle dans le contrôle de la
croissance de certaines bactéries pathogènes tels que Staphylococcus aureus ou d’Escherichia coli
(ZAGULKI et al ., 1989 ; DIARRA et al., 2002).
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
(SINGH et al., 2002) ont montré que la LF bloque le développement des biofilms dus à des
agents pathogènes opportunistes tels que Pseudomonas aeruginosa. Ceci a été observé à des
concentrations faibles en lactoferrine, inférieures à celles qui détruisent ou empêchent la croissance
des bactéries. En chélatant le fer, la LF stimule la motilité extérieure, entraînant les bactéries à errer
au lieu de former des faisceaux et des biofilms bactériens.
II.1.3. Lysozyme
Le lysozyme est une protéine naturellement présente dans les laits de mammifères où il est un
facteur antimicrobien puissant. Le lysozyme contient une chaîne polypeptidique de 129 acides aminés
pour un poids moléculaire d’environ 14 kDa. (KANUSPAYEVA et al ., 2003).
Dans le milieu physiologique, le lysozyme est chargé positivement, son phi étant compris
entre 10,5 et 11 (alcalin). Le lysozyme se lie en conséquence électrostatiquement aux surfaces
anioniques des bactéries .Les bactéries Gram négatif sont plus résistantes au lysozyme car elles
contiennent une paroi riche en lipopolysaccharides qui peut protéger les bactéries contre l'accès du
lysozyme. (AGAMY et al ., 1992.)
II.1.4. Peroxydases
Les peroxydases sont des enzymes qui appartiennent aux systèmes non-immuns normaux de
défense du lait et des sécrétions des glandes à sécrétion externe (telles que la salive, les larmes, les
sécrétions intestinales, le mucus cervical et la thyroïde). (EL-ALGAMY et al ., 1996) Le lait contient
naturellement une quantité non négligeable de Lactoperoxydase.
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
II.2.1. Lactoferrine
La lactoferrine (LF) bovine est une glycoprotéine de 80k Da constituée d'une chaîne
polypeptidique de 708 acides aminés qui présente 68% d'homologie avec la LF humaine et 60%
d'homologie avec la transferrine humaine (MEAD et TWEEDIE ., 1990, GOODMAN et
SCHANBACHER .,1991 ) .
II.2.2. Lysozyme
Le lysozyme est une protéase, une enzyme qui catalyse l'hydrolyse des liens peptidiques Des
protéines (AMIOT J et al ., 2002).Son pH optimum d'activité se situe à 7,5 (MCKENZIE et WHITE
., 1986).La concentration en lysozyme dans le colostrum et dans le lait est
respectivementd'environ0,14-0,7mg/1et0,07-0,6mg/1(KORHONEN., 1977). Cette enzyme, départ la
présence de plusieurs ponts disulfure dans sa structure, est thermo résistante.
Le lysozyme, dont le substrat naturel est le peptidoglycane, attaque la paroi des bactéries .il en
résulte la lyse de la paroi et la mort de la bactérie (REITER., 1978).la présence de LF augmente
l'activité antibactérienne du lysozyme notamment contre Escherichia coli (YAMAUCHI et al .,
1993).
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
II.2.3.Lactoperoxydase
La lactoperoxydase est une glycoprotéine constituée de 612 acides aminés (CALS et al ., 1991).
Le colostrum bovine et le lait contiennent respectivement environ11-45mg/1et13-30mg/1 de
lactoperoxydase (KORHONEN., 1977).
II.2.4. Immunoglobulines
Les immunoglobulines ou anticorps sont des glycoprotéines avec un point isoélectrique qui
Varie de 5,5 à 8,3 (AMIOT et al ., 2002).L'immunoglobuline G de type1 (IgGl) est le principal type
d'immunoglobuline dans le colostrum. Les immunoglobulines M (IgM), A (IgA) et G de type2
(IgG2) sont présentes à de plus faibles concentrations .Les concentrations en immunoglobulines, sont
environ cent fois plus élevées dans le colostrum que dans le lait. (BESSER et GAY., 1994).
Escherichia coli est de la famille des Enterobacteriaceae, elle est un hôte normal de la flore
intestinale. Cette bactérie est un bacille à mobilité péritriche et négative à la coloration de Gram.
Découvert en 1855 par Thomas Escherichia, E. coli est un germe commensal de l’intestin et se
retrouve dans les fèces. C’est un bacille Gram- Anaérobie facultative possédant des péritriches et
flagelles. Elle présente un poids de 10-12 g . (PHILIPON ., 2004 , KAISER ., 2004 , LE MINOR
., 1993).
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
E. coli est thermophile avec une température de croissance, comprise entre 15°C et 45°C avec
un optimum à 37°C. Sa culture admet une grande tolérance de variation de pH et le pH optimum est
de 7,5. Il fermente le glucose, le mannitol et le lactose avec production importante de gaz. Il reste
relativement sensible aux antibiotiques. Il réduit les nitrates en nitrites et dégrade le tryptophane en
indole. (JULIEN T., 2004)
E. coli est probablement la bactérie la mieux connue et la plus étudiée. Gram négative, et non‐
sporulant, E. coli est l’une des premières bactéries à coloniser le tractus intestinal des mammifères.
