2 - HAS - Accident Vasculaire Cerebral Prise en Charge Precoce PDF
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RECOMMANDATIONS
Mai 2009
Accident vasculaire cérébral : prise en charge précoce (alerte, phase préhospitalière,
phase hospitalière initiale, indications de la thrombolyse)
Ce document a été validé par le Collège de la Haute Autorité de Santé en mai 2009.
© Haute Autorité de Santé – 2009
Sommaire
Abréviations ...........................................................................................................................4
Recommandations .................................................................................................................5
1 Introduction ...................................................................................................................5
1.1 Thème et objectifs des recommandations 5
1.2 Populations concernées 6
1.3 Professionnels concernés 7
1.4 Gradation des recommandations 7
2 L’alerte ...........................................................................................................................8
2.1 La sensibilisation et l'information de la population générale à la pathologie neuro-vasculaire 8
2.2 La sensibilisation et la formation de la population médicale et paramédicale à la pathologie
neuro-vasculaire 8
Annexe 1. Algorithme de prise en charge précoce des patients ayant un AVC ................14
Participants.............................................................................................................................18
Abréviations
FAST Face Arm Speech Time (message dérivé de l’échelle préhospitalière de Cincinnati)
HC hémorragie cérébrale
IA intra-artériel
IC infarctus cérébral
IV intraveineux
Recommandations
1 Introduction
1
Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire. Recommandations de
bonne pratique. HAS, 2008.
► Questions posées
Étant donné la quantité de recommandations disponibles concernant les pratiques et
l’organisation de la prise en charge des AVC, il a semblé pertinent de retenir, pour construire
ces recommandations, la description de situations concrètes allant de l’alerte à la mise en
route du traitement. L’organisation de la prise en charge des AVC soulève, dans chacune de
ces situations, les questions suivantes.
Alerte en cas de suspicion d’AVC (c-à-d appel de la part du patient ou d’un tiers ou
d’un professionnel de santé)
Quelle information apporter à la population sur qui appeler et pourquoi ?
Quels sont les messages à délivrer à la population et de quelle façon ?
Phase préhospitalière
Quels patients doivent avoir un transport médicalisé ? Qui peut assurer le
transport ? Quelle est la place du transport héliporté ?
Y a-t-il un message particulier à adresser aux médecins généralistes ? Doivent-
ils se déplacer quand ils sont appelés pour une suspicion d’AVC ? Comment
peuvent-ils répondre sans se déplacer ?
Quelles sont les échelles pour faire le diagnostic clinique et évaluer la sévérité de
l’AVC (échelles Cincinnati, Los Angeles, ROSIER [Recognition of Stroke in
Emergency Room Scale], NIHSS) ? Quelles sont les échelles utilisables par les
non-médecins ?
Y a-t-il des examens complémentaires à faire ?
Qu’en est-il des scanners mobiles et que peut-on en attendre ?
Phase hospitalière initiale
Dans quel service le patient doit-il être adressé en priorité ? Service d’accueil des
urgences ou bien service de radiologie ou bien UNV quand elle existe ?
Comment organiser la prise en charge initiale si le patient arrive de lui-même aux
urgences ?
Y a-t-il un point de passage obligé pour tous les patients ou doit-on seulement
déterminer un point de rencontre où arrivent le patient, le neurologue ou
l’urgentiste, l’infirmière ?
Quelle est en général la place de la télémédecine dans toute cette prise en
charge ?
La thrombolyse des infarctus cérébraux
Faut-il revoir les indications et contre-indications de la thrombolyse ?
Avec l’avènement de la télémédecine, peut-on envisager l’utilisation de
l’altéplase dans certains cas par d’autres médecins que des neurologues ou en
dehors des UNV ?
► Population générale
Ces recommandations sont destinées à sensibiliser et à informer le grand public ainsi que le
patient à risque vasculaire et son entourage à la pathologie neuro-vasculaire.
► Patients concernés
Ces recommandations concernent la prise en charge des patients dans les premières heures
qui suivent les premiers symptômes faisant suspecter un AVC. En pratique, cela peut
correspondre à :
un AIT ;
un IC ;
une hémorragie cérébrale (HC).
Il faut souligner que la prise en charge de l’AIT doit être superposable à celle de l’AVC.
