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De nos jours, la plupart des villes en général et celle des zones industrielles en particulier,
connaissent une croissance accélérée, et ont tendance à plus s’agrandir malgré le nombre
important de leurs populations. Cette attractivité s’explique souvent par : l’exode rural, la
modernisation et le développement d’une société tournée vers l’industrie et les services. Ce
qui fait souvent de ses zones la source principale d’emploi salarié.
Cet accroissement excessif de la population n’est pas sans conséquence, en effet cela conduit
à l’artificialisation des sols pour la réalisation de nombreuses opérations d’urbanisme, on peut
citer entre autre : la rénovation, la réhabilitation, le lotissement et le remembrement urbain.
Mais aussi la construction de nouvelles infrastructures telles que les routes, les ponts, les
logements sociaux etc. Afin de fournir de nouveaux cadres de vie à ces populations.
C’est le cas de Kamsar, petit village de pêcheurs à l'origine, est une ville du nord-ouest de la
Guinée située à environ 3heures et demie au nord de Conakry, dans l'estuaire du Rio Nuñez
sur l'océan Atlantique. C’est un centre industriel de la Compagnie des bauxites de Guinée
(CBG) en connexion ferroviaire avec le plateau de Sangarédi proche, qui est l'une des plus
grandes réserves mondiales de bauxite.
Des lors, l’on assistera à une urbanisation galopante de cette ville. Sa population qui était
estimée à plus 360.000 habitants a de nos jours doublés.
C’est dans le souci d’assurer le bien-être et le confort de ces travailleurs que la compagnie des
bauxites de guinée(CBG) va initier la construction des logements sociaux.
Le rapport d’étude géotechnique du site a révélé que la zone d’implantation est caractérisée
par de l’argiles molle et de la vase. Ces sols appelés «sol à problèmes » sont susceptibles de
causer des dommages à la future structure notamment : les fissurations sur le bâtiment, le
soulèvement du fond de fouille, la rupture des conduites. La stabilité des structures sur ces
sols constitue une véritable problématique pour l’ingénieur.
C’est dans l’optique de proposer une structure apte à répondre aux exigences du sol tout en
tenant compte du caractère architectural et économique afin de solutionner cette
problématique que s’inscrit notre mémoire.
1
La première partie est consacrée à la recherche bibliographique, elle comporte deux
chapitres :
Le premier chapitre présente la généralité sur les sols compressibles: la recherche portera
sur les propriétés, les comportements, les techniques de caractérisation et les problèmes posés
par la construction sur des sols compressibles.
La deuxième partie est consacrée à l’étude structurale et géotechnique du projet elle comporte
également deux chapitres.
2
Première partie
Recherche
bibliographique sur
les sols compressibles
3
Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
Introduction
La raréfaction des sols de bonne qualité pour développer la construction de bâtiments, des
réseaux routiers, autoroutiers et ferroviaires entraîne la nécessité de mettre en œuvre des
techniques de renforcement des sols compressibles. En effet, la construction sur ces sols
entraîne l’instabilité des ouvrages de par leur forte compressibilité qui se traduit par des
tassements et déformations importants sur ces derniers. Pour construire tout de même les
ouvrages désirés, on peut procéder au renforcement ou à l’amélioration du sol de fondation ou
du remblai. Les techniques employées permettent, soit d’accélérer le processus de
consolidation, ou encore de diminuer le tassement final ou de résoudre les deux problèmes à
la fois. Il faut également souligner, sur le plan économique, l’importance des techniques
d’amélioration des sols comme étant une solution alternative à d’autres modes de fondation
plus couteux
Le sol est constitué d’une phase minérale solide, de phase liquide et gazeuse occupant les
vides entre les particules solides. Lorsqu’il y’a tassement, l’organisation, la saturation et le
volume de ces vides sont en étroite relation. Sous une charge la déformation d’un matériau
constitué d’une seule phase solide et homogène relève de sa propre résistance et de son
élasticité.
La compressibilité d’un sol est donc la propriété qu’il a de réagir à une augmentation de la
contrainte effective par un resserrement de ces particules solides (les plus petits s’insérant
entre les plus grosses) et une réduction de son indice de vide ce qui correspond á une
augmentation de la masse volumique. La compressibilité n’est possible que s’il y’a une
expulsion d’eau et de l’air occupant les vides du sol. (Vincent Robitaille Tremblay).
