Les Principes Stratigraphiques Et L Etablissement de L Echelle Stratigraphique Cours 2 PDF

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LYCEE QUALIFIANT AL AKKAD Prof : OUGOUNI Mohamed

Cahier de prof
1 BAC sciences expérimentales
er

Chapitre 1 : réalisation de la carte paléogéographique d’un ancien bassin sédimentaire

Chapitre 2 : la stratigraphie et les subdivisions du temps géologique


Chapitre 3 : la carte géologique et la reconstitution de l’histoire géologique d’une région donnée

Année scolaire : 2018/2019


La stratigraphie et les subdivisions
Chapitre 2 du temps géologique

La stratigraphie est une discipline des sciences de la Terre qui étudie la succession des différentes
couches géologiques ou strates.

L’histoire de la Terre commence il y a 4,6 milliards d’années. De nombreuses modifications,


apparitions ou disparitions des êtres vivants ont permettait de divisé ces 4,6 milliards d’années en
plusieurs périodes appelés « ères », chaque ère est divisé en sous périodes appelés « étages »
constituant ainsi une échelle des temps.

Comment établir les subdivisions géochronologiques pour construire l’échelle stratigraphique ?

Activité 1 : les principes stratigraphiques (1)

Activité 2 : les principes stratigraphiques (2)

Activité 3 : à la recherche des subdivisions


géochronologiques (1)

Activité 4 : à la recherche des subdivisions


géochronologiques (2)

Activité 5 : les grandes subdivisions géochronologiques

Activité 6 : l’échelle stratigraphique

La stratigraphie et les subdivisions du temps géologique Page 2


Activité 1 Les principes stratigraphiques (1)

Pour raconter l’histoire de la terre, il faut situer dans le temps, les uns par rapport aux autres, les
formations et les évènements géologiques. La stratigraphie s’occupe de l’établissement, à partir des
relations géométriques observées entre les roches, des relations temporelles dans le but de construire une
chronologie.

La position des strates permet d’obtenir des informations sur la chronologie relative de leur formation les
uns par rapport aux autres. L’établissement de cette chronologie est basée sur l’usage de principes
stratigraphiques.

Quels sont les principes qui permettent l’établissement de cette chronologie relative ?

1. Le principe de superposition ‫ﻣﺒﺪأ اﻟﺘﺮاﻛﺐ‬ Doc 1


Dans un bassin sédimentaire, les apports détritiques récents se superposent aux sédiments plus
anciens, ainsi, plus la couche est profonde, plus elle est ancienne. On a là une relation d’âge entre les
couches.

Figure 2 : schéma de couches sédimentaires


Figure 1 : affleurement des couches sédimentaires superposées superposées

Figure 1 : les limites du principe de superposition

Principe de superposition : en absence de toutes déformations, une couche sédimentaire est plus
récente que celle qu’elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre.

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1. Déterminer la chronologie relative du dépôt des couches sédimentaires 1, 2, 3 et 4. En justifiant
votre réponse.
La couche 1 est plus ancienne que la couche 2, celle-ci est plus ancienne que la couche 3, cette
dernière est plus ancienne que la couche 4.
Selon le principe de superposition, une couche est plus ancienne que celle qui la recouvre.
2. Dégager d’après la figure 3, les limites (exceptions) du principe de superposition.
Les terrasses fluviatiles étagées sont ordonnées inversement, la strate en bas est la plus récente et
celle en haut est la plus ancienne.
Le pli couché : les strates peuvent être ordonnées différemment dans les zones X et Y.
La faille inverse : les strates subissent des glissements permettant de changer leurs positions
initiales.
2. Le principe de recoupement ‫ﻣﺒﺪأ اﻟﺘﻘﺎطﻊ‬
Doc 2

Figure 3 : schéma des strates recoupées par un filon

Figure 1 : faille affectant des strates

Figure 2 : schéma de strates affectées par une faille Figure 4 : filons granitiques (F) recoupant des strates (S)

Principe de recoupement : toute structure géologique (faille, massif granitique, filon, …) qui
recoupe une autre structure géologique est plus récente que cette dernière.

1- Situer par chronologie relative d’une part l’âge de la faille par rapport aux strates 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
D’autre part l’âge du filon (F) par rapport aux strates nommées (S). Justifier.
Selon le principe de recoupement, la faille est plus récente que les couches 1, 2, 3, 4, 5 et 6, car la
faille recoupe toutes ces couches.
Même chose pour le filon (F) dans la figure 4, il est plus récent que les strates (S).