Lorsqu’il est question d’AVC en général dans ces recommandations, cela inclut
systématiquement les AIT. Il convient de rappeler ici la définition de l’AIT proposée en
20042 : « Un AIT est un épisode bref de dysfonction neurologique dû à une ischémie focale
cérébrale ou rétinienne, dont les symptômes durent typiquement moins d’une heure, sans
preuve d’infarctus aigu.» Cette définition sous-entend que l’imagerie cérébrale soit réalisée.
Les patients atteints d’hémorragie sous-arachnoïdienne sont exclus du champ des
recommandations.
2
Prise en charge diagnostique et traitement immédiat de l’accident ischémique transitoire de l’adulte.
Recommandations de bonne pratique. Anaes, 2004.
2 L’alerte
La prise en charge rapide des patients ayant un AVC nécessite que les symptômes de l’AVC
soient connus par la population générale et plus particulièrement par les patients ayant des
facteurs de risque ou des antécédents vasculaires, ainsi que par leur entourage (grade C).
Elle nécessite aussi que les filières de prise en charge préhospitalière et hospitalière initiale
soient efficaces et pour cela il convient de sensibiliser les professionnels (accord
professionnel).
Il est recommandé que le médecin traitant informe les patients à risque (antécédents
vasculaires, HTA, diabète, artériopathie des membres inférieurs, etc.) ainsi que leur
entourage des principaux signes de l’AVC. Il doit préconiser devant les symptômes l’appel
immédiat au Samu Centre 15 avant même tout appel à son cabinet. Il doit expliquer
l’importance de noter l’heure des premiers symptômes (accord professionnel).
En cas d’appel direct à son cabinet ou à son centre d'appel d’un patient présentant des
signes évoquant un AVC, le médecin traitant doit transférer l'appel au Samu Centre 15 et au
mieux rester en ligne pour permettre l'établissement d'une conférence à trois (appelant,
médecin traitant, médecin régulateur du Samu Centre 15) (accord professionnel).
Il est recommandé qu’une formation spécifique et continue pour l’identification des patients
suspects d’AVC soit développée ou renforcée pour les permanenciers auxiliaires de
3
Message dérivé de l’échelle préhospitalière de Cincinnati (perte de force ou engourdissement au visage, perte
de force ou engourdissement au membre supérieur, trouble de la parole : appeler le service de prise en charge
en urgence si l’un de ces 3 symptômes est survenu de façon brutale ou est associé à l’apparition brutale de
troubles de l’équilibre, ou de céphalée intense, ou d’une baisse de vision).
régulation médicale des Samu Centre 15 et les standardistes des centres de réception des
appels médicaux en utilisant les cinq signes d'alerte de l'ASA4 (accord professionnel).
Il est recommandé que les programmes de formation spécifiques à l’identification et à la
prise en charge de l’AVC à la phase aiguë soient renforcés et développés auprès des
acteurs du premier secours (pompiers, ambulanciers, secouristes) en utilisant le message
FAST (accord professionnel).
Il est recommandé de développer les actions de formation continue dans le domaine de la
prise en charge de l’AVC auprès des professionnels de la filière d’urgence et de tous ceux
susceptibles de prendre en charge ce type de patients (médecins généralistes et
spécialistes, infirmières, aides-soignants, kinésithérapeutes, orthophonistes, auxiliaires de
vie, secrétaires, etc.) (accord professionnel).
Les messages clés à diffuser aux professionnels prenant en charge des AVC comprennent
la nécessité de (accord professionnel) :
considérer tout déficit neurologique brutal, transitoire ou prolongé, comme une urgence
absolue ;
noter l’heure exacte de survenue des symptômes ;
connaître l’efficacité de la prise en charge en UNV ;
connaître les traitements spécifiques de l’AVC.
L’AIT est une urgence et justifie une prise en charge neuro-vasculaire immédiate pour
confirmer le diagnostic, préciser l’étiologie et instaurer le traitement en urgence (grade C).
3 Phase préhospitalière
La gestion de l’appel initial par un patient ou son entourage pour suspicion d’AVC doit être
faite par les centres de régulation médicale des Samu Centre 15 (accord professionnel).
