Revue-La Libre Parole - Le Rôle de La FM:. Pendant La Dernière Guerre Et Pendant La Prochaine...

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3- Année - N° 14 LA LIBRE PAROLE OCTOBRE 1 9 3 2

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Guerre et•••
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- --

Titre de la conférence du

F.·. t:ychéne~ 301:~
Colonel, à la Loge
l'Unité Maç.·.

II: 8 Julllt:t
1 9 3 Z

L'Assassinat
du Prince
LI: N· 3 francs LA LIBRE PAROLE 15 fI'. par an

~. ~ ..
- -

.. PLACE De L'OPeRA
PA.R.IS
le 1)lus beau linge
les jolis .rousseaux
-
'. . ,., ,

NOM[)~EUX MAGASINS
DE
DIRECTE URS •
• RENÉ PLISSON et HENRY COSTO"
SEC RÉTAIRE GÉNÉRALE •• MARYA DEL ROSARIO

53, rue Bobillot -
PARI S (X IIl')
Tt.LtPHONE : Gobelins 94-4' •

Adresser lettres el mandats à ftl. Henry COSTON ,

Abonnement annuel : France, 18 fr. Etranger, 26 fr.

• SOMMAIRE :

A nos lecteurs et abonnés . ... .. . . . .. .. . .. . . .. . . .. . .. . . • • • • • • • • • • • • • • • 1


Notre souscription ' " . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
J OSEP H GERAUD. - Le Rôle de la F,', M,'. pendant la dernIère guerre
... et pendant la prochaine.. ..... . . . ... ... . . .... .. .. . ..... .. ... .. .. 3
ALBERT MONNIOT, - Les moIssons juives .. ... ........ . .. ...... .... 9
EMILE BERGERON. - La belle mission des jeunes hommes ..... . . .. 12

J ACQUES PLO~CARD . - Front unique contre l'or juif. . . . . .. . .. . ..... 13


E .-NAPOLtON CARSETTI. - L'assassinat maçonnique du Prince Impé..
rial ..... '" ... .. . . . .. . . .. .. .... ... . .. .......... . ..... . . . .. .. . .... . . .. . 14
FARA. - La Gauche et la Droite ... . . ........ . . . ... . . ........ .. . . ... ,. 10
MARYA DEL ROSARiO. - Les Femmes Françaises devant la guerre.. 11
. H ENRY COST ON . - Les Idées et les Faits ...... .. .. .. ...... .... .. ..... '4
Çà et là .. . .. . .. .... .. . " . .. ....... ,.. . .. ..... ........... . ... . ... . ...... . 28

A NOS LECTEURS ET ABONNÉS


0000(90000

Quelqu es a.bol1l1é.s nous s ignal ent que la Libre Parole ne lew' pOl' vient
{lliC l ,~s inrégu'lièrement. ,
Nous en s ommes très éto nnés cur' depuis Je ter J a nvi er 1932, elle a par'u
u V'Cc régu larité.
L c.s dru'nlCl's numéJ'Os sont les SUIvants :
N° Il , l ~r Juillet 1932 (joul'nul).
N° 12, 1er
Août 1932 (revue). .
N' 13, 1"" Septembre 1932 (revue).
CCliX de nos lecteurs qui n' uura:ent pas 'ooçu l' un de c ~ numt!ros
pcu\"cnt nous le réclamer.
Un deux "ème cn VOli leu r .ser a roi b aussitôt.
~u us profHtlns de l'occasion p OUl' nous excuser uuprès de nos lecteurs
des nombreuses coquilles que comptait n otre précédent numéro .


- 2 ~

Un quotidien connu : La. Victoir e, de Gustave H er;y~ cesB;8 mom en ta- •


HLffienl de pQ.ralt.re .faule d'annonces, d'abonnés, de lect eu rs el Ide ... subsi des 1
Un pér,:odique qui a essayé de jouen un rOle po l~tique, L'Aube, fi disparu
po ur les mêm es faisons . L'Uumanité ne se ma,nllenL qu e grAce à la persé-
vérance de ses fidèles et aux s ubvenli ons sDv:étJques. le P01>u!a.lre , 'il; surtout
de .frond a secrets, l'Ami du. 1 euple n 'exisle q ue par la vo lon 'é de ~ II. f:oty
el le secour~ de ses mi~lions. et l'Action Frœn{'d...tse implore chaque jour
l"aumûne de ses aI1115 ... En Vél'l té, les Lemps son t durs pOUIl les j ournau x
qui ne possèdent pas, avec des t !'l'8 CCS très importants el uno publi cité
l'émunér aLrice. la manne inavouée et souvent inavouable de ccr11t.'nc$
ban ques .. . ou celle des gouvernants!
.- Nol.l'C: Libre Parole, clle. depuis Iro is an s, poursu,l t son ex is tence ovec
Je seul concours - si faible pourtant ! - die se:; llbonnés ct surtout gl'A.ce
il 1 acL~r e t pcq>étuel labeu r de ses lro:s di ïlgcu n ~ s ... .lIais pou"quoi 1l0 ~
amis ne noU,s aidCI1t-lts pas da uantaYe en fl UUS lH'oC U1'alll' des annonces,
lies ab onnés et surlolt..t des dons?
L il DIRECTION

- - -- - -- - . ):® . (?D &(§'l .@:(=~-- -- _ . - _.

Notre Souscription

T R OISlEME L ISTE
(réponse à notre appel de lut,,)
Deux versements de dix (ranc,s ... , ......... , .. ,. 20 fI'.
Un vel"8ement de vingt-cinq francs .... . . • , ... . . . l!6 Ir.
Deux versemenls de c;i nquanle fran cs .... . .. . ... . 100 Ir.
Un versem ent de eent fra ncs .. .. ..... .. ... . . . . . 100 Ir.

Total de la troisième Iisle . . . ...... . ..... . 245 Ir.


TOla l précédent .. . ....... , ..... ,' .. ..... . ll.w Ir.
Total général .... . .... . . . .. . . .. . .
-1385 Ir.-
A lous n08 généreux so uscrjpteurs, merci de l.out cœur.
Que ceu x qui n' on t pas encore rait leu l' devoir envers not re Œuvre
n'oubllellt pas de nous adrc.sser leur aumÔne,

,- -
Le rôle de la Franc-Maçonnerie
pendant la dernière guerre
..... et pendant la prochaine
par Joseph GERAUD
o.eo€}a.••

Nos lecteurs\ pOLII'mol être slIJ'pr:s d' un puren litre, et sUI ~;'oul dps
quat l'c dcrn~ ers IYlOls. Disons-leul' carrément que nous Il'avolI~ pas inventé
cc ti ;u'c, qu il n'est pas de pOliS. Nous le pnenons textuellement dan,s. le
Ru.llelin hebdomadaire des Loges <le la région parjsiennc, nO 823, du 3 juit,.-
lel H)32\ Cest le :ill'c d' une conférence faite le 8 juU :'O~ dernier au Temple
maçonnique de la rue Cadet par Je Vén:. de l'At:. le l'Unité i\laçonn;que Il
qu . n'esl autre que le colo nel F: . Eychène.
QlI a dit ce Vén:. <Ians celle conférence ? Nous l'i gnorons. 1\ 1&:5 nou::;
fcrons remarquer que ce Vén : . esl d'un grade élevé dons la ~la ço nn ~ rl e .
3(p :" et que de plus c'est un colonel de l'armée f-runç,,'1ise. Ce haul :~radé
mililu.i.re el maçon nique prévoit donc une prochaine guerre, la den1 ~ ère df"S
dern ières? Il nous es t naturellement Impossi'ble de rl':re qu'il la désire et
qu.e la F:. ~ 1 :, la prépa.re. Mais nous pouvons, pou r nous ~airer, étudier
de j}rès le l'Ole qu'a joué la secle pelldant la guerre de 1914-1918.. Ce:a nOus
perrnetll'a d'ouvrir. les yeux , d.e prévoir les événements prochains t'l de
1I0US ten:1' en garde.
000

Cetle é7.ude, nous l'avions dej'à raüe le 5 aoOb dernicl' dans un excellellt
journal de province, fEpress du Jfidi. Elleres,te toujours actueJle : c'es t
pourquOi nous nous IXl l'mettons de la reproduire ici :

L'OCCASION UNIQUE
L 'Empe reur Charles a ollert la lJaix; c'est le seul honll l!le. homme 'lu.'
ait paru au C01.1>'·S de cette guerre, ct on ne t'a pas CCQulé" , Un l'Qi. de France
DiLi, un roi aurait cu. pitié de notl'e pauvre. peuple exsa..nyUe, c.xténut, U'}ln
l'Ou /Jfafl. f 1ll!IS, Mais. la dénwcratie est sans cœ1.13' et saris. e.njra.iUes. Au
servIce (les puissances (t'uraelit, elle es{ impitoya ble el ~nhtunaine .
Anatole FRA.Y CII
II esL impossible de ,'Ien conlprcndre aux gr.nves événements qui boule.
\'ersent J'e mon'd'e si l'on n'en démêl e les mob iles secrels et les agents cachê.9,
La lel'riblc guen'c mondiale de 19 14-1918, sa durée el ses conséquen ces
expliquel aient mal s i l'on n'cn ('onnsissail, pas les des.sous. Heureusement,
ln J·um ièl'e se fa.:b peu à peu SUI' ces ,ténèbres; pu:.sse:-l-elle -nous éClnu'cl'
5ufTislunmen t. pOUl' nous permettre d'éVi ter les nouvelles cata stroph e::; qui
IIOtiS menacent.
Nos ledeurs si.l\·enl déjà que la guerre de 1914 fut provoquée el tlél" cn-
tlu:'l! 1"1<11' 1assassinat ,lu p,'ince Fran çois-Ferdinand ct de sa femme pOl' un
ndoll',"'<TII I ju;r, Gabriel Princip. 0111 011/'6 de CO l1l1>Iil'CS rmnc-maÇons , Cc fJu'ils
doiven t ~'!a"olJ> enCOl'e, c'es t que t'e tle guerre. qui po uvai:\ se tCl'm fnel' au
(l ébut de 19 17 pOl' l'DUre s eparée qu·ava.t fail fa ire l'empereur GheTtos Itr
(L\ulriche par lïn' erméd inire <le ses beaux-fl'ères Xavier et Xiste de Bour
bf' n, rut d é lib~r é me nt continuée el prolongée de près de deux ans par la
\'010nI 6 c \: presse des Loges maçonn iques qui voula~ent avant tou t détrui r e
les II'0nes et é:a blir le règne de la Démocl'atie universelle. .

-4 -
Le sang des Frunç'o:i,s impo rtll/:t peu, ainsi qu e celui de leurs alliés pt
d", tous les peuples de la lerre. Ce qui importait, \l·é.laü la déclara tion la,te.
le 13 mai:, par le grand maUTe portugais 'Magalhaés Lima : " La " IcLQ.re
des Alliés do ~t ttre le trtomphe des pripci1Jes maçonniqu.es 11. ICa qui importait
a ussi, c'est le mot du F:. Lebey au Conseil de l'O rdre du Grand-Orient,
le 9 décembre 1917 : Il Patt'ie, répubLique, esprit 1'évoLU1ionnair~ e! sQoiaLisme
."lont indissolu.blement liés Il.
Que se passa·t.i! donc?
Le 5 ju:n 1917, Ribot, obéissanj à l'ordre de ses véritables maltres, et
J (,pol1ssu n ~ les offres de Charles 1er , s'écriait à. la 1J'i'b une du Sénat: u IL faut
qtte do/'énavant fa iust'i~e ait ppur garantie c..ette LiOUC des Nations qui S'pfga,..

n i.sc ~ ous JI U:; ycua; et (lui dem,ain sera 1ll!!U1'CS,ïC de ce mon~ Il .
Dès 191f>, des Maçons allemands et français s'étalent déjà "éunls en
Suisse pour y décider la chute des IrOnes, la KWa,ile de l'Allemagne tians
Cc but et, en l'evan che, un accroiss,e ment pour elle de puissance !!t de Jetri -
t!ou'es.
T rois semaines après le discours de Ribot s'ouvrajt à Paris, rue Cadet,
au Grand-Orient, le Congrès des 1\luçonnerics des nations alliées et neutres.
Ce Congrès dlUl'u trO:s jow's, pendant lesquels les FF:.-M;\I:. Corneau, Lebey,
P e i g ll ~ et aut'res s'occupèrent exch.18lvement de la Fédération de la Société
des Na tions, qui dev:pnt le lrnI m~me de la guerre, la prélace du trailé de
pa'ix.
Non, pa,s de padx aV8n~ la r econnaissance par l'univers entier de cette
I,;réation maçonnique. CI trout te monde sent, s'écrie le F:. Lebey, qu'une. paix
qUi ne serait qU'un instrumen! wplomat iqW3 (allusion aux olfres de l'Empe·
1 eur Charles) demeu.reraft jncompltMe et qu.'elle doit ~tre une première m iSe

en '(l,uvre de la Société des NattonS. Ne pas saisir !l' OCOASION UNI QUE
qui s'ollre de rebdtir te monde serait une ·uéritab le lotie. En 1789, il proclame
les Droits de l ' /J omme . Nous cQu"onneTons l'œuvre de la Révotut ;on Iran·
ça Ise en proclam.ant le aroit de~ peuples à disposer df e1J.X-~m es . Il
Et alors, ces pacifistes d'aujourd'hu i, qUt ne ce.'5sent de bêler la j.'aix
il n ';mporle quel prix, prêchenL Ja guerre Il ouJ rance nOn de profiter ~e
cette Il occasion unique li : li Sïl 1/ a tt.fle fJue1"c.e sai.nle, C'tlst ce!lfe.-l-à, el
nous devons l e redire sans cesse. Il

Le lendemain, le Jo':. Lebcy donne lecture des treize arl iclcs constitua nt
la char t.e de la Société d,e,s Nations et qui sc tl'ou venL ainsr. imposés '1vanL
les qu.a.lorze points du F:. t\Vilson. La finance judéo-mnçonn :que qui dispose,
c:ans le monde en;làer, de tout l'or et de tous les pl'odu.its indus tr iels, pourra
uinsi didel' ses volontés à ru.n ivers.
C est alors (lUe l'Amérique enlre en guene : Il Ln Fayelle, nous vO':ci 1 li
OP, La Fayette était fJ"unc-muç,on, ce qui expl Î<lue le mol du F:. Corneau :
• ., De La Fayette à \-\lUson, une logiq'U~ obsCtlre mène le ·m.onde à son but
iflcOrmt/. li

Cest en vain que le Pape Benoit XV, faisant écho aux proposlHons de
l'Empereu r Charles, jeUe un nou·veau cri de paix. Il est bafoué et ,1 est
jnulil,~ de dire que le Sainl-S:ège sera. exclu de la Société des );ations.
Quïra '.. :1 Ca;il'e (ra;ll eûrs dans cet antre maçonnique? Espérons que lp.s
ca t hO~!fJLICS qui fon t. encor e confiance à la Société des Notions ouvrir'ont en fin
ie..:; yeux et se J'endr ont compte .de la louche besogne qui s' y pétl'it.
. Déj à !a Russ ie esL en ple~ne l'évolution ct soumise au joug de fer d<;s
JUifs Lt rlln e, Trotsky et consO/'ts, lesquels. sont command ités pal' le jl1~r
,Jacob ScJ .. rl . .mer de la firme Kuhn . Lœb eL Q' de New-York. Le Il'ailé lle
Brelid... L fovsk rejelte sur la France quolr'e~vJngts c\ iV';s Îons atlemandes. · m8!S
1ft Pr'O\:! dence \-'!Cille sur' nous ; elle nous a donné Foch et Cl emenceau cL
nous tf!omphons.
Gu i lloUJ!,e fT a disparu, mais il. quelques égratignures près, l'Allemagne
es t lals.OO IIltucte ,; quant à l'Autriche catholique,' elle nst dépec,," et réduite

-- ' f) -
,
à pl'csque r ien. Ainsi le voula ient les pl'Înl:i pes maço nn~fJues . de la. Société des
K atl: ons. .
-El la France? CI L'occasion unique )1 l~ ava) coMé trois cent rn11lc
" ictimes en supplémen~ eL cent mil liards safl$. aucun avantage. Elle jU$tifta:~t
le In" t de J oseph de ~ I ais tre en 1ï94 : " ;Ih ! la Répu/JliqUQ VOUS dépense au
sang Comme de L'eau claire ! Il .
Tous ces 1enseignemen ts, tO US ces textes, nous les avons pUlSé,s dans
le mag nifiqu e 1. " re de Roberl \'a llery·Radol : Le temps d.e la coltlTe, que
chacun se l el'8 un plaisir" de Itre.
0 0 0