(KAPER et al ., 2004)
La niche écologique de cette bactérie se trouve dans la couche de mucus secrétée par
l’épithélium du côlon, mais aussi dans le sol. Etant donné qu’elle est hautement compétitive dans cet
environnement, E. coli est la bactérie anaérobie facultative la plus abondante dans le côlon humain,
dans celui d’autres mammifères et des oiseaux (RUSSO et al ., 2000).
Les souches commensales d’E. Coli sont donc très bien adaptées à une « coexistence pacifique
» avec l’hôte. (AZELE ., 1989.)
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
II.3.2. Pseudomonas
C’est un bacille gram négatif ,non sporulés, mobile (1 à 3 flagelles) de 0,7-3 µm de longueur
sur 0,7-1 µm d’épaisseur qui peut être isolé, en paires ou en chaînes (GAIGNARD et
LUISETTI ., 1993, KERSTERS et al ., 1996, YOUNG ., 2010). Sur gélose nutritive, les colonies
sont rondes, blanches et lisses (GAIGNARD et LUISETTI ., 1993).
II.3.2.1. Habitat
Sont des bactéries ubiquitaires que l’on rencontre dans les sols , sur les végétaux et surtout
dans les eaux douces et marines .des nombreuses souches pouvant se développer à basse température
(souches psychrophiles) contaminent les denrées alimentaires et les produits pharmaceutiques
conservés au réfrigérateur . (AFSS ., 2003)
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
Les Pseudomonas ont une capacité élevée à coloniser la rhizosphère ainsi que les
racines des plantes et sont capables de former des associations intimes avec leurs hôtes. (HÖFTE et
DE VOS ., 2006).
II.3.3. Entérocoques
Les entérocoques sont des bactéries à Gram positif, non sporulantes qui se présentent sous
forme de coques isolés ou arrangés en paires ou en chaînettes et dont le génome contient un faible
pourcentage en G+C (37,5 à 44 %). Ce sont des organismes anaérobies aérotolérants, oxydase
et catalase négatives bien que le gène codant cette dernière enzyme de détoxification existe dans leur
génome (UPTON et al ., 2003).
Les entérocoques ont une température de croissance optimale de 35 °C bien que la plupart
des espèces de ce genre peuvent croître à des températures allant de 10 à 45 °C. Ils peuvent aussi
croître en présence de 6,5 % de NaCl, à pH 9,6, et ils survivent à un traitement de 60 °C pendant
30 min (certaines exceptions existent quant à ces capacités).
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
Les entérocoques sont des bactéries ubiquistes, présentes dans différentes niches
écologiques telles que l'intestin de l'homme et des animaux à sang chaud (105-108 CFU/g de matière
fécale), plus rarement dans le vagin (BEARGIE et al .,1975) ou la cavité buccale (KURRIE
et al ., 1981). On les retrouve également dans les eaux usées, l'eau douce, l'eau de mer, le sol, sur les
végétaux et chez les insectes (DEIBE et al ., 1963). Plus exceptionnellement, leur présence est
signalée dans le tractus intestinal des animaux à sang froid (batraciens, reptiles et insectes)
(FLAHAUT et al . , 1997).
II.3.4. Micrococcus
Les cellules sont des coques de 0,5 à 2 µm de diamètre, souvent groupées en tétrades ou en
amas irréguliers, généralement immobiles. Ce sont des bactéries aérobies, à métabolisme oxydatif,
possédant une catalase, chimio-organotrophe. La paroi cellulaire de micrococcus est importante et
peut faire jusqu'à 50 % de la masse cellulaire. Son génome est riche en guanine et cytosine (GC),
ayant habituellement un taux de GC compris entre 65 et 75 mol%. (FRETER et al . , 2002).
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
II.3.4.1. Habitat
Ces bactéries ont de nombreux habitats, notamment le sol, les eaux douces, les aliments mais
leur habitat primaire est la peau des mammifères. (SHULMAN et al ., 2007)
La peau humaine est riche en microcoques. En effet, une population cutanée de micrococcus
a été retrouvé chez 96 % de 115 individus habitant dans 18 états différents des États-Unis, avec une
très forte proportion en M. luteus (~90 % des cas). Une étude a montré que les microcoques
constituent 1 à 20 % de la flore aérobie totale isolée de la peau de la tête, des jambes et des bras, mais
moins de 1 % de ces isolats correspond à des zones de haute densité bactérienne comme les aisselles
ou les narines. (KOCUR ., 2006)
les produits laitiers, les viandes, la bière , les sols et poussières, les boues d'estuaire, l'eau de
mer et l'eau douce, mais également l'air contenant une faible population de ces coques,. Le sol était
précédemment considéré comme la source primaire des microcoques, cependant M. luteus meurt
rapidement lorsqu'il est placé dans un sol naturel. Des observations microscopiques ont montré que la
bactérie était physiquement détruite par des prédateurs de bactéries du sol, dont Streptoverticullum
sp. (KLOOS et al ., 1974)
II.3.5. Staphylococcus
Dans le pus, Staphylococcus aureus se présente sous l'aspect de coques en petits amas,
en diplocoques ou en très courtes chaînettes (3 à 5 éléments), mesurant de 0,8 à 1µm ( 22). Sur les
cultures en milieu solide, il donne l'aspect en "grappes de raisin" alors qu'en milieu liquide l'aspect en
diplocoque ou isolé domine (FLEURETTE J., 1989).
