Rapport de Stage
Rapport de Stage
Rapport de Stage
Rapport de Stage
De Fin de Formation
NIVEAU : TS
SOMMAIRE
Remerciements
1. Historique
2. Organigramme
1. Introduction
2. Structure du budget
1. L’ORDONNATEUR
2. LE COMPTABLE
3. LE CONTROLEUR
4. LES OPÉRATIONS DES DEPENSES
1. Principes budgétaires
2. Caractéristiques du budget
1. Contrôle à priori
2. Contrôle à posteriori
3. Le contrôle du parlement
BIBLIOGRAPHIQUE
CONCLUSION
Remerciement
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait opportun de
commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au
cours de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très
profitable.
1. Historique
Située al’ Est de la ville de Casablanca la préfecture des arrondissements de sidi Bernoussi a été crée en vertu
du décret N° 2-91-90 du 14 Joumada II correspondant au 1er janvier 1991 a la suite de la révision du
découpage territorial qu’a connue notre pays en 1990 ce découpage a connu une modification conformément
au décret n°2-03-527 du 13 rajab 1424/1septembre 2003 qui a modifie le Dahir charif n°1-59-351 DU 1
Joumada II/2 decembre1959 relatif au découpage administratif du royaume.
Suit au décret n° 2-03-529 du 13 rajab 1424/1 septembre 2003 relatif a l’identification du commandement
territorial des préfectures d’arrondissement relevant du territoire de la préfecture des arrondissement de sidi
Bernoussi sont :
Renseignements géographiques :
Son relief est caractérise par une douce dévalant ver l’océan a partir de la cote de 200 m situé à l’extrême
sud de la préfecture cette pente s’accentue au niveau de l’ancien carrière de la FARGE à partir de la cote
pour basculer la mer avec forte descente
Renseignement climatologiques :
La préfecture des arrondissements de sidi Bernoussi jouit d’un climat tempère. La température moyenne de
13°C pendant saison froide (décembre – février) à 28°C pendant la saison chaude, ces températures sont
pluvieuse se situe normalement entre novembre et avril mais la répartition extrêmes
Les précipitations moyennes annuelles sont l’ordre de 350 mm. La saison pluvieuse se situe normalement
entre Novembre et Avril mais la répartition est souvent irrégulière
Renseignements démographiques :
La préfecture des arrondissements de sidi Bernoussi a compte selon le recensement de 2004
Une population urbaine de 454 577 habitants la densité moyenne est de 6.091 habitants/km².
Données urbaines :
Le secteur de l’urbanisme a une importance des capitale en raison des impacts considérables qu’il induit au
niveau des différentes unîtes socio-spatiales.
Ce plan, approuve par le décret N° 2-89-156 du 10 mai 1989 couvre une surface de 1360 n’a reparti en
cinq secteurs. À savoir :
Quartier ouest : la surface total de ce secteur est d’environ 220 ha dont 55 ha occupes par des
établissements industriels le reste tant réserve a l’habitat individuel
Zone industrielle Est / elle est considérée comme la plus important zone au niveau de Casablanca et
couvre une superficie d’environ 536 ha.
Quartier sidi Bernoussi : la surface totale de ce secteur est d’environ 250ha. ce quartier qui concentre
l’essentiel de la population se caractérise par la prédominance de l’habitat économique et par haut
degré de saturation de l’espace bâti
Quartier al kods : il couvre environ 317 ha et réserve à l’habitation dont la typologie est variée.
Zone littorale : elle englobe l’espace compris entre la RR 332 et l’Oceanatlantique . cette zone est
d’estimée a recevoir des activistes et des équipements s lies au tourisme balnéaire
Superficie de plus 1000 ha l’arrondissement de sidi Moumen possède un cite intéressant dominant la ville de
Casablanca
Arrondissement
de sidi 13.500 165.142 182 165.324 33562 0.8 /.