Xos ] Cr'! (> l l1'S n'on l pa s manqué de r emarquer qu'à ce Congrès du GrAnd
01' (; l1t II n \' ava i t J '\5 que des ?\'Iaçons frança.i.s, mllis qu'il ~'éunis~ ~tll lc ~
;\ lfWOllll c: i('s des nnlions all iées el neulres. Il y a même plus fort: c' esi
qu 'cn 19 15, (' 11 plei ne guerre, dOs :M açons fl'ançnis et a llemands s'éta.ienl
l'cn('(ll1 ll'és r n Su:sse pOUl' y .l;éfini r le but de la guerre. li es~ impossible
tI'U\OIl CI' plnoS claIrement que cette guerre fut déclenchée pnr la volon lé f:t
dans l'i n térê t de ln ~l a çon n er i e. univer selle, dont les g ra nds -chefs, on le saH,
sonl d es j ui fs.
Po ur le montrer plus c l ai r e m e n~ nous allons étudi er le rOle de la F:. M:.
cil SCl'bLc, poi nt du globe d'où jaillit l'éti ncelle qui ennnmma Je monde,
C i ~o nsd'abord ce texte lumineux que publ:'a le 15 septemb re 1912 la
Re L'ue Internatio nale des Soc t Ms Secrè tes, qu e vena it de fonder l e Jr ès véné-
ra ble et lI'ès reg l'ell é ,r.. lgl' ,Ioui n :
Il PEUT-t TR E LA L Uf,u tRE SE F E RA-T-EI. I.~ UN JO UR SU R CE'I"I'f': PAR OLE D'UN H ,\ L T-
)I Af.~ ON SUlSSE AU SUJET CE l.' Ht Rl1'lER DU THONE J)' AvrRICI-IE : (1 11... EST BIEN ;
1. EST DOMMAGE .oU·IL SOfT CONDAMNE : IL M.oURRA S IR LES
\IAIlCII ES IJU TR ON E. ..
1.0. Ser bie, où un cCI'tain nombre de r évolutionnair es sï n,spi r aient d e ~
cn soigncm ents des n i hili stes l'u sses, étui t le siège de bon nombre de ~c;oc i6l.és
se t ètes d o n ~ la pl'inClpale, la plus ~ :n is IJ' e, celle qtJi! dc vait dér!e nchel' tn
gU CI' rc mondiale de 1914, fut fon dée en 1911 song l e voca bl e Il U11io{t ou
M OTt Il , pl us connue sous le nom de (( La Main n oire Il,
Cest dans cette organisation lerror ls", qu e fut comploté et décidé le
meul'll'e de l'archiduc héritier François-Ferd in and. L'article deuxfèm e. de
ses s t a t ~ t s disait : (C Cett e organisalio.n 'fY"é/~ re u ne action l erTfrr iste li la
lJropa fj andc in tellect ue lle, el! poUT cette rait Q:n , e ll~ dPit 'r eu ey' a.bl..olumClil
s" c1'N e pour les non-adll ér ents. Il
Et voJci le lelTible serm ent. que deva.it prêter l e noviCe :
(( En devenant m embre de ~' As sQcialton Union ou 1\'l ol' t, je jur,e. var le
,~ole'il qui 'm'éclaire; par la .Cflrre qu.i m e 1\Ou.rrit ; pM Di~u i. par Le. ~l;anQ
" ,. mes pèr es ; sur t'honneur et sm' la v i e, que dès à lJr ésa.n{ el jusqu' à
l1W :'t, je se1'v irai fidèlem ent l'A s,wciaUon el: que je $.er 04 lot/jours pr~ t il Ill !
ma '
l"h'p tous les sacfl•.(ices. J e i ur e par Dieu , sur f -/lOnnJ:ur et S1l4' la vù~ '11/e
(extlcute ra"j sans bronch er tou.t ce qtd m e sera ordonn~. J e ture 7Jor Die'lI ,
S Ul' l'ho nnewr et sur ta vie, que i'lLS'1ut à la tomb e, je oqrder..ai {ou.s Le$ s.~creLs
, tle 1.'. \ ssoo-iO tton . Il
, ~e , ~ef i n ~onte~ té de Il La LVlBri n noire Il é~ait l e colon el Draguli en
DlIlllt rl cvlloh, dit 'Api S, Il le, Luew- d e rois )', qui avai.t pour a.uxiliai re GlJtchi-
novilt-h ancien compag non de Trot zk y et de LOtlll1u tchnr sky , les fameux agl _
t a ~e~ I'~ r,uss~s .. L e ûeune juif Gabl'iel Princ;p était son principal .~Iè ve ;
cel UI-CI s él~ lt lié avec deux autres j eunes gens, Cho brinovitc h cl" Grabezh
el Jous tr oIs complotèr ent l a m ort de l' ar ch iduc François-Ferd!nand })tu'
haine 00 l' Autriche.
, C'es.t un employs aux chemin,s de 1er de, rEtat serbe, CiganoV!ltch, nffilié,
lUI IlUBSI, il. " L~ Mam noire Il, qui leUII procura lea lUllIea néce8saires· ;
,
,
-i-

::lX bombes, quatre brownings , plus du cyanure de potassium pOUl' s'empo ! ~


sonnel' apr ès l'i1t..cn tü:[, eL J ul'gent nécessaÎr e au voyago.
L e 28 j uin 1914-, l' archiduc F ran çois- Fclld~nun ù t.;l la, co rn l es.~c Sop t/.c
Ghotecl<, qu i était devenue sa femme, débarqu èr ent il. SeraJevo: pendan t llu e
je oCol'l ctJt} sc <.! Iducuil ve r s la mair ie l'un des conjur és, Chabn no"t Lch Jalh; U
/:) 0 1 • ' "
une gl'enu de sur la voi ture de farch idUl': et manqua sa vlctL mc. ,.vial.:S, 3 1 1
rcloul' de la mairie, Princip, qui était très bon [treul', frappa d'une balle
J'archidu c au cou et d' une seconde balic la princesse au ven.i.rc. Ln mo!'t
des deux époux fut presque Ins tanta née.
L a guer re vo ul u.e par la judéO-m açonncr ie allai t incendier l 'Eu rope ,'in f]
:sUII la lnes après.
0 0 0

Dans to us les contlit.s Illondiaux, dans toutes les cr ises graves, le rô le de


ia presse est énorme, prépondéran t, souvent décisif: c'es t pourquoi la grande
maj orité des journaux est en tr e l es main s de l a judéo-maçonnel' ~'C.
Lor sque l' AuLI'iche r éalisa I"a nnexion de la Bosn ie-Her zégovine, la Ser bie
mob'l i::i8. 11 s'en raB ut de peu - c'était en 1909 - que le dr ame de 1914·
com mençCt t eeUe année-l à. La presse ru.sse et la presse pangermaniste cn vc-
n ~ m è r c n tlc conflit au poi nt que le I{niser éer i'vlt au Tsar l es lignes Sl1~ va nt es
{l ui n ' ont cessé I(!!c se v ér ifier dans tous l es pays:
CI La pf'esse tout part iculièrement s'e.st eondude avec moi de la façon
l a plus jgnoble. Dan s r er lains j OU1'l18UX , je suis présenté comme r espon-
sable d être l'au eur de J'annex ion et, entre aut r es i nept es e\, hor re.urs, on
ffi ' accuse d 'avoir hum ilié la R ussie par ma proposit ion. Nat w'e l ~em e n t , tu
sais de quoi Il I"etourne. Il n'en est pa'3 moins vra i qu'il faut l en ~'r conlpte
el.e ce fai l q ue, en grande panlie, l'op :n ion pubi ique es t cl'éée par l es j ournllux .
Cer tlÛ ins journaux se t.J'orn pent par ignor ance et défaut d'inrormat.on s cor-
I"OC :lCS . ~ I flis plu s danger euse et en mllme temps pl us r épugnante est cette
pa rti e de la presse qu i n'écr it que dos articles pay és, L es d'·ÔJe.s qui fon t
ce vilai n l ravaï ne courent pas le r iSQue de mouri'r de fo.:m. 'I1s conti n ueront
sa ns se lnsse!' il exdter deux n ations l'une con tr e l'attIr e e~ quand, ià la Dn,
pa r l eurs i ntp:gues inferna les, Ils aUJ'ont -rencl u fala l l e confli t tant désir é,
alol",,; Ls s'a SSD cl"o n ~ tranquillement et r egnr del"ont le combat q u'ils ouront
m is en trai n, demeurant p a l'fai tem e n ~ assurés que le profit sCr a pou r eux,
Iluel que soit d ail leurs le dénouement. li
N icol as Il l'épondit Inilldair ement que la pl'esse é ta:~t une (1 rnal édiction
liiCS tem ps m oder nes Il . ,

Cette m êm e année 1909, la guerre de 19B étai t n elte m e n ~ prév ue ct


pl"o ph é ~;:qu e m e n t. décr ite oan s l a l ettr e sui van te de M. Art hur Ra ffalovilc h,
I·onse.ll er sccre t du gouvern ement du Tsar, qu 'il adl'es.sa le 16 mars à son
m in istre :

cc L es Im pl'css :ons poli l.lques sont dé:.estn.bl es : on ent l'cvoit les ger mes
cI' une co nflagration géném le par suite de l'atlilucl e de la. Ser bie que le na r l l
Ini lit [ù 'c et impéli:alis lc fl ll trichien j uge jn (J'anslg.eante, On voi t déjà l'ni'm ('e
II l1 stl'o-l1ongl'()j sc Ol'C'upnnt , n e~g l ' n d e el sou rrr'ant d'une guéri lla dan,'5 les
Illo n ~g n os ser bes en ml:m e temps qu'une au stro-mon ténégr ine ct un ,oult>-
vemen t en Bosnie-I-I cr zégovîne avec des troubles en l3ohême. On v Oi t l a
Hussie mo b~ l j s ant ct appu ya nt ses protestations pur quelques COI»S d'arm ée
.",u r la fronti èr e 31l : ~ ': chicnn e, l'Allemagne répon dant pal' ln m ~ m e mCSLH'e
sur nos II'OnL:èr es, la FT'ance à son tou J' sur la fron lière ,d_e l ' Est et l'Angle-
- terre en voyant des cui r assés dans la Baltique. L 'éc.hiquier européen "linsi
garni, l e crédit des d1fférents Etats compromls" les affaires arrêtées, saur
celles d ~ four n isseurs milUaires, on négociera une fois encore, et pu4s
surgira la guerre universelle. n
M. Raffalovi tch ne fait, dans cette lumineuse préVlision, aucune a11usion
aux forces \!ecrèles qui attisent volontairemen! le.8 haine§ et les cQnvoilises i

, '

ma..s to us les aulrùs textes que nou,s donnons viennent éclaü'cl' ses pa ['oies
eL montrer le pain! init(al du bouleversement voulu et concerté.

000

Cest ici le cas de rappeler l'Avant·guerre, ce livre flamboyant de Léon


Oaud E>t. qui dél1onçai~ 8\'eC for ce délaJs et documentations l'espionnage juif·
aLemolid en ,. rsn ce depuIs l 'affaire Drey fus . :\ vec Jacques Grumbach, ~n::;~all e
au m.ll isl è, e ri e I lntéll eur, une IOtIl 'be dautrcs jUi fs, les Rotsc h i ~, L!ul lJ,
Emile \Vey L, Joseph Rcmut h, Berl hald FrÎ.scllO,U CI\ Gl'llncbau· llall il~t Cunoll,
Kohn, Kahn. Pereire, Ca mondo, Uambcl'ger, Mel'zbach, ct'c., c"te, s ~nslallall
aux painls vItaux du pays, dans nos parla, nos rOI'ts, nOs us Utes, nos
campagnes.. nos JXII\;S d'aéros tation, et sUJ't out dans la t'é gioll de 1 Esi 1:'1
ditn.... celle du .'OI-d, La guen c sc I_u'éparait, elle élait prochû i il faLu.~l 11 \' 1"1 ' 1"
la FI 'fl I1CC, l'es téc ca tholiquc Illnlgré son gouvernemûnL (ICmO(;I'{l ~.1t:o- 'lIa t.;ù lI­
ni(l up, il la lu Ihûri enne Allemagne : Clll' le laLhér!an ismc es t. à la .basc (Ju
la fJ'a.n c-mn conncrie.
C'csl pourquoi, plu s que jamais en ce moment, il faut sUl'veiI:-e1' les juir::!
et les fronCS-lll tH'Ons•
cl se Inèfle,. d'CllX. NOliS consf';lIons vh-em.ent ;\ nos
lec!eul's de relire l'Avant-guerre, ainsi que l'Hécatombe, la Gue"l'e totate ,
H ors du.. jOug alLemand el tous les admirables livres de guelTe d.e I.éon
DaudQ" Avec lu, du rnoi ns, on esl averLi.

000

M, r.alt ler-Boisslèl e, dons le numl!ro de mai 193:? du Crapouillo t, t o u ~


('nt _P I ' cÛIl:;8t..:ré à-l' Il 11Islù,I'0 de la gtle ,~l' c ", et auquel nou~ avons elllpl'unté
lin ('cl"lfl in 1101llhl'c de dncullIfmts, It.!nnine par lin chapitre intiLll lé Il 1.0. belle
otC(\~ ion ", qui l'.appelle !Il"mcihlemenl CI J"f'('( ' us~on unique 1), ce lle ,lue If
F:. Lebcy ÎmI"J.'f}uniL à n,n jU'~n 1917 nu Congl'i's dies :\lnc:onnerics des na l i on~
nlt i(>es et n c ul/" e~ r om' ('on'.: nuel' ln guerre mulgré let' O([J'cs de paix Sépill'[le •

de l' em pC'r eu l' Cl lor-les d'.\u ll'icJ:e, afin Il fie fc htltlr le monde Il et de Il rOIl-
" 0 11111"'1' l'œuvre d'e la Révolution (l'I1 l1 ço.ise en proclamant le clroil des pi'lIplpS
;"1 d sposel' d ' (' ux-m~m e& Il,

Celle œuvre sOlllerroinc des So(-iétés secrètes, dons tnus les pn y ~, csl
enco l'e soul 'gnée, en ce qui co ncern e ln Ru,."s;c, par le gl:n6!'nl '~ ril'odtlvil (' h
qui, dans sp n ouvrnge " U ' s dcrn 'ères années de la COII'r à T sarkOle-Seln " ,
a é('I'i~ les l Ignes suivantes :
le Le propriétaiJ'e du NOL'ote-Vrémia, .\ _ 1. GoU':chkow, t,'avajl ait depUIS

plu sieurs années à faire nalLre une guerre entre la Russ;e e~ l'Allemagne.
Il jugeaiL cctle guenre n[lcessaàe., CUl' il espérai l, ü la faveu!" (le," chul'gt's et
des Illu :heu,·s qu'clle cntmlnera!l, " envcrsm' J"uutoc-ratie qui lui éta:l odieuse,
llITodwI" l'armée des moins de l'Empereur qu'i1 détesla..: t eL acco mplir un
COIIJ) cl Etal, Btait-"il IlIi-m~me L'autetL1' de ce pllm internat, ou n'était-il 'Iu'un
insl'rument au. service d'un centre internati01wt ? Il
000

Ce r ta ins juirs n'ont pas Sil r acher leur rôle lIons la gtH'T're monfi :nlf',
f!t. leui s aveux PfojeLl en t drs éclairs fulgurant,., SUI' (eltc immense rnlnslr,)/)h,.,
qui sc rcnOllveliCtra pcll'L~ lr c demain pOllr par:l rhevel' !c triomphe d'Jsrut>1.
C'est Tlie Patfliote de Londres, du 29 novembl'.c 1008, qui nolIS donne 1.,;8
textes suivunls, écrits pal' lord l"telcheU, président I(le la Fédération s!on;sle
d'Anglet.e,'re, dans l'hebdomadaire juil de 'Chicago La Sentinelle:
La paJestine est une con'rée Où no.tre Peuple peUl vivre, car a"est un
d~.pills bea"", pays que l'aie lamais vu~. Non .,ulement Is rael y peu! vivre
mats crot/ra... '
, •

