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– DS N°6 – PSI* 17-18

DS n°6 ( le 10/02/2018)

SUJET n°1 (1 exercice et 1 problème)


EXERCICE (extrait de E3A PC 2017)
 

On rappelle que Mp,q (R) où (p, q) ∈ N∗ × N∗ désigne le R -espace vectoriel des matrices à p lignes
et q colonnes. On note Mp (R) au lieu de Mp,p (R).
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 −1
⎜−1⎟ ⎜−1⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
Soient U0 = ⎜ ⎟ et V0 = ⎜ ⎟ et A0 = U0 t V0 .
⎝−1⎠ ⎝ 1⎠
1 −1
1. Calculer A0 . Quel est le rang de A0 ?

2. Justifier que 0 est valeur propre de A0 puis déterminer une base du sous-espace propre associé.

3. a) Calculer A0 U0 .
b) Montrer que A0 est diagonalisable dans M4 (R).
c) Déterminer une matrice diagonale D de M4 (R) et une matrice inversible P de M4 (R) telles
que A0 = P DP −1 .


PROBLÈME (E3A PC 2017, 3 heures)
 

Partie I
 1
I. 1) a) Calculer f (t) = e−ts ds pour t ∈ R , si t = 0 puis t = 0.
0

b) Montrer que f est une application continue sur R et établit une bijection de R sur un
intervalle à préciser.
c) Montrer que f est développable en série entière, et donner son développement.
 x
I. 2) Pour x ∈ R , soit S(x) = f (t) dt .
0
a) Montrer que S est développable en série entière, et donner son développement.
b) Justifier l’égalité :
+∞

(−1)n+1 1 1 − e−t
= dt .
n=1
n(n!) 0 t
 +∞ e−t
I. 3) a) Pour tout x > 0, justifier l’existence de R(x) = dt .
x t
 
1 1− e−t +∞ e−t
b) On pose γ = S(1) − R(1) = dt − dt . Justifier l’égalité :
0 t 1 t
 +∞
γ=− ln(t)e−t dt.
0

Problèmes – © T.LEGAY – Lycée d’Arsonval 1/9 11 février 2018


– DS N°6 – PSI* 17-18

c) Montrer que R est de classe C 1 sur R∗+ , donner une relation entre R (x) et R(x) pour
x > 0, et justifier que :
S(x) = R(x) + ln(x) + γ .
n

xk n xt
I. 4) a) Pour x > 0 et n ∈ N∗ , soit : gn (x) = − dt .
k=1
k 1 t
+∞

xk +∞ xt
Pour tout x ∈ ]0 ; 1[ , justifier l’existence de g(x) = − dt , et prouver que, pour
k=1
k 1 t
tout n ∈ N∗ :
xn .
0  gn (x) − g(x) 
n
b) Prouver que la suite de fonctions (gn )n∈N∗ converge uniformément vers g sur ]0 ; 1[ .
c) Montrer que les fonctions gn (n ∈ N∗ ) sont continues sur R∗+ .
d) En remarquant, après l’avoir justifié, que lim gn (1) = lim g(x), montrer que :
n→+∞ x→1−

n

1
γ = S(1) − R(1) = lim − ln(n) .
n→+∞
k=1
k
 +∞ e−at − e−bt
I. 5) Soient a > 0 et b > 0. En utilisant R(ax) − R(bx), calculer dt .
0 t
e−x
I. 6) a) Montrer que, pour tout x > 0 on a : R(x)  , puis que lim xR(x) = 0.
x x→+∞
b) Au moyen d’une intégration par parties, prouver que R est intégrable sur R∗+ et que
 +∞
R(x) dx = 1.
0

Partie II
 +∞
II. 1) a) Pour n ∈ N , montrer l’existence de In = tn e−t dt .
0
b) Trouver une relation entre In et In+1 et en déduire la valeur de In .
II. 2) On considère l’espace vectoriel R2 [X] des polynômes réels de degré  2.
À tout P ∈ R2 [X] on associe T (P ) tel que :
 +∞
∀ x ∈ R, T (P )(x) = e−t P (x + t) dt.
0
a) Montrer que T est un endomorphisme de R2 [X] et écrire sa matrice M dans la base
B = (1, X, X 2 ).
b) Étudier si M est diagonalisable dans M3 (R).
II. 3) Soit n ∈ N et Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes réels de degré  n . On note D
l’endomorphisme de Rn [X] associant à tout polynôme P son polynôme dérivé P  .
a) Soit P ∈ Rn [X] et (x, t) ∈ R2 .
n

Déterminer les réels b0 (x), . . . , bn (x) tels que P (x + t) = tk bk (x).
k=0
Indication : on pourra citer et utiliser une formule de Taylor.
b) À tout P ∈ Rn [X] on associe T (P ) tel que :
 +∞
∀ x ∈ R, T (P )(x) = e−t P (x + t) dt.
0
Montrer que T est un endomorphisme de Rn [X] et déterminer des réels a0 , . . . , an tels que
n

pour tout P ∈ Rn [X] on ait : T (P ) = ak D k (P ).
k=0
c) Déterminer les éléments propres de T (valeurs propres et vecteurs propres).

