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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire N série:……


‫وزارة التعــليـم العالي والــبحـت الـعلـمي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫جامـعةالشهيد حمة لخضر الوادي‬
Université Echahid Hamma Lakhdar -El OUED
‫كلية علوم الطبيعة والحياة‬
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
‫قسم البيولوجيا الخلوية والجزيئية‬
Département de biologie Cellulaire et Moléculaire

_____________________________________________________

MEMOIRE DE FIN D'ETUDE

En vue de l'obtention du diplôme de Master Académique Filière :

Sciences Biologiques

Spécialité : Biochimie Appliquée

THEME

Etude comparative de l’activité antibacterienne du lait et


du colostrum humains, camelins, bovins, ovins et caprins
dans la wilaya d’El-oued

Présenté par

Mme OMANE Khaoula


Melle ZROUG Hadda

Soutenue le : 31Mai 2015 devant le jury composé de :


Présidente Melle BOUKHARI Dalal M.A.B, Université d’El Oued.

Promotrice Mme HADEF Laila MA.A, Université d’El Oued.

Examinatrice Mme BOUTELLISSE Safia M.A.A, Université d’El Oued.

Année universitaire 2015/2016


Remerciement

Un mémoire tant nominatif soit –il est un travail de réflexion collective donc au terme de ce
travail il m’est à la fois un plaisir et un devoir de remercier sincèrement toutes les personnes qui ont
participé à sa réalisation.

Avant tout. nous remercions le BON DIEU le tout puissant de nous avoir donné le courage
la volonté et la patience pour achever ce modeste travail nous vif remerciement et nos profonde
gratitude s’adressent à HADEF LEILA qui a accepté nos ’encadrer nous le remerciions infiniment
pour sa grande patience ses encouragements ses aide et ses conseils judicieux durant la réalisation
du présent travail .

Notre remerciements vont également aux membres de jury d’avoir accepté d’év aluer ce travail
au président nous tiens à remercier l’ensemble du personnel travaillant au laboratoire du
département de Biologie pour leur soutien technique et leur bonne humeur sa gentillesse et sa grande
disponibilité et confiance surtout Mm Latifa.

Nous remercions notre famille pour leur aides durent mes études et leur soutiens.

Enfin nous ’adressons notre plus sincères remerciement a tous nos proches toutes nos amies qu’on a
travaillé ensemble qui nos ’ont toujours soutenues et encouragées au cours de la réalisation de ce
mémoire. Toutes les personnes qui ont contribuées de près et de loin.
‫ملخص‬

‫أجريت هذه الدراسة بغية تقييم النشاطية البكتيرية وتحديد مدى فعالية لبا وحليب مختلف األجناس على بعض السالالت البكتيرية‬
‫الممرضة‪:‬‬
‫‪Micrococcus sp,‬‬ ‫‪Escherichia‬‬ ‫‪coli,‬‬ ‫‪Pseudomonas aeroginosa,‬‬ ‫‪Staphylococcus épidermidis,‬‬
‫‪Enterococcus sp.‬‬
‫أجريت التحاليل على ‪ 04‬عينة بعد استبعاد العينات الموجبة الختبار ‪ . CMT‬وتظهر النتائج أن مختلف أنواع اللبأ قد أظهرت نشاطا‬
‫مضاد للبكتيريا المختبرة ما بين ‪ 4..0 ± 8.5‬الى‪ 84.00± 4.00‬مم ‪ .‬لبأ الناقة له فعالية عالية ضد ‪ Enterococcus sp.‬مع تثبيط‬
‫‪ 0.00 ± 08.4‬مم الذي هو أقوى نشاطية من األمبيسلين وأقل من الجنتاميسين‪.‬‬
‫من ناحية أخرى‪ ،‬حليب األغنام أكثر نشاطا على ‪ Micrococcus sp,‬من انواع الحليب األخرى مع منطقة تثبيط ‪8.01 ± 80.01‬مم‪،‬‬
‫وهذا األخير هو قريب من ما تم الحصول عليها مع األمبيسلين ‪.‬على عكس دلك حليب اإلبل لم يظهر أي نشاط على جميع البكتيريا‬
‫المختبرة‪ .‬كما ان حليب االم واألبقار والماعز لديها نشاطية منخفضة من ‪4.00 ± 1،01- 4،11 ± 0..0‬مم على ‪Escherichia‬‬
‫‪ coli , Enterococcus sp.‬مقا رنة مع المضادات الحيوية‪ .‬وأخيرا حليب البقر يبدو أكثر نشاطا على ‪Staphylococcus‬‬
‫‪épidermidis,‬مع منطقة تثبيط ‪ 4،.0 ± 84.80‬مم مقارنة مع باقي أنواع الحليب األخرى التي تعطي نشاطية منخفضة من ‪± 0.1‬‬
‫‪ 4..0 ± 1،80- 4،10‬مم ‪Pseudomonas aeroginosa .staphylococcus épedermis ,‬‬

‫‪Micrococcus sp,‬‬ ‫الكلمات المفتاحية‪ :‬مضاد للجراثيم‪ ،‬اإلبل والبقر والماعز واألغنام واالم‪Escherichia coli ،‬‬
‫‪.,Pseudomonas aeroginosa Staphylococcus épidermidis, Enterococcus sp.‬‬
Résumé

La présente étude a été menée en vue de l’évaluation de l’activité antibactérienne et la


détermination du spectre d’action de différents types du lait et du colostrum vis à vis des souches
bactériennes pathogènes : Micrococcus sp, Escherichia coli, Pseudomonas aeroginosa,
Staphylococcus épidermidis, Enterococcus sp. L’analyse a été porté sur 40 échantillons après
l’élimination des échantillons positifs au CMT. Les résultats obtenues montrent que Les différents
types des colostrums testés ont présenté une activité antibactérienne sur les bactéries testés oscillent
entre 8.5 ± 0.87 à 10.88 ± 0.38mm. Le colostrum camelin a une forte activité contre Enterococcus sp
avec une zone d’inhibition de 21.0 ± 2.88mm qui est plus forte que celle de l’ampicilline et moins que
celle de la gentamycine.

D’une autre coté, Le lait de brebis est plus actif sur les microcoques que le lait des autres
espèces avec une zone d’inhibition de 14.75 ± 1.89 mm, cette dernière est proche à celle obtenue avec
l’ampicilline, par contre, le lait de chamelle ne présente aucune activité vise à vis des bactéries testés.
On outre le lait maternel, bovin et caprin ont une activité faibles oscillent entre 8.37 ± 0.55 à 9.75 ±
0.72 mm sur Escherichia coli et Enterococcus sp par rapport à celle des antibiotiques témoins. Enfin
le lait de vache parait plus actif vise à vis de Staphylococcus epidermidis avec un spectre de 10,12 ±
0,37mm par rapport aux laits des autres espèces qui donnent une activité faibles varient de 8.5 ± 0.54
à 9.12 ± 0.62 sur les Staphylococcus epidermidis et les Pseudomonas aerogenosa.

Mots clés : activité antibactérienne, chamelle, vache, chèvre, brebis, femme, Micrococcus sp,
Escherichia coli , Pseudomonas aeroginosa , Staphylococcus épidermidis, Enterococcus sp.
Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum

I.1. Historique
Pendant des millions d’années, l’homme vécut de chasse et de cueillettes qui lui
procuraient, entre autres, de la viande, des œufs, du miel et du poisson. Il y a environ 10 000 ans,
la découverte de l’agriculture et de l’élevage lui assurait une certaine sécurité alimentaire, un
habitat fixe et ouvrait ainsi l’ère des grandes civilisations. L’élevage des animaux laitiers qui date
d’environ 8 000 ans a ouvert des perspectives alimentaires chaque jour plus prometteur. Il est à
noter que le culte du lait est imprégné de la vie religieuse de l’Inde ancienne. La conception de la
sainteté de la vache était particulièrement puissance dans 1’Antiquité En Egypte, en Iran et en
Inde. On peut ainsi expliquer les tendances anti-carnivores et végétariennes de certains asiatiques.

En Europe, les moines, notamment les Bénédictins, sont au Moyen Age les principaux
producteurs de fromages : le pont l’évêque, le munster. Les seigneurs revenant des croisades leur
apportent des recettes d’Orient qui enrichissent leurs créations. Ainsi, avant la révolution
scientifique et industrielle qui a eu lieu en Europe au cours du XIXè siècle, les techniques de
fabrication de lait fermenté, de beurre, de fromage étaient déjà au point. (KONTE ., 1999).

I.2. Lait de chamelle


I.2.1. Définition
Le lait de chamelle, comme celui des autres mammifères, est un milieu de composition
chimique et physique complexe qui permet au jeune chamelon de couvrir ses besoins énergétiques
et nutritionnels pendant la première étape de son existence (BEZZALLA et GOUTTAYA .,
2013).
I.2.2. Composition
La composition du lait de chamelle est très différente de celle des ruminants, ainsi que leur
physiologie. Le lait de chamelle contient peu de matière grasse (2%); cette graisse est
principalement constituée d'acides gras polyinsaturés qui sont complètement homogénéisé et le
lait donne un aspect lisse et blanc. Le lactose est présent dans des concentrations de 4,8%, mais
ce sucre du lait n‘est pas facilement métabolisé par les personnes souffrant d'intolérance au
lactose.
Les protéines du lait de chamelle sont les éléments décisifs pour prévenir et guérir les
allergies alimentaires, car le lait de chamelle ne contient pas de β-lactoglobuline et de β- caséine.
Le lait de chamelle contient un certain nombre d'immunoglobuline qui est compatible avec les
humains (MERZOU K ., 2015).

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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.2.3. Propriétés
Le lait de chamelle est apprécié traditionnellement pour ses propriétés anti-infectieuse,
anti-cancéreuse, antidiabétique et plus généralement comme reconstituant chez les malades
convalescents. Ces propriétés relèvent cependant le plus souvent d’observations empiriques dont
les fondements scientifiques mériteraient d’être précisés. Ces observations, bien qu’empiriques,
peuvent être reliées à la composition du lait de chamelle. Certains des composants tant sur le plan
quantitatif que qualitatif pourraient être associés à ces propriétés particulièrement les facteurs
antibactériens, l’insuline et la vitamine C. (CHETHOUNA ., 2011).

