Recueil Texte fp1-2013 PDF
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ANNÉE 2013
On entend par agent contractuel, toute personne ayant signé un contrat d‟engagement avec l‟Etat ou
ayant accepté tacitement un engagement résultant d‟une décision du Président de la République.
Sont exclus du champ d‟application de la présente loi, les personnels décisionnaires ou journaliers,
directement recrutés par les ministères utilisateurs.
Article 2.- Les agents contractuels de l‟Etat engagés individuellement à titre essentiellement précaire et
révocable. Ils ne peuvent en aucun cas revendiquer la qualité de fonctionnaire. Ils sont, vis-à-vis de l‟Etat dans
une situation de droit public et soumis aux règles du contentieux administratif.
Les agents contractuels de l‟Etat de nationalité gabonaise peuvent, selon les conditions fixées par le statut
général des fonctionnaires et les statuts particuliers, être intégrés dans les corps des fonctionnaires par voie de
concours professionnels.
Article 3.- Il est interdit à tout agent contractuel de l‟Etat, d‟avoir, par lui-même ou par personne interposée, et
sous quelque dénomination que ce soit, des intérêts de nature à compromettre son indépendance.
L‟agent contractuel de l‟Etat ne peut, sauf agrément exprès de l‟Etat, exercer en dehors de son
emploi une activité professionnelle ou lucrative.
Article 4.- L‟agent contractuel de l‟Etat doit assurer personnellement et de façon permanente le service dont il a
la charge. Il s‟engage à rejoindre son poste d‟affectation dès son recrutement sous peine de résiliation de son
contrat et à s‟acquitter de ses fonctions avec zèle et fidélité. Quelque soit son rang dans la hiérarchie, l‟agent
contractuel de l‟Etat est responsable de l‟exécution des taches qui lui sont assignées et qu‟il est appelé à
confier à ses subordonnés.
Tout agent contractuel de l‟Etat qui aura abandonné le service sans motif valable sera considéré
comme démissionnaire après un mois d‟absence et rayé des effectifs sans consultation des organes
disciplinaires.
Article 5.- Tout agent contractuel de l‟Etat est lié par l‟obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui
concerne les faits et informations dont il a connaissance dans l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses
fonctions.
Article 6.- L‟administration est tenue de réparer tout préjudice subi par un agent contractuel de l‟Etat dans
l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions.
Article 7.- Le Premier Ministre procède aux engagements, mises à dispositions, nominations et licenciement de
tout agent contractuel de l‟Etat relevant de la présente loi ; sur proposition du ministre intéressé.
Le Premier Ministre peut déléguer au ministre de la Fonction Publique ou à tout autre ministre intéressé
tout ou une partie de ses attributions.
Toutefois, en cas de nécessité et après avis du ministre utilisateur, ils peuvent changer de
département par arrêté du ministre de la Fonction Publique.
Le ministre utilisateur procède aux affectations ou aux mutations des agents contractuels de l‟Etat à
l‟intérieur de son département ministériel. Ces affectations ou mutations doivent être portées, dans un délai d‟un
mois à la connaissance des ministères de la Fonction Publique et des Finances.
Le ministre utilisateur peut déléguer ses attributions aux gouverneurs pour les agents contractuels de
l‟Etat mis à leur disposition.
Article 9.- Un agent contractuel de l‟Etat ne peut être mis à la disposition du ministère de la Fonction Publique.
Article 10.- Des conseils de disciplines ministériels, provinciaux, diplomatiques et consulaires sont institués
pour donner des avis sur les sanctions à appliquer aux agents contractuels de l‟Etat chaque fois que le ministre
utilisateur, le gouverneur ou le chef de mission estime que la faute commise est une faute lourde.
Article 11.- Les agents contractuels de l‟Etat occupent des emplois répartis selon le niveau de qualification
professionnelle en six catégories distinctes dans l‟ordre hiérarchique décroissant :
Chacune des six catégories énumérées à l‟alinéa premier du présent article comprend seize échelons.
La durée de séjour dans chaque échelon est de deux ans. Un classement hors catégorie des emplois est
également prévu.
Article 12.- Le niveau de qualification correspondant à chaque catégorie définie à l‟article 11 ci-dessus est le
suivant :
Article 13.- Lors de leur recrutement initial, les agents contractuels de l‟Etat sont classés normalement au
premier échelon de la catégorie correspondant à leur niveau de qualification. Ils peuvent toutefois bénéficier
d‟un reclassement dans la catégorie pour tenir compte du niveau de leur diplôme ainsi que de leur expérience
professionnelle selon les modalités ci-après :
CHAPITRE 2 : RECRUTEMENT
Article 15.- Nul ne peut être engagé dans les conditions prévues par la présente loi :
1) S‟il ne jouit de ses droits civiques ;
2) S‟il n‟est de bonne moralité ;
3) S‟il ne remplit les conditions d‟aptitude physique exigées pour l‟exercice de l‟emploi et
s‟il n‟est reconnu soit indemne de toute affection incompatible avec l‟exercice d‟un
emploi public, soit définitivement guéri ;
4) S‟il n‟est âgé de dix huit ans au moins et de cinquante quatre ans au plus dans le cas
d‟un premier contrat ;
5) Si le candidat, de nationalité gabonaise, ne se trouve en position régulière à l‟égard
des lois sur le recrutement de l‟armée.
Article 16.- Le candidat à un emploi d‟agent contractuel de l‟Etat doit, en application de l‟article 15 ci-dessus,
produire à l‟appui de sa demande, les pièces suivantes :
1) Un extrait d‟acte de naissance ou une copie de jugement supplétif tenant lieu ;
2) Un extrait de casier judiciaire datant de moins de six mois délivré, en ce qui concerne
les expatriés, par l‟autorité compétente de leur pays d‟origine ;
3) Un certificat médical datant de moins de trois mois attestant qu‟il est physiquement
apte et indemne de toute affection incompatible avec l‟exercice des fonctions
publiques ou qu‟il est définitivement guéri ;
4) Eventuellement, un état signalétique des services militaires ;
5) Les titres, diplômes, références professionnelles attestant ses capacités.
Article 17.- L‟engagement des agents contractuels de l‟Etat n‟intervient que dans les cas suivant :
Article 18.- Les candidats gabonais, pour lesquels le fonctionnariat constitue le statut normal d‟agents de l‟Etat,
peuvent être recrutés comme agents contractuels, soit pour les raisons évoquées à l‟article 17 précédent, soit
pour des raisons d‟âge. En aucun cas ils ne peuvent être recrutés comme contractuels dans les emplois soumis
à concours par les statuts particuliers des fonctionnaires.
Article 19.- L‟engagement s‟effectue soit localement, soit hors du territoire national :
- le contrat est dit local, lorsqu‟il est conclu avec un candidat recruté au Gabon ;
- il est dit expatrié lorsqu‟il est conclu avec un candidat de nationalité étrangère,
recruté hors du territoire national.
Lorsque l‟engagement s‟effectue hors du territoire national, le contractuel est réputé domicilié
au lieu de sa résidence habituelle au moment du recrutement.
Les contrats dits expatriés ne concernent que les candidats à un emploi de niveau hors
catégorie ou de première, deuxième et troisième catégories.
Article 20.- Certains candidats justifiant d‟une qualification technique spécifique peuvent être engagés et
classés hors catégorie sur proposition du ministère utilisateur et après avis conjoint du ministre chargé des
Finances et du ministre de la Fonction Publique.
Article 21.- La durée de l‟engagement est fixée à deux ans, sauf dispositions particulières prévues au contrat.
L‟engagement prend effet sur les plans administratifs et financier à compter de la date de la prise effective de
service. Toutefois, pour un contrat expatrié, l‟engagement prend effet à la date d‟embarquement pour le Gabon.
Article 22.- L‟agent contractuel de l‟Etat nouvellement recruté est soumis à une période d‟essai de trois mois
non renouvelable, à compter de la date de prise effective de service, pendant laquelle le contrat peut être
rompu à l‟initiative de l‟une ou de l‟autre partie sans préavis ni indemnité.
Pendant la période d‟essai, l‟agent perçoit la pleine rémunération fixée dans le contrat. La
période d‟essai est prise en compte dans le calcul de la durée de l‟engagement.
À l‟expiration de cette période, sauf avis défavorable du ministre utilisateur, le contractuel est
confirmé dans son emploi.
CHAPITRE 4 : RENOUVELLEMENT
ET REVISION DU CONTRAT
Article 23.- Le contrat est renouvelable à son terme, sauf décision de non renouvellement expressément
notifiée par l‟une des parties selon les conditions fixées à l‟article 69 de la présente loi.
Article 24.- L‟administration se réserve le droit de modifier les clauses du contrat chaque fois qu‟intervient un
fait nouveau rendant cette modification nécessaire. Une révision des termes du contrat peut également
intervenir lorsqu‟un agent produit les pièces établissant la preuve de l‟obtention d‟un diplôme lui donnant accès
à une catégorie de niveau supérieur selon les dispositions des articles 12 à 14 ci-avant.
Toutefois, la révision des clauses du contrat pour quelque raison que ce soit entraînant un
changement de catégorie ne peut avoir lieu que s‟il existe un poste budgétaire disponible dans la catégorie
considérée.
S‟il n‟existe pas de poste budgétaire disponible, le reclassement de l‟agent est différé jusqu'à
l‟exercice budgétaire suivant.
Article 25.- Les agents contractuels engagés hors catégorie peuvent demander à l‟occasion du renouvellement
de leur contrat, la revalorisation de leur salaire. Un décret pris en conseil des ministres fixe les conditions
générales de revalorisation des salaires hors catégorie.
Article 26.- Il est attribué chaque année à tout agent contractuel de l‟Etat en activité une note chiffrée suivie
d‟une appréciation générale exprimant sa valeur professionnelle.
Les agents contractuels de l‟Etat sont notés successivement par leurs supérieurs hiérarchiques
directs, par les chefs de service et les directeurs, les sous-préfets, les prefets, les gouverneurs, les chefs de
mission diplomatique et consulaire ainsi que par le ministre dont ils relèvent.
Les notes chiffrées et les appréciations attribuées aux agents contractuels de l‟Etat sont
portées à leur connaissance sur leur demande.
CHAPITRE 2 : AVANCEMENT
Article 27.- L‟avancement des agents contractuels de l‟Etat s‟effectue à l‟échelon conformément aux
dispositions de l‟article11 ci-dessus. Il ne concerne pas les contractuels engagés hors catégorie.
Article 28.- Le passage à l‟échelon supérieur est subordonné à l‟obtention d‟une note moyenne chiffrée égale
ou supérieure à 15/20 au terme normal du contrat.
Article29.- Dans tous les cas de changement de catégorie, l‟agent est reclassé à l‟échelon correspondant à
l‟indice égal ou immédiatement supérieur à celui qu‟il détenait dans la catégorie inférieure.
TITRE IV- REMUNERATION ET AVANTAGES
er
CHAPITRE 1 : SALAIRES
Article 30.- Le salaire des agents contractuels de l‟Etat classés dans les catégories 1 à 6 est constitué par deux
éléments, la solde de base proprement dite et les accessoires de solde.
La solde de base est composée d‟une partie fixe, égale pour les agents contractuels de l‟Etat et
d‟une partie variable calculée en fonction de l‟indice afférant à l‟échelon et à la catégorie considérée. La solde et
les accessoires de solde sont versés mensuellement.
Article 31.- Des décrets pris en conseil des ministres après avis du comité national des rémunérations fixent
l‟échelonnement indiciaire de chaque catégorie, définissent les accessoires de solde et déterminent la valeur de
la partie fixe et du point d‟indice.
Ces décrets pourront être complétés en tant que de besoin par arrêtés conjoints des ministres
chargés des Finances et de la Fonction Publique.
Article 32.- Les agents contractuels de l‟Etat classés dans les catégories 1 à 3 exerçant des fonctions de
responsabilité peuvent percevoir, en plus de leur salaire tel qu‟il est défini à l‟article 30 ci avant, des indemnités
dont le montant et les conditions d‟attributions sont fixés par décret du Président de la République sur
proposition conjointe du ministre des Finances et du ministre de la Fonction Publique.
Article 33.- Les agents contractuels de l‟Etat classés hors catégorie sont rémunérés par une solde forfaitaire
globale, à l‟exclusion de tout accessoire de solde et notamment de toute indemnité liée à l‟emploi ou à la
fonction. Ils bénéficient toutefois, des indemnités de logement et de transport s‟ils ne sont ni logés, ni véhiculés
par l‟Etat.
Article 34.- L‟agent contractuel de l‟Etat nommé à des hautes fonctions peut bénéficier du régime de
rémunération correspondant sans modification du contrat initial, en application de l‟ordonnance n° 21/80 du 30
décembre 1980 et de ses décrets d‟application, si ce régime lui est favorable.
Article 35.- Les agents contractuels de l‟Etat, soit en service, soit en congé régulier, bénéficient pour eux même
et, s‟ils sont chefs de famille, pour leurs enfants mineurs de la prise en charge des soins médicaux et
d‟hospitalisation dans les conditions prévues par le code de garantie sociale et les textes pris pour son
application.
Pendant la période des congés passés hors territoire national, la prise en charge des frais de
maladie et d‟hospitalisation est subordonnée à l‟accord de la représentation diplomatique ou consulaire
gabonaise la plus proche.
Article 44.- En cas de maladie ou d‟accident étrangé au service, l‟agent contractuel de l‟Etat peut également
être mis en congé de maladie. Il doit à cet effet fournir un certificat médical délivré par un médecin agrée.
La durée de ce congé est de trois mois dont les premiers à salaire entier et le troisième à demi
salaire.
À l‟issu du troisième mois, si l‟agent est inapte à reprendre le service, ses droits à émolument
cessent, à l‟exception des prestations familiales. Le contrat est résilié d‟office sans préavis six mois après la
constatation d‟inaptitude.
Article 45.- L‟agent sous contrat expatrié dans l‟impossibilité permanente médicalement reconnue de reprendre
son service bénéficie d‟un titre de transport du lieu de l‟emploi au lieu de recrutement pour lui-même et pour sa
famille avant l‟échéance normale de son contrat.
Article 46.- L‟agent contractuel de l‟Etat peut solliciter pour convenances personnelles un congé sans solde
dont la durée ne peut excéder un mois ; dans ce cas, l‟autorisation est délivrée par le ministère utilisateur.
Article 47.- Les permissions d‟absence à l‟occasion d‟événements familiaux sont accordées à la demande de
l‟agent contractuel de l‟Etat, sur production des pièces justificatives, dans les conditions suivantes :
Article 48.- La permission d‟absence est octroyée par décision du supérieur hiérarchique. Elle doit être utilisée
dans le délai de quinze jours maximum de la date de l‟évènement et ne donne lieu à aucune retenue de salaire.
Si l‟évènement se produit hors du lieu d‟emploi et nécessite le déplacement de l‟agent, la permission d‟absence
peut être majorée de deux jours au maximum pour délai de route.
Article 49.- Pour d‟autres motifs que ceux mentionnés à l‟article 48 ci avant, une autorisation spéciale
d‟absence peut être accordée dans la limite de quatre jours, pour une durée supérieure, la demande de l‟agent
relève de la procédure du congé normal ou sans solde.
L‟autorisation spéciale d‟absence est octroyée par note de service du supérieur hiérarchique direct de
l‟intéressé, sous réserve qu‟elle n‟entraîne aucune perturbation du service ; elle ne donne lieu à aucune retenue
de salaire.
Article 50.- Sauf disposition spéciale prévue au contrat, le voyage n‟est dû à un agent contractuel de l‟Etat
qu‟au terme de la durée normale de son contrat de deux années de services consécutifs. L‟agent contractuel de
l‟Etat à toutefois la possibilité de prendre annuellement, et d‟accord parties, ses congés.
Dans ce cas, pour le même contrat, le premier voyage est à ses frais.
Article 51.- Les frais de voyages de l‟agent sous contrat expatrié ou sous contrat local, de son conjoint et de
ses enfants mineurs légalement à charge, ainsi que les frais de transport de leurs bagages dans la limite des
quotités fixées par arrêté du ministre des finances sont à la charge de l‟Etat. Cette prise en charge intervient:
Article 52.- La prise en charge par l‟Etat des frais de voyage et de transport des bagages entre le lieu de
l‟emploi et le lieu de recrutement tant à l‟aller qu‟au retour intervient dès la prise d‟effet et à l‟issue du contrat.
TITRE V – DISCIPLINE
Article 53.- Les sanctions disciplinaires ci-après peuvent être prononcées à l‟encontre des agents contractuels
de l‟Etat :
1) L‟avertissement ;
2) Le blâme avec inscription au dossier ;
L‟avertissement, le blâme et la mise à pied sont prononcés par le ministre responsable, le gouverneur
de province ou le chef de mission diplomatique ou consulaire, et doivent être communiqués au ministère de la
Fonction Publique.
Le licenciement est prononcé par le Premier Ministre ou par l‟autorité déléguée par lui à cet effet.
Le licenciement pour faute lourde ou pour insubordination et négligence notoires ou pour injures graves
envers les chefs est prononcé après avis du conseil de discipline, tel que défini à l‟article 10.
Article 54.- Entraînent également le licenciement de l‟agent contractuel de l‟Etat sans consultation des
organismes disciplinaires :
1) Les condamnations de quelque nature que ce soit, prononcées par la cour de sûreté de
l‟Etat ou une cour criminelle, à l‟exclusion des amendes ;
2) Les condamnations devenues définitives prononcées par les tribunaux correctionnels et
consistants en une peine d‟emprisonnement ferme pour les délits suivants :
- atteinte à l‟ordre et à la sécurité publique ;
- atteinte à l‟autorité de l‟Etat et au crédit de la nation ;
- concussion ;
- corruption ;
- détournement de deniers publics ;
- vol ;
- faux en écriture ;
- escroquerie ;
- extorsion et chantage ;
- abus de confiance et détournement.
3) Les condamnations intervenues deux fois dans l‟espace de deux ans à une peine
d‟emprisonnement ferme égale ou supérieure à trois mois pour ivresse publique et
manifeste ;
4) Les condamnations autres que celles prévues au paragraphe 2 ci-dessus prononcées par les
tribunaux correctionnels, à une peine d‟emprisonnement ferme égale ou supérieure à six
mois ;
5) Les condamnations judiciaires prononçant, l‟incapacité d‟exercer à jamais une fonction
publique.
Article 55.- En cas de faute grave commise par un agent contractuel de l‟Etat, qu‟il s‟agisse d‟un manquement à
ses obligations professionnelles ou d‟une infraction de droit commun, et s‟il est estimé que le maintien en service
de l‟intéressé est inopportun ou peut provoquer des perturbations, celui-ci peut être immédiatement suspendu de
ses fonctions par décision du ministre utilisateur ou du gouverneur de province ou du chef de mission
diplomatique ou consulaire, en attendant sa comparution devant un conseil de discipline.
- quatre mois pour les agents contractuels de l‟Etat engagés hors catégorie et ceux des
première, deuxième et troisième catégories ;
L‟inobservation du délai de préavis crée l‟obligation, pour la partie responsable, de verser à l‟autre
partie une indemnité égale à la rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié l‟agent
durant le délai de préavis qui n‟aurait pas été effectivement respecté.
Article 65.- La partie qui prend l‟initiative de dénoncer le contrat doit être en mesure de prouver que le préavis a
été notifié par lettre, quelque soit le procédé utilisé pour effectuer la transmission de cette lettre.
Celle-ci doit indiquer les motifs de la dénonciation du contrat et le délai du préavis.
Article 66.- Pendant la période de préavis, l‟agent contractuel de l‟Etat dispose d‟un jour par semaine, afin de
pouvoir rechercher un autre emploi. Ces absences pour recherche d‟emploi en période de préavis ne donnent
pas lieu à réduction de salaire.
Ces jours sont fixés d‟un commun accord entre l‟Etat et l‟agent et peuvent être pris soit globalement,
soit heure par heure.
Article 67.- En cas de dénonciation de contrat par l‟Etat, l‟agent contractuel qui a trouvé un emploi durant la
période de préavis et qui en donne justification peut quitter immédiatement l‟employeur pour prendre ce nouvel
emploi, sous réserve de prévenir celui-ci.
Article 68.- Après résiliation de leur contrat, les agents contractuels de l‟Etat sous contrat expatrié sont soumis,
en ce qui concerne leur séjour au Gabon, aux dispositions de l‟article 43 de la loi n°5/86 du 18 juin 1986 fixant
le régime d‟admission et de séjour des étrangers au Gabon.
CHAPITRE 2 : NON-RENOUVELLEMENT
Article 69.- Si l‟une des parties désire ne pas renouveler le contrat, notification doit en être faite à l‟autre partie
au moins trois mois avant la date de départ en congé. Dans ce cas, le contrat prend fin, sans préavis, à
l‟expiration de la période de congé.
Si ce délai n‟a pas été respecté, le contrat prend également fin à l‟expiration de la période de congé,
mais la partie qui a pris l‟initiative du non renouvellement du contrat sera dans ce cas astreinte à verser à l‟autre
partie une indemnité calculée au prorata du temps de préavis non respecté.
Article 70.- En cas de résiliation d‟office ou de dénonciation du contrat du fait de l‟Etat, hors le cas de la faute
lourde, l‟agent contractuel de l‟Etat a droit, après quatre années de services effectifs continus, a une indemnité
de services rendus.
Cette indemnité est égale à vingt pour cent de la moyenne mensuelle du salaire global des douze
derniers mois, par année de service effectif.
La rémunération à prendre en considération pour le calcul de cette indemnité ne comprend pas les
allocations familiales et sociales, ni les indemnités de transport et de logement éventuellement attribuées.
Article 71.- Dans tous les cas, la cessation d‟activité doit être constatée par un arrêté du ministre de la Fonction
Publique.
CHAPITRE 4 : DECES
Article 72.- En cas de décès de l‟agent contractuel de l‟Etat, les salaires de présence de congé, ainsi que les
indemnités de toute nature acquises à la date du décès, reviennent de plein droit à ses héritiers.
Article 73.- Si l‟agent contractuel de l‟Etat avait été déplacé du fait de l‟administration, cette dernière assure à
ses frais le transport du corps du défunt au lieu de résidence habituelle à condition que la demande soit
formulée dans un délai maximum de deux ans après l‟expiration du délai réglementaire pour le transfert des
restes mortels.
Il en est de même en cas de décès d‟un membre de la famille de l‟agent contractuel lorsque le voyage
est normalement pris en charge par l‟Etat.
Le conjoint et les enfants mineurs à charge d‟un agent contractuel décédé bénéficient du rapatriement à
leur lieu de résidence habituelle aux frais de L‟Etat.
Article 74.- Les agents contractuels de l‟Etat anciennement dénommés décisionnaires hors convention seront
classés hors catégorie. Les différents accessoires de solde et indemnité liés à l‟emploi ou à la fonction dont ils
bénéficiaient sont intégrés dans leur solde globale.
Article75.- Les contrats à durées indéterminée en cours sont transformés en contrat à durée déterminée dans
les conditions de l‟article 23 pour compter de la date anniversaire du dernier congé normal.
Article 76.- La présente loi abroge toutes dispositions antérieures en la matière. Un décret d‟application fixera
les modalités de reclassement de tous les agents contractuels.
Article77.- Le Ministre de la Fonction Publique et le Ministre des Finances sont chargés chacun en ce qui le
concerne de l‟exécution de la présente loi qui sera enregistrée, publiée selon la procédure d‟urgence et
exécutée comme loi de l‟Etat.
Le Premier Ministre,
Chef du gouvernement ;
Paulette MISSAMBO
Paul TOUNGUI
Article 2.- Ce statut ne s‟applique pas aux personnels militaires, aux magistrats, aux personnels de la sécurité
pénitentiaire et aux agents contractuels de l‟Etat, sauf pour ce qui est du système de rémunération.
Article 3.- Les personnes se trouvant dans la situation définie à l‟article premier ci-dessus ont la qualité de
fonctionnaire. Le fonctionnaire est, vis-à-vis de l‟Etat et de l‟administration, dans une situation statutaire et
réglementaire.
Article 4.- Les fonctionnaires ayant vocation aux mêmes emplois, portant la même dénomination, appartenant
à la même hiérarchie d‟une même spécialité et d‟un même secteur d‟activité, et soumis au même statut
particulier, constituent un corps.
Article 5.- Un corps de fonctionnaires peut comporter plusieurs grades, le grade étant subdivisé en un certain
nombre de classes et chaque classe comprenant elle-même un certain nombre d‟échelons.
Les corps sont regroupés par spécialités, elles-même regroupées par secteur d‟activité.
Article 6.- Des lois fixent les dispositions des statuts particuliers des différents corps de l‟administration
conformément aux dispositions générales du présent statut.
Ces lois déterminent pour chaque secteur d‟activité, les spécialités qui y sont regroupées et fixent les
dispositions communes et spécifiques constituant les statuts particuliers des corps de ce secteur.
Les statuts particuliers se rapportent essentiellement aux conditions d‟intégration et de nomination aux
emplois et aux fonctions.
Article 7.- Il est interdit à tout fonctionnaire, quelque soit sa position, d‟avoir, par lui-même ou par personne
interposée, et sous quelque dénomination que ce soit, des intérêts de nature à compromettre son
indépendance.
Article 8.- Il est interdit à tout fonctionnaire d‟exercer une quelconque activité privée lucrative de nature
préjudiciable au service public.
Le fonctionnaire contre lequel il aura établi qu‟il se livre à de telles activités sera mis en demeure de les
cesser dans un délai d‟un mois à l‟expiration duquel il sera mis en disponibilité d‟office, s‟il continue à les
exercer.
Article 9.- Lorsque le conjoint d‟un fonctionnaire exerce une activité privée lucrative, déclaration doit en être
faite par ce fonctionnaire au ministre dont il relève, lequel pourra prendre des mesures destinées à préserver
l‟intérêt du service public.
Article 10.- Lorsque le conjoint d‟un fonctionnaire ayant des fonctions d‟autorité ou d‟inspection est également
fonctionnaire, déclaration doit en être faite par ces fonctionnaires aux ministres dont ils relèvent, lesquels
pourront, conjointement avec le ministre de la Fonction Publique, prendre toute mesure propre à sauvegarder
l‟intérêt de l‟administration.
Au cas où un des conjoints devrait être placé en position de disponibilité, par application des mesures
visées au paragraphe ci-dessus, l‟avis du comité consultatif de la Fonction Publique sera requis.
Le fonctionnaire contrevenant aux dispositions ci-dessus s‟expose à la privation de son traitement dans
les conditions et selon les modalités précisées par voie réglementaire.
Article 12.- Les fonctionnaires en activité peuvent suivre des stages professionnels à leur demande ou à
l‟initiative de l‟administration, dans les conditions prévues par le présent statut ainsi que par les statuts particuliers
des différents corps.
Article 13.- Les fonctionnaires en activité peuvent prétendre à trois sortes de stages professionnels :
- le stage de perfectionnement ;
- le stage de spécialisation ;
- le stage de formation verticale.
Un décret pris après avis du comité consultatif de la Fonction Publique en réglemente les
conditions et avantages.
Article 15.- Tout fonctionnaire, quelque soit son rang dans la hiérarchie, est responsable des tâches qui lui sont
confiées ainsi que des tâches qu‟il est appelé à confier à ses subordonnés.
Article 16.- Indépendamment des règles instituées dans le code pénal en matière de secret professionnel, tout
fonctionnaire est lié par l‟obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne des faits et
informations dont il a connaissance dans l‟exercice de ses fonctions.
Article 17.- Toute faute commise par un fonctionnaire dans l‟exercice de ses fonctions, ainsi que toute
condamnation judiciaire en matière pénale, l‟expose à des sanctions disciplinaires.
Article 18.- Lorsqu‟un fonctionnaire a été poursuivi par un tiers pour faute de service et que le conflit
d‟attribution n‟a pas été levé, l‟administration doit, dans la mesure où une faute personnelle détachable de
l‟exercice de ses fonctions n‟est pas imputable à ce fonctionnaire, le couvrir des condamnations civiles
prononcées contre lui.
Article 19.- L‟Etat est tenu de réparer tout préjudice subi par un fonctionnaire dans l‟exercice ou à l‟occasion de
l‟exercice de ses fonctions.
L‟Etat, tenu dans les conditions prévues à l‟alinéa premier ci-dessus, est subrogé aux droits de la
victime pour obtenir des auteurs du préjudice le remboursement des sommes versées. Il dispose, en outre,
d‟une action directe qu‟il peut exercer par voie de constitution de partie civile devant la juridiction pénale.
Article 20.- Un dossier individuel est ouvert puis archivé au ministère de la Fonction Publique et au ministère
utilisateur pour chaque fonctionnaire. Le dossier individuel du fonctionnaire doit contenir toutes les pièces
intéressant sa situation administrative ; celles-ci doivent être enregistrées, numérotées et classées sans
discontinuité.
Article 21.- L‟exercice des droits syndicaux y compris celui du droit de grève est reconnu aux fonctionnaires
sous réserve :
Les procédures de règlement des différents conflits sont la négociation, la conciliation et la médiation.
Les modalités de ces procédures sont fixées par la loi.
Article 22.- Dans le cadre des règles édictées par le présent statut et sous réserve de l‟article 29 de la
Constitution, le Premier Ministre :
Il peut déléguer au ministre de la Fonction Publique ou tout autre ministre intéressé, tout ou partie
de ces attributions. Un décret pris en conseil des ministres fixe les modalités de cette délégation.
Article 23.- En cas de nécessité urgente ou lorsqu‟un intérêt supérieur l‟exige, le Président de la République
peut à titre exceptionnel et après concertation avec le Premier Ministre et avis du ministre utilisateur, du ministre
de la Fonction Publique et du ministre des finances, déroger aux règles du présent statut général en ce qui
concerne les intégrations et les promotions.
Article 28.- Des conseils de disciplines sont institués dans la capitale de la République et dans les provinces,
ambassades et consulats pour donner des avis sur les sanctions majeures à appliquer aux fonctionnaires
chaque fois que le ministre responsable, le gouverneur de province ou le chef de mission diplomatique ou
consulaire estimera que la faute commise doit entraîner une sanction majeure aux termes de l‟article 129 ci-
dessous.
Article 29.- Des décrets pris en conseil des ministres fixent la composition, l‟organisation et le fonctionnement
du conseil supérieur de la Fonction Publique, du comité consultatif de la Fonction Publique, des commissions
administratives paritaires, ainsi que des conseils de discipline.
TITRE II
Article 30.- Les corps de fonctionnaires sont classés et répartis suivant leur niveau de recrutement en trois
catégories désignées dans l‟ordre hiérarchie décroissant par les lettres A, B, C.
Les catégories A et B sont divisées en une hiérarchie supérieure (1) et une hiérarchie inférieure (2) ;
la catégorie C comporte une hiérarchie unique.
Article 31.- Le niveau de recrutement correspondant à chacune des hiérarchies définies à l‟article 30 ci-dessus
est le suivant :
CHAPITRE 2 : RECRUTEMENT
Article 34.- Le candidat à un emploi permanent doit produire les pièces suivantes à l‟appui de sa demande :
Article 35.- Aucune intégration dans un corps de fonctionnaires ne peut-être effectuée au-delà des emplois
budgétaires vacants dans ce corps.
Article 36.- Le recrutement se fait par voie externe lorsqu‟il concerne les personnes en dehors de la Fonction
Publique. Il s‟effectue par voie interne lorsqu‟il concerne des fonctionnaires, sous réserve que cette modalité
soit expressément prévue par les statuts particuliers.
Dans le premier cas, le mode normal de recrutement est le concours direct. Les candidats
doivent satisfaire aux conditions générales fixées par les articles 33 et 34 ci-dessus et aux conditions
particulières fixées par le statut particulier du corps postulé.
Dans le deuxième cas, le mode normal de recrutement est le concours professionnel ouvert
exclusivement aux personnels inscrits sur une liste de droit au concours. Cette liste comprend:
- les fonctionnaires qui ont acquis le diplôme requis par le concours direct pour
l‟accession au corps postulé ;
- les fonctionnaires qui ont atteint au moins le premier échelon de la première classe
dans la hiérarchie immédiatement inférieure et qui ont obtenu dans les deux
dernières années une note chiffrée égale ou supérieure à 15/20.
L‟inscription sur la liste de droit au concours est définitive, sauf en cas de sanction majeure, ce
qui entraîne automatiquement l‟exclusion du fonctionnaire en cause de ladite liste.
Article 37.- Dans certains cas définis par les statuts particuliers, le concours direct est remplacé par le
diplôme de sortie d‟écoles spécialisées. Hors cette exception, des concours sont organisés afin de pourvoir
directement aux vacances effectives ou en devenir du corps. Sauf dérogation expresse prévue par le statut
particulier, cette organisation est obligatoire lorsque le nombre de poste à pourvoir est égal ou supérieur à dix.
Article 38.- Les programmes des concours professionnels doivent porter sur les matières propres à la spécialité
en cause, au niveau requis. Ils doivent en plus, dans tous les cas, comporter une épreuve écrite ou orale de
culture générale.
Un arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique détermine les modalités desdits concours.
Article 39.- Les vacances d‟emplois non pourvues, soit par défaut de concours, soit parce que les résultats
définitifs des concours fournissent un nombre insuffisant de reçus, de même que les vacances d‟emplois
inopinées, pourront faire l‟objet d‟un recrutement sur titre lorsque cette possibilité est expressément prévue par
les statuts particuliers.
Ce recrutement se fera:
- en voie externe, par l‟admission sur titres scolaires, universitaires ou
professionnels ;
- en voie interne, par l‟admission sur titres professionnels.
Article 40.- L‟admission sur titres scolaires, universitaires ou professionnels ne peut être prononcée que dans
le cas où le postulant possède le diplôme ou le niveau de formation requis par les statuts particuliers ou jugé
équivalent par l‟autorité compétente pour être directement recruter dans le corps visé, lorsque cette possibilité
est expressément prévue par les statuts particuliers.
Article 41.- L‟admission sur titres professionnels ne peut être prononcée qu‟en faveur des fonctionnaires ayant
atteint au moins le deuxième échelon de la deuxième classe et ayant acquis le diplôme requis pour se
présenter au concours direct de recrutement dans le corps visé, lorsque cette possibilité est expressément
prévue par les statuts particuliers.
Article 42.- Le stage probatoire est la période de temps pendant laquelle toute personne admise dans un corps
de la hiérarchie administrative doit s‟initier à ses fonctions et faire la preuve qu‟elle est apte à les exercer pour
être titularisée.
Les personnes provenant du recrutement direct sont admises dans le corps en qualité de
stagiaire. Elles sont classées dans un échelon de leur hiérarchie dit échelon stagiaire.
Article 43.- La durée de stage probatoire est d‟un an à compter du jour de la prise effective de service après la
nomination dans le corps.
Le renouvellement de la période de stage probatoire ne peut être prononcé qu‟une fois et pour
une durée d‟un an.
L‟administration utilisatrice du stagiaire est tenue d‟adresser au ministre de la Fonction Publique
dans un délai de trois mois un rapport de fin de stage.
Article 44.- À l‟expiration de la période de stage probatoire, le stagiaire est soit titularisé, soit licencié, soit
astreint à une nouvelle période de stage.
Le stagiaire pour lequel n‟ont été demandés ni la titularisation, ni le licenciement, ni la
reconduction de stage, est, à défaut de la communication au Ministère de la Fonction Publique du rapport de fin
de stage prévu à l‟article 43 , titularisé d‟office à la fin du sixième mois qui suit la fin de la première année de
stage.
Le stagiaire pour lequel le licenciement a été demandé au terme de la période de stage
probatoire est, après avis de la commission administrative paritaire compétente, soit licencié, soit astreint à une
nouvelle période de stage.
Article 46.- Toute faute commise par un stagiaire dans l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions,
l‟expose à l‟une des trois sanctions disciplinaires suivante :
- l‟avertissement ;
- le blâme ;
- le licenciement.
L‟avertissement et le blâme sont infligés dans les conditions prévues à l‟article 133 ci-dessous,
sans préjudice des dispositions des articles 127 et 139 ci-après, le licenciement d‟un stagiaire ne peut être
prononcé qu‟après avis du conseil de discipline.
Toutefois, pour toute condamnation judiciaire en matière pénale de trois mois au minimum, le
licenciement est prononcé, en cours de stage, sans consultation du conseil de discipline.
Article 47.- Le licenciement peut être également prononcé en cours de stage probatoire en raison de faits
antérieurs à la nomination de l‟intéressé dans le corps et qui, s‟ils avaient été connus, auraient mis obstacle à
cette nomination.
Si ces faits ne sont connus que dans les vingt-quatre mois suivant la titularisation de l‟intéressé,
ils doivent être inscrits dans son dossier et constituer, sur le plan disciplinaire, des circonstances aggravantes
pendant cinq ans à compter de cette inscription.
En revanche, ils ne peuvent plus être pris en considération s‟ils sont connus au-delà du délai de
vingt quatre mois sauf pour les cas de faux et d‟usage de faux.
Article 48.- Le licenciement d‟un stagiaire dans les conditions définies aux articles 46 et 47 ci-dessus n‟est, en
aucun cas, susceptible d‟entraîner l‟attribution d‟une indemnité quelconque.
Article 49.- Le fonctionnaire stagiaire ne peut être placé en position de détachement sur demande, hors-cadres
ou de disponibilité, sous réserve toutefois des dispositions définies aux alinéas 3, 4, 5 et 6 de l‟article 82 et des
articles 96 et 99 du présent statut.
Article 50.- Le détachement ainsi prononcé, comme celui des fonctionnaires déjà titularisés, obéit aux
dispositions définies par les articles 83 à 85 du présent statut.
Article 52.- Les cas dans lesquels le changement de spécialité peut intervenir, sur demande des intéressés,
sont les suivants :
1) inaptitude physique à exercer toute fonction attachée au corps auquel appartient le fonctionnaire, cette
inaptitude devant être constatée par un conseil de santé ;
Dans tous les cas, l‟avis de l‟administration d‟origine et celui de l‟administration d‟accueil sont
obligatoires.
Article 53.- Le fonctionnaire désirant changer de spécialité doit adresser sa demande dûment motivée au
Ministre de la Fonction Publique.
Article 54.- L‟effectif du corps de la spécialité pour lequel le changement est demandé ne doit pas être au
complet. Dans le cas contraire, la demande est gardée en instance jusqu'à ce qu‟une vacance d‟emploi se
produise.
Si la vacance d‟emploi se produit plus d‟un an après la réception de la demande de l‟intéressé,
ce dernier est invité à la renouveler.
Article 55.- Le changement de spécialité est irrévocable et ne peut être autorisé qu‟une seule fois au cours de
la carrière d‟un fonctionnaire. Le nombre de changement à autoriser annuellement dans un corps ne devra pas
dépasser cinq pour cent de son effectif. Les demandes formulées au-delà de ce pourcentage sont renvoyées
aux intéressés qui pourront les renouveler l‟année suivante.
Article 56.- Le fonctionnaire changeant de spécialité selon les dispositions des articles 51 et 52 ci-dessus est
reclassé dans le nouveau corps au grade, à la classe et à l‟échelon correspondant à son classement
hiérarchique et à son indice de solde dans son ancien corps, en conservant l‟ancienneté détenue dans
l‟échelon.
L‟ancienneté de carrière détenue dans l‟administration est maintenue.
TITRE III
AFFECTATION-MUTATION-NOMINATION
Article 57.- Les affectations des fonctionnaires qui nécessitent un changement de département ministériel sont
prononcées par le Premier Ministre ou, par délégation, par le ministre de la Fonction Publique. Cet acte doit être
pris après avis des ministres intéressés.
Article 58.- Les affectations et mutations des fonctionnaires sont prononcées selon les nécessités du service.
Dans la mesure compatible avec ces nécessités, l‟administration pourra tenir compte des désirs formulés en la
matière par les intéressés et notamment de leur situation sanitaire et familiale.
Article 59.- Les affectations et mutations des fonctionnaires à l‟intérieur d‟un département ministériel sont
prononcées par le ministre responsable. Néanmoins, elles doivent être portées dans un délai d‟un mois à la
connaissance du ministre de la Fonction Publique et du ministre des Finances.
Article 60.- Les gouverneurs procèdent à l‟intérieur de leur province, aux affectations et mutations des
fonctionnaires mis à leur disposition, sauf pour ceux dont la mise à disposition est assortie d‟une affectation
précise.
Article 61.- L‟affectation ou la mutation concernant un fonctionnaire dont le conjoint est lui-même fonctionnaire,
doit être accompagnée d‟une affectation ou d‟une mutation du conjoint dans le même lieu, sauf accord formel
des conjoints.
Article 62.- Le fonctionnaire bénéficiaire d‟un congé doit, à l‟issue de celui-ci, rejoindre le même poste
d‟affectation, sauf stipulation contraire de la décision de congé ou de toute autre décision éventuelle intervenant
au cours du congé.
Article 63.- Les nominations à certaines hautes fonctions de responsabilité, dont la liste est fixée par la loi, sont
prononcées par décret pris en conseil des ministres sur une liste d‟aptitude par spécialité, conformément à la
Toutefois, ne peuvent être nommés aux hautes fonctions de responsabilité visées à l‟alinéa
précédent, que des fonctionnaires titularisés.
Article 64.- Le fonctionnaire démis de ses fonctions de responsabilité et qui n‟est pas nommé à de nouvelles
fonctions, rejoint d‟office son corps d‟origine.
Toutefois, il continue à percevoir les indemnités attachées à ses fonctions précédentes pendant
quatre mois à compter de la date de cessation de service.
TITRE IV
NOTATION-AVANCEMENT
er
CHAPITRE 1 : NOTATION
Article 65.- Il est attribué chaque année à tout fonctionnaire en activité ou en position de détachement une note
chiffrée suivie d‟une appréciation générale exprimant sa valeur professionnelle.
Article 67.- Les appréciations et notes chiffrées attribuées aux fonctionnaires sont portées à leur connaissance
sur leur demande. Cette communication est en tout état de cause obligatoire lorsque le fonctionnaire est traduit
devant le conseil de discipline.
CHAPITRE 2 : AVANCEMENT
Article 68.- Les corps des fonctionnaires sont divisés en deux grades : le grade normal et le grade supérieur.
Le grade normal comprend un échelon stagiaire et trois classes de trois échelons. Le grade
supérieur, à classe unique comprend cinq échelons.
Article 69.- L‟avancement des fonctionnaires comprend l‟avancement de grade, de classe et d‟échelon.
L‟avancement de grade est automatique après une durée réglementaire de quatre ans dans le
dernier échelon du grade normal.
Toutefois, il peut intervenir au choix après un séjour minimum de deux ans dans le dernier échelon
du grade normal.
L‟avancement au choix des fonctionnaires au grade supérieur est subordonné à un quota arrêté
chaque année conjointement par le Ministre chargé de la Fonction Publique et le ministre chargé des finances,
sans toutefois dépasser vingt-cinq pour cent du nombre des fonctionnaires promus à l‟ancienneté.
Article 70.- L‟avancement de classe a lieu à l‟ancienneté au choix ou sur concours.
Article 74.- Les tableaux d‟avancement à raison de deux par an, doivent être arrêté et publiés au plus tard le 15
er
juin et le 15 décembre de l‟année en cours, les promotions devant prendre effet à partir du 1 juillet de l‟année
er
en cours ou du 1 janvier de l‟année suivante.
Les fonctionnaires y sont inscrits par ordre de mérite, établi d‟après leurs notes et les éléments
d‟appréciation se trouvant dans leurs dossiers, ceux dont le mérite est jugé égal étant départagés par
l‟ancienneté de service.
Les tableaux d‟avancement cessent d‟être valables à l‟expiration de la période pour laquelle ils
ont été dressés. Le fonctionnaire inscrit mais non promu bénéficie d‟une priorité d‟inscription sur le tableau
suivant.
Article 75.- La composition des commissions administratives paritaires est fixée de telle façon qu‟un
fonctionnaire appartenant à une hiérarchie donnée ne puisse être appelé à formuler un avis sur le cas d‟un
fonctionnaire classé à une hiérarchie supérieure à la sienne.
Les fonctionnaires inscrits à un tableau d‟avancement ne peuvent pas faire partie de la
commission devant statuer sur leur cas.
Article 76.- Les réclamations portant sur les inscriptions aux tableaux d‟avancement et sur les promotions
faisant suite à ces inscriptions sont soumises pour étude et avis au comité consultatif de la Fonction Publique
qui doit statuer dans un délai d‟un mois.
TITRE V
POSITION
Article 77.- Tout fonctionnaire est placé dans une des cinq positions suivantes :
1°) en activité ;
CHAPITRE 2 : DETACHEMENT
Article 80.- Le détachement est la position du fonctionnaire placé hors de l‟administration mais qui continue à
bénéficier dans son corps de ses droits à l‟avancement et à la retraite.
Article 81.- Le détachement, essentiellement révocable, est prononcé soit d‟office, conformément aux besoins
exprimés par les administrations, organisations, organismes, sociétés ou établissements de détachement, soit
sur demande du fonctionnaire.
Le détachement sur demande ne peut concerner que les fonctionnaires ayant au moins deux
ans d‟ancienneté après titularisation.
Article 82.- Le détachement ne peut avoir lieu que dans les cas suivants :
1) détachement auprès d‟un office ou d‟un établissement public ou parapublic ;
2) détachement auprès d‟une commune ou d‟une collectivité publique régionale ;
3) détachement auprès d‟une administration d‟un autre pays en application des accords de
coopération ;
4) détachement dans un autre pays faisant partie d‟un organisme international auquel appartient
également le Gabon ;
5) détachement pour exercer un enseignement ou remplir une mission publique à l‟étranger ou auprès
d‟organismes internationaux ;
6) détachement pour exercer une fonction publique élective ou de membre du gouvernement, ou un
mandat parlementaire ou syndical lorsque cette fonction ou ce mandat comporte des obligations
empêchant d‟assurer normalement l‟exercice des fonctions administratives ;
7) détachement auprès d‟une entreprise ou d‟un organisme privé pour y effectuer des travaux
nécessités par l‟exécution du plan de développement économique et social de la République.
Article 83.- Les dispositions relatives à la durée du détachement, à son renouvellement et à sa révocation sont
fixées par décret.
Article 84.- Les dispositions relatives à la réintégration du fonctionnaire après détachement sont également
fixées par décret.
Article 85.- Le fonctionnaire détaché est soumis à l‟ensemble des règles régissant la fonction qu‟il exerce par
l‟effet de son détachement, tout en restant soumis aux règles générales du présent statut et du statut particulier
de son corps.
Article 86.- Le fonctionnaire en position de détachement est noté dans les conditions prévues aux articles 65
et 67 du présent statut ;
Le bulletin de note est transmis directement par les autorités intéressées au ministre de la Fonction
Publique.
Article 87.- Les conditions dans lesquelles le fonctionnaire détaché et l‟administration ou l‟organisme auprès
duquel il est détaché supportent respectivement la retenue et la contribution pour la pension de retraite sont
fixées par la loi sur les pensions.
CHAPITRE 3 : HORS-CADRES
Article 89.- Le fonctionnaire est mis hors-cadres sur demande. Il peut toutefois être placé d‟office dans cette
position après un détachement de longue durée dans un emploi ne conduisant pas à pension du régime général
des retraites.
Article 91.- Le fonctionnaire placé dans la position hors-cadre est entièrement à la charge de l‟organisme qui
l‟emploi. Il ne peut prétendre à aucun des avantages attachés au grade qu‟il avait, au régime statutaire ou aux
règlements régissant son ancien emploi.
Article 92.- Le fonctionnaire hors-cadres peut demander à être replacé dans son administration d‟origine.
Au cas ou cette demande est acceptée, l‟intéressé peut prétendre au bénéfice des droits à pension
du régime général des retraites à compter du jour de la reprise de service dans son corps, la période hors-
cadres pouvant être validée pour la retraite sous réserve du versement des sommes correspondant d‟une part,
à la retenue règlement sur la solde par l‟intéressé, d‟autre part, à la contribution de l‟employeur.
Au cas où il ne peut être donné satisfaction à sa demande, l‟intéressé est soit mis à la retraite s‟il à
droit à une pension, soit licencié dans le cas contraire.
CHAPITRE 4 : DISPONIBILITE
Article 93.- La disponibilité est la position du fonctionnaire placé hors de toute activité dans l‟administration.
Article 94.- La disponibilité est prononcée soit sur demande du fonctionnaire, soit d‟office.
Article 95.- En cas de mise en disponibilité sur demande du fonctionnaire, celui-ci perd le bénéfice de ses
droits aux émoluments, aux avantages matériels, à l‟avancement et à la retraite attachés au grade qu‟il détient
dans son corps.
Toutefois, dans le cas visé au troisième paragraphe de l‟article 99 ci-après, le fonctionnaire placé
sur sa demande en position de disponibilité pourra prétendre au versement de la moitié des émoluments
correspondant à son indice en continuant à bénéficier de ses droits à l‟avancement et à la retraite.
Cette disposition s‟applique également au conjoint qui demande sa mise en disponibilité pour
élever un enfant atteint d‟une infirmité exigeant des soins continus, et ce, pendant une période n‟excédent pas
cinq ans.
Article 96.- La mise en disponibilité est prononcée d‟office lorsqu‟un fonctionnaire se trouve dans l‟incapacité
de reprendre ses fonctions après avoir épuisé ses droits à congé de longue durée ou de maladie dans les
conditions fixées par décret.
Dans ce cas, la durée de la disponibilité ne peut excéder un an, renouvelable à deux reprises
pour une durée égale.
À l‟expiration de la période de mise en disponibilité d‟office, le fonctionnaire est soit replacé dans
son administration d‟origine, s‟il y est apte, soit, dans le cas contraire, mis à la retraite ou, s‟il n‟a pas droit à
pension, licencié.
Un capital des services rendus sera versé au fonctionnaire invalide qui n‟aurait pas réuni
l‟ancienneté requise pour être mis à la retraite. Un décret d‟application en fixera le montant et les modalités
d‟attribution.
Article 97.- La mise en disponibilité sur demande ne peut être accordée que dans les cas suivants :
1) en cas d‟accident ou de maladie grave du conjoint ou d‟un enfant, la durée de la
disponibilité est égale à trois années dans ce cas et renouvelable à deux reprises ;
2) pour effectuer des études ou des recherches présentant un intérêt général, la règle de
durée est semblable à celle du cas précédent ;
Article 98.- La disponibilité peut être également accordée à la demande d‟un fonctionnaire pour exercer une
activité dans une entreprise ou un organisme privé à condition :
1) que cette mise en disponibilité soit compatible avec les nécessités de service ;
2) que l‟activité privée ait un caractère d‟intérêt public, en raison de la fin qu‟elle poursuit
ou de l‟importance du rôle qu‟elle joue dans l‟économie du pays ;
3) que l‟intéressé n‟ait pas eu, de par ses fonctions administratives, soit à exercer un
contrôle sur l‟entreprise ou l‟organisme, soit à participer à l‟élaboration ou à la
passation de marchés les concernant.
La disponibilité dans ce cas, ne peut excéder trois ans. Elle est renouvelable une seule dois
pour une période n‟excédant pas trois ans.
Article 99.- La mise en disponibilité est de droit pour le fonctionnaire qui la demande dans les trois cas suivant :
1) pour élever un enfant âgé de moins de cinq ans ou atteint d‟une infirmité exigeant des
soins continus ;
2) pour suivre son conjoint si ce dernier est astreint à établir sa résidence habituelle, en
raison de sa profession, dans un lieu éloigné du lieu d‟exercice de ses fonctions ;
3) dans le cas ou les deux conjoints étant fonctionnaires, l‟un d‟eux est nommé à fonction
officielle ou à un poste de commandement ou de responsabilité qui ne permet pas à
l‟autre d‟exercer son emploi sous son autorité.
Article 100.- Le Ministre de la Fonction Publique peut, à tout moment, faire procéder aux enquêtes nécessaires
en vu de s‟assurer de la situation du fonctionnaire mis en disponibilité. Il peut, dans tous les cas et après avis
du comité consultatif de la Fonction Publique, révoquer la disponibilité.
Article 101.- Le fonctionnaire mis en disponibilité sur sa demande doit, trois mois avant l‟expiration de la
période de disponibilité, solliciter soit le renouvellement de la disponibilité, si cela est possible, soit sa remise en
fonction.
À défaut de cette régularisation, le fonctionnaire peut, après avis du comité consultatif de la
Fonction Publique, être remis en fonction ou mis à la retraite, s‟il a droit à une pension, ou licencié, dans le cas
contraire.
Article 102.- Le fonctionnaire mis en disponibilité et qui, lors de sa remise en fonction, refuse le poste qui lui est
assigné, peut, après mise en demeure du Ministre de la Fonction Publique et après avis du comité consultatif
de la Fonction Publique, être mis à la retraite, s‟il a droit à une pension, ou licencié dans le cas contraire.
Article 103.- Le fonctionnaire incorporé dans une formation militaire pour son temps de service légal est placé
dans une position spéciale de détachement dite sous les drapeaux.
Pendant cette période, l‟intéressé ne perçoit pas son traitement de fonctionnaire mais
seulement sa solde militaire. Il continue en revanche à bénéficier de son avancement normal; La durée des
services militaires compte pour une durée égale de services civils.
Article 104.- En cas de mobilisation, le fonctionnaire appelé dans une formation militaire est également placé
dans la position spéciale de détachement dite sous les drapeaux, position dans laquelle il continue à percevoir
son traitement de fonctionnaire et à bénéficier de son avancement normal.
TITRE VI
Article 106.- Le traitement des fonctionnaires est constitué de deux éléments : la solde de base et les
accessoires de solde.
Article 107.- La solde de base est composée d‟une partie fixe et d‟une partie variable.
La partie fixe est égale pour tous les fonctionnaires.
La partie variable est calculée en fonction :
- de l‟indice afférent au grade, à la classe et à l‟échelon de la hiérarchie considérée, et
faisant l‟objet d‟une grille ;
- d‟un coefficient de spécialité qui tient compte des contraintes et spécificités propre à
chacune des spécialités. Ce coefficient est uniforme pour tous les corps d‟une
même spécialité. Toutefois, le rapport entre le coefficient de la spécialité ayant la
plus forte valeur et le coefficient de la spécialité ayant la plus faible valeur ne doit en
aucun cas être supérieur à deux.
La grille indiciaire est commune à tous les corps de fonctionnaires et aux personnels
mentionnés à l‟article 2 du présent statut.
La valeur du point d‟indice est la même, quelque soit l‟indice.
Article 108.- Les accessoires de solde comprennent les indemnités et les prestations familiales.
Article 109.- Des décrets pris en conseil des ministres sur proposition du ministre de la Fonction Publique et
du ministre chargé des finances et après avis du comité national des rémunérations, fixent l‟échelonnement
indiciaire de chaque hiérarchie, les coefficients de spécialité, définissent les accessoires de solde et
déterminent la valeur de la partie fixe et celle du point d‟indice.
Article 110.- Les fonctionnaires exerçant certaines fonctions perçoivent, en plus de leur traitement tel qu‟il est
défini à l‟article 106 ci-dessus, des indemnités dont le montant et les conditions d‟attribution sont fixés par
décret pris en conseil des ministres, sur proposition du ministre de la Fonction Publique et du ministre des
finances après avis du comité national des rémunérations.
Article 111.- Lorsque les conditions de titre posées par un statut particulier pour l‟accès à une hiérarchie
déterminée entraînent des études supplémentaires sanctionnées par un diplôme, au-delà des minima fixés par
l‟article 31 ci-dessus ou bien correspondent à une formation spécifique, le fonctionnaire titulaire de ce titre ou
diplôme professionnel à droit à une indemnité de spécialité.
Cette indemnité peut varier entre les corps d‟une même spécialité. Le rapport entre l‟indemnité
la plus élevée et l‟indemnité la moins élevée ne doit en aucun cas être supérieur à deux.
Cette indemnité peut varier également entre différentes spécialités. Dans ce cas, le rapport
entre l‟indemnité la plus élevée de la spécialité ayant la plus grande valeur et l‟indemnité de la spécialité ayant
la plus faible valeur ne doit pas être supérieur à deux.
Un décret en fixe les montants et les modalités d‟attribution.
Article 112.- Toutes les indemnités prévues aux articles 110 et 111 sont versées mensuellement avec la solde
pendant la totalité de la durée en position d‟activité dans la fonction ou la situation ouvrant droit à ces
indemnités.
Article 113.- L‟Etat doit prendre des mesures d‟incitation propre à amélioré de façon significative les conditions
de vie des fonctionnaires exerçant notamment en milieu rural.
Toutefois, pour certains corps, en raison de leur caractère technique et des nécessités qui leur sont
propres, les statuts peuvent proroger cette limite d‟âge sans quelle n‟excède soixante-cinq ans. Il s‟agit:
- des médecins ;
- des pharmaciens et chirurgiens-dentistes ;
- des enseignants du supérieur et des chercheurs ;
- des corps de contrôle et d‟inspection.
Article 115.- Lorsqu‟un fonctionnaire est atteint d‟une maladie physique ou mentale incurable dûment constatée
par un conseil de santé, une rente d‟invalidité lui est accordée dans les conditions fixées par la loi relative aux
pensions.
CHAPITRE 3 : PENSIONS
Article 116.- Le fonctionnaire mis à la retraite à droit à une pension. Les éléments constitutifs du droit à la
pension, la détermination de son montant et les conditions de jouissance sont fixés par la loi.
Article 117.- Aux conjoints survivants et aux orphelins mineurs d‟un fonctionnaire décédé, est allouée une
fraction de la pension à laquelle il aurait eu droit au jour de son décès.
Cette pension de réversion est également allouée aux conjoints survivants et aux orphelins mineurs
d‟un fonctionnaire retraité décédé.
Cumulativement avec cette pension, il sera alloué aux conjoints survivants et aux orphelins mineurs
d‟un fonctionnaire en exercice décédé, un capital-décès dont le montant est fixé par décret pris en conseil des
ministres.
Article 118.- Une pension dite rente d‟invalidité peut être attribuée dans certains cas au fonctionnaire mis dans
l‟impossibilité de continuer ses fonctions. Cette rente est cumulable avec la pension de retraite et réversible aux
conjoints survivants et aux orphelins mineurs en cas de décès du titulaire.
Les modalités d‟attribution et de calcul de cette rente sont fixées par décret pris en application de la loi
relative aux pensions.
Article 119.- Les fonctionnaires acquièrent un droit au congé après une certaine durée de service, dans les
conditions fixées par décret pris en conseil des ministres après avis du comité consultatif de la Fonction
Publique.
En cas de nécessité impérative de service, l‟administration peut enjoindre au fonctionnaire en congé de
regagner son poste avant l‟expiration de ce congé. Dans ce cas, les jours de congé non utilisés sont
récupérable, et les frais occasionnés par cette décision, notamment le transport aller du lieu de congé au lieu de
service, sont imputables au budget de l‟Etat.
Article 120.- Le décret visé à l‟article 119 ci-dessus prévoit également les dispositions règlementant toutes
autres formes de congé ou de permission, et notamment les congés relatifs aux maladies de toute nature.
CHAPITRE 5 : AVANTAGES MATERIELS DIVERS
Article 121.- L‟Etat garantit à tous les fonctionnaires les prestations familiales et de maternité, les pensions de
vieillesse, d‟invalidité et de survivant, les prestations de santé et la couverture des risques professionnels.
Article 122.- Les fonctionnaires ainsi que ses conjoints et les enfants à charge ont droit aux visites médicales et
soins gratuits dans les dispensaires, centre médicaux et hôpitaux de la santé publique.
Article 123.- En cas d‟hospitalisation du fonctionnaire, de ses conjoints ou de ses enfants à charge, celui-ci a, à
payer une fraction des tarifs hospitaliers, dans les conditions définies par les textes réglementaires en vigueur
en la matière.
Article 125.- Un décret pris en conseil des ministres réglemente l‟attribution de logement avec ameublement à
certains fonctionnaires, compte tenu de la nature des fonctions qu‟ils exercent et de leur situation de famille.
TITRE VII
DISCIPLINE
Article 126.- Conformément à l‟article 17 du présent statut, des sanctions disciplinaires peuvent être
prononcées à l‟encontre des fonctionnaires.
Article 127.- La perte de la nationalité gabonaise ou des droits civiques entrainent la revocation immédiate du
fonctionnaire, sans formalités ni consultation des organismes disciplinaires.
Article 128.- Entraînent également la révocation immédiate du fonctionnaire, sans consultation des
organismes disciplinaires :
2) les condamnations intervenues deux fois dans un espace de deux ans à une peine
d‟emprisonnement ferme égale ou supérieure à trois mois pour ivresse publique et
manifeste ;
3) les condamnations autres que celles prévues au paragraphe premier ci-dessus
prononcées par les tribunaux correctionnels, à une peine d‟emprisonnement ferme
égale ou supérieure à six mois ;
4) Les condamnations judiciaires prononçant l‟incapacité d‟exercer à jamais une fonction
publique.
Article 129.- Les sanctions disciplinaires qui peuvent être infligées à un fonctionnaire sont les suivants :
Sanctions mineures
1) l‟avertissement ;
2) le blâme avec inscription au dossier ;
3) l‟exclusion temporaire de fonctions dans les seuls cas suivants :
Sanctions majeures
1) l‟exclusion temporaire de fonctions dans les autres cas que ceux mentionnés
ci-dessus ;
Article 130.- L‟exclusion temporaire de fonction est privative de toute la rémunération. Toutefois, durant cette
période le fonctionnaire continue à bénéficier des prestations familiales.
Dans le cas des sanctions mineures, l‟exclusion temporaire de fonction ne peut être
prononcée que pour une durée de un à deux mois.
Dans le cas des sanctions majeures, elle ne peut être prononcée que pour une durée de trois
à six mois. La période de l‟exclusion temporaire de fonction n‟est pas prise en compte pour l‟avancement.
Article 131.- En cas de faute grave commise par un fonctionnaire, qu‟il s‟agisse d‟un manquement à ses
obligations professionnelles ou d‟une infraction de droit commun, et s‟il est estimé que le maintien en service de
l‟intéressé est inopportun ou peut provoquer des perturbations, celui-ci, en attendant sa comparution devant un
conseil de discipline, peut être immédiatement suspendu de ses fonctions par décision du ministre responsable,
du gouverneur de province ou du chef de mission diplomatique ou consulaire.
Durant la suspension, le fonctionnaire perd son droit au traitement à l‟exclusion des
prestations familiales.
La situation du fonctionnaire suspendu, doit faire l‟objet d‟une décision dans un délai de quatre
mois à compter du jour de la prise d‟effet de la suspension. À l‟expiration de ce délai, le fonctionnaire est rétabli
dans son droit au traitement. Ce fonctionnaire à l‟obligation de reprendre son service et l‟administration est
tenue de le recevoir.
Le fonctionnaire suspendu, lorsqu‟il est poursuivi devant un tribunal et placé sous mandat de
dépôt, reste suspendu jusqu‟à l‟aboutissement de l‟action judiciaire, même s‟il est ensuite mis en liberté
provisoire.
Le fonctionnaire poursuivi par l‟administration devant un tribunal et placé sous mandat de dépôt
est d‟office suspendu et le reste jusqu‟à l‟aboutissement de l‟action judiciaire, même s‟il est mis ensuite en
liberté provisoire.
En aucun cas, le fonctionnaire ne pourra, durant sa suspension, être utilisé par l‟administration.
Le fonctionnaire suspendu qui n‟a pas été poursuivi devant un tribunal et qui n‟a pas été traduit
devant un conseil de discipline a droit au recouvrement des émoluments qui lui ont été retenus durant la
suspension.
Lorsque finalement, le fonctionnaire suspendu a été frappé d‟une sanction disciplinaire autre
que l‟exclusion temporaire ou la révocation, il a droit au recouvrement des émoluments qui lui ont été retenus
durant la suspension toutefois, en cas d‟exclusion temporaire de fonctions, l‟intéressé ne percevra ses
émoluments, s‟il y a lieu, que pour la période excédant la durée d‟exclusion prononcée.
Le fonctionnaire suspendu de fonction du fait de poursuites pénales et relaxé des fins de
poursuite bénéficie des mêmes droits.
Article 132.- Le fonctionnaire révoqué avec ou sans suspension des droits à pension peut prétendre au
remboursement des retenues pour pension opérées sur son traitement, sauf dans le cas de révocation pour
détournement de deniers publics, concussion ou corruption.
Les cas de révocation entraînant des droits à pension sont la perte des droits civiques,
l‟indignité nationale, la condamnation pour détournement de deniers publics, concussion ou corruption, la
condamnation prononçant l‟incapacité d‟exercer à jamais une fonction publique.
Article 133.- Les sanctions mineures sont infligées immédiatement par décision du ministre responsable, sans
consultation du conseil de discipline, mais après explication écrites de l‟intéressé, en ce qui concerne les
fonctionnaires servant dans les administrations centrales. Ces sanctions sont infligées respectivement par les
gouverneurs et les chefs de mission diplomatique ou consulaire pour les fonctionnaires placés sous leur
autorité. Une ampliation de la décision est transmise au ministre de la Fonction Publique pour reclassement aux
dossiers des intéressés.
Article 138.- Le fonctionnaire traduit devant un conseil de discipline a droit à la communication de son dossier
disciplinaire et de toutes les pièces qui y sont annexées. Il comparait en personne et peut se faire assister d‟un
défenseur. Il peut présenter devant le conseil des observations écrites ou verbales et citer des témoins.
Article 139.- Si le conseil de discipline ne s‟estime pas suffisamment éclairé sur les faits reprochés au
fonctionnaire, sur sa carrière administrative ou sur les circonstances dans lesquelles ces faits ont été commis, il
peut ordonner une enquête.
Article 140.- Le conseil de discipline émet un avis sur la sanction que lui paraissent devoir entraîner les faits
reprochés au fonctionnaire. Cet avis doit intervenir dans le délai de quinze jours à compter du jour où le conseil
a été saisi, délai porté à un mois lorsqu‟il est procédé à un complément d‟enquête. En cas de poursuite devant
un tribunal répressif, le conseil de discipline doit surseoir à statuer jusqu‟à l‟intervention de la décision du
tribunal.
Article 141.- La sanction de révocation prononcée pour détournement de deniers publics. Concussion ou
corruption, faux et usage de faux, a un caractère irrévocable.
Article 142.- La décision infligeant une sanction peut prescrire que cette sanction et ses motifs seront rendus
publics.
Article 143.- Les décisions de sanction sont versées aux dossiers individuels des fonctionnaires intéressés,
ainsi que les avis et recommandations émis par le conseil de discipline.
Article 144.- Le fonctionnaire frappé d‟une sanction disciplinaire peut, après cinq ans, s‟il s‟agit d‟une sanction
mineure, et dix ans pour les autres sanctions, introduire auprès de l‟autorité dont il relève une demande tendant
à ce qu‟aucune trace de cette sanction ne subsiste à son dossier.
Les demandes sont examinées en considération du comportement et de la manière de service
du fonctionnaire intéressé.
TITRE VIII
RECOMPENSES
Article 145.- Sur proposition des ministres intéressés, des gouverneurs de province, des chefs de mission
diplomatique ou consulaire, des récompenses peuvent être décernées aux fonctionnaires dans certain cas,
sous forme de documents ou médailles spécifiques.
Indépendamment de ces récompenses, les fonctionnaires ont droit aux médailles décernées
par les ordres nationaux.
Conformément aux dispositions de l‟article 22 du présent statut, ces récompenses sont
décernées par le Président de la République ou le Premier Ministre.
Article 146.- Ces récompenses sont les suivantes :
1) l‟encouragement récompensant le zèle, la probité et le rendement manifestés dans les circonstances
normales ;
3) la mention honorable récompensant les résultats professionnels obtenus dans des circonstances
anormales et dans des conditions difficiles ou dangereuses, ou les actes au cours desquels des
fonctionnaires ont exposé leur vie pour l‟accomplissement de leur fonction et de leur mission.
Article 147.- Le fonctionnaire cessant d‟exercer définitivement ses fonctions par une mise à la retraite à la limite
d‟âge peut se voir conférer l‟honorariat, soit dans un grade supérieur.
TITRE IX
CESSATION DEFINITIVE DES FONCTIONS
Article 148.- La perte de la qualité de fonctionnaire entraîne la cessation définitive des fonctions et la radiation
des effectifs. Elle resulte:
1) de la perte de la nationalité gabonaise ou des droits civiques ;
2) de la démission régulièrement acceptée ;
3) du licenciement ;
4) de la révocation ;
5) de la mise à la retraite.
Article 149.- La démission ne peut être donnée que par une déclaration écrite de l‟intéressé marquant sa
volonté non équivoque de ne plus faire partie de son corps et de quitter l‟administration.
Article 150.- L‟offre de démission ne peut avoir d‟effet qu‟autant qu‟elle est acceptée ; la démission prend effet
à compter de la date fixée par l‟autorité compétente.
TITRE X
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 155.- La mise en œuvre et la gestion de toutes les prestations visées à l‟article 121 par une structure
appropriée doivent intervenir dans un délai de vingt-quatre mois à compter de la date de promulgation de la
présente loi.
TITRE XI
DISPOSITIONS FINALES
Article 156.- La présente loi abroge toutes dispositions antérieures et notamment la loi n°2/81 du 8 juin 1981 et
les lois modificatives subséquentes.
Article 157.- La présente loi sera enregistrée et publiée selon la procédure d‟urgence.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Paul TOUNGUI
er
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 .- La présente loi, prise en application des dispositions de la loi n°8/91 du 26 septembre 1991
portant statut général des fonctionnaires, fixe les statuts particuliers des fonctionnaires du secteur éducation.
Le secteur éducation comprend les spécialités suivantes:
Article 2.- Tous les fonctionnaires, classés dans l'un des corps tels que définis à l'article 4 du statut général des
fonctionnaires, et dans l'une des spécialités énumérées à l'article premier ci-dessus, sont soumis, dans le cadre
du statut général et de la présente loi, aux dispositions communes à leur secteur.
Article 3.- L'appartenance au secteur éducation est déterminée par le classement du corps dans l'une des
spécialités visées à l'article premier ci-dessus. Elle correspond à diverses formations générales et à une même
formation spécifique d'éducateur.
Article 4.- Les fonctionnaires appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les
emplois prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence. La nomination à une fonction spécifique
n'ouvre droit en aucun cas de son seul fait à l'accès au corps auquel cette fonction est rattachée.
Les mises à disposition, les détachements et changements de corps concernant des emplois nouveaux
sont appréciés en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de la spécialité, et dans la limite d'un quota
maximum de 0,5% des effectifs pour tous les corps du secteur.
Article 5.- Conformément aux dispositions du statut général des fonctionnaires, chaque corps comporte un
grade normal et un grade supérieur. L'appartenance au grade supérieur est concrétisée par le titre «principal»
ajouté à la désignation du corps.
Article 6.- Les modalités d'avancement, pour tous les corps, sont celles fixées par les dispositions du statut
général des fonctionnaires.
Article 7.- Dans tous les cas, les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales du statut
général des fonctionnaires.
Toutefois, par dérogation aux dispositions du statut général, le recrutement direct s'effectue sur titre
de capacité ou sur concours.
Article 8.- La spécialité enseignement du premier degré correspond à l'acquisition de notions spécialisées pour
la conception, l'organisation, l'encadrement et la mise en œuvre de l'enseignement direct dans le domaine de
l'enseignement du premier degré.
Article 9.- La spécialité enseignement du premier degré comprend les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après.
voie externe
Baccalauréat ou titre équivalent, plus diplôme
de spécialisation.
Instituteurs adjoints
B2
C Moniteurs principaux Corps en voie d'extinction
Article 10.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de chacun
de ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l'énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d'être confiées aux fonctionnaires de ces corps (voir tableau page suivante).
Article 11.- La spécialité encadrement du premier degré correspond à l'acquisition de notions spécialisées pour
la conception, la mise en œuvre et l'organisation de l'encadrement des enseignements du premier degré.
Article 12.- La spécialité encadrement du premier degré comprend les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après.
Niveau
Corps Conditions d'accès et de recrutement
hiérarchique
voie interne uniquement
Avancement à l'ancienneté ou au choix selon les
Inspecteurs pédagogiques
dispositions du statut général
principaux du premier degré (au
voie interne uniquement
grade supérieur)
A1 Concours ouvert selon les dispositions du statut général
aux conseillers pédagogiques du premier degré ayant
Inspecteurs pédagogiques du
fait des publications validées par les autorités
premier degré (au grade normal)
académiques compétentes, plus diplôme de
spécialisation
Article 13.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de
chacun de ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l'énoncé des fonctions
spéciales susceptibles d‟être confiées aux fonctionnaires de ces corps.
Article 14.- La spécialité enseignement normal correspond à l'acquisition de notions spécialisées pour la
conception, l'organisation et la mise en œuvre de l'enseignement direct dans le domaine de
l'enseignement normal, à savoir: la formation pédagogique et professionnelle initiale et continue des
enseignants du premier degré.
Article 15.- La spécialité enseignement normal comprend les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après.
Professeurs principaux de
voie interne uniquement
l'enseignement normal
Avancement à l'ancienneté ou au choix selon les
(au grade supérieur)
A1 dispositions du statut général
voie interne
Professeurs de l'enseignement
Concours ouvert aux conseillers pédagogiques
normal (au grade normal)
du premier degré et aux professeurs adjoints,
selon les dispositions du statut général, plus
diplôme de spécialisation
voie externe
Maîtrise ou titre équivalent, plus diplôme de
spécialisation
Article 16.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiér archiques de
chacun de ces corps sont définis dans le tableau ci-après qui comporte également l'énoncé des
fonctions spéciales susceptibles d'être confiées aux fonctionnaires d'un de ces corps .
Article 17.- La spécialité enseignement direct du second degré général correspond à l'acquisition de
notions spécialisées pour la conception, l'organisation et la mise en œuvre de l'enseignement direct dans
le domaine de l'enseignement du second degré général.
voie externe
Maîtrise ou titre équivalent, plus diplôme de
spécialisation
Professeurs adjoints principaux de voie interne uniquement
l'enseignement du second degré Avancement à l'ancienneté ou au choix selon
général (au grade supérieur) les dispositions du statut général
Article 19.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant aux niveau x hiérarchiques de
ces corps son définis dans le tableau ci-après qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiés aux fonctionnaires d‟un de ces corps.
