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Tribu
p∈N n≥p
n∈N
Exercice 2 [ 03997 ] [Correction]
Soient f : Ω → Ω0 une application et T 0 une tribu sur Ω0 . Vérier que On pose ( )
An T ∈ ℘(N) .
[
T = f −1 (A0 ) A0 ∈ T 0 A=
n∈T
dénit une tribu sur Ω. (a) Montrer que A est une tribu de Ω.
(b) On suppose l'ensemble Ω dénombrable.
Exercice 3 [ 03998 ] [Correction] Montrer que toute tribu innie sur Ω est de la forme ci-dessus pour une
certaine famille (An )n∈N .
(a) Soit (Ti )i∈I une famille de tribu sur un même ensemble Ω.
Montrer que (c) Existe-t-il des tribus dénombrables ?
\
T = Ti
i∈I
Dénition d'une probabilité (d) Déterminer le nombre d'essais moyen pour obtenir deux piles consécutifs.
Exercice 11 [ 04098 ] [Correction] (c) En déduire une relation entre pn+3 , pn+2 et pn valable pour tout n ≥ 1.
On lance une pièce avec la probabilité p de faire Pile . On note An l'événement (d) Exprimer le terme général de la suite (pn )n≥1 .
on obtient pour la première fois deux piles consécutifs lors du n-ième lancer
et l'on désire calculer sa probabilité an .
Exercice 14 [ 05086 ] [Correction]
(a) Déterminer a1 , a2 et a3 . On suppose disposer d'une pièce dont la probabilité p ∈ ]0 ; 1[ de donner `pile'
(b) Exprimer an+2 en fonction de an et an+1 pour n ≥ 1. n'est pas connue. Proposer une expérience employant cette pièce permettant de
(c) Justier qu'il est quasi-certain d'obtenir deux piles consécutifs. dénir un événement de probabilité 1/2.
(a) Pour quels λ ∈ R, la famille λn n∈N∗ dénit-elle une loi de probabilité sur
−s
N∗ ?
(b) Pour p nombre premiers, on pose Ap = pN∗ . Montrer que les Ap pour p
parcourant P sont mutuellement indépendants pour la loi de probabilité
précédente.
(c) Prouver
1
.
Y
ζ(s) =
1 − p−s
p∈P
A = f −1 A0 avec A0 ∈ T 0 certain p. Cela signie que les évènements de la suite (An ) sont réalisés à
partir d'un certain rang (ou encore que seul un nombre ni de An ne sont pas
donc réalisés).
A ∈ T 0. (b) A0 est un évènement par des arguments analogues aux précédents.
Soit (An )n∈N ∈ T N . Il existe (A0n )n∈N ∈ T 0 N telle que La non réalisation de A0 signie la réalisation de
[ \
∀n ∈ N, An = f −1
(A0n ). A0 = An
p∈N n≥p
(b) Soit A une tribu sur l'ensemble dénombrable Ω. On dénit une relation Exercice 6 : [énoncé]
d'équivalence R sur Ω en armant que deux éléments ω et ω 0 sont en
relation si, et seulement si, (a) Ω = ∅ donc Ω est dénombrable et Ω ∈ T .
T est évidemment stable par passage au complémentaire.
∀A ∈ A, ω ∈ A ⇐⇒ ω 0 ∈ A. Soit (An )n∈N une suite d'éléments de T .
Cas 1 : TousSles An sont dénombrables
Les classes d'équivalence de la relation R constituent une partition de Ω et La réunion n∈N An est dénombrable en tant qu'union dénombrable de
puisque l'ensemble Ω est dénombrable, ces classes d'équivalence sont au plus parties dénombrables.
dénombrables. Cas 2 : L'un des An n'est pas dénombrable.
Par construction Posons An0 ce vilain canard. On a nécessairement An0 dénombrable.
