M1 Options Chapitre 2 Théorie Financière Par Le Prisme Des Options 2016 2017 Version Blog
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Chapitre 2
2016/2017
La théorie financière par le prisme des options
Programme
Introduc1on
:
le
LBO
synthé1que
• Capital
et
deAe
vus
par
le
prisme
des
op1ons
• Le
capital
vu
par
le
prisme
des
op?ons
• La
deDe
vue
par
le
prisme
des
op?ons
• Le
bilan
et
la
rela?on
de
parité
• Modigliani
Miller
par
le
prisme
des
op?ons
• Le coût d’agence
1er
effet
de
levier
:
une
hausse
de
la
rentabilité
des
fonds
inves1s
Exemple
:
InvesWr
dans
un
acWf
qui
génère
une
rentabilité
de
10%
sur
1
an
(vaut
100
aujourd’hui
et
vaudra
110
dans
un
an),
sachant
qu’il
est
possible
d’emprunter
au
taux
de
6%
(on
ignore
la
fiscalité).
InvesWssement
de
100
en
fonds
propres
=>
la
rentabilité
des
fonds
propres
sera
de
10%.
InvesWssement
de
10
en
fonds
propres
et
90
en
deQes
=>
la
rentabilité
sera
de
46%.
L’op1on
d’achat
sur
une
ac1on
permet
de
reproduire
le
levier
permis
par
l’endeAement.
En
reprenant
l’exemple
ci-‐dessus,
s’il
est
possible
de
payer
10
pour
avoir
le
droit
de
récupérer
l’acWf
pour
un
prix
de
95,4
(90x1,06)
dans
un
an
(prix
d’exercice
de
l’opWon),
le
résultat
est
idenWque
à
celui
de
l’invesWssement
avec
90%
de
deQes.
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5
Options et fonds propres
Le
LBO
synthé1que
2ème
effet
de
levier
:
une
hausse
du
risque
Si
au
lieu
de
110
au
bout
d’un
an,
l’acWf
ne
vaut
que
105.
Celui
qui
n’a
invesW
qu’en
fonds
propres
aura
une
rentabilité
qui
sera
diminuée
de
moiWé
5%
au
lieu
des
10%
aQendus.
Celui
qui
a
apporté
10
de
fonds
propres
et
s’est
endeQé
à
hauteur
de
90,
aura
une
rentabilité
négaWve
compte
tenu
des
frais
financiers
:
-‐4%
(il
a
invesW
10
et
ne
récupérera
que
9,6)
L’op1on
d’achat
sur
les
ac1fs
reproduit
également
le
risque
issu
du
levier
L’opWon
de
prix
d’exercice
95,4,
exerçable
dans
un
an
et
achetée
10€
verra
sa
rentabilité
amputée
de
manière
idenWque.
Une
op1on
est
donc
un
LBO
synthé1que,
ne
nécessitant
pas
de
recours
à
la
deAe
et
limitant
clairement
le
risque
à
la
somme
payée
ini?alement
(à
l’instar
de
l’ac?onnaire
de
la
société
endeDée
qui
a
pu
se
dispenser
de
donner
des
garan?es
personnelles).
SOCIÉTÉ
A
SOCIÉTÉ
B
Ac1f
Fonds
propres
AT
la
deDe
DT
=
N
DT
et
les
ac?onnaires
reçoivent
AT-‐N
Le
profil
de
gain
à
l’échéance
pour
les
ac?onnaires
E
=
Max
[AE
–
N
;
0]
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Le capital vu par le prisme des options
Gain
à
l’échéance
pour
l’acWonnaire
Valeur des
fonds propres
ET
DT
N Valeur de l’actif en T
(AT)
À
horizon
de
l’échéance
de
la
deDe
(en
T),
la
valeur
des
fonds
propres
(ET)
correspond
donc
au
gain
à
échéance
d’une
op?on
d’achat
(CT)
sur
les
ac?fs
de
la
société
(AT)
dont
le
prix
d’exercice
est
le
montant
de
la
deDe
à
échéance
(N).
L’ac1onnaire
est
donc
le
détenteur
d’une
op1on
d’achat
sur
les
ac1fs
de
la
société
à
un
prix
d’exercice
égal
au
montant
de
la
deAe
à
échéance.
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La dette vue par le prisme des options
Gain
à
l’échéance
pour
les
prêteurs
Valeur
de la
dette DT
La
situa?on
du
prêteur
est
complémentaire
de
celle
de
l’ac?onnaire
puisqu’ils
vont
se
partager
le
même
ac?f.