Article 20.- La spécialité encadrement du second degré général correspond à l'acquisition de notions
spécialisées pour la conception, la mise en œuvre et l'organisation de l'encadrement des enseignants du
second degré général.
Article 21.- La spécialité encadrement du second degré général comprend un corps unique dont les
conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci-dessous :
Article 22.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de ce
corps sont définis dans le tableau ci-après qui comporte l'énoncé des fonctions spéciales susceptibles
d'être confiées aux fonctionnaires de ce corps.
Article 23.- La spécialité enseignement direct du second degré technique et professionnel correspond à
l'acquisition de notions spécialisées pour la conception, l'organisation et la mise en œuvre de l'enseignement
direct dans le domaine de l'enseignement du second degré technique et professionnel.
Article 24.- La spécialité enseignement direct du second degré technique et professionnel comprend les
corps suivants dont les conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci -après:
Instructeurs principaux de
voie interne uniquement
l'enseignement du second degré
Avancement à l'ancienneté ou au choix selon les
technique
dispositions du statut général
(au grade supérieur)
B2
voie externe uniquement
Instructeurs de l'enseignement
Concours ou admission sur titre avec un CAP de
second degré technique ou
l'enseignement du second degré technique ou
professionnel
professionnel ou CAP d'arts ménagers
(au grade normal)
Professeurs adjoints
principaux de l'enseignement Enseignement direct dans - chef de services centraux du ministère sous
du second degré technique les collèges techniques et réserve de 5 années de pratique professionnelle,
ou professionnel et établissements techniques
- directeur d'un collège technique ou
spécialisés
d'établissement d'enseignement technique court
Professeurs adjoints de sous réserve de 5 années de pratique
l'enseignement du second professionnelle dont 2 années de fonctions
degré technique ou d'encadrement,
professionnel - chef de travaux de collège d'enseignement
technique sous réserve de 3 années de pratique
professionnelle,
- directeur des études d'un collège
d'enseignement technique sous réserve de 3
années de pratique professionnelle,
- conseiller principal d'éducation sous réserve de
3 années de pratique professionnelle
Article 26.- La spécialité encadrement du second degré technique et professionnel correspond à l'acquisition
de notions spécialisées pour la conception, l'organisation de l'encadrement et la mise en œuvre de
l'enseignement technique et professionnel.
Article 27.- La spécialité encadrement du second degré technique et professionnel comprend un corps
unique dont les conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après:
Article 28.- Les profils et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de ce corps sont
définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l'énoncé des fonctions susceptibles d'être
confiées aux fonctionnaires de ce corps.
Profils d'emploi et
Corps Fonctions spéciales éventuelles
fonctions normales
Inspecteur Conception et organisation de
ème Sous réserve des dispositions des textes
pédagogique du 2 l'enseignement et de l‟encadrement organiques du ministère de l'éducation
degré technique ou du second degré technique ou nationale, de 5 années de pratique
professionnel professionnel professionnelle et de la liste d'aptitude
Inspection et encadrement des prévue par l'article 63 du statut général :
enseignants du second degré
-inspecteur général du Ministère de
technique et professionnel l'éducation nationale,
-directeur général,
Animation, encadrement, -directeur des services centraux du
ministère,
enseignement direct dans les
-inspecteur délégué d'académie, et sous
établissements d'enseignement du réserve de 5 années de pratique
2ème degré technique ou professionnelle.
professionnel
-chef d'inspection du second degré
Animation, encadrement, technique et professionnel,
Conseiller enseignement direct dans les
pédagogique du -chef de service des services centraux,
établissements d‟enseignement du
2ème degré -directeur des études d'une école normale
2ème degré technique ou
technique supérieure de l'enseignement technique
professionnel
Article 30.- La spécialité planification, orientation et sciences de l'éducation comprend les corps suivants
dont les conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci -après :
voie interne
Conseillers de planification, orientation Concours ouvert aux attachés de
A1 et sciences de l‟éducation planification, orientation et sciences de
(au grade normal) l‟éducation selon les dispositions du statut
général, plus diplôme de spécialisation.
voie externe
Maîtrise, plus diplôme de spécialisation dans
le domaine de la planification, l‟orientation
scolaire et les sciences de l'éducation
Article 31.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de
chacun de ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comprend également l'énoncé des
fonctions spéciales susceptibles d'être confiées aux fonctionnaires de ce corps.
Article 33.- La spécialité encadrement du second degré technique et professionnel comprend les corps
suivants dont les conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après :
Administrateurs scolaire et
A1 universitaire voie interne
(au grade normal) Concours ouvert aux attachés d'administration
scolaire et universitaire selon les dispositions du
statut général, plus diplôme de spécialisation
voie externe
Maîtrise ou titre équivalent, plus diplôme de
spécialisation.
voie externe
Diplôme du premier cycle universitaire, plus
diplôme de spécialisation.
de plus :
Contrôleurs
d'administration - inspecteur général de l'éducation nationale,
Organisation, animation,
scolaire et - inspecteur général adjoint de l'éducation
encadrement, contrôle des
universitaire nationale,
structures de gestion administrative
- chef d'inspection d'administration et d'intendance
et financière du système éducatif
scolaires et universitaires,
- secrétaire général,
Encadrement et contrôle des
- directeur général des services centraux,
personnels chargés de la gestion
- directeur des services centraux,
administrative et financière.
- inspecteur délégué d'académie.
Article 39.- La spécialité enseignement des techniques des activités physiques et portives les corps suivants
dont les conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après :
Article 40.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de chacun
de ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l'énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d'être confiées aux fonctionnaires de ces corps.
Professeurs spécialisés
titulaires du diplôme de l'Institut Sous réserve des dispositions des textes organiques
national du sport et de du ministère de la jeunesse et des sports, de 5
l'éducation physique et d'un années de pratique professionnelle et de la liste
certificat d'études supérieures d'aptitude prévue à l'article 63 du statut général des
spécialisées fonctionnaires :
ou - inspecteur général,
Professeurs - directeur général.
principaux d'E.P.S. Professeurs principaux d'E.PS :
- enseignement direct dans un
et établissement d'enseignement
supérieur et de formation.
Professeurs - centre des recherches
d'E.P.S.
Professeurs certifiés :
- enseignement direct dans les - directeur d'administration centrale,
lycées, établissements - directeur d'un établissement spécialisé,
spécialisés, - directeur des études dans les établissements
l'enseignement supérieur, et spécialisés
responsabilité de l‟animation
directe au sein de ces
établissements
Professeurs
adjoints principaux
Enseignement direct dans les Sous réserve de 5 années minimum de pratique
d'E.P.S.
collèges, lycées et les autres professionnelle :
établissements,
et
et responsabilité de l'animation - directeur des études,
directe dans ces établissements - chef de service
Professeurs
adjoints d'E.P.S.
Article 42.- La spécialité enseignements des activités socio-éducatives et de jeunesse comprend les
corps dont les conditions de recrutement sont indiquées dans le tableau ci-après :
Niveau
Conditions d'accès
Corps
et de recrutement
hiérarchique
Professeurs principaux des
activités socio-éducatives et de voie interne uniquement
jeunesse Avancement à l'ancienneté ou au choix selon les
(au grade supérieur) dispositions du statut général des fonctionnaires
voie interne
Professeur des activités socio- Concours ouverts aux professeurs adjoints des
éducatives et de jeunesse activités socio-éducatives et de jeunesse, selon les
(au grade normal) dispositions du statut général des fonctionnaires, et
A1 ayant obtenu une note d'inspection pédagogique
supérieure ou égale à 15/20 au cours des deux
dernières années
voie externe
Concours ou admission sur titre avec le certificat
d'aptitude au professorat des activités socio-
éducatives et de jeunesse ou diplôme équivalent
Article 43.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de
chacun de ces corps sont définis dans le tableau ci-après qui comporte également l'énoncé des fonctions
spéciales susceptibles d'être confiées aux fonctionnaires d'un de ces corps.
Profils d'emploi et
Corps Fonctions spéciales éventuelles
fonctions normales
Professeurs Enseignement direct dans Sous réserve des dispositions des textes organiques
principaux des les établissements du ministère de la jeunesse et des sports, 5 années
activités socio- spécialisés et minimum de pratique professionnelle et de la liste
éducatives et de l'enseignement supérieur d'aptitude prévue par l'article 63 du statut général
Jeunesse des fonctionnaires :
et Responsabilité de - inspecteur général,
Professeurs des l‟animation directe dans - directeur général,
activités socio- ces établissements - directeur d'administration centrale,
éducatives et de - directeur dans les établissements spécialisés,
jeunesse - directeur des études,
- chef de service.
Responsabilité de l‟animation
Instructeurs principaux de Sous réserve de 5 années minimum de pratique
dans les associations,
jeunesse professionnelle :
organismes ou institutions
et - surveillant général.
mettant en œuvre des
Instructeurs de jeunesse - chef de service.
activités socio-éducatives et
de jeunesse
Article 45.- La spécialité encadrement des activités physiques, sportives, socio-éducatives et de jeunesse
comprend les corps suivants dont les conditions de recrutement sont indiquées dans les tableaux ci-après :
B1
voie interne
Educateurs sportifs
Concours professionnel ouvert aux éducateurs sportifs adjoints
(au grade normal)
selon les dispositions de l'article 36 du statut général des
fonctionnaires, ayant obtenu une note d'inspection pédagogique
supérieure ou égale à 15/20 au cours des deux dernières années
voie externe
Concours ouvert aux anciens sportifs titulaires d‟un BEPC et d'un
diplôme fédéral d'entraîneur 3ème degré plus formation
sanctionnée par le diplôme d'éducateur sportif
Article 46.- Les profils d'emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de chacun
de ces corps sont définis dans le tableau ci-après qui comporte également l'énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d'être confiées aux fonctionnaires de ces corps.
Article 47.- Conformément aux articles 12 et 13 du statut général et sous réserve des dispositions
réglementaires, les fonctionnaires du secteur éducation peuvent prétendre au bénéfice :
- de l'année sabbatique pour le personnel enseignant du second degré titulaire au moins du D.E.A. ou
d'un diplôme équivalent et justifiant de 4 années de service continu ;
Article 48.- Conformément à l'article 114 du statut général, les personnels de contrôle et d'inspection suivants
bénéficient de la mise à la retraite à soixante ans sans préjudice des dispositions prévues à l'article 115 du
même statut :
Article 49.- Pour l'amélioration des conditions de vie et de travail, l'incitation à la fonction enseignante et
l'optimisation du rendement, les fonctionnaires du secteur éducation exerçant dans les zones déshéritées
bénéficient d'une prime d'éloignement dont le montant et les conditions d'attribution sont fixés par voie
réglementaire.
Article 50.- Conformément aux articles 121, 122 et 123 du statut général des fonctionnaires, les fonctionnaires
du secteur éducation bénéficient des :
Ils bénéficient, par ailleurs, ainsi que leurs conjoints et enfants à charge, des visites médicales et soins
gratuits dans les dispensaires, centres médicaux et hôpitaux de la santé publique.
En cas d'hospitalisation, ils ont à payer une fraction des tarifs hospitaliers dans les conditions définies par
les textes réglementaires en vigueur.
En cas de décès du fonctionnaire en activité, d'un de ses conjoints ou de ses enfants à charge,
l'administration prend en charge les frais funéraires dans les conditions fixées par décret.
Article 51.- Le logement étant un outil de travail pour l'enseignant, les fonctionnaires du secteur éducation
doivent être logés en priorité par les commissions nationales, provinciales et départementales du logement.
Article 52.- Les fonctionnaires du secteur éducation sont passibles des sanctions disciplinaires prévues aux
articles 126 à 144 du statut général des fonctionnaires.
Article 53.- Compte tenu du caractère spécifique de la mission qui leur est dévolue, les fonctionnaires du
secteur éducation s'exposent aux sanctions majeures prévues à l'article 129 du statut général des
fonctionnaires en cas de :
Article 54.- Le refus d'affectation et l'abandon de poste sans justification exposent les fonctionnaires du secteur
éducation aux sanctions prévues à l'article 11 du statut général des fonctionnaires.
Article 56.- Les fonctionnaires du secteur éducation de la catégorie C ainsi que ceux de la catégorie B
hiérarchie B2 continuent à bénéficier des concours professionnels et autres modes d'avancement prévus par le
statut général des fonctionnaires.
Article 57.- La présente loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires et notamment le décret
n°865/PR/MFP du 20 août 1981 sera enregistrée, publiée selon la procédure d'urgence et exécutée comme loi
de l'Etat.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement
Yolande BIKE
Paul TOUNGUI
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
er
CHAPITRE 1 : DE L’OBJET
er
Article 1 .- La présente loi fixe les conditions de constitution et le fonctionnement des organisations syndicales
des agents de l‟Etat.
Article 2.- On entend par agent de l‟Etat toute personne exerçant une fonction publique et rémunérée par le
budget de l‟Etat, des collectivités publiques ou des établissements publics.
Article 3.- La présente loi ne s‟applique pas aux forces de sécurité et de défense.
Article 4.- Les syndicats des agents de l‟Etat sont des groupements professionnels formés par des agents de
l‟Etat pour la défense des intérêts communs.
Article 5.- Les agents de l‟Etat ont le droit de constituer toute organisation syndicale de leur choix, ainsi que
celui de s‟affilier à toute organisation syndicale existante.
Article 6.- Tout agent de l‟Etat peut adhérer librement au syndicat de son choix dans le cadre de sa profession.
Article 7.- Les syndicats des agents de l‟Etat ne concernent que les agents de l‟Etat.
Article 8.- Les agents de l‟Etat bénéficient des droits indispensables à l‟exercice normal du droit syndical, sous
la seule réserve des obligations tenant à leur statut et aux dispositions de la présente loi.
Article 9.- Des facilités sont accordées aux organisations syndicales des agents de l‟Etat pour permettre à leurs
délégués de remplir leurs activités syndicales sans que le fonctionnement normal du service puisse en être
entravé.
TITRE II
LA CONSTITUTION ET LE FONCTIONNEMENT DES ORGANISATIONS SYNDICALES
er
CHAPITRE 1 : DE LA CONSTITUTION DES
ORGANISATIONS SYNDICALES
Article 10.- Les syndicats des agents de l‟Etat se forment et se dissolvent librement, conformément aux
dispositions de leur statut.
Article 11.- Les fondateurs de tout syndicat professionnel doivent déposer les statuts et les noms de ceux qui, à
un titre quelconque, sont chargés de son administration ou de sa direction.
Ce dépôt a lieu à la mairie ou au siège de la circonscription près de laquelle le syndicat est établi, et
copie est adressée pour information au parquet du tribunal de première instance du ressort, au ministère du
travail, au ministère de l‟administration du territoire et au ministère de la Fonction Publique.
Article 12.- Le dépôt du dossier mentionné à l‟article 11 ci-dessus donne lieu à la délivrance d‟un récépissé.
Article 14.- Les organisations syndicales peuvent acquérir à titre onéreux, posséder et administrer :
TITRE III
LE FINANCEMENT DES ORGANISATIONS SYNDICALES
Article 15.- Les ressources des organisations syndicales des agents de l‟Etat sont constituées entre autres
par :
- les cotisations de leurs membres ;
- les dons et legs ;
- les revenus liés à leurs activités.
Article 16.- Le montant des cotisations des membres et les modalités de leur versement sont librement fixés
par les statuts de chaque organisation syndicale des agents de l‟Etat.
TITRE IV
LE REGLEMENT DES DIFFERENDS COLLECTIFS
Article 17.- Le règlement des différends collectifs se fait par voie de négociation ou par toute autre procédure
présentant des garanties d‟indépendance et d‟impartialité jugées suffisantes par les parties, notamment la
conciliation et la médiation. Ces voies de règlement doivent précéder tout recours à l‟exercice du droit de grève.
TITRE V
L’EXERCICE DU DROIT DE GREVE
Article 18.- Est qualifié de grève, tout arrêt collectif et concerté de travail, tout comportement collectif de nature
à perturber le fonctionnement normal d‟un service, décidé pour défendre une revendication professionnelle.
Article 19.- Tout usage du droit de grève doit être précédé d‟un préavis émanant d‟une ou de plusieurs
organisations syndicales.
Article 20.- Le préavis doit être remis huit jours au moins avant le déclenchement de la grève à l‟autorité
administrative. Il fait état des revendications qui sont la cause du mouvement de grève projeté, fixe sa durée et
désigne les agents délégués par leurs collègues pour les représenter dans les négociations à entreprendre.
L‟autorité administrative les convoque dans les quarante-huit heures qui suivent le dépôt en vue de trouver une
solution au conflit. Pendant toute la période du préavis, les agents concernés continuent à assurer normalement
le fonctionnement de leur service.
Article 21.- En cas de non conciliation dans les huit jours, un procès-verbal est dressé séance tenante et
transmis au Premier Ministre, Chef du gouvernement, qui désigne en accord avec les parties un médiateur.
Article 22.- Lorsqu‟une grève est déclenchée, un service minimum doit être mis en place par le ou les syndicats
des agents de l‟Etat concernés.
Article 23.- Toute grève déclenchée en violation des dispositions de la présente loi, est illégale.
Article 24.- Les agents en grève doivent respecter le principe de la liberté du travail. Ils ne doivent en aucun
cas empêcher l‟accès aux lieux de travail des personnels non grévistes et de ceux chargés d‟assurer le service
minimum.
Article 25.- Les journées de grève ne sont pas rémunérées. Seuls sont versés aux agents en grève les
prestations familiales, les suppléments pour charge de famille et l‟aide au logement.
Article 26.- La responsabilité de l‟organisation ou des organisations syndicales, des membres des bureaux des
syndicats ainsi que des grévistes est engagée en cas de débordement du mouvement.
TITRE VI
LES SANCTIONS
Article 27.- L‟inobservation des dispositions de la présente loi entraîne l‟application des sanctions prévues par
les lois et règlement régissant la carrière des agents concernés.
TITRE VII
DISPOSITIONS PARTICULIERES
Article 28.- Sous réserve des dispositions de l‟article 27 ci-dessus, les conflits nés de l‟application de la
présente loi sont portés devant les juridictions compétentes.
TITRE VIII
DISPOSITIONS FINALES
Article 29.- Des décrets pris en conseil des ministres déterminent en tant que de besoin les modalités
d‟application de la présente loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires.
Article 30.- La présente loi sera enregistrée, publiée au Journal Officiel et exécutée comme loi de l‟Etat.
Paul TOUNGUI
er
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 .- La présente loi, prise en application des dispositions de l‟article 47 de la Constitution, fixe le statut
des magistrats.
Article 2.- Le présent statut s‟applique aux magistrats des Cours judiciaire, administrative et des comptes, des
cours d‟appel et des tribunaux.
Il ne s‟applique pas aux magistrats de la Cour constitutionnelle, sous réserve des dispositions du
chapitre dixième relatif aux positions.
Article 3.- La justice est une autorité indépendante du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif.
Les juges ne sont soumis, dans l‟exercice de leurs fonctions, qu‟à l‟autorité de la loi.
Article 4.- Le conseil supérieur de la magistrature veille à la bonne administration de la justice, et statue de ce
fait sur les nominations, les affectations, les avancements et la discipline des magistrats.
Article 5.- Le corps des magistrats comprend trois ordres : judiciaire, administratif et financier.
Article 6.- L‟ordre judiciaire comprend les magistrats de la Cour judiciaire, des cours d‟appel et des tribunaux
de première instance compétents en matière civile, commerciale, sociale et pénale.
Article 7.- L‟ordre administratif comprend les magistrats de la Cour administrative, des cours d‟appel et des
tribunaux compétents en matière administrative.
Article 8.- L‟ordre financier comprend les magistrats de la Cour des comptes et des tribunaux des comptes.
Article 9.- Les magistrats des juridictions exercent leurs fonctions soit au siège, soit au parquet.
Les magistrats du siège sont inamovibles. Ils peuvent cependant recevoir, lorsque les nécessités du
service l‟exigent, des affectations sur décision du conseil supérieur de la magistrature.
Les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchiques et
sous l‟autorité du ministre chargé de la justice. À l‟audience, leur parole est libre.
Article 10.- Les magistrats de l‟administration centrale du ministère de la justice sont placés sous la direction et
le contrôle de leurs chefs hiérarchiques.
Ils appartiennent à l‟un des trois ordres du corps des magistrats visés à l‟article 5 ci-dessus.
Article 11.- Après son intégration et avant d‟entrer en fonction, le magistrat prête le serment suivant devant la
plus haute juridiction de son ordre :
« Je jure de remplir consciencieusement mes fonctions, de respecter scrupuleusement la loi, de garder
religieusement le secret des délibérations et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat ».
En cas de nécessité, ce serment peut être prêté par écrit.
Le magistrat ne peut en aucun cas être relevé du serment. L‟ancien magistrat prête à nouveau serment
lorsqu‟il est réintégré.
Article 12.- Les magistrats sont installés dans leurs fonctions en audience solennelle de la juridiction à laquelle
ils sont nommés ou rattachés.
Article 15.- Toute manifestation de nature politique, incompatible avec la réserve que leur imposent leurs
fonctions, est interdite aux magistrats, conformément aux dispositions du statut général de la fonction publique.
Est également interdite toute action de nature à arrêter le fonctionnement des juridictions.
Article 16.- L‟exercice du droit syndical par les magistrats est soumis aux dispositions de la loi n°18/92 du 18
mai 1993 fixant les conditions de constitution et de fonctionnement des organisations syndicales des agents de
l‟Etat, et aux règles définies à l‟article 15 ci-dessus.
Article 17.- Les dispositions du code pénal relatives aux outrages et aux violences envers les dépositaires de
l‟autorité et de la force publique et toutes celles prévues par des textes spéciaux sont applicables aux
magistrats dans l‟exercice de leurs fonctions.
Article 18.- Lorsqu‟un magistrat a été poursuivi par un tiers pour faute de service et qu‟un conflit d‟attribution
n‟a pas été élevé, l‟Etat doit, dans la mesure où une faute personnelle détachable de l‟exercice de ses fonctions
n‟est pas imputable à ce magistrat, couvrir celui-ci de toutes condamnations civiles prononcées contre lui.
De même, indépendamment des règles fixées par le code pénal et les lois spéciales, les magistrats
sont protégés contre les menaces, attaques de quelque nature que ce soit, dont ils peuvent être l‟objet dans
l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de leurs fonctions.
L‟Etat, tenu dans les conditions prévues à l‟alinéa précédent, est subrogé aux droits du magistrat
victime pour réclamer aux auteurs du préjudice le remboursement des sommes par lui versées. Il dispose en
outre d‟une action directe qu‟il peut exercer par voie de constitution de partie civile devant la juridiction
compétente.
Article 19.- En dehors de leurs fonctions, les magistrats ne peuvent être requis que pour le service militaire.
Toute autre disposition réglementaire, prescrivant leur participation aux travaux d‟organismes ou de
commissions extrajudiciaires, doit être soumise à l‟avis préalable et au contreseing du ministre chargé de la
justice.
Article 20.- Le magistrat est astreint à résider au siège de la juridiction à laquelle il est affecté. Des dérogations
exceptionnelles à caractère individuel et provisoire peuvent être accordées par le ministre chargé de la justice,
après avis des chefs de cour.
Article 21.- Il est attribué aux magistrats une carte professionnelle dont les modalités de délivrance sont
déterminées par décret pris en conseil des ministres.
Article 22.- Sont intégrés dans le corps des magistrats, en qualité de magistrats stagiaires pour servir dans
l‟ordre judiciaire, les élèves magistrats titulaires de la maîtrise en droit et diplômés de l‟Ecole nationale de la
magistrature ou de tout autre établissement spécialisé équivalent agréé par l‟Etat.
Sont intégrés dans le corps des magistrats, en qualité de magistrats stagiaires pour servir dans l‟ordre
administratif, les élèves magistrats titulaires de la maîtrise en droit et diplômés de l‟Ecole nationale de la
magistrature ou de tout autre établissement spécialisé équivalent agréé par l‟Etat.
Sont intégrés dans le corps des magistrats, en qualité de magistrats stagiaires pour servir dans l‟ordre
financier, les élèves magistrats titulaires soit de la maîtrise en droit, soit de la maîtrise en économie, soit de la
maîtrise en gestion, et diplômés de l‟Ecole nationale de la magistrature ou de tout autre établissement
spécialisé équivalent agréé par l‟Etat.
Article 23.- Dès leur intégration, les magistrats stagiaires ayant accompli des années d‟études supplémentaires
sanctionnées par un diplôme supérieur au minima prévus à l‟article 22 susvisé et à l‟article 31 du statut général
des fonctionnaires, bénéficient d‟une indemnité de spécialité.
La même indemnité est attribuée aux magistrats en activité qui obtiennent un titre ou un diplôme de
même valeur qu‟à l‟alinéa précédent, postérieurement à la promulgation de la présente loi.
Article 24.- Peuvent être intégrés directement dans le corps des magistrats et nommés aux diverses fonctions
de ce corps :
- les avocats titulaires de la maîtrise en droit et ayant au moins dix ans d‟exercice de leur profession ;
- les greffiers titulaires de la maîtrise en droit et ayant au moins dix ans d‟exercice de leur profession.
Le nombre des magistrats nommés au titre du présent article ne peut dépasser le cinquième des
vacances constatées.
Les nominations au titre du présent article ne peuvent intervenir que sur décision du conseil supérieur
de la magistrature qui détermine le grade, la classe, l‟échelon et les fonctions auxquels les candidats peuvent
être nommés.
Les dispositions du statut général des fonctionnaires sur le changement de spécialité ne s‟appliquent
pas au corps des magistrats.
CHAPITRE 3: DU STAGE
Article 25.- Le stage est la période de temps probatoire pendant laquelle le magistrat stagiaire doit s‟initier à
ses futures fonctions et faire la preuve qu‟il est apte à les exercer avant d‟être titularisé.
Article 26.- Les agents visés à l‟article 24 ci-dessus ne sont pas soumis au stage.
Toutefois, le décret de leur nomination, pris en conseil supérieur de la magistrature, fixe la durée et les
modalités de la formation spécifique qui leur est obligatoirement dispensée par l‟Ecole nationale de la
magistrature.
Article 27.- La durée du stage est de douze mois. Elle ne peut être renouvelée qu‟une fois.
Article 28.- À l‟expiration de la période probatoire définie à l‟article 25 ci-dessus, sur proposition du ministre
chargé de la justice et après avis du conseil supérieur de la magistrature, le magistrat stagiaire est soit titularisé,
soit licencié, soit astreint à une nouvelle période de stage à l‟issue de laquelle il sera obligatoirement soit
titularisé, soit licencié.
Le magistrat stagiaire pour lequel n‟a été demandée ni la titularisation, ni la révocation, ni une nouvelle
période de stage, est titularisé d‟office à la fin du sixième mois qui suit la fin de la première période de stage.
Article 30.- Les dispositions du chapitre huitième relatif à la discipline sont applicables aux magistrats
stagiaires.
Toutefois, seules les sanctions suivantes leur sont applicables :
- l‟avertissement ;
- le blâme ;
- le licenciement.
CHAPITRE 4 : DE LA HIERARCHIE
Article 31.- La hiérarchie des grades du corps des magistrats comprend trois grades : le deuxième grade, le
premier grade et le grade hors hiérarchie.
Le deuxième et le premier grade comprennent chacun deux classes. À l‟intérieur de chaque classe,
sont établis des échelons d‟ancienneté. Le grade hors hiérarchie ne comprend ni classe, ni échelon.
Article 32.- La première classe du deuxième grade comprend trois échelons. La deuxième classe du deuxième
grade comprend trois échelons. La durée d‟ancienneté dans chaque échelon est de deux ans.
La première classe du premier grade comprend trois échelons. La durée d‟ancienneté dans chaque
échelon est de trois ans.
La deuxième classe du premier grade comprend trois échelons. La durée d‟ancienneté dans chaque
échelon est de trois ans.
Article 33.- Les magistrats du deuxième grade sont appelés à exercer dans les tribunaux.
Les magistrats du premier grade sont appelés à exercer dans les cours d‟appel.
Les magistrats du grade hors hiérarchie sont appelés à exercer dans les Cours judiciaire, administrative
et des comptes ou en qualité de conseiller au ministère de la justice.
En raison de la spécificité de l‟ordre financier, les auditeurs, les auditeurs supérieurs et les conseillers
référendaires peuvent être appelés à exercer à la Cour des comptes.
Les magistrats de l‟administration centrale du ministère de la justice appartiennent à l‟un des grades
visés à l‟article 31 ci-dessus, sans préjudice de la hiérarchie des grades et des fonctions.
Article 34.- Les fonctions exercées par les magistrats dans les juridictions et l‟administration centrale du
ministère de la justice, sont classées en sept groupes ainsi définis :
- groupe I : juge d‟instruction, juge, substitut, fonctions administratives inférieures à chef de service au
ministère de la justice ;
- groupe VI : président de chambre de Cour (judiciaire, administrative et des comptes), procureur général
adjoint de Cour (judiciaire et des comptes), commissaire général adjoint à la Cour administrative, secrétaire
général de Cour (judiciaire, administrative et des comptes), directeur de l‟Ecole nationale de la magistrature,
inspecteur des services judiciaires, conseiller au ministère de la justice ;
- groupe VII : président de Cour (judiciaire, administrative et des comptes), procureur général de Cour
(judiciaire et des comptes), commissaire général près la Cour administrative, inspecteur général des services
judiciaires, secrétaire général de la chancellerie.
Article 35.- Pour les nécessités de service, et sur décision du conseil supérieur de la magistrature, un magistrat
d‟un grade supérieur peut être appelé à exercer des fonctions d‟un niveau inférieur.
Article 36.- Pour chaque nomination, affectation ou promotion de magistrat, le ministre chargé de la justice
soumet au conseil supérieur de la magistrature, qui statue, les propositions des chefs des cours et de
l‟administration centrale du ministère de la justice.
Les propositions de nomination, affectation, mutation ou promotion des chefs des Cours judiciaire,
administrative et des comptes, ainsi que celles de l‟inspecteur général des services
judiciaires et du secrétaire général de la chancellerie du ministère de la justice, sont soumises au conseil
supérieur de la magistrature par le ministre chargé de la justice, conformément aux listes d‟aptitude établies à
cet effet.
Nul magistrat ne peut être nommé à une fonction dans les Cours judiciaire, administrative et des
comptes s‟il n‟est magistrat de grade hors hiérarchie.
Article 37.- L‟avancement normal et automatique est l‟avancement d‟un échelon à un autre dans un grade.
L‟avancement au choix des magistrats en grade et en classe ne peut intervenir qu‟après inscription sur
le tableau d‟avancement.
Le tableau d‟avancement est établi annuellement, sur proposition du ministre chargé de la justice par
décision du conseil supérieur de la magistrature.
Article 38.- Nul magistrat ne peut être inscrit au tableau d‟avancement pour le grade hors hiérarchie s‟il ne
compte au moins huit années d‟ancienneté dans le premier grade.
Nul magistrat ne peut être inscrit au tableau d‟avancement pour le premier grade, s‟il ne compte au
moins six années d‟ancienneté dans le deuxième grade.
Article 40.- Les fonctions exercées par les magistrats de chaque grade sont définies par le décret de
nomination.
Les décrets portant promotion de grade ou nomination aux fonctions sont pris, sur proposition du
ministre chargé de la justice, à la suite des décisions du conseil supérieur de la magistrature.
Article 41.- Les dispositions relatives à l‟avancement ne s‟appliquent pas aux nominations des magistrats de
grade hors hiérarchie.
Article 42.- Il est attribué, chaque année, à tout magistrat en activité ou en position de détachement, une note
chiffrée suivie d‟une appréciation générale exprimant sa valeur professionnelle.
Les magistrats sont notés, successivement, par leurs supérieurs hiérarchiques directs, ainsi que par le
ministre chargé de la justice, en ce qui concerne les magistrats du parquet et de l‟administration centrale.
L‟ensemble des notes annuelles des magistrats du siège et du parquet, centralisé au ministère de la justice est
communiqué au conseil supérieur de la magistrature.
Les appréciations et notes chiffrées attribuées aux magistrats peuvent leur être communiquées sur leur
demande.
Article 43.- Le perfectionnement et la formation continue des magistrats sont assurés au moyen des séminaires
et des stages professionnels à la charge de l‟Etat ou de tout autre organisme national ou international.
Article 44.- Les annonces de séminaires et les possibilités de stages professionnels font l‟objet de la plus
grande diffusion chaque année au sein de toutes les juridictions et de l‟administration centrale.
Article 45.- La désignation d‟un magistrat à prendre part à un stage est subordonnée à la note chiffrée qui lui
est attribuée chaque année.
Article 46.- Le magistrat perçoit une rémunération qui comprend le traitement et ses accessoires. La
rémunération des magistrats est fixée par voie réglementaire, conformément aux textes en vigueur.
Article 47.- Le magistrat mis à la retraite est autorisé à faire valoir ses droits à pension. Les droits à pension
sont fixés conformément à la législation en vigueur au moment de l‟admission à la retraite.
Article 48.- Le conjoint survivant et les orphelins mineurs du magistrat décédé en exercice ou en retraite
bénéficient d‟une pension de réversion. Cumulativement avec cette pension, il est alloué au conjoint survivant et
aux orphelins mineurs du magistrat décédé en exercice un capital-décès dont le montant est fixé par décret.
Article 49.- Une pension d‟invalidité cumulable avec la pension de retraite et réversable au conjoint survivant et
aux orphelins mineurs en cas de décès du titulaire, peut être attribuée au magistrat placé dans l‟impossibilité de
continuer ses fonctions.
Si le magistrat en service contracte une maladie ou est atteint d‟une infirmité entrainant une invalidité
partielle, il bénéficie, lorsqu‟il est maintenu en fonctions, d‟une rente temporaire d‟invalidité et d‟un pécule
cumulables avec sa solde d‟activité. Cette disposition est applicable aux magistrats dans les conditions définies
par la loi relative au régime général des pensions de l‟Etat.
Article 50.- Tout magistrat a droit à la gratuité du costume d‟audience. Il bénéficie en outre du logement
d‟astreinte quelle que soit sa situation de famille.
Article 52.- En cas de décès d‟un magistrat en activité, d‟un de ses conjoints ou de ses enfants à charge, les
frais funéraires et de transfert de la dépouille mortelle du lieu de décès à son domicile sont à la charge de l‟Etat,
dans les conditions fixées par décret.
Article 53.- Le produit résultant de l‟accomplissement de tous actes de procédure, notamment les frais
d‟enregistrement, les amendes, les redevances diverses, est reversé par l‟agent judiciaire du trésor au budget
de l‟Etat, aux juridictions et aux services centraux du ministère de la justice, selon les modalités fixées par voie
réglementaire.
CHAPITRE 8: DE LA DISCIPLINE
Article 54.- Tout manquement par un magistrat aux convenances de son état, à l‟honneur, à la délicatesse ou à
la dignité, constitue une faute disciplinaire.
Cette faute s‟apprécie en outre, pour les magistrats du parquet et de l‟administration centrale du
ministère de la justice, compte tenu des obligations qui découlent de leur subordination hiérarchique.
Article 55.- Les chefs de juridiction et les responsables de l‟administration centrale du ministère de la justice ont
le pouvoir de donner des avertissements aux magistrats placés sous leur autorité. Ils adressent immédiatement
un rapport sur les faits commis par le magistrat fautif à leurs supérieurs hiérarchiques.
Article 56.- Les sanctions disciplinaires à l‟encontre des magistrats sont prononcées par le conseil supérieur de
la magistrature siégeant en conseil de discipline.
Article 58.- Le ministre chargé de la justice, informé des faits de nature à entrainer des poursuites disciplinaires
contre un magistrat, les dénonce au conseil supérieur de la magistrature siégeant en conseil de discipline.
Lorsque les faits visés à l‟alinéa précédent sont d‟une gravité exceptionnelle, les chefs de juridiction et
les responsables de l‟administration centrale du ministère de la justice peuvent interdire au magistrat fautif
l‟exercice de ses fonctions, pendant une période qui ne peut excéder trois mois. Dans ce cas, l‟avis des chefs
de cour de l‟ordre dont relève l‟intéressé est obligatoirement joint à la mesure d‟interdiction. L‟ensemble du
dossier est transmis, sans délai, au ministre chargé de la justice qui se prononce sur le maintien ou non de
l‟interdiction, en attendant la comparution de l‟intéressé devant le conseil de discipline.
L‟interdiction temporaire entraine, en ce qui concerne le traitement, les effets prévus par le statut
général des fonctionnaires.
Article 59.- Le conseil de discipline, réuni sur la convocation de son président, désigne parmi ses membres un
rapporteur. Il le charge, s‟il y a lieu, de procéder à une enquête.
Article 61.- Lorsqu‟une enquête n‟a pas été jugée nécessaire ou lorsque l‟enquête est complète, le magistrat
est cité à comparaître devant le conseil de discipline.
Article 62.- Le magistrat est tenu de comparaître en personne. Il peut se faire assister d‟un de ses pairs. En cas
de maladie ou d‟empêchement justifiés, la procédure est envoyée à une date ultérieure.
Article 63.- Le magistrat a droit à la communication de son dossier, de toutes les pièces de l‟enquête et du
rapport établi par le rapporteur. Son représentant a droit à la communication des mêmes documents.
Article 64.- Au jour fixé par la citation et après lecture du rapport, le magistrat déféré est invité à fournir ses
explications et moyens de défense sur les faits qui lui sont reprochés.
Article 65.- Le conseil de discipline statue à huis clos. La décision, qui doit être motivée, est susceptible de
recours devant la Cour administrative.
Si le Magistrat cité, hors le cas de force majeure, ne comparaît pas, il peut néanmoins être statué et la
décision est déclarée contradictoire.
Article 66.- La décision rendue est notifiée à l‟intéressé en la forme administrative. Elle prend effet à compter
du jour de cette notification.
Article 67.- Tout fait de nature à entraîner des poursuites répressives à l‟encontre d‟un magistrat doit faire
l‟objet d‟une enquête immédiate de son chef hiérarchique, assisté, en cas d‟infraction flagrante, des agents des
forces de sécurité. Dans le cas contraire, l‟enquête est confiée à l‟inspecteur général des services judiciaires sur
instruction du ministre chargé de la Justice.
Article 68.- Le ministre chargé de la Justice saisit les présidents des Cours judiciaire, administrative et des
comptes sur les faits reprochés à un magistrat desdites cours ou de même rang.
En cas d‟empêchement, les présidents desdites cours peuvent déléguer leurs pouvoirs à un magistrat
de grade au moins équivalent à celui du magistrat poursuivi.
Article 69.- S‟il agit d‟un magistrat de la cour d‟appel ou de même rang, l‟information sera requise par le
procureur général près la Cour judiciaire sur instruction du ministre chargé de la justice. Le président de la Cour
judiciaire remplira les fonctions de juge d‟instruction.
En ce qui concerne les magistrats des tribunaux ou de même rang, l‟information sera assurée par le
président de la cour d‟appel sur réquisitoire du procureur général près ladite cour.
Article 70.- Après clôture du dossier, le magistrat prévenu ou accusé est jugé en audience publique par la Cour
judiciaire. Si la prévention ou l‟accusation frappe un président de Cour judiciaire, administrative ou des comptes
ou les procureurs généraux près lesdites cours ou tout magistrat de rang équivalent, la cour sera formée de
magistrats de même rang.
Article 71.- Toute mesure d‟arrestation ou de détention à l‟encontre d‟un magistrat ne peut intervenir que sur
décision du Président de la République après avis du conseil supérieur de la magistrature, sauf cas de flagrant
délit.
- en activité ;
- en détachement ;
- en disponibilité ;
- sous les drapeaux.
Article 73.- Les dispositions du statut général des fonctionnaires concernant les positions ci-dessus énumérées
s‟appliquent aux magistrats, dans la mesure où elles ne sont pas contraires au présent statut et sous réserve
des dérogations ci-après.
Article 74.- À l‟expiration de la période de disponibilité, et après avoir été reconnu apte à reprendre son service,
le magistrat est réintégré dans son grade et dans une fonction, aux mêmes niveaux que ceux qu‟il occupait
auparavant. S‟il n‟est pas reconnu apte, il est admis à cesser ses fonctions et, s‟il y a lieu, à faire valoir ses
droits à la retraite.
Article 75.- La mise en position de détachement, de disponibilité ou sous les drapeaux est prononcée, selon le
cas, dans les formes prévues pour les nominations de magistrat.
La réintégration des magistrats est prononcée conformément aux dispositions de l‟article 22 ci-dessus.
Article 76.- La cessation définitive des fonctions entraine la radiation des cadres. Elle est prononcée par décret
du Président de la République après avis du ministre chargé de la justice et résulte :
- de la démission régulièrement acceptée ;
- de la mise à la retraite ou de l‟admission à cesser ses fonctions lorsque le magistrat n‟a pas droit à la
pension ;
- de la révocation.
-
Article 77.- La démission ne peut résulter que d‟une demande expresse et écrite du magistrat intéressé. Elle ne
vaut qu‟autant qu‟elle est acceptée par l‟autorité investie du pouvoir de nomination et prend effet à la date fixée
par cette autorité.
Article 78.- L‟acceptation de la démission la rend irrévocable. Elle ne fait pas obstacle, le cas échéant, à
l‟exercice de l‟action disciplinaire ou pénale en raison de faits qui n‟auraient été révélés qu‟après cette
démission.
Article 79.- Sous réserve des prorogations pouvant résulter des textes applicables à l‟ensemble des agents de
l‟Etat, la limite d‟âge est fixée à soixante-cinq ans pour les magistrats hors hiérarchie et à soixante ans pour les
autres magistrats.
Article 80.- Le magistrat admis à la retraite peut se voir conférer par le conseil supérieur de la magistrature
l‟honorariat, dans les fonctions qu‟il a occupées.
Article 81.- Les magistrats honoraires demeurent attachés en cette qualité à la juridiction de leur résidence. Ils
continuent à jouir des honneurs et privilèges attachés à leur état, et peuvent assister en costume d‟audience
aux cérémonies solennelles de leur juridiction.
Article 82.- Les magistrats honoraires sont tenus à la réserve qu‟impose leur condition.
Article 83.- Lorsque le nombre de magistrats en fonction dans une cour d‟appel ou dans un tribunal est
insuffisant pour assurer la continuité du service, le président de la cour d‟appel peut, par ordonnance prise sur
réquisitions du procureur général, déléguer provisoirement un magistrat titulaire d‟une autre fonction. Les
intérims intervenus pour une durée supérieure à trois mois sont constatés par arrêté du ministre chargé de la
justice.
Article 84.- Les dispositions du statut général de la fonction publique sont applicables aux magistrats régis par
le présent statut dans la mesure où elles ne sont pas contraires à la présente loi, sous réserve des dispositions
concernant le changement de spécialité.
Article 85.- Les magistrats régis par le présent statut sont administrés par le ministre chargé de la justice et le
conseil supérieur de la magistrature.
Article 86.- Les élèves magistrats du cycle B en formation à l‟Ecole nationale de la magistrature, au moment de
la promulgation de la présente loi, seront intégrés dans la magistrature en qualité de magistrat stagiaire, jusqu‟à
complet épuisement des promotions restantes.
Article 87.- Pour les nécessités du service, les magistrats exerçant, au moment de la promulgation du présent
statut, des fonctions d‟un rang supérieur à celles auxquelles ils peuvent prétendre en raison de leur grade,
pourront être maintenus à leur poste.
Pendant une période de deux ans, et pour compter de la promulgation de la présente loi, les magistrats
comptant au moins six années d‟ancienneté dans le premier grade peuvent être inscrits au tableau
d‟avancement.
Article 88.- Les magistrats en activité peuvent, sur leur demande, appartenir définitivement à l‟ordre dont relève
la juridiction au sein de laquelle ils exercent au moment de la promulgation de la présente loi, sous réserve de
la décision du conseil supérieur de la magistrature.
Les magistrats de l‟administration centrale du ministère de la justice appartiennent à l‟ordre dont relevait
la dernière juridiction au sein de laquelle ils exerçaient avant leur affectation au ministère de la justice, sous
réserve de la décision du conseil supérieur de la magistrature.
Les magistrats exerçant à la présidence de la Cour suprême appartiennent à l‟ordre dont relevait la
dernière juridiction au sein de laquelle ils exerçaient avant leur affectation à la Cour suprême, sous réserve de
la décision du conseil supérieur de la magistrature.
Article 89.- Des actes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 90.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures notamment la loi n° 11/74 du 21 janvier
1975, sera enregistrée, publié selon la procédure d‟urgence et exécutée comme loi de l‟Etat.
Jacques ADIHENOT
Faustin BOUKOUMBI
- journalisme ;
- production ;
- technique.
Article 3.- Les fonctionnairesn, classés dans l‟une des spécialités énumérées à l‟article 2 ci-dessus, sont
soumis, dans le cadre du statut général des fonctionnaires et de la présente loi, aux dispositions communes à
leur secteur.
Article 4.- Les fonctionnaires appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les
emplois prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence.
La nomination à une fonction spécifique n‟ouvre, en aucun cas, automatiquement droit à l‟accès au
corps et au grade auquel cette fonction est rattachée.
Les mises à disposition, les détachements et changements de spécialités sont appréciés en tenant
compte de l‟ensemble du fonctionnement normal du service et dans le cadre des lois et règlements.
Article 5.- Les modalités d‟avancement pour tous les corps sont celles fixées par les dispositions générales de
la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires.
Article 6.- Dans tous les cas, les conditions de recrutement obéissent aux dispositions du statut général des
fonctionnaires ainsi qu‟à celles des présents statuts.
Article 7.- Conformément aux dispositions de l‟article 68 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade normal et un grade supérieur, tels que définis dans les tableaux correspondants ci-dessous.
Article 8.- La spécialité journalisme correspond à une formation spécialisée pour la recherche, la collecte, le
traitement et la diffusion de l‟information dans une ou plusieurs entreprises de communication écrite ou
audiovisuelle ainsi que la conception, l‟organisation et la mise en œuvre des travaux courants dans ce domaine.
Article 9.- La spécialité journalisme comprend les corps suivants dont les conditions d‟accès et de recrutement
sont indiquées dans le tableau ci-après.
Article 10.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions de
responsabilité susceptibles d‟être confiées aux fonctionnaires de ces corps.
Article 12.- La spécialité production comprend les corps suivants dont les conditions d‟accès et de recrutement
sont indiquées dans le tableau ci-après.
voie externe
Contrôleurs de production Concours ou admission sur titre avec BAC,
(grade normal) capacité en droit ou diplôme équivalent, +
spécialisation dans un établissement agréé par
l‟Etat
voie interne
Concours professionnels ou admission sur titre
professionnel selon les dispositions du statut
général
Agents principaux voie interne uniquement
de production Avancement à l‟ancienneté selon les dispositions
(grade supérieur) du statut général des fonctionnaires
B2 Agents de production voie externe
(grade normal) Concours avec BEPC ou diplôme équivalent
d‟un établissement agréé par l‟Etat
Article 13.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant aux niveaux hiérarchiques de chacun
de ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions de
responsabilité susceptibles d‟être confiées aux fonctionnaires de ces corps.
Article 14.- La spécialité technique correspond à une formation spécialisée pour la conception, l‟ingénierie et
l‟exploitation des équipements dans le domaine de la communication audiovisuelle et des télécommunications.
Article 15.- La spécialité technique comprend les corps suivants dont les conditions d‟accès et de recrutement
sont indiquées dans le tableau ci-après.
Article 17.- Les fonctionnaires du secteur communication, compte tenu de la spécificité et des contraintes de
leur profession, ont droit à des indemnités conformément à l‟article 110 du statut général des fonctionnaires.
Article 18.- Sans préjudice des dispositions du statut général de la Fonction Publique et du statut général des
fonctionnaires, les fonctionnaires du secteur de communication jouissent de la liberté d‟expression dans
l‟exercice de leurs fonctions, sous réserve du respect des droits fondamentaux de la personne humaine et de
l‟ordre public.
Article 19.- Les fonctionnaires du secteur communication sont tenus, dans l‟exercice de leurs droits syndicaux,
de respecter les obligations prévues à l‟article 21 du statut général des fonctionnaires, notamment en ce qui
concerne la garantie d‟un service minimum.
Article 20.- Sous réserve des prorogations pouvant résulter des textes applicables à l‟ensemble des agents de
l‟Etat, l‟âge limite de la retraite est fixé à soixante ans pour les fonctionnaires de la catégorie A hiérarchie A1
grade supérieur du secteur communication.
CHAPITRE 4: DE LA DISCIPLINE
Article 21.- Les dispositions du statut général des fonctionnaires régissant la matière disciplinaire sont
applicables aux fonctionnaires du secteur communication.
Article 22.- Compte tenu des devoirs spécifiques édictés par la charte des droits et devoirs des journalistes au
Gabon, les fonctionnaires de la spécialité journalisme s‟exposent aux sanctions majeures prévues à l‟article 129
du statut général des fonctionnaires.
L‟utilisation des locaux et du matériel des organes de presse à des fins autres que celles tenant à
l‟exécution normale de leurs tâches par les fonctionnaires du secteur communication exposent leurs auteurs
aux sanctions suivantes :
Article 24.- Le corps des fonctionnaires de la catégorie C est mis en voie d‟extinction.
Article 25.- Des décrets pris en conseil des ministres détermineront, en tant que de besoin, les mesures de
toutes natures nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 26.- La présente loi qui abroge toutes dispositions antérieures contraires notamment le décret
n°859/PR/MFP du 20 août 1981 sera enregistrée, publiée selon la procédure d‟urgence et exécutée comme loi
de l‟Etat.
DISPOSITIONS GENERALES
Article 2.- La pension est une allocation pécuniaire, personnelle et viagère, accordée aux bénéficiaires cités à
l‟article 3 ci-dessous, en rémunération des services qu‟ils ont accomplis jusqu‟à la cessation régulière de leurs
fonctions.
Le montant de la pension tient compte de la durée et de la nature des services accomplis. Il contribue à
assurer à son bénéficiaire des conditions matérielles d‟existence en rapport avec la dignité de sa fonction.
Article 3.- Sont bénéficiaires du régime des pensions institué par la présente loi, les agents de l‟Etat suivants :
- les fonctionnaires ;
- les magistrats ;
- les greffiers ;
- les personnels de la sécurité pénitentiaire ;
- les personnels relevant d‟un statut de militaires.
Article 4.- Les personnes assumant, ou ayant assumé des fonctions électives, nationales, gouvernementales,
ou régies par d‟autres textes spéciaux, relèvent du présent régime sauf en ce qui concerne les dispositions
dérogatoires fixées par la loi.
Article 5.- Bénéficient également des dispositions de la présente loi, les conjoints survivants et les orphelins
des agents ci-dessus désignés.
er
CHAPITRE 1 : DE LA RETENUE POUR PENSION
Article 6.- En vue de la constitution de ses droits à pension, tout bénéficiaire du présent régime subit une
retenue réglementaire sur la fraction de la solde de base correspondant à sa situation hiérarchique civile ou à
son grade militaire, composée de la partie fixe et de la partie afférente à son échelon indiciaire.
Article 7.- La retenue prévue à l‟article 6 ci-dessus est effectuée même si les services rémunérés ne sont pas
susceptibles d‟être pris en compte pour la constitution du droit à pension.
Article 8.- Les retenues pour pension fixées à l‟article 6 ne peuvent être remboursées que dans les cas
suivants :
- lorsqu‟elles ont été irrégulièrement prélevées ;
- lorsqu‟elles ont été prélevées à des agents qui, à la date de radiation de leur corps ou de leur cadre,
n‟ont pas acquis le droit à pension. Toutefois, cette disposition ne s‟applique pas aux agents déchus de
leur droit à pension.
Ces retenues sont remboursables, sans intérêt, dans un délai de quatre ans à compter du premier jour de
l‟année suivant celle au cours de laquelle elles ont été irrégulièrement prélevées ou au cours de laquelle l‟agent
a été radié.
Article 9.- Les agents de l‟Etat, visés à l‟article 3 de la présente loi, mis à la retraite soit sur leur demande, soit
d‟office, peuvent prétendre au bénéfice de la pension conformément aux dispositions statutaires qui les
régissent.
Article 11.- Sont automatiquement validés et pris en compte pour la constitution du droit à pension :
- les services accomplis à partir de l‟âge de dix huit ans dans les corps de l‟Etat en qualité de stagiaire ou
de titulaire ;
- les services militaires accomplis à partir de l‟âge de seize ans, y compris ceux effectués, avant
engagement, dans les écoles de formation aux carrières militaires ;
- sous réserve de réciprocité, les services accomplis jusqu‟au 31 décembre 1960 dans les cadres locaux
permanents des administrations, des départements, collectivités et établissements publics d‟outre-mer,
pays étrangers ou organisations internationales ;
- les services accomplis en position de détachement dans les conditions fixées à l‟article 14 ci-dessous ;
- les services accomplis à partir de l‟âge de dix huit ans en qualité de journalier, d‟auxiliaire ou de
contractuel dans les services de l‟Etat, collectivités locales et établissements publics nationaux dans les
conditions prévues à l‟article 15 ci-dessous.
Article 12.- Le temps passé en position hors cadre ou en position de disponibilité n‟est pas pris en compte pour
la constitution du droit à pension, sous réserve des dispositions de l‟article 95, alinéas 2 et 3, de la loi n°8/91 du
26 septembre 1991 et de l‟article 95, alinéa 2, de la loi n°9/85 du 29 janvier 1986.
Article 13.- Les services accomplis postérieurement à la limite d‟âge ne sont pas pris en compte pour la
constitution du droit à pension sous réserve du changement de statut.
Article 14.- La prise en compte des services effectués en position de détachement est subordonnée au
versement :
- de la retenue prévue à l‟article 6, assise sur la base afférente à l‟indice correspondant à la situation
hiérarchique de l‟agent à la date du versement ;
- d‟une contribution de l‟organisation de détachement, dont le taux est fixé par décret.
Article 15.- La validation des services visés à l‟article 11, cinquième tiret, ci-dessus est subordonnée à la
reconnaissance, par acte administratif, des périodes effectuées.
La prise en compte de ces services est subordonnée au versement de la retenue, prévue à l‟article 6 ci-
dessus, assise sur la solde de base afférente à l‟indice correspondant à la situation hiérarchique de l‟agent à la
date du versement. Les retenues déjà effectuées au titre de l‟assurance vieillesse seront déduites de la retenue
à verser.
Article 16.- L‟agent civil ou militaire qui, ayant obtenu le remboursement de ses retenues pour pension en
application des dispositions de l‟article 8 deuxième tiret ci-dessus, est remis en activité dans un corps civil ou un
cadre militaire de l‟Etat peut, sur sa demande, faire procéder à une nouvelle validation des services pour
lesquels il a obtenu ce remboursement, dans les conditions fixées au deuxième alinéa de l‟article 15 ci-dessus.
Article 17.- Les bonifications sont des temps de services fictifs qui s‟ajoutent au décompte des services
effectifs, dans les conditions déterminées par décret.
Article 18.- La bonification pour enfants de l‟article 17 ci-dessus est accordée au titulaire de pension ayant
élevé au moins un enfant.
Ouvrent droit à cette bonification à partir de l‟âge de seize ans :
- l‟enfant légitime, naturel reconnu ou adoptif du titulaire de la pension ;
- l‟enfant du conjoint ou d‟un ex-conjoint issu d‟un mariage précédent, naturel reconnu ou adoptif ;
- l‟enfant ayant fait l‟objet d‟une délégation judiciaire des droits de l‟autorité parentale en faveur du
titulaire de la pension ou de son conjoint.
Les enfants existant au moment de la mise à la retraite sont seuls pris en compte. En outre, l‟enfant
légitime doit avoir été à la charge du titulaire depuis sa naissance ; l‟enfant autre que légitime doit avoir été à sa
charge pendant au moins neuf ans avant l‟âge de seize ans.
Article 19.- Dans le cas d‟une pension déjà concédée, le bénéfice de la bonification est accordé au moment où
l‟enfant atteint l‟âge de seize ans.
Article 20.- Le montant de la pension est proportionnel au nombre d‟annuités reconnues à l‟agent. Chaque
annuité est rémunérée à raison de 2% de la base liquidable.
Article 21.- La durée des services définis à l‟article 11 ci-dessus s‟exprime en annuités à raison d‟une annuité
par année de service.
Les bonifications définies à l‟article 17 ci-dessus s‟expriment également en annuités dans les
conditions fixées par décret.
Article 22.- Le nombre maximum des annuités dans la détermination de la pension civile ou militaire est fixé à
trente-sept et demie.
Toutefois, ce maximum peut être porté à quarante annuités, du chef des bonifications prévues à
l‟article 17 ci-dessus.
En outre, le montant des annuités est automatiquement élevé à quarante pour tout agent décédé ou
mis à la retraite par suite d‟une incapacité totale dans son emploi, du fait d‟actes de guerre, de violences subies
à l‟occasion de ses fonctions, d‟un attentat, d‟un acte de dévouement accompli dans un intérêt public, d‟un
accident survenu en service, même si l‟invalidité n‟est que partielle.
Est considéré comme accident survenu en service, tout accident imputable à l‟exercice des fonctions
de l‟agent.
Article 23.- La base liquidable est égale à la fraction de la solde de base sur laquelle est assise la retenue
définie à l‟article 6 ci-dessus.
Elle correspond :
Article 24.- Toutefois, lorsque cette solde de base excède un seuil fixé par décret, le montant dépassant cette
limite n‟est compté qu‟à 50% pour la détermination de la base liquidable.
- à 100% du traitement de base afférent à l‟indice minimum, fixé par le régime de la solde, lorsque
la pension rémunère vingt-cinq années au moins de services effectifs ;
- à 65% du traitement de base afférent à cet indice minimum, lorsque la pension rémunère quinze
années au moins de services effectifs.
Article 26.- Le titulaire d‟une pension a droit au bénéfice des prestations familiales et sociales, dans les
conditions fixées par la loi.
Article 27.- Pour l‟agent qui a acquis un droit à pension, la jouissance est immédiate dans les cas suivants :
- lorsqu‟il a atteint la limite d‟âge qui lui est applicable ;
- lorsque, à la cessation de l‟activité, il a effectué trente ans de services effectifs s‟il est civil,
- vingt-cinq ans de services effectifs s‟il est officier ou sous-officier de carrière, quinze ans de services
effectifs s‟il est militaire national servant sous contrat ;
- lorsqu‟il est mis à la retraite pour invalidité.
Article 28.- La jouissance de la pension est différée, dans tous les cas autres que ceux visés à l‟article
précédent, jusqu‟à la date où l‟agent, ayant acquis un droit à pension, atteint la limite d‟âge de son emploi.
Cette disposition s‟applique notamment à l‟agent civil ou militaire révoqué, ou reformé par mesure
disciplinaire, sans perte de son droit à pension et n‟ayant pas atteint la limite d‟âge de son emploi.
Article 29.- La jouissance de la pension de retraite ne peut être antérieure à la date de mise à la retraite du
titulaire.
Article 30.- tout agent de l‟Etat atteint d‟infirmités résultant de blessures ou de maladies survenues ou
aggravées pendant la période des retenues pour pension et susceptibles d‟entraîner une incapacité totale ou
partielle fait l‟objet d‟un dossier médical. Ce dossier est établi d‟office dans le premier cas, à la demande de
l‟administration ou de l‟intéressé, dans le second cas.
Article 31.- Ce dossier est soumis à une commission de réforme qui statue sur :
- la réalité des infirmités invoquées ;
- l‟imputabilité au service ;
- le taux d‟invalidité applicable d‟après un barème fixé par décret ;
- l‟incapacité totale à occuper un quelconque emploi, par suite d‟invalidité totale ; il est alors fait
application des dispositions de la section première du présent chapitre ;
- l‟incapacité totale ou partielle de l‟agent à occuper son emploi, par suite d‟invalidité partielle ;
- il est alors fait application des dispositions de la section 2 du présent chapitre.
Article 32.- La commission émet en outre, le cas échéant, toutes recommandations quant aux emplois à
réserver à l‟agent concerné.
Article 33.- L‟agent civil ou militaire en position de détachement normal ou sous les drapeaux bénéficie des
dispositions des articles 36, 39 et 40 ci-dessous.
Article 35.- Tout agent déclaré totalement incapable d‟occuper un quelconque emploi à l‟issue des divers
congés de maladie auxquels il peut prétendre est mis à la retraite d‟office pour invalidité, radié de son corps ou
des cadres et autorisé à faire valoir ses droits à pension.
Toutefois, la mise à la retraite d‟office est prononcée sans délai si l‟incapacité totale résulte d‟une
maladie ou infirmité définitive, stabilisée et non susceptible de traitement.
Article 36.- Lorsque l‟incapacité totale résulte de blessures ou de maladies imputables au service, l‟agent
bénéficie des bonifications pour invalidité, dans les conditions fixées aux articles 17, 21 et 22 ci-dessus.
Article 37.- Lorsque l‟incapacité totale résulte de blessures ou de maladies non imputables au service, l‟agent
fait valoir ses droits à pension en application de l‟article 10 deuxième tiret, sans bonification pour invalidité.
Article 38.- Tout agent déclaré totalement ou partiellement incapable d‟occuper son emploi est :
- mis à la retraite d‟office, si l‟incapacité est totale et qu‟il n‟est pas possible de l‟affecter dans un nouvel
emploi ;
- mis à la retraite sur sa demande, lorsque le taux d‟invalidité dépasse 25%, que l‟incapacité soit totale
ou partielle ;
- maintenu dans son emploi ou affecté dans un nouvel emploi dans tous les autres cas.
Article 40.- Lorsque l‟incapacité résulte de blessures ou de maladies non imputables au service, l‟agent mis à
la retraite fait valoir ses droits à pension en application de l‟article 10 deuxième tiret ci-dessus, sans bonification
pour invalidité.
Article 41.- Les ayants cause de l‟agent décédé peuvent prétendre à une pension dans les conditions prévues
à la présente loi.
Article 42.- Une pension de réversion est accordée au conjoint survivant d‟un agent civil ou militaire décédé :
- lorsque celui-ci a acquis un droit à pension au titre des dispositions de l‟article 10 premier tiret ci-
dessus, s‟il a accompli, postérieurement à son mariage, deux années de services validables pour la
retraite ;
- lorsque celui-ci a acquis un droit à pension au titre des dispositions de l‟article 10 deuxième tiret ci-
dessus.
Article 43.- Les conditions d‟antériorité prévues à l‟article 42 ci-dessus ne sont pas exigées dans l‟un des cas
suivants :
- un enfant est issu du mariage ;
- l‟agent décédé a été mis à la retraite d‟office du fait de l‟abaissement de la limite d‟âge et si son
mariage, antérieur à la mise à la retraite, a duré deux ans avant que ne soit atteinte la limite d‟âge en
vigueur à la date du mariage.
Article 46.- En cas de pluralité de conjoints survivants, la pension de réversion est repartie, à parts égales,
entre les conjoints survivants.
La disparition d‟un conjoint survivant ne donne pas lieu à une nouvelle répartition.
Article 47.- Si un conjoint est ou devient inhabile à obtenir une pension de réversion :
- parce qu‟il est décédé ;
- ou qu‟il est séparé de corps à ses torts exclusifs ou aux torts partagés ;
- ou qu‟il a vécu en état de concubinage notoire antérieurement ou postérieurement au décès de l‟agent,
ou qu‟il s‟est remarié, ses droits sont définitivement transférés, à parts égales, aux enfants du lit.
En cas de mariage légal dissout, une part de la pension de réversion, établie dans les conditions de
l‟article 46, est directement attribuée aux enfants du lit concerné.
En l‟absence de tout conjoint, les droits sont transférés à parts égales à l‟ensemble des enfants.
La part due à chaque orphelin cesse d‟être servie lorsqu‟il disparaît ou qu‟il atteint l‟âge de vingt et un
ans, sans nouvelle répartition entre les orphelins restants. Elle se cumule avec la pension d‟orphelin.
Article 48.- En l‟absence de conjoint survivant et d‟enfant, une pension de réversion établie selon les
dispositions de l‟article 44 de la loi est accordée à l‟ascendant direct survivant.
Article 49.- Une pension d‟orphelin est accordée aux enfants des agents décédés ayant acquis un droit à
pension ou dont le décès est imputable au service.
Article 50.- La pension d‟orphelin est égale, par enfant, à 10% de celle que l‟agent, au jour de son décès,
détenait ou aurait pu obtenir. Elle se rapporte à tous les éléments de la pension concédée, ou qui aurait pu
l‟être, y compris la bonification pour enfant attribuée en application des articles 18 et 19 ci-dessus.
Elle cesse d‟être servie dès l‟âge de vingt et un ans. Toutefois, l‟orphelin atteint, avant cet âge, d‟une
infirmité permanente continue de la percevoir tant qu‟il est dans l‟impossibilité de gagner sa vie. Il en est de
même pour celui qui poursuit des études régulières jusqu‟à l‟âge de trente ans.
Article 51.- Le total des pensions d‟orphelin ne peut excéder 40% du montant de la pension que l‟agent, au
jour de son décès, détenait ou aurait pu obtenir. Il est procédé, en tant que de besoin, à la réduction uniforme
de la pension de chaque orphelin.
Une répartition nouvelle est effectuée chaque fois qu‟un orphelin réunit les conditions fixées à l‟article
49 ci-dessus.
Article 52.- La pension de retraite et la rente d‟invalidité sont concédées par arrêté du ministre chargé des
finances.
Sous réserve des dispositions de l‟article 4 ci-dessus, aucune pension ou rente d‟invalidité ne peut être
inscrite ni payée en dehors des dispositions de la présente loi.
Article 53.- La pension et la rente d‟invalidité sont révisées à l‟initiative du bénéficiaire ou de l‟administration :
- lors de tout changement de situation modifiant les droits de l‟agent ;
- dès la constatation d‟une omission ou d‟une erreur matérielle.
SECTION 3 : DE LA REVALORISATION
Article 54.- Les pensions concédées sont périodiquement revalorisées en fonction de l‟évolution de l‟indice des
prix en République gabonaise, établi par les services compétents de l‟Etat.
Toutefois, la revalorisation ne peut avoir pour effet de porter ces pensions à un niveau supérieur à celui
de pensions rémunérant les mêmes services qui seraient liquidées à la date de la revalorisation.
Article 55.- Le droit à l‟obtention ou à la jouissance d‟une pension ou d‟une rente d‟invalidité est frappé de
déchéance définitive :
- par la condamnation pénale entraînant la radiation ou prononçant l‟incapacité d‟exercer à jamais une
fonction publique ;
- par la participation à un acte d‟hostilité contre le Gabon d‟un agent servant ou ayant servi dans une
armée étrangère.
Article 56.- Le droit à l‟obtention ou à la jouissance d‟une pension ou rente d‟invalidité est suspendu par la
condamnation de l‟agent à une peine afflictive ou infamante, pendant la durée de celle-ci.
Une allocation, égale à 60% de la pension dont l‟agent bénéficiait ou aurait bénéficié, est attribuée au
conjoint pendant la suspension.
Toutefois, si celui-ci se trouve dans une situation prévue aux articles 47 et 57 de la présente loi, le
droit est transféré dans les conditions de l‟article 47 ci-dessus.
Article 57.- Le droit à l‟obtention ou à la jouissance d‟une pension de réversion par le conjoint survivant est
suspendu :
- par la condamnation à une peine afflictive ou infamante pendant la durée de celle-ci ;
- par la déchéance totale ou partielle de l‟autorité parentale.
Pendant la durée de la condamnation ou de la déchéance, le droit est transféré dans les conditions de
l‟article 47 ci-dessus.
CHAPITRE 8: DU CUMUL
Article 58.- Le cumul de la pension de retraite et d‟une rémunération d‟activité est de droit, sous réserve des
dispositions des articles 59 à 61 ci-après.
Article 59.- L‟agent déjà titulaire d‟une pension de l‟Etat, remis en activité avant la limite d‟âge fixée par son
nouveau statut, perd le bénéfice de sa pension et acquiert au titre de ses nouveaux services des droits
supplémentaires à pension, sous réserve des dispositions de l‟article 13 ci-dessus.
La pension dont il bénéficie est annulée. Une pension unique au titre de la totalité de la carrière est
concédée à la cessation définitive de l‟activité.
Article 60.- L‟agent de l‟Etat, déjà titulaire d‟une pension de l‟Etat et remis en activité après la limite d‟âge dans
un emploi civil ou militaire de l‟Etat, voit le paiement de sa pension suspendu jusqu‟à cessation définitive de
l‟activité.
Article 61.- L‟agent de l‟Etat, déjà titulaire d‟une pension de l‟Etat et exerçant une activité rémunérée :
- dans un emploi d‟une collectivité locale ;
- dans un emploi d‟un établissement public national ;
- dans un emploi d‟un organisme public ou privé, auquel participe l‟Etat ou dont le budget est alimenté
par des subventions, des taxes parafiscales ou des prélèvements obligatoires, voit le paiement da sa
pension suspendu jusqu‟à cessation définitive de l‟activité.
Article 62.- Les périodes prises en compte au titre d‟un autre régime de pension ne peuvent être retenues au
titre du présent régime.
Le cumul des pensions relevant de régimes différents, acquises au titre de périodes différentes, est
de droit.
Article 63.- Le cumul d‟une pension de réversion avec la pension obtenue de son propre chef est de droit.
Article 64.- Le cumul de plusieurs pensions de réversion obtenues du chef d‟agents différents est interdit au
conjoint survivant.
Le cumul par un orphelin de pensions de réversion obtenues du chef de son père, légitime ou adoptif, et
de sa mère, légitime ou adoptive, est de droit.
Article 65.- Les pensions et les rentes d‟invalidité sont liquidées et payées mensuellement par les comptables
du trésor à terme échu, sans ordonnancement préalable et sans visa du contrôle financier, dans des conditions
fixées par décret.
La première mise en paiement, portant rappel des arrérages du jour de l‟entrée en jouissance, est
obligatoirement effectuée à la fin du premier trimestre suivant la notification de l‟arrêté de concession.
Article 66.- Les arrérages restant dus au décès du titulaire d‟une pension sont valablement payés entre les
mains du conjoint survivant non séparé de corps, sauf opposition de la part des héritiers, légataires ou
créanciers.
Le conjoint survivant répond, vis à vis des héritiers ou légataires éventuels, des sommes ainsi perçues,
au même titre que de toutes autres valeurs dépendant de la succession ou de la communauté.
Article 67.- Lorsque, du fait personnel du bénéficiaire, la demande de liquidation ou de révision intervient
postérieurement à l‟expiration de la troisième année qui suit celle de l‟entrée en jouissance normale de la
pension, le bénéficiaire peut seulement prétendre au rappel des arrérages afférents à l‟année de la demande.
Article 68.- Sont prescrits, au profit de l‟Etat, tous arrérages de pension ou de rente d‟invalidité qui n‟ont pas
été payés dans un délai de quatre ans à partir du jour de l‟année suivant celle au titre de laquelle ils auraient dû
l‟être.
Toutefois, ces dispositions ne s‟appliquent pas aux arrérages dont la liquidation et le paiement n‟ont pu
être effectués dans les délais ci-dessus par le fait de l‟administration ou par suite d‟action en justice.
Article 70.- La pension et la rente d‟invalidité sont cessibles et saisissables dans les conditions fixées aux
articles 729 et suivants du code de procédure civile.
Article 71.- Lorsque la notification de l‟arrêté de concession n‟est pas intervenue dans un délai de trois mois à
compter de la mise à la retraite, l‟agent civil ou militaire dont les droits à entrer en jouissance sont certains,
suffisants et justifiés, peut obtenir auprès du trésor public pour compter du premier jour du mois suivant la date
d‟effet de ses droits, une allocation provisoire d‟attente dont les conditions d‟attribution et le montant sont fixés
par décret.
Le conjoint survivant et l‟orphelin dont les droits ont été justifiés peuvent prétendre à la même
allocation à compter du premier jour du mois qui suit le décès de l‟agent, dans les proportions fixées aux articles
44, 50 et 51 ci-dessus.
Hors ce cas, toute avance, sous quelque forme que ce soit, sur une pension servie au titre de la
présente loi est interdite.
Article 72.- Sont nulles de plein droit et de nul effet les obligations contractées envers les intermédiaires qui se
chargeraient, moyennant stipulation d‟émoluments, d‟assurer aux pensionnés de l‟Etat le bénéfice de la
présente loi.
Article 73.- Tout pensionné du présent régime qui, de quelque manière que ce soit, aura illégalement cumulé
plusieurs pensions, ou un traitement avec une pension, sera poursuivi en restitution des sommes indûment
perçues.
S‟il est en outre de mauvaise foi, il sera rayé du grand-livre de la dette viagère.
Article 74.- Quiconque aura perçu ou tenté de percevoir les arrérages d‟une pension ou d‟une rente d‟invalidité
dont il n‟est pas titulaire ou pour l‟encaissement desquels il n‟a pas une procuration du titulaire ou mandat légal,
quiconque aura fait une fausse déclaration pour obtenir la concession ou le paiement d‟une pension ou d‟une
rente d‟invalidité, sera puni d‟un emprisonnement de deux ans au moins et de cinq ans au plus et d‟une amende
qui ne pourra excéder le montant des arrérages d‟une année ni être inférieure au montant du traitement de
base mensuel minimum de la fonction publique. Ces peines s‟appliquent sans préjudice du remboursement des
arrérages indûment perçus et de l‟action civile des intéressés, et sans préjudice soit des peines plus graves en
cas de faux ou d‟autres crimes prévus et punis par les lois en vigueur, soit de la perte de la pension en cas de
fausse déclaration relative au cumul.
Quiconque aura consenti une avance sur pension en violation des dispositions de l‟article 71 ci-dessus
et moyennant stipulation d‟intérêts sera puni d‟un emprisonnement d‟un à trois mois et d‟une amende égale au
moins à la moitié des sommes prêtées. Les tribunaux pourront ordonner, aux frais du condamné, l‟affichage et
la publication de la décision.
Tout intermédiaire convaincu d‟avoir offert les services spécifiés à l‟article 72 ci-dessus est passible
d‟une amende dont le montant ne pourra excéder cinq fois les émoluments perçus ou stipulés, ni être inférieur à
deux fois ces émoluments ; il devra en outre rembourser le pensionné.