Des questionnaires ciblés et standardisés doivent être utilisés pour l’évaluation téléphonique
des patients présentant une suspicion d’AVC et pour aider à la décision du médecin
régulateur (accord professionnel).
Tout acte de régulation médicale pour un patient suspect d’AVC ou d’AIT comprend l’appel
au médecin de l’UNV la plus proche. L’orientation est décidée de concert entre le médecin
régulateur et le médecin de l’UNV (accord professionnel).
4
Les 5 signes d’alerte de l’ASA sont la survenue brutale :
- d’une faiblesse ou d’un engourdissement soudain uni ou bilatéral de la face, du bras ou de la jambe ;
- d’une diminution ou d’une perte de vision uni ou bilatérale ;
- d’une difficulté de langage ou de la compréhension ;
- d’un mal de tête sévère, soudain et inhabituel, sans cause apparente ;
- d’une perte de l’équilibre, d’une instabilité de la marche ou de chutes inexpliquées, en particulier en
association avec l’un des symptômes précédents.
3.3 Le transport
L’envoi d’une équipe médicale du Smur ne doit pas retarder la prise en charge d’un patient
suspect d’AVC. Il est nécessaire en cas de troubles de la vigilance, de détresse respiratoire
ou d’instabilité hémodynamique (accord professionnel).
Les centres de régulation doivent choisir le moyen de transport le plus rapide pour
l’acheminement du patient (accord professionnel).
Aucune recommandation ne peut être formulée concernant la place d’une imagerie
embarquée ; celle-ci est à évaluer.
Il est recommandé de remplir une fiche standardisée de recueil des antécédents, des
traitements en cours, de l'heure de début des symptômes et des éléments de gravité clinique
évalués par l’échelle NIHSS (accord professionnel).
En cas de transport médicalisé, il est recommandé d’effectuer les prélèvements sanguins qui
permettront de réaliser le bilan biologique, ce en attente de l’évaluation de la biologie
embarquée (accord professionnel).
Il est recommandé d’autoriser la réalisation d’une glycémie capillaire en préhospitalier par
tous les acteurs de la chaîne d’urgence (accord professionnel).
L’hypoglycémie doit être corrigée en préhospitalier. En cas d’hyperglycémie, il n’y a pas de
preuve en faveur de débuter en préhospitalier un traitement par insuline.
En cas de médicalisation du transport, un électrocardiogramme doit être réalisé (accord
professionnel).
Compte tenu du rôle potentiellement délétère des troubles de l'hémodynamique sur la
majoration de l'ischémie cérébrale, il est recommandé, en l’absence de signes
d’hypertension intracrânienne, de troubles de la vigilance, de nausées ou de vomissements,
de privilégier le transport en décubitus dorsal (accord professionnel).
La pression artérielle doit être mesurée. Mais il n’y a pas d’argument pour traiter une HTA,
sauf indication extraneurologique associée comme une décompensation cardiaque (accord
professionnel).
L'oxygénothérapie systématique n'est pas recommandée, sauf si la saturation est inférieure
à 95 % (accord professionnel).
Les patients suspects d’AVC aigu doivent avoir un accès prioritaire 24 h/24 et 7 j/7 à
l’imagerie cérébrale. Des protocoles de prise en charge des patients suspects d’AVC aigu
doivent être formalisés et contractualisés entre le service accueillant ces patients et le
service de radiologie (accord professionnel).
L'IRM est l'examen le plus performant pour montrer précocement des signes d’ischémie
récente, et elle visualise l’hémorragie intracrânienne. Il convient de la réaliser de façon
privilégiée.
Si l'IRM est possible comme examen de première intention, elle doit être accessible en
urgence et elle doit privilégier des protocoles courts incluant les séquences suivantes :
diffusion, FLAIR, écho de gradient (grade B).
En cas d’impossibilité d’accéder en urgence à l’IRM, il convient de réaliser un scanner
cérébral. Cet examen ne montre qu’inconstamment des signes d’ischémie récente, mais
permet de visualiser une hémorragie intracrânienne.
L’exploration des artères intracrâniennes est effectuée par ARM cérébrale, angioscanner ou
Doppler transcrânien (accord professionnel).
