Etude D'un Bâtiment R+9 À Usage Multiple Contreventé Par Un Système Mixte Voiles-Portiques

République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique

Université Abderrahmane MIRA- Bejaia
Faculté de Technologie
Département de Génie Civil
Mémoire de fin d’étude

En Vue d’Obtention du Diplôme master en génie civil
Option : matériaux et structures
Thème
Etude d’un bâtiment (R+9) à usage multiple
contreventé par un système mixte
(voiles-portiques)
Réalisé par : Encadré par :
OUMAMAR Khedidja MR CHELOUAH Nasser
LAMRANI Nawal
Membres de jury:
MllE MEZIANI
MR OURABAH
Juin 2014
Remerciements
Avant tout, nous tenons à remercier Dieu le tout puissant pour

nous avoir donné la force et la patience pour mener à terme ce travail.
Nous remercions nos familles qui nous ont toujours encouragées et
soutenues durant toutes nos études.
Nous adressons notre reconnaissance et nos remerciements à notre

promoteur Mr Chelouah sans oublier Mr Benatsou d’avoir accepté de
nous guider dans ce travail. On tient à remercier Mr Bradai et Mr
Saadeddine pour leurs aide et leurs encouragements, tout le personnel
du groupe Lalaoui surtout Mme Hassina et Mr Loutfi
Nos remercions les membres de jury qui nous feront l’honneur de
juger ce travail.
Notre sincère gratitude va vers tous ce qui a participé de prés ou de

loin à ce travail.
Dédicaces
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Je dédie ce modeste travail en signe de respect et de reconnaissances:
A celle qui ma tout donnée, sacrifiée, à celle qui a rêvé de voir ce jour à la
femme qui règne sur mon cœur, ma mère.
A celui qui ma toujours donné la confiance en soi et qui ma toujours

encouragé, à l’être le plus cher au monde, mon père.
A la mémoire de ma grand- mère yema Nouara et mes grands parents
A mes très chers frères Akli et Zahir
A mes très chères sœurs Taous Meriem et Nabila
A mes niéces Djouhra , Liliche et le mignon Adem
A ma grand-mère Baya et ma tante Zakia et à tous ses enfants
A mon binome Khedidja et sa famille et son fiancé Halim
A mes chères amies : Lili, Rahima, Lamia, Djidjette, Dida, et Mina
A mes oncles dada Hachemi, dada Nabil, farid et nassim
Ames oncles et mes tantes (Nadir, Djamel, Salim, Noura et Hakima)
A Malika, Nacera et Djamila et leurs enfants.
A tous mes amis et particulièrement ceux du génie civil promotion 2014
Nawel
Dédicaces
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on
dédie du fond du cœur à ceux qu’on aime et qu’on remercie en
exprimant la gratitude et la reconnaissance durant toute notre
existence.
Je dédie ce travail :
A la mémoire de mon très cher père qui a offert la lumière à mes yeux et
qui avait hâte de me voir réussir. Que dieu lui accorde sa miséricorde
A ma très chère mère qui a toujours été à mes cotés, toute ma
reconnaissance et tout mon amour pour toi maman
A mon très cher fiancé Halim qui ne cesse de me soutenir
A mes aimables frères : Hachmi , Bouhou ,Idris et Arab
A mes adorables sœurs : Zakia, Chafiaa, Hafida, Vouva, Nassima,
Nedjima
A mon binôme Nawal que je remercie pour sa ponctualité et sa volonté
A mes chères amies : Lili, Ouardia, Yasmina ,Fatima et Meriem
A tous mes neveux et à toutes mes nièces
(Bichou,Mellissa,Soulef,Bihouche ,Zinouba ,Maya,Sophie,Gouraya,Meriem,Said
Tihouche,Dalia,Kalila,Sara, Laila,Litissia,Feriel et Taos)
A toute la famille Ghodbane
A monsieur et madame Kablouti que j’estime très fort
A tous mes beaux frères et belles soeures
A toute la famille Lamrani et Laggoun
Khedidja
Liste des symboles
E : Séisme
G : Charges permanentes
Q : Action variables quelconque.
S : Action dues à la neige.
W : Action dues au vent.
As : Aire d’un acier.
B : Aire d’une section de béton.
E : Module d’élasticité longitudinal.
Eb : Module de déformation longitudinale du béton.
Ei : Module de déformation instantanée.
Efl : Module de déformation sous fluage.
Es : Module d’élasticité de l’acier.
Ev : Module de déformation différée (Evj pour un chargement appliqué à l’age de j jours).
F : Force ou action en général.
I : Moment d’inertie.
L : Longueur ou portée.
M : Moment en général.
Mg : Moment fléchissant développé par les charges permanente.
Mq : Moment fléchissant développé par les charges ou actions variable.
N : force de compression en général.
a : Une dimension (en générale longitudinal).
b : Une dimension (largeur d’une section).
b0 : Epaisseur brute de l’âme de la poutre.
d : Distance du barycentre des armatures tendues à la fibre extrême la plus comprimée.
d : Distance du barycentre des armatures comprimées à la fibre extrême la plus
comprimée.
e : Excentricité d’une résultante ou effort par rapport au centre de gravité de la section
comptée positivement vers les compressions.
f : Flèche.
fe : Limite d’élasticité.
fcj : Résistance caractéristique à la compression du béton a l’age j jours.
Ftj : Résistance caractéristique à la traction du béton a l’age j jours.
Fc28 et ft28 : Grandeurs précédentes avec j=28j.
g : Densité des charges permanentes.
h0 : Epaisseur d’une membrure de béton.
h : Hauteur totale d’une section.
i : Rayon de giration d’une section de B A.
j : Nombre de jours.
lf : Longueur de flambement.
ls : Longueur de scellement.
n : Coefficient d’équivalence acier-béton ;
p : Action unitaire de la pesanteur.
q : Charge variable.
St : Espacement des armatures transversales.
x : Coordonnée en général, abscisse en particulier.
 bc : Contrainte de compression du béton.
D : profondeur d’encastrement de la fondation.
qu : Contrainte de rupture.
q a : Contrainte admissible du sol.
QPu : Charge limite de pointe.

QSu : Charge limite de frottement latérale.
C : cohésion du sol
poids volumique
. NC, Nγ,Nq sont des paramètre sans dimension dépendant de γ ,ils sont donnes par letableau
de l’article 3.31(DTR-BC2.331).
Table de matières
Introduction générale
Chapitre I : Généralités
I.1. Présentation de l’ouvrage …………………………………………………………….......1

I.2. Caractéristiques de la structure………………………………………………………..….1
I.3. Règlements et normes utilisés……………………………………………….……...……3
I.4. Etats limites……………………………………………………………………………….3
I.5. Actions et sollicitations…………………………………………………………………...5
I.6. Caractéristiques des matériaux ………………………………………………………..…7
I.7.Protection des armatures …………………………………………………………………15
Chapitre II : pré dimensionnement des éléments
II.1. Introduction ……………………………………………………………………………16
II.2. Pré dimensionnement………………………………………………………….……….16
II.3. Evaluation et descente de charges……………………………………………………...27
II.4.Vérifications…………………………………………………………………………….39
II.5. Conclusion …………………………………………………………………….……….43
Chapitre III : calcul des éléments secondaires
III.1. Introduction …………………………………………………………………………..44
III.2.Méthodes de calculs …………………………………………………………………..44
III.3. Ferraillage de la dalle de compression ……………………………………………….78
III.4. Dalles pleines……………………………………………………………………….....79
III.5. Etude des escaliers ……………………………………………………………………88
III.6. Etude de la poutre palière……………………………………………………………..97
III.7. L’ascenseur ………………………………………………………………………….102
III.8. Calcul des chainages (poutre sous murs doubles cloisons)…………………….…….113
III.9. Étude de l’acrotère ……………………………………………………………….….117
Chapitre IV : Etude dynamique
IV.1. Introduction……………………………………………………………………..…….124
IV.2. Objectifs et exigences ………………………………………………………….……..124
IV.3. Méthodes de calcul …………………………………………………………..……….124
IV.4. Méthode dynamique modale spectrale ……………………………………………….129
IV.5. Exigences du RPA99/2003 pour les systèmes mixtes ………………………....……..130
IV.6. Modélisation et résultats ……………………………………………………………...131
IV.7. Conclusion…………………………………………………………………..………...139
Chapitre V : Etude des éléments non structuraux
V.1. Etude des poutres……………………………………………..………………………..140
V.2. Etude des poteaux ………………………………………………………………...…..148
V.3. Étude des voiles …………………………………………………………………….…159
Chapitre IV : Etude de l’infrastructure
VI.1. Introduction ………………………………………………………………………….170
VI.2. Choix du type des fondations ………………………………………………………..170
VI.3. Etude des fondations………………………………………………...………………..171

VI.4. Calcul des nervures …………………………………………………………………..178
VI.5. Ferraillage…………………………………………………………………..………...182
VI.6. Schéma de ferraillage……………………………………………………………...…186
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
Liste des figures
Figure I.1 Définitions des pivots……………………………………………….……………...4

Figure I.2 Evaluation de la résistance f cj en fonction de l’âge du béton……………………..9
Figure I.3 Evolution de la résistance à la traction ftj en fonction de celle à la

compression fcj........................................................................................................................10
Figure. I.4 Diagramme des contraintes du béton……………………………………...….….10
Figure. I.5 Définition des diagrammes contrainte-déformation parabole-rectangle….….…..11
Figure. I.6 Diagramme des contraintes limite du béton……………………….…….…...…12
Figure. I.7 Module de déformation instantanée et différé……………………...………….…13
Figure. I.8 Diagramme contrainte déformation de l'acier…………………………….……..14
Figure II.1 Coupe transversale sur un plancher à corps creux…………………...……...…..17
Figure II.2 Schéma de la disposition des poutrelles………………………………......…….18
Figure II.3 Coupe transversale d’une poutrelle…………………………….…………..……19
Figure II.4 Différents types de dalles pleines…………………………………....………..…21
Figure II.5 Schéma de terminologie d’escalier……………………………………..…..……21
Figure II.6 Coupe de l’acrotère……………………………………………..……….….…...24
Figure II.7 Coupe de voile en élévation …………………………………….…….…….…..24
Figure II.8 Poteau « P1 » de la descente de charges………………………….….…….……31
Figure II.9 Schéma statique de la descente de charge…………..……………….………..…32
Figure II.10 Poteau « P2 » de la descente de charges………….………...…………....….…35
Figure II.11 Section brute (Br)………………………………...…………..….……………..41
Figure III.1 Schéma statique de la poutrelle……………………………………………...…46
Figure III.2 Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à deux travées………………...46
Figure III.3 Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à plus de deux travées….……..46
Figure III.4 Schéma statique de la poutrelle………………………………………....……...47
Figure III.5 Poutrelle du plancher cage d’escalier……………………………….……….…51
Figure III.6 Poutrelle du plancher à usage de bureaux…………………….…….…….……55
Figure III.7 Schéma de ferraillage de la dalle de compression……………………….……..78
Figure III.8 Schéma de ferraillage de la dalle sur deux appuis………………………...…...82
Figure III.9 Schéma de ferraillage de la dalle sur quatre appuis……………………….…...87
Figure III.10 Schéma de ferraillage de la partie 1 de l’escalier…………………………….93
Figure III.11 Schéma de ferraillage de la dalle sur deux appuis………...………….………96
Figure III.12 Schéma statique du la poutre palière…………………………………….……97
Figure III.13 Section creuse équivalente……………………..……………………………..99
Figure III.14 Schéma ferraillage de la poutre palière…………..……………….………….101
Figure III.15 Cage d’ascenseur………………………………………………………...…..103
Figure III.16 Schéma représentant la surface d’impact…………………………………….103
Figure. III.17 Schéma de ferraillage de la dalle pleine du local machinerie…….…..…….109
Figure. III.18 Schéma de ferraillage de la dalle pleine au-dessous de l’ascenseur….……..112
Figure III.19 Ferraillage de la Poutre de chainage…………………………………….…...116
Figure III.20 Coupe transversale de l’acrotère……………………………………..….….117
Figure III.21 Section à ferrailler………………………………………………….…….….120
Figure III.22 Schéma de ferraillage de l’acrotère (Terrasse inaccessible)………….……...123
Figure IV.1 Disposition des voiles…………………………………………………….....…131
Figure IV.2 1er mode T= 0.717 (translation suivant X)…………...…………………..…....132
Figure IV.3 2émemode T= 0.712 (translation suivant Y)…………………………….…..….133
Figure IV.4 3éme mode T=0.621(torsion autour de Z)…………………………..……….…133
Figure V.1 Disposition constructives des portiques……………………...……...………….142
Figure V.2 Poutre principale du RDC et étage courant……………………….………..…...147
Figure V.3 Poutre secondaire du RDC et étage courant………………………….……...…147
Figure V.4 schéma de ferraillage de voile Vx1 du RDC…………………………………….169

Figure VI.1 Schéma de ferraillage de radier…………………………………………….....178
Figure. VI.2 La subdivision des charges suivant les lignes de ruptures…………….…...…179
Figure.VI.3 Sollicitations sur les nervures transversales ….…………………………………..……180
Figure.VI.4 Sollicitations sur les nervures longitudinales…………………...………….….181
Figure.VI.5 Section à ferrailler……………………………………………….…..…….….182
Figure VI.6 Schéma de ferraillage de la nervure………………………………….…….….186
Liste des Tableaux
Tableau. I.1 : Résistance caractéristique du béton……………………………………………8

Tableau I.2 : fe en fonction du type d’acier………………………………………………….14
Tableau II.1. Caractéristiques de l’acrotère………………………………………………….24
Tableau II.2. Dimensions des voiles…………………………………………………………25
Tableau II.3. Charge du plancher de la terrasse inaccessible………………………………..27
Tableau II.4 : charge du plancher d’étage courant…………………………………………..27
Tableau II.5. Charge des dalles pleines……………………………………………………..28
Tableau II.6 : charge du mur en double cloisons…………………………………………....28
Tableau II.7. Charge sur les paliers des escaliers……………………………………………28
Tableau II.8. Charge sur les volées…………………………………………………………29
Tableau II.9. Surcharge d’exploitation………………………………………………………29
Tableau II.10. Le calcul des surfaces pour chaque niveau………………………………….31
Tableau II.11. Evaluation des surcharges « Q » pour le poteau P1 …………………………32
Tableau II.12. La loi de dégression pour le poteau P1 ………………………………………32
Tableau II.13 : Evaluation des charges « G » pour le poteau P1…………………………….33
Tableau II.14. Le calcul des surfaces pour chaque niveau……………………………….....35
Tableau II.15. Evaluation des surcharges « Q » pour le poteau P2………………………….36
Tableau II.16. La loi de dégression pour le poteau P2……………………………………….36
Tableau II.17. Evaluation des charges « G » pour le poteau P2……………………………..37
Tableau II.18. L’effort normal ultime « Nu » dans chaque niveau ………………………….39
Tableau II.19.Vérification de la résistance (compression simple)…………………………..40
Tableau II.20. Vérification au flambement…………………………………………………42
Tableau II.21. Pré vérification de l’effort normal réduit…………………………………..42
Tableau II.22. Les sections des poteaux adoptés…………………………………………...43
Tableau ІІІ.1. Les Types de poutrelles…………………………………………………….48
Tableau ІІІ.2. Combinaisons d’actions…………………………………………………….50
Tableau. ІІІ.3. Sollicitations à l’ELU des poutrelles de la cage d’escalier………………...53
Tableau ІІІ.4. Sollicitations à l’ELS des poutrelles de la cage d’escalier…………….……54
Tableau ІІІ.5. Sollicitations à l’ELU des poutrelles de terrasse et autre étage et bureaux...54
Tableau ІІІ.6. Sollicitations à l’ELS des poutrelles de terrasse et autre étage et bureaux…54
Tableau ІІІ.7. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du 1ere étage (bureaux)……………….55
Tableau ІІІ.8. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du 1ere étage (bureaux)……………….55
Tableau ІІІ.9. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant et à usage de
bureaux et celui de la terrasse ……………………………………………………………………..58
Tableau ІІІ.10. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et à usage
de bureaux et celui de la terrasse……………………………………………………………59
Tableau ІІІ.11. Sollicitations à l’ELU des poutrelles d’étage courant et terrasse…………59
Tableau ІІІ.12. Sollicitations à l’ELS des poutrelles d’étage courant et terrasse………….59
Tableau ІІІ.13. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant et à usage
Tableau ІІІ.14. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et à usage
Tableau ІІІ.15. Sollicitations à l’ELU des poutrelles d’étage courant et terrasse…………60
Tableau ІІІ.16. Sollicitations à l’ELS des poutrelles d’étage courant et terrasse……….…61
Tableau ІІІ.17. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant et
terrasse..................................................................................................................................61
Tableau ІІІ.18. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et
terrasse..................................................................................................................................61
Tableau ІІІ.19. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage
courant………………………………………………………………………………….…...62
Tableau ІІІ.20. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant
…………………………………………………………………………………………..…..62
Tableau ІІІ.21. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant et
terrasse……………………………………………………………………………………....62
Tableau ІІІ.22. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et
terrasse……………………………………………………………………………………....62
Tableau.III.23. Sollicitation maximal dans les poutrelles………………………………….63
Tableau III.24. Le calcul du ferraillage à l’ELU dans le plancher terrasse inaccessible…..68
Tableau III.25.Vérification des contraintes à l’E.L.S………………………………………70
Tableau III.26.Vérifications des états limites de déformation……….……………………..75
Tableau III.27.Schémas de ferraillage des différentes poutrelles…………………….…….77
Tableau III.28. Résultats de ferraillage de la dalle………………………………….….…..80
Tableau III.29.Calcul des armatures principales…………………………………….……...84
Tableau III.30.Vérification des contraintes à l’ELS………………………………………...85
Tableau III.31.Vérification de la flèche à l’E.L.S…………………………………………..86
Tableau III.32.Tableau de ferraillage de la partie AD=GJ de l’escalier à trois volées en
travée et aux appuis…………………………………………………………………………..91
Tableau III.33.Les résultats de calcul par la méthode de la RDM…………………………92
Tableau III.34.Evaluation de la flèche dans la partie 1 de l’escalier……………………….93

Tableau III.35.Résultats de ferraillage de la 2éme partie…………………..………………..94
Tableau III.36. Les sollicitations de la poutre palière…………………………………..….98
Tableau III.37.Ferraillage de la poutre palière à la flexion simple…………………………98
Tableau III.38. Section de ferraillage de la dalle de l’ascenseur………………………….105
Tableau III.39. Ferraillage de la dalle de l’ascenseur……………………………………..106
Tableau III.40. Ferraillage de la dalle pleine au-dessous de l’ascenseur………………….110
Tableau III.41. Calcul des armatures principales………………………………………….114
Tableau III.42. Charge permanente revenant à l’acrotère…………………………………117
Tableau III.43. Combinaisons d’actions de l’acrotère…………………………………….118
Tableau IV.1.Valeurs des pénalités Pq…………………………………………………….125
Tableau IV.2. Les valeurs de  % ………………………………………………………127

Tableau IV.3. Les valeurs du coefficient CT………………………………………………128
Tableau IV.4. Modes et périodes de vibration et taux de participation des masses……….132
Tableau IV.5. Vérification sous charges verticales………………………………………..134
Tableau IV.6.Vérification sous charges horizontales……………………………………..135
Tableau IV.7.Vérification de l’effort normal réduit ………………………………………136
Tableau IV.8.Vérification de la résultante des forces sismiques….……………………….137
Tableau IV.9.Vérification des déplacements………………………………………………137
Tableau IV.10.Vérification de l’effet P-Δ………………………………………………....138
Tableau V.1.Ferraillage des poutres principales et secondaires…………………………...142
Tableau V.2 Vérification des contraintes tangentielles……………………………………145
Tableau V.3 Vérification des armatures longitudinales au cisaillement…………………..145
Tableau V.4 Vérification de l’état limite de compression du béton………...……………146
Tableau V.5.Vérification de la flèche pour les poutres………………..…………………..146
Tableau V.6. Armatures longitudinales minimales et maximales dans les poteaux………149
Tableau V.7. Sollicitations dans les poteaux……………………………………………...150
Tableau V.8. Ferraillage des poteaux ……………………………………………………..151
Tableau V.9. Calcul des armatures transversales………………………………………….152

Tableau V.10.Vérification du flambement pour les poteaux……………………………..153
Tableau V.11. Vérification des contraintes dans le béton pour les poteaux……………..154
Tableau V.12 Vérification aux sollicitations tangentes pour les poteaux………………..155
Tableau V.13 Les moments résistants dans les poteaux…………………………………..156
Tableau V.14. Vérification de la zone nodale…………………………………………….157

Tableau V.15 Récapitulation des efforts et moments dans les voiles……………………..161
Tableau V. 1 Sollicitations de calcul dans le voile Vx1 dans tous les niveaux…………..165
Tableau V.17 Sollicitations de calcul dans le voile Vx2 dans tous les niveaux……………166
Tableau V.19 Sollicitations de calcul dans le voile Vx4 dans tous les niveaux…………..167
Tableau V.21 Sollicitations de calcul dans le voile Vy1 et Vy2 dans tous les niveaux……168
Tableau VI .1. Sections des armatures du radier…………………………………………..175
Tableau VI.2.Vérification des contraintes dans le béton et dans l’acier…………………..177
Tableau VI.3 : Sollicitations de la nervure du radier dans le sens transversal (ELU)……180
Tableau VI.4. Sollicitations de la nervure du radier dans le sens transversal (ELS)……..180
Tableau VI.5 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens longitudinal(ELU)……181
Tableau VI.6 : Sollicitations de la nervure du radier dans le sens longitudinal(ELS)……..181
Tableau VI.7. Sollicitations maximales sur la nervure dans le sens transversale………..181
Tableau VI.8. Sollicitations maximales sur la nervure dans le sens longitudinale…..…..182
Tableau VI.9. Résumé des résultats de ferraillage des nervures du radier……………….184
Tableau VI.10 vérification des contraintes à l’ELS………………………………………185
INTRODUCTION GENERALE
L’Algérie est parmi les payés qui sont soumis à de grandes activités et risques sismiques. Les
récents tremblements de terre qui ont secoué l’Algérie (partie nord) au cours de ces trois dernières
décennies, ont causé d’énormes pertes humaines et d’importants dégâts matériels.
Pour mieux se protéger contre d’éventuels séismes, il est nécessaire de bien comprendre le
phénomène en question qui est à l’origine un mouvement de sol très complexe.
Les ingénieurs en génie civil sont appelés à concevoir des structures dotées d’une bonne
rigidité et d’une résistance suffisante vis-à-vis de l’effet sismique, tout en tenant compte des aspects
structuraux, fonctionnels, économiques, esthétiques et la viabilité de l’ouvrage.
Toute fois le choix du système de contreventement dépend de certaines considérations à savoir la

hauteur du bâtiment, la capacité portante du sol et les contraintes architecturales.
Le projet qui nous a été confié porte sur l’étude d’un bâtiment multifonctionnel (commerces +
habitations + services intégrés) en R+9, il est contreventé par un système mixte (voiles- portiques).
L’étude de ce bâtiment se fait tout en respectant les réglementations et recommandations en

vigueur à savoir (RPA99/2003, BAEL et CBA93) et les documents techniques y afférant (D.T.U
13.2 et le D.T.R. BC 2.33.2).
Pour procéder à une bonne étude du projet, la reconnaissance du sol est indispensable, et cela
par le biais des essais de laboratoire, ainsi que des essais in situ.
On se base sur le plan de travail suivant :
 Le premier chapitre, est consacré à des généralités.

 Le deuxième chapitre, pour le pré dimensionnement des éléments.
 Le troisième chapitre, pour l’étude des éléments secondaires.
 Le quatrième chapitre, pour l’étude dynamique.
 Le cinquième chapitre, pour l’étude des éléments structuraux.
 Le dernier chapitre, pour l’étude de l’infrastructure.
Et on termine par une conclusion générale qui synthétise notre travail.
1
Chapitre I Généralités
I.1. Présentation de l’ouvrage

L’ouvrage qui fait l’objet de notre étude est un bâtiment (R+9) implanté à Bejaïa. Cette structure
est destinée pour l’usage d’habitation, commerciale et services intégrés avec une terrasse
inaccessible. La ville de Bejaia est classée d’après les règles parasismiques algériennes
« RPA99 /version 2003 » dans le groupe d’usage 2, ayant une importance moyenne.
L’assiette du projet se trouve dans la commune de Oued ghir dans le lieu dit Takarouyt N’stara,
juste à la rentrée Est du village de Oued ghir. Il est limité :
Au sud par la RN26, à l’Ouest par la garde communale ainsi que la route menant au CEM de Oued
ghir.
D’après la classification sismique des wilayas et communes d’Algérie (classification 2003), Bejaia
est classée par la zone IIa (zone de moyenne sismicité).
I.2. Caractéristiques de la structure

I.2.1. Caractéristiques géométriques
 Largeur en plan.....................................................17.95 m.
 Longueur en plan..................................................24.90 m.
 Hauteur totale du bâtiment (sans acrotère)...........34.68 m.
 Hauteur du RDC.....................................................4.08 m.
 Hauteur des étages courants.................................03.06 m.
I.2.2. Données du site

 L’ouvrage appartient au groupe d’usage 2 en vertu du RPA 99 version 2003.
 Le sol de ce site est constitué de limons marneux en surface et de schistes jusqu’à la
profondeur de 8.00 m.
Au-delà de 8.00 m, le sol est constitué de sables et de calcaires gréseux.
 La contrainte admissible du sol d’après les essais au pénétromètre dynamique lourds est
 = 1,5 bars. (Annexe I)

 L’ancrage minimal des fondations fixé par le sondage carotté est de l’ordre de 1.5 m
(D=1.5 m)
 Le sol est d’agressivité moyenne d’après les essais d’analyses chimiques des échantillons de
sol prélevés des fouilles de reconnaissance.
1
I.2.3. Usage du bâtiment

Outre la cage d’escalier et la cage d’ascenseur, chaque étage à un usage bien précis :
 Commercial (RDC).
 Service (bureau: étage 01).
 Habitation pour le reste des étages.
I.2.4. Description structurale

 Les planchers: constitués de corps creux avec une dalle de compression qui forme un
diaphragme horizontal rigide qui assure la fonctionnalité de l’ouvrage et qui permet la
transmission des efforts de contreventement.
- Un plancher doit être résistant aux charges verticales et horizontales.
- Un plancher doit assurer une isolation phonique et thermique des différents étages.
 Les escaliers : sont des éléments secondaires réalisés en béton armé coulés sur place,
permettant le passage d’un niveau à un autre.
 Les maçonneries :
- les murs extérieurs seront réalisés en doubles cloisons de briques creuses de 30 cm
Séparées par une lame d’air de 5 cm.
- les murs de séparation intérieure seront construits en une seule paroi de brique de 10 cm
 L’acrotère : c’est un élément en béton armé, contournant le bâtiment, encastré à sa base au
plancher de la terrasse inaccessible.
 Balcons :
Les balcons sont réalisés en dalle pleine.
 Revêtements: ils seront réalisés en :
- carrelage scellé pour les planchers et les escaliers.
- céramique pour les salles d’eau et mortier de ciment pour les murs de façade.
- plâtre pour les cloisons intérieures et les plafonds.
 L’infrastructure :
Elle assure les fonctions suivantes :
- transmission des charges verticales et horizontales au sol.
- limitation des tassements différentiels
I.2.5. Choix du contreventement

La structure de notre bâtiment est une ossature en béton armé, selon le règlement parasismique
2
algérien pour tout ouvrage situé en zone IIa et dépassant une hauteur de 14 m, le système doit
contenir des voiles pour reprendre les forces horizontales qui sollicitent le bâtiment. Il est donc plus
judicieux d’adopter un contreventement mixte (portiques -voiles).
I.3. Règlements et normes utilisés : Les règlements et normes utilisés sont :

 RPA99 /version 2003.
 CBA93.
 DTR B.C.2.2.
 BAEL91/version 99.
 DTR BC2.33.2.
I.4. Etats limites : [4].[7]
I.4.1. Définition
C’est un état pour lequel une condition de sécurité d’une structure ou l’un de ses éléments est
strictement vérifiée. Au delà de cet état la structure cesse de remplir les fonctions pour lesquelles a
été conçu. L’article A.1.2 du BAEL91 précise :
« Qu’un Etat Limite est celui pour lequel une condition requise d’une construction ou l’un de ses
composants est strictement satisfaite, et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une
action. »
On distingue deux états limites :
 ELU (Etat Limite Ultime) ;
 ELS (Etat Limite de Service) ;
a) Etat limite ultime

Il s’agit d’un état pour lequel la valeur maximale de la capacité portante est atteinte, et son
dépassement entraînerait la ruine de l’ouvrage.
Ils correspondent à la limite: de l’équilibre statique, de résistance pour les matériaux constitutifs, et
de stabilité de forme.
b) Etat limite de service
C’est la condition que doit satisfaire un ouvrage pour que son utilisation normale et sa durabilité
soient assurées, son dépassement impliquera un désordre dans le fonctionnement de l’ouvrage.
 Etat limite d’ouverture des fissures.
 Etat limite de déformation : flèche maximale.
 Etat limite de compression du béton.
3
I.4.2. les hypothèses de calcul [3]

I.4.2.1 E.L.U
1- conservation des sections planes (Diagrammes linéaires des déformations).
2- il n’y pas de glissement relatif entre l’acier et le béton.
3- la résistance à la traction du béton est négligeable.
4- l’allongement ultime de l’acier est limité à 10‰.
5- le raccourcissement ultime du béton est limité à 3,5‰ ; dans le cas de la flexion simple ou
composée, et à 2‰ dans le cas de la compression simple.
6- le diagramme des déformations passe par l’un des trois pivots A,B, et C, c’est la règle des 3
pivots.
7-on peut supposer concentrée en son centre de gravité la section d un groupe de plusieurs barres,
tendues ou comprimées, pourvu que l’erreur ainsi commise sur la déformation unitaire ne dépasse
pas 15 %.
*Règle des 3 pivots [13]

Allongement Raccourcissement
Section de
béton armé 2 0 B (3.5 0)
d’
y 2 h
A’S
d
10 C h
1
h
AS
A (10 0) 3
0
Figure I.1. Définition des pivots
Le diagramme de déformations passera par :

- Le pivot A : correspond à un allongement de 10×10-3 de l’armature la plus tendue, supposée
concentrée (y ≤ 0.2593 d).
- Le pivot B : correspond à un raccourcissement de 3.5×10-3 du béton de la fibre la plus comprimée
(0.2593 d ≤ y ≤ h).
4
- Le pivot C : correspond à un raccourcissement de 2×10-3 du béton de la fibre située à 3/7h de la

fibre la plus comprimée (y ≥ h).
I.4.2.2 E.L.S
1- conservation des sections planes.
2- il n’y pas de glissement relatif entre l’acier et le béton.
3- la résistance à la traction du béton est négligeable.
4- le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques (    )
5- par convention le coefficient d’équivalence est pris égale à n = 15.
I.5. Actions et sollicitations [6]
I.5.1. les actions
I.5.1.1. Définitions
Les actions sont des forces ou des couples de force directement appliqués sur la construction.
Elles peuvent aussi provenir des déformations imposées aux structures telles que les dilatations, les
tassements d’appuis, les retraits…, elles proviennent donc :
 Des charges permanentes.
 Des charges d’exploitations.
 Des charges climatiques.
I.5.1.2. Valeurs caractéristiques des actions
 Les actions permanentes (G)
Les actions permanentes ont une intensité constante ou très peu variable dans le temps; elles
comprennent :
 Le poids propre de la structure.
 Poids des revêtements, murs, Cloisons.
 Le poids des poussées des terres ou les pressions des liquides.
 Les déformations imposées à la structure.
 Les actions variables (Q)
Les actions variables ont une intensité qui varie fréquemment d’une façon importante dans le
temps ; elles comprennent :
 Les charges d’exploitations.
 Les charges climatiques (neige et vent).
 Les charges appliquées en cours d’exécution.
 Les effets thermiques.
5
 Les actions accidentelles (FA)

Ce sont celles provenant du phénomène qui se produit rarement et avec une courte durée
d’application, on peut citer :
 Les chocs.
 Les séismes.
 Les explosions.
I.5.1.3. Sollicitations de calcul-Combinaison de charge [11]
Les sollicitations de calcul sont des moments de flexion ou de torsion. Les effets normaux et
tranchants seront calculés à partir des combinaisons de charges suivantes :
a. Sollicitations vis-à-vis de l’ELU
 Situation durable ou transitoire [4]. [Article A.3.3, 21]
Combinaisons fondamentales :
Lors des situations durables ou les situations transitoires fréquentes aux cours desquelles il ya
l’action permanente, une action variable principale et plusieurs actions d’accompagnement, nous
considérons :
1,35Gmax+ Gmin + + ∑1,3ψ 0i Qi…………… (1)
= 1.5 dans le cas général;
= 1.5 pour l’effet de la température ou pour les cas des bâtiments agricoles à faible densité
d’occupation humaine.
ψoi : coefficient relatif aux charges d’exploitation et aux actions climatiques (ψoi ≤ 1).
 Situations accidentelles [4]. [Article A.3.3, 22]

Combinaison accidentelle :
Les situations accidentelles sont considérées avec une faible probabilité de se réaliser.
Gmax + Gmin + FA + ψ1i Q1 + ∑ ψ2i Qi....................... (2)
FA : Valeur nominale de l’action sismique ;

ψ1i Q1 : valeur fréquente d’une action variable ;
ψ2i Qi : valeur quasi-permanente d’une autre action variable ;
ψ1i , ψ2i : coefficient relatifs aux charges d’exploitation et aux actions climatiques ;
6
b. Sollicitations vis-à-vis de l’E L S

La combinaison d’action est la suivante :
Gmax+ Gmin+ Q1 + ∑ ψ0iQi ……………. (3)
G max : l’ensemble des actions permanentes défavorables.