Article 75.- Sauf dans le cas de fraude, d‟omission, de déclaration inexacte ou de mauvaise foi de la part du
bénéficiaire, la restitution des sommes payées indûment au titre d‟une pension ou d‟une rente d‟invalidité, ne
peut être exigée que pour le trop-perçu des douze mois antérieurs à la constatation.
Cette restitution est poursuivie par le trésor comme en matière de contributions directes.
Article 76.- Les modalités d‟application de la présente loi seront fixées par décrets pris en conseil des
ministres.
Article 77.- La présente loi et ses textes d‟application constituent le code des pensions civiles et militaires de
l‟Etat.
er
Ce code s‟applique au 1 janvier 1995.
Max REMONDO
Le Ministre de l‟Intérieur,
de la Décentralisation et de
la Sécurité Mobile ;
Louis -Gaston MAYILA
Article 2.- L'Enseignement Supérieur s'entend de l'ensemble des formations éducatives postérieures au
Baccalauréat de l'Enseignement du Second Degré.
Les Facultés, grandes écoles et instituts constituent les établissements d'Enseignement Supérieur.
Article 6.- Les modalités de création, d'exercice de la tutelle de l'Etat et de reconnaissance d'utilité publique
d'une université ou d'un établissement privé d'Enseignement Supérieur sont fixées par décret pris en conseil
des ministres, sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 7.- Chaque établissement d'Enseignement Supérieur est doté de structures académiques et de
structures administratives.
L'organisation et le fonctionnement des structures visées au présent article sont déterminés par les
statuts de chaque université.
Article 9.- Au titre de la formation initiale, l'accès à l'Enseignement Supérieur est réservé aux titulaires du
Baccalauréat de l'enseignement du second degré ou d'un titre admis en équivalence.
Article 10.- La formation initiale dans l'Enseignement Supérieur est ouverte, sans discrimination, à toutes les
personnes qui remplissent les conditions d'accès.
Article 11.- Au titre de la formation continue, l'Enseignement Supérieur est ouvert à toute personne engagée ou
non dans la vie active.
Les modalités d'organisation de la formation continue sont fixées par voie réglementaire, après avis du
conseil d'université.
Article 12.- Au titre de la formation des formateurs, l'Enseignement Supérieur dispose de cycles de formation
ou de perfectionnement pédagogique et scientifique pour les enseignants et enseignants-chercheurs.
Ce niveau de formation concerne le personnel académique de grade inférieur à celui de professeur de
rang A. Il est également ouvert aux enseignants des lycées.
Les modalités d'organisation et de fonctionnement de la formation des formateurs sont fixées par arrêté
du Ministre de l'Enseignement Supérieur, sur proposition du conseil d'université.
Article 13.- L'admission aux universités ou établissements d'Enseignement Supérieur est subordonnée au
versement de droits universitaires constitués de frais d'inscription et d'écolage dont le taux est fixé par les textes
particuliers de chaque université ou établissement, après approbation du Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Les conditions d'admission des étudiants étrangers sont fixées par voie réglementaire.
Article 14.- Les enseignements supérieurs sont organisés en filières de formation et cycles d'études définissant
les objectifs et programmes officiels, les modalités et critères d'évaluation.
Les programmes officiels sont fixés tous les quatre ans par le Ministre chargé de l'Enseignement
Supérieur, sur proposition du conseil d'université.
Le nombre, la nature et la durée des cycles d'études varient en fonction des filières de formation.
Article 15.- Les programmes officiels définissent, pour chaque filière de formation et cycle d'études, le contenu
des enseignements et leur volume horaire.
L'organisation des filières de formation et des cycles d'études dans les établissements d'Enseignement
Supérieur, dans les grandes écoles et les instituts sont fixées par décret pris en conseil des ministres, sur
proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, après avis du conseil d'université.
Article 17.- Le deuxième cycle regroupe les formations permettant aux étudiants d'approfondir leurs
connaissances et de s'initier à la recherche, en vue de leur préparation à une profession ou à la poursuite de
leurs études.
Il est ouvert aux titulaires d'un diplôme de fin de premier cycle dans la même discipline ou d'un diplôme
admis en équivalence.
Article 18.- Le troisième cycle est un cycle de spécialisation et de formation à la recherche comportant la
réalisation et la soutenance d'un travail scientifique original.
Article 19.- La fin de chaque cycle d'études est sanctionnée par la délivrance d'un diplôme universitaire, à
l'exception des spécialités dont la formation est sanctionnée par un diplôme unique.
Article 20.- La qualité de l'encadrement pédagogique, le respect des programmes et des volumes horaires
conditionnent la validité des diplômes.
Article 21.- Les établissements d'enseignement supérieur coopèrent entre eux ainsi qu'avec les institutions
nationales de recherche dans la conduite en commun des programmes de recherche et d'enseignement.
Article 22.- Les enseignements supérieurs sont organisés en liaison avec les milieux professionnels.
Les représentants des milieux professionnels participent à la définition des programmes au sein des
structures compétentes.
Des stages sont aménagés dans l'administration et dans les entreprises publiques ou privées.
Article 23.- L'Etat a le monopole de la collation des titres et des diplômes universitaires dont la liste est fixée
par décret pris en conseil des ministres, sur proposition du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Les titres et les diplômes ne peuvent être délivrés que par les établissements d'Enseignement
Supérieur habilités.
Un diplôme national confère les mêmes droits à tous ses titulaires, quel que soit l'établissement
d'enseignement supérieur qui l'a délivré.
Article 24.- L'assiduité aux cours, séminaires, travaux dirigés et travaux pratiques est obligatoire. Elle
conditionne la participation des étudiants aux examens.
Les modalités d'application de l'alinéa ci-dessus sont fixées par voie réglementaire.
Le règlement intérieur de chaque université ou établissement peut prévoir, selon ses spécificités, un
régime particulier pour les étudiants salariés.
CHAPITRE 5 : DE LA TUTELLE
Article 25.- Le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur assure la tutelle de l'Etat sur les universités et
établissements d'Enseignement Supérieur.
À ce titre :
- il veille à l'harmonisation des formations universitaires et de la politique de la recherche avec les
exigences du développement économique, social et culturel ;
- il assure le contrôle des formations dispensées par les institutions universitaires publiques et
privées, par des missions d'information et d'évaluation et, le cas échéant, ordonne ou suscite des
missions de contrôle ;
- il prend, en qualité d'ordonnateur principal du budget de l'Enseignement Supérieur, tous les actes
de gestion des crédits d'investissement alloués pour les grands travaux de construction et de
réfection ;
Article 26.- Les établissements publics d'Enseignement Supérieur peuvent relever de la tutelle d'autres
ministres, outre celle du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Article 28.- Le Conseil National de l'Enseignement Supérieur assiste le Gouvernement dans la politique de
promotion des universités et des établissements d'Enseignement Supérieur.
- Membres:
- le Ministre chargé de la Recherche Scientifique ;
- le Ministre chargé de l'Education Nationale ;
- le Ministre chargé de la Formation Professionnelle ;
- le Ministre chargé de la Santé Publique et de la Population ;
- le Ministre chargé des Finances ;
- le Ministre chargé de la Planification ;
- le Ministre chargé des Eaux et Forêts ;
- le Ministre chargé de la Justice, Garde des Sceaux ;
- le Ministre chargé de la Fonction Publique ;
- le Ministre chargé de la Culture ;
- le Ministre chargé des Mines ;
- le Ministre chargé de l'Agriculture et de l'Elevage ;
- le Ministre chargé des Affaires Etrangères ;
- deux députés ;
- deux sénateurs ;
- un représentant du Conseil Economique et Social ;
- les recteurs des universités ;
- le Commissaire Général du CENAREST ;
Le Président du Conseil National de l'Enseignement Supérieur peut convier aux réunions toute autre
personne en fonction de l'ordre du jour.
Article 30.- Le Conseil National de l'Enseignement Supérieur se réunit en session ordinaire sur convocation de
son Président au moins une fois par an.
Un arrêté du Premier Ministre fixe les règles d'organisation et de fonctionnement du Conseil National de
l'Enseignement Supérieur.
Article 31.- Le Centre Universitaire de Formation des Formateurs est chargé de la formation et du
perfectionnement pédagogique et scientifique des enseignants-chercheurs.
Article 32.- Le conseil d'administration délibère sur les questions administratives et financières de l'université.
À ce titre :
- il examine et adopte le rapport d'activité de l'université ;
- il arrête le projet de budget et de répartition des crédits de l'université ;
- il se prononce sur l'exécution du budget de l'université et arrête les comptes ;
- il approuve, avant transmission au ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, les demandes de
création ou suppression de postes de travail formulées par les établissements et le rectorat ;
- il approuve l'acceptation des libéralités, la souscription d'emprunts et toute acquisition ou aliénation
du patrimoine mobilier et immobilier de l'université et des établissements qui la composent ;
- il examine toutes les questions relatives à la vie et aux intérêts de l'université qui lui sont soumises
par le Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur.
Membres :
- le Recteur ;
- les Chefs d'établissements ;
- deux représentants des enseignants-chercheurs, des enseignants et des chercheurs des
établissements ;
- cinq représentants des personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service ;
- un représentant par collectivité locale concernée ;
- quatre représentants des milieux socio-professionnels, dont deux pour le patronat et deux
pour les travailleurs.
Le Président du Conseil peut inviter aux séances, avec voix consultative, toute autre personnalité en
fonction de ses compétences.
Article 34.- Le conseil d'administration se réunit en session ordinaire au moins une fois l'an, sur convocation de
son Président.
Article 36.- Le conseil d'université délibère sur les questions académiques et scientifiques de l'université.
À ce titre :
- il approuve les statuts et le règlement intérieur de l'université ainsi que de ses établissements et
unités de recherche ;
- il fixe les modalités d'organisation des divers cycles de formation et de sélection des étudiants ;
- il coordonne l'organisation générale des activités pédagogiques et de recherche et en fixe les
grandes orientations et les priorités ;
- il approuve, avant transmission au ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, les projets de
création, de révision ou de suppression des cycles et des filières de formation, leurs programmes et
volumes horaires, les modalités de leur professionnalisation, les règles d'organisation des études et
de contrôle des connaissances ou des aptitudes ;
- il approuve les projets d'habilitation des titres et diplômes ;
- il joue le rôle d'instance d'appel pour les conseils de discipline d'établissements et de l'université. Le
pouvoir de cassation relève de la Cour administrative ;
- il examine les rapports d'activités des chefs d'établissement ainsi que les nouveaux projets de
recherche universitaire ;
- il arrête la répartition du budget alloué à la recherche universitaire ;
- il valide les programmes de recherche au sein des établissements dans le cadre de la formation
des formateurs ;
- il propose les statuts des personnels enseignants de l'Université ;
- il examine toutes les questions qui lui sont soumises par l'autorité de tutelle ou le Recteur ;
- il approuve les accords et conventions signés par le Recteur avec d'autres universités des
organismes nationaux ou étrangers.
Article 38.- Le Conseil d‟université se réunit en session ordinaire au moins une fois l‟an sur convocation de son
président.
SECTION 3: DU RECTEUR
Article 39.- Le Recteur dirige l‟université et veille au fonctionnement régulier des établissements qui la
composent.
Ses compétences sont d‟ordre administratif et financier, d‟une part, et d‟ordre académique, d‟autre part.
Article 42.- Le recteur dirige l‟université assisté d‟un ou plusieurs vice-recteurs, en collaboration avec les
doyens, assesseurs, directeurs et directeurs des études des établissements d‟enseignement supérieur,
rattachés aux universités.
Il dispose des services administratifs et financiers de l‟université, ayant à leur tête un secrétaire général.
L‟intérim du recteur, pour l‟ensemble de ses prérogatives, est assuré par l‟un des vice- recteurs.
Les domaines et les modalités de délégation sont fixés par les statuts de chaque université.
Article 43.- Les recteurs et vice-recteurs des universités publiques sont nommés par décret pris en conseil des
ministres, sur proposition du Ministre chargé de l‟Enseignement Supérieur, parmi les enseignants de rang
magistral.
Les vice-recteurs des universités publiques sont nommés par décret pris en conseil des ministres, sur
proposition du Ministre chargé de l‟Enseignement Supérieur, parmi les enseignants de l‟Enseignement
Supérieur.
Les doyens et assesseurs, les directeurs et directeurs des études des établissements rattachés aux
universités sont désignés conformément aux textes en vigueur.
Les secrétaires généraux des universités publiques sont nommés par décret pris en conseil des
ministres, sur proposition du Ministre chargé de l‟Enseignement Supérieur.
Article 44.- En vue de favoriser la concertation et la coopération entre responsables des universités, une
conférence des recteurs et autorités académiques se tient au moins une fois l‟an, rotativement dans l‟une des
universités publiques ou privées.
La conférence des recteurs et autorités académiques est présidée par le Recteur de l‟université
d‟accueil dont le mandat, d‟une durée d‟un an, prend fin lors de la session ordinaire suivante de la conférence.
Article 45.- Les universités et établissements d‟enseignement supérieur à caractère scientifique, culturel et
professionnel appartenant à l‟Etat jouissent de la personnalité juridique et de l‟autonomie administrative et
financière.
Les universités et établissements d‟enseignement supérieur sont gérés avec le concours de l‟ensemble
des personnels, des étudiants et des personnalités extérieures, représentés au sein d‟organes institués à cet
effet.
Article 46.- Le budget de chaque université regroupe les budgets de ses différentes composantes.
Le budget de chaque université doit être en équilibre et faire apparaître les recettes provenant des
ressources propres.
Article 47.- Chaque université adresse annuellement au Ministre chargé de l‟Enseignement Supérieur un
rapport sur :
Article 48.- Le contrôle financier des Universités et établissements d‟enseignement supérieur s‟exerce
conformément à la réglementation en vigueur.
Les comptes des universités et établissements publics d‟enseignement supérieur sont soumis au
contrôle juridictionnel de la Cour des Comptes.
L‟agent comptable en service dans chaque université publique exerce ses fonctions conformément aux
règles de la comptabilité publique.
Article 49.- Les ressources dont disposent les universités publiques dans le cadre de l‟autonomie sont
constituées :
- des dotations de l‟Etat et des subventions des collectivités locales ;
- des fonds propres provenant de prestations de service à titre onéreux, notamment les contrats de
recherche et de formation continue, l‟exploitation de brevets et licences, les frais d‟inscription et
d‟écolage acquittés par les étudiants, l‟hébergement et la restauration au sein du campus ;
- les dons et legs.
Chacune de ces catégories de personnels est régie par les dispositions de son statut particulier,
conformément aux dispositions du statut général de la fonction publique ou du code du travail.
Article 51.- Les universités et établissements d‟enseignement supérieur bénéficient des libertés et privilèges
dénommés franchises universitaires.
Article 52.- Les universités et établissements d‟enseignement supérieur sont des lieux apolitiques.
Article 53.- Nul ne doit porter atteinte ni au fonctionnement des activités universitaires, ni à la sécurité des
personnes et des biens au sein des institutions universitaires.
Article 54.- La police générale au sein des universités et établissements d‟enseignement supérieur garantit le
déroulement normal des activités de formation et de recherche dans le respect des lois et règlements.
Article 55.- Les conditions d‟affichage et d‟utilisation des locaux sont fixés par les règlements intérieurs des
institutions universitaires.
Article 56.- Les campus des universités et établissements d‟enseignement supérieur sont délimités et font
l‟objet de titres fonciers.
Sauf cas de flagrant délit ou de secours demandé par les autorités universitaires, aucun membre des
forces de l‟ordre ou de justice ne peut, dans l‟exercice de ses fonctions, y pénétrer pour constater un délit ou
exécuter un mandat de justice s‟il ne présente au Recteur ou au chef d‟établissement une autorisation en bonne
et due forme signée du Procureur de la République.
Article 58.- Les textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toutes natures
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 59.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistrée, publiée
selon la procédure d‟urgence, et exécutée comme loi de l‟Etat.
Patrice NZIENGUI
Paulette MISSAMBO
Emile DOUMBA
er
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
Article 2.- La Formation Professionnelle est l‟une des composantes du dispositif national d‟éducation, de
qualification et d‟emploi.
Elle a pour but de donner des capacités et connaissances professionnelles pratiques en vue de
l‟exercice d‟un métier ou d‟une profession et de faciliter l‟accès à des formations ultérieures.
Article 3.- La Formation Professionnelle est un devoir pour l‟Etat et une obligation pour les entreprises.
À ce titre, l‟Etat :
- crée et organise le cadre institutionnel des services d‟information, d‟orientation, de concentration et
de coordination de la Formation Professionnelle afin de faciliter le choix d‟un métier ou d‟une voie
de formation ;
- veille, par des mesures incitatives et en collaboration avec les entreprises, les particuliers, les
organisations professionnelles des travailleurs et des employeurs, à la promotion de la Formation
Professionnelle dans le respect de l‟adéquation formation-emploi ;
- détermine les conditions de participation des parents aux charges financières des établissements
d‟enseignement professionnel.
Article 5.- La Formation Professionnelle contribue au développement des ressources humaines, à la promotion
professionnelle et sociale des travailleurs et à la croissance économique.
Article 6.- Le choix des filières de formation, le contenu des programmes et l‟organisation de la formation sont
définis par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du Ministre chargé de la Formation
Professionnelle.
Article 8.- La Formation Professionnelle initiale est dispensée dans les établissements de formation
professionnelle publics ou privés autorisés, conformément aux textes en vigueur.
Article 9.- Les établissements assurant une formation à plein temps sont tenus d‟organiser, à l‟intention de
leurs stagiaires, des stages pratiques en milieu professionnel.
Article 10.- La formation en alternance a pour but d‟assurer aux stagiaires un niveau de qualification reconnu
dans la spécialité choisie.
Elle combine les enseignements généraux, professionnels et technologiques dispensés dans les
établissements de formation et l‟acquisition d‟un savoir-faire pratique en milieu réel de travail.
Article 11.- La formation en alternance fait l‟objet de conventions conclues entre les établissements de
formation et les entreprises ou les artisans.
Article 12.- Les conditions et les modalités de la formation en alternance sont fixées par arrêté du Ministre
chargé de la Formation Professionnelle.
SECTION 3 : DE L’APPRENTISSAGE
Article 15.- L‟apprentissage fait l‟objet d‟un contrat écrit entre l‟employeur, pris en qualité de maître
d‟apprentissage, et l‟apprenti ou son représentant légal, s‟il est mineur.
Ce contrat doit être conforme à un modèle dont les conditions d‟établissement sont fixées par voie
réglementaire.
Article 16.- Le contrat d‟apprentissage est un contrat par lequel le maître d‟apprentissage s‟oblige à donner à
l‟apprenti ou à lui faire donner, sous sa responsabilité, une formation en relation avec la qualification recherchée
et conforme à une progression préétablie.
L‟apprenti s‟oblige, en vue de sa formation, à se conformer aux instructions données par le maître
d‟apprentissage et à suivre la formation dispensée en entreprise et dans un établissement.
Article 17.- Il est institué un livret d‟apprentissage permettant le suivi et l‟évaluation périodique de la formation
de l‟apprenti.
Un arrêté du Ministre chargé de la Formation Professionnelle définit les conditions de tenue de ce livret.
Article 19.- Tout employeur est tenu de participer à la promotion de la formation professionnelle, notamment
par le biais de l‟apprentissage.
Article 20.- Les allocations familiales sont maintenues aux parents dont les enfants sont en apprentissage
jusqu‟à l‟âge de dix-huit ans.
Article 21.- Le Maître d‟apprentissage doit garantir l‟apprenti contre les risques d‟accidents de travail et de
maladies professionnelles, conformément aux textes en vigueur.
Article 22.- La formation continue a pour objet de consolider et perfectionner les connaissances générales et
professionnelles acquises, de les développer et de les adapter à l‟évolution de la technologie et des conditions
de travail.
Elle vise également à conférer d‟autres compétences et qualifications en vue de progresser dans
l‟activité professionnelle.
Article 23.- La reconversion professionnelle permet d‟acquérir d‟autres qualifications en vue de l‟exercice de
nouvelles activités professionnelles.
Article 24.- L‟organisation et l‟évolution de la formation continue et de la reconversion, sont fixées par décret
pris sur proposition conjointe des Ministres chargés de la Formation Professionnelle, de l‟Education Nationale et
l‟Enseignement Supérieur.
Article 26.- Les modalités de création et de fonctionnement des établissements de Formation Professionnelle
sont fixées par décret pris en conseil des ministres, sur proposition conjointe des Ministres chargés de la
Formation Professionnelle, de l‟Education Nationale et/ou de l‟Enseignement Supérieur, ou de tout autre
Ministre concerné par l‟activité visée.
Article 27.- Les établissements publics de formation professionnelle ne peuvent être créés qu‟après avis
conforme de la Commission Nationale de l‟Enseignement, de la Formation et de l‟Emploi.
Article 28.- La coordination de la gestion des établissements publics de formation professionnelle est assurée
au moyen d‟organismes créés à cet effet par l‟Etat.
Les modalités d‟organisation et de fonctionnement de ces organismes sont fixées par voie
réglementaire.
Article 29.- L‟autorisation d‟ouverture d‟un établissement privé de formation professionnelle est accordée par
décret pris en conseil des ministres, sur proposition conjointe des Ministres chargés de la Formation
Professionnelle, de l‟Education Nationale et/ou de l‟Enseignement Supérieur, ou de tout autre Ministre concerné
par l‟activité visée.
Article 30.- Les entreprises publiques, parapubliques et privées sont tenues d‟organiser la formation continue
de leurs personnels en fonction des spécialités de chaque établissement ou groupe d‟établissements.
Article 31.- Des entreprises peuvent se regrouper par branche d‟activités en vue d‟une formation continue inter-
entreprises.
Article 32.- Les enseignements dans les établissements de formation professionnelle sont assurés par des
formateurs recrutés conformément aux textes en vigueur et, le cas échéant, par les personnels qualifiés du
secteur public ou du secteur privé.
Article 33.- L‟âge d‟admission dans un établissement de formation professionnelle est de quatorze ans au
moins.
Article 34.- Les établissements privés agrées de formation professionnelle sont tenus de souscrire une
assurance contre les accidents de toute nature pouvant survenir à leurs stagiaires sur les lieux de formation.
Article 35.- La formation professionnelle est sanctionnée par un certificat ou un diplôme dont les conditions de
délivrance sont fixées par voie réglementaire.
Article 36.- Un arrêté conjoint des Ministres chargés de la Formation Professionnelle, de l‟Education Nationale
et de l‟Enseignement Supérieur fixe les homologations et les équivalences entre les certificats ou les diplômes
délivrés par les établissements relevant de leurs départements respectifs.
Article 37.- Le contrôle technique et pédagogique des établissements de formation professionnelle privés
agréés ainsi que le contrôle des stages en entreprise sont assurés par les services techniques des Ministères
compétents.
Article 38.- Les ressources des établissements publics de formation professionnelle sont constituées
essentiellement par :
- la dotation budgétaire de l‟Etat ;
- la taxe de formation professionnelle ;
- les frais de scolarité ;
- le produit des prestations fournies ;
- les concours financiers obtenus des organismes nationaux ou internationaux ;
- les recettes diverses ;
- les dons et legs.
Article 39.- Les ressources des établissements privés agréés de la formation professionnelle sont constituées
essentiellement par :
- les ressources propres ;
- les dotations des entreprises ;
- les frais de scolarité ;
- le produit des prestations fournies ;
- les concours financiers obtenus des organismes nationaux ou internationaux ;
- les recettes diverses ;
- les dons et legs.
Article 40.- Les frais de scolarité dans les établissements de formation professionnelle sont fixés conformément
aux textes en vigueur.
Article 41.- Les promoteurs des structures privées de formation professionnelle sont tenus, dans un delai d‟un
an à compter de la publication de la présente loi, de se conformer aux textes en vigueur.
Article 42.- Les entreprises publiques, parapubliques et privées doivent, à compter de la date de la publication
de la présente loi, présenter au Ministère chargé de la Formation Professionnelle un projet d‟organisation de
leurs services de formation professionnelle continue.
Article 43.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 44.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret
n°159/PR/MT du 5 Mai 1966, portant organisation de la Formation Professionnelle rapide au Gabon, sera
enregistrée, publiée selon la procédure d‟urgence et exécutée comme loi de l‟Etat.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Paulette MISSAMBO
Patrice NZIENGUI
Emile DOUMBA
TITRE 1
DES DISPOSITIONS GENERALES ET COMMUNES
er
CHAPITRE 1 : DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 2.- Le présent statut s‟applique à tous les fonctionnaires relevant des diverses spécialités du secteur
Santé.
Article 4.- Les Fonctionnaires du Secteur Santé exerçant dans les formations sanitaires publiques sont chargés
d‟assurer la protection sanitaire et les soins de santé aux populations.
Article 5.- Les personnels du secteur de Santé acquièrent les connaissances spécialisées pour la conception,
l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des actes et techniques propres à chacune des
spécialités.
Article 6.- La responsabilité médicale relève de la compétence des Médecins, Médecins Biologistes,
Chirurgiens Dentistes, Pharmaciens et Pharmaciens Biologistes.
Les autres catégories de personnels peuvent poser par délégation des actes relevant des techniques
médicales.
Article 7.- Les personnels du Secteur Santé sont répartis dans les unités organisées au sein des services.
Les services qui concourent à l‟encadrement des enseignements et de la recherche font partie du
centre Hospitalo-Universitaire, là où existe une Faculté de Médecine.
Le plateau technique disponible dans ces services, ainsi que tous les personnels qui y sont affectés
doivent répondre à cet objectif.
Article 8.- Les médecins, dans le respect des règles déontologiques, assurent l‟information des patients.
Les personnels paramédicaux participent à l‟information dans leur domaine de compétence et dans le
respect de leurs propres règles professionnelles.
Article 10.- Les plans de carrière dans chaque spécialité sont définis au titre II de la présente loi.
Article 11.- Les conditions d‟accès et de recrutement dans chaque corps sont fixées par la présente loi.
Article 12.- un décret fixe la grille de rémunération applicable aux personnels du Secteur Santé.
Les personnels Hospitalo-Universitaires jouissent de la double appartenance et, sans préjudice du
traitement lié à la fonction d‟enseignant, bénéficient d‟une indemnité de fonction hospitalière fixée par décret.
Article 13.- Chaque corps comporte un grade normal et un grade supérieur conformément aux dispositions du
statut général des fonctionnaires.
Article 14.- Les grades des corps Hospitalo-Universitaires sont définis dans le titre II de la présente loi.
Article 15.- Sous réserve des modifications pouvant résulter des textes applicables à l‟ensemble des agents de
l‟Etat, l‟âge limite de mise à la retraite des fonctionnaires du Secteur Santé est fixé comme suit :
- soixante cinq ans (65) pour les corps des Médecins, Pharmaciens, Chirurgiens Dentistes ;
- cinquante cinq ans (55) pour les autres corps.
Article 16.- Les personnels du Secteur Santé sont tenus aux obligations et devoirs ci-après :
- respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité ;
- respect des droits des malades ;
- assistance à personne en danger ;
- respect du secret médical et professionnel ;
- présence effective et disponibilité sur le lieu du travail ;
- respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ;
- garantie aux malades, sans discrimination, de la qualité des diagnostics et des prestations
dispensées ;
- information des populations sur les nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement ainsi que
sur le niveau sanitaire du pays.
Article 17.- L‟exercice des droits syndicaux est reconnu aux personnels du Secteur Santé.
En cas de grève, un service minimum dans l‟ensemble des services est obligatoire, conformément aux
textes en vigueur.
Article 18.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, tout manquement par un
fonctionnaire du Secteur Santé aux convenances de son état, à l‟honneur ou aux devoirs et obligations
inhérents à sa profession constitue une faute disciplinaire sanctionnée par un avertissement, un blâme, une
suspension ou une révocation.
Article 19.- L‟exercice de l‟action disciplinaire des différents ordres professionnels contre tout fonctionnaire du
Secteur Santé n‟est pas incompatible avec les actions publiques ou civiles pouvant être intentées
respectivement par le Ministère Public ou des particuliers.
Article 20.- Au terme de la présente loi, sont considérées comme fautes disciplinaires :
- les absences répétées et injustifiées ;
- l‟état d‟ébriété avéré sur les lieux du travail ;
- la concussion et la séduction des patients en vue d‟obtenir des faveurs de quelque nature que ce
soit ;
- la malversation et les détournements des fonds, des produits, des médicaments et du matériel
destinés à la structure sanitaire ou aux malades ;
- l‟usage des stupéfiants et le trafic des substances psychotropes ;
- le marchandage des prestations médicales en contrepartie d‟un avantage quelconque ;
- le refus de rejoindre son poste d‟affectation ;
- l‟abandon du poste de travail ;
- les injures et les rixes sur les lieux de travail.
Article 21.- Compte tenu des risques liés à la profession, les fonctionnaires du Secteur Santé bénéficient dans
les conditions fixées par voie réglementaire, d‟une couverture vaccinale spécifique et d‟un bilan annuel orienté
en fonction des risques encourus.
Article 22.- Le fonctionnaire du Secteur Santé, son ou ses conjoint(s) légaux, ainsi que ses enfants à charge
bénéficient, selon des modalités spécifiques fixées par voie réglementaire, de la gratuité des soins dans les
formations sanitaires publiques et de la prise en charge des soins administrés dans les formations sanitaires
parapubliques ou privées, lorsque la spécialité sollicitée n‟existe pas dans les structures sanitaires publiques.
Article 23.- Toute maladie contractée par un fonctionnaire du Secteur Santé dans l‟exercice de ses fonctions et
dûment constatée par une commission agréée est considérée comme maladie professionnelle.
En cas de maladie professionnelle, infectieuse et/ou contagieuse, les conjoints et les personnes à
charge contaminés bénéficient d‟une prise en charge.
La composition et le fonctionnement de la commission ci-dessus visé sont fixés par voie réglementaire.
Article 24.- Compte tenu des contraintes, risques et servitudes liés à l‟exercice de leurs professions, les
fonctionnaires du Secteur Santé bénéficient des indemnités, des primes et des avantages particuliers,
notamment le logement, le transport et l‟éloignement, dont les modalités d‟attribution sont fixées par voie
réglementaire.
Article 26.- Les modalités d‟organisation de la formation continue des personnels du Secteur Santé sont fixées
par voie réglementaire pour chaque corps.
La formation de réadaptation à l‟emploi est obligatoire pour le personnel du Secteur Santé qui réintègre
l‟exercice professionnel après une période d‟interruption d‟activité.
TITRE 2
DES SPECIALITES
er
CHAPITRE 1 : DE LA SPECIALITE MEDECINE
Article 30.- Est médecin spécialiste, tout médecin généraliste titulaire d‟un diplôme de spécialisation.
La durée normale d‟une spécialisation doit être supérieure ou égale à trois années d‟études régulières
sanctionnées par un diplôme délivré ou reconnu par l‟Etat.
Article 31.- Est médecin hospitalo-universitaire, tout médecin qui se consacre à l‟enseignement, à la recherche,
et dont le recrutement et la carrière sont subordonnés à l‟admission aux concours spécifiques, notamment :
- le concours d‟internat des hôpitaux ;
- le concours d‟assistanat des hôpitaux ;
- le concours d‟agrégation du Conseil Africain et Malgache de l‟Enseignement Supérieur, en abrégé
CAMES ou tout autre reconnu par l‟Etat.
Article 33.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité médecine sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 34.- Les profils de fonctions de la Spécialité Médecine sont définis conformément au tableau ci-après :
Article 35.- L‟exercice rémunéré de la clientèle privée par les Médecins soumis au présent statut est interdit
dans les formations sanitaires privées, sur toute l‟étendue du territoire national.
Toutefois, au sein des formations sanitaires publiques et hospitalo-universitaires, les chefs de
département et les chefs de service peuvent exercer une activité hospitalière privée dans les conditions fixées
par voie réglementaire.
Article 38.- Est chirurgien dentiste généraliste, toute personne titulaire d‟un doctorat d'Etat en chirurgie dentaire
délivré ou reconnu par l'Etat.
Article 39.- Est chirurgien dentiste spécialiste, tout chirurgien dentiste généraliste titulaire d‟un ou plusieurs
certificats ou diplômes d‟études spécialisées délivrés ou reconnus par l‟Etat.
La durée normale d‟une spécialisation doit être supérieure ou égale à trois années d‟études régulières
sanctionnées par un diplôme reconnu par l‟Etat.
Article 40.- Est chirurgien dentiste hospitalo-universitaire, tout chirurgien dentiste qui se consacre à
l‟enseignement, à la recherche, et dont le recrutement et la carrière sont subordonnés à l‟admission à des
concours spécifiques, notamment :
- le concours d‟internat des hôpitaux ;
- le concours d‟assistanat des hôpitaux ;
- le concours d‟agrégation du Conseil Africain et Malgache de l‟Enseignement Supérieur, en abrégé
CAMES ou tout autre concours reconnu par l‟Etat.
Article 41.- La carrière des chirurgiens dentistes hospitalo-universitaires en fonction à la date de promulgation
de la présente loi est régie par les textes en vigueur.
Article 42.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité chirurgie dentaire sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 43.- Les profils de fonctions dans la Spécialité Chirurgie Dentaire sont définis conformément au tableau
ci-après :
Article 44.- L‟exercice rémunéré de la clientèle privée par les chirurgiens dentistes soumis au présent statut,
est interdit sur toute l‟étendue du territoire national.
Article 47.- Est pharmacien généraliste, toute personne titulaire d‟un Doctorat d‟Etat en pharmacie délivré ou
reconnu par l‟Etat.
Article 48.- Est pharmacien spécialiste, tout pharmacien généraliste titulaire d‟un ou plusieurs certificat ou
diplômes d‟études spécialisées, délivrés ou reconnus par l‟Etat.
La durée normale d‟une spécialisation doit être supérieure ou égale à trois années d‟études régulières
sanctionnées par un diplôme délivré ou reconnu par l‟Etat.
Article 49.- Est pharmacien hospitalo-universitaire tout pharmacien qui se consacre à l‟enseignement et à la
recherche et dont le recrutement et la carrière sont subordonnés à l‟admission aux concours spécifiques
suivants :
Article 51.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité pharmacie sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 52.- Les profils de fonctions dans la Spécialité Pharmacie sont définis conformément au tableau ci-
après :
- Chef de Service
- Chef de Service Adjoint
PHARMACIENS GENERALISTES - Chef d‟unité
- Chef de Département
- Chef de Département Adjoint
- Chef de Service
PHARMACIENS SPECIALISTES - Chef de Service Adjoint
- Chef de Département
- Chef de Département Adjoint
- Chef de Service
PHAMACIENS HOSPITALO-UNIVERSIAIRES - Chef de Service Adjoint
Article 53.- L‟exercice rémunéré de la clientèle privée par les pharmaciens soumis au présent statut est interdit
sur toute l‟étendue du territoire.
Article 55.- La spécialité Biologie Médicale correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques biologie médicale et
des tâches courantes dans toutes les disciplines de biologie médicale.
Article 57.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Biologie Médicale sont fixées conformément au tableau ci-après :
Technicien de Biologie
Médicale voie externe exclusivement
- grade Supérieur Admission sur concours ou sur titre
Technicien de Biologie des titulaires du:
B1 Médicale Principal -Baccalauréat plus diplôme d'Etat de
- grade normal Technicien de Biologie Médicale, délivrés ou
Technicien de Biologie reconnus par l'Etat.
Médicale
Article 58.- Les profils de fonction dans la spécialité Biologie Médicale sont fixés conformément au tableau ci-
après :
- Chef de Laboratoire
- Chef de Laboratoire Adjoint
- Chef de Département
MEDECIN ET PHARMACIEN BIOLOGISTE - Chef de Département Adjoint
- Chef de Service
- Chef de Service Adjoint
- Chef de Laboratoire Adjoint
- Chef de Département Adjoint
BIOLOGISTE MEDICAL - Chef de Service
- Chef de Service Adjoint
TECHNICIEN SUPERIEUR DE BIOLOGIE
MEDICALE - Chef d‟unité
TECHNICIEN DE BIOLOGIE MEDICALE
Article 59.- Il est interdit à tout fonctionnaire de la spécialité biologie médicale soumis au présent statut
d‟exercer une quelconque activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 60.- Les avantages spécifiques octroyés aux médecins et pharmaciens biologistes et aux biologistes
soumis au présent statut sont fixés par voie réglementaire.
Article 61.- La spécialité Sage-femme correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques obstétricales et des
tâches courantes dans toutes les disciplines obstétricales.
Article 64.- Les profils de fonction de la Spécialité Sage-Femme sont définis conformément au tableau ci-
après :
- Monitrice
SAGE-FEMME CADRE - Major Surveillante Chef
- Major Surveillante d‟Unité
- Conseillère Sociale
- Surveillante Chef
SAGE-FEMME - Surveillante d‟Unité
Article 65.- Il est interdit aux Sages-Femmes soumises au présent statut d‟exercer une quelconque activité
privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques et privées.
Article 66.- Les avantages spécifiques octroyés aux Sage-Femmes Cadres soumises au présent statut sont
fixés par voie réglementaire.
Article 67.- La spécialité Soins Infirmiers correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques de Soins Infirmiers
et des tâches courantes dans toutes les disciplines de Soins Infirmiers.
Article 69.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité soins Infirmiers sont fixées conformément au tableau ci-après :
AIDE SOIGNANT
Article 71.- Il est interdit au personnel infirmier soumis au présent statut d‟exercer une quelconque activité
privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques et privées.
Article 72.- Les avantages spécifiques octroyés aux Infirmiers cadre soumis au présent statut sont fixés par
voie réglementaire.
Article 75.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Radiologie et d‟Imagerie Médicale sont fixées conformément au tableau ci-
après :
Article 76.- Les profils de fonction dans la spécialité Radiologie et Imagerie Médicale sont fixés conformément
au tableau ci-après :
CORPS PROFILS DE FONCTION
- Chef de Département
MEDECIN RADIOLOLGISTE - Chef de Département Adjoint
- Chef de Service
- Chef de Service Adjoint
TECHNICIEN SUPERIEUR DE RADIOLOGIE - Chef de Service Adjoint
ET D‟IMAGERIE MEDICALE - Chef d‟Unité
TECHNICIEN DE RADIOLOGIE ET - Chef d‟unité
D‟IMAGERIE MEDICALE
Article 77.- Il est interdit aux personnels de la spécialité Radiologie et Imagerie Médicale d‟exercer une
quelconque activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 78.- Les avantages spécifiques octroyés aux médecins radiologistes soumis au présent statut sont
fixées par voie réglementaire.
Article 79.- La spécialité kinésithérapie correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées, la mise en
œuvre et l‟exécution des techniques et des tâches courantes dans la spécialité kinésithérapie.
Article 81.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Kinésithérapie sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 82.- Les profils des fonctions dans la spécialité Kinésithérapie sont définis conformément au tableau ci-
après :
Article 83.- Il est interdit à tout Kinésithérapeute soumis au présent statut d‟exercer une activité privée lucrative
au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 84.- La spécialité nutrition correspond à l‟acquisition de connaissances spécialisées pour la conception,
l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques de nutrition et des tâches
courantes dans toutes les disciplines de nutrition.
Article 86.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité nutrition sont fixées conformément au tableau ci-après :
voie externe
Admission sur concours ou sur titre des
A1 Nutritionniste titulaires de :
- Maîtrise, DEA, DESS, Doctorat
- grade supérieur : de Nutrition délivré ou reconnus
Nutritionniste en Chef par l‟Etat.
Article 88.- Il est interdit aux Médecins Nutritionnistes, aux Nutritionnistes, aux Techniciens Supérieurs de
Nutrition soumis au présent statut d‟exercer une quelconque activité privée lucrative au sein des formations
sanitaires publiques ou privées.
Article 89.- les avantages spécifiques octroyés aux médecins nutritionnistes et aux nutritionnistes soumis au
présent statut sont fixés par voie réglementaire.
Article 90.- La spécialité Diététique correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques diététiques et des
tâches courantes dans toutes les disciplines de diététique.
Article 92.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Diététique sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 93.- Les profils de fonction dans la Spécialité Diététique sont définis conformément au tableau ci-après :
Article 94.- Il est interdit à tout Diététicien soumis au présent statut d‟exercer une activité privée lucrative au
sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 95.- La Spécialité Orthophonie correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques orthophoniques et
des tâches courantes dans toutes les disciplines d‟orthophonie.
Article 97.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Orthophonie sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 98.- Les profils de fonction dans la Spécialité Orthophonie sont définis conformément au tableau ci-
après :
- Chef de Service
ORTHOPHONISTE - Chef de Service Adjoint
Article 99.- Il est interdit à tout Orthophoniste soumis au présent statut d‟exercer une activité privée lucrative au
sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 100.- La spécialité Orthoptie correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques Orthoptiques et des
tâches courantes dans toutes les disciplines d‟Orthoptie.
Article 102.- Sans préjudice des dispositions du Statut Général des Fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la Spécialité Orthoptie sont fixées conformément au tableau ci-après :
C
NIVEAU HIERACHIQUE CORPS CONDITIONS D’ACCES ET DE
RECRUTEMENT
Article 103.- Les profils de fonction dans la Spécialité Orthoptie sont définis conformément au tableau ci-après :
Article 104.- Il est interdit à tout Orthoptiste soumis au présent statut d‟exercer une quelconque activité privée
lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
CHAPITRE 13 : DE LA SPECIALITE
PROTHESE DENTAIRE
Article 105.- La spécialité prothèse Dentaire correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques et des tâches
courantes en matière de prothèse dentaire.
Article 106.- La spécialité Prothèse Dentaire comprend le Corps des Prothésistes Dentaires.
Article 107.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la Spécialité Prothèse Dentaire sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 108.- Les profils de fonction dans la Spécialité Prothèse Dentaire sont définis conformément au tableau
ci-après :
Article 109.- Il est interdit à tout Prothésiste Dentaire soumis au présent statut d‟exercer une activité privée
lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 110.- La Spécialité Psychologie Médicale correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées
pour la conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques et des tâches
courantes relatives aux soins psychologiques.
Article 111.- La Spécialité Psychologie Médicale comprend le corps des Psychologues Médicaux.
Article 112.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la Spécialité Psychologie Médicale sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 113.- Les profils de fonction dans la Spécialité Psychologie Médicale sont définis conformément au
tableau ci-après :
- Chef de Service
PSYCHOLOGUE MEDICAL
- Chef de Service Adjoint
Article 114.- Il est interdit à tout Psychologue Médical soumis au présent statut d‟exercer une quelconque
activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Toutefois, le Psychologue Médicale chef de service peut exercer en partie une activité privée lucrative
dans les formations sanitaires publiques, dans les conditions fixées par voie réglementaire.
Article 115.- La Spécialité Génie Biologique Médical correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées
pour la conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques et des tâches
courantes dans toutes les disciplines du Génie Biologique et Médical.
Article 117.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Génie Biologique Médical sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 118.- Les profils de fonction dans la Spécialité Génie Bio-Médical sont définis conformément au tableau
ci-après :
Article 119.- Il est interdit au personnel de la spécialité Génie Bio-Médical soumis au présent statut d‟exercer
une activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 120.- Les avantages spécifiques octroyés aux ingénieurs en génie bio-médical soumis au présent statut
sont fixés par voie réglementaire.
Article 121.- La spécialité Epidémiologie correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques et des tâches
courantes en matière Epidémiologie.
Article 123.- Sans préjudice des dispositions du Statut Général des Fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Epidémiologie sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article 124.- Les profils de fonction dans la spécialité Epidémiologie sont définis conformément au tableau ci-
après :
CORPS PROFILS DE FONCTIONS
MEDECIN EPIDEMIOLOGISTE - Chef de Service
- Chef de Service Adjoint
TECHNICIEN SUPERIEUR D‟EPIDEMIOLOGIE - Chef d‟unité
TECHNICICIEN D'EPIDEMIOLOGIE
Article 125.- Il est interdit aux personnels de la spécialité Epidémiologie soumis au présent statut d‟exercer une
activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 126.- Les avantages spécifiques octroyés aux médecins Epidémiologistes et aux Epidémiologistes
soumis au présent statut sont fixés par voie réglementaire.
CHAPITRE 17 : DE LA SPECIALITE
STATISTIQUES SANITAIRES
Article 127.- La spécialité Statistique Sanitaire correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour
la conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des techniques et des tâches
courantes en matière de statistiques sanitaires.
Article129.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Statistiques Sanitaires sont fixées conformément au tableau ci-après :
voie interne
Concours professionnel selon les dispositions du
statut général des fonctionnaires réservé aux
Techniciens des Statistiques Sanitaires.
Technicien Supérieur des voie externe exclusivement
Statistiques Sanitaires Admission sur concours ou sur titre des
titulaires :
- grade supérieur :
Technicien Supérieur - Baccalauréat plus Diplôme de Technicien des
B1 des Statistiques Statistiques Sanitaires délivrés ou reconnus par
Sanitaires Principal l‟Etat.
- grade normal :
Technicien supérieur
des Statistiques
Sanitaires
- Chef de Service
INGENIEUR DES STATITSIQUES SANTAIRES - Chef de Service Adjoint
Article131.- Il est interdit aux personnels de la spécialité Statistiques Sanitaires soumis au présent statut
d‟exercer une activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article132.- Les avantages spécifiques octroyés aux Ingénieurs des Statistiques Sanitaires soumis au présent
statut sont fixés par voie réglementaire.
Article133.- La Spécialité Génie Sanitaire correspond à l‟acquisition des connaissances spécialisées pour la
conception et la réalisation des ouvrages d‟assainissement, ainsi que la mise en œuvre et l‟évaluation des
mesures garantissant l‟hygiène publique.
Article135.- Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la Spécialité Génie Sanitaire sont fixées conformément au tableau ci-après :
Article136.- Les profils de fonction dans la spécialité Génie Sanitaire sont définis conformément au tableau ci-
après :
Article 137.- Il est interdit au personnel de la Spécialité Génie Sanitaire soumis au présent statut d‟exercer une
activité privée lucrative au sein des formations sanitaires publiques ou privées.
Article 138.- Les avantages spécifiques octroyés aux ingénieurs en Génie Sanitaire soumis au présent statut
sont fixés par voie réglementaire.
Article 139.- La Spécialité Administration Sanitaire et Hospitalière correspond à l‟acquisition des connaissances
spécialisées pour la conception, l‟organisation, l‟encadrement, la mise en œuvre et l‟exécution des tâches
courantes en matière d‟administration et de gestion des établissements de santé.
Article 141.-Sans préjudice des dispositions du statut général des fonctionnaires, les modalités d‟accès et de
recrutement dans la spécialité Administration Sanitaire et Hospitalière sont fixées conformément au tableau ci-
après :
Article 142.- Les profils de fonction dans la Spécialité Administration Sanitaire et Hospitalière sont définis
conformément au tableau ci-après :
Article 144.- Les avantages spécifiques octroyés aux administrations de santé soumis au présent statut sont
fixés par voie réglementaire.
TITRE 3
DES DISPOSITIONS DIVERSES ET TRANSITOIRES
Article 145.- Tous les Techniciens Supérieurs de Santé sont reclassés dans leurs spécialités et leurs corps
spécifiques.
Article 146.- Au sens de la présente loi, on entend par corps en voie d‟extinction, les corps dont le recrutement
est supprimé.
Article 147.- Les corps suivants du Secteur Santé sont en voie d‟extinction :
- Sages-Femmes de la catégorie B, hiérarchie B1 ;
- Assistants médicaux ;
- Adjoints techniques en pharmacie ;
- Adjoints techniques de santé ;
- Adjoints techniques dentaires, de puériculture, de Radiologie et de Laboratoire, d‟Informatique et les
Secrétaires dactylographes.
Toutefois, pendant la période transitoire les agents appartenant à ces corps sont maintenus dans leurs
catégories respectives et reversés dans les spécialités correspondant à leurs missions.
Article 148.- Les Assistants Médicaux en fonction à la date de promulgation de la présente loi sont reclassés
comme Techniciens Supérieurs de Santé conformément aux dispositions de l‟Article 145 ci-dessus.
TITRE 4
DES DISPOSITIONS FINALES
Article 149.- Pour les matières autres que celles relevant de la présente loi, les fonctionnaires du Secteur
Santé sont soumis aux dispositions du statut général des Fonctionnaires.
Article 150.- Des textes réglementaires déterminent en tant que de besoin, les mesures de toute nature
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 151.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret
n°867/PR/MFP du 20 août 1981 fixant les statuts particuliers du secteur médico-sanitaire, sera enregistrée,
publiée selon la procédure d‟urgence et exécutée comme loi de l‟Etat.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement
Faustin BOUKOUBI
Paul TOUNGUI
HIERARCHIE A1
Supérieur Unique
4è 3 1465
3è 3 1065
2è 3 980
1è 3 ans 915
3è 2 855
1ère
2è 2 795
1è 2 735
2è 3è 2 680
Normal
3è
2è 2 680
1è 2 580
3è 2 ans 530
Stage
Stagiaire 1 440
Probatoire
Compte tenu de la durée de leurs études universitaires, les fonctionnaires de Santé, après un stage probatoire
ème ème
d‟un an, sont titularisés au grade normal 3 classe 3 échelon indice 530.
ANNEXE 2
PROPOSITION DE GRILLE INDICIAIRE APPLICABLE AUX FONCTIONNAIRES DE LA SANTE (CORPS DES
HOSPITALO-UNIVERSITAIRES)
Supérieur Unique
4è 3 1245
3è 3 1065
2è 3 980
3è 2 855
Normal 1ère
2è 2 795
1è 2 735
2è 3è 2 ans 680
Compte tenu de leurs spécialités, les fonctionnaires de Santé du corps Hospitalo-Universitaires sont intégrés,
dès leur recrutement au grade normal 2è classe 3è échelon indice 680.
ANNEXE 3
PROPOSITION DE GRILLE INDICIAIRE APPLICABLE
AUX FONCTIONNAIRES DE LA SANTE
Fonctionnaire A1 A2 B1 B2 C
Compte tenu de la spécificité de leur fonction, les fonctionnaires du secteur Santé, après un stage probatoire
d‟un an, sont intégrés au grade normal 3è classe 3è échelon et suivent leur carrière conformément au tableau
ci-dessus.
Article 2.- Le conjoint survivant et l‟orphelin de l‟ayant droit décédé bénéficient respectivement d‟une pension
de réversion et d‟une pension d‟orphelin dans les conditions de la loi portant régime général des pensions de
l‟Etat.
er
CHAPITRE 1 : DE LA CONSTITUTION ET DE
L’OUVERTURE DU DROIT DE PENSION
Article 3.- La pension, objet de la présente loi, est une allocation pécuniaire, personnelle et viagère accordée
aux membres du Sénat en rémunération des services accomplis jusqu‟à la cessation de leurs fonctions,
conformément aux dispositions de l‟article 5 ci-après.
Article 5.- Le droit à pension est acquis à tout membre du Sénat ayant trente-six mois de fonctions dans une ou
plusieurs législatures.
Article 7.- Les périodes passées au Gouvernement par un membre du Sénat, au cours d‟une même législature,
sont validables sur demande de l‟intéressé pour l‟obtention du droit à pension de membre du Sénat dans les
conditions de l‟article 6 ci-avant.
Article 8.- Le membre du Sénat qui, postérieurement à l‟acquisition de son droit à pension, devient membre du
Gouvernement ou membre de l‟Assemblée Nationale obtient validation automatique, au titre du régime de
retraite de membre du Sénat, des périodes en fonctions au Gouvernement ou à l‟Assemblée Nationale
lorsqu„elles n‟ont pas une durée de trente mois.
Dans le cas contraire, il lui est fait application des dispositions de l‟article 10 ci-après.
Dans le cas contraire, il lui est fait application des dispositions de l‟article 10 ci-après.
Article 10.- Lorsqu‟un droit multiple à pension est acquis par un intéressé au titre de membre du
Gouvernement, de député ou de sénateur, l‟intéressé choisit le régime qui lui sera appliqué.
Les périodes effectuées au titre du régime non choisi sont automatiquement validées au titre du régime
choisi, à condition qu‟elles soient antérieures à l‟acquisition du droit à ce dernier régime.
Les modalités de la validation sont précisées par décret.
Les années d‟exercice des fonctions sont alors de plein droit validées dans ce régime, sans rachat par
le bénéficiaire, sans bonification et sans reversement à l‟intéressé des retenues perçues en application des
dispositions de l‟article 12 ci-après.
Article 12.- En vue de la constitution de ses droits à pension, tout membre du Sénat subit une retenue de 10%
sur sa rémunération.
Les modalités de cette retenue sont fixées par voie réglementaire.
Article 13.- La base liquidable de la pension est constituée de la rémunération la plus élevée perçue pendant la
durée des fonctions.
Article 14.- Les pensions sont concédées par arrêté du ministre chargé des finances et versées mensuellement
à terme échu.
Article 15.- La jouissance de la pension est différée jusqu‟à l‟âge de cinquante ans révolus.
Article 16.- Le membre du Sénat qui a acquis un droit à pension perçoit une allocation d‟attente mensuelle si la
date d‟entrée en jouissance de sa pension n‟est pas atteinte.
Cette allocation d‟attente, imputée au présent régime des pensions, s‟élève à trois fois la rémunération
afférente à l‟indice minimum de la catégorie A hiérarchie A1, de la fonction publique.
Elle est portée à cinq fois cette rémunération si l‟intéressé justifie de dix ans effectifs de fonctions
constitutives de droit.
Elle est versée pendant six mois et dans les limites des dispositions de l‟article 17 ci-après.
Article 17.- Le paiement de l‟allocation d‟attente est suspendu si le bénéficiaire exerce une activité rémunérée.
Toutefois, si cette rémunération est inférieure au montant de l‟allocation, celle-ci est versée pour la différence.
Article 18.- Les pensions concédées sont périodiquement revalorisées en fonction de l‟évolution de l‟indice des
prix en République Gabonaise établi par les services compétents de l‟Etat.
Toutefois, la revalorisation ne peut avoir pour effet de porter ces pensions à un niveau supérieur à celui
des pensions rémunérant les mêmes services qui seraient liquidées à la date de la revalorisation.
Article 19.- La pension obtenue au titre du présent régime n‟est pas cumulable avec une rémunération
d‟activité publique.
Si cette rémunération est inférieure au montant de la pension, celle-ci est versée par la différence par le
régime des pensions.
Article 20.- La pension obtenue au titre du présent régime n‟est pas cumulable avec toute autre pension servie
par le régime obligatoire de protection sociale.
Article 21.- Tout membre du Sénat atteint d‟infirmités résultant de blessures ou de maladies contractées dans
l‟exercice de ses fonctions ou de son mandat bénéficie d‟une rente d‟invalidité lorsque ces blessures ou ces
maladies lui ont occasionné une incapacité permanente.
La jouissance de cette rente est différée jusqu‟à la cessation effective des fonctions de l‟intéressé. Elle
est interrompue s‟il exerce à nouveau des fonctions de membre du Sénat.
Si l‟incapacité n‟est que partielle, la rente s‟établit au prorata de la pension de l‟alinéa précédent.
Article 23.- A l‟âge de cinquante ans, la pension de retraite se substitue à la rente d‟invalidité. Elle ne peut être
inférieure au montant de celle-ci.
Article 24.- En cas de décès dans l‟exercice de ses fonctions, une pension à jouissance immédiate est
attribuée aux ayants cause dans les conditions fixées par les textes régissant le régime général des pensions
de l‟Etat sur la base de la rente d‟invalidité ou de la pension dont l‟intéressé aurait pu jouir.
Article 25.- Les pensions de retraite des membres du Sénat sont retracées en ressources et en charges dans
un compte spécial du trésor public. La situation de ce compte sera communiquée chaque année au
Gouvernement et au Parlement, lors de la préparation de la loi de finances.
Article 26.- Les textes régissant le régime général des pensions de l‟Etat s‟appliquent aux bénéficiaires de la
présente loi sauf en ce qui concerne les dispositions dérogatoires.
Article 27.- Le membre du Sénat admis à la retraite bénéficie des allocations familiales conformément à la
réglementation en vigueur.
Article 28.- Les modalités d‟application de la présente loi seront fixées par décret pris en conseil des ministres,
dans un délai de deux mois à compter de la date de promulgation.
er
Article 29.- La présente loi qui prend effet à compter du 1 mars 1997 sera enregistrée, publiée selon la
procédure d‟urgence et exécutée comme loi de l‟Etat.
TITRE 1
DISPOSITIONS GENERALES
er
CHAPITRE 1 : DE LA DEFINITION ET DE LA MISSION DE FONCTION PUBLIQUE
Article 2.- La fonction publique est l‟ensemble des activités d‟intérêt général exercées par des agents publics
qui, soumis à un régime de droit public, sauf en ce qui concerne les agents de certains organismes publics
personnalisés et les agents occupant certains emplois, concourent au fonctionnement des services publics.
Elle a pour mission, dans le respect de l‟intérêt général et de l‟égalité des personnes auxquelles elle
s‟adresse ou s‟applique, de fournir au public, d‟une façon régulière et continue, les services d‟intérêt général
conformément aux politiques publiques arrêtées.
Article 3.- Les activités d‟intérêt général exercées par les agents publics sont regroupées en emplois. Les
emplois sont créés et gérés conformément aux textes en vigueur. Ils sont identifiés par référence à la catégorie,
au corps et, le cas échéant, au grade minimum requis pour y accéder.
Pour être pourvu, le poste de travail doit préalablement faire l‟objet d‟une autorisation budgétaire.
Article 4.- Les emplois se repartissent en emplois permanents et en emplois non permanents.
Les emplois permanents sont des emplois indispensables à l‟accomplissement de la mission de service
public.
Les emplois non permanents sont des emplois appoint à l‟accomplissement de la mission de service
public.
Article 5.- Les emplois de la fonction publique, permanents ou non permanents, ont vocation à être occupés
par les seuls agents permanents. Il en est de même en cas de remplacement des agents, lorsque ce
remplacement correspond à un besoin prévisible et constant.
Toutefois, par dérogation au principe énoncé à l‟alinéa ci-dessus, les services publics peuvent faire
appel à des agents non permanents dans les conditions fixées par la présente loi.
Article 6.- Nul ne peut être agent public s‟il ne remplit les conditions générales prévues par la présente loi.
Article 7.- Ont qualité d‟agent public, les personnes recrutées pour exercer une ou plusieurs activités d‟intérêt
général, conformément à l‟article 2 ci-dessus.
Article 8.- Les emplois exercés par l‟agent public relèvent de la fonction administrative. La fonction
administrative est distincte, par ses buts, ses moyens et ses personnels, de la fonction gouvernementale.
Article 10.- Ont la qualité d‟agent public permanent, les personnes nommées à un emploi permanent d‟un
service public et titularisées dans un corps de la hiérarchie statutaire, pour assurer à titre permanent et à temps
Article 11.- L‟agent public permanent est dans une situation statutaire. Il ne peut être mis fin à cette situation
que dans les conditions prévues par le statut qui lui est applicable.
Article 12.- Ont la qualité d‟agent public non permanent, les personnes recrutées en vertu d‟un contrat, à temps
complet ou à temps partiel, aux fins exclusives:
- de répondre à des besoins exceptionnels et temporaires en personnel pour la mise en œuvre
d‟actions limitées dans le temps;
- de remplacer un agent public permanent momentanément indisponible;
- d‟occuper un emploi vacant qui n‟a pu être pourvu par manque soit d‟agent permanent disponible, soit
de corps de fonctionnaires susceptibles d‟assurer les fonctions correspondant à cet emploi ;
- d‟accomplir des tâches spécifiques à certains emplois ou catégories d‟emplois dont la liste est fixée
par décret pris en conseil des ministres.
Les agents publics non permanents sont dits vacataires lorsqu‟ils sont recrutés pour des emplois
saisonniers ou occasionnels.
Article 13.- Les agents publics non permanents peuvent également être recrutés pour les emplois du niveau de
la première et deuxième catégorie.
Pour les emplois de niveau autre que la première et la deuxième catégorie, ils ne peuvent être
recrutés que dans les services publics situés hors du territoire national et lorsque la nature des fonctions ou les
besoins du service le justifient.
Article 14.- La durée maximale du contrat est de trois ans renouvelable. Le contrat ne peut être renouvelé que
par reconduction expresse notifiée trois mois avant son terme.
Article 16.- Les dispositions de la présente loi ne s‟appliquent pas aux agents occupant les fonctions ci-après :
- Président de la République;
- Vice-Président de la République ;
- membres du Parlement;
- membres du gouvernement;
- élus locaux;
- membres des cabinets politiques et particuliers ;
- agents des services publics en concession autres que ceux visés à l‟article 15 ci-dessus ;
Des textes particuliers déterminent les statuts qui leur sont applicables.
Les dispositions du titre III de la présente loi s‟appliquent à tous les agents des services publics en
concession, à l‟exception des dispositions relatives à la rémunération.
Article 17.- Les agents occupant certains emplois permanents de l‟Etat et des collectivités locales ne sont pas
soumis aux règles énoncées par la présente loi en matière de rémunération et d‟âge limite à la retraite. Il s‟agit
des emplois ci-après :
- les emplois supérieurs de l‟Etat ;
Article 20.- La fonction publique parlementaire comprend les fonctionnaires civils et les agents contractuels du
parlement.
Article 21.- La fonction publique locale comprend les agents civils, les agents des forces de police des
collectivités locales, les sapeurs-pompiers des collectivités locales, les fonctionnaires ou contractuels des
collectivités locales.
Article 22.- La fonction publique hospitalière comprend les fonctionnaires civils et les agents contractuels des
hôpitaux publics, des centres de santé, des centres de protection maternelle et infantile et des dispensaires du
secteur public.
Article 23.- La fonction publique de l‟éducation comprend les fonctionnaires civils et les agents contractuels des
établissements d‟enseignement pré-primaire, primaire, secondaire général, technique et professionnel, du
supérieur et de la formation des adultes du secteur public.
Article 24.- À l‟exception de la fonction publique de l‟Etat, chacune des composantes de fonction publique
visées à l‟article 18 ci-dessus fait l‟objet d‟un statut particulier.
Les différents groupes d‟agents publics de la fonction publique d‟Etat visés à l‟article 19 ci-dessus font
l‟objet chacun d‟un statut particulier.
Les statuts particuliers visés ci-dessus comportent obligatoirement des dispositions relatives aux agents
permanents et des dispositions applicables aux agents contractuels.
Les dispositions relatives aux agents des organismes publics personnalisés sont soumises aux
dispositions de la présente loi et contenues dans les règlements intérieurs respectifs de ces organismes.
Article 25.- La mobilité dans la fonction publique est garantie aux agents publiques permanents et s‟effectue
par:
- le détachement par équivalence pouvant aboutir, le cas échéant, à une intégration aux conditions du
statut particulier d‟accueil;
- le concours interne pour l‟accès à un grade ou à une catégorie supérieur dans une autre composante
de la fonction publique.
TITRE II
DES ORGANES DE LA FONCTION PUBLIQUE
er
CHAPITRE 1 : DES ORGANES DE DECISION
Article 27.- Les organes de décision de la fonction publique désignent les instances ou les autorités investies
d‟un pouvoir général, selon le cas, d‟organisation, de gestion des structures et des emplois, des activités, des
agents et des autres moyens et de la qualité du service dans les services publics.
Ils sont également chargés de veiller au respect de la déontologie et de la qualité du service dans les
services publics.
Ces organes sont régis par des textes particuliers.
Article 28.- Les organes consultatifs de la fonction publique désignent les instances ou les autorités ayant
compétence d‟avis sur toute question soumise aux organes de décision. Ils sont composés, à parité, de
représentants de l‟administration, d‟une part, et de représentants des agents syndiqués et des agents non
syndiqués, d‟autre part.
Article 30.- La commission nationale du service public est un organe non permanent dont la mission générale
est de donner des avis sur toute question d‟ordre général concernant la fonction publique dont elle est saisie
par le premier ministre, à son initiative ou sur proposition du ministre chargé de la fonction publique.
Un décret pris en conseil des ministres fixe les attributions, l‟organisation et le fonctionnement de la
commission nationale du service public.
Article 32.- Les organes de gestion de la fonction publique désignent les instances ou autorités chargées de
préparer les décisions, d‟en assurer la mise en œuvre, le suivi, le contrôle et l‟évaluation. Ils peuvent être
des organes de niveau national, de niveau central ou de niveau délégué et jouir de la personnalité juridique.
Article 34.- Le ministère chargé de la fonction publique oriente, prépare, coordonne et met en œuvre la
politique du gouvernement en matière de fonction publique, en liaison avec les différentes composantes de
fonction publique.
Un texte organique précise les attributions du ministère chargé de la fonction publique.
Article 35.- Les organes centraux de gestion sont des organes qui, dans la fonction publique concernée,
assurent la gestion des actes d‟administration, en liaison avec le ministère chargé de la fonction publique.
Article 36.- L‟organe central de gestion de la fonction publique d‟Etat est chargé de donner des orientations sur
la préparation du programme annuel de réglementation en matière de fonction publique.
Article 38.- Les organes délégués de gestion sont des organes qui, sous l‟autorité et pour le compte des
organes centraux de gestion, assurent la gestion des structures et des emplois pratiques opérationnelles, des
ressources humaines, des activités et de la déontologie des agents dans les services publics.
Les corps de la fonction publique font l‟objet chacun d‟un statut préparé par l‟organe délégué de gestion
concerné. Leur liste est établie par la commission nationale du service public et adoptée par décret pris en
conseil des ministres sur proposition du Ministre chargé de la fonction publique.
Article 39.- La création et le niveau hiérarchique des organes délégués de gestion sont fonction de la nature,
du volume de travail à accomplir ainsi que des normes et ratios d‟encadrement.
Dans les services territoriaux de l‟Etat et les services situés en dehors du territoire national, les organes
délégués de gestion sont placés sous l‟autorité du représentant de l‟Etat à l‟exception des cas expressément
prévus par la loi.
TITRE III
DES DISPOSITIONS COMMUNES AUX AGENTS PUBLICS
Article 40.- L‟agent public est au service de l‟intérêt général. À ce titre, il est tenu en toutes circonstances au
respect:
- du principe de changement ou de mutabilité par lequel les pouvoirs publics peuvent modifier à tout
moment les règles d‟organisation et de fonctionnement des services publics, les conditions dans
lesquelles les prestations sont fournies au public, afin d‟adapter les services publics au progrès et à
l‟évolution des besoins à satisfaire;
- du principe de régularité ou de continuité qui oblige les services publics à fournir leurs prestations
quotidiennement, de façon régulière et continue;
- du principe d‟égalité des usagers ou clients du service public qui exige que toute personne se trouvant
dans les conditions fixées par la loi ou le règlement du service puisse bénéficier des avantages ou des
prestations de ce service et en supporter les charges sans discrimination.
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CHAPITRE 1 : DES SERVITUDES DE L’AGENT PUBLIC
Article 41.- Dans le but de servir l‟intérêt général, il est interdit à l‟agent public de:
- passer des contrats d‟approvisionnement, d‟exécution des travaux ou de prestation de services en
dehors des procédures prévues par les textes en vigueur en matière de marchés publics;
- procéder, dans l‟exercice de ses fonctions, à des arbitrages ou à des transactions, notamment avec
les usagers ou clients du service public, en dehors des dispositions légales et réglementaires prévues
à cet effet;
- renoncer à accomplir un acte de sa fonction, de le déléguer ou de l‟exercer en dehors des cas prévus
par la loi ou autrement que dans le but de servir l‟intérêt général.
Article 43.- Dans l‟exercice de ses fonctions, l‟agent public est également soumis à :
- l‟obligation de loyauté;
- l‟obligation d‟obéissance aux ordres hiérarchiques, qu‟il s‟agisse des prescriptions générales ou des
ordres individuels écrits, sauf s‟ils sont contraires à la loi, à l‟éthique ou à la déontologie;
- l‟obligation de neutralité et d‟impartialité en se gardant notamment de manifester ses opinions
politiques, religieuses ou philosophiques;
- l‟obligation de réserve en se gardant notamment de donner à l‟expression de ses opinions une forme
excessive ou insultante à l‟égard des collègues, des chefs hiérarchiques ou des pouvoirs publics;
- l‟obligation de probité et de désintéressement;
- l‟obligation de dignité dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée, y compris l‟agent retraité ayant
acquis l‟honorariat;
- l‟obligation de déclarer à l‟administration ses biens ainsi que ceux de son ou ses conjoints, lorsque
celui-ci exerce une activité privée lucrative.
-
Article 44.- Il est interdit à tout agent public:
- de solliciter ou de recevoir, directement ou par personne interposée, en raison de ses fonctions, des
dons, promesses, gratifications ou avantages quelconques afin d‟accomplir ou de s‟abstenir
d‟accomplir un acte de sa fonction;
- d‟avoir des activités de nature à compromettre son indépendance ou à réduire son rendement
professionnel;
- de tenir des propos, de se livrer à des actes ou comportements contraire à l‟éthique ou de nature à
perturber le fonctionnement du service.
Article 45.- Sans préjudice des dispositions régissant le secret professionnel, tout agent public a l‟obligation de
discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les documents, faits et informations dont il a ou a eu
connaissance dans l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions. Il s‟agit de documents, de faits ou
d‟informations dont la divulgation ne tombe pas sous le coup d‟une interdiction particulière ou qui n‟affectent
pas le fonctionnement ou la crédibilité du service.
Toute communication non autorisée d‟objets, d‟informations sur support électronique ou de
documents de service est expressément interdite.
Article 46.- En dehors des cas expressément prévus par les textes en vigueur, l‟agent public ne peut être délié
de l‟obligation de secret professionnel que par une décision formelle de l‟autorité dont il relève. La décision est
prise soit à la demande de l‟agent pour assurer sa défense en cas de poursuite devant une juridiction
quelconque ou un conseil de discipline, soit d‟office pour des nécessités de service.
Même délié de cette obligation, l‟agent public demeure responsable de ses actes.
L‟obligation visée au présent article vaut également pour l‟agent public dont les fonctions ont pris fin
pour quelque motif que ce soit.
Article 47.- En raison de la nature de l‟emploi, l‟agent public peut être astreint, selon le cas, à résider au lieu
d‟exercice de ses fonctions, au port d‟uniforme et d‟insigne ou à l‟utilisation d‟un véhicule.
Des textes réglementaires déterminent, dans ces cas, les conditions d‟octroi et d‟utilisation ainsi que la
liste des emplois concernés.
Article 48.- Sans préjudice des dispositions disciplinaires ou pénales, l‟autorité hiérarchique est tenue de mettre
en demeure l‟agent public défaillant de cesser immédiatement les activités contraires aux dispositions du
présent titre.
Article 49.- L‟accès aux emplois de la fonction publique est un droit garanti à tous les citoyens, selon leurs
capacités et sans autre distinction que celle de leur moraliraté et de leurs aptitudes.
L‟agent public permanent à droit à une carrière dans les conditions prévues par la présente loi, par le
statut particulier qui le régit et par le statut du corps auquel il appartient.
Article 50.- Dans les conditions fixées par les lois réglementaires, l‟agent public a droit à la protection sociale
et sanitaire pour lui-même, pour son ou ses conjoints ainsi que ses enfants à charge.
En cas d‟accident intervenu dans l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions, l‟agent public
a droit à l‟application des dispositions relatives à la protection sociale et sanitaire.
Article 51.- L‟Etat, les collectivités locales et les organismes publics personnalisés ont l‟obligation d‟assurer, sur
les lieux de travail, les conditions d‟hygiène et de sécurité, de nature à préserver la santé physique et mentale
des agents publics.
Des textes particuliers organisent, dans les departements ministériels, des collectivités locales et les
organismes publics personnalisés, des comités d‟hygiène et de securité, fixent les attributions, l‟organisation, le
fonctionnement et les modalités de désignation de leurs membres.
Article 52.- Dans le cadre de la préservation de la santé, l‟Etat, les collectivités locales et les organismes
publics personnalisés sont tenus d‟assurer les visites médicales périodiques aux agents publics exposés aux
risques des maladies liées à l‟activité exercée.
Les soins occasionnés par ces maladies sont pris en charge en totalité par l‟employeur conformément
aux textes en vigueur.
La liste des maladies professionnelles est fixée par voie réglementaire et révisable périodiquement.
Article 53.- Tout agent public est libre de ses opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Aucune
mention de ses opinons ne peut figurer dans son dossier personnel.
Article 54.- L‟agent public ne peut, en aucun cas, faire l‟objet de mesures discriminatoires ou être démis de ses
fonctions pour avoir dénoncé à l‟autorité supérieure des pratiques contraires aux lois, aux règlements ou aux
normes et standards d‟intégrité et d‟honnêteté du service public dont il fait partie.
Toutefois, il demeure responsable de ses actes.
Article 55.- L‟agent public ne peut être sanctionné, ni déplacé pour ses opinions ou prises de position dans
l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions, sous réserve des dispositions du quatrième tiret de
l‟article 43 ci-dessus.
Article 56.- Tout agent public a droit, selon l‟administration dont il relève, à la protection de l‟Etat, de la
collectivité locale ou de l‟organisme public personnalisé contre les menaces, les agressions, les outrages, les
injures ou diffamations dont il est l‟objet dans l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions.
À ce titre, la collectivité locale ou l‟organisme public personnalisé concerné est tenu à réparation du
préjudice qui pourrait résulter de ces menaces, agressions physiques, outrages, injures ou diffamations. Dans
ce cas, l‟Etat, la collectivité locale ou l‟organisme public personnalisé concerné est subrogé dans les droits de
l‟agent.
De même, l‟Etat, la collectivité locale ou l‟organisme public personnalisé concerné sont civilement
responsables des conséquences dommageables des actes commis par leur agent dans l‟exercice ou à
l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions, sous réserve d‟une action récursoire en cas de faute personnelle.
Article 57.- L‟agent public a droit à la communication de ses notes et appréciations d‟évaluation, conformément
aux dispositions du statut ou cadre juridique qui régit.
Article 58.- Il est tenu pour tout agent public un dossier individuel qui doit contenir tous les documents relatifs à
la gestion de sa situation administrative, numérotés et classés chronologiquement et sans discontinuité.
Aucune mention, ni document étranger à sa situation administrative ne peut figurer dans ce dossier.
