Etude de Cas Foot
Etude de Cas Foot
Etude de Cas Foot
Situé au cœur de la Saône-et-Loire, dans une petite ville d'environ 8600 habitants, le Football
Club de Gueugnon (F.C\G.) est un club de football professionnel. Fondé en 1940, le F.C.G.
avait à l'origine un statut d'association.
Évoluant ensuite de manière professionnelle, le club est, depuis 1988, une société anonyme à
objet sportif (S.A. O.S.).
C'est le passé industriel de la ville - historiquement Gueugnon est une ville de forges! - qui a
incité les supporters à donner, aux joueurs de l'équipe locale de football, le surnom de «
forgerons ».
Actuellement, le club accueille 4300 spectateurs en moyenne par match joué à domicile, dans
un stade qui a une capacité d'accueil d'environ 13000 places. Constatant une faible
fréquentation du stade, les dirigeants du club souhaitent alors établir un diagnostic de la
situation du F.C.G. par rapport aux autres clubs de Ligue 2.
L'équipe dirigeante s'interroge quant aux actions à mettre en œuvre pour développer le
nombre de spectateurs.
Les dirigeants du F.C.G. misent sur la construction d'une offre d'abonnement adaptée à la
cible féminine et sur la communication de cette offre pour développer l'affluence au stade.
Une étude comparative des clubs de Ligue 2, lors de la saison sportive 2015-2016, a permis
de mettre en évidence l'affluence moyenne par match de championnat, c'est-à-dire le nombre
moyen de spectateurs, le taux de remplissage du stade, c'est-à-dire le pourcentage de places
occupées par les spectateurs par rapport à la capacité d'accueil du stade, le nombre
d'abonnements vendus par le club pour la saison sportive.
Voici un extrait des données recueillies auprès des principaux clubs de Ligue 2 :
Enquête réalisée les 19 et 20 février 2015 pour le magazine Prima auprès d'un échantillon de
526 femmes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Quatre mois après la fin de la Coupe du monde, les rendez-vous de l'équipe de France ne sont
plus aussi réguliers et le calendrier footballistique a repris son cours habituel. Grande
différence entre l'avant et l'après Coupe du Monde: la discipline compte aujourd'hui 5,6
millions de nouveaux aficionados. L'accroissement de l'intérêt concerne toutes les strates de la
population mais il est particulièrement élevé chez les cadres supérieurs (19 % en avril, 31 %
en octobre), et les employés (26 % à 42 %). La poursuite de l'effet Mondial s'observe aussi
auprès des femmes, malgré le manque d'événements de même ampleur. Leur intérêt pour le
football ne diminue pas véritablement en octobre par rapport à celui mesuré juste après
l'événement. Elles étaient 25 % à suivre les matchs en juillet, elles sont aujourd'hui 22 % (13
% en avril). « Le potentiel existe et semble se maintenir, mais les femmes ont une approche
différente du football», commente Gilles Dumas de SportLab. Elles ne se passionnent pas
pour des matchs éliminatoires qui n'ont ni la saveur, ni la cadence d'une phase finale. Leurs
attentes sont, comme pour les CSP+, moins liées à l'aspect compétition ou au résultat des
matchs. « Le nouvel enjeu pour les clubs et les partenaires du football est de conserver ce
nouveau public, donc d'apprendre à écouter ses attentes», poursuit Gilles Dumas. Partant du
principe que le regard des femmes sur le football est différent, une première piste pourrait être
de rechercher un moyen de s'approprier le regard féminin en parlant différemment du football.