Revue-La Libre Parole - Le Rôle de La FM:. Pendant La Dernière Guerre Et Pendant La Prochaine...
Revue-La Libre Parole - Le Rôle de La FM:. Pendant La Dernière Guerre Et Pendant La Prochaine...
Revue-La Libre Parole - Le Rôle de La FM:. Pendant La Dernière Guerre Et Pendant La Prochaine...
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Titre de la conférence du
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F.·. t:ychéne~ 301:~
Colonel, à la Loge
l'Unité Maç.·.
II: 8 Julllt:t
1 9 3 Z
L'Assassinat
du Prince
LI: N· 3 francs LA LIBRE PAROLE 15 fI'. par an
~. ~ ..
- -
.. PLACE De L'OPeRA
PA.R.IS
le 1)lus beau linge
les jolis .rousseaux
-
'. . ,., ,
NOM[)~EUX MAGASINS
DE
DIRECTE URS •
• RENÉ PLISSON et HENRY COSTO"
SEC RÉTAIRE GÉNÉRALE •• MARYA DEL ROSARIO
•
53, rue Bobillot -
PARI S (X IIl')
Tt.LtPHONE : Gobelins 94-4' •
• SOMMAIRE :
Quelqu es a.bol1l1é.s nous s ignal ent que la Libre Parole ne lew' pOl' vient
{lliC l ,~s inrégu'lièrement. ,
Nous en s ommes très éto nnés cur' depuis Je ter J a nvi er 1932, elle a par'u
u V'Cc régu larité.
L c.s dru'nlCl's numéJ'Os sont les SUIvants :
N° Il , l ~r Juillet 1932 (joul'nul).
N° 12, 1er
Août 1932 (revue). .
N' 13, 1"" Septembre 1932 (revue).
CCliX de nos lecteurs qui n' uura:ent pas 'ooçu l' un de c ~ numt!ros
pcu\"cnt nous le réclamer.
Un deux "ème cn VOli leu r .ser a roi b aussitôt.
~u us profHtlns de l'occasion p OUl' nous excuser uuprès de nos lecteurs
des nombreuses coquilles que comptait n otre précédent numéro .
•
- 2 ~
•
Notre Souscription
•
T R OISlEME L ISTE
(réponse à notre appel de lut,,)
Deux versements de dix (ranc,s ... , ......... , .. ,. 20 fI'.
Un vel"8ement de vingt-cinq francs .... . . • , ... . . . l!6 Ir.
Deux versemenls de c;i nquanle fran cs .... . .. . ... . 100 Ir.
Un versem ent de eent fra ncs .. .. ..... .. ... . . . . . 100 Ir.
,- -
Le rôle de la Franc-Maçonnerie
pendant la dernière guerre
..... et pendant la prochaine
par Joseph GERAUD
o.eo€}a.••
Nos lecteurs\ pOLII'mol être slIJ'pr:s d' un puren litre, et sUI ~;'oul dps
quat l'c dcrn~ ers IYlOls. Disons-leul' carrément que nous Il'avolI~ pas inventé
cc ti ;u'c, qu il n'est pas de pOliS. Nous le pnenons textuellement dan,s. le
Ru.llelin hebdomadaire des Loges <le la région parjsiennc, nO 823, du 3 juit,.-
lel H)32\ Cest le :ill'c d' une conférence faite le 8 juU :'O~ dernier au Temple
maçonnique de la rue Cadet par Je Vén:. de l'At:. le l'Unité i\laçonn;que Il
qu . n'esl autre que le colo nel F: . Eychène.
QlI a dit ce Vén:. <Ians celle conférence ? Nous l'i gnorons. 1\ 1&:5 nou::;
fcrons remarquer que ce Vén : . esl d'un grade élevé dons la ~la ço nn ~ rl e .
3(p :" et que de plus c'est un colonel de l'armée f-runç,,'1ise. Ce haul :~radé
mililu.i.re el maçon nique prévoit donc une prochaine guerre, la den1 ~ ère df"S
dern ières? Il nous es t naturellement Impossi'ble de rl':re qu'il la désire et
qu.e la F:. ~ 1 :, la prépa.re. Mais nous pouvons, pou r nous ~airer, étudier
de j}rès le l'Ole qu'a joué la secle pelldant la guerre de 1914-1918.. Ce:a nOus
perrnetll'a d'ouvrir. les yeux , d.e prévoir les événements prochains t'l de
1I0US ten:1' en garde.
000
Cetle é7.ude, nous l'avions dej'à raüe le 5 aoOb dernicl' dans un excellellt
journal de province, fEpress du Jfidi. Elleres,te toujours actueJle : c'es t
pourquOi nous nous IXl l'mettons de la reproduire ici :
L'OCCASION UNIQUE
L 'Empe reur Charles a ollert la lJaix; c'est le seul honll l!le. homme 'lu.'
ait paru au C01.1>'·S de cette guerre, ct on ne t'a pas CCQulé" , Un l'Qi. de France
DiLi, un roi aurait cu. pitié de notl'e pauvre. peuple exsa..nyUe, c.xténut, U'}ln
l'Ou /Jfafl. f 1ll!IS, Mais. la dénwcratie est sans cœ1.13' et saris. e.njra.iUes. Au
servIce (les puissances (t'uraelit, elle es{ impitoya ble el ~nhtunaine .
Anatole FRA.Y CII
II esL impossible de ,'Ien conlprcndre aux gr.nves événements qui boule.
\'ersent J'e mon'd'e si l'on n'en démêl e les mob iles secrels et les agents cachê.9,
La lel'riblc guen'c mondiale de 19 14-1918, sa durée el ses conséquen ces
expliquel aient mal s i l'on n'cn ('onnsissail, pas les des.sous. Heureusement,
ln J·um ièl'e se fa.:b peu à peu SUI' ces ,ténèbres; pu:.sse:-l-elle -nous éClnu'cl'
5ufTislunmen t. pOUl' nous permettre d'éVi ter les nouvelles cata stroph e::; qui
IIOtiS menacent.
Nos ledeurs si.l\·enl déjà que la guerre de 1914 fut provoquée el tlél" cn-
tlu:'l! 1"1<11' 1assassinat ,lu p,'ince Fran çois-Ferdinand ct de sa femme pOl' un
ndoll',"'<TII I ju;r, Gabriel Princip. 0111 011/'6 de CO l1l1>Iil'CS rmnc-maÇons , Cc fJu'ils
doiven t ~'!a"olJ> enCOl'e, c'es t que t'e tle guerre. qui po uvai:\ se tCl'm fnel' au
(l ébut de 19 17 pOl' l'DUre s eparée qu·ava.t fail fa ire l'empereur GheTtos Itr
(L\ulriche par lïn' erméd inire <le ses beaux-fl'ères Xavier et Xiste de Bour
bf' n, rut d é lib~r é me nt continuée el prolongée de près de deux ans par la
\'010nI 6 c \: presse des Loges maçonn iques qui voula~ent avant tou t détrui r e
les II'0nes et é:a blir le règne de la Démocl'atie universelle. .
•
-4 -
Le sang des Frunç'o:i,s impo rtll/:t peu, ainsi qu e celui de leurs alliés pt
d", tous les peuples de la lerre. Ce qui importait, \l·é.laü la déclara tion la,te.
le 13 mai:, par le grand maUTe portugais 'Magalhaés Lima : " La " IcLQ.re
des Alliés do ~t ttre le trtomphe des pripci1Jes maçonniqu.es 11. ICa qui importait
a ussi, c'est le mot du F:. Lebey au Conseil de l'O rdre du Grand-Orient,
le 9 décembre 1917 : Il Patt'ie, répubLique, esprit 1'évoLU1ionnair~ e! sQoiaLisme
."lont indissolu.blement liés Il.
Que se passa·t.i! donc?
Le 5 ju:n 1917, Ribot, obéissanj à l'ordre de ses véritables maltres, et
J (,pol1ssu n ~ les offres de Charles 1er , s'écriait à. la 1J'i'b une du Sénat: u IL faut
qtte do/'énavant fa iust'i~e ait ppur garantie c..ette LiOUC des Nations qui S'pfga,..
•
n i.sc ~ ous JI U:; ycua; et (lui dem,ain sera 1ll!!U1'CS,ïC de ce mon~ Il .
Dès 191f>, des Maçons allemands et français s'étalent déjà "éunls en
Suisse pour y décider la chute des IrOnes, la KWa,ile de l'Allemagne tians
Cc but et, en l'evan che, un accroiss,e ment pour elle de puissance !!t de Jetri -
t!ou'es.
T rois semaines après le discours de Ribot s'ouvrajt à Paris, rue Cadet,
au Grand-Orient, le Congrès des 1\luçonnerics des nations alliées et neutres.
Ce Congrès dlUl'u trO:s jow's, pendant lesquels les FF:.-M;\I:. Corneau, Lebey,
P e i g ll ~ et aut'res s'occupèrent exch.18lvement de la Fédération de la Société
des Na tions, qui dev:pnt le lrnI m~me de la guerre, la prélace du trailé de
pa'ix.