∀A ∈ A, ω ∈ A =⇒ Cl(ω) ⊂ A. Or
Aussi, si ω 0 ∈
/ Cl(ω) alors il existe A ∈ A tel que
[ \
An ⊂ An ⊂ An 0
n∈N n∈N
(ω ∈ A et ω ∈
/ A) ou (ω ∈
0
/ A et ω ∈ A).0
donc n∈N An est dénombrable car inclus dans une partie qui l'est.
S
Quitte à considérer A, on peut supposer ω ∈ A et ω ∈
/ A et l'on note A
0
ω0 cet Dans les deux cas, l'union des (An )n∈N est élément de T .
ensemble.
On a alors (b) T est une tribu contenant tous les {ω} pour ω parcourant Ω.
Aω0 ∈ A. Soit A une tribu contenant tous les {ω} pour ω parcourant Ω.
\
Cl(ω) =
ω 0 ∈Cl(ω)
/ Les parties dénombrables de Ω peuvent se percevoir comme réunion
dénombrable de leurs éléments et sont donc éléments de la tribu A.
En eet : Les partie dont le complémentaire est dénombrables sont alors aussi éléments
l'intersection est élément de A car il s'agit d'une intersection au plus
de la tribu A.
dénombrable ;
On en déduit que T ⊂ A.
la classe est incluse dans l'intersection car ω est élément de cette
intersection ; (c) Si Ω est dénombrable alors toute partie de Ω peut s'écrire comme réunion
si un élément ω 0 n'est par dans la classe, il n'est pas non plus dans dénombrable de parties {ω} et est donc élément de T . On en déduit
l'ensemble Aω0 gurant dans l'intersection. ℘(Ω) = T .
De plus, les éléments A de la tribu A se décrivent sous la forme
Cl(ω).
[
A=
ω∈A Exercice 7 : [énoncé]
On a Ω = f −1 (f (Ω)) donc Ω ∈ T .
S'il n'y a qu'un nombre ni de classe d'équivalence, la tribu A est de cardinal
ni ce que les hypothèses excluent. Les classes d'équivalences sont donc en Soit A ∈ T . Vérions A ∈ T i.e. A = f −1 f A .
nombre dénombrables, on peut les décrire par une suite (An )n∈N vériant les
L'inclusion directe est toujours vraie. Inversement, soit x ∈ f −1 f A . Il existe
hypothèses du sujet et les éléments de la tribu A apparaissent comme ceux de
y ∈ A tel que f (x) = f (y). Si par l'absurde alors −1
= A. Ceci
la forme x ∈ A y ∈ f f (A)
An avec T ∈ ℘(N). étant exclu, x ∈ A et donc f f A ⊂ A puis égal.
[
−1
Puisque cette série converge, son terme général tend vers 0. donc
Par considération de reste de série convergente, on a aussi P(A) − P(B) ≤ P(A∆B).
Un raisonnement symétrique fournit aussi
P({k} | k ≥ n) −−−−−→ 0.
n→+∞ P(B) − P(A) ≤ P(A∆B).
Les événements An constituent un système complet. L'événement Bn+3 signie que deux succès consécutifs sont rencontrés aux
On veut ici calculer la probabilité de l'événement B : la famille a au moins 1 rangs n + 2 et n + 3 et que cette situation n'a pas été rencontrée
lle On peut plus facilement calculer la probabilité de l'événement contraire précédemment :
C = B : la famille n'a que des garçons Par la formule des probabilités totales Bn+3 = Sn+2 ∩ Sn+3 ∩ An+2 .
+∞
Cependant, si l'expérience a réussi au rang n + 2 mais qu'on n'a pas
PAn (C)P(An ).
X
P(C) =
rencontré deux succès consécutifs avant ce rang, c'est qu'elle a échoué au rang
n=0
n + 1. Ainsi, Sn+2 ∩ An+2 ⊂ Sn+1 et donc
Or PAn (C) est la probabilité qu'une famille à n enfants n'a que des garçons et
donc Sn+2 ∩ An+2 = Sn+1 ∩ Sn+2 ∩ An+2 .