I.3. Colostrum de chamelle


I.3.1. Définition
Généralement de couleur miel, jaune et visqueux, le colostrum est le premier liquide sécrété
par la mamelle après la parturition. D’après certains auteurs, il n’est réellement présent que lors
de la première traite, ou durant les premières 24 – 48h. Mais le deuxième article du décret du 25
mars 1924, modifié et complété par le décret du 4 janvier 1971, définit indirectement le colostrum
en France. Il dispose en effet que « le lait est le produit de la sécrétion mammaire normale obtenue
par une ou plusieurs traites sans aucune addition ou soustraction. L’origine doit être spécifiée s’il
ne provient pas de l’espèce bovine ». (GUITOUN et KINA., 2013).
I.3.2. Propriétés
Le colostrum atteint le premier stade de la lactation ; (10 jours post-partum) pour (ABU-
LEHIA et al ., 1989 , MERIN et al, 2001) , 7 - 8 jours post-partum pour (KAMOUN, 1995 ,
ALHATMI et al ., 2006).
Le colostrum camelin a un point de congélation de l’ordre de (- 0.61) et avec une viscosité
(7,4 m Pas) (ABU LEHIA et al ., 1989). Les fluctuations des valeurs des constantes physico-
chimiques rapportées par différents auteurs sont liées aux teneurs variables des différents
composants de colostrum (BOUAMEUR ., 2013)

I.4. Lait de chèvre


I.4.1. Définition
Le lait de chèvre est Le produit intégral de la traite totale et ininterrompue d’une femelle
laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée. Le lait doit être recueilli proprement et ne doit
pas contenir de colostrum. le lait cru est un lait non chauffé au-delà de 40°C ni soumis à un
traitement non thermique d’effet équivalent notamment du point de vue de la réduction de la
concentration en microorganismes (BACHTARZI ., 2012)

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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.4.2. Composition
Comme le lait de vache, le lait de chèvre est une é mulsion de matière grasse sous forme
de globules gras dispersés dans une solution aqueuse (sérum) comprenant de nombreux éléments,
les uns à l’état dissous (lactose, protéine du lactosérum, ... etc.), les autres sous forme colloïdale
(caséines).En raison de l’absence de β -carotènes, le lait de chèvre est plus blanc que le lait de
vache, blancheur se répercutant sur les produit laitiers caprins. Le lait caprin a un goût légèrement
sucré. Il est caractérisé par une flaveur particulière et un goût plus relevé que le lait de vache. Cette
flaveur, en grande partie due à certains acides gras libres, est accentuée par la lipolyse.
(MOULEK ., 2009)
I.4.3. Propriétés
Le lait de chèvre est blanc mât, due à l'absence de B-carotène. Contrairement au lait de
vache, il a une odeur assez neutre. Parfois en fin de lactation, une odeur caprine apparait et après
stockage au froid pour acquérir une saveur caractéristique. Sa composition chimique joue un rôle
important sur son aptitude à l'acidification par les ferments lactiques et notamment l'influence des
sels minéraux.
La densité du lait de chèvre est comparable à celle du lait de vache : avec une densité
moyenne de 1031,05 à 15°C. Le point de congélation du lait de chèvre est environ 0,04 °C inférieur
à celui de la vache, le lait de chèvre présente une très grande conductivité électrique par rapport à
celui de la vache. (MAMI ., 2013)

I.5. Colostrum de chèvre


I.5.1. Définition
Le colostrum est la sécrétion mammaire produite dans les jours qui suivent la mise-bas. Il
est formé par les sécrétions accumulées dans la mamelle durant les 6 dernières semaines de
gestation (sous réserve d'une durée de tarissement d'au moins 30 jours) enrichies des protéines
captées par la mamelle à partir de la circulation sanguine maternelle (MERCIER ., 2010).
I.5.2. Composition
Sa composition est différente de celle du lait. En effet, les concentrations en protéines
dérivées du sang telles que les immunoglobulines G (essentiellement IgGl), albumine,
α2macroglobuline et transferrine ainsi que les protéines sécrétées par la glande mammaire telles
que les p-lactoglobuline (Êlg),a-lactalbumine (ala), lactoferrine, inhibiteurs de protéases, sont
élevées dans le colostrum. (GENEIX et al ., 2001).

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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.6. Lait de vache
I.6.1. Définition
Le lait bovin est un liquide alimentaire opaque, blanc mat légèrement bleuté ou plus ou
moins jaunâtre, à odeur peu marquée et au goût douceâtre, sécrété, après parturition, par la glande
mammaire des vaches pour nourrir leur nouveau-né. (BELHADI ., 2010)
I.6.2. Propriétés

Le lait contient plusieurs facteurs antibactériens. Les plus connus sont les
immunoglobulines. Le colostrum est particulièrement riche en immunoglobulines qui assurent
l'immunisation immédiate du nouveau-né. Le lait contient aussi d'autres facteurs non spécifiques
tels que le lysozyme, la lactoferrine et la peroxydase. Cette dernière', appelée aussi
lactoperoxydase, est identique ei la peroxydase présente dans la salive et dans le suc gastrique. La
lactoperoxydase n'a pas d'effet antibactérien en soi mais, en présence de thiocyanate oxydé
(également présent dans le lait ainsi que dans la salive et le suc gastrique) et de peroxyde
d'hydrogène, la réaction chimique qui se développe produit des substances antibactériennes
(ClAUDE ., 1999)

I.7. Colostrum de vache


I.7.1. Définition
Le colostrum est la première sécrétion produite par la mamelle après la mise- bas, elle
précède le lait. Sa composition est d’ailleurs différente du lait : il est plus riche notamment en
protéines, particulièrement en immunoglobulines (Ig) aussi appelées anticorps. Le colostrum
bovin est un mélange de sécrétions lactées et de constituants du sérum sanguin, comme les IgG et
d’autres protéines, qui s’accumulent dans la glande mammaire peu avant la mise-bas. Ce processus
débute plusieurs se- maines avant le vêlage sous l’influence d’hormones, dont la prolactine, et
cesse brutalement au moment de la mise-bas (DETIFFE., 2010)
Le colostrum se distingue du lait par ses propriétés nutritionnelles, immunitaires et
technologiques spécifiques. La formation du colostrum débute 3 semaines avant le vêlage. Il faut
donc gérer au mieux cette période. La composition du colostrum se distingue par un niveau
énergétique 3 fois plus élevé que le lait de vache. Cette énergie participe au maintien de la
température corporelle du nouveau-né. Les teneurs en minéraux, oligo-éléments et vitamines sont
également 2 à 10 fois plus élevées que celles du lait de chèvre. (EBLE ., 2004).

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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.7.2. Composition
Le colostrum de première traite se distingue principalement du lait par ses 12 extrêmes
richesses en immunoglobulines; aucun autre liquide biologique n'en contient des concentrations
aussi élevées. Parmi les immunoglobulines, ce sont les IgG qui pré- dominent, et tout
particulièrement la sous- classe IgG 1 qui représente 90 % des IgG. La richesse du colostrum en
cette sous-classe résulte d'un phénomène de concentration sélective à partir du pool des IgG
sériques (DIDIER ., 1999).

Tableau 1 : comparaison entre le lait et le colostrum bovin. (DIDIER ., 1999).


D% MG Lac PT Casei VitA VitE Mg Z Se

(g/Kg) (g/Kg) (g/Kg) (g/Kg) (UI/L) (mg/L) (g/Kg) (mg/Kg) (mg/Kg)

colostrum 1.060 50 30 140 48 1000 10 0.4 12 0.05


0

Lait 1.032 39 49 31 25 1000 1 0.12 3.6 0.02

I.8. Lait de brebis


I.8.1. Définition
Le lait de brebis a été toujours considéré comme un lait ayant des caractéristiques spécifiques et,
dans certains cas, comme étant un produit plus noble que les autres laits. Comme pour les autres
ruminants laitiers, la production et la composition du lait des brebis laitières sont principalement
conditionnées par les facteurs génériques, le stade de lactation, le système de traite et l’aliment.
(HENNI ., 2011)
I.8.2. Composition
La densité du lait de brebis est plus élevée que celle du lait de chèvre et le lait de vache. De
même, le lait de brebis et le lait de chèvre ont une viscosité et une acidité titrable plus élevé, mais
un point inferieur d’indice de réfraction et de congélation que le lait de vache. Les lipides du lait
de brebis et de chèvre ont des caractéristiques physiques généralement plus élevées qu'en lait de
vache. (MAHI ., 2010)
I.8.3. Propriétés
Le lait de brebis se distingue par une haute teneur en vitamines, sels minéraux, protéines et graisses
vitales. Cette densité élevée est surtout utile aux enfants et aux personnes âgées qui ont un besoin
nutritionnel plus important. Cependant, les adultes aussi tirent profit de ces propriétés positives.

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Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
Outre l’aspect culinaire, le lait de brebis et les produits à base de lait de brebis sont très profitables
pour la santé. (WEHRMÜLLER et RYFFEL ., 2006)

I.9. Colostrum de brebis

I.9.1. Définition

Le colostrum se distingue du lait par ses propriétés nutritionnelles, immunitaires et


technologiques spécifiques. La formation du colostrum débute 3 semaines avant la mise bas. Il
faut donc gérer au mieux cette période. La composition du colostrum se distingue par un niveau
énergétique beaucoup plus élevé que le lait de brebis. Cette énergie participe au maintien de la
température corporelle du nouveau-né.
Les teneurs en minéraux, oligo-éléments et vitamines sont également 2 à 10 fois plus
élevées que celles du lait (BARASCUDY et al ., 2005)
I.9.2. Composition
Le colostrum contient un fort taux de protéines, relie a un extrait sec et une densité bien
plus élèves que dans le lait. De plus, son taux de cendres brutes est, en moyenne, supérieur a celui
du lait. Si l’on s’intéresse a l’évolution de la composition du produit de la sécrétion mammaire au
fil des jours a partir de la mise-bas, on constate que chez les bovins, la matière grasse et les cendres
brutes diminuent, alors que le taux de lactose augmente. (DABERNAT ., 2011).
Tableau 2 : comparaison entre le colostrum de brebis. (DABERNAT ., 2011).
1er jour 2eme jour 3eme jour 4eme jour 5eme jour lait

post-partum post-partum post-partum post-partum post-partum

D(%) 1,033 1,056 1,040 1,035 1,033 1,032

M S (%) 23,9 17,9 14,1 13,9 13,6 12,9

MG (%) 6,7 5,4 3,9 4,4 4,3 4,0

P T (%) 14,0 8,4 5,1 4,2 4,1 3,1

L (%) 2,7 3,9 4,4 4,6 4,7 5,0

CB (%) 1,11 0,95 0,87 0,82 0,81 0,74

7
Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
I.10. Lait maternel
I.10.1. Définition
Il regroupe les meilleurs nutriments qui soient avec des anticorps, des cellules vivantes et
d’autres substances qui protègent les bébés contre les infections et contribuent à leur croissance et
leur développement.
En faisant l’effort de fournir du lait maternel exprimé pour votre bébé lorsque vous ne
pouvez pas être auprès de lui, vous vous assurez qu’il continuera à recevoir l’alimentation par
excellence ainsi qu’une protection contre plusieurs maladies (BOUCHARD ., 2010)
I.10.2. Propriétés
Le lait maternel est bien plus qu’un aliment; c’est également une substance vivante. Avant de
le manipuler, lavez donc vos mains à l’eau chaude et savonneuse. La façon dont vous conservez
votre lait déterminera dans quelle mesure ses qualités nutrition- nelles et ses agents anti-infectieux
seront préservés. Les propriétés antibactériennes du lait maternel lui per- mettent de rester frais
plus longtemps. En effet, les anticorps et les cellules vivantes qui préviennent la prolifération de
bactéries dans les intestins de votre bébé freinent également la croissance des bactéries lorsque
le lait est conservé dans un contenant (BOUCHARD ., 2010).

I.11. Le colostrum maternel


I.11.1. Définition
Le colostrum est un « premier lait » qui évolue vers le lait mature au bout de quelques
jours. Dès le deuxième trimestre de grossesse, la fabrication du colostrum se met en route. De
couleur jaune orangé, ce liquide est très riche en protéines et en anticorps, ce qui en fait un aliment
de choix, tout à fait adapté aux besoins de l’enfant pendant les 48 à 72 heures qui suivent sa
naissance. (NOIROT., 2010)
I.11.2. Composition
Le colostrum, sécrétion épaisse et de couleur jaunâtre, est peu abondant. La quantité
moyenne est de 20-30 ml à J1, 40-60 ml à J2. Le colostrum est riche en :
 Anticorps (IgA) et en millions de globules blancs : protection contre les infections.
 Grande quantité de sels minéraux retenant l’eau dans l’organisme du nouveau-né et limitant
ainsi la fuite hydrique et la perte de poids des premiers jours.
 Protéines et graisses pour la croissance.
 Hormones et enzymes facilitant la digestion et induisant le métabolisme hépatique.
 Facteurs de croissance tissulaire et facteurs favorisant la multiplication et l’implanation de
bactéries intestinales impliquées dans le bon fonctionnement du système immunitaire
digestif et la défense contre les infections.

