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LAPHRÉNOLOGIK.
Les ejemplaires qui ne sont pas revêtus de la signa-
ture de Vauteur sont réputés contrefaits.
http://www.archive.org/details/laphysiognomonie1842bour
LAVAT LTl
LA PHYSIOG^OMO^IE
ET
LA PHRÉNOLOGIE,
CO.^M AISi»A:V€E DE L.*H01I11E
d'après
DE l'académie de MÉDECINE.
PARIS
LIBRAIRIE DE CHARLES GOSSELIN,
ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE D'ÉLITE,
9, RUE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS.
M DCCC XLII.
OUVRAGES DU MÊME AUTEUR.
la physionomie ;
j'ai peu de confiance
en cet art-là. H faut être charlatan pour
le pratiquer, enclin aux préjugés pour
y croire, faible d'esprit pour y recourir :
celle du naturaliste.
PHYSIOGNOMONIE
DE L'HOMME.
CHAPITRE PREMIER.
PENSÉES PRÉLBIINAIRES AU SUJET DE LA PHYSIONOMIE.
16 PHYSIONOMIE DE LHOMME.
EST-CE UN ART? 19
24 PHYSIONOMIE DE l'hOMME
28 PHYSIONOMIE DE l'hOMME
de l'Italien.
sion du Hollandais.
Comparez la physionomie calme, le
32 PHYSIONOMIE DE l'hOMME
tiques.
Dans chaque nation môme , les habi-
38 PHYSIONOMIE DE L^H03IME
défauts et de ridicules.
Chez les peuples à peu près sauvages, où
les femmes ont les plus rudes travaux en
partage, où les hommes ont peu ou point
de barbe, où T habitude de se peindre
et de se tatouer le visage a détruit les
nuances et la délicatesse de la physio-
nomie, il est difficile de saisir quelques
différences un peu essentielles entre les
/4.
42 PHYSIONOMIE DE l'hOMME
beau sexe.
52 PHYSIOIVOMIE DE l'hOMME
54 PHYSIONOMIE DE LHOMME
expose à peu d'erreurs. Demandez à une
femme d'esprit encore jeune et jolie quel
SELON LE SEXE. 59
déchire ,
quelquefois même on baise une
main outrageante en attendant qu'on
puisse la punir.
Mais ce qui nous plaît surtout chez la
enfoncements de la face.
7.
78 PHYSIONOMIE DE l' HOMME
Ces changements de physionomie ne
sont que momentanés ; ils dépendent de
la direction du vouloir, de l'aptitude à
l'imitation et de la mobilité des traits. Mais
on peut aussi ,
par une volonté ferme et
persévérante, par une attentive surveil-
lance de soi-même, parvenir à donner à
la physionomie, un caractère déterminé
et permanent.
Ainsi l'homme de cour sait se faire un
visage qui, dans les circonstances les plus
fâcheuses et les plus imprévues , conserve
toujours sa souriante immobilité.
Le médecin finit par communiquer à
son visage, souvent même jusqu'à l'excès,
jusqu'au danger, une expression sérieuse
et grave, en rapport avec les scènes mal-
heureuses dont il est journellement ac-
teur ou témoin. Mais il devrait dépouiller
anguleuses et inanimées.
L'enfant ne sait que rire et pleurer,
l'homme adulte laisse voir sur son visage
et la satisfaction de l'amour et l'anxiété
CHAPITRE VIL
indifférente ni au physionomiste ni au
86 PHYSIONOMIE DE l'hOMME
88 PHYSIONOMIE DE L HOMME
telligence et de douleur.
8
90 PHYSIONOMIE DE L H03IME
ou les Cobbel.
mais ,
parmi les hommes de ce tempéra-
ment, vous n'observerez de physionomie
gracieuse et calme, rarement un visage
ouvert et prévenant; l'expression la plus
ordinaire de leur figure est l'assurance
et la fermeté ,
quelquefois aussi la ru-
desse et la violence.