1
PAn (C) = n . 1. L'expression de B5 est plus complexe : B5 = S3 ∩ S4 ∩ S5 ∩ S1 ∩ S2 .
2
Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1er mai 2018 Corrections 9
Aussi, sachant que l'expérience a échoué au rang n + 1, armer qu'il n'y a de racines distinctes :
pas eu deux succès consécutifs avant le rang n + 2 revient à signier qu'on n'a √ √
pas rencontré deux succès consécutifs avant le rang n : 1 1+ 5 1− 5
α= , β= et γ = .
2 4 4
Sn+1 ∩ An+2 = Sn+1 ∩ An . Pour λ valeur propre
de A, l'espace propre associé est engendré par la
colonne t 1 λ λ2 et on peut donc écrire
Ainsi, on a l'égalité
1 1 1 α 0 0
Bn+3 = Sn+1 ∩ Sn+2 ∩ Sn+3 ∩ An . A = P DP −1 avec P =α β γ et D = 0 β 0 .
α2 β2 γ2 0 0 γ
Enn, les diérentes expériences étant indépendantes et l'événement An
n'étant que fonctions des événements S1 , . . . , Sn , les événements de Après calculs, on obtient
l'intersection précédentes sont indépendants ce qui donne
βγ(γ − β) −(β + γ)(γ − β) γ − β
1
P −1
n
!
1 = −αγ(γ − α) (α + γ)(γ − α) γ − α
pk . (β − α)(γ − α)(γ − β)
X
pn+3 = P(Bn+3 ) = P(Sn+1 )P(Sn+2 )P(Sn+3 )P(An ) = 1− βα(β − α) −(β + α)(β − α) β − α
8
k=1
soit
(c) L'égalité précédente démontrée pour n ≥ 2 est aussi vraie pour n = 1. Pour 1 2 −4
n ≥ 2, on peut alors écrire à la fois 1 √1 − 1 √2 + 2
P −1 = − √5 5 5 .
√1 − √15 − 1 − √25 + 2
5
n
! n−1
!
1 1
et pn+2 = pk .
X X
pn+3 =
8
1− pk
8
1− Enn, l'égalité An−1 = P Dn−1 P −1 permet de conclure :
k=1 k=1
√ n−1 √ n−1 !
1 1+ 5 1− 5
Par diérence, on obtient pn+3 − pn+2 = − 81 pn et cette égalité est encore pn = √ − pour tout n ≥ 1.
2 5 4 4
vraie pour n = 1.
(d) (pn )n≥1 est une suite récurrente linéaire d'ordre 3 : l'expression de son
terme général se déduit du calcul des puissances d'une matrice Exercice 14 : [énoncé]
traduisant la relation de récurrence.
Les séquences `pile-face' et `face-pile' sont équiprobables.
Pour n ≥ 1, introduisons Xn la colonne de coecients pn , pn+1 et pn+2 . On a On lance deux fois de suite la pièce ce que l'on appellera un bilancer. Si l'on
obtient deux fois le même résultat, on procède à un nouveau bilancer. Sinon,
l'expérience s'arrête 2 et l'on dit que l'événement A est réalisé lorsque l'on vient
0 1 0
Xn+1 = AXn avec A = 0 0 1 . d'obtenir `pile' et `face' dans cet ordre. Pour i ∈ N∗ , introduisons les événements
− 18 0 1
Pi = On a obtenu `pile' lors du i-ème lancer et Fi = Pi .
Par récurrence, on obtient Xn = An−1 X1 pour tout n ≥ 1. An de calculer la
puissance de A, on étudie la réduction de cette matrice. Son polynôme L'événement A est la réunion des événements incompatibles
caractéristique est An = (P1 P2 ∪ F1 F2 ) ∩ . . . ∩ (P2n−1 P2n ∪ F2n−1 F2n ) ∩ P2n+1 F2n+2 pour 3 n ∈ N.
1 1 1 1 2. Il est presque sûr que l'expérience s'arrête car la probabilité qu'un bilancer soit constitué de
χA = X 3 − X 2 + = X− X2 − X − p2 + (1 − p)2 1.
