Max Weber Socio Yassine 2
Max Weber Socio Yassine 2
Max Weber Socio Yassine 2
Max Weber naît en 1864 à Erfurt en actuelle Allemagne, au sein d’une famille
bourgeoise
Protestante, dans un milieu riche et intellectuel. La famille déménage
rapidement à Berlin, où
Il fait des études de droit tout en suivant également des cours de philosophie,
d’histoire et de
Théologie, à la suite desquels il obtient une chaire d’économie politique à
l’université de
Fribourg, en 1894. Il vient également de se marier avec une femme qui portera
des valeurs
Féministes, sera une grande figure de la vie politique et intellectuelle allemande
et aura un rôle
Décisif dans la publication des œuvres de Max Weber – en particulier pour la
publication de Ses œuvres posthumes. En 1897, juste après la mort de son père,
il fait une grave dépression pendant cinq ans, ce qui arrête ses recherches et le
détourne de l’enseignement pendant plus de dix ans. Lorsqu’il reprend ses
activités intellectuelles, il se réoriente vers la sociologie et Publie peu après
L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. En 1909, il fonde avec
Georges Simmel la Société allemande de sociologie, si bien que lorsqu’il
retourne à l’enseignement en 1919, c’est pour diriger la chaire de sociologie
créée spécialement pour lui à l’université de Munich. Pendant la Première
Guerre mondiale, il se porte volontaire pour Être officier de réserve : Max Weber
était en effet un nationaliste convaincu, et a d’ailleurs fait
partie de la délégation chargée de rédiger la constitution du nouveau Reich
après la défaite Allemande de 1918. Il a également par la suite été un des
membres fondateurs du parti Démocrate allemand.
Par ailleurs, c’est pendant la guerre qu’il décide de publier une sociologie
comparée des Religions mondiales : il publie ainsi Le judaïsme antique,
Hindouisme et bouddhisme ou Encore Confucianisme et taoïsme après la
guerre. Il meurt subitement en 1920 des suites D’une pneumonie mal soignée,
en laissant derrière lui le manuscrit inachevé de son deuxième
Grand projet, celui d’Économie et société. De Rochechouart Alice – Fiche.
I) Une analyse sociologique compréhensive des sociétés modernes.
2) Sociologie et politique.
Weber a été engagé dans la vie publique puisque très jeune il envisageait
une carrière politique. Cet intérêt pour la politique nous conduit à mener une
réflexion sur les rapports entre activités politiques et scientifiques.
Lors de deux conférences à l’université de Munich en 1818 sur la vocation
du savant et celle du politique, Weber défend la nécessité d’une séparation
nette entre deux types d’activités et s’attache pour cela a bien séparé science
d’un côté et opinion de l’autre. Plus largement , la sociologie n’a pas vocation à
réformer la
société ni à engendrer une quelconque théorie révolutionnaire. Surtout, la
neutralité axiologique dont doit faire preuve le savant signifie que le savant doit
éviter de transformer les valeurs qui le guident dans son travail d’appréhension
du réel en jugement de valeur. Autrement dit il lui faut suspendre ses
convictions personnelles dans le regard critique (au-delà du réel) qu’il porte sur
les éléments. Dans un cas on a des croyances, des jugements de valeurs, dans
l’autre on a des hypothèses de travail soumises aux observations, et donc des
jugements de faits.
En distinguant ainsi normes et réalité, Weber inscrit la sociologie dans un
territoire clairement limité : celui des réalités. Reste qu’en même temps il
demeure l’auteur qui a le plus reconnu la relativité des connaissances dans les
sciences sociales en tant qu’elles relèvent toujours au minimum de la
subjectivité du savant, notamment au moment de sélectionner ses objets
d’études.
3) La sociologie compréhensive
La sociologie compréhensive de Max Weber est une démarche scientifique
permettant la compréhension d’un fait social. Elle peut être comprise
comme une démarche en trois étapes: la compréhension, l’interprétation et
l’explication du fait social.
Selon Weber, le monde social est une agrégation d’actions sociales, qui
représentent des comportements humains auxquels l’acteur attribue un sens
subjectif. Ces actions sont guidées par les intentions et attentes de l’acteur. La
dimension sociale d’une action implique qu’un comportement doit être orienté
vers un ou plusieurs autres individus. Par exemple, une discussion entre amis est
une action sociale, en revanche, une collision entre deux cyclistes ne l’est pas car
les individus ne se sont pas dirigés volontairement l’un vers l’autre.
Phase compréhensive
La première phase de la démarche compréhensive sert à comprendre
le sens visé par l’acteur lors de ses actions sociales. Il s’agit alors d’adopter une
vision empathique afin de trouver ce sens subjectif immédiat: un motif accordé
par l’individu à son action. Lors de cette étape, on accorde à l’individu une
grande autonomie et on ne cherche pas encore à interpréter ou déchiffrer son
action. Ce travail est effectué lors de la seconde phase, la phase interprétative.