Tous les sols sont compressibles, c’est-à-dire qu’ils tassent lorsqu’on leur applique une charge
verticale. L’amplitude et la vitesse de ce tassement varient en fonction du type de sol
considéré, les sols compressibles sont généralement de formation récente, inaptes à supporter
les constructions importantes mais pouvant moyennant certaines précautions servir de
fondations à un remblai. Ils sont généralement de formations récentes (quelques milliers
d’années) contiennent presque toujours, en plus ou moins grande proportion, des matières
organiques.
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
I.1 Typologie
Les tourbes
Les marnes
Du point de vue géologique, les vases sont des dépôts formés en eau douce ou salée,
constituées de grains généralement très fins (inférieurs à 200 μ avec un pourcentage
important de particules inférieures à 2 μ) de nature minéralogique variable, disposés en
flocons (structure dite en « nids d’abeilles). La proportion d’eau retenue est assez forte, les
particules adhérant les unes aux autres, non pas suivant l’arrangement donnant la plus grande
compacité, mais suivant les directions où elles sont entrées en contact. La vase contient
généralement une certaine proportion de matières organiques (le plus souvent inférieure à 10
%), elle peut être tourbeuse si la présence de certains micro-organismes favorise la formation
de tourbe. Dans les zones littorales, la présence de chlorure de sodium empêche la
prolifération de ces micro-organismes, et de ce fait, la vase déposée n’est pas tourbeuse. En
se consolidant, la vase perd une partie de son eau, la structure se détruit ; et elle se transforme
en une argile ou une marne d’autant moins molle que la consolidation est plus importante. En
fait, du point de vue géotechnique on confond souvent vase et argile molle. Pour le
géotechnicien, ces sols se caractérisent par :
Une teneur en eau qui est généralement voisine de la limite de liquidité, et un faible
poids spécifique sec γd (souvent inférieur à 10 KN/m3) ;
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
Les tourbes sont des dépôts naturels organiques très compressibles, à hautes teneurs en
matière organique, à très hautes teneurs en eau et à très hauts degrés de saturation, dont le
contenu en fibres végétales décomposées constitue une structure anisotrope qui influence les
résistances mécaniques. Le tassement de la tourbe ne suit généralement pas les lois classiques
de la consolidation des argiles.
Les indices de compression déterminées à l’œdomètre sont très forts (supérieurs à 1). La
perméabilité a généralement une composante horizontale beaucoup plus forte que la
composante verticale. Cette perméabilité diminue notablement au cours du tassement.
Les limons sont généralement constitués de silt, de lœss, ils possèdent un squelette siliceux à
silicocalcaire à grains fins ; leur taille est située entre celle des sables et celle des argiles ; et
de teneur en argiles variable. Ils sont peu perméables et constituent des terres de culture
fertiles. Leur assise est médiocre et sont donc à éviter pour les fondations.
Les marnes proprement dites et les calcaires marneux avec des taux respectivement de
35 à 65 % et 65 à 95 %.
Comme pour les argiles, les marnes argileuses présentent notamment l'inconvénient de
craqueler sur une certaine profondeur en cas de sécheresse. Les marnes sont une assise de
fondations bonne à moyenne en l'absence de gypse. En revanche elles sont médiocres voire
dangereuses lorsqu'elles sont très argileuses en affleurement ou lorsqu'elles se situent au-
dessus d'une masse de gypse, avec risque de formation de fontis. Les marnes sont des roches
relativement tendres, elles subissent une géodynamique très active à leur surface et leur
fragilité les rend très vulnérables aux aléas de la nature et des hommes.
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
On peut conclure que l’évolution des sols fins est due à la présence des minéraux argileux
dans les sols tels que : les marnes, les argiles…etc., qui manifestent une grande sensibilité à
l’air (retrait, fissuration désagrégation progressive des couches de sol) et une forte affinité
pour l’eau (avec les conséquences classiques de l’humidification : gonflement,
déconsolidation, perte des caractéristique mécaniques).
La mesure de ces propriétés est décrite dans les manuels de mécanique des sols.
I.2.1 Caractéristiques :
Une teneur en eau très forte et un très faible poids apparent (ces sols sont
généralement saturés)
Dans la pratique française, la déformabilité est étudiée à l’œdomètre (essai de chargement par
palier, essai de fluage) et décrite par une relation semi logarithmique entre l’indice des vides
et la pression effective.