Bernoussi
2. Organigramme
Division des collectivités locales :
-Service de finances locales et personnelles communaux
-Service du patrimoine de la planification et de l’équipement
-Service de l’état civil
Division des ressources humaines et budgétaires :
-Service de la gestion des ressources humaines
-Service du budget des marchés et de la comptabilité
Division des affaires économiques et de la coordination :
-Service des études, de la planification et de la coordination des programmes
-Service de l’action économique et du contrôle
Division des affaires sociales :
-Service promotion des activités socioculturelles et sportives
-Service de la formation et du renforcement de capacités
-Service actions de solidarité et des affaires de proximité
Division de l’urbanisme et des affaires techniques :
-Service technique
-Service du contrôle des constructions
Division de l’environnement :
-Service d’hygiène
-Service De la gestion des risques
CHAPITRE II :Généralités et définitions
Le Service du budget des marchés et de la comptabilité (SBMC) est un service qui se charge de la gestion
des affaires du personnel, des archives administratives, la gestion du budget et l’acquisition des
équipements .Il est organisé autour de plusieurs bureaux, aux missions bien déterminées afin de
permettre une meilleure gestion des tâches et des responsabilités :
Gestion des dépenses et des indemnités par voie de régie (paiement des factures, des
indemnités)
Tenue des fiches dépenses, des livres et registres de la régie dépenses (carnet de retrait de
fonds, livre de caisse, de dépenses…)
Vérification des bordereaux avant leur transmission au comptable de rattachement, des
indemnités (fiche individuelle par fonctionnaire)
Tenue des écritures des registres (quittances, caisse, états de produits, ordre de recettes)
Emission des factures
Edition des situations périodiques
1. Introduction :
Le budget de l'Etat est au cœur de l'exercice des missions publiques. Il conjugue le souhaitable, c'est à dire
les ambitions d'une politique efficace, et le soutenable, à savoir les moyens d'action financier permettant aux
Pouvoirs publics d'inscrire leur politique dans un équilibre économique et financier. Il est le principal
instrument de la modernisation de la gestion publique. Il permet d'identifier les politiques favorisant l'égalité
entre hommes et femmes. Il est enfin un outil indispensable pour mener la lutte contre la pauvreté.
Il faut cependant constater qu'un certain nombre de postes budgétaires (dépenses en personnel, aide
publique, etc.) sont difficilement compressibles et entraînent des dépenses obligatoires. La marge de
manœuvre pour accentuer des politiques ou en promouvoir de nouvelles est donc souvent restreinte, mais
pour faible qu'elle soit, cette marge justifierait déjà à elle seule un débat parlementaire intense.
La procédure budgétaire est définie par le droit public. Elle impose aux Pouvoirs publics des règles destinées à
garantir un emploi optimum et transparent des deniers publics.
2. Structure du budget :
La structure du budget est une structure hiérarchique composée de chapitres, articles, paragraphes et lignes
budgétaires. Cette structure peut être changée d’un exercice à un autre (on peut ajouter ou supprimer des
lignes).
Exemple :
Le tableau de concordance retrace la correspondance entre les lignes budgétaires des exercices n et n+1. Il
est impératif d’assurer la concordance des rubriques budgétaires d’un exercice à un autre.
Exemple :
Les crédits supplémentaires feront l’objet de l’augmentation de rubriques budgétaires en crédit de paiement.
1.1.3 Virement de crédits :
Les virements désignent les transferts de crédits entre les lignes budgétaires selon des règles précises pour
chaque type de mouvement. Le montant de virement ne doit pas excéder le disponible. La proposition de
virement indique, entre autres, les informations suivantes :
Crédit de l’année (n+1) = crédit ouvert de l’année (n+1) + report l’année (n)
Un état récapitulatif de report de crédits et des situations détaillées par rubrique, marché, BC… doit être
élaboré par le système. Les reports de crédits doivent être pris en compte automatiquement lors de la mise en
place des crédits du nouvel exercice.
Définition : L’engagement est défini comme l’acte par lequel est créé une obligation de laquelle résultera une
charge. Il doit rester dans les limites des autorisations budgétaires et demeurer soumis de part la loi au visa
du CED.
L’engagement peut avoir lieu, entre autres, dans les cas suivants :
Un engagement donne lieu à l'élaboration d'un « état d’engagement » et une fiche « modèle D »
1.3 Mandatements :
le mandatement est l’acte par lequel le sous ordonnateur donne l’ordre de payer une dépense,
Définition :
concerne principalement les dépenses et les ordres de recettes et donne lieu à l’élaboration des bordereaux
d’émission (BE) et des titres d’ordonnancement référencés par un ensemble d’informations.
Son traitement peut donner lieu à : un rejet ou un paiement (en numéraire ou par virement).