DT
=
Min
[AT
;
N]
N Valeur de l’actif
en T (AT)
Et=Ct(N)
DeAe
At
Dt=VArf(N)T-‐t
–
Pt(N)
N Valeur de l’actif en T
(AT)
!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!Valeur!de!l’ac+f!à!la!date!d’échéance!T!
3!!!Coût!à!l’échéance!T!de!l’op+on!d’achat!vendue!!
=!!Profil!de!gain!du!créancier!à!la!date!de!l’échéance!de!la!de>e!T!!
!!
Et=Ct(N)
DeAe
At
Dt=VArf(N)T-‐t
–
Pt(N)
• L’ac1onnaire
dé1ent
une
op1on
d’achat
• Le
prêteur
est
:
• vendeur
d’une
op1on
de
vente
et
détenteur
d’une
créance
certaine
• ou
vendeur
d’une
op1on
d’achat
et
détenteur
de
l’ac?f
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La dette et le capital vus comme des options
IllustraWon
:
DéterminaWon
de
la
valeur
intrinsèque
et
de
la
valeur
temps
des
fonds
propres.
Considérons
le
bilan
de
la
société
Gloup
à
l’instant
présent
Ac9f
Fonds
propres
Économique
67,6
At
De3e
200
132,4
Le
montant
de
la
deQe
correspond
à
un
emprunt
à
1
an
à
10%
(taux
discret).
Par
ailleurs
le
taux
sans
risque
est
de
5%
(taux
discret).
Quelle
est
la
valeur
de
l’opWon
de
vente
associée
à
la
deQe
sans
risque?
Quelle
est
la
valeur
intrinsèque
et
quelle
est
la
valeur
temps
des
fonds
propres
?
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La dette et le capital vus comme des options
IllustraWon
corrigée
:
Suite
:
retrouver
les
valeurs
respecWves
de
l’acWf,
des
deQes
(sans
risque
et
du
risque)
et
des
fonds
propres
avec
des
binomiales
monopériodiques
et
en
supposant
que
l’acWf
peut
augmenter
d’un
coefficient
u=1,5
(=1/d)
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La dette et le capital vus comme des options
n L’ac1onnaire
dé1ent
une
op1on
d’achat
n Le
prêteur
est
vendeur
d’une
op1on
de
vente
et
détenteur
d’une
créance
certaine
Si
tel
n’est
pas
le
cas
un
arbitrage
rentable
et
sans
risque
serait
possible
:
• sans
deDe,
le
prix
de
revient
de
l’ac?f
est
égal
à
la
valeur
des
fonds
propres
de
la
société
qui
les
porte
:
At
=
Ct(0),
• avec
une
deDe
de
valeur
faciale
N,
le
prix
de
revient
de
l’ac?f
est
égal
à
la
somme
des
fonds
propres
et
des
deDes
:
A’t
=Ct(N)
+
VArf(N)T-‐t
–
Pt(N)
.
Si
A’t
>
At,
il
est
possible
de
réaliser
un
arbitrage
rentable
et
sans
risque
:
La
société
Promesse
est
une
société
fabriquant
des
plumes
pour
les
spectacles
et
des
pailles
pour
la
restaura?on
rapide.
Son
capital
est
composé
de
5000
ac?ons,
la
société
porte
une
seule
et
unique
deDe
sous
la
forme
d’un
zéro-‐coupon
dont
la
valeur
de
remboursement
dans
5
ans
est
de
6
millions
et
ses
ac?fs
au
bilan
sont
valorisés
10
millions.
D’autre
part
vous
pouvez
lire
sur
les
sites
boursiers,
à
la
sec?on
cota?on
d’op?ons
d’achat
européenne
sur
l’ac?on
Promesse
le
tableau
suivant
:
VArf(N)T-‐t
VArf(N)T-‐t–
–
Pt(N)
Pt(N)+
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Les possibles transferts de richesse entre
actionnaires et créanciers
2.
Baisse
du
levier
financier,
sans
changement
de
l’ac1f
économique
Une
augmenta?on
de
capital
d’une
société
endeDée
se
traduit
par
une
hausse
de
la
valeur
des
fonds
propres
inférieure
à
la
somme
apportée
par
les
ac?onnaires.