A. Hypothèse
B. L’Œdomètre :
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
C’est l’appareil qui permet de mesurer le tassement d’un échantillon de sol (intact de
préférence) sous un effort donné, et son gonflement au cours du déchargement des efforts
soumis auparavant. L'opération de chargement et déchargement s'effectue par paliers et elle
est chronométrée, afin d’en déterminer les propriétés mécaniques. L’appareil comprend une
cellule et un bâti de chargement.
Le système de drainage permet à l’eau de s’évacuer suivant les trajets verticaux ascendant
et descendant symétriques tout en permettant au sol de rester saturé
ΔH
déformation axiale εz= .
H0
Dans la pratique on double la charge tous les 24h compte-tenu de la faible épaisseur de
l’échantillon.
Caractéristiques de la compressibilité :
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
La courbe de compressibilité permet de déterminer trois caractéristiques du sol :
La pression de préconsolidation
L’indice de compression
L’indice de gonflement
C’est la contrainte effective qu’a subie le sol au cours de son histoire, la courbe permet de
déterminer graphiquement sa valeur.
- Entre A et B :
On note un faible tassement, une contrainte auxquelles le sol a déjà été soumis à un moment ou
à un autre de son histoire géologique, le sol a été soumis à une pression inferieur ou égale à la
pression de préconsolidation (exemple poids des terres).
- Entre B et C :
On note une forte compressibilité (le sol ne peut pas supporter plus que la pression de
préconsolidation sans se déformer de façon importante), le sol est soumis à des contraintes
supérieures à toutes celles qu’il a déjà connues, courbe vierge de compressibilités.
Ϭ' P
OCR=
Ϭ ’ vo
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
SI OCR=1, le sol est normalement consolidé c’est-à-dire qu’il n’a jamais été le site
d’une érosion ou supporté des surcharges qui ont ensuite disparues. Ces sols sont
susceptibles de développer de grands tassement puisque toute surcharge peut
augmenter la contrainte effective à un niveau que le sol n’a jamais atteint ce qui
réduira l’indice des vides.
SI OCR>1, le sol est surconsolidé, dans ce cas les tassements seront très faibles
puisque la contrainte effective est inférieure à la pression de préconsolidation.
SI OCR<1, le sol est sous consolidé. C’est le cas des sols en cours de formations
(vases, tourbes etc…).
b. L’indice de compression
On appelle l’indice de compression notée cc la pente (au signe près de la courbe vierge)
Δe
cc=
Δ(logϬ ' )
c. L’indice de gonflement :
C’est la pente moyenne (au signe prêt) d’un cycle de déchargement-rechargement) il est noté
Cs. (Figure).
I.2.2 Propriétés :
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
Coefficient de
10-6 à 10-7 10-6 à 10-8 10-7 à 10-8 10-7 à 10-9
consolidation Cv (m²/s)
Indice de fluage Cαe 0,02Cc 0,03 à 0,05Cc 0,03 à 0,05Cc 0,03 à 0,05Cc
Coefficient de perméabilité
10-4 à 10-9 10-6 à 10-9 10-7 à 10-9 10-9 à 10-11
K (m/s)
Cohésion non drainée Cu
10 à 50 10 à 50 10 à 50 10 à 50
(kPa)
Taux de variation de Cu :
0,5 0,2 à 0,3 0,2 à 0,3 0,2 à 0,3
λCu
Masse volumique sèche ρd
100 à 500 500 à 1000 700 à 1500 1000 à 1600
(kg/m3)
Masse volumique réelle ρs
1400 à 2000 2000 à 2600 2400 à 2700 2600 700
(kg/m3)
La reconnaissance doit être entreprise dès que l’existence de tels sols est détectée : en effet,
elle comporte nécessairement des essais de durée importante (essais de compressibilité, en
particulier) et des conclusions exercent une influence décisive sur l’économie générale du
projet. Une caractérisation précise de ces zones est nécessaire par une investigation
appropriée.
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Chapitre 1 : Généralités sur les sols
compressibles
Des essais d’identification (teneur en eau, densité, granulométrie, limites d’Atterberg
et VBS) associés à chaque essai géo mécanique afin de caractériser le terrain
Des essais mécaniques, essais triaxiaux, pour déterminer la cohésion non drainée de
chaque unité compressible et essais œdométriques (avec mesure du Cv et
perméabilité) pour déterminer les paramètres de compressibilité du sol support.