G min : l’ensemble des actions permanentes favorables.
Q1 : action variable de base.

Q i : action variable d’accompagnement
ψ0i= 0,77 → vent, neige ;
ψ0i= 0,6 → l’effet de la température ;
c. Combinaisons de calcul
Les combinaisons de calcul à considérer pour la détermination des sollicitations et des
déformations sont :
 Situations durables : à ELU: 1,35G+1,5Q
à ELS : G+Q
 Situations accidentelles : G+Q
0.8G
I.6. Caractéristiques des matériaux [10]
I.6.1. Le béton
I.6.1.1. Définition
Le béton est un matériau constitué d’un mélange de ciment, de granulats (sable et gravier) et d'eau,
il est caractérisé, du point de vue mécanique, par sa résistance à la compression à 28jours.
Cette résistance varie en fonction de la granulométrie, le dosage en ciment, la quantité d’eau de
gâchage et l’âge du béton. Ce dernier sera conforme aux règles BAEL 91 et le RPA99 modifié en
2003.
Ses principales caractéristiques sont :
- une bonne résistance en compression simple ;
- une mauvaise résistance en traction ;
- un poids volumique compris entre 22 et 24 KN/m3 environ pour le béton, et 25 KN/m3 pour le
béton armé ;
- un coefficient de dilatation thermique identique à celui de l’acier de 10-5/°C ;
7
I.6.1.2. Composition du béton

Un mètre cube du béton courant est composé de :
350 Kg de ciment (CEMI 32.5).
400 l Sable (0<Dg<5mm).
Gravillons (5<Dg< 15mm).
800 l de
Gravier (15<Dg<25mm).
175 l d’eau de gâchage.
I.6.1.3. Résistances caractéristiques du béton [12]

a. Résistance caractéristique en compression f cj
Dans les constructions courantes, un béton est défini par la valeur de sa résistance à la
compression à 28 jours, dite valeur caractéristique requise. Elle est notée fc28 et choisie en fonction
des conditions de fabrication du béton, de la classe du ciment utilisé et de son dosage par m3.
La résistance à la compression est mesurée par la compression axiale du cylindre droit de 16 cm de
diamètre, et de 200 cm2 de section, et d’une hauteur qui est le double de son diamètre (32 cm).
En général, la qualité du béton à réaliser est connue à l’avance. On admet les résistances
caractéristiques suivantes :
Tableau I.1. La résistance caractéristique du béton [3]
Dosage en Résistance caractéristiques à l’âge de 28 jours
3
Qualité de béton ciment (Kg/m ) fc28(Mpa) Ft28(Mpa)
Béton à faible résistance 300 16 1.6
Béton courant 350 20 1.8
Béton de bonne résistance 400 25 2.1
Béton de très bonne résistance 400+adjuvant 30 2.4
 Pour des résistances c28 ≤ 40 MPa.
8
 Pour des résistances c28 > 40 MPa.
Figure I.2. Evaluation de la résistance f cj en fonction de l’âge du béton [10]
b. la résistance à la traction f tj
La mesure directe de la résistance à la traction par un essai de traction axiale étant délicate donc on
a recours à deux modes opératoires différents :
 Flexion d’éprouvettes prismatiques non armées.
 Fendage diamétral d’une éprouvette cylindrique (essai Brésilien)
La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée ftj, est conventionnellement
définie par les relations :
ftj = 0.6 + 0.06 fcj [2]. [Art A.1.2.1.2]
Pour notre cas : fc28 = 25 MPa d’ou ft28 =2.1 MPa.
La figure I.3 présente l’évolution de la résistance caractéristique à la traction ftj en fonction de celle
de compression fcj .
9
Figure I.3. Evolution de la résistance à la traction ftj en fonction de celle à la compression fcj [10]
c. Contrainte limite
c. 1. Etat limite ultime
 Contrainte ultime de compression
Le diagramme contraintes déformations du béton aux ELU règlementaires est le diagramme de calcul
simplifié dit ‟parabole-rectangle”. Le diagramme ci-dessous schématise ces dispositions.
σbc (MPa)
fcj
fbu
Parabole rectangle
2 3.5 εbc(‰)
Figure. I.4. Diagramme des contraintes du béton. [3]
σbc : contrainte de compression dans le béton ;

εbc : déformation unitaire du béton ;
fcj : résistance caractéristique à la compression à j jours ;
ƒbu : contrainte ultime du béton en compression ;
La valeur fbu de la contrainte de calcul pour une déformation supérieure ou égale à 2.10-3 est égale à :
10
- Le coefficient de sécurité partiel γb est de 1.5 pour les combinaisons fondamentales et 1.15 pour les
combinaisons accidentelles.
- Le coefficient 0.85 tient compte de l’effet défavorable :
*des conditions de bétonnage et d’hygrométrie
*du phénomène de dessiccation rapide en surface supérieur du béton comprimé.
- Le coefficient θ tient compte de l’influence défavorable de la durée d’application de la charge.
θ = 0.8 si la durée d’application de la charge est < 1heure.
θ = 0.9 si la durée d’application de la charge est comprise entre 1 heure et 24 heure.
θ = 1 si la durée d’application de la charge est < 24 heure.
Dans le cas ou la section n’est pas entièrement comprimée, on utilise le diagramme rectangulaire
(simplifié).
Figure. I.5. Définition des diagrammes contrainte-déformation parabole-rectangle [10]
Contrainte ultime de cisaillement [11]

La contrainte ultime de cisaillement est limitée par :  ≤ adm
adm= min (0,2 cj/b ; 5Mpa) pour la fissuration peu nuisible.

Adm= min (0,15cj/b ; 4Mpa) pour la fissuration préjudiciable.
Dans notre étude, on a c28=25Mpa donc :
Adm=3,33Mpa fissuration peu nuisible.
Adm=2,5Mpa fissuration préjudiciable.
11
c .1.2. Etat limite de service

Dans le cas de l’ELS on suppose que le diagramme parabole rectangle reste dans le domaine
élastique linéaire, est défini par son module d’élasticité
σbc(MPa)

 bc
εbc(‰)
Figure. I.6. Diagramme des contraintes limite du béton.
La contrainte limite de service en compression du béton est limitée par :

 bc   bc
Avec : bc = 0,6 ƒ c 28 =15 MPa.
d. Déformation longitudinale du béton [8]

On distingue deux modules de déformation longitudinale du béton ; le module de Young instantané
Eij et différé Evj .
 Le module de déformation longitudinale instantanée
Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 heures, on définit un
module de déformation longitudinale Eij, égale au coefficient directeur de la droite passant par
l’origine, du diagramme contraintes-déformations à l’ELS.
L’article A.2.1 ,21 du BAEL donne la valeur de Eij à l’âge de j jours :
Eij = 11000 fcj1/3 (Mpa)
 Le module de déformation longitudinale différée

Le module de déformation différée Evj prend en compte :
Evj= 3700 fcj1/3 (Mpa)
Pour : c28=25Mpa on a :
Ei28 = 32164.20 Mpa
Ev28 = 10818.87 Mpa
12
Contrainte normale
Eij
Evj
Déformation unitaire
ε 2ε 3ε
Figure. I.7. Module de déformation instantanée et différée [8]
 Module déformation transversale

E
G  (Module de glissement).
2(  1)
Avec :
E : module de Young
 : Coefficient de poisson
 Le coefficient de poisson (noté )
Pour le calcul des sollicitations (à l’ELU), le coefficient de poisson est pris égal à 0
Pour le calcul des déformations (à l’ELU), le coefficient de poisson est pris égal à 0.2
I.6.2. L’acier
a. Définition
Le matériau acier est un alliage Fer et Carbone en faible pourcentage, l'acier est un matériau
caractérisé par une bonne résistance aussi bien en traction qu'en compression ; Sa bonne adhérence
au béton, en constitue un matériau homogène.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : Es=200 000 MPa.
13
b. Résistance caractéristique de l’acier

On définit la résistance caractéristique de l’acier comme étant sa limite d’élasticité : f e
Principales armatures utilisés
Tableau I.2. f e en fonction du type d’acier [3]
Aciers ronds Aciers à hautes Treillis soudé à Treillis soudés à haute

lisses adhérences fils lisses adhérence
Désignation FeE215 FeE235 FeE400 FeE500 TLE500 FeTE500
fe [MPa] 215 235 400 500 500 500
Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence, un acier de FeE400 type 1.
c. Contrainte limite [11]

 Etat limite ultime : la contrainte de l’acier  s est limitée à :
 s= pour ≤ ≤ 10 0
s
 es = : déformation élastique de l’acier.
Es
Avec :
E s = 2.105 MPa.
 s =1 cas de situations accidentelles.
 s : Coefficient de sécurité.
 s =1,15 cas de situations durable où transitoire.
Pour le calcul on utilise le diagramme contrainte- déformation suivant :
σs
fe /γs
-10‰
fe /γsεs 10‰ (ε ‰)
fe /γs
Figure. I.8. Diagramme contrainte déformation de l'acier [8]
14
 Etat limite de service

Nous avons pour cet état :
 Fissuration peu nuisible.

 Fissuration préjudiciable :  st ≤  st = min (2/3f e , 110 f tj )

 Fissuration très préjudiciable :  st ≤  bc =min (1/2 f e , 90 f tj )
 : Coefficient de fissuration.
 =1 pour les ronds lisses (RL)
 =1,6 pour les armatures à hautes adhérence (HA).
I.8 Protection des armatures

Dans le but d’avoir un bétonnage correcte et de prémunir les armatures des effets d’intempéries
et d’agents agressifs, nous devons respecter à ce que l’enrobage « c » des armatures et au moins
égale à :
 e≥5cm →les éléments exposés à la mer, aux embruns ou aux brouillards salins.
 e≥3cm→ les éléments en contact avec un liquide (réservoir, tuyaux, canalisation)
 e≥1cm→ les parois situées dans les locaux condensés.
Un enrobage minimal est imposé pour assurer :

- une bonne transmission des forces d’adhérence.
- l’absence d’épaufrures.
- une résistance au feu.
- la protection des aciers contre la corrosion.
15
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments
II.1. Introduction
L’objectif du Pré dimensionnement est de déterminer les sections des différents éléments de
la structure afin qu’ils puissent reprendre les différentes actions et sollicitations auxquelles ils
sont soumis. Le Pré dimensionnement est réalisé conformément aux règlements dictés par le
RPA 99 version 2003, le BAEL 91 et le CBA 93.
II.2. Pré dimensionnement
II.2.1.Pré dimensionnement des éléments non structuraux
Les éléments non structuraux sont des éléments qui ne participent pas au contreventement
de la structure.
 Les planchers
Le plancher est une aire, généralement plane, ce dernier est destiné à reprendre les charges
verticales (G et Q). Il assure aussi un rôle d’isolation thermique et acoustique.
Il existe plusieurs types de planchers :
 Les planchers à corps creux.
 Les planchers à dalles pleines.
 Plancher à corps creux

Se sont les planchers les plus utilisés dans le bâtiment courants (habitation, bureaux,...)
Il permet d’avoir un plat-fond uni et une bonne isolation thermique et phonique.
Ce type de plancher est constitué de :
- Corps creux : dont le rôle est le remplissage, il n’a aucune fonction de résistance.
- Poutrelles : éléments résistants du plancher.
- Dalle de compression : c’est une dalle en béton armé, sa hauteur varie de 4 à 6 cm.
- Treillis soudés.
La hauteur du plancher est conditionnée par le critère de déformation selon le CBA 93 :
ࡸ࢓ ࢇ࢞
ht ≥ [2]. (Article B.6.8.4.2.4)
૛૛Ǥ૞
Avec :
Lmax : Travée maximale entre nu d’appuis dans le sens de disposition des poutrelles (fig. II.2).
ht : Hauteur totale du plancher.

‫ܮ‬௠ ௔௫= 530 – bpoutre → Lmax = 530 – 30 = 500 cm
ହ଴଴
ht ≥ = 22.22 cm.
ଶଶǤହ
16
On adopte: ht = 24 cm.
ʹ Ͳܿ݉ ‫ݔݑ݁ݎܿݏ݌ݎ݋ܿ݁݀ݎݑ݁ݐݑ݄ܽ׷‬Ǥ
Avec: ൜
Ͷܿ݉ ‫݊݋݅ݏݏ݁ݎ݌ ݉݋݈݈݈݈ܿܽ݁݀݁ܽ݀ܽ݁݀ݎݑ݁ݐݑ݄ܽ׷‬Ǥ
hddc
ht
hcc
L0
b0
Figure II.1.Coupe transversale sur un plancher à corps creux
L0 : distance entre axe des poutrelles.

b0 : largeur de la nervure.
 Les poutrelles
 Définition
Les poutrelles sont des petites poutres préfabriquées ou coulées sur place en béton armé ou
en précontraint formant l'ossature d’un plancher, les poutrelles se calculent comme des sections
en T.
 Disposition des poutrelles
La disposition des poutrelles se fait selon deux critères :
 Le critère de la petite portée.
 Le critère de continuité (le sens où il y a plus d’appuis).
Pour notre projet la disposition des poutrelles est effectuée selon les deux critères et cela pour
tous les planchers comme indiqué sur la figure (fig II.2).
17
3.6 3.2 3.7 4.6 2.3
1.6
3.4
4.6
2.7
3.1 4.1
5.1
4.1
P2 P1
3.5 3.5 5.3 2.3 2.9 3.1 3.7
Figure II.2.Schéma de la disposition des poutrelles
18
 Dimensionnement des poutrelles

- Détermination de la largeur de la table de compression
La largeur de compression à prendre est définie par :
ht : hauteur totale du plancher.
ho : hauteur de la dalle de compression (h0 = 4 cm).
bo : largeur de la nervure est choisie parfaitement entre 8 à 14 cm
bo = 12 cm
b : largeur efficace de la dalle donnée par la formule suivante :
ܾ
ℎ0
௕ି௕బ ௅ೣ ௅೤
≤ ቂ ; ቃ
ଶ ଶ ଵ଴ ℎ‫ݐ‬
Ou :
Lx : distance entre nus des deux poutrelles. ܾ1 ܾ0 ܾ1
Lx= 65-12=53 cm. Fig II.3.Coupe transversale d’une poutrelle
Ly : la longueur minimale d’une travée dans le sens parallèle aux poutrelles.
Ly= 230 - 20=210 cm
Donc: Lx=53 cm, Ly= 210 cm.
௕ିଵଶ ହଷ ଶଵ଴
≤ ቂ ; ቃ=min [26.5 ; 21]
ଶ ଶ ଵ଴
b ≤ (2 ×21) + 12 = 54 cm
On opte pour b = 54 cm.
 Plancher à dalle pleine

Une dalle pleine est un élément surfacique dont une dimension « e » est plus petite que la
largeur et la longueur
La dalle peut être appuyée sur des poutres ou des voiles, elle peut avoir 1, 2, 3 ou 4 appuis.
Dans un plancher chaque panneau de dalle est calculé indépendamment
On appelle :
Lx : la plus petite dimension du panneau.
19
Ly : la plus grande dimension du panneau.

Si ߩ൑ ͲǤͶ
୐
ρ = ୐౮
౯
Si ߩ ൐ ͲǤͶ
ߩ൑ ͲǤͶ : On dit que le panneau de dalle travaille dans une seule direction.
ߩ ൐ ͲǤͶ : Le panneau de dalle travaille dans deux directions.

Dimensionnement des dalles :
 Dimensionnement des dalles
Dimensionner une dalle revient à déterminer son épaisseur e
 Critère de résistance à la flexion [1]

lx
e  Pour une dalle sur un appui.
20
lx l
 e  x  Pour une dalle sur deux appuis ou quatre appuis avec ߩ≤ 0.4.
35 30
lx l
 e  x  Pour une dalle sur trois appuis ou 4 appuis avec ߩ > 0.4.
45 40
 Critère de coupe de feu [2]
e ≥ 7 cm  Pour une heure de coupe-feu.
e ≥ 11 cm  Pour deux heures de coupe-feu.
e ≥ 14 cm  Pour quatre heurs de coupe-feu.
 Isolation phonique [2]

Selon les règles techniques « CBA93 », l’épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à
14 cm pour obtenir une bonne isolation acoustique.
Notre projet comporte deux types de dalles pleines :
ଵଶ଴ ଵଶ଴
1) Dalle sur 2 appuis → ≤e≤ = 3.43 ≤ e ≤ 4
ଷହ ଷ଴
2) Dalle sur quatre appuis (Dalle de l’ascenseur) avec ߩ > 0.4.

ଶ଺଴ ଶ଺଴
≤e≤ → 5.77 ≤ e ≤ 6.5
ସହ ସ଴
20
Dalle sur quatre Lx dalle sur deux
appuis Lx appuis
Ly Ly
Figure II.4. Différents types de dalles pleines
On opte pour l’ensemble des dalles pleines (balcons) et la dalle sur quatre appuis (dalle de
l’ascenseur), une épaisseur de 15cm à cause du chargement important de l’ascenseur et pour
une bonne isolation phonique et une résistance au feu d’environ 4 heures.
 Les escaliers
L’escalier est un élément en béton armé conçu sur place. Il est constitué d’une succession de
marches permettant le passage d’un niveau à un autre.
e : Epaisseur d’escalier.  : Inclinaison de la paillasse.
L0 : Longueur projetée de la paillasse. H : hauteur d’une volée.
h : Hauteur de la contre marche. L: la longueur réel de la volée.
Figure II.5. Schéma de terminologie d’escalier
21
On distingue dans notre projet deux types d’escaliers: un de RDC au 1erétage et l’autre de
RDC aux derniers niveaux.
Pour déterminer les dimensions des marches et des contres marches, on utilise la formule de
« Blondel » qui est donnée par :
0 . 59 m  g  2 h  0 . 66 m …..(1)
La limite inférieure (59) correspond à des escaliers courants d’appartements et la limite

supérieure (66) correspond à des locaux publics.
On prend: g  2 h  64 ………. (2)
L0 H
Or: g  et h 
n 1 n
n : Nombre de contre marches.
n  1 : Nombre de marches.
 Type 1 : Escalier a deux volées contrariées avec palier de repos :

H = 1.53 m ; Lo = 2.4 m.
« n » est la solution de l’équation: 0.64 n2 – (0.64 + 2 H +Lo) n + 2 H
0.64 n2 – (0.64 + 2 * 1.53 + 2.4) n +3.06
→ n = 9 (nombre de contre marches). 1.20
→ n – 1 = 8 (nombre de marches). L
H =1.53 1.20
௅೚ ଶସ଴
g= = = 30 cm.
௡ିଵ ଼
Lo=2.4
ு ଵହଷ 0
h= = = 17 cm
௡ ଽ
L’épaisseur de la paillasse e est donnée par :
௅ ௅
≤e≤ ; tel que : L=ඥሺ‫ܮ‬ଶ௢ ൅ ‫ ܪ‬ଶ) = ඥ(2.4ଶ + 1.53ଶ) = 2.85 m
ଷ଴ ଶ଴
22
ଶ଼ହ ଶ଼ହ
≤e≤  9.5 ≤ e ≤ 14.25
ଷ଴ ଶ଴
On prend : e = 12 cm.
ு ଵǤହଷ
Inclinaison de la paillasse : tg (α) = = = 0.637  ߙ = 32.52°
௅೚ ଶǤସ
 Type 2 : Escalier a trois volées contrariées avec palier de repos :

H = 1.36 m ; Lo = 2.1 m.
On obtient la valeur de (n) par la résolution de l’équation suivante :
64 n2 - (64 + 2H + L) n + 2H = 0
64 n2 - n (64 + 2 x 136 + 210) + 2 x 136 = 0
64 n2 – 546 n + 272 = 0  n = 8 contre marches.
n -1 = 7 marches.
1.20
௅೚ ଶଵ଴ H =1.36
g= = = 30 cm.
௡ିଵ ଻
ு ଵଷ଺ Lo=2.1
h= = = 17 cm
௡ ଼ 0
L’épaisseur de la paillasse e est donnée par :
௅ ௅
≤e≤ ; tel que : L=ඥሺ‫ܮ‬ଶ௢ ൅ ‫ ܪ‬ଶ) = ඥ(2.1ଶ + 1.36ଶ) = 2.5 m
ଷ଴ ଶ଴
ଶହ଴ ଶହ଴
≤e≤  8.33 ≤ e ≤ 12.5
ଷ଴ ଶ଴
On prend : e = 12 cm.
ு ଵǤଷ଺
Inclinaison de la paillasse : tg (α) = = = 0.647  ߙ = 32.93°
௅೚ ଶǤଵ
 L’acrotère
C’est un élément en béton armé, encastré au niveau du plancher terrasse et ayant pour rôle
d’empêcher l’infiltration des eaux pluviales entre la forme de pente et le plancher terrasse,
ses dimensions sont mentionnées dans le plan d’architecture.
23
S = (0.6 *0.1) + (0.1 * 0.05) + (0.5 * 0.05 * 0.1) = 0.0675 m2 5 cm
Pp = 25 * 0.0675 = 1.6875 KN/ ml. 5 cm
Enduit en ciment : e = 2 cm ; densité = 20 KN/ml 60 cm 10 cm
Prev = 0.02 * 20 = 0.4 KN/ ml
Gacrotère = 1.6875 + 0.4 = 2.0875 KN/ml.

10 cm
Figure II.6. Coupe de l’acrotère
Tableau II.1. Caractéristiques de l’acrotère
Hauteur Epaisseur Surface Poids propre Enduit ciment Total

2
(m) (m) (m ) (KN/ml) (KN/ml) (KN /ml)
0.60 0.10 0.0675 1.6875 0.4 2.0875
II.2.2.Pré dimensionnement des éléments structuraux
 Les voiles
Ce sont des éléments de contreventement verticaux, minces et continus,
généralement en béton armé, servant de couverture ou d’enveloppe ayant une dimension plus
petite que les autres qui est l’épaisseur.
L
he : hauteur libre d’étage.
E : épaisseur du voile. hp
L : longueur du voile.
e
he
Figure II.7. Coupe de voile en élévation
Les dimensions des voiles doivent satisfaire les conditions du RPA.
24
୦౛
⎧ e ≥ pour un voile simple
ଶ଴
⎪ ୦౛
1) e ≥ voile avec deux éxtrémités
⎨ ଶହ
⎪e ≥ ୦౛
voile avec une éxtrémité rigide
⎩ ଶଶ
2) e ≥ 15 cm
3) L ≥ 4 e
Dans notre cas on a les dimensions résumées dans le tableau ci-dessous, tel que pour la
première condition, on adopte pour un voile simple.
Tableau II.2. Dimensions des voiles
Niveau h (cm) he (cm) e (cm) e adoptée L (cm)

RDC 408 384 e ≥ 19.2 20 80
Autres étages 306 282 e ≥ 14.1 15 60
 Les poutres
 Les poutres principales
Ce sont les poutres susceptibles de reprendre les charges provenant des poutrelles, elles sont
disposées perpendiculairement aux poutrelles.
Selon le BAEL91 le pré dimensionnement des poutres se fait en utilisant la condition suivante:
Lmax L
 h  max
15 10
On suppose des poteaux de (30×30) cm2.
 h: hauteur de la poutre.
 Lmax : distance maximale entre nus d’appuis (Lmax = 590 – 30 = 560 cm)
D’où:
ହ଺଴ ହ଺଴
≤ℎ≤  37.33 cm  h  56 cm
ଵହ ଵ଴
On prend: h=45 cm
b =30 cm
On doit vérifier les dimensions adoptées vis-à-vis les exigences du RPA qui sont les suivantes
:
25
 b 20cm condition vérifiée.

 h30cm condition vérifiée.
 h/b = 45/30 = 1.5 < 4 condition vérifiée.
 Les poutres secondaires

Elles sont parallèles aux poutrelles.
Lmax: portée maximale entre nus d’appuis (Lmax=530-30 =500 cm)
ହ଴଴ ହ଴଴
≤h≤  33.33 cm  h  50 cm.
ଵହ ଵ଴
On prend: h =40 cm
b =30 cm
 b 20cm condition vérifiée.

 h30cm condition vérifiée.
 h/b = 40/30 = 1.33 < 4 condition vérifiée.
Après la vérification on adopte les dimensions suivantes :
Poutres principales : b h = (30,45) cm2
Poutres secondaires : b h = (30,40) cm2
 Les poteaux
Ce sont des éléments en béton armé, rectangulaires et circulaires, destinés à transmettre les
charges aux fondations, le pré dimensionnement des poteaux se fait à la compression centrée
selon les règles du BAEL91 (art B.8.4,1), en appliquant les critères de résistance et le critère de
stabilité de forme et suivant les exigences du RPA 99 version 2003.
On fixera les dimensions des poteaux après avoir effectué la descente de charge, tout en
vérifiant les recommandations du RPA99.
Les dimensions des poteaux sont supposées :
- 50 × 50 → RDC et étage 1.
- 45 × 50 → étages 2 et 3.
- 45 × 45 → étages 4 et 5.
- 40 × 45 → étages 6 et 7.
- 40 × 40 → étages 8 et 9.
- 35 × 40→ cage d’escalier
26
II.3. Evaluation et descente de charges
Il s’agit de déterminer les actions mécaniques verticales (charges), s’exerçant sur les
éléments porteurs d’une structure niveau par niveau à partir du haut.
II.3.1. Evaluation des charges et surcharges
a) Charge permanente
 Terrasse inaccessible
Tableau II.3. Charge du plancher de la terrasse inaccessible
Désignation Densité Epaisseur Poids

(KN/m3) (m) (KN/m2)
Protection en gravillons 20 0.05 1.00
Etanchéité multicouche 6 0.02 0.12
Forme de pente 22 0.065 1.43
Isolation thermique 18 0.015 0.27
Plancher à corps creux / 0.24 3.20
Enduit de plâtre 10 0.02 0.20
Charges permanente totale G = 6.22 KN/m2
 Plancher étage courant, bureau et commercial

Tableau II.4 : charge du plancher d’étage courant

(KN/m3) (m) (KN/m2)
Revêtement en carrelage 22 0.02 0.44
Mortier de pose 20 0.02 0.40
Lit de sable 18 0.02 0.36
Plancher en corps creux (20+4) / 0.24 3.20
Cloisons de répartition 10 0.1 1.00
27
 Dalles pleines
Tableau II.5. Charge des dalles pleines
(KN/m3) (m) (KN/m2)
Sable fin 18 0.02 0.36
Dalle pleine 25 0.15 3.75
Enduit de ciment 20 0.02 0.40
Charge permanente totale G = 5.35 KN/m2
 Murs extérieurs
Tableau II.6 : charge du mur en double cloisons

(KN/m3) (m) (KN/m2)
Enduits de ciment 20 0.02 0.40
Brique creuse 9 0.15 1.35
Lame d’aire / 0.05 /
Brique creuse 9 0.1 0.90
 Les escaliers
 Le palier
Tableau II.7. Charge sur les paliers des escaliers

(KN/m3) (m) (KN/m2)
Sable fin 18 0.02 0.36
Dalle en BA 25 0.12 3.00
28

 La volée
Tableau II.8. Charge sur les volées

(KN/m3) (m) (KN/m2)
Carrelage Horizontal 22 0.02 0.44
Vertical 22 / 0.25
Mortier de pose horizontal 20 0.02 0.40
vertical 20 / 0.22
Sable fin 18 0.02 0.36
paillasse 25 0.12 3.00
Les marches 22 0.17 × (1/2) 1.87
Garde de corps 20 0.03 0.60
b) Surcharges d’exploitation
Tableau II.9. Surcharge d’exploitation
désignation Q (KN/m2)
Plancher terrasse inaccessible 1.0
Plancher étage courant 1.5
Plancher étage bureau 2.5

Plancher commercial 5.0
Dalle pleine 3.5
Escalier étage courant 2.5
29
II.3. Evaluation et descente de charges
La descente de charge est le chemin suivi par les différentes actions (charges et
surcharges) du niveau le plus haut de la structure jusqu’au niveau le plus bas avant sa
transmission au sol, on effectuera la descente de charges pour le poteau le plus sollicité et qui a
souvent la plus grande surface afférente.
La descente de charge va se faire pour les poteaux P1 et P2 (Figure II.2) car se sont ceux qui
représentent les configurations les plus défavorables.
Le poteau P1 est un poteau de la cage d’escalier.
Le poteau P2 présente une surface afférente assez importante par rapport aux autres poteaux
 La loi de dégression des charges d’exploitation

Soit Q0 la surcharge d’exploitation sur la terrasse couvrant le bâtiment.
Q1,Q2………………..Qn les charges d’exploitations respectives des planchers des étages
1,2……n numérotés à partir du sommet du bâtiment.
Q à chaque niveau est déterminé comme suit, tel que pour n≥5 on applique la formule
suivante :Qn = (3+n) / 2n∑ Q୧
- Sous la terrasse inaccessible………………………………………….…………. Q0
- 9 ème................................................................................................................. Q0+Q1
-8 ème....................................................................................................... Q0+Q1+0.9Q2
-7 ème........................................................................................... Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3
-6 ème ………………………………………….….…… Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4
-5 ème ……………………………………..……. Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4+0.6Q5
-4 ème…………………………………….Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4+0.6Q5+0.5Q6
-3 ème…………………………… Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4+0.6Q5+0.5Q6+0.5Q7
-2 ème ……………….............. Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4+0.6Q5+0.5Q6+0.5Q7+0.5Q8
-1 ère …….………. Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4+0.6Q5+0.5Q6+0.5Q7+0.5Q8+0.5Q9
-RDC…... Q0+Q1+0.9Q2+0.8Q3+0.7Q4+0.6Q5+0.5Q6+0.5Q7+0.5Q8+0.5Q9+0.5Q10
30
1.55 0.4 2.45
S3 SSs
S1 0.95
0.4
1.42
S4 S2
Fig. II.8. Poteau « P1 » de la descente de charges
- Poutres principales (30×45).

- Poutres secondaires (30×45).
 Surface afférente : S afférente =S1+S2+S3
 Surface escalier : S4 (après avoir crée un poteau (30*30) au RDC avec un chainage)
 Surface des poutres : S poutres = S pp +S ps
 Surface totale : S totale =S afférente +S poutres
Les résultats de calcul des surfaces pour chaque niveau sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau II.10. Le calcul des surfaces pour chaque niveau
Niveau S afférente (m2) S escalier (m2) S poutres (m2) S totale (m2)

Terrasse inaccessible au 6.714 / 1.736 8.45
1er étage
Du 1ère étage au RDC 4.439 1.846 2.316 6.755
 Evaluation des charges « Q » pour le poteau d’escalier P1

- Surcharge sur terrasse
Q t = qt × S totale
- Surcharge sur escalier
Q esc = q esc × S esc
- Surcharge sur les autres étages
31
Qi = (qi × Si totale) +Qesc

Les résultats de calcul des surcharges « Q »pour chaque niveau sont résumés dans le tableau
suivant :
Tableau II.11. Evaluation des surcharges « Q » pour le poteau P1
Niveau q (KN/m2) qesc Q esc (KN) Q (KN)

(KN/m2)
Terrasse inaccessible 1 / / 8.45
RDC (commercial) 5 2.5 4.615 31.635

1ere étage (bureau) 2.5 / / 21.125
du 2eme au 9eme étage (habitation) 1.5 2.5 / 12.675
 L’application de la loi de dégression : les calculs sont résumés dans le tableau

suivant :
Tableau II.12. La loi de dégression pour le poteau P1

Qi Q (KN)
N0 Q0
Q0 8.45
Q1 21.125
Q2
Q2 32.532 N1 Q3
Q3 42.672
Q4
Q4 51.545
Q5
Q5 59.15
Q6
Q6 65.487
Q7
Q7 71.825
N9 Q8
Q8 78.162
Q9
Q9 88.725 Q10
N10
Q10 104.542
Figure II.9. Schéma statique de la

descente de charge
32
 Evaluation des charges « G » pour le poteau P1

Tableau II.13 : Evaluation des charges « G » pour le poteau P1
Gi désignation Section (m2) / G total

volume (m3) (KN)
G0 Terrasse inaccessible 6.714 41.761
Poids des poutres 0.781 19.53
Poids de poteau 0.428 10.71
Poids d’escalier / /
total / 72.001
G1 Venant de G0 / 72.001
plancher étage courant 6.714 37.60
total / 141.371
Venant de G1 / 141.371
G2 plancher étage 6.714 37.60
courant 0.781 19.53
Poids de poteau / /
Poids d’escalier
total / 210.741
total / 281.641
33
total / 352.541
total / 425.162
total / 497.783
Poids poutres 0.781 19.53
total / 572.125
total / 646.467
total / 729.247
G10 Venant de G9 / 729.247
34

Poids d’escalier 1.253 31.325
total / 849.727
ࡳ ൌ ૡ૝ૢǤૠ૛ૠ۹‫ ۼ‬
A la base : ൜ Pour le poteau P1
‫ ۿ‬ൌ ૚૙૝Ǥ૞૝૛۹‫ۼ‬
1.55 0.4 2.45
S1
S3 2.77
S2
Fig. II.10. Poteau « P2 » de la descente de charges
 Evaluation des charges « Q » pour le poteau central P2 :

Les résultats de calcul des surfaces pour chaque niveau sont résumés dans le tableau
suivant :
Tableau II.14. Le calcul des surfaces pour chaque niveau
Niveau S afférente (m2) S poutres (m2) S totale (m2)

Terrasse inaccessible au 10.46 1.808 12.268
RDC
Les résultats de calcul des surcharges « Q »pour chaque niveau sont résumés dans le tableau
suivant :
35
Tableau II.15. Evaluation des surcharges « Q » pour le poteau P2
Niveau q (KN/m2) Q (KN)

Terrasse inaccessible 1 12.268
RDC (commercial) 4 49.072

1ere étage (bureau) 2.5 30.67
du 2eme au 9eme étage (habitation) 1.5 18.402
 L’application de la loi de dégression : les calculs sont résumés dans le tableau

suivant :
Tableau II.16. La loi de dégression pour le poteau P2
Qi Q (KN)
Q0
Q0 12.268
Q1 30.67
Q2
Q2 47.232
Q3
Q3 61.953
Q4
Q4 74.835
Q5
Q5 85.876
Q6
Q6 95.077
Q7
Q7 104.278
Q8
Q8 113.479
Q9
Q9 128.814 Q10
Q10 153.35
36
 Evaluation des charges « G » pour le poteau P2

Tableau II.17. Evaluation des charges « G » pour le poteau P2
Gi désignation Section G total

(m2)/volume (KN)
(m3)
G0 Terrasse inaccessible 10.46 65.061
total / 96.111
total / 187.261
Venant de G1 / 187.261
G2 plancher étage courant 10.46 58.57
Total / 278.411
total / 371.091
total / 463.771
37

total / 558.171
total / 660.651
Poids poutres 0.813 20.34
total / 759.091
total / 857.531
total / 955.566
G10 Venant de G9 / 955.566
total / 1059.976
۵ ൌ ૚૙૞ૢǤૢૠ૟۹‫ۼ‬
A la base : ൜ Pour le poteau P2
‫ ۿ‬ൌ ૚૞૜Ǥ૜૞۹‫ۼ‬
38
Les calculs montrent que le poteau « P2 » est le plus sollicité sous charges verticales.
Gtot = 1059.976 KN ; Qtot =153.35 KN.

