Les Systèmes Asservis Linéaires Continus (Chapitre 5)
Les Systèmes Asservis Linéaires Continus (Chapitre 5)
Les Systèmes Asservis Linéaires Continus (Chapitre 5)
Les réponses indicielles des figures (Fig. V-1) et (Fig. V-2) correspondent à celles de systèmes stables.
Nous retrouvons les critères définis précédemment pour la stabilité.
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Chapitre V : Stabilité des systèmes asservis linéaires
La figure (Fig. V-3) est un cas de système instable. Les oscillations sont de plus en plus importantes et le
système ne retrouve pas son état d’équilibre.
Physiquement, un système instable dont la réponse croit sans limite peut se causer des dommages ou en
causer à autrui (danger pour l’être humain). En pratique, la majorité des systèmes sont conçus avec des dispositifs
de limitation.
Si on considère le cas où des oscillations persistent indéfiniment (phénomène du pompage) comme pour
le cas de la figure (Fig. V-4), on peut considérer le système comme stable (système marginalement stable)
puisque sa sortie garde une valeur finie, à condition que l'amplitude ne soit pas trop grande.
Fig. V-4 : Réponse avec oscillations persistantes ou phénomène de pompage (Système marginalement stable)
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𝑆 ′ (𝑝)
𝑩(𝒑)
𝑆(𝑝) peut s’écrire sous la forme d'un quotient de polynômes, avec 𝐷(𝑝) un polynôme d’ordre 𝑛 au
dénominateur :
Prenons, par exemple, le cas où 𝐷(𝑝) contient des racines nulles multiples, des racines réelles et des
racines complexes conjuguées. C'est-à-dire qu'il est de la forme :
𝑛0
𝐷(𝑝) = 𝑝⏟ ⏟ − 𝑝1 ) ⋯ (𝑝 − 𝑝𝑛1 ) [𝑝
(𝑝 ⏟ − (𝛼1 + 𝑗𝜔1 )][𝑝 − (𝛼1 − 𝑗𝜔1 )] ⋯ [𝑝 − (𝛼𝑛2 + 𝑗𝜔𝑛2 )][𝑝 − (𝛼𝑛2 − 𝑗𝜔𝑛2 )]
𝑛0 𝑅𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑛𝑢𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑛1 𝑅𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑛2 𝑅𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é𝑒𝑠
𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑒𝑠
𝑛0 2 2 2 2
𝐷(𝑝) = 𝑝⏟ (𝑝 − 𝑝1 ) ⋯ (𝑝 − 𝑝𝑛1 ) [(𝑝
⏟ ⏟ − 𝛼1 ) + 𝜔1 ] ⋯ [(𝑝 − 𝛼𝑛2 ) + 𝜔𝑛2 ] Eq. V-5
𝑛0 𝑅𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑛𝑢𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑛1 𝑅𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑛2 𝑅𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é𝑒𝑠
𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑒𝑠
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Chapitre V : Stabilité des systèmes asservis linéaires
Si l’on désire avoir une sortie s(t) stable, c’est-à-dire de valeur finie quand t → ∞, les conditions suivantes
doivent être remplies :
• Les pk et les αj doivent être négatifs pour que les exponentielles correspondantes soient
décroissantes et tendent vers 0.
• Les Ai doivent être nuls sauf 𝐴1 (c’est-à-dire, le coefficient dû au pôle simple à l’origine).
Cela exclut :
• Les racines réelles positives.
• Les racines complexes à parties réelles positives.
La figure (Fig. V-6) récapitule les cas possibles suivant le signe et la nature des racines.
Imaginaire
X X X
Fig. V-6 : Récapitulatif des comportements des réponses indicielles des systèmes asservis selon la position et le signe des
pôles
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En tout état de cause, dans le cas où la fonction de transfert a des pôles à parties réelles positives, le
système sort rapidement de son domaine de linéarité et ses équations ne sont plus valables.
𝑆 ′ (𝑝)
𝑩(𝒑)
Sa stabilité est conditionnée par le signe des parties réelles des racines du dénominateur.
b) 2ème moyen (algébrique) : Discuter le signe des racines sans les calculer, à partir des coefficients du
polynôme caractéristique (critère de Routh-Hurwitz )
Malheureusement, si le système trouvé est instable, on ne sait pas sur quel paramètre il faut agir
pour le rendre stable. Il faut en plus connaître la fonction de transfert sous sa forme mathématique.