8
Chapitre I Généralités sur le lait et le colostrum
 La vitamine E est la plus importante des vitamines dans le colostrum. (TOURNAIRE ., 2011).
Tableau 3 : Evaluation de colostrum et du lait de quelques espèces animales. (TOURNAIRE .,
2011).

Espéces Immunoglobulines (g/l) Références


Animales

IgG1 IgG2 IgA IgM


80.0 - 2.0 3.0 (Serieys ., 1993)

22.7 9.4 - 4.0 (Andrew ., 2001)


vache
46.4 2.9 5.4 6.8
colostrum

35.0 6.0 1.7 4.3 (Thiry et al ., 2007)


chèvre 60.1 15.8 1.0 2.0 (Serieys ., 1993)
brebis 47.6 - 4.3 5.0 (levieux ., 2001)
Truie 59.0 2.8 9.0 1.5 (Serieys ., 1993)
vache 3.1 3.2 - 0.6 (Andrew et al ., 2002)
Lait

0,5 0.03 0.02 0,1 (Elfstranet al ., 2002)

9
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

II.1. Activité antibactérienne du lait

Dans le lait, des systèmes inhibiteurs, naturels ou non, peuvent agir sur les micro-
organismes. Certains sont liés à la composition physicochimique du lait (lactoferrine, acides gras
libres, système ou à l’état immunitaire de l’animal (anticorps, cellules). D’autres sont des
bactériocines, substances produites par certains germes qui vont inhiber, spécifiquement ou pas,
d’autres germes. Des inhibiteurs, liés à des pratiques à proscrire peuvent aussi être présents
(antibiotiques, résidus de produits de nettoyage/désinfection). Lactoperoxydase, thiocyanate,
peroxyde d’hydrogène). Parmi les facteurs antimicrobiens, on retiendra essentiellement : la
lactoferrine, le lysozyme, la Lactoperoxydase et les immunoglobulines. (GUERIN ., 2006 )

Le lait possèderait un effet antimicrobien contre les bactéries GRAM positive et GRAM
négative, parmi ces bactéries on trouve Escherichia coli, Listeria monocytogénes, Staphylococcus
aureus et Salmonella typhimurium (BENKERROUM et al ., 2004, EL- AGAMY et al ., 1992).

Cette activité est attribuée à la présence dans le lait de chamelle de substances


antimicrobiennes telles que le lysozyme, le peroxyde d’hydrogène, la lactoferrine, la
Lactoperoxydase et les immunoglobulines ( ELAGAMY et al ., 1992). L’activité antimicrobienne
du lait de chamelle est en moyenne supérieure à celle du lait de la vache (FAYE., 1997).

La quantité de lysozyme, lactoferrine et immunoglobulines dans ce lait est supérieure à celle


de lait bovin ( BENKERROUM ., 2008, ELAGAMY., 2000, KAPPELER et al ., 1999,
KONUSPAYEVA et al ., 2007). Le lysozyme ou muramidase, de masse moléculaire estimée
en électrophorèse à 14400 Da (EL-AGAMY et al .,1996) .

II.1.1. Glycoprotéine

La glycoprotéine possède une activité bactériostatique, en captant le fer nécessaire au


développement des microorganismes (MONARD et VERNERT., 1988 , HURLEY et al ., 1993). La
lactopéoxydase de masse moléculaire estimée à 78000 Da (EL-AGAMY et al ., 1996) est une
enzyme qui résiste au suc gastrique et tolère des pH acides. Elle est relativement thermostable,
entraine des lésions dans la membrane cytoplasmique des bactéries, causant des fuites d’ion
potassium, d’acides aminées et de polypeptides cellulaires, de plus les systèmes de transport

01
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

cellulaires sont inhibées, ainsi que la synthèse des acides nucléiques ou des protéines ( HASLAY et
LECLERC ., 1993 ) . Elle présente une activité bactériostatique contre les bactéries à GRAM
positif et bactéricides contre les GRAM négatif (EL-AGAMY et al ., 1992).

Le peroxyde d’hydrogène a un effet toxique sur les bactéries pathogènes. Il est présent dans le
lait camelin et a un effet toxique sur les bactéries pathogènes. Il est présent dans le lait camelin à une
concentration de 10 m mol/l, il active le système (Lactoperoxydase Thiocyanate Peroxyde
d’hydrogène ou système LSP).

II.1.2. PP3

Une autre protéine douée d’une activité antimicrobienne, le composant 3- des protéose-
peptones (PP3). Ce composant présente deux variantes génétiques A et B qui ont respectivement 137
et 122 résidus d’acides aminés et des PM estimés respectivement à 15 442 et 13 661 Da. Il se trouverait
au niveau du lait camelin à une teneur nettement plus élevée que celle rencontrée pour le PP3 bovin
(KAPPELER et al ., 1999).

Le composant 3- des protéose-peptones (PP3) a un effet inhibiteur et sélectif contre les


halophiles qui peut s’expliquer par le fait que ces bactéries se développent dans le milieu
hypersalé, le lait camelin de par sa composition et son goût souvent salé semble présenter un milieu
favorable au développement de ce groupe bactérien ( KOUNIBA ., 2002).

II.1.3. Lactoferrine

La lactoferrine (LF) est une glycoprotéine contenant deux sites capables chacun de fixer un
ion ferrique (Fe3+). Cette capacité à capter le fer explique en partie son rôle dans le contrôle de la
croissance de certaines bactéries pathogènes tels que Staphylococcus aureus ou d’Escherichia coli
(ZAGULKI et al ., 1989 ; DIARRA et al., 2002).

Le travail d’ (ELLISON ., 1994 ) a prouvé que la lactoferrine(LF) agissait de façon synergique


avec les immunoglobulines, le complément, et les protéines cationiques des neutrophiles contre les
bactéries Gram-négatif. Dans la LF, c’est le peptide N-terminal qui fragmente la membrane externe
des bactéries Gram-négatif. Le pouvoir antibactérien des leucocytes de lapin, notamment la capacité
à phagocyter les souches de Pseudomonas aeruginosa, est dû au fait que les cellules contiennent une
grande quantité de LF. (BULLEN et ARMSTRONG., 1979).

00
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

(SINGH et al., 2002) ont montré que la LF bloque le développement des biofilms dus à des
agents pathogènes opportunistes tels que Pseudomonas aeruginosa. Ceci a été observé à des
concentrations faibles en lactoferrine, inférieures à celles qui détruisent ou empêchent la croissance
des bactéries. En chélatant le fer, la LF stimule la motilité extérieure, entraînant les bactéries à errer
au lieu de former des faisceaux et des biofilms bactériens.

Les travaux d’ELASS-ROCHARD et al ., 1995 ont montré que la LF humaine et bovine


possède deux sites de capture du lipopolysaccharide (LPS) d’Escherichia coli. L’affinité de la LF pour
la LPS contribue à l’inhibition des endotoxines de la bactérie.

II.1.3. Lysozyme

Le lysozyme est une protéine naturellement présente dans les laits de mammifères où il est un
facteur antimicrobien puissant. Le lysozyme contient une chaîne polypeptidique de 129 acides aminés
pour un poids moléculaire d’environ 14 kDa. (KANUSPAYEVA et al ., 2003).

Dans le milieu physiologique, le lysozyme est chargé positivement, son phi étant compris
entre 10,5 et 11 (alcalin). Le lysozyme se lie en conséquence électrostatiquement aux surfaces
anioniques des bactéries .Les bactéries Gram négatif sont plus résistantes au lysozyme car elles
contiennent une paroi riche en lipopolysaccharides qui peut protéger les bactéries contre l'accès du
lysozyme. (AGAMY et al ., 1992.)

II.1.4. Peroxydases

Les peroxydases sont des enzymes qui appartiennent aux systèmes non-immuns normaux de
défense du lait et des sécrétions des glandes à sécrétion externe (telles que la salive, les larmes, les
sécrétions intestinales, le mucus cervical et la thyroïde). (EL-ALGAMY et al ., 1996) Le lait contient
naturellement une quantité non négligeable de Lactoperoxydase.

L’action du système peroxydase (LPS) résulte de l’oxydation de l’ion SCN- en présence du


peroxyde d’hydrogène, qui fait apparaître des oxi-acides ayant des propriétés bactéricides. Le premier
produit de l’oxydation est l’ion hypothiocyanate (OSCN-), puis différents acides se succèdent, dont
l’action inhibitrice varie en fonction des espèces microbiennes. L’action de la Lactoperoxydase est
susceptible d’être renforcée artificiellement en optimisant les concentrations des éléments qui entrent
en jeu. Des bactéries telles que Escherichia coli, Yersinia enterocolitica, Klebsiella pneumoniae,
Pseudomonas aeruginosa, sont sensibles au système lactoperoxydase (LOISEAU et al ., 2001).

02
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

II.2.Activité antibactérienne du colostrum

Le colostrum se distingue du lait par ses propriétés nutritionnelles, immunitaires et


technologiques spécifiques. La formation du colostrum débute 3 semaines avant le vêlage. Il faut donc
gérer au mieux cette période. La composition du colostrum se distingue par un niveau énergétique
3 fois plus élevé que le lait . Cette énergie participe au maintien de la température corporelle du
nouveau-né. Les teneurs en minéraux, oligo-éléments et vitamines sont également 2 à 10 fois plus
élevées que celles du lait (PAKKANEN et ALTO ., 1997, ELFSTRAND et al ., 2002 , URUAPKA
et al ., 2002 , PIOT et al ., 2004).

A différence majeure de composition entre le colostrum et le lait se situe essentiellement Au


niveau de la teneur en protéines. Celles-ci représentent 14% de la composition initiale du colostrum.
Cette teneur élevée en protéines est due à la grande quantité d'immunoglobulines contenues dans le
colostrum. Les immunoglobulines constituent la majeure partie de la fraction protéique colostrale
puisqu'elles représentent entre 70 et 80% des protéines sériques du colostrum, soit environ 50% des
protéines du colostrum, alors qu'elles représentent seulement 1 à 2% du contenu protéique du lait
(KORHONEN et al ., 2000).

Cette chute substantielle de la teneur en immunoglobulines au cours des premiers jours de


lactation est compensée par une augmentation de la teneur en caséines qui vont alors représenter
environ 80% des protéines du lait (TRIPATHI et VASHISHTHA ., 2006).

Le colostrum contient également: Des anticorps, Des facteurs antimicrobiens dont la


lactoferrine (qui fixe le fer et prive donc certaines bactéries, dont E. coli, de ce nutriment essentiel),
la, lactoperoxydase, le lysozyme, le complément…, Des hormones et facteurs de croissance, Des
cellules somatiques .Tout ces éléments garantissent une protection générale et locale contre les
bactéries, les virus ou les parasites (PIOT et al ., 2004).

L'activité antimicrobienne du colostrum est due essentiellement aux immunoglobulines bien


que celui-ci contienne aussi d'autres facteurs comme la lactoferrine, le lysozyme et la lactoperoxydase
(FOLEY et OTTERBY., 1978 , REITER ., 1978 , BESSER et GAY., 1994 , DONOVAN et
ODLE ., 1994 , SHAMS ., 1994).

03
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

II.2.1. Lactoferrine

La lactoferrine (LF) bovine est une glycoprotéine de 80k Da constituée d'une chaîne
polypeptidique de 708 acides aminés qui présente 68% d'homologie avec la LF humaine et 60%
d'homologie avec la transferrine humaine (MEAD et TWEEDIE ., 1990, GOODMAN et
SCHANBACHER .,1991 ) .