 Calcul de l’effort normal ultime Nu : Nu est calculé comme suit : Nu= 1.35 G + 1.5 Q
Tableau II.18. L’effort normal ultime « Nu » dans chaque niveau
Niveau G (KN) Q(KN) Nu(KN)
N0 96.111 12.268 148.151
N1 187.261 30.67 298.807
N2 278.411 47.232 446.702
N3 371.091 61.953 593.902
N4 463.771 74.835 738.343
N5 558.171 85.876 882.344
N6 660.651 95.077 1034.494
N7 759.091 104.278 1181.189
N8 857.531 113.479 1327.885
N9 955.566 128.814 1483.235
N10 (base) 1059.976 153.35 1660.992
II.4.Vérifications
 L’effort normal ultime

Nu= 1.35 G + 1.5 Q = (1.35×1059.976) + (1.5×153.35) = 1660.992 KN
Selon le CBA93 (article B.8.11) on doit majorer pour les poteaux intermédiaires l’effort de
compression ultime NU a 10%, telle que : NU=1.1 (1.35G+1.5Q)
L’effort normal maximum Nu= 1660.992 KN
Donc : Nu=1.1×1660.992 =1827.091 KN
 Vérification à la résistance (compression simple) du poteau le plus sollicité

On doit vérifier la condition suivante :
Nu
 bc    bc
B
39
0.85  f c 28
Avec :  bc   14.2MPa
1.5
B : section du béton
ேೠ ଵ଼ଶ଻Ǥ଴ଽଵൈଵ଴షయ
B≥
ഥ್೎
→ B≥ = 0.128 m2
ఙ ଵସǤଶ
B ≥ 0.128
Ce tableau résume les vérifications à la compression à tous les niveaux :
Tableau II.19.Vérification de la résistance (compression simple)
Niveau NU (MN) B (m2) ߪbc(MPa) ߪbc≤  bc

RDC et 1eretage 1827.091×10-3 2500×10-4 7.308 Vérifiée
2éme et 3éme étage 1299.307×10-3 2250×10-4 5.774 Vérifiée
Terrasse inaccessible 162.966 ×10-3 1400×10-4 1.164 Vérifiée
 Vérification des conditions du RPA
min(b1 , h1 )  25cm …………………… (1)
he
min(b1 , h1 )  ……………………… (2)
20
1
 h1 / b1  4 …………………………. (3)
4
Les trois conditions sont vérifiées pour les différentes sections des poteaux.
 Vérification au flambement
D’après le (CBA 93), on doit vérifier que l’effort normal ultime :
 Br  fc 28 As  fe 
Nu ≤ Nu =      CBA 93(Article B.8.2.1)
 0.9   b s 
40
 : Coefficient tenant compte de l’élancement.
0.85 1cm
 Pour   50.

1  0.2 ²
 35  1cm h
 
  0.6 ² Pour 50 <  ≤ 70
 50 
b
 b : Coefficient de sécurité du béton =1.5 Fig. II.11. Section brute (Br).
 s : Coefficient de sécurité de l’acier =1.15

lf
 Avec l f =0.7× l0 : la longueur de flambement.
i
I b  h3
i : Rayon de giration i = I=
B 12
As ≥ 0.8% × Br.
On prend As= 1%× Br.
Nu
Brcal  BAEL91 (7-4-2)
 f fe 
  c 28  
 0.9   b 100   s 
Br = (b-2) × (h-2)
Il faut vérifier que : Br ≥ Brcal
Ce tableau résume les vérifications au flambement :
41
Tableau II.20. Vérification au flambement
Type de B (cm2) l0 (cm) lf(cm) λ ߙ Br (cm2) Nu (KN) Brcal (cm2)

poteau
50×50 2500 384 268.8 18.623 0.804 2304 1827.091 830.609
45×50 2250 282 197.4 13.676 0.829 2064 1299.307 590.674
45×45 2025 282 197.4 15.196 0.819 1849 970.578 441.232
40×45 1800 282 197.4 15.196 0.819 1634 653.292 296.991
40×40 1600 282 197.4 17.095 0.811 1444 328.687 149.423
35×40 1400 282 197.4 17.095 0.811 1254 162.966 74.085
D’après le tableau précédent on voie bien que le critère de stabilité de forme est vérifié pour
tous les poteaux.
 Pré vérification de l’effort normal réduit

Selon le RPA (article.7.1.3.3) il faut vérifier :
Nd
  0.3
B  f c 28
Ce tableau résume les vérifications de l’effort normal réduit :
Tableau II.21. Pré vérification de l’effort normal réduit
Niveau Type de poteau B (cm2) Nu (KN) ν Observation

RDC et 1er étage 50×50 2500 1827.091 0.29 vérifiée
2éme et 3éme étage 45×50 2250 1299.307 0.23 vérifiée
Terrasse inaccessible 35×40 1400 162.966 0.04 vérifiée
42
II.5. Conclusion
Après avoir fini le pré dimensionnement des éléments structuraux et après avoir fait toutes les
vérifications nécessaires, nous avons adopté les sections suivantes :
-Poutres principales : 30*45 cm2
-Poutres secondaires : 30*40 cm2
Tableau II.22. Les sections des poteaux adoptés
Niveaux Section (a×b) cm2

RDC et 1ère étage 50*50
2ème et 3ème étages 45*50
du 6ème et 7ème étages 40*45
Poteau de la cage d’escalier 35*40
43
Chapitre III Calcul des éléments secondaires
III.1. Introduction
La construction est un ensemble d’éléments classés en deux catégories :

 Éléments secondaires (non structuraux)
 Éléments principaux
Les éléments non structuraux sont les éléments qui n’ont pas une fonction porteuse ou de
contreventement. Le calcul de ces éléments se fait généralement sous l’action des charges
permanentes et des surcharges d’exploitation. Cependant, certains doivent être vérifiés sous
l’action de la charge sismique (la composante verticale ou horizontale) comme ils doivent
reprendre aux dispositions constructives de la réglementation parasismique (CBA93, RPA
2003…).
Les éléments secondaires à étudier dans ce chapitre sont : les planchers, l’escalier, les
dalles pleines, poutres de chainage, l’acrotère et l’ascenseur.
III.2.Méthodes de calculs
Les poutres sont calculées à la flexion simple sous les charges permanentes et les charges
d’exploitation, deux méthodes sont applicables pour déterminer les sollicitations:
III.2.1.La méthode forfaitaire
Le BAEL91 (Art. L.III.2) propose une méthode simplifiée dite méthode forfaitaire. Elle est
applicable que si les 4 conditions suivantes sont vérifiées:
1. Plancher à surcharge modérée, Q≤ (2G ; 5KN/m2)
2. Le rapport des portées successives ( Li / Li 1 ) est compris entre 0.8 et 1.25
3. Le moment d’inertie est considéré constant dans toutes les travées
4. La fissuration est peu nuisible
 Principe de la méthode forfaitaire

Soit une poutre continue soumise à une charge P. Pour le calcul des moments fléchissants
on utilise les formules suivantes:
 Moment en travée
44
Q
 : Le rapport des charges d’exploitations et permanentes (degré de surcharge).
QG
Mg  Md (1  0.3   )  M 0
1) Mt   max 
2 1.05M 0
 1.2  0.3  
M t   M0 Pour une travée de rive.
 2 p  l²
2)  Avec : M 0 
1  0.3   8
M t   M0 Pour une travée intermédiaire
 2
P : la charge repartie à l’état limite considéré.

M 0 : Moment isostatique maximal de la travée indépendante.
M d : Moment sur l’appui de droite de la travée considérée.
M g : Moment sur l’appui de gauche de la travée considérée.
M t : Moment en travée de la travée considérée.
li : Portée de la travée.
 Moment en appui
La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au moins égale à :
 0.6 × M0 : pour les appuis intermédiaires pour une poutre à deux travées.
 0.5 × M0 : pour les appuis voisins de rive d’une poutre à plus de deux travées.
 0.4  M0: pour les appuis intermédiaires pour une poutre à plus de trois travées.
Remarques
 De part et d’autre de chaque appui intermédiaire, on retient la plus grande des valeurs
absolues pour la vérification des sections, les moments sont évalués à gauche et à droite de
l’appui considéré.
 D’après le RPA99 le moment des appuis de rive égal à 15% du moment isostatique
encadrant l’appui considéré (0.15M0).
 Evaluation des efforts tranchants
On peut évaluer l’effort tranchant par la méthode RDM, en tenant compte de la continuité :
45
M  M ql i
V  V0  g d tel que : V0 
li 2
Mg et Md sont des moments en appui qui sont pris avec leurs signes (signes négatifs).
V0 : L’effort tranchant isostatique.
Mg Md
li
Figure III.1. Schéma statique de la poutrelle
Forfaitairement on suppose la discontinuité entre les travées, dans ce cas l’effort tranchant
hyperstatique est confondu avec l’effort tranchant isostatique, sauf pour le premier appui
intermédiaire (voisin de rive) où des moments de continuité en majorant l’effort tranchant
isostatique V0 sont tenus en compte.
1) De 15% si la poutre a deux travées
q l1 1.15 q l2
2 2
l1 l2 q l2
1.15 q l1 2
2
Figure III.2. Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à deux travées
2) De 10% si une poutre a plus de deux travées
q l1 1.1ql2 q l3 1.1 q l4
2 2 2 2
l1 l2 q l2 l4 q l2
1.1 q l1 2 1.1 q l3 2
2 2
Figure III.3. Diagramme de l’effort tranchant d’une poutre à plus de deux travées
46
III.2.2. Méthode de Caquot
a. Conditions d’application
Cette méthode s’applique pour les planchers à surcharge élevée (1ere condition de la M.F
n’est pas satisfaite).Si les trois dernières conditions de la M.F ne sont pas vérifiées, la
méthode de Caquot minorée sera applicable.
b. Principe de la méthode
Cette méthode est basée sur la méthode des trois moments que Caquot a simplifié et a corrigé
pour tenir compte de l’amortissement des effets de chargement des travées éloignées sur un
appui donné, et de la variation du moment d’inertie des travées successives.
Elle est applicable généralement pour les planchers à surcharges élevées Q> (2G ; 5KN/m²)
mais elle peut s’appliquer aussi à des planchers à surcharges modérées si une condition de la
méthode forfaitaire n’est pas satisfaite(Caquot minorée)
 Evaluation des moments i-1 q

i q i+1
 En appuis
qg  lg'3  qd  ld'3 lg ld
Mi  

8,5 lg'  ld' 
Fig.III.4. Schéma statique de la poutrelle.
݈՜ ‫ݒܽݎݐ݁݊ݑݎݑ݋݌‬é݁݀݁‫݁ݒ݅ݎ‬
݈′ ൌ ൜
ͲǤͺ՜ ‫ݒܽݎݐ݁݊ݑݎݑ݋݌‬é݁݅݊‫݁ݎ݅ܽ݅݀݁ ݉ݎ݁ݐ‬
l g' , ld' : Longueurs fictives à gauche et à droite.
q g , qd :Chargements à gauche et à droite de l’appui respectivement.
 En travée
 x
M  X   M 0  M g 1 
x
  Md
 l l
M 0 : Moment statique.
47
PU  x
M0  x  l  x 
2
M  x  PU  x  l  x   M g 1    M d
x x
2  l l
dM x / dx  0  x= x0
l Mg  Md 
x0   
2  l  Pu 
t
M max  M  x0 
 Evaluation des efforts tranchants

Pu  li M d  M g
Vg   ............................BAEL( ArtL.III .3)
2 li
Pu  li M d  M g
Vd    ........................BAEL( ArtL.III .3)
2 li
III.2.3. Différentes types de poutrelles
Tableau ІІІ.1. Les Types de poutrelles
Types Schéma statique
1er type
4.6 m 2.3 m
2éme type
3.1 m 3.7 m
3éme type
5.3 m 2.3 m 2.9m
48
4éme type
3.5 m 3.5 m
5éme type
3.6 m 3.2 m
6éme type
3.6 m 3.2 m 3.7m
7éme type
4.6 m
8éme type
3.6 m
9éme type
5.3 m 2.3 m
10éme type
5.3 m 5.2 m
11éme type
4.1 m 2.9 m
3.80m
49
 Dans le plancher du 1èreétage les types (1, 2,4,5,6, 7, 8et 9) sont remarqués
 Dans le plancher du 2ème au 9ème étage et la terrasse, il existe les types suivants
(1, 2, 4, 5, 6, 8 et 10)
 Dans le plancher cage d’escalier le type 11 a été constaté
Calcul des charges revenant aux poutrelles

A l’ELU : qu  1.35 G  1.5  Q et pu  0.65 qu
A l’ELS : qs  G  Q et ps  0.65 qs
 Plancher terrasse inaccessible

G = 6.22 KN/m2 ; Q = 1 KN/m2
pu = (1.35 G + 1.5 Q)  0.65 = (1.35  5.75+1.5  1)  0 .65 = 6.02 KN/ml
Ps = (G + Q)  0.65 = (5.75 + 1)  0.65 = 4.39 KN/ml.

 Plancher étage courant
G = 5.51 KN/m2 ; Q = 1.5 KN/m2
Pu= (1.35  5.33+ 1.5  1.5)  0.65 = 6.14 KN/ml
Ps = (5.33 + 1.5)  0.65 = 4.44 KN/ml.
 Combinaisons d’actions et calculs des charges

Tableau ІІІ.2. Combinaisons d’actions
ELU ELS
Désignation G (KN/m²) Q (KN/m²) qu(KN/m2) Pu (KN/ml) qs(KN/m2) Ps (KN/ml)
Terrasse 6.22 1.0 9.90 6.44 7.22 4.69

inaccessible et la
terrasse de la cage
d’escalier
Plancher Etage 5.66 1.5 9.81 6.37 7.16 4.65

courant du 2èmeau
9ème étage
Plancher 1ère étage 5.66 1.5 9.81 6.37 7.16 4.65
(bureau +
habitation)
5.66 2.5 11.31 7.35 8.1 5.26
50
 Etude du plancher cage d’escalier

Exposé d’un cas de calcul : poutrelle type 11
4.1 m 2.9 m
Figure III.5. Poutrelle du plancher cage d’escalier
Li/Li+1=4.10 / 2.90=1.41 ∉ [0.8 ; 1.25]……………………….condition non vérifiée
Dans ce cas la méthode forfaitaire n’est pas applicable car la 2éme condition n’est pas vérifiée,
donc il est indispensable d’appliquer la méthode de Caquot minorée, en remplaçant G par G’
dans le calcul des moments aux appuis.
2
G'  G
3
2
G '   6.22  4.15KN / m 2
3
Pu   1.35 G '1.5 Q   0.65  4.61KN / m
Ps  G  Q   0.65  3.35KN / m
A l’ELU
 Moments aux appuis
MA=MC = 0 KN.m
Sur les appuis de rive, le moment est nul, mais il faut toujours mettre des aciers de fissuration
équilibrant un moment égal à 0.15  M 0 .
Calcul des moments isostatiques
À l’ELU
M 0 : Moment isostatique
pu l ²
M0 
8
51
6.44  ( 4.10)²
Travée A-B : M 0   13 .53 KN .m
8
6.44  ( 2.9)²
Travée B-C : M 0   6.77 KN .m
8
À l’ELS
4.69  ( 4.10)²
Travée A-B : M 0   9.85 KN .m
8
4.69  ( 2.9)²
Travée B-C : M 0   4.93 KN .m
8
Pg  l g'3  Pd  l d'3
MB = 
8.5  (l g'  l d' )
Pg = Pd =4.25 KN/m
Longueurs fictives :
Lg’= Lg= 4.10 m.
Ld’= Ld = 2.90 m
MB = 

4.61 4.103  2.903 
 7.22KN.m
8.5  (4.10  2.90)
 Moments en travée
x x
M ( x)  M 0 ( x)  M g  (1  )  M d  ;
l l
Pu  x l Mg  Md
M 0 ( x)   (l  x); tel que x  i 
2 2 Pu  li
Travée AB
4.10 0   7.22 
x   1.77m
2 6.44  4.10
6.44  1.77
M 0 ( x)   ( 4.10  1.77)  13.27 KN .m
2
M ( x)  13.27  (7.22  1.77 / 4.1)  10.15KN .m
52
Travée BC
2.90  7.22  0
x   1.83m
2 6.44  2.9
6.44  1.83
M 0 ( x)   ( 2.90  1.83)  6.30 KN .m
2
 1.83 
M ( x)  6.30  7.22  1    3.63KN .m
 2.90 
 Effort tranchant
Pu  l i M d  M g
V 
2 li
Travée AB
6.44  4.10 0  (7.22)

VA    11.44 KN
2 4.10
6.44  4.10 0  (7.22)

VB     14.96 KN
2 4.10
Travée BC
6.44  2.90 (7.22)  0

VB    11.83KN
2 2.90
6.44  2.90 (7.22)  0

VC     6.85 KN
2 2.90
Tableau. ІІІ.3. Sollicitations à l’ELU des poutrelles de la cage d’escalier
Type 11 Travée L Pu M0 Mg Md Mt Vg Vd
(m) (KN/m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
Cage AB 4.10 6.44 13.53 0 -7.22 10.15 11.44 -14.96
d’escalier BC 2.90 6.44 6.77 -7.22 0 3.63 11.83 -6.85
A l’ELS
Le même travail abouti aux résultats résumés dans le tableau. ІІІ.3
53
Tableau ІІІ.4. Sollicitations à l’ELS des poutrelles de la cage d’escalier
Type 11 Travée L PS M0 Mg Md Mt Vg Vd
cage AB 4.10 4.69 9.85 0 -5.25 7.40 8.33 -10.89

d’escalier
BC 2.90 4.69 4.93 -5.25 0 2.65 8.61 -4.99
Puisque la méthode de Caquot minorée a été élaborée, donc les résultats de calculs des
poutrelles par cette dernière seront représentés sous forme de tableaux ci-dessous.
Tableau ІІІ.5. Sollicitations à l’ELU des poutrelles de terrasse et autre étage et bureaux
terrasse AB 4.6 6.44 17.03 0 -8.61 12.99 12.94 -16.68
BC 2.3 6.44 4.26 -8.61 0 1.04 11.15 -3.65
courant AB 4.6 6.37 16.85 0 -8.9 12.69 12.72 -16.58
BC 2.3 6.37 4.21 -8.9 0 0.93 11.19 -3.45
bureaux AB 4.6 7.35 19.44 0 -10.73 14.44 14.57 -19.24
BC 2.3 7.35 4.86 -10.73 0 0.97 13.12 -3.78
Tableau ІІІ.6. Sollicitations à l’ELS des poutrelles de terrasse et autre étage et bureaux
Type 1 Travée L PS M0 Mg Md Mt
(m) (KN/m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m)
terrasse AB 4.6 4.69 12.4 0 -6.25 9.48
BC 2.3 4.69 3.1 -6.25 0 0.76
courant AB 4.6 4.65 12.3 0 -6.38 9.30
BC 2.3 4.65 3.07 -6.38 0 0.71
bureaux AB 4.6 5.26 13.91 0 -7.61 10.36
BC 2.3 5.26 3.48 -7.61 0 0.713
54
Tableau ІІІ.7. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du 1ere étage (bureaux)
bureaux AB 5.3 7.35 25.81 0 -14.31 17.20 16.78 -22.17
BC 2.3 7.35 4.86 -14.31 0 5.42 14.67 -2.23
Tableau ІІІ.8. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du 1ere étage (bureaux)
bureaux AB 5.3 5.26 18.45 0 -10.15 13.67
BC 2.3 5.26 3.48 -10.15 0 0.25
 Etude du plancher à usage de bureaux

Exposé d’un cas de calcul : poutrelle type 2
3.1m 3.7 m
Figure III.6. Poutrelle du plancher à usage de bureaux
- Q ≤ Min (2×5.66, 5KN/m2) = 5KN/m2……………………….…………......vérifiée.

- I = constant…………………………………………………………..............vérifiée.
- Li / li+1 = 3.1/3.7 = 0.83 compris entre 0.8 et 1.25……………......................vérifiée.
- F.P.N…………………………………………………………………………vérifiée.
La méthode forfaitaire dans ce cas est applicable.
55
À l’ELU
pu =7.35 KN /m2
À l’ELS
Ps =5.26 KN/m2
Pu : la charge transmise à la poutrelle a L’ELU
Ps : la charge transmise à la poutrelle a L’ELS
 Calcul des moments isostatiques

À l’ELU
M 0 : Moment isostatique
pu l ²
M0 
8
7.35  (3.1)²
Travée A-B : M 0   8.83 KN .m
8
7.35  (3.7 )²
Travée B-C : M 0   12 .57 KN .m
8
À l’ELS
5.26  (3.1)²
Travée A-B : M 0   6.32 KN .m
8
5.26  (3.7 )²
Travée B-C : M 0   9.0 KN .m
8

MA=MC= 0
Sur les appuis de rive, le moment est nul, mais il faut toujours mettre des aciers de fissuration
équilibrant un moment égal à 0.15  M 0 .
À l’LEU
M B  0.6  max( M 0AB , M 0BC )  0.6  max(8.83;12.57)  7.54 KN .m
56
À l’LES
M B  0.6  max(M 0AB , M 0BC )  0.6  max(6.32;9.0)  5.4KN .m
 Les moments en travées

Q 2 .5
   0.30
Q  G 2.5  5.66
(1+0.3 α)= 1  0.3  0.3  1.09
1.2  0.3   1.2  0.3  0.3

  0.64
2 2
A l’ELU
Travée AB
0  7.54
Mt   1.09  8.83 ……………………... (1)
2
1 .2  0 . 3  0 . 3
Mt   8.83 ……………………….. (2)
2
M t  5.85KN.m …………………………………..(1)
M t  5.65KN.m …………………………………...(2)
M t  max(M t (1), M t (2))  max(5.85,5.65) KN .m
M t  5.85KN .m
Travée BC
7.54  0
Mt   1.09  12.57 ……………………. .(1)
2
1 .2  0 .3  0 .3
Mt   12.57 ……………………. ….(2)
2
M t  9.93KN.m …………………………………….. (1)
M t  8.04KN.m ……………………………………... (2)
M t  max(M t (1), M t (2))  max(9.93,8.04) KN .m
M t  9.93KN.m
57
 Calcul des efforts tranchants

L’effort tranchant isostatique a l’ELU
Pl
V0 
2
On calcul V0 pour chaque travée :

Travée AB
Pu  l 7.35  3.1
VA= =  11 .39 KN
2 2
Pu  l
VB= -1.15 =-13.10 KN
2
Travée BC
Pu  l 7.35  3.7
VB=1.15 = 1.15  15 .64 KN
2 2
Pu  l
VC= - = - 13.59 KN
2
Les résultats des calculs a l’ELU et a l’ELS sont résumes dans les tableaux suivants :
bureaux et celui de la terrasse
bureaux AB 3.1 7.35 8.83 0 -7.54 5.85 11.39 -13.10
BC 3.7 7.35 12.57 -7.54 0 9.93 15.64 -13.59
Courant AB 3.1 6.37 7.65 0 -6.51 4.85 9.85 -11.35
BC 3.7 6.37 10.85 -6.51 0 8.24 13.55 -11.78
Terrasse AB 3.1 6.44 7.73 0 -6.61 4.81 9.97 -11.47
BC 3.7 6.44 11.01 -6.61 0 8.26 13.69 -11.90
58
Tableau ІІІ.10. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et à usage de
Bureaux AB 3.1 5.26 6.32 0 -5.4 4.19
BC 3.7 5.26 9 -5.4 0 7.11
courant AB 3.1 4.65 5.85 0 -4.77 3.82
BC 3.7 4.65 7.96 -4.77 0 6.05
terrasse AB 3.1 4.69 5.64 0 -4.82 3.51
BC 3.7 4.69 8.03 -4.82 0 6.02
Tableau ІІІ.11. Sollicitations à l’ELU des poutrelles d’étage courant et terrasse
courant AB 3.6 6.37 10.32 0 -6.19 10.94 11.46 -13.18
BC 3.2 6.37 8.15 -6.19 0 5.54 11.72 -10.19
terrasse AB 3.6 6.44 10.42 0 -6.25 7.82 11.58 -13.32
BC 3.2 6.44 8.23 -6.25 0 5.52 11.84 -10.29
Tableau ІІІ.12. Sollicitations à l’ELS des poutrelles d’étage courant et terrasse
courant AB 3.6 4.65 7.53 0 -4.52 5.72
BC 3.2 4.65 5.95 -4.52 0 4.05
terrasse AB 3.6 4.69 7.60 0 -5.56 5.70
BC 3.2 4.69 6.01 -4.56 0 4.03
59
AB 3.5 7.35 11.25 0 -6.75 8.88 12.86 -14.79
bureaux BC 3.5 7.35 11.25 -6.75 0 9.93 14.79 -12.86
courant AB 3.5 6.37 9.75 0 -5.85 7.41 11.14 -12.82
BC 3.5 6.37 9.75 -5.85 0 7.41 12.82 -11.14
terrasse AB 3.5 6.44 9.85 0 -5.91 7.39 11.26 -12.95
BC 3.5 6.44 9.85 -5.91 0 7.39 12.95 -11.26
Tableau ІІІ.14. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et à usage de
bureaux AB 3.5 5.26 8.05 0 -4.83 6.36
BC 3.5 5.26 8.05 -4.83 0 6.36
courant AB 3.5 4.65 7.12 0 -4.27 5.41
BC 3.5 4.65 7.12 -4.27 0 5.41
terrasse AB 3.5 4.69 7.19 0 -4.31 5.39
BC 3.5 4.69 7.19 -4.31 0 5.39
Tableau ІІІ.15. Sollicitations à l’ELU des poutrelles d’étage courant et terrasse
courant AB 5.3 6.37 22.36 0 -13.41 16.99 16.88 -19.41
BC 5.2 6.37 21.53 -13.41 0 16.11 19.04 -16.56
AB 5.3 6.44 22.59 0 -13.55 16.94 17.05 -19.60
terrasse BC 5.2 6.44 21.74 -13.55 0 16.05 19.23 -19.73
60
Tableau ІІІ.16. Sollicitations à l’ELS des poutrelles d’étage courant et terrasse
courant AB 5.3 4.65 7.53 0 -4.52 5.72
BC 5.2 4.65 5.95 -4.52 0 4.05
terrasse AB 5.3 4.69 16.48 0 -9.89 12.36
BC 5.2 4.69 15.86 -9.89 0 11.71
Tableau ІІІ.17. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant et terrasse
(m) (KN/ m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
AB 3.6 6.37 10.42 0 -5.21 8.47 11.57 -12.73
courant BC 3.2 6.37 8.23 -5.21 -5.5 4.37 11.32 -11.32
CD 3.7 6.37 11 -5.5 0 8.94 13.08 -11.89
AB 3.6 6.44 10.42 0 -5.21 8.34 11.58 -12.74
terrasse BC 3.2 6.44 8.23 -5.21 -5.51 4.29 11.32 -11.32
CD 3.7 6.44 11.01 -5.51 0 8.81 13.19 -11.90
Tableau ІІІ.18. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et terrasse
(m) (KN/ m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m)
AB 3.6 4.65 7.54 0 -3.77 6.13
courant BC 3.2 4.65 5.96 -3.77 -3.98 3.17
CD 3.7 4.65 7.96 -3.98 0 6.47
AB 3.6 4.69 7.60 0 -3.80 6.08
terrasse BC 3.2 4.69 6.01 -3.80 -4.02 3.13
CD 3.7 4.69 8.03 -4.02 0 6.42
61
Les deux types de poutrelles suivants sont calculés par la méthode de RDM (poutrelle
isostatique).
Tableau ІІІ.19. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant
Type 7 Travée L Pu M0 Mt Vg Vd
(m) (KN/ m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
Courant AB 4.6 6.37 17.01 21.48 14.79 -14.79
Tableau ІІІ.20. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant
Type 7 Travée L PS M0 Mt
(m) (KN/ m) (KN.m) (KN.m)
courant AB 4.6 4.65 12.31 15.54
Tableau ІІІ.21. Sollicitations à l’ELU des poutrelles du plancher d’étage courant et terrasse
Type 8 Travée L Pu M0 Mt Vg Vd
courant AB 3.6 6.37 10.42 13.16 11.57 -11.57
terrasse AB 3.6 6.44 10.43 12.94 11.58 -11.58
Tableau ІІІ.22. Sollicitations à l’ELS des poutrelles du plancher d’étage courant et terrasse
Type 8 Travée L PS M0 Mt
courant AB 3.6 4.65 7.54 9.52
terrasse AB 3.6 4.69 7.60 9.44
62
Tableau.III.23. Sollicitation maximal dans les poutrelles
Etat limite
ELU ELS
M travée Ma inter Ma rive Vmax M travée Ma inter Ma rive
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN.m) (KN.m) (KN.m)
Plancher étage 16.99 -13.41 -3.35 -19.41 5.72 -4.52 -1.13

courant
Terrasse 16.94 -13.55 -3.39 -13.55 12.36 -9.89 -2.47

inaccessible
Plancher à 17.20 -14.31 -3.85 22.17 13.67 -10.15 -2.77

usage bureaux
 Ferraillage des poutrelles
Exemple de calcul d’un étage courant
Mt=16.99KN.m
Maint= -13.41 KN.m
Mar= -0.15 max (M01,M02) =-3.35KN.m
V=19.41 KN
En travée
Le calcul se fera pour une section en T soumise à la flexion simple.
h0
Mtu = fbu×b×h0 (d - )
2
d=0.9h= 0.216 m
 Si Mt≤Mtu la table n’est pas entièrement comprimée, l’axe neutre est dans la table de
compression. Une section rectangulaire (b × h) est à calculer.
 Si Mt >Mtu Une section en T est à calculer
Remarque
Pour le calcul de ferraillage et la vérification de la flèche, la valeur de b=65cm sera prise
au lieu de b=45cm (b=45cm est dimensionnée par rapport à la petite travée), dans ce cas le
calcul de ferraillage et la vérification à flèche se font pour la grande portée (la plus
défavorable) qui égale 5.30 m.
63
Mtu=b×h0×fbu× (d-h0/2)=0,65×0,04×14,2×103× (0,216-0,02)

Mtu=72.36KN.m
Mt =16.99 <Mtu =72.36KN.m⟹Le calcul sera mené pour une section rectangulaire (b×h)
Mt
bu 
b  d 2  f bu
16.99  103
bu   0.04  l  0.392  A '  0
0.65  0.046  14.2
f 400
 bu <0.186 Pivot A :  st =10‰  f st  e   348Mpa
 s 1.15
  1.25(1- 1 - 2bu )  0.051
z= d (1-0.4 α)=0.216 (1-0.4×0.051)=0.211 m.
Mt 16.99  10 3
At    2.31 cm2.
Z  f st 0.211  348
 Vérification de la condition de non fragilité
Amin= (0.23 ×b×d×ft28)/fe≤Acalculé. (ArtA.4.2.1 [1]).