La stratigraphie et les subdivisions du temps géologique Page 4


3. Le principe d’inclusion ‫ﻣﺒﺪأ اﻟﺘﻀﻤﻦ‬ Doc 3
L’inclusion R (roche), est
contenue dans la strate 2. Elle
est donc plus ancienne que la
strate 2, et bien évidement
plus ancienne que la strate 3,
mais ne peut pas être datée
relativement à la strate 1.

Figure 1 : schéma illustrant le principe d'inclusion

Principe d’inclusion : Un objet inclus dans une


couche sédimentaire est antérieur (plus ancienne)
à cette couche.

Figure 2 : galets inclus dans une couche de conglomérat

- Etablir la chronologie relative entre les galets et la couche de conglomérat (figure 2).
Selon le principe d’inclusion, les galets sont antérieurs à la couche de conglomérat.
4. Le principe de continuité ‫ﻣﺒﺪأ اﻻﺳﺘﻤﺮارﯾﺔ‬

Dans la zone B, la couche 2 de


nature calcaire est différente de la
couche 2’ de nature gypseuse.

Elles se sont formées dans des


conditions géographiques ou
climatiques différentes.

Principe de continuité : Une


strate est de même âge sur toute
son étendue, quel que soit son
faciès, à condition qu’elle est
limitée par les mêmes couches
à la base et au sommet
Figure1 : schémas de couches sédimentaires sans changement de facies
(zone A), et avec changement latéral de facies (zone B)

1- Etablir la corrélation chronologique entre la couche 2 et la couche 2’. Justifier.


Les strates 2 et 2’ sont limitées par la même strate du bas et par la même strate du haut, donc elles
ont le même âge.
2- Suggérer une limite d’application de ce principe. la sédimentation rythmique de couches semblables telles
que les varves rencontrées dans les dépôts lacustres.

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Activité 2 Les principes stratigraphiques (2)

1. Les fossiles stratigraphiques ‫اﻟﻤﺴﺘﺤﺎﺛﺎت اﻻﺳﺘﺮاﺗﯿﻐﺮاﻓﯿﺔ‬ Doc 5


Les foraminifères sont des
protozoaires marins, ils se
conservent facilement dans
les sédiments grâce à leur
coquille.
Leur nombre, leur
évolution rapide et leur
grande répartition en font
d’eux de bons fossiles
stratigraphiques.

Figure 2 : vues de quelques spécimens de foraminifères au MEB


Figure 1 : répartition stratigraphique de quelques
espèces de foraminifères fossiles
1-
1- Dégager du document ci-dessus, les caractéristiques d’un bon fossile stratigraphique.
Les caractéristiques d’un bon fossile stratigraphique sont :
- Une existence courte à l’échelle des temps géologiques (évolution rapide).
- Une grande extension géographique.
- Une grande abondance.
2- Dégager de la figure 1, trois espèces de foraminifères fossiles qui ont la plus grande précision de
datation.
Les espèces qui ont la plus grande précision de datation sont ceux qui s’évoluent rapidement dans le
temps géologique, ça veut dire d’elles ont une durée de vie courte :
Globotruncana calcarata, Globotruncana contusa et Racemiguembelina fructucosa.

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2. Principe d’identité paléontologique ‫ﻣﺒﺪأ ﺗﻤﺎﺛﻞ اﻟﻤﺤﺘﻮى اﻻﺳﺘﺤﺎﺗﻲ‬
Doc 6

Figure 2 : fossile d'Ammonite

Principe d’identité paléontologique : deux


couches contenant les mêmes fossiles
stratigraphiques, ont le même âge.
Figure 1 : corrélation de deux colonnes stratigraphiques

Figure 3 : colonnes stratigraphiques pour deux régions séparées d'une distance de 10000 Km

1- Etablir la corrélation chronologique entre les couches de la zone A et les couches de la zone B.
justifier votre réponse.
La couche B de la zone A et la couche H de la zone B contiennent le même fossile stratigraphique,
donc elles ont le même âge selon le principe d’identité paléontologique.
Même chose pour les couches D et K, G et M.
2- Déduire l’importance de ce principe.
Le principe d’identité paléontologique permet de corréler des séries sédimentaires très éloignées.
3- Suggérer deux limites (restriction d’application)
d’ap possibles de ce principe.
- L’absence des fossiles stratigraphiques.
- La migration spatio-temporelle
temporelle des fossiles : ça veut dire que les fossiless peuvent quitter leurs strates
d’origine.

