Regime Foncier Urbain
Regime Foncier Urbain
Regime Foncier Urbain
I
Prof :FIAN ASSEMIAN 04/07/2018
Les biens des personnes publics se trouvent rangés dans ce qu’on appelle leur
domaine et une distinction en faite entre les biens (immobiliers) qui
appartiennent à leur domaine public et les biens (immobiliers) qui
appartiennent à leur domaine privé. Entre ces biens une distinction est faite.
La distinction revêt un intérêt fondamental.
Tandis que les biens du domaine public sont inaliénables insaisissables et
jouissent d’une protection civile et pénale particulière, les biens du domaine
privé restent par apparition au domaine public, aliénable et hypothécables.
Le domaine privé et même public peuvent s’accroîtent de diverses manière. Ils
peuvent s’accroîtent par les procédés de droit public ou des procédés de droit
privé.
L’accroissement du domaine privé est très important parce que généralement
c’est sur ce domaine que l’Etat va élaborer et mettre en œuvre sa politique
foncière. Nous étudions la composition du domaine publique et privé de l4etat
et la composition du domaine et privé des collectivités territoriales.
PB concret : Domaine agricole de l’ex-PALM-INDUSTRIE (La Djiby, sis dans la s/p
d’Anyama. Il s’agit d’une palmeraie d’une contenance de 488 ha ; immatriculée
au nom de l’Etat et anciennement exploité par la PALM-INDUSTRIE. Cette
palmeraie est situé de part et d’autre de la route d’Alépé, peu après la rivière
Djiby. Une partie des palmiers d’une superficie de 348 ha a été attribué a des
demandeurs privés. Une autre partie de 140 ha est mise en réserve au profit
des population riveraine.
Pour l’Etat, en plus d’être située aujourd’hui dans le domaine urbain, ce terres
ne puissent plus être utiles à une quelconque activité agricole pour ce faire la
NIWAGRA a estimé que ce dossier soit désormais instruit par le Ministre en
charge de la Construction et de l’Urbanisme.
Une lettre en date du 29 octobre 2001 à été envoyée par le Ministre de
l’Agriculture à celui de l’urbanisme et de la construction pour le saisir
officiellement par ce dossier. Les terres concernées étant situées dans la sous-
préfecture d’Anyama, le Ministre de la Construction et de l’Urbanisme a pris
attache du Sous-Préfet d’Anyama pour avoir des informations plus fiables sur le
dossier ; Pendant ce temps, les villageois riverains de la palmeraie ont
commencé à revendiquer la propriété de la parcelle du terrain. Un litige foncier
est donc né et oppose les villageois Anyama-Adjamé, Anyama-Ahuoabo,
Anyama-Zonsonkoua, Quartierkoi d’une part et le village d’Ahoué. Le dernier
cité a d’ailleurs abattu des palmiers qu’il a vendu à des exploitants de palme. Le
village d’Attiékoi vient à son tour s’ajouter à la liste des protagonistes qui
revendiquent la propriété coutumière du site de l’ex-palmeraie. Le Ministre en
charge de l’agriculture précise une chose :
-Il a joint à sa lettre un certain nombre de bénéficiaires c’est-à-dire des
villageois qui avaient leurs terres occupées par la SODEPALM.
En conséquence, le Ministre demande que des lots leurs soient attribués.
1°)Relever les problèmes qui se passent dans cette affaire.
2°) Donner les solutions
D) RESULTAT DE LA PROCEDURE
La procédure et les négociations aboutissent à l’établissement du procès-
verbal. Ce procès- verbal est un acte authentique comme étant signe entre
l’Etat et les populations.
La purge des droits coutumiers qui repose pendant longtemps sur une
pratique administrative guidée par l’équité et la logique est désormais
fondé sur une base juridique certaine matérialisé par le décret n° 96-884
relatif à la purge des droits coutumiers pour intérêt général et sur un décret
de 2014 portant purge des droits coutumiers pour intérêt général qui a
renouvelé le décret de 1996 et l’a abrogé. On peut dire actuellement que la
purge des droits coutumiers repasse le décret de 2014.