Amin=0.23×0.65×0.216×2.1/400=1.69cm2
Amin=1.69 cm2< Acal =2.31 cm2………………………………….Condition vérifiée
On opte pour 3HA10 avec A=2.36 cm2
 Calcul de l’armature aux appuis intermédiaires

La table de compression est tendue, un béton tendu n’intervient pas dans la résistance donc le
calcul se ramène à une section rectangulaire ( b0  h )
Mu=13.41 KN.m.
MU 13.41  10 3
 bu =   0.168
b0  d 2  f bU 0.12  0.216 2  14.2
f e 400
 bu  0 .168 <0.186 Pivot A:  st = 10%0   st    348Mpa
 s 1.15
 A' 0
  1.25(1  1  2  0.168 )  0.231
Avec :
z  d  (1  0 .4   )
64
z  0 .216  (1  0 .4  0 .231)  0 .196 m
MU 13.41  10 3
Aa=   1.96 cm2
Z  f st 0.196  348

f t 28 2 .1
Amin = 0.23×b0×d× = 0.23×0.12×0.216× =0.31 cm2
fe 400
Amin =0.31 cm2 < A a= 1.96 cm2…………………………………………Condition vérifiée

On opte pour 1HA14+1HA8 avec A=2.04 cm2
 Calcul de l’armature aux appuis de rive

Mu=3.35KN.m.
MU 3.35  10 3
 bu =   0.042
b0  d 2  f bU 0.12  0.216 2  14.2
f e 400
 bu <0.186 PivotA:  st =10‰  f st    348Mpa
 s 1.15
 bu <  l  A  0
z  d  (1  0 .4   )
  1.25(1  1  2  0.042 )  0.053

z  0 .216  (1  0 .4  0.053 )  0 .211 m
MU 3.35  10 3
Aa=   0.45 cm2
Z  f st 0.211  348

f 2 .1
Amin = 0.23×b0×d× t 28 = 0.23×0.12×0.216× =0.31 cm2
fe 400
Amin =0.31cm2 < A a= 0.45 cm2……………………………………….Condition vérifiée
On opte pour 1HA8 avec A=0.50 cm2
Conclusion
Le ferraillage est opté pour :
- En travée: Atr= 3HA10=2.36 cm2
- En appui intermédiaire: Aa inter= 1HA14+1HA8=2.04 cm2
- En appui de rive:Aarive= 1HA8=0.50 cm2
65
Vérifications à ELU
 Vérification au cisaillement
On doit vérifier que :
VU
U  ≤  u (Art A.5.1.2.1.1 [1]).
b0  d
f
 u = min [0.2 c 28 ; 5MPa] =3.33 MPA
b
V max =19.41 KN
V 19.41  10 3
U  U   0.75Mpa
b0  d 0.12  0.216
 u <  u …………………….………………………………………….. Condition vérifiée.
(Il n’y’a pas de risque de rupture par cisaillement).
 Ferraillage transversal
Le diamètre Фt des armatures transversales est donné par :
Фt≤ min {ht / 35, b0/10, ФL}
ФL : diamètre minimale des armatures longitudinale (ФL =8mm).
Фt≤ min {240/ 35, 120/10, 8}=6.86 mm

On adopte a un étrierФ6.
Donc la section d’armatures transversales sera : At=2Ф6= 0.57cm2.
 Espacement St
L’espacement entre les armatures transversales doit satisfaire les conditions suivantes:
1) St  min(0.9d, 40cm) St  21.6 cm

0.8 f e (sin   cos  )
2 ) St  At (III-9) (Art A.5.1.2.2) [4]
b0 ( u  0.3 f tj K )
 Flexion simple


 Fissuration peut nuisible  K=1

 Pas de reprise de bétonnage

66
  90 0 (Armatures droites)
0.8  f e 0.57 0.8  400
St  At  St    126.67cm
b0  ( u  0.3  f t 28 ) 10000 0.12  0.75  0.3  2.1
St ≤ 126.67cm
At  f e 0.57  10 4  400
3).St ≤  St ≤  0.47 m  47cm
0.4  b0 0.4  0.12
St= min (1; 2; 3)
Soit St = 10cm
 Vérification de la contrainte de cisaillement à la jonction table –nervure

b1  Vu
On doit vérifier que :  u  ≤  u (Art A.5.3.2 [1])
0.9  d  b  h0
 f 
 u  min  0.2 c 28 ;5  MPa
 b 
b1= (b- b0) / 2 → b1= 26.5 cm
0.265  19.41  10 3
u   1.02 ≤  u =3.33Mpa …………………...Condition vérifiée.
0.9  0.216  0.65  0.04
(Il n’ y’a pas de risque de rupture par cisaillement).
 Vérification des armatures longitudinales aux voisinages des appuis

Appuis de rive
On doit vérifier que : As≥1.15×Vu/fe(Art A.5.1.3.1.2 [1]).
As=2.36+0.50= 2.86cm2.
1.15×19.41×10-3 /400 =0.56 cm2
As> 1.15×Vu/fe…………………………………………………..Condition vérifiée.
Appuis intermédiaires
AS≥1.15/fe (Vu+Mu/0.9d) (Art A.5.1.3.2.1 [1]).
AS=2.36+2.04 =4.4 cm2.
1.15/400(19.41-13.41×10-3/0.9×0.216)=0.89cm2
AS≥1.15/fe(Vu+Mu/0.9d)…………………………………………..Condition vérifiée.
67
 Vérification de l’effort tranchant dans le béton

On doit vérifier que : Vu≤0.267×a×b0×fc28(Art A.6.1.3 [1]).
Avec : amax=0.9×d=0.9×21.6=19.44 cm
Vu=0.01941 MN<0.267×0.194×0.12×25= 0.155MN…………………. Condition vérifiée.
Pour les autres types de planchers les vérifications se feront avec la même méthode
précédente et les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau III.24. Le calcul du ferraillage à l’ELU dans le plancher terrasse inaccessible
Mt(KN.m) μbu α Z (m) As(cm2) Amin(cm2) A choisit (cm2)
Plancher En travée 16.99 0.04 0.051 21.1 2.31 1.69 3HA10= 2.36
étage courant
Appui inter -13.41 0.168 0.231 19.6 1.96 0.31 1HA14+1HA8=
2.04
Appui de rive -3.35 0.042 0.053 21.1 0.45 0.31 1HA8= 0.50
Plancher En travée 16.94 0.04 0.050 21.17 2.30 1.69 3HA10= 2.36
terrasse
inaccessible Appui inter -13.55 0.031 0.040 21.25 1.83 0.31 1HA14+1HA8=
2.04
Appui de rive -3.38 0.008 0.01 21.51 0.45 0.31 1HA10 = 0.79
Plancher à En travée 17.20 0.04 0.051 21.16 2.34 1.69 1HA14+2HA8=

usage de 2.55
bureaux
Appui inter -14.31 0.003 0.004 21.56 2.12 0.31 1HA14+1HA10
= 2.33
Appui de rive -3.87 0.009 0.011 21.50 0.53 0.31 1HA10= 0.79
Vérifications à l’ELS
Les vérifications à faire sont :
 état limite d’ouverture des fissures
 état limite de déformation
68
Remarque
Dans les calculs à L’ELU, A’=0 a été le résultat, sauf que le règlement exige des aciers de
montage ou bien de construction (une barre de 8) donc pendant les calculs A’ est prise égale à
0.50 cm2. (A’= 0.50 cm2)
 Etat limite d’ouverture des fissures

M ser
 bc = y   bc =0.6 fc28 (Art A.4.5.2 [1]).
I
En travée
Position de l’axe neutre
h02
H b  15 A( d  h0 )
2
଴Ǥ଴ସమ
0.65× - 15×2.36 × 10-4× (0.216-0.04)= -1.03×10-4 m
ଶ
H<0 (alors l’axe neutre passe par la nervure)⟹calcule comme une section en T.
b0 h
 y 2  [(b  b0 )  h0  15 A]  y  [(b  b0 )  0  15 Ad ]  0
2 2
6y 2 + 247.4 y - 870.64 =0
y=3.26cm
Le moment d’inertie I :
b  y 3 (b  b0 )
I   ( y  h0 ) 3  15 A  (d  y ) 2 .
3 3
I = 12664.80cm 4
σbc= (5.72×10-3× 0.0326) / (12664.80×10-8)
σbc= 1.47MPa൏ ߪ௕௖= 15 MPa……………………………….........Condition vérifiée
En appuis intermédiaires
Mser= -4.52 KN.m<0 le calcul se fait pour une section (b0×h)
Position de l’axe neutre :
69
b0 2
Calcul de y : y  15 Ast  d  y   0.
2
6y2+30.6y – 660.96 =0 ...................................................................................... (2)
Apres résolution de l’équation (2) : y =8.25cm
Calcul de I
b  y3
I  15 Ast  d  y 
2
3
I=7699.67cm4.
ெ ೞ೐ೝ ସǤହଶൈଵ଴షయ
ߪ௕௖= y= ×0.0825=4.84MPa
ூ ଻଺ଽଽǤ଺଻ൈଵ଴షఴ
Donc :  bc <  bc =15MPa……………………………………..........Condition vérifiée

Tableau III.25.Vérification des contraintes à l’E.L.S
M ser y(cm) I(cm4)  bc  bc  bc   bc

(KN.m) (MPa) (MPa)
Plancher En travée 5.72 3.26 12664.80 1.47 15 vérifiée

étage
courant Appui -4.52 8.25 7699.67 4.84 15 vérifiée
inter
Plancher En travée 5.72 3.26 12664.80 3.18 15 vérifiée

terrasse
inaccessible Appui -4.52 8.25 7699.67 10.59 15 vérifiée
inter
Plancher à En travée 5.72 3.26 12664.80 3.52 15 vérifiée

usage
bureaux Appui -4.52 8.25 7699.67 10.87 15 vérifiée
inter
 Etat limite de déformation (Art A.4.6.1 [1])

Tout élément fléchi doit être vérifié à la déformation. Néanmoins l’article (B.6.5.1) de BAEL
stipule que si les conditions suivantes sont remplies, le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.
h 1
 
l 16
h Mt
  .
l 10  M 0
A 4.2
 
b0  d fe
70
h : Hauteur de la poutrelle
L : Longueur de la travée
Mt : Moment en travée
M0 : Moment isostatique de cette travée
A : Section des armatures choisies
h 24 1
On a :   0.045   0.062  condition non vérifiée donc la vérification de la
L 530 16
flèche est nécessaire.
f t  f gv  f ji  f pi  f gi
La flèche admissible pour une poutre supérieure à 5 m est :

l 530
f adm  ( )  0.5   1.56cm
500 500
j : correspond au poids propre du corps creux
g : correspond aux charges permanentes avant la mise des cloisons
p : correspond aux charges plus surcharges
f gv et f gi : Flèches dues aux charges permanentes totales différées et instantanées
respectivement.
f ij : Flèche due aux charges permanentes appliquées au moment de la mise en œuvre des
cloisons.
f pi : Flèche due à l’ensemble des charges appliquées (G + Q).
 Evaluation des moments en travée

q jser  0.65  G ' : La charge permanente qui revient à la poutrelle au moment de la mise en
œuvre des cloisons.

q gser  0.65  G : La charge permanente qui revient à la poutrelle.
q pser  0.65  (G  Q ) : La charge permanente et la surcharge d’exploitation.
q jser  l 2 qgser  l 2 q pser  l 2

M jser  0.75 ; M gser  0.75 ;M pser  0 .75
8 8 8
71
Remarque
Les différents moments Mjser, Mgseret Mpser sont calculés avec la méthode de Caquot pour les
différents chargements.
 Propriété de la section
y = 3.26 cm
Moment d’inertie
B0= b*h +15AS= (65*24) + (15*2.36) = 1595.4 cm2
ଵ ௕ൈ௛మ
V1= ( + 15As×d)
஻బ ଶ
V1=12.21 cm
V2= h - V1 = 11.79 cm
௕
I0 = ଷ (ܸଵଷ+ ܸଶଷ) + 15As(V2 + e)
e = 2 cm (enrobage)
I0 = 75436.96 cm4 (moment d’inertie de la section totale acier-béton)
As 2.36
     0.01
b0 .d 12  21.6
0.05. f t 28
i  ................................ Déformation instantanée
b
(2  3 0 ) 
b
v  0.4  i ..................................Déformation différée
Ei  32164.2Mpa Module de déformation longitudinale instantanée du béton.

Ei
Ev   10721.4Mpa Module de déformation longitudinale différée du béton.
3
Les contraintes
M jser  ( d  y ) M gser  (d  y ) M pser  ( d  y )

 sj  15  ;  sg  15  ;  sp  15 
I I I
72
 Inerties fictives (If)

1.75  f t 28 1.75  f t 28 1.75  f t 28
 j  1 ; g  1 ;  p  1
4     sj  f t 28 4     sg  f t 28 4     sp  f t 28
Si   0  0
1.1 I 0 1.1 I 0 1.1 I 0 1.1 I 0

If ij  ; If ig  ; If ip  ; If vg 
1  i   j 1  i   g 1  i   p 1  v   g
 Evaluation des flèches

M .L2 M gser .L2 M pser .L2 M pser .L2
f ji  ; f gi  ; f pi  ; f gv 
jser
10 .E i .If ij 10.Ei .If ig 10.E i .If ip 10 .E v .If gv
q jser  0.65  G'  q jser  0.65  3.20  2.08KN / m
q gser  0.65  G  q gser  0.65  5.6  3.64KN / m
q pser  0.65  (G  Q)  q pser  0.65  (5.6  1.5)  q pser  4.61KN / m
q jser  l 2 2.08  5.3 2

M jser  0.75   M jser  0.75   M jser  5.48 KN .m
8 8
q gser  l 2 3.64  5.3 2

M gser  0.75   M gser  0.75   M gser  9.58KN .m
8 8
q pser  l 2 4.61  5.3 2

M pser  0.75   M pser  0.75   M pser  12.14 KN .m
8 8
y  3.26cm ; As  2.36cm 2
I0 = 75436.96 cm4I = 12664.80 cm 4
As = 2.36 cm2ߩ = 0.01
73
0.05  2.1
i   i  4.11
0.12
(2  3  )  0.01
0.65
v  0.4  4.11  v  1.64
5.48  (0.216  0.0326 )  10 3

 sj  15    sj  119 .03 Mpa
12664 .80  10 8
9.58  10 3  (0.216  0.0326 )

 sg  15    sg  208 .09 Mpa
12664 .80  10 8
12 .14  10 3 ( 0.216  0.0326 )

 sp  15    sp  263 .70 Mpa
12664 .80  10 8
1.75  2.1
 j  1   j  0.46
4  0.01  119.03  2.1
1.75  2.1
g  1   g  0.65
4  0.01 208.09  2.1
1.75  2.1
p  1   p  0.96
4  0.01 263.70  2.1
1.1  75436.96
If ij   If ij  28707.06cm 4
1  (4.11  0.46)
1.1  75436 .96

If ig   If ig  22601 .29 cm 4
1  ( 4.11  0.65 )
1.1  75436 .96

If iP   If iP  16778 .68cm 4
1  ( 4.11  0.96 )
1.1  75436 .96

If gv   If vg  40164 .88 cm 4
1  (1.64  0.65)
5.48  10 3  5.3 2
f ji   f ji  0.00167 m
10  32164 .2  26450 .54  10 8
74
9.58  10 3  5.3 2
f gi   f gi  0.00370 m
10  32164 .2  22601 .29  10 8
12.14  10 3  5.3 2
f pi   f pi  0.00632m
10  32164.2  16778.68  10 8
9.58  10 3  5.3 2
f gv   f vg  0.00625 m
10  10721 .4  40164 .88  10 8
f t  f gv  f ji  f pi  f gi  f t  0.00625  0.00167  0.00632  0.00370  f t  0.00720m
f  0.72cm  f adm  1.56cm ..............................................................vérifiée
Tableau III.26.Vérifications des états limites de déformation
Plancher Etage courant Terrasse inaccessible Etage bureaux
q jser (KN/m) 2.08 2.08 2.08
qgser (KN/m) 3.64 4.04 3.64
q pser (KN/m) 4.61 4.69 5.26
M jser (KN.m) 5.48 5.48 5.48
M gser (KN.m) 9.58 10.64 9.58
M pser (KN.m) 12.14 12.35 13.85
I 0 (Cm4) 75436.96 75436.96 75436.96
 0.01 0.01 0.01
V 1.64 1.64 1.64
i 4.11 4.11 4.11
 sj (Mpa) 119.03 119.03 119.03
 sg (Mpa) 208.09 231.12 208.09
 sp (Mpa) 263.70 268.26 300.84
 j
0.46 0.46 0.46
75
g 0.65 0.67 0.65
p 0.96 0.71 0.74
If ij (Cm4) 28707.06 28707.06 28707.06
If ig (Cm4) 22601.29 22106.36 22601.29
If ip (Cm4) 16778.68 21178.80 20532.65
If vg (Cm4) 40164.88 39537.19 40164.88
f ji (m) 0.00167 0.00180 0.00167
f gi (m) 0.00370 0.00420 0.00370
f pi (m) 0.00632 0.00509 0.00721
f gv (m) 0.00625 0.00705 0.00625
f (cm) 0.72 0.61 0.81
f adm (cm) 1.56 1.56 1.56
f  fadm Condition vérifiée
76
Tableau III.27.Schémas de ferraillage des différentes poutrelles
Type Travée Appui intermédiaire Appui de rive

1HA8 1HA8 1HA8
1HA14
Etrier Φ6 Etrier Φ6 Etrier Φ6
Plancher
étage courant
3HA10
3HA10
1HA14
3HA10
1HA8
1HA10 1HA10
1HA14
Plancher Etrier Φ6
terrasse Etrier Φ6 Etrier Φ6
inaccessible
3HA10 3HA10 3HA10
1HA10 1HA10 1HA10
Plancher à
1HA14
usage Etrier Φ6 Etrier Φ6 Etrier Φ6
bureaux
2HA8
2HA8
1HA14
1HA14 2HA8
77
III.3. Ferraillage de la dalle de compression
Selon le BAEL (B.6B8 ,423), la dalle de compression sera armée par un quadrillage de barres
dont les dimensions des mailles ne doivent pas dépasser :
- 20 cm pour les armatures perpendiculaires aux nervures

- 33 cm pour les armatures parallèles aux nervures
On utilise des ronds lisses de nuance f e = 235MPa
 Armatures perpendiculaires à la nervure

Selon le CBA93 (Art B. 6. 8. 4. 2. 3)
4b 4  0.65
A    A  1.106cm 2 / ml
fe 235
On adopte : A  5 6  1.41cm 2 / ml
Espacement : S t  20 cm  20 cm  vérifiée
 Armatures parallèles à la nervure

A
A//   0.55cm 2 / ml
2
On adopte : A//  4 6  1.13cm 2 / ml
Espacement : S t  25 cm  30 cm  vérifiée
TSΦ6
Dalle de compression
Figure. III.7.Schéma de ferraillage de la dalle de compression
78
III.4. Dalles pleines

III.4.1. Introduction
Une dalle pleine est une plaque horizontale mince en béton armé dont l’épaisseur est
relativement faible par rapport aux autres dimensions, cette plaque peut être reposée sur un ou
plusieurs appuis comme elle peut être assimilée à une console, et elle peut porter dans une ou
deux directions.
Dans le cas de ce projet, les dalles pleines d’épaisseur 15 cm sont définies en deux types :
1) Dalle sur deux appuis

Lx
‫ܮ‬௫ = 1.20
൜‫ = ܮ‬3.70 (m)
௬
Ly
௅ೣ
ߩൌ = 0.32 < 0.4 : La dalle travaille (fléchit) dans une seule direction (poutre-dalle)
௅೤
La poutre est en porte à faux par rapport à la façade de l’immeuble.il est ici dans le
prolongement du plancher de l’étage considéré. Il est suffisant de n’étudier qu’une bande de
1ml de balcon.
Pu 1KN/ml
G= 5.35 KN/m2
Q= 3.5 KN/m2
1,20 m
P=1.35(25ρ × e × H × 1ml)
P=1.35(25× 0.1 × 1 × 1)= 3.37 KN
 Calcul des sollicitations
A L’ELU
qu=1.35G + 1.5Q = 12.47 KN/m2
௤ೠ ௟మ
Mu = + P× 1.25= 13.19 KN.m
ଶ
Vu= (qu× l) + P = 18.33 KN
Ce type de dalle se calcule comme une console soumise à la flexion simple.
b= 1 ml ; FN (e≥3 cm) ; d= 0.10 m
79
13.19  10 3
 bu   0.093 , bu <  l  0,392  A '  0
1  0,10  14,2
2
α=0.122 ; z= 0.095 m
As= (13.19×10-3/ 0.095×348) = 3.99 cm2/ml.
Amin =ߩ଴.b. e (e ≥ 12 cm)
Amin = 0.0008× 100 × 15
Amin = 1.2 cm/ ml
Amin<As
On opte pour 4HA12 avec At= 4.52cm2/ml
 Les armatures de répartition
Ay = (At/ 3) = (4.52/ 3)=1.50cm2/ ml
On choisit 3HA8/ml = 1,51 cm2/ml
Les résultats de ferraillage sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau III.28. Résultats de ferraillage de la dalle

Mu (KN.m) μbu α Z (m) A calculée (cm2) Amin (cm2) A adoptée (cm2)
13.19 0.093 0.122 0.095 3.99 1.2 4HA12= 4.52
 Vérification de l’espacement
St ≤ min (2.5×e ; 25cm)
St ≤ min(2.5×15, 25cm)
St≤ 25cm
On a choisi 4HA12; soit St = 100/4= 25cm donc c’est vérifiée.
 Vérification de l’effort tranchant
Vu 18.33  10 3 fc
u    0.18Mpa <  u =0,07× 28 =1,16Mpa.
bd 1  0,1 b
 u <  u  Les armatures transversales ne sont pas nécessaires dans la dalle
80
Al’ELS
‫ݍ‬௦= (G+Q)
‫ݍ‬௦= (5.35 + 3.5) = 8.85 KN/m2
௤ೞ௟మ
Ms = + P× 1.25 = 10.58 KN. M
ଶ
 Vérification de σbc
b 2
Calcul de y : y  15 As y  15 As d  0
2
y   15  4.52  y   15  4.52  10  0
100 2
2
50 y 2  67.8 y  678  0
y =3.06 cm
Calcul de I
b
I = y 3  15 A ( d  y ) 2
3
100
I =  3.06 3  15  4.52(10  3.06) 2
3
I= 4220.58 cm4
 Calcul de σbc
M
 bc = ser y
I
σbc= (10.58 ×10-3×0.0306)/ (4220.58×10-8) =7.67MPa<15MPa donc il n’y pas de risque de
fissuration du béton.
 Vérification de σst
 st = 15 ×[Mser×(dx – y)]/I
 st = [15×10.58 × 10-3× (0.1-0.0306)]/ 4220.58×10-8 = 260.95MPa.
2 
 st  min  fe ; 110   ft 28   min  266, 66 ; 201, 63  201, 63 MPa ...Fissuration nuisible
3 
Avec : η=1.6
 st >  st …… ………………………………………….Condition non vérifiée, donc la section
des aciers sera redimensionnée.
81
M ser
Ast 
 
d 1   st
 3
1
  90  α Є [0, 1]
3
M ser

b  d 2   st
10.58  10 3
  5.25  10 3
1  0,1  201,63
2
Après avoir fait les itérations, on trouve   0.34

Ast  5.85 cm2
Donc le choix de ferraillage est : Atx =4HA14 = 6.16 cm2/ml.
 La flèche
La vérification de la flèche est nécessaire si l’une des conditions suivantes n’est pas satisfaite:
௛೟ ଴Ǥଵହ 1
1) = = 0.125 > 16= 0.062………………condition vérifiée
௟ ଵǤଶ
௛೟ ெ೟
2) = 0.125 ≥ = 0.1………………...…condition vérifiée
௟ ଵ଴ெ బ
஺ೞ ଶǤସ
3) = 0.005> = 0.006…………… …….condition vérifiée
௕ൈௗ ௙೐
Donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.
 Schéma de ferraillage
5HA8
Appui (poutre)
4HA14/ml
15 cm
5HA8
4HA14/ml
1.20 m
Fig. III.8. Schéma de ferraillage de la dalle sur deux appuis
82
2) Dalle sur quatre appuis
Lx= 2.5 m Lx
Ly= 5.5 m
௅ೣ
ߩൌ = 0.45 ≥ 0.4 Ly
௅೤
La dalle travaille dans les deux sens
 Calcul des sollicitations
 A l’ELU
G = 5.35 KN/m2 ; Q = 3.5KN/m2
qu=1.35G + 1.5Q = 12.47 KN/m2

ߤ௫ = 0.1036
ߩ= 0.45 ൜ߤ = 0.2500 ( annexe II)
௬
‫ ܯ‬଴௫ ൌ ߤ௫ ൈ ‫ݍ‬௨ ൈ ݈௫ଶ = 0.1036 × 12.47 × 2.5ଶ = 8.07 KN.m
‫ ܯ‬଴௬ ൌ ߤ௬ ൈ ‫ ܯ‬௫ = 0.2500 × 8.07 = 2.02 KN.m
En travée
‫ ܯ‬௫௧ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ‫ ܯ‬଴௫ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ͺǤͲ͹ ൌ ͸ǤͲͷ‫ ܰܭ‬Ǥ݉

ቊ ௧ ௬ (Panneau intermédiaire)
‫ ܯ‬௬ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ‫ ܯ‬଴ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ʹ ǤͲʹ ൌ ͳǤͷͳ‫ܰܭ‬Ǥ݉
En appui
‫ ܯ‬௫௔ ൌ ‫ ܯ‬௬௔ ൌ െͲǤͷ‫ ܯ‬଴௫ ൌ െͲǤͷ ൈ ͺǤͲ͹ ൌ െͶǤͲ͵ ‫ ܰܭ‬Ǥ݉ (Panneau intermédiaire)
 Ferraillages
Le calcul des armatures se fait à la flexion simple pour une bande de largeur 1m.
On à : b = 100 cm ; h= e = 15 cm ; d = 13cm ; fc28=25Mpa ; fe=400Mpa
 la condition de non fragilité

ሺଷିఘሻ
‫ܣ‬௠௫ ௜௡ ൌ ߩ଴ × ଶ ൈ ܾ ൈ ݁
e≥12 cm et ߩ ൐ ͲǤͶ ՜ ൝ avec ݂௘‫ܧ‬ͶͲͲ՜ ߩ଴ = 0.0008
‫ܣ‬௠௬ ௜௡ ൌ ‫ܣ‬௠௔ ௜௡ ൌ ߩ଴ ൈ ܾ ൈ ݁
83
‫ܣ‬௠௫ ௜௡ = 1.53
ቊ ௠ ௜௡ (cm2)
‫ܣ‬௬ ൌ ‫ܣ‬௠௔ ௜௡ = 1.2
Tableau III.29.Calcul des armatures principales
Sens Mt (KN.m)  bu  Z (m) Acal(cm

2
/ ml) 2
/ ml)
Aadp(cm
travée x-x 6.05 0.0252 0.032 0.128 1.18 3HA10= 2.36
y-y 1.51 0.0063 0.008 0.129 0.29 3HA10= 2.36
appui x-x
y-y 4.03 0.0168 0.021 0.129 0.78 3HA10= 2.36
 Espacement des armatures

sens x-x :s t  min(3e, 33cm )  33cm  St  25cm
sens y-y : st  min(4h, 45cm)  45cm  st  25cm
 Vérification l’effort tranchant

VU
On doit vérifier que :  u     0.05 f c 28  1.25MPa
bd
௤ೠ ൈ௅೤ ଵ ଵଶǤସ଻ൈହǤହ ଵ
ߩ ൐ ͲǤͶ ՜ Vu= × ഐ= × =28 KN
ଶ ଵା ଶ ଵା଴ǤସହȀଶ
మ
ଶ଼ൈଵ଴షయ
߬௨ = = 0.215 MPa
ଵൈ଴Ǥଵଷ
.߬௨ ൑ ߬௨ ……………………………………vérifiée
 à l’ELS
Calcul les sollicitations
‫ݍ‬௦= (5.35 + 3.5) = 8.85 KN/m2

ߤ௫ = 0.1036
ߩ= 0.45 ൜ߤ = 0.3234 (annexe II)
௬
‫ ܯ‬଴௫ ൌ ߤ௫ ൈ ‫ݍ‬௦ ൈ ݈௫ଶ = 0.1036 × 8.85 × 2.5ଶ = 5.73 KN.m
‫ ܯ‬଴௬ ൌ ߤ௬ ൈ ‫ ܯ‬௫ = 0.3234 × 5.73 = 1.85 KN.m
84
En travée
‫ ܯ‬௫௧ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ‫ ܯ‬଴௫ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ͷǤ͹͵ ൌ ͶǤ͵ Ͳ‫ܰܭ‬Ǥ݉

ቊ ௧ ௬
‫ ܯ‬௬ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ‫ ܯ‬଴ ൌ ͲǤ͹ͷ ൈ ͳǤͺͷ ൌ ͳǤ͵ ͻ‫ܰܭ‬Ǥ݉
En appui
‫ ܯ‬௫௔ ൌ ‫ ܯ‬௬௔ ൌ െͲǤͷ‫ ܯ‬଴௫ ൌ െͲǤͷ ൈ ͷǤ͹͵ ൌ െʹ Ǥͺ͸‫ ܰܭ‬Ǥ݉
M ser
On doit vérifier que :  b   y   adm  0.6  f c 28  15MPa.
I
 s  15 
M ser
I
2
 

 ( d  y )   s  min   fe; 110   f tj   201.6 MPa..
3 
b y2
Calcul de y :  15( As  As' )  y  15  (d  As  d ' As' )  0
2
b0  y 3
Calcul de I : I   15   As  (d  y) 2  As'  ( y  d ')2 
3
y= 2.7 cm
I= 4411.68 cm4
Les résultats sont résumés dans le tableau suivant.
Tableau III.30.Vérification des contraintes à l’ELS
Sens Mt (KN.m)  bc (MPa )  bc (MPa)  s (MPa )  s (MPa)

travée x-x 4.30 2.63 15 150.59 201.6
y-y 1.39 0.85 15 48.68 201.6
appui x-x
y-y 2.86 1.75 15 100.16 201.6
 Etat limite de déformation

La vérification de la flèche est nécessaire si l’une des conditions suivantes n’est pas satisfaite
h 1 h Mt A 4, 2
1)  ; 2)  ; 3) 
l 16 l 10  M 0 bd fe
85
Sens x-x
௛ 1
= 0.060< 16= 0.062
௟ೣ
La 1 ere condition n’est pas vérifiée, donc on doit calculer la flèche.