La concentration en LF dans le colostrum bovin et dans le lait est respectivement d'environ


1,5- 5 g/1et 0,1 g/1 (KORHONEN ., 19 77 , TSUJI et al ., 1990). Comme son nom l'indique, cette
protéine porteuse de fer, sous la forme d'ions ferriques Fe3+ .Son point isoélectrique se situe entre 8,4
et (AMIOT et al ., 2002). La LF est active à pH neutre et en présence d'ions bicarbonate (BULLEN
et al ., 1972, GRIFFITHS et HUMPHREYS ., 1977).

Il a été montré in vitro que la LF inhibe la croissance de certains microorganismes notamment


Escherichia coli (RAINARD ., 1986 , SAITO et al ., 1991), Salmonella typhimurium (BATISH et
al.,1988) ou encore Listeria monocytogénes (PAYNE et al.,1990).

Cette Glycoprotéine lie le lipide a des lipopolysaccharides (LPS) (APPELMETS et al .,


1994) Causant ainsi le dégagement des LPS de la paroi des bactéries (ELLISON et al ., 1988).

II.2.2. Lysozyme

Le lysozyme est une protéase, une enzyme qui catalyse l'hydrolyse des liens peptidiques Des
protéines (AMIOT J et al ., 2002).Son pH optimum d'activité se situe à 7,5 (MCKENZIE et WHITE
., 1986).La concentration en lysozyme dans le colostrum et dans le lait est
respectivementd'environ0,14-0,7mg/1et0,07-0,6mg/1(KORHONEN., 1977). Cette enzyme, départ la
présence de plusieurs ponts disulfure dans sa structure, est thermo résistante.

Le lysozyme, dont le substrat naturel est le peptidoglycane, attaque la paroi des bactéries .il en
résulte la lyse de la paroi et la mort de la bactérie (REITER., 1978).la présence de LF augmente
l'activité antibactérienne du lysozyme notamment contre Escherichia coli (YAMAUCHI et al .,
1993).

04
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

II.2.3.Lactoperoxydase

La lactoperoxydase est une glycoprotéine constituée de 612 acides aminés (CALS et al ., 1991).
Le colostrum bovine et le lait contiennent respectivement environ11-45mg/1et13-30mg/1 de
lactoperoxydase (KORHONEN., 1977).

Cette enzyme, dont le pH optimum d'activité se situe à 6, 8 (AMIOT et al ., 2002) ,possède


un hème avec un groupement Fe3+.Après ajout de thiocyanate (SCN"), elle contribue à l'antisepsie
du milieu en utilisant le SCN "comme substrat .Le SCN" est oxydé par l'enzyme en utilisant le
peroxyde d'hydrogène (H2O2), produisant des ions qui dénaturent les protéines bactériennes, inhibant
ainsi le métabolisme bactérien (REITER ., 1978).

La lactoperoxydase est totalement dénaturée par une pasteurisation à 72° C pendant 15


Secondes. En raison de cette caractéristique, on évalue de plus en plus l'activité de cette enzyme pour
vérifier l'efficacité d'un traitement de pasteurisation (AMIOT et al ., 2002).

II.2.4. Immunoglobulines

Les immunoglobulines ou anticorps sont des glycoprotéines avec un point isoélectrique qui
Varie de 5,5 à 8,3 (AMIOT et al ., 2002).L'immunoglobuline G de type1 (IgGl) est le principal type
d'immunoglobuline dans le colostrum. Les immunoglobulines M (IgM), A (IgA) et G de type2
(IgG2) sont présentes à de plus faibles concentrations .Les concentrations en immunoglobulines, sont
environ cent fois plus élevées dans le colostrum que dans le lait. (BESSER et GAY., 1994).

II.3. Bactéries utilisées

II.3.1. Escherichia coli (ou colibacille)

Escherichia coli est de la famille des Enterobacteriaceae, elle est un hôte normal de la flore
intestinale. Cette bactérie est un bacille à mobilité péritriche et négative à la coloration de Gram.
Découvert en 1855 par Thomas Escherichia, E. coli est un germe commensal de l’intestin et se
retrouve dans les fèces. C’est un bacille Gram- Anaérobie facultative possédant des péritriches et
flagelles. Elle présente un poids de 10-12 g . (PHILIPON ., 2004 , KAISER ., 2004 , LE MINOR
., 1993).

Le genre Escherichia comprend cinq espèces : E. fergusonii, E. hermanni, E. vulneris, E.


blattae, isolée de blattes. Ces espèces sont différentes les unes des autres du point de vue

05
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

phénotypique et hybridation ADN/ADN, ce dernier point est parfaitement semblable entre E.


coli et Shigella ainsi que le pouvoir pathogène qui est identique, en effet les antigènes O de
certains sérotypes sont fortement apparentés avec ceux de l’E. Coli (PELMONT., 1995,
NICHILIN., 2000).

E. coli est thermophile avec une température de croissance, comprise entre 15°C et 45°C avec
un optimum à 37°C. Sa culture admet une grande tolérance de variation de pH et le pH optimum est
de 7,5. Il fermente le glucose, le mannitol et le lactose avec production importante de gaz. Il reste
relativement sensible aux antibiotiques. Il réduit les nitrates en nitrites et dégrade le tryptophane en
indole. (JULIEN T., 2004)

Figure 01: Escherichia. Coli Figure 02: Eschéricha.coli (micrographe


coloration de Gram) (KAISER ., 1998) électronique ( (KAISER ., 1998)

II.3. 1.1. Habitat

E. coli est probablement la bactérie la mieux connue et la plus étudiée. Gram négative, et non‐
sporulant, E. coli est l’une des premières bactéries à coloniser le tractus intestinal des mammifères.
(KAPER et al ., 2004)

La niche écologique de cette bactérie se trouve dans la couche de mucus secrétée par
l’épithélium du côlon, mais aussi dans le sol. Etant donné qu’elle est hautement compétitive dans cet
environnement, E. coli est la bactérie anaérobie facultative la plus abondante dans le côlon humain,
dans celui d’autres mammifères et des oiseaux (RUSSO et al ., 2000).

Les souches commensales d’E. Coli sont donc très bien adaptées à une « coexistence pacifique
» avec l’hôte. (AZELE ., 1989.)

06
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

II.3.2. Pseudomonas

On dénombre à ce jour 350 espèces, sous-espèces ou pathovars (pv) de bactéries


phytopathogènes qui se répartissent en 21 genres (PAULIN et al., 2001). Le genre Pseudomonas a
été proposé par Migula en 1894 et a depuis été révisé à plusieurs reprises (GAIGNARD et
LUISETTI ., 1993 , KERSTERS et al ., 1996 , PAULIN et al ., 2001).

Ce genre bactérien est ubiquiste, il est capable de coloniser le sol, la rhizosphère, la


phyllosphère, les tissus végétaux et animaux en décomposition, l’eau douce et l’eau de mer
(GAIGNARD et LUISETTI ., 1993 , PEIX et al ., 2009).

Les Pseudomonas appartiennent au groupe des Eubactéries non photosynthétiques et


chimiotrophes, à l’ordre des Eubacteriales, et à la famille des Pseudomonadaceae (BUCHANAN.,
1917 , WINSLOW et al ., 1917).

C’est un bacille gram négatif ,non sporulés, mobile (1 à 3 flagelles) de 0,7-3 µm de longueur
sur 0,7-1 µm d’épaisseur qui peut être isolé, en paires ou en chaînes (GAIGNARD et
LUISETTI ., 1993, KERSTERS et al ., 1996, YOUNG ., 2010). Sur gélose nutritive, les colonies
sont rondes, blanches et lisses (GAIGNARD et LUISETTI ., 1993).

Figure 03 : Pseudomonas sp sous le microscope et mise en culture.

II.3.2.1. Habitat

Sont des bactéries ubiquitaires que l’on rencontre dans les sols , sur les végétaux et surtout
dans les eaux douces et marines .des nombreuses souches pouvant se développer à basse température
(souches psychrophiles) contaminent les denrées alimentaires et les produits pharmaceutiques
conservés au réfrigérateur . (AFSS ., 2003)

07
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

Les Pseudomonas ont une capacité élevée à coloniser la rhizosphère ainsi que les
racines des plantes et sont capables de former des associations intimes avec leurs hôtes. (HÖFTE et
DE VOS ., 2006).

P. syringae, comme beaucoup d’autres Pseudomonas phytopathogènes, est capable d’induire


chez les plantes résistantes non hôtes, une réaction hypersensible (HR pour hypersensitive réaction
; (ALFANO et COLLMER ., 1997) à l’origine de la SAR. La HR est une réaction rapide de
défense des plantes correspondant à une mort programmée des cellules aux sites d’invasion, ou
apoptose, qui bloque la progression du pathogène (HUECK ., 1998 , KLEMENT ., 1982).
Néanmoins, d’autres espèces de Pseudomonas sont capables de mettre en place des interactions
mutualistes. Elles sont très largement représentées parmi les bactéries à effet PGPR qui ont un effet
promoteur sur la croissance des plantes. (DUBUIS et al., 2007).

II.3.3. Entérocoques

Les entérocoques sont des bactéries à Gram positif, non sporulantes qui se présentent sous
forme de coques isolés ou arrangés en paires ou en chaînettes et dont le génome contient un faible
pourcentage en G+C (37,5 à 44 %). Ce sont des organismes anaérobies aérotolérants, oxydase
et catalase négatives bien que le gène codant cette dernière enzyme de détoxification existe dans leur
génome (UPTON et al ., 2003).

Les entérocoques ont une température de croissance optimale de 35 °C bien que la plupart
des espèces de ce genre peuvent croître à des températures allant de 10 à 45 °C. Ils peuvent aussi
croître en présence de 6,5 % de NaCl, à pH 9,6, et ils survivent à un traitement de 60 °C pendant
30 min (certaines exceptions existent quant à ces capacités).

Départ leur faculté à métaboliser les sucres en produisant (majoritairement) de l'acide


lactique, les entérocoques appartiennent également au groupe des bactéries lactiques. La plupart des
entérocoques appartiennent au groupe sérologique D de la classification de Lancefield
(LANCEFIELD ., 1933).

08
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

Figure 04 : Entérocoques sous le microscope (KAPER et al ., 2004 )

II.3.3.1. Habitat des entérocoques

Les entérocoques sont des bactéries ubiquistes, présentes dans différentes niches
écologiques telles que l'intestin de l'homme et des animaux à sang chaud (105-108 CFU/g de matière
fécale), plus rarement dans le vagin (BEARGIE et al .,1975) ou la cavité buccale (KURRIE
et al ., 1981). On les retrouve également dans les eaux usées, l'eau douce, l'eau de mer, le sol, sur les
végétaux et chez les insectes (DEIBE et al ., 1963). Plus exceptionnellement, leur présence est
signalée dans le tractus intestinal des animaux à sang froid (batraciens, reptiles et insectes)
(FLAHAUT et al . , 1997).

II.3.4. Micrococcus

Est un genre de bactéries à coloration Gram positive appartenant à la famille des


Micrococcaceae, décrit pour la première fois en 1872 par Cohn (WIESER et al ., 2002)

Les cellules sont des coques de 0,5 à 2 µm de diamètre, souvent groupées en tétrades ou en
amas irréguliers, généralement immobiles. Ce sont des bactéries aérobies, à métabolisme oxydatif,
possédant une catalase, chimio-organotrophe. La paroi cellulaire de micrococcus est importante et
peut faire jusqu'à 50 % de la masse cellulaire. Son génome est riche en guanine et cytosine (GC),
ayant habituellement un taux de GC compris entre 65 et 75 mol%. (FRETER et al . , 2002).