C'est un germe immobile, asporulé et inconstamment capsulé. La plupart des espèces sont
aéro-anaérobies facultatives et à catalase positive, à l’exception de S. Saccharolyticus et S. Aureus.
Ce sont des germes dépourvus d’oxydase en dehors de S. lentus, S. sciuri et S. caseolyticus. ( SERGI
., 2007)
II.3.5.1. Habitat
Les Staphylocoques sont des bactéries très répandues dans la nature, aussi bien dans
l’air que dans le sol ou dans l’eau. Ce sont des commensaux extrêmement fréquents de la
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Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum
peau et des cavités naturelles de l’Homme et des animaux (avec une prédominance pour les fosses
nasales et le périnée) : la plupart des espèces rencontrées sont opportunistes, d’autres peuvent être
occasionnellement pathogènes (S. aureus).(MOUNIER et DENIS ., 1987).
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Chapitre I Matériels et Méthodes
I. MATERIELS ET METHODES
Oued Souf est situé au Sud -Est Algérien aux confins septentrionaux du grand Erg oriental
entre 33° et 35°de latitude Nord et entre 5° et 8° de longitude Est. (BEKAKRA ., 2006). Elle a
une superficie de 44 586.80 Km². Cette willaya est limitée au nord par la willaya de Khenchela au
nord- est par la willaya de Tébessa, au nord –ouest par la willaya de Biskra, à l’ouest par la willaya
de Djelfa, au sud-ouest par la willaya d’Ouargla, et à l’est par la Tunisie, cette ville saharienne se
caractérise par un climat aride et sec. (NEGUIA ., 2014)
I.2. Matériel
Les prélèvements ont été effectuée au niveau de la region d’Eloued dans la periode allant
de 12 novembre 2015 à 10 Mars 2016 sur differentes especes animales (bovines, ovines, caprines
et camelines) et sur des femmes allaitantes . La partie expérimentale de cette étude a été réalisée
au niveau du laboratoire de l’université de ELCHAHID HAMMA LAKHDAR EL-Oued elle a été
tendu par le matériel énuméré ci dissous :
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Chapitre I Matériels et Méthodes
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Chapitre I Matériels et Méthodes
I.2.3. Verreries et petits matériels
Erlenmeyer
pipettes Pasteur, béchers de 500 et 1000 ml
Tubes à essai
Micropipette 100μl
Flacons en verre de 250 ml
Boîtes Pétri
Ecouvillons
Seringue de 5 ml
Pinces
Disques de papier wattman (buvard).
flacons en verre de 250 ml
Plaque de test de CMT
I.2 .4. Appareillages
-Plaque Chauffante
- Autoclave
- Bec Benzène
- Incubateur
-Réfrigérateur domestique
- Balance électronique
-Bain marie
I.3.Méthodes
I.3.1. Prélèvement
Les prélèvements du lait et du colostrum de différentes espèces animales (chamelles,
chèvre, brebis et vache) ont été effectué, la veille du passage de l’étable, dans des tubes stériles
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Chapitre I Matériels et Méthodes
après lavage du pis avec de l’eau savonneuse et le rinçage avec de l’eau javellisée et élimination
des premiers jets.
Ils ont été acheminés dans une glacière (+ 4°C) au laboratoire de département de biologie
de l’université d’El- Oued pour les analyses. Tous les échantillons ont été analysés dans les 12 à
24 heures suivant leur prélèvement.
I.3.2.Test CMT
Le Leucocytest utilisé se base sur l'emploi d'agent tensioactif (teepol) qui, mélangé au lait
va lyser les cellules en libérant l'acide désoxyribonucléique (ADN) de leur noyau. Plus les cellules
sont nombreuses, plus le réseau sera dense et le mélange plus visqueux et épais. Ce test a été
effectué sur le lait ou le colostrum individuel récolté au niveau de ferme.
En se basant sur l'épaisseur du gel formé par le mélange réactif CMT-lait. 2ml de lait est
recueilli dans une coupelle (chaque coupelle correspond à un quartier) et additionné d'une quantité
à peu près égale de réactif. Après agitation de quelques secondes du plateau pour bien mélanger
réactif et lait, la lecture est effectuée en observant par transparence L'aspect du précipité
(COUILLOUD., 1992). L'interprétation est donnée dans le tableau suivant :
Tableau 05: Notation du California Mastitis Test (C.MT) et relation avec numération
cellulaire (RADOSTITS O.M et al ., 2005)
25
Chapitre I Matériels et Méthodes
26
Chapitre I Matériels et Méthodes
Les séries logarithmiques, dont les termes sont en progression géométrique : par exemple
les dilutions décimale : 01-1 ,10-2 .les dilutions sont toujours effectuées dans des conditions
aseptiques.