Les décisions et autres actes de procédures disciplinaires sont également versés au dossier, dans une
partie réservée à cet effet.
Article 59.- L‟agent public a le droit de prendre connaissance de son dossier et d‟en recevoir copie à ses frais.
Il est obligatoirement informé des données qui le concerne et qui sont enregistrées dans les bases de
données électroniques.
Article 61.- L‟agent public a droit à un congé annuel dans les conditions fixées par le statut ou cadre juridique
qui le régit.
Article 62.- Sous réserve des dispositions de l‟article 43 ci-dessus, l‟agent public ne peut être ni sanctionné ni
déplacé pour ses opinions ou prises de position dans l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions.
Article 63.- L‟agent public bénéficie également des voies de recours prévues et organisées par les textes en
vigueur.
Article 64.- L‟exercice d‟un emploi de la fonction publique est incompatible avec:
- le mandat de Président de la République ;
- le mandat de parlementaire ;
- les fonctions de Vice-Président de la République, de membre de gouvernement, de membre de corps
constitué autre que le Conseil Economique et Social, et de membre de bureau d‟un conseil d‟une
collectivité locale;
- les fonctions de :
membre de cabinet politique ou particulier ;
membre permanent du bureau directeur ou exécutif d‟un parti politique, d‟un syndicat ou
d‟une fédération sportive ;
membre de conseil d‟administration d‟un organisme public personnalisé ou de membre
élu d‟une collectivité locale lorsque ledit organisme ou ladite collectivité est ou a été,
directement ou indirectement, sous le contrôle, la supervision ou la tutelle de l‟agent
concerné.
Article 65.- L‟agent public, candidat à l‟une des fonctions électives visées à l‟article 64 ci-dessus, doit
préalablement y être autorisé, dans les conditions fixées par les textes en vigueur.
En cas de contestation de la décision par l‟agent, le recours doit être examiné sans délais par la
commission paritaire compétente et une décision rendue dans les quinze jours à compter de la date de dépôt
du recours.
Le défaut de décision, dans les conditions et les délais fixés ci-dessus, vaut autorisation d‟absence pour
l‟agent concerné.
Dans tous les cas l‟agent public est tenu d‟informer sa hiérarchie de tout fait pouvant le placer ou le
plaçant dans une situation de conflit d‟intérêt. Sous réserve de poursuites pénales, l‟inobservation des
dispositions du présent article expose l‟agent public défaillant à des sanctions disciplinaires.
Article 67.- L‟agent public ne peut cumuler ni plusieurs emplois publics ni un emploi public avec un emploi
privé. Celui-ci peut toute fois, donner dans les services publics des consultations, des expertises et enseigner
des matières relevant de sa compétence, sous réserve de l‟autorisation de l‟administration dont il relève.
Article 68.- Dans les limites fixées par les textes en vigueur, l‟exercice des droits syndicaux, notamment du
droit de grève, est reconnu aux agents publics à l‟exclusion des agents occupant des emplois hiérarchiques,
des militaires des forces de défense, des agents des forces de sécurité et des agents de l‟administration
pénitentiaire.
Toutefois, les agents occupant des emplois hiérarchiques, les militaires des forces de la défense, les
agents des forces de sécurité et les agents de l‟administration pénitentiaire disposent chacun d‟un comité
consultatif chargé de veiller à leurs intérêts catégoriels.
Les conditions de désignation des membres des comités consultatifs visés ci-dessus, ainsi que leurs
attributions, leur organisation et leur fonctionnement, sont fixés par voie réglementaire.
Article 69.- En vue de garantir l‟intérêt général, la grève doit être précédée d‟un préavis et de la mise en place
d‟un service minimum.
Article 70.- Le service minimum est organisé par les autorités de la ligne hiérarchique.
À cet effet, les représentants des agents syndiqués et non syndiqués sont tenus de mettre à leur
disposition les agents nécessaires pour y procéder.
Article 71.- Sans préjudice des prestations familiales ou suppléments pour charges de famille, les journées de
grève ne sont pas rémunérées sauf lorsque la grève résulte du non paiement de la rémunération due.
Article 72.- Il est institué, dans chaque corps de la fonction publique, une commission administrative paritaire
consultée pour avis sur toute question relative aux actes de gestion des agents relevant du corps concerné.
Article 73.- Les commissions administratives paritaires sont composées à parité de représentants de
l‟administration, d‟une part, et de représentants des personnels syndiqués et non syndiqués, d‟autre part.
Article 74.- Il est institué, pour chaque corps de la fonction publique, un conseil de discipline soumis aux
dispositions du chapitre neuvième du présent titre.
Article 75.- Les conseils de discipline sont composés à parité de représentants des personnels syndiqués et
non syndiqués, d‟autre part.
Article 76.- Il est procédé périodiquement à l‟évaluation des performances de l‟agent public sur une fiche
individuelle d‟évaluation, conformément aux textes en vigueur.
L‟évaluation consiste en l‟attribution à l‟agent par les supérieurs hiérarchiques d‟une note assortie d‟une
appréciation générale motivée.
Elle est fondée obligatoirement sur le descriptif de l‟emploi, le manuel de procédures, les critères de
performances attendues de l‟agent au cours de l‟année de référence et les dispositions en matière de
déontologie qui lui sont applicables.
CHAPITRE 7: DE LA REMUNERATION
Article 78.- L‟agent public a droit, après service fait, à une juste rémunération.
La rémunération comprend:
- la solde indiciaire, les indemnités et les primes pour l‟agent public permanent;
- le salaire de base, les indemnités et les primes pour l‟agent public contractuel;
- les honoraires pour le vacataire.
Article 79.- Les primes sont des suppléments de la solde indiciaire ou du salaire de base. Elles relèvent
obligatoirement de l‟une des catégories suivantes:
- prime de responsabilité, destinée à rétribuer les responsabilités attachées à certaines fonctions
d‟encadrement;
- prime de rendement, attachée à la manière de servir et à la productivité de l‟agent ou du service ;
- prime de risque ou de contrepartie de certaines conditions de travail dangereuses;
- prime de fonction, destinée à valoriser certains emplois en raison de leur importance, de leur difficulté
ou de leur localisation.
Article 80.- Le total des primes dont peut bénéficier un agent ne peut excéder le tiers de la solde indiciaire
moyenne de la catégorie à laquelle il appartient ou du salaire de base de l‟emploi.
Article 81.- Les indemnités ont pour objet de compenser les droits non couverts, les astreintes, les charges ou
aléas professionnels, de rembourser des frais exposés ou susceptibles d‟être exposés du fait des fonctions
exercées. Elles ne sont pas imposables.
Article 82.- Les primes et indemnités sont exclusivement attachées à l‟emploi occupé et non à un grade, à un
corps ou à une catégorie statutaire d‟agents.
La liste des primes et indemnités, ainsi que les conditions et les limites de leur octroi, sont fixées par
décret.
Article 83.- Des avantages en nature peuvent être accordés à l‟agent public en fonction de l‟emploi qu‟il
occupe.
Des textes réglementaires fixent la liste des emplois ouvrant droit à ces avantages et en déterminent les
conditions d‟octroi et d‟utilisation.
Article 84.- Dans les conditions fixées par les textes en vigueur, l‟agent public à droit à des prestations
familiales et sociales et à des congés payés.
En outre, les frais funéraires de l‟agent, de son ou ses conjoints, des enfants mineurs à charge décédés
sont pris en charge par l‟Etat, la collectivité locale ou l‟organisme public personnalisé concerné. Il en est de
même des frais de transport du corps jusqu‟au lieu d‟inhumation.
Article 85.- Le dévouement à la chose publique, la probité, la disponibilité, la loyauté et les résultats
professionnels obtenus dans des circonstance normales ou exceptionnelles par l‟agent peuvent faire l‟objet de
récompenses, de distinctions honorifiques ou de décorations conformément aux textes en vigueur.
Article 86.- En cas de cessation définitive d‟activité, à l‟exception de la révocation ou du licenciement, tout
agent public a droit à une indemnité de services rendus.
Les modalités de versement de cette indemnité sont fixées par voie réglementaire.
CHAPITRE 9: DE LA DISCIPLINE
Article 87.- Tout manquement aux prescriptions de la présente loi constitue une faute passible d‟une sanction
disciplinaire.
Les différents statuts particuliers des agents publics fixent la liste des sanctions et réglementent leur
application.
Article 88.- Sous réserve des délégations aménagées par les textes en vigueur, le pouvoir de sanction
disciplinaire appartient à l‟organe de décision.
L‟organe de décision est assisté d‟un organe consultatif appelé conseil de discipline chargé, après
instruction du dossier, de proposer, s‟il y a lieu, une sanction.
Article 89.- Lorsque les faits reprochés à l‟agent requièrent une enquête, le dossier est transmis au conseil de
discipline qui désigne en son sein un rapporteur chargé de l‟instruction. Dans ce cas, l‟agent bénéficie des
garanties des droits de la défense, notamment :
- une procédure contradictoire;
- la communication de son dossier dans les délais requis ;
- l‟assistance d‟un conseil de son choix.
Article 90.- La proposition de sanction du conseil de discipline et la sanction de l‟organe de décision doivent
expressément mentionner l‟obligation violée, les faits et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis
ainsi que les voies de recours, s‟il y a lieu.
En cas de faute du service, l‟agent est dégagé de toute responsabilité.
Article 91.- Les sanctions disciplinaires, y compris les mesures conservatoires prononcées contre un agent
sans que la saisine du conseil de discipline ait été nécessaire, sont susceptibles de recours devant ledit conseil.
Article 92.- Les attributions, l‟organisation et le fonctionnement des conseils de discipline sont fixés par voie
réglementaire.
Article 93.- Certains agents publics atteints par la limite d‟âge de mise à la retraite peuvent être maintenus en
activité en raison de leur compétence ou de leur expertise par un contrat de service lorsque l‟intérêt supérieur
de l‟Etat ou les nécessités de service l‟exigent, après accord du Président de la République sur proposition du
ministre chargé de la fonction publique.
Article 94.- Le contrat de service est conclu pour une période de deux ans renouvelable une fois.
Article 95.- Les prestations des personnes ressources doivent être autorisées par la loi de finances ou par le
budget de la collectivité locale ou de l‟organisme public personnalisé, conformément au projet de service du
service public concerné.
Article 96.- L‟agent public mis à la retraite a droit à une pension de retraite dans les conditions fixées par la loi.
Article 97.- Aux conjoints survivants et aux orphelins mineurs d‟un agent public décédé, il est alloué une
fraction de la pension à laquelle il aurait eu droit au jour de son décès.
Cette pension de réversion est également allouée aux conjoints survivants et aux orphelins mineurs
d‟un agent public retraité décédé.
Cumulativement avec cette pension, il est alloué aux conjoints et aux orphelins mineurs d‟un agent en
exercice décédé, un capital- décès.
Les modalités d‟attribution et de calcul du capital décès sont déterminées par les textes en vigueur.
Article 98.- Une pension dite rente d‟invalidité peut être attribuée dans certains cas à l‟agent public mis dans
l‟impossibilité de continuer ses fonctions. Cette rente est cumulable avec la pension de retraite et réversible aux
conjoints survivants et aux orphelins mineurs en cas de décès du titulaire.
Les modalités d‟attribution et de calcul de cette rente sont fixées par un décret pris en application de la
loi relative aux pensions.
Article 99.- Sans préjudice des mutuelles ni des souscriptions à des plans de retraite complémentaire
auxquelles peuvent participer les agents publics, il est prévu un fonds de pension des agents publics.
La création, les attributions, l‟organisation, le fonctionnement et les modalités de gestion du fonds de
pension des agents publics font l‟objet de textes particuliers.
Article 100.- Sans préjudice des mutuelles ni des souscriptions à des assurances-maladie complémentaires
auxquelles peuvent souscrire les agents publics, il est institué une caisse d‟assurance maladie.
Des textes particuliers déterminent les attributions, l‟organisation, le fonctionnement et les modalités de
financement et de gestion de la caisse d‟assurance maladie.
TITRE IV
DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES APPLICABLES AUX AGENTS PERMANENTS
Article 101.- Les statuts particuliers visés à l‟article 24 ci-dessus sont fixés par une loi et déterminent:
- le cadre institutionnel de gestion, les organes et les principes de la gestion des ressources humaines;
- le système de classification et les structures statutaires des agents publics, les principes régissant le
recrutement, la période probatoire et la titularisation;
- les garanties fondamentales accordées aux agents publics du secteur considéré, les droits et
obligations respectifs de l‟agent et de l‟autorité publics, les régimes disciplinaires ;
- les positions statutaires;
- les modalités d‟application du régime des rémunérations et des avantages salariaux divers ;
- les principes régissant l‟évaluation des performances et la prise en compte des résultats ;
- les modalités régissant la progression salariale et le système de promotion ;
- les modes et conditions de cessation définitive d‟activités ;
- les mesures de protection sanitaire et sociale ;
- les dispositions relatives au contrat d‟engagement, à la cessation des fonctions et aux dispositions
diverses.
On entend par corps l‟ensemble des agents permanents ayant vocation aux mêmes emplois, portant la
même dénomination, appartenant à la même hiérarchie d‟une même spécialité et d‟un même secteur d‟activité.
Aucun corps ne peut être créé ni maintenu s‟il n‟existe un besoin et un effectif minimum.
Un décret fixe les conditions de création des corps et en établit la liste.
Article 105.- En fonction de l‟acquisition des connaissances sanctionnées par un diplôme reconnu par l‟Etat, les
corps sont regroupés en quatre catégories :
- la première catégorie correspondant à une formation sanctionnée au moins par un diplôme de fin de
second cycle d‟études secondaires d‟enseignement général ou professionnel et d‟un diplôme
d‟études supérieures d‟au moins quatre années ;
- la deuxième catégorie correspondant à une formation sanctionnée par au moins un diplôme de fin de
second cycle d‟études secondaires d‟enseignement général ou professionnel et par un diplôme
d‟études supérieures de courte durée d‟au moins deux années, ou par un diplôme d‟études
universitaires générales ou d‟un cycle professionnel équivalent ;
- la troisième catégorie correspondant à une formation sanctionnée au moins par un diplôme de fin de
second cycle d‟études secondaires d‟enseignement général ou professionnel ;
- la quatrième catégorie correspondant à une formation sanctionnée au moins par un diplôme de fin de
premier cycle d‟études secondaires d‟enseignement général ou professionnel.
Article 106.- Les catégories sont subdivisées en trois grades : le grade normal, le grade intermédiaire, le grade
supérieur.
Chaque grade comprend, de manière uniforme, douze échelons groupés en quatre classes
hiérarchiques dénommées : quatrième classe, troisième classe, deuxième classe et première classe.
Chaque classe comprend uniformément trois échelons. A chaque échelon correspond un indice de la
grille salariale.
Article 107.- Au sens de la présente loi, la carrière est l‟ensemble des grades auxquels peut prétendre l‟agent
public et des garanties lui assurant la permanence de l‟emploi.
SECTION 1 : DU RECRUTEMENT
Article 108.- Le recrutement des agents publics permanents se fait sur concours ou exceptionnellement sur
titre, conformément aux dispositions prévues par les différents statuts particuliers.
Toutefois, les fonctionnaires internationaux et les cadres du secteur privé exerçant des fonctions
équivalentes à celles confiées aux agents permanents des différentes catégories de la fonction publique
peuvent être recrutés, d‟office ou à leur demande, dans un corps de la catégorie concernée, après avis du
ministre chargé de la fonction publique.
Des textes particuliers fixent une proportion de postes susceptibles d‟être proposés aux agents visés à
l‟alinéa ci-dessus ainsi que les modalités de recrutement.
Article 109.- Nul ne peut être recruté dans un emploi public en qualité d‟agent permanent s‟il ne réunit les
conditions ci-après :
- être de nationalité gabonaise ;
- jouir de ses droits civiques et civils et avoir un casier judiciaire dont les mentions sont compatibles
avec l‟exercice d‟une fonction publique ;
- posséder les diplômes requis et remplir, s‟il y a lieu, les conditions particulières d‟accès au corps
concerné ;
- remplir les conditions d‟aptitude physique exigées pour l‟exercice d‟une fonction publique dûment
constatées par un médecin agréé par l‟administration ;
- jouir d‟une bonne moralité dûment constatée par les autorités compétentes ;
- remplir la condition d‟âge exigée par le statut qui régit le corps.
Toutefois, les personnes n‟étant pas titulaires d‟un diplôme peuvent, dans les conditions fixées par la loi,
être autorisées à se présenter à un concours spécial, suivi d‟une formation dans une école professionnelle.
La liste des emplois auxquels ce concours ouvre droit est fixée par décret pris en conseil des ministres,
sur proposition du ministre chargé de la composante de fonction publique concernée, et validée par le ministre
chargé de la fonction publique. Dans tous les cas, les agents ainsi recrutés ne peuvent appartenir qu‟à la
troisième ou à la quatrième catégorie.
Article 111.- Les limites d‟âge supérieures fixées pour l‟accès aux grades et emplois publics et la condition
d‟aptitude physique prévues à l‟article 109 ci Ŕdessus ne sont pas opposables aux personnes reconnues
travailleurs handicapés et dont l‟handicap a été déclaré compatible avec l‟emploi postulé.
Les candidats n‟ayant plus la qualité de travailleur handicapé peuvent bénéficier d‟un recul des limites
d‟âge susvisées égal à la durée des traitements et soins qu‟ils ont eu à subir en cette qualité. Cette durée ne
peut excéder cinq ans.
Article 112.- Le recrutement s‟effectue d‟une part en fonction des emplois déclarés vacants parmi les emplois
inscrits au budget de l‟Etat ou de la collectivité locale ou de l‟organisme public personnalisé et, d‟autre part,
conformément au plan de recrutement approuvé, selon le cas, par les pouvoirs publics, le conseil de la
collectivité locale ou le conseil d‟administration de l‟organisme public personnalisé.
Le plan de recrutement indique obligatoirement le nombre et le profil des agents à recruter soit à titre
définitif, soit à titre temporaire, ainsi que le coût induit du recrutement au cours de l‟année budgétaire
concernée.
Article 113.- La liste des emplois vacants, les conditions de candidature aux concours de recrutement ainsi que
l‟avis d‟appel aux candidats doivent être affichés et publiés au journal officiel ou dans un journal d‟annonces
légales.
Article 114.- Le plan de recrutement peut autoriser la constitution d‟un portefeuille de candidatures pour des
recrutements éventuels ou pour pourvoir à des remplacements inopinés au cours de l‟année.
Article 115.- La liste des candidats déclarés admis au concours de recrutement dans une composante de
fonction publique ou dans un organisme public personnalisé est publiée par voie d‟affichage, par voie de presse
ou d‟annonce au journal officiel. En outre, le candidat déclaré admis est informé par courrier.
Article 116.- Après la publication des résultats, les candidats admis aux concours de recrutement entrent en
fonction et sont soumis à une période probatoire en vertu d‟une attestation de prise de service délivrée par
l‟autorité compétente, sous réserve de se soumettre préalablement à l‟identification et à l‟enregistrement
biométriques.
Article 117.- La prise de service est l‟acte par lequel l‟agent public prend et exerce effectivement ses fonctions.
Elle ouvre droit à la rémunération et aux avantages attachés à l‟emploi concerné. Elle ne peut être antérieure à
l‟obtention du poste budgétaire.
Article 118.- La période probatoire est la période d‟évaluation pendant laquelle le candidat au statut d‟agent
public permanent doit faire la preuve de son aptitude à servir dans la fonction publique.
Elle est réglementée par les différents statuts particuliers.
Article 119.- À l‟issue de la période probatoire, l‟agent public est soit titularisé, soit astreint à une nouvelle
période probatoire, soit licencié.
La titularisation est l‟acte par lequel l‟agent public, au terme de sa période probatoire, reçoit la qualité
d‟agent public permanent et obtient un grade dans la hiérarchie statutaire. Elle intervient dans les conditions
fixées par les statuts particuliers.
La titularisation, le renouvellement de la période probatoire ou le licenciement sont prononcés à la
demande du supérieur hiérarchique, après avis de l‟organe consultatif compétent, conformément aux textes en
vigueur.
Article 120.- Après sa titularisation, l‟agent public est tenu, le cas échéant, de prêter serment.
Article 121.- La nomination à un emploi d‟un agent public est l‟acte qui lui confère le droit d‟exercer les charges
de son emploi.
Article 122.- L‟affectation est la décision par laquelle l‟autorité compétente confère à l‟agent un emploi dans un
service public, conformément aux dispositions du cadre organique.
Article 123.- La mutation est la décision par laquelle l‟autorité compétente confère à l‟agent un nouvel emploi
de même niveau, dans le même service public, conformément aux dispositions du cadre organique.
Article 124.- La mise à disposition est l‟acte par lequel un agent public est placé en position d‟activité dans un
service public à l‟intérieur de la même composante de fonction publique, mais ne relevant pas de son
administration d‟origine.
Article 125.- La nomination à fonction est l‟acte par lequel l‟autorité compétente confère à l‟agent public un
emploi comportant des responsabilités hiérarchiques ou fonctionnelles, conformément aux textes en vigueur.
Les emplois hiérarchiques et fonctionnels sont ceux qui comportent un rôle d‟encadrement des agents
affectés dans un service donné. Cet encadrement s‟effectue pour :
- les emplois hiérarchiques, par la supervision directe ;
- les emplois fonctionnels, par la normalisation et la rationalisation du travail.
Article 126.- L‟avancement est le passage à l‟échelon, à la classe ou au grade immédiatement supérieur au
sein de la même catégorie statutaire.
Les avancements sont prononcés le premier janvier et le premier juin de chaque année, conformément
aux dispositions de la présente loi et des statuts particuliers des agents concernés, dans la limite des emplois
disponibles et autorisés aux budgets de l‟Etat, de la collectivité locale ou de l‟organisme public personnalisé, en
fonction du plan d‟avancement approuvé, selon le cas, par les pouvoirs publics, le conseil de la collectivité
locale ou le conseil d‟administration de l‟organisme public personnalisé.
Article 127.- L‟avancement d‟échelon est l‟accession, au sein de la même classe, à l‟échelon immédiatement
supérieur. Il est basé sur l‟ancienneté.
La durée de séjour dans un échelon de la quatrième classe est de un an. Elle est de deux ans pour les
autres classes.
Article 128.- L‟avancement de classe est subordonné à l‟obtention d‟une note supérieure à la moyenne et à
une durée de séjour minimum de un an au dernier échelon de la quatrième classe et de deux ans au dernier
échelon pour les autres classes.
L‟obtention de notes inférieures à la moyenne pendant trois années consécutives entraîne le
licenciement pour insuffisance professionnelle, sans préjudice des voies de recours prévues en la matière.
Article 129.- L‟avancement de grade est l‟accession, à l‟intérieur d‟une même catégorie, au grade
immédiatement supérieur. Il donne à son bénéficiaire vocation à occuper les emplois correspondant au
nouveau grade.
Article 130.- Nul ne peut bénéficier de l‟avancement de grade ni de classe s‟il n‟est en activité.
SECTION 2 : DE LA PROMOTION
Article 131.- La promotion est le passage à la catégorie statutaire immédiatement supérieure. Elle s‟effectue
exclusivement par voie de concours, en fonction du niveau de formation et des places disponibles.
La promotion est prononcée conformément aux dispositions de la présente loi et des statuts particuliers
des agents concernés, dans la limite des emplois disponibles et autorisés aux budgets de l‟Etat, de la
collectivité locale ou de l‟organisme public personnalisé, en fonction du plan de promotion approuvé, selon le
cas, par les pouvoirs publics, le conseil de la collectivité locale ou le conseil d‟administration de l‟organisme
public personnalisé.
Article 132.- Tout agent public permanent admis à un concours professionnel ne peut être promu à la catégorie
supérieure s‟il n‟a subi avec succès la formation spécifique à laquelle ce concours ouvre droit.
Article 133.- En cas de nécessité ou lorsqu‟un intérêt supérieur l‟exige, le président de la République peut, à
titre exceptionnel et après concertation avec le premier ministre et avis du ministre utilisateur et du ministre
chargé de la fonction publique, déroger aux dispositions du présent statut en matière de recrutement et de
promotion des agents publics civils permanents.
Article 134.- La solde indiciaire est déterminée par le grade et l‟échelon atteints dans la catégorie. Elle est
calculée par application de la valeur du point d‟indice correspondant de la grille indiciaire.
L‟échelonnement indiciaire de la grille correspond, pour chaque catégorie, à la hiérarchie statutaire des
grades et des échelons. Il est applicable à tous les corps de cette catégorie sans exception.
Article 135.- La grille indiciaire est unique, commune à toutes les composantes de fonction publique et
applicable à tous les agents publics permanents. Elle est annexée au présent statut.
Article 136.- Sous réserve des dispositions de l‟article 137 ci-dessous, la valeur du point d‟indice est unique
pour chaque composante de la fonction publique et pour tous les indices de la grille.
Elle est fixée par voie réglementaire et révisable périodiquement en fonction de l‟évolution de la
situation économique et financière du pays.
Article 137.- Chaque organisme public personnalisé fixe la valeur du point d‟indice applicable à la qualité de
ses agents permanents.
La valeur de ce point d‟indice est unique pour tous les indices de la grille.
La valeur du point d‟indice est fixée et révisable périodiquement par le conseil d‟administration, en
fonction de l‟évolution de la situation économique financière du pays, d‟une part, et du secteur concerné d‟autre
part.
La grille est obligatoirement celle visée à l‟article 134 cité ci-dessus.
Article 138.- L‟agent permanent est placé dans l‟une des positions prévues par le statut particulier qui le régit.
Article 139.- L‟activité est la position du fonctionnaire qui exerce effectivement un emploi d‟un corps de la
hiérarchie administrative.
Article 140.- Sous réserve des dispositions des premiers et deuxièmes alinéas de l‟article 65 ci-dessus, l‟agent
public permanent candidat à une fonction élective, politique ou professionnelle est placé d‟office dans une
position de congé spécial rémunéré pendant la durée de la campagne.
Article 142.- La disponibilité est la position de l‟agent public permanent n‟occupant aucun emploi dans une
composante de la fonction publique.
La disponibilité est limitée dans le temps.
Article 143.- Le départ en préretraite se fait soit d‟office, soit à la demande de l‟agent public. Il intervient au plus
tôt trois ans avant l‟âge limite de mise à la retraite du corps concerné, dans les conditions fixées par la loi.
Pendant cette période, l‟agent public perçoit une rémunération fixée conformément aux textes en
vigueur.
Article 144.- La formation et le perfectionnement sont un droit et un devoir pour l‟agent public permanent.
Article 145.- La formation et le perfectionnement, au sens de la présente loi, contribuent à l‟amélioration des
connaissances, aptitudes et attitudes de l‟agent, en vue de réaliser les objectifs du service public auquel il
appartient et d‟assurer de manière efficace et efficiente les prestations servies aux clients ou usagers.
Article 146.- Le stage de formation ou de perfectionnement ne peut être accordé que par l‟autorité compétente,
après avis de l‟organe consultatif compétent.
L‟organe consultatif s‟assure que le stage correspond à un besoin réel du service et au plan de carrière
de l‟agent public.
Toutefois, tout agent public qui sollicite pour des raisons personnelles et obtient une formation ne
cadrant ni avec un besoin réel du service, ni avec son plan de carrière est mis en congé de formation.
Le congé de formation est privatif de la rémunération.
Les modalités d‟application des dispositions du présent article sont définies par des textes particuliers.
Article 147.- Sans préjudice des mutuelles et des assurances-formation auxquelles les agents publics peuvent
souscrire ainsi que des ressources propres des services, il est prévu, pour chaque composante de fonction
publique, un fonds de formation destiné à financer les stages de formation, de perfectionnement ou de
recyclage de l‟agent public, dans les conditions prévues par les textes en vigueur.
Article 149.- Sous réserve des dispositions prévues par les différents statuts particuliers, l‟âge limite de mise à
la retraite est fixé à soixante ans pour les agents civils de l‟Etat.
Article 150.- La cessation d‟activité entraîne la radiation et la perte de la qualité d‟agent public.
TITRE V
DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX AGENTS CONTRACTUELS
er
CHAPITRE 1 : DU CONTRAT D’ENGAGEMENT
Article 153.- L‟agent public non permanent ne bénéficie pas de la garantie de carrière. Il est lié à
l‟administration par un contrat d‟engagement conformément à la présente loi.
Le contrat expatrié s‟applique également au Gabonais recruté au Gabon pour servir dans un poste de
travail situé à l‟étranger.
Des avantages en nature et une indemnité d‟expatriation sont accordés aux contractuels expatriés dans
les conditions fixées par les textes en vigueur.
Article 155.- Nul ne peut être engagé agent public contractuel s‟il ne remplit les conditions ci-après :
- réussir à un examen professionnel d‟engagement dont les modalités sont définies par des textes
particuliers ;
- jouir de ses droits civiques et civils et avoir un casier judiciaire dont les mentions sont compatibles
avec l‟exercice d‟une fonction publique;
- posséder les diplômes requis et justifier, outre l‟expérience professionnelle, du profil exigé pour
exercer l‟emploi concerné ;
La condition de nationalité n‟est pas obligatoire pour les agents publics non permanents, sauf si l‟emploi à
pouvoir implique des prérogatives de puissance publique.
La condition d‟expérience ne s‟applique pas pour les emplois des troisième, quatrième, cinquième et
sixième groupes.
Article 156.- Le recrutement s‟effectue en fonction des emplois déclarés temporairement vacants parmi les
emplois disponibles et autorisés aux budgets de l‟Etat, de la collectivité locale ou de l‟organisme public
personnalisé d‟une part, et conformément aux dispositions du cadre organique du service concerné d‟autre part.
Article 157.- Le recrutement est prononcé par l‟organe de décision compétent après avis d‟une commission ou
d‟un jury de recrutement formé à parité de représentants de l‟administration et de représentants des agents
publics syndiqués et non syndiqués. Les représentants de l‟administration sont constitués de façon équilibrée
d‟hommes et de femmes.
Article 158.- Le jury ou la commission de recrutement établit une liste classant par ordre de mérite les
candidats déclarés aptes à occuper l‟emploi concerné.
Article 159.- Sous réserve des procédures de délégation aménagées par les textes en vigueur, le recrutement
prend effet dès la signature du contrat d‟engagement par l‟organe de décision et par le candidat retenu.
Article 161.- La période d‟essai est la période au cours de laquelle l‟agent recruté doit faire la preuve de sa
capacité à occuper le poste de travail pour lequel il a été recruté.
Cette période est réglementée par des textes particuliers. Elle est fonction de la durée du contrat.
Article 162.- À l‟issue de la période d‟essai, l‟agent recruté est soit confirmé, soit licencié.
En cas de confirmation, l‟agent reçoit la qualité d‟agent public non permanent. Il est maintenu à son
poste de travail après prestation de serment, le cas échéant.
Article 163.- Sous réserve des procédures de délégation aménagées par les textes en vigueur, la confirmation
ou le licenciement est prononcé par l‟organe de décision, à la demande du supérieur hiérarchique immédiat de
l‟agent.
Article 164.- Le renouvellement du contrat est prononcé par l‟organe de décision à la demande du supérieur
hiérarchique de l‟agent concerné, sous réserve des délégations aménagées par les textes en vigueur.
Article 165.- En vue du renouvellement de son contrat, l‟agent public concerné doit avoir fait l‟objet
d‟évaluations favorables pendant toute la durée de son contrat conformément aux dispositions des articles 76 et
77 de la présente loi.
Article 167.- Le salaire de base est fonction du groupe auquel l‟emploi appartient. En vue de la fixation du
salaire de base, les emplois sont classés en six groupes.
Le premier groupe est constitué des emplois de prestations intellectuelles de haut niveau et de mise en
œuvre de techniques complexes. Il requiert une formation sanctionnée par au moins un diplôme de fin de
second cycle de l‟enseignement supérieur et une expérience professionnelle avérée dans les emplois de ce
niveau.
Le deuxième groupe est constitué par des emplois de direction, de coordination, de supervision et de
contrôle, de conception, de recherche, d‟études et de conseil. Il requiert une formation sanctionnée par au
moins un diplôme du premier cycle de l‟enseignement supérieur et une expérience professionnelle minimale de
cinq ans.
Le troisième groupe est constitué des emplois principaux d‟assistance aux tâches de direction et des
emplois de collaboration ou d‟application technique spécialisée supérieure. Il requiert une formation
sanctionnée par au moins un diplôme du second cycle de l‟enseignement secondaire.
Le quatrième groupe est constitué des emplois d‟appui de cadres de direction et de collaboration dans
la réalisation pratique de leurs tâches ainsi que des emplois d‟application des règlements ou de mise en œuvre
des techniques professionnelles. Il requiert une formation sanctionnée par au moins un diplôme de fin du
premier cycle de l‟enseignement secondaire.
Le cinquième groupe est constitué des emplois d‟exécution spécialisée, exigeant à la fois certaines
connaissances générales et des connaissances techniques ou des aptitudes particulières. Il requiert une
formation sanctionnée par au moins un diplôme de fin d‟études primaires.
Le sixième groupe est constitué des emplois d‟exécution courante ne nécessitant aucune formation
particulière.
Un texte réglementaire détermine pour chaque composante de fonction publique la liste des emplois
par niveau, les salaires de base correspondants, les primes et indemnités pouvant être servies aux agents
contractuels.
Ces éléments de rémunération sont révisables périodiquement en fonction de la situation économique
et financière du pays et du secteur concerné.
Article 168.- Les agents contractuels occupant des emplois dont la nomination est laissée à la décision du
président de la République, conformément à l‟article 20 de la Constitution, sont rémunérés par une solde
forfaitaire globale, à l‟exclusion de toute prime. Ils bénéficient, cependant, des indemnités conformément aux
dispositions de la présente loi.
Article 169.- La rémunération, les avantages divers et les droits sociaux prévus par la présente loi courent à
partir de la prise de service.
Article 170.- L‟agent contractuel ne peut bénéficier d‟augmentation de salaire que dans les conditions prévues
par les textes en vigueur.
Article 171.- La cessation définitive des fonctions de l‟agent contractuel résulte du décès, du non
renouvellement, de la dénonciation ou de la résiliation du contrat.
Sans préjudice des procédures de délégation aménagées par les textes en vigueur, la cessation
définitive des fonctions, dans tous les cas, doit être constatée par l‟organe de décision compétent sur
proposition du supérieur hiérarchique.
Article 172.- La cessation définitive des fonctions entraîne la perte de la qualité d‟agent public et la radiation.
À la cessation définitive des fonctions, l‟agent public contractuel a droit, conformément à la
réglementation en vigueur, à une indemnité de services rendus, sauf en cas de résiliation du contrat.
Article 173.- L‟agent contractuel atteint par la limite d‟âge bénéficie des dispositions prévues en matière de
droits à pension.
Article 174.- En cas de décès de l‟agent contractuel, les salaires de présence et de congé, ainsi que les
indemnités de toute nature acquises à la date du décès, reviennent de plein droit à ses héritiers.
Article 176.- Si l‟une des parties désire ne pas renouveler le contrat, notification doit en être faite à l‟autre partie
au moins trois mois avant la date de départ en congé. Dans ce cas, le contrat prend fin, sans préavis, à
l‟expiration de la période de congé.
Si ce délai n‟a pas été respecté, le contrat prend également fin à l‟expiration de la période de congé,
mais la partie qui a pris l‟initiative du non-renouvellement du contrat est, dans ce cas, tenue de verser à l‟autre
partie une compensation égale au double de la rémunération que l‟agent aurait perçue pendant le temps de
préavis.
Article 177.- Toute dénonciation de contrat par l‟une ou l‟autre partie doit être notifiée par lettre recommandée
avec accusé de réception ou de telle manière qu‟il ne puisse y avoir contestation sur la date de départ du délai
de préavis. Cette lettre doit mentionner les motifs de la dénonciation du contrat et le délai du préavis.
La durée du délai de préavis est fixée conformément aux dispositions du code du travail.
La dénonciation du contrat par l‟employeur est notifiée à l‟agent par l‟organe de décision, sous
réserve des délégations aménagées par les textes en vigueur.
L‟inobservation du délai de préavis crée l‟obligation, pour la partie responsable, de verser à l‟autre
partie une indemnité égale au double de la rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié
l‟agent durant le délai de préavis.
Article 179.- Dans tous les cas de contestation relative au délai de préavis, l‟administration de la preuve
incombe à la partie qui a pris l‟initiative de la dénonciation.
Article 180.- Pendant la période de préavis, l‟agent dispose d‟un jour par semaine, afin de pouvoir rechercher
un autre emploi. Ces absences pour recherche d‟emploi en période de préavis ne donnent pas lieu à réduction
de salaire.
Ces jours sont fixés d‟un commun accord entre l‟employeur et l‟agent et peuvent être pris soit
globalement, soit heure par heure.
Les jours accordés pour recherche d‟emploi en période de préavis peuvent, à la demande de l‟agent,
être bloqués à la fin de la période de préavis.
Article 181.- En cas de dénonciation de contrat par l‟employeur, l‟agent ayant trouvé un emploi durant la
période de préavis et qui en donne justification peut immédiatement prendre ce nouvel emploi, sous réserve de
prévenir l‟ancien employeur et d‟effectuer, le cas échéant, la passation de service.
Dans ce cas, il n‟est redevable à l‟ancien employeur d‟aucun dédommagement. Il ne sera versé de
rémunération que les jours de préavis pendant lesquels l‟agent aura accompli ses obligations professionnelles.
Article 182.- L‟employeur peut, en cas de faute lourde de l‟agent, résilier le contrat. La résiliation est privative
de toute indemnité conformément au code du travail.
La résiliation du contrat est prononcée par l‟organe de décision, sous réserve des délégations
aménagées par les en vigueur, à la demande du supérieur hiérarchique de l‟agent concerné après avis du
conseil de discipline.
Article 183.- Les droits à congé normal des agents contractuels sont d‟un mois par an, après onze mois de
services effectifs.
Toutefois, des dispositions spéciales peuvent être prévues pour certaines catégories d‟emplois.
Article 184.- En cas de nécessité et d‟accord entre les parties, les congés peuvent être différés d‟une durée
n‟excédant pas cinq mois.
Pour les mêmes raisons, l‟employeur peut enjoindre à l‟agent contractuel en congé normal de
regagner son poste de travail avant l‟expiration de son congé. Dans ce cas, les jours de congé non utilisés sont
récupérables et le service prend à sa charge les frais occasionnés par cette décision.
Le refus par l‟agent contractuel de se plier à une telle décision est considéré comme un abandon de
poste, sauf cas de force majeure.
Article 185.- Les agents de sexe féminin régis par la présence loi bénéficient du régime de congé pour couches
et allaitement prévu par la réglementation en vigueur.
Article 186.- En cas de maladie ou d‟accident, l‟agent doit aviser son chef direct dans les quarante-huit heures
et fournir un certificat médical dans un délai maximum de huit jours, sauf cas de force majeure. Il est tenu de se
soumettre à une visite médicale devant un médecin de l‟employeur ou, à défaut, un médecin agrée par lui.
Article 187.- En cas de maladie ou d‟accident dûment constaté, imputable au service, l‟agent perçoit la totalité
de sa rémunération pendant la période de son immobilisation dans la limite de la durée restant à courir de son
contrat.
Au-delà de la durée du contrat, si la maladie ou les effets de l‟accident se prolongent, l‟agent est soumis
à la législation en vigueur en matière de protection sociale.
Article 188.- En cas de maladie ou d‟accident étrangers au service, l‟agent peut également être mis en congé
de maladie. Il doit, à cet effet, fournir un certificat médical délivré par un médecin agréé.
La durée de ce congé est d‟un mois renouvelable dans les conditions prévues par les textes en vigueur.
Pendant les trois premiers mois, l‟agent contractuel perçoit la rémunération due au titre de son contrat.
À l‟issue du troisième mois, si l‟agent est inapte à reprendre le service, ses droits à émoluments cessent et le
contrat est dénoncé.
L‟agent perçoit alors l‟équivalent de trois mois de rémunération correspondant au délai de préavis. Il
perçoit, en outre, une indemnité de services rendus, s‟il y a lieu.
Article 189.- L‟agent sous contrat expatrié, dans l‟impossibilité permanente médicalement reconnue de
reprendre son service, bénéficie, avant l‟échéance normale de son contrat, d‟un titre de transport pour lui-même
et pour sa famille, du lieu de l‟emploi au lieu de recrutement.
Article 190.- Les permissions d‟absence à l‟occasion d‟événements familiaux sont accordées à la demande de
l‟agent contractuel, sur production de pièces justificatives, dans les cas suivants :
- mariage de l‟agent;
- mariage d‟un descendant direct;
- naissance survenue au foyer, pour le père ;
- décès du conjoint;
- décès d‟un ascendant ou d‟un descendant direct.
Des textes d‟application déterminent les conditions applicables pour chacun des cas visés ci-dessus.
Article 191.- La permission d‟absence est octroyée par décision du supérieur hiérarchique. Elle ne donne lieu à
aucune retenue de salaire.
Article 192.- Pour permettre de joindre son poste de travail et de rejoindre son lieu de recrutement à l‟échéance
de son contrat, les frais de voyage de l‟agent sous contrat expatrié, de son conjoint et de ses enfants mineurs
légalement à charge, ainsi que les frais de transport de leurs bagages dans la limite des quotités fixées par les
textes particuliers sont à la charge de l‟employeur.
Article 194.- Par l‟effet des dispositions de la présente loi, tous les agents publics engagés ou intégrés avant la
promulgation de la présente loi sont reversés dans la composante de fonction publique à laquelle appartient le
service dans lequel ils exercent leur emploi ou leurs activités.
Article 195.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 196.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistrée, publiée au
journal officiel de la République et exécutée comme loi de l‟Etat.
Le Premier Ministre,
Chef du gouvernement ;
Jean-François NTOUTOUM-EMANE
Paul TOUNGUI
Paulette MISSAMBO
er
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
Article 2.- Au sens de la présente loi, on entend par code de déontologie de la fonction publique l‟ensemble des
règles et de conduite professionnelles au sein de la fonction publique.
Ce code vise notamment:
- à fixer les principes et les règles de conduite du service public et des agents publics ;
- à rationaliser les prestations rendues aux citoyens et à permettre l‟utilisation efficiente des ressources
allouées aux services publics ;
- à créer les conditions favorables au bon fonctionnement de l‟administration et à l‟amélioration de la
qualité de ses services ;
- à restaurer et à renforcer l‟image, la crédibilité et la légitimité de la fonction publique.
Article 3.- La présente loi s‟applique aux agents et services publics visés aux articles 2 et 4 du statut général
de la fonction publique, sans préjudice des dispositions édictées par les différents statuts particuliers.
Article 4.- Tout manquement aux obligations et devoirs résultant des dispositions du présent code engage la
responsabilité de l‟administration et expose l‟agent public à des sanctions disciplinaires, sans préjudice, le cas
échéant, des sanctions pénales encourues.
Article 5.- Constituent les principes fondamentaux auxquels est soumise l‟administration :
- le principe de légalité;
- le principe d‟égalité;
- le principe de la continuité ;
- le principe de la neutralité ;
- le principe de la mutabilité ou d‟adaptabilité ;
- le principe de la gratuité ;
- le principe de la responsabilité.
Article 7.- Le service public doit être assuré en permanence et dans toutes ses composantes selon les règles
régissant son fonctionnement.
Le responsable du service ou l‟autorité investie du pouvoir hiérarchique est tenu de prendre en toutes
circonstances, les mesures permettant de garantir cette continuité.
À ce titre, le droit de grève ne doit pas, dans son exercice, provoquer une interruption totale ou
complète du service public ou mettre en danger la vie, la santé ou la sécurité personnelle de tout ou partie de la
population.
Article 9.- L‟administration est neutre. Elle ne doit exercer sur ses agents aucun traitement discriminatoire en
raison de considérations subjectives.
Article 10.- L‟administration est tenue d‟apporter les adaptations nécessaires aux conditions d‟organisation et
de fonctionnement de ses services pour répondre en permanence à l‟évolution des besoins et aux exigences de
l‟intérêt général.
Article 11.- Sauf dispositions législatives et réglementaires contraires, les prestations fournies par
l‟administration sont gratuites.
Article 12.- L‟administration répond des dommages résultant de la mise en œuvre de son action.
Article 16.- L‟administration doit faire l‟objet d‟une organisation fonctionnelle et territoriale propre à assurer les
conditions d‟une gestion publique de proximité susceptible d‟offrir aux populations des services de base
adaptés et accessibles
.
SECTION 2 : DE LA QUALITE, DE L’EFFICIENCE, DE LA CELERITE
ET DES DELAIS DE REPONSE
Article 17.- L‟administration doit veiller à fournir des prestations au meilleur rapport qualité/coût, en utilisant de
façon optimale les ressources dont elle dispose.
Elle doit produire les résultats attendus. À ce titre, elle a l‟obligation de fournir ses prestations suivant la
mission d‟intérêt général qui est assignée au service public.
Article 18.- L‟administration doit fixer et respecter les délais d‟exécution de ses actes et prestations.
Sauf dispositions législatives et réglementaires contraires, le silence de l‟administration à l‟expiration du
délai qui lui est imparti par les textes en vigueur vaut rejet.
En tout état de cause, et en l‟absence de délais fixes, l‟observation de délais anormalement longs est
susceptible d‟engager la responsabilité de l‟administration.
Article 19.- Sauf en ce qui concerne ceux soumis à l‟obligation de discrétion et du secret professionnel, les
actes de l‟administration doivent être pris selon des procédures transparentes, simples et compréhensibles.
Ces actes doivent faire l‟objet d‟une publicité régulière.
Article 21.- L‟administration est tenue de motiver et de notifier toute décision individuelle.
Elle doit, le cas échéant, indiquer les voies de recours dont disposent les intéressés.
Article 22.- L‟administration est tenue de créer ou de renforcer les services d‟accueil et d‟information des
usagers.
Article 23.- Les informations nominatives ou celles permettant d‟identifier, sous quelque forme que ce soit,
directement ou indirectement, les personnes auxquelles elles s‟appliquent ne peuvent faire l‟objet de
traitements, notamment de traitements autorisés, de nature à porter atteinte à la vie privée, aux libertés
individuelles ou aux droits de l‟homme.
Article 24.- Toute personne justifiant de son identité a le droit de connaître, de contester et, au besoin, de faire
rectifier les informations nominatives la concernant, ainsi que l‟exploitation qui en est faite, notamment dans les
traitements automatisés.
Article 25.- À l‟exception de certaines administrations, notamment la police et la justice et dans les conditions
fixées par les textes en vigueur, aucun fichier informatisé ne doit contenir des informations sur la vie privée, les
opinions, l‟état de santé, l‟ethnie ou toute autre information de nature à porter atteinte à l‟intimité de la personne
concernée.
Article 26.- Tout service public doit établir un manuel des procédures, un manuel d‟organisation des services et
des brochures de renseignements.
Article 27.- Des mécanismes doivent être mis en place par l‟administration en vue de l‟évaluation périodique
des prestations et services offerts au public.
Les résultats de ces évaluations doivent être diffusés, notamment à l‟occasion de la publication des
rapports annuels d‟activités.
Article 28.- L‟administration doit veiller à ce que les mécanismes de participation et de consultation impliquant
la société civile ou d‟autres acteurs soient effectivement mis en œuvre à travers les structures consultatives.
Article 29.- Lorsque la consultation est obligatoire, l‟administration ne peut insérer dans ses actes définitifs des
dispositions n‟ayant pas été soumises préalablement à l‟avis de l‟organe consultatif concerné.
Toute personne physique ayant un intérêt privé direct ou indirect ne peut être membre d‟un organe
consultatif lié à l‟objet de la consultation.
Article 30.- L‟administration doit mettre en place des systèmes de médiation favorisant autant que possible des
règlements amiables des litiges.
Article 31.- L‟usager a l‟obligation de se soumettre aux règles d‟utilisation du service et au respect des tarifs en
vigueur.
Article 32.- L‟usager ne peut exiger la création d‟un service public si son existence n‟est prévue par la loi.
Lorsque le principe de création d‟un service public est prévu par la loi, l‟usager potentiel ou virtuel peut
engager la responsabilité de l‟administration pour négligence ou retard excessif apporté à la matérialisation de
cette création.
L‟usager ne peut exiger le maintien d‟un service public supprimé par une loi.
Article 33.- Les rapports de l‟administration avec ses agents doivent reposer sur le mérite professionnel et le
respect des droits humains.
Le déroulement de la carrière des agents publics doit favoriser le développement global et individuel
des personnels.
Article 34.- Tous les candidats à un emploi public se trouvant dans la même situation doivent faire l‟objet d‟un
même traitement.
Il en est de même pour les nominations et les promotions d‟agents publics.
Ces recrutements, nominations et promotions des agents publics doivent obéir à des critères liés à leur
compétence et à leurs aptitudes professionnelles et suivre des procédures transparentes et objectives assurant
l‟égalité des chances entre les citoyens.
Article 35.- L‟administration ne doit pas maintenir un agent public trop longtemps dans un même poste de
responsabilité ou de commandement. Dans tous les cas, cette durée ne peut excéder dix ans.
Les affectations et les redéploiements de personnels doivent tenir compte des nécessités de service et,
dans la mesure du possible, répondre aux aspirations de l‟agent public en vue de favoriser l‟évolution de sa
carrière.
Article 36.- La formation continue et le perfectionnement constituent un droit et un devoir pour l‟agent public.
L‟administration doit assurer les conditions et les moyens nécessaires à l‟amélioration et à l‟adaptation
permanente aux besoins nouveaux du service public et aux aptitudes de l‟agent public, notamment à travers la
spécialisation et la polyvalence.
Article 38.- L‟agent public a l‟obligation de respecter les horaires de service, d‟observer les devoirs liés à sa
fonction et d‟avoir un grand intérêt pour le service public.
Sauf dans les cas et conditions prévus par les textes en vigueur, l‟agent public ne doit pas vaquer à ses
occupations personnelles pendant les heures de service.
Article 39.- L‟initiative est un devoir de l‟agent public. Toutefois, il est tenu d‟en informer la hiérarchie.
Sauf dans certains cas et pour certains emplois, l‟agent public ne doit pas attendre de recevoir une
instruction pour agir.
L‟agent public ne doit pas craindre l‟erreur au point de s‟abstenir d‟accomplir ses actes.
Article 41.- Le responsable du service est l‟autorité investie du pouvoir hiérarchique. Il exerce les fonctions de
commandement. A ce titre, il prend les décisions ou donne des ordres et instructions et veille à leur application.
Article 42.- Lorsqu‟il charge un de ses subordonnés d‟agir en ses lieu et place, sa responsabilité demeure
entière et s‟étend aux actes que le subordonné accomplit dans le cadre de ses fonctions et des ordres reçus.
Article 43.- Le subordonné doit exécuter loyalement les ordres ou instructions qui lui sont donnés par le
responsable du service. Il est responsable, à son niveau, de leur exécution ou des conséquences de leur
inexécution.
Article 44.- Le responsable du service transmet ses ordres ou instructions par la voie hiérarchique. En cas
d‟urgence, les échelons intermédiaires en sont informés sans délai.
Aucun ordre ou instruction ne peut être donné à un agent public qui ne relève pas de l‟autorité fonctionnelle de
son auteur.
Article 45.- Sous peine d‟engager sa responsabilité, l‟agent public est soumis à l‟obligation d‟obéissance
hiérarchique.
Il ne peut être délié de cette obligation que dans le cas où l‟ordre ou l‟instruction apparaît
manifestement illégale ou susceptible de porter atteinte au fonctionnement normal du service public ou
compromettre gravement un intérêt public. Dans ce dernier cas, l‟agent public a le devoir de faire part de ses
objections à l‟autorité qui l‟a donné, en indiquant expressément la cause de l‟illégalité dont il se prévaut.
Si l‟ordre ou l‟instruction est maintenu et si, malgré les explications ou l‟interprétation qui lui en ont été
données, le subordonné persiste dans sa contestation, il en réfère à la première autorité supérieure qu‟il a la
possibilité de joindre. Il doit être pris acte de son opposition.
Article 46.- Tout agent public a le devoir de rendre compte à l‟autorité responsable du service de
l‟exécution des ordres et instructions reçus ou, le cas échéant, des raisons de leur inexécution.
Article 47.- L‟administration doit garanties et protection à l‟agent public dans l‟exercice de ses fonctions.
À ce titre, l‟agent public a droit notamment :
- au poste de travail;
- à la rémunération après service fait ;
- à l‟exercice des droits syndicaux ;
- à la liberté de pensée et opinion ;
- à la protection sociale et sanitaire pour lui même, son conjoint ou ses descendants mineurs ;
- à la protection dans l‟exercice de ses fonctions ou dans l‟exécution de la mission de service public.
Article 48.- Ne peuvent donner lieu à aucune action disciplinaire contre l‟agent public :
- le fait de dénoncer ou critiquer une turpitude de son service ;
- le refus d‟obéir à des ordres ou instructions manifestement illégaux ;
- l‟exercice d‟un recours fondé contre l‟administration.
Article 49.- L‟agent public est soumis périodiquement, sans complaisance ni favoritisme, à une évaluation de
ses performances professionnelles.
Article 50.- L‟agent public et l‟autorité investie du pouvoir hiérarchique sont soumis au contrôle hiérarchique, au
contrôle des inspections de services et au contrôle d‟Etat, conformément aux textes en vigueur.
Article 51.- L‟agent public est pénalement responsable des infractions commises dans l‟exercice ou à
l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions, dans les conditions fixées par les textes en vigueur.
Article 52.- Tout manquement à ses obligations professionnelles ou à sa déontologie expose l‟agent public aux
sanctions disciplinaires.
Le régime disciplinaire est prévu par le statut dont relève l‟agent.
Article 53.- L‟agent public doit être loyal envers les institutions républicaines. Il doit être intègre, impartial et
digne.
Engagé au service public, il doit se comporter envers celui-ci d‟une manière exemplaire.
Article 54.- L‟agent public doit avoir le respect absolu des usagers quels que soient leur sexe, leur nationalité
ou leur origine, leur condition sociale ou leurs convictions politiques, religieuses ou philosophiques, leur
réputation ou leurs sentiments qu‟il ne peut éprouver à leur égard.
SECTION 2 : DU PROFESSIONNALISME
Article 55.- L‟agent public doit faire preuve de professionnalisme par son comportement au travail et par l‟effort
constant à se perfectionner, à approfondir et actualiser ses connaissances, à affiner les aptitudes nécessaires à
l‟accomplissement de ses tâches et à améliorer son rendement et sa productivité.
Article 56.- L‟agent public doit veiller au respect des règles de droit et à l‟exécution des décisions de justice.
Article 57.- L‟agent public est tenu de s‟acquitter correctement et efficacement de ses obligations et de faire
preuve de rigueur, de responsabilité, d‟équité, de civisme et de courtoisie dans l‟accomplissement de ses
fonctions, notamment dans ses relations aussi bien avec ses supérieurs, ses collègues et ses subordonnés
qu‟avec le public.
Article 58.- L‟agent public doit, à tout moment, s‟assurer que les biens publics dont il a la charge sont gérés
conformément aux textes en vigueur, de façon la plus utile et la plus efficace.
Article 59.- L‟agent public ne doit en aucun cas utiliser les biens publics ou requérir les services d‟un
subordonné pour des activités autres que celles relevant de ses fonctions ou mandat.
Article 60.- L‟agent public doit s‟abstenir de tous comportements contraires à l‟éthique et à la moralité,
notamment ceux constitutifs de :
- détournement de deniers ou de biens publics ;
- favoritisme;
- népotisme;
- discrimination;
- trafic d‟influence;
- indiscrétion administrative;
- enrichissement illicite;
- harcèlement sexuel.
La définition et les mécanismes de répression de ces manquements sont prévus par les textes en vigueur.
Article 61.- L‟agent public ne doit solliciter, accepter, réclamer ou recevoir, directement ou indirectement, aucun
paiement, dons, cadeaux ou autres avantages en nature, pour s‟acquitter ou s‟abstenir de s‟acquitter de ses
fonctions ou obligations.
Article 63.- L‟agent public doit éviter, dans ses écrits ou dans ses propos, toute atteinte à l‟honneur et à la
dignité de son corps statutaire ou de ses collègues.
Il doit également s‟abstenir de fournir, même indirectement, tous renseignements susceptibles d‟être
utilisés aux fins ci-dessus spécifiées.
Article 64.- L‟agent public ne doit assumer aucune fonction ou position, se livrer à aucune transaction ou avoir
aucun intérêt financier, commercial ou matériel qui soit incompatible avec ses fonctions, charges ou devoirs.
Article 65.- Sans préjudice des incompatibilités consacrées par les textes en vigueur, l‟agent public doit, en
considération de ses fonctions, déclarer ses intérêts financiers, commerciaux ou les activités entreprises à des
fins lucratives par lui-même ou par des membres de sa famille ou d‟un protégé, si cela est de nature à donner
lieu à conflit d‟intérêts.
Dans tous les cas, l‟agent public est tenu de mettre fin aux activités susceptibles de donner lieu à un
conflit d‟intérêts.
Article 66.- L‟agent public a un poste de responsabilité et de confiance ne doit pas, après avoir quitté son
poste, tirer profit des fonctions précédemment occupés en se livrant à certaines activités lucratives ou en
acceptant un emploi rémunéré en rapport avec ses précédentes fonctions avant l‟expiration du délai fixé par les
textes en vigueur.
Article 67.- Les agents publics occupant certains emplois de responsabilité déterminés par la loi doivent, au
moment de leur entrée en fonctions et à la fin de celles-ci, déclarer leurs biens ainsi que ceux de leurs conjoints
et de leurs descendants mineurs.
Article 68.- Sous réserve des restrictions relevant de son statut, l‟agent public s‟exprime librement.
Article 69.- L‟agent public est tenu de respecter la confidentialité des informations dont il a connaissance dans
l‟exercice ou à l‟occasion de l‟exercice de ses fonctions.
Sauf dispositions législatives contraires ou dispense expresse, cette obligation subsiste après la
cessation des fonctions.
Article 70.- L‟agent public ne doit pas user de son poste, de sa fonction ou de sa responsabilité à des fins
politiques ou partisanes susceptibles de nuire à l‟intérêt du service public.
Article 71.- L‟agent public ne doit pas, pour cause de son appartenance politique ou de ses croyances
idéologiques, influencer ou détourner l‟action administrative.
Article 72.- Des textes législatifs et réglementaires déterminent en tant que de besoin, les dispositions de toute
nature nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 73.- La présente loi sera enregistrée, publiée selon la procédure d‟urgence et exécutée comme loi de
l‟Etat.
er
Article 1 .- La présente loi, prise en application des dispositions de l‟article 47 de la Constitution, fixe les règles
de création, d‟organisation et de gestion des services de l‟Etat.
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
Article 2.- Au sens de la présente loi, on entend par services de l‟Etat, les services publics, d‟une part, les
cabinets politiques et particuliers, d‟autre part.
Article 3.- La présente loi, sauf en ce qui concerne la mise en place et la gestion des cadres organiques et des
descriptifs des emplois prévus au titre III ci-dessous, ne s‟applique pas :
- aux services propres du pouvoir judiciaire ;
- aux services propres du parlement ;
- aux services du Conseil National de la Communication, du Conseil Economique et Social et du
Médiateur de la République ;
- aux services propres des Collectivités Locales ;
- aux services propres des forces de Défense et de Sécurité ;
- aux cabinets politiques et particuliers.
Article 4.- On entend par service public de l‟Etat tout organe ou organisme créé par les pouvoirs publics en vue
de satisfaire un besoin d‟intérêt général ou essentiel, par la livraison d‟un service ou d‟un bien de façon
régulière et continue, dans le respect des intérêts et de l‟égalité des citoyens.
Article 5.- Un service public peut être érigé en centre de responsabilité dans les conditions fixées par décret.
Le centre de responsabilité désigne un service public qui, ayant signé un contrat d‟objectifs avec sa
hiérarchie d‟une part, et les services assurant la gestion des moyens financiers et humains de l‟administration,
d‟autre part, bénéficie de facilités administratives et financières dérogeant au droit commun.
Article 6.- Le contrat d‟objectifs visé à l‟article 5 ci-dessus fait l‟objet d‟évaluation périodique.
Chaque évaluation donne lieu à un rapport adressé à l‟autorité hiérarchique et au Premier Ministre,
Chef du Gouvernement.
Article 7.- Le cabinet politique et le cabinet particulier désignent chacun un service regroupant l‟ensemble des
collaborateurs personnels civils et militaires d‟une autorité de l‟Etat.
Article 8.- Selon la nature de leur mission, les objectifs poursuivis et l‟étendue de leur compétence, les services
publics de l‟Etat sont regroupés exclusivement dans les huit catégories suivantes :
- les services centraux ;
- les services déconcentrés ;
- les services chargés d‟une mission temporaire ;
- les services personnalisés ;
- les services de la Présidence de la République ;
- les services ministériels ;
- les autorités administratives indépendantes ;
- les services publics en concession.
Le texte portant création, organisation ou réorganisation d‟un service public indique obligatoirement la
catégorie et le régime juridique du service concerné.
Article 9.- Les services centraux sont des organes à compétence nationale unique, constitués en directions
générales sauf dispositions contraires du texte de création ou de réorganisation notamment en ce qui concerne
les services publics à vocation pédagogique, scientifique, logistique, socio-sanitaire ou d‟études et de
recherches.
Selon la nature et les objectifs de leurs missions respectives, les services centraux peuvent être
rattachés au Président de la République, au Premier Ministre ou à un autre membre du gouvernement.
Le service central assure la tutelle de tout organisme personnalisé chargé d‟une mission de service
public dans son domaine de compétence.
Article 10.- La direction générale a pour mission exclusive, dans le domaine de sa compétence fonctionnelle
spécifique, de livrer ou de faire livrer un service public, dans le cadre des lois et règlements. À ce titre, la
direction générale, en vue de la satisfaction des besoins essentiels de la population :
- recense ces besoins et propose les objectifs, les moyens et les programmes d‟actions pour les
atteindre ainsi que les éléments en vue de préparer les textes et décisions subséquents de l‟autorité de
tutelle ;
- veille à la préparation et à la mise en œuvre des textes et décisions visés ci-dessus ;
- assure le suivi de leur application et l‟évaluation de leurs résultats.
Article 12.- Le sommet stratégique, placé sous l‟autorité du directeur général, lequel peut être assisté d‟un ou
plusieurs adjoints dans les conditions fixées par décret, constitue le niveau supérieur de la direction générale.
Le sommet stratégique supervise le travail des unités de la direction générale. À ce titre, il est chargé
des tâches de conception, de coordination, d‟impulsion, de suivi et de contrôle, en liaison directe avec l‟autorité
de tutelle.
Article 13.- Le niveau intermédiaire, formé de trois directions au moins et de six directions au plus, placées
chacune sous l‟autorité d‟un directeur nommé dans les conditions fixées par décret, constitue le niveau
technique intermédiaire de la direction générale.
Le niveau intermédiaire supervise le travail des unités du centre opérationnel. À ce titre, il est
notamment chargé de :
- coordonner et assurer le relais entre le niveau stratégique et le centre opérationnel ;
- coordonner, suivre et contrôler les travaux du centre opérationnel, en gérer le calendrier, réaliser les
enquêtes et les études courantes, préparer les éléments nécessaires aux tâches de conception,
Article 14.- Le centre opérationnel, constitué de neuf (9) services au moins et de dix huit (18) au plus, placés
sous l‟autorité d‟un chef de service nommé dans les conditions fixées par décret, constitue le niveau de base de
la direction générale.
Le centre opérationnel réalise le travail de la direction générale. À ce titre, il est chargé des travaux
techniques de rédaction, de vérification, de mise en œuvre et d‟application courante de la réglementation et des
décisions.
Toutefois, pour une bonne gestion du service public, l‟unité dénommée service peut être organisée en
unités de travail dénommées bureaux, dans les conditions fixées par décret du Premier Ministre.
Article 15.- Chaque direction générale peut comporter, sur la ligne fonctionnelle, une ou plusieurs unités de
niveau « direction » ou « service » selon l‟importance de la mission à assurer et conformément aux normes
définies aux articles 13 et 14 ci-dessus, regroupant les emplois chargés des questions d‟administration
générale, de personnel, d‟appui logistique au sommet stratégique ou au niveau intermédiaire.
Article 16.- Lorsque la mission de service public qui lui est confié le justifie, la direction générale peut
comporter une ou plusieurs unités de niveau « direction », chargées de travaux documentaires, d‟études, de
recherche, de planification ou de prospective.
La création doit être justifiée par l‟identification de la mission à accomplir. Le nombre d‟emplois doit être
justifié par le volume et la qualité des travaux à réaliser et les ratios et normes fixés par décret du Premier
Ministre.
Article 17.- La direction visée à l‟article 16 ci-dessus peut être créée sans comporter d‟unités subordonnées de
niveau service. Elle doit, dans ce cas être constituée d‟au moins quatre emplois budgétairement autorisés à
pourvoir par des fonctionnaires de la première et deuxième catégorie pouvant justifier d‟une qualification
professionnelle du niveau de l‟enseignement supérieur.
Article 18.- Chaque direction générale peut comporter une unité de contrôle lorsque la mission, la taille ou le
volume de travail de la direction générale le justifient.
Le niveau de la composition de l‟unité de contrôle est alors précisé par le texte de création ou de
réorganisation de la direction générale, dans le respect des normes définies ci-dessus en ce qui concerne les
niveaux direction générale, direction et service.
Article 20.- La création, l‟organisation ou la réorganisation d‟une direction sont subordonnées à l‟ensemble des
conditions ci-après :
- comporter à l‟échelon de chacun de ses unités de niveau service au minimum six emplois
budgétairement autorisés, dont au minimum un emploi à pourvoir par un fonctionnaire de la première
ou deuxième catégorie et au moins deux emplois à pouvoir par des fonctionnaires de la troisième et
quatrième catégorie ;
- avoir un nombre d‟emplois justifié par le volume et la qualité des travaux à accomplir ;
- respecter les ratios et normes fixés par voie réglementaire.
Article 23.- On entend par services territoriaux, les services provinciaux et départementaux de l‟Etat, placés
sous l‟autorité administrative du représentant de l‟autorité de l‟Etat compétente.
Ils sont, dans leur circonscription respective, le prolongement de missions des centres opérationnels
d‟une ou plusieurs directions générales dont ils relèvent sur le plan technique.
Article 25.- Les services territoriaux de l‟Etat sont créés et organisés par décret pris en conseil des ministres.
Les services provinciaux ont le niveau hiérarchique de direction de l‟administration centrale.
Les services départementaux ont le niveau hiérarchique de service de l‟administration centrale.
Article 26.- On entend par services situés en dehors du territoire national, les services implantés sur le territoire
d‟un autre Etat.
Ils comprennent les services propres des missions diplomatiques, des postes consulaires et les
représentants de certains services centraux.
Article 27.- Les services situés en dehors du territoire national relèvent, sur le plan administratif, du chef de la
mission diplomatique ou du poste consulaire du ressort territorial où ils sont implantés, sauf dispositions légales
et réglementaires contraires du texte de création, d‟organisation ou de réorganisation.
Article 28.- Les services situés en dehors du territoire national sont créés par décret pris en Conseil des
Ministres. Celui-ci indique le niveau structurel du service concerné et la direction générale de l‟administration
centrale dont il relève sur le plan technique.
Article 29.- On entend par service public de l‟Etat à autonomie de gestion, des services assurant les fonctions
de production , de transformation de bien ou des prestations de services dans un secteur spécialisé, et
rattachés hiérarchiquement à un service public principal mais individualisé sur le plan technique et budgétaire.
La liste des services publics à autonomie de gestion est déterminée par décret du Premier Ministre.
Article 30.- Les services à autonomie de gestion sont créés par décret. Celui-ci indique le niveau structurel du
service concerné et la direction générale ou le service territorial de rattachement.
Ils sont soumis aux règles administratives et financières applicables au service de rattachement, sauf
dispositions contraires du texte de création, d‟organisation et de réorganisation.
Article 31.- Le service de l‟administration aentrale de l‟Etat, assurant une mission temporaire en vue de la
réalisation d‟une tâche spéciale d‟intérêt public, ayant un caractère intersectoriel ou interministériel, et ayant fait
l‟objet d‟un programme adopté par le gouvernement peut être constitué par décret, pour la durée de la mission
et des financements disponibles, notamment :
- en haut commissariat, s„il relève de l‟autorité du Chef de l‟Etat ;
- en commissariat général, s‟il relève de l‟autorité du Premier Ministre ;
- en commissariat, s‟il relève directement de l‟autorité d‟un membre du gouvernement ;
- en projet public, s‟il relève d‟une direction générale ;
- en délégation interservices, s‟il relève d‟une autorité territoriale déconcentrée.
Article 32.- L‟administration de mission a pour vocation d‟assurer des fonctions d‟études et de recherche,
d‟élaborer des prévisions, de préparer des projets de programme ou plan d‟action, de veiller à l‟exécution de
ces programmes, de suivre et de coordonner leur exécution et d‟en évaluer les résultats.
Article 33.- L‟administration de mission temporaire est dotée de l‟autonomie technique nécessaire pour
l‟accomplissement de sa mission. Un décret pris en conseil des ministres détermine la portée de l‟autonomie
technique, ses règles de gestion, ses moyens d‟action ainsi que la durée de sa mission.
Article 34.- Le nombre et le niveau des emplois d‟une administration de mission doivent être justifiés par le
programme à réaliser et les ratios et normes fixés par voie réglementaire.
L‟administration de mission est soumise aux dispositions de la présente loi relative aux services publics
d‟études et de recherche.
Article 36.- L‟Etat veille à la bonne administration, à la bonne direction et au respect de l‟équilibre budgétaire et
financier des services publics personnalisés.
Les personnels des services publics personnalisés ont la qualité d‟agents publics. Ils font l‟objet d‟un
statut spécifique au service public personnalisé concerné.
Le recrutement et l‟accès à un groupe d‟emplois correspondant à une catégorie donnée du personnel
dans un service public personnalisé se font sur concours ou exceptionnellement sur titre conformément aux
dispositions prévues par les différents statuts particuliers.
Article 37.- Les services publics personnalisés de l‟Etat appartiennent à l‟une des catégories de gestion ci-
après :
- les établissements publics à caractère administratif ;
- les établissements publics à caractère professionnel ;
- les établissements publics à caractère industriel et commercial ;
- les établissements publics à caractère culturel, scientifique, technologique et environnemental ;
- les sociétés d‟Etat ;
- les groupements d‟intérêt public.
Article 38.- Les services publics personnalisés de l‟Etat sont créés par la loi. Chaque catégorie de service
public personnalisé fait l‟objet d‟un statut-type défini par la loi et déterminant les principes et règles communes
de gestion, de contrôle et de tutelle applicables aux services publics de cette catégorie.
Article 40.- Un établissement public à caractère administratif peut être créé lorsque la réalisation de la mission
de service public rend nécessaire la mise en œuvre d‟une ou plusieurs des mesures stipulées ci-après :
- l‟affectation de certaines catégories de ressources à certaines catégories des dépenses ;
- la mise en place d‟une comptabilité analytique et d‟un système permanent de calcul des coûts et des
prix de revient ;
- l‟instauration d‟une gestion dont le degré d‟autonomie est incompatible avec les règles de droit commun
en vigueur au niveau de l‟Etat ;
- l‟association à la gestion du service de représentants des bénéficiaires du service public en question.
Article 41.- Les établissements publics à caractère professionnel sont des services publics personnalisés
chargés d‟organiser la représentation d‟une profession ou d‟un groupe de professions. Ils bénéficient à cet effet
de certaines prérogatives de puissance publique.
Dans le cadre des lois et règlements en vigueur, ils prononcent l‟admission à l‟exercice de la profession,
établissent les règles de déontologie, veillent à leur respect et prononcent des sanctions disciplinaires à l‟égard
des membres de la profession.
Article 42.- Les établissements publics à caractère industriel et commercial sont des services publics
personnalisés chargés d‟une mission d‟intérêt général spécifique et pour ce faire, ils sont chargés de réaliser
des opérations industrielles et commerciales de production, de transformation ou d‟échange.
Sauf dérogation de la loi, ils sont soumis au régime de droit privé et peuvent bénéficier de certaines
prérogatives de puissance publique.
L‟Etat supporte, le cas échéant, les aléas financiers dus aux charges et contraintes qu‟il impose
unilatéralement pour faire assurer le service public aux conditions qu‟il détermine.
Article 43.- Les établissements publics à caractère culturel, scientifique, technologique et environnemental sont
des établissements publics administratifs de nature particulière. Ils existent aux côtés des établissements
publics administratifs, qui correspondent aux administrations dotées d‟une autonomie de gestion, et des
établissements publics à caractère industriel et commercial, qui correspondent au secteur concurrentiel.
Sauf dispositions contraires de la loi, lesdits établissements peuvent être régis aussi bien par les règles
de droit public, que par les règles de droit privé, tant en matière de gestion financière qu‟en matière de gestion
du personnel.
Les établissements publics à caractère culturel scientifique, technologique et environnemental sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, d‟une mission d‟intérêt général selon l‟objet de leur activité et les
nécessités de leur gestion.
Article 44.- Les sociétés d‟Etat sont des sociétés créées par l‟Etat dont le capital est intégralement souscrit par
l‟Etat ou l‟Etat et les collectivités locales ou les services publics personnalisés.
Elles sont chargées de gérer des activités à but lucratif et soumises aux règles de droit privé,
notamment les normes de gestion régissant les sociétés privées exerçant les activités de même nature.
Article 45.- Les groupements d‟intérêt public sont des services publics dotés de la personnalité juridique et de
l‟autonomie financière qui associent, pour une durée déterminée, des personnes morales de droit public ou, le
cas échéant, des personnes morales de droit public et des personnes morales de droit privé en vue d‟exercer
en commun des activités contribuant à l‟élaboration, à la mise en œuvre et à l‟évaluation de missions et
programmes d‟action dans le cadre des politiques publiques, ou de gérer des équipements ou des services
d‟intérêts général.
Les groupements d‟intérêt public sont à but non lucratif.
Ils sont créés par décret pris en conseil des ministres.