Sens y-y:
௛ 1
= 0.027< 16= 0.062
௟೤
La 1 ere condition n’est pas vérifiée, donc le calcul de la flèche est nécessaire.
Tableau III.31.Vérification de la flèche à l’E.L.S
Plancher Sens x-x Sens y-y
q jser (KN/m) 2.44 2.44
qgser (KN/m) 3.48 3.48
q pser (KN/m) 5.75 5.75
M jser (KN.m) 1.43 6.92
M gser (KN.m) 2.04 9.87
M pser (KN.m) 3.37 16.3
I 0 (Cm4) 28478.65 28478.65
 0.0018 0.0018
V 4.62 4.62
i 11.57 11.57
 sj (Mpa) 50.06 345.61
 sg (Mpa) 71.40 345.60
 sp (Mpa) 181.59 878.91
 j
0 0.047
86
g 0 0.202
p 0 0.566
If ij (m4) 0.0000136 0.0000087
If ig (m4) 0.0000136 0.0000041
If ip (m4) 0.0000136 0.0000018
If vg (m4) 0.0000136 0.0000041
f ji (m) 0.00204 0.074
f gi (m) 0.00291 0.228
f pi (m) 0.00741 1.312
f gv (m) 0.0222 1.010
f (cm) 0.246 1.08
f adm (cm) 0.5 1.1
f  fadm Condition vérifiée
 Schéma de ferraillage
3HA10/ml
7HA10
15cm
7HA10
2.5 m 3HA10/ml
Fig. III.9. Schéma de ferraillage de la dalle sur quatre appuis
87
III.5. Etude des escaliers
L’escalier travaille à la flexion simple en considérant la dalle comme une poutre

uniformément chargée et en tenant compte des types d’appuis sur lesquels elle repose.
Le calcul des sollicitations se fait par la méthode RDM.
L’étude se fera pour un seul type d’escalier c’est celui du RDC qui présente le cas le plus
défavorable.
F E
G D
H C
I B
J A
Ce type se calcule comme suit:

1er) Partie AD=GJ
III.5.1. Evaluation des charges et surcharges
- La volée : G= 7.54 KN /m2

Q= 2.5 KN /m2
- Le palier : G= 4.6 KN /m2

Q= 2.5 KN /m2
III.5.2.Combinaisons de charge
 A l’ELU
qu  1.35 G  1.5 Q
88
 A l’ELS
qu  G  Q
‫ ݍ‬ൌ ͳǤ͵ ͷ ൈ ͹ǤͷͶ ൅ ͳǤͷ ൈ ʹ Ǥͷ ൌ ͳ͵ Ǥͻ͵ ‫ ܰܭ‬Ȁ݉ ଶ

- La volée : ൜ ௨
‫ݍ‬௦ ൌ ͹ǤͷͶ ൅ ʹ Ǥͷ ൌ ͳͲǤͲͶ‫ܰܭ‬Ȁ݉ ଶ
‫ ݍ‬ൌ ͳǤ͵ ͷ ൈ ͶǤ͸ ൅ ͳǤͷ ൈ ʹ Ǥͷ ൌ ͻǤͻ͸‫ܰܭ‬Ȁ݉ ଶ

- Le palier : ൜ ௨
‫ݍ‬௦ ൌ ͶǤ͸ ൅ ʹ Ǥͷ ൌ ͹Ǥͳ‫ ܰܭ‬Ȁ݉ ଶ
 Schema statique
qp=9.96 KN/ml qv=13.93 KN/ml
1.2 m 2.4 m 1.2 m

A D
La poutre est isostatique, alors la méthode de la résistance des matériaux est à utiliser
pour le calcul des efforts tranchants et les moments fléchissants.
 Calcul des sollicitations
Calcul des réactions

qp=9.96 KN/ml M
Après le calcul de la RDM, on trouve:
T
RA= 35.03 KN
N
RD= 22.3KN
35.03 KN
x
Calcul des moments
 1er tronçon : 0 < x < 1.2 m
T= 9.96 x – 35.03
M= 35.03 x – 9.96 x2/2
89
Pour x=0 → M=0 KN .m
T= -35.03KN
Pour x=1.2 → M= 34.86KN .m
T= -23.07KN
 2éme tronçon : 1.2 m< x <3.6 m qv=13.93 KN/ml

qp=9.96 KN/ml M
M=25.07 x -9.96(x-1.2)2+4.78
T
T= 13.93 x -39.79 N
Pour x= 1.2→ M= 34.86 KN .m 1.2 m
1.
35.03 KN
T= -23.07 KN
x
Pour x=3.6→ M= 37.66 KN .m
T= 10.36 KN
Calcul M max
M max=M(x)
Calcul de x
ௗெ
= 0 ՜ ‫ݔ‬଴ = 2.85 m
ௗ௫
d’où Mmax= 49.11KN.m
 Calcul des moments réels
Ma=-0.5 M max = -0.5×49.11= -24.55KN.m
Mt=0.75 M max =0.75×49.11= 36.83KN.m
 Ferraillage
Le ferraillage se fera pour une bande d’un mètre en flexion simple pour une sollicitation
maximale à l’ELU. Et la vérification se fera à l’ELS.
90
b =100 cm h =15 cm d =13 cm fC28 =25Mpafbu =14.2Mpafst= 348Mpa

le résumé de calcul est dans le tableau ci-après :
Tableau III.32.Tableau de ferraillage de la partie AD=GJ de l’escalier à trois volées en

travée et aux appuis
En travée
Mu(KN.m) μ bu α Z(m) A calculée A min A adoptée St(cm)

(cm²/ml) (cm²) (cm²/ ml)
36.83 0.15 0.20 0.12 8.81 1.56 8HA12=9.05 12.5
En appui
24.55 0.10 0.13 0.12 5.78 1.56 6HA12=6.79 16.5
 Armatures de répartition
Selon l’article E. 8. 2. 41 du BAEL91lorsque les charges appliquées ne comprennent

A
pas des efforts concentrés les armatures de répartition sont aux moins égale à alors :
4
஺ೞ ଽǤ଴ହ
En travée :At≥ = =2.26 cm2/ ml ; le choix est 3Ф10 = 2.36cm²/ml, avec ST=30 cm
ସ ସ
஺ೌ ଺Ǥ଻ଽ
En appuis : At≥ = =1.69 cm2/ ml ;le choix est 4Ф 8 = 2.01cm²/ml, avec ST=25 cm
ସ ସ
 Vérifications à l’Etat Limite Ultime

 Vérification des espacements
D’après Le BAEL91 les espacements sont :
– Armatures principales
St ≤ min (3×e ; 33cm) = 33cm
St = 30 cm ≤ 33 cm…………………Condition vérifiée
– Armatures secondaires
St ≤ min (4×e ; 45 cm) = 45 cm
St = 25 cm ≤ 45 cm…………………Condition vérifiée
91
L’escalier est à l’intérieur du bâtiment donc la fissuration est peu nuisible.
଴Ǥ଴଻
߬௨ = ݂௖ଶ଼=1.16 MPa
ఊ್
Vmax
Tel que :  U   U
bd
ଷହǤ଴ଷൈଵ଴షయ
߬௨ = = 0.26MPa
ଵൈ଴Ǥଵଷ
߬௨ = 0.26MPa ≤ ߬௨ = 1.16 MPa…………………Condition vérifiée
Calcul à l’ELS
Comme la fissuration est peu nuisible et A’ est nulle, donc on vérifie que  bc
M ser
 bc  y  0.6 fc28  15MPa
I
La charge qui revient sur la volée et sur le palier
qv= 10.04 KN/ ml
qp= 7.1 KN/ ml
Les résultats de calcul sont présentés dans le tableau suivant:
Tableau III.33.Les résultats de calcul par la méthode de la RDM
RA RB X M0 Mser Y I  bc  bc Observation
(KN) (KN) (m) (KN.m) (KN.m) (cm) (cm2) (MPa) (MPa)
En travée
25.13 16 2.46 30.07 22.55 4.78 16462.24 6.54 15 vérifiée
En appui
25.13 16 2.46 30.07 15.03 4.03 11896.14 5.09 15 vérifiée
92
 Etat de déformation
୦౪ ଴Ǥଵହ 1
= =0.0312< 16=0.0625
୐ ସǤ଼
La condition 1 n’est pas vérifiée, alorsla flèche est à vérifier
Tableau III.31.Evaluation de la flèche dans la partie 1 de l’escalier
L (m) As (cm²) Mjser (KN.m) Mgser (KN.m) Mpser (KN.m) I (cm4) I0 (cm4)
4.8 9.05 5.25 17.00 31.53 12810 4990
Y (cm) Ifji (cm4) Ifgi(cm4) Ifpi (cm4) Ifgv (cm4) Δf (cm) fadm (cm)
4.73 5490.29 2330.31 1850.12 3560.26 0.93 0,96
3HA10/ml
6HA12/ml
8HA12/ml
4HA8/ml
Fig. III.10.Schéma de ferraillage de la partie 1 de l’escalier
2éme) Partie EF
Ce type se calcule comme une console.
Pu
1.20 m
93
Calcul a l’ELU
 La charge qui revient sur la volée
qv=1.35Gv+1.5Qv
qv= (1.35×7.04)+ (1.5×2.5)= 13.25 KN/ml.
௤ೠ ௟మ
Mu = =9.54KN.m
ଶ
Les résultats de ferraillage sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau III.34.Résultats de ferraillage de la 2éme partie
Mu(KN.m) μbu α Z (m) A calculée Amin (cm2) A choisit A

2 2 2
(cm /ml) (cm /ml) répartition(cm /ml)
4HA10/ml 4HA8/ml
9.54 0.4 0.7 0.093 2.95 1.2
3.14 2.01
 Vérification de l’espacement
St  min (2,5h, 25cm)
St ≤ min (2.5×15, 25cm)
St≤ 25cm
On a choisi 4HT10, soit St = 100/4= 25cm ……………………………… donc c’est vérifiée.
Vu 22.71 10 3 fc
u    0, 227 Mpa   u  0.07 28  1.16 MPa.
bd 1 0,1 b
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
Calcul à l’ELS
PS = (G+Q)
Ps = (7.04+2.5) = 9.54 KN/m
Ms = [(9.54×1.202)/2] =6.87 KN. m.
94
 Vérification de σbc
Calcul de y
b 2
y  15 As y  15 As d  0
2
y   15  3.14  y   15  3.14  13   0
100 2
2
50 y 2  47.1y  612.3  0
y =3.06 cm
Calcul de I
b 3
I y  15 A (d  y ) 2
3
100
I =  3.06 3  15  3.14(13  3.06) 2
3
I= 5608.73 cm4
 Calcul de σbc
M ser
 bc  y
I
σbc= (6.87 ×10-3×0.0306)/ (5608.73×10-8) =3.74 MPa< 15MPa

…….. Pas de risque de fissuration du béton.
La fissuration peut nuisible donc la vérification σstn’est pas nécessaire.
 La flèche
h 0.15 3 1
1)   0.125  max  ,  =0.005……………condition vérifiée.
l 1.20  80 20 
As 3.14 2
2)   0.0017   0.005 ……………..condition vérifiée
b  d 100  18 fe
Donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.
95
 Ferraillage
A stx=4HA10 = 3.14cm2/ml.
A sty =4HA8 = 2.01cm2/ml.
St =20 cm
 Schéma de ferraillage 5HA8

Appui
(poutre)Appui
15 cm
4HA14/ml
1.20 m
Fig. III.11. Schéma de ferraillage de la dalle sur deux appuis
96
III.6. Etude de la poutre palière
Cette poutre est soumise à son poids propre, aux charges transmises sous l’effort tranchant qui
est calculé à la flexion simple et aux moments de torsion calculés à la torsion.
 Dimensionnement
Condition de la flèche : 3.1m
Figure III.12. Schéma statique du la poutre palière

b  20 cm
 h  30 cm

 23 cm  h  35 cm 
L L
Condition de la flèche h 1 h
15 10 4  b  4

 b max  1.5  h  b1
On prend : h=30cm ; b=30cm.
Calcul à la flexion simple
1. Calcul des sollicitations
La poutre est soumise aux charges suivantes :
- G0 : Poids propre de la poutre G 0 = 0.32  25  2.25KN / m

- La réaction de la volée à son niveau :
ELU: RB= 35.03 KN/m
ELS: RB=25.13 KN/m
97
Tableau III.35. Les sollicitations de la poutre palière.
ELU ELS
Pu = 1.35 g0 +RB Ps = g0 +RB
Pu = 38.06KN/m Ps = 27.38KN/m
Pu  L2 Ps  L2
Mt   15.24 KN .m Mt   10.96 KN .m
24 24
P  L2 Ps  L2
Ma  u  30.48KN .m M 
a
 21.93KN .m
12 12
P L
Vu  u  59KN
2
2. Ferraillage de la poutre palière en flexion simple
b =30 cm h =30 cm d =28 cm fC28 =25Mpa fbu =14,2Mpa fst=348 Mpa
Tableau III.36.Ferraillage de la poutre palière à la flexion simple

M(KN.m) bu  Z (cm) ஼஺௅
‫ܣ‬௙௟ 2
௘௫௜௢௡ (cm ) Amin (cm2)
En travée 15.24 0.045 0.057 27.36 1.62

4,5
En appuis -30.48 0.061 0.078 27.12 3.24
3. Exigence du RPA
Amin = 0.5%b  h = 4.5cm²
A=1.62+3.24= 4.86 cm2>Amin=4.5 cm2……………………. vérifiée
A a : Section d’armature en appui
A t : Section d’armature en travée
98
Calcul d’armature a la torsion

Le moment de torsion provoqué sur la poutre palière est transmis par la volée et le palier c’est
M a l 24.55  3.1
le moment d’appui à l’ELU : M
max
tors    38.05KN.m
2 2
1. Calcul de la section d’armature longitudinale
Pour une section pleine on remplace la section réelle par une section creuse équivalente dont
l’épaisseur de la paroi est égale au sixième du diamètre du cercle qu’il est possible d’inscrire
dans le contour de la section
- U : périmètre de la section
-  : air du contour tracé à mi-hauteur
e : épaisseur de la paroi
Al : section d’acier
e = Ø /6= h/6 = 5 cm
Ω = [b-e]×[h-e] = 0.0625 m²
Figure III.13.Section creuse
U = 2×[(h-e)+(b-e)] = 1 m2 équivalente
M Tu  U   s
Al =  5.64 cm ²
2    fe
- En travée
ATorsion 5.64
Soit : A  Aflexion   At  1.62   At  4.44cm²
t
2 2
On ferraille avec A t =4HA12= 4.52 cm2
- En appui :
ATorsion 5.64
Aa  Aa flexion   Aa  3.24   At  6.06cm²
2 2
On ferraille avec A a =4HA14 =6.16 cm2
99
Vérification a l’ELU
- Flexion simple
a) L’effort tranchant
 Vu
 u  b  d  0.7MPa
Vu  59KN     u   u C’est vérifié.
 u  min( 0 .2
f C 28 ;5MPa)  3.33MPa
 b
b) Vérification des armatures longitudinales au cisaillement

Mu  30.48  10 3 1.15
A  (Vu  )  s  A  (59  10 3  )  A  1.78cm² …..Vérifier
0.9  d fe 0.9  0,28 400
c) Calcul de l’espacement St
D’après le CBA 93(Art A.5.1.2.2 et Art A.5.1.2.3)
S t  Min  0.9d , 40cm   S t  29.7cm
On prend St=15cm
2. Calcul des armatures transversales
At  AtFS  AtT
‫ܣ‬௧൒ ͲǤͶ ൈ ܾ ൈ ܵ௧⁄݂௘ ൌ ͲǤͶͷܿ݉ ଶ

Flexion simple ൜
‫ܣ‬௧൒ ܾ(߬െ ͲǤ͵ ݂௧ଶ଼)ܵ௧⁄ͲǤͺ݂௘ ൌ ͲǤͲͻͺܿ݉ ଶ
ͲǤͶ ൈ ݁ൈ ܵ௧⁄݂௘ ൌ ͲǤͲ͹ͷܿ݉ ଶ

Torsion ൜
‫ ܯ‬௧ ൈ ܵ௧⁄ʹ ȳ݂௦௧ ൌ ͲǤͺͶ͸ܿ݉ ଶ
D’où At =0.45+ 0.846= 1.3 cm² Soit un cadre et un étrier 3HA8  1.51 cm2
a) Vérification de la contrainte de cisaillement
u  u
u  torsion  flexion
2 2
Avec
On a Vmax =59 KN;  flexion  0 .7 MPa
M Tu 38 .05  10 3
 torsion    6.08 MPa
2    e 0 .0625  2  0.05
100
0 .2
D’où :  u  6.08 Mpa   u  min( f c 28 ;5 Mpa )  3.33 Mpa ……….. Non vérifiée.
b
Il faut augmenter la section de la poutre à b=h=40 cm
߬௨ =2.59MPa ൑ ߬௨ =3.33 MPa………………………………condition vérifiée
b) Vérification à ELS
- Etat limite de compression de béton

y = 11.14 cm; I = 86416.78cm4
En travée : Mt= 10.96KNm;  bc  1.41MPa   bc  15MPa.......Condition vérifiée
En appuis : Ma=-21.93 KN.m;  bc  2.82MPa   bc  15MPa.......Condition vérifiée
- Evaluation de la flèche
Si l’une de ces conditions ci-dessous n’est pas satisfaite la vérification de la flèche devient
nécessaire :
h 40 1 h Mt 10.96
  0.13   0.0625 ;  0.13    0.024
l 310 16 l 10  M 0 10  45.71
A 6.61 4 .2
  0.0043   0.0105 . Les conditions sont vérifiées.
b  d 40  38 fe
Schéma de ferraillage
3HA10 4HA14
Cadre ߶଼ Cadre ߶଼
étrier ߶଼ étrier ߶଼
4HA12 3HA10
En travée En appui
Figure III.14.Schéma ferraillage de la poutre palière
101
III.7. L’ascenseur
III.7.1. Définition
L’ascenseur est un appareil mécanique, servant au déplacement des personnes et des

chargements vers les différents niveaux. Il se constitue d’une cabine, qui se déplace le long
d’une glissière verticale munie d’un dispositif mécanique permettant le déplacement de la
cabine.
L’ascenseur à étudier est pour 6 personnes, dont les caractéristiques sont les suivantes:
 Bs=1,70 m
 Ts=1.80 m
 Hk=2,20 m
 PM=1500 daN
 DM=4300 daN
 Fc=5000 daN
 v = 0,63 m/s
Avec : Bs, Ts, Hk sont respectivement la largeur, longueur et la hauteur de la cabine.
Fc : charge accidentelle due à la rupture des câbles de l’ascenseur.
PM : Charge due à la dalle des machines.
DM : charge due à l’ascenseur.
Le poids propre de l’ascenseur est de 500 kg
P  PM  DM  500  1500  4300  500  6300daN
III.7.2. Etude de la dalle pleine du local machinerie
La dalle est appuyée sur quatre appuis donc pour déterminer son épaisseur il faut que :
lx l
e x
50 40
102
1.80m
1,70 m
Fig. III.15.Cage d’ascenseur
La dalle reprend une charge importante et le critère de coupe-feu est pré dominant, il est
important alors de prendre une épaisseur de15 cm.
donc il faut calculer la surface d’impact U×V

a0
Revêtement b0
b0
v
h1 lx u a0
0
ly 45
h2 45
0 0
45 v
ly
Fig. III.16.Schéma représentant la surface d’impact
U  a0  h0  2  h

V  b0  h0  2  h
a0 ,U  Dimensions // àl x

b0 ,V  Dimensions // àl y
2
Avec : a0  b0 surface de charge= (80×80) cm
h1 : Espacement du revêtement (5cm)
ᶓ: Coefficient qui dépend du type de revêtement (béton armé ᶓ=1)
U  110cm

V  110cm
l x  170cm

l y  180cm
103
III.7.3.1. Evaluation des moments sous charge concentrée
a) M x1 et M y1 du système:
Mx1, My1 sont les moments dus à la charge concentrée ramenée par la machinerie.
Selon le BAEL91
M x1  (M1    M 2 )  q

M y1  (M 2    M1 )  q
Avec :  est le coefficient de poisson (ELU=0 ; ELS=0.2).
M 1 et M 2 : données par l’abaque de PIGEAUD…………. [Annexe III]
lx
  0.94
ly
U V
 0.65 ; 0.61
lx ly
D’où : M 1 =0.082
M 2 =0,077
Pu=1,35× P  Pu=85.05 KN (avec P =63 KN)
‫ ܯ‬௫ଵ ൌ ܲ௨ ൈ ‫ ܯ‬ଵ ՜ ‫ ܯ‬௫ଵ ൌ ͸Ǥͻͺ‫ ܰܭ‬Ȁ݉ ݈

൜
‫ ܯ‬௬ଵ ൌ ܲ௨ ൈ ‫ ܯ‬ଶ ՜ ‫ ܯ‬௬ଵ ൌ ͸Ǥͷͷ‫ ܰܭ‬Ȁ݉ ݈
b) M x 2 et M y 2 du système
Mx2, My2 sont dus aux poids propre et à la charge d’exploitations
( d’entretien).
 M x 2   x  q  lx
2

 M y 2   y  M x 2
ρ=0.94 > 0,4  la dalle travaille dans les deux sens.
 x  0.0419
 ………………………………. [Annexe II]
  y  0 .8661
104
Le poids propre de la dalle et du revêtement (pour un revêtement de 5 cm)

2
G = 6.1 KN/m
2
Q= 1 KN/ m
 q u = 1, 35×6, 1+1, 5×1= 9.73 KN/ml
‫ ܯ‬௫ଶ ൌ ͳǤͳ͹ͺ‫ ܰܭ‬Ǥ݉

൜‫ ܯ‬ൌ ͳǤͲʹ Ͳ‫ ܰܭ‬Ǥ݉
௬ଶ
La superposition des moments donne :
 M x  M x1  M x 2  6.98  1.178  8.16 KN .m


 M y  M y1  M y 2  6.55  1.020  7.57 KN .m
III.7.3.2. Ferraillage
Le calcul se fera pour une dalle sur quatre appuis pour une bonde de longueur unité et une
épaisseur de 20 cm à la flexion simple avec d= 18 cm
M tx =0.85×M x = 6.93KN.m
M ty =0.85×M y = 6.43KN.m
M ax =0.4×M x = 3.26KN.
M ay =Max = 3.26KN.m
Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau III.37. Section de ferraillage de la dalle de l’ascenseur
Sens M ߤ௕௨ ߙ Z Acal Amin

(KN.m) (cm) 2
(cm /ml)
2
(cm /ml)
travée x-x 6.93 0.015 0.019 0.18 1.11 1.64
y-y 6.43 0.014 0.017 0.18 1.03 1.6
appui x-x/ y-y 3.26 0.007 0.009 0.18 0.52 1.64
Vérifications
 Condition de non fragilité
105
3     b  h
h>12  A min  0.80 0 00
x
2
2
Axmin=1.64 cm
  0.94  0.4
e  20cm
Aymin   0  b  e
 0  0.0008 ........................... pour FeE 400
Aymin  0.0008  100  20  1.6cm 2
୷ At
A୲ > 4x……………………………………………………………….condition vérifiée
 Calcul des espacements

Sens x-x’ :St ≤ min (3×e ; 33 cm) = 33 cm
St ≤ 33 cm…………………=>St= 25 cm
Sens y-y’ : St ≤ min (4×e ; 45 cm) = 45 cm
St ≤ 45 cm………………… St= 25 cm
Tableau III.38. Ferraillage de la dalle de l’ascenseur

Sens M Acal Amin Aadopt
(KN.m) 2 2 2
(cm /ml) (cm /ml) (cm /ml)
travée x-x 6.93 1.11 1.64 4HA10= 3.14
y-y 6.43 1.03 1.6 4HA10= 3.14
appui x-x/ y-y 3.26 0.52 1.64 4HA10= 3.14
Les efforts tranchants sont max au voisinage de la charge (milieu), U=V

௤ೠ
Tu = Tv = = 25.77 KN
ଷൈ௨
୘୳ ଶହǤ଻଻ൈଵ଴షయ
߬௨ = = = 0.143 MPa
௕బൈௗ ଵൈ଴Ǥଵ଼
u <
  1 .25 Mpa ………………………………………………………Condition vérifiée
 Vérification au poinçonnement
106
Aucune armature n’est nécessaire si la charge localisée est éloignée des bords de la dalle, il
faut vérifier que
fc28
Qu  0, 045 U c  h 
b
Qu : La charge de calcul à l’état ultime
U c : Périmètre du rectangle d’impact.
Uc  2  (U  V )  2  (110  110)  440 cm
Qu= 85.05KN
଴Ǥ଴ସൈସǤସ଴ൈ଴Ǥଶൈଶହൈଵ଴షయ
= 990 KN
ଵǤହ
………………………………………………………………pas de risque de poinçonnement.
 Diamètre des barres
௛ ଶ଴଴
߶௠ ௔௫ ≤ = = 20 mm
ଵ଴ ଵ଴
߶௠ ௔௫= 10 mm<20 mm…………………………………………………………….vérifiée
Calcul à l’ELS
Moment engendré par le système de levage
Q ser =63 KN
 M x1  ( M 1    M 2 )  q ser   M x1  6.14 KN .m
 
M y1  ( M 2    M 1 )  q esr  M y1  5.88 KN .m
Moment dû au poids propre de la dalle
q ser =6.1+1= 7.1 KN
 x =0.0491KN.m
y =0.9087KN.m
Mx2= ߤ௫ ൈ ‫ݍ‬௦௘௥ ൈ ݈௫ଶ =1.01 KN.m
My2= ߤ௬ ൈ ‫ ܯ‬௫ଶ = 0.92KN.m
107
La superposition des moments
M x = 7.15KN.m
M y = 6.8KN.m
 Vérification des contraintes dans le béton
M tx = 0.85× 7.15 =6.08 KN.m
M ty =0.85× 6.8 = 5.78 KN.m
M ax = M ay = 5.78KN.m
On vérifie  bc   bc .
M ser
 bc  y
I
(On prend M t = 6.08KN.m)
b 2
y  15 As y  15 As d  0
2
y=3.67 cm
b 3
I y  15 A (d  y ) 2
3
100
I =  3.67 3  15  3.14(18  3.67) 2
3
I= 11319.63 cm4
  bc  1.97 MPa
  bc <  bc …………………….................................................................Condition Vérifiée
 Vérification des contraintes dans l’acier
2
F .N   s  min(  f e ;150  )  240Mpa.
3
ߪ௦ ൌ ͳͳͷǤͶͷ‫ ܽܲ ܯ‬൏ ߪ௦ ………………………………………………condition vérifiée
108
 La flèche
D’après le BAEL91 et CBA93, la vérification à la flèche est inutile si :
h 20 3 Mt 3 2.14
1)   0.12  max[ ; ]  max[ ; ]  0.037.........vérifiée
l 170 80 20  Mo 80 20  10.08
As 3.14 2
2)   0.0017   0.005 ……………..condition vérifiée
b  d 100  18 fe
4HA10
4HA10
4HA10
4HA10 Sens x-x
Sens y-y
Fig. III.17.Schéma de ferraillage de la dalle pleine du local machinerie
III.7.4. Etude de la dalle pleine au-dessous de l’ascenseur
Les dimensions sont les mêmes (170×180 et h=20 cm (avec un revêtement en béton))
- poids propre de la dalle et de revêtement : G 1 =6.1 KN/m².
- poids propre de l’ascenseur :

୊ౙ ହ଴
G2 = = = 16.34 KN/m2
ୗ ଵǤ଻ൈଵǤ଼
- G total =G 1 +G 2  G total = 22.44 KN/m².
- P total =1, 35×G total  P total = 30.29 KN/m².
109
௅ೣ
ߙ= = 0.94 → La dalle travaille dans les deux sens.
௅೤
III.7.5. Evaluation des moments à l’ELU
 x  0.0419

 y  0.8661
Mx2= ߤ௫ ൈ ܲ௧௢௧ ൈ ݈௫ଶ= 3.67 KN.m
My2= ߤ௬ × Mx2= 3.18 KN.m
M tx =0.85×M x = 3.12 KN.m
M ty = 0.85×M y = 2.7 KN.m
M ax = 0.4×M x = 1.47 KN.m
M ay =M ax = 1.47 KN.m.
III.7.6. Ferraillage
Les résultats de calculs sont résumés dans le tableau :
Tableau III.39. Ferraillage de la dalle pleine au-dessous de l’ascenseur
Sens M  bc Amin
A calcul
Aadopt
2 2
(KN.m) (cm /ml) (cm /ml)
(cm²/ml)
travée x-x 3.12 1.11 1.64 0.5 4HA8= 2.01
y-y 2.7 1.03 1.6 0.44 4HA8= 2.01
appui x-x/ y-y 1.47 0.52 1.64 0.24 4HA8= 2.01
 Condition de non fragilité
(3   )
h>12  Amin  0.8 0 00 bh
2
Axmin=1.64 cm² et A= 2.01cm² (dans tous les cas) …………..….Condition vérifiée.
110
  0.94  0.4
e  20cm
Aymin   0  b  e
 0  0.0008........................... pour FeE 400
Aymin  0.0008  100  20  1.6cm 2 .
 AS
min
Ay
Calcul à l’ELS (  =0,2)
P= 22.44 KN/m²
M x = 3.18 KN .m
M y = 2.89 KN .m
 Vérification des contraintes dans le béton
 bc <  bc
M ser
 bc  y (On prend M= 3.18 KN.m)
I
b
y ²  15 As y  15dAs  0  y= 3.0 cm
2
b
I  y 3  15 A (d  y ) 2
3
100
I =  3.0 3  15  2.01(18  3.0) 2
3
I= 7683.75 cm4
  bc  1.24 Mpa
 bc  0, 6  fc 28  15Mpa   bc <  bc …………………………………….…condition vérifiée
 La flèche
D’après le BAEL91 et CBA93, la vérification à la flèche est inutile si :
h 20 3 Mt 3 3.08
1)   0.12  max[ ; ]  max[ ; ]  0.037.........vérifiée
l 170 80 20  Mo 80 20  4.35
As 2.01 2
2)   0.0011   0.005 …………………………………..condition vérifiée
b  d 100  18 fe
111
4HA8
4HA8
4HA8
4HA8 Sens x-x
Sens y-y
Fig. III.18. Schéma de ferraillage de la dalle pleine au-dessous de l’ascenseur
112
III.8. Calcul des chainages (poutre sous murs doubles cloisons)
a) Définition
C’est une ceinture en béton armé intégrée à l’ensemble des murs d’une construction pour
les rendre solidaires à celle-ci.
Poids du mur
b) Dimensionnement
5 .3 m
On a : L max = 5.3m
௅೘ ೌೣ ௅೘ ೌೣ
≤ ℎ௧ ≤ → 35.33≤ ℎ௧ ≤ 53 Condition de flèche (RPA (Art 9.3.3)
ଵହ ଵ଴
Soit : h t =40 cm
b =30 cm
 Vérifications
h t  15cm .…………………………..…..vérifiée.
2h
b =30cm ……………………………vérifiée.
3
c) les sollicitations
La poutre de chaînage est considérée comme étant simplement appuyée, soumise à une
charge répartie due à son poids propre et au poids propre du mur.
 Poids propre : Gp = 25  0.30  0.40= 3 KN/m2.

 Poids du mur :GM = 2.85  (3.06-0.40)=7.58 KN/m2.
Donc : G= 10.58KN/m 2 .
Pu =1.35× G  Pu = 14.28 KN/m
Ps = G=10.58 KN/m
113
 Calcul à l’E.L.U
2
M0 = Pu Lmax  M0 =50.14 KN m
8
‫ ܯ‬௧= 0.75‫ ܯ‬଴ → ‫ ܯ‬௧ = 37.60 KN m
‫ ܯ‬௔ = -0.5‫ ܯ‬଴ ՜ ‫ ܯ‬௔ = -25.07 KN m
d) Ferraillage de la poutre de chainage en flexion simple

b = 30cm h =40cm d =38cm fC28 =25Mpa fbu =14,2Mpa fst=348Mpa
On résume les calculs dans le tableau ci après :
Tableau III.40. Calcul des armatures principales

élément Moment ߤ௕௨ α Z(m) Aୡୟ୪ Aୟୢ୭୮୲é
(KN.m) (cm)
travée 37.60 0.0661 0.085 0.367 2.94 4HA10=3.14
appui -25.07 0.0407 0.0519 0.372 1.94 3HA10=2.36
 Vérification de la condition de non fragilité

f t 28
Amin =0.23  b  d  =1.37cm 2 .
fe
A  Amin …………………………………………….…………………vérifiée.
 Vérifications à l’ELU
 à l’effort tranchant
Vu ௤ೠൈ೗
u  ; Avec : V = = 37.84 KN
b d ଶ
ଷ଻Ǥ଼ସൈଵ଴షయ
= 0.331 MPa <  u  3.25MPa (F.P.N)………………..vérifiée.
଴Ǥଷ଴ൈ଴Ǥଷ଼
 calcul des armatures transversales

௕ ௛
ϕ୲ ≤ min (ଵ଴ , ଷହ ǡ߶௠ ௜௡ ) = 10 mm
Soit un cadres T8 plus étriers T8  At  4 HA8  2.01cm²
114
 calcul des espacements
(ͲǤͻ ൈ ݀ǡͶͲ ) = 34.2 cm
஺೟ൈ௙೐
St= min = 44.66 cm
଴Ǥସൈ௕బ
଴Ǥ଼ൈ୅ ౪ൈ୤౛
<0
ୠబ(τ౫ ି୓Ǥଷൈ୤౪మఴ)
Donc St =15 cm.
 Vérifications à l’ELS
Etat limite d’ouverture des fissures

La fissuration est peu nuisible, donc aucune vérification à faire.
 Vérification de la contrainte dans le béton
୐మ
‫ ܯ‬଴ = Pୱ ×  ‫ ܯ‬଴ = 37.14 KN.m
଼
‫ ܯ‬௧ = 0.75‫ ܯ‬଴ ‫ ܯ‬௧ = 27.85 KN.m
Calcul de la position de l’axe neutre y:
A = 3.14 cm2 ; b = 30 cm d = 38 cm
௕
y2 + 15A × y – 15A × d  y = 9.46 cm
ଶ
Calcul de I
ୠ
I = y ଷ+ 15ൈ ‫ ܣ‬ൈ ሺ݀ െ ‫ݕ‬ሻଶ  I= 46830.34 cm4
ଷ
ெ ೞ೐ೝ
ߪ௕௖ = ×y = 2.14 MPa< 15 MPa………………vérifiée
ூ
 Evaluation de la flèche
La vérification de la flèche est nécessaire si l’une des conditions suivantes n’est pas satisfaite :
h 45 1
1)   0.085   0.0625........................................vérifiée
l 530 16
115
௛ ೟ ெ ଷଶǤଽଵ
= 0.085 ≥ ଵ଴ൈெ =ଵ଴ൈସଷǤ଼ଽ = 0.076…………………….vérifiée
௟ బ
A 3.11 4 .2
3)   0.0016   0.01.......... .......... .......vérifiée
bo  d 45  42 fe
Les trois conditions sont vérifiées donc la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.
e) Schéma de ferraillage de la poutre de chainage

3HA10
40 cm CadreΦ8
Etrier Φ8
4HA10
30 cm
Figure III.19. Ferraillage de la Poutre de chainage
116
III.9. Étude de l’acrotère

L'acrotère est un élément de sécurité au niveau de la terrasse, il forme une paroi, contre
toute chute, il protège la ligne de jonction entre lui même et la forme de pente, contre les
infiltrations des eaux pluviales. Il sert aussi à l’accrochage du matériel des travaux d’entretien
du bâtiment. L'acrotère est considéré comme une console encastrée soumise à son poids
propre, à une charge (Q) qui est due à la main courante et une force latérale sismique.
Les hypothèses de calcul Y

10cm
 le calcul se fera pour une bande de 1 ml.
Q
5cm
 la fissuration est considérée préjudiciable. 5cm
 l’acrotère sera calculé en flexion composée. Fp

10cm
60cm
III.9.1. Evaluation des charges et surcharges
S acr = 60 x 10 + 5 x 10 + 5 x 10 / 2 X
Fig. III.20. Coupe transversale de l’acrotère
S acr=675 cm2 =0.0675 m2
G = 25 x 0.0675 = 1.6875 KN/ml.
La charge d’exploitation Q = 1 .00 KN/ml
S : surface de la section droite de l’acrotère.
G : poids d’un mètre linéaire de l’acrotère
Les charges revenant à l’acrotère sont résumées dans le tableau suivant :
III.9.1.1. Charge verticale
Tableau III.41. Charge permanente revenant à l’acrotère
Hauteur Epaisseur Surface Poids propre Enduit ciment G Total Q

(KN/ml)
(cm) (cm) (m²) (KN/ml) (KN/ml) (KN/ml)
60 10 0.0675 1.6875 0 .16 1.8475 1
117
III.9.1.2. Charge horizontale (Charge sismique)
D’après le RPA99, l’acrotère est soumis à une force horizontale due au séisme :
Fp = 4 ×A ×Cp× Wp RPA99 (article 6.2.3).
Avec :
A : Coefficient d’accélération de zone obtenu dans le RPA99 (Tableau 4 .1)
Cp : Facteur de force horizontale varie entre 0,3 et 0,8 RPA99 (Tableau 6.1)
WP : poids de l’élément considéré.