Les pipettes conseillées sont à écoulement totale.On prépare autant de tubes qu’il y a de
dilutions à effectuer en prenant des tubes stériles dans lesquels on pipette aseptiquement 3 ml d’eau
physiologie. Ceci permet d’obtenir une précision maximale.
Les tubes de diluant peuvent être préparés et autoclavés à l’avance. On prélève 1 ml de lait
à l’aide d’une pipette de 1 ml après l’avoir homogénéisée soigneusement et on la porte dans le
premier tube de dilution (10-1 ).
La pipette ne doit entrer en contacte ni avec les parois des tubes, ni avec le liquide diluant.
Avec une nouvelle pipette de 1 ml, on homogénéise par aspirations et soufflage le contenu de ce
tube 10-0 et l’on ensemence le tube01-2 et ainsi de suite en changement à chaque fois de pipette
pour ne pas perturber le dilutions (GUIRAUD et ROSEC ., 2004). La méthode de dilution
est représentée dans la figure10.
27
Chapitre I Matériels et Méthodes
I.3.6. La préparation des disques
On a utilisé le papier buvard coupé en disques de 6mm. Ces derniers doivent avoir un
contour régulier pour donner une zone d’inhibition facile à mesurer. Les disques sont placés dans
un flacon en verre et stérilisés dans le four de pasteur à 120°C pendant 45 minutes.
Figure 11: Illustration de la méthode de mesure du diamètre d'inhibition des disques sur boîte de
Pétri. (GUERIN et FAUBLEE ., 2006)
28
Chapitre II Résultats et Discussions
29
Chapitre II Résultats et Discussion
Notre étude a été portée sur 45 échantillons des laits et des colostrums de différentes
espèces, les échantillons qui ont été positifs au test de CMT sont éliminés (5 échantillons). Elle
est intéressée par la détermination et l’évaluation des activités antibactériennes des laits et des
colostrums de différentes espèces testés.
Les résultats obtenus montrent que La gentamicine inhibe presque la totalité des espèces
bactériennes, et particulièrement les bacilles à Gram négatif. Elle est inactive sur les Pseudomonas
sp. Ces résultats sont en accord avec ( SCHORDERET., 1998) qui a rapporté que la gentamicine
est efficace principalement dans les traitements contre les bactéries aérobies à Gram négatif
et avec (SOUGAKOFF et TRYSTRAM ., 2003) qui ont indiqué que les Pseudomonas sont des
espèces opportunistes naturellement résistantes à plusieurs antibiotiques.
Ceci peut être expliqué par le fait que la gentamicine est un antibiotique bactéricide qui
affecte la croissance bactérienne par inhibition spécifique de la synthèse protéique normale chez
les bactéries sensibles .L’activité antibactérienne de la gentamicine se traduit par une inhibition
de la synthèse des protéines. Afin d’atteindre sa cible principale qui est la sous-unité 30S du
ribosome, la gentamicine doit traverser la membrane externe puis la membrane cytoplasmique
des bactéries. Dans le cas d’une bactérie à Gram positif, la pénétration s’effectue à travers les
interstices du peptidoglycane.
Dans une bactérie à Gram négatif, la gentamicine utilise les porines de la membrane
externe pour pénétrer dans la cellule. Une fois que la gentamicine a atteint la membrane
cytoplasmique, elle s’y fixe, puis est transportée activement jusqu’au ribosome, qui est alors
déformé de manière irréversible et incapable d’initialiser la synthèse protéique. Cette dernière
étape de transport demande un apport d’énergie et d’oxygène ; par conséquent la gentamicine est
inefficace contre les bactéries anaérobies ou dans des conditions anaérobiques (ZAUGG
.,2010).
L’ampicilline présente une activité moyenne sur les microcoques, les entérocoques et l’E.
coli, par contre il est inactive sur le Pseudomonas et le staphylococcus. Ceci peut être expliqué
le fait que les staphylocoques sont des espèces résistantes à l’ampicilline et le Pseudomonas sont
des espèces opportuniste naturellement résistantes a plusieurs antibiotique: pénicilline de groupe
92
Chapitre II Résultats et Discussion
a (ampicillines et dérivés). Cette résistance naturelle s’ajoute une résistance acquise. Certaines
bactéries sont naturellement résistantes à des antibiotiques. On parle de résistance innée. Leur
patrimoine génétique les rend insensible à un certain nombre d’agents. C’est par exemple le cas
des E.coli visa vis de la vancomycine, ou encore de Pseudomonas aeruginosa résistante a
l’ampicilline (SOUGAKOFF et TRYSTRAM ., 2003).
L’ampicilline présente une activité moyenne sur les microcoques, les entérocoques et l’E.
Coli, par contre il est inactif sur le Pseudomonas et le staphylococcus. Ceci peut être expliqué le
fait que les staphylocoques sont des espèces résistantes à l’ampicilline et le Pseudomonas sont
des espèces opportuniste naturellement résistantes a plusieurs antibiotique: pénicilline de groupe
a (ampicillines et dérivés), céphalosporine de première génération chloramphénicol et
trimethoprimea .