Quelles que soient leurs facultés mo-
rales et intellectuelles, les hommes de ce
tempérament les exerceront toujours
avec énergie, avec opiniâtreté. Le san-
guin peut se distinguer sur le champ de
bataille par une brillante valeur; tel on a
vu le chevaleresque Murât chargeant à la
SELO:V LE TEMPÉRAMENT. 99
phatiques : les traits caractéristiques de
l'une ont été décrits plus haut 5 ils sont
surtout bien évidents à l'époque de la Vie
destinée.
Dans cet examen des tempéraments
et de leur physionomie caractéristique
nous n'avons parlé que de ceux qui sont
le mieux dessinés, de ceux qui se dis-
tinguent par des traits bien marqués, et
des couleurs vives et prononcées. Ce sont
là les quatre types principaux de la com-
plexion humaine; mais, en réalité, il
diversifiées.
9.
102 PHYSIOKOMIE DE l'hOMME
Brésiliens, etc.
SELON LE TEMPÉRAMENT. 1 1
CHAPITRE YIII.
reurs.
M. Gall a découvert que le front dé-
note surtout, par son volume, par ses dé-
pressions et ses proéminences ,
quel est
le caractère et le degré des facultés intel-
lectuelles, quelles sont les aptitudes spé-
ciales de l'esprit.
sans la connaître.
Tout le monde a entendu parler du
système de Gall , des recherches de Gall
sur le crâne , de la manière dont il tâtait
treindre l'exposition.
juste de récompenser.
A cela Gall répondait : « Ceux qui
veulent se persuader que nos qualités,
bonnes ou mauvaises, ne sont pas innées,
font dériver nos facultés de l'éducation.
Mais n'est-ce pas agir passivement dans
tous les cas , soit que nous ayions été
formés d'une certaine manière avec des
qualités innées , soit que nos qualités ré-
sultent de l'éducation? remarquez donc
que ceux qui objectent le fatalisme des
actions confondent les idées de facultés,
de penchants ou de propensions , avec la
de l'indépendance et de la délimitation
j
cndance civile. Même remarque pour la
N° 3. CoNCENTRATiviTÉ, HahilalwUé.
Ces noms sont beaux , mais ils sont dans les fables.
N*" 5. Combativité.
]N° 6. Destructivité.
N° 8. AcQuisiTiMTÉ ou CouvoUïse.
mécanique.
de la constructivité et de l'arrangement.
Grand dans les oiseaux qui font des nids,
chez le castor et le mulot, de même que
dans les têtes de David d'Angers, de
Thorwaldsen, deBrunel, l'ingénieur il-
gaieté.
de causiicUé.
N° 21. Imitation.
surtout Van-Dyck.
Gérard et Rubens ;
grand aussi chez beau-
coup de femmes, elles qui mettent tant
de goût dans l'appréciation des nuances
et qui savent si bien assortir les cou-
leurs.
15
170 PHYSIONOMIE DE LHOMME.
moyenne du sourcil.
musiciens.
dévouement ,
par humanité ; beaucoup
d'autres dans l'unique intérêt de la li-
V. Hugo, Rubens).
Un front élevé, dont la partie moyenne
est la plus saillante, indique un homme
avide d'instruction, dont le jugement est
sûr, qui aime à remonter des effets aux
causes, et à s'élever des faits particuliers
aux idées générales : c'est le front des
DES SIGNES DU FRONT. 193
'
savants et des philosophes (Cicéron,
Kant, Gall).
Si le front, étroit au-dessus des sour-
Boileau, Voltaire).
Un front élevé, et presque droit jus-
qu'à la racine des cheveux , mais peu
il
194 PHYSIONOMIE DE L HOMME.
moins distinctes.
douceur et de la timidité.
18
CHAPITRE XIV.
de quatre sens^. »
remords.
L'homme timide baisse ou détourne
aussi les yeux ; soit qu'un regard péné-
trant le trouble ou l'inquiète, soit qu'il
DES SIGNES DES YEUX. 213
loquent.