Non, pa,s de padx aV8n~ la r econnaissance par l'univers entier de cette
I,;réation maçonnique. CI trout te monde sent, s'écrie le F:. Lebey, qu'une. paix
qUi ne serait qU'un instrumen! wplomat iqW3 (allusion aux olfres de l'Empe·
1 eur Charles) demeu.reraft jncompltMe et qu.'elle doit ~tre une première m iSe
•
en '(l,uvre de la Société des NattonS. Ne pas saisir !l' OCOASION UNI QUE
qui s'ollre de rebdtir te monde serait une ·uéritab le lotie. En 1789, il proclame
les Droits de l ' /J omme . Nous cQu"onneTons l'œuvre de la Révotut ;on Iran·
ça Ise en proclam.ant le aroit de~ peuples à disposer df e1J.X-~m es . Il
Et alors, ces pacifistes d'aujourd'hu i, qUt ne ce.'5sent de bêler la j.'aix
il n ';mporle quel prix, prêchenL Ja guerre Il ouJ rance nOn de profiter ~e
cette Il occasion unique li : li Sïl 1/ a tt.fle fJue1"c.e sai.nle, C'tlst ce!lfe.-l-à, el
nous devons l e redire sans cesse. Il
Le lendemain, le Jo':. Lebcy donne lecture des treize arl iclcs constitua nt
la char t.e de la Société d,e,s Nations et qui sc tl'ou venL ainsr. imposés '1vanL
les qu.a.lorze points du F:. t\Vilson. La finance judéo-mnçonn :que qui dispose,
c:ans le monde en;làer, de tout l'or et de tous les pl'odu.its indus tr iels, pourra
uinsi didel' ses volontés à ru.n ivers.
C est alors (lUe l'Amérique enlre en guene : Il Ln Fayelle, nous vO':ci 1 li
OP, La Fayette était fJ"unc-muç,on, ce qui expl Î<lue le mol du F:. Corneau :
• ., De La Fayette à \-\lUson, une logiq'U~ obsCtlre mène le ·m.onde à son but
iflcOrmt/. li
Cest en vain que le Pape Benoit XV, faisant écho aux proposlHons de
l'Empereu r Charles, jeUe un nou·veau cri de paix. Il est bafoué et ,1 est
jnulil,~ de dire que le Sainl-S:ège sera. exclu de la Société des );ations.
Quïra '.. :1 Ca;il'e (ra;ll eûrs dans cet antre maçonnique? Espérons que lp.s
ca t hO~!fJLICS qui fon t. encor e confiance à la Société des Notions ouvrir'ont en fin
ie..:; yeux et se J'endr ont compte .de la louche besogne qui s' y pétl'it.
. Déj à !a Russ ie esL en ple~ne l'évolution ct soumise au joug de fer d<;s
JUifs Lt rlln e, Trotsky et consO/'ts, lesquels. sont command ités pal' le jl1~r
,Jacob ScJ .. rl . .mer de la firme Kuhn . Lœb eL Q' de New-York. Le Il'ailé lle
Brelid... L fovsk rejelte sur la France quolr'e~vJngts c\ iV';s Îons atlemandes. · m8!S
1ft Pr'O\:! dence \-'!Cille sur' nous ; elle nous a donné Foch et Cl emenceau cL
nous tf!omphons.
Gu i lloUJ!,e fT a disparu, mais il. quelques égratignures près, l'Allemagne
es t lals.OO IIltucte ,; quant à l'Autriche catholique,' elle nst dépec,," et réduite
•
-- ' f) -
,
à pl'csque r ien. Ainsi le voula ient les pl'Înl:i pes maço nn~fJues . de la. Société des
K atl: ons. .
-El la France? CI L'occasion unique )1 l~ ava) coMé trois cent rn11lc
" ictimes en supplémen~ eL cent mil liards safl$. aucun avantage. Elle jU$tifta:~t
le In" t de J oseph de ~ I ais tre en 1ï94 : " ;Ih ! la Répu/JliqUQ VOUS dépense au
sang Comme de L'eau claire ! Il .
Tous ces 1enseignemen ts, tO US ces textes, nous les avons pUlSé,s dans
le mag nifiqu e 1. " re de Roberl \'a llery·Radol : Le temps d.e la coltlTe, que
chacun se l el'8 un plaisir" de Itre.
0 0 0
Xos ] Cr'! (> l l1'S n'on l pa s manqué de r emarquer qu'à ce Congrès du GrAnd
01' (; l1t II n \' ava i t J '\5 que des ?\'Iaçons frança.i.s, mllis qu'il ~'éunis~ ~tll lc ~
;\ lfWOllll c: i('s des nnlions all iées el neulres. Il y a même plus fort: c' esi
qu 'cn 19 15, (' 11 plei ne guerre, dOs :M açons fl'ançnis et a llemands s'éta.ienl
l'cn('(ll1 ll'és r n Su:sse pOUl' y .l;éfini r le but de la guerre. li es~ impossible
tI'U\OIl CI' plnoS claIrement que cette guerre fut déclenchée pnr la volon lé f:t
dans l'i n térê t de ln ~l a çon n er i e. univer selle, dont les g ra nds -chefs, on le saH,
sonl d es j ui fs.
Po ur le montrer plus c l ai r e m e n~ nous allons étudi er le rOle de la F:. M:.
cil SCl'bLc, poi nt du globe d'où jaillit l'éti ncelle qui ennnmma Je monde,
C i ~o nsd'abord ce texte lumineux que publ:'a le 15 septemb re 1912 la
Re L'ue Internatio nale des Soc t Ms Secrè tes, qu e vena it de fonder l e Jr ès véné-
ra ble et lI'ès reg l'ell é ,r.. lgl' ,Ioui n :
Il PEUT-t TR E LA L Uf,u tRE SE F E RA-T-EI. I.~ UN JO UR SU R CE'I"I'f': PAR OLE D'UN H ,\ L T-
)I Af.~ ON SUlSSE AU SUJET CE l.' Ht Rl1'lER DU THONE J)' AvrRICI-IE : (1 11... EST BIEN ;
1. EST DOMMAGE .oU·IL SOfT CONDAMNE : IL M.oURRA S IR LES
\IAIlCII ES IJU TR ON E. ..
1.0. Ser bie, où un cCI'tain nombre de r évolutionnair es sï n,spi r aient d e ~
cn soigncm ents des n i hili stes l'u sses, étui t le siège de bon nombre de ~c;oc i6l.és
se t ètes d o n ~ la pl'inClpale, la plus ~ :n is IJ' e, celle qtJi! dc vait dér!e nchel' tn
gU CI' rc mondiale de 1914, fut fon dée en 1911 song l e voca bl e Il U11io{t ou
M OTt Il , pl us connue sous le nom de (( La Main n oire Il,
Cest dans cette organisation lerror ls", qu e fut comploté et décidé le
meul'll'e de l'archiduc héritier François-Ferd in and. L'article deuxfèm e. de
ses s t a t ~ t s disait : (C Cett e organisalio.n 'fY"é/~ re u ne action l erTfrr iste li la
lJropa fj andc in tellect ue lle, el! poUT cette rait Q:n , e ll~ dPit 'r eu ey' a.bl..olumClil
s" c1'N e pour les non-adll ér ents. Il
Et voJci le lelTible serm ent. que deva.it prêter l e noviCe :
(( En devenant m embre de ~' As sQcialton Union ou 1\'l ol' t, je jur,e. var le
,~ole'il qui 'm'éclaire; par la .Cflrre qu.i m e 1\Ou.rrit ; pM Di~u i. par Le. ~l;anQ
" ,. mes pèr es ; sur t'honneur et sm' la v i e, que dès à lJr ésa.n{ el jusqu' à
l1W :'t, je se1'v irai fidèlem ent l'A s,wciaUon el: que je $.er 04 lot/jours pr~ t il Ill !
ma '
l"h'p tous les sacfl•.(ices. J e i ur e par Dieu , sur f -/lOnnJ:ur et S1l4' la vù~ '11/e
(extlcute ra"j sans bronch er tou.t ce qtd m e sera ordonn~. J e ture 7Jor Die'lI ,
S Ul' l'ho nnewr et sur ta vie, que i'lLS'1ut à la tomb e, je oqrder..ai {ou.s Le$ s.~creLs
, tle 1.'. \ ssoo-iO tton . Il
, ~e , ~ef i n ~onte~ té de Il La LVlBri n noire Il é~ait l e colon el Draguli en
DlIlllt rl cvlloh, dit 'Api S, Il le, Luew- d e rois )', qui avai.t pour a.uxiliai re GlJtchi-
novilt-h ancien compag non de Trot zk y et de LOtlll1u tchnr sky , les fameux agl _
t a ~e~ I'~ r,uss~s .. L e ûeune juif Gabl'iel Princ;p était son principal .~Iè ve ;
cel UI-CI s él~ lt lié avec deux autres j eunes gens, Cho brinovitc h cl" Grabezh
el Jous tr oIs complotèr ent l a m ort de l' ar ch iduc François-Ferd!nand })tu'
haine 00 l' Autriche.