8 2 2 4 deux résultats identiques vaut ce qui est strictement inférieur à
(a) La somme des pn pour n ∈ N doit valoir 1. On en déduit a = e−2 . (b) C'est immédiat puisque l'indépendance mutuelle d'une famille innie se
(b) Par événement contraire, il sut de calculer la probabilité que la famille soit ramène à celle des sous-familles nies.
uniquement constituée de lles. On introduit les événements
An = La famille comporte n enfants Exercice 20 : [énoncé]
B = La famille ne comporte que des lles . On étudie ! !
+∞ N
An .
\ \
La famille (An )n∈N constitue un système complet d'événements. Par la P An = lim P
N →+∞
formule des probabilités totales n=0 n=0
+∞
Par indépendances des An , on a
1 1
p = .
X X
P(B) = P(B | An )P(An ) = n n
N
! N
2 e
1 − P(An ) .
\ Y
n∈N n=0 P An =
On en déduit la probabilité demandée n=0 n=0
A1 , . . . , An mutuellement indépendants =⇒ A fn .
f1 , . . . , A La relation demandée est dès lors immédiate.
(b) (i) =⇒ (ii) Supposons (i). On a Il reste à calculer les probabilités des événements Ap .
n +∞ +∞
λ λ X 1 1
Y
P Ak −−−−−→ 0 = s.
X
n→+∞ P(Ap ) = =
k=0 (pk)s ps ks p
k=1 k=1
(ii) =⇒ (i) Inversement, si la série ln P(An ) diverge, puisque les termes On peut conclure que les événements Ap pour p parcourant P sont
P
sommés sont positifs, ses sommes partielles tendent vers −∞. On peut alors mutuellement indépendants.
suivre la démonstration précédente à rebours et conclure (i). (c) On a
(ii) =⇒ (iii) Supposons (ii). \
{1} = Ap
Si (P(An ))n∈N ne tend pas vers 0 alors la série P(An ) diverge
P
p∈P
grossièrement.
Si en revanche (P(An ))n∈N tend vers 0 alors car tout entier naturel supérieur à 2 est divisible par un nombre premier.
Énumérons les nombres premiers : p1 = 2, p2 = 3, p3 = 5, etc. On peut écrire
par continuité décroissante et indépendance
ln P(An ) = ln 1 − P(An ) ∼ −P(An )
n→+∞
N
! N N
et à nouveau la série P(An ) diverge, cette fois-ci par équivalence de séries
P
1
.
\ Y Y
P {1} = lim P Ap k = lim P(Apk ) = lim 1−
à termes de signe constant. N →+∞ N →+∞ N →+∞ psk
(iii) =⇒ (ii) Supposons (iii). k=1 k=1 k=1
Exercice 22 : [énoncé] Après passage à l'inverse, ceci fournit la relation demandée sous réserve de
(a) La famille dénit une loi de probabilité si elle est formée de réels positifs, comprendre
qu'elle est sommable et de somme égale à 1. Ceci a lieu si, et seulement si, Y N
1 déf 1
1− s .
Y
λ = 1/ζ(s). 1− s = lim
p N →+∞ pk
p∈P k=1
(b) Soit m ∈ N∗ et p1 , . . . , pm des nombres premiers deux à deux distincts.
(d) Par l'absurde, supposons la famille (1/p)p∈P sommable. On a
Ap1 ∩ . . . ∩ Apm = n ∈ N∗ ∀k ∈ J1 ; mK, pk | n .
N ! N
1 1
Les pk étant des nombres premiers deux à deux distincts, on a la propriété .
Y X
ln =− ln 1 −
arithmétique k=1
1 − p−1
k k=1
pk
∀k ∈ J1 ; mK, pk | n ⇐⇒ p1 . . . pm | n
Or
et donc
1 1
Ap1 ∩ . . . ∩ Apm = Ap1 ...pm . − ln 1 − ∼
pk k→+∞ pk