,
,

, '
.. ,L'Agence juive n'est pas seulemelll Utl{1 arme éClmQmique; ~ .fes!
J'"Us ~eulement un groupement qWi admll1~st're des tcnes et des Jon/.4 ;
o·~~(
une gf'ande mach.ine diplomatique que la SQo,é té des Nations il mise /lUX
mains du Judatsme.
Un autre par:agraphe lend à fenner la Palestine aux non-jutfs, llHX
Genl;l.s, car le port <lie Jaffa est un des meilleurs de la iMlldilerranée, et il
laut qu".l soit exclusivement juU.
Et mamt en a nt., savourez le parag;rapJle SUiva nt Où est. Invoquée la
fameuse CI occasIOn unique Il , dont parlaiJ. déjà le F':. Lebey en juin 1917,
mn.\s qlu, relie l'ots, est CXcluslvemcul ul}(Jliqu ée Il l'jnlél~é t jU/J :
Si je vous avais invités "en 1~1 3 III Ven~1' assisle'1' à un Congrès oit Oll
diSCUtlH'uit de la c1'éation a ''Ut! li '0!Je1' naCanat iui/ 'en P~stjne, VQ.U!,i m'uur.iez
haité de visionnaire ...
Et n'ave,:;-vo lls pas t!td Irapp(:s a'un l"iI ? C'est qU'(JIu. momenl m tl ntC
(ou l'univers u{/geutl dans te sang, l'occasion Un~(llie a sU1'(Ji . Crouc:'-UQll':;
vnt 'ment qu'iL n'y ait là {fu'un u accident Il? Cro yez·vQ.us sincèrllmenJ, du
I,;na au cœur, que nous n'ayons été "!»Renés en Israet que par un cqup <lu
basard ?
On ne peuL avoue" plu.s c1airemenl que la grande guerre mondiale n ',.
pus élé déclenchée Il par accident Il, mais qu 'elle Il été voulue, combi née,
Î.IVI'OO pout' le gl"8nd pl"ofi ~ d'I srael.
Et ce n 'est ;pas fiQl, si nous en Cl'oyons le même lord ~'fe l ch e tt, toujoul"s
ciié pa r The PalMat :
Où SOllt tes vastes empires de cetur qld ont si longtemps dis~"rsé el
anéanti notre Peuple? Ils sont en rUlin.es, la tTace m ~ me en a dispa'ru,. Se ul
Jsrael su~ : sle élernellemen b. Sion est tOtqOUTS debout.
Rt s'il faut encore un texte, citons ceJui de Koomj.Cohen, dans la
(( Cha lom li (la Paix), organe de la ,Jeunesse juive de Paris ,:
J'admets que je désIrerais vOjr venir l'émancipalJ'Iln nDlil>rulle des j"ils
pa'" Wtl acte, de (Ol'ce el, m ieux meme, p~.T un Qt:le de vi.alence. J ~ nc Crili1l.,)'
l1llS de dire qUi' s.eule tlne guerre l1Q.US pt:.1'mc/1ra (j'aiusl..B1' notl'e ;s.ens des
valeurs el (li' IlI J(jllger nol,re dme des ha./Uo1ls d,u glte.tto s01'dides qui la
..couvrent, C es: dans le sang et d",ns l~ leu lJ1J,,'i/icaleuc qUfl fWiss eru le~
naUons,
000

Tel est donc .Je rOle occulte, mais prépondéran t, de la judéo·maçonnerie


pendant la dernière guerr e.. . et pendant. la pr~haine. Nous ne saUl'ions mieux
roo r e, pour lermjner cette étude, que de r ep r odu:We la menace des Il Sages
de S'o n " nu Co ngr'è.<J de Bille de 1897 :
Nous IlE\"ONS tTnE A M~ME nE RtrONDRE A TO UTE, OPPO!;ITION PAn UNE Il~CLA ·
R4.TI ON nE GUlRRE 01 ' PAYS VOIS IN DE L'ET,n QUI OSE SIE A~'ETrnE K~ TR ..\\'ER S DE
NOTnE nOlln: ; MAI S S I CES VOISINS, A LF.UR TOVn., OEV.'II::\'1' SE "ItCIDER ., S'UM :,
CONTRE NOUS, IL FA UOIlAIT LE UR R~PONI) R E EN DtCIIHN.' NT UNE GUER RE ~tO N n(.'LE.
Français, ouvrez donc les yeux et sachez discernel' le fond des choses ' ~~
la ruison des évé nements.
JO SEPH GE RA UD


,
LES MOISSONS JUIVES
------

Verrons-nous la fin du coup sur les blés?


par Albert MONNIOT

Cctle année, à la veille de la récolte, les juüs du blé ont provoqué lA


chute ver lieul., des co urs, à quoi ont fnlt écho les nppels de détrcsse et
lc.s cris Ide coLère de tous les ccnll"eS agricoles.
Quand POl'uitl:ont ces lignes, si la spéculation a a;gné ses mUl'chÉi:i, les
(;ÜW'S l'cp r en'dll'on l leur rnUI'<:lle ilsçcn tonnelle: üne fois de plus les affam eurs
uoronL fuit la moisson, sur le dos el au grand dol des pl'.QducLeur s e~ Ides
cOllso mmateurs, dont les int é l'~ ts sont soli<laÎres quoiqu'on prétende Jes
opposer; une lois de pln.s les produils du généreux sol de France 'luront
ser vi à l'enrichissement scanda leux d 'insati ables agio~ul's qui o'ont jamais
pl'odwt un grain de blé.
C:esL la l'épéJ.itlon du coup classique que j'ai annonce et dénonc6 inlu8-
sal~ l c ment penldunt une vingtaine lI "années, sans grand mél'ite, puisqu 'hél a,'i !
Il se r épé tai t avec une désolunlc rll onotol1'ie.
Cc llUi cst Iluuveau, c'esL 1ém otion manifesté par Jes sy ndicu ts agrico!es
en fin conscients de leur mission prot ectrice closa nt dénoncor la .spécUla.tion,
Ce qui est nouveau encore, je. m e plais à le constat er, c' est la non-comp lIcité
des slabist'ques officielles.
Ces deux él ém ents pourraienb bien fausser ce tte année l es I}révi.sions dCs
agioteurs, meUre en échec leurs crim inels ca lculs : il faudra trouver nu tr e
chose.
Pout' les hommes puissants, tabous, qui opéraient, c'étai t en réalité ù'une
&implicité e n ran~jne, cette r azzia pér iodique, ce coup annuel S Ul' l es blés,
Quand a.pproch~!t l'époque <.le la. récolte, tes informations les plus ùl>:i.
misLes couraient dans la Pres se : la récolte promettait d'élr'o, splenl l ide;
Eon-seulerncnt on n'aurait pas reeou l'S à l'étr anger, mais on potl l't("'a il cxpo:'ICI'.
Les skt li}5liques offlcie.lles venu:'Ûnt bien ;ôt à la r escoussc, con firmant
ccs pronosl ;cs :Ia récolte suffirait amplcm ent il nos besoins; sans (lou 'c
11 16111e seri ons-nous vcndeurs,
S')us ces auspl'ces, et Jo.s cou r s s'éta nt natlu'el!.ell1cnt tassés, l u spécu-
(ut :on - lise z quel(!ucs f! r os m i no tiers eL m ar chands die blé - 'Passait srs
ilia/Thés avec la t ul 'lIre. aux ('ou r s bas indiqués par des stal i,')LkIues ho"ées
sur de prét endues apparcnces,
Pressé de l'éat:scl', Je })l'Od UC'elll' passait SOus les roul'Chcs caoo,i ncs.
En Sl'p tCll1b l'C, on cn mnlen ~a !t Ù dé'.' h[lntel' : la l' t''l'oll e ne Icnait pm; SC!i
pt'Orncsscs, clic étai t laf"gemc.IIL dl'fit-il a. 1'6 cl il faudrait avoi r r ecour s nu blé
('lrange l ',
,\ IUI8, lus COUI S d'lm h!(O, <I ésol' mais cn gr,ande 'Par tie aux 11I a.~ n :-s des
agi o'cul'S, ('omrnençaÎent une ascension qui devait durer toute J'ann ée,
La. s:n islirc farce éliut jouée,
\ ï ll L un m om ent où je ne fu.s plus .senl IlL m 'indigner dans la P resse,
( , 1 ~ l e procJlu cteur l'esta désarmé eLI 'Cosigné, l e consommateur gr onda quand,
sans l'a:sons plaus:b les, ie poin dovlIll exagérém ent cher .
L es pouvoirs publiCS co mpriren t I:L n écessi té de fa irc quelque clio.se,
ùu ;rt'av?!I' l'air de fuire quelque ('hose, et à trois ou quatre r eprises, une
ms 'l'uctlon ru t ouver le contre X cn coa l Hion sur les bl és. J e n'ai pas boso:n
de vous dire que l:haque fois elle fuL close par un di!)creL non-lieu.
-10-
Quelques journaux ",'égayèrent lort de cet X que tout le monde connaIs-
sait et que la Justice seule s'obstinait à ne point découvrit.
Et ces magIStrats couvrant par ordre les criminels de leurs jupes, el
se demandant avec des m ines effarées : Il Qui peuL bien être cet X? Où
csL-il ,? .. )1 je vous s.s.sW'e que c'était d'un comique sup6.r1cur et Ït"résistibJo
i:0ur qu'i sait regarder et voir.
Une fois pourtant, à la suite de l'article périodique que je consacrais au
('oup annuel sw' les blés, je reçus une convocatlOn à témoin chez l~ ~uge
cFl ns truclJon.
Ne voulant pas ma prêter,. si peu que ce fOt, à ce qui ne pouvait être
~u'une parodie de justice, quelle que lût la bonne volonté du juge instrucl'e ur,
je répon<\is en substance à ce magistrat :
Il Quelle que soit la puls.sance que vous confè.rent vos fonctions, elle

n'est que flchaise comparée à celle des affameurs : si vous vous obstiniez,
• vous ser~ez brisé .
u Ne VOU8 dérangez donc pas, ne me dérangez pas,
u Je ne veux pas vous faire perdre votre {jemps : ne me faites pa.s perdre
le mien, '
Il J au l'ai le rcgre~ de ne pas répondre à votre convocation. 1)
Je n'entendis plus parler de celte aITaire que quelques mo~s après, luaod
les journaux énregistrèl'ent Je non-lIeu."
Depuis lors, la résistance à l'agiotage sur les blés ..",.t quelque peu
organi sée, et le crédit agrIcole, notamment., a permis à un certain nombre
de produclew's de se sousLl'aÎl'c à l'obliga:J.îon de vendt'e leur blé dès 1'.1.
récolte faite.
Pour vaincre ceUe rési stance, l'agiotage a modifié sa tac tique. 11 a, entrc
nulres, fait le coup des blé:; amél'Jcains, Accusant nos agriculteurs de faire
de la r essenre, de stocker les blés pour provoquer la hausse, il a faiL annoncer
flue, pow' le compte du gouvernemen~ français, des millions de lonnes de blé
venaient d'être achetées en Argentine. Devant la perspective de celt,e co ncur-
l ence, les plus r ésolus à la lulle se ré.signèrent à. vendl'C, dans de mauvaises
con ditions natureUement,
Quant aux marchés argentins, annoncés, démentis, confirmés, redémentis,
on n'en entendit plus parler.
L es razzieurs de la production ont usé d'autres cordes ,
Que feraient le.s gros mercantis du blé, qui se disent eux-mêmes impol'-
tateU:I's de blé, quelle serait leur fonctjon, leur r aison d'être, quand la récolte
s'avère suffisante ou même surabondante? Car, enfin, l'impor1ation ne devrait
jJouvoir jouer qu'en cas d'Jnsuffisance de la production naHonale,
On a donc fait, un beau jour, cette découverte : que le blé français n'6tait
point panifiable, si on ne lui adjoignait des blés étrangers!
O'n ne s'était pas aperçu tI'e cela, depuis tant de siècle.s que nous mangeons
de si bon pa:1fl, fait avec not,z'e' seul blé.
C'est que nous n'avions pas à engraisser, jusqu'à la pléthore, des impor-
lateurs de blé.
Je n'en ftn lra.is pas s'il fallait énoncer toute,s les formes de rassaut
nnnuelle:nent donné à not.'e production.
Et nos magis trats, e~ les personnages co nsulaires, de toujours se deman-
der qui peut êLre le mystérieux X.
Une fois, pourtant. des noms rurent prononcés, ct c'était à la plus 1'eteo-
tlss811te tics tribunes, celle du Pala's-Boul'boo.
On interpellai t sm:' lI ne affaire de blés. Au début de la guel'lfe, DM
marchands de blé nva;enL conslHué !le gros slocks en dehors et près de nos
fronti ères. L 'Etat, ayant un pres.sant besoin d'approvisionnements, voulut
en laire 1acquisition. Il se vit mettre le couteau sur la go"ge par les délen-
leurs, On s'efforça d'atténuer des conditions léonines; mais les mercantis
menacèren~ de porter leur blé ailleurs, et il fallut souscrire à leurs exigences .


r - 11< -
Le,s orateurs s'indigna.ient de cette spéculation sur les ma,lheurs de la

Patrie, et en flétrisS8Üent les auteurs.
- Nommez-les donc 1 cria une voix. Ce sont MM. Louis Dreyfus et
Baumann.
Il y eut "de la stupeur, mâ'fs il était Irop tard pour reculer, el l' on nomma
une commission d'cnqueJe.
- Eh bjen ~ me direz-vous, voilà qui est encourageant pour les journa-
nstes indépendants : vou.s voyez bien que nul n'esl ·11 l'ablli des sancUons
pénales.
AIteIl'dllz 1
11 Y cut un rapporf.., ,puis un contre-rapport, puis la mort du l'apporteur,
l'uis un nouveau rapporteur qui ne rapporta jamais.
S'il n'a été détruit, le dossier somme.:llle dans la poussière. Je ne dOIS
pas oublier qu'il yeu] pow-tant une sanction, apr è;s quelques années écou ;ées,
il est vrai.
Le Gouvernement fil passer au cou de M. Louis Dreyfus ...
- Une Ül'avate de chnnvre, m in Uel'fOmpCZ-vous encore.
Vous voulez r ir e ! Lal ssez-moj donc achever, Le GouvernemenL fiL passer
au co u de ~J. Louis Drcyfus la cravate de co mmandeur de la Légion d'han'
ncUI'" ,
EL depw:s, notre juge l:iouverain, le suffrage universel, n e voulant pas
6tre en l~e sLc, lui a passé en sauLoir l'écharpe tf'icolore, ,,

ALBERT MONNIOT

Maison d'Editions Nationales


et Anti-Maçonniques
C HERCIIE CAPITAUX POUR EXTENSJO :-l

AFFA I RE SÉRI EUSE ET DE PREMIER ORDRE

!:cl'irc à l'1, l'1. P. , à .. La Libre Parole"