Le mandatement concerne :
La clôture d’un exercice budgétaire donne lieu à l’établissement par les sous-ordonnateurs de leurs comptes
administratifs.
CHAPITRE III : Élaboration & Exécution du Budget
Les opérations ayant financières sont sous la responsabilité des ordonnateurs et des comptables, la séparation
des ordonnateurs et des comptables.
1. L’ORDONNATEUR :
Personne ayant la qualité pour prescrire l'exécution des recettes et des dépenses publiques. Les ordonnateurs
constatent les droits des organismes publics, liquident les recettes, engagent et liquident les dépenses. Ils
sont principaux ou secondaires: ils peuvent déléguer leurs pouvoirs ou faire suppléer en cas d'absence ou
d'empêchement.
Les ministres sont ordonnateurs principaux des recettes et des dépenses de leur département, des budgets
des services de l'Etat gérés de manière autonome et des comptes spéciaux qui leur sont rattachés ainsi que
des budgets annexes.
Toutefois, des récrits peuvent instituer ordonnateurs peuvent, sous leur responsabilité et contrôle, instituer
des sous ordonnateurs (ordonnateurs secondaire) auxquels ils délèguent leur pouvoirs dans les limites
budgétaires et territoriales qu'ils précisent.
2. LE COMPTABLE :
Ce sont des agents par le ministre des finances, ou avec son agrément, chargé d'effectuer, au nom des
organismes publics, des taches qu'ils sont, en principe, seuls à pouvoir accomplir. Ils sont chargés notamment
de:
De la prise en change et du recouvrement des ordres les recettes qui leur sont remis par
les ordonnateurs, des créances constatées par contrat, ainsi que de
l'encaissement des droits au comptant ;
Du paiement des dépenses, soit sur ordre émanant des ordonnateurs accrédités, soit au
vu des titres présentés par les créanciers, soit de leur propre initiative, ainsi que la
suite à donner aux oppositions et autres significations.
Deux catégories de comptables publics peuvent être distinguées, à savoir:
les comptables du trésor: le trésorier général (le comptable supérieur de royaume), les
trésoriers régionaux, préfectoraux et provinciaux, les percepteurs et les gents comptables
centraux des représentations diplomatiques et consulaires;
Autres comptables: les receveurs des douanes, de l'enregistrement et timbres, les
conservateurs de la propriété foncière,
3. LE CONTROLEUR :
Le contrôleur des Engagements de dépenses assure le contrôle des engagements de dépenses de l'Etat
conformément au décret N°2/75/829 du 27 hija (30 décembre1975) tel qu'il est modifié est complété
4.1 L'engagement :
C’est l'acte par lequel un organisme public crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle résultera
une charge. Sauf exception, l'ordonnateur ne peut engager plus de crédits qu'il n'est prévu au chapitre
budgétaire,
L'engagement peut être spécifique (bon de commande, contras, marchés) ou permanent : règlement mensuel
des dépenses de personnel, paiement des annuités d'emprunt.
L'engagement s'effectue en application de règles juridiques. IL doit être par l'assemblée délibérante (ou
constaté par une juridiction).
4.2 La liquidation :
Elle consiste a vérifier la réalité de la dette et arrêter le montant de la dépense au vu de titres établissant les
droits des créanciers.
Les paiements d'avances sont en principes, mais le nouveau code des marchés publics le permet
même pour les simples commandes passées sans formalités préalables lorsqu'un contrat écrit le stipelle et
limites prévues à ce code.
C'est la vérification comptable des factures (les adition, la TVA, la vérification du tiers et compte
bancaire) et des autres justifications produites (devis, matchés, etc.)
C'est l'acte signé par l'ordonnateur et donnant de payer au comptable, que l'on appel mandat pour les
collectivités locales Il est accompagné des pièces justification (délibération, factures, mémoires, marchés, etc.)