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Méthode d’amélioration des sols compressibles
Le sol initial ou à l’état non amélioré est identifié essentiellement par sa courbe
granulométrique qui demeure un facteur essentiel en vue de lui faire subir une technique
d’amélioration donnée. On appelle en général technique d’amélioration celles qui modifient
de façon homogène la masse du sol et technique de renforcement celles qui créent dans le sol
des inclusions plus résistantes dont la présence modifie la répartition de la contrainte et la
valeur des déformations dans le sol.
En effet, compte tenu des deux grandes classes de sols bien connus, à savoir pulvérulents ou
fins, on comprend naturellement qu’il existe une différence entre les techniques
d’amélioration appropriées à chacune de ces classes. Par ailleurs, sachant qu’il existe une
bonne majorité de sols appartenant à la catégorie de sols intermédiaires, d’autres dérivées de
techniques peuvent être envisagées.
Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
La figure ci -dessous illustre la différence nette entre les techniques exécutables dans les sols
fins d’une part et sols grenus d’autre part. Alors que pour les sols intermédiaires les
possibilités d’amélioration ne sont diversifiées
La conception des travaux d’amélioration ou de renforcement des sols s’appuie sur les calculs
particuliers qui ont été validés par comparaison avec les résultats expérimentaux des chantiers
ou des projets.
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
On peut noter comme améliorations : Colonnes ballastées, inclusion rigides, colonnes de
mortier sol-ciment réalisées par jet, colonne de sol chaux-ciment réalisée par malaxage.
Stabilité du remblai,
Déformations du sol,
Efforts « parasites » sur les ouvrages voisins
Perturbation de l'écoulement des eaux.
a) Stabilité des remblais
Les remblais sur sols compressibles peuvent engendrer deux types d'instabilité :
Rupture par poinçonnement :
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Ce mode de rupture est marqué par affaissement généralisé du remblai et une pénétration de
ce dernier dans le sol support, occasionnant ainsi la formation des bourrelets de terre de part et
d’autre des talus en raison de la réaction par soulèvement du terrain naturel.
Rupture de type circulaire (glissement rotationnel) :
Il se caractérise par un enfoncement localisé et partiel du remblai en raison de déplacement
d’une partie du remblai et du sol support le long d’une surface de rupture assimilée
généralement à une courbe circulaire.
Les sols compressibles se déforment sous les remblais à la fois verticalement (tassement) et
horizontalement aussi mais généralement les déformations horizontales sont moins
importantes et ne dépassent pas quelques décimètres dans les cas les plus défavorables. Les
déformations ne sont pas instantanées, elles commencent pendant la construction et peuvent
durer des années après, suivant le degré de consolidation du sol d’assise. En plus les
tassements ne sont pas uniformes à cause de la section trapézoïdale des remblais et de
l’hétérogénéité des sols supports.
Ainsi on distingue :
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Un enfoncement vertical au centre du remblai
La construction d’un remblai sur un sol compressible peut ainsi provoquer des tassements
sous des ouvrages voisins existants, elle peut aussi induire la rupture par flexion des pieux
d’ouvrages d’arts ou un déplacement progressif des appuis comme elle peut aussi occasionner
le déversement des culées ou des murs de soutènement.
Les sols compressibles sont souvent situés en fond de vallée, leurs consolidations influence
leurs perméabilités alors les écoulements de crues peuvent éroder le pied du remblai d’où la
nécessité de le protéger, il faut penser également à placer des buses ou des cadres en travers
du remblai.
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Description et Principe de fonctionnement
Le pré-chargement par étapes : lorsqu’il s’agit d’édifier des remblais de grande hauteur (>
6m) sur une argile molle très compressible le chargement doit être fait par étapes pour éviter
de provoquer la rupture par poinçonnement du sol.
La résistance du sol augmente avec le niveau des contraintes effectives, la construction par
étape permet d’exploiter cette propriété pour des sols qui ne peuvent pas supportés dans leur
état naturel la totalité des charges prévues. Le remblai est construit par couche et l’épaisseur
de la couche suivante est déterminée par un calcul de stabilité en fonction de la résistance du
sol acquise par consolidation á la fin de l’étape précédente. (il nous faut la formule si non le
jury nous le demendera)
Sous chaque charge on atteint la fin ou 80% de la consolidation. Cette méthode nécessite des
délais importants si le sol est épais et peu perméable, elle est souvent associée à des drains
verticaux.