Phase interprétative
Une fois le sens identifié, le chercheur passe donc à la phase dite
interprétative. Il s’agit alors d’objectiver le sens identifié dans la première phase.
On adopte alors une posture extérieure dans le but de pouvoir créer des
concepts ou modèles utiles à l’analyse. Il s’agit là d’une tâche difficile, à cause de
l’implication du chercheur dans le monde qu’il étudie. Weber a donc élaboré des
outils théoriques pe
rmettant au chercheur de se distancier de son objet d’étude et d’avoir un
regard plus extérieur.
Le premier de ces outils est le rapport aux valeurs: il consiste à faire
prendre conscience au chercheur qu’il est lui-même inséré dans le monde social.
Après cette prise de conscience, il s’agit pour lui d’analyser la subjectivité de ses
propres choix, de ses partis pris ainsi que de ses valeurs, pour tendre vers plus
d’objectivité. Une fois conscient de ses propre valeurs, le chercheur fait appel à
la neutralité axiologique (second outil de distanciation), qui consiste à ne pas
émettre de jugement ni de hiérarchisation des valeurs.
Dès que l’extériorisation est effectuée grâce à ces deux outils de
distanciation, le chercheur va pouvoir élaborer des concepts tirés de ses
observations. Néanmoins, ces observations étant issues du monde social, lui-
même composé d’une infinité de faits, elles sont donc d’une complexité
difficilement déchiffrable. Weber recourt donc à un autre principe
méthodologique, l’idéal-type, pour faciliter la lecture du réel. Il s’agit alors de
concevoir des catégories d’analyse isolant les traits les plus fondamentaux,
distinctifs et significatifs d’un phénomène social
Phase explicative
La troisième et dernière étape de la démarche compréhensive est la phase
explicative, qui vise à établir une compréhension causale de la réalité sociale
(Fleury, 2001, p.30), c’est-à-dire à détecter les causalités entre les phénomènes.
Cette étape nécessite donc de l’imagination: il faut alors configurer diverses
causes et conséquences imaginaires entre elles pour déterminer la réelle
causalité entre deux phénomènes. Weber s’intéresse dans cette étape aux
conséquences voulues et non-voulues.
1. Typologie de l’action
Sans doute, l’analyse des actions des individus en société constitue bien le cœur de
la théorie de Max Weber. Dans ce sens, Weber définit une action sociale comme un
comportement volontaire dirigé vers autrui. Les sociologues, aujourd’hui, parlent «
d’interactions »
1. La Typologie de l’action :
Pour weber, les actions sociales peuvent prendre quatre formes : l'action peut être
a) traditionnelle b) affective c) rationnelle en valeur ou, enfin, d) rationnelle en
finalité.
L’action traditionnelle : elle correspond aux types d'actions quasi
« réflexes », « mécaniques » qui sont le produit de l'habitude, et où le sens
et les motifs constitutifs de l'action ont, pour ainsi dire, disparu par
répétition. Paradoxalement, Weber, qui fait du sens, au moins relativement
conscient, le déterminant de l'action, indique que ce type d'action, où
le sens a disparu, est le plus courant. L'action traditionnelle renvoie
au « poids de l'éternel hier », ce qu'on fait parce qu'il en a toujours été ainsi.
L’action affective : c’est est le type d'acte commis sous le coup d'une
émotion, comme une gifle donnée sous l'emprise de la colère. Ajoutant à
cela que ce sont des réactions instinctives (EX : une gifle donnée sous le
coup de l’émotion).
⇒ Ces deux actions montrent que L’individu a une faible conscience du
sens qu’il donne à son action.
L’action rationnelle en valeur : L'action rationnelle en valeur correspond
aux actions par lesquelles un acteur cherche à accomplir une valeur. Cette
valeur vaut, pour l'acteur, absolument : il ne se soucie pas des conséquences
que peut avoir son action — seul lui importe l'accomplissement des
exigences nées de la valeur qui est, pour lui, fondamentale. Un homme prêt
à affronter un duel pour sauver son honneur, au prix possible de sa mort ; un
capitaine de navire ne le quittant qu'en dernier lors d'un naufrage ; sont
autant d'exemples de ce type d'actions construites par la recherche de
l'accomplissement d'une valeur. La spécificité de l'analyse de Weber est qu'il
insiste sur le fait que si le but de ce type d'action (la valeur) est irrationnel,
les moyens choisis par l'acteur ne le sont pas : c'est en cela que l'action
est rationnelle en valeur. En résumé, C’est une action fondée sur des valeurs
et qui ne tient pas compte des avantages ou inconvénient qu’elle peut
procurer.