, C'es.t un employs aux chemin,s de 1er de, rEtat serbe, CiganoV!ltch, nffilié,
lUI IlUBSI, il. " L~ Mam noire Il, qui leUII procura lea lUllIea néce8saires· ;
,
,
-i-
, '
•
ma..s to us les aulrùs textes que nou,s donnons viennent éclaü'cl' ses pa ['oies
eL montrer le pain! init(al du bouleversement voulu et concerté.
000
de l' em pC'r eu l' Cl lor-les d'.\u ll'icJ:e, afin Il fie fc htltlr le monde Il et de Il rOIl-
" 0 11111"'1' l'œuvre d'e la Révolution (l'I1 l1 ço.ise en proclamant le clroil des pi'lIplpS
;"1 d sposel' d ' (' ux-m~m e& Il,
Celle œuvre sOlllerroinc des So(-iétés secrètes, dons tnus les pn y ~, csl
enco l'e soul 'gnée, en ce qui co ncern e ln Ru,."s;c, par le gl:n6!'nl '~ ril'odtlvil (' h
qui, dans sp n ouvrnge " U ' s dcrn 'ères années de la COII'r à T sarkOle-Seln " ,
a é('I'i~ les l Ignes suivantes :
le Le propriétaiJ'e du NOL'ote-Vrémia, .\ _ 1. GoU':chkow, t,'avajl ait depUIS
plu sieurs années à faire nalLre une guerre entre la Russ;e e~ l'Allemagne.
Il jugeaiL cctle guenre n[lcessaàe., CUl' il espérai l, ü la faveu!" (le," chul'gt's et
des Illu :heu,·s qu'clle cntmlnera!l, " envcrsm' J"uutoc-ratie qui lui éta:l odieuse,
llITodwI" l'armée des moins de l'Empereur qu'i1 détesla..: t eL acco mplir un
COIIJ) cl Etal, Btait-"il IlIi-m~me L'autetL1' de ce pllm internat, ou n'était-il 'Iu'un
insl'rument au. service d'un centre internati01wt ? Il
000
Ce r ta ins juirs n'ont pas Sil r acher leur rôle lIons la gtH'T're monfi :nlf',
f!t. leui s aveux PfojeLl en t drs éclairs fulgurant,., SUI' (eltc immense rnlnslr,)/)h,.,
qui sc rcnOllveliCtra pcll'L~ lr c demain pOllr par:l rhevel' !c triomphe d'Jsrut>1.
C'est Tlie Patfliote de Londres, du 29 novembl'.c 1008, qui nolIS donne 1.,;8
textes suivunls, écrits pal' lord l"telcheU, président I(le la Fédération s!on;sle
d'Anglet.e,'re, dans l'hebdomadaire juil de 'Chicago La Sentinelle:
La paJestine est une con'rée Où no.tre Peuple peUl vivre, car a"est un
d~.pills bea"", pays que l'aie lamais vu~. Non .,ulement Is rael y peu! vivre
mats crot/ra... '
, •
,
,
, '
.. ,L'Agence juive n'est pas seulemelll Utl{1 arme éClmQmique; ~ .fes!
J'"Us ~eulement un groupement qWi admll1~st're des tcnes et des Jon/.4 ;
o·~~(
une gf'ande mach.ine diplomatique que la SQo,é té des Nations il mise /lUX
mains du Judatsme.
Un autre par:agraphe lend à fenner la Palestine aux non-jutfs, llHX
Genl;l.s, car le port <lie Jaffa est un des meilleurs de la iMlldilerranée, et il
laut qu".l soit exclusivement juU.
Et mamt en a nt., savourez le parag;rapJle SUiva nt Où est. Invoquée la
fameuse CI occasIOn unique Il , dont parlaiJ. déjà le F':. Lebey en juin 1917,
mn.\s qlu, relie l'ots, est CXcluslvemcul ul}(Jliqu ée Il l'jnlél~é t jU/J :
Si je vous avais invités "en 1~1 3 III Ven~1' assisle'1' à un Congrès oit Oll
diSCUtlH'uit de la c1'éation a ''Ut! li '0!Je1' naCanat iui/ 'en P~stjne, VQ.U!,i m'uur.iez
haité de visionnaire ...
Et n'ave,:;-vo lls pas t!td Irapp(:s a'un l"iI ? C'est qU'(JIu. momenl m tl ntC
(ou l'univers u{/geutl dans te sang, l'occasion Un~(llie a sU1'(Ji . Crouc:'-UQll':;
vnt 'ment qu'iL n'y ait là {fu'un u accident Il? Cro yez·vQ.us sincèrllmenJ, du
I,;na au cœur, que nous n'ayons été "!»Renés en Israet que par un cqup <lu
basard ?
On ne peuL avoue" plu.s c1airemenl que la grande guerre mondiale n ',.
pus élé déclenchée Il par accident Il, mais qu 'elle Il été voulue, combi née,
Î.IVI'OO pout' le gl"8nd pl"ofi ~ d'I srael.
Et ce n 'est ;pas fiQl, si nous en Cl'oyons le même lord ~'fe l ch e tt, toujoul"s
ciié pa r The PalMat :
Où SOllt tes vastes empires de cetur qld ont si longtemps dis~"rsé el
anéanti notre Peuple? Ils sont en rUlin.es, la tTace m ~ me en a dispa'ru,. Se ul
Jsrael su~ : sle élernellemen b. Sion est tOtqOUTS debout.
Rt s'il faut encore un texte, citons ceJui de Koomj.Cohen, dans la
(( Cha lom li (la Paix), organe de la ,Jeunesse juive de Paris ,:
J'admets que je désIrerais vOjr venir l'émancipalJ'Iln nDlil>rulle des j"ils
pa'" Wtl acte, de (Ol'ce el, m ieux meme, p~.T un Qt:le de vi.alence. J ~ nc Crili1l.,)'
l1llS de dire qUi' s.eule tlne guerre l1Q.US pt:.1'mc/1ra (j'aiusl..B1' notl'e ;s.ens des
valeurs el (li' IlI J(jllger nol,re dme des ha./Uo1ls d,u glte.tto s01'dides qui la
..couvrent, C es: dans le sang et d",ns l~ leu lJ1J,,'i/icaleuc qUfl fWiss eru le~
naUons,
000
•
•
,
LES MOISSONS JUIVES
------
n'est que flchaise comparée à celle des affameurs : si vous vous obstiniez,
• vous ser~ez brisé .
u Ne VOU8 dérangez donc pas, ne me dérangez pas,
u Je ne veux pas vous faire perdre votre {jemps : ne me faites pa.s perdre
le mien, '
Il J au l'ai le rcgre~ de ne pas répondre à votre convocation. 1)
Je n'entendis plus parler de celte aITaire que quelques mo~s après, luaod
les journaux énregistrèl'ent Je non-lIeu."
Depuis lors, la résistance à l'agiotage sur les blés ..",.t quelque peu
organi sée, et le crédit agrIcole, notamment., a permis à un certain nombre
de produclew's de se sousLl'aÎl'c à l'obliga:J.îon de vendt'e leur blé dès 1'.1.
récolte faite.
Pour vaincre ceUe rési stance, l'agiotage a modifié sa tac tique. 11 a, entrc
nulres, fait le coup des blé:; amél'Jcains, Accusant nos agriculteurs de faire
de la r essenre, de stocker les blés pour provoquer la hausse, il a faiL annoncer
flue, pow' le compte du gouvernemen~ français, des millions de lonnes de blé
venaient d'être achetées en Argentine. Devant la perspective de celt,e co ncur-
l ence, les plus r ésolus à la lulle se ré.signèrent à. vendl'C, dans de mauvaises
con ditions natureUement,
Quant aux marchés argentins, annoncés, démentis, confirmés, redémentis,
on n'en entendit plus parler.
L es razzieurs de la production ont usé d'autres cordes ,
Que feraient le.s gros mercantis du blé, qui se disent eux-mêmes impol'-
tateU:I's de blé, quelle serait leur fonctjon, leur r aison d'être, quand la récolte
s'avère suffisante ou même surabondante? Car, enfin, l'impor1ation ne devrait
jJouvoir jouer qu'en cas d'Jnsuffisance de la production naHonale,
On a donc fait, un beau jour, cette découverte : que le blé français n'6tait
point panifiable, si on ne lui adjoignait des blés étrangers!
O'n ne s'était pas aperçu tI'e cela, depuis tant de siècle.s que nous mangeons
de si bon pa:1fl, fait avec not,z'e' seul blé.
C'est que nous n'avions pas à engraisser, jusqu'à la pléthore, des impor-
lateurs de blé.
Je n'en ftn lra.is pas s'il fallait énoncer toute,s les formes de rassaut
nnnuelle:nent donné à not.'e production.
Et nos magis trats, e~ les personnages co nsulaires, de toujours se deman-
der qui peut êLre le mystérieux X.
Une fois, pourtant. des noms rurent prononcés, ct c'était à la plus 1'eteo-
tlss811te tics tribunes, celle du Pala's-Boul'boo.