Deux
effets
s’opposent
sur
la
valeur
des
op?ons
:
-‐ La
baisse
du
levier
signifie
une
baisse
de
la
deDe
neDe
donc
des
prix
d’exercice
des
op?ons
soit
une
hausse
de
la
valeur
des
op?ons.
CeDe
hausse
est
cependant
inférieure
à
la
somme
apportée
par
l’ac?onnaire,
il
en
résulte
une
perte
pour
l’ac?onnaire,
au
bénéfice
des
créanciers.
-‐ La
baisse
de
la
vola?lité
entraine
une
baisse
des
valeurs
des
op?ons,
d’où
un
gain
pour
les
créanciers
au
détriment
des
ac?onnaires
.
Ac9f
Fonds
propres
C0(145,6)
Ac9f
Fonds
propres
C0(143,4)
Économique
67,6
Économique
68,6
De3e
De3e
0
A
200
VArf(145,6)
–
P0(145,6)
A0
200
VArf(143,4)
–P0(143,4)
138,7-‐6,3=132,4
136,6-‐5,2=131,4
Expliquer
les
évoluWons
avec
des
binomiales
monopériodes
Nécessité
de
faire
appel
à
de
nouveaux
créanciers
dont
les
condi?ons
de
financement
seront
fonc?on
de
la
nouvelle
structure
financière
(le
transfert
de
richesse
n’est
subi
que
par
les
anciens
prêteurs).
Gloup,
avec
une
augmentaWon
de
deQe
de
10
et
réducWon
de
capital
d’autant
:
Fonds
propres
Fonds
propres
Ac9f
C0(145,6)
67,6
Ac9f
C0(157)
62,6
Économique
Économique
De3e
nouvelle
10
A0
De3e
A0
De3e
ancienne
92,7%[VArf(157)
VArf(145,6)
200
–
P0(145,6)
138,7-‐6,3=132,4
200
–P0(157)
]
92,7%[149,6-‐12,2]
1=127,4
Expliquer
les
évoluWons
avec
des
binomiales
monopériodes
Mauvaise 50% 50 0 50
Mauvaise 50% 25 0 25
Quel
projet
devraient
choisir
les
acWonnaires
?
Quel
projet
devraient
financer
les
prêteurs
?
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Les possibles transferts de richesse entre
actionnaires et créanciers
Covenants
Les
covenants
sont
des
op1ons
de
remboursement
par
an1cipa1on
à
la
main
des
prêteurs
pour
se
protéger,
dans
certains
cas,
contre
une
hausse
possible
du
risque.
-‐ Poli1que
d’inves1ssement
:
surveiller
la
vente
d’ac?fs
ou
au
contraire
les
inves?ssements
supplémentaires,
les
changements
d’ac?vité..
-‐ Exploita1on
:
pouvoir
sor?r
en
cas
de
contre-‐performances…
-‐ Poli1que
financière
:
distribu?on
excep?onnelle
de
dividende
ou
baisse
des
fonds
propres.
è Respect
d’engagements
§ Limita?on
de
distribu?on
de
dividendes
§ Garan?e
de
non-‐accroissement
de
passif
§ Garan?e
de
non-‐diminu?on
d'ac?f
§ Interdic?on
d’accorder
des
garan?es
aux
nouveaux
créanciers
(ou
seulement
de
rang
inférieur)
è Respect
de
ra1os
:
§ Ra1o
dit
de
gearing
:
maintenir
un
certain
niveau
du
rapport
fonds
propres
sur
deAes
§ Ra1o
de
liquidité
:
maintenir
un
certain
niveau
du
rapport
marge
d’exploita1on
sur
charge
financière
§ Ra1o
d’exploita1on
:
limiter
à
un
certain
niveau
le
rapport
deAe
sur
marge
d’exploita1on
Les
prêteurs
bénéficiaires
de
ces
op?ons
de
sor?e
an?cipées
sont
ainsi
en
mesure
de
contraindre
les
ac?onnaires
et
sont
en
meilleure
posi?on
par
rapport
aux
autres
créanciers.
Une
hausse
des
taux
et/ou
le
paiement
d’une
amende
(weaver
fee)
peuvent
être
des
alterna?ves
négociées
au
remboursement
an?cipé.