5 8 , r ue Boblllot , PARIS (XJII' ~


VERS L'UNION CONTRE LES SOCIETES SECRETES

LA BELLE MISSION DES JEUNES HOMMES


par Emile BERGERON
0000 0 00"0

La luLte conke les puissances occUlLes es t dure sans doute, et elle n'es t
point sans lléril.
EI ,e apparnlt pourtant al1jourd'hui comme la plus urgente, pOUl' ne pa.s
dire la se ul e utile. Elle peut lenœr les Ames bien lrempées et rallt er f),utOUl'
d'un !tléme idéal de libéra tion nationale taule la jeunesse J l'8nçaise.
Plus l'on ru, plus J'01l eonsta:1oe la va.œté des débats " de d oc~i ne "
SU I" les tréteaux des réu nions pub! ques.
La fouie s'y lais.se captiver comme elle se plalL a.ux joules s portives ;
t'Ile en part, le plus souvent, sceptique, ou bien elle emporte un enthousl8$me
Il'J'éfléchi pour J'homme qui a su (1 la chalouiller dans ses parties les plus
basses Il.
~Iais voici qu 'un Ol'uteur préois et ardeny va lu1 démonlren qu·elle. est.
.serve, se c r oyan~ libJ'~ ; que ses élus, ses gomrcl'oants sont liés, par serment
cla ndesWn, b. un e organisation InternalionaJe vo uée à sa rwue,
U apporte des textes sai.sissants, rappelle l'Histoir e, montre à ,:: haGun,
dans les faits récents ou anciens, la. lente réruisatlion du plan immonde', puis
J'a.venir do soufrrances et d' esclavage rése rvé à. ses descendants, peut-être
il lui-même,
Des tracts contenant les cita.tlons les plus frappantes sont dis tribu és
r,all ti poJ'{t:monie, Les réunions se r épètent ; une p e~it e , l'nais solid"e 6qwpe
de propagand ~tes, pleins (I.e flamm e, l.ent en halei ne J'.opi nion, signale au
jour le jour les ravages du mal, d énonce les agents du crime quotidien,
élllllt clle-même - co ndition néccssail'e '-- inattaqua ble sur le terrain de
li.! mOl'a lité pl~ivée,
Cette équipe d o i~ êlre constituée. Am is des partis de l'ordre, VOus êtes.
co nviés à. nous sou~niJ' dans la nouvelle guerre s.aiute. Nulle miss ion n'esL
p!us nOtre qu c de combattre les forces de l'ombre}! ne sommes-nous pas
lIllC Ligue d'action loya le au grand jow'?
Cc l'les, nous aurons contre nous les fourbes et les lâohes.
Et, eneOI'e, p"" tous les Illches.
Cal' ceux-là qui tremll'Iaient devant la clique du Grand Orieny 011 de la
Gral.l de Loge, trembleron t bien plus en core lorsqu 'ils sauront quel effrayant
des tm on leur prépare. !Entre deux terrew's, leur cœur 'Chancelant I,béira
à ta plus f",'le, pOUl' noIre salut et pour le leu r.
Enfin, J' ac tion contre les pouvoirs occultes domine de très Ilau~ les rJI S-
lussiollS de pl1J'li. Elle intéresse tou,s les FnU1çais, puisqu 'alle défend, avec
lu vi\'ilitiuton qui nous est chère, no Ll'e patrie qui en es t le pilier.
Nous ne plaçons pas, quant il IlUus. le rég ime r 6publicai ll avant le salut
du P" ys.
Mais ce régi me est un e réalité.
Nous dj"sons : les sociétés secrètes son L plus redoutables dans un e rlémo-
cratie que dans un 'E tal régi par un go uvernement personnel. Qui ne l'aid met-
tr"'it, a prés réflexion? ,
Les élections, d'où toute loi, loute la politique découlent sont l'œuvre
des comités. Ohacun d'eux assemble des individualiOOs sans lien entre elles ,
qu e manœuvre le plus souvent un noyau compact de créaturo,s agissant ,Ians
le seo<'et sur un mot d'ordre obscur.
,
-13-
Ces êtres servil es arri vent 'à faire accepter du ,comité mal écJoJré, rj~visl::~
lew's formules el leurs hommes. Eh J' électeur\ trompé vote poUl' des .r antÇ)cbes
dont une volonté é:'rangère lui a. imposé, à Bon in,su, 'la candidature, et pour
un Il pl'ogrnmme Il qui le perd en le flattant.
Depuis quelques années, 1mtoxÎcation de la conscience française a été
pow'su ;Viie avec un ilàCténial'le succès.
Cest au !>oi nl qu 'il est devenu à peu près impossible d'en lrer a u Parle·
ment avec une étiquette où figur'c le mot, Il patr.iote H, voire 8impleme n ~ le.
mot Il national Il.
L es candida t...:; bien pensanls se croient contraints d'employer des IJu81i-
fi ento ns équ:ivoq llcs, nO n de ne pas ct errar ou,c h er Il le corps éleC1toral.
R(en de p:us rrappant, à cet égard, que le succès de l'inexptc 6xpr ûss l 'Jn
u r éput·Hcoin de gauche Il. Blâmons les bons Français qui s'en serven t. et
qu i ~t' fonl ain,si les to rnpl !ces de nos ennemis, MalS que l'on mesure ù un
lei I m it, la cOITnption de l esprit publi c !
1'\OI1S en sommes I~~, L e petLple es L trahi. Tl faut qU' Il le sache.
n le snuTa..
EMILE B!ERGERO:'ol


, • •
ront contre or JUl
"00000"""

Cc mol d'ordre éto,ll celui de n oire regr<j:lé chef le docteur ~ I ol!e, 1'Bl'denl
rh'puté an l:-juiI d'Oran.
La consigne nous est restée.
C'est pour l'avoir sui vie fidèlement sans se préoccuper de ce qui pouvait
di visel' I}ou!' n e voir que co qui pouvait un ~ l' devantl l'ennemi commun
qu' lI enry Co.~to n esL parvenu à meUre sur pied d'abord la vll/;Jlanle l>e ti ~ e
fcuille cie la L bre Parol e dont j e m'enorgueillis de lui avoi r conse: llé d'e •
r ele\'('r le titre glor i'eux, ensuite cett e sol ide ,'evlIc mensuelle qui, l'épa ndue l'l
des c1izoill CS de m inIer s d'excmplnlI'Cs, mène le bon combat.
,l e sais ce qu'il a fall u dépenser de cou rage, de persévérance, de :lÎér>fls
dll danger p Olll' IIcni'r ct pl'ogressCl' sous lCr'; tirs de [barrage de la presse
juive et maçonn,ique.
J 'ai connu ces belles heuJ'es d'action et de flamm e lorsqu' il ~' a c:nq lm s
j e lançais le premier numéro de La Lutte.
S ~ quelqu'un de mes anciens l ecteurs tombe SU l' ces lignes, j e le j)rie
de nous aider à faire ce fronl unique, à l'épandl'e cette Libre Parole vj v'1.nl e
et r:bre, puisque, par .suite des circons tan ces, j'ai dù abandonnel' 10 Il1tte,
Je ne dis pas qu'un jour je ne .rentrer.ai pas m ns Jo. bagarre, mais Illors
ce sera moins difficile que jadas car la L ibre Parole au ra ouvert bien de:s
yeux, ('liT les gens sauron" et, comme l'écrivai U cet admirable França is et
ce gra nd Roi que fut Lou is Xl V - sous l'heureux règne duquel il n 'y nva~t
que quinze jui f.s '& Pl1l1is ! - : Il Un homme qui sera~t ,aver~i de tout ce
qui es t, ne ferait jamais que ce qu'il doit. li
.\ idez·nous 'il. ce que le plus de Français possible so~ent avertis de cc
qui est, afin qu'üIs fassent ce qu'ils doivent, c'est,...à..-dire :
Rendre la F rance aux F rançais.
JACQUES PLONCARO


v

tASSASSINAT MAÇONNIQUE
,
DU PRINCE IMPERIAL, •

par E.-Napoléoll CARSETTl


oooo~o::>oo

ct rrt\NÇAIS, l'nOFONI)f:~IE~T FnH\çWi, I.E Pfll ~CE IMPÉBIAL t'rAIT P~:i\f:TnF. nt-.
L ETI'E \f.nl'rt QLE J\~IAlS I.ES 1)lF.BAT~ f:fitHSTES ET ..<.;TÉRII..ES nE.."- PAHJ.E"IE~T ~ '" 0\,.
S Al ' V~ LEs NATIONS.
IL SENTA IT QUE L'UEUltE DES ClUSES SUPHem: s sun VENUES, so~ ÉNJ._RC IE POUVAIT
ECRASEn LE MAI. nÉVOLUTIO~NAIRE QUI MÈ.\;E LA FnAi\CE AU TQMUE.... U SOUS L I-: NO.\!
UI-: Hf:puUUQUE, IL VOIJLAIT CONQUÉRlB rAit UN FAIT If.\Hà1ES GLQ IIl E.UX LE HENOM
i\tCI-:S,sAWt; POUII pouvom CÛMMANI)EH ùN JOun A t:EUX QUI AUIlAIENT nÉSOL U llE
SAUV,.: " LA PATRIE AU PÉnIL ilE LEUR VIE. JI

Baron TRISTAN LAMBI.:RT

1879... On sorLai~ alol's de ceLle période du Il )6 mni li, période funes te


et néfasle pour le parti <le la France.
Le vieux maréchal, mul conseillé, trrah~ ne sava;t que faire.
Le coup de bala:i If tunl, espér6 de.s pall'Iotes ne semblult. pas (:evoü'
1(

être donné, et les républicams - c'est-à-dire les FF:. i\.J M:. et les maçon-
l\1sants - ,'epn:llalent, Je p OllVO:r bien déc.dés à n e pa~ le lùcher,
Le lJ1aréchal de l'\Jac-'\lahon se préparait à cap 'tuler.
La prophétie du F:. GambeLto. se r'éulIsait :
Apl'l!s s'ê tre SlYllm :s, le Ma1'l!chaL allai( ~ démettre ,
Les ('o nser'\'nICllrs, déci més par de grotesques ct illlqlles invalidations,
(>Ia 'flnl clù'és dim;nués - moralClllcnt ct nUl1lt'l'iqucrncnt - ù la Chambl'e
du 14 octobf'le. Ils CI 1Jayaienl de leur 1lw.ndat LCIJ taule d'avd,. CiU. à /tJ. parol e
d'u maréc/tlll citoyen u,
Un mois après, baroué et mépri.sé, le pauvre maréchal .évadait de
]'Elyséc, sans tambour ni Ir'ompette, sous les hllés du parti ré.pllbHcai n,
Désonnais l~le n ne pouvait empêcher les gauches de s'emp;wcr définIti-
vement du Gouvernement.
Un prélfjdenl lu i choisj : le F:. Grévy remplaça :t ~[ac-~lahon. Et rélecllon
du F:. Gambelta à la présidence de la Chambre. rnsl'quait les tendan ces
maçonniqu e,s de l'assemblée.
Gamb~ ,la, c'élait l"armée du désol'dre et 'le la révolulion. C'élail, l'Rnti-
clériralisme et le seclar:sme.
Et c'élllit le gouvernemenl ,l
Contre ce gouvernement de métèques et <1e FF : . qui y avail-~1 à lutter?
Quel pllr.ti pouvait faire cramdre à la Républ"que une e.xpialion prochaine 1
Quel homme pouvait devenir, pour le Ji':, Gambetta, le jns!tciel', et Hour
Ja France, le sauveur?
Les roy8.1lstes, divisés en:...e légitimistes et orléanistes, attendaient pour
lew' p.Ilétendanl irespect~r, les uns un bienfait de la Providence, le.s autres
, f le jeu lJ"égulier des instjt~tions psrlementairea n.

Le parti qui s'affirmait donc le plus dangereux pour la République élall


cer tainement le parti bonapartisle.
Il Solidement groupé et uni autour d'un chef jeune, ardent, aimé de tous,

" condu;t par les conseillers les plus inllimes de Napoléon Ill ... le pa1'\.l
" bonapartiste ne demandait p... mieux que 'd'entrer franchement en lutle
l' !lvec l~ gouvernement é~abli. Les légende~ iJ!iotes, lC~ r.!!conlar~ !Ilensongersl

-15 -

CI qUI avnienl circulé après la c huLe de l'Emp"'û, avaient fa it l eur temps. Il


Bref, le pays dégoQté des pol~cicns F : . ~I : ., élai~ prêt à aocepte.· l'Em-
p:il'e et son représentant u le 1JCl'Ït prince Il. .. .
M.eu., que lout autre, le F : . Gambetta avait jugé la gravllé de la situa-
tlOO.
Le J>l':nce Ilt1périal était dc\'cnu son cauchemar journalier et le Prince
Impéri al di.'-"pnr ll, le cauchemar l~~sparalssait avec lui.
Il f\:e la. ssant pas ll'héri'feIS directs, nwis seuieme ltt des coll atél'uux qui,

ct sans au<un doute, se dispuferaient l'héritage, te {ils de NaPOléon HI per-


It somll[ia ,t seu l ce mou.vement. Il

Le F :. (jornbetla le compris ct il decréla la mort. dn CI petit prin ce Il :


I.At mort p1'ol'i,,\?ntlclle d u duc de Heic hstacLt Ct été l e clld./imenl (le
Il

t Br't/ maiT'c. 'Je vou.s ture que Décembre aus!Ïi sera chd.tlé. 'Il

Le PI ~)1ce Impéral était sacrifié.


Le 1er j'tin 1879, après une luUe bér olq ue, soutenue seul contre v ingt
sauvages féroces, il tombai l, face à l 'ennemi, frappé de dix~ ne u f blessures
toutes reçues pal' devant, dans une vallee reculée de J'Afrique australe.
Pourquoi le Prince I mpérial a-t-il succombé ainsi?
Uniq uémen t parce qu.'il a été trattreusement abandonné!
POUl'qUO, a-I-OI élé abandonné? Comment?
,

'000

Il On a cherché bien das lois quelles avaienu pu être les r aisons dom 1-
cc nanles qui avaien t poussé le P.rin(' e il pal'li l' si loi n de la France, d:lns
c( le fond 1(1.0 colite Afrique aux dangers Ri multipl es, au ch mat rnhosp"ltslier.
Il Certes c'était une imprudence, mais le Prince devait-Il commettre crUe

Il il Jl p ~' udéncc.? Pouvait _i'l même ne la pas commettre? Quel résultat immense

I~ C'('ût été pour lui 91, <.Iêj vua nt les embû ches fl'an c-maçonn iques, li était
1( l'e\'enU au miEeu de J'armée anglai.se victol'leuse, entrant (\~ns Lon11'es
cn tl' iomphateur... )1
Depuis plusieurs mois, le Prince n'attendaib qu'une occasion de montrer
son. cournge.
Ln secle :. qui veillaip le savait.
Elle a lla it exploit er ce courage pour arri ver à ses fins.

Q OO
,
Résolu ft partir, n': les larmes de sa mère, ni les supp~lcotions Il e ."es
tI

CI viC'llx amis n'avaien t pu le dissuader. Le 7.oulnll land tena it déjà Il\mû de

;. sn Vlict' me.
tI La traversée s'opéra dans d'nssez bonnes conditions. Quelque.s j'JUI':;:

Il après son arrivée à bord, le PrinCe eût cepf;llùanL quelques a.ccès de fievre

te qui rurent dim~lernenL dLagnostiqués par les médecins. Néanmoins, sa


(1 santé ne futl pa.s beaucoup altéré par cette longue traversée.

Il Deux accl<lents urrivés à. quelques jours d'intervalle ne laissèrent pa~


1 l.o1llefo:s de contrarie l' énormément Son Altesse.

Il Un matin, on vin t lui annoncer qu'un de ses chevaux étaiU su bitement

" mo rt pcnd an~ la nuit. Le vé;térLn&ire attribuait l'accident 'li un a,ccès dc


Il fièvre pernicieuse, sans pouvoir toutefois donner des détai ls plus p réCJ!~.

I( Trois jours après, le second cheval, celui que le Prince préférait, fut
l' Irouvé Jo jambe coasée. L'anima l s 'élai\ détaché - comment ? on n'a
'( jamais pu en donner l'explication - et f.ranchissanb son box, s'éta$.t br isé
" la jambe au·dessus du genoux. La guérison étalt impossibla et, malgré Jes
" regret.. du Prince, il fallut bientOt j'abattre. Uhlman (Je domestique du
" Pri nce), frappé de ces deux accidents si rapprochés, ne pu~ s'empêcher de
-

• ,
1
-lU-

•1 faire montre de scs craintes et de ses sombres pressent:.me.n.ts el d'cl}. lU re
li la rema.rque au Prince. Il
• Et, .Ous les jours, des incidents de ce genre se produisirent.

000

Le Prmce a, comme Il garde de corps n, le lieutenant Carly, F ... l\1:. el


l'mlssaÏl'e IWJ F:. Galobelta. C'est lui qui enlralna le Ina!beurcux IC pe :.l
prince duns les Cltlbuscadcs zoulous. L e F:. CUI cy ava:L obtenu du co lon.::1
)1

HlU'I~ son que le Prin('C fosse une l'cco nntl'sS'H1('O. Il oblLlll éga lement la
pCI'misslon de raccompagner.
Ainsi, sans aucun motiI serieux, sans aucune u.ljJlté VI'UiIlICn' manircsh~
le Ptl;nce pnrt uii en a '\'nn~, et Il dépassa. t Idle onze milles, entralné por .le
Lcutenont F:. raT~ey.. le pOint qui avuit rté désigné.
, 'oie, l'anllllen t lin tt'illoin, L\U. Ileléo.go, !'u('on 'e 10. nouvelle. de la mU1'1 :
Il , \ sept heures du soir, Ïenlrois duns bl IClile du IH.:ulenonl TI .. ndl
Il Inl squ'un ofll cier \ inl lou l il. COU I) e." suns l i'ansd .on m'opprend.1e la. 1110: 1
t " du Prince.
Il - Le P"~llce Impéri al a été tué, me dit-Il préc l p:lall1men. e.n anglais.
Il - \ 'oulez-vous rli C répétez ccla en frun<:ad'i, lui dis-je brusquement Cil
u lui prenant le bras.
Il Et il le répéta: je n'en écoutai pas davantage.