Liquidation et ordonnancement doivent respecter les délais paiement des marchés publics
o Marché public :
Le marché public est un particulier par lequel une personne privée s'engage envers une personne publique
(Etat, commune ou établissement public) a réaliser envers pour le compte et sous la surveillance de celle-ci un
ouvrage public, ou à lui fournir des objets, ou un service utile au fonctionnement du service public moyennant
un prix déterminé sur les bases prévues au contrat.
o Marché :
tout contrat à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître d'ouvrage et ,d'autre part, une personne
physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou prestataire de service ayant pour objet l'exécution
de travaux, la livraison de fournitures ou la prestation de services.
o Bons de commande :
C'est l'acquisition de fournitures livrables immédiatement et à la réalisation de travaux au services et ce, dans
la limite de deux cent mille dirhams (200.000DH)
o Prestation :
Travaux, fournitures ou services ;
o Autorité compétente :
L’ordonnateur ou la personne délègue pat lui à l'effet d'approuver le marché ; généralement, il s'agit du
ministre ou directeur ayant reçu délégation le directeur général pour l'établissement public, le Ministre de
l'intérieur ou le gouverneur pour les collectivités locales ;
Tout organisme public auquel sont confiées certaines missions du maître d'ouvrage dans les conditions
prévues à l'article 81; à savoir l'organisme qui réalise le marché dans toutes ses phases (préparation,
passation et exécution)….
o Candidat :
Toute personne physique ou morale qui propose une offre dans sa phase antérieure à la remise des offres ou
à une procédure négociée avant l'attribution du marché ;
o Soumissionnaire :
Toute personne physique ou morale qui propose une offre en vue de la conclusion d'un marché ;
o Concurrent :
Candidat ou soumissionnaire, qui prend part à l'appel d'offre, au concours ou au marché négocie.
o Attributaire :
soumissionnaire dont l'offre a été retenue avant la notification de l'approbation du marché, celui dont l'offre a
été proposée par la commission d'appel d'offres, ou jury de concours ou retenue dans le cadre d'une
procédure négociée comme état la plus avantageuse pour l'administration et dont l'approbation n'est
encore notifiée.
o Titulaire :
Attributaire auquel a été notifiée l'approbation du marché et qui est le cocontractant de l'administration.
o Détail estimatif:
Document qui pour un marché à prix unitaires, contient une décomposition des prestations à exécuter par
poste et indique, pour chaque poste, la quantité présumée et le prix à le prix unitaire correspondant du
bordereau des prix ; le détail estimatif et le bordereau des prix peuvent constituer un document unique ;
o Groupement :
Deux ou plusieurs concurrents qui souscrivent un engagement unique qui peut être soit conjoint soit solidaire.
o Engagement conjoint :
Engagement vis-à-vis du maître d’ouvrage de chacun des membres du groupement, en cas de division en lots
des travaux, fournitures ou services, à exécuter le ou les lots qui lui sont assignés. L’un d’entre eux, désigné
dans l’acte d’engagement et dans le marché comme mandataire, est solidaire de chacun des autres membres
et les représente jusqu’à la date de la réception définitive
o Engagement solidaire :
Engagement vis-à-vis du maître d’ouvrage de chacun des membres du groupement pour la totalité du marché
et qui doit pallier une éventuelle défaillance de ses partenaires ; l’un d’entre eux, désigné dans l’acte
d’engagement ou marché comme mandataire, représente l’ensemble des membres du groupement jusqu’à la
date de la réception définitive.
Qu’il s’agisse d’un engagement conjoint ou d’un engagement solidaire, l’acte d’engagement et le marché
doivent préciser la nature du groupement et désigner le Mandataire.
Définition :le budget est l'acte par lequel est prévu et autorisé l'ensemble des charges et des ressources de la
commune. Le budget prévisionnel, sur le plan juridique est un projet de loi de finances qui doit être examiné
et autorisé par le parlement. Après vote elle est la loi de finances pour l’année votée
Le budget se prépare et s'exécute d'après un cadrage juridique précise : Loi Organique des Finances
La loi de règlement qui constate, a posteriori, les réalisations des recettes et des dépenses prévues par la loi
de finances de l'année.
1. Principes budgétaires :
Le principe d'annualité est souvent cité en premier lieu pour insister sur le fait que le budget ne
saurait, pour des raisons d'opérationnalité fiscale, déborder le cadre annuel qui coïncide avec l'année civile
La budgétisation des projets d'investissement public dont la réalisation s'étend sur plusieurs années
s'effectue par atténuation du principe d'annualité. Pour ce faire, les outils prévus par le législateur sont les
crédits de report, les crédits d'engagement et les comptes spéciaux du Trésor.