09
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

II.3.4.1. Habitat

Ces bactéries ont de nombreux habitats, notamment le sol, les eaux douces, les aliments mais
leur habitat primaire est la peau des mammifères. (SHULMAN et al ., 2007)

La peau humaine est riche en microcoques. En effet, une population cutanée de micrococcus
a été retrouvé chez 96 % de 115 individus habitant dans 18 états différents des États-Unis, avec une
très forte proportion en M. luteus (~90 % des cas). Une étude a montré que les microcoques
constituent 1 à 20 % de la flore aérobie totale isolée de la peau de la tête, des jambes et des bras, mais
moins de 1 % de ces isolats correspond à des zones de haute densité bactérienne comme les aisselles
ou les narines. (KOCUR ., 2006)

les produits laitiers, les viandes, la bière , les sols et poussières, les boues d'estuaire, l'eau de
mer et l'eau douce, mais également l'air contenant une faible population de ces coques,. Le sol était
précédemment considéré comme la source primaire des microcoques, cependant M. luteus meurt
rapidement lorsqu'il est placé dans un sol naturel. Des observations microscopiques ont montré que la
bactérie était physiquement détruite par des prédateurs de bactéries du sol, dont Streptoverticullum
sp. (KLOOS et al ., 1974)

II.3.5. Staphylococcus

Dans le pus, Staphylococcus aureus se présente sous l'aspect de coques en petits amas,
en diplocoques ou en très courtes chaînettes (3 à 5 éléments), mesurant de 0,8 à 1µm ( 22). Sur les
cultures en milieu solide, il donne l'aspect en "grappes de raisin" alors qu'en milieu liquide l'aspect en
diplocoque ou isolé domine (FLEURETTE J., 1989).

C'est un germe immobile, asporulé et inconstamment capsulé. La plupart des espèces sont
aéro-anaérobies facultatives et à catalase positive, à l’exception de S. Saccharolyticus et S. Aureus.
Ce sont des germes dépourvus d’oxydase en dehors de S. lentus, S. sciuri et S. caseolyticus. ( SERGI
., 2007)

II.3.5.1. Habitat

Les Staphylocoques sont des bactéries très répandues dans la nature, aussi bien dans
l’air que dans le sol ou dans l’eau. Ce sont des commensaux extrêmement fréquents de la

21
Chapitre II Activité antibactérienne de lait et de colostrum

peau et des cavités naturelles de l’Homme et des animaux (avec une prédominance pour les fosses
nasales et le périnée) : la plupart des espèces rencontrées sont opportunistes, d’autres peuvent être
occasionnellement pathogènes (S. aureus).(MOUNIER et DENIS ., 1987).

20
Chapitre I Matériels et Méthodes
I. MATERIELS ET METHODES

I.1. Présentation de la zone d'étude

I.1.1. Description générale et localisation

Oued Souf est situé au Sud -Est Algérien aux confins septentrionaux du grand Erg oriental
entre 33° et 35°de latitude Nord et entre 5° et 8° de longitude Est. (BEKAKRA ., 2006). Elle a
une superficie de 44 586.80 Km². Cette willaya est limitée au nord par la willaya de Khenchela au
nord- est par la willaya de Tébessa, au nord –ouest par la willaya de Biskra, à l’ouest par la willaya
de Djelfa, au sud-ouest par la willaya d’Ouargla, et à l’est par la Tunisie, cette ville saharienne se
caractérise par un climat aride et sec. (NEGUIA ., 2014)

Figure 05 : Localisation géographique d’El-Oued (DSA Oued Souf ., 2015).

I.2. Matériel

I.2.1. Matériel animal

Les prélèvements ont été effectuée au niveau de la region d’Eloued dans la periode allant
de 12 novembre 2015 à 10 Mars 2016 sur differentes especes animales (bovines, ovines, caprines
et camelines) et sur des femmes allaitantes . La partie expérimentale de cette étude a été réalisée
au niveau du laboratoire de l’université de ELCHAHID HAMMA LAKHDAR EL-Oued elle a été
tendu par le matériel énuméré ci dissous :

22
Chapitre I Matériels et Méthodes

Figure 06: Differentes especes animales(bovines, ovines, caprines et camelines . (Photo


personnel ., 2016)

I.2.2. Les souches bactériennes

Les souches bactériennes qui ont été étudiées sont :


 Escherichia coli .
 Pseudomonas aeroginosa .
 Staphylococcus epidermidis
 Enterobacteries

Figure 07 : les souches bactériennes utilisées.

23
Chapitre I Matériels et Méthodes
I.2.3. Verreries et petits matériels
 Erlenmeyer
 pipettes Pasteur, béchers de 500 et 1000 ml
 Tubes à essai
 Micropipette 100μl
 Flacons en verre de 250 ml
 Boîtes Pétri
 Ecouvillons
 Seringue de 5 ml
 Pinces
 Disques de papier wattman (buvard).
 flacons en verre de 250 ml
 Plaque de test de CMT
I.2 .4. Appareillages
 -Plaque Chauffante
 - Autoclave
 - Bec Benzène
 - Incubateur
 -Réfrigérateur domestique
 - Balance électronique
 -Bain marie

I.2.5. Matériels biologiques


 Teepol de test de CMT
 Eau physiologique0.9%.
 Eau distillée
 Poudre de gélose Mueller HINTON
 le lait et colostrum de (chamelle, vache, chèvre, femme, brebis)
 Antibiotique d’ampicilline et gentamicine

I.3.Méthodes

I.3.1. Prélèvement
Les prélèvements du lait et du colostrum de différentes espèces animales (chamelles,
chèvre, brebis et vache) ont été effectué, la veille du passage de l’étable, dans des tubes stériles

24
Chapitre I Matériels et Méthodes
après lavage du pis avec de l’eau savonneuse et le rinçage avec de l’eau javellisée et élimination
des premiers jets.
Ils ont été acheminés dans une glacière (+ 4°C) au laboratoire de département de biologie
de l’université d’El- Oued pour les analyses. Tous les échantillons ont été analysés dans les 12 à
24 heures suivant leur prélèvement.

I.3.2.Test CMT

Le Leucocytest utilisé se base sur l'emploi d'agent tensioactif (teepol) qui, mélangé au lait
va lyser les cellules en libérant l'acide désoxyribonucléique (ADN) de leur noyau. Plus les cellules
sont nombreuses, plus le réseau sera dense et le mélange plus visqueux et épais. Ce test a été
effectué sur le lait ou le colostrum individuel récolté au niveau de ferme.

En se basant sur l'épaisseur du gel formé par le mélange réactif CMT-lait. 2ml de lait est
recueilli dans une coupelle (chaque coupelle correspond à un quartier) et additionné d'une quantité
à peu près égale de réactif. Après agitation de quelques secondes du plateau pour bien mélanger
réactif et lait, la lecture est effectuée en observant par transparence L'aspect du précipité
(COUILLOUD., 1992). L'interprétation est donnée dans le tableau suivant :

Tableau 05: Notation du California Mastitis Test (C.MT) et relation avec numération
cellulaire (RADOSTITS O.M et al ., 2005)

Degré de la réaction Aspect de la réaction Numération cellulaire/ml


Négative Mélange liquide sans 0-200 000
floculat
traces Floculat très léger, 150 000- 500 000
disparaissant après une
dizaine de secondes
1+ Floculat léger persistant, pas 400 000-1 500 000
de tendance à la formation
de gel.
2+ Apparition immédiate d'un 800 000- 5 000 000
floculat épais. Il s'étale sur
tout le fond de la coupelle
3+ Gel très épais; consistance >5 000 000
blanc d'oeuf, formant au
centre de la coupelle une
masse convexe persistante

25
Chapitre I Matériels et Méthodes

Figure 08 : la méthode d’utilisation de CMT.

I.3.3. Préparation des milieux de culture


Lors de la reconstitution de milieu de culture (MH), la poudre est mélangée au volume
d'eau préconisé, homogénéisée, puis dissoute totalement par chauffage (l'ébullition ne doit pas
dépasser 1 à 2 minutes). Après refroidissement à 50-60°C, le milieu est distribué dans d'autres
récipients (flacons en verre) en vue d'être stérilisé. La stérilisation se fait par autoclavage pendant
15 mn à 121°C.
Les milieux sont ensuite laissés à refroidir jusqu'à 50°C dans l'autoclave (ne pas les sortir
avant car la différence de températures provoquerait une dépression au sein des tubes).Ils ont
ensuite distribué en boite de pétri.

I.3.4. Préparation des suspensions bactériennes

L'activité antimicrobienne des échantillons a été déterminée par la méthode de diffusion en


+milieu gélosé selon (SACCHETTI et al., 2005 , CELIKTAS et al., 2007).
 Après la réactivation des souches bactériennes sur milieu Gélose de Mueller Hinton à
température 37C° pendant 24h, on a préparé des suspensions bactériennes dans 3 ml
d'eau physiologique stérile.
 Des colonies bien isolées ont été transférées dans des tubes contenant l'eau physiologique
stérile afin d'avoir des suspensions microbiennes ayant une turbidité voisine.
 La gélose Mueller Hinton a été ensemencée par les solutions bactériennes en question.

26
Chapitre I Matériels et Méthodes

Figure 09: préparation des suspensions bactériennes.

I.3.5. Préparation des dilutions décimales

Les séries logarithmiques, dont les termes sont en progression géométrique : par exemple
les dilutions décimale : 01-1 ,10-2 .les dilutions sont toujours effectuées dans des conditions
aseptiques.

Les pipettes conseillées sont à écoulement totale.On prépare autant de tubes qu’il y a de
dilutions à effectuer en prenant des tubes stériles dans lesquels on pipette aseptiquement 3 ml d’eau
physiologie. Ceci permet d’obtenir une précision maximale.

Les tubes de diluant peuvent être préparés et autoclavés à l’avance. On prélève 1 ml de lait
à l’aide d’une pipette de 1 ml après l’avoir homogénéisée soigneusement et on la porte dans le
premier tube de dilution (10-1 ).

La pipette ne doit entrer en contacte ni avec les parois des tubes, ni avec le liquide diluant.
Avec une nouvelle pipette de 1 ml, on homogénéise par aspirations et soufflage le contenu de ce
tube 10-0 et l’on ensemence le tube01-2 et ainsi de suite en changement à chaque fois de pipette
pour ne pas perturber le dilutions (GUIRAUD et ROSEC ., 2004). La méthode de dilution
est représentée dans la figure10.

Figure 10 : les méthodes des dilutions et de l’ensemencement.

27
Chapitre I Matériels et Méthodes
I.3.6. La préparation des disques
On a utilisé le papier buvard coupé en disques de 6mm. Ces derniers doivent avoir un
contour régulier pour donner une zone d’inhibition facile à mesurer. Les disques sont placés dans
un flacon en verre et stérilisés dans le four de pasteur à 120°C pendant 45 minutes.

I.3.7. Méthode des disques


Les disques stériles ont été imprégnés dans les échantillons puis déposés stérilement sur la
surface de la gélose. Les boites ont été incubées 24h à 37C°.
La lecture des résultats se fait par la mesure en millimètre de la zone d'inhibition
représentée par une auréole formée autour de chaque disque. Les valeurs sont comparées avec
celles des antibiotiques comme contrôle positif.
A la sortie de l’étuve, l’absence de la croissance microbienne se traduit par un halo
translucide autour du disque, identique à de la gélose MH stérile, dont le diamètre est mesuré et
exprimé soit en cm, soit en mm, la méthode de mesure est illustrée dans la figure 11.