Problèmes – © T.LEGAY – Lycée d’Arsonval 2/9 11 février 2018


– DS N°6 – PSI* 17-18

II. 4) Soit g : R → R une fonction continue et bornée. On considère l’équation différentielle sur R :
y  − y + g = 0.  +∞
Justifier que la solution générale est de la forme y : x → kex + ex e−t g(t) dt , k ∈ R .
x

II. 5) Soit g : R → R continue et bornée, et soit N∞ (g) = sup {|g(t)| , t ∈ R}.


a) On définit Tg : R → R par :
 +∞
∀ x ∈ R, Tg (x) = e−t g(x + t) dt.
0
 +∞
Justifier qu’alors Tg (x) = ex e−u g(u) du, et que Tg est de classe C 1 sur R en précisant
x
(Tg ) en fonction de Tg et de g .
b) En supposant g non nulle, déterminer s’il existe λ ∈ R tel que Tg = λg .
c) Montrer que Tg est bornée sur R et majorer N∞ (Tg ) au moyen de N∞ (g).
d) On note E l’espace vectoriel des applications continues et bornées de R dans R .
Montrer que l’application T : g → Tg est un endomorphisme continu de l’espace vectoriel
normé (E, N∞ ).
e) Montrer que si g tend vers 0 en +∞ , alors Tg aussi.
Indication : on vérifiera que si |g(t)|  ε pour t  A, alors |Tg (x)|  ε pour x  A.
 +∞
II. 6) a) Pour tout réel A justifier l’existence et calculer e(i−1)t dt .
A

b) Soient c : t → cos(t) et s : t → sin(t), et F le sous-espace vectoriel de C (R, R) engendré par


(c, s).
Montrer que g → Tg (où Tg défini ci-dessus) définit un endomorphisme de F et écrire sa
matrice N dans la base (c, s).
N est-elle diagonalisable dans M2 (R) ?

Partie II
On s’intéresse dans cette partie à l’équation différentielle : xy  + y  − (x + 1)y = 1.
III. 1) On suppose qu’il existe une solution θ développable en série entière de cette équation
+∞

différentielle. On note alors θ(x) = an xn pour tout x ∈ ]−r ; r[ où r > 0 est le rayon
n=0
de convergence et (an )n∈N une suite réelle.
a) Déterminer alors une relation entre a1 et a0 ainsi qu’une relation entre an+2 , an+1 et an
pour tout n ∈ N∗ .
b) Pour une telle suite (an )n∈N , montrer qu’il existe K > 0 telle que :

K .
∀ n ∈ N, |an | 
n!
En déduire qu’une telle solution θ existe et que de plus r = +∞ .

III. 2) On souhaite résoudre ici cette équation différentielle sur l’intervalle I = R∗+ et l’on note :


S = y ∈ C 2 (I, R) ∀ x > 0, xy  (x) + y  (x) − (x + 1)y(x) = 1 .

a) Pour tout y ∈ C 2 (I, R), on pose z(x) = e−x y(x) pour tout x > 0.
Montrer que y ∈ S si et seulement si z vérifie :

∀ x > 0, xz  (x) + (2x + 1)z  (x) = e−x (∗)

Problèmes – © T.LEGAY – Lycée d’Arsonval 3/9 11 février 2018


– DS N°6 – PSI* 17-18

b) Déterminer les Z ∈ C 1 (I, R) telles que :

∀ x > 0, xZ  (x) + (2x + 1)Z(x) = 0.

c) Déterminer les Z ∈ C 1 (I, R) telles que :

∀ x > 0, xZ  (x) + (2x + 1)Z(x) = e−x .

d) En déduire l’expression des fonctions z ∈ C 2 (I, R) vérifiant l’équation (∗), en utilisant la


 +∞ −t
e
fonction R définie pour x > 0 par R(x) = dt .
x t
On utilisera R(x) et R(2x).
e) Donner alors l’expression de la solution générale y ∈ S .

III. 3) a) Sachant que R(x) = − ln(x) + γ + o (1), déterminer les solutions y ∈ S ayant une limite
x→0+
finie en 0.
Exprimer alors ces solutions en utilisant la fonction S de la partie I et reliée à R par :
S(x) = R(x) + ln(x) + γ pour x > 0 (vu en I.3)c)).
b) Sachant que S est développable en série entière sur R , donner l’expression des solutions θ
de la question III.1) : on exprimera θ(x) en fonction de S(x) et de S(2x) pour tout x ∈ R .
c) En utilisant un produit de Cauchy, donner l’expression de an en fonction de n et de a0 .

   
  
 


Problèmes – © T.LEGAY – Lycée d’Arsonval 4/9 11 février 2018

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