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Activité 3 À la recherche des subdivisions géochronologiques (1)

Sur la base des principes stratigraphiques, les géologues se sont intéressés à la succession des différents
séries sédimentaires afin d’effectuer des corrélations régionales, et par la suite mondiales, ce qui permet
de définir des subdivisions géochronologiques.
Quelles sont les subdivisions géochronologiques de base et quelles sont leurs caractéristiques ?
1. Le stratotype, une référence stratigraphique mondiale
Doc 7

En appliquant les principes stratigraphiques, les géologues ont établi, dès le début du 19eme siècle, des
corrélations entre des formations sédimentaires régionales. Ils ont choisi pour cela des séquences
sédimentaires qui affleurent dans certaines régions. Ces séquences appelées stratotypes présentent
plusieurs caractéristiques parmi lesquelles:
 l’absence de déformations tectoniques,
 la richesse en fossiles stratigraphiques marins,
 l’homogénéité de faciès,
 limites faciles à distinguer (il s’agit le plus souvent de discontinuités de sédimentation
comme les lacunes).
Chaque stratotype détermine une unité chronostratigraphique appelée « étage », cette dernière est
corresponde à une unité géochronologique appelé « âge », généralement comprise entre 3 et 10 MA.
Généralement le nom de l’étage est obtenu en ajoutant le suffixe « ien » au nom géographique de la
région du stratotype.
Exemples : le Pliensbachien dont le stratotype est à pliensbach en Allemand et le Maastrichtien
dont le stratotype a été défini à Maastricht, aux Pays-Bas en 1849.

Figure 1 : le stratotype de l'étage Pliensbachien Figure 2 : colonne stratigraphique du Pliensbachien

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2. La biozone ; une subdivision biostratigraphique fine du stratotype.
Doc 8
Des espèces d’ammonites subdivisent l’étage du toarcien en biozones.
Leur évolution est rapide ; de nombreuses espèces se succèdent dans moins d’un mètre de sédiments.
Le Toarcien s’étend de -186 Ma à -179 Ma.
Le stratotype compte 27 unités biostratigraphiques appelées horizones, formés par un ou plusieurs
bancs et caractérisés par une association faunique homogène.
L’horizon porte le nome de « l’éspèce indice » et il est affecté par un chiffre romain.

Figure 1 : la coupe type de l’étage Toarcien ; et les quatres ammonites permettant d’établir des
subdivisions plus fines : 1- Hildoceras bifrons angustiphonatum (horizon X), 2- Hildoceras bifrons
quadratum (horizon X), 3- Hildoceras tethysi (horizon VII), 4- Orthidaites douvillei (horizon VI)

1 – Définir la biozone, et montrer leur importance dans les subdivisions géochronologiques.

Une biozone est une unité biostratigraphique définie par le contenu biologique des sédiments,
elle est formée par des atrates dans lequelles se rencontre une forme de fossile caractéristique.

Leur importance est d’établir de fines subdivisions géochronologiques.


Doc 9
3. La lacune stratigraphique ‫اﻟﻔﺠﻮة اﻻﺳﺘﺮاﺗﯿﻐﺮاﻓﯿﺔ‬

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1- Comparer la succession des strates dans les deux localités X et Y, que constatez-vous ?

D’après les figures 1 et 2, on observe que la strate B est présente dans la localité X et absente dans la
localité Y.

L’absence d’une strate ou un ensemble de strates dans une série sédimentaire constitué une lacune
stratigraphique.

2- A l’aide des schémas de la figure 3, Expliquer la formation d’une lacune stratigraphique.

Une lacune stratigraphique peut s’expliquer par:

 Une interruption de la sédimentation (non dépôt) : une ou plusieurs couches ne se déposent pas
dans une région qui a été peut être émergée à la suite d’une régression marine (figure 2). On
parle dans ce cas de lacune de sédimentation.

 Une érosion: les couches qui manquent dans une région se sont déposées puis elles ont disparues
à cause d’une érosion, puis la sédimentation a repris en laissant une lacune (figure 3). On parle
dans ce cas de lacune d’érosion.

3- Dégager l’importance des lacunes stratigraphiques de point de vue géochronologique.

