1-Thermodynamique II Serie N°1 SMP 3 2013-2014
1-Thermodynamique II Serie N°1 SMP 3 2013-2014
1-Thermodynamique II Serie N°1 SMP 3 2013-2014
TD de Thermodynamique II
Série n° 1
P1 2 V T1 4 V T1 4 P
1 1 1
V1 V2 V1 V2 P1 P2
(a) (b) (c)
Dans chaque cas et pour chaque transformation 1 → 2, 2 → 3, 3 → 4, et 4 → 1, calculer le travail et
la chaleur mis en jeu entre le système et le milieu extérieur, en fonction du rapport γ = cp/cv des
chaleurs massiques cp et cv, et des grandeurs thermodynamiques indiquées dans chacun des
diagrammes. Le premier principe de la thermodynamique est-il vérifié ?
Exercice 4 :
On fait subir à une masse m d’un gaz parfait le cycle des trois transformations réversibles
représentées sur le diagramme P-v ci-dessous :
1 → 2 : transformation isochore
2 → 3 : transformation isotherme
3 → 1 : transformation isobare
1) Calculer les énergies chaleur et travail mises en jeu le long de chaque transformation.
2) En déduire les énergies chaleur et travail mises en jeu le long du cycle. Conclure.
1
1) dF = P(x, y) dx + Q(x, y) dy = ∂F dx + ∂F dy
∂x y ∂y x
dF est dite différentielle totale exacte si et seulement si :
∂Q
P(x, y) = ∂F , Q(x, y) = ∂F , et ∂P =
.
∂x y ∂y x ∂y x ∂x y
dZ 1 = 2xydx + x 2 dy = P(x, y) dx + Q(x, y) dy → P(x,y) = 2xy et Q(x,y) = x2
∂P ∂Q ∂P ∂Q
→ = 2x, et = 2x , → =
∂
x
y ∂x y ∂y x ∂x y
Donc dZ1 est une différentielle totale exacte.
dZ 2 = 2xydx + xydy = P' (x, y) dx + Q' (x, y) dy → P’(x,y) = 2xy et Q’(x,y) = xy
∂P' ∂Q' ∂P ∂Q
→ = 2x, et =y, → ≠
∂y x ∂x y ∂y x ∂x y
Donc dZ2 n’est pas une différentielle totale exacte.
2) Z1 et Z2 peuvent faire l’objet de fonctions d’état si la variation entre un état initial et un état final
est indépendante du chemin suivit.
• Considérons la variation ∆Z1 de la fonction Z1 :
a - le long de la droite y = x :
1 1
y=x → dy = dx → ∆Z1,1 = ∫ dZ1 = ∫ 2xydx + x 2 dy = ∫ 3x 2 dx = x 3 =1.
0 0
b - le long de la courbe y = x2 :
1 1
y = x2 → dy = 2xdx → ∆Z1, 2 = ∫ dZ1 = ∫ 2xydx + x 2 dy = ∫ 4x 3 dx = x 4 = 1.
0 0
∆Z1,1 = ∆Z1,2 → si dZ1 est une différentielle totale exacte, alors Z1 est une fonction d’état, et sa
variation ∆Z1 = ∆Z1,1 = ∆Z1,2 ne dépend pas du chemin suivi.
• Considérons à présent la variation ∆Z2 de la fonction Z2 :
a - le long de la droite y = x :
1 1
y=x → dy = dx → ∆Z 2,1 = ∫ dZ 2 = ∫ 2xydx + xydy = ∫ 3x 2 dx = x 3 =1.
0 0
b - le long de la courbe y = x2 :
y = x2 → dy = 2xdx →
1 1 1
∆Z 2, 2 = ∫ dZ 2 = ∫ 2xydx + xydy = ∫ 2x 3 dx + 2x 4 dx = 2 x 4 + 2 x5 = 9 ≠ 1.
0 4 0 5 0 10
∆Z1,1 ≠ ∆Z1,2 → si dZ1 n’est pas une différentielle totale exacte, alors Z2 n’est pas une fonction
d’état, et sa variation ∆Z2 dépend du chemin suivi.
3) - L’intégrale curviligne de la différentielle d’une fonction d’état le long d’un contour fermé est
nulle : ∫ dU = ∆U = 0 ; ∫ dS = ∆S = 0 .
Cpm et Cvm sont respectivement les capacités thermiques du gaz parfait relatives à une mole :
l’enthalpie H d’un gaz parfait ne dépend que de la température T : H(T) = U(T) + PV = U(T) + nRT.
Par dérivation : dH = dU + nR
dT dT
les capacités calorifiques ont pour expressions : C p = mc p = dH et C v = mc v = dU .
dT dT
Cp
d’où la relation de Mayer : Cp – Cv = nR ; en posant ensuite = γ on obtient :
Cv
nγR γR
Cp = et C v = nR , et relativement à une mole de gaz : C pm = et C vm = R
γ -1 γ -1 γ -1 γ -1
T2
γR γ
- le long de l’isobare 1 → 2 : Q1, 2 = ∫ C pm dT = (T − T1 ) = P (V − V1 ) ,
T1 γ -1 2 γ -1 1 2
T3
- le long de l’isochore 2 → 3 : Q 2,3 = ∫ C vm dT = R (T3 − T2 ) = 1 V2 (P2 − P1 ) ,
T γ -1 γ -1
2
T4
γR γ
- le long de l’isobare 3 → 4 : Q 3, 4 = ∫ C pm dT = (T4 − T3 ) = - P (V − V1 ) ,
T3 γ -1 γ -1 2 2
T1
- le long de l’isochore 4 → 1 : Q 4,1 = ∫ C vm dT = R (T1 − T4 ) = - 1 V1 (P2 − P1 ) .
T γ -1 γ -1
4