Il Le quarlim' génél'nl n'é"ait qu 'à quelques pas, j'y fus en quelques


t· seconl !es, Il Il était hl'so~n qu.e. de voil " la figUI"l' snnlbrc cL b(lllle\(~I".'iée du
(( génél'al pOUl' s'assure!' jmméd,atenwnl qlle tC _!Ill H" HIjI dt! m't't"c l'upv.:w té
Il n'était pas un S',mple bl'utt de camp" Il

000

La l:et' tI~lu'Clc absolue de l'a':,t entat prémédi :é el ,'ésolu d'avan ce resso:'t


clairement du r éci t de M. Deléage :
D"une seule traite, le Prince et le lie.utenanl Cal'ey a.tteignent .dors
Il

te les hauteurs qu': dominent la va!lée au bas de laquelle cou le l a r.\ièl'~


Il l;yoty('\S j ; );), on ,S'al'rête une heure à peu P ;,(\g SU I' les l:o.lmeS'; 10 Pl t n ~'e

te dess .ne la <:onl:-ée e1l le li eutenant dé.termine SlU' la ca l'Ie des pO': nts d"obscl"-
t. vation el de r epère; pujs ils descendent peu à peu dans ln YOlll'c, "lltil"ês
CI peul-être par l e \·oisinoge .cI.e la riv ière; ils rx\nN r ent dans un des k:-aa.ls,

It s'y établlsscllL et fonl desselle.r les chevaux. J'a" pris pOl't ;1 l>lus1e.urs de

t( ces I"econna" :ssances, je ne sache pas qu'il y oit eu exc Jl1(1'.e d'une ;mpru-
Il denc.e pOd'eille du m oins il une aussi grande distance de la fl'onli ère,

CtIL EST CEnTAIN QL'E LE CHOIX ilE CElTE IIALTE F,\T\I.E APP,\IHIE'>T AU I.IEtlTE-
Il NANT C.'REY, E1' A LUI SEUL. Il
Ain SI, CCI , officier ex ré;,im~nlë pa.rt à quatorze rnJ lc en avan t, de l"a va nl -
gorde; Il a rnlss:on de ve.ller SUl' un Prince qu'on lui a confié; .J n'es t
accompagné qu e de quelques hommes; cl il 'ln. sïn.stnllel' dans lill Kl'Ual ,
qu'il savait habité par J'ennemi quelques minutes auparovant, sons prendre
in. vulgaire précau:ion d'o.r donne,' à ses hommes I(le se ten ir prêts 'à toule
alerte!
S~ ce n'6la it foit consCiemment ce sera:t inconcevable.
Donc, JI fait desseller les cheva ux ct de.ssine tranquillem ent tand"s que
ses hommes 'Pl'éparent le café,
:.\l ais, dira-t-on, lui-mC>me ri squait S8. vin,! Erreur, si le I:euti'nant ~ arûY
avait nrouvé la mort auprès <lu Prince nous ne poul'I'ions que l'accuser de
h~~ale jmpnévoYl1nee dans le cho:x de la halte. ,i\lais pendant que le Prince
tomba.:t sous l es coups d·assagaylS, Car'ey s'enfuyait, lui, sans blessure
aucune.
Reprenom le récil de M'. Deléage qUI, après avoir raconté III brusqUe
-l7-
appal'ition des Zoulous, arrive au moment où Je Prince Cut abandonné par
son escorte :
Il 11 résülte un point certain el réel, c'est que le Prince, m~ylant
le pied
H à rétr~et\ donna Imméd!a~emenL qu elques ordres brefs e~ rapides pour
Il maintenir ses hommes et reprimel" lout affolement : mais il résulte ..rune

" façon plus cel'ta ine et plus absolue enco~, ccci: c'est que 'Heu~nant e~
Il volontail'es, Ja': ssanl là Je Prince e~ scs commandements, p.rirent la fuile

Il ~mmérliatement.
Il Le I:eutenant Carey était prèS du Prince el partit le 'Premier au galop;
u quatl'c vol ontaires suivirent ct le ('!lcval d\l PI'i nce, S,lns ollcml!'c fJue son
(1 cuvnlicr ru~ en J3cllc, parUt à son tour.
Il A10l's duL avoir lieu celle pOUl'sulte hOI'l'~\)le des ,Cafres chcrchalll à
(( attei ndre celui qu'ils pouvaient déjà. cons:dére t' comme leur victime, cl .J.u
Il Prince, essayan t de son côté de ,'ejoindre sa m onturc; en(;n, le Prince,

CI du mOll1s la chose esl présumable, parVljn ~ à saisir un des sacs ct ar(;on et


CI il. s'y c.:ram pOllll CI' ; pour une seconde, ,i l dut se croire sauvé f1~ il sautn.:,t
CI délà Cil selle, LQIISQUE CATIACIlE DE CUHt QUI IIIill.JE LES S ,\ CS E-tI'TnE E UX (:~:UA!\T
sous L'EFFO HT SE RQ:\II'IT un USQUEM&\T,
Il Le malheUl'eux Prince pc;'dil J'é<lu..i1Jbl'c ; cette fois c'était linL.,

Il Lc Prince était seul et b.en seuL Il

Donc, si la COut'J'o:e Ide cui!' n'avait pas cédé, le Pl";nt..:c pouvait éc-happcl'
t~ la mort.
CommenL se fail-il que cette co urroie. se soi~ rompue?
Lomas, l'ordonnance du Prince., qUl au moment du départ avait :iellé
le cheval, a avoué qu'il ne pouvw;l crOI re à celle rruptu.'c '(le ('oun'oie.
CI LE CUIR QUE J'AVA IS ASTIQUÉ LA VI::ILLE I\U !So m ,Ë'rAJT TO UT !\E I ' F, A-'j'-IL OlT,
u JE NE PUIS COMPRENDRE COMMEr..'T IL S'EST AINSI ORIst, Il
Ceci prouve lien que la courroie a.vait été coupée pendallt la halLe...
Ah 1 cco:
prouve bien que toules les précau tions étaient prises !
La lucle, on devine ce qu'elle dûl éll'e. Les dix-$epl blessures reçues par
le Pnnce en pleine poitrine montrent qu'il a chèl:em ent vendu sa vie,
Lorsqu'on découvrit son corps, plusiew 's offtc:el's remarqu èrent que,
,1ptucés sous la Mie du Prince, et placés afin qu.' ils Ins sent découverts , on
trouva d etM' otJiets : tme chai ne el 'lM. médaillon Il ,
Comme.nt les Zoulous, si amateur::; de vel'<l'Oterie, ava:en lri:s l oiss6 il), ces
objets? Eux qui, pOUl' une pièce de bi ,lon, pour W1 obj eL cl :nquant de valeur
aucune. donner aient tou b cc qu'ils possèdent, aura'ent abandonné les deux
~eulcs choses qui devaient ollumCl~ leur co n\'oU:sc '? Al. on.') dont" 'IOn n d:t
(lue pH I' superst ition I ls n 'avaient osé touchel' il ce;; objets, mais 11.101'5,
tommen: ce tte chaIne et Ce m édaillon avaient-ils é:é m is sous la tête du
Pr,' nce'l Qui les y avait placé?
Ces obje~ s n 'avalent-ils fAlS été la;ssés là par ordl'e, pour aider aux
constatations d'identité?
000

O'autrc.s preuves du complot maçonfilque ;


Il Un ami du Prince Impérial, avec qui nous avons eu la bonne fodWle

Il de passel' r écemment une soirée, nous d'J sait : Il .Je voyais en ce temps -l à
Il d'lune façon très ass~due un député républico,; n, Quelques jours après le
Il départ du ,Prince, je causais avec lui.
Il - Eh bien! me elit-u, êtes-vou,s allé faire vos ad ieu.x au Prince Impé-
Il rial ?
(1 - Non~ r épon'dis-je. J'étais al'ité et ce.pcndan~ j'au l'ais été b!en heu reux
Il de dire au revd:r à Son Altesse.
" - :-Ion, non, AJ)~EU, mais pas AU REVOIR.
"- El pourquoi?
1 ,

,
, ,.
~ 18-

CI _ Pa l'ce que vous ne le l'cverrez jamais. .Te ne veux point jouer au


Il prophète, mais croyez-moi, le Prince sera tué au ZoulouJand. )1
Ce député républicain "'lall un familier du F:, Gambetta,
" Un autre, également ami de Gambetla, et qui est aujourd'hui sénateur
" (en 1891, N,D,L.R) fal.sait chaque jour Je voyage de Versailles dan~ le
" même compartiment qu 'un jeune député, membre du groupe de l'Appel au
" Peupl" Tout d'abord, on pal'la du départ du Prince Impérial, sans ajouter
" à ce départ UOe trop grande importance Mais oans les derniers jours de
(( mai, l'at.tr:tude du député républicain changea complètement. lnvariable:-
,l ment, 11 engageait ainsi la conversation :
u - ;"\Ia.,:s, mon cher collègue, que ferlez-vous si le Prince Impér ial était
" tué? Tout OITIVC, et ces sauvages sont, parall-il, très bien armés 1
Ces phrases étaient d'ailleurs toujours accompagnées d'un sour,lre én g-
li
IC malique, cOlllme devrait en avoir le boulTcau, s'il entendaüt un condamné

\e lui demandel' si son recours -en grAce a été accepté,

Il Lorsq ue le Pl'i nee r...u malade là ,Dul"oon, les journaux républi eainl::!
1: furent !c,s premiers à annoncer la nouvelle.

(1 Mais ce qui est lout au mo:ns aussi curieux, c'est que la nouvelle dl)

te la mor ~ du :Pr:nce fut de,llX (oia publiées avant qu'clle ne put encore natu-
1: "ellement êtl'e connue.
I! Le 19 mai, un journal radiesl annonça que le Prince avai:f.. été tué
l' dans une reconna~ssa nce, faite en pleine nuit.. Les Zoulous l'avajent surpris

Il et mas.sacl'é ainsi que son escorte.

Il Or, remm'quez la coïncidence. Cette nouvelle est publiée le 19, et le 18,

(1 le Prince a passé la nuit nu milieu des montagnes dans des conditions


Il tell es que louL le Inonde disait le lendern8!in : Il C'EST UN MIRACLE QUE NOUS
Il N' Aro'lS PA S r;;rf: ATTAQu tS. Il
Il C'esL Je I t'r juin, à kois heures et demie, que Je Pr-ince fuL Lué, Le même

(, jour' et il la mOrne heure., le bruit coW'ait à Paris qu e le Prin ce était mort.


CI Cet)e fois, on étai,~ encol'e p lus précis que la première, Le P.nince, racontajt-

(Ion, avait dépas,sé de plusieurs m':Jles la tête de la colonne. Puis il avait


" fait halle et, surpris par les Zoulous, il était mort frappé d'une balle en
If pleine poitrine.

Il La nouvelle '~ la mor L nc pouvait matériellement ê{lfe connue que


Il plusieu !'s jours après l'évênement. Comment donc ces bruits avaientriJs

Il pOl, prendre na,J:ssance'

te D'une. façon bien simple, Les délégués des Loges maçonniques, envoyét;
(1 au Cap, ava.lel1t pl~évenu les Loges que le 18 une reconnaissance aurait
Il lieu el (Jue ce jow'-là le Prince serait tué. Dès le lendemain les républicams
Il s'empl'essaienL d'annOncer la bonne nouvelle, )
Il Pour une rause jnconnue, l'événement, qui n'ava:L pas eu lieu le 18 mai,

Il Ifu~ rem f~':; ;]11 1f'r juin, et ce qui s'était passé qu~ nze jours auparavant se
n l'enouvela. ('ncore une Cois. On annonça la mort sans comprendre lou :c
cc l'i mportan ce qu'nm'nit pOUl' l'historien future cette nouvelle si prémalur~­
u ment mise en ô'rculation. n
La joi e des FF:, ~IIM:, l'avait emporlé sur la plus élémentaire prudence,

000

Quelles furent les sanet'ons militaires prisen t contre le lieutenant Carey ,


pour abandon de son poste et de son chef devant l'ennemi?
QueLqU"iS jours d'arr!>! et.., son élévation au g.rade de capita ine.
En apprenant cetle déc.:sion, il dut assurément se d~re : " Fasse le ciel
que j'ai, l'année prochaine, un autre Prince à taire assassiner. : je sorai
llommé
, colonel 1 Il
" -
-19
Et pendant que le malheureux Prince dormait son dernier sommeil. SOÙà
la Iroide dalle de Cb:slehust, l'ij!noble judé<>-maç: . Ga mbetta, Toul.I\~ Joy eu-
sement son œa de cyclopes s'écriait:
Il Si le Cléricalil3me est l'ennemi, la Fraoc-)laçonncJ'lc es t le saluL! Il

Les assassins ne. JOUIssent pas longtemps de leur Corrail ..


Un pistolet, armé cette rois encore par le bras de la F:. ~I :., deva l,
tro,s a ns plus tard, couper caw·t aux ambitieuses vi:3ées du 10':. GambeLi"J.
Il Le PI';' nce JmpérioJ, lui, éta it, au moins mort en soldat, fJ:appé en pla.ne

u poitrine de c1.:x-.sept coups d assagays. Gambetta finit comille devait rulir


Ct le. mattre de Trompelle. d'une bol:e au ventre. li

Quelques mois plus tard, son compr cc, le rn isé ra ble F:. Carey. tOl nbait
ilson lour, il 1âge de Ll'cntc-.sb.,: ans. frappé, lui UlISS I, p'II' ce ux-Là ll l' ;, .<tuh'e-
rois, lui u \' al c n ~ armé le bras.
Le châtiment ne s'était pas fait longt.emps attendre 1

E.-NAPOL~ON W\il1SETTl

N.,-B. - Les eil aL,ons sont empruntées nu livre de A. Papd laud, te La


mort du Prince l mpé11. al ", Paris 1891.

On dema nde.•.
des f ra.ncs-Maçons
pour so igner les Lépreux en Océani e,
po ur faire la classe aux Esquimau x,

po ur adoucir les Cannibales,
pour enseigner les Nègres de l'Afrique Equatoriale

Les candida ts Ile serOll t assurés de rien. Nul traitement garant i


Fult érailles discrètes en cas de m ort

Les F. ·.· M.·. qui se laisseraient tenter


sont prier de s'adresse r au x procurt: s des mi ssions
• Jls év iteront ain si !e retour des Co ngréga ti o ns mi ssionnaires

NOLIS ayons achete urs, aux pl us hauts prix,


de documents d'origine maçonnique
(manuscrits, ou vrages, re vue~ , co mptes· rendus de convent , annuaires)
de numéros de la " Vieille France"
et de to us a utres ouvrages sur la q lIcstion
EcrJre numéro 225
• •
-
/ • •

,
,

La Gauche et la Droite
par FAR A
0000 0 0 000

(( J 'écarte û. dessc.:n les bolchevis tes, me a'crusant à considér en ,Jes ,Suppôts


de :\ Ios c:ou tom me. lm parti., de m,ème que je me refuse de considérer je
IJanditisme SOus tou tes ses ,formes comme une op inion. Le,s massacreurs ct
yolcurs soviét iq ues se mettent ohaque jour hors la loi; il Jaudra bi en que
les puissan c.: es c:vilisées le.s mettent au ban des nations. ) 1
Ce sont les i Cl'mes dont se sert notre collaborat eu.r Albert (''l'J anniot (La
/.ib m Parole, numér o 12, 80ût 1932) pour quali.fter la bande ign oble qui rlirjge
ac :'u cllement J'U. R. S. S. , pays appelé autrefois It Russ ie li.
11 est illcolilestable que {( les mas.sacreurs et volclU's soviétiques II se
met ient au ban des na.tions civilisées et l'attitude; des pu~ssan ces qui lmtre-
lIennent enco re des 'l'ap ports aVec ces malfaite~ para1~ inconcevable,
l\.'fais peutl·on vl'Ulment, comme le fait notre collaborateur, CI se refuser
il. l es considétrer comme un parti )) ': La forme soV'Jétique du 'bandibîsme n'es L-
~Ile pas un bn nd ilf..s me politique, ies c:rJmes des gouvernants bolchevistes
son l-ils dénués de toute doctrIne politique?
Nous ne Je rl'Oyo ns pas.
Ce mol l'usse CI lbolchevisme )) est généralement peu co'mprjs et ne .sert
qu"à cacher la ch.ose ; bolchevik veut dire en russe : u maximaliste )), celui
qui précon ise un programme maximum. Ce parti (ou cette bande) s 'f,n't.it'ule
officiellemflnt u Parti Communiste Russe et est attaché à la Il IIIe Inter-
)j

nationale Ouv r';ère. ))


Ce groupement n'est qu 'une fr.actLon de la Ile Intern a tionale socialis,te,
SI rhère aux disciples du juif Léon Blum ; jl portait autrefois le titre de
u Parti Soc nllsle Révolutonnaire Russe )). La scission se produisit pendant
la grande guen 'e au congrès socialis te de Zimmerwald,
La 1}.U!'li bol chev:Slle n'esL donc qu'une fracti on, détachée de celte Inter-
natio nale Social iste qui compte dans ses rangs bon nombre d',homme,s poli-
1:qu es tle toules les nations qui fu rent nu pouvo ir dans bien des pays démo-
cratiqu es et pflr ~ e m e ntaires.
On nous ft habitué à considérer social': stes et communi.s tes (D U! bolche-
vis' ('-S) comme des fl'èl'es~ennernis irl'é duc ~ibles, mais au fond la différence
entre ces deu x 1)f1rtis n' es t qu'une question de logique et de tempérament.
Nous sommes obli gé,s de constater que les disci ples de Lén 'ne et de Staline
Font plus log!qu es que ceux de B1lJ.n\ VnndeT';Velde et Cie.
En étwliflnt le programme politique de ces deux parlis nous constatons
une identit é f1hsolue quant au fond: les divergences sont pUtl'ement lactiques,
Ce que les s oc:al l s t ~ promettent, les bolchevistes le font. Les moscou-
ta:.res ont simp l emen~ mis en pra t,ique deux phrases, désormais célèbres,
proférées au Palnis Bourbon : /( pre ndre l'argent là où il es t )) et Il à nous
toules lC\'S places, el tout de s uHe 1).
Lén 'ne et sa .bande n' avaLent r ien à perdre en mettant à J'eu e~ à sang
ln Russie e' en y appliq uont inlégJ'olement le plan des socialis tes, tandis que
les gros bourgeois, chers de ce mouvement dans j~ autres pa.ys, craignent
de PCl'CI I'C, en cas de révoluron SOCiale, leurs belles autos, chê:teaux, villas,
voi r argent:er ies OU fabroiques de ruba ns!
Et voi'là pourquoi ces dern:'e r$ sont beaucoup plus modérés, quan\ b.
l'action <:Il recte, que leurs frères-jumeaux de Moscou.
Le socialt.ste est un p8ljtisan très torve!!! de la lutl~ des cls§!!es; l~

- 21 -
bolchevist(\ plus logique, extermine purement celles qu!i lui déplaisent eb
aInsi, n'ayant plus (t'adversaires, il sort vioClorieux de ceUe lutt.e.
Le soclsIJste mène une guerre sournoise et lente contre la religion et le
Il cléricalisme. Il ; le fbolcbeVl1.Sl.e supprime la religion par la terreur et ayant

fusillé le,s prêtres, il n'a plus le soue: de combattre le cléricalisme.