Les lacunes stratigraphiques constituent les limites des stratotypes, ce qui facilite la détermination
des divisions chronostratigraphiques (les étages), à qui correspondent des unités géochronologiques
(âges). Les étages sont les unités de base de la subdivision du temps géologique.

La stratigraphie et les subdivisions du temps géologique Page 10


Activité 4 A la recherche des subdivisions géochronologiques (2)

Les limites des étages sont généralement marquées par des discontinuités de sédimentation en relation
avec des variations relatives du niveau marin qui porte le nom de transgression et régression.
L’alternance de ces deux phénomènes constitue le cycle sédimentaire.

Quelles sont les caractéristiques du cycle sédimentaire ?


Quelle est l’importance des cycles sédimentaires dans la subdivision chronostratigraphique ?

1. Notion de cycle sédimentaire ‫ﻣﻔﮭﻮم اﻟﺪورة اﻟﺮﺳﻮﺑﯿﺔ‬


Doc 10
Une transgression (Fig 1) est une progression de la mer qui envahit une aire continentale. Elle résulte
soit d’une ascension du niveau de la mer (Eustatisme), soit d’un affaissement du continent
(subsidence).
Une régression (Fig 2) se traduit par un retrait de la mer suite à un abaissement du niveau marin ou un
soulèvement du continent ou par un apport important des sédiments.

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1- Dégager les caractéristiques d’une série sédimentaire transgressive.
Sur le terrain, dans une succession de couches,
 Une transgression est mise en évidence, par le dépôt de couches marines (constituent par des
sédiments carbonatés) sur des couches continentales (constituent par des sédiments
détritiques)
 La strate la plus récente couvre entièrement toutes les autres strates
2- Dégager les caractéristiques d’une série sédimentaire régressive.
Sur le terrain, dans une succession de couches,
 Une régression est mise en évidence, par le dépôt des sédiments continentaux (sédiments
détritiques à grains grossiers) au dessus des sédiments marins (sédiments carbonatés à grains
fins).
 La strate la plus récente ne couvre pas entièrement les autres strates.
3- La figure ci-dessous, représente le schéma d’un cycle sédimentaire, Décrivez les caractéristiques de
ce cycle et Montrez son importance dans les subdivisions chronologiques.

 La série sédimentaire ci-dessus est constitue de la succession de deux séries sédimentaire, une
série transgressive suivie d’une série régressive. Ainsi les sédiments détritiques limite la série du
bas et du haut, et les sédiments carbonatés se situent au milieu.
 La période qui correspond à une transgression suivie d’une régression dans une même région
forme un cycle sédimentaire.
 Le cycle sédimentaire est un des fondements des subdivisions stratigraphiques. Ainsi, on
distingue entre les grands cycles qui déterminent les systèmes et les petits cycles qui déterminent
les étages.

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2. Les discordances géologiques ‫اﻟﺘﻨﺎﻓﺮات اﻟﺠﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ‬ Doc 11

Fig1 : Discordance du Trias sur le Carbonifère plissé,


sur la cöte atlantique, sud du Portugal. Hauteur de la
falaise environ 25 m.

Fig 2 : étapes de la formation d’une discordance


angulaire
Une discordance est un contact anormal
entre deux couches géologiques ; la couche la
plus récente repose horizontalement sur des
couches plissées et érodées antérieurement à
son dépôt.

Fig 3 : types de discordance géologiques

1. D’après la figure 3, nommer les deux types de discordances géologiques et montrer comment se
sont-elles formées en utilisant la figure 2.
a- La discordance parallèle : se forme lorsque les couches anciennes n’ont subi que l’érosion, et
qu’elles restent parallèles avec les couches récentes.
b- La discordance angulaire : se forme lorsque les couches anciennes ont été plissées par des
mouvements tectoniques et érodées avant que les sédiments récents se déposent dessus.

Dépôt des Plissement de ces Erosion de parties Nouveau dépôt


sédiments sous couches suite à soulevées des d’autres couches
forme de couches des mvts couches plus récentes
horizontales tectoniques

2. Montrer l’importance des discordances géologiques dans l’établissement des subdivisions


chronologiques.
Les discordances géologiques correspondent à des discontinuités de sédimentations, ce qui facilite
la détermination des limites des étages, des systèmes …

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Activité 5 Les grandes subdivisions géochronologiques

Les subdivisions géochronologiques majeures reposent sur des évènements géologiques qui ont une
grande ampleur. Ces évènements peuvent être d’ordre paléontologique, stratigraphique ou orogénique.