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Les possibles transferts de richesse entre
actionnaires et créanciers
Intérêt
des
covenants
Types
de
covenants
Circonstances
Jus1fica1on
des
covenants
Signaux
sur
les
états
financiers
:
Quand
la
société
commence
à
Les
ac?onnaires
perdent
de
la
1. Couverture
du
BFR
avoir
des
difficultés
financières,
les
valeur
avant
la
faillite,
les
prêteurs
2. Couverture
des
frais
financiers
ac?onnaires
sont
tentés
de
réaliser
perdent
plus
que
les
ac?onnaires
3. Minimum
d’ac?f
net
des
inves?ssements
à
haut
risque
en
cas
de
faillite
(responsabilité
limitée)
;
Les
prêteurs
doivent
se
prémunir
des
inves1ssements
qui
augmentent
le
risque
Restric?on
sur
l’usage
des
ac?fs
:
Les
ac?onnaires
sont
tentés
de
Il
s’agit
de
limiter
la
capacité
des
1. Limiter
les
dividendes
transférer
les
ac?fs
de
la
société
à
ac1onnaires
à
transférer
les
ac1fs
2. Limiter
la
vente
d’ac?f
eux-‐mêmes
à
eux-‐mêmes
et
à
sous-‐inves?r
3. Limiter
les
garan?es
externes
et
les
collatéraux
Il
s’agit
de
limiter
la
capacité
des
Restric?on
sur
les
changements
Les
ac?onnaires
sont
tentés
ac1onnaires
à
augmenter
le
d’ac?fs
d’augmenter
le
risque
risque,
ce
qui
leur
est
favorable,
au
détriment
des
prêteurs
Dilu?on
:
Les
ac?onnaires
sont
tentés
Il
s’agit
de
limiter
la
dilu1on
des
1. Limiter
les
leasings
d’émeDre
de
nouvelles
deDes
à
droits
des
prêteurs
existants
2. Limiter
les
nouveaux
emprunts
égale
voire
à
plus
grande
priorité
Si
l’entreprise
ne
peut
honorer
ses
échéances,
possible
vente
“à
la
casse“
des
ac?fs.
Valeur
des
ac?fs
pénalisée
par
l’
“impasse
de
trésorerie“
ITT
Rééchelonner
signifie
redonner
de
la
valeur
à
l’ac?f
⇒ Revalorisa?on
des
fonds
propres
par
la
hausse
de
la
durée
et
la
hausse
de
la
valeur
du
sous-‐jacent
(l’ac?f)
La
valeur
de
l’ac?f,
même
après
élimina?on
du
coût
de
l’impasse
de
trésorerie,
est
insuffisante
pour
espérer
valoriser
les
fonds
propres.
Ac1f
Ac1f
DeAe
DeAe
Économique
Économique
DT
A’ =A +IT
D’T
AT
T T T
L’impact
d’un
rééchelonnement
de
la
deDe
se
traduit
par
une
hausse
de
la
valeur
de
l’ac?f
économique
lié
à
la
dispari?on
de
ce
coût
du
fait
du
rééchelonnement.
S’il
faut
remeDre
des
fonds,
seules
les
créanciers
pourraient
avoir
intérêt
à
le
faire.
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36
La renégociation de dettes
2.
Cas
où
la
valeur
de
l’ac1f
est
suffisante
pour
honorer
les
deAes
malgré
le
coût
d’une
liquida1on
La
valeur
de
l’ac?f,
même
minoré
par
le
coût
de
l’impasse
de
trésorerie,
est
suffisante
pour
les
créanciers.
Ac1f
Fonds
propres
ET
Ac1f
Fonds
propres
E
T
Économique
DeAe
Économique
DeAe
A’T=AT+ITT
TA
DT
D’T
Les
créanciers
n’ont
pas
d’intérêt
à
un
rééchelonnement
sans
contrepar?e
(risque
supplémentaire
lié
à
une
nouvelle
durée).
Les
ac?onnaires
sont
les
seuls
pénalisés
par
le
coût
de
l’impasse
de
trésorerie.
=>
devront
faire
un
geste
pour
obtenir
une
nouvelle
échéance
(meilleure
rémunéra?on,
ou
un
autre
partage
de
l’ac?f
à
la
nouvelle
date
d’échéance).
Exemple
d’une
valeur
d’ac?f
qui,
en
cas
de
liquida?on,
ne
permet
pas
aux
créanciers
de
récupérer
intégralement
leur
dû,
mais
pour
lequel
un
rééchelonnement
permeDrait
de
donner
de
la
valeur
aux
deDes
et
aux
fonds
propres.