Le socialiste veut le nationaliser Il cert.a.jnes entreprises industrielles UII
commerciales et af1irme sa volonté de monopoCser certaines branches dp
l'activité de la nation 1 le bo)chevi~ l e CI nationali,se II non seulement les chemÎnB
de fer, mines ou sociétés d'assurances, m81!s d'un trait il (( nationalise )) et
Il monopolise Il tout, le. cl1crr(n de fer, (,'Ümme j'épicerie du coin, l'argenterie
comme l a ferme du petit cultivaleuî .
La différ ence, je le répète, n' esL qu'une différence de lempérament et
de logique, le fond des programmes est le même.
Le bolchevi,sme est présenté sou vent comme une manifestation tIc !a
bat'barJe or ien taIs ; faut-il en (' h e r~ h e l' la ca use (Ians le ty pe mongol du pape
J'ouge Oulian off, dit L énin e, ou dans l e pourcentage inou~ de juifs dans
l 'adminislration soviétique?
On oublie ll'Op so uven ~ que b olc h c \ '~stcs el soc!ali sles sont des sc.clateul's
de la même religion, instauI'ée par l e j u~r allemand KSI'l ~Ial'x qui n'n vai L
r ien d'oriental 1 La déclaration el !e programm e de Zimll1Ol'wuld n'est quune
suite logique du programme d'a'fu l t.
La terrible et sanglanle Tclieka qu'esl-elle sinon une l'Opio fidèle du
CIComité de Salut Public Il ?
Dzerj,: nsk i. le fameux cller [Chékf; sle. s ' lfi s plra i cn ~ des mêmes prin cipes
que l es (( r eprésentants en mission )l, gem'e Foucllé el GaITier, el les noyades
de Sébaslopol et de Cron,sla dt n'éto ient qu'une réplique de celles de Nan tes.
N on, le bolchevi sme n 'esl pas du banditisme ord inair e. c'es l un band i-
t isme politique, ayan~ une doctr:n e, celle de Babeuf, de Blum; c'est une
l'eligion il. r ebouts qui a son évangile, celui des sod ul jstes : (( Le Capilal I l
de ~Iarx; c'est un bandilisme poltCque qui r ecrute .ses ll'oupes parmi l es
descendanls splJ'l tu els d lr ecl es des co mmunards, des septembriseurs, des
jacobins 1
L~ bolchevistes de Moscou, de Puris, de r-..ladritl ou de Pékin, sont cOlTIme
l eurs frères les sooi alistes, comme les membres de ' O~ les pal'l:.s de gauche,
<l'es sectateurs du culte Cl des grands ancêtres de. 89 JI , Stalin e comme Blum
puise ,son id6ologie dans la ph :losoph ie de ,J.-J , Rousseau, mais il l'appl:quc
intégra lement.
li Il'y b, il ~ne peub y avoit en politi'lue que deux part;.s : Je parti de
dl"oi te, celui qu i travaille poUl' lu gro ndeur' ct prospéri té de son pays, qui se
/"I ase SUI' les principes d'ordre, de nat ionalisme, c!' ElLt't1I'ilé et de droit : e1
celui: de gauche, qu'il soit l'osa·tendre ou r ouge-san g, qui m ène les pay s Il
• lu ruine en bl'isant les vieill C;<3 lrlldJ lon s nat;ona!es de la ci vilisation drré-
tiennc, en substi tuan t à. }'uulorit e la 'ficti on démagogique ct néfaste du
Il gouvern emen t du peuple JI {lU:: dégénèr e nécessairem enl en diclnture ":I"un

parti ou mêm e, comme à Moscou, en d ictalure du chef d'un par'i',


L e démocf'ali sme el le J ~héI'it Jl s m e, à ror ce d'appliqu el' les principes de
laTci slIlc cl de soil-disant démocra ti slIlc, su bslî luenl il ln 101 du l ltl Y,"i I.:ell c du
pal'ti ; le s o«(a~isme triomphe enfin ; cn se dévc:o ppan t jusqu'il, SQ.ti Ihllil es
logiqu ès, il mène le pays à la rui ne (,'onl pl è:e ct se cl1un "c 11l ~"ml!m c l'n c')
~anditisme qui, comme le dit si jt~~ le menl Alb erl ;\IOnni~t, se met chaque
lour hors la loi.
FAR.\


LES FEMMES FRANCAISES
DEVANT LA GUERRE
par Marya deI ROSARIO

L'orage guel'l'ier grollde depuis longtemps déjà sur nous. De tous cOlé.
des échos lugubles annoncent nettement rapproche d'une terrible catastrophe
JIIonœaJe.
Tous les pourparlers de nos Gouvcrnanl,s n'ont 1":en fait, eL ne reront
rien, sinon d'occroltrc encore Ja situation malheureuse dans laquelle se dr-bat
depuis de longs mois le peuple frança is.
. , hélas! la gucn'e ,scmblt!
Evidemment, pOUl' certains, pour plusiew's
('olljul'ée, impussible à l'ev ivre.
Et poUl'lant? Souvenez-vous de celle de 14! Qui l'aura;t devinée s,
atroce et si longue!
A IJ8rt de courageux écr ivains nultonahstes, personne même ne croyait
à l'imminence du danger.
Le 31 JUIllet lIH4, l'inénarrable et grotesque F :, Brand déclarait: " Les
.1tLemanas ne veulent pas la guerre! No'II!J.. ~' avons rjen à craulltre. )) EL le
lendemain ... e'é ta;t la. mobilisation générale.
~fa i s qU L donc avai L poussé les peuples à s'entretuer? Qui donc avait
préparé celle hécatombe de Il dix-sept cent mitle jeu.nes gens couchés [roiels
el sanglants sur notre lerre maL délen.due n ?
La JudéQ..I~laçonnffnje et son gouvernement occuJle.. JI suffit de }lire Les
Protocols des Sages d'/sraet pour comprendre que la guerre mondiale, décidée
dès 1897, fut un premier pas dans l'exécution du pian de la Nation iuive,
Le savant juif Oscar Lévy l'a avoué cent fois: '
La guerre ,le 1914-1918 IlLt t'œuvre de !a J.averie.
Pour déclancher la guerre les juJs firent assassiner pal' un des 1&111'51
VRlI\CIP, et par des F:. M.'. Serbes, le Prince héritier d'AuLr:cbe et sa femme.
Les assassins, eu..x-mêmes, ont avoués au cou rs du procès :
- Cabrinov i-c .- CI lt (Casimirov ic) est Iranc-maçon, meme en , quet'lt1e
fi SOTte un de leurs cJw[s. IL est aLLé en. Russ ie, en France, à Buda~J'est;
Il chaque {ois que je demandais à Ciganovu.: où en étaient nos projets, i l me

Il répondait .- Il Ce sera quand il (Casimiro v ic) reviend'ra.. Il A cette époque


" Ciganovic me raconta auss ' fJue les F.', !II.' . avaient condamné à mort
li L'héri'ier du. Ir"tle de1JVAS déjà deux arlS, mais qu'ils n'avaient pas /,rouVé
Il de gens PO'/II' e:réc'uler leur jugement. Il

A mie question pressante du prési(Ient, il lit cette autre déclaration:


(( La F.'. Ar:. est en rapport avec t'attentat en ce qu'elle m'a renlfJrcé
(\ dans mon dessein. Dans la F:, At:" ff est perm ;s de luer, Ci{Janovic m'a
Il dit que les F:, !If:. atlo.ie1l1 conda.mné d mort l'archiduc FrancQ s·l"r.rdi'-
Il 1land depui.s 1l/IIS d 'Url an, II

El cette UU '1'e déclaration du iuit Princip: Il Oui, Ci{Janol}Îc me dit quliL


u' était F:, AI: .. ..
CI A une albll'p occasion, l me T~onta qu e t'héritier (Lw t'r d ne avait été
:, condamné d. mort dans une /.Oye maçomlique. I l
Ainsi la F'.'. l\f: .• obéi,ssant à ses dirjgeants juifs, par cet acle insensé,
précipitait une partie du monde dans une affreuse tuerie .

• ÔO
.- - -23-
La Franc-Maçonner:" n'est qu'une société de mensonges, de faux, de
boue el de sang, composée dans les hauts grades de crimjlels dorés qui
sous des dehors d'humanité, de \ orlu, d'ihonneur, do IJber;é, pervertit le
monde, fabrique . des ré.volut~ons il :,on profit et renverse les gouvernements
qUli ne lu~ obeissent pas aveuglément.
La Franc-Maçonnerie es.ll aussi tille machine de guerre )lventéc par
les juifs, pour conquér ir le monde ct réaliser leur vieux rêve d'un!vcrselle
domination, ft dit Edouard Drumont, notl'e l'toUre.
Nous connaïssons l'essai ou Gouvernement juir, dans la malheureuse
RIJ;;s:e. Dans le Conseil des Commissaires du Peuple, sur 22 membl'cs,
18 sont juifs.
Dans nolro Gouvernement actuel SUI' 29 gouvernants :
10 sont Francs Maçons,
12 sont Maçonnisanls,
2 SOI\~ Juifs-Maçonnisants_
Quelle perspective!
Les juifs se ,sont rendus mallrcs du monde par IcW's aUaques ~ur le
terrain économique. lis se J'codent m[l1!res tde l"Or (le touLes les nntions,
par le change et paT le contrOle de toutes les banques, de toutes les gr'0i3ses
Industries; en provoquant des grèves, des séditions, l'anarchie, r.:ncend~e,
Je vol et l'assassinat. Aujourd'hu i, la même puissance judéo-maçonnique visp.
deux buIs: le solul, de l'A llenlagne, soldat de la juiverie. l'anéantissement
de la civilisat:on occidentale.
Le moyen, c'es~ la Révolution bolcheviste dont la Russie a éprouvé les
cruel.s effets cl qui a ramené l'Empire des Tsars cinq cents ans en arrière
clans lu barbarie. Pour déclencher .la Révolution, deux accidents, toujours
le& mêmes : la disette., la crise financière - la v'e dhère, le chômage -
organis6s par les financiers jU ifs eL les poliLicÎens des Loges coalisés. Et
c'est aus,si la guerre.
O'aufres pl'euves flagrantes s'entassent dans Je souvenir meurtri de
ceux qui ont été éprouv~,
femmes de Prance,
Devrons-nous laisser sacr.fier, il nouveau \ pour nous défendre, ceux que
nous aimon.s et qui nous chérissent. maris, enfants, frères?
Assisterons-nous impuissantes à l'écroulement de bonheurs proches el.
futurs?
Nos cœurs ae femmes françaises ont lrop souffert pour que nous ne
r'OUlS gardions pas contre cet affreux danger.
Mruls que faire contre J'avènement d'une guerre prochaine?
O'abol'd rester FORTS - mi litairement parlant - pour conjurer tout
danger extér:eur,
Ensuite en Hnir avec la co rruption juive et maçonnique qui menace
l'avenir de notre pays et des pays voisins.
Que tous ces pays national isent la fOl'tune des j1\irs. Chaque peuple peut
liquid~r sa situation,. rétabllr sa fortune, restituer à sc.s billets leur valeur,
8mol~br ses emprunts, payer ses <lettes. indemniser et pens~onner ses mut ilés,
en reprenant flUX juifs ce qu'ils onl moulé.
Et la crise européenne, la crise mond:ale sera résolue. Débarrassés du
l'oison juif, les peuples apprendront à s'estimer mutuellement, el chaque
nation travaillera au bien de l'humanité selon le précepte de l'Evangile :
Paix SUIT fa terre au.x hommes de bonne vo lont ~ .

MAnVA DEI. ROSARIO


LES IDEES ET LES FAITS
par H enry COSTON

Du nouveau, parait-il, rue Cadet


La pla in 1e du 1':, lU:, F:, T errade, 30< :" el celle du f : , anonym e
de Llile n e paraissent pas av oir paJ' llculèremen t intél'essé le p8.1'quet ., Depui s
un mois tout est cal m e.. li est vra i que nous étions en plei ne période des
vacances: le Procul'eu l' de la R épubl'que eL le Ju ge d'lnsl ru cllon étaient sans
dou1e en congés. t.l'OUS espér ons <iu'lIs passèl'en t tOU,'3 deux ogl'('abICIl1Cl1 f
!cu:I"S yoca nces et qu'ils ne furent pus obsédés pUJ' noi r e pe.fle Il affaire Il.
Donc, du cO té ju.d~c j atl·e, ri en de nouveau .
I\ Iai s un de nos in fol' matew 's - F :. ~ 1 :. au!lu.::nLi(IUe év idemment .-
nous apprend qu'il se trome quel que chose contre nous l'tiC Cadut. Quoi?
Il n'a pu pl'éc~se J'. ma iS nous ne l arderons pas à le sa vo~lr.
Nos lecteuJ's en seront informés.

L'action du Grand Orient en.. 1931-32


La cir culaire num é'ro 1·i. du G:. 0 : . , en date du 20 j uin 1932, nous apport e
d excel :'ents l'enseignem en ts sur l'ac ~ l'v lté de cett e obéd "encc dans l e courant
'de juin 193\ à ju in 1932,
Elle nous apprend que le Cons eil de l' Ordre a te nu 2:3 séances Jon l
7 séan ces pléni i:l'cs, cL {lue le BW'cau s' esl réu ni 4 ro is.

~I OU \'E~\t;;:-IT \W. AT ELI ERS


Sept nou\'e lles loges ont été créée :
L es D eua; lI ém isphèr es, Or:. du !-l èv re;
Sincérit é et T ol érance, Or:. de Taza;
L' Etoile de la l'allée, Or:. d'Eaubonne;
La Russie I..:iùrc, Or:. de Paris ;
L' Bto, le de Cartilage, Or:, de Tun is ;
L,a Lum.iè-re du famerou.m , Or:. de Douala ,;
L'Atlantide, 0 1':, d'Agad ir,
En Oltlt r e Ic;; 1.oges UEvo l.u.l ion Sociale, Or:. de Pari s, et Jean de t a
l'onll/inc , 0 1' : . de D llLlrau"T hieny, ont été réve:llées.
Pa l' ron!I'C les I.oges Le -"' ont T 0'l111"TrC. 0 1' : . de L UdI"';gshoJcn, t a Pa r-
ta ite E{JaJi l é, 0 1' :. de T ai n-T ournon, V ertu cl Tra vail , 0 1','. de Dunke ~qu e ,
L'Union, Or:. de Belg rad e, ont cté m ise en somme:J .
• Enfin les Loges l.e Lien d i'S PeU1JLes el I.A JS Ja.co bin s Ollt fusiollné pOUl'
fa nn er la Loge L e L ien d es Peuples et JaCObi n s, Or:. {l e Par is.