Dans notre cas : Le Groupe d’usage 2 et Zone IIa (Bejaia).
 A  0,15.

Donc : C P  0,8.
W  1.8475KN / ml.
 P
Donc : FP  4  0.15  0.8  1.8475  FP  0.8868KN
III.9.2. Calcul des sollicitations
Calcul du centre de gravité

X G 
 Ai . X i
  Ai   X G  0.05m
 

Y 
 Ai .Yi YG  0.27 m
 G
  Ai
L’acrotère est soumis à :
N G  1.8475KN
M Q  Q  h  M Q  1  0.6  M Q  0.6 KN .m
M FP  FP  Yg  M FP  0.8868  0.27  M FP  0.2394 KN .m
Tableau III.42. Combinaisons d’actions de l’acrotère
RPA 99 ELU ELS
Sollicitations G+Q+E 1.35G + 1.5Q. G + Q.
N (KN) 3.73 3.39 2.8475
M ( KN.m) 0.8394 0.90 0.6
118
e0 Mu 0.8394
   0.45m
Nu 1.8475
h 0.10
  0.016 m .
6 6
h
e0  Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section et Nu est un effort de
6
compression dans la section qui est partiellement comprimée.
Le calcul de Mua et de Nu. se fera par assimilation à la flexion simple soumise à un moment
Mua = Nu.e
Les éléments soumis à la flexion composée doivent être justifiés vis-à-vis de l’état limite
ultime de stabilité de forme (flambement).
Mu
On remplace l’excentricité réelle ( e  ) par une excentricité totale de calcul.
Nu
e  e0  ea  e2
Avec :
e0 : Excentricité (dite de premier ordre) de la résultante des contraintes normales, avant

l’application des excentricités additionnelles définies ci-après.
ea : Excentricités additionnelles traduisant les imperfections géométriques initiales.
e2 : Excentricité due aux effets du deuxième ordre, liés à la déformation de la structure.
ea = max ( 2cm . L/250)
L : portée de l’élément =60 cm
ea =max ( 2cm . 60/250) =2 cm
3 lf 2
e2  ( 2    ) ............ ( A r t A .4 .3 .5 )
1 0 4 .h
 : Rapport de la déformation finale due au fluage à la déformation instantanée sous la charge

considérée.
119
MG 0
  0 (RPA Article A.4.3.5)
M G  M Q 0  0.6
100 cm
15cm 12cm
lf
: Longueur de flambement.
lf Fig. III.21.Section à ferrailler

=2 l 0 =2×0.6 =1.2m.
3  1.2 3  2
 e2  4  0.0103m
10  0.10
D’où : e = 0.45 + 0.02 + 0.0103 = 0 .4803m
Les sollicitations de calcul deviennent :
Nu= 3.99 KN.
Mu = Nu ×e = 3.99 x 0.4803 = 1.9163 KN.m
III.9.3. Ferraillage de l’acrotère
Calcul à l’ELU :
Le calcul des armatures se fera à l’ELU, puis la vérification des contraintes sera effectuée à
l’ELS.
h
 e0  La section est partiellement comprimée, donc ça ramène à un calcul en flexion
6
simple sous l’effet d’un moment fictif MF rapporté au centre de gravité des armatures
tendues.
୦ ଴Ǥଵ଴
Mf = Mu + Nuቀ݀ െ ቁ =1.9163 + 3.99ቀͲǤͲ͹ െ ቁ= 1.9961 KN.m
ଶ ଶ
ெ ௨஺ ଵǤଽଽ଺ଵൈଵ଴షయ
μbu= ௕ൈௗమൈ௙ = ଵൈ଴Ǥ଴଻మൈଵସǤଶ= 0.028 < (μl = 0.3916 ) →A’= 0
್ೠ
120

  1.25  1  1  2   bu     0.035 Z  d   1  0.4     Z  0.069m
M uA 1.9961  10 3
A1    A1  0.83cm²
Z  f st 0.069  348
Nu 3.99  10 3
As  A1   0.83  10 4   As  0.71cm²
S 348
Vérification à l’ELU
 La condition de non fragilité
f t 28 2.1
Amin  0.23  b  d   Amin  0.23  1  0.07   Amin  0.84cm 2
fe 400
Amin> As  On adopte: As= 4HA6 = 1.13 cm² /ml.
 Vérification au cisaillement
L’acrotère est exposé aux intempéries (fissuration préjudiciable).
Vu=fp+ Q =0.8868+ 1 = 1.8868 KN.
τu = Vu/( b×d) = 1.8868 x 10-3/(1 x 0.07) = 0.027MPa .
 u < Min (0.15 f /ߛ ; 4 MPa)  τ < min (2.5 ; 4) MPa.= 2.5Mpa

c28 ௕ u
τu = 0.027MPa<  u = 2.5 MPa …………………………………………… condition vérifiée
 Armatures de répartition
As 1
Ar   Ar   Ar  0.25cm ²  Ar  3T 6  0.85cm ² / ml
4 4
 Espacement
1. Armatures principales : St ≤ 100/3 = 33,3 cm. => St = 30 cm.
2. Armatures de répartitions : St ≤ 70/3 = 23.33 cm. => St = 20 cm.
 Vérification de l’adhérence
ζse =Vu / (0,9×d×Σµi) RPA (Article. A.6.1, 3)
Σµi : la somme des périmètres des barres.
Σµi = n×π×ФΣµ i = 4 × 3.14 × 8  Σµi=10.048 cm
121
ζes= 1.8868×10-3 / (0.9×0.07×0.10048)  ζes= 0.298 MPa
0.6 × ψs² × ft28 = 0.6 × 1.52 × 2.1 = 2,83MPa (RPA Article. A.6.1, 21)
Ψs est le coefficient de scellement.
ζes< 2,83MPa  Pas de risque par rapport à l’adhérence.
Vérification à l’ELS
d = 0.07 m ; Nser= 2.8475KN ; Mser= Q × h Mser= 0.6 KN.m; η=1.6 pour les HR
 Vérification des contraintes:

 bc = Nser× yser /µt ;  s = 15 × Nser × (d – yser) / µt ;
2
 s  min ( f e ;150 )   s  240MPa
3
c = d – e1
e1 : distance du centre de pression "c" à la fibre la plus comprimée de la section.
e1 = Mser/Nser + (d – h/2)  e1= (0.6/2.8475) + (0.07 – 0.10/2)  e1 = 0.230 m
e1> d  "c" à l’extérieur de section c = 0.07 – 0.230 c = -0.160 m.
c = -0.160 m; yser= yc + c; yc3 + p×yc + q = 0 ……… (*)
(d  c )²
q  2  c 3  90  A 
b
p = -3×c²+90×A× (d-c) / b
p = -3× (-0.160)2 +90 ×1.13×10-4 (0.07+0.160) /1→ p = -0.074 m2
q  2   0.160   90  1.13  10  4 
3 0.07  0.160²  q  0.0086m 3
1
En remplaçant "q" et "p" dans (*), sa résolution donne : yc = - 0.314  yser=0.1614m.
b  y²
t   15  A  d  y    t  0.0135 m 3
2
2.6225  10 3
 bc   0.1614   bc  0.0313 MPa   adm
0.0135
122
4HA6/ ml
3HA6/ ml 4HA6/ ml
3HA6/ ml
A A
Coupe A-A
Fig. III.22. Schéma de ferraillage de l’acrotère (Terrasse inaccessible)
123
Chapitre IV Etude dynamique
IV.1. Introduction
Toutes les structures sont susceptibles d’être soumises pendant leur durée de vie à des
chargements variables dans le temps. Ces actions peuvent être dues au vent, au séisme ou
aux vibrations des machines, ce qui signifie que le calcul sous l’effet des chargements
statiques parait insuffisant, d’où la nécessité d’une étude dynamique qui nous permet de
déterminer les caractéristiques dynamiques d’une structure afin de prévoir son
comportement (déplacement et période) sous l’effet du séisme.
IV.2. Objectifs et exigences

Les premières exigences, lors de la conception d’une structure, sont données par les
normes de construction dans le cas des situations non sismiques. A celles-ci, viennent de
s’ajouter des normes assignées à la construction des structures en zone sismique. En effet,
la conception parasismique ne se limite pas au dimensionnement seul, mais met en jeu de
nombreux facteurs comme la rigidité, la capacité de stockage ou la dissipation d’énergie.
IV.3. Méthodes de calcul

Selon les règles parasismiques Algériennes (RPA99/version2003) le calcul des forces
sismiques peut être mené suivant trois méthodes :
 la méthode statique équivalente.

 la méthode d’analyse modale spectrale.
 la méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
IV.3.1. Méthode statique équivalente
Le règlement parasismique Algérien permet sous certaines conditions (4.2 du RPA

99/2003) de calculer la structure par une méthode pseudo dynamique qui consiste à
remplacer les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de
l’action sismique.
 Vérification de la résultante des forces sismique de calcul totale RPA99 (Article4.2.3)

L’effort sismique V ; appliqué à la base de la structure, doit être calculé successivement
dans les deux directions horizontales et orthogonales selon la formule :
1
Vst  A  D  Q  W
R
124
 A : Coefficient d’accélération de la zone. RPA99 (Tableau 4.1)

Le coefficient ‘A’ représente l’accélération du sol et dépend de l’accélération maximale
possible de la région, de la période de vie de la structure, et du niveau de risque que l’on veut
avoir. L’accélération maximale dépend de la période de retour que l’on se fixe ou en d’autre
termes de la probabilité que cette accélération survienne dans l’année. Il suffit donc de se
fixer une période de calcul et un niveau de risque.
Cette accélération ayant une probabilité plus au moins grande de se produire. Il dépend de
deux paramètres :
- Groupe d’usage: groupe 2
- Zone sismique: zone IIa  A = 0.15
 R : Coefficient de comportement global de la structure, il est en fonction du système
de contreventement. RPA99 (Tableau 4.3)
Dans le cas de notre projet, on adopte un système de contreventement mixte portiques-voiles
avec justification de l’interaction, donc : R= 5
 Q : Facteur de qualité.
La valeur de Q est déterminée par la formule :
6
Q = 1 +  Pq RPA99 (Formule 4.4)
1
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q est satisfait ou non.
Les valeurs à retenir sont dans le tableau suivant :
Tableau IV.1.Valeurs des pénalités Pq
‘’ Critère q ’’ Observé Non observé
1- Conditions minimales sur les files de contreventement non 0.05
2- Redondance en plan non 0.05
3- Régularité en plan non 0.05
4- Régularité en élévation oui /
5- Contrôle de qualité des matériaux oui /
6- Contrôles d’exécution oui /
125
Donc : Qx= Qy= 1.15
 W : Poids total de la structure.
La valeur de W comprend la totalité des charges permanentes pour les bâtiments à usage
d’habitation.
Il est égal à la somme des poids W i ; calculés à chaque niveau (i) :
n
W=  Wi
i 1
avec W i  W Gi    W Qi RPA99 (Formule 4.5)
 WGi : Poids dû aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels,
solidaires à la structure.
 W Qi : Charges d’exploitation.
  : Coefficient de pondération, il est fonction de la nature et de la durée de la charge

d’exploitation
Concernant ce projet, il y’ a des niveaux à usage d'habitation, le 1er étage à usage de bureaux
et le RDC destiné au commerce donc le coefficient de pondération  = 0.2
Niveau W G (KN)  W Q (KN)
4.08 2346.89 153.46

7.14 1973.27 103.25
10.20 1973.27 103.25
13.26 1973.27 103.25
16.32 1973.27 103.25
19.38 1973.27 103.25
22.44 1973.27 103.25
25.50 1973.27 103.25
28.56 1973.27 103.25
31.62 1973.27 103.25
34.68 1973.27 103.25
On a: WG=22079.59KN;  WQ=1185.96 KN => W=23265.55 KN
126
 D : Facteur d’amplification dynamique moyen :
Le coefficient D est le facteur d’amplification dynamique moyen, il est fonction de la

période fondamentale de la structure (T), de la nature du sol et du facteur de correction
d’amortissement (  ). On a

2.5 0  T  T2


2/3
D= 2.5  T2  T2  T  3.0 s RPA99 (Formule 4-2)
  T

 
2/3
T  5/3
2.5  2 3.0  3.0 T T  3.0 s
  
 T2 : Période caractéristique, associée à la catégorie du site.

La structure à étudier est située dans un site meuble (S 3 ) .
T  0.15
 1 RPA (Tableau 4.7)
T2  0.5
Calcul de la période fondamentale de la structure :
Le facteur de correction d’amortissement  est donné par :
  7 /(2   )  0.7 RPA99 (Formule 4.3)

Où  % est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du
type de structure et de l’importance des remplissages. Les valeurs de  % sont illustrées dans
le tableau ci-dessous.
Tableau IV.2. Les valeurs de  % RPA 99 (Tableau 4.2)
Portique Voiles ou murs
Remplissage Béton armé Acier Béton armé / maçonnerie
6 4
léger 10
Dense 7 5
127
7  10
On prend :    8 .5 % pour un contreventement mixte.
2
Donc   7 /( 2   ) = 0.81 > 0.7
T : période fondamentale de la structure
Telle que T= min (1, 2)
Tc  CT hn
3/ 4
.......(1) RPA99 (Formule 4-6)
0.09  hn
TX ,Y  .......(2) RPA99 (Formule 4-7)
L X ,Y
hn : Hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.
hn = 31.62 m
L: Distance du bâtiment mesurée à la base dans les deux directions.
 CT : Coefficient, fonction du système de contreventement du type de remplissage est

donné par le tableau IV.3
Tableau IV.3. Les valeurs du coefficient CT
Cas N° Système de contreventement CT
01 Portiques auto-stables en béton armé sans remplissage en maçonnerie. 0.075

Portiques auto-stables en acier sans remplissage en maçonnerie
02 Portiques auto-stables en béton armé ou en acier avec remplissage en 0.085
maçonnerie.
03 0.050
Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en
béton armé, des palées triangulées
04 0.050
s et des murs en maçonnerie.
⇒ CT  0.050
T = 0.050  31 . 62 3 / 4 = 0.66 s
L x = 24.90 m
൜
L y = 17.90 m
128
Tx =0.57 s
Ty =0.67 s
Tx = min (Tc ;Tx)= 0.57 s> T2= 0.5 s
Ty = min (Tc ; Ty)= 0.66 s> T2= 0.5 s
Remarque
La période de vibration ne doit pas dépasser 30 0 0 de la période calculée par la formule
empirique, C’est à dire :
1.3  ܶ ൌ ͳǤ͵  ͲǤͷ͹ ൌ ͲǤ͹Ͷͳ‫ݏ‬Art (4.2.4)
1.3  ܶ ൌ ͳǤ͵  ͲǤ͸͸ ൌ ͲǤͺͷͺ‫ݏ‬Art (4.2.4)
2/3
 D  2.5  T2  Car 0.5  T  3.0 s
 T
Dx = 1.56
Dy = 1.41
A D  Q
Vst  W
R
0.15  1.56  1.15

Vst x   23265.55  1252.15 KN  125.215t
5
0.15  1.41  1.15

Vst x   23265.55  1131.75 KN  113.75t
5
IV.4. Méthode dynamique modale spectrale

L’analyse dynamique s’approche probablement mieux d’une interprétation réaliste du
comportement d’un bâtiment soumis à des charges sismiques que le calcul statique prescrit
par les codes. Elle servira surtout au calcul des structures dont la configuration est complexe
ou non courante et pour lesquelles la méthode statique équivalente reste insuffisante ou
inacceptable ou autre non- conforme aux conditions exigées par le RPA 99/version2003 pour
un calcul statique équivalent.
Pour les structures symétriques, il faut envisager l’effet des charges sismiques
séparément suivant les deux axes de symétrie, pour les cas non symétriques l’étude doit être
menée pour les deux axes principaux séparément.
129
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul suivant : RPA99/2003 Art (4. 3.3) [1]
  T Q 
1.25 A 1  2.5 1 0  T  T1
  T1  R 
 Q
2.5  1.25A   T1  T  T2
Sa   R
 2/3
g   Q   T2 
2.5  1.25A     T2  T  3.0 s
  R  T 

  T2 
2/3
 3
5/3
Q
2.5  1.25A          T  3.0 s
 3 T   R
IV.5. Exigences du RPA99/2003 pour les systèmes mixtes

1. D’après l’article 3.4.4.a, les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des
sollicitations dues aux charges verticales.
Les voiles et les portiques reprennent simultanément les charges horizontales
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant de leurs
interactions à tous les niveaux.
Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au
moins25% de l’effort tranchant de l’étage.
2. D’après l’article 4.2.4, les valeurs de T (périodes) calculées à partir du logiciel SAP2000
ne doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques données par le RPA
de plus de 30%.
3. D’après l’article 4.3.4, le nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux
directions d’excitation doit être tel que :
– La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90% au moins
de la masse totale de la structure ;
–Ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale
de la structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure. Le
minimum des modes à retenir est de trois (03) dans chaque direction considérée.
130
IV.6. Modélisation
lisation et résultats
Le logiciel
iel utilisé pour modéliser la structure est le SAP2000 version 14.
IV.6.1. Disposition des voiles de contreventement
Le choix de la disposition des voiles a été vraiment compliqué. Plusieurs
lusieurs dispositions ont été
essayées. Elles ont abouti soit à un mauvais comportement
comportement de la structure soit à la non
vérification de l’interaction voiles-portiques.
voiles La disposition retenue est la suivante :
Fig. IV.1
IV Disposition des voiles
Résultats obtenus
a) Périodes des vibration
tions et participation massique
Le taux de participation massique tel qu’il est exigé par le RPA99-2003
RPA99 2003 doit être supérieur à
90%. Le tableau ci-dessous donne la participation massique pour chaque mode :
131
Tableau IV.4. Modes et périodes de vibration et taux de participation des masses
périodes Individuel mode Cumulative sum (%)
Modes sec Ux Uy Ux Uy
Mode 1 0.717277
717277 0.01154 0.69356 11.54 69.356
Mode 2 0.712297
712297 0.68215 0.02175 69.369 71.531
Mode 3 0.621273
621273 0.06056 0.01541 75.425 73.072
Mode 4 0.23271 0.1239 0.0005 87.816 73.123
Mode 5 0.225198
225198 0.00025 0.14113 87.841 87.236
Mode 6 0.184258
184258 0.00349 0.00054 88.189 87.29
Mode 7 0.132736
132736 0.01496 0.01293 89.686 88.583
Mode 8 0.132121
132121 0.02509 0.0086 92.195 89.443
Mode 9 0.110637
110637 0.00009011 0.01499 92.204 90.942
Les modes de vibration sont montrés sur les Fig. IV.2, IV.3 et IV.4
Fig. IV.2.1er mode T= 0.717 (translation suivant X)
132
Fig. IV.3. 2émemode T= 0.712 (translation suivant Y)
Fig. IV.4. 3éme mode T=0.621(torsion autour de Z)
133
b) Justification de l’interaction "Voiles-portiques"
Selon le RPA (art 3.4.4.a), l’interaction est vérifiée si les deux conditions suivantes sont
satisfaites :
- Les portiques doivent reprendre au moins 25% de l’effort tranchant d’étage.
- Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% de l’effort vertical
a) Sous charges verticales
F portiques
 80% Pourcentage des charges verticales reprises par les portiques.
F portiques   Fvoiles
F voiles
 20% Pourcentage des charges verticales reprises par les voiles.
F portiques   Fvoiles
Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus :
Tableau IV.5. Vérification sous charges verticales
Charges reprises (KN) Pourcentage repris (%)

Niveau
PORTIQUE VOILE PORTIQUE VOILE
35351.397 8326.643 80.936317 19.0636828
RDC
30556.857 7545.55 80.196658 19.8033421
NIV 01
26130.861 7065.398 78.716282 21.2837175
NIV 02
22711.133 6260.833 78.390031 21.6099694
NIV 03
19554.492 5566.796 77.840324 22.1596759
NIV 04
16241.432 4665.447 77.684632 22.3153681
NIV 05
12840.831 3851.604 76.926051 23.0739494
NIV 06
9692.458 2855.954 77.240515 22.7594854
NIV 07
6514.282 1890.985 77.50238 22.4976196
NIV 08
3551.495 828.792 81.079048 18.920952
NIV 09
134
 Analyse des résultats

On remarque que l’interaction voile-portique sous charge verticale est vérifiée dans tous
les niveaux sauf dans quelques niveaux ou l’écart est de 3 % ce qui peut être négligé.
b) Sous charges horizontales
F portiques
 25% Pourcentage des charges horizontales reprises par les portiques.
F portiques + Fvoiles
F voiles
 75% Pourcentage des charges horizontales reprises par les voiles.
 Fportiques   Fvoiles
Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus
Tableau IV.6.Vérification sous charges horizontales
Charges reprises (KN) Pourcentage repris (%)

Niveau PORTIQUE VOILE PORTIQUE VOILE
X Y X Y X Y X Y
769.531 665.687 1094.65 1247.027 41.27984 34.8032691 58.720156 65.19673
RDC
1332.485 1348.288 697.268 645.78 65.64764 67.6149459 34.352357 32.38505
NIV 01
1179.561 1132.783 730.168 738.897 61.76588 60.5222581 38.234116 39.47774
NIV 02
1228.896 1220.523 554.163 524.788 68.92066 69.931548 31.079342 30.06845
NIV 03
1018.66 1147.031 637.04 474.026 61.52443 70.7582152 38.475569 29.24178
NIV 04
973.849 1136.111 495.887 309.105 66.26013 78.6118476 33.739869 21.38815
NIV 05
796.182 838.411 456.226 393.105 63.57209 68.0795865 36.427905 31.92041
NIV 06
692.89 769.592 314.836 237.87 68.75778 76.3891839 31.242223 23.61082
NIV 07
444.339 600.457 283.486 163.055 61.05025 78.6440816 38.949748 21.35592
NIV 08
363.875 554.16 80.936 167.496 81.80441 76.7900496 18.195593 23.20995
NIV 09
 Analyse des résultats

On remarque que l’interaction voile-portique sous charge horizontales est vérifiée dans tous
les niveaux.
135
IV.6.2. Vérification de l’effort normal réduit

Dans le but d’éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous les sollicitations
d’ensemble dues au séisme. Le RPA99 (7.4.3.1) exige de vérifier l’effort normal de
compression de calcul qui est limité par la condition suivante :
Nd
  0.3
B  f c 28
Où B est l’aire de la section transversale du poteau considéré.
Les résultats de calcul sont résumés dans le tableau (IV.7)
Tableau IV.7.Vérification de l’effort normal réduit
Niveau Type de poteaux B (cm2) Nd (KN) Observation
RDC 50*50 2500 1462.107 0.023 vérifiée
1erétage 50*50 2500 1249.337 0.02 vérifiée
2émeétage 45*50 2250 1082.329 0.015 vérifiée
5éme étage 45*45 2025 637.884 0.023 vérifiée
IV.6.3. Vérification de la résultante des forces sismiques

Selon l’article 4.3.6 de l’RPA99, la résultante des forces sismiques à la base ܸௗ௬௡ obtenue par
la combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des
forces sismiques déterminées par la méthode statique équivalente Vst.
136
Tableau IV.8.Vérification de la résultante des forces sismiques
Résultante des forces sismiques Vdyn (KN) Vs t (KN) Vdyn/Vst Observation
Sens x-x 2086.609 2165.696 0.96 vérifiée
Sens y-y 2065.157 1925.063 1.07 vérifiée
IV.6.4. Justification vis à vis des déformations

Selon le RPA99 (Art 5.10), les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux
étages qui lui sont adjacents, ne doivent pas dépasser 1.0% de la hauteur de l’étage. Le
déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égale à :
ΔK = δK – δK-1
Avec : δK = R×δeK
δK: déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure donné par le RPA (Art4.43)
δeK: déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)
R : coefficient de comportement (R=5).
Tous les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessus
Tableau IV.9.Vérification des déplacements
Sens x-x Sens y-y

hk eK K−1 K K/hK eK K−1 K K/hK
K(cm) K(cm)
(cm) (cm) (cm) (cm) (%) (cm) (cm) (cm) (%)
RDC 408 0.1 0.5 0 0.5 0.122 0.08 0.4 0 0.4 0.098
NIV 01 306 0.23 1.15 0.5 0.65 0.212 0.18 0.9 0.4 0.5 0.163
NIV 02 306 0.39 1.95 1.15 0.8 0.261 0.31 1.55 0.9 0.65 0.212
NIV 03 306 0.55 2.75 1.95 0.8 0.261 0.45 2.25 1.55 0.7 0.228
NIV 04 306 0.71 3.55 2.75 0.8 0.261 0.60 3.00 2.25 0.75 0.245
NIV 05 306 0.87 4.35 3.55 0.8 0.261 0.73 3.65 3.00 0.65 0.212
NIV 06 306 1.01 5.05 4.35 0.7 0.229 0.87 4.35 3.65 0.7 0.228
NIV 07 306 1.13 5.65 5.05 0.6 0.196 0.99 4.95 4.35 0.6 0.196
NIV 08 306 1.23 6.15 5.65 0.5 0.163 1.1 5.50 4.95 0.55 0.179
NIV 09 306 1.32 6.6 6.15 0.45 0.147 1.19 5.95 5.50 0.45 0.147
137
On voit bien à travers ce tableau que les déplacements relatifs des niveaux sont inférieurs
au centième de la hauteur d’étage.
IV.6.5. Justification vis à vis de l’effet P-Δ [RPA (5.9)]

Les effets du 2ième ordre (ou effet P-Δ) sont les effets dus aux charges verticales après
déplacement. Ils peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la condition suivante est
satisfaite à tous les niveaux :
PK   K
  0.10
VK  hK
PK: poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau "k",
௡
PK =∑௜ୀ௞ሺܹ ݃݅ ൅ Ⱦܹ ‫)݅ݍ‬
VK: effort tranchant d’étage au niveau "k"

ΔK : déplacement relatif du niveau "k" par rapport au niveau "k-1",
hK: hauteur de l’étage "k".
 Si 0.1 ≤ θK ≤ 0.2, les effets P-Δ peuvent être pris en compte de manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen
d’une analyse élastique du 1erordre par le facteur1/ (1−qK).
 Si ѲK> 0.2, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
Les résultats sont regroupés dans le tableau (IV.10)
Tableau IV.10.Vérification de l’effet P-Δ
hk(cm) PK (KN) Sens x-x Sens y-y

Δk Vk(KN) ࣂk Δk Vk(KN) ࣂk
RDC 408 39931.704 0.5 1864.181 0.026 0.4 1912.714 0.020
NIV 01 306 34918.112 0.66 2029.753 0.036 0.5 1994.068 0.028
NIV 02 306 30408.479 0.8 1909.729 0.041 0.65 1871.68 0.034
NIV 03 306 26550.39 0.8 1783.059 0.039 0.7 1745.311 0.034
NIV 04 306 23043.779 0.8 1655.70 0.036 0.75 1621.057 0.035
138
NIV 05 306 19198.525 0.8 1469.736 0.034 0.65 1445.216 0.028
NIV 06 306 15353.23 0.7 1252.408 0.028 0.7 1231.516 0.028
NIV 07 306 11578.374 0.6 1007.726 0.022 0.6 1007.462 0.022
NIV 08 306 7804.258 0.5 727.825 0.017 0.55 763.512 0.018
NIV 09 306 4140.063 0.45 444.811 0.013 0.45 721.656 0.008
D’après les résultats obtenus dans le tableau IV.10, les effets P-peuvent être négligés.
IV.7. Conclusion
La disposition des voiles qui a donné les meilleurs résultats vis-à-vis de l’interaction
voiles-portiques (horizontale et verticale) a été adoptée.
Toutes les étapes de l’étude dynamique à savoir la vérification de la période, le
comportement de la structure, l’interaction voiles-portiques et l’effort normal réduit sont liées
à la disposition des voiles.
La satisfaction de toutes les exigences de l’étude dynamique n’est pas une chose aisée pour
tous types de structures, car des contraintes architecturales peuvent entraver certaines étapes.
Dans notre cas, toutes les exigences de l’étude dynamique ont été vérifiées selon le
RPA99/2003.
139
Chapitre V Etude des éléments structuraux
Introduction
Une construction en béton armé dite résistante avant et après séisme lorsque ses
éléments principaux (voiles, poteaux, poutres) sont bien conçus et bien disposés pour qu’ils
puissent reprendre tous genre de sollicitations.
V.1. Etude des poutres
Les poutres sont sollicitées en flexion simple, sous un moment fléchissant et un effort
tranchant, qui permettent le calcul des sections d’armatures longitudinales et transversales
respectivement.
Deux types de poutres sont distingués : les poutres principales qui servent d’appuis aux
poutrelles, les poutres secondaires qui assurent le chaînage.
Après détermination des sollicitations (M, N, T), le ferraillage a été entamé en respectant les
prescriptions données par le RPA99 Version 2003 et celles données par le BAEL91.
Les poutres sont étudiées en tenant compte des efforts donnés par le logiciel SAP2000,
combinés par les combinaisons les plus défavorables données par le RPA99 Version 2003
suivantes :
1) 1.35G+1.5Q 4) G+Q−E
2) G+Q 5) 0.8G+E
3) G+Q+E 6) 0.8G−E
V.1.1. Ferraillage
a). Armatures longitudinales : RPA 99/2003 (art 7.5.2.1)

Le pourcentage total minimal des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est
de 0.5% en toute section.
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
– 4% en zone courante
– 6% en zone de recouvrement
La longueur minimale de recouvrement est de 40Φen zone IIa.