On interpellai t sm:' lI ne affaire de blés. Au début de la guel'lfe, DM
marchands de blé nva;enL conslHué !le gros slocks en dehors et près de nos
fronti ères. L 'Etat, ayant un pres.sant besoin d'approvisionnements, voulut
en laire 1acquisition. Il se vit mettre le couteau sur la go"ge par les délen-
leurs, On s'efforça d'atténuer des conditions léonines; mais les mercantis
menacèren~ de porter leur blé ailleurs, et il fallut souscrire à leurs exigences .
•
r - 11< -
Le,s orateurs s'indigna.ient de cette spéculation sur les ma,lheurs de la
•
Patrie, et en flétrisS8Üent les auteurs.
- Nommez-les donc 1 cria une voix. Ce sont MM. Louis Dreyfus et
Baumann.
Il y eut "de la stupeur, mâ'fs il était Irop tard pour reculer, el l' on nomma
une commission d'cnqueJe.
- Eh bjen ~ me direz-vous, voilà qui est encourageant pour les journa-
nstes indépendants : vou.s voyez bien que nul n'esl ·11 l'ablli des sancUons
pénales.
AIteIl'dllz 1
11 Y cut un rapporf.., ,puis un contre-rapport, puis la mort du l'apporteur,
l'uis un nouveau rapporteur qui ne rapporta jamais.
S'il n'a été détruit, le dossier somme.:llle dans la poussière. Je ne dOIS
pas oublier qu'il yeu] pow-tant une sanction, apr è;s quelques années écou ;ées,
il est vrai.
Le Gouvernement fil passer au cou de M. Louis Dreyfus ...
- Une Ül'avate de chnnvre, m in Uel'fOmpCZ-vous encore.
Vous voulez r ir e ! Lal ssez-moj donc achever, Le GouvernemenL fiL passer
au co u de ~J. Louis Drcyfus la cravate de co mmandeur de la Légion d'han'
ncUI'" ,
EL depw:s, notre juge l:iouverain, le suffrage universel, n e voulant pas
6tre en l~e sLc, lui a passé en sauLoir l'écharpe tf'icolore, ,,
ALBERT MONNIOT
•
•
La luLte conke les puissances occUlLes es t dure sans doute, et elle n'es t
point sans lléril.
EI ,e apparnlt pourtant al1jourd'hui comme la plus urgente, pOUl' ne pa.s
dire la se ul e utile. Elle peut lenœr les Ames bien lrempées et rallt er f),utOUl'
d'un !tléme idéal de libéra tion nationale taule la jeunesse J l'8nçaise.
Plus l'on ru, plus J'01l eonsta:1oe la va.œté des débats " de d oc~i ne "
SU I" les tréteaux des réu nions pub! ques.
La fouie s'y lais.se captiver comme elle se plalL a.ux joules s portives ;
t'Ile en part, le plus souvent, sceptique, ou bien elle emporte un enthousl8$me
Il'J'éfléchi pour J'homme qui a su (1 la chalouiller dans ses parties les plus
basses Il.
~Iais voici qu 'un Ol'uteur préois et ardeny va lu1 démonlren qu·elle. est.
.serve, se c r oyan~ libJ'~ ; que ses élus, ses gomrcl'oants sont liés, par serment
cla ndesWn, b. un e organisation InternalionaJe vo uée à sa rwue,
U apporte des textes sai.sissants, rappelle l'Histoir e, montre à ,:: haGun,
dans les faits récents ou anciens, la. lente réruisatlion du plan immonde', puis
J'a.venir do soufrrances et d' esclavage rése rvé à. ses descendants, peut-être
il lui-même,
Des tracts contenant les cita.tlons les plus frappantes sont dis tribu és
r,all ti poJ'{t:monie, Les réunions se r épètent ; une p e~it e , l'nais solid"e 6qwpe
de propagand ~tes, pleins (I.e flamm e, l.ent en halei ne J'.opi nion, signale au
jour le jour les ravages du mal, d énonce les agents du crime quotidien,
élllllt clle-même - co ndition néccssail'e '-- inattaqua ble sur le terrain de
li.! mOl'a lité pl~ivée,
Cette équipe d o i~ êlre constituée. Am is des partis de l'ordre, VOus êtes.
co nviés à. nous sou~niJ' dans la nouvelle guerre s.aiute. Nulle miss ion n'esL
p!us nOtre qu c de combattre les forces de l'ombre}! ne sommes-nous pas
lIllC Ligue d'action loya le au grand jow'?
Cc l'les, nous aurons contre nous les fourbes et les lâohes.
Et, eneOI'e, p"" tous les Illches.
Cal' ceux-là qui tremll'Iaient devant la clique du Grand Orieny 011 de la
Gral.l de Loge, trembleron t bien plus en core lorsqu 'ils sauront quel effrayant
des tm on leur prépare. !Entre deux terrew's, leur cœur 'Chancelant I,béira
à ta plus f",'le, pOUl' noIre salut et pour le leu r.
Enfin, J' ac tion contre les pouvoirs occultes domine de très Ilau~ les rJI S-
lussiollS de pl1J'li. Elle intéresse tou,s les FnU1çais, puisqu 'alle défend, avec
lu vi\'ilitiuton qui nous est chère, no Ll'e patrie qui en es t le pilier.
Nous ne plaçons pas, quant il IlUus. le rég ime r 6publicai ll avant le salut
du P" ys.
Mais ce régi me est un e réalité.
Nous dj"sons : les sociétés secrètes son L plus redoutables dans un e rlémo-
cratie que dans un 'E tal régi par un go uvernement personnel. Qui ne l'aid met-
tr"'it, a prés réflexion? ,
Les élections, d'où toute loi, loute la politique découlent sont l'œuvre
des comités. Ohacun d'eux assemble des individualiOOs sans lien entre elles ,
qu e manœuvre le plus souvent un noyau compact de créaturo,s agissant ,Ians
le seo<'et sur un mot d'ordre obscur.
,
-13-
Ces êtres servil es arri vent 'à faire accepter du ,comité mal écJoJré, rj~visl::~
lew's formules el leurs hommes. Eh J' électeur\ trompé vote poUl' des .r antÇ)cbes
dont une volonté é:'rangère lui a. imposé, à Bon in,su, 'la candidature, et pour
un Il pl'ogrnmme Il qui le perd en le flattant.
Depuis quelques années, 1mtoxÎcation de la conscience française a été
pow'su ;Viie avec un ilàCténial'le succès.
Cest au !>oi nl qu 'il est devenu à peu près impossible d'en lrer a u Parle·
ment avec une étiquette où figur'c le mot, Il patr.iote H, voire 8impleme n ~ le.
mot Il national Il.
L es candida t...:; bien pensanls se croient contraints d'employer des IJu81i-
fi ento ns équ:ivoq llcs, nO n de ne pas ct errar ou,c h er Il le corps éleC1toral.
R(en de p:us rrappant, à cet égard, que le succès de l'inexptc 6xpr ûss l 'Jn
u r éput·Hcoin de gauche Il. Blâmons les bons Français qui s'en serven t. et
qu i ~t' fonl ain,si les to rnpl !ces de nos ennemis, MalS que l'on mesure ù un
lei I m it, la cOITnption de l esprit publi c !
1'\OI1S en sommes I~~, L e petLple es L trahi. Tl faut qU' Il le sache.
n le snuTa..
EMILE B!ERGERO:'ol
•
, • •
ront contre or JUl
"00000"""
•
Cc mol d'ordre éto,ll celui de n oire regr<j:lé chef le docteur ~ I ol!e, 1'Bl'denl
rh'puté an l:-juiI d'Oran.
La consigne nous est restée.
C'est pour l'avoir sui vie fidèlement sans se préoccuper de ce qui pouvait
di visel' I}ou!' n e voir que co qui pouvait un ~ l' devantl l'ennemi commun
qu' lI enry Co.~to n esL parvenu à meUre sur pied d'abord la vll/;Jlanle l>e ti ~ e
fcuille cie la L bre Parol e dont j e m'enorgueillis de lui avoi r conse: llé d'e •
r ele\'('r le titre glor i'eux, ensuite cett e sol ide ,'evlIc mensuelle qui, l'épa ndue l'l
des c1izoill CS de m inIer s d'excmplnlI'Cs, mène le bon combat.
,l e sais ce qu'il a fall u dépenser de cou rage, de persévérance, de :lÎér>fls
dll danger p Olll' IIcni'r ct pl'ogressCl' sous lCr'; tirs de [barrage de la presse
juive et maçonn,ique.
J 'ai connu ces belles heuJ'es d'action et de flamm e lorsqu' il ~' a c:nq lm s
j e lançais le premier numéro de La Lutte.