TITRES ~IA ÇO NI QUES


Dans le coura nl de l'année il a été délivr é 1483 diplOmes,
Le Co nseil de l ' Ordre 1l'OUVe cela exa géré :
cc Le.s Prom otion s prématurées ou trop faci les - déclare-t-il - sont une
(1 caUSe de décad ence: elles affati1bJ.:ssen b J'es prit maço nni que ; eHes tar iss en t

u J'émulation; elles encouragent l'indifférence pour l'élu de <le nos tradi tions


- .25-

Il el pOUl' les enseignements renfermés dans nos symboles; elles jnci~en.t. le.9
Il jeunes Francs-Maçons à la méconnaissance et au mépris de la 101. Il
En vérité toules ces lamentations Se résument en peu de 1\10t5 : ,.
Grand Orient ' a peur des Il fuites qUi... se produisent cons tamment (ainsI
1)

qu'en fait foi les renseignements fournis dans cet articie)... 'P'I~ ' tou.s les
moyens, il essaie de se ressaisir notcunmenJ e~ pron..onçan.~ au JX!t,t bOnheur
des excltlSions contre les FF: . SlISpec.!s.
IN ITIATIONS
Le relev6 des inscriptions ra;:Les au secrélari nt général, par notre vieIlle
conna:ssance le 'J':. lU:. F:. Tcnade, !JOe :. , dOline les "ésultals suivanf.s :
Noti fications 'lie profanes présentés à l' ~ nitial io n ...... 2516
Avis d'mitia~:on (nouveaux FF :. ). ... . . .. .............. 1716
No4flcation d'aj ournement ....... . .................... 255
Nolinca:~ion de refus ... . ..... .. ..................... .. 53
Demandes d' .nitiation en instance .... .... . ..... . . . . . 492

AFFILIA TIONS
IYap l'ès le Secrétariat général, 259 FF : . appartenant il. une obédience
elrangère ont été amlCés au Grand Orient.

RADlATIO 's

Le Conse il de l'Ordre a prononcé la radiation de 23 1 FF : . qui,
~tM:.
pOUl' d ~s rQ1Son.~ lIlconnues , n 'avaient pa~ payé lellJ s cotisat;ons, et 1e 7
flu tres FF':. pour déraut d 'aSSiduité aux tenues de leur loge.

REINTEGRATlONS
59 FP :. ont obtenu leurs réintégrat ions dan s leurs Loges respective.
après s'ê tre acqniltés dû leul's cotisat:ons orriéréc8.

EXCLUSlONS
Les Juges Fmtemols ont prononCé J"exclusion d~finl)i\' e de 1·1 FF:.
et l'exclus;on te.mporaire de 10 FF:. pour mcartades graves.
Parmi ceux-ai figure le F':. Dumesnil, membl'e de la Loge GerminAl.
exclu de la Franc-.\Iaçonnerie ( temp o ra~ re me.n~ sans doute) pour avoir fRit
part'e du ministère le réactionnaire Il Tardieu.

RELATIONS EXTERIEURES
Comme par le passé. le Grand Or ient s'es t I)I'éoccul>é du maint~en d du
ilévQ'oppe ment de ses relations ex téri eures avec les PuIssances maçonn iques
de.s ft ,,1 res pays.
Il Il rw lullllllcnl reconnu cOlmne réguli èrefi la Grande Lo ye llu. Cru!1 et la
ti ran,!,· Lo(/p symbolique d ' AUemngne.
Le co mité de l'Association .Maçonniqu!3 In!ernationale (A:. ~ f:. 1:.) s'est
réunl à Paris en septembre 1931 et en février 1932 e t "- Vienne en mal
dem ie r. Le convont régulier de l'A :. M:. 1:. s'est' tenu li Constantinople
au début de septeml>re.
PROPAGANDE
La propagande consMtue toujours une des prin ci pales préoccupation"
du Conseil de l'Ordre du G:. 0 : .. Dans des ci rcon.stances diverses, notam-
ment pendant ' la ~rlode électorale, il a particulièrement intensifié celle-ci.
Le Conseil da l'Ordre s'est lait représenter à un grand n ombre de IOle.
~t de l1éumons organIsées par 1", LL:. ppur y stimuler le zèle des FF:.. .


,a,
- ""-
Enlévrier, le prés,dent du Conseil de l'Ol'drE\ le T:. III:. Groussiel',
33" :" chel S. F. I. O. , a visJé le,s LL:. de MOlïL-de-Mllrsan, de Tarbes, de
Pau et de Bayonne.
En mars .e~ en av r il, il a rendu visile à qu elques LL:. de l' Al)érie et
aux LL:. tuniSiennes.
Enfin, l'e Grand Orient a créé deux or ganisations pow' profanes : Il Le
Co mtté d"Action et de Propaoande lalque Il ct Il L e Co mit é ([A ct IO n co ntra
la GueTTe. li, qui sèment à travers le pays les :dées Iarques, sectaires et
oQfml lst es.
EN RESUME
Lom de diminu er, l'innuence de la ,secte s'élend augmenl.e, c~
L es '17r6 nouveaux 10'1" ,'. (m itiés) ct les 259 nouvCilUx aflilÜ's ('o n~titllcnl
\lOe forée nouvelle pour les hordes de l' nnti-F.rancc.
Le péra maçonniqu.. es t l'molle.
Que tous ceux qui anto conservé au fond cIu cœur l'amour de lellr pays
nous aid ent - d,ès là. présent - à conjurer le danger .
Demoin, il sera peut.-êt r e trop {o~~d !

La Franc-Maçonnerie angla.ise ,

Il n'y a pas, co mme certains l'in sinuent, deux espèces différentes de


F :. ~1 :. , iL n'yen a qu'une.
~ou~ somnl es heureux ode li re dans l'ol'gune deR fll.':)(;! sl es a llt isé m ~ t es
anglnis Il 'l'lie P(lScis t Il l'al'lkle SUivant qui donne q ilc lqll e~ ~ cJ8,.~'(' i sse ments
sur Jo qucst:on :
Il La FJ'anc-~ l a ç o nn e r ie sur le co ntme nl est IIne [orro subverske ro nl rOlée

pa,l' les Juifs cl r esponsable de beaucoup de révol u Li ons contre l'autorité,


Il La Fi'an c- ~Io. ço nner ie Anglaise es t .~ UI) p osée ne pas l'è(" on llu ll/'e COl' l o.lI) :-\
J Hca cont: non :aux et otl'C ain~i orgon 'sée sur une base f] ue:què 'peu dil'rérentc,
Beaucoup d'excell en ts dl<~ens sont Fran cs-)' Inçons : noire po)ll de "'-le es t
qu'ils seraient êncore bien meilleurs citoyen.s s'lis n'o l>fm rlenaient pa.., fi. rcllt!
Eoclété Seol'ète Inlerna Uonal e,
Il Les pl'Oblèmes po li b~ u es sont supposés êl re exclus des d S(;USsIOns
do.n.s les Loges; ma!s on doit nous excuser S! nous CI'oyons qu'il ex isLe do ns
les plus hauts grades de la hi ér archie une influence politique nu plus hau t
point pern icteuse.
Il Cependant, notre désaccord avec la Franc-Maçonnerie Ang!a;:se ne
pro v~ent pas de ce qu'et!e est politiquemen L subversive, ma:s que ses t'r in-
C.ipe,8 de fausses idées, se l'ap}X\Ii.ant à la Fraternité Univer selle l'amènent ,
de la raçon la plus subtile, .il. être socialement subvcl'si"c cl. st upid ement
tol él'ante il 1égard de l'inOuencc j u ive. Nous nvons loujoll l'tl :'êllll.1I'CJu é ~h c7.
les Frnncs':\ fnçons de no:r e co nnaissance lew' l'épugnan te D nous écoute!",
J on~ que nous leur donnons ouver'tement nou'e opin:on sur l'action dissolvnnte
des JuHs sur la (.f';vilisation br:tnnnique. Il sem hic donc «ti C' la maronnel'IC
constitu e ,'une des nClmbreuses in fluences qui main tiennent la co nspi r ati on
du si lellce sur les ueles de ces ennemis de l'Human ité, Nous nc disons ~
que l e maçon moyen a:me l es juifs, m ais simplement qu":J ne veut pas
contribuer à l es démasquer eL l'cio, à notre sens. est une fOl'me dïnconscienl e
trahison vis-à-V'lis de l'Angleterre. Le ~ l açon de grade inférieur es t géné-
ra!ement un loyal sujet du J'Di et n'a pas l'idée qu'on se sert de lui pour
un but spéc:a!.
Il L es symbal'es de la Maçonne.rie sont tous Juifs; le roi Salomon est
supposé " présider l'assemblée" et n'est pourtant pas un souverain, pouvant
~ervir de modèle à d!lt 'hommes du Nor/!, don.! le roi es! George V,

-'n-

Il Le l'illl~l de la ~ l açonnerie est une insulte à L'intelligence; rhoinmè


qui dev ,enL IIL8{:o n donne tm chèque e~ blanc sur sa co~so~ence; la .croynnce
maçoll1lique est clle-même une retglOn et tout à l!l.lt mco.mpalJble avec
l'acccptaLon du (Ju'isHaolsmc comme la seule vraie religIOn pour tout
chré:icn log ique. k\ 1:a ~s les Anglais ne ~>nt pus logIques, et leur haute
intelligence est généralement appliqu ée aux n.fCa.:.res pUI' l lcul ièr,es ~e ~eur v :e,
,'ul'cment aux que.s-tions de principes. De nombreux maçons sont QInSj.
CI Nous le déplorons, parce qu e nous SONons qu'il es t ma:séant 'lue la
Hoyautéo, la Just ice et l 'ensembl e des dlr igeants Se liguent en secrel en
dehors des autres po. t.l ·~ otes, dont l'int.elligence se révolte contre lE;9 mys.lè res. Il
Nous ne pouvons qu'applaudtr à une déclal'oLion aussi nelte l lJe pa triotes
iJ Jlglais dont la conscience est libre.
Ceux-là ont vu le danger_ Ceux-là sauront le conjurer_

Hearst et la
Comme ohacun ,sa,,~ le gel"mano·américain Hea.rst est l e propriéta.ire
d'une l'enta.me de journaux !;cl'lnanophiJes d'Eul'Ope et d' Am ~riique, 11 est
aussi - cela se sait également - un bailleur de fonds oecassionnel de la
presse de gauche, en Fr,an.ce.
Or. depuis son expulsion 'à ln suite de vol de documents diplomatiques
et de leur publl cal;on (affaire N()blet d '.An glure), il ne Il So'inlérelsail.. Il pas
suffisamm ent nu sort, de vCJl u précai re, de cernall1s organes inspirés par la
J'ue Code.t et dw 'gés pal' des Juifs el des ri ancs·i\l açons noto:l 'c.s.
La F:. ~ I :. fran çoi se fi t un ])l'emlel' pas Vel'S la l'cco nciliation du Itnan·
CI.er Hearst el de s~ créat ures : gouvernement cortcllislc, groupements (le
gauche, joW'naux.
Le F:. Jean-Michel Renailour , député de l'Yonne , fut chargé des Ilégo.
clsIJons.
lnv, llé à d1ner c.hez Hearst - Ou plutôt chez la multl'csse 'de ce IcI,el'niel',
l'él o:Ie de cinéma Marion Dav-ies - il Il balan ça quelque temps avant d'accep-
tel' )) - qu î l dit !
CI Finalement - conte l 'Agence techn~que de lu Pl'esse - il se dM'da (SIC)
u cL trouva chez J'amphitr1)on d'aulres Français : M, Max de POU1':a'ès et
CI M. d'Abbadie d'A rrast, entre autres. lEt se,C) scru pul es (Il'e·sic) s'atténuèrent.

Il M. Jean-M ichel l1.enaitour expliqua à son hOte que s'il Rva) été expul sé
11 de Fr ance, ce n 'était pas une r aison palU' con t,lnuol' il atl,.nqucr féroce men t
Cl notre pays :

Cl Je compl'ends, lui d~t ,.M ~ Renaitou.l', que vous teniez rigueur il. M. Tal'-

Il dieu. ~Iais AI. Tardieu n'es t pas toute la FJ'ance. Ce qu'a fai~ 'Un gouvcr-
"nement. un autre peut le défaire_ surlouL quan<1 cet au(re est odIécidé à
Il pl'atiquc.r une polit,ique différente, Si seu lement vous nous donniez des
11 gage.s (le moins d'animosité. ))

Va:ci cnfin J'aveu : le gou.vernem,enl maçonnique Herrin t est décidé d


renoue'r relations avec le germanophile Hearst.
~our ' qui sait lire cn lr e les lignes .. . Il donner des gages (le moins d'ani.
mOSl"é J) envers le gouvern ement (maçonnique) de la Pran ce, c'es t, v;s.à.v;s
de la presse offi cieuse, donner ...
Inutile de l'écril'e puisque vous l'avez dev/'né.
HENRY COSTON
-

ÇA ET LA

CJ.ange11ltllt de lIoms

Il pural~ que les noms J1ti{S, PoLonais, .\lIemands, Russ,es, Roum.aIns,


1'w'cs, Hongrois j1tW1"ic/ii:ens, Bohémiens, et..o... des YouLres campés cn
FJ'ance, portent ~ ces dern :el's un préjudice dans leu r CI hedide gommer7.c Il.
Charitable, M. Charlf's Gall et, député, v,ient d~ déposel' une proposipon
de". loi qui a pour -bul de rDvori~cr Je changement des noms de IDtl.~ ce.s
nouveaux citoyens.
Si la loi pusse, dans dix ans d'ici, il nous sera impossiJ}le de distinguer
une maison Juive d'une maison CJ1rélienne... à moins, éVlldemment, d'avoi r
été déjà Il J'oulé )1 pur la première..
000

L'Univers l S'/'Uëlite donne une peLile


histoire américRmc Il qui explique
ct
pow'quoi tant de J uÎlfg arnénlcain.s portent des' noms Ohrétiens :
Un jeune H hnhour 1) polonais, arlllvé à New-York, esl interrogé par un
1I1.spectew- de la police amél'icaine,
- Ton nom '1 •
- Yallk e lé.
- COll.1l1 lenl ? s'écrie je fonclionnsi:re étonné.
- J e m·appelle Yan.kelé.
- Bien!
Et s'adressant à son secrétaire:
- ECl\;VeZ : John Kelley.
A :'<ew-York, les Juifs n 'ont pas ~.u besoin 00 M. Gallet.

L . Congrès d.s [,UI;luleura

Ex trail du Malin :
D.ERMoNT-FEn1\AJ<O, 5 dOl1t. - Télégr. Matin.
Le congrès des Jnstitt1!1-eurs s 'est terminé a.ujourd ~hui npl'ès deux séances
Irès chargées. M,. Glay a présidé la ,_éance <lu matin.
M. Orcival a présenté, les revendicab))ns des étudiants primO/ires pour
obtenir l'équivulence du brevet supérieur et du baccalauréat.
Un rappol't sur la quesUon de défense lalque, présenté pal' M. Giron
et 1~1:' Gc,n\i.n, a
demandé filltroductil>n des Lois laïques en Alsace ct en
Lot'l"aine {vo..u du derme!' co nven ~ de la Il Grande Loge de France Il).
Le co ngrès fi pro l~'3lé 'contre les mesures de répreSSion prises pal' l'adm .-
nistratiDJ) 4-0:011 ,01(' C01\.lre l es 'Ïnst'ituteur$ indépenlfQn!s (tisez : commtrm.ist~s ) .
SUI' la qu esb;on des l'elalions intel'natlonales, 'M, Lapierre a exposé les
ré.solulions pl~:ses par la c."Ommls,sion d'éducation înternatJonale pour ferisei-
Onemen~ de l"Il1ista.l,'e el l épu.:ralion des manuels scoJ,.aires (c'est-à·Q;11'8 llétrlr
les gloi.res fran çaises et glorilier la RévolutiOn).
Le congrès a voté ensuite de nombreux vœux et résolutions, citons
notammen~ cellc,'i rC':atives à la retraite et au traitement., ceLle. IllIUQrabLe
au c.Msarmemenl, celles contre le régime économique actuel, la haU8Se iJlîci.le
et la spéculation.
Ce congrès a également d,e mandé le retrait de M. Jouhaux ire la confé-
rence du dé.Barmemen\ de Genève, proclam<\ l'adhé~ion du syndical nalional
-29-
au congrès mondial d'e la paix, réclame la reconstlt1lt;on de L'unl'd proléta,.
r ienne, l'amnistie pour tous les camarades frappés discip,in.air~ment, et La
suppression de.:), cours de cafèchis/I'I,es aans les cLasses prima.ires des lllc~S
e, collèges.
Sans commenla;!res.