Fonds
p
ropres
E
T
Ac1f
Ac1f
DeAe
DeAe
Économique
Économique
DT
A’T=AT+ITT
D’T
AT
Les
deux
par?es
ont
intérêt
au
report
de
l’échéance,
toute
répar??on
du
gain
poten?el
entre
elles
est
donc
envisageable.
Les
ressources
peuvent
provenir
d’émissions
de
nouvelles
deDes
et
de
nouveaux
fonds
propres
ou
de
l’u?lisa?on
de
produits
hybrides…
ii. Sur
les
choix
d’inves1ssement
:
même
probléma?que
de
réduc?on
du
risque,
éventuellement
en
contradic?on
avec
la
recherche
de
maximisa?on
de
valeur
de
l’ac?onnaire.
Quelques
exemples
:
• Inves?r
dans
des
secteurs
sans
lien
avec
le
core
business
pour
diversifier
son
risque
personnel
•
Inves?r
dans
des
secteurs
à
retour
rapide
sur
inves?ssement
(mais
pas
nécessairement
le
meilleur
retour)
• Inves?r
dans
des
domaines
qui
minimisent
le
risque
de
perdre
son
emploi…
D’où
l’intérêt
des
ou?ls
d’associa?on
des
managers,
afin
qu’ils
soient
intéressés
à
la
valorisa?on
via
notamment
des
op?ons
(cf.
chapitre
3)
ii. Sur
les
choix
d’inves1ssement
:
même
probléma?que
de
réduc?on
du
risque,
éventuellement
en
contradic?on
avec
la
recherche
de
maximisa?on
de
valeur
de
l’ac?onnaire.
Quelques
exemples
:
• Inves?r
dans
des
secteurs
sans
lien
avec
le
core
business
pour
diversifier
son
risque
personnel
•
Inves?r
dans
des
secteurs
à
retour
rapide
sur
inves?ssement
(mais
pas
nécessairement
le
meilleur
retour)
• Inves?r
dans
des
domaines
qui
minimisent
le
risque
de
perdre
son
emploi…
D’où
l’intérêt
des
ou?ls
d’associa?on
des
managers,
afin
qu’ils
soient
intéressés
à
la
valorisa?on
via
notamment
des
op?ons
(cf.
chapitre
3)
Notre
bon
La
Fontaine,
en
des
temps
si
lointains
Vous
n’allez
pas
vous
endeDer
!
Qu’ils
pourraient
bien
passer
pour
antédiluviens
Protesta
son
voisin
l’héri?er,
Avait
conté
le
sort
d’un
riche
financier,
Vous
y
perdrez,
foi
d’animal
Plus
triste
que
celui
d’un
pauvre
save?er
:
L’intérêt
et
le
capital
!
Le
second
dormait
comme
un
loir
Appelons-‐le
François
ou
Bernard
ou
Mar?n,
Quand
le
premier
broyait
du
noir.
Notre
homme
se
gaussa
des
conseils
du
voisin.
L’un
chantait
comme
un
rossignol
Il
acquit
un
ac?f
rapportant
à
l’année
Quand
l’autre
comptait
son
pactole.
Dix
pour
cent
de
la
somme
totale
engagée.
Les
temps
ont
bien
changé,
les
lois
de
la
Finance
Pour
ce
faire,
emprunta
fort
judicieusement
Ont
fini
par
donner
aux
save?ers
leur
chance.
Quatre-‐vingt-‐dix
pour
cent
au
taux
de
six
pour
Le
descendant
du
financier
cent.
Se
conduisit
en
héri?er
:
Pour
calculer
le
bénéfice
Il
plaça
son
ac?f
avec
taux
d’intérêt
Modestement
le
fabuliste
Et
ne
songea
jamais
à
contracter
un
prêt.
Laisse
compter
l’économiste
Il
géra
sa
fortune
avec
tant
de
prudence
Résolument
capitaliste
Qu’il
renonça
bien
vite
aux
rêves
d’opulence.
Mais
il
ne
saurait
point,
Esope
libéral
Le
descendant
du
save?er
Economiser
la
morale
!
N’avait
pas
d’or
dans
son
soulier
:
Elle
sera
empruntée
sans
le
moindre
intérêt
Mesquin
était
l’apport,
dérisoire
la
mise
!
A
Edouard
Stern
qui
fut
moraliste
et
banquier
:
Mais
il
avait
le
goût
de
l’entreprise
!
Le
seul
argent
qu’on
a
gagné
est
celui
qu’on
a
dépensé.
AQenWon
:
la
fabuliste
a
oublié
le
risque