Quels sont les critères de l’établissement de l’échelle stratigraphique ?

1. Les critères paléontologiques (les crises biologiques)


Doc 12
On appelle crise biologique une période assez courte durant laquelle, à l'échelle du globe, un grand
nombre d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément. Les paléontologues connaissent
et étudient ces crises grâce aux fossiles qui laissent des traces de ces disparitions massives.
On distingue entre des crises majeures qui permettent de subdiviser le temps en ères (entre le
primaire et le secondaire, et entre le secondaire et le tertiaire), et des crises qui permettent de
subdiviser les ères en étages (entre l’ordovicien et le silurien, et entre le dévonien et le carbonifère).
Les causes de ces crises biologiques peuvent être de différentes origines : la chute d’un météorite,
une activité intense des volcans, la tectonique des plaques et les variations climatiques.

1.

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2. Dégager les fossiles qui limitent chacune des deux crises majeures, et Montrer leur importance.
 La crise majeure 1 : fossiles des trilobites, leurs disparitions constitue la limite entre
l’ère primaire et secondaire.
 La crise majeure 2 : fossiles d’ammonites : leurs disparitions constitue la limite entre
l’ère secondaire et tertiaire.

2. Les critères stratigraphiques et orogéniques.


Doc 13

La discordance angulaire
hercynienne, qui sépare des
roches du paléozoïque et d’autres
du Mésozoïque. Elle constituée la
limite entre deux ères.

On appelle cycle orogénique le


temps pendant lequel se prépare,
se développe, s’achève
(déformation) et s’érode une
chaine de montagnes.

Quatre cycles orogéniques sont


mis en évidence :
Echelle stratigraphique simplifié et cycles orogéniques
Le cycle cadomien pendant le Protérozoique, le cycle calédonien et le cycle hercynien au
Paléozoique et le cycle alpin du Mésozoique jusqu’au présent.

1- Dégager d’après le document ci-dessus, les critères qui permettent aux géologues de subdiviser le
temps géologique.
En plus des critères paléontologiques, les géologues se basent sur d’autres critères pour subdiviser le
temps géologiques ;
 Les critères stratigraphiques : les discordances qui constituent des discontinuités
sédimentaires, ce qui permet d’identifier les limites des étages, des systèmes et même parfois
des ères.
 Les critères tectoniques : le cycle orogénique, qui correspond à la période dans laquelle se
forme et s’érode une chaine de montagnes, la planète terre a connu depuis sa naissances
quatre cycles (revoir le document ci-dessus).

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Activité 6 L’échelle stratigraphique

L’histoire de la terre a commencé il y a près de 4,6 milliards d’années. Cette longue histoire est
marquée par des évènements géologiques d’importance variable tels que les crises biologiques, les cycles
sédimentaires, les cycles orogéniques …etc. Ces évènements ont permis d’établir l’échelle des temps
géologiques.

1. Les unités de l’échelle stratigraphique

L’étude de la succession des strates a permis de construire des colonnes stratigraphiques subdivisées en
étages. Ces derniers sont définis à partir d’affleurements et de coupes de référence : les stratotypes.
Plusieurs étages sont regroupés en séries, plusieurs séries forment un système et plusieurs systèmes
forment un érathème. Ces différentes divisions sont appelées des unités chronostratigraphiques à qui
correspondent des unités dite géochronologiques comme le montre le tableau ci-dessous.

Unité chronostratigraphique Unité géochronologique Exemples

Econothème Eon Phanérozoïque

Erathème Ere Mésozoïque

Système Période Jurassique

Série Epoque Jurassique inférieure

Etage âge toarcien

2. L’échelle stratigraphique simplifiée

Age en Eres caractéristiques


Eon
MA

_ 1.8 quartenaire L’apparition de l’Homme

Cénozoïque ou ère tertiaire Présence de fossiles d’organismes


ayant des représentants actuellement
_ 65 (comme les mammifères)
Phanérozoïque
Mésozoïque ou ère secondaire Présences de fossiles d’organismes
éteints (comme les Ammonites et les
_ 245 dinosaures)

Paléozoïque ou ère primaire Présence de fossiles d’organismes


_ 570 éteints (comme les Trilobites)

Cryptozoïque _ 4500 Précambrien Absence de fossiles

3. L’échelle stratigraphique internationale (voir page suivante)

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