Article 46.- Les statuts de chaque groupement d‟intérêt public résultent d‟une convention consultative établie
entre les membres du groupement et de règles de fonctionnement approuvées par arrêté du Premier Ministre
conformément aux dispositions de la présente loi.
La convention mentionne obligatoirement:
- la dénomination et l‟objet du groupement ;
- l‟identité des membres du groupement ;
- le siège social du groupement ;
- la durée de la convention ;
- la délimitation de la zone géographique couverte par le groupement s‟il y a lieu.
Les groupements d‟intérêt public sont régis par les règles de comptabilité de droit privé. Toutefois, ils
sont astreints à présenter leur budget sous la forme d‟un budget de programme.
Article 47.- Les Services de la Présidence de la République autres que ceux relevant de la Défense et de la
Sécurité Nationale sont regroupés au sein du Secrétariat Général de la Présidence et s‟articulent comme suit :
- les services de la ligne hiérarchique chargés des missions d‟appui à la fonction présidentielle ;
- les services de la ligne fonctionnelle chargés du fonctionnement de l‟ensemble des services de la
Présidence de la République ;
- les administrations chargées de missions temporaires ;
- les services et organismes sous tutelle.
Article 48.- Sans préjudice des dispositions de l‟article 47 ci-dessus, les services de la Présidence de la
République sont soumis aux principes d‟organisation et aux règles applicables aux services centraux de nature
et de niveau équivalents. Cette équivalence doit être indiquée dans le texte de création.
Article 49.- Les services du Premier Ministre autres que ceux relevant de la Défense et de la Sécurité Nationale
sont regroupés au sein du Secrétariat Général du Gouvernement et s‟articulent comme suit :
- les services de la ligne hiérarchique chargés des missions d‟appui à la fonction de Chef du
Gouvernement ;
- les services de la ligne fonctionnelle, chargés des missions d‟appui aux services de la ligne
hiérarchique ;
- les administrations chargées des missions temporaires ;
- les administrations de contrôle interne et d‟évaluation ;
- les services et organismes sous tutelle.
Article 50.- Les services du Premier Ministre sont soumis aux principes d‟organisation et aux règles applicables
aux services centraux de nature et de niveau hiérarchique équivalents. Cette équivalence doit être indiquée
dans le texte de création.
Article 51.- Les départements ministériels comportant au moins quatre directions générales sont dotés d‟un
secrétariat général. Cette disposition s‟applique également aux départements ministériels ne comportant qu‟une
direction générale exerçant des attributions de tutelle à l‟égard d‟au moins trois services publics personnalisés.
La dénomination, l‟organisation et le fonctionnement du Secrétariat Général sont harmonisés pour
l‟ensemble des départements ministériels.
Article 53.- Le secrétariat général est dirigé par un secrétaire général nommé par décret pris en conseil de
ministres, sur proposition du ministre en charge du département conformément aux conditions requises par le
cadre organique du secrétariat général concerné.
Article 54.- Les départements ministériels sont dotés d‟une Inspection Générale des Services de ministère.
L‟Inspection Générale des Services de ministère est chargée de proposer, d‟assurer le suivi et
l‟évaluation des procédures et des normes de travail au sein de services centraux du département ministériel
concerné.
L‟Inspection Générale concernée est située hors de la ligne hiérarchique du département ministériel et
est placée sous l‟autorité d‟un Inspecteur Général ayant rang de Secrétaire Général de ministère, nommé par
décret pris en conseil de ministres, conformément aux conditions requises par le cadre organique de
l‟Inspection Générale.
La dénomination Inspection Générale des services de ministère est harmonisée pour l‟ensemble des
départements ministériels.
Article 55.- Les attributions, l‟organisation et le fonctionnement de l‟inspection générale des services de
ministère sont fixés par décret.
Article 56.- Chaque ministère et chaque secrétariat d‟Etat autonome comporte un service d‟appui technique,
d‟études et de conseils, appelé cabinet technique. Il relève directement du membre du gouvernement.
Le cabinet technique assiste, par ses avis, l‟autorité dont il relève dans le choix des options techniques
de sa mission et communique avec les services de l‟administration par le secrétariat général interposé.
En l‟absence de secrétariat général, le cabinet technique assure la coordination des directions
générales.
Il est situé en dehors de la ligne hiérarchique et soumis aux dispositions de la présente loi relatives aux
services publics d‟études et de recherche, notamment en ce qui concerne la composition des services et les
critères de définition du volume et du profil des emplois.
Article 57.- Les membres du cabinet technique ne peuvent être que des fonctionnaires ou des agents
contractuels de l‟Etat.
Ils sont nommés conformément aux conditions fixées par le cadre organique du cabinet technique
concerné et portent le titre de conseillers techniques ou de chargés d‟études.
Le cabinet technique comprend en outre un personnel d‟appui chargé d‟assister les conseillers
techniques ou de chargés d‟études.
Article 58.- Les autorités administratives indépendantes sont des organismes administratifs qui agissent au
nom de l‟Etat sans pour autant relever de l‟autorité d‟un membre du gouvernement.
Les autorités administratives indépendantes sont investies d‟une ou de plusieurs missions de service
public parmi lesquelles :
- la médiation ;
- la protection des libertés ;
- l‟évaluation pluridisciplinaire et d‟expertise ;
- le garant de l‟impartialité de la puissance publique ;
- la régulation.
Article 59.- En vue d‟assurer les missions prévues à l‟article 58 ci-dessus, les autorités administratives
indépendantes disposent de certains ou de la totalité des pouvoirs ci-après :
- le pouvoir d‟enquêter et de formuler des propositions ou des recommandations ;
- le pouvoir de prononcer des injonctions ;
- le pouvoir de prendre des décisions individuelles ;
- le pouvoir de réglementer, d‟investiguer et de contrôler ;
- le pouvoir de sanctionner.
Article 61.- Les pouvoirs publics peuvent, pour une durée déterminée, confier à un organisme de droit privé la
gestion d‟une activité érigée en service public et rémunérée entièrement ou partiellement par les clients.
La concession visée ci-dessus doit faire l‟objet :
- d‟un contrat ou convention de concession indiquant notamment les obligations du concessionnaire et
de l‟autorité concédante, le régime des biens, les ressources financières ainsi que la durée de la
concession ;
- d‟un cahier des charges ou cahier des charges-type pour la catégorie de concession concernée,
approuvé par décret pris en conseil des ministres.
Article 62.- Au sens de la présente loi, le cabinet politique et le cabinet particulier désignent un service
regroupant les collaborateurs, personnels civils ou militaires, de l‟autorité auprès de laquelle il est créé.
Le cabinet politique et le cabinet particulier sont situés hors de ligne hiérarchique.
Article 64.- Les présidents de la Cour Constitutionnelle, de la Cour de Cassation, du Conseil d‟Etat, de la Cour
des Comptes, du Conseil National de la Communication et du Conseil Economique et Social disposent chacun
d‟un cabinet particulier.
Toutefois, un décret pris en Conseil des Ministres peut créer un cabinet particulier auprès d‟une autorité
autre que celle visées ci-dessus.
Article 65.- Un décret pris en conseil de ministres fixe la composition des cabinets politiques du Président de la
République, du Vice-président de la République, du Premier Ministre, des autres membres du gouvernement et
de toute autre autorité politique admise, par décret du Président de la République, à bénéficier d‟un cabinet
politique.
Un décret pris en conseil des ministres fixe la composition des cabinets particuliers des présidents du
Conseil National de la Communication, du Conseil Economique et Social et de toute autre autorité
administrative bénéficiant d‟un cabinet particulier.
Les décrets de composition des cabinets politiques ou particuliers visés aux alinéas ci-dessus
déterminent, en outre, les dispositions applicables aux membres desdits cabinets ainsi que leur nombre y
compris les personnels de maison s‟il y a lieu.
Article 66.- Les cabinets politiques des présidents de chambre du Parlement sont organisés dans la loi
organique portant règlement intérieur de la chambre du Parlement concernée.
Les cabinets particuliers des chefs des hautes juridictions du pouvoir judiciaire et du Président de la
Cour Constitutionnelle sont organisés par les lois portant autonomie administrative et financière de ces hautes
juridictions et de la Cour Constitutionnelle.
Dans tous les cas, les avantages, les traitements, les prérogatives et le nombre des membres des
cabinets politiques ou particuliers visés aux alinéas ci-dessus sont déterminés par la loi de finances.
Article 67.- Nul ne peut être membre d‟un cabinet politique ou d‟un cabinet particulier s‟il ne jouit de ses droits
civils et politiques.
Article 68.- Les membres des cabinets politiques et des cabinets particuliers, à l‟exception des directeurs de
cabinet, des conseillers et des chargés d‟études, sont nommés par décision de l‟autorité dont ils relèvent. Leur
nombre ne peut excéder celui fixé par décret pris en conseil des ministres, conformément aux dispositions de la
loi de finances.
Les fonctions, les avantages, les traitements et les prérogatives des membres des cabinets politiques
et des cabinets particuliers prennent fin en même temps que les fonctions de l‟autorité visée ci-dessus.
Article 69.- Les structures et les emplois des services publics sont placés sous l‟autorité directe :
- du Premier Ministre en ce qui concerne le niveau stratégique ;
- du Ministre chargé de la composante de fonction publique concernée en ce qui concerne le niveau
intermédiaire ;
- du membre de gouvernement auquel est rattaché le service public concerné en ce qui concerne le
niveau opérationnel.
La gestion des structures et des emplois des services publics est assurée conformément aux textes en
vigueur:
- au niveau stratégique par le ministère chargé de la fonction publique en liaison avec le ministère chargé
de la composante de fonction publique concernée ;
- au niveau intermédiaire par le centre principal de gestion de la composante de fonction publique
concerné ;
- au niveau opérationnel par le centre délégué de gestion du département ministériel concerné.
Les attributions des autorités de décision et les attributions, l‟organisation et le fonctionnement des
organes de gestion visés aux alinéas ci-dessus sont fixés par décret pris en conseil des ministres.
Article 70.- La gestion des structures comprend l‟ensemble des opérations nécessaires à la préparation, à la
mise en œuvre, au suivi et à l‟évaluation d‟une politique publique des structures.
Article 71.- La gestion centralisée des structures implique les opérations d‟immatriculation de la structure et
l‟enregistrement dans un répertoire général des services publics.
Le répertoire général ou liste des services publics fait l‟objet d‟une actualisation permanente et d‟une
édition périodique.
Article 72.- La liste des services publics de l‟Etat fait l‟objet d‟une nomenclature générale. Elle doit servir de
référence pour:
- les opérations de gestion des structures, de gestion administrative et financière du personnel des
services de l‟Etat ;
- l‟élaboration des documents budgétaires et la programmation des dépenses publiques ;
- l‟établissement et la gestion des tableaux des emplois portant cadres organiques.
Article 73.- Un décret du Président de la République répartit les services publics centraux entre le Président de
la République, le Premier Ministre et les membres du gouvernement.
Article 74.- Toute création, organisation ou réorganisation d‟un service de l‟Etat doit être justifiée par une
mission spécifique, la nature du service et les prestations à fournir.
Le nombre d‟emplois du service concerné doit être justifié par le volume et la qualité des travaux à
accomplir, par les ratios et les normes d‟encadrement et, le cas échéant, par la conformité de ces ratios et
normes aux plans de modernisation des services de l‟Etat.
Article 75.- Toute création ou réorganisation des services de l‟Etat fait l‟objet d‟un examen technique réalisé par
le ministère chargé de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative en collaboration avec le Ministère
compétent.
Cet examen porte notamment sur :
- l‟application des dispositions législatives et réglementaires en matière d‟organisation de l‟administration
publique ;
- l‟existence vérifiée des moyens budgétaires nécessaires ;
- la mission assignée à la structure, appréciée par rapport aux missions des structures existantes ;
- la nature de la mission, appréciée par rapport à la typologie du service ou au rôle fonctionnel de son
niveau hiérarchique et par rapport au régime juridique qui lui est applicable ;
- les missions des subdivisions internes, appréciées par rapport à la mission générale du service ;
- le mode de gestion du service, apprécié par rapport à sa nature et à celle de sa mission ;
Article 76.- Toute création ou réorganisation d‟un service de l‟Etat comporte en annexe :
- un projet de cadre organique identifiant les emplois, les postes nécessaires à l‟accomplissement de sa
mission ;
- une évaluation de l‟indice budgétaire correspondante.
Article 77.- Le cadre organique d‟un service de l‟Etat est le tableau récapitulatif qui constitue l‟inventaire
quantitatif et qualitatif des emplois nécessaires à la réalisation de sa mission.
Il est établi sur la base de l‟organigramme du service concerné et indique les emplois administratifs
permanents et, le cas échéant, les emplois temporaires et les emplois mis en extinction.
Le cadre organique d‟un service de l‟Etat est fixé par décret du Premier Ministre.
Article 78.- L‟inventaire quantitatif vise la gestion et l‟actualisation permanente du volume de l‟emploi public par
niveau de formation.
Il sert de base à l‟inventaire qualitatif au niveau duquel le profil des emplois est défini et caractérisé par
référence aux qualifications spécifiques et aux conditions requises pour y accéder.
Article 79.- Pour toute création, organisation ou réorganisation d‟un service de l‟Etat, le nombre de postes de
chaque type d‟emploi est arrêté en considération des charges de travail pour la réalisation des missions et des
ratios et normes d‟encadrement et, le cas échéant, de la conformité de ces ratios et normes au plan de
modernisation des services de l‟Etat.
Article 80.- L‟inventaire quantitatif des emplois, administrativement fixé par le cadre organique, sert de
référence à la loi de finances pour l‟autorisation budgétaire du nombre d‟emplois et des postes à pourvoir.
L‟inventaire qualitatif des emplois et des postes sert de référence pour :
- les décisions de gestion du personnel ;
- les priorités et critères de choix à opérer parmi les postes faisant l‟objet d‟une autorisation budgétaire,
dans les limites du volume arrêté sur le plan quantitatif.
Article 81.- Les emplois ou emplois-types font l‟objet d‟un descriptif servant notamment de référence à la
définition des critères de performances et aux opérations d‟évaluation aussi bien du personnel que de la
structure concernés.
Article 82.- La gestion centralisée des cadres organiques implique les opérations d‟immatriculation des emplois
et des postes, l‟enregistrement dans un répertoire général, l‟actualisation permanente et l‟édition périodique de
la liste des emplois et des postes servant de référence aux opérations de gestion du personnel, notamment à la
détermination des emplois et des postes vacants.
TITRE IV
DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 83.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 84.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistrée, publiée au
Journal Officiel et exécutée comme loi de l‟Etat.
Paul NTOUNGUI
TITRE I
DISPOSITIONS COMMUNES
Article 2.- Au sens de la présente loi, les archives sont l‟ensemble des documents publics ou privés, quels que
soient leur date, leur forme, leur support matériel, produits, reçus ou détenus par toute personne physique ou
morale, publique ou privée, dans l‟exercice de ses activités.
Article 3.- La constitution, la conservation et la gestion des fonds d‟archives sont assurées dans l‟intérêt public,
pour les besoin de service, de recherche scientifique, de justification des droits des personnes et pour la
sauvegarde du patrimoine national.
Les modalités de constitution, de conservation et de gestion des fonds d‟archives sont déterminées par
voie réglementaire.
Article 4.- Les personnes impliquées dans l‟une au moins des opérations prévues aux articles 2 et 3 ci-dessus
sont responsables des archives dont elles ont, de ce fait la charge.
Dans ce cas elles sont également tenues au secret professionnel.
Article 5.- Dans les limites fixées par des textes en vigueur, les archives peuvent être communiqués au public.
Le refus de communication doit être motivé.
Les personnes chargées de les communiquer sont tenues d‟afficher, dans les locaux ouverts au public
à cet effet, les dispositions des articles 15, 23, 26, 27, 29 et 31 de la présente loi.
Article 6.- Sous réserve du droit de propriété littéraire ou artistique, la reproduction et l‟authentification des
archives sont effectuées selon les modalités fixées par voie réglementaire.
Cette reproduction et cette authentification sont subordonnées au paiement par le tiers demandeur:
- du droit d‟expédition ou d‟extrait authentique des pièces conservées dans les dépôts d‟archives de
l‟Etat et des collectivités locales;
- du droit de visa pour certifier authentiques les copies des plans de même échelle que les originaux
exécutées aux frais du demandeur;
- du droit de visa pour certifier authentiques les photocopies et toutes reproductions photographiques
des documents sollicités.
Un décret pris sur proposition conjointe du ministre de tutelle et du ministre chargé des finances fixe le
taux et les modalités de recouvrement des droits prévus au paragraphe précédent.
TITRE II
DES ARCHIVES PUBLIQUES
Article 7.- Les archives publiques sont l‟ensemble des documents produits, reçus ou détenus par les
administrations, les établissements et les entreprises publics.
Il en est de même pour les documents produits, reçus ou détenus, dans le cadre de l‟exercice de leur
activité, par les organismes de droit privé chargés de la gestion d‟un service public ou d‟une mission de service
public, les officiers publics, les officiers publics ou ministériels.
Article 8.- Les archives publiques font partie du domaine public. Elles sont inaliénables et imprescriptibles.
À ce titre, les personnes visées à l‟article 7 ci-dessus sont tenues de verser à l‟administration des
archives ou à son préposé, périodiquement selon un calendrier de conservation établi par voie réglementaire,
ou lors de la cessation de leurs activités, tout ou partie des documents qu‟elles détiennent.
Article 9.- La gestion des archives est l‟ensemble des procédures et opérations applicables aux documents
visés aux articles 2 et 7 ci-dessus depuis leur création jusqu‟à leur conservation définitive ou leur élimination.
Ces procédures et opérations sont effectuées conformément au programme de gestion et au calendrier
de conservation des archives fixés par voie réglementaire.
Article11.- Sont considérés comme archives publiques courantes, les documents de travail d‟utilisation
permanente.
Article 12.- Sont considérés comme archives publiques intermédiaires, les documents de travail d‟utilisation
occasionnelle.
Leur traitement et leur conservation doivent être effectués dans des locaux appropriés.
Article 13.- Le traitement aux fins d‟élimination et de conservation des archives publiques courantes et des
archives publiques intermédiaires est effectué conformément au programme de gestion et au calendrier de
conservation des archives prévus à l‟article 9 ci-dessus.
Article 14.- Sont considérés comme archives publiques définitives, les documents destinés à une conservation
illimitée leur conférant un caractère historique.
L‟administration des archives assure la conservation, la préservation et la diffusion des archives
publiques définitives.
À ce titre, les détenteurs d‟archives publiques définitives sont tenus de les verser à ladite
administration.
Toutefois, pour des raisons de service ou de sécurité, des dérogations à cette obligation peuvent être
aménagées par voie réglementaire.
TITRE III
DE LA COMMUNICATION DES ARCHIVES PUBLIQUES
Article 15.- Les archives publiques ne peuvent être communiquées au public qu‟après trente ans à compter de
leur création.
Article 16.- Avant l‟expiration des délais prévus à l‟article 15 ci-dessus, l‟administration des archives peut, à des
fins de recherche scientifique et après l‟avis de l‟administration d‟origine, autoriser la consultation des
documents d‟archives publiques.
Article 17.- Les documents communiqués au public, sauf dérogation spéciale, sont consultés sur place, sans
que cette consultation porte atteinte à la vie privée des personnes, à la défense nationale ou à la sécurité
publique.
Les conditions d‟octroi de la dérogation spéciale visée au paragraphe précédent sont fixées par voie
réglementaire.
TITRE IV
DES ARCHIVES PRIVÉES
Article 18.- Les archives privées sont l‟ensemble des documents autres que ceux visés à l‟article 7 ci-dessus.
Le traitement pour élimination ou pour conservation des archives privées est soumis aux mêmes
dispositions que les archives publiques, prévues à l‟article 13 ci-dessus.
Article 19.- Sans préjudice du droit de propriété, les archives privées nécessitant une conservation illimitée sont
classées par voie réglementaire comme archives historiques.
Article 20.- Les archives privées classées sont imprescriptibles au sens de l‟article 8 de la présente loi.
Article 21.- La conservation des archives privées classées est à la diligence des propriétaires et des
détenteurs.
Toutefois, pour des raisons de sécurité, des dérogations à cette mission de conservation peuvent être
accordée par voie réglementaire.
Article 22.- Les propriétaires et les détenteurs d‟archives classées sont tenus de les conserver en bon ordre,
d‟en assurer la restauration soit directement, soit par l‟administration des archives.
Article 23.- Sous réserve des dispositions de l‟article 17 ci-dessus, la communication des archives privées
classées est organisée par le propriétaire lorsque celui-ci en est lui-même détenteur, par contrat de dépôt
lorsque le détenteur est un tiers.
Article 24.- Le classement d‟une archive privée en archive historique donne lieu à une indemnité en réparation
du préjudice pouvant résulter pour le propriétaire de la servitude de classement.
Article 25.- Le paiement de l‟indemnité prévue à l‟article 24 ci-dessus se fait d‟office en cas de transfert du
document au domaine public.
Le taux et les modalités de recouvrement de cette indemnité sont fixés par voie réglementaire.
Article 26.- Toute sortie définitive ou temporaire d‟archives privées classées du territoire national doit faire
l‟objet d‟une demande d‟autorisation auprès de l‟administration des archives. Celle-ci dispose d‟un délai de
trente jours pour y répondre.
Dans tous les cas, cette sortie donne droit à des frais au profit de l‟Etat.
Article 27.- Le propriétaire ou le détenteur exportateur ou vendeur d‟archives est tenu préalablement de les
faire reproduire par l‟administration des archives.
Article 28.- Outre les dons, legs, et cessions, l‟administration des archives peut recevoir des archives privées à
titre de dépôt révocable ou de dation.
Les modalités de ces dépôts et les conditions de communication des archives les constituants sont
arrêtées d‟accord parties.
TITRE V
DES DISPOSITIONS PÉNALES
Article 29.- Toute personne qui, à la cessation de ses fonctions, aura détourné, détruit ou soustrait des
archives publiques et privées dont elle est dépositaire en raison de ses fonctions est passible d‟une peine
prévue en la matière par le code pénal.
Article 30.- Les contrevenants aux dispositions des articles 8, 20,26 et 27 de la présente loi sont passibles
d‟une amende de 1.000.000 à 2.000.000 de francs CFA.
Cette amende est portée au double de la valeur des archives concernées lorsque celle-ci est supérieure à
1.000.000 de francs CFA.
Article 31.- Toute violation des dispositions de l‟article 3 ci-dessus est punie des peines prévues en la matière
par le code pénal.
TITREVI
DES DISPOSITIONS FINALES
Article 32.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application de la présente loi.
Article 33.- La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistrée, publiée
selon la procédure d‟urgence et exécutée comme loi de l‟Etat.
Jean-Boniface ASSELE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°136/PR et 144/PR des 27 et 28 janvier 1997 fixant la composition du gouvernement, ensemble
les textes modificatifs subséquents;
er
Vu la loi n°11/97 du 1 juillet 1997 autorisant le Président de la République à légiférer par ordonnances pendant
l‟intersession parlementaire;
Vu la loi n°16/66 du 9 août 1966 portant organisation générale de l‟enseignement dans la République
gabonaise;
Vu la loi n°20/92 du 8 mars 1993 fixant les statuts particuliers des fonctionnaires du Secteur Education;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
ORDONNE:
er
Article 1 .- La présente ordonnance, prise en application des dispositions des articles 47 et 52 de la
Constitution, porte modification de certains articles de la loi n° 20/92 du 8 mars 1993 susvisée.
Article 2.- Le tableau prévu à l‟article 9 de la loi n°20/92 du 8 mars 1993 susvisée est modifié comme suit:
Niveau hiérarchique: B1 - Corps: Instituteurs principaux (grade supérieur) - Conditions d’accès
et de recrutement: voie interne uniquement. Avancement à l‟ancienneté ou au choix selon les dispositions du
statut général.
“Article 48 (nouveau).- Les personnels de contrôle et d’inspection suivants bénéficient de la mise à la retraite
à soixante-cinq ans: les inspecteurs pédagogiques de l’éducation nationale.”
“Article 56 (nouveau).- Les fonctionnaires du secteur éducation de la catégorie C continuent à bénéficier des
concours professionnels et autres modes d’avancement prévus par le statut général des fonctionnaires jusqu’à
l’extinction de leur corps.”
Article 4.- La présente ordonnance sera enregistrée, publiée selon la procédure d‟urgence et exécutée comme
loi de l‟Etat.
Paulette MISSAMBO
Patrice NZIENGUI
Marcel DOUPAMBY-MATOKA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la loi n°9/67 en date du 16 juin 1967 portant statut général de la Fonction Publique, notamment en ses
articles 112 et 113 ;
Vu le décret n°13/PR en date du 15 janvier 1962 réglementant la publication des lois et règlements ;
Vu l‟avis émis en sa séance du 21 juin 1968 par la Commission Consultative Interministérielle de la Fonction
Publique instituée par l‟arrêté n°1364/MFP-CTA en date du 7 novembre 1967 ;
DECRETE :
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 112 et 113 de la loi n°9/67
susvisée, fixe le régime des congés de la Fonction Publique.
Les dispositions du chapitre 2 de ce décret ne s‟appliquent toutefois pas au corps enseignant, soumis
au régime de congé scolaire qui fera l‟objet d‟un règlement spécial.
er
CHAPITRE 1 : GENERALITES
Article 2.- Toute absence autorisée prend le nom de congé lorsque sa durée est égale ou supérieure à un
mois.
Article 4.- Les congés sont accordés par décision du Président de la République, soit sur la demande des
intéressés, transmise par la voie hiérarchique, soit d‟office.
Article 5.- Sous réserve des cas de force majeure dûment constatés, toute prolongation de congé non
autorisée expose le fonctionnaire intéressé à une sanction disciplinaire et aucune rémunération n‟est accordée
pour la période d‟absence irrégulière, à l‟exception des prestations familiales éventuelles.
En cas de force majeure, l‟intéressé doit en informer immédiatement son supérieur hiérarchique.
Article 6.- Compte tenu des dispositions des articles 75 et 76 du statut général, il est précisé que les différents
congés prévus à l‟article 3 ci-dessus ne sont assimilés à la position d‟activité qu‟en ce qui concerne
essentiellement le maintien des droits à l‟avancement et à la retraite, étant entendu que le droit à la
rémunération, durant ces congés, peut être affecté par la nature du congé accordé, dans les conditions définies
par le présent décret.
Article 7.- Le congé administratif est accordé aux fonctionnaires en position d‟activité, à l‟issue de leur séjour.
Le séjour est la durée totale de services effectifs allant du recrutement ou de la fin du précédent congé
administratif, selon les cas, au début du congé administratif subséquent.
Le congé administratif ne peut être accordé d‟office qu‟en cas d‟application des dispositions de l‟article
16 du présent décret.
Article 8.- Le fonctionnaire en position de détachement reste soumis au régime de congé en vigueur dans le
service auprès duquel il est détaché.
Toutefois, et seulement dans la mesure où les exigences de l‟emploi occupé y sont favorables, le
fonctionnaire détaché d‟office conserve à titre personnel les droits définis par le présent décret si le régime de
congé du service utilisateur est moins avantageux. Ces dispositions s‟appliquent également aux autres congés
prévus à l‟article 3 ci-dessus.
Article 9.- Le congé administratif est fixé à quatre mois pour un séjour de trois ans, cette durée pouvant être
augmentée de un mois par année supplémentaire de service, sans qu‟elle puisse toutefois excéder six mois
pour un séjour supérieur à cinq ans.
Est pris en compte pour la constitution du droit au congé administratif, le temps accompli par le
fonctionnaire en position “sous les drapeaux”, ainsi qu‟il résulte des dispositions des articles 102 à 104 du statut
général, ou en position de détachement d‟office, à condition que, dans ce dernier cas, l‟intéressé n‟ait bénéficié
d‟aucun congé durant cette position.
Article 10.- Le congé administratif est accordé avec traitement entier de grade, à l‟exclusion des bonifications
indiciaires, remises ou toute autre indemnité attachée à la fonction.
Article 11.- Le fonctionnaire bénéficiaire d‟un congé administratif aura droit, lorsque la résidence de congé ne
se confond pas avec le lieu de service, à la gratuité du transport, pour lui-même, les membres de sa famille
légalement à charge et pour ses bagages, du lieu de service au lieu de résidence de congé et vice-versa, dans
les conditions définies par le régime des déplacements.
Dans ce cas, il lui sera délivré une feuille de route, au départ comme au retour, et sera classé dans le
groupe correspondant à son indice de grade.
Dans le cadre des dispositions l‟article 8, alinéa 2 du présent décret, la dépense engendrée par le
congé est supportée par le service utilisateur.
Le fonctionnaire titulaire d‟un congé administratif à passer hors du lieu de service a droit, lorsque son
transport n‟est pas assuré par l‟administration, sur production de pièces justificatives, à une indemnité
compensatrice égale au coût du voyage par la voie la plus économique.
Article 12.- Le congé administratif est valable à compter du lendemain de la cessation de service, si la
résidence de congé se confond avec le lieu de service. Dans le cas contraire, la date retenue sera celle du visa
de la feuille de route par l‟autorité administrative du lieu de congé.
En tout état de cause, les délais de préparation et de route accordés aux intéressés dans les décisions
d‟attribution de congé, sur la base de la voie la plus rapide, ne devront guère dépasser six jours, à compter du
lendemain de la cessation de service.
Si, hormis les cas de force majeure dûment constatés le fonctionnaire arrive au lieu de congé après le
délai fixé dans la décision, le congé prendra effet obligatoirement à compter du dernier jour de ce délai.
Article13.- Le choix de la résidence de congé devra, au moment du recrutement dans la Fonction Publique,
faire l‟objet d‟une déclaration écrite de la part de l‟intéressé, confirmé par décision du Président de la
République.
Le fonctionnaire ne peut choisir qu‟une seule résidence de congé, mais ce choix pourra être modifié au
cours de la carrière, sur demande motivée du fonctionnaire, dans les mêmes formes.
Article 14.- Le fonctionnaire stagiaire ne pourra prétendre à un congé administratif qu‟après sa titularisation,
l‟année de stage, à l‟exclusion de la période de prolongation éventuelle, entrant en ligne de compte pour le
calcul du séjour y donnant droit.
Article 16.- Les fonctionnaires ayant atteint l‟âge de la retraite ou victimes d‟une affectation entraînant mise en
congé de longue durée, bénéficieront préalablement du congé administratif, accordé d‟office, s‟ils remplissent la
condition de séjour exigée. Il en sera de même en cas de licenciement pour insuffisance professionnelle ou
pour dégagement des cadres.
D‟autre part, les fonctionnaires que les nécessités de service ont empêché de bénéficier du congé
administratif découlant de leur séjour et qui sont ensuite retraités disciplinairement ou révoqués pour des motifs
autres que ceux visés à l‟article 118 et au paragraphe premier de l‟article 119 du statut général, pourront, sur
leur demande assortie de justifications valables, percevoir une indemnité compensatrice assimilée à la
rémunération de congé définie à l‟article 10 du présent décret et couvrant la durée du congé différé.
Les dispositions de cet article visent les congés administratifs ordinaires et fonctionnels, à l‟exclusion
du congé administratif partiel institué à l‟article 23 du présent décret.
Le congé administratif prévu à l‟alinéa premier ci-dessus sera accordé dans l‟acte prononçant le
licenciement, la mise à la retraite ou en congé de longue durée, et, en conséquence, ces différentes mesures
prendront effet à compter du lendemain de l‟expiration du congé administratif.
Article17.- Les décisions de concession de congés administratifs ne liant pas l‟autorité administrative
compétente au cas où les nécessités du service exigeraient inopinément le retour du fonctionnaire à son poste,
l‟intéressé pouvant, sur sa demande, soit cumuler la période restant à courir avec le congé administratif suivant,
soit épuiser cette période dès que seront passées les circonstances ayant motivées son retour anticipé.
Article 18.- Tout congé administratif dont il n‟a pas été fait volontairement usage est, par décision du Président
de la République, sur rapport du supérieur hiérarchique, déclaré périmé trois mois après la date à laquelle le
fonctionnaire a reçu avis qu‟il a été accordé.
Article 19.- Le congé administratif des fonctionnaires exerçant les fonctions énumérées ci-après est fixé à deux
mois après 20 mois de services effectifs : Secrétaires Généraux, Secrétaires généraux Adjoints, Directeurs et
Directeurs Adjoints d‟Administration Centrale ; Chefs de service, Préfets, Sous-Préfets et Chefs de P.C.A :
Chefs de Mission diplomatique et consulaire.
Ce congé n‟est susceptible d‟aucune majoration en cas du maintien des intéressés en service, pour
quelque motif que ce soit, au-delà du séjour y donnant droit.
Article 20.- Le bénéfice du régime de congé institué au précédent article est lié à l‟exercice effectif des
fonctions correspondantes ; ce droit disparaît dès que l‟intéressé est relevé des dites fonctions.
Toutefois, le fonctionnaire ayant accompli le séjour requis mais qui est relevé de ses fonctions sans
avoir pu obtenir le congé prévu ci-dessus, peut prétendre au bénéfice de ce congé, à condition que sa requête
à ce sujet soit introduite dans un délai de trois mois à compter de la date de la relève. Toute demande
présentée après ce délai est irrecevable.
Article 21.- Les diverses dispositions prévues pour le congé administratif ordinaire s‟appliquent également au
congé administratif fonctionnel.
Article 22.- Le fonctionnaire nouvellement nommé à l‟une des fonctions visées à l‟article 19 ci-dessus ne pourra
bénéficier du congé administratif fonctionnel au titre des services accomplis antérieurement à sa nomination
que six mois après son entrée en fonction.
Article 23.- Le fonctionnaire peut prétendre au bénéfice d‟un congé administratif partiel de 40 jours après douze
mois de service, dans les mêmes conditions que celles prévues pour le congé administratif ordinaire, mais il n‟a
droit ni à la gratuité du transport aller-retour, ni à l‟obtention d‟une feuille de route. Ce congé partiel est fixé à 30
jours pour un séjour de 10 mois à l‟égard des fonctionnaires visés à l‟article 19 ci-dessus.
La durée de congé administratif partiel est déductible du congé administratif ordinaire ou fonctionnel,
étant entendu qu‟elle n‟interrompt pas le séjour donnant droit à ces deux catégories de congé.
Article 24.- Au cours de leur carrière, les fonctionnaires peuvent obtenir des permissions d‟absence, sur leur
demande motivée et dans les limites compatibles avec les nécessités de service.
Ces permissions sont accordées de droit, au vu d‟une pièce justificative, dans les cas suivants :
1)- mariage du fonctionnaire ou d‟un de ses enfants, mineurs non émancipés ; naissance survenue au
foyer ; décès, accident ou maladie grave d‟un membre de la famille ;
2)- fin d‟un stage de formation ou de perfectionnement ayant duré au moins six mois ;
3)- exercice temporaire d‟une fonction publique élective non rémunérée, lorsqu‟il n‟y a pas
détachement ;
4)- participation aux congés syndicaux, lorsque les intéressés, responsables des organisations
syndicales, ne sont pas placés en position de détachement pour exercer exclusivement ces activités ;
5)- campagnes électorales, pour les fonctionnaires candidats à des élections politiques.
Les permissions pour fin de stage ne seront pas accordées lorsqu‟il existe un régime spécial de congé
de fin de scolarité pour l‟établissement fréquenté.
Le délai de recevabilité d‟une demande de permission d‟absence pour cause de naissance, décès et
stage, est fixé impérativement à 15 jours à compter de la date de l‟événement. En cas de mariage, la
permission d‟absence doit être sollicitée 15 jours à l‟avance. Toute demande formulée postérieurement à ce
délai est irrecevable.
Article 25.- La durée de la permission d‟absence accordée de droit non déductible du congé administratif, est
fixée comme suit :
Cas prévus aux points 3 et 4 du même article : dans la limite de la durée des sessions.
Dans ces différents cas, le fonctionnaire conserve l‟intégralité de son traitement d‟activité.
Toutefois, si la durée de la permission sollicitée dans le cas prévu au point 4 de l‟article 24 est
supérieure à 15 jours, l‟intéressé sera placé dans une position d‟absence spéciale avec perte du droit au
traitement, pour la période restante, à l‟exclusion des prestations familiales éventuelles.
Article 26.- Les permissions d‟absence accordées pour des motifs autres que ceux prévus aux points 1 à 5 de
l‟article 24 ci-dessus, peuvent atteindre une durée maximale de 15 jours. Elles sont privatives du traitement, à
l‟exclusion des prestations familiales éventuelles, et ne peuvent être accordées plus d‟une fois au cours d‟une
même année.
Article 27.- Le fonctionnaire bénéficiaire d‟une permission d‟absence, pour quelque motif que ce soit, n‟a droit,
en cas de déplacement, ni à la gratuité du transport, aller-retour, ni à l‟obtention d‟une feuille de route.
Article 28.- Par application des dispositions de l‟article 21, dernier alinéa, du statut général, les décisions
d‟octroi des permissions d‟absence à passer dans le district ou hors du district de service sont signées, à
l‟échelon central, par les Ministres intéressés. Ces permissions font l‟objet de décisions préfectorales ou des
chefs de Mission, en ce qui concerne les fonctionnaires en service dans les circonscriptions administratives et
les représentants diplomatiques et consulaires.
Article 30.- En cas de maladie dûment constatée et mettant le fonctionnaire dans l‟impossibilité d‟exercer ses
fonctions pendant une durée inférieure à un mois, il est considéré comme étant toujours en exercice ; si la
durée d‟absence est égale ou supérieure à un mois, l‟intéressé est mis en congé de maladie, qui prend effet à
compter du lendemain de la cessation de service.
Le certificat constatant la maladie doit être délivré par un médecin de l‟administration.
Le Ministre de la Fonction Publique peut faire procéder à la contre-visite de l‟intéressé par un médecin
assermenté, ou provoquer une expertise par le Conseil de Santé. Il peut, en outre, le cas échéant, saisir la
commission de réforme qui doit se prononcer sur l‟imputabilité ou la non-imputabilité de la maladie au service,
en vue de l‟application éventuelle de l‟article 35 ci-après.
Article 31.- Le congé de maladie ne peut excéder six mois. Il est accordé par période maximale de trois mois,
dans les conditions prévues à l‟article 37 ci-dessous. La décision correspondant à la première période intervient
dès que l‟absence atteint un mois, conformément aux dispositions du précédent article. La deuxième période ou
période de prolongation, est accordée à l‟expiration de la première, au vue d‟une pièce justificative délivrée, à
la demande de l‟intéressé ou de l‟administration, par le médecin traitant.
Le fonctionnaire conserve l‟intégralité de son traitement d‟activité pendant trois mois, durant les trois
mois suivants, il ne perçoit que la moitié de son traitement de grade, mais conserve ses droits à la totalité des
prestations familiales éventuelles.
Article 32.- Le fonctionnaire qui, sauf cas de convalescence, se trouve dans l‟incapacité de reprendre son
service à l‟expiration d‟un congé de maladie ayant duré six mois, sera d‟office placé en position de disponibilité,
dans les conditions définies à l‟article 95 du statut général. Cette incapacité est constatée par un certificat
médical.
Article 33.- Le fonctionnaire mis en disponibilité par application des dispositions des articles 32, 34 et 36 du
présent décret et qui désire se rendre au lieu de sa résidence de congé, bénéficiera des dispositions de l‟article
11 ci-dessus.
Article 34.- L‟agent ayant obtenu au cours d‟une période de douze mois consécutifs, des congés de maladie
d‟une durée totale de six mois sera placé d‟office en position de disponibilité dans les conditions définies à
l‟article 95 du statut général de la Fonction Publique. Si, au cours des douze mois suivants, son état nécessite
l‟octroi d‟un nouveau congé de maladie. La disponibilité sera alors accordée au lieu du congé.
À l‟issue de cette disponibilité, l‟intéressé sera replacé dans son administration d'origine, mais s'il y a
rechute au cours de l'année de sa reprise de service, il sera immédiatement mis à la retraite.
Article 35.- Par dérogation aux dispositions de l'article 31 ci-dessus, si la maladie provient d'une des causes
exceptionnelles énumérées ci-après :
1)- maladie considérée comme étant imputable au service ;
2)- accident survenu dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice des fonctions ;
3)- invalidité imputable à un acte de dévouement volontaire dans l'intérêt public ou pour sauver la vie à
une ou plusieurs personnes.
Le congé de maladie pourra être prolongé jusqu'à cinq ans. Pendant les trois premières années de ce
congé de maladie, l'agent aura droit à l'intégralité de son traitement de grade ; Pendant les deux années
suivantes, son traitement subira une retenue de moitié à l'exclusion des allocations familiales éventuelles. Il
aura droit en outre, sur production de pièces justificatives, au remboursement des honoraires médicaux
éventuels et des autres frais directement entraînés par la maladie ou l'accident.
Article 36.- Si à l'issue du congé de maladie accordé dans le cadre des dispositions de l'article 35 ci-avant,
l'agent se trouve dans l'impossibilité de reprendre son service, il est alors mis d'office en disponibilité,
conformément aux dispositions de l'article 95 du statut général de la Fonction Publique.
Article 37.- Sauf cas de convalescence réglementaire, le fonctionnaire titulaire d'un congé de maladie est tenu
de reprendre son service dès que son état s'est amélioré, et de fournir à l'autorité administrative dont il relève
une pièce médicale indiquant la durée réelle de sa maladie (avis d'entrée et de sortie de l'hôpital, fiche de
traitement).
Article 38.- Des congés de convalescence à passer au lieu de résidence de congé seront accordés, sur
production d'un certificat médical favorable, aux fonctionnaires se trouvant hors d'état d'assurer
convenablement leur service à la suite d'une maladie dûment constatée, dans les conditions définies à l'article
11 alinéa premier du présent décret. Le certificat prescrivant la convalescence est délivré par le service médical
ayant traité l'intéressé.
Les congés de convalescence prennent effet soit à compter du lendemain de la date du certificat
médical correspondant, si la résidence de congé se confond avec le lieu de service, soit à partir du sixième jour
suivant la date du certificat, dans le cas contraire.
Le départ en congé de convalescence ne donne pas lieu à la délivrance d'une feuille de route.
Article 39.- La durée théorique du congé de convalescence est de un mois au moins et de 4 mois au plus.
Durant ce temps, les intéressés ont droit à l'intégralité de leur traitement de grade.
Toute période de convalescence inférieure à un mois est considérée comme le prolongement du congé
maladie.
Article 40.- La durée théorique maximale du congé de convalescence, fixée ci-dessus à 4 mois, peut faire
l'objet d'une prolongation de deux mois, avec droit de moitié du traitement, si le certificat médical fourni à cet
effet y est favorable. Ce certificat est établi par le service médical du lieu de résidence de congé.
Article 41.- Si, à l'issue d'un congé de convalescence ayant duré six mois, l'agent se trouve toujours dans
l'incapacité de reprendre son service, il sera placé d'office en position de disponibilité puis, éventuellement, mis
à la retraite dans les conditions définies à l'article 95 du statut général.
De même, lorsque le certificat médical prescrit d'emblée la convalescence d'une durée supérieure à six mois,
le congé ne sera accordé que pour la durée limite réglementaire, la période excédentaire devant en même
temps faire l'objet d'un acte de mise en disponibilité.
Article 42.- Par dérogation aux dispositions des trois précédents articles, lorsque la maladie ayant donné lieu à
l'octroi d'un congé de convalescence provient de l'une des causes exceptionnelles énumérées à l'article 35 du
présent décret, la durée théorique maximale du dit congé sera de douze mois, pendant lesquels les intéressés
auront droit à l'intégralité de leur traitement de grade.
Article 43.- Si à l'issue du congé de convalescence accordé dans le cadre des dispositions de l'article 42 ci
avant, l'agent se Trouve dans l‟impossibilité de reprendre son service, il est alors mis d‟office en disponibilité
conformément aux dispositions de l'article 95 du statut général de la Fonction Publique.
Article 44.- Le fonctionnaire se trouvant en état de convalescence au cours d'un congé administratif doit,
quinze jours avant l'expiration de celui-ci, solliciter l'octroi d'un congé de convalescence sur production d'un
certificat médical favorable, s'il est prévu que son absence, du fait de cette convalescence, sera prolongée au-
delà de la durée du congé administratif.
De même, le fonctionnaire ne pouvant reprendre son service à l'issue d'un congé de convenance
personnelle, d'expectative de réintégration ou de maternité, pour raison de santé, sera mis en congé de maladie
ou de convalescence, suivant le cas, dans les conditions habituelles.
Le congé de maladie ou de convalescence ainsi obtenu prendra effet à compter de la date à laquelle
l'intéressé aurait dû normalement reprendre son service.
Article 45.- Lorsque le congé de convalescence est accordé, l'extrait du dossier médical du fonctionnaire
concerné doit être transmis à l'autorité administrative du lieu de résidence du congé.
Article 46.- Toute demande de prolongation du congé de convalescence devra être formulée 15 jours avant
l'expiration de celui-ci et sera reçue par l'autorité administrative du lieu de congé, qui communiquera
immédiatement l'extrait du dossier médical correspondant au service local de santé, en vue d'un nouvel examen
de l'intéressé.
La demande de prolongation, accompagnée du certificat médical, sera ensuite transmise par l'autorité
administrative au Ministère de la Fonction Publique, dans les dix jours suivant le dépôt de la demande.
Article 47.- Aucun congé de convalescence ne peut être annulé ou interrompu sans la production préalable
d'un certificat médical constatant que l'intéressé est en état de reprendre son service.
Article 49.- Le congé de longue durée est accordé pour une période maximale de trois ans, avec droit à
l'intégralité du traitement de grade et aux avantages prévus à l'article 11 du présent décret. Il prend effet à
compter de la date de l'attestation prévue au paragraphe premier du présent article.
Une période supplémentaire de deux ans pourra être accordée, à la demande de l'intéressé et sur
production d'un certificat favorable du médecin traitant. Durant ce temps, le traitement du fonctionnaire subit
une retenue de moitié, à l'exclusion toutefois des prestations familiales éventuelles.
Article 50.- Si la maladie nécessitant l'octroi d'un congé de longue durée provient de l'une des causes
exceptionnelles énumérées à l'article 35 du présent décret, les délais fixés ci-dessus sont respectivement
portés à cinq ans et trois ans.
Article 51.- Lorsque la maladie est constatée au cours d'un congé administratif, le congé de longue durée est
accordé à l'expiration de celui-ci.
Article 52.- Le bénéficiaire du congé de longue durée ne doit exercer aucun travail rémunéré sous peine de
suspension immédiate du traitement qui lui est accordé au titre des articles 49 et 50 ci-avant.
Sous peine de suspension de ses droits à traitement, l'agent titulaire d'un congé de longue durée doit
se soumettre aux prescriptions médicales que son état comporte et aux visites de contrôle qui lui seraient
prescrites.
Le refus, sans motif valable, de se soumettre à de telles prescriptions ou visites peut en outre entraîner
la perte du bénéfice du congé de longue durée.
Article 53.- Tout bénéficiaire d'un congé de longue durée ne peut reprendre son service à l'expiration ou en
cours de congé que s'il est reconnu apte par le Conseil de Santé saisi par le Ministre de la Fonction Publique.
Le médecin traitant doit, en la circonstance et à l'attention du Conseil de Santé, établir un certificat portant sur
l'évolution de la maladie.
L'agent ayant repris ses fonctions avant l'expiration du congé de longue durée et dont l'état nécessite à
nouveau l'octroi d'un tel congé, ne peut bénéficier que de la portion de congé antérieurement disponible, avec
possibilité de prolongation, dans les limites fixées, selon les cas, aux articles 49 et 50.
Article 54.- Le fonctionnaire se trouvant toujours dans l'impossibilité de reprendre son service à l'expiration d'un
congé de longue durée, est mis soit en disponibilité, sur sa demande, dans les conditions définies aux articles
94 et 95 du statut général, soit d'office à la retraite.
Article 55.- Les fonctionnaires peuvent, sur leur demande, obtenir des congés spéciaux dits "de convenance
personnelle", afin de leur permettre de sauvegarder temporairement leurs propres intérêts.
Ces congés sont accordés, sans traitement, pour une durée maximale de six mois, et ne sont
susceptibles d'aucun renouvellement. Ils prennent effet à compter du lendemain de la cessation de service, quel
qu'en soit le lieu de jouissance.
Le transport reste à la charge des intéressés, qui conservent en revanche le droit aux prestations
familiales éventuelles.
En cas de reprise de service anticipée, le fonctionnaire recouvre ses droits à la rémunération à compter
de la date d'entrée en fonction.
Article 56.- Les fonctionnaires en position "hors cadre" ou placés en disponibilité sur leur demande seront, à
l'issue de ces positions mis d'office en congé spécial dit "d'expectative de réintégration", s'ils ne peuvent, faute
d'emploi vacant, reprendre immédiatement le service dans leur administration d'origine, tel qu'il ressort des
articles 92 et 100 du statut général.
Ces congés seront accordés pour une durée maximale de six mois, non renouvelable, avec droit à la
moitié du traitement et à l'intégralité des prestations familiales éventuelles. Ils cesseront dès qu'un emploi aura
été vacant dans l'administration intéressée, étant entendu d'autre part que les dispositions de l'article 101 du
statut général s'étendent à la position hors cadre.
Article 57.- Le congé d'expectative de réintégration prend effet à compter du lendemain de la période de
disponibilité, ou de la date de réception de la demande de réintégration par le Ministre responsable, pour les
fonctionnaires en position hors cadre.
Article 58.- Le personnel féminin bénéficie d‟un congé de 14 semaines accordé sur demande ou d‟office, avec
droit à l‟intégralité du traitement de grade, pour couches et allaitement.
L‟intéressée sera obligatoirement mise en congé six semaines avant la date présumée de
l‟accouchement.
À cet effet, elle devra, au cours des huit premiers jours du septième mois de la grossesse, faire parvenir
au Ministre de la Fonction Publique, par voie hiérarchique, une attestation médicale indiquant la date présumée
de l‟accouchement.
Article 59.- Dans le cas où l‟intéressée part en congé tardivement par son fait, la date de prise d‟effet dudit
congé restera la même que celle résultant de l‟application normale des dispositions de l‟alinéa 2 du précédent
article, la durée de prolongation volontaire d‟activité étant considérée comme période de congé.
La prolongation éventuelle d‟activité pour nécessité impérieuse de service, à la demande du supérieur
hiérarchique, ne saurait dépasser 15 jours. Dans ce cas, l‟intéressée sera mise en congé 4 semaines avant la
date présumée de l‟accouchement.
Article 60.- Une instruction précisera en tant que de besoin, les modalités d‟application du présent décret.
En outre, compte tenu des exigences actuelles d‟ordre économique et financier, un décret pris en
Conseil des Ministres, sur la proposition conjointe du Ministre de la Fonction Publique et du Ministre des
Finances, après avis du Comité Consultatif de la Fonction Publique, précisera la date de mise en application
des dispositions de l‟article 10 du présent décret.
En conséquence, les fonctionnaires qui obtiendront des congés administratifs, ordinaires, fonctionnels
ou partiels, avant l‟intervention du décret prévu au précédent paragraphe, se verront attribuer, durant cette
position, l‟ancienne rémunération de congé comprenant exclusivement la solde de base, l‟indemnité de
résidence calculée au taux applicable dans la circonscription de congé et, le cas échéant, les allocations
familiales ainsi que le suppléant familial de traitement.
Article 62.- Le Ministre de la Fonction Publique et le Ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré, publié au Journal Officiel et communiqué partout
où besoin sera.
Albert-Bernard BONGO
André MINTSA
Augustin BOUMAH
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°s 197/PR et 198/PR du 4 février 1978, portant la composition du Gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu la loi n° 9/67 du 16 juin 1967, portant statut général de la Fonction Publique, ensemble les textes
modificatifs ;
DECRETE :
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi n°9/67 du 16 juin 1967, fixe le statut
particulier du corps des fonctionnaires de l‟Education Populaire.
Article 2.- Les fonctionnaires de l‟Education Populaire sont repartis en deux cadres à savoir :
Article 3.- La hiérarchie des cadres visés à l‟article 2 est fixée ainsi qu‟il suit :
SECTION 2 : FONCTIONS
Article 4.- Les Agents de Communications Sociales sont chargés, par des modes de formation extra-scolaire
formelle et informelle :
- d‟amener les populations urbaines et rurales, par une éducation fonctionnelle appropriée, à participer
activement et massivement au développement économique, social et culturel de leur agglomération ;
- de développer les capacités créatives et novatrices des populations et d‟organiser leur initiation à la
connaissance des règles juridiques, des littératures gabonaises et étrangères ainsi que des données
scientifiques, techniques, économiques et sociologiques du développement ;
- d‟assister les villageois et les communautés urbaines dans l‟aménagement de leurs fermes, de leurs
agglomérations et dans l‟organisation de la vie sociale et communautaire, notamment en vulgarisant les
notions d‟hygiène, d‟administration des collectivités locales, d‟économie des ménages, d‟investissement
ainsi que des techniques de gestion des biens sociaux, d‟organisation et de gestion de l‟épargne ;
- d‟assurer l‟alphabétisation et l‟éducation permanente des masses rurales par des structures formelles
appropriées ;
- de créer des cases d‟écoute et de les organiser ;
- d‟organiser, de contrôler et de dispenser des cours dans les écoles pratiques crées dans les zones
urbaines et rurales ;
- de concevoir les programmes éducatifs de radio, télévision, cinéma, sérigraphie ;
- d‟éditer les manuels didactiques d‟éducation permanente ;
- de rechercher une meilleure utilisation des moyens audio-visuels à des fins éducatives ;
- d‟évaluer l‟action éducative auprès des masses populaires.
Article 5.- Les agents de productions audio-visuelles sont chargés par la méthode multimédia :
- de la production des moyens audio-visuels ;
- des travaux de sérigraphie et de dessin ;
- de la réalisation des films éducatifs ou télévisés ;
- de la réalisation des diapositives et de photographies destinées aux campagnes de sensibilisation de
l‟éducation populaire et de toute organisation à caractère social ;
- d‟utiliser la radio, le cinéma, la télévision, le journal et toute autre technique de communications de
masses ;
- de réparer et d‟installer les matériels techniques ;
- d‟imprimer les brochures de vulgarisation.
Article 6.- Les conditions générales de recrutement direct ou professionnel sont précisées par les dispositions
particulières à chaque cadre.
Pour l‟accès à chacun des cadres des fonctionnaires de l‟Education Populaire définis à l‟article 2, le
mode de recrutement est le concours. Toutefois, il peut être procédé au recrutement direct sur titre, sans
concours lorsque le nombre de candidats détenteurs de titres ou diplômes exigés pour le concours est inférieur
au nombre de postes à pourvoir.
Article 7.- Les modalités d‟organisation et le programme des concours prévus pour le recrutement direct ou le
recrutement professionnel, dans le corps des fonctionnaires de l‟Education Populaire font l‟objet d‟un arrêté du
Ministre de la Fonction Publique sur proposition du Ministre chargé de l‟Education Populaire.
Article 8.- Les reclassements qui interviendront à la suite des promotions prévues à l‟article 41 du statut
général des fonctionnaires se feront dans les conditions suivantes :
a) lorsque le fonctionnaire sera reclassé à un indice égal à celui qu‟il détenait dans sa catégorie
précédente, il gardera l‟ancienneté acquise dans l‟échelon correspondant à cet indice ;
b) lorsque le fonctionnaire sera reclassé à un indice supérieur à celui qu‟il avait dans sa catégorie
précédente, l‟ancienneté d‟échelon sera :
- conservée, si le gain d‟indice est inférieur ou égal à 10 points,
- diminuée de moitié, si le gain d‟indice est compris entre 11 et 25 points,
- annulée, si le gain d‟indice est supérieur à 25 points.
Article 9.- Outre les dispositions particulières du présent décret, la carrière des fonctionnaires de l‟Education
Populaire se déroule conformément aux dispositions générales de la loi n°9/67 du 16 juin 1967.
Aucune distinction n‟est faite entre les deux sexes en ce qui concerne l‟accès aux cadres définis à
l‟article 2 du présent décret.
Article 10.- Les conditions d‟attribution des bonifications indiciaires prévues à l‟article 28 du statut général des
fonctionnaires ainsi que les indemnités prévues par l‟article 108 dudit statut et toutes autres indemnités
spéciales attachées aux fonctions de personnel de l‟Education Populaire sont définies par un décret pris en
Conseil des Ministres après avis du Comité Consultatif de la Fonction Publique.
Article 11.- Les fonctionnaires appartenant au corps de l‟Education Populaire bénéficient au cour de leur
carrière de cours, séminaires, conférences et stages de perfectionnement.
Article 12.- Les agents auxiliaires intégrés dans le corps de l‟Education Populaire ne sont pas soumis au stage.
Ils sont classés suivant les normes définies à l‟article 28 du statut général des fonctionnaires, à l‟indice
correspondant à leur salaire d‟auxiliaire. Leurs services en qualité d‟auxiliaire ne peuvent être validés que pour
la constitution de leur droit à pension.
Sont considérés comme services auxiliaires, les services accomplis par l‟agent à titre permanent dans
un service administratif sur décision ou contrat d‟engagement.
TITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIERES A CHAQUE HIERARCHIE
er
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX CADRES DES FONCTIONNAIRES
APPARTENANT A LA HIERARCHIE A1
Article 14.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur est limité à 20% de l‟effectif total
de cadre.
Article 15.- Les Professeurs de Communications Sociales sont recrutés par voie de concours parmi les
candidats titulaires d‟une maîtrise, ou d‟une licence assortie d‟au moins une année de spécialisation dans les
techniques d‟animation, sanctionnée par un Certificat ou un diplôme délivré par un établissement reconnu par
l‟Etat et spécialisé dans les techniques de développement, d‟éducation des adultes, Audio-Visuelles, etc.…
Article 16.- Les Ingénieurs de productions Audio-visuelles sont recrutés sur concours parmi les candidats
titulaires d‟un diplôme d‟Ingénieur, d‟une maîtrise, d‟une licence ou d‟un diplôme équivalent assorti d‟au moins
Article 17.- Le recrutement Professionnel des professeurs de Communications Sociales et des Ingénieurs de
Productions Audio-visuelles s‟effectue parmi les Assistants de Communications Sociales ou les Ingénieurs des
Techniques de Productions Audio-visuelles, quel que soit leur grade, dans les conditions suivantes :
1°/ Par voie de concours dans les conditions fixées aux articles 36 à 38 du statut général des fonctionnaires ;
2°/ Par inscription sur une liste d‟aptitude conformément aux dispositions de l‟article 39 du statut général des
fonctionnaires.
Le concours prévu par le présent article est organisé conformément aux dispositions de l‟article 6 du
présent décret.
b) Le grade supérieur d‟Assistant Principal de Communications Sociales et celui d‟Ingénieur Principal des
Techniques de Productions Audio-visuelles comprenant trois échelons.
Article 19.- Les Assistants de Communications Sociales sont recrutés par voie de concours parmi les titulaires
d‟une licence sans spécialisation, ou d‟un baccalauréat complet plus deux années de spécialisation
sanctionnées par un certificat ou un diplôme d‟un établissement agréé par l‟Etat et spécialisé dans les
techniques d‟animation, d‟éducation des adultes, de développement, d‟économie appliquée ou audio-visuelles.
Article 20.- Les Ingénieurs des techniques de productions audio-visuelles sont recrutés par voie de concours
parmi les titulaires d‟un diplôme d‟Ingénieur ou les candidats titulaires du baccalauréat complet plus deux
années de spécialisation sanctionnées par un certificat ou un diplôme d‟un établissement agrée par l‟Etat et
spécialisé dans les techniques de l‟information ou de l‟électronique.
Article 21.- Le recrutement professionnel des Assistants de Communications Sociales et des Ingénieurs des
Techniques de Production Audio-visuelles s‟effectue parmi les Instructeurs de communications sociales et les
agents techniques de productions audio-visuelles, quel que soit leur grade, dans les conditions suivantes :
1°/ Par voie de concours professionnel dans les conditions fixées aux articles 36 à 38 du statut général
des fonctionnaires ;
2°/ Par inscription sur une liste d‟aptitude conformément aux dispositions de l‟article 39 du statut
général des fonctionnaires ;
Le concours prévu par le présent article est organisé conformément aux dispositions de l‟article 6 du
présent décret.
Article 23.- Les Instructeurs de Communications Sociales sont recrutés sur titre parmi les candidats titulaires
du diplôme de sortie de l‟Ecole Nationale des Cadres Ruraux (option Education Populaire) ou, sur concours,
parmi les candidats bacheliers ou capacitaires en droit, ou titulaires du BEPC qui auront accompli avec succès
dans un établissement spécialisé, agréé par l‟Etat, trois années d‟études sur l‟éducation populaire, l‟animation
ou la communication sanctionnées par un certificat d‟aptitude d‟animation du milieu ou un diplôme équivalent.
Article 24.- Les Agents Techniques de Productions Audio-visuelles sont recrutés sur concours parmi les
candidats titulaires du Baccalauréat Technique (option électronique ou électrotechnique), ou les titulaires du
BEPC qui auront accompli avec succès dans un établissement spécialisé agréé par l‟Etat trois années d‟Etudes
dans le domaine de l‟électronique.
Article 25.- Le recrutement des Instructeurs de Communications Sociales et des Agents Techniques de
Productions Audio-visuelles à titre Professionnel s‟effectue par :
1°/ Voie de concours Professionnel dans les conditions fixées par les articles 36 à 38 du statut général
des fonctionnaires parmi les Instructeurs Adjoints de Communications Sociales et les Agents Techniques
Adjoints de Productions Audio-visuelles, quel que soit leur grade et parmi les Agents Auxiliaires de l‟Education
ème
Populaire de même spécialité appartenant au moins à la 3 catégorie, conformément à l‟article 35 du même
statut.
2°/ Inscription sur une liste d‟aptitude, conformément aux dispositions de l‟article 39 du statut général
des fonctionnaires, uniquement parmi les Instructeurs Adjoint de Communications Sociales et les Agents
Techniques Adjoints de Productions Audio-visuelles, sans distinction de grade.
Le concours prévu par le présent article est organisé conformément aux dispositions de l‟article 6 du
présent décret.
Article 26.- Le cadre des Fonctionnaires appartenant à la hiérarchie B2 ou cadre des Instructeurs Adjoints de
Communications Sociales et cadre des Agents Techniques Adjoints de Productions Audio-visuelles comporte :
a) - Le grade inférieur d‟Instructeurs Adjoints de Communications Sociales et celui d‟Agents Techniques
Adjoints de Productions Audio-visuelles comprenant :
ème
- une 3 classe avec deux échelons et un échelon stagiaire ;
ème
- une 2 classe avec deux échelons ;
ère
- une 1 classe avec deux échelons ;
- une classe exceptionnelle avec un seul échelon.
b) - Le grade supérieur d‟Instructeurs Adjoints Principaux et celui d‟Agents Techniques Adjoints
Principaux comprenant trois échelons.
Article 27.- Les Instructeurs Adjoints de Communications Sociales sont recrutés parmi les candidats qui, après
avoir satisfait aux épreuves d‟un concours du niveau du BEPC, auront avec succès un stage de deux ans dans
un établissement agréé par l‟Etat et spécialisé dans les techniques de Communications Sociales ou de
développement.
Article 29.- Le recrutement Professionnel des Instructeurs Adjoints de Communications Sociales et des Agents
Techniques Adjoints de Production Audio-visuelles s‟effectue :
1°/ sur titre parmi les élèves sortis du Centre de Formation Pédagogique de l‟Enseignement Terminal
de Mikong avec le diplôme de Certificat Elémentaire d‟Animation du Milieu, pour les Instructeurs Adjoints de
Communications Sociales.
2°/ par voie de concours Professionnel dans les conditions fixées par les articles 36 à 38 du statut
général des fonctionnaires parmi les Agents Auxiliaires de l‟Education Populaire de même spécialité
ème
appartenant au moins à la 4 catégorie conformément à l‟article 35 du même statut général des
fonctionnaires.
Le concours prévu par le présent article est organisé conformément aux dispositions de l‟article 6 du
présent décret.
TITRE III :
OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES ET SANCTIONS DISCIPLINAIRES
er
CHAPITRE 1 : OBLIGATIONS PROFESSIONNELLES
Article 30.- Les personnels du corps de l‟Education Populaire doivent suivre les cours et les stages organisés à
leur intention.
Ils participent également aux examens professionnels du corps auxquels ils appartiennent, dans les
conditions prévues par le présent décret et les règlements pris à cet effet.
Article 31.- Les personnels du corps de l‟Education Populaire bénéficient du régime général des congés des
Agents de la Fonction Publique.
Article 32.- Les personnels du corps de l‟Education Populaire ont le devoir de mettre toutes leurs possibilités
intellectuelles et manuelles au service de la Nation et du progrès social.
Ils ne doivent pas se laisser corrompre, ni par les honneurs, ni par les richesses, ni céder aux
sollicitations de toutes sortes.
Ils doivent s‟efforcer d‟augmenter leurs capacités intellectuelles, et de mieux connaître les notions qu‟ils
se proposent de répandre auprès de la masse, afin de pouvoir servir toujours plus efficacement les intérêts
généraux du peuple gabonais.
Article 33.- Les personnels des cadres de l‟Education Populaire sont tenus d‟observer les programmes arrêtés
par le Ministère chargé de l‟Education Populaire et de se conformer aux directives émanant de leur Chef
hiérarchique.
Article 34.- Les personnels des cadres de l‟Education Populaire doivent s‟abstenir dans l‟exercice de leurs
fonctions, d‟user d‟un langage pas trop affecté et de propos tendancieux et équivoques, de nature à saper
l‟unité nationale et à introduire la discorde parmi les nationaux.
Article 35.- Les personnels de l‟Education Populaire sont tenus, lorsqu‟ils en sont requis par leur chef
hiérarchique, d‟apporter leur collaboration à l‟élaboration des ouvrages collectifs de vulgarisation et à la
réalisation des films éducatifs décidés par les services.
Article 36.- Toute faute commise dans l‟exercice de leurs fonctions par les personnels de l‟Education Populaire
entraîne, sans préjudice des poursuites pénales, l‟une des sanctions prévues par le statut général de la
Fonction Publique.
Article 37.- Sont considérés notamment comme fautes susceptibles de sanctions disciplinaires :
- l‟atteinte, par des propos ou des écrits tendancieux à l‟unité nationale ;
- tout acte raciste ou sectaire ;
- tout acte d‟indiscipline;
- tout acte contraire à la probité ;
- le manque de préparation sérieuse des émissions radiodiffusées ou télévisées et des documents de
Vulgarisation ;
- l‟ivresse.
TITRE IV
DISPOSITIONS FINALES
Article 38.- Les personnels actuellement en service à l‟Education Populaire remplissant les conditions prévues
au présent statut seront sur leur demande, intégrés dans le cadre et au grade correspondant à leur
spécialisation et à leur ancienneté.
Article 39.- Le Ministre d‟Etat, Ministre de l‟Economie et des Finances, le Ministre de la Fonction Publique et le
Ministre de la Culture et des Arts, chargé de l‟Education Populaire sont chargés chacun en ce qui le concerne,
de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
er
Fait à Libreville, le 1 décembre 1978
Le Vice-Président du Gouvernement ;
Léon MEBIAME
Jérôme OKINDA
Marc MBA-NDONG
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Article 2.- Les projets de lois, d‟ordonnances et de décrets règlementaires sont examinés par une Commission
Technique Interministérielle désignée par le Ministère de la coordination après avis du département ministériel
auteur du projet avant d‟être transmis au Conseil Interministériel.
Article 3.- Conformément à l‟article 26 de la Constitution, la Chambre Administrative de la Cour Suprême est
ensuite saisie pour avis sur le projet adopté par le Conseil Interministériel.
Article 4.- Lesdits projets sont ensuite soumis pour approbation au Conseil des Ministres.
En cas d‟approbation, ces projets suivent la procédure selon leur nature spécifique.
Article 5.- Des textes ultérieurs seront pris en tant que de besoin pour l‟application du présent décret qui sera
enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Ministre de la Justice
Garde des Sceaux ;
Théodore KWAOU
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°278 /PR et n°280/PR en date du 27 février 1980 fixant la composition du Gouvernement ;
Vu le décret n°791/PR du 30 juin 1980 portant création, organisation et attributions de la Direction Générale des
Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise ;
DECRETE :
Article 1er.- Le présent décret, pris en application de l‟article 5 de la loi n°002 susvisée, fixe les statuts
particuliers du personnel fonctionnaire appartenant aux Archives Nationales, à la Bibliothèque Nationale et à la
Documentation Gabonaise.
SECTION 1 : HIERARCHIE
Article 4.- Le personnel des services techniques des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la
Documentation Gabonaise est constitué comme suit :
SECTION 1 : FONCTIONS
Article 5.- Les fonctions de direction, de commandement, de conception et d‟inspection sont exercées
exclusivement par les fonctionnaires de la catégorie A (hiérarchie 1 et 2), les fonctions d‟exécution, variables
suivant le classement hiérarchique des intéressés, incombant aux agents appartenant à la catégorie B.
Article 6.- Pour l‟accès à chacun des corps définis aux articles 2 et 4 ci-dessus, le recrutement se fait sur
concours ou sur titre.
Toutefois, il peut être exceptionnellement procédé au recrutement direct sur titre, sans concours,
lorsque le nombre des candidats détenteurs de titres ou diplômes exigés pour le concours est inférieur ou égal
au nombre des postes à pourvoir.
De même, le recrutement sur titre est de règle lorsque le titre ou le diplômes détenu par le candidat est
d‟un degré supérieur à celui exigé pour pouvoir se présenter au concours de recrutement dans le corps, à
condition que le nombre des candidats audit concours soit inférieur ou égal au nombre des postes à pourvoir.
Article 7.- Les modalités d‟organisation et le programme des concours prévus pour le recrutement direct ou le
recrutement professionnel dans les corps des fonctionnaires des Archives Nationales, de la Bibliothèque
Nationale et de la Documentation Gabonaise, font l‟objet d‟un arrêté pris sur proposition conjointe du Ministre
secrétaire Général de la Présidence de la République et du Ministre de la Fonction Publique.
SECTION 4 : AVANCEMENT
Article 8.- Les conditions générales d‟avancement de classe et d‟échelon sont fixées par l‟article 67 du statut
général.
Pour l‟application de l‟article 71 du statut général, il est précisé, en ce qui concerne l‟avancement de
classe, que seul l‟avancement au choix est subordonné à l‟inscription à un tableau d‟avancement.
L‟avancement de classe, après 4 ans d‟ancienneté dans l‟échelon le plus élevé de la classe, est
automatique.
La proportion des fonctionnaires proposables au choix pour la classe supérieure est fixée à 25% des
promouvables à l‟ancienneté.
SECTION 5 : RECLASSEMENT
Article 9.- Les reclassements qui interviennent à la suite des propositions prévues à l‟article 42 du statut
général des fonctionnaires se feront dans les conditions suivantes :
I°) Lorsque le fonctionnaire sera reclassé à un indice égal à celui qu‟il détenait dans sa catégorie précédente, il
conserve l‟ancienneté acquise dans l‟échelon correspondant à cet indice.
2°) Lorsque le fonctionnaire sera reclassé à un indice supérieur à celui qu‟il détenait dans sa catégorie
précédente, l‟ancienneté qu‟il possédait dans l‟échelon sera :
- conservée si le gain d‟indice est inférieur ou égal à 10 points ;
- diminuée de moitié si le gain d‟indice est compris entre II et 25 points inclus ;
- annulée si le gain d‟indice est supérieur à 25 points.
Article 10.- Les échelonnements indiciaires applicables au personnel des Archives Nationales, de la
Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise définis aux articles 3 et 4 sont fixés par le décret
n°35/PR/MFP-CTA du 30 janvier 1968, portant échelonnements indiciaires dans la Fonction Publique
Gabonaise et les textes modificatifs subséquents.
Article 12.- Les membres du personnel des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la
Documentation Gabonaise peuvent bénéficier périodiquement de cours, séminaires et conférences de
perfectionnement et de mise à jour.
Article 13.- Tout agent devra s‟engager à ne pas communiquer ou divulguer, sans autorisation, les
informations ou les documents confidentiels de quelque nature qu‟ils soient dont il pourrait avoir connaissance
dans l‟exercice de ses fonctions.
Toute violation de secret entraînera pour l‟agent qui s‟en sera rendu coupable, des sanctions
disciplinaires, sans préjudice des poursuites judiciaires éventuelles.
ER
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS PROPRES AU CORPS DU PERSONNEL DE
L’ADMINISTRATION DES ARCHIVES NATIONALES, DE LA
BIBLIOTHEQUE NATIONALE ET DE LA DOCUMENTATION GABONAISE
Article 14.- Les corps des fonctionnaires de l‟administration des Archives Nationales, de la Bibliothèque
Nationales et de la Documentation Gabonaise appartenant à la hiérarchie AI comportent un grade supérieur et
un grade inférieur, tel qu‟il ressort de l‟article 3 du présent décret.
Le grade inférieur comporte:
- une troisième classe avec deux échelons et un échelon stagiaire ;
- une deuxième classe avec deux échelons ;
- une première classe avec deux échelons ;
- une classe exceptionnelle avec un seul échelon.
Article 15.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur est limité à 25% de l‟effectif
total du corps.
Article 16.- Aucune distinction entre les sexes n‟est faite en ce qui concerne l‟accès à ces différents corps.
Article 17.- Peuvent seuls être nommés aux grades de conservateurs et documentalistes, les candidats ayant
satisfait aux examens de sortie d‟une Ecole Supérieure spécialisée agréée par le Gouvernement.
Article 18.- Il n‟y a pas de concours professionnel pour le recrutement du personnel de la hiérarchie AI de
l‟administration des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise.
Article 19.- Sous réserve des dispositions de l‟article 21 du statut général, peuvent seuls être proposables au
grade supérieur de leur corps, les Conservateurs d‟Archives, les Conservateurs de la Bibliothèque Nationale et
les Documentalistes comptant, d‟une part, 30 mois d‟ancienneté dans le 2° échelon de la Ière classe, d‟autre
part, 15 ans de services administratifs effectifs dans les conditions fixées respectivement à l‟article 15 du
présent décret et au chapitre 2 du titre 4 du statut général.