Avec : Φ max : le diamètre maximal d’armature dans la poutre.
140
- L’ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de rive
et d’angle doit être effectué conformément à la figure V.1, avec des crochets à 90°. Cette
même figure comporte les autres dispositions constructives et quantités minimales
d’armatures.
- Les cadres du nœud disposés comme armatures transversales des poteaux, sont constitués
de 2U superposés formant un carré ou un rectangle (là où les circonstances s’y prêtent,
des cadres traditionnels peuvent également être utilisés).
- Les directions de recouvrement de ces U doivent être alternées. Néanmoins il faudra
veiller à ce qu’au moins un coté fermé des U d’un cadre soit disposé de sorte à s’opposer
à la poussé au vide des crochets droits des armatures longitudinales des poutres.
- On doit avoir un espacement maximum de 10 cm entre deux cadres et un minimum de
trois cadres par nœuds.
b). Armatures transversales : RPA 99/2003 (art 7.5.2.2)
La quantité d’armatures transversales minimale est donnée par :
At= 0.003×St ×b
St : espacement maximum entre les armatures transversales donné comme suit :
– St ≤min (h/4;12Φl) en zone nodale,
– St ≤h/2 en dehors de la zone nodale.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de
l’appui ou de l’encastrement.
La valeur du diamètre l des armatures longitudinales à prendre est le plus petit diamètre
utilisé, et dans le cas d’une section en travée avec armatures comprimées. C’est le diamètre le
plus petit des aciers comprimés.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5cm au plus du nu d’appui ou
de l’encastrement
V.1.2. Dispositions constructives des portiques : RPA 99 (Figure 7.5)
141
Fig. V.1. Disposition constructives des portiques.
V.1.3. Recommandation de BAEL

La section minimale des aciers longitudinaux est de :
ft 28
Amin  0.23  b  d  (Condition de non fragilité)BAEL91 (Art F.IV.2)
fe
V.1.4. Calcul du ferraillage
A). Méthode de calcul des armatures à l’ÉLU (flexion simple) :
Le ferraillage est calculé à partir des sollicitations déduites du logiciel SAP2000.
Le tableau ci-dessous regroupe le calcul de ferraillage des différentes poutres.
Tableau V.1.Ferraillage des poutres principales et secondaires
Niveau Type de section localis M V A calcul Amin Aadopté N bre de

poutre (KN.m) (KN) 2
(cm ) (cm2) barres
(cm2)
RDC Poutre 30×45 Appuis 96.11 7.06 8.01 3T14+3T12

principale
(à usage Travée 60.81 116.48 4.34 6.75 8.01 3T14+3T12
142
bureaux) Poutre 30×40 Appuis 39.05 3.14 6.03 3T16

secondaire
Travée 35.71 90.68 2.86 6 6.03 3T16
Poutre 30×45 Appuis 82.96 6.03 8.01 3T14+ 3T12

autre étage principale
à Travée 50.14 108.32 3.55 6.75 8.01 3T14+3T12
usage
d’habitation Poutre 30×40 Appuis 29.35 2.34 6.03 3T16
secondaire
Travée 16.41 83.52 1.34 6 6.03 3T16
Poutre 30×45 Appuis 48.51 3.43 8.01 3T14+3T12

principale
C.E Travée 39.74 96.38 2.79 6.75 8.01 3T14+3T12
Poutre 30×40 Appuis 32.90 2.63 6.03 3T16

secondaire
Travée 14.01 53.68 1.32 6 6.03 3T16
V.1.5. Vérification des armatures selon le RPA 99/2003

Les armatures transversales
a) Calcul de Φt :
Le diamètre des armatures transversales pour les poutres principales et secondaires est donnée
par :
 h b
  minl ; ; 
 35 10 
 Poutres secondaires
 40 30 
  min 1.2 ; ; 
 35 10 
t  min(1, 2 ;1.14 ; 3cm)
t  1,14cm  Soit tt  8mm
Donc on opte pour At = 4T8 = 2.01 cm 2

Soit 1 cadre de T8 +1 étrier
 Poutres principales
 h b
  minl ; ; 
 35 10 
143
 45 30 
  min1.2; ; 
 35 10 
  1.28cm
Donc on prend = 10 mm
On prend 4T10 = 3.14cm2
b) Calcul des espacements des armatures transversales
Selon RPA99/2003 Art (7.5.2.2)
 zone nodale
Poutre secondaire
h
St  min( ,12   lmin )
4
S t  min(10;14.4  =10 cm
Soit: St=10 cm
Poutre principale
St min (11.25; 14.4) =11.25 cm
Soit: St=10 cm
 zone courante
St ≤ h/2
Poutre principale
St≤ h/ 2 = 45/ 2= 22.5 cm. Soit St = 20 cm
Poutre secondaire
St≤ h/ 2 = 40/ 2= 20 cm. Soit St = 15 cm
c) Vérification des sections d’armatures transversales
=0.003. St. h = 0.003 20 45=2.7 cm2

At= 3.14 > Amin= 2.7 cm2………………………..condition vérifiée
V.1.6. Vérification à l’ELU

a) Condition de non fragilité
144
b) Contrainte tangentielle maximale

Vérification de l’effort tranchant
Il faut vérifier que :
u   u
Vu …………………..…………BAEL91 (Art H.III.2)
Tel que :  u 
bd
Fissuration peu nuisible   u  min(0,133 f c 28 ;5MPa)   u  3,33MPa.
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau V.2 Vérification des contraintes tangentielles
Poutres Vu (KN)  bu (MPa)  (MPa) Observation
principales 116.48 0.90 3.33 Vérifiée
secondaires 90.68 0.79 3.33 Vérifiée
Donc Pas de risque de cisaillement et cela pour tout type de poutre.

c).Vérification des armatures longitudinales au cisaillement
Vu   s
 Appuis de rives Al  ............................(1) . BAEL91 (Art H.IV.2)
fe
s Ma
 Appuis intermédiaires Al   (Vu  )...........(2)
fe 0.9  d
s = 1.15, fe= 400MPa
Les vérifications sont résumées dans le tableau ci-après :
Tableau V.3 Vérification des armatures longitudinales au cisaillement
Poutres Al(cm²) Vu (KN) Ma (KN.m) A lrive (cm2) A int 2 Observation
l (cm )
Principales 8.01 116.48 96.11 3.34 -2.03 Vérifiée

Secondaires 6.03 90.68 39.05 2.61 -2.13 Vérifiée
145
V.1.7. Vérification à l’ELS

a). Etat limite de compression du béton :
b 2 M
y  15As y 15dAs  0;  bc  ser y;  bc  0,6 f c28  15MPa BAEL91 (Art E.III.1)
2 I
b  y3
I  15   As  (d  y )2  As'  ( y  d ') 2 
3
Les vérifications sont résumées dans le tableau ci-après :
Tableau V.4 Vérification de l’état limite de compression du béton
Poutres Localisation Mser I Y σbc σbc Observation

(KN.m) (cm4) (cm) (MPa) (MPa)
Poutres Appuis 69.77 127947.39 14.98 8.17 15 vérifiée
principales
Travées 44.46 127947.39 14.98 5.20 15 vérifiée
Poutres Appuis 28.58 78343.37 12.42 4.53 15 vérifiée
secondaires
Travées 26.58 78343.37 12.42 4.21 15 vérifiée
b). Etat limite de déformation (évaluation de la flèche)

D’après le BAEL91 et le CBA93 la vérification à la flèche est inutile si :
ht 1 ht Mt AS 4.2
1.  ; 2.  ; 3.  ……………………..BAEL91 (Art B.6.5)
l 16 l 10  M 0 b0  d fe
Tableau V.5.Vérification de la flèche pour les poutres

ht b L As ht Mt AS 4.2 ht 1 ht M AS 4.2
  t 
l 10  M 0 b0  d fe l 16 l 10M0 b0 d fe
cm cm (cm) (cm²)
PP 45 30 5.6 8.01 0.076 0.075 0.0062 0.01 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
PS 40 30 5.3 6.03 0.075 0.070 0.0053 0.01 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Donc : La vérification de la flèche n’est pas nécessaire car toutes les conditions sont
vérifiées.
146
V.1.8. Schéma de ferraillage des Poutres

Le ferraillage des poutres est donné dans le tableau ci-dessous
Figure V.2. Poutre principale du RDC et étage courant
Figure V.3. Poutre secondaire du RDC et étage courant
147
V.2. Etude des poteaux

Les poteaux sont des éléments verticaux qui ont le rôle de transmettre les charges
apportées par les poutres aux fondations.
Le ferraillage des poteaux est calculé en flexion composée en fonction de l’effort normal
(N) et du moment fléchissant (M) donnés par les combinaisons les plus défavorables, parmi
celles introduites dans le fichier de données du SAP2000 :
1). 1.35G+1.5Q 4). G+Q−E

2). G+Q 5). 0.8G+E
3). G+Q+E 6). 0.8G−E
Il s’agit de ferrailler les poteaux là où il y a changement de section, selon les sollicitations

suivantes :
– l’effort normal maximal et le moment correspondant.
– l’effort normal minimal et le moment correspondant.
– le moment maximum et l’effort normal correspondant.
V.2.1 Recommandations du RPA99 (version 2003)

a). Armatures longitudinales
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets.
148
– Amin = 0.8% de la section de béton (en zone IIa).

– Amax= 4% de la section de béton (en zone courante).
– Amax= 6% de la section de béton (en zone de recouvrement).
– Φmin= 12mm (diamètre minimal utilisé pour les barres longitudinales).
– La longueur minimale de recouvrement (Lmin) est de 40Φ en zone IIa.
– La distance ou espacement (St ) entre deux barres verticales dans une face de poteau ne doit
pas dépasser 25 cm (zone IIa).
Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, en dehors des zones nodales
(zone critique).
La zone nodale est définie par l’et h ‘.
l '  2h
h 
h '  max  e , b1 , h1 , 60 cm 
6 
Les valeurs numériques des armatures longitudinales relatives aux prescriptions du RPA99
sont illustrées dans le tableau ci-dessous :
Tableau V.6. Armatures longitudinales minimales et maximales dans les poteaux
section du Amin Amax (cm2) Amax (cm2)

Niveau poteau (cm2) Zone zone de
(cm ) 2
courante recouvrement
RDC et 1er étage 50×50 20 100 150
2ème et 3éme étage 45×50 18 90 135
4ème et 5éme étage 45×45 16.2 81 121.5
6éme et 7éme étage 40×45 14.4 72 108
8ème et 9éme étage 40×40 12.8 64 96
Poteaux de la cage 35×40 11.2 56 84
d’escalier
b). Armatures transversales

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule :
At  a  Vu
 ........................................(I ).
t h1  f e
149
– Vu : est l’effort tranchant de calcul.

– hl : hauteur totale de la section brute.
– fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armatures transversales.
– a : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par
effort tranchant ; il est pris égale à :
2.5 Si λg ≥ 5 (λg: l’élancement géométrique)

3.75 Si λg < 5
avec : λg= lf / a ou λg= lf / b (a et b sont les dimensions de la section droite du poteau dans la
direction de déformation considérée), et lf longueur de flambement du poteau.
– t : est l’espacement des armatures transversales dont la valeur est déterminée dans la
formule (I) ; Par ailleurs la valeur maximum de cet espacement est fixée comme suit :
 dans la zone nodale : t ≤ Min (10ΦLmin, 15cm) (en zones IIa).
 dans la zone courante : t ≤ 15ΦLmin(en zones IIa).

Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur droite
de 10Φt (au minimum).
V.2.2. Sollicitations de calcul

Les sollicitations de calcul selon les combinaisons les plus défavorables sont extraites
directement du logiciel SAP2000, les résultats sont résumés dans les tableaux ci-après :
Tableau V.7. Sollicitations dans les poteaux
Nmax→Mcor Mmax→Ncor Nmin→Mcor
Niveau
N(KN) M (KN.m) M (KN.m) N (KN) N (KN) M (KN.m)
RDC et 1er étage -1592.091 -30.01 100.8362 -112.229 -4.018 37.0912
2ème et 3éme étage -1112.639 3.3525 -92.6293 -740.427 -9.272 7.0418
4ème et 5éme étage -820.666 -3.8904 -73.4311 -608.179 -80.786 4.8087
6ème et 7éme étage -542.011 -5.3486 51.3412 -293.246 -9.461 10.4858
8ème et 9éme étage -330.755 -4.944 43.827 -76.626 -6.321 20.6911
Poteaux de la cage
-155.615 -9.4736 -23.7344 -86.01 -0.559 15.6795
d’escalier
150
V .2.3 Calcul du ferraillage

Le tableau résume le calcul des armatures pour les différents poteaux des différents niveaux.
Tableau V.8. Ferraillage des poteaux
Niveau sections A’ A ARPA Aadap barres

(cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
RDC et 1er étage 50×50 4.98 4.98 20 22.24 8HA16+4HA14
2ème et 3éme étage 45×50 0 3.57 18 20.36 4HA16+8HA14
4èmeet 5éme étage 45×45 0 3.48 16.2 18.48 12HA14
6éme et 7éme étage 40×45 3.21 3.21 14.4 15.21 4HA14+8HA12
8èmeet 9éme étage 40×40 0 2.98 12.8 14.2 4HA16+4HA14
Poteaux de la 35×40 0 2.90 11.2 12.56 4HA16+4HA12

cage d’escalier
V.2.4. Armatures transversales
Le tableau ci-après résume les résultats de calcul des armatures transversales pour les
différents poteaux des différents niveaux.
 Longueur de recouvrement
Lr= 40 (zone II)
 Quantité d’armature minimale

min
- At  0.3% (t  b1 ) si g  5
min
- At  0.8% (t  b1 ) si g  3
si : 3  g  5 On interpole entre les valeurs limites précédentes.
V.2.5. Résultats de ferraillage des armatures transversales
Les résultats de ferraillage des armatures transversales des différents types de poteaux
sont résumés dans le tableau suivant :
151
Tableau V.9. Calcul des armatures transversales
Niveau RDC et 2ème et 4ème et 5éme 6ème et 8ème et Poteaux de

1er étage éme éme éme
3 étage étage 7 étage 9 étage la C.E
Sections (cm2) 50×50 45×50 45×45 40×45 40×40 35×40
 l . max (cm) 2 1.6 2 1.4 1.6 1.2
 l . min (cm) 1.6 1.4 1.4 1.2 1.4 1.2
L0 (cm) 408 306 306 306 306 306
L f (cm) 285.6 214.2 214.2 214.2 214.2 214.2
g 5.71 4.28 4.76 4.76 5.35 5.35
a 2.5 3.75 3.75 3.75 2.5 2.5
VU (KN ) 75.57 61.03 48.5 39.05 33.22 17.62
L r (cm) 64 56 56 48 56 48
St zone nodale (cm) 10 10 10 10 10 10
St zone courante 15 15 15 15 15 15
(cm)
At (cm2) 1.41 1.71 1.51 1.22 0.78 0.41
Atmin (cm2) z.nodale 1.5 1.5 1.35 1.35 1.2 1.2
Atmin (cm2) z.courante 2.25 2.25 2.025 2.025 1.8 1.8
Atadopté (cm2) 3.02 3.02 3.02 3.02 3.02 3.02
Nombre de barres 6HA8 6HA8 6HA8 6HA8 6HA8 6HA8
V.2.6 .Vérifications
a) Vérification au flambement
Selon le BAEL99 (Art 4.4.1), les éléments soumis à la flexion composée doivent être
justifiés vis à vis de l’état limite ultime de stabilité de forme.
L’effort normal ultime est défini comme étant l’effort axial maximal que peut supporter un
poteau sans subir des instabilités par flambement.
 Br  fc28 As  fe 
Nd  Nu      
 0.9   b s 
- As : est la section d’acier comprimée prise en compte dans le calcul.

- Br : est la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle un
centième d’épaisseur sur toute sa périphérie ;
152
- b = 1.5, s = 1.15
- est un coefficient fonction de l’élancement mécanique qui prend les valeurs :
0.85
 2
................................ pour   50.
 
1  0.2  
 35 
2
  
  0.6   ................................... pour 50    70.
 50 
Si plus de la moitié des charges est appliquée avant 90 jours, alors on remplace α par α /1.10.
L’élancement mécanique est donné par :
λ= 3.46×l f /b pour les sections rectangulaires.

λ= 4×l f /f pour les sections circulaires.
Lf = l0 longueur de flambement.
La vérification se fait pour le poteau le plus sollicité à chaque niveau.
Soit à calculer le poteau le plus sollicité du RDC
Nd = 1592.091 KN
l f = 285.6 cm → λ = 19.76 < 50 →α = 0.8
Br = (0.50−0.02) × (0.50−0.02) = 0.23 m2
Nu= 0.8 =13.85 MN
Nd = 1.59 MN <13.85 MN → pas de risque de flambement.
Tableau V.10.Vérification du flambement pour les poteaux
Niveau Section l0 lf   As Br Nu Nd Obs.

(cm2) (cm) (cm) (cm2) (m2) (MN) (MN)
RDC et 1er 50×50 408 285.6 19.76 0.8 22.24 0.23 13.85 1.59 vérifiée
étage
2ème et 3éme 45×50 306 214.2 14.82 0.82 20.36 0.20 12.64 1.11 vérifiée
étage
étage
étage
étage
Poteaux 35×40 306 214.2 18.53 0.8 12.56 0.12 7.49 0.15 vérifiée
de la C.E
153
b) Vérification des contraintes

Comme la fissuration est peu nuisible, donc la vérification se fait pour la contrainte de
compression dans le béton seulement, cette vérification sera faite pour le poteau le plus
sollicité à chaque niveau là où il y a réduction de section. On doit vérifier que
 bc1,2   bc
N ser M Gser  V
:  bc1   ............................. béton fibre sup erieure.
S I yy '
N ser M Gser  V '
 bc 2   ............................. béton fibre inf erieure.
S I yy '
S = b×h+15(A+A’) (section homogène). d’

A’
h  V
G  M
M ser  N ser   V 
ser
2 
b  h2
 15  A ' d ' A  d 
V 2 et V '  h  V d
S V’
b
I yy '  V 3  V '3   15 A ' V  d '   15 A  d  V  A
2 2
3
 bc  0.6  fc28  15MPa.
Tous les résultats de calcul sont résumés dans les tableaux suivants :
Tableau V.11. Vérification des contraintes dans le béton pour les poteaux
RDC et 2émé et 3éme 4ème et 5éme 6ème et 7éme 8ème et 9éme Poteau de
Niveau 1er étage étage étage étage étage la C.E
Section (cm2) 50×50 45×50 45×45 40×45 40×40 35×40

d (cm) 47 47 42 42 37 37
A’ (cm2) 10.30 10.18 9.36 7.60 7.1 6.785
A(cm2) 10.30 10.18 9.36 7.60 7.1 6.785
V (cm) 25 25 22.5 22.5 20 20
V’(cm) 25 25 22.5 22.5 20 20
Iyy ‘(m4) 0.00670 0.00616 0.00448 0.00390 0.00275 0.00245
Nser(MN) 1.067 0.812 0.599 0.396 0.242 0.114
Mser(MN.m) 0.035 0.023 0.023 0.021 0.022 0.0095
MGser(MN.m) 0.035 0.023 0.023 0.021 0.022 0.0095
154
bc1(MPa) 5.10 4.11 3.75 3.16 2.93 1.48

bc2 (MPa) 2.49 2.24 1.44 0.56 0.27 0.06
bc (MPa) 15 15 15 15 15 15
Obs vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée vérifiée
c) Vérification aux sollicitations tangentes

D’après le RPA99 version 2003 article 7.4.3.2, la contrainte de cisaillement conventionnelle
de calcul dans le béton τbu sous combinaison sismique doit être inférieure ou égale à la valeur
limite suivante :
 bu   d  fc28
avec :
 0.075 Si  g  5. Vd
d   ;  bu 
 0.040 Si g  5. b d
Les résultats de calcul sont représentés dans le tableau suivant :

Tableau V.12 Vérification aux sollicitations tangentes pour les poteaux
Niveau Sections lf(cm)  d d Vd bu bu Obs.

(cm2) (cm) (KN) (MPa) (MPa)
RDC et 1er étage 50×50 285.6 19.76 0.075 47 75.57 0.32 1.875 vérifiée
2ème et 3éme étage 45×50 214.2 14.82 0.04 47 61.03 0.29 1 vérifiée
4ème et 5éme étage 45×45 214.2 16.47 0.04 42 48.50 0.25 1 vérifiée
6éme et 7éme étage 40×45 214.2 16.47 0.04 42 39.05 0.23 1 vérifiée
8ème et 9éme étage 40×40 214.2 18.53 0.075 37 33.22 0.22 1.875 vérifiée
Poteaux de la 214.2 18.53 0.075 37 17.62

cage d’esalier 35×40 0.13 1.875 vérifiée
d).Vérification des zones nodales
Dans le but de faire en sorte que les rotules plastiques se forment dans les poutres plutôt
que dans les poteaux, le RPA99 (Art 7.6.2) exige de vérifier :
|MN|+|MS| ≥1.25×(|MW|+|ME|)
155
MN
MW ME
MS
d-1). Détermination du moment résistant dans les poteaux
Le moment résistant (MR) d’une section de béton dépend essentiellement :
– des dimensions de la section du béton,
– de la quantité d’armatures dans la section,
– de la contrainte limite élastique des aciers.
M R  z  As   s
fs
avec : z  0.9  h et  s   348MPa.
s
Les résultats de calcul des moments résistants dans les poteaux sont donnés dans les tableaux
suivants :
Tableau V.13 Les moments résistants dans les poteaux
Niveau Section (cm2) Z(cm) As(cm2) MR(KN.m)

RDC et 1er étage 50×50 45 22.24 348.28
2 ème et 3éme étage 45×50 45 20.36 318.84

4ème et 5éme étage 45×45 40.5 18.48 260.45
6ème et 7éme étage 40×45 40.5 15.21 214.37
8ème et 9éme étage 40×40 36 14.2 177.90
Poteaux de la cage d’escalier 35×40 36 12.56 157.35
156
d-2). Détermination des moments résistants dans les poutres

Les moments résistants dans les poutres sont calculés de la même manière que dans les
poteaux ; les résultats de calcul sont injectés directement dans le tableau de vérification des
zones nodales (Tab 5.23). On effectue la vérification de la zone nodale pour le nœud central:
M n  M s  1.25  M w  M e
Tableau V.14. Vérification de la zone nodale
Niveau MN MS MN+MS MW ME 1.25 (MW+ME) Obs

RDC 322.75 322.75 645.5 157.47 157.47 393.67 vérifiée
Etage1 322.75 322.75 645.5 157.47 157.47 393.67 vérifiée
Etage2 318.84 322.75 641.59 138.24 138.24 345.6 vérifiée
Etage3 318.84 318.84 637.68 138.24 138.24 345.6 vérifiée
Etage4 263.98 318.84 582.82 124.74 124.74 311.85 vérifiée
Etage5 263.98 263.98 527.96 124.74 124.74 311.85 vérifiée
Etage6 214.37 263.98 478.35 118 118 295 vérifiée
Etage7 214.37 214.37 428.74 118 118 295 vérifiée
Etage8 177.90 214.37 392.27 117.09 117.09 292.72 vérifiée
Etage9 177.90 177.90 355.8 117.09 117.09 292.72 vérifiée
C.E 170 177.90 347.9 110 110 275 vérifiée
 Conclusion : La vérification des zones nodales est justifiée ; donc les rotules plastiques se
forment dans les poutres plutôt que dans les poteaux
157
 Schémas de ferraillage
RDC et 1ère étage 2ème et 3éme étage
4T16/Face 2T16/Face 2T14/Face
2T16/Face
Cadre HA8 Cadre HA8
2T14/Face
4ème et 5éme étage 6éme, 7éme étage
4T14/Face 2T14/Face 2T12/Face
Cadre HA8 Cadre HA8
8éme, 9éme étage Poteau de la C.E

2T16/Face 1T14/Face 2T16/Face 1T12/face
Cadre HA8 Cadre HA8
158
159
V.3. Étude des voiles
V.3.1. Introduction
Le RPA99 version 2003 (3.4.A.1.a) exige de mettre des voiles de contreventement pour
chaque structure en béton armé dépassant quatre niveaux ou 14 m de hauteur dans la zone IIa.
Les voiles sont considérés comme des consoles encastrées à leur base, leurs modes de
rupture sont:
Rupture par flexion.
Rupture en flexion par effort tranchant.
Rupture par écrasement ou traction du béton.
D’où, les voiles seront calculés en flexion composée avec effort tranchant, avec les
sollicitations issues des combinaisons suivantes :
1).1.35G+1.5Q
2). G+Q±E
3). 0.8G±E
V.3.2. Recommandations du RPA99

Les voiles comportent des :
a). Aciers verticaux : [7.7.4.1]
Ils reprennent les efforts de flexion. Ils sont calculés en flexion composée, et disposés en deux
nappes parallèles aux faces des voiles.
Le pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue sous l’action des
forces verticales et horizontales pour reprendre l’effort de traction en totalité est :
Amin = 0.2%×lt×e
Avec :l t: longueur de la zone tendue,
e: épaisseur du voile.
Les barres verticales des zones extrêmes doivent être ligaturées avec des cadres horizontaux
dont l’espacement St <e.
A chaque extrémité du voile, l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur 1/10 de la
longueur du voile.
Les barres du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure. Toutes les
autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
159
b). Aciers horizontaux [7.7.4.2]

Ils sont destinés à reprendre les efforts tranchant, et maintenir les aciers verticaux, et les
empêcher de flamber, donc ils doivent être disposés en deux nappes vers l’extérieur des
armatures verticales.
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 130° ayant une longueur de 10Φ.
c). Règles communes
Le pourcentage d’armatures verticales et horizontales des trumeaux et donné comme suit :
– Globalement dans la section du voile 0.15%.
– En zone courante (non tendue) 0.10%.
L’espacement des barres horizontales et verticales est : S ≤min (1.5e, 30cm).
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Le diamètre des barres verticales et horizontales (à l’exception des zones d’about) ne devrait
pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.
les longueurs de recouvrements doivent être égales à :
– 40Φpour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible.
– 20Φpour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charges.
Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être repris par les aciers de
couture dont la section doit être calculée avec la formule :
V
Avj  1.1 avec : V  1.4Vu
fe
Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaires pour équilibrer les
efforts de traction dus aux moments de renversement.
V.3.3. Sollicitations de calcul
Les sollicitations de calcul sont extraites directement du logiciel SAP2000, les résultats
sont résumés dans le tableau suivant :
160
Tableau V.15 Récapitulation des efforts et moments dans les voiles
Nmax→Mcor Mmax→Ncor Nmin→Mcor

Niveau voile V(KN)
N(KN) M(KN.m) M(KN.m) N(KN) N(KN) M(KN.m)
1427.65 580.0719 -684.9398 561.856 276.232 -667.5529 255.208

RDC
1ère,2ème et 3éme
1123.125 138.1391 507.814 897.743 461.101 31.652 107.969
étage Vx1
4 ,5èmeet 6éme
ème
716.969 149.9433 484.9345 575.656 307.289 37.6307 112.55
étage
7 ,8èmeet 9éme
ème
211.221 230.7933 303.1299 198.475 74.551 -19.6425 74.607
étage
1211.307 -37.6575 -634.4827 590.328 320.395 -625.7215 249.884
RDC
1 ,2 et 3éme
ère ème
1003.01 -16.762 -778.7393 698.471 423.636 -66.9656 168.368
étage Vx2
4 ,5èmeet 6éme
ème
672.538 904.428 904.428 672.538 167.328 -481.7988 323.506
étage
7 ,8 et 9éme
ème ème
187.12 -100.2036 -220.9609 112.791 80.621 -198.6011 52.606
étage
1274.427 11.4905 627.6073 1149.82 451.599 -614.1788 203.066
RDC
1016.639 -34.1571 -471.8575 705.866 478.791 -95.0515 103.521
étage Vx3
4ème ,5èmeet 6éme
279.873 28.7419 279.2047 210.498 142.782 -38.4046 61.394
étage
7 ,8 et 9éme
ème ème
215.391 -25.5913 -122.3177 108.407 98.917 -101.2519 27.525
étage
490.454 -12.6267 -221.04 345.988 241.755 -218.0998 100.997
RDC
1 ,2 et 3éme
ère ème
400.167 26.5536 320.0822 296.01 201.072 -41.3506 69.625
étage Vx4
4 ,5èmeet 6éme
ème
279.873 28.7419 279.2047 210.498 142.782 -38.4046 61.394
étage
7ème ,8èmeet 9éme
106.803 -1.3621 99.6756 65.374 55.046 -90.946 22.329
étage
1102.542 -20.8516 -594.7367 701.564 349.381 -143,7564 169.66
RDC
1 ,2 et 3éme
ère ème
875.502 26.9927 417.1409 706.066 302.534 -70.4221 90.084
étage
Vx5
4 ,5èmeet 6éme
ème
573.437 37.1906 310.6598 444,465 227.948 -41.4667 76.628
étage
7 ,8èmeet 9éme
ème
195.031 -17.3023 -84.6277 141.877 95.652 -29.4836 19.595
étage
Vy1 1670.798 144.6397 1980.5696 1046.55 629.896 469.6516 597.36
RDC
161
1334.448 329.8491 1417.3115 852.267 547.429 460.8142 281.46
étage
4 .5 et 6éme
ème ème
884.586 369.6099 907.0459 575.048 401.075 311.0831 214.353
étage
7 .8 et 9éme
ème ème
294.435 392.4832 729.4165 204.622 153.246 640.8314 147.891
étage
V.3.4. Calcul du ferraillage

Le calcul des armatures se fait à la flexion composée et au cisaillement sous les
sollicitations les plus défavorables (M, N) pour une section (e×l).
On va exposer un seul exemple de calcul // à x-x’et les autres seront résumés dans un
tableau.
A). Calcul sous Nmaxet Mcor
a). Armatures verticales :
Le calcul des armatures verticales se fait à la flexion composée sous les sollicitations les
plus défavorables (M, N) pour une section (e×l). La section trouvée (A) sera répartie sur toute
la zone tendue de la section en respectant les recommandations du RPA99.
L = 1.60 m, d = 1.57 m, e = 0.15m.
Nmax= 1427.65 KN(compression), Mcor= 580.072 KN.m. (Combinaison ELU).
= =0.4 m < =0.8 m (le centre de pression est à l’intérieur de la section).
Il faut vérifier la condition suivante:

(a) (b)………………………………(I)
(a)= (0.337 h 0.81 d’) b h fbu
(b)= Nu (d d’) MuA
MuA= M+N (d h/2)= 580.072+1427.65 (1.57 0.8)= 1679.36 KN.m
(a)= 0.337 1.50 0.81 0.03 1.50 0.15 14.2 =1.75
(b)= 580.072 (1.57 0.03) 1679.36=0.519
n’est pas vérifiée
Donc la section est partiellement comprimée. La méthode de calcul se fait par assimilation à
la flexion simple
162
μbu = = = 0.319 (μl = 0.3916 ) A’ = 0

  1.25  1  1  2   bu    0.5
Z  d  1  0.4     Z  1.25m
M uA 1679.36  10 3
A1    A1  38.6cm²
Z  f st 1.25  348
Nu 1427.65  10 3
As  A1   38.6  10 4   As  2.42cm²
S 348
As=0 cm2
Calcul de la longueur de la partie tendue Lt :
Lt=
= = + 0.255= 8.84 MPa
= = 0.255= 3.05 MPa
Lt= =0.41
b).Armatures horizontales :
Leur section est calculée selon la formule suivante :
Vmax=255.208 KN
= = =1.51 MPa
163
Soit Sh=20 cm Ah = 1.41 cm2
B). Calcul sous Mmaxet Ncor

Mmax= 684.94 KN .m → Ncor= 561.85 KN
eG= 1.22 m > (h/2) =0.8 m.
Donc le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section →section partiellement
comprimée
MUA= M+N × (d−h/2) = 684.94+561.85× (1.57−0.8) =1117.56 KN.m.
MUA= 1117.56 KN.m → μbu=0.213 →A’=0cm2.
α=0.302 → z=1.38 m→ A1=23.27 cm2 → As=7.12 cm2.
=5.76 MPa , = 1.07MPa
Lt= 0.25 m
C). Calcul sous N minet M cor :
N min= 276.232 KN → M cor= 667.56 KN. m
eG= 2.41 m > (h/2) =0.8 m.
Donc le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section →section partiellement
comprimée
MUA=880.26 KN .m
μbu= 0.167< μl = 0.391 → A’=0 cm2
α= 0.231 → z= 1.42 m→ A1=17.81 cm2 → As =9.87 cm2.
=4.48 MPa , = 2.17 MPa
Lt= 0.52 m
Donc on opte pour la section d’armature la plus défavorable pour le ferraillage de voile Vx1
AV 9.87 cm2.
AH ≥1.41 cm2
164
 Vérifications
Amin(ZT) =0.2%×e×Lt=0.2%×20×52=2.08 cm2. (Amin en zone tendue par le RPA).
Amin(BAEL) =0.23×d×e×ft28/fe=0.23×157×20× =3.79 cm2. (Amin dans le voile par le BAEL).
Amin(ZC) =0.1%×e×(L-2 Lt)=0.1%×20×(160-2×52)=1.12 cm2(Amin en zone comprimée par le

RPA).
Amin(ZG) =0.15%×e×L=0.15 %×20×160=4.8 cm2. (Amin en zone globale du voile par le RPA).
Donc on ferraille avec :
En zone tendue :AV (ZT) 2.08 cm2 et AV (Zc) 1.12 cm2
On opte pour : 10HA12=11.31cm2 ……………... (Schéma ferraillage fig. V.4)
Le tableau suivant illustre les résultats de calcul des armatures verticales et horizontales de
voile Vx1 dans les autres niveaux :
a) Ferraillage des voiles parallèles à xx’

Tableau V. 1 Sollicitations de calcul dans le voile Vx1 dans tous les niveaux
Niveau RDC 1,2,3éme étage 4,5 et 6éme étage 7,8 et 9éme étage
Section (m2) 0.20  1.60 0.15  1.60 0.15  1.60 0.15  1.60
M(KN) -667.553 138.1391 149.94 19.64
N(KN) 276.232 1123.125 716.96 74.551
V (KN) 255.208 107.97 112.55 74.607
(MPa) 1.65 0.7 0.73 0.73
 =0.2fc28 (MPa) 5 5 5 5
Avcal (cm2) 8.67 16.32 12.08 2.6
Avmin (cm2) 4.8 3.6 3.6 3.6
Avadop (cm2) 11.31 16.34 12.13 7.85
N bre /par face 10HA12 2HA16+8HA14 2HA12+8HA12 10HA10
St (cm) 15 15 15 15
Ahcal (cm2) 1.42 0.66 0.75 0.95
Ahmin (cm2) 0.45 0.45 0.45 0.45
165
Ahadop (cm2) 1.57 1.01 1.01 1.01
N bre /par Plan 2HA10 2HA8 2HA8 2HA8

St(cm) 20 20 20 20
Tableau V.17 Sollicitations de calcul dans le voile Vx2 dans tous les niveaux
Section (m2) 0.20  1.70 0.15  1.70 0.15  1.70 0.15  1.70
M(KN) -37.65 1003.01 904.428 -220.96
N(KN) 1211.307 -16.72 672.53 112.79
V (KN) 249.88 168.37 323.506 -52.60
(MPa) 1.52 1.02 0.48 0.32
 =0.2fc28(MPa) 5 5 5 5
Avcal (cm2) 15.97 12.9 7.4 2.39
Avmin (cm2) 5.10 3.82 3.82 3.82
Avadop (cm2) 16.84 13.57 9.42 9.42
N bre /par face 8HA14+4HA12 12HA12 12HA10 12HA10
St(cm) 15 15 15 15
Ahcal (cm2) 1.43 0.96 0.45 0.3
Ahmin (cm2) 0.45 0.45 0.45 0.45
Ahadop (cm2) 1.57 1.57 1.57 1.57