L'action rationnelle en finalité : correspond aux types d'action pour
lesquels l'acteur détermine rationnellement à la fois les moyens et les buts
de son action. Un chef d'entreprise efficace agit en fonction de ce type de
rationalité : il ne se soucie pas des conséquences morales de ses actes
(licenciements, par exemple), seule lui importe l'efficacité, déterminée
rationnellement, de ses actions. Une action est également rationnelle parce
que, pour l'acteur, les moyens choisis sont les plus efficaces pour atteindre
les buts qu'il se donne. Ainsi, s'il considère qu'il a plus de chances de réussir
un examen en chantant une danse pour lui porter chance qu'en révisant ses
cours, Le jugement de l'observateur n'entre pas en ligne de compte pour
juger de la rationalité de l'action. C'est aussi en ce sens que la sociologie de
Weber est dite compréhensive ; on se place du point de vue de l'acteur. Pour
Weber, ce type d'action est le seul véritablement compréhensible.
⇒ Ces deux dernières actions montrent au contraire des deux premières que
L’individu a une forte conscience du sens qu’il donne à son action.
2. La rationalisation
En étymologie, le mot rationnel vient du latin ‘ratio’ qui veut dire calcul et
raison.
La rationalisation est l’action de rationaliser, c'est-à-dire, rendre plus rationnel,
plus conforme à la raison. Elle cherche à organiser les choses d’une manière
efficace en supprimant ce qui est inutile et en se fondant sur la logique et la
science.
C’est aussi la justification avec des éléments logiques et conscients d’une
attitude ou d’un acte.
I. Le processus de rationalisation :
La rationalité en valeur repose sur des comportements sociaux inspirés par des
idéaux religieux, par le devoir moral ou par la grandeur d'une «cause ». Dans le
cadre de cette démarche, l'agent social ne tient pas compte des conséquences
de ses actes. Il est exclusivement guidé par son système de croyances.
Pour résumé cette partie, on peut dire que ce processus est toutefois facteur
d’insatisfactions :
3.1-le capitalisme
Cette définition, toute formelle, est extrêmement proche de celle de Marx, qui
fait de la recherche du profit le fondement de l'accumulation capitaliste. Une
grande différence existe, toutefois : pour Weber, la recherche du profit à
travers le calcul de la rentabilité d'un investissement, par laquelle il définit
l'action capitaliste, se trouve dans un très grand nombre de sociétés : non
seulement dans les sociétés que l'on qualifie habituellement de capitalistes
(et dont on date l'émergence à la fin du Moyen Âge en Europe occidentale),
mais aussi dans l'Antiquité et dans d'autres civilisations. Pour Weber, l'action
économique de type capitaliste n'est pas le propre du monde moderne : le
capitalisme se retrouve à d'autres époques et dans plusieurs cultures.
Cette éthique aurait selon weber incite les protestant à adopter un
comportement rationnel a travailler et a préférer l épargne a la consommation
3.2-la bureaucratie
Terme créé en 1759 par Vincent de Gournay, composé de bureau et cratie (pouvoir)
est une forme d’organisation du travail inventée par les chinois, reprise en France par Louis
XIV et Colbert sous le nom d’ « Administration » et perfectionnée ensuite par les Prussiens.
Cette forme d’organisation du travail a été analysée en 1920 en Allemagne par le sociologue
Max weber, puis dans les années 1960 en France par le consultant Octave Gélinier et le
sociologue Michel Crozier. En tant que forme d’organisation du travail, la bureaucratie
désigne une administration publique dont l’action est encadrée par le droit. Ses agents, les
fonctionnaires, sont recrutés par examens ou concours, accomplissent une carrière, doivent
obéissance à leur supérieur hiérarchique et travaillent dans un secteur spécialisé. Cette
définition correspond au sens Wéberien du concept de bureaucratie. Cette dernière
apparait ainsi comme la plus conforme au modèle de la rationalité légale, notamment parce
qu’elle s’appuie sur des règles juridiques, permet une meilleure prévisibilité et repose sur un
savoir précis. C’est aussi une dérive de cette forme d’organisation mise en évidence par les
sociologues des organisations. Ces derniers montrent en effet que le formalisme de la
bureaucratie peut entrainer une lourdeur et une rigidité de l’action administrative, voire
une monopolisation du pouvoir au profit des seuls intérêts des bureaucrates. On parle alors
de bureau pathologie.
Conclusion
Il ressort de notre analyse que la sociologie de max weber ne s’est pas limité à un seul
domaine , mais plutôt a consacré ses études a divers domaines dont entre l’économie, la
religion , la société et la politique …
En somme ce dernier a cherché à toucher la société dans son intégralité.