Article 20.- Les corps des fonctionnaires de l‟administration des Archives Nationales, de la Bibliothèque
Nationale et de la Documentation Gabonaise appartenant à la hiérarchie A2 comportent un grade supérieur et
un grade inférieur, tel qu‟il ressort de l‟article 3 du présent décret.
Article 21.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur est limité à 30 % de l‟effectif du
corps.
Article 22.- Aucune distinction entre les sexes n‟est faite en ce qui concerne l‟accès à ces différents corps.
Article 23.- Peuvent être seuls nommés dans les corps des Archivistes, Bibliothécaires et Documentalistes
adjoints, les candidats ayant satisfait aux examens de sortie d‟une école spécialisée agréée par le
Gouvernement.
Article 24.- Outre les promotions décidées par le chef de l‟Etat en vertu des dispositions prévues à l‟article 21
du statut général, le recrutement des Archivistes, Bibliothécaires et Documentalistes adjoints, à titre
professionnel, peut s‟effectuer par voie de concours professionnel dans les conditions fixées aux articles 36 à
39 du statut général, ou par inscription sur liste d‟aptitude, dans la limite de 25% des emplois vacants, parmi les
fonctionnaires suivants appartenant à la hiérarchie BI :
a) Sous-Archivistes ;
b) Sous-Bibliothécaires ;
c) Sous-Documentalistes.
Article 25.- Sous réserve des dispositions de l‟article 21 du statut général, peuvent seuls être proposables au
grade supérieur de leurs corps, les Archivistes, les Bibliothécaires et les Documentalistes adjoints comptant,
d‟une part, 30 mois d‟ancienneté dans le 2° échelon de la 1ère classe, d‟autre part, 15 ans de services
administratifs effectifs, dans les conditions fixées respectivement à l‟article 21 du présent décret et au chapitre 2 du titre 4
du statut général.
Article 26.- La carrière des fonctionnaires de l‟administration des Archives Nationales, de la Bibliothèque
Nationale et de la Documentation Gabonaise, appartenant à la hiérarchie B1 comporte un grade inférieur et un
grade supérieur, tel qu‟il ressort de l‟article 3 du présent décret.
Article 27.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur, est limité à 30% de l‟effectif
total du corps.
Article 28.- Aucune distinction n‟est faite entre les deux sexes en ce qui concerne l‟accès à ces différents
corps.
Article 29.- Les fonctionnaires de la hiérarchie B1, appartenant aux corps des fonctionnaires de l‟administration
des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise sont recrutés à la
suite d‟un concours ouvert aux titulaires de l‟un des diplômes suivants :
Article 30.- Outre les promotions décidées par le chef de l‟Etat en vertu des dispositions prévues à l‟article 21
du statut général, le recrutement des Sous-Archivistes, Sous-Bibliothécaires et Sous-Documentalistes peut se
faire par voie de concours professionnel, dans les conditions fixées aux articles 36 à 39 du statut général, ou
- Aides-Archivistes ;
- Aides-Bibliothécaires ;
- Aides-Documentalistes.
Article 31.- Sous réserve des dispositions de l‟article 21 du statut général, peuvent seuls être proposables au
grade supérieur de leurs corps, les Sous-Archivistes, Sous-Bibliothécaires et Sous-Documentalistes
appartenant à la première classe et comptant, d‟une part, 30 mois d‟ancienneté dans le deuxième échelon de
cette classe, d‟autre part 15 ans de services administratifs effectifs, dans les conditions fixées respectivement à
l‟article 27 du présent decret et au chapitre 2 du titre 4 du statut general.
Article 32.- Les corps des fonctionnaires de l‟administration des Archives Nationales, de la Bibliothèque
Nationale et de la Documentation Gabonaise appartenant à la hiérarchie B2 comportent un grade inférieur et un
grade supérieur, tel qu‟il ressort de l‟article 3 du présent décret.
Article 33.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur est limité à 40% de l‟effectif total
du corps.
Article 34.- Aucune distinction n‟est faite entre les deux sexes en ce qui concerne l‟accès à ces différents
corps.
Article 35.- Les fonctionnaires de la hiérarchie B2, appartenant aux corps de l‟administration des Archives
Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise, sont recrutés à la suite d‟un
concours ouvert aux titulaires de B.E.P.C.
Article 36.- Il n‟y a pas de recrutement à titre professionnel pour les corps des fonctionnaires de l‟administration
des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise appartenant à la
hiérarchie B2.
Article 37.- Sous réserve des dispositions de l‟article 21 du statut général, peuvent seuls être proposables pour
le grade supérieur de la hiérarchie B2 les Aides-Archivistes, les Aides-Bibliothécaires et les Aides-
Documentalistes appartenant à la première classe et comptant, d‟une part, 30 mois d‟ancienneté dans le
deuxième échelon de cette classe, d‟autre part 15 ans de services administratifs effectifs, dans les conditions
fixées respectivement à l‟article 33 du présent décret et au chapitre 2 du titre 4 du statut général.
Article 38.- Les corps des fonctionnaires des services techniques appartenant à la hiérarchie A2 comportent un
grade supérieur et un grade inférieur, tel qu‟il ressort de l‟article 4 du présent décret.
Article 39.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur est limité à 30% de l‟effectif du
corps.
Article 40.- Aucune distinction entre les sexes n‟est faite en ce qui concerne l‟accès à ces différents corps.
Article 41.- Il n‟y a pas de recrutement direct pour les corps des fonctionnaires des services techniques
appartenant à la hiérarchie A2.
Article 42.- Outre les promotions décidées par le chef de l‟Etat en vertu des dispositions prévues à l‟article 21
du statut général, le recrutement des chefs de laboratoire de reprographie, des restaurateurs de documents,
des relieurs, s‟effectue par voie de concours professionnel, dans les conditions fixées aux articles 36 à 39 du
statut général, ou par inscription sur liste d‟aptitude, dans la limite de 25% des emplois vacants, parmi les
fonctionnaires suivants appartenant à la hiérarchie B1:
a) Opérateurs photographes ;
b) Restaurateurs adjoints de documents ;
c) Relieurs adjoints.
Article 43.- Sous réserve des dispositions de l‟article 21 du statut général, peuvent seuls être proposables au
grade supérieur de la hiérarchie A2, les chefs de laboratoire de reprographie, les restaurateurs de documents,
ère
les relieurs comptant, d‟une part , 30 mois d‟ancienneté dans le 2° échelon de la 1 classe, d‟autre part 15 ans
de services techniques effectifs, dans les conditions fixées respectivement à l‟article 39 du présent décret et au
chapitre 2 du titre 4 du statut général.
Article 44.- La carrière des fonctionnaires appartenant à la hiérarchie B1 comporte un grade inferieur et un
grade supérieur, tel qu‟il ressort de l‟article 4 du présent décret.
Article 46.- Aucune distinction n‟est faite entre les deux sexes en ce qui concerne l‟accès à ces différents
corps.
Article 47.- Il n‟y a pas de recrutement direct pour les corps des fonctionnaires des services techniques
appartenant à la hiérarchie B1.
Article 48.- Outre les promotions décidées par le chef de l‟Etat en vertu des dispositions prévues à l‟article 21
du statut général, le recrutement des opérateurs photographes, des restaurateurs adjoints de documents et des
relieurs adjoints, s‟effectue par voie de concours professionnel, dans les conditions fixées aux articles 36 à 39
du statut général ou par inscription sur liste d‟aptitude, dans la limite de 25% des emplois vacants, parmi les
fonctionnaires suivants appartenant à la hiérarchie B2 :
Article 50.- Les corps des fonctionnaires des services techniques appartenant à la hiérarchie B2 comportent un
grade inferieur et un grade supérieur, tel qu‟il ressort de l‟article 4 du présent décret.
Article 51.- L‟effectif des fonctionnaires pouvant appartenir au grade supérieur, est limité à 40% de l‟effectif
total du corps.
Article 52.- Aucune distinction entre les sexes n‟est faite en ce qui concerne l‟accès à ces différents corps.
Article 53.- Les fonctionnaires de la hiérarchie B2, appartenant aux corps des services techniques, sont
recrutés à la suite d‟un concours ouvert aux titulaires du BEPC ou CAP.
Article 54.- Il n‟y a pas de recrutement à titre professionnel pour les corps des fonctionnaires des services
techniques appartenant à la hiérarchie B2.
Article 55.- Sous réserve des dispositions de l‟article 21 du statut général, peuvent seuls être proposables pour
le grade supérieur de la hiérarchie B2, les Aides-opérateurs photographes, les Aides-restaurateurs de
documents, les Aides-relieurs appartenant à la première classe et comptant, d‟une part, 30 mois d‟ancienneté
dans le deuxième échelon de cette classe, d‟autre part 15 ans de services techniques effectifs, ceci dans les
conditions fixées respectivement à l‟article 51 du présent décret et au chapitre 2 du titre 4 du statut général.
Article 56.- Pour la constitution initiale des corps des conservateurs et documentalistes, pourront être intégrés
directement dans ces corps, dans les conditions prévues à l‟article 56 du statut général, les fonctionnaires en
services à la date de signature du présent décret et remplissant à cette date les deux conditions ci-après :
Article 57.- Pour la constitution initiale du corps des sous-Archivistes, des sous-bibliothécaires et des sous-
documentalistes, pourront être intégrés directement dans ces corps, dans les conditions prévues par l‟article 42
du statut général et l‟article 9 du présent décret, les agents en service à la date de signature du présent décret
et comptant à cette date quatre ans d‟activité ininterrompue à la même spécialité.
Article 58.- Pour la constitution initiale des corps des Aides-Archivistes, des Aides-bibliothécaires et des Aides-
Documentalistes, pourront être intégrés directement dans ces corps, dans les conditions prévues par l‟article 42
du statut général et l‟article 9 du présent décret, les agents en service à la date de signature du présent décret
et comptant à cette date trois ans d‟activité ininterrompue à la même spécialité.
Article 59.- Pour la constitution initiale des corps des chefs de laboratoire de reprographie, des restaurateurs
de document et des Relieurs, pourront être intégrés directement dans ces corps, dans les conditions prévues
par l‟article 42 du statut général et l‟article 9 du présent décret, les fonctionnaires en service à la date de
Article 60.- Pour la constitution initiale des corps des opérateurs photographes, des restaurateurs adjoints de
documents et des relieurs adjoints, pourront être intégrés directement dans ces corps, des auxiliaires des
services techniques justifiant d‟au moins deux ans de services effectifs accomplis en cette qualité à la Direction
Générale des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise.
Article 61.- Le Ministre de la Fonction Publique, le Ministre des Finances et le Ministre Secrétaire Général de la
Présidence de la République sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l‟application du présent décret qui
sera enregistré, publié au Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre;
Léon MEBIAME
J.BOURDES-OGOULIGUENDE
Réné RADEMBINO-CONIQUET
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets 278/PR et 280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du gouvernement, ensemble les
textes modificatifs;
Vu le décret n°626 bis/MFP/MINECOFIN du 29 Mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnels civils de l‟Etat ;
DECRETE :
TITRE I
Article 2.- Tous les fonctionnaires classés dans l‟un des corps définis ci-dessus, sont soumis, dans le cadre du
statut général, aux dispositions communes à leur secteur fixées par le titre II du présent décret.
TITRE II
Article 3.- L‟appartenance au Secteur Administration Economique et Financière est déterminée par le
er
classement du corps dans l‟une des spécialités visées à l‟article 1 ci-dessus.
Article 4.- Les agents appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les emplois
prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence. La nomination à une fonction spécifique n‟ouvre en
aucun cas automatiquement droit à l‟accès au corps auquel cette fonction est rattachée.
Les nominations, mises à disposition, détachements à prononcer à des emplois autres ainsi que les
changements de corps, sont appréciés en tenant compte de l‟ensemble des fonctionnaires de la spécialité et
conformément aux quotas maximum ci-après :
Article 5.- Conformément aux dispositions de l‟article 66 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade supérieur sauf stipulation expresse prévue dans le statut particulier du corps, l‟appartenance
à ce grade est concrétisée par le titre « en chef » ajouté à la désignation du corps dans la catégorie A1, par le
titre « hors classe » ajouté à la désignation du corps dans les autres catégories et hiérarchies.
Article 6.- Les modalités d‟avancement pour tous les corps, sont celles fixées par les dispositions suivantes du
statut général :
- l‟article 67 en ce qui concerne l‟avancement de grade ;
- l‟article 68 en ce qui concerne l‟avancement de classe ;
- l‟article 69 en ce qui concerne l‟avancement d‟échelon.
Article 7.- Dans tous les cas, les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales stipulées par
les articles 34 à 40 du statut général des fonctionnaires.
Article 8.- Lorsque les conditions d‟application des concours professionnels ou des admissions sur titre
professionnels conduisent à intégrer des agents dans la hiérarchie immédiatement supérieure, cette intégration
s‟effectue conformément aux dispositions de l‟article 42 du statut général des fonctionnaires.
TITRE III
Article 9.- La spécialité Gestion Economique et Financière correspond à l‟acquisition des notions spécialisées
pour la conception, l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine de la gestion
économique et financière.
Article 10.- La spécialité Gestion Economique et Financière comporte les corps suivants, dont les conditions de
recrutement sont précisées dans le tableau ci-après :
Article 11.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-après, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 12.- Pendant la durée des études à l‟Institut de l „Economie et des Finances les élèves sont considérés
comme élèves-administrateurs économiques et financiers ; à la fin de leur scolarité et sous réserve de
l‟obtention du diplôme, ils sont intégrés d‟office dans la fonction publique en qualité de stagiaire dans le corps
des administrateurs économiques et financiers.
Article 13.- Les administrateurs économiques et financiers pourront accéder au corps des inspecteurs des
finances dans les conditions prévues par un décret fixant le statut spécial de ce corps.
Article 14.- La spécialité Douanes correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine des douanes.
Article 15.- La spécialité Douanes comporte les corps figurant dans le tableau ci-dessous, qui précise, pour
chaque catégorie, les conditions de recrutement.
À l‟exclusion du niveau A, il existe à chaque niveau hiérarchique deux corps le premier : correspond aux
agents des bureaux, le second aux agents des brigades.
Article 17.- Les candidats aux emplois des différents corps des agents de brigade doivent présenter une acuité
sensorielle minimum correspondant au standard d‟aptitude des militaires à savoir :
- pour la vue V= 3
- pour l‟ouïe A= 3
Article 18.- Pour exercer légalement leurs fonctions, les agents des douanes doivent avoir prêté serment
devant le tribunal civil. Ils doivent également être porteurs de leur commission d‟emploi qui leur est délivrée par
le Ministre dont relève la spécialité après leur titularisation.
Article 19.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 20.- La spécialité Contributions directes et indirectes correspond à l‟acquisition de notions spécifiques
pour la conception, l‟organisation, la mise en œuvre et l‟application des règles fiscales, tant au niveau des
travaux de taxation, de vérification, qu‟à celui du recouvrement et du contentieux.
Article 21.- La spécialité Contributions directes et indirectes comporte les corps suivants, dont les conditions
d‟accès et de recrutement sont précisées dans le tableau ci-après (voir tableaux en annexe).
Article 22.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-après, qui comporte également l „énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 23.- Le Directeur général des Contributions directes et indirectes est nommé exclusivement parmi les
inspecteurs centraux des impôts et, de préférence parmi les inspecteurs principaux des impôts.
Article 24.- Pour exercer légalement leurs fonctions, les fonctionnaires des Impôts appartenant aux hiérarchies
A1, A2, B1, doivent avoir prêté serment devant le tribunal civil. Ils doivent également être porteurs de leur
commission d‟emploi, qui leur est délivrée par le Ministre dont relève la spécialité, après leur titularisation.
Article 25.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 26.- La spécialité Domaines et Enregistrement correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la
conception, l‟organisation, la mise en œuvre et l „exécution des travaux courants ayant trait aux opérations et
aux problèmes domaniaux, ainsi que l‟acquisition des connaissances techniques, juridiques et fiscales
suffisantes permettant de concevoir et d‟assurer la création, la constatation, la liquidation et le recouvrement
des impôts et taxes, dont la perception est confiée à l‟administration des Domaines et de l‟Enregistrement.
Article 27.- La spécialité Domaines et Enregistrement comporte les corps suivants, dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après :
Article 28.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 29.- Le directeur général des domaines et de l‟enregistrement est nommé exclusivement parmi les
inspecteurs centraux des domaines et de l‟enregistrement et, de préférence, parmi les inspecteurs principaux
des domaines et de l‟enregistrement.
Article 30.- Pour exercer légalement leurs fonctions, les agents du service de l‟enregistrement et des domaines
appartenant aux hiérarchies A1, A2, B1, doivent avoir prêté serment devant le tribunal civil et être porteurs de
leur commission d‟emploi, qui leur est délivrée par le ministre dont relève la spécialité, après leur titularisation.
Article 32.- La spécialité Trésor correspond à l‟acquisition de notions spécifiques pour la conception,
l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine du Trésor Public.
Article 33.- La spécialité trésor comporte les corps suivants, dont les conditions de recrutement sont indiquées
ci-après.
Article 34.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-après, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 35.- La Direction de la Comptabilité Publique et du Trésor est placée sous l‟autorité du Trésorier Payeur
Général.
Le Trésorier Payeur cumule les fonctions de Directeur Général de la Comptabilité publique et du Trésor,
d‟agent comptable de la Dette viagère, d‟agent comptable du trésor et d‟agent du trésor.
Le Trésorier Payeur général est Comptable Supérieur unique de l‟Etat. A cet effet il exerce, sous la
haute autorité du Ministre chargé des Finances, le pouvoir hiérarchique sur l‟ensemble des personnels du
trésor.
Il est nommé par le Chef de l‟Etat dans les conditions fixées par la loi portant réglementation de la
nomination aux emplois supérieurs de l‟Etat.
Il est soumis à un régime particulier de responsabilité pécuniaire applicable aux comptables publics.
Article 36.- Le Trésorier Payeur Général est assisté d‟un ou de plusieurs fondés de pouvoirs, d‟une mission
d‟étude et de contrôle, des services centraux et des services extérieurs.
Le Premier Fondé de Pouvoir est le principal adjoint du Trésorier Payeur général. Il peut recevoir
procuration pour signer seul ou concurremment avec ce dernier tous les actes relatifs à sa gestion et aux
affaires particulières qui s‟y rattachent.
Article 37.- Le Premier Fondé de Pouvoir est choisi par le Trésorier Payeur général sur une liste d‟aptitude
arrêtée par le Ministre chargé des Finances parmi les inspecteurs principaux.
Article 38.- Les directeurs de services appelés à assister le trésorier payeur général en sa qualité de directeur
général d‟administration centrale peuvent, dans cette éventualité, recevoir procuration spéciale, dans les
conditions fixées par l‟article 25 bis du décret n°652/PR/MINECOFIN du 14 juin 1980 modifiant le décret
n°1207/PR/MINECOFIN du 17 novembre 1977 portant attributions et organisation du Ministère de L‟Economie
et des Finances.
Ils sont accrédités dans les mêmes formes que le premier fondé de pouvoir, avis de toutes les
procurations étant donné à la juridiction des comptes et aux organismes intéressés par la gestion du Trésorier
Payeur général.
Article 39.- Les comptables spéciaux ou agents comptables sont chargés d‟exécuter certaines catégories
d‟opérations définies par les décrets qui les nomment. Dans l‟exercice de ces fonctions, ils sont placés sous
l‟autorité conjointe du Ministre chargé des Finances et du Ministre dont relève leur service.
Article 40.- Conformément aux dispositions des articles 25 ter, et 25 quarto du décret n°652/PR/MINECOFIN
visé ci-dessus, les postes comptables secondaires du trésor sont hiérarchisés en :
- Recettes perceptions principales ou trésoreries provinciales ;
- Recettes-perceptions;
- et perceptions.
Les receveurs-percepteurs principaux, les trésoriers provinciaux et les receveurs percepteurs sont nommés par
décret sur proposition du Ministre chargé des Finances respectivement parmi les inspecteurs centraux et les
inspecteurs du trésor.
Les percepteurs sont nommés par arrêté du Ministre chargé des Finances, sur proposition du Directeur
général de la Comptabilité Publique et du Trésor, parmi les agents ayant au moins le grade de Contrôleur
principal.
Tous les fonctionnaires ci-dessus sont soumis de ce fait, aux dispositions du décret
n°110/PR/MINECOFIN du 23 janvier 1975 fixant le régime particulier de la responsabilité des comptables
publics.
Article 42.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 43.- La spécialité statistiques économiques correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la
conception, l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine des statistiques
économiques.
Article 44.- La spécialité statistiques économiques comporte les corps suivants, dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après.
Article 45.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 46.- Pour exercer légalement leur emploi, les personnels des corps des statistiques économiques
doivent prêter serment devant le tribunal civil.
Article 47.- Seront considérées comme fautes graves au sens du statut général de la Fonction Publique, les
fautes suivantes commises par un fonctionnaire de la spécialité statistiques économiques, quel que soit le corps
auquel il appartient, sans préjudice des poursuites pénales :
1) la violation du secret statistique, tel qu‟il est défini à l‟article 10 du décret n° 125/PR du 19 avril 1963,
portant organisation d‟un service national de la statistique ;
2) la falsification notoire de tout document établi, tant à la collecte des données statistiques que lors de
leur élaboration ou de leur publication.
Article 48.- Le reclassement des corps existant dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 49.- La spécialité prix correspond à l‟acquisition des notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation des enquêtes économiques et l‟application de la politique des prix des pouvoirs publics.
Article 50.- La spécialité prix comporte les corps suivants, dont les conditions de recrutement sont indiquées ci-
après.
Article 51.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun des
corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 52.- Pour exercer légalement leurs fonctions, les agents de la spécialité doivent prêter serment devant
le tribunal civil et être porteurs de leur commission d‟emploi, qui leur est délivrée par le Ministre dont relève la
spécialité, après leur titularisation.
Le serment n‟est pas renouvelé, tant qu‟il n‟y a pas d‟interruption de la fonction quelles que soient les
attributions successives confiées aux intéressés. Les fonctionnaires qui reprennent leur service dès la cessation
des causes pour lesquelles ils ont dû le suspendre ne sont pas considérés comme ayant interrompu leurs
fonctions et n‟ont pas à prêter un nouveau serment. Le changement de résidence n‟entraîne ni nouvelle
prestation de serment ni nouvel enregistrement de la prestation antérieure.
Tout fonctionnaire quittant définitivement son emploi est tenu de remettre sans délai sa commission à
l‟administration.
Article 53.- Le reclassement des corps existant dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du président décret.
Article 55.- La spécialité instruments de mesure comporte les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après.
Article 56.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun des
corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 57.- Pour exercer légalement leurs fonctions, les personnels des corps des instruments de mesure
doivent être porteurs de leur commission d‟emploi et avoir prêté serment devant le tribunal civil.
La commission d‟emploi est délivrée par le Ministre dont relève la spécialité après titularisation du
fonctionnaire.
TITRE IV
Article 58.- Le corps des brigadiers de douanes (C2) créé par décret n°789/PR/MFP/CTA/MFBT/DD du 4
novembre 1968, est placé en voie d‟extinction.
Article 59.- Pendant une période transitoire, à laquelle il sera mis fin par décret, les agents des corps de la
spécialité gestion administrative pourront être intégrés dans les corps de la spécialité économique et financière
sous réserve des dispositions expressément prévues à cet égard dans le décret n°217/PR/MINECOFIN du 7
mars 1981 portant organisation de l‟Institut National des Finances.
Le Premier Ministre ;
Léon MEBIAME
Augustin HERVO-AKENDENGUE
Henri MINKO
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELLATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Inspecteurs
Voie interne
Principaux des Douanes au
Article 67 du Statut Général
grade supérieur
Voie externe
INSPECTEURS
Admission sur titres avec Licence ou
CENTRAUX DES
A1 Maîtrise (Droit, Sciences
DOUANES
Economiques, Gestion), plus
Grade normal
spécialisation sanctionnée par
diplôme délivré par une Ecole des
Douanes agréée par le
Gouvernement
Deviennent Inspecteurs des
Voie interne
Douanes de grade supérieur
Article 67 du Statut Général
au grade supérieur
INSPECTEURS Voie externe
A2
DES DOUANES Concours plus formation sanctionnée
Grade normal par un diplôme délivré par une Ecole
des Douanes agréée par le
Gouvernement
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET
CORPS D’APPELLATION SUIVANT
HIERARCHIQUE DE RECRUTEMENT
GRADE
Bureaux Deviennent Contrôleurs
CONTROLEURS Principaux des Douanes ou Voie interne
DES DOUANES Lieutenant Major des Douanes Article 67 du statut Général
au grade supérieur
1. Pour les Contrôleurs
Voie externe
Brigades Grade normal Concours avec Baccalauréat,
LIEUTENANTS DES Capacité en Droit, Brevet
B1
DOUANES Supérieur ou diplôme
équivalent, plus obligation de
satisfaire à un examen
professionnel à l‟issue du
stage
Voie interne
Concours professionnel
2. Pour les Lieutenants
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES
CORPS D’APPELLATION SUIVANT
HIERARCHIQUE ET DE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Inspecteurs Voie interne
Principaux des Impôts au grade Article 67 du Statut
supérieur Général
Voie externe
INSPECTEURS
A1 Licence ou Maîtrise (Droit,
CENTRAUX DES IMPOTS
Sciences Economiques)
ou diplôme d‟une école
supérieure de commerce
ou d‟un Institut supérieur
de gestion, probatoire
Grade normal
d‟Expertise Comptable ou
tout autre diplôme jugé
équivalent, plus diplôme
d‟une école des impôts
agréée par le
Gouvernement (ENI ou
similaire)
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELLATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Voie interne
Concours ouvert aux
inspecteurs des impôts ;
A1
Grade normal obligation de suivre le stage de
formation des Inspecteurs
Centraux à l‟ENI et d‟en sortir
avec le diplôme
Deviennent Inspecteurs des
INSPECTEURS DES Voie interne
A2 Impôts de grade supérieur au
Article 67 du Statut Général.
grade supérieur
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELLATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Agents d‟Assiette
Voie interne
principaux des Impôts au grade
Article 67 du Statut Général.
supérieur
Voie externe
Admission sur concours ouvert
AGENTS D‟ASSIETTE
B2 aux candidats titulaires d‟un
DES IMPOTS ère
BEPC ou de 1 année de
grade normal
Capacité en Droit, plus
obligation de suivre un stage de
formation sanctionné par un
examen probatoire
FONCTIONS SPECIALES
CORPS PROFILS D’EMPLOI ET FONCTIONS
EVENTUELLES
NORMALES
Tous emplois de conception et d‟organisation
pour la détermination et l‟application des
règlements fiscaux
INSPECTEURS CENTRAUX
Coordination et contrôle de la marche des Direction des Impôts
DES IMPOTS
inspecteurs et contrôles fiscaux
Responsabilité d‟une Direction des Impôts, d‟un
Service ou d‟une Inspection
Responsabilité dans une Direction ou une
INSPECTEURS DES IMPOTS
Inspection.
Responsabilité dans une Inspection
CONTROLEURS DES IMPOTS
Responsabilité dans un service
AGENTS D‟ASSIETTE Travaux d‟exécution
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Inspecteurs
Principaux des Domaines et Voie interne
de l‟enregistrement au grade Article 67 du Statut Général
supérieur
Voie externe
INSPECTEURS
Licence ou Maîtrise
CENTRAUX DES
(Droit, ou Sciences
A1 DOMAINES ET DE
Economiques), plus 2 années de
L‟ENREGISTREMENT
spécialisation en matière fiscale
Grade normal
sanctionnées par un diplôme
délivré par un établissement d‟Etat
(ENI ou similaire)
Voie interne
Concours professionnel
Deviennent Inspecteurs de
grade supérieur des
Voie interne
Domaines et de
Article 67 du Statut Général
l‟enregistrement au grade
supérieur
Voie externe
Grade normal Deux certificats de Licence, plus
une année de spécialisation en
matière fiscale dans un
INSPECTEURS DES établissement agréé par le
A2 DOMAINES ET DE Gouvernement (ENI ou similaire),
L‟ENREGISTREMENT sanctionnée par un diplôme
- Agents ayant suivi la filière
d‟inspecteur Central, sans avoir
obtenu le diplôme correspondant,
mais avec 9/20 de moyenne au
minimum et sous réserve
d‟examen du dossier
Voie interne
Concours professionnel
Voie interne
Concours professionnel.
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Agents de
Constatation Principaux des
Voie interne
Domaines et de
Article 67 du Statut Général.
l‟enregistrement au grade
supérieur.
Voie externe
Admission sur concours ouvert aux
titulaires du BEPC ou d‟un diplôme
AGENT DE équivalent, plus obligation de suivre 6
CONSTATATION mois de stage d‟initiation à la fiscalité
DES DOMAINES dans un Etablissement d‟Etat.
B2
ET DE Candidats ayant suivi la formation des
L‟ENREGISTREME Grade normal Contrôleurs des Domaines et de
NT l‟Enregistrement sans avoir obtenu les
titres requis, mais ayant obtenu une
moyenne générale au moins égale à
9/20, et après examen du dossier.
Voie interne
Par concours professionnel ouvert
aux agents de la hiérarchie C de
l‟administration Générale en service
aux Domaines
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Inspecteur
Voie interne
Principaux du Trésor au grade
Article 67 du Statut Général
supérieur
Voie externe
Licence ou Maîtrise
(Droit, ou Sciences Economiques),
ou autre diplôme équivalent, plus
INSPECTEURS
diplôme de l‟Ecole Nationale des
A1 CENTRAUX DU
Services Extérieurs du Trésor
TRESOR
Grade normal (ENST)
Voie interne
Concours ouvert aux Inspecteurs
remplissant les conditions prévues à
l‟article 35 du Statut Général plus
diplôme de l‟ENST
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent Inspecteurs
Voie interne
Divisionnaires du Trésor au
Article 67 du Statut Général
grade supérieur
Voie externe
Admission des candidats
INSPECTEURS DU
A2 sortant de l‟ENST n‟ayant pas
TRESOR
obtenu le diplôme, mais dont la
Grade normal
moyenne n‟est pas inférieur à
9/20 et après examen du dossier
Voie interne
Concours professionnel
Voie interne
Article 67 du Statut Général
Voie externe
Admission sur titres pour les
Deviennent Contrôleurs et candidats titulaires d‟un diplôme
Huissiers Principaux du Trésor sanctionnant deux années
CONTROLEURS ET au grade supérieur d‟études supérieures
B1 HUISSIERS DU (Droit ou Sciences
TRESOR Economiques)
Admission sur concours direct
Grade normal ouvert aux candidats titulaires du
Baccalauréat ou de la Capacité
en Droit
Voie interne
Concours professionnel
Voie interne
Article 67 du Statut Général
Voie externe
Admission sur concours ouvert
aux candidats titulaires du BEPC
Deviennent Agents de ou de la Première année de
AGENT DE Recouvrement Principaux au Capacité en Droit
B2 RECOUVREMENT grade supérieur
DU TRESOR Admission sur titres pour les
Grade normal candidats titulaires du
Baccalauréat ou de la Capacité
en Droit. Obligation de suivre un
stage de formation
professionnelle sanctionné par
un examen probatoire
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Grade supérieur : Article 5 du Voie interne
présent décret Article 67 du Statut Général.
Voie externe
Concours ou admission sur titre :
Licence ou Maîtrise, plus Diplôme de
statisticien ou statisticien Ŕ économiste
délivré par Ecole Nationale de la
INGENIEURS
Statistique et de l‟administration
STATISTICIEN ère
Economique de Paris (ENSAE 1
A1 S
Division) Ŕ Centre Européen de
ECONOMISTE Grade normal
formation des Statisticiens Economistes
S
pour les Pays en voie de
Développement
ère
(CESD 1 Division)
- Tout autre établissement
d‟enseignement de la statistique
délivrant un diplôme équivalent et
reconnu par l‟Etat.
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
SUIVANT GRADE
Grade supérieur : Article 5 Voie interne
du présent décret. Article 67 du Statut Général.
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Baccalauréat, plus Diplôme de Cadre
Statisticien délivré par : Ecole Nationale de
la Statistique et de l‟administration
Economique de Paris (2ème division).
Centre de formation des Statisticiens pour
INGENIEURS
les Pays en voie de Développement
DES
A2 (2ème division)
TECHNIQUES
Grade normal - Ecole de Statistiques d‟Abidjan
STATISTIQUES
(Division des ingénieurs Techniques de la
Statistique)
- Institut National de Statistique et
d‟Economie Appliquée de Rabat Ŕ Tout
autre établissement d‟enseignement de la
statistique délivrant un diplôme équivalent
et reconnu par l‟Etat.
Voie interne
Concours professionnel
Deviennent adjoints
Voie interne
Techniques Principaux au
Article 67 du Statut Général
grade supérieur
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Niveau Terminale, plus Diplôme d‟Adjoint
Technique de la Statistique délivré par Ŕ
ADJOINTS
Centre International de formation Statistique
TECHNIQUES
B1 de Yaoundé (C.I.F.S. Section Adjoints
DES
Techniques).
STATISTIQUES Grade normal
- Ecole de Statistiques d‟Abidjan Section
Adjoints Techniques Ŕ Tout autre
établissement d‟enseignement de la
statistique délivrant un diplôme équivalent
reconnu par l‟Etat
Voie interne
Concours professionnel
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
GRADE
Deviennent agents
Voie interne
Techniques Principaux au
Article 67 du Statut Général
grade supérieur.
Voie externe
B.E.P.C plus diplôme d‟agent
technique délivré par :
- Centre International de Formation
AGENTS Statistique de Yaoundé (section
TECHNIQUES Agents Technique)
B2
DES - Ecole Statistique d‟Abidjan
STATISTIQUES Grade normal (section Agents Techniques)
FONCTIONS SPECIALES
CORPS PROFILS D’EMPLOI ET FONCTIONS
EVENTUELLES
NORMALES
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET DE
CORPS D’APPELATION
HIERARCHIQUE RECRUTEMENT
SUIVANT GRADE
Deviennent Inspecteurs
Voie interne
Principaux des Prix au
Article 67 du Statut Général
grade supérieur
Voie externe
Licence ou Maîtrise (Droit, Sciences
INSPECTEURS
Economiques), plus une année de
A1 CENTRAUX DES
spécialisation sanctionnée par un diplôme
PRIX
Grade normal délivré par un Etablissement d‟Etat (Ecole
de la Concurrence et de la Consommation,
ou similaire)
Voie interne
Concours professionnel
Grade supérieur :
INSPECTEURS Voie interne
A2 Article 5 du présent
DES PRIX Article 67 du Statut Général
décret
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
D.E.U.G, plus une année de spécialisation
en matière fiscale dans un Etablissement
agréé par le Gouvernement (Ecole de la
Grade normal
Concurrence et de la Consommation ou
similaire) sanctionnée par un diplôme
Voie interne
Concours professionnel
Deviennent Contrôleurs
Voie interne
Principaux des Prix au
Article 67 du Statut Général
grade supérieur
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
CONTROLEURS
B1 Baccalauréat ou diplôme technique
DES PRIX
équivalent, plus obligation de suivre un
Grade normal
stage sanctionné par un examen
Voie interne
Concours professionnel
AGENT DE Deviennent agents de
Voie interne
CONTROLE DES Contrôle Principaux des
Article 67 du Statut Général
PRIX Prix au grade supérieur
Voie externe
B2
Candidats titulaires du BEPC ou d‟un
Grade normal diplôme technique équivalent assorti d‟une
justification du niveau de classe de
première
MODIFICATION
NIVEAU CONDITIONS D’ACCES ET
CORPS D’APPELATION SUIVANT
HIERARCHIQUE DE RECRUTEMENT
GRADE
Grade supérieur : Voie interne
Article 5 du présent décret Article 67 du Statut Général
Voie externe
Concours ou admission sur
INGENIEURS DES
titres avec Licence ou Maîtrise
A1 INSTRUMENTS DE
(Sciences), plus diplôme d‟une
MESURE Grade normal
Ecole de Métrologie agréée par
l‟Etat
Voie interne
Concours professionnel
INGENIEURS Voie interne
Grade supérieur :
ADJOINTS DES Article 67 du Statut Général
A2 Article 5 du présent décret
INSTRUMENTS DE
Voie interne
MESURE Grade normal
Concours professionnel
CONTROLEURS Voie interne
Deviennent Contrôleurs
DES Article 67 du Statut Général
B1 Principaux au grade supérieur
INSTRUMENTS DE
Voie externe
MESURE Grade normal
Concours avec Baccalauréat
INGENIEURS STATISTICIENS
INGENIEURS DES STATISTIQUES
ECONOMISTES
ECONOMIQUES
Décret n° 012/PR/MAEDDPMERH/STAT du 11 Janvier 1969 ADJOINTS TECHNIQUES DES
ADJOINT TECHNIQUES DE LA
STATISTIQUES
STATISTIQUE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT ;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets 278 PR et 280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du Gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu le décret n°626 bis/MINFP/ MINECOFIN du 29 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnes civils de l‟Etat ;
DECRETE :
TITRE I
GENERALITES DETERMINATION DES SPECIALITES REGROUPEES
DANS LE SECTEUR PRODUCTION
er
Article 1 .- Le décret pris en application des dispositions de la loi n°2/81 du 8 juin 1981, portant statut général
des fonctionnaires, fixe le statut particulier des personnels du secteur PRODUCTION qui comprend les
spécialités suivantes :
- Agriculture ;
- Elevage ;
- Eaux et forêts ;
- Mines et géologie.
Les corps des fonctionnaires appartenant à chacune de ces spécialités sont définis à la section la
concernant dans le titre III du présent décret qui détermine les dispositions spécifiques relatives à ces corps.
Article 2.- Tous les fonctionnaires, classés dans l‟un des corps définis ci-dessus, sont soumis, dans le cadre du
statut général aux dispositions communes à leur secteur fixées par le titre II du présent décret.
TITRE II
DISPOSITIONS COMMUNES AU SECTEUR PRODUCTION
Article 3.- L‟appartenance au secteur PRODUCTION est déterminée par le classement du corps dans l‟une des
er
spécialités visées à l‟article 1 ci-dessus. Elle correspond à une même formation générale de base.
Article 4.- Les agents appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les emplois
prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence. La nomination à une fonction spécifique n‟ouvre, en
aucun cas automatiquement droit à l‟accès au corps auquel cette fonction est rattachée.
Les nominations mises à dispositions, détachements à prononcer à des emplois autres ainsi que les
changements de corps sont appréciés en tenant compte de l‟ensemble des fonctionnaires de la spécialité et
conformément aux quotas maximum ci-dessous :
- Agriculture 15%
- Elevage 15%
- Eaux et Forêt pas de pourcentage (examiné cas par cas)
- Mines et géologie 20%.
Article 5.- Conformément aux dispositions de l‟article 66 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade supérieur. L‟appartenance à ce grade est concrétisée par le titre « EN CHEF » ajouté à la
Article 6.- Les modalités d‟avancement pour tous les corps sont celles fixées par les dispositions suivantes du
statut général :
- l‟article 67 en ce qui concerne l‟avancement de grade ;
- l‟article 68 en ce qui concerne l‟avancement de classe ;
- l‟article 69 en ce qui concerne l‟avancement d‟échelon.
Article 7.- Dans tous les cas, les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales stipulées par
les articles 34 à 40 du statut général des fonctionnaires.
Cependant en cas de besoin, il peut être recruté pour occuper une vacance du corps, des agents
contractuels, parmi les personnes présentant ,soit les titres requis ou des titres équivalents , soit une
expérience confirmée au niveau requis dans la spécialité .
Lorsque les conditions d‟application des concours professionnels ou des admissions sur titre
professionnel conduisent à intégrer des agents dans la hiérarchie immédiatement supérieure, cette intégration
s„effectue conformément aux dispositions de l‟article 42 du statut général des fonctionnaires.
TITRE III
DISPOSITIONS RELATIVES AUX SPECIALITES
Article 9.- La spécialité agronomie comporte les spécialités suivantes dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 10.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-après qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 11.- Tout fonctionnaire pouvant bénéficier d‟un stage devra exercer dans la spécialité acquise à l‟issue
du stage et ne pourra plus prétendre à une autre spécialité, sauf en cas de réorientation pour les besoins des
services et dans la limite des postes budgétaires à pourvoir .
Article 12.- L‟accès aux fonctions et aux responsabilités d‟inspecteur général, de directeur général et leurs
adjoints, de directeur, de professeur, est exclusivement réservé aux fonctionnaires de la hiérarchie A1.
Article 13.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau ci- joint en annexe du présent décret.
Article 14.- La spécialité élevage correspond à l‟acquisition des notions spécialisées en matière de techniques,
recherches et applications dans les domaines des sciences vétérinaires et zootechniques.
Article 15.- La spécialité élevage comporte les spécialités suivantes dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après :
Article 16.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 17.- Tout fonctionnaire pouvant bénéficier d‟un stage devra exercer dans la spécialité acquise à l‟issue
d‟un stage et ne pourra plus prétendre à une autre spécialité, sauf en cas de réorientation pour les besoins des
services et dans la limite des postes budgétaires à pourvoir .
Article 18.- L‟accès aux fonctions et aux responsabilités d‟inspecteur général, de directeur général et leurs
adjoints, de directeur, de professeur, est exclusivement réservé aux fonctionnaires de la hiérarchie A1.
Article 20.- La spécialité eaux et forêts correspond à l‟acquisition et à la mise en œuvre des notions et des
techniques spécialisées pour la conception, la gestion et la conduite des travaux ou des actions diverses dans
les domaines de la compétence de cette spécialité. Elle a vocation pluridisciplinaire.
Les agents des eaux et forêts ont compétence en matière des eaux, des Forêts de la faune et de la
chasse.
Article 21.- la spécialité eaux et forêts comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 22.- Pour tenir compte des sujétions particulières aux fonctions exercées, le candidat doit faire la
preuve qu‟il est physiquement apte à exercer les fonctions de la spécialité eaux et forêts.
Les modalités de cette preuve sont fixées par arrêté du Ministre Chargé des Eaux et Forêts.
Article 23.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous.
Article 24.- Les fonctionnaires de la spécialité Eaux et Forêts en service sont des officiers de police judiciaire à
compétence spécialisée. À ce titre pour exercer légalement leurs fonctions, ils doivent prêter serment devant
un tribunal de première instance et faire enregistrer l‟acte de prestation de leur serment au greffe des
tribunaux selon les modalités ci-après :
- le serment prêté par les agents appartenant au corps des ingénieurs et des ingénieurs des
techniques et enregistré au greffe d‟un tribunal de première instances à une validité nationale ;
- le serment prêté par les agents appartenant aux corps des adjoints techniques, des agents
techniques et des brigadiers des eaux et forêts a une validité circonscrite dans les limites de leur
province d‟affectation. De ce fait, en cas de nouvelle affectation dans une autre province, le serment
doit être à nouveau enregistré au greffe du tribunal du lieu.
En outre les fonctionnaires de la spécialité eaux et forêts constituent un corps paramilitaire, à ce titre,
ils sont astreints au port de l‟uniforme, d‟insignes distincts de grade, d‟armes à feu et de munitions, ils sont
soumis à une organisation et à une discipline dont les modalités sont fixées par voie réglementaire. Cependant,
dans certaines conditions particulières, les agents des Eaux et Forêts, ont la possibilité d‟exercer leur service en
Civil et dans ce cas ils sont obligatoirement munis de leur carte professionnelle valant commission permanente
d‟emploi.
Article 25.- Les fonctionnaires de la spécialité eaux et forêts assurent en matière des eaux, forêts, de la faune
et de la chasse.
- des missions de police, de contrôle et de répressions comportant certains risques ;
- un rôle économique dans l‟encaissement des ressources domaniales et douanières.
Article 26.- Pour des raisons d‟efficacité administrative et technique, les agents des eaux et forêts bénéficient
périodiquement de cours, séminaires et conférences de perfectionnement dont les modalités d‟organisation
feront l‟objet d‟un règlement défini conjointement par les ministres chargés des eaux et forêts, de l‟économie et
des finances et de la fonction publique.
Article 27.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 28.- La spécialité mines et géologie correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la
conception l‟organisation, la mise en œuvre des contrôles et les travaux courants dans le domaine des
techniques minières et géologiques.
Article 29.- La spécialité mines et géologie comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement
sont indiquées ci-après :
Article 31.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
TITRE IV
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 32.- Les corps suivants sont placés ou maintenus en voie d‟extinction :
Décret n°790/PR/MIN/AER/MFP/CTA/ du 4/11/68.
- Agents de cultures ;
- Agents d‟élevage ;
- Conducteurs du génie rural ;
- Moniteurs d‟agriculture ;
- Infirmiers d‟élevage.
Décret n°908/PR/ du 27/12/68.
- Agent des mines
Article 34.- Le Ministre de la Fonction Publique, le Ministre des Mines de l‟Energie et des Ressources
Hydrauliques, le Ministre de l‟Agriculture des Eaux et Forêts et du Développement Rural et le Ministre de
l‟Economie et des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l‟exécution du présent décret qui
sera enregistré publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Léon MEBIAME
Michel ANCHOUEY
NIVEAU
CORPS SPECIALITES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
- Ingénieur agro-économiste
Voie externe
- Ingénieur agronome
Concours ou admission sur titre avec :
- Ingénieur géolopédologue
Diplôme des écoles nationales
- Ingénieur des Industries
supérieures formant aux différentes
alimentaires
spécialités du corps des ingénieurs
INGENIEURS - Ingénieur du Génie Rural et
agronomes, ou toutes autres écoles de
(AGRONOMES du Machinisme agricole
A1 niveau équivalent, agrées par le
par - Ingénieur des technologies
Gouvernement Gabonais
ASSIMILATION) et équipements agro-
alimentaires
Voie interne
- Phytopathologiste
Admission sur titre professionnel selon
- Phytopharmacien
le 1/- du premier alinéa de l‟article 40
- Ingénieur des statistiques
du statut général
agricoles.
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Diplôme d‟une école, d‟un Institut
technique
D‟application des Travaux, formant aux
- Ingénieur des techniques différentes qualifications du corps des
INGENIEURS agricoles ingénieurs des techniques agricoles ou
DES - Ingénieur des techniques du toutes autres écoles de niveau
A2
TECHNIQUES Génie Rural et du Machinisme équivalent, agrées par le
AGRICOLES Agricole Gouvernement Gabonais
- Licencié en économie rurale
Voie interne
Admission sur titre professionnel selon
le Ŕ 1-/ du premier alinéa de l‟article 40
du statut général
Concours professionnel
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Diplôme des écoles régionales
d‟agriculture, des lycées agricoles, des
écoles de cadres ruraux ou tous autres
- Conducteur d‟agriculture
établissements de formation agricole,
- Conducteur du Génie Rural
CONTROLEURS de niveau équivalent au baccalauréat
B1 - Contrôleurs des denrées
D‟AGRICULTURE scientifique ou technique
alimentaires
- Contrôleurs phytosanitaire
Voie interne
Admission sur titre professionnel selon
le -1-/ du premier alinéa de l‟article 40
du statut général
Concours professionnel
Voie externe
Concours ou admission sur titre des
ADJOINTS Conducteur adjoint candidats n‟ayant pas obtenu à la fin de
B2
D‟AGRICULTURE d‟agriculture cycle normal le diplôme d‟un des
établissements définis pour l‟accès aux
corps de la hiérarchie B1
NIVEAU
CORPS SPECIALITES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sut titre avec :
Diplôme de docteur Ŕ vétérinaire, ou
d‟ingénieur zootechnicien des facultés
et écoles de médecine vétérinaire
VETERINAIRES
- Vétérinaire agréées par le Gouvernement
INSPECTEURS A1
- Zootechnicien Gabonais
(PAR ASSIMILATION)
Voie interne
Admission sur titre professionnel,
selon le -1/ - du premier alinéa de
l‟article 40 du statut général /
Concours professionnel
NIVEAU
CORPS SPECIALITES CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Diplôme d‟une école, d‟un Institut technique
d‟application ou des travaux, ou toutes autre
- Ingénieur des écoles de niveau équivalent spécialisées
INGENIEURS DES techniques d‟élevage dans les techniques d‟élevage et de santé
TECHNIQUES A2 - Prépose de santé animale, agrées par le gouvernement
D‟ELEVAGE animale Gabonais
Voie interne
Admission sur titre professionnel, selon le -
1/ - du premier alinéa de l‟article 40 du
statut général.
Concours professionnel
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Diplôme des écoles régionales d‟élevage de
sciences vétérinaires, des lycées agricoles,
des cadres ruraux ou tous autres
CONTROLEURS - Contrôleur des établissements de formation à l‟élevage, de
DES TECHNIQUES B1 techniques d‟élevage niveau équivalent au baccalauréat
D‟ELEVAGE - Assistant vétérinaire. scientifique ou technique
Voie interne
Admission sur titre professionnel, selon le -
1-/ du premier alinéa de l‟article 40 du statut
général.
Concours professionnel
Voie externe
CONTROLEURS - Contrôleur adjoint Concours ou admissions sur titre des
ADJOINTS DES des techniques candidats n‟ayant pas obtenu à la fin du
B2 d‟élevage
TECHNIQUES cycle normal le diplôme d‟un des
D‟ELEVAGE - Infirmier vétérinaire établissements définis pour l‟accès aux
corps de la hiérarchie B1
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- Diplôme délivré par une grande école d‟ingénieurs ;
Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, de Saint
INGENIEURS DES MINES A1 Etienne, de Nancy, ou établissement délivrant un diplôme
équivalent, agréé par le Gouvernement
Voie interne
er
- Admission sur titre professionnel selon le 1 du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- Diplôme d‟ingénieur délivré par : Ecoles Nationales
Techniques des Mines d‟Alès, de Douai ou Etablissement
INGENIEURS DES
A2 délivrant un diplôme équivalent, agrée par le
TECHNIQUES DES MINES
Gouvernement
Voie interne
- Admission sur titre professionnel selon le 1/ du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
Voie externe
Concours avec :
- Baccalauréat de l‟enseignement secondaire
TECHNICIENS DES MINES B1 - Brevet supérieur
- Diplôme technique reconnu équivalent
Voie interne
- Concours professionnel
Voie externe
AGENTS TECHNIQUES DES
B2 Concours avec :
MINES
- BEPC.
CONTROLEURS ADJOINTS
Contrôleurs adjoints des techniques
D‟ELEVAGE, ASSISTANTS
d‟élevage
D‟ELEVAGE
INGENIEURS DES EAUX ET Ingénieurs de Eaux et Forêts
FORÊTS CONSERVATEURS
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT ;
Vu la Constitution ;
os
Vu les décrets n 278/PR et 280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du Gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu le décret n°626 bis/MINFP/MINECOFIN du 29 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnels civils de l‟Etat ;
DECRETE :
TITRE I
GENERALITES : DETERMINATION DES SPECIALITES REGROUPEES DANS LE
SECTEUR INFRASTRUCTURE ET EQUIPEMENT
er
Article 1 .- Le présent décret pris en application des dispositions de la loi n°2/81 du 8 juin 1981, portant statut
général des fonctionnaires, fixe le statut particulier des personnels du secteur Infrastructure et Equipement, qui
comporte les spécialités suivantes :
- Cadastre ;
- Cartographie ;
- Génie Civil et Bâtiments ;
- Architecture et Urbanisme ;
- Mécanique et Electricité ;
- Hydraulique ;
- Informatique.
Les corps des fonctionnaires appartenant à chacune de ces spécialités sont définis à la section la concernant
dans le titre III du présent décret qui détermine les dispositions spécifiques relatives à ces corps.
Article 2.- Tous les fonctionnaires, classés dans l‟un des corps définis ci-dessus, sont soumis dans le cadre du
statut général, aux dispositions communes à leur secteur fixées par le titre II du présent décret.
TITRE II
DISPOSITIONS COMMUNES AU SECTEUR
INFRASTRUCRE ET EQUIPEMENT
Article 3.- L‟appartenance au secteur Infrastructure et Equipement est déterminée par le classement du corps
er
dans l‟une des spécialités visées à l‟article 1 ci-dessus. Elle correspond à une même formation générale de
base.
Article 4.- Les agents appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les emplois
prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence. La nomination à une fonction spécifique n‟ouvre en
aucun cas automatiquement droit à l‟accès au corps auquel cette fonction est rattachée.
Les mises à disposition à prononcer à des emplois autres, ainsi que les détachements et les
changements de corps, sont appréciés en tenant compte de l‟ensemble des fonctionnaires de la spécialité et
dans la limite d‟un quota maximum de 20% des effectifs pour tous les corps du secteur.
Article 5.- Conformément aux dispositions de l‟article 66 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade supérieur. L‟appartenance à ce grade est concrétisée par le titre EN CHEF ajouté à la
désignation du corps dans la catégorie A1, par le titre PRINCIPAL ajouté à la désignation du corps dans les
autres catégories et hiérarchies.
Article 7.- Dans tous les cas les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales stipulées par
les articles 34 à 40 du statut général des fonctionnaires.
Cependant, il peut être recruté dans un corps des agents contractuels parmi les personnes présentant,
soit les titres requis ou des titres équivalents, soit une expérience confirmée au niveau requis dans la spécialité.
Lorsque les conditions d‟application des concours professionnels ou des admissions sur titres
professionnels conduisent à intégrer des agents dans la hiérarchie immédiatement supérieure, cette intégration
s‟effectue conformément aux dispositions de l‟article 42 du statut général des fonctionnaires.
TITRE III
DISPOSITIONS RELATIVES AUX SPECIALITES
Article 8.- La spécialité Cadastre correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation, la mise en œuvre et l‟exécution des travaux dans les domaines du cadastre et des études
topographiques.
Article 9.- La spécialité Cadastre comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 10.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 11.- Pour exercer légalement leurs fonctions tous les personnels des corps A1, A2, B1 et B2 des
services du cadastre doivent avoir prêté serment devant le tribunal civil. Ils doivent également être porteurs de
leur commission d‟emploi qui est délivré par le Ministre dont ils relèvent.
Article 12.- Les reclassements des corps existant dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
Article 13.- La spécialité Cartographie correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux dans le domaine cartographique.
Article 14.- La spécialité Cartographie comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 15.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 16.- Les reclassements des corps existants dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
Article 17.- La spécialité Génie Civil et Bâtiments correspond à la possession de notions spécialisées pour la
conception, la réalisation et l‟entretien des ouvrages d‟art, de génie civil et des bâtiments.
Article 18.- La spécialité Génie Civil et Bâtiments comporte les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après.
Article 20.- Les personnels appartenant aux catégories A1, A2 et B1 de la spécialité et étant susceptibles
d‟avoir à verbaliser contre toute personne ayant enfreint de façon flagrante les règles de la circulation et de la
sécurité routière ou ayant porté atteinte à l‟intégrité du domaine public doivent avoir prêté serment devant le
tribunal civil. Ils doivent également être porteurs de leur commission d‟emploi délivrée par le Ministre dont ils
relèvent.
Article 21.- Les reclassements des corps existants dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
Article 22.- La spécialité Architecture et Urbanisme correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la
conception, l‟organisation, la gestion et les travaux courants dans les domaines de l‟architecture et l‟urbanisme.
Article 23.- La spécialité Architecture et Urbanisme comporte les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après.
Article 24.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 25.- Pour exercer légalement leurs fonctions tous les personnels des corps A1 et A2 de la spécialité
doivent avoir prêté serment devant le tribunal civil.
Ils doivent être également porteurs de leur commission d‟emploi délivrée par le Ministre dont ils
relèvent.
Article 26.- La spécialité Mécanique et Electricité correspond à l‟acquisition de notions, spécialisées pour la
conception, de l‟organisation, la gestion et les travaux courants dans les domaines de la mise en service et de
l‟entretien des matériels mécaniques ou électriques
Article 27.- La spécialité Mécanique et Electricité comporte les corps suivants dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après.
Article 28.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 29.- Les reclassements des corps existants dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
Article 30.- La spécialité Hydraulique correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation, la gestion et l‟exécution des travaux courants en matière de techniques hydrauliques.
Article 31.- La spécialité Hydraulique comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 32.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 33.- Le reclassement des agents assurant cet emploi dans le corps de la présente spécialité sera
effectué par arrêté conjoint du Ministre chargé des Ressources Hydrauliques et du Ministre de la Fonction
Publique, après avis du comité consultatif de la fonction publique.
Article 35.- La spécialité Informatique comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 36.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales,
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un autre corps.
Article 37.- Les reclassements des corps existants dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
TITRE IV
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 38.- Les corps suivants sont placés ou maintenus en voie d‟extinction :
Article 40.- Le Ministre de la Fonction Publique, le Ministre des Mines, de l‟Energie et des Ressources
Hydrauliques, le Ministre des Domaines, de l‟enregistrement de la Conservation Foncière de l‟Habitat, de
l‟Urbanisme et du Cadastre, le Ministre des Travaux Publics et de la Construction et le Ministre de l‟Economie et
des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré,
publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Léon MEBIAME
Henri MINKO
Jean-Boniface ASSELE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- Diplôme d‟écoles ou d‟instituts
spécialisés ;
INGENIEURS GEOGRAPHES A1 - Doctorat ès sciences
Voie interne
Admission sur titre professionnel selon .1/.
du premier alinéa de l‟article 40 du statut
général
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- Diplôme d‟écoles ou d‟instituts
spécialisés
INGENIEURS DES
- Llicence ès sciences
TECHNIQUES A2
GEOGRAPHIQUES
Voie interne
- concours professionnel
- admission sur titre professionnel selon
le .1/. du premier alinéa de l‟article 40
du statut général
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- diplôme d‟ingénieur d‟une école spécialisée du bâtiment ou
de travaux publics.
- Diplôme d‟une école spécialisée de l‟enseignement
INGENIEURS DES technique supérieur
A1
TRAVAUX PUBLICS (dans les 2 cas, écoles exigeant un minimum de 4 années
d‟études après le baccalauréat)
Voie interne
- Admission sur titre professionnel selon le 1/. du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
- Concours professionnel
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
AGENTS TECHNIQUES DES - C.A.P dans une spécialité Bâtiment ou
B2
TRAVAUX PUBLICS Génie Civil, ou diplôme équivalent
Voie interne
- concours professionnel
admission sur titre professionnel
FONCTIONS SPECIALES
CORPS PROFILS D’EMPLOI ET
EVENTUELLES
FONCTIONS NORMALES
- conception et réalisation
des études et travaux
- chefs de services ou Direction Générale
adjoints (services centraux) Direction
INGENIEURS DES TRAVAUX
- chefs de circonscription Inspection Générale des Travaux Publics
PUBLICS
ou adjoints (services Enseignement dans les écoles ou
extérieurs) établissements spécialisés
- ingénieurs d‟études et
de travaux
Voie interne
Admission sur titre professionnel selon le
.1/. du premier alinéa de l‟article 40 du
statut général
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
PROJETTEURS EN BATIMENT - diplôme de l‟enseignement Supérieur
OU TECHNICIENS EN A2 sanctionnant 2 années d‟études après le
URBANISME baccalauréat avec spécialisation de
projeteur en bâtiment, technicien en
urbanisme ou décoration
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
AGENTS TECHNIQUES - CAP dans une spécialité mécanique ou
MECANICIENS OU AGENTS B2 électricité ou diplôme équivalent
TECHNIQUES ELECTRICIENS Voie interne
- Concours professionnel
- Admission sur titre professionnel
Article 2 : Le stage de perfectionnement est un recyclage devant permettre à celui qui l‟a suivi avec succès
d‟améliorer son rendement dans l‟emploi qu‟il exerce.
Article 3 : Indépendamment de l‟avancement régulier prévu par l‟article 66 du statut général de la fonction
publique et par l‟article 19 du statut des agents auxiliaires de l‟Etat, le fonctionnaire ou l‟agent auxiliaire ayant
suivi avec succès un stage de perfectionnement, dans les conditions indiquées à l‟article 4 ci-dessous, a droit à
l‟avancement d‟un échelon, à l‟intérieur de son grade ou de son échelle ; si l‟intéressé se trouve au dernier
échelon d‟une classe, il sera immédiatement supérieure, sans toutefois que cette mesure ait pour effet de
permettre le passage automatique du grade inférieur au grade supérieur ou, pour les auxiliaires, de l‟échelle
inférieur à l‟échelle supérieure. Le fonctionnaire ou l‟auxiliaire se trouvant déjà au plafond de son grade ou de
son échelle ne bénéficiera que d‟une majoration d‟ancienneté de deux an.
Article 4 : Pour donner droit aux avantages prévus au précédent article, le stage de perfectionnement doit avoir
au moins durée huit mois .
Toutefois, lorsque plusieurs stages de durée inférieure auront été suivis au cours d‟une période maximale
continue de six ans à compter du premier stage, pour le perfectionnement dans la même qualification, ils
s‟ajouteront pour le calcul de la durée minimale de huit mois exigée ci-dessus. En revanche, si cette durée
minimale de huit mois n‟est pas atteinte à l‟expiration du délai imparti, des stages de courte durée effectués au
cours dudit délai ne pourront plus entrer en ligne de compte ultérieurement en vue du bénéfice des avantages
prévus à l‟article 3 du présent décret.
Section 2: Stages de formation
Article 5.-Il existe deux sortes de stages de formation: la formation horizontale.
Sous-section 1: Formation verticale
Article 6.- La formation verticale consiste en un cycle complet d‟études nouvelles conférant au fonctionnaire ou
à l‟agent auxiliaire qui l‟a suivi avec succès une qualification nouvelle suffisante pour lui permettre d‟exercer
l‟emploi correspondant, dans la hiérarchie supérieure à son classement d‟origine.
Article 7.- Le stage de formation verticale suivi avec succès donne droit, comme suit, à la promotion
automatique au corps ou à la catégorie immédiatement supérieure au classement hiérarchie d‟origine du
fonctionnaire ou de l‟agent auxiliaire concerné:
- Fonctionnaires : C2 à C1 ; C1 à B2 ; B2 à B1 ; B1 à A2 ; A2 à A1.
- Auxiliaires : catégorie 1 à 2 ; 2 à 3 ; 3 à 4 ; 4 à 5.
Article 8.- Pour donner droit aux avantages prévus à l‟article 7 ci-dessus, le stage de formation verticale doit
obligatoirement avoir duré au moins dix-huit mois.
Article 9.-Aucun fonctionnaire ou agent auxiliaire ne pourra être autorisé à suivre un stage de formation qui
aurait pour effet de donner droit à une promotion non conforme aux règles édictées à l‟article 7 ci-dessus.
Article 12.- Pour donner droit aux avantages prévus à l‟article 11 ci-dessus, le stage de formation horizontale
doit obligatoirement avoir duré au moins neuf mois.
Section 3 –Dispositions diverses
Article 13.- Nul, au cours de sa carrière, ne peut bénéficier plus de deux fois, dans une hiérarchie ou même
catégorie, des dispositions des articles 3 paragraphe premier et 11 du présent décret.
Article 14.- A l‟issue d‟u stage de perfectionnement ou de formation, le stagiaire se fera délivrer par le
responsable un certificat ou une attestation de fin de stage, qui mentionnera obligatoirement la durée de celui-ci
et les résultats obtenus par le stagiaire, lesquels seront déterminés par la moyenne de ses notes, les
appréciations sur son travail et sa conduite au cours du stage.
Ce certificat ou attestation doit être produit à l‟appui de toute requête tendant à revendiquer le bénéfice
des avantages prévus aux articles 3, 7 et 11 ci-dessus.
Article 15.- Les arrêtés portant désignation des stagiaires sont établis conjointement par le ministre de
l‟éducation nationale, le ministre de la fonction publique et le ministre des finances. Ils doivent préciser la nature
des stages que ceux-ci sont appelés à effectuer, la différenciation des stages prévus à l‟article 3 dépendant soit
des conditions d‟admission (diplômes) à l‟établissement de formation considéré, soit du niveau des emplois que
les intéressés doivent exercer en cas de succès aux stages.
Articles 16.- Les dispositions du présent décret ne sont pas applicables aux fonctionnaires de la hiérarchie A1.
En outre, les stages objet du présent décret, lorsqu‟ils doivent se dérouler à l‟extérieur, seront réservés
exclusivement aux fonctionnaires et agents des cadres supérieurs.
Article 17: Toutes dispositions antérieures au présent décret sont abrogées, notamment les décrets
884/PR/MFP/CTA et 599/PR-MFP/CTA en date des 22 Novembre 1968 et 29 Juillet 1969.
Article 18: Le présent décret sera enregistré, publié au journal officiel et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville, le 25 Juillet 1970
Par le Président de la République
Chef du Gouvernement
Samuel MINKO Albert Bernard BONGO
Le Ministre de la Fonction Publique
et de la Réforme Administrative.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°278/PR et n°280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du gouvernement, et les textes
modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°626 bis/MINFP/MINECOFIN du 9 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnels civils de l‟Etat ;
TITRE I
Article 1.- Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi 2/81 du 8 juin 1981 portant statut
général des fonctionnaires, fixe le statut particulier des personnels du secteur administration générale, qui
comprend les spécialités suivantes :
- Gestion administrative ;
- Diplomatie ;
- Travail ;
- Chiffre
- Arts et culture ;
- Administration scolaire et universitaire ;
- Administration sanitaire et hospitalière ;
- Secrétariat ;
Les corps de fonctionnaires appartenant à chacune de ces spécialités sont définis à la section la
concernant dans le titre III du présent décret, qui détermine les dispositions spécifiques relatives à ces corps.
Article 2.- Tous les fonctionnaires classés dans l‟un des corps définis ci-dessus, sont soumis, dans le cadre du
statut général, aux dispositions communes à leur secteur fixées par le titre II du présent décret.
TITRE II
Article 3.- L‟appartenance au secteur Administration est déterminée par classement du corps dans l‟une des
er
spécialités visées à l‟article 1 ci-dessus. Elle correspond à une même formation générale de base.
Article 4.- Les agents appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les
emplois prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence. La nomination à une fonction spécifique
n‟ouvre en aucun cas automatiquement droit à l‟accès au corps auquel cette fonction est rattachée.
Les nominations, mises à dispositions, détachements à prononcer à des emplois autres ainsi que les
changements de corps, sont appréciés en tenant compte de l‟ensemble des fonctionnaires de la spécialité et
conformément à un quota maximum qui est le même pour tous les agents de secteur, soit : 5 %.
Article 5.- Conformément aux dispositions de l‟article 66 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade supérieur. Sauf stipulation expresse prévue dans le statut particulier du corps,
l‟appartenance à ce grade est concrétisée par le titre « en chef » ajouté à la désignation du corps dans la
Article 6.- Les modalités d‟avancement, pour tous les corps, sont fixées par les dispositions suivantes du
statut général :
- l‟article 67 en ce qui concerne l‟avancement de grade ;
- l‟article 68 en ce qui concerne l‟avancement de classe ;
- l‟article 69 en ce qui concerne l‟avancement d‟échelon.
Article 7.- Dans tous les cas, les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales stipulées par
les articles 34 à 40 du statut général des fonctionnaires.
Cependant en cas de besoin, il peut être recruté des agents contractuels parmi les personnes
présentant les titres requis.
Lorsque les conditions d‟application des concours professionnels ou des admissions sur titres
professionnels conduisent à intégrer des agents dans la hiérarchie immédiatement supérieure, cette intégration
s‟effectue conformément aux dispositions de l‟article 43 du statut général des fonctionnaires.
TITRE III
Article 8.- La spécialité gestion administrative correspond à l‟acquisition des notions spécialisées pour la
conception, l‟organisation, la gestion et les travaux courants dans le domaine de la gestion administrative.
Article 9.- La spécialité gestion administrative comprend les corps indiqués dans le tableau ci-après, qui
précise les conditions de recrutement de chaque corps.
En spécialisation à l‟ENA de Libreville les candidats à un emploi d‟administrateur civil sont considérés
comme élèves administrateurs. Lors de leur intégration dans la fonction publique ils deviennent administrateurs
stagiaires et sont ensuite titularisés selon les dispositions du statut général.
Article 10.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 11.- Les personnels de la spécialité ont en outre une vocation particulière à occuper des fonctions de
commandement au sein de l‟administration du territoire, il s‟agit des fonctions de :
- Gouverneur ;
- Préfet ;
- Sous préfet ;
- Secrétaire général de province ;
- Secrétaire général de préfecture ;
- Secrétaire général de Mairie ;
- Secrétaire général d‟assemblée provinciale ;
- Secrétaire général d‟assemblée départementale.
Ils sont soumis dans l‟exercice de ces fonctions, à des conditions d‟emploi spécifiques en matière de
formation, discipline, tenue et carte professionnelle.
Ils doivent obligatoirement faire l‟objet d‟un recyclage à l‟ENA (A1) ou à l‟EPCA (autres hiérarchies) en
vue d‟améliorer leurs connaissances professionnelles, dès qu‟ils ont dépassé 7 ans de service dans la fonction.
En exercice dans ces fonctions, ils ne peuvent être traduits devant un conseil de discipline que par
une décision du Ministre de tutelle : dans ce cas, le siège du conseil de discipline est fixé à l‟échelon central.
Ils sont dotés d‟une carte professionnelle aux couleurs de la République Gabonaise afin de leur faciliter
leurs déplacements, ils sont astreints au port d‟une tenue officielle définie par arrêté ministériel.
Les fonctions énumérées ci-dessus doivent être occupées, à soixante dix pour cent, par les
fonctionnaires de la spécialité, trente pour cent des postes étant laissés à la discrétion du Président de la
République.
Pendant une période transitoire, chaque poste libéré suite au départ de son titulaire devra être pourvu
par un fonctionnaire de la spécialité, en vue d‟atteindre le taux de soixante dix pour cent, ci-dessus mentionné.
Article 13.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 14.- La spécialité diplomatie correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation et la mise en œuvre des tâches requises dans le domaine des affaires étrangères.
Article 15.- La spécialité diplomatie comporte, outre la dignité d‟Ambassadeur créée par le décret
n°650/PR/MA/EC du 2 août 1979 les corps suivants, dont les conditions de recrutement sont indiquées ci-
après :
En spécialisation à l‟ENA de Libreville, les candidats à un emploi de Conseiller des Affaires
Etrangères, sont considérés comme élèves-conseillers. Lors de leur intégration dans la Fonction Publique, ils
deviennent conseillers-stagiaires et sont ensuite titularisés selon les dispositions du statut général.
Article 16.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun des
corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 17.- Choisis en raison de leur spécialité, les agents des autres corps peuvent être mis à la disposition du
Ministre des Affaires Etrangères qui les nomme avec le titre d‟Attaché : Attaché de presse, Attaché
commercial, Attaché culturel, Attaché militaire….. (qui prennent rang après le ministre conseiller et le premier
conseiller) ou Attaché d‟Ambassade (pour les fonctions subalternes du rang de secrétaire de chancellerie).
Par dérogation à l‟article 52 du statut général et compte tenu des dispositions de l‟article 4 ci-dessus, un
agent nommé dans un poste des affaires étrangères et n‟appartenant pas à l‟un des corps de la spécialité -
Diplomatie -, ne pourra accéder à ces corps que selon les conditions de recrutement définies à l‟article 15 ci-
dessus.
Article 18.- Les conditions d‟intégration et de reclassement des agents actuellement en service dans les corps
ci-dessus indiqués de même que les dispositions relatives à l‟étiquette et au protocole, seront fixées par arrêté
conjoint du ministre des affaires étrangères et du ministre de la fonction publique pris après avis du comité
consultatif de la fonction publique.
Article 19.- La spécialité travail correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine de l‟Administration du Travail.
Article 20.- La spécialité travail comporte les corps suivants, dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
En spécialisation à l‟ENA de Libreville, les candidats à un emploi d‟inspecteur principal du travail, sont
considérés comme élèves-inspecteurs. Lors de leur intégration dans la Fonction Publique, ils deviennent
inspecteurs stagiaires et sont ensuite titularisés selon les dispositions du statut général.
Article 21.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 22.- Les fonctionnaires du corps de l‟administration du travail sont assermentés dans les conditions
prévues à l‟article 146 de la loi 5/78 instituant le Code de Travail.
Article 23.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 24.- La spécialité chiffre correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour l‟organisation et
l‟exécution des tâches requises dans le domaine du chiffre.
Article 26.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 27.- Les fonctionnaires appartenant au service du chiffre sont astreints, dès leur prise de fonction, à
prêter le serment de garder le secret de toutes les communications de quelque nature qu‟elles soient, dont ils
pourraient avoir connaissance dans l‟exercice de leurs fonctions.
Tout fonctionnaire du service du chiffre affecté à d‟autres fonctions que celles pour lesquelles une
habilitation lui a été accordée devra s‟engager à ne pas divulguer à des personnes non habilitées les
informations classifiées dont il aurait eu connaissance dans l‟exercice de ses précédentes fonctions.
Toute violation des serments entraînera, pour l‟agent qui s‟en sera rendu coupable des sanctions
disciplinaires sans préjudice de l‟application éventuelle des peines prévues par le Code Pénal.
Article 28.- Les fonctionnaires du chiffre doivent, avant de contracter mariage avec une personne de nationalité
étrangère, aviser de leur projet le Chef de l‟Etat.
Par ailleurs, nul ne pourra faire acte de candidature à l‟un des concours de chiffreur principal ou de
chiffreur, s‟il est marié à une personne de nationalité étrangère. Cette candidature ne pourra être retenue
exceptionnellement que sur l‟accord du Chef de l‟Etat.
Article 29.- Les candidats au concours d‟accès aux corps de fonctionnaires du "chiffre" devront, en plus des
pièces exigées habituellement pour le dossier, fournir un certificat délivré par un médecin agréé attestant de
leur aptitude au service de nuit et constatant l‟absence d‟altération de leurs facultés visuelles et auditives.
Toute candidature à un emploi du service du chiffre doit faire l‟objet d‟une enquête préalable par les
services de sécurité.
Article 30.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 31.- La spécialité arts et culture correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation et la gestion dans tous les domaines relevant des Arts et de la Culture.
Article 32.- La spécialité arts et culture comporte les corps suivants, dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 33.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptible d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 34.- Le classement d‟agents actuellement en service dans les corps de la présente spécialité sera
effectué par arrêté conjoint du Ministre de rattachement de la spécialité et du Ministre de la Fonction Publique
pris après avis du Comité Consultatif de la Fonction Publique.