S ~ quelqu'un de mes anciens l ecteurs tombe SU l' ces lignes, j e le j)rie
de nous aider à faire ce fronl unique, à l'épandl'e cette Libre Parole vj v'1.nl e
et r:bre, puisque, par .suite des circons tan ces, j'ai dù abandonnel' 10 Il1tte,
Je ne dis pas qu'un jour je ne .rentrer.ai pas m ns Jo. bagarre, mais Illors
ce sera moins difficile que jadas car la L ibre Parole au ra ouvert bien de:s
yeux, ('liT les gens sauron" et, comme l'écrivai U cet admirable França is et
ce gra nd Roi que fut Lou is Xl V - sous l'heureux règne duquel il n 'y nva~t
que quinze jui f.s '& Pl1l1is ! - : Il Un homme qui sera~t ,aver~i de tout ce
qui es t, ne ferait jamais que ce qu'il doit. li
.\ idez·nous 'il. ce que le plus de Français possible so~ent avertis de cc
qui est, afin qu'üIs fassent ce qu'ils doivent, c'est,...à..-dire :
Rendre la F rance aux F rançais.
JACQUES PLONCARO
•
•
v
tASSASSINAT MAÇONNIQUE
,
DU PRINCE IMPERIAL, •
ct rrt\NÇAIS, l'nOFONI)f:~IE~T FnH\çWi, I.E Pfll ~CE IMPÉBIAL t'rAIT P~:i\f:TnF. nt-.
L ETI'E \f.nl'rt QLE J\~IAlS I.ES 1)lF.BAT~ f:fitHSTES ET ..<.;TÉRII..ES nE.."- PAHJ.E"IE~T ~ '" 0\,.
S Al ' V~ LEs NATIONS.
IL SENTA IT QUE L'UEUltE DES ClUSES SUPHem: s sun VENUES, so~ ÉNJ._RC IE POUVAIT
ECRASEn LE MAI. nÉVOLUTIO~NAIRE QUI MÈ.\;E LA FnAi\CE AU TQMUE.... U SOUS L I-: NO.\!
UI-: Hf:puUUQUE, IL VOIJLAIT CONQUÉRlB rAit UN FAIT If.\Hà1ES GLQ IIl E.UX LE HENOM
i\tCI-:S,sAWt; POUII pouvom CÛMMANI)EH ùN JOun A t:EUX QUI AUIlAIENT nÉSOL U llE
SAUV,.: " LA PATRIE AU PÉnIL ilE LEUR VIE. JI
être donné, et les républicams - c'est-à-dire les FF:. i\.J M:. et les maçon-
l\1sants - ,'epn:llalent, Je p OllVO:r bien déc.dés à n e pa~ le lùcher,
Le lJ1aréchal de l'\Jac-'\lahon se préparait à cap 'tuler.
La prophétie du F:. GambeLto. se r'éulIsait :
Apl'l!s s'ê tre SlYllm :s, le Ma1'l!chaL allai( ~ démettre ,
Les ('o nser'\'nICllrs, déci més par de grotesques ct illlqlles invalidations,
(>Ia 'flnl clù'és dim;nués - moralClllcnt ct nUl1lt'l'iqucrncnt - ù la Chambl'e
du 14 octobf'le. Ils CI 1Jayaienl de leur 1lw.ndat LCIJ taule d'avd,. CiU. à /tJ. parol e
d'u maréc/tlll citoyen u,
Un mois après, baroué et mépri.sé, le pauvre maréchal .évadait de
]'Elyséc, sans tambour ni Ir'ompette, sous les hllés du parti ré.pllbHcai n,
Désonnais l~le n ne pouvait empêcher les gauches de s'emp;wcr définIti-
vement du Gouvernement.
Un prélfjdenl lu i choisj : le F:. Grévy remplaça :t ~[ac-~lahon. Et rélecllon
du F:. Gambelta à la présidence de la Chambre. rnsl'quait les tendan ces
maçonniqu e,s de l'assemblée.
Gamb~ ,la, c'élait l"armée du désol'dre et 'le la révolulion. C'élail, l'Rnti-
clériralisme et le seclar:sme.
Et c'élllit le gouvernemenl ,l
Contre ce gouvernement de métèques et <1e FF : . qui y avail-~1 à lutter?
Quel pllr.ti pouvait faire cramdre à la Républ"que une e.xpialion prochaine 1
Quel homme pouvait devenir, pour le Ji':, Gambetta, le jns!tciel', et Hour
Ja France, le sauveur?
Les roy8.1lstes, divisés en:...e légitimistes et orléanistes, attendaient pour
lew' p.Ilétendanl irespect~r, les uns un bienfait de la Providence, le.s autres
, f le jeu lJ"égulier des instjt~tions psrlementairea n.
" condu;t par les conseillers les plus inllimes de Napoléon Ill ... le pa1'\.l
" bonapartiste ne demandait p... mieux que 'd'entrer franchement en lutle
l' !lvec l~ gouvernement é~abli. Les légende~ iJ!iotes, lC~ r.!!conlar~ !Ilensongersl
•
-15 -
t Br't/ maiT'c. 'Je vou.s ture que Décembre aus!Ïi sera chd.tlé. 'Il
'000
Il On a cherché bien das lois quelles avaienu pu être les r aisons dom 1-
cc nanles qui avaien t poussé le P.rin(' e il pal'li l' si loi n de la France, d:lns
c( le fond 1(1.0 colite Afrique aux dangers Ri multipl es, au ch mat rnhosp"ltslier.
Il Certes c'était une imprudence, mais le Prince devait-Il commettre crUe
Il il Jl p ~' udéncc.? Pouvait _i'l même ne la pas commettre? Quel résultat immense
I~ C'('ût été pour lui 91, <.Iêj vua nt les embû ches fl'an c-maçonn iques, li était
1( l'e\'enU au miEeu de J'armée anglai.se victol'leuse, entrant (\~ns Lon11'es
cn tl' iomphateur... )1
Depuis plusieurs mois, le Prince n'attendaib qu'une occasion de montrer
son. cournge.
Ln secle :. qui veillaip le savait.
Elle a lla it exploit er ce courage pour arri ver à ses fins.
Q OO
,
Résolu ft partir, n': les larmes de sa mère, ni les supp~lcotions Il e ."es
tI
;. sn Vlict' me.
tI La traversée s'opéra dans d'nssez bonnes conditions. Quelque.s j'JUI':;:
Il après son arrivée à bord, le PrinCe eût cepf;llùanL quelques a.ccès de fievre
I( Trois jours après, le second cheval, celui que le Prince préférait, fut
l' Irouvé Jo jambe coasée. L'anima l s 'élai\ détaché - comment ? on n'a
'( jamais pu en donner l'explication - et f.ranchissanb son box, s'éta$.t br isé
" la jambe au·dessus du genoux. La guérison étalt impossibla et, malgré Jes
" regret.. du Prince, il fallut bientOt j'abattre. Uhlman (Je domestique du
" Pri nce), frappé de ces deux accidents si rapprochés, ne pu~ s'empêcher de
-
• ,
1
-lU-
•
•1 faire montre de scs craintes et de ses sombres pressent:.me.n.ts el d'cl}. lU re
li la rema.rque au Prince. Il
• Et, .Ous les jours, des incidents de ce genre se produisirent.
000
HlU'I~ son que le Prin('C fosse une l'cco nntl'sS'H1('O. Il oblLlll éga lement la
pCI'misslon de raccompagner.
Ainsi, sans aucun motiI serieux, sans aucune u.ljJlté VI'UiIlICn' manircsh~
le Ptl;nce pnrt uii en a '\'nn~, et Il dépassa. t Idle onze milles, entralné por .le
Lcutenont F:. raT~ey.. le pOint qui avuit rté désigné.
, 'oie, l'anllllen t lin tt'illoin, L\U. Ileléo.go, !'u('on 'e 10. nouvelle. de la mU1'1 :
Il , \ sept heures du soir, Ïenlrois duns bl IClile du IH.:ulenonl TI .. ndl
Il Inl squ'un ofll cier \ inl lou l il. COU I) e." suns l i'ansd .on m'opprend.1e la. 1110: 1
t " du Prince.
Il - Le P"~llce Impéri al a été tué, me dit-Il préc l p:lall1men. e.n anglais.
Il - \ 'oulez-vous rli C répétez ccla en frun<:ad'i, lui dis-je brusquement Cil
u lui prenant le bras.
Il Et il le répéta: je n'en écoutai pas davantage.
000
te dess .ne la <:onl:-ée e1l le li eutenant dé.termine SlU' la ca l'Ie des pO': nts d"obscl"-
t. vation el de r epère; pujs ils descendent peu à peu dans ln YOlll'c, "lltil"ês
CI peul-être par l e \·oisinoge .cI.e la riv ière; ils rx\nN r ent dans un des k:-aa.ls,
It s'y établlsscllL et fonl desselle.r les chevaux. J'a" pris pOl't ;1 l>lus1e.urs de
t( ces I"econna" :ssances, je ne sache pas qu'il y oit eu exc Jl1(1'.e d'une ;mpru-
Il denc.e pOd'eille du m oins il une aussi grande distance de la fl'onli ère,
CtIL EST CEnTAIN QL'E LE CHOIX ilE CElTE IIALTE F,\T\I.E APP,\IHIE'>T AU I.IEtlTE-
Il NANT C.'REY, E1' A LUI SEUL. Il
Ain SI, CCI , officier ex ré;,im~nlë pa.rt à quatorze rnJ lc en avan t, de l"a va nl -
gorde; Il a rnlss:on de ve.ller SUl' un Prince qu'on lui a confié; .J n'es t
accompagné qu e de quelques hommes; cl il 'ln. sïn.stnllel' dans lill Kl'Ual ,
qu'il savait habité par J'ennemi quelques minutes auparovant, sons prendre
in. vulgaire précau:ion d'o.r donne,' à ses hommes I(le se ten ir prêts 'à toule
alerte!