Avantages et inconvénients :
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
rapide (faible épaisseur) dans le cas contraire il faut la combinée à un des drains
verticaux
Figure 10 :
Mise en œuvre :
Les nappes de géotextile sont placées au niveau prescrit au cours de la construction du
remblai.
Contrôle de qualité
Contrôle de la conformité au projet (nombre et position des lais de géotextiles).
Contrôle du géotextile (résistance à la traction, déformabilité).
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Avantages et inconvénients :
Réduire les déplacements des sols compressibles causés par leurs faibles portances ;
Prévenir une rupture d’ensemble du remblai et du sol de fondation ;
Coût des matériaux variables.
Domaine d'application :
Sites où une couche proche de la surface est responsable d'une part importante des tassements
et de l'instabilité. Le domaine privilégié d'application de cette technique dans le domaine
routier est la présence en surface de sols organiques dont les déformations de fluage sont
importantes et néfastes au niveau de la chaussée.
Mise en œuvre :
Substitution hors d'eau : Excavation des matériaux compressibles et remplacement par
de bons matériaux insensibles à l'eau, compactés par couche au rouleau.
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Substitution sous l'eau : Excavation à la pelle mécanique ou à la dragline (matériel de
dragage terrestre, de raclage de terrain par un godet tiré au moyen d'un câble). Le
compactage commence lorsque le remblai sort de l'eau, le matériau de remblai ne doit
pas comporter de fraction fine.
Avantages et inconvénients :
Procédé efficace mais coûteux (volumes importants de sols à évacuer et de bons matériaux à
apporter).
Domaine d'application
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Couches d'argile ou de limons compressibles de 3 à 50 m de profondeur. Pour les sols
organiques, le fluage doit être pris en compte spécifiquement dans les études de faisabilité les
remblais routiers et ferroviaires ; la construction et renforcement de digues ; les constructions
maritimes et les applications littorales.
Mise en œuvre
La mise en œuvre des drains verticaux préfabriqué est réalisée par fonçage statique d’une lance au
travers des couches compressibles. Cette lance coulisse le long d’un mât de guidage porté par une
pelle hydraulique de forte puissance sur chenilles. Le maillage des drains est dimensionné en
fonction de la perméabilité des sols et des délais disponibles pour leur consolidation. La capacité des
matériels est adaptée aux paramètres du projet (profondeur, résistance).
Contrôle de qualité
Les contrôles portent sur l'intégrité des drains lors de leur mise en œuvre, sur la perméabilité
et l'épaisseur de la couche drainante, sur le relevé détaillé des longueurs de chaque drain, sur
le tassement de surface et pour les projets délicats, sur le tassement en profondeur et les
pressions interstitielles. Les courbes de tassement peuvent être analysées pour contrôler
efficacement le déroulement de la consolidation.
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
rigides peuvent être envisagés, allant des pieux classiques aux colonnes de sol traité. On
distingue :
a) Inclusion préfabriquée
Parmi les inclusions préfabriquées, on retrouve principalement tous les types de pieux mis en
place par battage ou fonçage mais aussi des techniques de pieux vissés (cf. module
"fondations").
On distingue essentiellement :
Domaine d'application :
Dès le début de l’opération, le sol est saturé en eau et les vibrations de l’outil génèrent un
phénomène local et temporaire de liquéfaction du sol. Le vibreur, avec les tubes de rallonge,
descend alors rapidement dans le sol sous l’effet de son propre poids. Lorsque la profondeur
de traitement requise est atteinte, le lançage à eau est réduit, de telle façon que l’espace
annulaire autour du vibreur et ses extensions reste ouvert grâce à la pression hydrostatique.
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Chapitre2 : Méthode d’amélioration des sols
compressibles
Les matériaux d'apport sont alors introduits dans le trou pendant que l'alimentation
permanente en eau assure que les matériaux atteignent bien la base du vibreur et que les
particules fines du sol en place soient bien évacuées hors du trou.
Contrôle de qualité
Contrôle des paramètres de mise en œuvre : volume du ballast, énergie de vibration.
Contrôle des caractéristiques mécaniques des colonnes au pénétromètre. Essais de
chargement de colonnes.
Avantages et inconvénients
Profondeur de traitement limitée à 15 mètres environ. Technique assez onéreuse (ballast et
exécution). Réalisation par une entreprise spécialisée.
Conclusion
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