Cette résistance naturelle s’ajoute une résistance acquise Certaines bactéries sont
naturellement résistante sa des antibiotique. On parle de résistance innée. Leur patrimoine
génétique les rend insensible à un certain nombre d’agents. C’est par exemple le cas des E. coli
visa vis de la vancomycine, ou encore de Pseudomonas aeruginosa résistante a l’ampicilline
(SOUGAKOFF et TRYSTRAM ., 2003).
les ampicilline sont caractérisé par un spectre plus large touchant les bactéries gram
positives : streptocoque ; pneumocoques ; et gram négatif : E. Coli ; Proteus Mirabilis ;
Salmonella ; Shigella ; Hemophilus Influenza ; Bordetella, Pertussis ; Brucella ; Vibrio Cholera ;
Borellia , non productrice des pénicillinases . (SOUGAKOFF et TRYSTRAM., 2003).
II.2. COLOSTRUM
Les colostrums de différentes espèces (cameline, bovine, caprine, ovine et humaine) ont été testés
sur cinq espèces bactériennes afin de déterminer leur spectre d’activité. Les résultats obtenus ont
été montrés dans les tableaux et les figures ci-dessous.
03
Chapitre II Résultats et Discussion
Tableau 06 : les diamètres Des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Micrococcus
Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Micrococcus.
M.E. T ATB-G ATB-A C.CHA C. V C.CH C.B C.F
Micrococcus (SM)
35
Zone d'inhibition (mm)
30
25
20
15 ***,a ***,b ***a ***,b ***,a
10
5
0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CH C-B C-F
30 30
25
zone d'inhibtion(mm)
25
20
20
15 ***,b
***,b 15
10 ***,b
***,b 10 ***,b
5 ***,b ***,b
***,b 5 ***,b
0
0
Figure 12: le spectre d’action des colostrums de différentes espèces sur les Micrococcus en
comparaison avec les antibiotiques témoins.
03
Chapitre II Résultats et Discussion
Les résultats mentionnés dans le tableau ci-dessus, montrent que les zones d’inhibition de
croissance des Micrococcus des colostrums de chamelle, vache, brebis et femme sont presque
identiques, elles sont variées entre 10.13± 0.66 à 10.88± 0.38. Tandis que celle du colostrum caprin
est de 8.5 ± 0.87. L’analyse statistique montre que la différence est très hautement significative
(p< 0.01) pour tous les colostrums par rapport à celui d’antibiotique témoins de gentamicine. Avec
une différence significative entre le spectre d’action du colostrum camelin, caprin et ovin par
rapport à celui de l’ampicilline. Les différents types des colostrums testés ont présenté une activité
antibactérienne sur les microcoques.
Chez les ruminants en générale la structure du placenta ne permet pas les échanges
d'immunoglobulines (anticorps) entre la mère et les jeunes pendant la gestation. Les jeunes naissent
donc dépourvus d'anticorps et donc incapables de se défendre vis-à-vis des agressions
microbiennes. Le rôle principal du colostrum est d'assurer la protection immunitaire de l'animal au
cours de la période qui suit la naissance (ou néo-natale) (MERCIER ., 2010).
Le colostrum maternel est moins riche en lipides et en lactose que le lait mature, il a une
plus faible valeur calorique mais il contient deux fois plus de protéines, surtout des
immunoglobulines A (IgA), des facteurs de croissance et des cytokines. Il est également riche
encellules immunitaires et en oligosaccharides (TACKOEN ., 2012).
09
Chapitre II Résultats et Discussion
L’effet des colostrums testés sur les deux bactéries sont illustrés dans le tableau 07 et la
figure 13.
Tableau 07 : les diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur l’Enterococcus sp et
l’E. Coli en comparaison avec les antibiotiques témoins.
Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Entérocoques
DL 10-2 /
/ 5.00± 1.85 00±00 1.75±1.75 00±00 00±00
***,c ***,c
Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les E.coli
M.E. T ATB-G ATB-A C.CHA C. V C.CH C.B C.F
DL 10-1
/ / 4.8±2.8NS 4.50±2.6N 4.9±2.8NS 4.50±2.6D 6.00±2.0D
,c S,c ,b NS, NS NS ,b
DL 10-2
/ / 3.88±2.26 2.00±2.00 00±00 00±00 00±00
DNS ,c DNS ,c
Comparaison avec groupe témoin (ATB-G): * p < 0.05 ; ** p < 0.01 .; *** p < 0.001, avec groupe
témoin (ATB-Am): c p < 0.001 ;αp < 0.05,bp < 0.01.