S~ ce n'6la it foit consCiemment ce sera:t inconcevable.
Donc, JI fait desseller les cheva ux ct de.ssine tranquillem ent tand"s que
ses hommes 'Pl'éparent le café,
:.\l ais, dira-t-on, lui-mC>me ri squait S8. vin,! Erreur, si le I:euti'nant ~ arûY
avait nrouvé la mort auprès <lu Prince nous ne poul'I'ions que l'accuser de
h~~ale jmpnévoYl1nee dans le cho:x de la halte. ,i\lais pendant que le Prince
tomba.:t sous l es coups d·assagaylS, Car'ey s'enfuyait, lui, sans blessure
aucune.
Reprenom le récil de M'. Deléage qUI, après avoir raconté III brusqUe
-l7-
appal'ition des Zoulous, arrive au moment où Je Prince Cut abandonné par
son escorte :
Il 11 résülte un point certain el réel, c'est que le Prince, m~ylant
le pied
H à rétr~et\ donna Imméd!a~emenL qu elques ordres brefs e~ rapides pour
Il maintenir ses hommes et reprimel" lout affolement : mais il résulte ..rune
" façon plus cel'ta ine et plus absolue enco~, ccci: c'est que 'Heu~nant e~
Il volontail'es, Ja': ssanl là Je Prince e~ scs commandements, p.rirent la fuile
Il ~mmérliatement.
Il Le I:eutenant Carey était prèS du Prince el partit le 'Premier au galop;
u quatl'c vol ontaires suivirent ct le ('!lcval d\l PI'i nce, S,lns ollcml!'c fJue son
(1 cuvnlicr ru~ en J3cllc, parUt à son tour.
Il A10l's duL avoir lieu celle pOUl'sulte hOI'l'~\)le des ,Cafres chcrchalll à
(( attei ndre celui qu'ils pouvaient déjà. cons:dére t' comme leur victime, cl .J.u
Il Prince, essayan t de son côté de ,'ejoindre sa m onturc; en(;n, le Prince,
Donc, si la COut'J'o:e Ide cui!' n'avait pas cédé, le Pl";nt..:c pouvait éc-happcl'
t~ la mort.
CommenL se fail-il que cette co urroie. se soi~ rompue?
Lomas, l'ordonnance du Prince., qUl au moment du départ avait :iellé
le cheval, a avoué qu'il ne pouvw;l crOI re à celle rruptu.'c '(le ('oun'oie.
CI LE CUIR QUE J'AVA IS ASTIQUÉ LA VI::ILLE I\U !So m ,Ë'rAJT TO UT !\E I ' F, A-'j'-IL OlT,
u JE NE PUIS COMPRENDRE COMMEr..'T IL S'EST AINSI ORIst, Il
Ceci prouve lien que la courroie a.vait été coupée pendallt la halLe...
Ah 1 cco:
prouve bien que toules les précau tions étaient prises !
La lucle, on devine ce qu'elle dûl éll'e. Les dix-$epl blessures reçues par
le Pnnce en pleine poitrine montrent qu'il a chèl:em ent vendu sa vie,
Lorsqu'on découvrit son corps, plusiew 's offtc:el's remarqu èrent que,
,1ptucés sous la Mie du Prince, et placés afin qu.' ils Ins sent découverts , on
trouva d etM' otJiets : tme chai ne el 'lM. médaillon Il ,
Comme.nt les Zoulous, si amateur::; de vel'<l'Oterie, ava:en lri:s l oiss6 il), ces
objets? Eux qui, pOUl' une pièce de bi ,lon, pour W1 obj eL cl :nquant de valeur
aucune. donner aient tou b cc qu'ils possèdent, aura'ent abandonné les deux
~eulcs choses qui devaient ollumCl~ leur co n\'oU:sc '? Al. on.') dont" 'IOn n d:t
(lue pH I' superst ition I ls n 'avaient osé touchel' il ce;; objets, mais 11.101'5,
tommen: ce tte chaIne et Ce m édaillon avaient-ils é:é m is sous la tête du
Pr,' nce'l Qui les y avait placé?
Ces obje~ s n 'avalent-ils fAlS été la;ssés là par ordl'e, pour aider aux
constatations d'identité?
000
Il de passel' r écemment une soirée, nous d'J sait : Il .Je voyais en ce temps -l à
Il d'lune façon très ass~due un député républico,; n, Quelques jours après le
Il départ du ,Prince, je causais avec lui.
Il - Eh bien! me elit-u, êtes-vou,s allé faire vos ad ieu.x au Prince Impé-
Il rial ?
(1 - Non~ r épon'dis-je. J'étais al'ité et ce.pcndan~ j'au l'ais été b!en heu reux
Il de dire au revd:r à Son Altesse.
" - :-Ion, non, AJ)~EU, mais pas AU REVOIR.
"- El pourquoi?
1 ,
,
, ,.
~ 18-
Il Lorsq ue le Pl'i nee r...u malade là ,Dul"oon, les journaux républi eainl::!
1: furent !c,s premiers à annoncer la nouvelle.
(1 Mais ce qui est lout au mo:ns aussi curieux, c'est que la nouvelle dl)
te la mor ~ du :Pr:nce fut de,llX (oia publiées avant qu'clle ne put encore natu-
1: "ellement êtl'e connue.
I! Le 19 mai, un journal radiesl annonça que le Prince avai:f.. été tué
l' dans une reconna~ssa nce, faite en pleine nuit.. Les Zoulous l'avajent surpris
te D'une. façon bien simple, Les délégués des Loges maçonniques, envoyét;
(1 au Cap, ava.lel1t pl~évenu les Loges que le 18 une reconnaissance aurait
Il lieu el (Jue ce jow'-là le Prince serait tué. Dès le lendemain les républicams
Il s'empl'essaienL d'annOncer la bonne nouvelle, )
Il Pour une rause jnconnue, l'événement, qui n'ava:L pas eu lieu le 18 mai,
Il Ifu~ rem f~':; ;]11 1f'r juin, et ce qui s'était passé qu~ nze jours auparavant se
n l'enouvela. ('ncore une Cois. On annonça la mort sans comprendre lou :c
cc l'i mportan ce qu'nm'nit pOUl' l'historien future cette nouvelle si prémalur~
u ment mise en ô'rculation. n
La joi e des FF:, ~IIM:, l'avait emporlé sur la plus élémentaire prudence,
000
Quelques mois plus tard, son compr cc, le rn isé ra ble F:. Carey. tOl nbait
ilson lour, il 1âge de Ll'cntc-.sb.,: ans. frappé, lui UlISS I, p'II' ce ux-Là ll l' ;, .<tuh'e-
rois, lui u \' al c n ~ armé le bras.
Le châtiment ne s'était pas fait longt.emps attendre 1
E.-NAPOL~ON W\il1SETTl
On dema nde.•.
des f ra.ncs-Maçons
pour so igner les Lépreux en Océani e,
po ur faire la classe aux Esquimau x,
•
po ur adoucir les Cannibales,
pour enseigner les Nègres de l'Afrique Equatoriale
,
,
La Gauche et la Droite
par FAR A
0000 0 0 000
- 21 -
bolchevist(\ plus logique, extermine purement celles qu!i lui déplaisent eb
aInsi, n'ayant plus (t'adversaires, il sort vioClorieux de ceUe lutt.e.
Le soclsIJste mène une guerre sournoise et lente contre la religion et le
Il cléricalisme. Il ; le fbolcbeVl1.Sl.e supprime la religion par la terreur et ayant
•
LES FEMMES FRANCAISES
DEVANT LA GUERRE
par Marya deI ROSARIO
L'orage guel'l'ier grollde depuis longtemps déjà sur nous. De tous cOlé.
des échos lugubles annoncent nettement rapproche d'une terrible catastrophe
JIIonœaJe.
Tous les pourparlers de nos Gouvcrnanl,s n'ont 1":en fait, eL ne reront
rien, sinon d'occroltrc encore Ja situation malheureuse dans laquelle se dr-bat
depuis de longs mois le peuple frança is.
. , hélas! la gucn'e ,scmblt!
Evidemment, pOUl' certains, pour plusiew's
('olljul'ée, impussible à l'ev ivre.
Et poUl'lant? Souvenez-vous de celle de 14! Qui l'aura;t devinée s,
atroce et si longue!
A IJ8rt de courageux écr ivains nultonahstes, personne même ne croyait
à l'imminence du danger.