Article 36.- La spécialité administration scolaire et universitaire comporte les corps suivants, dont les conditions
de recrutement sont indiquées ci-après :
Article 37.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous, qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 39.- La spécialité administration sanitaire et hospitalière correspond à l‟acquisition des notions
spécialisées pour la conception, l‟organisation, la gestion et l‟exécution des travaux courants en matière
d‟administration sanitaire et de gestion hospitalière.
Article 40.- La spécialité administration sanitaire et hospitalière comporte les corps suivants, dont les
conditions de recrutement sont indiquées ci-après.
Article 41.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 42.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
Article 43.- La spécialité secrétariat correspondant à l‟acquisition des notions spécialisées pour les travaux
d‟interprétariat, traduction, secrétariat, sténotypie, sténographie, dactylographie et standard téléphonique.
Article 44.- La spécialité secrétariat comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci- après.
Article 45.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 46.- Les personnels de la spécialité gestion administrative affectés à la date du présent décret à des
emplois de secrétariat seront reclassés dans le corps ci-dessus de plein droit, par arrêté du Ministre de la
Fonction Publique sous réserve de présenter les garanties professionnelles suffisantes. Ces reclassements
s‟entendent au même niveau hiérarchique que celui du corps d‟origine de l‟intéressé.
TITRE IV
Article 49.- Le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l‟Emploi, le Ministre de l‟Economie et des
Finances, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré,
publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Président de la République,
Chef du Gouvernement ;
El Hadj OMAR BONGO
Le Premier Ministre ;
Léon MEBIAME
Jules HERVO-AKENDENGUE
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
- - Licence 4 ans ou Maîtrise (droit, sciences économiques) plus
diplôme de spécialisation délivré par l‟ENA de Libreville (section
Administration) ou un établissement similaire agréé par l‟Etat
(IIAP…)
Administrateurs civils A1
Voie interne
- - Admission sur titre professionnel selon le -1/- du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
-
Voie externe
- - Concours ouvert aux candidats titulaires d‟un diplôme
d‟enseignement supérieur du premier cycle
- - Certificat de scolarité complète à l‟ENA de Libreville (section
Administration) ou un établissement similaire agréé par l‟Etat
(IIP…) non sanctionnée par le diplôme, après l‟examen du
Attachés
A2 dossier de l‟intéressé
d‟administration
Voie interne
- - Concours professionnel
- - Admission sur titre professionnel, selon le -1/- du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
-
Voie externe
- - Concours ouvert aux candidats titulaires d‟un baccalauréat de
l‟enseignement secondaire ou d‟une capacité en Droit, ou ayant
obtenu le diplôme de préparation aux carrières Administratives
cycle B1
Adjoints
B1
d‟administration
Voie interne
- - Concours professionnel
- Agents de la hiérarchie B2, ayant obtenu le diplôme de
préparation aux Carrières Administratives, cycle B1
-
Voie externe
ère
- - Concours ouvert aux candidats titulaires du BEPC ou 1
année de capacité en droit.
- - Titulaires du BEPC ayant obtenu le diplôme de préparation
aux carrières Administratives, cycle B2.
Secrétaires
B2
d‟Administration
Voie interne
- - Concours professionnel
- - Agents de la hiérarchie C ayant obtenu le diplôme de
préparation aux Carrières Administratives cycle B2
-
Voie externe
Commis C
- - Concours ouvert aux candidats titulaires du C.EP.E
d‟Administration
FONCTIONS SPECIALES
CORPS PROFILS ET FONCTIONS NORMALES
EVENTUELLES
Directeur Général
Tous emplois de conception d‟organisation Directeur et Directeur Adjoint des services
Administrateurs et d‟encadrement dans les services Centraux
Civils centraux et les services extérieurs Secrétaire Général
Chefs de service Inspecteur administratif
Directeur de cabinet
Tous emplois de conception
d‟organisation et d‟encadrement dans les
sections administratives de services
Attachés Chefs de cabinet
centraux ou extérieurs
d‟administration Chefs de service
Chefs de section (services centraux ou
extérieurs.) Chefs de PCA
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
- Licence ou maîtrise (Droit, Sciences Economiques) plus le
A1 diplôme de spécialisation délivrée par l‟ENA de Libreville
INSPECTEURS
Grade supérieur avec (section Travail) ou un établissement similaire agréé par l‟Etat
PRINCIPAUX
titre d‟inspecteur
DU TRAVAIL
Général Voie interne
- Admission sur titre professionnel selon le .1/- du premier alinéa
l‟article 40 du statut Général
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- DEUG plus une année de spécialisation sanctionnée par un
certificat par un établissement agréé ou
INSPECTEURS
A2 - Licence en droit ou en sciences Economiques, ou Certificat de
DU TRAVAIL
scolarité complèté à l‟ENA de Libreville (section Travail) ou un
établissement similaire agréé par l‟Etat (IIAP Section Sociale
…) non sanctionnée par le diplôme et après examen du dossier
de l‟intéressé
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
- Concours avec BEPC ou 1ére année de capacité en droit.
- Titulaires du BEPC ayant obtenu le diplôme de préparation aux
carrières Administratives, cycle B2.
CONTROLEURS
B2
DU TRAVAIL Voie interne
Concours professionnel pour les commis et secrétaires
d‟administration exerçant des
fonctions dans l‟administration du travail
depuis 4 ans au moins.
CONTROLEURS DU
Fonctions techniques d‟exécution
TRVAIL
FONCTIONS
CORPS PROFILS D’EMPLOI ET FONCTIONS NORMALES SPECIALES
EVENTUELLES
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
- Licence (3 ans) en droit ou sciences économiques ou diplôme de
niveau équivalent plus dans tous les cas spécialisation
sanctionnée par un diplôme d‟Etat (ENA de Libreville, section
Administration) ou
ADMINISTRATEUR
- DEUG + 2 ans de spécialisation dans un Institut Régional
S SCOLAIRE ET A1
d‟Administration (section Intendance) ou tout autre diplôme
UNIVERSITAIRE
équivalent agréé par le Gouvernement
Voie interne
- concours professionnel
- admission sur titre professionnel selon le Ŕ1/- du premier alinéa
de l‟article 40 du Statut Général
Voie externe
- baccalauréat plus 2 ans de spécialisation sanctionnée par un
ATTACHES diplôme d'Etat (IRA ou équivalent)
D‟ADMINISTRATIO Voie interne
A2
N SCOLAIRE ET - concours professionnel
UNIVERSITAIRE admission sur titre professionnel selon le Ŕ1/-du premier alinéa de
l‟article 40 du statut Général
Voie externe
- concours ouvert aux candidats titulaires du Baccalauréat ou
ADJOINTS capacité en droit
D‟ADMINISTRATIO
B1
N SCOLAIRE ET Voie interne
UNIVERSITAIRE - concours professionnel
- Admission sur titre professionnel selon le Ŕ1/- du premier alinéa
de l‟article 40 du statut Général
SECRETAIRES Voie externe
D‟ADMINISTRATIO - concours ouvert aux candidats titulaires d‟un : Brevet
B2
N SCOLAIRE ET d‟enseignement commercial (option secrétariat ou comptabilité)
ère
UNIVERSITAIRE ou 1 partie de capacité en droit ou B.E.P.C
Voie externe
SECRETAIRES DE SANTE - Diplôme d‟adjoint délivré par l‟ENSAS de Libreville,
B2 ou autre établissement assimilé reconnu par l‟Etat
Voie interne
- concours professionnel
Voie externe
- Concours ouvert aux candidats titulaires du
INTERPRETES
baccalauréat et d‟une licence en langues étrangères (Interprète
TRADUCTEURS
traducteur) ou d‟un BTS de Secrétariat ou équivalent (secrétaire de
A2 Direction)
Voie interne
- Concours professionnel
SECRETAIRES
Admission sur titre professionnel selon Ŕ1/- du premier alinéa de
DE DIRECTION
l‟article 40 du statut général.
Voie externe
- Concours ouvert aux candidats titulaires du Brevet Professionnel
de Secrétariat, d‟un diplôme de sténotypie, ou bien baccalauréat
assorti d‟un CAP de secrétariat ou de sténodactylographie
STENOTYPISTE
S B1
Voie interne
SECRETAIRES
- Concours professionnel
Admission sur titre professionnel selon le Ŕ1/- du premier alinéa de
l‟article 40 du statut général
STENO-
DACTYLOGRAPHES Travaux courants de sténographie et dactylographie
ANNEXE AU DECRET n°863 DU 20 AOUT 1981 FIXANT LES STATUTS PARTICULIERS DES FONCTIONNAIRES DU
SECTEUR ADMINISTRATION GENERALE
RAPPEL DES TEXTES NOUVEAU CORPS SOUMIS AU
ANCIENS CORPS
LES REGISSANT PRESENT DECRET
ADMINISTRATEURS CIVILS ADMINISTRATEURS CIVILS
ANNEXE AU DECRET n°863 DU 20 AOUT 1981 FIXANT LES STATUTS PARTICULIERS DES FONCTIONNAIRES DU
SECTEUR ADMINISTRATION GENERALE (SUITE)
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets 278/PR et 280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du Gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu le décret n°626 bis/MINFP/MINECOFIN du 29 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnels civils de l‟Etat ;
TITRE I
Article 2.- Tous les fonctionnaires, classés dans l‟un des corps définis ci-dessus sont soumis, dans le cadre du
statut général, aux dispositions communes à leur secteur fixées par le titre II du présent décret.
TITRE II
Article 3.- L‟appartenance au secteur Transport est déterminée par le classement du corps dans l‟une des
er
spécialités visées à l‟article 1 ci-dessus. Elle correspond à une même formation de base.
Article 4.- Les agents appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les emplois
prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence.
La nomination à une fonction spécifique n‟ouvre en aucun cas automatiquement droit à l‟accès au
corps auquel cette fonction est rattachée normalement.
Les nominations, mises à dispositions, détachements à prononcer à des emplois autres, ainsi que les
changements de corps sont appréciés en tenant compte de l‟ensemble des fonctionnaires de la spécialité et
conformément à un quota de 3% pour les spécialités Météorologie, Aérienne, Maritime et Fluviale. Aucun quota
n‟est fixé pour la spécialité conduite.
Article 5.- Conformément aux dispositions de l‟article 66 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade supérieur. Sauf stipulation expresse prévue dans le statut particulier du corps,
l‟appartenance à ce grade est concrétisée par le titre « EN CHEF » ajouté à la désignation du corps dans la
catégorie A1, par le titre « PRINCIPAL » ajouté à la désignation du corps dans les autres catégories et
hiérarchies.
Article 7.- Dans tous les cas les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales stipulées par
les articles 34 à 40 du statut général des fonctionnaires.
Cependant, en cas de besoin, il peut être recruté pour occuper une vacance du corps, des agents
contractuels parmi les personnes présentant, soit les titres requis ou des titres équivalents, soit une expérience
confirmée au niveau requis dans la spécialité.
Lorsque les conditions d‟application des concours professionnels ou des admissions sur titre
professionnel conduisent à intégrer des agents dans la hiérarchie immédiatement supérieure, cette intégration
s‟effectue conformément aux dispositions de l‟article 42 du statut général des fonctionnaires.
TITRE III
Article 8.- La spécialité Maritime et Fluviale correspondant à l‟acquisition de notions spécialisées, pour
l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine des ports, rades et voies fluviales,
ainsi que dans le développement du commerce par mer et dans la gestion du domaine public maritime.
Article 9.- La spécialité Maritime et Fluviale comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement
sont indiquées ci-après.
Article 10.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales,
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 11.- Etant susceptibles d‟avoir à verbaliser contre toute personne ayant enfreint de façon flagrante les
règles de la circulation et de la sécurité maritime et fluviale, ou ayant porté atteinte à l‟intégrité du domaine
public, les personnels appartenant à la spécialité doivent avoir prêté serment devant le tribunal civil.
Ils doivent également être porteurs de leur commission d‟emploi délivrée par le Ministre dont ils
relèvent.
Les fonctionnaires de la spécialité Maritime et Fluviale, dans l‟exercice de leurs fonctions, doivent
revêtir leur uniforme, la composition de l‟uniforme et les marques distinctives des grades feront l‟objet d‟un
arrêté du Ministre chargé de la Marine Marchande.
Pour des raisons d‟efficacité administrative et technique, les fonctionnaires des corps de la spécialité
bénéficieront périodiquement de cours, séminaires, colloques et conférences de perfectionnement.
Article 12.- Les reclassements des corps existants dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
En outre, les fonctionnaires d‟un autre corps et déjà en service à l‟administration des affaires maritimes
à la date d‟effet du présent décret, pourront être intégrés dans le corps de la spécialité Maritime et Fluviale per
arrêté du Ministre de tutelle pris après examen du dossier des intéressés.
Ils seront intégrés dans leur niveau hiérarchique de leur corps d‟origine.
Article 13.- La spécialité Navigation Aérienne correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la
conception, l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine de la navigation aérienne.
Article 14.- La spécialité Navigation Aérienne comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement
sont indiquées ci-après :
Article 15.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 17.- La Spécialité Météorologie correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la conception,
l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine de la météorologie.
Article 18.- La Spécialité Météorologie comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article19.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 20.- Les reclassements des corps existants dans les corps de la présente spécialité sont effectués selon
le tableau joint en annexe du présent décret.
Article 21.- La Spécialité Conduite correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour le pilotage de
véhicules automobiles ou de pinasses.
Article 22.- La Spécialité Conduite comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 23.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un corps.
Article 24.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité sera effectué selon le
tableau joint en annexe du présent décret.
TITRE IV
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 27.- Le Ministre de la Fonction Publique, le Ministre des Transports et de la Marine Marchande, le
Ministre de l‟Aviation Civile et Commerciale et le Ministre de l‟Economie et des Finances sont chargés, chacun
en ce qui le concerne de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence
et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre ;
Léon MEBIAME
Georges RAWIRI
Voie externe
Admission sur titre ou sur concours avec :
- baccalauréat plus diplôme d‟une école d‟administration des
affaires maritimes ou brevet de capitaine au long cours ou
brevet d‟officier technicien ou
ADMINISTRATEURS
- licence 4 ans ou maître en droit sciences économiques ou es
DES AFFAIRES A1
sciences plus spécialisation sanctionnée par un diplôme
MARITIMES
universitaire ou délivré par une école d‟administration des
affaires maritimes
Voie interne
- concours professionnel
- admission sur titre professionnel selon le 1/ du premier
aliéna de l‟article 40 du statut général
Voie externe
Admission sur titre ou sur concours avec :
ATTACHES
- baccalauréat plus diplôme d‟officier d‟administration des
D‟ADMINISTRATION
affaires maritimes délivré par une école d‟administration des
DES AFFAIRES
affaires maritimes ou diplôme d‟officier de pont, machines ou
MARITIMES A2
radio
Voie interne
LIEUTENANT DE
- concours professionnel
PORTS
- admission sur titre professionnel, selon le 1/ du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
CONTROLEURS DES Voie interne
AFFAIRES - admission sur concours ouvert aux candidats titulaires du
MARITIMES baccalauréat ou d‟un diplôme équivalent
- admission sur titre des candidats titulaires du baccalauréat et
B1 ayant obtenu le diplôme de spécialisation de maître de ports
Voie interne
- concours professionnel,
- admission sur titre professionnel selon le 1/ du premier
MAITRE DE PORTS alinéa de l‟article 40 du statut général
Voie externe
SECRETAIRES
- admission sur concours des candidats titulaires du BEPC
ADMINISTRATIFS
B2 Voie interne
DES AFFAIRES
- concours professionnel ouvert aux agents des travaux
MARITIMES
publics
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- diplôme d‟ingénieur civil de la navigation aérienne.
- DUES ou équivalent, plus 2 ans de spécialisation dans une
école reconnue par l‟Etat, avec obtention du diplôme
Ingénieurs de la
A1 correspondant
navigation aérienne
Voie interne
- Admission sur titres professionnels, selon le -1/- du
premier alinéa de l‟article 40 du statut général
-
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- diplôme d‟ingénieur civil des travaux de la navigation
aérienne.
Ingénieurs des
Techniques de la A2
Voie interne
navigation aérienne
- Concours professionnel
- Admission sur titres professionnels, selon le -1/- du
premier alinéa de l‟article 40 du statut général
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- diplôme d‟adjoint technique de la navigation aérienne
- Certificat de l‟Ecole des Ingénieurs des travaux de la N.A
attestant scolarité sans obtention de diplôme
- Concours ouvert aux titulaires du baccalauréat scientifique
ou technique.
Contrôleurs de la
B1 (après l‟intégration, l‟agent suit un stage correspondant au
navigation aérienne
diplôme d‟adjoint technique dans une école spécialisée
reconnue par l‟Etat)
Voie interne
- Concours professionnel
Admission sur titres professionnels, selon le -1/- du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
Voie externe
- Concours ou admission sur titre avec:
Contrôleurs adjoints
- Certificat de l‟Ecole des adjoints techniques attestant
de la B2
scolarité sans obtention du diplôme
navigation aérienne
- Concours avec B.E.P.C.
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Ingénieurs des - diplôme d‟ingénieur civil des travaux de la météorologie
techniques de la A2 Voie interne
météorologie - Concours professionnel
- Admission sur titres professionnels, selon le -1/- du
premier alinéa de l‟article 40 du statut général
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Voie interne
- Concours professionnel
Admission sur titres professionnels, selon le -1/- du premier
alinéa de l‟article 40 du statut général
Voie externe
- Concours avec B.E.P.C.
- Concours ou admission sur titre avec:
- certificat de l‟Ecole des adjoints techniques attestant
Agents techniques de scolarité sans obtention du diplôme
la B2
météorologie Voie interne
Concours professionnel
Admission sur titres professionnels, selon le -1/- du
premier alinéa de l‟article 40 du statut général
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°278/PR et 280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du Gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu le décret n°626 bis MIN/FP/MINECOFIN du 29 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnels civils de l‟Etat ;
Vu l‟ordonnance n°30/71 du 9 avril 1971 créant et organisant l‟Université Nationale et l‟ensemble des textes
modificatifs ;
Vu le décret n°1185/PR du 7 décembre 1972 fixant les statuts de l‟Université Nationale et des Etablissements
d‟Enseignement Supérieur qui lui sont rattachés ;
DECRETE:
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 .- Le présent décret pris en application des dispositions de la loi 2/81 du 8 juin 1981, portant statut
général des fonctionnaires, fixe le statut particulier des personnels de l‟Enseignement Supérieur.
Article 2.- Les personnels enseignants de l‟Enseignement Supérieur sont chargés des missions d‟enseignant,
de chercheur, de praticien. Ils assurent les tâches d‟encadrement et de formation des étudiants. Ils participent à
la vie et à la gestion des départements et des laboratoires des établissements, ainsi qu‟à l‟animation culturelle
et sportive de l‟Université.
Le service hebdomadaire des enseignants de l‟enseignement supérieur est fixé, selon leur grade
universitaire et en fonction des besoins, par arrêté ministériel.
Article 3.- Les personnels enseignants de l‟enseignement supérieur comprennent les grades universitaires
suivants :
- Assistants et chefs de clinique ;
- Maîtres-assistants et chef de travaux ;
- Maître de conférences ;
- Professeurs.
Article 4.- Aux différents grades universitaires énumérés à l‟article 3 ci-dessus correspondent des conditions
particulières de classification des personnels du corps des enseignants de l‟enseignement supérieur à l‟intérieur
de la hiérarchie A1. En référence à la grille de classification, ces conditions sont les suivantes :
er
CHAPITRE 1 : RECRUTEMENT
Article 5.- Les personnels enseignants de l‟enseignement Supérieur sont nommés par décret du Président de
la République, Chef du Gouvernement, sur proposition du Ministre Chargé de l‟Enseignement Supérieur.
Article 6.- Pour les personnels d‟enseignement, la demande de candidature est présentée par le Recteur saisi
par le Doyen ou Chef d‟Etablissement, après avis de l‟assemblée des enseignants du département présidée par
le Chef de département et constituée de titulaires d‟un diplôme au moins égal à celui du candidat.
Pour les personnels de recherche, la demande de candidature est présentée par le Chef
d‟Etablissement après avis de l‟Assemblée des chercheurs du département, et relevant du présent statut.
Article 7.- Outre les dispositions exigées par le statut général des fonctionnaires et celles précisées aux articles
24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40 et 41 du présent statut, le candidat à un grade
de l‟enseignement supérieur doit remplir les conditions de base suivantes :
- être titulaire du baccalauréat ou d‟un diplôme étranger admis en équivalence ;
- être titulaire de la licence d‟enseignement (ancien régime) ou de la maîtrise accompagnant la licence
d‟enseignement dans la discipline considérée ou d‟un diplôme admis en équivalence.
CHAPITRE 2 : AVANCEMENT
Article 8.- Les modalités d‟avancement d‟un grade universitaire au grade de niveau Supérieur sont spécifiques
au corps des enseignants de l‟enseignement supérieur. Elles sont précisées au titre II du présent décret, pour
chaque ordre universitaire.
Par contre, les avancements d‟échelon, à l‟intérieur d‟un grade universitaire, ont lieu exclusivement à
l‟ancienneté et conformément aux durées maximum de séjour dans les échelons, telles que définies aux articles
68 et 69 du statut général des fonctionnaires.
Toutefois, le passage d‟un grade universitaire dans un autre grade hiérarchiquement supérieur n‟est
pas subordonné à la promotion préalable dans toutes les classes et à tous les échelons du grade subalterne,
dès lors que sont réunies toutes les conditions fixées par le présent statut pour une telle promotion, et
notamment l‟inscription sur la liste d‟aptitude correspondante et l‟obtention du diplôme ou des titres requis.
CHAPITRE 3 : DISCIPLINE
Article 9.- Les personnels enseignants de l‟enseignement Supérieur sont passibles des sanctions disciplinaires
prévues à l‟article 119 du statut général des fonctionnaires.
Article 10.- Les sanctions disciplinaires sont prononcées en premier ressort par le conseil de l‟Université,
siégeant en formation disciplinaire, et en appel, par le conseil national de l‟enseignement.
Le Chef d‟Etablissement, le Recteur, le Ministre et l‟intéressé peuvent faire appel dans un délai d‟un
mois de la décision du Conseil de discipline de l‟Université devant le Conseil National de l‟enseignement. Un
pourvoi en annulation peut être formé devant la chambre administrative de la Cour Suprême dans le délai légal.
Article 11.- En cas de poursuite judiciaire engagée contre un membre de l‟enseignement supérieur, pour des
actes portant atteinte à l‟honneur et à la dignité de la profession, la suspension, de celui-ci peut être prononcée
après avis du recteur, conformément aux dispositions de l‟article 121 du statut général des fonctionnaires.
Article 12.- Les personnels de l‟enseignement supérieur jouissent des libertés, privilèges, franchises et
garanties académiques essentiels pour l‟enseignement supérieur en ce qui concerne l‟expression de leur
pensée dans l‟exercice de leurs fonctions d‟enseignant et de leurs activités de recherche ; il en est de même en
ce qui concerne le déroulement de leur carrière universitaire.
Article 13.- Les enseignants de l‟enseignement supérieur peuvent, après consultation des chefs
d‟établissements concernés, être autorisés par le Ministre chargé de l‟enseignement supérieur, sur proposition
du Recteur, à donner des enseignements et à se livrer à des activités de recherche dans des établissements
publics ou privés autres que leurs établissements de rattachement, à condition que cela ne gêne pas leurs
activités d‟enseignement et de recherche.
Article 14.- Les personnels des disciplines médicales et pharmaceutiques jouissent de la double appartenance
hospitalo-universitaire.
Article 15.- Les enseignants de l‟enseignement supérieur de rang magistral, professeurs et maîtres de
conférences, peuvent être autorisés par le Ministre chargé de l‟Enseignement Supérieur, après avis du recteur,
à exercer les professions libérales dont la liste sera définie par arrêté conjoint des Ministres chargés de
l‟Enseignement Supérieur, de la Fonction Publique, et des Finances.
Article 16.- En vue d‟assurer la collaboration constante et la plus étroite entre l‟enseignement universitaire et la
recherche scientifique et pour permettre l‟utilisation la plus rationnelle et la plus conforme aux besoins de la
Nation des moyens matériels et des installations de recherche, le passage, à grade équivalent et indice
équivalent des corps de l‟enseignement universitaire dans celui de la recherche scientifique est autorisé.
Pour le passage dans l‟autre sens, l‟intégration dans les corps de l‟enseignement supérieur n‟est
possible que sous les réserves expresses ci-après :
- d‟une part, la possession de titres et diplômes requis pour accéder à l‟enseignement supérieur ;
- d‟autre part, l‟inscription préalable des intéressés sur les listes d‟aptitude correspondantes.
L‟appréciation des titres et diplômes est faite exclusivement par le comité consultatif interafricain du
conseil africain et malgache pour l‟enseignement supérieur (CAMES).
Le passage de l‟enseignement supérieur à la recherche scientifique ou vice- versa suppose, dans tous
les cas, une demande des intéressés.
Article 17.- Tout enseignant de l‟enseignement supérieur peut demander à bénéficier d‟une année sabbatique
après quatre années de service continu à l‟université. Il ne peut, toutefois bénéficier de cet avantage qu‟à la
condition d‟être remplacé par un enseignant de même profil et de rang au moins équivalent.
Si cette année sabbatique est consacrée au recyclage et à la recherche, soit à l‟étranger, soit dans une
entreprise installée au Gabon, l‟intéressé doit présenter au Ministre de l‟enseignement supérieur un programme
de travail justifiant sa demande et agréé par les autorités académiques compétentes.
Article 18.- Les frais de transport occasionnés par cette année consacrée, soit au recyclage et à l‟information
dans le cadre de l‟enseignement, soit à la recherche, soit cumulativement à ces deux activités, sont supportés
par le budget de l‟Etat, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Les bénéficiaires de ces recyclages et recherches ont droit à une indemnité forfaitaire fixée par arrêté
conjoint du ministre chargé de l‟enseignement supérieur et du ministre de l‟économie et des finances, destinée
à couvrir tous les frais de documentation et d‟équipement.
Article 19.- Pendant la durée de l‟année sabbatique, qui couvre une année universitaire complète, les
intéressés continuent à percevoir leur traitement intégral et bénéficient de la continuité de carrière.
Article 20.- A la fin de l‟année sabbatique, le bénéficiaire doit sous peine de sanctions disciplinaires, fournir un
rapport sur ses activités, qui est soumis à l‟examen de l‟autorité auprès de laquelle l‟enseignant a accompli son
année sabbatique, qui le transmet, à son tour, au chef d‟établissement assorti de son avis.
Article 21.- Compte tenu des impératifs de service, les plus grandes facilités seront données aux enseignants
de l‟enseignement supérieur qui désirent effectuer des stages de recyclage et de perfectionnement ou des
voyages d‟études dans le cadre de la recherche ou préparer des examens ou des concours. Notamment le
personnel enseignant de l‟enseignement supérieur peut bénéficier, chaque année, pendant les vacances
À son retour, le bénéficiaire des dispositions ci-dessus mentionnées doit rendre compte au Ministre
chargé de l‟enseignement supérieur du résultat de ses activités ; le cas échéant, il doit fournir un rapport à
l‟autorité auprès de laquelle il a accompli son voyage, qui le transmet au chef d‟établissement assorti de son
avis.
Article 22.- Les enseignants de l‟enseignement supérieur ont droit à la gratuité du logement administratif et aux
avantages y afférents.
Article 23.- Les personnels enseignants de l‟enseignement supérieur ont droit à des indemnités dont la nature
et le montant sont fixés par décret.
TITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIERES
CHAPITRE 1 : RECRUTEMENT
Article 25.- Pour être maître assistant, trois conditions doivent être réunies :
- être titulaire de l‟un des diplômes suivants ou des diplômes admis en équivalence :
- doctorat d‟Etat ès sciences;
- doctorat de troisième cycle;
- diplôme de docteur ingénieur;
- justifier de travaux valables et être inscrits sur la liste d‟aptitude aux fonctions de maîtres-assistants
établie par le CAMES.
Article 26. Pour être maître de conférences, trois conditions doivent être réunies :
Article 27.- Les maîtres assistants titulaires d‟un doctorat de troisième cycle et ayant exercé pendant au moins
huit ans dans l‟enseignement supérieur peuvent être nommés maîtres de conférences après leur inscription sur
la liste d‟aptitude aux fonctions de maîtres de conférences établie par le CAMES.
Article 32.- Les maîtres-assistants titulaires d‟un doctorat de troisième cycle et ayant exercé pendant au moins
huit ans dans l‟enseignement supérieur peuvent être nommés maître de conférences après leur inscription sur
la liste d‟aptitude établie par le CAMES.
- être maître-assistant ;
- soit être maître de conférences titulaire depuis au moins deux ans et être inscrit sur la liste d‟aptitude
aux fonctions de professeur établie par le CAMES,
- soit avoir atteint le dernier échelon du grade de maître de conférences depuis au moins deux ans.
- être maître-assistant ;
- avoir été reçu à l‟agrégation de l‟enseignement supérieur ou être inscrit sur la liste d‟aptitude aux
fonctions de maîtres de conférences établie par le CAMES après avoir exercé pendant au moins huit
ans dans l‟enseignement supérieur.
- soit être maître de conférences titulaire depuis au moins deux ans et être inscrit sur la liste d‟aptitude
aux fonctions de professeur établie par le CAMES,
- soit avoir atteint le dernier échelon du grade de maître de conférences depuis au moins deux ans.
Article 43.- Les professeurs de l‟enseignement supérieur exercent leurs fonctions jusqu‟à l‟âge de 65 ans et
exceptionnellement, jusqu‟à 70 ans sur proposition conjointe du Ministre de la Fonction Publique, du Ministre
des Finances, et du Ministre chargé de l‟Enseignement Supérieur, après avis du Chef d‟établissement et du
recteur.
Ils doivent en cas de nécessité assurer les travaux dirigés ou les travaux pratiques.
Article 47.- Les assistants et chefs de clinique sont nommés en qualité de stagiaires conformément aux
dispositions du statut général des fonctionnaires.
La durée du stage est d‟une année académique. A la fin du stage, les assistants et chef de clinique sont
reconduits pour une nouvelle période de stage, soit titularisés, soit refusés.
L‟assistant non titulaire d‟un doctorat, qui, cinq ans après son recrutement, n‟a pas soutenu sa thèse,
est mis à la disposition du ministère de la Fonction Publique.
Article 48.- Des personnalités n‟appartenant pas à l‟enseignement supérieur, des enseignants et chercheurs
d‟universités étrangères peuvent être recrutés temporairement.
Elles sont nommées, après avis conforme du CAMES, par le Ministre chargé de l‟enseignement
supérieur, sur proposition du Recteur et du Chef d‟établissement concerné, pour participer à des travaux de
recherche ou d‟enseignement.
Ces personnels ont le titre d‟enseignants associés et sont régis par des conventions spéciales.
TITRE III
Article 49.- Les personnels enseignants de l‟enseignement supérieur seront reclassés à l‟intérieur de la grille
définie à l‟article 4 du présent décret, en tenant compte du nombre d‟années d‟ancienneté dans leur grade
universitaire à la date d‟entrée en vigueur du présent décret, par application de la règle d‟avancement d‟échelon
prévue à l‟article 8.
Le Président de la République ;
El Hadj OMAR BONGO
Le Premier Ministre ;
Léon MEBIAME
J. LIBIZANGOMO JOUMAS
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DU GOUVERNEMENT
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°278/PR et 280/PR du 27 février 1980 fixant la composition du gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu le décret n°626 bis/MINFP/MINECOFIN du 29 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies
aux personnels civils de l‟Etat;
TITRE I
GENERALITES
DETERMINATION DES SPECIALITES REGROUPEES
DANS LE SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL
er
Article 1 .- Le présent décret pris en application des dispositions de la loi n°2/81 du 8 juin 1981, portant statut
général des fonctionnaires, fixe le statut particulier des personnels du Secteur Sanitaire et Social qui comprend
les spécialités suivantes :
- Médico-Sanitaire ;
- Médico-Social ;
- Génie sanitaire et hygiène publique ;
- Génie médical ;
- Administration Sociale.
Les corps des fonctionnaires appartenant à chacune de ces spécialités sont définis à la section la
concernant dans le titre III du présent décret qui détermine les dispositions relatives à ces corps.
Article 2.- Tous les fonctionnaires classés dans l‟un des corps définis ci-dessus, sont soumis, dans le cadre du
statut général, aux dispositions communes à leur secteur, fixées par le titre II du présent décret.
TITRE II
Article 3.- L‟appartenance au Secteur Sanitaire et Social est déterminée par le classement du corps dans l‟une
des spécialités visée à l‟article premier ci-dessus.
Article 4.- Les agents appartenant aux différents corps de chaque spécialité ont vocation à occuper les emplois
prévus à ce titre aux différents niveaux de leur compétence. La nomination à une fonction spécifique n‟ouvre en
aucun cas automatiquement droit à l‟accès au corps auquel cette fonction est rattachée.
Les nominations, mises à disposition, détachements à prononcer à des emplois autres, ainsi que les
changements de corps sont appréciés en tenant compte de l‟ensemble des fonctionnaires de la spécialité et
conformément à un quota maximum qui est le même pour tous les agents du secteur soit 1%.
Article 5.- Conformément aux dispositions de l‟article 66 du statut général des fonctionnaires, chaque corps
comporte un grade supérieur. L‟appartenance à ce grade est concrétisée par le titre « EN CHEF » ajouté à la
désignation du corps dans la catégorie A1, par le titre « PRINCIPAL » ajouté à la désignation du corps dans
les autres catégories et hiérarchies.
Article 7.- Dans tous les cas, les conditions de recrutement obéissent aux dispositions générales stipulées par
les articles 34 à 40 du statut général des fonctionnaires.
Lorsque les conditions d‟application des concours professionnels ou des admissions sur titres
professionnels conduisent à intégrer des agents dans la hiérarchie immédiatement supérieure, cette intégration
s‟effectue conformément aux dispositions de l‟article 42 du statut général des fonctionnaires.
TITRE III
DISPOSITIONS RELATIVES AUX SPECIALITES
Article 8.- La spécialité Médico Sanitaire correspond à l‟acquisition des notions spécialisées pour l‟organisation,
la mise en œuvre et l‟exécution des tâches courantes dans toutes les disciplines particulières concourant aux
soins médicaux de toute nature.
Article 9.- La spécialité Médico Sanitaire comporte les corps suivants, dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 10.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun de
ces corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un de ces corps.
Article 11.- Les fonctions de responsabilité médicale sont normalement confiées aux fonctionnaires médecins
de la hiérarchie A1 dans le cadre du plan réglementaire de la profession médicale édicté par le code de santé.
Toutefois à titre transitoire des assistants médicaux de la hiérarchie A2 peuvent être amenés à exercer
les mêmes responsabilités médicales en l‟absence ou à défaut de médecins.
En outre, certains de ces postes pourront être occupés par les non-spécialistes reconnus avoir une
expérience suffisante en la matière, en cas d‟impossibilité d‟y pourvoir par des médecins de la spécialité.
Les agents ainsi placés ne pourront prétendre ni au titre, ni au bénéfice des avantages de toute nature
éventuellement octroyés aux spécialistes.
Article 12.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué
conformément au tableau joint en annexe au présent décret.
Article 13.- La spécialité Génie Sanitaire et Hygiène Publique correspond à l‟acquisition de notions spécialisées
pour la conception des travaux courants en matière de génie sanitaire et d‟hygiène publique.
Article 14.- La spécialité Génie Sanitaire et Hygiène Publique comporte les corps suivants dont les conditions
de recrutement sont indiquées ci-après :
Article 15.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun des
corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un de ces corps.
Article 16.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué
conformément au tableau joint en annexe du présent décret.
Article 17.- La spécialité Génie Médical correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la mise en
œuvre, l‟utilisation et la maintenance des appareils techniques médicaux.
Article 18.- La spécialité Génie Médica comporte les corps suivants dont les conditions de recrutement sont
indiquées ci-après.
Article 20.- La spécialité Administration Sociale correspond à l‟acquisition de notions spécialisées pour la
conception, l‟organisation, la mise en œuvre et les travaux courants dans le domaine de l‟administration que de
celui de l‟action sociale sous toutes ses formes.
Article 21.- La spécialité Administration Sociale comporte les corps suivants, dont les conditions de
recrutement sont indiquées ci-après.
Article 22.- Les profils d‟emploi et les fonctions normales correspondant au niveau hiérarchique de chacun des
corps sont définis dans le tableau ci-dessous qui comporte également l‟énoncé des fonctions spéciales
susceptibles d‟être confiées aux agents d‟un de ces corps.
Article 23.- Le reclassement des corps existants dans les corps de la présente spécialité est effectué
conformément au tableau joint en annexe du présent décret.
TITRE IV
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 24.- Le corps des maîtresses sages-femmes est placé en voie d‟extinction. Les personnels actuellement
présents dans ce corps sont reclassés en qualité de sages-femmes principales, dans le grade supérieur de la
hiérarchie A2.
Le corps des monitrices sociales est placé en voie d‟extinction. Les personnels actuellement présents
dans ce corps demeurent régis par les dispositions qui lui sont propres, dans le décret 681/PR/SEAS/UNFG du
10 juillet 1971.
Article 25.- Les personnels encore présents dans le corps des aides soignants placés en voie d‟extinction par
le décret n°329/PR du 24 avril 1969 pourront être reclassés après examen du dossier, dans le corps des aides
soignants (catégorie C) de la spécialité Médico-sanitaire.
Article 26.- Les décrets 329/PR/MFPCTA/MSPP du 24 avril 1969 et 681/PRSEAS/UNFG du 10 juillet 1971 sont
abrogés, sauf en ce qui concerne les dispositions relatives aux corps placés en voie d‟extinction.
Article 27.- Le Ministre de la Fonction Publique, le Ministre de la Santé Publique et de la Population, le ministre
des Affaires Sociales et de la Promotion Féminine et le Ministre de l‟Economie et des Finances sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré, publié selon la procédure
d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Président de la République,
Chef du Gouvernement ;
Le Premier Ministre ;
Léon MEBIAME
Antoinette OLIVEIRA
Voie interne
- Admission sur titre professionnel selon le -
1 du premier alinéa de l‟article 40 du statut
général (origine sage-femme ENSAS
notamment)
CONDITIONS D’ACCES OU
CORPS NIVEAU HIERARCHIE DE RECRUTEMENT
Voie externe
- Concours BEPC, ou
diplôme équivalent, plus
deux années de
INFIRMIERS ASSISTANTS B2 formation
professionnelle
sanctionnées par un
diplôme
Voie interne
- Concours professionnel
Enseignement spécialité
NIVEAU
HIÉRARCHIQUE
CORPS CONDITIONS D’ACCÈS OU DE RECRUTEMENT
voie interne
+ concours professionnel
+ concours professionnel
-Enseignement spécialisé
NIVEAU
CORPS CONDITIONS DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- Maîtrise es science et techniques de génie biomédical
- Maîtrise de génie biologique ou médical ou autre
diplôme délivré par un établissement agrée par l „Etat
Ingénieur biomédical A1
- Diplôme d‟ingénieur en génie médical, plus stage
effectue en milieu hospitalier
Voie externe
- Néant
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- Diplôme d‟un UIT (option physique, informatique,
Technicien supérieur en électronique) ou d‟un autre établissement reconnu équivalent
A2
génie médical par l‟Etat
Voie interne
Concours interne
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
Technicien en génie - Niveau classe de première assorti du BEPC, plus
B1
médical spécialisation de deux ans sanctionné par le diplôme
correspondant
NIVEAU
CORPS CONDITIONS D'ACCES DE RECRUTEMENT
HIERARCHIQUE
NIVEAU
CORPS HIERARCHIQUE CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Voie externe
Concours ou admission sur titre avec :
- DUEL ou DUES plus 2 années d'études spécialisées
sanctionnées par un titre professionnel délivré par un
établissement public spécialisé en enseignement des
sciences sociales
- Baccalauréat ou Capacité en droit, plus 3 années
d'études spécialisées sanctionnées par un titre professionnel
délivré par un établissement public spécialisé en
ASSISTANTS SOCIAUX A2 enseignement sciences sociales
Voie interne
Concours professionnel :
- pour l'accès au corps d'Assistants sociaux ouvert aux
candidats appartenant au corps des agents technique d'action
sociale ;
- pour l'accès au corps d'éducateurs préscolaire ouvert
aux candidats appartenant au corps des agents Technique de
Centre d'éducation préscolaire
pour l'accès au corps d'éducateurs spécialisés. ouvert aux
candidats appartenant au corps des Moniteur, éducateurs
spécialisés
MEDECINS MEDECINS
PHARMACIENS PHARMACIENS
CHIRURGIENS DENTISTES CHIRURGIENS DENTISTES
TECHNICIENS Décret TECHNICIENS
ADJOINTS TECHNICIENS n°329/PR/MFP/CTA/MSPP SUSPERIEURS DE
INFIRMIERS D‟ETAT ADJOINT TECHNICIENS
ASSISTANTE DE SANTE DE
INFIRMIERS INFIRMIERS D'ETAT
PUERICULTRICES SAGES-FEMMES ENSAS
INFIRMIERS ASSISTANTS
AIDEŔSOIGNANTS
INGENIEURS DU GENIE
SANITAIRE
INGENIEURS SANITAIRE ET
INGENIEURS TECHNICIENS Décret HYGIENE PUBLIQUE
D‟ASSAINISSEMENT n°329/PR/MFP/CTA/MSPP TECHNICIENS SUPERIEURS
ADJOINTS TECHNIQUES du 24 avril 1969 DU GENIE SANITAIRE ET
D‟ASSAINISSEMENT DE L'HYGIENE PUBLIQUE
TECHNICIENS DU GENIE
SANITAIRE ET DE
L‟HYGENE SOCIALE
ANNEXE DU DECRET 867 FIXANT LES STATUTS PARTICULIERS DES FONCTIONNAIRES DU SECTEUR
SANITAIRE ET SOCIAL (SUITE)
CONSEILLERS DE CONSEILLERS
L'ADMINISTRATION Décret n°681/PR/SEAS/UNFG D'ADMINISTRATION
SOCIALE du 10 juillet 1971 SOCIALE
ASSISTANTS DE SERVICE ASSISTANTS SOCIAUX
SOCIAL AGENTS TECHNIQUES
AGENTS TECHNIQUES D'ACTION SOCIALE
D'ACTION SOCIALE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°213/PR et 214/PR du 8 mars 1982, fixant la composition du Gouvernement, ensemble les
textes modificatifs ;
Vu le décret 626 bis du 29 mai 1980 fixant le régime général des rémunérations servies aux personnels civils de
l‟Etat, ensemble des textes modificatifs ;
DECRETE :
er
Article 1 .- La fonction de Chargé d‟Etudes est créée dans les conditions définies ci-après.
Article 2.- Les Chargés d‟Etudes sont des fonctionnaires de la hiérarchie A1 justifiant d‟au moins deux années
d‟expérience professionnelle, et d‟au minimum une maîtrise de l‟enseignement supérieur ou d‟un diplôme
équivalent.
Article 3.- Les Chargés d‟Etudes sont placés dans les cabinets ministériels ou auprès des Directeurs Généraux
et des Directeurs d‟administration centrale et sont chargés de missions d‟étude ou de planification.
Le nombre de Chargés d‟Etudes est limitativement fixé par les décrets portant attributions et organisation
des départements ministériels.
Article 4.- Les Chargés d‟Etudes effectuent tous travaux d‟études et de recherche permanente, et toutes
missions ponctuelles qui leurs sont confiées.
Article 5.- Les indemnités liées à cette fonction seront fixées par décret.
Article 6.- Le Ministre de la Fonction Publique et le Ministre de l‟Economie et des Finances sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l‟exécution du présent décret qui sera enregistré, publié selon la procédure
d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Léon MEBIAME
Dominique BOUNGOUERE
Jean-Pierre LEMBOUMBA-LEPANDOU
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°7/PR et 8/PR du 6 janvier 1987, fixant la composition du Gouvernement, ensemble les textes
modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°2/81 du 8 juin 1981, portant statut général des fonctionnaires, ensemble les textes modificatifs
subséquents ;
Vu l‟ordonnance n°6/76 du 22 janvier 1976, portant création du Centre National de la Recherche Scientifique et
Technologique (CENAREST) ;
Vu le décret n°626 bis/PR/MINFP/MINECOFIN du 29 mai 1980, fixant le régime général des rémunérations
servies aux personnels civils de l‟Etat ;
DECRETE :
er
Article 1 .- Le décret n°1864/PR/MESRS du 15 décembre 1987, fixant le statut particulier des personnels de
la Recherche Scientifique et Technologique est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
Article 2.- Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi n°2/81 du 8 juin 1981 portant statut
général des fonctionnaires, fixe le statut particulier des personnels de la Recherche Scientifique et
Technologique.
Article 3.- Les personnels de la Recherche Scientifique et Technologique comprennent les Chercheurs et les
Techniciens de la Recherche.
Article 4.- Est qualifiée de Chercheur, toute personne qui se consacre à la Recherche Scientifique et
technologique au sein d‟établissements ou de centres créés ou reconnus par l‟Etat dans le but de résoudre les
problèmes théoriques ou pratiques concernant le développement économique, social et culturel.
Article 5.- Est qualifiée de Technicien en matière de Recherche toute personne qui, ayant une formation
technique, assiste à plein temps le Chercheur dans l‟exécution des activités de Recherche Scientifique et
Technologique.
Article 6.- Les personnels chercheurs sont chargés des missions de recherche et de développement
expérimental (R-D) selon les grands objectifs du plan national de développement économique et social. Ils
assurent les tâches de conception, de programmation et d‟exécution des recherches scientifiques et
technologiques. Ils peuvent également assurer des enseignements.
Article 7.- Les personnels de la Recherche Scientifique et Technologique comprennent deux corps :
er
CHAPITRE 1 : RECRUTEMENT
Article 8.- Les personnels de la Recherche Scientifique et Technologique sont nommés sur proposition du
Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technologique conformément aux dispositions en vigueur.
Article 9.- Après avis de l‟Assemblée des Chercheurs du département concerné, la candidature est présentée
par le Commissaire Général du CENAREST saisi par le Directeur du Centre ou de l‟Institut
Article 10.- Outre les conditions exigées par le statut général des fonctionnaires, le candidat à un emploi de
Chercheur doit remplir les conditions de base suivantes :
- être titulaire du Baccalauréat ou d‟un diplôme admis en équivalence ;
- être titulaire de la Maîtrise dans la discipline considérée ou d‟un titre admis en équivalence ;
Article 11.- Outre les conditions exigées par le statut général des fonctionnaires, le candidat à un emploi de
Technicien doit remplir la condition de base suivante : être titulaire du BEPC ou du diplôme admis en
équivalence.
CHAPITRE 2 : AVANCEMENT
Article 12.- Les modalités d‟avancement d‟un grade à un autre pour l‟ensemble des personnels de la
Recherche Scientifique et Technologique sont régies par le statut général des fonctionnaires.
Article 13.- Les avancements d‟échelon à l‟intérieur d‟un grade ont lieu exclusivement à l‟ancienneté et
conformément aux durées de séjour dans les échelons telles que définies aux articles 68 et 69 du statut général
des fonctionnaires.
Toutefois, le passage d‟un grade à un autre hiérarchiquement supérieur n‟est pas subordonné à la
promotion préalable dans toutes les classes et à tous les échelons du grade dès lors que sont réunies toutes
les conditions fixées par le présent statut pour une telle promotion et notamment l‟inscription sur la liste
d‟aptitude correspondante et l‟obtention du diplôme ou des titres requis.
CHAPITRE 3 : DISCIPLINE
Article 14.- Les personnels de la Recherche Scientifique et Technologique sont passibles des sanctions
disciplinaires prévues à l‟article 119 du statut général des fonctionnaires.
Article 15.- Les personnels concernés par le présent statut jouissent des libertés, privilèges, franchises et
garanties académiques essentielles à la Recherche Scientifique et Technologique en ce qui concerne
l‟expression de leur pensée, de leurs paroles dans l‟exercice de leurs activités de recherche. Il en est de même
en ce qui concerne le déroulement de leur carrière.
Article 16.- Les personnels du corps des Chercheurs peuvent, après consultation des autorités hiérarchiques
concernées, être autorisés par le Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technologique à donner des
enseignements dans les établissements d‟enseignement supérieur, à condition que cela ne gêne pas leurs
activités de recherche au sein de leur centre ou institut de recherche.
Article 18.- Pendant la durée de l‟année sabbatique qui couvre douze mois, le chercheur continue à percevoir
son traitement intégral et à bénéficier de la continuité de carrière.
Article 19.- A la fin de l‟année sabbatique, le chercheur doit fournir un rapport sur ses activités, qui est soumis à
l‟examen de l‟autorité auprès de laquelle il a accompli son année sabbatique. Ce rapport, assorti de l‟avis de
cette autorité, est transmis au supérieur hiérarchique du chercheur.
Article 20.- Les frais de transport occasionnés pour l‟année consacrée soit au recyclage et à l‟information dans
le cadre de la recherche, soit cumulativement à la recherche et à l‟enseignement, sont supportés par le budget
de l‟Etat conformément à la réglementation en vigueur.
Les bénéficiaires des dispositions du présent article ont droit à une indemnité forfaitaire fixée par arrêté
conjoint du Ministre chargé de la Recherche Scientifique et Technologique et du Ministre chargé des Finances,
destinée à couvrir les frais de documentation et d‟équipement.
Article 21.- Les personnels de la recherche scientifique et technologique bénéficient d‟une prime spéciale de
logement dont le montant est fixé par arrêté du Ministre des Finances.
Article 22.- Les Chercheurs et les Techniciens bénéficient d‟un régime particulier de primes et d‟indemnités
dont la nature et le montant sont fixés par décret.
TITRE II
DISPOSITIONS PARTICULIERES
CHAPITRE 1 : RECRUTEMENT
Article 23.- Les Attachés de Recherche sont recrutés parmi les candidats titulaires de l‟un des diplômes
suivants :
- le DEA (Diplôme d‟Etudes Approfondies) ;
- le DESS (Diplôme d‟Etudes Supérieures Spécialisés) ;
- le Diplôme de pharmacien ;
- l‟Agrégation de l‟Enseignement Secondaire ;
- le Doctorat de troisième cycle ;
- le Doctorat d‟Etat en Médecine ;
- le Doctorat d‟Etat en Pharmacie ;
- le Doctorat d‟Etat en Droit ;
- le Doctorat d‟Etat en Sciences Economiques ;
- le Doctorat d‟Etat ès Sciences ;
- le Doctorat d‟Etat ès Lettres et Sciences Humaines ;
- l‟Agrégation de Droit, Sciences Economiques, Médecine et Pharmacie ;
ou de tout autre diplôme dans toute autre spécialité admis en équivalence.
Article 24.- Les Attachés de Recherche sont intégrés en qualité de stagiaire pour une période d‟un an sous le
parrainage d‟un responsable scientifique. À la fin du stage, ils sont :
- soit titularisés et nommés comme Attachés de Recherche si le stage s‟avère concluant ;
- soit astreints à une nouvelle période de stage d‟un an à l‟issue de laquelle ils sont soit titularisés, soit
licenciés.
Article 25.- Pour être Chargé de Recherche, les conditions suivantes doivent être réunies :
- avoir été Attaché de Recherche titulaire pendant au moins cinq (5) ans ;
- être titulaire :
- du Doctorat d‟Etat en Droit ;
- du Doctorat d‟Etat en Sciences Economiques ;
- du Doctorat d‟Etat ès Sciences ;
- du Doctorat d‟Etat ès Lettres et Sciences Humaines ;
Article 26.- Pour être Maître de Recherche, les conditions suivantes doivent être réunies :
- avoir été chargé de recherche depuis cinq (5) ans ;
- justifier de travaux scientifiques de haut niveau et être inscrit sur la liste d‟aptitude aux fonctions de
Maître de Recherche.
Article 27.- Pour accéder au grade de Directeur de Recherche, deux voies sont possibles :
- soit être Maître de Recherche depuis au moins dix (10) ans et être inscrit sur la liste d‟aptitude aux
fonctions de Directeur de Recherche ;
- Soit avoir atteint le dernier échelon du grade de Maître de Recherche depuis au moins quatre (4) ans.
Article 29.- Les Agents Techniques de Recherche sont intégrés dans la Fonction Publique en catégorie B,
hiérarchie B2, conformément aux dispositions des articles 41 et suivant du statut général des fonctionnaires.
Article 31.- Les Adjoints Techniques de Recherche sont intégrés dans la Fonction Publique en catégorie B,
hiérarchie B1, conformément aux dispositions des articles 41 et suivants du statut général des fonctionnaires.
- par concours ;
- sur titre parmi les candidats titulaires de l‟un des diplômes suivants :
D.E.U.G ;
Article 33.- Les Techniciens Supérieurs de Recherche sont intégrés dans la Fonction Publique en catégorie A,
hiérarchie A2, conformément aux dispositions des articles 41 et suivants du statut général des fonctionnaires.
Article 34.- Les Techniciens Supérieurs de Recherche recrutés sur la base du présent statut peuvent
également servir dans les laboratoires universitaires.
Article 35.- Le service hebdomadaire des personnels de la Recherche Scientifique et Technologique est celui
pratiqué dans la Fonction Publique.
Article 36.- Les Chargés, Maîtres et Directeurs de Recherche Scientifique et Technologique exercent leurs
fonctions jusqu‟à l‟âge de 65 ans. Cette limite d‟âge peut être portée à 70 ans par décret pris sur proposition
conjointe du Ministre chargé de la Fonction Publique, du Ministre chargé des Finances et du Ministre chargé de
la Recherche Scientifique et Technologique.
Article 37.- Les responsables de l‟Administration des Centres et Instituts sont choisis, autant que possible,
parmi les chercheurs ayant atteint le grade de Directeur de recherche ou de Maître de recherche et ayant
acquis une ancienneté de cinq (5) ans.
Article 38.- Les Directeurs de recherche sont responsables des activités correspondant à leur discipline.
Ils encadrent les chercheurs dans leur spécialité respective et assurent, dans le cadre de leurs prérogatives, la
formation de ceux-ci.
Article 39.- Les Maîtres de recherche exercent leurs fonctions sous l‟autorité d‟un Directeur de recherche.
Ils assurent l‟encadrement des Chargés de Recherche, des Attachés de Recherche et des Techniciens
de Recherche.
Article 40.- Les chargés de recherche exercent leurs fonctions sous l‟autorité d‟un Directeur de recherche ou
d‟un Maître de recherche du département dont ils relèvent.
Ils encadrent les Attachés de recherche de leur spécialité et, si besoin est, des spécialités connexes.
Article 41.- Les Attachés de Recherche exercent leurs fonctions sous l‟autorité d‟un Directeur de Recherche ou
d‟un Maître de Recherche responsable de département et sous la direction d‟un Chargé de Recherche.
Article 42.- Des personnels n‟appartenant pas au corps des chercheurs régi par le présent décret peuvent être
recrutés temporairement.
TITRE III
Article 43.- Les personnels de la recherche scientifique et technologique actuellement en service seront
reclassés dans le corps et les grades mentionnés à l‟article 6 ci-dessus.
Ce reclassement tiendra compte du nombre d‟années d‟ancienneté accomplies dans leur grade à la
date d‟entrée en vigueur du présent décret, conformément à ses articles 11 et 12.
Article 44.- Des arrêtés ultérieurs préciseront en tant que de besoin les modalités d‟application du présent
décret.
Article 45.- Le présent décret qui prend effet à compter du 16 décembre 1987 sera enregistré, publié selon la
procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Léon MEBIAME
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
Vu le décret n°91/PR/MI du 16 janvier 1976 fixant les attributions et pouvoirs des gouverneurs, préfets, sous-
préfets, chefs de communautés rurales et chefs de villages;
Vu le décret n°774/PR/MAEC du 25 avril 1976 portant attributions et organisation du Ministère des Affaires
Etrangères et de la Coopération;
DECRETE:
DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi n° 8/91 du 26 septembre 1991 et de
la loi n°3/88 du 31 Juillet 1990 susvisées, fixe et définit les normes de présentation et les circuits des visas et
signatures des actes de gestion de certains personnels civils de l‟Etat.
er
CHAPITRE 1 : DES NORMES DE PRESENTATION
DES ACTES DE GESTION
Article 2.- Tout décret, arrêté ou décision pris dans le cadre de la gestion Administrative des personnels civils
de l‟Etat visés à l‟article premier du présent décret doit répondre aux normes de présentation suivantes:
- être édité par une des imprimantes reliées à l‟ordinateur du ministère de la fonction publique ;
- être imprimé en un seul exemplaire sur une feuille imprimée recto verso à formulaire spécial avec fond
de sécurité indélébile, portant en filigrane l‟écusson du Gabon.
Article 3.- Chaque acte fait l‟objet d‟un seul texte pour un seul agent.
Article 4.- Les actes visés à l‟article 2 du présent décret doivent comporter:
- la référence budgétaire permettant l‟exécution de l‟acte si celui-ci comporte une incidence sur la gestion
des postes budgétaires. Cette référence est attribuée lors du contrôle préalable de la disponibilité du
poste budgétaire;
- le numéro matricule de l‟agent ;
Article 5.- Conformément aux dispositions des textes visés à l‟article premier ci-dessus, les tableaux en annexe
déterminent les autorités signataires des actes de gestion prévus par le présent décret.
Article 6.- Les actes de gestion ayant une incidence budgétaire sont contresignés par le ministre chargé des
finances, préalablement à leur présentation à l‟autorité visée à l‟article 5 ci-dessus.
Article 7.- Le texte revêtu de toutes les signatures requises est enregistré:
- à la Présidence de la République dans le cas d‟un décret ou d‟un arrêté du Président de la République ;
- au secrétariat général du gouvernement dans le cas d‟un acte du Premier Ministre ;
- au département ministériel concerné, au chef-lieu de province ou à la mission diplomatique ou au poste
consulaire dans le cas d‟une décision du ministre intéressé, du gouverneur de province ou du chef de
mission diplomatique ou de poste consulaire.
Article 8.- Le texte ainsi enregistré est obligatoirement retourné ou communiqué au ministère de la fonction
publique pour enregistrement électronique.
Il est ensuite dupliqué par photocopies authentifiées par timbre sec et certifiées conformes par le
responsable intéressé du ministère de la fonction publique.
Article 10.- Lors du traitement informatique créant les éléments caractéristiques de solde correspondant à la
prise de l‟acte administratif pour l‟agent et entraînant rémunération, l‟ordinateur édite un état d‟attribution de
solde regroupant les éléments créés et destinés à la direction de la solde.
Une ampliation du texte et des pièces justificatives de la création des éléments caractéristiques de
solde y sont jointes pour permettre le contrôle par le liquidateur.
La direction de la solde pourra alors valider les mouvements correspondants, ou les rejeter pour non-
conformité, à partir de son terminal relié à l‟ordinateur de la direction générale du budget.
Une ampliation du texte est également transmise au trésor pour contrôle de la dépense.
Article 11.- Les dispositions prévues au chapitre premier du présent décret seront progressivement appliquées
compte tenu des progrès de l‟automatisation des différents actes de gestion.
À chaque étape de l‟automatisation, un arrêté conjoint du ministre chargé de la fonction publique et du
ministre chargé des finances définira les procédures et les dispositions particulières relatives aux différents
actes de gestion.
Article 12.- Les dispositions prévues au chapitre deuxième sont exécutoires dès la prise d‟effet du présent
décret.
Article 13.- Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment le décret
n°857/PR/MFP/MINECOFIN du 20 août 1981 fixant les normes de présentation des actes de gestion et
définissant les circuits des visas et signatures et l‟arrêté n°899/PR/MFP/MINECOFIN du 29 juillet 1978 portant
réglementation de la présentation des actes de recrutement et de gestion des personnels civils de l‟Etat.
Article 14.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Le Ministre de l‟Administration du
Territoire, des Collectivités Locales
et de la décentralisation;
Pascaline BONGO
Paul TOUNGUI
Annexe 1
Actes de gestion des personnels fonctionnaires de l'Etat pris par le Président de la République
Annexe 2
Actes de gestion des personnels contractuels de l'Etat pris par le Président de la République
Actes de gestion des personnels fonctionnaires de l'Etat pris par le Premier Ministre
Congé administratif
Congé de maternité Ministre responsable Visa DGFP Signature du
Congé de maladie Ministre Fonction Premier
Mise en stage Publique Contreseing MFBP Ministre
Récompenses Contreseing MFPRA
Annexe 4
Actes de gestion des personnels contractuels de l'Etat pris par le Premier Ministre
Signature du premier
ministre
Annexe 4 (SUITE)
Actes de gestion des personnels contractuels de l'Etat pris par le Premier Ministre
Annexe 6
Actes de gestion des fonctionnaires pris par les gouverneurs et chefs de mission
diplomatique ou poste consulaire
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d'emploi des agents contractuels de l'Etat;
Vu le décret n°91/PR/MI du 16 janvier 1976 fixant les attributions et pouvoirs des gouverneurs, préfets, sous-
préfets, chefs de communautés rurales et chefs de villages;
Vu le décret n°774/PR/MAEC du 25 avril 1976 portant attributions et organisation du ministère des affaires
étrangères et de la coopération;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des articles 22 de la loi n°8/91 du 26 septembre 1991, portant
statut général des fonctionnaires et 7 de la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d'emploi
des agents contractuels de l'Etat, a pour objet de fixer les modalités de délégation des attributions du Premier
Ministre en matière de gestion de certains personnels civils de l'Etat.
Article 2.- Dans le cadre de la gestion des personnels visés à l'article premier ci-dessus, le Premier Ministre
procède, par arrêté, à la délégation de tout ou partie de ses attributions au ministre chargé de la fonction
publique ou à tout autre ministre intéressé.
Article 3.- Les actes pris par délégation du Premier Ministre sont soumis aux dispositions du chapitre deuxième
du décret n°698/PR/MFPRA/MFBP du 25 mai 1993 fixant et définissant les normes de présentation et les
circuits des visas et signatures des actes de gestion de certains personnels civils de l'Etat.
Article 4.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié selon
la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville, le 25 mai 1993
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°1043/PR et 001116/PR des 12 et 30 Octobre 1994 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions de l‟article 70 de la loi n°18/93 du 13
septembre 1993 susvisée, fixe les conditions d‟octroi de l‟honorariat aux agents publics admis à la retraite.
Article 2.- L‟honorariat est un titre honorifique par lequel l‟Administration reconnaît à l‟agent public admis à la
retraite sa dignité et ses mérites pour les services rendus à l‟Etat.
Article 3.- Peuvent bénéficier de l‟honorariat, les agents publics admis à la retraite remplissant les conditions
suivantes:
- avoir accompli vingt ans de service au moins dans la Fonction Publique ;
- n‟avoir fait l‟objet d‟aucune sanction disciplinaire ou pénale ;
- avoir obtenu une note supérieure ou égale à 16/20 au cour des deux dernières années.
Article 4.- L‟honorariat est décerné au moment de l‟admission à la retraite, à l‟initiative de l‟administration.
Article 5.- Un arrêté du Premier Ministre désigne au début de chaque année les agents publics admis à
l‟honorariat.
Article 6.- L‟honorariat est octroyé en séance solennelle à Libreville et aux chefs-lieux de provinces le 23 juin
de chaque année, à l‟occasion de la journée Mondiale de l‟Administration et du Service Public.
Un arrêté du Premier Ministre pris sur proposition du Ministre chargé de la Fonction Publique précise les
modalités d‟application du présent article.
Article 7.- L‟honorariat est matérialisé par un diplôme et par une carte.
Article 8.- Les dimensions, la couleur et les inscriptions du diplôme et de la carte de l‟honorariat sont fixées par
arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique.
Article 9.- Le diplôme et la carte de l‟honorariat sont remis à l‟agent bénéficiaire dans les conditions prévues à
l‟article 6 ci-dessus.
Article 10.- La carte d‟agent public honoraire confère au bénéficiaire la réduction sur les transports publics et
les services publics de santé.
Un arrêté du Premier Ministre précise les modalités d‟application du présent article.
Article 11.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié
selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Max REMONDO
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°1043/PR et 1116/PR des 12 et 30 octobre 1994 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°4/96 du 11 mars 1996 fixant le régime général des pensions de l‟Etat;
Vu la loi n°9/85 du 29 janvier 1986 portant statut général des militaires, ensemble les textes modificatifs
subséquents;
er
Vu la loi n°17/93 du 1 septembre 1993 portant statut particulier des personnels du corps autonome
paramilitaire de la sécurité pénitentiaire;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret est pris en application des dispositions de l‟article 76 de la loi n°4/96 du 11 mars
1996 susvisée et forme la partie réglementaire du code des pensions civiles et militaires de l‟Etat.
Dans le corps des articles du présent décret, les références à un article de la loi n°4/96 comporte le
numéro de cet article précédé de la lettre L, les références à un article du décret, le numéro de cet article
précédé de la lettre D.
TITRE I
DE LA RETENUE POUR PENSION
Article 2.- En application de l‟article L14, l‟organisme employeur d‟un agent en position de détachement prélève
mensuellement une retenue sur la solde de base de l‟agent définie à l‟article L6. Le taux de cette retenue est le
même que celui prévu par les décrets fixant le régime général des rémunérations servies aux personnels civils
et militaires de l‟Etat.
La contribution de l‟organisme est fixée au double de la retenue visée à l‟alinéa précédent.
La retenue et la contribution sont versées mensuellement au trésor public sur état liquidatif.
Article 3.- Lorsque la retenue pour pension ou la contribution de l‟organisme de détachement n‟a pas été
reversé au trésor public, la pension est concédée sous réserve des dispositions suivantes:
1°) la contribution restant due fait l‟objet d‟un ordre de recette à l‟encontre de l‟organisme;
2°) la retenue fait l‟objet d‟un ordre de recette:
- à l‟encontre de l‟organisme, si celui-ci a prélevé la retenue ;
- à l‟encontre de l‟agent, dans le cas contraire.
Article 4.- L‟agent en activité bénéficiaire d‟un traitement n‟incluant pas les éléments définis à l‟article L6 est
soumis à prélèvement selon une assiette équivalant à la solde de base qui correspondrait à sa situation de
hiérarchie, de grade et d‟échelon.
Les régularisations de situation administrative donnent lieu aux prélèvements correspondants.
Article 5.- L‟agent sollicitant sa mise à la retraite selon les dispositions de l‟article L9 adresse une demande par
voie hiérarchique:
- au ministre chargé de la Fonction Publique, s‟il s‟agit d‟un fonctionnaire;
- au ministre chargé de la justice, s‟il s‟agit d‟un magistrat ou d‟un greffier;
- au ministre responsable de son arme, s‟il s‟agit d‟un militaire ou d‟un paramilitaire.
Il lui en est accusé réception et l‟acte de mise à la retraite vise explicitement cette demande.
En cas de mise à la retraite ou de radiation des cadres d‟office, l‟acte vise les circonstances le motivant.
Article 6.- Un acte de mise à la retraite ou de radiation des cadres ne peut préjuger ni de la reconnaissance du
droit à pension ni des modalités de liquidation de la pension, qui sont établies par l‟arrêté de concession visé à
l‟article L52.
Article 7.- Si aucune limite d‟âge spécifique n‟est fixée identiquement par le statut général des fonctionnaires
appuyé du statut particulier de l‟agent, les services pris en compte pour la constitution du droit à pension sont
arrêtés à l‟âge limite de cinquante-cinq ans.
La cessation des fonctions d‟office est réputée régulière le jour anniversaire de naissance où l‟âge limite
er
statutaire est atteint. Elle est le 1 janvier de l'année anniversaire correspondant à l‟âge limite pour les agents
“nés vers”.
La pension des agents dont la limite d'âge est supérieure à cinquante-cinq ans et qui obtiennent une
mise à la retraite entre cinquante-cinq ans et l'âge limite qui leur est applicable est liquidée sur la solde de base
hiérarchique réglementaire existant lors de la mise à la retraite. Sa jouissance est immédiate.
Article 8.- Les écoles militaires visées à l‟article L11 deuxième tiret forment les officiers et sous-officiers de
carrière. La liste de ces écoles est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la défense nationale et du
ministre chargé des finances.
Le service militaire actif fait partie intégrante des services militaires visés à l‟article L11 deuxième tiret.
Article 9.- L‟acte administratif prévu à l‟article L15 est établi sur demande de l‟agent et au vu d‟un rapport de
l‟administration ou de l‟organisme ayant employé l‟agent, établi à l‟époque de la période à valider ou assorti de
pièces justificatives:
- par le Ministre chargé de la Fonction Publique, s‟il s‟agit d‟un fonctionnaire ;
- par le Ministre chargé de la justice, s‟il s‟agit d‟un magistrat ou d‟un greffier ;
- par le Ministre responsable de son arme, s‟il s‟agit d‟un militaire ou d‟un paramilitaire.
Il est contresigné par le Ministre chargé des finances.
Lorsque la validation des services et le versement des retenues se produisent au moment de la mise à la
retraite, l‟assiette de la retenue réglementaire est la même que celle de la base liquidable définie à l‟article L23,
conformément aux dispositions de l‟article L15.
TITRE III
DE LA LIQUIDATION DE LA PENSION
er
CHAPITRE 1 : DE LA CONSTITUTION DU DOSSIER
ET DES JUSTIFICATIONS
La demande est recevable à tout moment après ouverture du droit. Toutefois, en cas de dépôt tardif, il est
fait application des dispositions de l‟article L67.
La demande est appuyée d‟un dossier comportant toutes justifications utiles des droits invoqués,
conformément aux dispositions des articles D11 à D18 ci-après. L‟absence de l‟une des pièces justificatives à
ce dossier ouvre les délais de prescription à l‟article L67, à l‟exception des pièces citées à l‟article D11, 2°, 3°
et 4°, et à l‟article D12 I et III dont la fourniture est de la seule responsabilité de l‟administration.
- un état des services établi par l‟autorité militaire compétente faisant ressortir le temps de service
accompli en campagnes de guerre sur et hors le territoire national.
Article 13.- Il est produit, pour chacun des enfants du titulaire, un extrait d‟acte de naissance, un certificat de
vie et d‟entretien, ainsi qu‟un certificat de scolarité pour les enfants en âge scolaire.
Ces pièces sont complétées par les pièces suivantes (voir tableau ci-dessous):
(SUITE DU TABLEAU)
Article 14.-
Lorsqu‟un conjoint survivant se fait connaître après qu‟une pension de réversion a déjà été accordée à
un ou plusieurs autres conjoints survivants, la pension est répartie à parts égales sur les nouvelles bases, en
application de l‟article L46, à compter de la date de la demande du conjoint survivant nouvellement apparu.
Jusqu‟à cette date, la pension est réputée avoir été valablement répartie, nonobstant les dispositions de l‟article
L67, sauf s‟il est prouvé que les précédents bénéficiaires ont empêché le nouveau bénéficiaire de faire valoir
ses droits.
La demande au titre de l‟article L42 fait référence au numéro du dossier principal. Elle est
accompagnée des pièces suivantes :
Le conjoint survivant fournit, outre les pièces visées ci-dessus, tous les justificatifs visés à l‟article D11
et, le cas échéant, ceux visés aux articles D12 et D13.
IV – Concession d’une pension lorsque l’agent mis à la retraite décède avant la concession de la
pension
Le conjoint survivant produit les pièces visées aux articles D10, D11, D12 et D13 pour obtenir la
concession de la pension de retraite de l‟agent et le versement, à son profit, des arrérages dus à l‟agent pour la
période comprise entre la mise à la retraite et le décès, conformément aux dispositions de l‟article L66.
Article 15.-
I - Modalité d’obtention
La pension d‟ascendant survivant est accordée lorsqu‟il n‟existe, au décès de l‟agent, aucun conjoint
survivant ou aucun orphelin, que ceux-ci soient ou non susceptibles de bénéficier d‟une pension de conjoint
survivant ou d‟orphelin. L‟extinction d‟une pension de conjoint survivant ou d‟orphelin n‟ouvre pas droit à une
pension d‟ascendant survivant. L‟absence de demande de pension par le conjoint survivant ou l‟enfant, ou leur
désistement, n‟ouvre aucun droit à l‟ascendant survivant.
La pension d‟ascendant survivant est accordée aux seuls père et mère figurant sur l‟acte de naissance
de l‟agent.
Elle est établie au taux de 60% de la pension que l‟agent détenait ou aurait pu obtenir et le droit réparti
à raison de 50% pour le père et de 50% pour la mère. L‟inexistence, l‟absence, le décès ou la disparition du
père ou de la mère n‟ouvre pas de droit à l‟autre ascendant au titre du parent inexistant, absent, décédé ou
disparu.
La pension d‟ascendant survivant n‟est pas accordée à l‟ascendant survivant titulaire d‟une
rémunération définie à l‟article L61 ou de toute pension de vieillesse obtenue de son propre chef ou à titre de
conjoint survivant.
IV – Concession d’une pension lorsque l’agent mis à la retraite décède avant la concession de la
pension
L‟ascendant survivant produit les pièces visées aux aricles D10, D11et D12 pour obtenir la concession
de la pension de reraite de l‟agent.
Le versement des arrérages dus à l‟agent pour la période comprise entre la mise à la retraite et le
décès n‟est admis qu‟au profit des héritiers légalement désignés.
Lorsqu‟un orphelin se fait connaître après qu‟une pension d‟orphelin a déjà été accordée à un ou
plusieurs autres orphelins, la pension est répartie à parts égales sur les nouvelles bases, en application de
l‟article L46, à compter de la date de la demande de l‟orphelin nouvellement apparu. Jusqu‟à cette date, la
pension est réputée avoir été valablement répartie, nonobstant les dispositions de l‟article L67, sauf s‟il est
prouvé que les précédents bénéficaires ou leurs représentants ont empêché, le nouveau bénéficiaire de faire
valoir ses droits.
II – Pièces justificatives
Il est exigé en outre les pièces justificatives suivantes : (voir tableau ci-dessous).
Dans le cas où les pièces justificatives ci-dessus ont déjà été fournies pour l‟application de l‟article
D13, il suffit d‟en mentionner les références.