Figure 11: Illustration de la méthode de mesure du diamètre d'inhibition des disques sur boîte de
Pétri. (GUERIN et FAUBLEE ., 2006)

I.3.8. Analyse statistique


Pour pouvoir faire une étude statistique, quatre échantillons sont récoltés pour le lait et le
colostrum de chaque espèce animale ainsi que pour les femmes étudiées. Les résultats sont
exprimés en moyenne ± écart type. Les données sont analysées en utilisant une analyse de variance
(ANOVA). Des différences significatives (p<0,05) entre les moyennes sont déterminées par le test
de STUDENT.

28
Chapitre II Résultats et Discussions

29
Chapitre II Résultats et Discussion

II. Résultats Et Discussion

Notre étude a été portée sur 45 échantillons des laits et des colostrums de différentes
espèces, les échantillons qui ont été positifs au test de CMT sont éliminés (5 échantillons). Elle
est intéressée par la détermination et l’évaluation des activités antibactériennes des laits et des
colostrums de différentes espèces testés.

II.1. Antibiotiques Témoins (ATB-G et ATB-AM)

Les résultats obtenus montrent que La gentamicine inhibe presque la totalité des espèces
bactériennes, et particulièrement les bacilles à Gram négatif. Elle est inactive sur les Pseudomonas
sp. Ces résultats sont en accord avec ( SCHORDERET., 1998) qui a rapporté que la gentamicine
est efficace principalement dans les traitements contre les bactéries aérobies à Gram négatif
et avec (SOUGAKOFF et TRYSTRAM ., 2003) qui ont indiqué que les Pseudomonas sont des
espèces opportunistes naturellement résistantes à plusieurs antibiotiques.

Ceci peut être expliqué par le fait que la gentamicine est un antibiotique bactéricide qui
affecte la croissance bactérienne par inhibition spécifique de la synthèse protéique normale chez
les bactéries sensibles .L’activité antibactérienne de la gentamicine se traduit par une inhibition
de la synthèse des protéines. Afin d’atteindre sa cible principale qui est la sous-unité 30S du
ribosome, la gentamicine doit traverser la membrane externe puis la membrane cytoplasmique
des bactéries. Dans le cas d’une bactérie à Gram positif, la pénétration s’effectue à travers les
interstices du peptidoglycane.

Dans une bactérie à Gram négatif, la gentamicine utilise les porines de la membrane
externe pour pénétrer dans la cellule. Une fois que la gentamicine a atteint la membrane
cytoplasmique, elle s’y fixe, puis est transportée activement jusqu’au ribosome, qui est alors
déformé de manière irréversible et incapable d’initialiser la synthèse protéique. Cette dernière
étape de transport demande un apport d’énergie et d’oxygène ; par conséquent la gentamicine est
inefficace contre les bactéries anaérobies ou dans des conditions anaérobiques (ZAUGG
.,2010).

L’ampicilline présente une activité moyenne sur les microcoques, les entérocoques et l’E.
coli, par contre il est inactive sur le Pseudomonas et le staphylococcus. Ceci peut être expliqué
le fait que les staphylocoques sont des espèces résistantes à l’ampicilline et le Pseudomonas sont
des espèces opportuniste naturellement résistantes a plusieurs antibiotique: pénicilline de groupe

92
Chapitre II Résultats et Discussion

a (ampicillines et dérivés). Cette résistance naturelle s’ajoute une résistance acquise. Certaines
bactéries sont naturellement résistantes à des antibiotiques. On parle de résistance innée. Leur
patrimoine génétique les rend insensible à un certain nombre d’agents. C’est par exemple le cas
des E.coli visa vis de la vancomycine, ou encore de Pseudomonas aeruginosa résistante a
l’ampicilline (SOUGAKOFF et TRYSTRAM ., 2003).

L’ampicilline présente une activité moyenne sur les microcoques, les entérocoques et l’E.
Coli, par contre il est inactif sur le Pseudomonas et le staphylococcus. Ceci peut être expliqué le
fait que les staphylocoques sont des espèces résistantes à l’ampicilline et le Pseudomonas sont
des espèces opportuniste naturellement résistantes a plusieurs antibiotique: pénicilline de groupe
a (ampicillines et dérivés), céphalosporine de première génération chloramphénicol et
trimethoprimea .

Cette résistance naturelle s’ajoute une résistance acquise Certaines bactéries sont
naturellement résistante sa des antibiotique. On parle de résistance innée. Leur patrimoine
génétique les rend insensible à un certain nombre d’agents. C’est par exemple le cas des E. coli
visa vis de la vancomycine, ou encore de Pseudomonas aeruginosa résistante a l’ampicilline
(SOUGAKOFF et TRYSTRAM ., 2003).

les ampicilline sont caractérisé par un spectre plus large touchant les bactéries gram
positives : streptocoque ; pneumocoques ; et gram négatif : E. Coli ; Proteus Mirabilis ;
Salmonella ; Shigella ; Hemophilus Influenza ; Bordetella, Pertussis ; Brucella ; Vibrio Cholera ;
Borellia , non productrice des pénicillinases . (SOUGAKOFF et TRYSTRAM., 2003).

II.2. COLOSTRUM

Les colostrums de différentes espèces (cameline, bovine, caprine, ovine et humaine) ont été testés
sur cinq espèces bactériennes afin de déterminer leur spectre d’activité. Les résultats obtenus ont
été montrés dans les tableaux et les figures ci-dessous.

03
Chapitre II Résultats et Discussion

II.2.1. Activité des colostrums sur les Micrococcus

Tableau 06 : les diamètres Des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Micrococcus

Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Micrococcus.
M.E. T ATB-G ATB-A C.CHA C. V C.CH C.B C.F

SM 27.38±1 16±1.58 10.88±0.38 8.5±0.87 10.63±0.6 10.50±1. 10.13±0.6


.64 *** ,a ***,b 3 ***,a 19 ***b 6 ***,a

DL 10-1 / / 9.50±0.65 1.75±1.75 5.00±2.92 1.75±1.7 4.25±2.46


***,b ***,b ***,b 5 ***b ***,b

DL 10-2 / 4.25±2.46* 1.75±1.75* 1.75±1.75 00±00 1.75±1.75


/ **,b **,b ***b ***,b

Micrococcus (SM)
35
Zone d'inhibition (mm)

30
25
20
15 ***,a ***,b ***a ***,b ***,a
10
5
0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CH C-B C-F

35 (Micrococcus (dulition 10-2 )


Micrococcus (dulition10-1 ) 35
zone d'inhibtion(mm)

30 30
25
zone d'inhibtion(mm)

25
20
20
15 ***,b
***,b 15
10 ***,b
***,b 10 ***,b
5 ***,b ***,b
***,b 5 ***,b
0
0

Figure 12: le spectre d’action des colostrums de différentes espèces sur les Micrococcus en
comparaison avec les antibiotiques témoins.

03
Chapitre II Résultats et Discussion

Les résultats mentionnés dans le tableau ci-dessus, montrent que les zones d’inhibition de
croissance des Micrococcus des colostrums de chamelle, vache, brebis et femme sont presque
identiques, elles sont variées entre 10.13± 0.66 à 10.88± 0.38. Tandis que celle du colostrum caprin
est de 8.5 ± 0.87. L’analyse statistique montre que la différence est très hautement significative
(p< 0.01) pour tous les colostrums par rapport à celui d’antibiotique témoins de gentamicine. Avec
une différence significative entre le spectre d’action du colostrum camelin, caprin et ovin par
rapport à celui de l’ampicilline. Les différents types des colostrums testés ont présenté une activité
antibactérienne sur les microcoques.

L’activité antibactérienne du colostrum dépend de sa concentration pour cela différentes


dilutions des colostrums ont été réalisées dans le but de déterminer la dose inhibitrice minimale
(DMI). Le colostrum non dilué donne une bonne activité antibactérienne contre les microcoques
.La dose minimale inhibitrice est obtenue avec la dilution 10 -2 pour les majorités des colostrums, a
l’exception de celui des bovins qui est de10 -1 .

Chez les ruminants en générale la structure du placenta ne permet pas les échanges
d'immunoglobulines (anticorps) entre la mère et les jeunes pendant la gestation. Les jeunes naissent
donc dépourvus d'anticorps et donc incapables de se défendre vis-à-vis des agressions
microbiennes. Le rôle principal du colostrum est d'assurer la protection immunitaire de l'animal au
cours de la période qui suit la naissance (ou néo-natale) (MERCIER ., 2010).

Le colostrum contient une quantité très importante d'immunoglobulines (G1


principalement, A, M et E) mais également des cellules et des substances chimiques (composants
de l'immunité ou agents nutritifs). (MERCIER ., 2010). En plus de fournir des acides aminés
essentiels, le colostrum et le lait de moindre mesure, peuvent à une des protéines présenter des
activités biologiques différentes (KORHONEN et PIHLANTO ., 2007) .Pour en position,
lactoferrine (Lf) présents dans le lait ou du colostrum de diverses espèces de mammifères exerce
des activités antimicrobiennes (FARNAUD et EVANS ., 2003) .

Le colostrum maternel est moins riche en lipides et en lactose que le lait mature, il a une
plus faible valeur calorique mais il contient deux fois plus de protéines, surtout des
immunoglobulines A (IgA), des facteurs de croissance et des cytokines. Il est également riche
encellules immunitaires et en oligosaccharides (TACKOEN ., 2012).

09
Chapitre II Résultats et Discussion

II.2.2. Activité des colostrums sur les Entérocoques et E. coli

L’effet des colostrums testés sur les deux bactéries sont illustrés dans le tableau 07 et la
figure 13.

Tableau 07 : les diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur l’Enterococcus sp et
l’E. Coli en comparaison avec les antibiotiques témoins.

Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Entérocoques

M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

SM 28.25± 16.63 21.0±2.88 11.00±0.9 9.50±0.64 9.62±0.74 11±64***,


***,DNS 7***,a **,c ***,a c
0.60 ±0.59

DL 10-1 / / 9.12±0.42 9.62±0.74 4.75±2.77 9.25±0.47 9.125±0.4


***,c ***,c **,c ***,a 2***,c

DL 10-2 /
/ 5.00± 1.85 00±00 1.75±1.75 00±00 00±00
***,c ***,c

Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les E.coli
M.E. T ATB-G ATB-A C.CHA C. V C.CH C.B C.F

24±0.61 18.25±0.4 10.87±0.5 9.37±0.74 4.95±2.46 4.25±4.92 9.5±0.86


SM 3 1***,c ***,c **,b **,b ***,c

DL 10-1
/ / 4.8±2.8NS 4.50±2.6N 4.9±2.8NS 4.50±2.6D 6.00±2.0D
,c S,c ,b NS, NS NS ,b

DL 10-2
/ / 3.88±2.26 2.00±2.00 00±00 00±00 00±00
DNS ,c DNS ,c

Comparaison avec groupe témoin (ATB-G): * p < 0.05 ; ** p < 0.01 .; *** p < 0.001, avec groupe
témoin (ATB-Am): c p < 0.001 ;αp < 0.05,bp < 0.01.