Une exploration des artères cervicales doit être réalisée précocement devant tout accident
ischémique cérébral. Celle-ci est urgente en cas d’AIT, d’infarctus mineur, d’accident
ischémique fluctuant ou évolutif. L’examen de première intention peut être un écho-Doppler,
une ARM des vaisseaux cervico-encéphaliques avec injection de gadolinium ou un
angioscanner des troncs supra-aortiques (grade B).
Les décisions d’hospitalisation en réanimation sont prises au cas par cas et partagées par
l’ensemble des professionnels, dont les réanimateurs et les neurologues, en respectant les
souhaits du patient (accord professionnel).
Les décisions de limitation et d’arrêt de traitement doivent être prises de façon collégiale
(accord professionnel).
Les réanimateurs sont aussi impliqués dans la prise en charge des patients en mort
cérébrale (accord professionnel).
Après avis neuro-vasculaire, un avis neurochirurgical doit être demandé pour les patients
ayant un infarctus sylvien malin, un infarctus ou un hématome cérébelleux compliqué
d’hypertension intracrânienne ou dans certains cas d’hématomes cérébraux hémisphériques
(accord professionnel).
Un algorithme de prise en charge des patients ayant une suspicion d’AVC reprenant les
principales étapes de l’alerte à la phase hospitalière initiale figure en annexe 1.
► Indications
La thrombolyse intraveineuse (IV) par rt-PA des IC est recommandée jusqu’à 4 heures 30
(hors AMM, voir annexe 2) (accord professionnel). Elle doit être effectuée le plus tôt possible
(grade A).
La thrombolyse IV peut être envisagée après 80 ans jusqu’à 3 heures (accord
professionnel).
En dessous de 18 ans, les indications de thrombolyse doivent être discutées au cas par cas
avec un neurologue d’une UNV (accord professionnel).
Une glycémie initiale supérieure à 11 mmol/l doit conduire à réévaluer l’indication de la
thrombolyse, du fait du risque hémorragique accru (grade C).
Les données actuelles ne permettent pas de recommander la sonothrombolyse.
► Modalités de réalisation
Dans les établissements disposant d’une UNV, la thrombolyse IV est prescrite par un
neurologue (AMM) et/ou un médecin titulaire du DIU de pathologie neuro-vasculaire (hors
AMM). Le patient doit être surveillé au sein de l’UNV (accord professionnel).
Dans les établissements ne disposant pas d’une UNV, l’indication de la thrombolyse doit être
portée lors d’une téléconsultation par télémédecine du médecin neuro-vasculaire de l’UNV
où le patient sera transféré après thrombolyse (hors AMM) (accord professionnel).
La thrombolyse par voie IA doit être réalisée dans un établissement disposant d’un centre de
neuroradiologie interventionnelle autorisé dans le cadre du SIOS (schéma interrégional
d’organisation sanitaire) et d’une UNV (accord professionnel).
Suspicion d’AVC
Patient ou son entourage
Conférence Médecin
à3 généraliste
Appel du 15
Urgences de
Suspicion non proximité ou
AVC ou AIT orientation
confirmée adaptée
ne sait pas et
UNV éloignée
oui
Évaluation
médicale
non
Recherche des signes
Envoi d’une de gravité clinique : Confirmation
équipe troubles de la
médicale vigilance, détresse
(Smur) oui respiratoire, instabilité oui
hémodynamique
non
Établissement ayant
Établissement structuré une filière de
TM disposant d’une UNV TM prise en charge des
Établissement
patients suspects
disposant d’une UNV,
d’AVC en coordination
d’une NC et d’une NRI TM avec une UNV
Dans l’indication d’accident vasculaire cérébral ischémique à la phase aiguë les contre-
indications complémentaires sont :
symptômes d’accident vasculaire cérébral ischémique apparus plus de 3 heures avant
l’initiation du traitement ou dont l’heure d’apparition est inconnue
déficit neurologique mineur ou symptômes s’améliorant rapidement avant l’initiation du
traitement
accident vasculaire cérébral jugé sévère cliniquement (par exemple NIHSS > 25) et/ou
par imagerie
crise convulsive au début de l’accident vasculaire cérébral
signes d’hémorragie intracrânienne (HIC) au scanner
symptômes suggérant une hémorragie sous-arachnoïdienne, même en l’absence
d’anomalie au scanner
administration d’héparine au cours des 48 heures précédentes avec un temps de
thromboplastine dépassant la limite supérieure de la normale
patient diabétique présentant des antécédents d’accident vasculaire cérébral
antécédent d’accident vasculaire cérébral au cours des 3 derniers mois
plaquettes inférieures à 100 000/mm3
pression artérielle systolique > 185 mmHg ou pression artérielle diastolique
> 110 mmHg, ou traitement d’attaque (par voie intraveineuse) nécessaire pour réduire la
pression artérielle à ces valeurs seuils
glycémie inférieure à 50 ou supérieure à 400 mg/dl.