Le principe d’universalité, autre principe meublant l'édifice budgétaire, est fondé pour sa part sur la
règle du montant intégral des produits et sur la non affectation préalable des recettes. " il est fait recette
du montant intégral des produits, sans contraction entre les recettes et les dépenses, l'ensemble des
recettes assurant l'exécution de l'ensemble des dépenses". Des exceptions à ce principe coexistent
cependant avec ces règles en dehors et ou au sein du budget général. Dans le premier cas, les
affectations spéciales de certaines recettes à des dépenses prédéterminées prennent la forme de comptes
spéciaux du Trésor, alors que dans le second cas, elles sont générées par des procédures comptables
particulières concernant les fonds de concours, les dons, et les rétablissements de crédits.
Le principe de spécialité, dicté par la nécessité d'informer de manière précise sur la façon avec
laquelle les crédits autorisés par le Parlement vont être utilisés par le Gouvernement, met en place une
présentation budgétaire en fonction de la nature et de la destination de ces mêmes crédits.
"Les dépenses du budget général sont présentées, à l'intérieur des titres, par chapitres, subdivisés en
articles, paragraphes et lignes, selon leur destination, leur objet ou leur nature". "Pour chaque
département ministériel ou institution, il est prévu, en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement,
un chapitre pour le personnel et un chapitre pour le matériel et les dépenses diverses. Les dépenses
d'investissement comportent un chapitre par département ministériel ou institution.
Le principe de l'unité est oblige à avoir un document budgétaire unique pour l'ensemble des dépenses
et des recettes de chacune des institutions publiques dont l'Etat. Pour ce dernier, un tel document est la
loi de finances de l'année qui regroupe en plus du budget général, les budgets annexes et les comptes
spéciaux du Trésor. Cette présentation permet de concilier le principe de l'unité avec la diversité et la
particularité qui caractérisent les opérations budgétaires de l'Etat.
2. Caractéristiques du budget :
L'unicité : L’élaboration d'un budget unique présente des avantages en terme de cohérence. Il
permet une vision d'ensemble de la politique de l'Etat.
La cohérence : Il est nécessaire d'assurer une cohérence entre les différents secteurs d'activités
couverts par le budget national.
La rigueur : L'élaboration d'un budget doit être fondée sur des estimations rigoureuses des recettes
et des besoins.
La prudence et le réalisme : Dans la mesure où, en matière budgétaire, la demande est toujours
supérieure aux disponibilités, les priorités et choix budgétaires doivent être déterminés de façon
réaliste.
L’annualité : Si les dépenses d'investissement ont un effet pluriannuel alors que les dépenses
courantes s'exécutent toutes au cours de l'année budgétaire, il est important que les crédits dissociés
figurent dans le budget annuel, même si celui-ci n'indique en crédits d'ordonnancement que les
dépenses à exécuter dans l'année.
3. Cycle de préparation et d'adoption de la loi de finances :
Le processus d'élaboration du budget, s'appuyant sur un référentiel de base de la stratégie budgétaire, débute
par le choix de la stratégie budgétaire à adopter avant d'aboutir à charges et des ressources et l'envoi de la
lettre de cadrage aux différents départements ministériels.
Quant à la stratégie budgétaire, elle est proposée, à la primature, par le ministère chargé des finances sur la
base du cadrage macroéconomique préétabli en fonction de l'évolution tendancielle du taux de croissances,
de l'épargne et investissement publics et des résultats de la campagne agricole(1). Ainsi, tout en tenant
compte de la nécessaire sauvegarde des équilibres fondamentaux, cette stratégie est formulée, de manière
optionnelle, sous forme de scenarii portant sur le niveau de recette attendus qui détermine en partie le
volume des dépense, le reste étant déterminé par le niveau déficit budgétaire soutenable pour le budget,
c'est-à-dire le financement disponible par endettement public.
Les conclusions de ce travail (esquisse budgétaire) (2) sont présentées au conseil gouvernement qui se tient,
en principe avant le1er mai chaque année, pour arrêter les plafonds des charges et des ressources. Lors de ce
conseil, le ministre chargé des finances fait le point sur l'exécution de la loi de finances en cours et présents la
configuration de la loi de finances pour l'année prochaine.
Les grades masse des recettes sont déterminé en tenant compte de la politique fiscale et des mesures de
recettes et de revenus autorisés à mettre en place [6]. S'agissant des grandes masses des dépenses, elles
sont arrêtées en prenant en charge les nouvelles dépenses et en instaurant des mesures de rationalisation.