00
Chapitre II Résultats et Discussion

Entérocoques(SM)
35

30

25 *** , NS
zone d'inhibtion(mm)

20
**,c
15 ***,a ***,a ***,c
10

0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F

35
35
Entérocoques(diultion 10 -1) Entérocoques(diultion10 -2)
30 30
25 25
zone d'inhibition(mm)
***,c
zone d'inhibtion(mm)

20 20
***,c
15
***,c
15
***,c ***,c
10 ***,c 10 ***,c
5 5
***,c

0 0
ATB ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F

03
Chapitre II Résultats et Discussion

E.coli (SM)
30

Zone d'inhibition (mm) 25

20
***,c
15 **,b ***,c
***,b
10 **,b

0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F

E.coli(delution10 -1) E.coli( delution 10-2)

30
Zone d'inhibition (mm)

25 30
Zone d'inhibition (mm)

25
20
20
15
15
10 NS,b
NS,c NS,c NS,b
10 NS,c
NS, NS,
5
5 NS,c
0
0
ATB-GATB-A C-C C-V C-CH C-B C-F

Figure 13 : Les zones d’inhibition des Entérocoques et l’ E. Coli des colostrums de différentes
espèces en comparaison avec les antibiotiques témoins.

Les résultats obtenus (tableau 07 et figure 13 ), indiquent que le colostrum camelin a une
forte activité contre Entérocoques avec une zone d’inhibition de 21.0 ± 2.88 qui est plus forte que
celle de l’ampicilline et moins que celle de la gentamycine. Par contre, il a présenté une moindre
activité de 10.87 ± 0.51 contre l’E. Coli. Les colostrums des autres espèces ont montré une faible
activité sur les entérocoques à très faible contre l’E. Coli. En comparaison avec celui de chamelle.

Le colostrum naturel donne une bonne activité antibactérienne contre les entérocoques et
une activité faible contre l’E. Coli. La dose minimale inhibitrice est obtenue avec la dilution 10-1 .

03
Chapitre II Résultats et Discussion

La dilution 10-2 donne une activité très faible ou nulle sur les deux espèces bactériennes. Les
immunoglobulines sont les facteurs de défense les plus importants présents dans le colostrum, et
sont responsables de la protection contre les maladies systémiques et entériques. En plus des
immunoglobulines, le colostrum contient d’autres facteurs antimicrobiens comprenant la
lactoferrine, le lysozyme et la lactoperoxydase (DALE et al ., 2003).

L'activité antimicrobienne de colostrum camelin pourrait être en partie due à un niveau


élevé de protéines antimicrobiennes à savoir lactoferrine (CONESA et al ., 2008). la composition
et la structure des protéines de colostrum camelin ont été rapportés diffèrent de celles des autres
mammifères (FARAH ., 1993, EL HATMI ., 2007).

Ces différences principalement des protéines du colostrum concernent: par exemple-


lactoglobuline (-LG), qui est la principale protéines bovine, est absent dans le colostrum camelin,
tandis que celui vache est déficient en quelque protéines telles que la protéine de reconnaissance
du peptidoglycane (PPRGP) (KAPPELER et al ., 2004) et selon (ABDEL-GAWAD et al .,
1996), ont été signalé que le taux de LF dans le colostrum de chamelle (5.10 g.L-1 ) au deuxième
jour après la parturition a été plus élevé que celui du colostrum bovin (0.50 g.L-1 ) dans la même
période. JRAD et al., 2014 ont constaté que les protéines du colostrum camelin ont une activité
antibactérienne élevée contre les bactéries y compris E. coli que les protéines de lactosérum et
celles du lait. Mais ils ont mesuré la densité optique pour déterminer l’inhibition de la croissance
bactérienne. (BENKERROUM et al ., 2004, EL-AGAMY et al., 1992 ) et ont également noté
une activité antimicrobienne élevée des protéines claustrales camelines contre les bactéries Gram-
positives et Gram-négatives.

II.2.3. Activité des colostrums sur les Staphylococcus Epidermidis et


Pseudomonas Aerogenosa
L’effet des colostrums testés sur les deux bactéries sont illustrés dans le tableau 08 et la
figure 15.

03
Chapitre II Résultats et Discussion

Tableau 08 : les diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur
Staphylococcus Epidermidis et Pseudomonas Aerogenosa en comparaison avec les
antibiotiques témoins.

Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Staphylococcus
Epidermidis

M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

25±0.97 16.63 9.75±0.845* 10.63±1.64* 10.75±0.59 9.5±0.35***, 9.62±0.23*


9 **,c *,a 5***,c c **,c
SM ±0.59

DL 10-1 / / 6.88±2.31** 00±00 4.75±2.77* 6.38±2.13NS 6.13±2.08


*,a *,a ,c NS,b

DL 10-2 7.5±0.289** 00±00 1.75±1.75* 3.75±2.27NS 3.75±2.27


/ / *,b *,b ,c NS,a

Diamètres des zones d’inhibition des colostrums testés sur les Pseudomonas
Aerogenosa
M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

SM
00±00 28.5± 9±4.08**, 9±0.408***, 9.00±0.913 9.625±0.688 10.25±0.32
0.645 SN SS **,SN ***,SN ***,SN

DL 10-1
/ 28.5± 2.25±2.25**, 4.250±2.46* 5.00±2.92* 4.63±2.72** 00±00
0.645 SN **,SN *,SN SN

DL 10-2
/ 28.5± 00±00 00±00 00±00 00±00 00±00
0.645

03
Chapitre II Résultats et Discussion

.
35 PSEUDOMONAS (SM)
30

Zone dinhibition (mm) 25

20

15
***,NS ***,NS
10
**,NS ***,NS ***,NS
5

0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CH C-B C-F

Staphylococcus Blan (10-1)


Pseudomonas(10-1) zone d'inhibition(mm) 30
35
25
zone d'inhbtion(mm)

30
20
25
15
20
***,NS
15 10 **,a NS,c NS,b
**,NS
10 **,NS 5
**,NS **,NS **,NS
5 0
0 ATB-G ATB - C-C C-V C-CCH C-B C-F
A

Staphylococcus Blan(10 -2)

30
zone d"inhbition(mm)

25

20

15

10
NS,c
NS,c NS,a
5 **,b

03
Chapitre II Résultats et Discussion

Staphylococcus (SM)
30

25
Zone d'inhibition (mm)

20
***,NS **,a ***,c ***,c ***,c
15

10

0
ATB-G ATB-A C-C C-V C-CCH C-B C-F

Figure 15 : Les zones d’inhibition des staphylococcus epidermidis et Pseudomonas


aerogenosa des colostrums de différentes espèces en comparaison avec les antibiotiques témoins

Les valeurs moyennes des zones d’inhibition des colostrums testés sont variées de 9. 5±0.35
à 10.75 contre les Staphylocoques et 9±0.40 à 10.25 contre le Pseudomonas, ils ont présenté une
activité faible contre les deux bactéries testées, L’analyse statistique montre que la différence est
très hautement significative (p<0.01) ou hautement significative pour tous les colostrums par
rapport à celui des antibiotiques témoins. La dose minimale inhibitrice est obtenue avec la dilution
10-1 . La dilution 10-2 donne une activité très faible ou nulle ne contre les deux espèces bactériennes.
JARD et al ., 2015) ont rapporté qu’un grand nombre d'études ont démontré effet bactéricide et
bactériostatique de la lactoferrine du colostrum de différentes espèces animales. Plus d'une source
de nutriments, le colostrum contient également plusieurs molécules biologiquement actives qui
sont essentielles pour des fonctions particulières (PAKKANEN et al ., 1997).

Les composants bioactifs de colostrum plus importantes comprennent la croissance et des


facteurs antimicrobiens. Les facteurs de croissance favorisent la croissance et le développement du
nouveau-né, alors que les facteurs antimicrobiens fournissent une immunité passive et protègent
contre les infections au cours des premières semaines de vie. Les facteurs antimicrobiens
comprennent la lactoferrine, le lysozyme, la lactoperoxydase, les immunoglobulines (Ig) et des
cytokines (BOUDRY et al ., 2008). Malgré le rôle immunologique et nutritionnel du colostrum,
il peut être également une source de transmission importante d'agents pathogènes aux jeunes
(CAEV, agent de la para tuberculose, mycoplasmes et autres bactéries, …).

02
Chapitre II Résultats et Discussion

La présence au sein même du colostrum d’agents pathogènes plus au moins virulents ayant
résisté aux moyens de décence que possède l’organisme fait présumer, l’existence de ce pouvoir
(HUNDINERE ., 2015) Pour éviter ce risque, le colostrum peut être traité par la chaleur : la
pasteurisation présente l'inconvénient de réduire de30% la quantité d' IgG du colostrum et de 50
% l'efficacité du transfert des Ig. En revanche, la thermisation (de 56° à 60°C, pendant 30 à 120
mn selon les agents pathogènes) permet de conserver la concentration en Ig et la viscosité du
colostrum, tout en réduisant la concentration des germes présents (MERCIER ., 2010).

II.2. LAIT

Les échantillons du lait de différentes espèces (humaine, bovine, cameline, caprine et ovine)
ont été testés sur cinq espèces bactériennes et les résultats sont montrés dans les tableaux et les
figures ci-dessous.

I.2.1. Activité du lait sur les Microcoques

Tableau 09: les spectres d’inhibition du lait testé sur Micrococcus sp en comparaison avec les
antibiotiques témoins

MICROCOCCUES
M.E.T ATB- ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F
A

SM 27.38 16,00 0±0 9,50 ± 1.58 7,00± 2,42 14,75±1,89* 11,00 ±


±1.64 ±1,58 **,a ***,b *,NS 0,91***,a

Dilution / / 0 ±0 8.00 ± 0.65 6.00 ±2.00 6,63 ± 1,50 6.75±2.2


10-1 ***,a ***,b ***,a 5***,a

/ / 0 ±0 4,25 ± 1,93 3,88± 1,75 6,00 ± 2,13 4,50±2,1


**,a ***,c ***,b 0 ***b
Dilution
10-2

33
Chapitre II Résultats et Discussion

30 Micrococcus ( SM)

Zone d'inhibtion(mm)
25

20
***,b
15 ***,b
***,c
10 **, b

0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F

Micrococcus (diulition
Micrococcus (diulition 10-1 ) 10 -2)
9
***,a ***,c
8

zone d'inhibtion(mm)
9 ***,a 7
zone d'inhibtion(mm)

8 ***,a ***,a
7 6 ***, **,c
6 ***,b 5 c
5 4
4
3
3
2 2
1 1
0 0

Figure16 : les zones d’inhibition des microcoques des laits de différentes espèce et
les antibiotiques témoins.

Les résultats illustrés ci-dessus montrent que le lait de brebis est plus actif sur les
Microcoques que les autres types du lait avec une valeur de 14.75± 1.89, ce dernier est proche à la
valeur obtenue avec l’ampicilline est inférieur à celle de la gentamycine, d’une autre coté le lait
maternel présente une certaine activité sur cette bactérie suivi par le lait bovin et caprin par contre
le lait de chamelle n’a aucune effet sur cette dernière. Statiquement il n y a pas de différence
significative entre les résultats du lait ovin et ceux de l’ampicilline par contre il y a une différence
hautement significative avec ceux de la gentamycine. La dose minimale inhibitrice est obtenue
avec la dilution 10-1 avec tous les types du lait.

Ces résultats sont en parfait accord avec ceux rapportés par ELAGAMY., 1993 qui a mentionné
que L’activité antimicrobienne du lait de brebis est supérieure à celle du lait de vache (richesse en

33
Chapitre II Résultats et Discussion

lysozyme et en peroxydase) ce qui peut maintenir sa stabilité et ralentir sa fermentation. Les


protéines du lait ayant une potentielle activité antimicrobienne et antioxydant (SALAMI et al .,
2010). Ceci peut être attribué aussi à la richesse du lait de brebis en protéine et en vitamines
liposoluble par rapport à celui de vache et de chèvre. (ANONYME., 2015)

Le lait est protégés contre une contamination microbienne par des systèmes inhibiteurs
naturels, y compris la lactoperoxydase /thiocyanate /hydrogènes peroxyde (LP) systèmes,
lactoferrines, lysozymes, les immunoglobulines et les acides gras libres (ELAGAMY et al ., 1992;
KAPPELER et al., 1999). La concentration et l’activité de chacun de ces antimicrobiens. les
systèmes /substances dépendent de l’espèce animale et le stade de lactation (KAPPELER et al .,
1999).