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Chapitre V : Stabilité des systèmes asservis linéaires
C’est-à-dire :
Pour qu’un système soit stable, il faut et il suffit que les racines de P(p) n'aient pas de parties
réelles positives.
Tableau de Routh :
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𝑝7 𝑎0 𝑎2 𝑎4 𝑎6
𝑝6 𝑎1 𝑎3 𝑎5 𝑎7
a1 a 2 − a 0 a 3 a1 a 4 − a 0 a 5 a1 a 6 − a 0 a 7
𝑝5 𝑏1 = 𝑏3 = 𝑏5 =
a1 a1 a1
b1 a 3 − a1 b3 b1 a 5 − a1 b5 b1 a 7 − a1 . 0
𝑝4 𝑐1 = 𝑐3 = 𝑐5 = = a7
b1 b1 b1
c1 b3 − b1 c3 c1 b5 − b1 c5
𝑝3 𝑑1 = 𝑑3 =
c1 c1
d1 c3 − c1 d3 d1 c5 − c1 . 0
𝑝2 𝑒1 = 𝑒3 = = c5
d1 d1
e1 d3 − d1 e3
𝑝1 𝑓1 =
e1
f1 e3 − e1 . 0
𝑝0 𝑔1 = = e3
f1
Routh a démontré que le nombre de " pôles instables " (c'est-à-dire le nombre de pôles à partie
réelle positive) de la fonction de transfert en boucle fermée est égal au nombre de changement de signe
que comporte la 1ère colonne, lue de haut en bas.
Si ce nombre est différent de zéro, alors le système est instable.
Remarques :
Cette méthode a l'avantage d'être rapide est exacte, mais elle ne donne pas une mesure de la
stabilité comme les autres critères ; car elle se borne à dire si le système est stable ou non. De plus,
elle est inapplicable si on ne connaît pas l'expression mathématique de la fonction de transfert.
Le critère de Routh est intéressant pour connaître le nombre de racines réelles positives, mais il
est incapable de donner des renseignements sur l'amortissement du système quand celui-ci est stable.
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Chapitre V : Stabilité des systèmes asservis linéaires
V.2.a. v) Exemple 2
Soit un système dont le polynôme caractéristique de la FTBF est le suivant :
P(p) = p3 + 3p2 + 3p + 1 + K = 0 (avec K gain variable)
Tableau de Routh
p3 : 1 3
p2 : 3 1+𝐾
p1 : 9 − (1 + 𝐾)
3
p0 : 1+𝐾
Pour que le système soit stable, il faudrait que les éléments de la première colonne du tableau de Routh
soient tous de même signe, c’est-à-dire, dans le cas de l’exemple, tous positifs. Il vient donc :
9 − (1 + 𝐾)
>0 8>𝐾
{ 3 ⇒ {
𝐾 > −1
1+𝐾 > 0
C'est-à-dire :
−1 < 𝐾 < 8
(Condition nécessaire et suffisante de stabilité)
• Si (𝐾 < −1), il y a 1 seul changement de signe dans la 1ère colonne ; donc un seul
pôle instable. D’où, le système est instable.
• Si (𝐾 > 8), il y a 2 changement de signe dans la 1ère colonne ; donc 2 pôles
instables. D’où, le système est instable.
• Si (𝐾 = −1 ou 𝐾 = 8), (frontière entre la stabilité et l'instabilité) on dit que le système est
oscillant (marginalement stable).
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p5 1 6 8
p3 0 0
p2 - -
p1 -
p0 -
La 3ème ligne est nulle. On substitue alors à cette ligne les coefficients obtenus en différentiant une fonction
fictive, appelée polynôme auxiliaire, construite sur la ligne précédant la ligne nulle. Le polynôme auxiliaire pour
l’exemple en cours s’écrit :
Q(p) = 1p4 + 6p2 + 8
Les coefficients de ce polynôme remplacement ceux de la ligne nulle dans le tableau initial. Le tableau
devient alors :
p5 1 6 8
p4 1 6 8
p2 3 8
p1 1⁄
3
p0 8
Il n’y a aucun changement de signe sur la 1ère colonne du tableau. Donc aucune racine à partie réelle
positive. Le système est donc stable.