Il y a deux choses à observer dans
les yeux , comme signes pliysiogno-
moniques : leur forme et leur expression.
La forme des yeux est peu importante.
Nous avons vu toutefois qu'un des carac-
tères de la race tartare-chinoise était d'a-
voir les yeux placés ou du moins voilés
19,
CHAPITRE XV.
de grandeur.
mille! »
et de l'entliousiasme, quelquefois de la
finesse, de F habileté et de l'astuce; tel
désordonnés.
Un nez retroussé, qui n'est en désac-
cord ni avec la bouche ni avec les yeux,
devaient à un madrigal
Les Tartares ont de même le nez ex-
cessivement court et l'humeur hostile.
Peut-être est-ce à cause de cela que le
fertile plateau qu'ils habitent a été tant
de fois pris et repris par d'illustres ca-
pitaines, leurs tyrans.
236 PHYSIOINOMIE DE l'hOMME.
désordonnées.
Des lèvres étroites et pincées peuvent
appartenir à un homme d'esprit , mais
rarement à un homme vraiment bon ;
énergie.
Au contraire , la lèvre inférieure se
trouvant plus avancée que la supérieure,
indique le dédain et la fierté, le senti-
DES SIGNES DE LA BOUCHE. 241
rieure.
Cette lèvre est-elle portée encore plus
en avant et presque pendante, c'est un si-
sourient rarement.
Le rire exprime l'état de bien-être des
organes , la joie matérielle ,
pour ainsi
CHAPITRE XYIII.
90
CHAPITRE XIX.
ractère.
de Platon !
sants.
Toutes les fois que l'on retrouve ce
beauté.
logie médicale.
CHAPITRE XXII.
CHIROMAIXCIE. 279
ihique avec le doigt index. Il est certain,
CHAPITRE XXIII.
humiliée.
déplorable caractère.
siognomonie.
CHAPITRE XXIV.
NOTES ET APHORISMES SUR l'ART DE CONNAITRE
LES HOMMES d'après DES MANIFESTATIONS EXTÉ-
RIEURES.
vine.
— Une vaste poitrine, indice assuré de
l'énergie corporelle, dénote presque cer-
tainement de la hardiesse d'esprit, du
courage, des passions violentes.
— La douleur physique, les souffran-
ligure.
— Une grosse tête annonce de l'ima-
NOTES ET APHORISMES. 289
de la pensée.
— On peut ,
jusqu'à un certain point,
juger de la respiration d'une personne
d'après son style , d'après la coupe de
ses phrases et sa ponctuation : assuré-
ment J.-J. Rousseau ne ponctue pas
comme Voltaire, ni Bossuet comme Fé-
nelon. Quand je dis qu'on peut, à l'aide
seul.
NOTES ET APHORISMES. 295
— Une personne qui chante faux , et
mômes.
» Assujettie à des soins sédentaires
commandés par la gestation et la nutri-
intéressées réside ,
quand l'autre est
conformation du crâne.
» Le directeur prend sa liste, je dé-
de la maison. »
7 hommes d'esprit ;
NOTES ET APIIORiSMES. 311
2 idiots ;
d'après gall,
LE SIEGE DES DIVERSES FACULTÉS ET APTITUDES DE l'eSPRIT,
.
'lËti SIGNALANT LEUR PRÉÉMINENCE RESPECTIVE.
N" 1 .
Siège ou organe de l'amour physique ; sens de
la génération.
2. Amour des parents pour leur progéniture.
3. Organe de l'attachement et de l'amitié; sens de
la sociabilité.
27
314 TABLEAU ,,
pace.
43. Mémoire ou sens des personnes.
1 i. Sens et mémoire des mots et des noms propres ;
mémoire verbale.
15. Sens du langage parlé; talent de la philologie.
de la conservation ou de l'existence.
En résumé, le docteur Gall n'a institué d'organe
distinct :
ni pour l'habitativité
ni pour la pesanteur
ni pour l'étendue
ni pour l'ordre,
ni pour l'éventualité
ni pour la merveillosité
,
BONAPARTE (1798).