I.2.1. Activité du lait sur les entérocoques et l’E. Coli

Tableau 10 : les diamètres des zones d’inhibition du colostrum testé sur l’entérocoque et
l’E .coli en comparaison avec les antibiotiques témoins

Diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur le Entérocoques

M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

SM 27,25 ± 16.63 0±0 9,75±0,66*** 9,75±0,72* 0±0 8,63 ± 0,59


1,36 ,b **,b ***,a
± 0.59

DL10-1 / / 0 ±0 6,13± 2,07 0 ±0 2.13 ± 2.13 3,75±2,17**


*** ,c ***,a *,a

DL10-2 / 0 ±0 1,88±2,13*** 0 ±0 1.88 ± 3.75 1,75±1,75**


/ ,c ***,c *,c

Diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur l’E.coli

M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

SM 0±0 9,25±0.661** 9,37±0,23* 0±0 8,37 ±0,55


24,0 ± 18.25±0.4 ,b **,c
0,61 3 ***,c

39
Chapitre II Résultats et Discussion

DL10-1 0±0 5,63 ± 1,89 4,88 ± 0±0 4,00 ± 2,35


/ / *** ,a 2,83**,b **,a

DL10-2 0±0 3,63± 2,10 4,25±2,46* 0±0 3,50 ± 2,02


/ / **,a **,a **,a

30
E.Coli (SM)
25
zone d'inhibtion

20

15
**,b ***,c
10
***,c
5

0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F

30 30
E.Coli (diulition 10-1) E.Coli (diulition 10-2)
25 25
zone d'inhibtion

20 20
zone d'inhbtion

15 15
**,a ***,a 10 **,a ***,a
10
**,a **,a
5 5

0 0

Figure17: les zones d’inhibition des E.Coli et Entérocoques du lait de différentes espèce et les
antibiotiques témoins

Le tableau et la figure montrent que le lait de chamelle est celui de brebis sont inactive sur
les deux espèces bactériennes étudiées et les autres types du lait donnent une activité faibles
oscillent entre 8.37±0.55 à 9.75±0.72 sur ces bactéries par rapport à celle des antibiotiques
témoins. La dilution minimale est de 10 -2 pour le lait bovin et maternel et elle est de 10 -2 pour le

30
Chapitre II Résultats et Discussion

lait caprin sur l’E. Coli par contre les deux dilutions du lait caprin effectuées ne donne aucune
activité sur les entérocoques. L’analyse statistique montre que la différence est très hautement
significative de la majorité types du lait testés en comparaison avec les antibiotiques.

L’activité antimicrobienne du lait de vache, due à la présence des protéines protectrices


(Lysozyme, lactopéroxydase, lactoferrine…), serait responsable de cet état (BARBOUR et al. .,
1984). Dans ce contexte, d’autres auteurs ont montré l’effet inhibiteur du lysozyme extrait et
purifié à partir du lait bovin, sur Escherichia coli et Micrococcus lysodeikticus en le comparant à
celui de l’ovalbumine (DURHAIMAN, 1988) dans le même ordre d’idée, l’efficacité de l’activité
des protéines protectrices du lait de chèvre contre Lactococcus lactis sub sp cremoris, Escherichia
coli, Staphylococcus aureus, Salmonella typHimurium et retrovirus, a été également signalée
(EL-SAYED et al .,1992).

Le lait humain est reconnu pour ses propriétés antimicrobiennes et il a été montré à
maintes reprises que les bébés nourris au sein résistent mieux aux infections que les bébés allaités
artificiellement. les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des
protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent un rôle de
grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus que le nourrisson n'a pas établi
sa barrière immunitaire intestinale (AL-MOHIZEA et al ., 1994)

Nos résultats montrent que le lait de chamelle n’a aucune activité sur les bactéries testés.
Ces résultats n’ont pas en accord avec ceux obtenue par Jard et al ., 2014) qui ont indiqué que
les protéines du lait de chamelle ont une activité Sur l’E. coli, ceci peut être expliquer par le fait
que ces auteurs ont mesuré la concentration des bactéries par la mesure de la densité optique pour
voir l’activité inhibitrice des protéines du lait, en calculant le taux d'inhibition de la croissance.

I.2.1. Activité du lait sur les Staphylococcus et Pseudomonas

Tableau 11 : les diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur Staphylococcus Epidermidis
et Pseudomonas Aerogenosa en comparaison avec les antibiotiques témoins.

33
Chapitre II Résultats et Discussion

Diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur le Staphylococcus Epidermidis

M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

SM 0 0 0 ±0 8,25±04** 8,500±0,577 9,125 ± 8,375±1,1


*,NS ***,c 0,629***, 09 **,b
c
1 / / 0 ±0 3,75 ±2,17 5,75 ±1,93** 7,25 ± 6,13 ±
DL10-
***,c *, c 2,46***,c 2,11***,a
2 / / 0 ±0 1,75±1,75** 4,00 ± 2,1 3,88±2,26 3,50±2,02
DL10-
*,a ***,a ***,a ***,a

Diamètres des zones d’inhibition du lait testé sur les Pseudomonas Aerogenosa

M.E.T ATB-A ATB-G C.CHA C. V C.CH C.B C. F

SM 0 0 0 ±0 8,25±04***, 8,500±0,57 9,125 ± 8,375±


NS 7***,c 0,629***,c 1,109**,b

1 0 ±0 3,75 ±2,17 5,75± 7,25±2,46 6,13±


DL10- / /
***,c 1,93***,b ***,c 2,11***,a

2 0 ±0 1,75±1,75***, 4,00 ±2,1 3,88 ±2,26 3,50±2,02


DL10- / /
c ***,a ***,a ***,a

Staphylococcus Epidermidis(SM)
7
**,b ***,c ***,NS
6
zone d'inhibtion(mm)

4 ***,c
3

0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F

33
Chapitre II Résultats et Discussion

Staphylococcus Epidermidis(10-1) Staphylococcus Epidermidis(10-2)


7
7
6
zone d'inhibtion(mm)

zone d'inhibtion(mm)
6 ***,c
5 5
***,b ***,c ***,a ***,a***,a
4 4
3 ***,c 3
2 2 ***,a
1 1

0 0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F

Pseudomonas Aerogenosa(10-1) Pseudomonas Aerogenos(10 -2)


7 7
6 6
zone d'inhibtion(mm)

5 5
zone d' inhibtion(mm)

4 4
3
3
2
2
1
1
0
0

Pseudomonas Aerogenosa(SM)
7
***,c ***,b
6
***,b
zone d'inhibtion(mm)

4 **,b
3

0
ATB-G ATB-A L-C L-V L-CH L-B L-F

Figure18 : les zones d’inhibition des Pseudomonas et staphylococcus


du lait de différentes espèce et les antibiotiques témoins

33
Chapitre II Résultats et Discussion

Les résultats illustrés ci-dessus montrent que le lait de chamelle est inactive sur les deux
espèces bactériennes étudiées et les autres types du lait donnent une activité faibles balancent
entre 8.5±0.54 à 10.12±0.37 sur les staphylococcus epidermidis par rapport à celle de la
gentamycine et le lait de vache parait le plus actif sur cette bactérie par rapport aux autre types du
lait. De même que les différents types du lait testés présentent un spectre d’activité très proche
vis-à-vis des germes cibles sur les pseudomonas aerogenosa et les antibiotiques témoins ne
donnent aucune activité sur cette dernière. La dilution minimale est de 10 -2 pour tous les types du
lait testés sur ces bactéries. La différence est très hautement significative de la majorité types du
lait testés en comparaison avec les antibiotiques.

Les bactéries utilisées sont des psychotrophes, les Pseudomonas aerogenosa sont des
psychrotrophes à Gram négatif et staphylococcus epidermidis sont de psychrotrophes à Gram
positif (NIELSEN., 2002). Le lait est riche en quantités satisfaisante de protéines qui jouent un
rôle biologique importante surtouts contre les infections bactériennes la lactoferrine, le lysozyme,
la lactoperoxydase et les immunoglobulines. Le lait des bovins contiennent de plus faibles
quantités de lysozyme en comparaison du lait humain (respectivement 13 µg/10 0 mL contre
30 mg/100 ml). Cependant Lysozyme bovin a un effet lytique bactérien plus important et a un
spectre d’action plus large que le lysozyme humain (CHANDRA et al ., 1964). Cette protéine
possède un effet bactéricide très prononcé contre les bactéries GRAM - et un effet bactériostatiques
contre les bactéries GRAM + (EL-AGAMY et al ., 1992). De même, elle semble avoir une activité
inhibitrice contre les virus et les moisissures (KAPPELER., 1999).

La teneur en protéines du lait maternel est remarquablement faible, entre 0,8 et 1,2 g/dl.
On distingue les protéines solubles ou lactosérum (70 %) et les protéines insolubles ou caséines
(30 %). Le lait de vache contient beaucoup plus de protéines et un rapport protéines solubles sur
protéines insolubles inversé (Tackoen., 2012).

Nos résultats révèlent que le lait camelin n’a aucune effet sur toutes les bactéries testées ce
qui n’est pas en accord avec EL-AGAMY et al ., 1992 EL-AGAMY et al ., 1996, ISMAEL et
al., 2013, JRAD et al.,2014 qui ont rapporté que les protéines du lait de chamelle ont un effet
antiamibien très important. Ceci peut être expliqué que ces auteurs ont utilisés les différentes
fractions protéiques du lait et non pas le lait tel qu’il est, et mêmes la méthode de mesure de
l’activité antibactérienne n’est pas comme la nôtre.

33
Chapitre II Résultats et Discussion

33
Conclusion

Le lait et le colostrum présentent sans aucun doute un intérêt particulier pour les populations
humains , car il est parfaitement conforme aux exigences de l’homme vu sa haute teneur en
nutriments de base (protéines, lipides, lactose), en vitamine C et en niacine et à son système
protecteur naturel puissant (lysozyme, lactoperoxydase, lactoferrine, immunoglobulines).

Il ressort de notre étude que :

- L’activité antimicrobienne du colostrum est supérieure à celle du lait.

-Les colostrums testés ont présenté une certaine activité antibactérienne vis-à-vis des
bactéries pathogènes utilisés.

-Le colostrum camelin à une forte activité contre Enterococcus sp plus forte que celle de
l’ampicilline.

-Le lait de brebis est plus actif sur les microcoques que le lait des autres espèces avec une
zone d’inhibition proche a celle obtenue avec l’ampicilline,

- le lait de chamelle ne présente aucune activité vise à vis des bactéries testés.

- les laits maternels, bovins et caprins ont une activité faibles vise à vis l’Escherichia coli et
l’Enterococcus sp par rapport à celle des antibiotiques témoins.

- le lait de vache est plus actif vise à vis le Staphylococcus epidermidis par rapport aux laits
des autres espèces.

Ces résultats révèlent que l’activité antibactérienne du lait et du colostrum testés varie
considérablement d’une espèce à l’autre et leur spectre d’action se diffère d’une souche bactérienne
à l’autre.

Enfin, le colostrum et le lait récoltés classiquement étant des denrées alimentaires périssables
et non stériles, sa valorisation ne pourra pas se faire sans un traitement permettant d’en diminuer la
charge bactérienne.
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