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Chapitre V : Stabilité des systèmes asservis linéaires
Donc :
P(p) = p5 + 2p4 + 3p3 + 6p2 + 5p + 3
p5 1 3 5
p4 2 6 3
p3 0→𝜀 7⁄
2
6𝜀 − 7
p2 3
𝜀
42𝜀 − 49 − 6𝜀 2
p1
12𝜀 − 14
p0 3
Considérons uniquement le changement de signe dans la première colonne et calculons le signe de chaque
ligne dans les 2 cas : 𝜀 → 0+ et 𝜀 → 0−
𝜀 → 0+ 𝜀 → 0−
p5 1 + +
p4 2 + +
p3 0→𝜀 + –
6𝜀 − 7
p2 – +
𝜀
42𝜀 − 49 − 6𝜀 2
p1 + +
12𝜀 − 14
p0 3 + +
Si 𝜀 est choisi positif, il y a 2 changements de signe. S’il est choisi négatif, il y a également 2 changements
de signe également. Le système a donc 2 pôles dans le demi-plan droit du plan-p (2 pôles instables) et ce n’est
pas important si nous choisissons d’approcher le zéro par valeur positive ou négative. Ceci est toujours le cas.
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Étant donné un système asservi, défini par sa Fonction de Transfert en Boucle Ouverte
𝐹𝑇𝐵𝑂(𝑝) = 𝐴(𝑝). 𝐵(𝑝).
La relation :
C’est-à-dire :
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𝐸(𝑝) 𝐾 𝑆(𝑝)
+–
1 − 𝑇𝑝
𝑇>0
𝐼𝑚𝑎𝑔.
→ +∞ = 0+
+
0 → −∞ = 0− 𝐾 𝑅é𝑒𝑙
−1
• −𝟏 < 𝑲 < 𝟎
La figure (Fig. V-10) donne le lieu de Nyquist du système.
𝐼𝑚𝑎𝑔.
= 0− 0 → −∞ 𝑅é𝑒𝑙
+ 𝐾
= 0+ → +∞
−1
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• 𝑲 < −𝟏
La figure (Fig. V-11) donne le lieu de Nyquist du système.
𝐼𝑚𝑎𝑔.
= 0− → −∞
+
= 0+ 𝐾 → +∞ 0 𝑅é𝑒𝑙
−1
p1 −𝑇
p0 𝐾+1
Le coefficient 𝑇 étant positif, pour que le système soit stable, il faudrait que : 𝐾 + 1 < 0 ⇒ 𝐾 < −1
On retrouve le même résultat précédent (critère graphique).
Le critère du Revers est d'un emploi plus commode que le critère de Nyquist, car il ne met en œuvre que
le lieu physique de la FTBO (correspondant aux pulsations positives).
Par contre, le critère du Revers est moins général, et il ne peut s'appliquer sans danger que lorsque la
notion de "gauche" n'est pas ambiguë (Fig. V-12).
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→0 𝐼𝑚𝑎𝑔.
→ +∞
+
0 𝑅é𝑒𝑙
−1
V. 3) Marges de stabilité
La tendance vers l’instabilité est graduelle : plus le lieu de Nyquist est proche du point critique, moins le
degré de stabilité est bon, et plus on aura par exemple d’oscillations avant stabilisation en boucle fermée.
Le cas où il existerait une pulsation à laquelle le lieu traverserait exactement ce point est un cas limite
correspondant à un système en boucle fermée dont la stabilité serait marginale.
De façon à quantifier le degré de stabilité d’un système asservi, il est donc utile de chiffrer la distance entre
le lieu de Nyquist et le point critique (–1 ; 0). La mesure effective de la distance minimum n’étant pas chose aisée
d’un point de vue mathématique, on préfère, de manière traditionnelle, évaluer indirectement cette distance par
les mesures des marges de phase Δφ et de gain ΔG.
La marge de phase Δφ et la marge de gain ΔG représentent des marges de sécurité par rapport à l'état
instable.
1 Eq. V-17
𝛥𝐺 =
|𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔𝜋 )|
Elle permet de préserver la stabilité en dépit des fluctuations de gain, qui affectent, en particulier,
les amplificateurs de la chaîne de puissance.
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𝐼𝑚𝑎𝑔.