Le 31 JUIllet lIH4, l'inénarrable et grotesque F :, Brand déclarait: " Les
.1tLemanas ne veulent pas la guerre! No'II!J.. ~' avons rjen à craulltre. )) EL le
lendemain ... e'é ta;t la. mobilisation générale.
~fa i s qU L donc avai L poussé les peuples à s'entretuer? Qui donc avait
préparé celle hécatombe de Il dix-sept cent mitle jeu.nes gens couchés [roiels
el sanglants sur notre lerre maL délen.due n ?
La JudéQ..I~laçonnffnje et son gouvernement occuJle.. JI suffit de }lire Les
Protocols des Sages d'/sraet pour comprendre que la guerre mondiale, décidée
dès 1897, fut un premier pas dans l'exécution du pian de la Nation iuive,
Le savant juif Oscar Lévy l'a avoué cent fois: '
La guerre ,le 1914-1918 IlLt t'œuvre de !a J.averie.
Pour déclancher la guerre les juJs firent assassiner pal' un des 1&111'51
VRlI\CIP, et par des F:. M.'. Serbes, le Prince héritier d'AuLr:cbe et sa femme.
Les assassins, eu..x-mêmes, ont avoués au cou rs du procès :
- Cabrinov i-c .- CI lt (Casimirov ic) est Iranc-maçon, meme en , quet'lt1e
fi SOTte un de leurs cJw[s. IL est aLLé en. Russ ie, en France, à Buda~J'est;
Il chaque {ois que je demandais à Ciganovu.: où en étaient nos projets, i l me
• ÔO
.- - -23-
La Franc-Maçonner:" n'est qu'une société de mensonges, de faux, de
boue el de sang, composée dans les hauts grades de crimjlels dorés qui
sous des dehors d'humanité, de \ orlu, d'ihonneur, do IJber;é, pervertit le
monde, fabrique . des ré.volut~ons il :,on profit et renverse les gouvernements
qUli ne lu~ obeissent pas aveuglément.
La Franc-Maçonnerie es.ll aussi tille machine de guerre )lventéc par
les juifs, pour conquér ir le monde ct réaliser leur vieux rêve d'un!vcrselle
domination, ft dit Edouard Drumont, notl'e l'toUre.
Nous connaïssons l'essai ou Gouvernement juir, dans la malheureuse
RIJ;;s:e. Dans le Conseil des Commissaires du Peuple, sur 22 membl'cs,
18 sont juifs.
Dans nolro Gouvernement actuel SUI' 29 gouvernants :
10 sont Francs Maçons,
12 sont Maçonnisanls,
2 SOI\~ Juifs-Maçonnisants_
Quelle perspective!
Les juifs se ,sont rendus mallrcs du monde par IcW's aUaques ~ur le
terrain économique. lis se J'codent m[l1!res tde l"Or (le touLes les nntions,
par le change et paT le contrOle de toutes les banques, de toutes les gr'0i3ses
Industries; en provoquant des grèves, des séditions, l'anarchie, r.:ncend~e,
Je vol et l'assassinat. Aujourd'hu i, la même puissance judéo-maçonnique visp.
deux buIs: le solul, de l'A llenlagne, soldat de la juiverie. l'anéantissement
de la civilisat:on occidentale.
Le moyen, c'es~ la Révolution bolcheviste dont la Russie a éprouvé les
cruel.s effets cl qui a ramené l'Empire des Tsars cinq cents ans en arrière
clans lu barbarie. Pour déclencher .la Révolution, deux accidents, toujours
le& mêmes : la disette., la crise financière - la v'e dhère, le chômage -
organis6s par les financiers jU ifs eL les poliLicÎens des Loges coalisés. Et
c'est aus,si la guerre.
O'aufres pl'euves flagrantes s'entassent dans Je souvenir meurtri de
ceux qui ont été éprouv~,
femmes de Prance,
Devrons-nous laisser sacr.fier, il nouveau \ pour nous défendre, ceux que
nous aimon.s et qui nous chérissent. maris, enfants, frères?
Assisterons-nous impuissantes à l'écroulement de bonheurs proches el.
futurs?
Nos cœurs ae femmes françaises ont lrop souffert pour que nous ne
r'OUlS gardions pas contre cet affreux danger.
Mruls que faire contre J'avènement d'une guerre prochaine?
O'abol'd rester FORTS - mi litairement parlant - pour conjurer tout
danger extér:eur,
Ensuite en Hnir avec la co rruption juive et maçonnique qui menace
l'avenir de notre pays et des pays voisins.
Que tous ces pays national isent la fOl'tune des j1\irs. Chaque peuple peut
liquid~r sa situation,. rétabllr sa fortune, restituer à sc.s billets leur valeur,
8mol~br ses emprunts, payer ses <lettes. indemniser et pens~onner ses mut ilés,
en reprenant flUX juifs ce qu'ils onl moulé.
Et la crise européenne, la crise mond:ale sera résolue. Débarrassés du
l'oison juif, les peuples apprendront à s'estimer mutuellement, el chaque
nation travaillera au bien de l'humanité selon le précepte de l'Evangile :
Paix SUIT fa terre au.x hommes de bonne vo lont ~ .
u J'émulation; elles encouragent l'indifférence pour l'élu de <le nos tradi tions
•
•
- .25-
•
Il el pOUl' les enseignements renfermés dans nos symboles; elles jnci~en.t. le.9
Il jeunes Francs-Maçons à la méconnaissance et au mépris de la 101. Il
En vérité toules ces lamentations Se résument en peu de 1\10t5 : ,.
Grand Orient ' a peur des Il fuites qUi... se produisent cons tamment (ainsI
1)
qu'en fait foi les renseignements fournis dans cet articie)... 'P'I~ ' tou.s les
moyens, il essaie de se ressaisir notcunmenJ e~ pron..onçan.~ au JX!t,t bOnheur
des excltlSions contre les FF: . SlISpec.!s.
IN ITIATIONS
Le relev6 des inscriptions ra;:Les au secrélari nt général, par notre vieIlle
conna:ssance le 'J':. lU:. F:. Tcnade, !JOe :. , dOline les "ésultals suivanf.s :
Noti fications 'lie profanes présentés à l' ~ nitial io n ...... 2516
Avis d'mitia~:on (nouveaux FF :. ). ... . . .. .............. 1716
No4flcation d'aj ournement ....... . .................... 255
Nolinca:~ion de refus ... . ..... .. ..................... .. 53
Demandes d' .nitiation en instance .... .... . ..... . . . . . 492
AFFILIA TIONS
IYap l'ès le Secrétariat général, 259 FF : . appartenant il. une obédience
elrangère ont été amlCés au Grand Orient.
RADlATIO 's
•
Le Conse il de l'Ordre a prononcé la radiation de 23 1 FF : . qui,
~tM:.
pOUl' d ~s rQ1Son.~ lIlconnues , n 'avaient pa~ payé lellJ s cotisat;ons, et 1e 7
flu tres FF':. pour déraut d 'aSSiduité aux tenues de leur loge.
REINTEGRATlONS
59 FP :. ont obtenu leurs réintégrat ions dan s leurs Loges respective.
après s'ê tre acqniltés dû leul's cotisat:ons orriéréc8.
EXCLUSlONS
Les Juges Fmtemols ont prononCé J"exclusion d~finl)i\' e de 1·1 FF:.
et l'exclus;on te.mporaire de 10 FF:. pour mcartades graves.
Parmi ceux-ai figure le F':. Dumesnil, membl'e de la Loge GerminAl.
exclu de la Franc-.\Iaçonnerie ( temp o ra~ re me.n~ sans doute) pour avoir fRit
part'e du ministère le réactionnaire Il Tardieu.
RELATIONS EXTERIEURES
Comme par le passé. le Grand Or ient s'es t I)I'éoccul>é du maint~en d du
ilévQ'oppe ment de ses relations ex téri eures avec les PuIssances maçonn iques
de.s ft ,,1 res pays.
Il Il rw lullllllcnl reconnu cOlmne réguli èrefi la Grande Lo ye llu. Cru!1 et la
ti ran,!,· Lo(/p symbolique d ' AUemngne.
Le co mité de l'Association .Maçonniqu!3 In!ernationale (A:. ~ f:. 1:.) s'est
réunl à Paris en septembre 1931 et en février 1932 e t "- Vienne en mal
dem ie r. Le convont régulier de l'A :. M:. 1:. s'est' tenu li Constantinople
au début de septeml>re.
PROPAGANDE
La propagande consMtue toujours une des prin ci pales préoccupation"
du Conseil de l'Ordre du G:. 0 : .. Dans des ci rcon.stances diverses, notam-
ment pendant ' la ~rlode électorale, il a particulièrement intensifié celle-ci.
Le Conseil da l'Ordre s'est lait représenter à un grand n ombre de IOle.
~t de l1éumons organIsées par 1", LL:. ppur y stimuler le zèle des FF:.. .
•
,a,
- ""-
Enlévrier, le prés,dent du Conseil de l'Ol'drE\ le T:. III:. Groussiel',
33" :" chel S. F. I. O. , a visJé le,s LL:. de MOlïL-de-Mllrsan, de Tarbes, de
Pau et de Bayonne.