Regi'LI dt Camlu, Juan-les-Pin., Antibes, Nice


Grand choix d'immeubles de l'apport, de tensins, de villas. d'hôtels, de
pensions de famille, de commerces (coiffeurs, bars, libraires, etc. ), de pro-
priétés de ('u mpagncs, de châteaux de Ioules C()ntenances, de tous prix.
Ecrire au journal sous enveloppe tImbrée, sous le numéro 200, qui
transmettJ'a.

Au ..cour. J'Israël
Dans It le jou rnal de Berok 11 (28 80tH) un pauvre LYPe qui .signe ..}Oura-
geusement If L. C. Il, après avoi!r fallL l'apologie de la. nation juirvc, parle de
ln réact.on produit e dan s la ville par Jlinvasion des youpins,
FaJ:sa nl allusion 'à J'orfiche des nalionalisles 00 Berck-Plage, il écril :
li Pal' une disc ré t·on, peut-ê.ll'e exagérée, aucun des orateurs ne fit une
allusion quel conqu e il la l'egl'eUable affiche qui avail été placardée l'on VaS$é
dan') les rues de Beek après les fêtes des deux colon Jes scolaires lsraêlites.
Il On blâmait en tcnnes révoltants la Municipalité de la ville de donner

l' hospt)lalilé à des .ju ifs. On voula;it bien admettre les ancien.s Isra;!lites, ceux
q u.I éla..ent en France dëpois longtemps, mais on ne pouvait admettre uUll
en fl1t ainsi de ceux qui sont venus se réfugiert après la. grande guerre,
clan s le pays {lUe heau coup d'entre eux avaien v défendu,
Il On ne r egal'dait pas Je but admIrable de leurs œuvres; on ne. regarda.lt

pas les centa ines de mille franc.s qu']s laissent après la saison ohez les
commel'<;,anls <le la loca l:.té; tout ceci leur semblait négligea ble, Leur ('rime
était d·avoir lu.i la Pologne, la Russie, la Roumanie Ou l'Allemagne, pour
vivre aul milieu d'un peuple qu'Hs fli:mo.ient et qui ne ~ut plus de lu ttes
religieuses,
Il D'après eux. le rathol:que, le protestant, raUlée lui-même, peuvent Caire

la char.ité, mois le Juif réfugié est un paria 'q ue l'on devrai't meUre au ban .
oe la Société.
If Cell e tJrisle mentalité e.sL une honte pour ceux qui la possèdent, surtout

si J'on se souvjent de la belle figure de Mme la Baronn e de Rothschild, qui


n montré tou!te sa vie, et par son testament~ que la c hari té n'a pas de religion,
puisqu'elle favorisa de son imme nSe fortune, non seulement les œUVTes
Tsraêlites, mai.s auss) les œuvres catholiques.
F i ! La sninfe colère!
Nous aimel'ions savoir quel mobile fi guidé l'a uteur <le cet article,
Si c'cst l' in t..érê t... n'insistons pas.
"!\-fais si c'est son 'gnoran ce de la ques tion, voie~ pour éclairer sa lanterne 1
- Jamais Il on Il n'a fait grief à un Juif d'être né à Cracovie, à Odessa
(lll à Francrort. Tout Je monde ne peut pas être né à IParis ou... .à, Berck,
J" 'a;s il est inadmiSSible que ces Il crasseux Il, ignoTant tout de notre lace
pt (le nos ~rod i lions, se condu(sent ohez nous comme en pays conqui'~
- Combil'n sont-ils l'eux qui d~ren di rent la France contre les hordes teu-
(Ol1n e.<; ? Les s tatis tiques ,iU:V05 accusen t, en tot/lt , 1.200 morts sur 3(X).(XX)
rampés en France.
- Ne pa rlons ras des Ro!,hschild. Nu] n'ignore qu'ils d·istribuenl à lout
venant des sommes important.es aux œuvres ... même catholiques. M81:s il
ne raudl'ait pas oublier cependant certa ine nffaire de vente de niel,'cl aux
.\Ilem a uds 1 en ple:ne guerre 1 op61'ée par ces mêmes Rothschild. .

-90-
6' Voici le. Oeurs et les fruita du Talmud: LES iM'FlFAITS D'~SRAEL A
TRA VERS LES PEUPLES ET LES SIECLES, par Joseph SANTO, de
Colmar ancien Conse,!JlIer ,~Iuniclpal de Nancy.
Sommaire. _ ~"près le Talmud, arbre malfaisant, voici ses Ileu:s et ses
fruits. - Les ~léfaits des Juifs : les Juifs et les HéréS)es., les JUIfs et les
Révol~, ions , innumbrables autres ~léfails juiLs, les ~ulfs et la Soo:été des
Nations, les , roIs juifs, les Juifs et le Socialisme, les JUifs et le œolc hev'~.,me,
les Juifs et l'Anfllrchie, Ics Trahisons des JuiI.s, les Assassinats jUifs, l es
Meurw-es r:tuel s juifs: quelques textes suggestUs ; la Solution de la quesf.:on
.
JUive.
Prix : 5 francs.
70 LA l'iRANG<\'II.\ ÇO~N1DR]E, trois rart.es brochu res de J. SANTO; très Ilocu-
mentée. Prix franco les 3 : S Ir. J~ecomm(Uldées poUl' la propagande.
S, LE ,TEMlPS DE LA GO LERE, par Robert VAIIERy-RADOT.
Cet ouvrage est de loin le plus intéressant que nous ayons eu depUIS
qu elques années SUI' J'acbion maçonnique pendant et après la gueM'e.
Tout y esL dévoilé. Totls les agissements du pouvait occulte y, sonL ,~oura.­
geusement démasqués.
Il faut !(re ce fort volume pOUl' comprendre J'Histoire <le l'apl'és-gueI1'e.
Prix : 16 f~. \j() franco.
V' LE MARQUIS IXE ~IORES. , par Charles DnouLERs.
La vie du grand Français, son œ uvre, ses idées.
Les débuts <J u mouvement anLisemite en France.
PriX : U6 fI'. 50 franco .

10' LA 1":. M: •• pnr Léon DE PONCINS.
Le résumé de Ja question pan un spécialis(e. Parbicuiièrement recom-
mandé là, nOs amis.
Pl'ix : ,11 Ir", 50 franco.
II' LE HEGIME ABJJ!L'T, par A. AUBURTIN.
TOUl:.e l'histoire de la III- République, l'affaire Dre.yIus, l'affaire Syveton,
Jes ri ches, etc."
Pri X : 11 Ir. 50 franco.
12' f'OURQUOl ~1. DOUMER FUT ASSASSINE, par FERGUS.
Révélations sensationnelles sur le dessous de ce crime poli~ique.
Pl'ix : 1 fr. 60 franco.
(A !letm envoi contre remboursement ).

LES SPECTACLES
•••o~o •••

LE COIN DU CINÉMA
A partir Ju 15 septembre, Pnramount a créé ,
-
un serVIce d'"A ctu al; tes
, f rançalSes

Lc,s u Aclu alités JI occupent, dans lout programme de spectacle hien


(ompost\ une place essen ~ ielIe, Et le Il jow'nal film Il est si profondément
(: ntr~ dans les mœurs" 1J a conquis si nettement dro:t de cité auprès du
publ;'c que certa ines salles se sont spécial ;sées, avec ,succès, dans la. passa -
tion exclusive des acLualilés mond:ales.
On a parfois, non sans raison drailleurs, constaté la part prépondérante
accordée aux événements étrangers, au détriment des actualités purement
frança~Bes.

-
- 81-

C. qu'il faut lirt


Plusieurs de nos lecteurs nous ont manifesté le désir de conna1 we les
ouvrages p3rlicttl!èremenl documentés sur la ~uestion judéo-rr.taç?nnlque.
C'est avec plais.'r que nous leur ind;quons cl.. des.sous les prinCipaUX P.t
récenls ouvrages sur la question.
l ' LE CARTEL ~IAÇON IQUE CONTRE LA FRANCE,
Vo ici un livl'e qui fera quelque brUIt... Ecrit par un spécialiste de ln
question maçonnique, cet ou.vrage a une valew' de premier ordre.
L es hommes du Caltel e,~ de la Franc-Maçonncr-:e actuels y sont -v igou-
reuselllent 'démasqués, et le,s mots d'ordre secr ets I(les Loges dévo)és. Ce
l ivr donne un Il/sl crique de la na:ssance du carlel - L'réé ct dirigé par
la Fl'fm c-~\Iaço nn crie - et des actes gouvernementaux qui SUivirent son
arrivée au POUNO]!'. .
Ce Ii\o~re précieux renrerme des documents i71l1'O'tu:ables eL apporte une
éLl'ange lurrr:ère sur les événemen :s tragiques que connuL lu. Fnance de 1924
t. 1926 eL que l'avènemenL d'un nouveau cartel - plus ou moins déc!aré -
renouvellerait. Signalons aus,si la liste importante de députés ct sénaleul'.
FF':. MM':. et maçonmsants que canlient J'ouvrage.
Un volume : 6 f I', (7 f", franco) ..
2' MAlNUEL i\ NTl,M AÇONNIQUE.
Rédigé sous forme de catéchisme, ce petu~ volume esL une innovation.
Il ..épond à la nécessité dans laquelle tout propagandiste natIonal et oatho-
L:que se trouve de connattre la F:. M:. et de répondre aux objecldons que
l'on fait jOUfne!lemenL aux défenseurs die l'anti·maçonnisme.
Répandre Il. profusion, Prix: 2 fr, 50 l'unité, 20 francs le" JO exemplaIres,
~, LES FF:, ~ I M:, DANS L'ENSEIGNEMENT, avec liste importante J'uni-
versllai1'c F:, M:. eL nombreux articles sur la qu es l,io n.
Prix 1: 3 fr. ; Ics 10 exemplaires : 25 f I'.
4' GUERRE :lIONDIALB, m iSE iECONCXWQUE UN I V I9RSELLE, IUNO-
LunON IN'n;lRNAT IONALE, par Joseph GÉRAUD,
Sous ce t.:lre, la Libre Parole vient de publier une brochul'c fortement
documentée où nos lectcurs pOtinont trouver la cause et les vrais agents des
lJ1au x qui troublent le monde a~ parL:culièrement la France, et des grave.t;
dangers qui nous menacent.
Quand On :songe que tous ces maux, guerre, crise, révo!ut;on, avaient
été éludiés et décidés en 1897, on csl d'abol'd SUI')".is de l'exactItude de "elle
prévision., ensuite effrayé de la puissance de Ce pouvo~ occulle, capable de
bou':everser amsi l' humanité entière,
Les Sioni.sles l'cunis à BAle en cette année 1897 étudiaient entre eux l e~
moyens de s'emparer du pouvoir universel avec l'aide des Loges maçonnfqu.es.
Mais. lorsque leur but sera atteint, quelle sera la récompense des F'd'ancs·
Maçons, leurs complices? Ce n'est pas le pa.ssage le moins intéressant de
III brochure. dont nous pouvons dire qu'clle passionnera ses lecteurs.
Prix : 3 fI'. franco. Les 10 exemplaIres : .25 fI'.
Dans ce m~me ouvrage : UN COUP n'ETAT MAÇONN IQUE COI TRE
L It Ll BR e PA H ULE, plainte au Parquet., perquisit.40n, '.,n terr ouatoire, etc ...
~ I()TS DE PASSE Sl'iMIES"IO{'IELS 'e t des al'Iicle.s documen tés SUl' la 'lu es t,o n
j udco-maçonniquc. .
5' Ce qui explique les mNails d'Israël: LE TAL.\ IL:D, ce qu 'il csl, Ce qu'II
ense.gne, par Joseph S AHQ, de Colmar, ancien ConselJler 1\lunjo.pul de
Nancy.
Prix : 3 fI'. 50 li snco.
• CI Quand au Talmud, nous reconnaissons sa supériorité absolue sur la
BIble de :llot,e, " (Les Arcltives israélites, 1~, n' 25, 150),
-31!-
• • • ..
Cette lacune est désormais Comblée.
Les Acbualibés Françaises Paramount monlrent, au jour le jour, en
(1

même temps que les nouvelles du monde entier, tous les grands événements
de notre pays. .
Des éqUIPes de reporte.rs, d'opérateurs choÎ:Sis parmi les plus audaCieux
et les plms actifs, sous la direction d'un des meilleurs spécalistes de l'actua~
lité· des camions d'enreg~strement sonore; des laboratoires · poW'vus d'e
toul~,; les ressoul'.ces de la technique la plus mOderne : telle est l'organisation
mise sur pi'ed par Paramounl pour rajire de son ecrvice des CI Actualités
Fran<,'aises, le mie ux prélscnté, le plus int6ressant, eL le plus rapide des
CI journaux filmés Ill.
C6~te nouvelle Înittative de la grande firme serai sans auCUn doute, '; Îvc-
ment appl'eeiée et la pré.sentat,ion des premières Il Actualités Françat"ses j)

Paramount est, d'ores et déjà, assurée d'un gros succès.

Avant de retourner à Hollywood Maurice Chevalier


va faire une tourn ée expres3 à travers l'Europe
Beaucoup de bruits, aussi contradlotoires qu'imprévus, on~ circulé ces
derniers tempoS, concernant les ':ntentions et les projets de Maurice Chevaliel".
On dit qu'il totu'nerait un film sous la d~rect,on de notTe talentueux
melteur, en scène 'René Cla.:r à Bpinay .. .
On dit qu'il ne re l ournerai,~ pas en Amérique cet hiver et qu'il tl'ovoi!-
!enlÎl a ux SLudLos Paramount de Saint.-Maurice. ..
On dit qu'il se rendrait en Angleterre ...
On dit qu'il ferai t sa rentrée au music-hall avec Mi stinguett comme
par1enaire, ..
.. .,Mais q ue ne dil-on pas! Rien de tout cela n'est exact.
V()~d les pr'O'j ets véP:tables de Maurice :
Celu i_ci entreprend une vaste et très rap:de lournée, une low'née Ol'une
quin zaine de jours à peine, à traver,S l'Europe. Ses vacances, qu'il vient de
I;asser sur la Cô'(e d'Azur', sont achevées. Aussitôt 'rentré .à Paris, il repa.rt,i ra
Je 13 septembre pour Vienne - patrie du [j~eU:tenant sOlwiant 1-- (,Ù .le
\1 Konzerthaus li l'aU end : il y chantera le 15 septembre. De là il se l'endra

il Prague (I.MMre " Lucerna ul le. 17 seplembl'<l. Puis à Amsterdam (théàli1'))


" TtlchinskJy ul le 20 septembre et à La Haye le 21 ,septembre. II ira ensuit.e
à Bruxelles (Ct Palais des Beaux-Arts JI) le 22 septembre, Enfin de Belglque,
. '
11 se rendlra directement en Italie. Il chantera à l'u Odéon Il de Milan le
26 sep:.cmbre: au théâtre Il ' ViclOr.--'Emmanuel 11 de Turin le f27 septembre
et à )'U Adriano Il de Rome le 28 septembr.e.
Après cette tournée-express en Autriche, Tchécoslovaquie, Hollanœ, Bel-
g;quc et Ita)ie, Maurice rentrera là paris vers le 1er oelobre. Après avoir
participé au gala. de bi enfaisonce orp;ani.sé au bénéfice de son dispensaire,
il rep,a rUra pour Hollylwood où ·n doit tourner encore plusieurs films pour
ParamounL
AdNuellement, S8 dernière pl'oduc~ : on, Love me Toni(Jht. vér;table chef
d' œ uwe de chal'me et d'orjginalité qu'il a tourné là-bas sous la direction
du 'p.res tigieux Rouben ~ramouJ j an. r emporte un succès sa ns précédent s ur
jes écrans d'ou t re-Al ~ antique . Quo:'que ce film. qui laisse I ~n delT ièf'1} lui
lout ce qu e i\ ':a uriee Chevalie r' avait lourn é jusqu'à cc jour1 ne comporte
IH1.5 cTc \'crsion frnnçaise, il est d'un e quo lité si rare qu'il séduira sans nlll
oou1 e tout ceux qu.i le verront prochainement en Francs.

PA RAMOUNT, le ",.ill.ur .pectacl. J. Paris
- - Le Gérant : René PuSSON

Imprimerie s péciale de La LIbre Parole, 53, rue Babillot. Paris XlII'


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sans poste 1)


D.mand.,. catalogu. gratUIt André
•• • ••• Re,r& eal •• ' 'e la S.c.lt tt Gaz d 1:••
. Pour la Selne-d-Marne : 8 t rue ç.ambetta,

S AI)R}: S SF R A A VON (FOHTAINÉBLEAU ) (S.-et-M.,
- - - -- - _ ._ _ _ _77
_ _ _•_ __ __ __ •

SE RECO MM AN D ER DE LA LTRR F: PA ROL E

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