RESOLUTION PROBLEME
-348 ha attribué
Les problèmes : octroi de 348 ha à des privés.
Terrain rural------terrain urbain
- Vocation change
- Impôt le griffe
- Prix/m2 change
Pour un bail emphytéotique : le bail change seulement dans sa vocation.
1) Purge de droits coutumiers des villageois.
2) L’opérateur privé doit être conseillé de faire la procédure auprès du
Ministère de la Construction pour faire son lotissement.
3) Le village qui a abattu les palmiers doit répondre de ses actes devant les
autorités compétents.
Ce sont les terrains sur nus, les terrains aménagés bâtis ou non qui
constituent un ensemble de biens pouvant servir de garantie de prêt sous
forme d’hypothèque. Par ailleurs, les biens fonciers peuvent faire l’objet de
valorisation par le biais de lotissements ou de beaux emphytéotiques. (A
vocation touristique, artisanal, plantation, commerciale, ou industrielle).
Quand aux biens fonciers du domaine public, notamment les délaissés de
voiries par l’affichage publicitaire ou servir d’abri d’autobus ou de poubelle fixe.
Quelque fois ces espace peuvent être aménagés pour des activités
économiques spécifiques (café, cyber café, allokodrom, maquis).
B] HYPOTHEQUE.
1) Notion d’hypothèque.
C’est d’abord le code civil français en son article 223-93 dit l’hypothèque
est une sureté réelle immobilière correspondant à un droit réel sur les
immeubles affectés à l’acquittement d’une obligation ».
Selon l’article 117 des actes uniformes sur les suretés, « l’hypothèque est
une sureté réelle immobilière conventionnelle ou forcée ». Elle confère à son
titulaire un droit de suite et préférence à son titulaire un droit de suite et
préférence au point de vue de la source (fondement juridique).
On distingue l’hypothèque conventionnelle de l’hypothèque forcée.
L’hypothèque conventionnelle résulte d’un contrat passé entre le constituant
et le créacier. L’hypothèque forcée est conférée sans le consentement du
débiteur, soit par une décision de justice (hypothèque judiciaire).
2) Caractères.
- C’est un droit réel. Il s’exerce directement sur la chose, objet
d’hypothèque et sans intermédiaire et il est opposable non seulement
débiteur, mais aussi aux tiers qui ont acquis à une date postérieur soit la
propriété, soit un droit réel quelconque. C’est ce qui se traduit par la
notion de chute de suite qui veut dire que le créancier peut saisir le bien
en quelque main que le bien se trouve. L’hypothèque confère aussi un
droit de préférence c’est-à-dire si le débiteur veut vendre le bien
hypothéqué. C’est en cas de refus d’acheter celui-ci qu’il peut vendre à
un autre.
- L’hypothèque à un caractère assez sombre. L’hypothèque suppose
l’existence d’une créance dont elle garantie le recouvrement. La créance
peut être civile pure et simple, conditionnelle ou à terme, (c’est-à-dire
soumis à une condition ou à
un délai).
- Il porte sur immeuble qui doit être immatriculé, présent et déterminé.
- Les droits réels (immobiliers) hypothécables.
Ce sont l’usufruit, le droit de superficie, le bail emphytéotique, le bail
construction.
3] Les difficultés.
- Longueur de délai en matière de mutation foncière
- Longueur du délai de délivrance du certificat d’inscription hypothécaire.
- La lourdeur et la complexité de la procédure de saisie immobilière.
- L’ordre de distribution.
- Le retard ou le non-paiement des frais notariés.
- Le manque de précision dans la rédaction de la lettre d’ordre.
- Le retard dans la mutation des biens donnés en garantie ( CMPF)
(certificat de mutation et de propriété foncière)
- Les difficultés provenant du notaire.
- Négligence, quelque fois dans la prise de garantie de la banque ou de
prise des inscriptions hypothécaires.