En mars .e~ en av r il, il a rendu visile à qu elques LL:. de l' Al)érie et
aux LL:. tuniSiennes.
Enfin, l'e Grand Orient a créé deux or ganisations pow' profanes : Il Le
Co mtté d"Action et de Propaoande lalque Il ct Il L e Co mit é ([A ct IO n co ntra
la GueTTe. li, qui sèment à travers le pays les :dées Iarques, sectaires et
oQfml lst es.
EN RESUME
Lom de diminu er, l'innuence de la ,secte s'élend augmenl.e, c~
L es '17r6 nouveaux 10'1" ,'. (m itiés) ct les 259 nouvCilUx aflilÜ's ('o n~titllcnl
\lOe forée nouvelle pour les hordes de l' nnti-F.rancc.
Le péra maçonniqu.. es t l'molle.
Que tous ceux qui anto conservé au fond cIu cœur l'amour de lellr pays
nous aid ent - d,ès là. présent - à conjurer le danger .
Demoin, il sera peut.-êt r e trop {o~~d !
La Franc-Maçonnerie angla.ise ,
Hearst et la
Comme ohacun ,sa,,~ le gel"mano·américain Hea.rst est l e propriéta.ire
d'une l'enta.me de journaux !;cl'lnanophiJes d'Eul'Ope et d' Am ~riique, 11 est
aussi - cela se sait également - un bailleur de fonds oecassionnel de la
presse de gauche, en Fr,an.ce.
Or. depuis son expulsion 'à ln suite de vol de documents diplomatiques
et de leur publl cal;on (affaire N()blet d '.An glure), il ne Il So'inlérelsail.. Il pas
suffisamm ent nu sort, de vCJl u précai re, de cernall1s organes inspirés par la
J'ue Code.t et dw 'gés pal' des Juifs el des ri ancs·i\l açons noto:l 'c.s.
La F:. ~ I :. fran çoi se fi t un ])l'emlel' pas Vel'S la l'cco nciliation du Itnan·
CI.er Hearst el de s~ créat ures : gouvernement cortcllislc, groupements (le
gauche, joW'naux.
Le F:. Jean-Michel Renailour , député de l'Yonne , fut chargé des Ilégo.
clsIJons.
lnv, llé à d1ner c.hez Hearst - Ou plutôt chez la multl'csse 'de ce IcI,el'niel',
l'él o:Ie de cinéma Marion Dav-ies - il Il balan ça quelque temps avant d'accep-
tel' )) - qu î l dit !
CI Finalement - conte l 'Agence techn~que de lu Pl'esse - il se dM'da (SIC)
u cL trouva chez J'amphitr1)on d'aulres Français : M, Max de POU1':a'ès et
CI M. d'Abbadie d'A rrast, entre autres. lEt se,C) scru pul es (Il'e·sic) s'atténuèrent.
Il M. Jean-M ichel l1.enaitour expliqua à son hOte que s'il Rva) été expul sé
11 de Fr ance, ce n 'était pas une r aison palU' con t,lnuol' il atl,.nqucr féroce men t
Cl notre pays :
Cl Je compl'ends, lui d~t ,.M ~ Renaitou.l', que vous teniez rigueur il. M. Tal'-
Il dieu. ~Iais AI. Tardieu n'es t pas toute la FJ'ance. Ce qu'a fai~ 'Un gouvcr-
"nement. un autre peut le défaire_ surlouL quan<1 cet au(re est odIécidé à
Il pl'atiquc.r une polit,ique différente, Si seu lement vous nous donniez des
11 gage.s (le moins d'animosité. ))
ÇA ET LA
•
CJ.ange11ltllt de lIoms
Ex trail du Malin :
D.ERMoNT-FEn1\AJ<O, 5 dOl1t. - Télégr. Matin.
Le congrès des Jnstitt1!1-eurs s 'est terminé a.ujourd ~hui npl'ès deux séances
Irès chargées. M,. Glay a présidé la ,_éance <lu matin.
M. Orcival a présenté, les revendicab))ns des étudiants primO/ires pour
obtenir l'équivulence du brevet supérieur et du baccalauréat.
Un rappol't sur la quesUon de défense lalque, présenté pal' M. Giron
et 1~1:' Gc,n\i.n, a
demandé filltroductil>n des Lois laïques en Alsace ct en
Lot'l"aine {vo..u du derme!' co nven ~ de la Il Grande Loge de France Il).
Le co ngrès fi pro l~'3lé 'contre les mesures de répreSSion prises pal' l'adm .-
nistratiDJ) 4-0:011 ,01(' C01\.lre l es 'Ïnst'ituteur$ indépenlfQn!s (tisez : commtrm.ist~s ) .
SUI' la qu esb;on des l'elalions intel'natlonales, 'M, Lapierre a exposé les
ré.solulions pl~:ses par la c."Ommls,sion d'éducation înternatJonale pour ferisei-
Onemen~ de l"Il1ista.l,'e el l épu.:ralion des manuels scoJ,.aires (c'est-à·Q;11'8 llétrlr
les gloi.res fran çaises et glorilier la RévolutiOn).
Le congrès a voté ensuite de nombreux vœux et résolutions, citons
notammen~ cellc,'i rC':atives à la retraite et au traitement., ceLle. IllIUQrabLe
au c.Msarmemenl, celles contre le régime économique actuel, la haU8Se iJlîci.le
et la spéculation.
Ce congrès a également d,e mandé le retrait de M. Jouhaux ire la confé-
rence du dé.Barmemen\ de Genève, proclam<\ l'adhé~ion du syndical nalional
-29-
au congrès mondial d'e la paix, réclame la reconstlt1lt;on de L'unl'd proléta,.
r ienne, l'amnistie pour tous les camarades frappés discip,in.air~ment, et La
suppression de.:), cours de cafèchis/I'I,es aans les cLasses prima.ires des lllc~S
e, collèges.
Sans commenla;!res.
•
Au ..cour. J'Israël
Dans It le jou rnal de Berok 11 (28 80tH) un pauvre LYPe qui .signe ..}Oura-
geusement If L. C. Il, après avoi!r fallL l'apologie de la. nation juirvc, parle de
ln réact.on produit e dan s la ville par Jlinvasion des youpins,
FaJ:sa nl allusion 'à J'orfiche des nalionalisles 00 Berck-Plage, il écril :
li Pal' une disc ré t·on, peut-ê.ll'e exagérée, aucun des orateurs ne fit une
allusion quel conqu e il la l'egl'eUable affiche qui avail été placardée l'on VaS$é
dan') les rues de Beek après les fêtes des deux colon Jes scolaires lsraêlites.
Il On blâmait en tcnnes révoltants la Municipalité de la ville de donner
l' hospt)lalilé à des .ju ifs. On voula;it bien admettre les ancien.s Isra;!lites, ceux
q u.I éla..ent en France dëpois longtemps, mais on ne pouvait admettre uUll
en fl1t ainsi de ceux qui sont venus se réfugiert après la. grande guerre,
clan s le pays {lUe heau coup d'entre eux avaien v défendu,
Il On ne r egal'dait pas Je but admIrable de leurs œuvres; on ne. regarda.lt
pas les centa ines de mille franc.s qu']s laissent après la saison ohez les
commel'<;,anls <le la loca l:.té; tout ceci leur semblait négligea ble, Leur ('rime
était d·avoir lu.i la Pologne, la Russie, la Roumanie Ou l'Allemagne, pour
vivre aul milieu d'un peuple qu'Hs fli:mo.ient et qui ne ~ut plus de lu ttes
religieuses,
Il D'après eux. le rathol:que, le protestant, raUlée lui-même, peuvent Caire
la char.ité, mois le Juif réfugié est un paria 'q ue l'on devrai't meUre au ban .
oe la Société.
If Cell e tJrisle mentalité e.sL une honte pour ceux qui la possèdent, surtout
LES SPECTACLES
•••o~o •••
LE COIN DU CINÉMA
A partir Ju 15 septembre, Pnramount a créé ,
-
un serVIce d'"A ctu al; tes
, f rançalSes
.»
-
- 81-
même temps que les nouvelles du monde entier, tous les grands événements
de notre pays. .
Des éqUIPes de reporte.rs, d'opérateurs choÎ:Sis parmi les plus audaCieux
et les plms actifs, sous la direction d'un des meilleurs spécalistes de l'actua~
lité· des camions d'enreg~strement sonore; des laboratoires · poW'vus d'e
toul~,; les ressoul'.ces de la technique la plus mOderne : telle est l'organisation
mise sur pi'ed par Paramounl pour rajire de son ecrvice des CI Actualités
Fran<,'aises, le mie ux prélscnté, le plus int6ressant, eL le plus rapide des
CI journaux filmés Ill.
C6~te nouvelle Înittative de la grande firme serai sans auCUn doute, '; Îvc-
ment appl'eeiée et la pré.sentat,ion des premières Il Actualités Françat"ses j)
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