𝜔 𝑅é𝑒𝑙
–1 ΔG 𝜋 0
Δφ |FTBO(ωπ )|
Fig. V-13 : Illustration des marges de gain et de phase sur le lieu de Nyquist
(cas d’un système stable)
ωπ : pulsation pour laquelle la phase de la fonction de transfert ∠𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔) est égale à −π radians (-180°).
ωc0 : pulsation pour laquelle le module de la fonction de transfert |𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔)| est égale à 1.
𝐼𝑚𝑎𝑔.
𝜔𝑐0
Δφ
𝜔𝜋 ΔG –1 0
|FTBO(ωπ )| 𝑅é𝑒𝑙
𝛥𝜑 = 𝜑(𝜔𝑐0 ) + 180°
𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔)
1
𝛥𝐺 =
|𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔𝜋 )|
Fig. V-14 : Illustration des marges de gain et de phase sur le lieu de Nyquist
(cas d’un système instable)
|𝐺(𝜔)|
1
𝛥𝐺 > 0
𝜔
𝜑(𝜔)
0° 𝜔𝑐0 𝜔𝜋 𝜔
𝛥𝜑 > 0
–180°
Fig. V-15 : illustration des marges de gain et de phase sur le diagramme de Bode
(cas d’un système stable : 𝛥𝐺 > 0 et 𝛥𝜑 > 0)
ωπ : pulsation pour laquelle la phase de la fonction de transfert ∠𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔) est égale à −π radians (-180°).
ωc0 : pulsation pour laquelle le module de la fonction de transfert |𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔)| est égale à 1.
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|𝐺(𝜔)|
𝛥𝐺 < 0
1
𝜔
𝜑(𝜔)
𝜔𝜋 𝜔𝑐0
0°
𝜔
–180°
𝛥𝜑 < 0
Fig. V-16 : illustration des marges de gain et de phase sur le diagramme de Bode
(cas d’un système instable : 𝛥𝐺 < 0 et 𝛥𝜑 < 0)
|𝐺(𝜔)|
𝛥𝜑 > 0 1 𝜑(𝜔)
–180° 𝜔𝑐0 0°
𝛥𝐺 > 0
𝜔𝜋
𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔)
Fig. V-17 : illustration des marges de gain et de phase sur le lieu de Black
(cas d’un système stable : 𝛥𝐺 > 0 et 𝛥𝜑 > 0)
ωπ : pulsation pour laquelle la phase de la fonction de transfert ∠𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔) est égale à −π radians (-180°).
ωc0 : pulsation pour laquelle le module de la fonction de transfert |𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔)| est égale à 1.
|𝐺(𝜔)|
𝜔𝜋
𝛥𝐺 < 0
𝜔𝑐0 1 𝜑(𝜔)
–180° 0°
𝛥𝜑 < 0
𝐹𝑇𝐵𝑂(𝜔)
Fig. V-18 : illustration des marges de gain et de phase sur le lieu de Black
(cas d’un système instable : 𝛥𝐺 < 0 et 𝛥𝜑 < 0)
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Avec ces valeurs, on obtient, dans la plupart des cas, une paire de pôles dominants en boucle fermée,
caractérisée par un coefficient d’amortissement :
Pour régler la stabilité d'un système, il est souvent délicat de raisonner en tenant compte des deux marges
à la fois. Dans ce cas, on privilégie, en général, la marge de phase Δφ.
𝒋
Plan-p
Pôle (−𝑝0 )
X 𝑗𝜔𝑛 √1 − 𝜉 2
𝜉 𝜔𝑛
𝝎𝒏 𝝃 = cos(𝛽) =
𝛽 𝜔𝑛
𝝈
Pôle ( −𝑝∗0 ) −𝜉. 𝜔𝑛 𝟎
Fig. V-19 : Position de pôles et Relations entre les paramètres d'un système du 2nd ordre dans le Plan-p (0 < 𝜉 < 1)
On s’impose, en général, 𝛽 ≈ 60°, ce qui correspond à un système du deuxième ordre avec 𝜉 = cos 𝛽 = 0.5
(Fig. V-20).
𝐼𝑚𝑎𝑔.
𝛽 ≈ 60°
𝑅é𝑒𝑙
Zone interdite
Fig. V-20 : : Illustration de la marge de stabilité imposée sur la position des pôles dans le plan-p
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