27.
318 BIOGllAPIIIE
BENJAMIN-CONSTANT.
sources.
On lit plutôt dans cette figure l'amour des justes
•YrmfM
N^T'AiNT
1,0RD BYRON
. 9
,
PHY9 jpei^OJflQîMQ UE 31
LORD BYRON.
Génie sublime ,
passions pétulantes , opiniâtreté in-
domptable; indépendance, mépris du monde et de
l'opinion, en toute chose, hormis la gloire. Illustre
320 BIOGRAPHIE
CHATEAUBRIAND.
\X
\
\
v^.
CHATEAUBRIAND
G . CUVIER
,
PIIYSIOGNOMONIQUE. 321
G. CUVIER.
DOCTEUR GALL.
nôtrQ.
D^ GALL
BEN RI TV
PHYSIOGXOMOxMQUE. 3^3
HENRI IV.
GENERAL KLEBER.
L'ABBE DE LAMENNAIS.
28
326 BIOGRAPHIE
G. DE MARTIGNAC.
MIRABEAU.
M" ROBESPIERRE.
On a trouvé que la physionomie de Robespierre avait
quelque ressemblance avec celle du tigre ; sa tête,
y pourraient flotter!
ROBESPIERRE
PflYSIOGXOMONÏQï r. 3*29
M«^ DE STAËL.
2S.
.3.30 BÏOfîRAPHIE
M" DE TALLEYRAND.
et après la pièce.
Intervenant nécessaire dans tous les événements
politiques ,
paix ou guerre ,
gloire ou désastre , siège
^^Wh
X ^^
.>i£iL
\-
_V_.^
TAl.i-EÏRAND
VILLELE
PHYSIOGNOMONIQUK. 331
J. DE VILLÈLE.
Circpnspection et fermeté.
LORD WELLINGTON.
- Naguère, et non par esprit d'injustice, mais comme
par une vengeance instinctive de nos désastres à Wa-
terloo et de ses succès dans la Péninsule, tout Français
dénigrait Wellington, lui si glorieux durant les guerres,
lui si judicieux etsimodeste dans le parlement, et si mo-
déré, si prudent et si habile au gouvernail de son pays.
Alors on disait de lui : «... Génie de circonstance, hé-
roïsme d'occasion, illustration due au hasard. Sans les
fautes et sans les insatiables convoitises de Napoléon,
adieu tant de renommée ! nulle gloire, éternelle obscu-
rité sans sa chute. »
PHYSIOGNOMOMQUE. 333
NICOLAS P»-.
334 BIOGRAPHIE
A. THIERS.
Singulière aptitude à tout apprendre sans travail
GUIZOT.
de 1830.
Protestant assez prudent pour s'abstenir de tout
prosélytisme dans un pays cathohque un des mem- ;
B. ESPARTERO.
PHYSIOGXOMOKIQUE. SSl
une tentation de la fortune vient à solliciter sa nature, si
29
338 BIOGRAPHIE
BERNADOTTE.
Soldat républicain devenu roi comme tant d'autres,
PHYSÏOGNOMOIMQUE. 339
lui à la fermeté et au courage , il a paru indécis hors
des combats, et versatile selon les conjonctures poli-
tiques et ses intérêts. Cest ainsi que, d'abord plein de
déférence pour son illustre chef. Bernadotte n'accepte
un trône qu'avec son assentiment, choisit pour femme
une belle-sœur de Joseph ;
pour parrain d'Oscar, Na-
poléon ;
pour bru, une fille d'Eugène, l'enfant chéri du
grand homme ;
et finalement ,
qu'après tant de cour-
toisie , alors que les destins de la France viennent à
changer, il quitte brusquement sa cause pour celle
A. LAMARTINE.
Lamartine ( A. ) 34d
* P. 264, note, lisez Tenon.
FIN DE LA TABLE.
COUNTWAY UBRARY OF MEDICINE
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