00
Chapitre II Résultats et Discussion
Entérocoques(SM)
35
30
25 *** , NS
zone d'inhibtion(mm)
20
**,c
15 ***,a ***,a ***,c
10
0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F
35
35
Entérocoques(diultion 10 -1) Entérocoques(diultion10 -2)
30 30
25 25
zone d'inhibition(mm)
***,c
zone d'inhibtion(mm)
20 20
***,c
15
***,c
15
***,c ***,c
10 ***,c 10 ***,c
5 5
***,c
0 0
ATB ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F
03
Chapitre II Résultats et Discussion
E.coli (SM)
30
20
***,c
15 **,b ***,c
***,b
10 **,b
0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F
30
Zone d'inhibition (mm)
25 30
Zone d'inhibition (mm)
25
20
20
15
15
10 NS,b
NS,c NS,c NS,b
10 NS,c
NS, NS,
5
5 NS,c
0
0
ATB-GATB-A C-C C-V C-CH C-B C-F
Figure 13 : Les zones d’inhibition des Entérocoques et l’ E. Coli des colostrums de différentes
espèces en comparaison avec les antibiotiques témoins.
Les résultats obtenus (tableau 07 et figure 13 ), indiquent que le colostrum camelin a une
forte activité contre Entérocoques avec une zone d’inhibition de 21.0 ± 2.88 qui est plus forte que
celle de l’ampicilline et moins que celle de la gentamycine. Par contre, il a présenté une moindre
activité de 10.87 ± 0.51 contre l’E. Coli. Les colostrums des autres espèces ont montré une faible
activité sur les entérocoques à très faible contre l’E. Coli. En comparaison avec celui de chamelle.
Le colostrum naturel donne une bonne activité antibactérienne contre les entérocoques et
une activité faible contre l’E. Coli. La dose minimale inhibitrice est obtenue avec la dilution 10-1 .
03
Chapitre II Résultats et Discussion
La dilution 10-2 donne une activité très faible ou nulle sur les deux espèces bactériennes. Les
immunoglobulines sont les facteurs de défense les plus importants présents dans le colostrum, et
sont responsables de la protection contre les maladies systémiques et entériques. En plus des
immunoglobulines, le colostrum contient d’autres facteurs antimicrobiens comprenant la
lactoferrine, le lysozyme et la lactoperoxydase (DALE et al ., 2003).
03
Chapitre II Résultats et Discussion
Tableau 08 : les diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur
Staphylococcus Epidermidis et Pseudomonas Aerogenosa en comparaison avec les
antibiotiques témoins.
Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Staphylococcus
Epidermidis
Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Pseudomonas
Aerogenosa
M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F
SM
00±00 28.5± 9±4.08**, 9±0.408***, 9.00±0.913 9.625±0.688 10.25±0.32
0.645 SN SS **,SN ***,SN ***,SN
DL 10-1
/ 28.5± 2.25±2.25**, 4.250±2.46* 5.00±2.92* 4.63±2.72** 00±00
0.645 SN **,SN *,SN SN
DL 10-2
/ 28.5± 00±00 00±00 00±00 00±00 00±00
0.645
03
Chapitre II Résultats et Discussion
.
35 PSEUDOMONAS (SM)
30
20
15
***,NS ***,NS
10
**,NS ***,NS ***,NS
5
0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CH C-B C-F
30
20
25
15
20
***,NS
15 10 **,a NS,c NS,b
**,NS
10 **,NS 5
**,NS **,NS **,NS
5 0
0 ATB-G ATB - C-C C-V C-CCH C-B C-F
A
30
zone d"inhbition(mm)
25
20
15
10
NS,c
NS,c NS,a
5 **,b
03
Chapitre II Résultats et Discussion
Staphylococcus (SM)
30
25
Zone d'inhibition (mm)
20
***,NS **,a ***,c ***,c ***,c
15
10
0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F
Les valeurs moyennes des zones d’inhibition des colostrums testés sont variées de 9. 5±0.35
à 10.75 contre les Staphylocoques et 9±0.40 à 10.25 contre le Pseudomonas, ils ont présenté une
activité faible contre les deux bactéries testées, L’analyse statistique montre que la différence est
très hautement significative (p<0.01) ou hautement significative pour tous les colostrums par
rapport à celui des antibiotiques témoins. La dose minimale inhibitrice est obtenue avec la dilution
10-1 . La dilution 10-2 donne une activité très faible ou nulle ne contre les deux espèces bactériennes.
JARD et al ., 2015) ont rapporté qu’un grand nombre d'études ont démontré effet bactéricide et
bactériostatique de la lactoferrine du colostrum de différentes espèces animales. Plus d'une source
de nutriments, le colostrum contient également plusieurs molécules biologiquement actives qui
sont essentielles pour des fonctions particulières (PAKKANEN et al ., 1997).
02
Chapitre II Résultats et Discussion
La présence au sein même du colostrum d’agents pathogènes plus au moins virulents ayant
résisté aux moyens de décence que possède l’organisme fait présumer, l’existence de ce pouvoir
(HUNDINERE ., 2015) Pour éviter ce risque, le colostrum peut être traité par la chaleur : la
pasteurisation présente l'inconvénient de réduire de30% la quantité d' IgG du colostrum et de 50
% l'efficacité du transfert des Ig. En revanche, la thermisation (de 56° à 60°C, pendant 30 à 120
mn selon les agents pathogènes) permet de conserver la concentration en Ig et la viscosité du
colostrum, tout en réduisant la concentration des germes présents (MERCIER ., 2010).