St(cm) 20 20 20 20
Section (m2) 0.20  1.80 0.15  1.80 0.15  1.80 0.15  1.80
M(KN) 11.49 -34.157 28.74 -25.59
N(KN) 1274.43 1016.64 279.873 215.391
V (KN) 203.066 -103.52 61.394 -27.525
(MPa) 1.17 0.6 0.35 0.16
 =0.2fc28(MPa) 5 5 5 5
166
Avcal (cm2) 16.18 13.41 4.09 3.22
Avmin (cm2) 5.40 4.05 4.05 4.05
Avadop (cm2) 16.84 13.57 9.42 9.42
N bre /par face 8HA14+4HA12 12HA12 12HA10 12HA10
St(cm) 15 15 15 15
Ahcal (cm2) 1.10 0.6 0.33 0.15
Ahmin (cm2) 0.45 0.45 0.45 0.45
Ahadop (cm2) 1.57 1.57 1.57 1.57

St(cm) 20 20 20 20
Section (m2) 0.20  0.8 0.15  0.8 0.15  0.8 0.15  0.8
M(KN) -12.626 26.55 28.74 -1.36
N(KN) 490.454 400.167 279.873 106.803
V (KN) -100.997 69.625 61.394 22.34
(MPa) 1.31 0.902 0.79 0.3
 =0.2fc28(MPa) 5 5 5 5
Avcal (cm2) 6.40 6.24 4.84 1.4
Avmin (cm2) 2.4 1.8 1.8 1.8
Avadop (cm2) 9.05 9.05 6.28 6.28
N bre /par face 8HA12 8HA12 8HA10 8HA10
St(cm) 10 10 10 10
Ahcal (cm2) 1.23 0.85 0.75 0.27
Ahmin (cm2) 0.45 0.45 0.45 0.45
Ahadop (cm2) 1.57 1.01 1.01 1.01

St(cm) 20 20 20 20
167
Section (m2) 0.20  2 0.15  2 0.15  2 0.15  2
M(KN) -20.851 26.992 37.19 -17.30
N(KN) 1102.542 875.502 573.437 195.031
V (KN) -169.66 90.084 76.628 19.595
(MPa) 0.88 0.4 0.4 0.1
 =0.2fc28(MPa) 5 5 5 5
Avcal (cm2) 14.21 11.45 7.86 2.76
Avmin (cm2) 6.0 4.5 4.5 4.5
Avadop (cm2) 14.39 12.19 9.42 7.16
N bre /par face 10HA12+2HA14 8HA12+4HA10 12HA10 4HA10+8HA8
St(cm) 15 15 15 15
Ahcal (cm2) 0.82 0.37 0.37 0.1
Ahmin (cm2) 0.45 0.45 0.45 0.45
Ahadop (cm2) 1.01 1.01 1.01 1.01

St(cm) 20 20 20 20
b) ferraillage des voiles parallèles à yy’

Tableau V.21 Sollicitations de calcul dans le voile Vy1 et Vy2 dans tous les niveaux
Section (m2) 0.20  3 0.15  3 0.15  3 0.15  3
M(KN) 144.639 329.849 369.61 729.416
N(KN) 1670.798 1334.448 884.586 204.62
V (KN) 597.36 281.46 214.35 147.89
(MPa) 2.06 0.97 0.74 0.51
 =0.2fc28(MPa) 5 5 5 5
Avcal (cm2) 22.22 20.80 15.67 4.52
Avmin (cm2) 6.75 6.75 6.75 6.75
168
Avadop (cm2) 22.24 21.3 16.84 7.85
N bre /par face 8HA16+4HA14 6HA16+6HA14 8HA14+4HA12 10HA10
St(cm) 25 25 25 25
Ahcal (cm2) 1.94 0.91 0.69 0.48
Ahmin (cm2) 0.45 0.45 0.45 0.45
Ahadop (cm2) 2.26 1.01 1.01 1.01

St(cm) 20 20 20 20
Schéma de ferraillage
Pour le schéma de ferraillage, celui du RDC (Vx1) sera pris comme exemple
Figure V.4 schéma de ferraillage de voile Vx1 du RDC
Conclusion
Les éléments principaux jouent un rôle prépondérant dans la résistance et la transmission des
sollicitations. Ils doivent donc être correctement dimensionnés et bien armés. Dans la
détermination des ferraillages des différents éléments principaux ; il a été tenu compte des
ferraillages obtenus par le logiciel de calcul (SAP2000 version 14) ainsi que le ferraillage
minimum édicté par les règles parasismiques Algériennes. Les sections minimales exigées par
le RPA99/Version 2003 sont souvent importantes par rapport à celles données par le logiciel
utilisé. Les règles RPA favorisent la sécurité avant l’économie
169
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
VI.1. Introduction
Une fondation est un organe de transmission, il transmet les charges de la superstructure

au sol, cette dernière ne peut donc être calculée qu’après l’évaluation des charges de la
superstructure et les caractéristiques du sol.
Donc c’est une partie essentielle de l’ouvrage sa bonne conception et réalisation forment
une assise rigide et assurent une bonne répartition des charge et évitent les tassements
différentiels et les déplacements sous l’action des forces horizontales
VI.2. Choix du type des fondations
Le choix du type de fondation dépend essentiellement, des facteurs suivants :
 La capacité portante du sol.

 La charge transmise au sol.
 La distance entre axes des poteaux.
Pour le choix du type de fondation, on vérifie les caractéristiques de chaque type de
fondation dans l’ordre suivant : les caractéristiques des semelles isolées, celles des semelles
filantes et celles du radier général et enfin on opte pour le choix qui convient à la structure.
VI.2.1.les caractéristiques du sol
D’après le rapport de sol, le terrain est d’une nature accidentée, constitué de limon
marneux en surface reposant sur des schistes jusqu’à la profondeur de 8 m. Au-delà de 8 m, il
y’a des sables et des calcaires gréseux. La couche de terre végétale et du remblai est d’une
épaisseur allant jusqu’à 0.50 m par rapport au terrain naturel.
VI.2.2. Combinaisons d’actions à considérer
D’après le RPA99 (Article 10.1.4.1) les fondations superficielles sont dimensionnées

selon les combinaisons d’actions suivantes :
 GQ E
 0.8  G  E
170
VI.3. Etude des fondations
Le choix du type de fondation.
Soit la surface de l’ensemble des semelles.
= = = 293.33
La surface du bâtiment est :Sbati = 354.26 m2.

On voit bien que la surface de l’ensemble des fondations est suffisamment importante, de
plus, la structure contient des trames très rapprochées ainsi que la profondeur du bon sol est
importante ce qui impose l’utilisation d’un radier général, cependant Scalculée Bâti donc le
radier n’a pas besoin d’un débord.
Le radier général travaille comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par
les murs et les piliers de l’ossature, soumis à la réaction du sol agissant du bas vers le haut
d’une manière uniforme (radier supposé infiniment rigide)
A - Dimensionnement
Le radier est considéré comme infiniment rigide, donc les conditions suivantes doivent être
satisfaites:
– Condition de coffrage : (1)
ht : hauteur des nervures.
hr : hauteur de la dalle.
Lmax : la plus grande portée entre deux éléments porteurs successifs. (Lmax = 5.30 m)
= = 26.5 cm
= = 53 cm
– Condition de rigidité : (2)
Le : est la longueur élastique, qui permet de déterminer la nature du radier (rigide ou flexible).
171
4.E.I
Le  4
K .b
E : module d’élasticité du béton, E = 3.216×107KN/m2

I : inertie de la section du radier.
K : coefficient de réaction du sol, pour un sol moyen K = 4×104KN/m3.
b : la largeur de la section égale à 1 m.
On a I = = h = 78 cm
Donc : h = 80 cm.
Condition de cisaillement (3)
Vu
u     min(0.1 fc 28 ;3MPa)  2.5MPa
bd
On considère une bande de largeur b =1m
Nu  Lmax  b
Vu 
2S
44000  5.30  1
VU  =329.136KN
2  354.26
d= 0.9 hr = 0.9 0.80 = 0.72 m
329.136  10 3
u  =0.45MPA
1  0.72
= 2.5 MPa …………………………………..condition vérifiée
A partir de ces trois conditions on opte pour :
– ht = 80 cm pour les nervures du radier.
– hr = 35 cm pour la dalle du radier.
La surface du radier Srad = Sbat = 354.26 m2.
172
B - Les vérifications
Vérification au poinçonnement
Selon le BAEL99 (article A.5.2, 41), il faut vérifier la résistance de la dalle au

poinçonnement par l’effort tranchant, cette vérification s’effectue comme suit :
f cj
N d  0.045  U c  h  (A.5.2,42).
b
Nd : effort normal de calcul.

ht : hauteur de la nervure.
Uc : périmètre du contour au niveau du feuillet moyen.
 Sous le poteau le plus sollicité

Le poteau le plus sollicité est le poteau rectangulaire (50×50) cm2, le périmètre d’impact
Uc est donné par la formule suivante : Uc = 2× (A+B)
A= a+h =0.50+0.80= 1.3
 Uc= 5.20 m
B= b+h= 0.50+0.8= 1.30
Nd = 1.465 MN 0.045 5.20 0.80 =3.12MN………………condition vérifiée
Vérification de la contrainte dans le sol
Calcul des contraintes sous le radier :

 Sens x-x
N M Y
 1,2   X G
S rad IX
N: L’effort normal du aux charges verticales.
MY, MX : Moments sismique à la base.
D’après le programme SOCOTEC les caractéristiques suivantes ont été tirées :
IX =8724.1769m4 et XG =13.66m.
IY=14542.5856m4 et YG =7.89m.
MX=1741.80 KN.m, MY = 1664.36 KN.m.
N=44000 KN.
173
= + = 0.126
= - = 0.122
= = 0.125MPa …………..condition vérifiée
Sens y-y
N M Y .X G
1,2  
Srad Iy
= + = 0.125
= = 0.122
= = 0.124MPa condition vérifiée
Sens x-x :  moy =0.124 MPa < 0.15 MPa.
Sens y-y :  moy =0.125 MPa< 0.14 MPa.
Vérification de la poussée hydrostatique
Il faut vérifier que :

p FS H Srad δs
Avec :
fs = 1.5 (coefficient de sécurité).
δs = 10KN/m3 (poids volumique de l’eau).
Srad = 354.26m (surface du radier).
H = -4.08m (hauteur de la partie enterrée du bâtiment).
174
N=44000KN >1.5×10×4.08×354.26=21680.71KN…………Condition vérifiée.
C - Ferraillage du radier
Le radier se calcule comme un plancher renversé, sollicité à la flexion simple qui est due à la
réaction du sol. Le calcul se fera pour le panneau le plus défavorable, et le ferraillage qui sera
calculé, sera adopté pour tout le radier pour une bande de 1 ml.
a - Calcul des sollicitations
Nu
Qu 
Stotale
Avec : Nu est l’effort normal ramené par la superstructure.
qu = = 124.20 KN/ml
Lx =3 m, Ly =5.30 m.
ߩ= = 0.56 = ELU: ………[annexe II]
2
Mx = u x Qu = Mx = 0.0880 124.20 3 = 98.36 KN.m
My = u y Mx = My= 0.2500 98.36 =24.60 KN.m

b - Calcul du ferraillage
En tenant compte de la continuité des panneaux, les moments seront réduits ainsi :
 En travée : Mtx= 0.85 Mx , Mty= 0.85My
 En appui : Max = May = 0.5Mx
La section à ferrailler est b×hr = 1×0.35 m2. Les résultats de calcul sont résumés dans le
tableau suivant :
Tableau VI .1. Sections des armatures du radier
M Acal (cm2/ml) Amin (cm2) Aopt (cm2/ml) Choix par (ml) St (cm)
(KN.m)
Sens travée 83.60 7.75 3.42 9.24 6HA14 15
x-x
appui 49.18 4.50 2.8 6.16 4HA14 25
Sens travée 20.91 1.90 2.8 4.42 4HA12 25
y-y
appui 49.18 4.50 2.8 6.16 4HA14 25
175
 Vérification de l’effort tranchant

Vu
u     0.05  f c 28  1.25 MPa.
bd
Vx = 124.2 KN
Vy = 256.13 KN
donc Vmax = 256.13 KN
A l ’ELS
µx=0.0923
µy=0.4254
N=43948.55KN
Qser = = = 124.05 KN/m2
Mx = µx× Qs× (Lx)2 =0.0923×124.05×(3)2= 102.72KN.m

My = µy ×Mx = 43.70 72KN.m
Mtx=0.85Mx=87.312 KN.m.
Mty=0.85My=37.145 KN.m.
 Moments en appui
Max=May=0.5Mx=51.36 KN.m
176
 Etat limite de compression du béton

En travée
M ser  y
 bc    b  0.6  f c 28  15 MPa.
I
+ 15 y-15 A =0
Les résultats de cette vérification sont résumés dans le tableau suivant.
 Les contraintes dans l’acier

La fissuration est préjudiciable donc la contrainte de traction des armatures est limitée,
c’est le cas des éléments exposés aux intempéries.
2 
Fissuration nuisible   s  min   fe ; 110  ft 28   201.63MPa.
3 
15  M ser
s   d  y 
I
Les résultats de calcul des contraintes sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Tableau VI.2.Vérification des contraintes dans le béton et dans l’acier.
Localisation Mser (KN.m) Y (cm) I (cm4)  bc (MPa)  s (MPa)

xx 87.312 13.2 125652.38 9.17 194.95
Travée
yy 37.145 5.88 52010.05 4.20 279.82
Appui 51.36 6.82 69158.41 5.06 280.49
Il est bien remarquable que la contrainte dans les aciers n’est pas vérifiée, donc il faut
augmenter la section de ferraillage.
Les résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Choix par Y
Localisation (m) As(cm2) I (cm4)  bc (MPa)  s (MPa) St(cm)
(cm)
xx 8HA16 16.08 10.24 149999.01 5.96 189.99 12.5
Travée
yy 6HA14 9.24 10.32 101781.93 3.76 118.68 16
Appui 7HA16 14.07 9.70 135375.49 3.68 126.90 14
177
Fig.VI.1 : Schéma de ferraillage de radier
VI.4. Calcul des nervures
VI.4.1. Définition
Les nervures servent d’appuis au radier, la répartition des charges sur chaque travée
est selon les lignes de ruptures trapézoïdales ou triangulaires, pour simplifier les calculs on
les remplace par des charges équivalentes uniformément réparties.
VI.4.2. Les sollicitations sur les nervures
Les sollicitations sur les nervures sont déduites en utilisant la méthode de Caquot car
on a des charges modérées et la fissuration est préjudiciable.
On a = la transmission des charges sera subdivisée en deux charges (trapézoïdales

et triangulaires).
 Charge triangulaire
qu  l x
P
3
178
Avec : P charge équivalente produisant le même moment que la charge triangulaire.
 Charge trapézoïdale
 2 qu  lx
P  (1  )
3 2
Avec : P charge équivalente produisant le même moment que la charge trapézoïdale.
On a
Ly
Lx
Figure. VI.2. La subdivision des charges suivant les lignes de ruptures
 Calcul des sollicitations (BAEL article III.5.2)

Pg  l g'3  Pd  l d'3
Ma 
8.5  (l g'  l d' )
Avec :
Les longueurs fictives :
l Travée de rive.
l'
0.8  l Travée intermediaire
Pour l’appui de rive, on a :
ql2
M a  0.15  M 0 Avec M 0 
8
179
x x
M t ( x)  M 0 ( x)  M g (1  )  M d ( )
l l
q x l M g  Md
M 0 ( x)  (l  x) et x  
2 2 ql
Mg et Md : Moments sur appuis de gauche et droite respectivement.
 Sens transversal (y-y): nervure de rive
Figure.VI.3 Sollicitations sur les nervures transversales
Les résultats de calculs sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau VI.3 : Sollicitations de la nervure du radier dans le sens transversal (ELU)
Travée L L’ Pu Mg Md M tmax (KN.m) Vg Vd

A-B 3.5 3.5 195.61 0 -236.80 192.83 274.66 -410
B-C 3.5 2.8 195.61 -236.80 -702.89 -124.99 141.50 -534.14
Tableau VI.4. Sollicitations de la nervure du radier dans le sens transversal (ELS)
Travée L L’ Ps Mg Md M tmax
(KN.m)
A-B 3.5 3.5 195.37 0 -236.51 192.58
B-C 3.5 2.8 195.37 -236.51 -702.01 -125.51
C-D 5.3 5.3 295.85 -702.01 0 715.31
180
 Sens longitudinal (x-x) : nervure intermédiaire
3.0 m 5.1 m
Figure.VI.4. Sollicitations sur les nervures longitudinales
Les résultats des calcules sont récapitulés dans les tableaux suivants :
Tableau VI.5 : Sollicitations de la nervure de radier dans le sens longitudinal(ELU)
Travée L L’ PU Mg Md Mt Vg Vd
(m) (m) (KN/ m) (KN.m) (KN.m) (Nm) (KN) (KN)
A-B 3 3 124.20 0 -622.27 1.80 -21.12 551.71
B-C 5.1 5.1 285.04 -622.27 0 640.23 881.148 -637.12
Tableau VI.6 : Sollicitations de la nervure du radier dans le sens longitudinal(ELS)
Travée L L’ Ps Mg Md Mt
(m) (m) (KN/ m) (KN.m) (KN.m) (Nm)
A-B 3 3 124.05 0 -597.82 0.70
B-C 5.1 5.1 285.039 -597.82 0 651.68
Tableau VI.7. Sollicitations maximales sur la nervure dans le sens transversale
Localisation travée Appui

MU (KN.m) 716.20 -702.89
MS(KN.m) 715.31 -702.01
V (KN) 917.60
181
Tableau VI.8. Sollicitations maximales sur la nervure dans le sens longitudinale
Localisation travée Appui

MU (KN.m) 640.23 -622.27
MS(KN.m) 651.68 -597.82
V (KN) 881.148
VI.5. Ferraillage
Le ferraillage se fera pour une section en Té en flexion simple.
h=0.80m h0=0.35m b0=0.65m d=0.75m b0
min ( , ) = min ( , )
min (0.53, ) h
b1
Soit = 0.50 m
h0
Donc b = 2 + b0 = 1.65 m b
Figure.VI.5 Section à ferrailler

 Calcul des armatures
En travée :( sens y-y)
MT = b h0 = 4.71 MN.m
max
M T  M trav  le calcul se fera comme une section rectangulaire b0  h
= = = 0.138 0.186
f e 400
 Pivot A:  st =10‰  f st    348Mpa
 s 1.15
On a:  l  0.3916
 bu   l  A  0
182
Calcul de A:
max
M trav
A
Z  f st
α = 0.186 ; Z = 0.694
A= =29.65 cm2
Vérification d’exigence de RPA99/version2003 (article 10.1.1)
A = 0.6% b0 h = 0.006 0.65 0.8 = 31.2 cm2
Donc le choix est de : 8HA25 = 39.27 cm2
En appuis
= = = 0.135 0.186
f e 400
 Pivot A:  st =10‰  f st    348Mpa
 s 1.15
 bu <  l  A  0
Calcul de A:
A=
α = 0.180 ; Z = 0.696 m
A= =29.02 cm2
Vérification d’exigence du RPA99/version2003 (article 10.1.1)
A = 0.6% b0 h = 0.006 0.65 0.8 = 31.2 cm
Le choix est : 8HA25 = 39.27 cm2
Le calcul pour le sens longitudinal se fera de la même manière que le sens transversal
183
Les résultats de ferraillage sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau VI.9. Résumé des résultats de ferraillage des nervures du radier
sens Localisation Mu(KN.m) Acal(cm²) ARPA (cm²) Aadopte (cm ²)
y-y Travée 716.20 29.65 31.2 8T25=39.27

appuis 702.89 29.02 31.2 8T25=39.27
x-x Travée 640.23 26.22 31.2 4T32=32.17
appuis 622.27 25.47 31.2 4T32=32.17
 Les vérifications
 Effort tranchant
= = = 1.88 MPa
 0.15 
Fissuration préjudiciable :  u  min  f C 28 ; 3MPa   2.5MPa
 b 
 u   u C'est vérifiée
Armatures transversales
Φ min ( , , )=( , 20, ) = 20 mm. soit Φ=10 mm
Espacement des aciers transversaux
St min ( ,12 , )=( , 12, ) = 12 cm.
 À l’ELS : Vérification des contraintes
M
On doit vérifier que :  b   y   adm  0.6  f c 28  15MPa.
I
M 2
 s  15   (d  y)   s  min(  f e ;150   )  201.63MPa.
I 3
184
Tableau VI.10 vérification des contraintes à l’ELS
Sens Moments Valeurs (KN.m)  bc (MPa )  bc (MPa)  s (MPa )  s (MPa)

y-y Mt 715.31 2.70 15 113.31 201.63
Ma 702.01 2.65 15 111.20 201.63
x-x Mt 651.68 5 15 272.02 201.63
Ma 597.82 4.58 15 249.53 201.63
On remarque que pour les nervures du sens x-x la contraintes dans les aciers n’est pas
vérifiée, donc il faut augumenter la sections des aciers.
Les résultats de feraillage de la nervure du sens X-X sont dans le tableau ci-dessous
Sens moments(KN.m) Le choix AS  bc (MPa )  s (MPa )  s (MPa)

x–x Mt 651.68 8HA25 39.27 2.46 103.23 201.63
Ma 597.82 8HA25 39.27 2.26 94.69 201.63
185
VI.6. Schéma de ferraillage
8HA25 4HA25
2Etrier+1Cadre 2Etrier+1Cadre
HA10
HA10
2épingles HA8
2HA10
2épingles HA8
2HA10
4HA25
8HA25
Travée Appui
Figure VI.6. Schéma de ferraillage de la nervure
186
Conclusion générale
Ce projet de fin d’étude nous a permis d’une part, de faire une synthèse de toutes
les connaissances théoriques acquises le long de notre formation, et d’autre part d’acquérir
des connaissances nouvelles sur les méthodes de calcul et l’étude des structures ; même
sur la pratique des logiciels comme SAP2000 et AUTOCAD…, notons que la
modélisation joue un grand rôle dans le génie civil (précision et rapidité d’exécution).
Pour le contreventement et la disposition des voiles ; Il a été constaté que la

disposition des voiles, est un facteur beaucoup plus important que la quantité de voiles à
mettre dans une structure et a un rôle déterminant dans le comportement de cette dernière
vis-à-vis du séisme.
De ce fait, cette étude constitue la première expérience dans notre métier

d’avenir, à savoir l’apprentissage des différents règlements à suivre et à respecter, ainsi que
le contacte avec les entreprises qui nous permet d’avoir des solutions économiques,
sécuritaires et rationnelles pour les problèmes rencontrés.
Bibliographie
[1] Règlement Parasismique Algérien RPA99/Version2003.
[2] Règle de conception et de calcul des structures en béton armé CBA93.
[3] Note de cours béton armé de MR tahakourt (3ème année).

[4] Règles BAEL 91 modifiées 99.
[5] “M.Belazougui“: calcul des ouvrages en béton armé.
[6] “M.Belazougui“: Le béton Armé Aux Etats Limites. « Théorie et application ».
[7] “F.GYORGY“ Cours du Béton Armé et constructions hydrauliques tome I « Béton Armé
aux Etats-limites ».
[8] “H.Renaud et J.Lamirault “ Béton Armé « Guide de calcul ».
[9] D.T.R : Charges et Surcharges.
[10] “ Olivier Gagliardini “ IUP Infrastructures UJF Grenoble I /2004.
[11] Jean Pierre Mougin : BAEL91 « Articles, Cours, Exercices ».
[12] Bases du Béton Armé BTS Bâtiment 1ère année.
[13] “Jean-Marie Paillé“ calcul des structures en béton « Guide d’application.»
Annexe II
α= LX ELU υ = 0 ELS υ = 0.2

LY µx µy µx µy
0.40 0.1101 0.2500 0.0121 0.2854
0.41 0.1088 0.2500 0.1110 0.2924
0.42 0.1075 0.2500 0.1098 0.3000
0.43 0.1062 0.2500 0.1087 0.3077
0.44 0.1049 0.2500 0.1075 0.3155
0.45 0.1036 0.2500 0.1063 0.3234
0.46 0.1022 0.2500 0.1051 0.3319
0.47 0.1008 0.2500 0.1038 0.3402
0.48 0.0994 0.2500 0.1026 0.3491
0.49 0.0980 0.2500 0.1013 0.3580
0.50 0.0966 0.2500 0.1000 0.3671
0.51 0.0951 0.2500 0.0987 0.3758
0.52 0.0937 0.2500 0.0974 0.3853
0.53 0.0922 0.2500 0.0961 0.3949
0.54 0.0908 0.2500 0.0948 0.4050
0.55 0.0894 0.2500 0.0936 0.4150
0.56 0.0880 0.2500 0.0923 0.4254
0.57 0.0865 0.2582 0.0910 0.4357
0.58 0.0851 0.2703 0.0897 0.4456
0.59 0.0836 0.2822 0.0884 0.4565
0.60 0.0822 0.2948 0.0870 0.4672
0.61 0.0808 0.3075 0.0857 0.4781
0.62 0.0794 0.3205 0.0844 0.4892
0.63 0.0779 0.3338 0.0831 0.5004
0.64 0.0765 0.3472 0.0819 0.5117
0.65 0.0751 0.3613 0.0805 0.5235
0.66 0.0737 0.3753 0.0792 0.5351
0.67 0.0723 0.3895 0.0780 0.5469
0.68 0.0710 0.4034 0.0767 0.5584
0.69 0.0697 0.4181 0.0755 0.5704
0.70 0.0684 0.4320 0.0743 0.5817
0.71 0.0671 0.4471 0.0731 0.5940
0.72 0.0658 0.4624 0.0719 0.6063
0.73 0.0646 0.4780 0.0708 0.6188
0.74 0.0633 0.4938 0.0696 0.6315
0.75 0.0621 0.5105 0.0684 0.6447
0.76 0.0608 0.5274 0.0672 0.6580
0.77 0.0596 0.5440 0.0661 0.6710
0.78 0.0584 0.5608 0.0650 0.6841
0.79 0.0573 0.5786 0.0639 0.6978
0.80 0.0561 0.5959 0.0628 0.7111
0.81 0.0550 0.6135 0.0617 0.7246
0.82 0.0539 0.6313 0.0607 0.7381
0.83 0.0528 0.6494 0.0956 0.7518
0.84 0.0517 0.6678 0.0586 0.7655
0.85 0.0506 0.6864 0.0576 0.7794
0.86 0.0496 0.7052 0.0566 0.7932
0.87 0.0486 0.7244 0.0556 0.8074
0.88 0.0476 0.7438 0.0546 0.8216
0.89 0.0466 0.7635 0.0537 0.8358
0.90 0.0456 0.7834 0.0528 0.8502
0.91 0.0447 0.8036 0.0518 0.8646
0.92 0.0437 0.8251 0.0509 0.8799
0.93 0.0428 0.8450 0.0500 0.8939
0.94 0.0419 0.8661 0.0491 0.9087
0.95 0.0410 0.8875 0.0483 0.9236
0.96 0.0401 0.9092 0.0474 0.9385
0.97 0.0392 0.9322 0.4065 0.9543
0.98 0.0384 0.9545 0.0457 0.9694
0.99 0.0376 0.9771 0.0449 0.9847
1.00 0.0368 1.0000 0.0441 0.1000
ANNEXE ІІІ
Annexe IV
Sections réelles d’armatures
Section en cm2 de N armatures de diamètre Φ en mm
Φ 5 6 8 10 12 14 16 20 25 32 40
1 0.20 0.28 0.50 0.79 1.13 1.54 2.01 3.14 4.91 8.04 12.57
2 0.39 0.57 1.01 1.57 2.26 3.08 4.02 6.28 9.82 16.08 25.13
3 0.59 0.85 1.51 2.36 3.39 4.62 6.03 9.42 14.73 24.13 37.70
4 0.79 1.13 2.01 3.14 4.52 6.16 8.04 12.57 19.64 32.17 50.27
5 0.98 1.41 2.51 3.93 5.65 7.70 10.05 15.71 24.54 40.21 62.83
6 1.18 1.70 3.02 4.71 6.79 9.24 12.06 18.85 29.45 48.25 75.40
7 1.37 1.98 3.52 5.50 7.92 10.78 14.07 21.99 34.36 56.30 87.96
8 1.57 2.26 4.02 6.28 9.05 12.32 16.08 25.13 39.27 64.34 100.53
9 1.77 2.54 4.52 7.07 10.18 13.85 18.10 28.27 44.18 72.38 113.10
10 1.96 2.83 5.03 7.85 11.31 15.39 20.11 31.42 49.09 80.09 125.66
11 2.16 3.11 5.53 8.64 12.44 16.93 22.12 34.56 54.00 88.47 138.23
12 2.36 3.39 6.03 9.42 13.57 18.47 24.13 37.70 58.91 96.51 150.80
13 2.55 3.68 6.53 10.21 14.7 20.01 26.14 40.84 63.81 104.55 163.36
14 2.75 3.96 7.04 11.00 15.83 21.55 28.15 43.98 68.72 112.59 175.93
15 2.95 4.24 7.54 11.78 16.96 23.09 30.16 47.12 73.63 120.64 188.50
16 3.14 4.52 8.04 12.57 18.10 24.63 32.17 50.27 78.54 128.68 201.06
17 3.34 4.81 8.55 13.35 19.23 26.17 34.18 53.41 83.45 136.72 213.63
18 3.53 5.09 9.05 14.14 20.36 27.71 36.19 56.55 88.36 144.76 226.20
19 3.73 5.37 9.55 14.92 21.49 29.25 38.20 59.69 93.27 152.81 238.76
20 3.93 5.65 10.05 15.71 22.62 30.79 40.21 62.83 98.17 160.85 251.33

Etude D'un Bâtiment R+9 À Usage Multiple Contreventé Par Un Système Mixte Voiles-Portiques

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique

Mémoire de fin d’étude

Option : matériaux et structures

Réalisé par : Encadré par :

OUMAMAR Khedidja MR CHELOUAH Nasser

Avant tout, nous tenons à remercier Dieu le tout puissant pour

Nous adressons notre reconnaissance et nos remerciements à notre

Notre sincère gratitude va vers tous ce qui a participé de prés ou de

Je dédie ce modeste travail en signe de respect et de reconnaissances:

A celui qui ma toujours donné la confiance en soi et qui ma toujours

A la mémoire de ma grand- mère yema Nouara et mes grands parents

A mes très chers frères Akli et Zahir

A mes très chères sœurs Taous Meriem et Nabila

A mes niéces Djouhra , Liliche et le mignon Adem

A ma grand-mère Baya et ma tante Zakia et à tous ses enfants

A mon binome Khedidja et sa famille et son fiancé Halim

A mes chères amies : Lili, Rahima, Lamia, Djidjette, Dida, et Mina

A mes oncles dada Hachemi, dada Nabil, farid et nassim

Ames oncles et mes tantes (Nadir, Djamel, Salim, Noura et Hakima)

A Malika, Nacera et Djamila et leurs enfants.

A tous mes amis et particulièrement ceux du génie civil promotion 2014

QPu : Charge limite de pointe.

I.1. Présentation de l’ouvrage …………………………………………………………….......1

VI.3. Etude des fondations………………………………………………...………………..171

Figure I.1 Définitions des pivots……………………………………………….……………...4

Figure I.3 Evolution de la résistance à la traction ftj en fonction de celle à la

Figure V.4 schéma de ferraillage de voile Vx1 du RDC…………………………………….169

Tableau. I.1 : Résistance caractéristique du béton……………………………………………8

Tableau III.33.Les résultats de calcul par la méthode de la RDM…………………………92

Tableau III.34.Evaluation de la flèche dans la partie 1 de l’escalier……………………….93

Tableau IV.2. Les valeurs de  % ………………………………………………………127

Tableau V.9. Calcul des armatures transversales………………………………………….152

Tableau V.14. Vérification de la zone nodale…………………………………………….157

Toute fois le choix du système de contreventement dépend de certaines considérations à savoir la

L’étude de ce bâtiment se fait tout en respectant les réglementations et recommandations en

On se base sur le plan de travail suivant :

 Le premier chapitre, est consacré à des généralités.

I.1. Présentation de l’ouvrage

I.2. Caractéristiques de la structure

I.2.2. Données du site

 = 1,5 bars. (Annexe I)

I.2.3. Usage du bâtiment

I.2.4. Description structurale

I.2.5. Choix du contreventement

I.3. Règlements et normes utilisés : Les règlements et normes utilisés sont :

a) Etat limite ultime

I.4.2. les hypothèses de calcul [3]

*Règle des 3 pivots [13]

Le diagramme de déformations passera par :

- Le pivot C : correspond à un raccourcissement de 2×10-3 du béton de la fibre située à 3/7h de la

 Les actions accidentelles (FA)

= 1.5 dans le cas général;

 Situations accidentelles [4]. [Article A.3.3, 22]

Gmax + Gmin + FA + ψ1i Q1 + ∑ ψ2i Qi....................... (2)

FA : Valeur nominale de l’action sismique ;

b. Sollicitations vis-à-vis de l’E L S

Gmax+ Gmin+ Q1 + ∑ ψ0iQi ……………. (3)