Les grandes orientations issues de ce conseil ainsi que les priorités de la politique gouvernementale sont
reprises dans une lettre de cadrage sous forme de circulaire adressée à chaque ministre par le premier
ministre ou le ministre chargé des finances. Cette lettre de cadrage annonce les directives générales devant
guider et présider à l'établissement des budgets sectoriels pour l'année suivante dans la limite des plafonds
fixés pour chaque départe annexe de cette circulaire, sont présentés les données budgétaires ventilées en
postes budgétaires créés, en dépenses du matériel et de dépenses diverses et en dépenses d'investissement
Après la réception des lettres de cadrage, les départements ministériels formulent des propositions
budgétaires en fonction de l'évolution et des spécifiés de leur politique sectorielle.
Ces propositions sont discutées dans le cadre de commissions budgétaires ou sont représentés les
départements concernés et la direction du budget du ministère chargé des finances. Les commissions
budgétaires ont pour objet de s'assurer de la conformité des propositions des ministères avec les lettres de
cadrage et les orientations et priorités du gouvernement.
Ainsi, ces commissions examinent mes ventilations des crédits proposés sur la base des directives
gouvernement relatives à :
En cas de litige au niveau des commissions budgétaires, les différends sont soumis à l'arbitrage du ministre
chargé des finances et du ministre concerné. Si les désaccords persistent, les cas litigieux sont soumis à
l'arbitrage du premier ministre.
Lorsque les plafonds des crédits budgétaire sont arrêtés et éventuellement arbitrés par montage de la loi de
finances est établi. Par la suite, el est soumis à l'examen du conseil du gouvernement puis au conseil des
ministres.
Parallèlement dans et dans le respect du calendrier budgétaire, les crédits arrêtés sont ventilés, par nature de
dépenses et par département, dans des morasses budgétaire en accord avec la direction du budget.
Engagement Préparation
Engagement Lancement
Liquidation Jugement
Engagement
Liquidation
Préparation du Préparation de
Exécution
Liquidation Mandatement
Archivage et Classement
La partie de la gestion des marchés publics passe au niveau des deux bureaux
Apres l’affichage du résultat définitif, le bureau de gestion des marchés procède à la préparation du
marché que après signature il le transmet au bureau d’engagement et émission pour l’engager, ainsi le
système doit prévoir les opérations suivantes :
Pour le cas de marchés issus d’appel d’offres ouvert ou restreint
Etablissement et signature du marché avec la société attributaire ;
Etablissement du dossier d’engagement du marché (l’état d’engagement, de la fiche modèle « D »
et du rapport de présentation) ;
Signature du dossier d’engagement du marché par l’ordonnateur ;
Passation des écritures comptables dans le registre des engagements ;
Constitution et classement d’un fonds de dossier constitué de l’acte d’engagement, le bordereau
des prix, les PV d’ouverture des plis, le rapport technique, Etat d’engagement, la fiche modèle D,
le rapport de présentation ;
Suivi de l’engagement et satisfaction des observations du contrôleur ;
Enregistrement dans le registre des engagements des références du visa ;
Mise à jour de la situation des marchés.
Le système à mettre en place devra, au niveau du suivi de l’exécution des marchés, pouvoir tenir
compte des différents types de marchés et les gérer en conséquence : marchés de travaux, marchés
d’études, marché acquisition, marché cadre,….
L’achat par bon de commande se déroule selon les trois phases principales, à savoir :
- L’engagement ;
- L’exécution et la liquidation ;
- L’ordonnancement.
Une demande d’achat émanant d’un service passe par un circuit d’approbation et ensuite adressée au service
gestionnaire pour la traiter. Ce dernier doit s’assurer de la disponibilité des crédits et de la conformité de la
demande. Sur la base des données contenues dans le référentiel des fournisseurs ou sur proposition du
demandeur, des devis seront demandés aux fournisseurs sélectionnés selon la procédure suivante :
Demande d’offres de prix auprès de trois ou quatre concurrents dont l’activité répond à l’objet des prestations
à commander ;
- Choix de l’offre la plus avantageuse de point de vue prix et qualité des prestations à fournir.