II.2. LAIT
Les échantillons du lait de différentes espèces (humaine, bovine, cameline, caprine et ovine)
ont été testés sur cinq espèces bactériennes et les résultats sont montrés dans les tableaux et les
figures ci-dessous.
Tableau 09: les spectres d’inhibition du lait testé sur Micrococcus sp en comparaison avec les
antibiotiques témoins
MICROCOCCUES
M.E.T ATB- ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F
A
33
Chapitre II Résultats et Discussion
30 Micrococcus ( SM)
Zone d'inhibtion(mm)
25
20
***,b
15 ***,b
***,c
10 **, b
0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F
Micrococcus (diulition
Micrococcus (diulition 10-1 ) 10 -2)
9
***,a ***,c
8
zone d'inhibtion(mm)
9 ***,a 7
zone d'inhibtion(mm)
8 ***,a ***,a
7 6 ***, **,c
6 ***,b 5 c
5 4
4
3
3
2 2
1 1
0 0
Figure16 : les zones d’inhibition des microcoques des laits de différentes espèce et
les antibiotiques témoins.
Les résultats illustrés ci-dessus montrent que le lait de brebis est plus actif sur les
Microcoques que les autres types du lait avec une valeur de 14.75± 1.89, ce dernier est proche à la
valeur obtenue avec l’ampicilline est inférieur à celle de la gentamycine, d’une autre coté le lait
maternel présente une certaine activité sur cette bactérie suivi par le lait bovin et caprin par contre
le lait de chamelle n’a aucune effet sur cette dernière. Statiquement il n y a pas de différence
significative entre les résultats du lait ovin et ceux de l’ampicilline par contre il y a une différence
hautement significative avec ceux de la gentamycine. La dose minimale inhibitrice est obtenue
avec la dilution 10-1 avec tous les types du lait.
Ces résultats sont en parfait accord avec ceux rapportés par ELAGAMY., 1993 qui a mentionné
que L’activité antimicrobienne du lait de brebis est supérieure à celle du lait de vache (richesse en
33
Chapitre II Résultats et Discussion
Le lait est protégés contre une contamination microbienne par des systèmes inhibiteurs
naturels, y compris la lactoperoxydase /thiocyanate /hydrogènes peroxyde (LP) systèmes,
lactoferrines, lysozymes, les immunoglobulines et les acides gras libres (ELAGAMY et al ., 1992;
KAPPELER et al., 1999). La concentration et l’activité de chacun de ces antimicrobiens. les
systèmes /substances dépendent de l’espèce animale et le stade de lactation (KAPPELER et al .,
1999).
Tableau 10 : les diamètres des zones d’inhibition du colostrum testé sur l’entérocoque et
l’E .coli en comparaison avec les antibiotiques témoins
39
Chapitre II Résultats et Discussion
30
E.Coli (SM)
25
zone d'inhibtion
20
15
**,b ***,c
10
***,c
5
0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F
30 30
E.Coli (diulition 10-1) E.Coli (diulition 10-2)
25 25
zone d'inhibtion
20 20
zone d'inhbtion
15 15
**,a ***,a 10 **,a ***,a
10
**,a **,a
5 5
0 0
Figure17: les zones d’inhibition des E.Coli et Entérocoques du lait de différentes espèce et les
antibiotiques témoins
Le tableau et la figure montrent que le lait de chamelle est celui de brebis sont inactive sur
les deux espèces bactériennes étudiées et les autres types du lait donnent une activité faibles
oscillent entre 8.37±0.55 à 9.75±0.72 sur ces bactéries par rapport à celle des antibiotiques
témoins. La dilution minimale est de 10 -2 pour le lait bovin et maternel et elle est de 10 -2 pour le
30
Chapitre II Résultats et Discussion
lait caprin sur l’E. Coli par contre les deux dilutions du lait caprin effectuées ne donne aucune
activité sur les entérocoques. L’analyse statistique montre que la différence est très hautement
significative de la majorité types du lait testés en comparaison avec les antibiotiques.
Le lait humain est reconnu pour ses propriétés antimicrobiennes et il a été montré à
maintes reprises que les bébés nourris au sein résistent mieux aux infections que les bébés allaités
artificiellement. les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des
protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent un rôle de
grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus que le nourrisson n'a pas établi
sa barrière immunitaire intestinale (AL-MOHIZEA et al ., 1994)
Nos résultats montrent que le lait de chamelle n’a aucune activité sur les bactéries testés.
Ces résultats n’ont pas en accord avec ceux obtenue par Jard et al ., 2014) qui ont indiqué que
les protéines du lait de chamelle ont une activité Sur l’E. coli, ceci peut être expliquer par le fait
que ces auteurs ont mesuré la concentration des bactéries par la mesure de la densité optique pour
voir l’activité inhibitrice des protéines du lait, en calculant le taux d'inhibition de la croissance.
Tableau 11 : les diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur Staphylococcus Epidermidis
et Pseudomonas Aerogenosa en comparaison avec les antibiotiques témoins.