5
La plupart des patients inclus dans les essais contrôlés randomisés étaient âgés de 18 à 80 ans.
Les recommandations professionnelles sont définies comme « des propositions développées selon
une méthode explicite pour aider le praticien et le patient à rechercher les soins les plus appropriés
dans des circonstances cliniques données ».
La méthode Recommandations pour la pratique clinique (RPC) est l’une des méthodes utilisées par la
Haute Autorité de Santé (HAS) pour élaborer des recommandations professionnelles. Elle repose,
d’une part, sur l’analyse et la synthèse critiques de la littérature médicale disponible, et, d’autre part,
sur l’avis d’un groupe multidisciplinaire de professionnels concernés par le thème des
recommandations.
Pour chaque thème retenu, la méthode de travail comprend les étapes suivantes.
► Comité d’organisation
Un comité d’organisation est réuni par la HAS. Il est composé de représentants des sociétés
savantes, des associations professionnelles ou d’usagers, et, si besoin, des agences sanitaires et des
institutions concernées. Ce comité définit précisément le thème de travail, les questions à traiter, les
populations de patients et les professionnels concernés. Il signale les travaux pertinents, notamment
les recommandations, existants. Il propose des professionnels susceptibles de participer aux groupes
de travail et de lecture. Ultérieurement, il participe au groupe de lecture.
► Groupe de travail
Un groupe de travail multidisciplinaire et multiprofessionnel est constitué par la HAS. Il est composé
de professionnels de santé, ayant un mode d’exercice public ou privé, d’origine géographique ou
d’écoles de pensée diverses, et, si besoin, d’autres professionnels concernés et de représentants
d’associations de patients et d’usagers. Un président est désigné par la HAS pour coordonner le
travail du groupe en collaboration avec le chef de projet de la HAS. Un chargé de projet est également
désigné par la HAS pour sélectionner, analyser et synthétiser la littérature médicale et scientifique
pertinente. Il rédige ensuite l’argumentaire scientifique des recommandations en définissant le niveau
de preuve des études retenues. Ce travail est réalisé sous le contrôle du chef de projet de la HAS et
du président.
► Groupe de lecture
Un groupe de lecture est constitué par la HAS selon les mêmes critères que le groupe de travail. Il est
consulté par courrier et donne un avis sur le fond et la forme de l’argumentaire et des
recommandations, en particulier sur la lisibilité et l’applicabilité de ces dernières. Ce groupe de lecture
externe est complété par des relecteurs du comité de validation des recommandations au sein de la
HAS.
► Diffusion
La HAS met en ligne sur son site (www.has-sante.fr) l’intégralité de l’argumentaire, les
recommandations et leur synthèse. La synthèse et les recommandations peuvent être éditées par la
HAS.
Pour en savoir plus sur la méthode d’élaboration des recommandations pour la pratique clinique, se
référer au guide publié par l’Anaes en 1999 : « Les recommandations pour la pratique clinique - Base
méthodologique pour leur réalisation en France ». Ce guide est téléchargeable sur le site Internet de
la HAS : www.has-sante.fr.