Les dépenses de régies sont des dépenses payées sans ordonnancement préalable. Ces dépenses sont de
faible importance et à caractère urgent et imprévisible. L’opération consiste à élaborer un DAE envoyé au CED
pour visa, une fois la DAE est visée le sous ordonnateur élabore une DAP qui sera envoyée avec l’originale de
la DAE au TRG alors une copies sont adressée au régisseur
L’exécution du budget est soumise essentiellement à deux types de contrôle : le contrôle a priori et le contrôle
a posteriori
1. Contrôle à priori :
Il repose sur des enquêtes et vérifications permanentes effectuées dans le cadre de l’exécution de la
dépense publique.
C’est un contrôle des ordres de paiement effectué par les services de la trésorerie générale avant débours.
2. Contrôle à posteriori :
Un contrôle sélectif : il ne s’applique pas à tous les responsables, agents et organes soumis au contrôle ;
Un contrôle préventif : les rapports contiennent des recommandations à même d’améliorer les procédures
de gestion et d’instaurer la culture de rationalisation ;
Un contrôle répressif : les PV de constatation d’infraction sont transmis aux autorités compétentes pour
prendre les mesures nécessaires ;
Un contrôle ouvert : les rapports d’inspection sont transmis aux agents contrôlés pour leur permettre
d’exercer leur droit de réponse en produisant, le cas échéant, les justifications et/ou les observations
éventuelles qui seraient soit acceptées soit écartées par l’inspecteur des finances.
Cette institution est chargée d’assurer le contrôle supérieur de l’exécution des lois de financiers. Dans ce
cadre, elle s’assure de la régularité des opérations de recettes et de dépenses des organismes soumis à son
contrôle en vertu de la loi et en apprécie la gestion.
Elle sanctionne, le cas échéant, les manquements aux règles qui régissent lesdites opérations.
En matière de discipline budgétaire et financière, la cour exerce une fonction juridictionnelle à l’égard de tout
responsable, de tout fonctionnaire ou agent de l’un des organismes suivants :
En matière de contrôle de la gestion, le contrôle de cette Cour s’exerce essentiellement sur les organismes
susvisés ainsi que sur :
Cette Cour contrôle l’emploi des fonds publics reçus par les entreprises, autres que celles citées ci-dessus, ou
par les associations, ou tous autres organismes bénéficiant d’une participation au capital ou d’un concours,
quelle que soit sa forme de la part de l’Etat, d’un établissement public ou de l’un des autres organismes soumis
au contrôle de la cour.
3. Le contrôle du parlement :
Dans l’ensemble, le parlement contribue à la transparence et à la responsabilité dans la gestion du patrimoine
de l’Etat permettant ainsi de réduire le gaspillage des ressources.
Dans l’exécution du budget, le parlement intervient à deux moments pendant (contrôle en cours d’exécution)
et après (après exécution : loi de règlement). Il clôture lui-même le cycle budgétaire qu’il avait lui-même
ouvert avec l’autorisation de la loi de finances.
BIBLIOGRAPHIQUE
- Le code de marche publique
- Budget de l’Etat
- www.cnd.hcp.ma
- www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publique/ressources-depenses-etat/controle-
finances-etat/quel-controle-est-exerce-par-administration.html
- www.undp.org/surf-wa/workpaces/gendertools/fiche05.html
- Décret n° 2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) fixant lesconditions et les formes de
passation des marchés de l'Etat ainsi quecertaines règles relatives à leur gestion et à leur contrôle.
Conclusion
Juste avant la fin de formation, Tous les stagiaires sont appelé à effectuer un rapport concernant un mois de
stage de préfecture d’arrondissement de Sidi Bernoussi et les connaissances techniques qu’ils ont acquis
pendant de ce stage de formation.
L’expérience que nous avons vécue durant stage avait pour moi une grande importance, puise qu’elle m’a
permis d’enrichir d’avantage mes connaissances des le domaine du métier et comment se comporter avec
personnes de l’établissement et avec d’autre personnes (client, patients,….) n’est pas toujours une tâche facile.
Une telle acquisition met en évidence la compétence, la capacité intellectuelle et professionnelle que le stagiaire
peut mener dans un travail que demandent effectivement des études, des recherches, ainsi qu’une bonne
organisation.
En fin nous vous souhaitent que notre rapport de stage être capable de répondre aux attentes et aux exigences
de mes formateurs.