33
Chapitre II Résultats et Discussion
Diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur les Pseudomonas Aerogenosa
Staphylococcus Epidermidis(SM)
7
**,b ***,c ***,NS
6
zone d'inhibtion(mm)
4 ***,c
3
0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F
33
Chapitre II Résultats et Discussion
zone d'inhibtion(mm)
6 ***,c
5 5
***,b ***,c ***,a ***,a***,a
4 4
3 ***,c 3
2 2 ***,a
1 1
0 0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F
5 5
zone d' inhibtion(mm)
4 4
3
3
2
2
1
1
0
0
Pseudomonas Aerogenosa(SM)
7
***,c ***,b
6
***,b
zone d'inhibtion(mm)
4 **,b
3
0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F
33
Chapitre II Résultats et Discussion
Les résultats illustrés ci-dessus montrent que le lait de chamelle est inactive sur les deux
espèces bactériennes étudiées et les autres types du lait donnent une activité faibles balancent
entre 8.5±0.54 à 10.12±0.37 sur les staphylococcus epidermidis par rapport à celle de la
gentamycine et le lait de vache parait le plus actif sur cette bactérie par rapport aux autre types du
lait. De même que les différents types du lait testés présentent un spectre d’activité très proche
vis-à-vis des germes cibles sur les pseudomonas aerogenosa et les antibiotiques témoins ne
donnent aucune activité sur cette dernière. La dilution minimale est de 10 -2 pour tous les types du
lait testés sur ces bactéries. La différence est très hautement significative de la majorité types du
lait testés en comparaison avec les antibiotiques.
Les bactéries utilisées sont des psychotrophes, les Pseudomonas aerogenosa sont des
psychrotrophes à Gram négatif et staphylococcus epidermidis sont de psychrotrophes à Gram
positif (NIELSEN., 2002). Le lait est riche en quantités satisfaisante de protéines qui jouent un
rôle biologique importante surtouts contre les infections bactériennes la lactoferrine, le lysozyme,
la lactoperoxydase et les immunoglobulines. Le lait des bovins contiennent de plus faibles
quantités de lysozyme en comparaison du lait humain (respectivement 13 µg/10 0 mL contre
30 mg/100 ml). Cependant Lysozyme bovin a un effet lytique bactérien plus important et a un
spectre d’action plus large que le lysozyme humain (CHANDRA et al ., 1964). Cette protéine
possède un effet bactéricide très prononcé contre les bactéries GRAM - et un effet bactériostatiques
contre les bactéries GRAM + (EL-AGAMY et al ., 1992). De même, elle semble avoir une activité
inhibitrice contre les virus et les moisissures (KAPPELER., 1999).
La teneur en protéines du lait maternel est remarquablement faible, entre 0,8 et 1,2 g/dl.
On distingue les protéines solubles ou lactosérum (70 %) et les protéines insolubles ou caséines
(30 %). Le lait de vache contient beaucoup plus de protéines et un rapport protéines solubles sur
protéines insolubles inversé (Tackoen., 2012).
Nos résultats révèlent que le lait camelin n’a aucune effet sur toutes les bactéries testées ce
qui n’est pas en accord avec EL-AGAMY et al ., 1992 EL-AGAMY et al ., 1996, ISMAEL et
al., 2013, JRAD et al.,2014 qui ont rapporté que les protéines du lait de chamelle ont un effet
antiamibien très important. Ceci peut être expliqué que ces auteurs ont utilisés les différentes
fractions protéiques du lait et non pas le lait tel qu’il est, et mêmes la méthode de mesure de
l’activité antibactérienne n’est pas comme la nôtre.
33
Chapitre II Résultats et Discussion
33
Conclusion
Le lait et le colostrum présentent sans aucun doute un intérêt particulier pour les populations
humains , car il est parfaitement conforme aux exigences de l’homme vu sa haute teneur en
nutriments de base (protéines, lipides, lactose), en vitamine C et en niacine et à son système
protecteur naturel puissant (lysozyme, lactoperoxydase, lactoferrine, immunoglobulines).
-Les colostrums testés ont présenté une certaine activité antibactérienne vis-à-vis des
bactéries pathogènes utilisés.
-Le colostrum camelin à une forte activité contre Enterococcus sp plus forte que celle de
l’ampicilline.
-Le lait de brebis est plus actif sur les microcoques que le lait des autres espèces avec une
zone d’inhibition proche a celle obtenue avec l’ampicilline,
- le lait de chamelle ne présente aucune activité vise à vis des bactéries testés.
- les laits maternels, bovins et caprins ont une activité faibles vise à vis l’Escherichia coli et
l’Enterococcus sp par rapport à celle des antibiotiques témoins.
- le lait de vache est plus actif vise à vis le Staphylococcus epidermidis par rapport aux laits
des autres espèces.
Ces résultats révèlent que l’activité antibactérienne du lait et du colostrum testés varie
considérablement d’une espèce à l’autre et leur spectre d’action se diffère d’une souche bactérienne
à l’autre.
Enfin, le colostrum et le lait récoltés classiquement étant des denrées alimentaires périssables
et non stériles, sa valorisation ne pourra pas se faire sans un traitement permettant d’en diminuer la
charge bactérienne.
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