Comité d’organisation
Dr Bruno Bailly, chef de projet, SEVAM, HAS, Mme Christine Gardel, chef de service, IPAQS,
Saint-Denis HAS, Saint-Denis
Dr Jérôme Beaujard, médecine générale, La Dr Sylvie Gillier-Poirier, médecine générale,
Fare-des-Oliviers Saint-Sébastien-sur-Loire
Pr Max Budowski, médecine générale, Paris Dr Michel Laurence, chef de projet, HAS,
Dr Muriel Dhénain, chef de projet, HAS, Saint- Saint-Denis
Denis Dr Daniel Meyran, anesthésie-réanimation,
Dr Patrice Dosquet, chef du service des bataillon des marins-pompiers de Marseille,
bonnes pratiques professionnelles, HAS, Marseille
Saint-Denis
Dr France Woimant, neurologie, Paris
Dr Guillaume Foucart, urgentiste, Samu 31,
Toulouse
Pr Marc Freysz, anesthésie-réanimation, Samu
21, Dijon
Groupe de travail
Dr France Woimant, neurologie, Paris - présidente du groupe de travail
Dr Yann L’hermitte, médecine d’urgence, médecin régulateur Samu 77, Melun - chargé de projet
Dr Valérie Wolff, neurologie, Strasbourg - chargée de projet
Dr Muriel Dhénain, HAS, Saint-Denis - chef de projet
Groupe de lecture
Dr Laurent d’Araujo, médecine Dr Emmanuel Cuny, neurochirurgie,
d’urgence, Provins Bordeaux
Dr Caroline Arquizan, neurologie, Dr Olivier Dereeper, neurologie, Calais
Montpellier Dr Claude Depriester, neuroradiologie,
Dr Christophe Barberis, médecine Lille
d’urgence, bataillon des marins-pompiers Dr Sabine Deveaux, médecine d’urgence,
de Marseille, Marseille Cergy-Pontoise
Dr Denis Berthelon, radiologie, Le Dr Jean-Michel Dudouit, médecine
Creusot d’urgence, médecin régulateur Samu 972,
Dr Frédéric Berthier, médecine Fort-de-France
d’urgence, médecin régulateur Samu 44, Dr Antoine Dunac, neurologie, Nice
Nantes Dr Emmanuel Ellie, neurologie, Bayonne
Dr Karine Blanc-Lasserre, neurologie, Dr Annette Girard-Claudon, médecine
Valence d’urgence, coordinateur neurologie et
Dr Éric Bodiguel, neurologie, Bourges référent filière AVC, médecin régulateur
Dr Pierre-Edouart Bollaert, réanimation Samu 972, Fort-de-France
médicale, Nancy Pr Maurice Giroud, neurologie, DijonDr
Dr Anne Boulin, radiologie, Paris Patrick Goldstein, anesthésie-
Dr Jacques Boulliat, neurologie, France réanimation, médecin régulateur Samu
AVC, Paris 59, Lille
Pr Marie-Germaine Bousser, neurologie, Dr Benoît Guillon, neurologie, Nantes
Paris Dr Jean-Michel Hervochon, radiologie, La
Dr Thomas de Broucker, neurologie, Rochelle
Saint-Denis Dr Vincent Hubert, anesthésie-
Dr Yves Burckel, médecine d’urgence, réanimation, Amiens
bataillon des marins-pompiers de Dr Christophe Lapras, neurochirurgie,
Mareille, Marseille Argonnay
Dr Anne Castot, Afssaps, Saint-Denis Dr Benoît Lavallart, gériatrie, Paris
Dr Renato Colamarino, neurologie, Vichy Pr Xavier Leclerc, neuroradiologie, Lille
M. Yvon Croguenec, infirmier Dr Christian Léorier, médecine générale,
anesthésiste, Samu 29, Brest Saint-Paul-les-Trois-Châteaux
Remerciements
La HAS tient à remercier l’ensemble des membres cités ci-dessus ainsi que les personnes dont les noms
suivent, pour leur implication particulière dans la rédaction de certains paragraphes ou annexes de
l’argumentaire ou leur relecture en interne au sein de la HAS :
Mme Isabelle Bongiovanni, chef de projet, SEMESP, HAS, Saint-Denis
Dr Armelle Desplanques, chef du service des programmes pilotes, HAS, Saint-Denis
Mme Gersende Georg, chef de projet, SBPP, HAS, Saint-Denis
Dr Valérie Izard, chef de projet, SEM, HAS, Saint-Denis
Mme Catherine Rumeau-Pichon, adjointe au directeur DEMESP, HAS, Saint-Denis
Mme Francine Reymann, Association des infirmières de neurologie, Mulhouse