Article 17.- Les pièces visées à l‟article D16 sont fournies par la personne souscrivant la demande de
concession de pension d‟orphelin:
- le conjoint survivant agissant comme titulaire de l‟autorité parentale sur les enfants de
l‟agent décédé;
- le représentant légal des orphelins désigné par le conseil de famille et homologué par un
acte judiciaire quand le conjoint survivant n‟a pas la charge effective de ceux-ci.
Lorsque l‟agent est décédé en activité ou après radiation des cadres mais avant concession de sa
pension, le représentant légal est soumis aux obligations prévues pour le conjoint survivant par l‟article D14 Ŕ
III ou IV.
Article 18.- Seuls les jugements supplétifs peuvent remplacer les pièces d‟état civil.
Les pièces non originales ne sont recevables que légalisées par les autorités compétentes et, dans
ce cas, l‟original est présenté au service des pensions.
Les actes de notoriété sont établis par un officier d‟état civil.
Les fiches individuelles d‟état civil sont datées de moins de trois mois.
Article 19.- La pension de l‟agent ayant bénéficié d‟un traitement d‟activité n‟incluant pas les éléments définis à
l‟article L6 est liquidée sur la solde de base correspondant à sa situation hiérarchique lors de la mise à la
retraite, à la demande ou d‟office, composée de la partie fixe et de la partie afférente à l‟échelon indiciaire.
Article 20.- La base liquidable de la pension de l‟agent mis à la retraite d‟office à la limite d‟âge est celle du
traitement de l‟agent à cette limite constitué selon l‟article L23 à l‟âge limite.
Article 21.- L‟écrêtement prévu à l‟article L24 intervient pour la partie de la solde de base qui dépasse celle
afférente à l‟indice 1465 de la grille des rémunérations des fonctionnaires.
Article 22.- L‟indice minimum défini aux articles L25 et L74 est celui afférent à l‟échelon stagiaire de la
hiérarchie C des fonctionnaires, défini par le décret fixant les rémunérations servies aux personnels civils de
l‟Etat.
Article 23.- La durée totale des services, arrêtée en années, mois et jours, est convertie en semestres. Tout
semestre commencé est compté comme entier. Il entre deux semestres dans la constitution d‟une annuité.
Article 24.- Les bonifications visées à l‟article L17 sont prises en compte et converties en annuités liquidables
pour l‟application de l‟article L21 dans les conditions ci-après:
1) bonification d‟invalidité : une annuité liquidable par tranche de 4% du taux d‟invalidité : une tranche
partielle est comptée comme entière;
2) bonification pour enfants de l‟agent civil ou militaire : une demi-annuité liquidable par enfant
remplissant les conditions de droit dans les limites des articles L18 et L22 ;
3) bonification pour campagnes de guerre : bonification d‟annuité égale à la durée effective du temps
de service accompli en opération de guerre ou lors d‟une expédition déclarée de guerre. Cette
bonification est décomptée à raison d‟une demi-annuité par semestre, avec arrondissement au
nombre entier de semestres immédiatement supérieur.
Article 25.- Pour l‟attribution du minimum garanti fixé à l‟article L25, les bonifications pour enfants sont exclues
du montant de la pension calculée auquel ce mínimum est comparé. Les bonifications pour enfants s‟ajoutent
au minimum garanti accordé et sont liquidées sur cette base.
Article 26.- Le titulaire de pension bénéficie, le cas échéant, pour ses enfants à charge, des prestations
familiales et sociales dans les mêmes conditions que l‟agent civil ou militaire en activité.
Ces prestations sont versées selon la même périodicité que la pension et ne font pas partie intégrante de
celle-ci.
Article 27.- Tout recours contentieux contre le rejet d‟une demande de pension, de rente d‟invalidité ou contre
les modalités de leur liquidation, ainsi que tout litige relatif à l‟existence ou à l‟étendue d‟un droit à pension, est,
à peine de nullité, formé dans un délai de six mois à dater de la notification:
- de la décision qui a prononcé le rejet de la demande ;
- ou du titre de concession de pension ou de la rente dont la liquidation est contestée.
Dans tous les cas, le ministre chargé des Finances produit à la juridiction administrative ses
observations sur les recours formés contre les décisions prises en application du présent code.
TITRE IV
DE L’INVALIDITE ET DE L’INCAPACITE
Article 28.- La commission de réforme est compétente à l‟égard des agents en position d‟activité ou de
détachement, sur et hors le territoire national.
La commission de réforme fait procéder aux mesures d‟instruction qu‟elle estime nécessaires. Elle peut
faire comparaître l‟agent concerné. Ce dernier peut se faire assister d‟un médecin de son choix ayant voix
consultative.
Avant la réunion de la commission, l‟agent est invité à prendre connaissance de son dossier; il peut
présenter des observations écrites, fournir des certificats médicaux ou demander à se faire entendre.
Article 29.- Pour l‟application de l‟article L39, le montant annuel de la rente d'invalidité est égal au produit du
salaire minimum interprofessionnel garanti annuel par le taux d‟invalidité reconnu par la commission.
Article 30.- Le pécule d‟invalidité établi à l‟article L39 est versé, sur demande de l‟agent, en remplacement de la
rente d‟invalidité.
L‟option de l‟agent est exprimée à l‟ouverture du droit à la rente. Elle est irrévocable.
Le pécule, versé en une seule fois, est égal au produit du montant annuel de la rente d‟invalidité prévue à
l‟article D29 par le nombre d‟années de service restant à accomplir avant la limite d'âge fixée par le statut de
l'agent. Toutefois, la pécule ne peut excéder le décuple du montant annuel de la rente.
TITRE V
DU CUMUL
Article 31.- Toute administration civile ou militaire de l‟Etat, collectivité locale ou établissement public national,
qui assure un emploi rémunéré à un pensionné de l‟Etat, doit, dans le mois de l‟entrée en service de celui-ci, en
faire la déclaration au ministre chargé des finances (service chargé des pensions).
Si la rémunération d‟activité brute globale, déduction faite des prestations familiales et sociales,
afférente à cet emploi est inférieure à la pension, une indemnité différentielle est versée à l‟intéressé par les
services de la dette viagère.
Article 32.- Est considérée comme rémunération d‟activité pour l‟application des articles L58 à L61, toute
somme allouée, sous quelque dénomination que ce soit, à raison des services rémunérés à la journée, au
mois, à l‟année ou forfaitairement.
Article 33.- La possibilité de prorogation de décompte des services effectifs d‟un agent, telle que prévue à
l‟article L13, est limitativement admise dans deux cas:
1) report de la limite d‟âge de droit commun, fixée au premier alinéa de l‟article 114 de la loi n° 8/91 du
26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires, subordonné à l‟existence de
dispositions dérogatoires convergentes et coordonnées de ce statut général et d‟un statut particulier
de fonctionnaires ;
2) transfert d‟un agent de l‟Etat appartenant à l‟une des cinq catégories citées à l‟article L3 à l‟une
des quatre autres dont la limite d‟âge est différente.
L‟article L16 est applicable dans cette seule seconde hypothèse.
Article 34.- L‟application des dispositions de l‟article L60 est subordonnée à l‟existence de dispositions légales
dérogatoires aux lois statutaires ou à l‟existence d‟emplois non régis par les dispositions des statuts des agents
visés à l‟article L3.
Article 35.- Une carte de pensionné est remise à chaque titulaire d‟une pension ou d‟une rente d‟invalidité
inscrit au grand-livre de la dette viagère.
Cette carte mentionne:
- l‟état civil du bénéficiaire ;
- la date et le numéro de l‟arrêté de concession ;
- le numéro et la nature de la pension ;
- la date de jouissance de la pension.
Elle porte la photographie du titulaire ou de son représentant légal, s‟il est mineur ou interdit. Cette
photographie est authentifiée par l‟apposition d‟un timbre officiel.
Article 36.- Le comptable supérieur désigne la caisse du trésor sur laquelle les arrérages sont payables, en
fonction du domicile d‟élection du titulaire.
En cas de changement de résidence du pensionné, il est procédé, sur demande de l‟intéressé, au
changement d‟assignation.
Article 37.-
I Ŕ Les dépenses relatives au paiement des pensions sont imputées à un compte spécial du trésor
intitulé Pensions de l’Etat, régime général. Ce compte est alimenté:
Article 38.- Le paiement du traitement ou de la solde d‟activité, augmenté éventuellement des avantages
familiaux et sociaux et des indemnités de toute nature, est continué jusqu‟à la fin du mois civil au cours duquel
l‟agent est soit radié des effectifs, soit décédé en activité.
L‟agent ou ses ayants cause ne peuvent prétendre à pension qu‟à compter du premier jour du mois qui
suit la radiation ou le décès.
I Ŕ En cas de décès du titulaire d‟une pension à jouissance différée, la jouissance des pensions de
conjoint survivant ou d‟orphelin prend effet au lendemain du jour du décès.
II Ŕ En cas de décès du conjoint bénéficiaire d‟une pension de réversion, sa part est payée en faveur
des orphelins ayants cause, jusqu‟à la fin du mois civil au cours duquel il est décédé. Le droit à paiement de la
pension de ces orphelins commence au premier jour du mois suivant celui du décès.
Article 39.- La prescription de l‟article L68 s‟applique exclusivement aux pensions déjà concédées. Toutefois,
si la concession est précédée de l‟attribution d‟une allocation provisoire d‟attente, le délai d‟ouverture de la
prescription s‟ouvre à compter du moment où l‟allocation a été mise en paiement toutes conditions de mise en
application de l‟article L68 étant égales par ailleurs.
Il en va de même pour les délais de radiation après dix ans de pensions déjà concédées, établis à
l‟article L69.
Article 40.- pour l‟application de l‟article L71, le service des pensions s‟assure des droits certains du
demandeur à l‟obtention d‟une pension à jouissance immédiate et que ces droits:
1) sont suffisants, c‟est- à- dire qu‟ils représentent au moins quinze annuités liquidables, ou qu‟il y a
droit à pension sans condition de durée de services ;
2) sont justifiés par les pièces suivantes :
- demande de liquidation ;
- acte de naissance du titulaire ;
- arrêté de mise à la retraite ou de radiation des cadres ;
- certificat de cessation de paiement ;
- état général des services ;
- procès verbal de la commission de réforme si radiation a été prononcée pour invalidité ou
par suite de décès ;
Article 41.- Si la demande est recevable, le trésorier-payeur général prend, par délégation du Ministre chargé
des Finances, la décision d‟attribution de l‟allocation provisoire d‟attente.
Si la demande est irrecevable, le trésorier payeur général émet un refus motivé.
Article 42.- L‟allocation provisoire d‟attente est liquidée et payée dans les mêmes conditions que la pension
définitive.
Elle est égale au montant de la pension définitive, sans bonifications.
Elle est régularisée au moment de la première mise en paiement de cette pension.
TITRE VII
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 43.- La saisissabilité et la cessibilité des pensions prévues dans les conditions de l‟article L70 ne sont
pas possibles au profit de l‟Etat, d‟une banque, d‟un établissement de crédit, d‟assurances ou sur décision de
justice.
En cas de dettes simultanées envers plusieurs organismes publics, les retenues sont effectuées en
priorité au profit de l‟Etat.
Article 44.- Les tributaires de la loi n°15/78 définis à l‟article L78 sont soumis aux dispositions de la loi n°4/96
et de ses règlements d‟application pour ce qui concerne:
- l'article L42 dans les conditions de liquidation de la loi n° 15/78 ;
- les articles L52 à L57 ;
- les articles L58 à L64 ;
- les articles L65 à L71 ;
- les articles L72 à L75.
Pour les matières non régies par ces articles, les dispositions de la loi n°15/78 s‟appliquent.
Article 45.- Sont abrogées toutes dispositions réglementaires antérieures au présent décret et notamment le
décret n°252/PR/MFPT du 29 décembre 1960, sauf pour ce qui concerne les bénéficiaires de la loi n°15/78 pour
la partie intéressant les dispositions de cette loi qui leur restent applicables.
Article 46.- Des textes réglementaires précisent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application du présent décret.
Article 47.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Idriss NGARI
Max REMONDO
Louis-Gaston MAYILA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°1043/PR et 1116/PR des 12 et 30 octobre 1994 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°4/96 du 11 mars 1996 fixant le régime général des pensions de l‟Etat;
Vu la loi n°5/96 du 11 mars 1996 fixant le régime particulier des pensions de retraite des membres du
Gouvernement et des membres de l‟Assemblée Nationale;
Vu le n°806/PR/MFEBP du 17 mai 1996, portant application de la loi n°4/96 du 11 mars 1996, fixant le régime
général des pensions de l‟Etat;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions de l‟article 33 de la loi n°5/96 du 11 mars
1996 fixant le régime particulier des pensions de retraite des membres du Gouvernement et des membres de
l‟Assemblée Nationale, constitue, avec le décret n°806/PR/MFEBP du 17 mai 1996 susvisé, la partie
réglementaire de ce régime.
Dans le corps des articles du présent décret les références à un article de la loi n°5/96 du 11 mars 1996
fixant le régime particulier des pensions de retraite des membres du gouvernement et des membres de
l‟Assemblée Nationale, portent le numéro de cet article précédé de la lettre L, les références à un article du
décret, le numéro de cet article précédé de la lettre D.
Article 2.- La retenue de 10% sur la rémunération du membre du Gouvernent ou du député constitutvive des
droits à pension de l‟article 1er , est appliquée pour le futur à compter du premier jour du mois suivant la date de
publication de la loi par les services chargés de la liquidation des rémunérations.
Article 3.- Conformément aux dispositions de l‟article 7 de la loi 4/96 du 11 mars 1996 fixant le régime général
des pensions de l‟Etat, la retenue établie à l‟article L10 est due pour la totalité des périodes de fonctions
passées à titre du membre de gouvernement et/ou de membre de l‟Assemblée Nationale, que ces périodes
soient ou non susceptibles d‟être constitutives d‟un droit à pension, ou quelles soient ou non nécessaires à
l‟obtention de la pension à un taux de liquidation déterminé, sous réserve des dispositions exceptionnelles de
l‟article D4-2.
Article 4.- En application des dispositions de l‟article 35 de la loi n°5/96 du 11 mars 1996 susvisée, la prise en
compte des périodes validables, antérieures au premier jour du mois suivant la publication de la loi, est
subordonnée au versement effectif et rétroactif de la retenue de 10% sur les rémunérations qui y sont
soumises, selon les modalités qui suivent.
En outre, la validation financière doit, en tout état de cause, être antérieure à la liquidation des droits.
1) La période de fonctions allant du 20 novembre 1990 à la publication du présent décret doit être
financièrement validée, en totalité, sur la base des rémunérations réellement perçues, dans les dix mois
francs de la publication du présent décret. Passé ce délai, le droit n‟est plus constituable, le bénéficiaire
étant réputé y avoir renoncé. Les validations partielles de cette période seront alors remboursées, les
prélèvements effectués à l‟origine du versement de la rémunération restant acquis au trésor.
b) Pour les bénéficiaires ne continuant pas à exercer une fonction de membre du Gouvernement ou de
membre de l‟Assemblée Nationale à la fin de la huitième législature :
- s‟ils ont le bénéfice d‟une jouissance immédiate de la pension institué dans la cadre de la loi n°5/96, et
sauf décision de validation immédiate par les intéressés, il est admis à titre exceptionnel que la validation soit
imputée en priorité sur les dix premiers arrérages de la pension en parts égales. Si une allocation provisoire
d‟attente est accordée, l‟imputation s‟effectue selon les mêmes modalités dès la première mensualité;
- s‟ils n‟ont pas le bénéfice d‟une jouissance immédiate, ils restent soumis aux dispositions des deux
premiers alinéas du présent article.
2) La ou les périodes antérieures au 20 novembre 1990 sont validables au titre du présent régime seulement si
un droit est déjà acquis, pour un minimum de trente mois de fonctions, dans le cadre de la loi n°5/96.
À titre exceptionnel, par dérogation aux dispositions des articles 7 de la loi n°4/96 du 11 mars 1996 et D3,
il est admis que la validation se limite à la seule période de fonction effective nécessaire à l‟obtention de la
pension au taux désiré, en complément de la période effectuée à partir du 20 novembre 1990.
Lorsque la retenue déjà prélevée sur cette période complémentaire n‟a pas, en droit ou en fait, atteint le
taux de 10%, une retenue de régularisation intervient pour le différentiel de taux, sur la même assiette que
celle légalement en vigueur lors des prélèvements d‟origine.
Toutefois, les prélèvements déjà effectués sur émoluments afférents au reste de la période antérieure au
20 novembre 1990 dont la validation n‟est pas exigée ne sont ni remboursés, ni déduits de la somme à
régulariser.
La validation doit être effective avant la liquidation du droit à pension.
c) La ou les périodes antérieures au 20 novembre 1990, en l‟absence de droits acquis dans le cadre de la
loi n°5/96, ne sont pas validables au titre du présent régime. Elles sont validables dans le cadre de la
validation antérieure.
Article 5.- Lorsque le choix est ouvert entre une pension de membre du Gouvernement et une pension de
membre de l‟Assemblée Nationale selon l‟article L6, le bénéficiaire effectue son choix, par écrit, préalablement
à la concession de sa pension.
La révocation du choix est impossible sauf si, postérieurement à ce choix, le bénéficiaire peut prétendre à
l‟ouverture de nouveaux droits. La pension précédemment concédée est annulée pour le futur et une nouvelle
pension est concédée.
Article 6.- La base liquidable de la pension définie à l‟article L11 est constituée de la rémunération effective la
plus élevée à l‟intérieur des cinq dernières années de fonction de l‟ayant droit, selon l‟état des fonctions défini à
l‟article D7, pourvu qu‟elle ait exercée six mois pour constituer au moins une demi- annuité.
Toutefois, même si le bénéficiaire est en position de faire état de périodes validées antérieures au 20
novembre 1990, seule est retenue la rémunération la plus élevée de la période commençant au 20 novembre
1990.
Article 7.- La liquidation de la pension ou de l‟allocation d‟attente est initiée sur demande écrite du bénéficiaire
au ministre chargé des finances, adressée au service des pensions.
Outre les pièces de justification de l‟état civil, de situation familiale et de scolarité, ainsi que les preuves du
versement des retenues constitutives du droit à pension et de non-situation de débet, exigées des bénéficiaires
d‟une pension du régime général, un état des fonctions accomplies est joint à la demande de liquidation, établi
par le secrétaire général du gouvernement et/ou par le secrétaire général de l‟Assemblée Nationale.
Article 8.- Le bénéficiaire de l‟allocation d‟attente instituée à l‟article L8 est obtenu à partir de la date de
demande du bénéficiaire au ministre chargé des finances, adressée au service des pensions.
Aucun rappel n‟est dû pour la période antérieure à cette date.
Article 10.- Le présent décret qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires, et notamment celles du
décret n°39/PR/MFB-PART du 23 janvier 1990, sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et
communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°163/PR et n°171/PR des 23 et 25 janvier 1999, fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 43 et 65 de la loi n°18/93 du 13
Septembre 1993, 66 et 67 de la loi n°8/91 du 26 septembre 1991, et 26 de la loi n°3/88 du 31 juillet 1990
susvisées, réglemente la notation des fonctionnaires et des agents contractuels de l‟Etat.
Article 2.- Tout fonctionnaire ou agent contractuel de l‟Etat doit faire l‟objet, chaque année d‟une notation
exprimant à la fois sa compétence, son rendement et sa conduite dans l‟emploi occupé.
Article 3.- Tout supérieur hiérarchique concerné par la notation est tenu de noter ses agents sous peine de
sanctions disciplinaires.
Ces dispositions s‟appliquent également aux agents stagiaires.
Article 4.- La note est applicable à tout fonctionnaire ou agent contractuel de l‟Etat à l‟exception de ceux se
trouvant en position de détachement ou sous les drapeaux.
Elle n‟est pas applicable à l‟agent en congé de maladie d‟au moins quatre mois, de longue durée, ou en
disponibilité.
er
CHAPITRE 1 : DE LA FICHE INDIVIDUELLE DE NOTATION
Article 5.- La notation est effectuée annuellement sur une fiche individuelle de notation.
Article 7.- Les fiches individuelles de notation sont transmises au Ministère de la Fonction Publique par les
départements ou administrations intéressés avant le 31 décembre de chaque année. Après traitement, ces
fiches sont classées dans les dossiers individuels des agents intéressés.
Article 9.- Les fonctionnaires et les agents contractuels de l‟Etat sont notés successivement:
1) au niveau de l‟administration centrale par:
Article 10.- La note doit être assortie d‟une appréciation générale motivée.
Article 11.- Tout fonctionnaire ou agent contractuel de l‟Etat nommé, muté ou affecté en cours d‟année, est
noté au poste de travail où il a exercé le plus longtemps.
Article 12.- Les agents publics en détachement ou sous les drapeaux sont notés par les responsables des
organismes utilisateurs.
Article 14.- Chaque élément comporte cinq sous-éléments répartis de la manière suivante:
1) le comportement professionnel:
- coopération, esprit d‟équipe ;
- disponibilité ;
- sens de responsabilité, sens du commandement ;
- équilibre et maîtrise de soi ;
- persévérance ;
2) les aptitudes:
- esprit d‟initiative ;
- créativité ;
- ouverture d‟esprit ;
- sens pédagogique ;
- assimilation des instructions et adaptation aux nouvelles tâches ;
3) les compétences:
- connaissance professionnelle ;
- rapidité dans l‟exécution ;
- organisation et méthode dans le travail ;
- rigueur et précision dans le travail ;
- capacité de commandement, capacité d‟anticipation ;
4) la discipline:
- ponctualité ;
- respect de l‟autorité et de la hiérarchie ;
- assiduité ;
- prévenance envers les usagers ;
- préservation du cadre et de l‟outil de travail.
Article 16.- Les notes et appréciations générales attribuées aux fonctionnaires et aux agents contractuels de
l‟Etat leur sont communiquées à leur demande.
Article 17.- La titularisation, la confirmation et l‟avancement sont subordonnés à une note égale ou supérieure
à 12/20 pour les agents des catégories B et C et à une note supérieure ou égale à 15/20 pour les agents de la
catégorie A.
Toutefois, en cas de notation inférieure à 12/20 ou égale à 20/20, la fiche de notation est
accompagnée d‟un rapport.
Article 18.- En cas de contestation de la note et, sans préjudice des dispositions du recours contentieux, toute
réclamation est portée devant les instances compétentes.
Article 19.- L‟autorité saisie du recours dispose d‟un délai d‟un mois pour confirmer ou annuler la note. La
décision de l‟autorité supérieure doit être motivée. En cas d‟annulation de la note, il est procédé à une nouvelle
notation de l‟agent.
En cas de confirmation de la note, l‟agent peut saisir la commission administrative paritaire qui se
prononce en dernier ressort.
Article 20.- Il est établi par le Ministère de la Fonction Publique chaque année et pour chaque agent un relevé
comportant les notes des deux dernières années.
Ce relevé est utilisé pour l‟établissement des tableaux d‟avancement au choix et des listes d‟aptitude,
aux fins de leur exploitation par les commissions compétentes.
Article 21.- Des textes réglementaires, pris après consultation du Comité Consultatif de la Fonction Publique,
déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à l‟application du présent
décret.
Article 22.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions contraires antérieures, sera enregistré, publié
selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Patrice NZIENGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°163/PR et n°171/PR des 23 et 25 janvier 1999 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
er
Vu le décret n°254/PR/MFPRA/MFBP du 1 mars 1994 réglementant les conditions et les modalités de
privation de la rémunération des personnels de l‟Etat en cas d‟inobservation de certaines obligations de service;
Vu le décret n°430/PR du 23 mars 1985 portant création et attributions d‟une Directions Centrales du Personnel
à la Présidence de la République, à la Primature et dans les ministères;
Vu le décret n°80/PR/MFP du 22 janvier 1979 portant organisation et fonctionnement des conseils de discipline;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 28 et 29 de la loi n°8/91 du 26
septembre 1991susvisée, fixe la composition, l‟organisation et le fonctionnement des conseils de discipline.
DISPOSITIONS GENERALES
Article 2.- Conformément aux dispositions de l‟article 28 de la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 susvisée, les
conseils de discipline sont institués:
- à la Présidence de la République ;
- à la Primature ;
- dans les Ministères ;
- dans les Provinces ;
- dans les Ambassades et Consulats.
Article 3.- Les agents de l‟Etat, régulièrement mis à la disposition des départements autres que ceux qui ont
procédé à leur recrutement ou détachés dans des organismes ou établissements publics, sont soumis au
régime disciplinaire de ces organismes ou établissements d‟accueil.
er
CHAPITRE 1 : DE LA COMPOSITION ET DE L’ORGANISATION
Article 4.- La composition de chaque conseil de discipline est fixée par décision de l‟autorité dont relève le
conseil de discipline concerné.
Tout conseil de discipline comprend:
Article 5.- En aucun cas, le même conseil ne peut être reconduit, notamment en ce qui concerne les membres
ayant droit de vote.
Article 7.- Sont seuls habilités à saisir les conseils de discipline de leur administration, organisme ou
établissement:
- le Secrétaire Général de la Présidence de la République ;
- le Secrétaire Général de la Primature ;
- le Ministre responsable ;
- le Gouverneur de province ;
- le Chef de mission diplomatique ou consulaire ;
- le responsable de l‟organisme ou de l‟établissement d‟accueil.
Article 8.- Le conseil de discipline est saisi sur requête des autorités visées à l‟article 7 ci-dessus. Cette
requête est accompagnée d‟un rapport détaillé des faits établis par le chef hiérarchique de l‟agent et de toutes
les pièces justificatives, notamment des éléments de preuve à charge et à décharge.
CHAPITRE 2 : DU FONCTIONNEMENT
Article 9.- Le conseil de discipline se réunit sur convocation de son président dans les quarante-cinq jours au
plus suivant la date d‟enregistrement de la décision de saisine. Il ne peut valablement délibérer que si les trois
quart des membres sont présents.
Tout report de la réunion doit être notifié à l‟agent mis en cause.
Article 10.- Le président convoque toutes les personnes qui peuvent fournir des renseignements au conseil,
que leur audition ait été ou non demandée par l‟agent.
Article 11.- Le dossier soumis au conseil de discipline doit comprendre, outre le rapport détaillé et les pièces
s‟y rapportant, la fiche administrative de l‟agent incriminé dans laquelle doivent figurer ses notes, ses
antécédents disciplinaires ainsi que le procès-verbal de notification de la convocation. Le dossier doit
également comprendre l‟attestation de prise de connaissance du dossier disciplinaire. Si l‟agent refuse de
signer, il en est fait mention sur le procès verbal de notification.
Article 12.- À l‟ouverture de la séance, après avoir fait introduire l‟agent mis en cause, le président donne
lecture de toutes les pièces se rapportant à l‟affaire. La parole est successivement donnée au rapporteur et à
l‟agent. Celui-ci peut être assisté d‟un défenseur.
Article 13.- Si l‟agent ne comparaît pas, la réunion est reportée. Le président en dresse procès-verbal. L‟agent
doit justifier son empêchement dans un délai d‟un mois à compter de la date de la première convocation.
Si l‟agent ne comparaît pas à la deuxième convocation, et sauf cas de force majeure laissé à
l‟appréciation du conseil, il est statué par défaut à son égard.
Article 14.- Il est fait obligation au défenseur de déposer au conseil une copie de sa plaidoirie ou de ses
conclusions écrites après son intervention. Celles-ci sont versées au dossier et peuvent comprendre, entre
autres, les preuves matérielles présentées comme moyens de défense.
Article 17.- Après délibération, le président met aux voix les questions spécifiées sur la décision de traduction
devant le conseil de discipline afin de savoir si les faits reprochés à l‟agent sont disciplinairement
répréhensibles et, dans l‟affirmative, quelle sanction il conviendrait de lui infliger parmi celles prévues par le
statut dont il relève.
Article 18.- Le vote commence sur la sanction la plus élevée et descend, s‟il y a lieu, jusqu‟à la sanction la plus
faible.
Article 19.- Sur chacune des questions, les membres du conseil votent au scrutin secret par « oui » ou par
« non » sur le bulletin de vote qui leur est présenté.
Article 20.- Le conseil de discipline se prononce à la majorité simple des membres présents.
Article 21.- L‟avis du conseil de discipline est consigné dans le procès-verbal. Celui-ci est signé par le président
et tous les membres présents. Il est transmis avec le dossier disciplinaire au ministre chargé de la Fonction
Publique aux fins de décision à soumettre à l‟autorité compétente.
Article 22.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application du présent décret.
Article 23.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du
décret n°80/PR/MFP du 22 janvier 1979 susvisé, sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et
communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Patrice NZIENGUI
Emile DOUMBA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°163/PR et 173/PR des 23 et 25 janvier 1999 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Article 2.- Les articles 2 et 3 du décret n°1325/PR/MFPRA du 2 octobre 1991 susvisé sont modifiés et se lisent
désormais comme suit:
"Article 2 (nouveau).- Le Secrétaire Général de ministère est nommé par décret, pris en conseil des
ministres, sur proposition du ministre intéressé, parmi les fonctionnaires de la catégorie A1, justifiant d’une
ancienneté minimum de dix ans et ayant exercé des fonctions de niveau de Directeur Général pendant au
moins cinq ans.
Le Secrétaire Général de ministère est assisté d’un ou de deux adjoints nommés dans les mêmes
formes et conditions.
Le Secrétaire Général de ministère est le supérieur hiérarchique de l’ensemble des personnels relevant
du ministère, à l’exception des personnels de cabinet."
"Article 3 (nouveau).- Le Secrétaire Général de ministère est chargé, sous l’autorité du ministre dont il
relève, de coordonner et de contrôler l’activité des directions générales du département ministériel.”
Article 3.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Fait à Libreville, le 26 mai 2000
Par le Président de la République,
Chef de l‟Etat;
El Hadj OMAR BONGO
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Jean-François NTOUTOUME EMANE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°163/PR et n°171/PR des 23 et 25 janvier 1999 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
er
CHAPITRE 1 : DE LA COMPOSITION ET DE L’ORGANISATION
Article 3.- Les membres des commissions administratives paritaires sont nommés par la Premier Ministre.
Leurs fonctions sont gratuites.
Article 4.- Les membres représentant l‟administration sont nommés sur proposition du ministre chargé de la
Fonction Publique à raison d‟un représentant par secteur d‟activité. Ils siègent dans toutes les commissions.
Article 5.- Les membres représentant le personnel sont élus au scrutin uninominal à un tour pour chaque
hiérarchie. La durée de leur mandat est de trois ans renouvelable une seule fois.
Article 6.- Sont électeurs au titre d‟une commission administrative paritaire, les fonctionnaires titulaires en
position d‟activité ou de détachement sur l‟ensemble du territoire national et appartenant à la hiérarchie
concernée.
Article 7.- Sont éligibles au titre d‟une commission administrative paritaire, les fonctionnaires visés à l‟article 6
ci-dessus totalisant une ancienneté d‟au moins dix ans de services ininterrompus dans la hiérarchie concernée.
Article 8.- Ne sont pas éligibles les fonctionnaires ayant été frappés par l‟une des sanctions prévues à l‟article
129 du statut général des fonctionnaires, non compris d‟avertissement.
Article 9.- Seules sont recevables les candidatures adressées ou déposées à la Direction Générale de la
Fonction Publique, dans les deux mois de la date des élections.
Article 10.- Les contestations relatives à la qualité d‟électeur, à l‟éligibilité, ainsi qu‟à la régularité des
opérations électorales sont de la compétence de la Cour administrative.
Les élections pour le renouvellement des commissions Administratives paritaires ont lieu trois mois
avant l‟expiration du mandat en cours.
CHAPITRE 2: DU FONCTIONNEMENT
Article 11.- Les commissions administratives paritaires sont présidées par le Directeur Général de la Fonction
Publique.
Le Président est, en cas d‟empêchement, suppléé par le représentant de l‟administration le plus ancien
dans l‟emploi hiérarchiquement le plus élevé.
Article 12.- Le secrétariat des commissions administratives paritaires est assuré par la direction de la gestion
des personnels de la Fonction Publique.
Article 13.- Les commissions administratives paritaires se réunissent au moins deux fois par an sur
convocation du président ou sur demande écrite signée par la moitié au moins des représentants titulaires du
personnel.
Article 14.- Les commissions administratives paritaires ne peuvent délibérer valablement que si au moins les
deux tiers des membres sont présents.
Lorsque ce quorum n‟est pas atteint, une nouvelle convocation est adressée dans un délai de huit jours
aux membres. Dans ce cas, la commission siège valablement si au moins la moitié des membres sont présents.
Article 15.- Un membre proposé au tableau d‟avancement soumis à la commission administrative paritaire à
laquelle il appartient ne peut siéger.
Article 16.- Si le président le juge nécessaire, tout supérieur hiérarchique non membre d‟une commission
administrative paritaire peut être entendu sur toute les questions concernant ses agents.
Le président peut également convoquer aux réunions, à titre consultatif, toute personne appartenant à
un corps non représenté à la commission administrative paritaire concernée.
Article 17.- Toutes facilités doivent être données aux commissions administratives paritaires par les
administrations pour leur permettre de remplir leurs missions. De même, communication doit leur être donnée
de tous documents et pièces nécessaires à leurs missions huit jours au moins avant la date de la séance.
Une autorisation d‟absence est accordée aux représentants du personnel pour leur permettre d‟assister
aux réunions de leurs commissions sur simple présentation des convocations qui leurs sont adressées.
Article 18.- Les membres des commissions administratives sont soumis à l‟obligation de discrétion
professionnelle en ce qui concerne tous les faits et documents dont ils ont eu connaissance en cette qualité.
Article 19.- Les commissions administratives paritaires se prononcent à la majorité simple des membres
présents.
Le président ne prend part au vote qu‟en cas de partage égal des voix.
Article 20.- Lorsque des fonctionnaires appartenant à des grades ou corps différents ont accès à un même
grade par voie de tableau d‟avancement commun, la commission chargée de préparer ce tableau comprend les
représentants du personnel assurant auprès des commissions administratives de leurs corps respectifs la
représentation de chacun des grades des fonctionnaires intéressés. Dans ce cas, seuls les représentants,
titulaires ou suppléants, du grade auquel appartient le fonctionnaire dont la candidature est examinée et les
représentants, titulaires ou suppléants, du grade auquel le tableau d‟avancement donne accès, sont habilités à
délibérer.
Article 21.- Lorsque le fonctionnaire dont le cas est soumis à l‟examen de la commission appartient au grade le
plus élevé du corps, les représentants de ce grade ou le représentant unique visé à l‟article 2 du présent décret
siègent avec leurs suppléants qui ont alors voix délibérative.
Article 22.- Les séances des commissions administratives paritaires ne sont pas publiques. Elles sont
sanctionnées par un procès-verbal signé par le président et par tous les membres présents.
Article 23.- En cas de difficulté dans le fonctionnement des commissions administratives paritaires, le ministre
chargé de la Fonction Publique en rend compte au Premier Ministre qui statue après avis du Conseil Supérieur
de la Fonction Publique.
Article 24.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application du présent décret.
Article 25.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraire, notamment celles du décret
n°383/PR/MFPRA du 17 avril 1998 susvisé, sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et
communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Patrice NZIENGUI
Emile DOUMBA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°163/PR et n°171/PR des 23 et 25 janvier 1999 fixant la composition du Gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu le décret n°430/PR du 23 mars 1985 portant création et attributions d‟une Direction Centrale du Personnel à
la Présidence de la République, à la Primature et dans les ministères;
Article 2.- Il est créé, au sein de chaque département ministériel, une Inspection Générale des Services de
ministère.
Article 3.- L‟Inspection Générale des Services est chargée de contrôler et de suivre la régularité de l‟activité de
l‟ensemble des services relevant du département.
Elle est également chargée de préparer et de mettre à jour les manuels de procédures ainsi que les
manuels d‟organisation des services du ministère, en collaboration avec le secrétariat général du ministère
concerné.
Article 4.- L‟Inspection Générale des Services de Ministère peut en outre recevoir du ministère dont elle relève
toute mission rentrant dans le cadre de ses compétences.
Article 5.- L‟Inspection Générale des Services de ministère est placée sous l‟autorité d‟un inspecteur général
nommé par décret, sur proposition du ministre dont il relève, parmi les fonctionnaires de la catégorie A,
hiérarchie A1 ayant occupé au moins pendant cinq années les fonctions de niveau de Directeur Général
d‟administration centrale.
Article 6.- L‟inspecteur Général Adjoint est nommé dans les mêmes formes et conditions que l‟Inspecteur
Général.
Les inspecteurs sont nommés par décret, sur proposition du ministre dont ils relèvent, parmi les
fonctionnaires de la catégorie A, hiérarchie A1 ayant occupé pendant au moins cinq années les fonctions de
niveau de directeur d‟administration centrale.
Article 7.- L‟Inspecteur Général Adjoint des Services de ministère a rang de Directeur Général d‟administration
centrale.
Les inspecteurs ont rang de Directeur Général Adjoint d‟administration centrale.
Article 8.- L‟organisation détaillée et le fonctionnement des services de l‟Inspection Générale sont fixés par
décret.
Article 9.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application du présent décret.
Article 10.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré et publié
selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Patrice NZIENGUI
Emile DOUMBA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
er
Vu les décrets n°258/PR du 14 février 2001 portant modification de l‟article 1 du décret n°134/PR du 24 janvier
er er
2001 modifiant l‟article 1 du décret n°1195/PR du 22 décembre 1999 lui même modifiant l‟article 1 du décret
n°171/PR du 25 janvier 1999 fixant la composition du Gouvernement de la République;
Article 2.- Outre son président, le comité consultatif de la Fonction Publique est composé de vingt membres
nommés par arrêté du Premier Ministre, sur proposition du ministre chargé de la Fonction Publique, dont:
Les membres représentant les personnels sont désignés parmi les fonctionnaires des différents
secteurs d‟activités de la Fonction Publique.
Article 4.- Seuls les fonctionnaires totalisant au moins dix années d‟ancienneté et résidant à Libreville peuvent
être désignés comme membres du comité consultatif de la Fonction Publique.
Article 5.- Le comité consultatif de la Fonction Publique est présidé par le ministre chargé de la Fonction
Publique ou, en cas d‟empêchement de celui-ci, par toute autre autorité qu‟il délègue.
Article 6.- Le comité consultatif de la Fonction Publique se réunit soit sur convocation de son président, soit à la
demande d‟au moins dix de ses membres.
Article 7.- Le président du comité consultatif de la Fonction Publique arrête l‟ordre du jour des séances.
La convocation des membres indique cet ordre du jour. Elle est accompagnée d‟une documentation
préparatoire. Ces documents sont adressés aux membres du comité consultatif dans un délai de quinze jours
avant la date de la réunion par l‟intermédiaire des autorités dont ils relèvent.
Chaque convocation doit être suivie d‟un accusé de réception de la part des membres.
Cet accusé de réception est adressé au secrétariat du comité dans un délai de sept jours à compter de
la date de réception de la convocation.
En cas de réunion du comité à la demande de ses membres, l‟ordre du jour est fixé sur proposition de
ces derniers.
Article 9.- Le président peut convoquer aux réunions, à titre consultatif, toute personne dont la présence est
jugée utile. Cette convocation est obligatoire lorsqu‟elle fait l‟objet d‟une demande de la majorité des membres
du comité.
Article 10.- Le comité ne peut valablement siéger que si au moins quatorze de ses membres sont présents.
Toutefois, lorsque ce quorum n‟est pas atteint après deux convocations successives, le Comité peut
valablement siéger. Dans ce cas, les décisions sont prises à la majorité simple des membres présents.
Le président ne prend part au vote qu‟en cas de partage égal des voix.
Article 11.- Sauf cas de force majeure dûment constaté, tout membre du Comité Consultatif est tenu de
prendre part à toutes les réunions.
Article 12.- Tout membre qui, sauf motif valable, enregistre trois absences consécutives est remplacé et ne
peut plus faire partie du comité.
S‟il s‟agit d‟un membre représentant l‟administration, un rapport est adressé au Ministre dont relève
l‟intéressé pour action disciplinaire.
Article 13.- La Direction Générale de la Réforme Administrative assure le secrétariat du comité. À ce titre, elle
dresse les procès-verbaux des séances.
Article 14.- Le comité est tenu d‟insérer ou d‟annexer au procès verbal, les déclarations ou notes de tout
membre qui en fait la demande.
Tout membre du comité qui refuse de signer ou d‟approuver le procès-verbal de la séance est tenu de
donner par écrit les raisons de son attitude. La déclaration ainsi souscrite est annexée au procès-verbal de la
séance.
Les procès-verbaux des séances sont conservés aux archives de la Direction Générale de la Réforme
Administrative.
Article 15.- Les avis émis sont portés à la connaissance des autorités compétentes.
Article 16.- Les crédits nécessaires au fonctionnement du comité consultatif de la Fonction Publique sont
inscrits au budget du ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
Article 17.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application du présent décret.
Article 18.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du
décret n°1971/PR/MFPRA du 12 novembre 1992 susvisé, sera enregistre et publié selon la procédure
d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Patrice NZIENGUI
Emile DOUMBA
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°s 1481/PR et 1482/PR du 18 août 1992, fixant la composition du Gouvernement;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
Vu le décret n°379/PR/PM du 7 avril 1986 modifié par le décret n°1339/PR/PM du 7 novembre 1992 portant
organisation et attributions des services du Premier Ministre;
Vu le décret n°774/PR/MAEC du 25 avril 1976 portant attributions et organisation du Ministère des Affaires
Etrangères et de la Coopération;
Vu le décret n°91/PR/MI du 16 Janvier 1976 fixant les attributions et pouvoirs des gouverneurs, préfets, sous-
préfets, chefs de communautés rurales et chefs des villages;
Vu le décret n°698/PR/MFPRA/MFBP du 25 mai 1993 fixant et définissant les normes de présentation et les
circuits des visas et signatures des actes de gestion de certains personnels civils de l‟Etat;
Vu le décret n°699/PR/MFPRA/MFBP du 25 mai 1993 fixant les modalités de délégation des attributions du
Premier Ministre en matière de gestion de certains personnels civils de l‟Etat;
Vu les nécessités du service public;
ARRÊTE:
er
Article 1 .- Le présent arrêté pris en application du décret n°699/PR/MFPRA/MFBP du 25 mai 1993 susvisé,
porte délégation des attributions du Premier Ministre en matière de gestion de certains personnels civils de
l‟Etat.
Les limites et les conditions de cette délégation sont définies conformément aux tableaux en annexe.
Article 2.- Le présent arrêté qui abroge toutes dispositions antérieures contraires sera enregistré et publié selon
la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Intégration
Licenciement d‟un Visa du DGFP Signature du Ministre
Ministre
stagiaire de la Fonction
responsable
Titularisation Publique
Avancement au choix
Mise à disposition ou
changement de
B et C département ministériel
Changement de Contreseing MFBP
spécialité
Promotion
Reclassement
Recompenses
statutaires
Mise à la retraite
Radiation
SG Ministère Visa SG Ministère
Congés administratifs
Intéressé intéressé Signature du Ministre
Congés de maternité
Ministre Visa Ministre FP responsable
Tous Congé de maladie
responsable Visa MFBP
Fonctionnaires
Avancement
Visa DGFP
automatique Signature Ministre FP
Contreseing MFBP
Mise en stage
Permission d‟absence
Tous SG de la Primature
de moins de 15 jours
Fonctionnaires Signature du SG
Congé administratif,
en service à la Primature
Congé de maladie,
Primature
Congé de maternité
Tous Directeur Central du Visa Directeur Signature du SG de la
Affectations internes,
Fonctionnaires Personnel de la Central du Personnel Présidence de la
Mutations,
en service à la Présidence de la République
Sanctions mineures
Présidence de République
Permission d‟absence
la République
Congé administratif,
Congé de maladie,
Congé de maternité
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution ;
Vu les décrets n°s 1481/PR et 1482/PR du 18 août 1992 fixant la composition du gouvernement ;
Vu la loi n° 3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat ;
Vu la loi n°11/74 du 21 janvier 1975 portant statut de la magistrature, ensemble les textes modificatifs
subséquents ;
Vu l‟ordonnance n°47/77 du 24 septembre 1977 fixant le statut spécial des personnels des greffes et des
parquets ;
Vu l‟ordonnance n°21/84 du 12 avril 1984 fixant le régime des prestations familiales et sociales applicables aux
fonctionnaires, aux magistrats et aux personnels militaires, ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Après avis du comité national des rémunérations ;
DISPOSITIONS GENERALES
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application de l‟article 109 de la loi n°8/91 susvisée, fixe le régime des
rémunérations servies aux personnels civils de l‟Etat, à l‟exclusion de ceux qui sont rétribués sur la base des
salaires pratiqués dans le commerce et l‟industrie, et porte reclassement.
TITRE I : DE LA REMUNERATION
er
CHAPITRE 1 : DEFINITION
Article 2.- La rémunération, au sens du présent décret, est définie comme étant l‟ensemble des émoluments
auxquels peuvent prétendre les ayants droit en contrepartie du service fait, indépendamment des prestations
familiales qui font l‟objet d‟un texte distinct.
Elle assure au fonctionnaire ou à tout autre agent de l‟Etat un niveau de vie en rapport avec sa situation
sociale et la dignité de sa fonction.
Article 3.- La rémunération ci-dessus définie est allouée aux personnels civils de l‟Etat, conformément à la
durée du travail fixée par la législation en vigueur.
Un décret pris en conseil des ministres fixe la répartition de la durée hebdomadaire du travail.
Article 5.- La rémunération des agents de l‟Etat comprend le traitement et les suppléments de traitement.
Article 7.- La solde forfaitaire globale versée aux personnels contractuels recrutés hors catégorie est fixée
d‟accord parties au moment de la signature du contrat initial.
Toutefois, elle pourra être revalorisée au taux maximum de 6% à l‟occasion de chaque renouvellement
de contrat dans la limite de deux revalorisations. Le taux et le nombre de revalorisations peuvent être modifiés
par arrêté du ministre chargé des finances.
Article 8.- Un décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre chargé des finances détermine les
conditions de prise en charge par le budget de l‟Etat, sous la forme d‟une solde forfaitaire globale telle que
mentionnée à l‟article 5 ci-dessus, du traitement des agents placés en position de détachement.
Article 9.- La solde de base est liée à la durée du travail. Elle est fonction de la spécialité, du corps, de la
catégorie, de la hiérarchie, du grade, de la classe et de l‟échelon de l‟ayant droit. Elle est composée de deux
éléments et, le cas échéant, de trois, à savoir :
- un élément fixe pour tous égal au SMIG ;
- un élément variable lié à l‟indice de traitement appelé solde indiciaire ;
- un élément variable et progressif, lié à la spécialité et à l‟établissement d‟affectation principale, appelé
solde de spécialité.
La solde de base repose sur un système indiciaire unique applicable à tous.
Ce système peut être modifié par décret pris dans les conditions prévues à l‟article 12 ci-après.
Article 10.- La solde indiciaire est égale au produit de l‟indice par la valeur du point d‟indice fixée à quatre cent
francs CFA par le présent décret.
Sous réserve des dispositions réglementaires prévues à l‟article 11 de la loi n° 8/91 du 26 septembre
1991, elle est indexée sur la durée hebdomadaire de travail du corps fixée par la réglementation en vigueur.
Toutefois, en vue de rémunérer les activités de recherche universitaire permanente, et en ce qui
concerne le corps spécifique des enseignants du supérieur, la solde indiciaire reste exceptionnellement indexée
sur la durée légale du travail fixée pour l‟ensemble des agents de l‟Etat, conformément aux dispositions de
l‟article 3 du présent décret.
Article 11.- La solde de spécialité est égale au produit de la solde indiciaire par un coefficient de spécialité
unique pour l‟ensemble des corps d‟une même spécialité. Elle est modulée en fonction de l‟ancienneté dans la
carrière, indexée sur le grade et la classe et n‟est versée qu‟aux agents titularisés.
Les coefficients de spécialité assortis de leurs critères d‟application sont publiés en annexe 3 du
présent décret.
Article 12.- Le système indiciaire ainsi que la valeur du point d‟indice et les coefficients de spécialité peuvent
être révisés par décrets pris en conseil des ministres sur proposition conjointe du ministre chargé de la Fonction
Publique et du ministre des finances.
Article 13.- La solde de base des personnels cités aux 1) et 2) de l‟article 4 ci-dessus repose sur une grille
indiciaire publiée en annexe 1 du présent décret.
Article 14.- La solde de base des contractuels occupant un emploi dans l‟une des catégories prévues à l‟article
12 de la loi n° 3/88 susvisée est soumise aux mêmes règles de calcul et de révision que celle des
fonctionnaires.
Elle repose sur la grille publiée en annexe 1 du présent décret.
Article 15.- En vue de la constitution des droits à pension ou à solde de réforme, la solde de base des
fonctionnaires diminuée de la solde de spécialité telles que définies à l‟article 9 du présent décret, est soumise
à une retenue de 6%.
Article 16.- Les accessoires de solde comprennent les indemnités et les prestations familiales.
2°) une indemnité destinée à compenser certaines dépenses que la nature de l‟emploi ou de la fonction impose
à l‟agent dans le cadre de sa mission.
Elle est entièrement soumise à l‟impôt.
Il s‟agit de l‟indemnité de représentation.
Article 18.- Le régime indemnitaire défini à l‟article 17 ci-dessus repose sur un système d‟indemnités fixes.
Les montants indemnitaires et les modalités de leur attribution sont fixés par décret pris en conseil des
ministres, sur proposition du ministre chargé des finances.
Article 19.- L‟aide à la propriété est accordée à l‟ensemble des agents non logés par l‟Etat ou ne bénéficiant
pas d‟une contribution au loyer.
Les contractuels expatriés sous statut, les contractuels hors catégorie ainsi que les autres agents
rémunérés en solde forfaitaire globale sont exclus de l‟aide à la propriété.
Article 20.- L‟aide au transport est allouée à l‟ensemble des agents de l‟Etat, à l‟exception des contractuels
hors catégorie et des autres agents rémunérés en solde forfaitaire globale.
Article 21.- L‟indemnité de représentation est allouée aux agents de l‟Etat exerçant des fonctions de
représentation en diplomatie et dans l‟administration territoriale.
Article 23.- Les agents de l‟Etat remplissant les conditions requises perçoivent, en plus de leur traitement, des
suppléments de traitements. Ils sont entièrement soumis à l‟impôt. Il s‟agit de:
- l‟indemnité de fonction ;
- l‟indemnité de spécialité.
Article 24.- L‟indemnité de fonction est attribuée aux agents titularisés ou confirmés et nommés à des postes
de conception, de maîtrise ou d‟encadrement ainsi qu‟à certains emplois particuliers. Elle varie suivant
l‟ancienneté des bénéficiaires dans la fonction.
Les conditions d‟attribution et la liste des fonctions classées par groupe ainsi que les montants de
l‟indemnité de fonction correspondant à chacun de ces groupes sont fixés par décret pris en conseil des
ministres, sur proposition du ministre chargé des finances.
Article 25.- L‟indemnité de spécialité est attribuée aux personnels justifiant au moment de leur intégration ou de
leur engagement, d‟une formation d‟un niveau supérieur au niveau minimum acquis par le statut général des
fonctionnaires pour accéder à la hiérarchie concernée, lorsque le niveau d‟études présenté relève d‟une
exigence du corps postulé, conformément à ses statuts.
er
L‟indemnité de spécialité n‟est attribuée qu‟aux agents recrutés à compter du 1 janvier 1992.
Les montants et modalités d‟attribution de l‟indemnité de spécialité sont fixés par décret pris en conseil
des ministres, sur proposition du ministre chargé des finances.
L‟application des dispositions du présent article aux agents contractuels de l‟Etat est subordonnée à
l‟application préalable du paragraphe b) de l‟article 13 de la loi n° 3/88 susvisée.
TITRE II : DU RECLASSEMENT
er
CHAPITRE 1 : DES PERSONNELS CIVILS DE L’ETAT AUTRES QUE
LES CONTRACTUELS HORS CATEGORIE
Article 28.- Les fonctionnaires et autres ayants droit définis à l‟article 4 du présent décret, à l‟exception des
contractuels hors catégorie, sont reclassés dans la nouvelle grille indiciaire en fonction de leur position
administrative arrêtée au 31 décembre 1990, suivant les correspondances ci-après et conformément à la grille
publiée en annexe 2 du présent décret.
Les agents des hiérarchies B2 et C ainsi que les contractuels des 4è, 5è et 6è catégories se trouvant
dans certaines positions administratives sont reclassés suivant les correspondances ci-après :
1) B2, C, 4è et 5è catégories :
2) 6è catégorie:
Article 29.- Les agents de l‟Etat bénéficiaires du reclassement prévu à l‟article 28 ci-dessus et conservant une
ancienneté dans le dernier échelon atteint au 31 décembre 1990 gardent l‟avantage de ladite ancienneté selon
les modalités et la formule ci-après :
L‟ancienneté à conserver dans l‟échelon de reclassement est égale à l‟ancienneté conservée dans le
dernier échelon atteint dans l‟ancienne grille au 31 décembre 1990, divisée par la durée réglementaire de
passage audit échelon, multipliée par la durée réglementaire de passage à l‟échelon de reclassement.
Lorsque la durée réglementaire de passage à l „échelon quitté est identique à la durée réglementaire de
passage à l‟échelon de reclassement, l‟ancienneté à conserver dans l‟échelon de reclassement est égale à
l‟ancienneté conservée dans l‟échelon quitté.
er
Cette règle ne s‟applique pas entre le 1 échelon de la 3è classe de l‟ancienne grille indiciaire et
l‟échelon stagiaire de la nouvelle grille indiciaire.
L‟ancienneté à conserver dans l‟échelon de reclassement est convertible en année, mois et jour.
Article 30.- Les contractuels hors catégorie conservent le montant de leur solde forfaitaire globale arrêté au 31
décembre 1990. De même, ils conservent dans son intégralité, l‟ancienneté acquise à cette date.
Article 31.- Une indemnité différentielle de salaire, dite indemnité compensatrice, est instituée dans les
conditions définies par arrêté du ministre chargé des finances. Elle est entièrement soumise à l‟impôt.
er
Toutefois, les indemnités compensatrices allouées avant le 1 janvier 1992 sont supprimées.
Article 32.- Une indemnité différentielle de salaire, dite indemnité de revalorisation, est constatée lorsque la
nouvelle rémunération brute arrêtée au 25 janvier 1992 est supérieure à la rémunération brute ancienne arrêtée
au 31 décembre 1991.
Article 33.- Le présent décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires sur les rémunérations,
notamment les décrets n°626 bis/MINFP/MINECOFIN du 29 mai 1980, 893/PR/MFP/MINECOFIN du 29 août
1981 et 117/PR/MFPRA/MINECOFIN-PART du 28 janvier 1986, sera enregistré, publié selon la procédure
d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Le Ministre de la Justice,
Garde des Sceaux ;
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°s 1481/PR et 1482/PR du 18 août 1992 fixant la composition du gouvernement;
Vu la loi n°11/74 du 21 janvier 1975 portant statut de la magistrature, ensemble les textes modificatifs
subséquents;
Vu l'ordonnance n°47/77 du 24 septembre 1977 fixant le statut spécial des personnels des greffes et des
parquets;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l'Etat et portant reclassement;
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application de l'article 25 du décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars
1993 fixant le régime des rémunérations servies aux personnels civils de l'Etat et portant reclassement,
détermine les modalités d'attribution et fixe les montants de l'indemnité de spécialité allouée aux personnels
civils de l'Etat au moment de leur intégration ou de leur engagement dans la Fonction Publique.
Cette indemnité reste acquise tout au long de la carrière.
Article 2.- L'indemnité de spécialité rémunère la durée normale des études requises par les statuts particuliers
au-delà du minimum fixé par la loi pour accéder à la hiérarchie du corps postulé.
Article 3.- L'indemnité de spécialité est la somme de deux éléments de la solde de base. Il s'agit de:
- la solde indiciaire correspondant à l'écart brut entre l'indice de la durée de carrière équivalente à la
durée normale des études accomplies au-delà du minimum et l'indice de début de carrière;
- la solde de spécialité correspondante.
Article 4.- Les montants de l'indemnité de spécialité exprimés en pourcentage de la solde indiciaire de la
période du stage probatoire sont présentés par spécialité et par hiérarchie en annexe du présent décret.
er
Article 5.- Seuls les agents recrutés pour compter du 1 janvier 1992, la date de prise de service faisant foi,
peuvent prétendre au bénéfice de l'indemnité de spécialité.
Article 6.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures, notamment le décret n°893/PR du 20
août 1981 fixant les modalités d'attribution des bonifications d'échelons à l'intégration des fonctionnaires, ainsi
que les arrêtés n°1576/PR/MFP/MEF du 27 octobre 1981 et 1868/MFPRA/MFBP du 19 novembre 1990, sera
enregistré, publié selon la procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Pierre-Claver ZENG-EBOME
Le Ministre de la Justice,
Garde des sceaux;
Paul TOUNGUI
1 8% 2.080
C 2 12% 3.120
3 17% 4.420
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des dispositions de l‟article 82 de la loi n°8/91 susvisée, fixe
le régime des rémunérations des agents de l‟Etat en poste auprès des collectivités locales.
Article 2.- Ces agents sont placés en position de détachement sans solde et pris intégralement en charge par
le budget desdites collectivités.
Toutefois, lorsque ceux-ci exercent les fonctions ci-après énumérées auprès d‟une collectivité locale dont
les recettes annuelles ne dépassent pas cent cinquante millions de francs CFA, ils perçoivent au titre du budget
général de l‟Etat un traitement dont les montants sont fixés comme suit par collectivité:
commune:
Article 3.- À compter de la date de signature du présent décret, les fonctions de comptables d‟assemblée
provinciale et d‟assemblée départementale sont placées en voie d‟extinction.
Aucune de ces fonctions ne pourra être rémunérée par le budget de l‟Etat à partir du 31 décembre
1993.
Article 4.- Le traitement défini à l‟article 2 ci-dessus est alloué aux agents bénéficiaires par mandats
budgétaires payés par le comptable du trésor local.
Article 6.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié selon
la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agent contractuels de l‟Etat;
Vu la loi n°11/74 du 21 janvier 1975 portant statut de la magistrature, ensemble les textes modificatifs
subséquents;
Vu la loi n°9/85 du 29 janvier 1986 portant statut général des militaires ensemble les textes modificatifs
subséquents;
Vu l‟ordonnance n°21/84 du 12 avril 1984 fixant le régime des prestations familiales et sociales applicables aux
magistrats et aux personnels militaires, ensembles les textes modificatifs subséquents;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
er
Article 1 .- Le présent décret, pris en application des articles 11 et 21 de la loi n°8/91 portant statut général des
fonctionnaires, et de l‟article 2 du décret n°471/PR/MFPRA susvisé a pour objet de réglementer les conditions
et les modalités de privation de rémunération des personnels de l‟Etat en cas d‟inobservation de certaines
obligations de service.
Toutefois, en ce qui concerne les personnels militaires, un texte particulier précise la réglementation
applicable en matière, compte tenu de la spécificité de leur condition.
Article 2.- Indépendamment des mesures disciplinaires, les obligations de service dont l‟inobservation est
privative de rémunération, à l‟exception des prestations familiales et des autres suppléments pour charge de
famille qui restent dû à l‟agent, sont les suivantes:
- l‟obligation de rejoindre, dès sa nomination à un emploi permanent de la Fonction Publique ou à une
fonction de responsabilité, son poste d‟affectation ;
- l‟obligation d‟assurer personnellement de façon permanente son service ;
- l‟obligation d‟accomplir préalablement à toute rémunération, les tâches de son service.
Article 3.- Les personnels de l‟Etat en position d‟activité sont, sauf cas de force majeure ou carence imputable
à l‟administration, tenus à l‟observation des obligations susmentionnées pendant les jours ouvrables et horaires
fixés par les textes en vigueur.
Ces obligations subsistent lorsque dans l‟intérêt du service, un agent est amené à servir au-delà de
l‟horaire hebdomadaire ou en dehors des jours ouvrables tel que fixés par le décret n°174 susvisé.
Article 4.- L‟inobservation des obligations de services est constaté sur rapport détaillé du Ministère
responsable, du Gouverneur de province, du Chef de Mission diplomatique ou de poste consulaire. Ce rapport
Article 5.- La privation éventuelle de la rémunération intervient pour compter du mois suivant la réception du
rapport par le Ministre chargé des finances.
Cette privation porte sur la période d‟inobservation de l‟obligation de service considérée, de telle sorte
que la rémunération mensuelle de l‟agent est diminuée de la rémunération du temps d‟inobservation.
Article 6.- Lorsque l‟inobservation porte sur la présence au service, pour fait de grève, la privation de la
rémunération obéit au principe de la non rémunération du temps de travail perdu sur la base de l‟égalité entre la
journée de travail et la journée de grève, conformément aux dispositions de l‟article 21 de la loi 8/91 susvisée.
Article 7.- Pour déterminer la part de la rémunération dont l‟agent va être privé, les règles ci-après sont
appliquées:
e
- une grève de moins d‟une demi (1/2) journée à une demi (1/2) journée est privative du 1/60 du salaire
mensuel ;
e
- une grève de plus d‟une demi (1/2) journée à une (1) journée est privative du 1/30 du salaire mensuel ;
e
- chaque jour de grève est privatif du 1/30 du salaire mensuel ;
e
- chaque jour d‟une série de jours non ouvrables faisant suite à un jour de grève est privatif du 1/30 du
salaire mensuel.
Article 8.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Le Ministre de la Justice,
Garde des Sceaux;
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°1043/PR et 1116/PR des 12 et 30 octobre 1994, fixant la composition du gouvernement,
ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi organique n°10/95 du 26 avril 1995 fixant les traitements et avantages accordés aux membres du
gouvernement et énumérant les fonctions dont l‟exercice est incompatible avec leurs charges;
Vu la loi organique n°3/93 du 11mars 1993 relative à l‟élection des députés à l‟Assemblée Nationale;
Vu la loi organique n°10/94 du 17 septembre 1994 fixant l‟organisation, la composition, les compétences et le
fonctionnement de la Cour administrative;
Vu la loi organique n°11/94 du 17 septembre 1994 fixant l‟organisation, la composition, les compétences, le
fonctionnement et les règles de procédure de la Cour des comptes;
Vu la loi organique n°14/91du 24 mars 1992 portant organisation et fonctionnement du Conseil National de la
Communication;
Vu la loi organique n°19/92 du 14 janvier 1992 fixant l‟organisation, le fonctionnement et les règles de
désignation des membres du Conseil Economique et Social;
Vu la loi n°8/91du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires, ensemble les textes modificatifs
subséquents;
Vu la loi n°9/85 du 29 janvier 1986 portant statut général des militaires, ensemble les textes modificatifs
subséquents;
Vu la loi n°12/94 du 16 septembre 1994 portant statut des magistrats, ensemble les textes modificatifs
subséquents;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
Article 1er.- Le présent décret pris en application des dispositions des textes organiques visés ci-dessus défini
les modalités de prise en charge par le budget de l‟Etat des traitements alloués pour l‟exercice d‟une fonction
Article 4.- L‟exercice de certaines fonctions et de certains mandats donne droit en outre à des suppléments de
traitements alloués sous la forme d‟indemnités de sessions journalières.
Article 5.- La liste des fonctions et emplois ouvrant droit aux traitements et aux suppléments de traitements
prévus par le présent décret ainsi que les montants mensuels desdites traitements et suppléments de
traitements sont fixés limitativement en annexe par groupes.
1 Président de la République
6.750.000
3.200.000 20.000/30.000
- Président de l‟Assemblée Nationale .. ..
3 - Président de la Cour Constitutionnelle .. ..
- Président de la Haute Cour de Justice
2.800.000
- Président de la Cour Judiciaire
- Procureur Général près la Cour Judiciaire ..
- Président de la Cour Administrative
4 - Commissaire Général à la loi près la Cour ..
Administrative
..
8 - Ministre 2.000.000
Article 6.- Le traitement des députés suppléants est constitué exclusivement d‟une indemnité symbolique non
soumise à l‟impôt.
er
Article 7.- Le présent décret qui prend effet à compter du 1 janvier 1981, abroge toutes dispositions
antérieures contraires, notamment celles des décrets N°s 1384, 1385 et 1386/PR/MINECOFIN du 31 décembre
1980 et sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Zacharie MYBOTO
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°136/PR et 144/PR des 27 et 28 janvier 1997 fixant la composition du gouvernement;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
Article 4.- Sont exclus du bénéfice de l‟indemnité définie par le présent décret:
- les personnels rémunérés par une solde forfaitaire globale ;
- les personnes de l‟assistance technique multilatérale ou bilatérale ;
- les contractuels hors catégories.
Article 5.- Le montant de l‟indemnité de fonction allouée en application du présent décret varie avec le groupe
auquel appartient le poste y ouvrant droit et la durée de service de l‟agent dans ledit poste ou dans les postes
du même groupe, selon la classification ci-après:
Article 6.- Les indemnités de fonction sont fixées comme suit pour chaque groupe (voir tableau).
Article 7.- La répartition des postes ouvrant droit à l‟indemnité de fonction dans les différents groupes est
limitativement énoncée comme suit:
Code 1100
GROUPE 11
1101 - Secrétaire de Cabinet du Premier Ministre
1102 - Attaché de Cabinet du Premier Ministre
1103 - Procureur de la République Adjoint
1104 - Commissaire à la loi Adjoint
1105 - Commissaire du Gouvernement Adjoint du Tribunal des comptes
1106 - Commissaire du Gouvernement Adjoint près du Tribunal des comptes
1107 - Assistant de vérification à la Cour comptes
1108 - Auditeur à la Cour des comptes
1109 - Auditeur Supérieur du Tribunal des comptes
1110 - Vice-Président de Tribunal
1111 - Premier Juge d'Instruction
1112 - Secrétaire Général Adjoint d'administration centrale
1113 - Commissaire et Commissaire Adjoint Général d'administration centrale
1114 - Directeur Central du Personnel
1115 - Conseiller de Directeur Général d'administration centrale
Cette répartition peut être révisée par décret pris en conseil des ministres, sur proposition conjointe du
Ministre chargé de la Fonction Publique et du Ministre chargé des finances.
Article 9.- En cas de nomination à un poste d‟un groupe supérieur et si, pendant la période de moins de deux
ans, l‟indemnité de fonction alloué audit groupe est inférieure à la dernière indemnité de fonction perçue par
l‟agent au titre du poste précédent, ce dernier conserve, à titre exceptionnel, le bénéfice de son ancienne
indemnité jusqu‟à ce que, par le jeu de l‟ancienneté dans son nouveau poste, l‟indemnité prévue par le présent
décret soit d‟un montant supérieur à celle qu‟il perçoit.
Article 12.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du
décret n°1380/PR/MFPRA/MINECOFIN du 29 octobre 1982, sera enregistré, publié selon la procédure
d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Patrice NZIENGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu les décrets n°136/PR et 144/PR des 27 et 28 février 1997 fixant la composition du gouvernement, ensemble
les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°16/66 du 9 août 1966 portant organisation générale de l‟enseignement dans la République
Gabonaise;
Vu la loi 20/92 du 8 mars 1993 fixant les statuts particuliers des fonctionnaires du Secteur Education;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat;
Article 3.- Le montant de la prime de logement est forfaitairement fixé selon les catégories, ainsi qu‟il suit:
150.000 francs CFA pour la catégorie A;
100.000 francs CFA pour la catégorie B;
50.000 francs CFA pour la catégorie C;
Article 4.- Le versement de la prime de logement est subordonné à la prise de service et à la présence
effective à son poste d‟affectation de l‟ayant-droit.
La présence au service est matérialisée par la délivrance à l‟ayant-droit d‟une attestation valable un
an. Une copie de cette attestation est déposée chaque année à la direction de la solde du ministre des
finances.
Article 5.- Il est procédé à la suppression du versement de la prime de logement lorsque l‟ayant-droit bénéficie
d‟un logement attribué effectivement par l‟Etat.
Article 6.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Paulette MISSAMBO
Patrice NZIENGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, ensemble les
textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°19/96 du 15 avril 1996 relative à l‟élection des membres des conseils départementaux et des
membres des conseils municipaux, ensemble les textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°5/85 du 27 juin 1985 portant règlement général sur la comptabilité publique de l‟Etat, ensemble les
textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°18/93 du 13 septembre 1993 portant statut général de la Fonction Publique, ensemble les textes
modificatifs subséquents;
Vu la loi organique n°17/2002 du 28 janvier 2003 portant modification de la loi organique n°10/95 du 28 juin
1995 fixant les traitements et les avantages accordés aux membres du gouvernement et énumérant les
fonctions dont l‟exercice est incompatible avec leurs charges;
Vu le décret n°1022/PR/MISPD du 4 juillet 1996 fixant le nombre des membres des conseils municipaux et des
conseils départementaux;
Vu le décret n°21/PR/MFPRA/MFBP du 5 janvier 1994 fixant le régime des rémunérations des agents de l‟Etat
en poste auprès des collectivités locales;
Vu le décret n°1238/PR fixant le traitement et les avantages fonctionnels des Maires Adjoints, du Secrétaire
Général et du Secrétaire Général Adjoint de la Mairie de Libreville;
er
Vu le décret n°1567/PR du 14 décembre 1988 fixant le traitement du 1 Adjoint au Maire de la commune de
Port-Gentil;
Vu le décret n°1343/PR/MATCL fixant les traitements et les avantages fonctionnels du Maire, des Adjoints et
Secrétaire Général de la commune de Port-Gentil;
DISPOSITIONS GENERALES
Article 3.- Conformément aux dispositions de l‟article n°143 de la loi n°15/96 du 6 juin 1996 susvisée, le statut
d‟élu local ne confère ni la qualité de fonctionnaire, ni celle de contractuel de l‟Etat.
À ce titre, les fonctions d‟élus locaux ne donnent droit qu‟aux avantages suivants:
- émoluments de représentation pour les membres des bureaux exclusivement;
- indemnité de session pour tous les conseillers;
- frais de mission;
- avantages en nature.
Les délibérations des conseils sur ces avantages sont soumises à l‟approbation du Ministre
chargé des collectivités locales après avis du Ministre chargé de l‟Economie, des Finances.
Article 4.- Au titre de l‟appréciation des délibérations visées à l‟article 3 ci-dessus, le présent décret fixe les
maxima des émoluments de représentation, des indemnités et de certains autres avantages des élus locaux.
Article 5.- En application des dispositions de l‟article 4 ci-dessus, les émoluments de représentation, les
indemnités et les avantages maxima sont fixés par référence à la masse globale des recouvrements effectifs
des recettes propres et des ristournes des collectivités locales concernées.
Article 6.- Conformément aux dispositions de la loi n°18/93 du 13 septembre 1993 susvisées, les agents
publics de l‟Etat, élus membres et occupant une fonction permanente dans un bureau d‟un conseil d‟une
collectivité locale sont placés d‟office en position de détachement.
Les contrats de travail du salarié du secteur privé, membre d‟un bureau de conseil d‟une collectivité
locale, sont suspendus jusqu‟à l‟expiration du mandat.
Article 7.- Conformément aux dispositions de la loi organique n°17/2002 du 28 janvier 2003 susvisée, et à
l‟exception des indemnités de session et des frais de mission, le cumul des traitements de parlementaire, de
salarié du secteur privé, d‟agent public de l‟Etat ou de membre du Gouvernement, avec des émoluments de
représentation est interdit.
Article 8.- Les émoluments de représentation des membres des bureaux des conseils subissent un
prélèvement au titre de la constitution de leur droit à pension dans les conditions fixées par leur statut d‟origine.
Si le membre intéressé n‟est pas affilié à un régime de sécurité social, il peut s‟affilier à la Caisse
Nationale de Garantie Sociale ou à tout organisme agrée.
Article 9.- Les montants maxima mensuels des émoluments de représentation sont fixés comme suit:
NB: a = solde forfaitaire du Maire, adjoint au Maire, maire d’arrondissement et adjoint au maire
d’arrondissement mentionné.
Article 10.- Les émoluments de représentation du Maire, d‟Adjoint du Maire, du Maire d‟Arrondissement et
d‟Adjoint au Maire d‟Arrondissement demeurent fixes dans les communes dont la masse globale des
recouvrements effectifs des recettes propres et de ristournes est supérieure à 15 milliards de f.cfa.
Ces émoluments peuvent être revalorisés dans les conditions fixées à la ligne 15 du tableau ci-dessus.
I. Montants des émoluments de représentation dans les conseils départementaux
Article 11.- Les émoluments de représentation du Président et des Vice-présidents demeurent fixes dans les
conseils départementaux dont la masse globale des recouvrements effectifs des recettes propres et des
ristournes est supérieure à 11 milliards de f.cfa.
Ces émoluments peuvent être revalorisées dans les conditions fixés à la ligne 11 du tableau 2 ci-
dessus.
Article 12.- Les montants maxima de l‟indemnité de session sont fixés comme suit:
Article 13.- Conformément aux dispositions de l‟article 114 de la loi organique numéro 15/96 du 6 juin 1996
susvisée, un conseiller municipal ou départemental empêché peut donner un mandat de représentation écrit à
un collègue de son choix pour voter en son nom.
Un même conseiller ne peut être porteur que d‟un seul mandat de représentation. Le mandat n‟est
valable que pour la séance pour laquelle il a été donné.
Le conseiller municipal ou départemental, excusé et représenté à une session bénéficie de l‟indemnité
de session.
En matière de représentation aux sessions des Conseils, les mandats ne sont ni permanents ni
renouvelables.
Article 14.- Les sessions de Conseils d‟Arrondissement ne donnent pas droit à une indemnité de session.
Article 16.- Les avantages en nature des Maires et des présidents des conseils départementaux sont
déterminés par les conseils locaux en tenant compte des ressources propres et des ristournes.
Article 17.- Le Maire de la Commune ou le Président du Conseil Départemental bénéficient d‟un logement de
fonction, propriété de la collectivité locale.
L‟absence d‟un tel logement dans la collectivité ne donne pas droit à une indemnité de logement. Dans
ce cas, la collectivité locale est tenu d‟en construire un conforme au plan agrée par l‟autorité de tutelle.
Article 18.- Les délibérations des conseils fixent les frais d‟ameublement, de téléphone, d‟eau, d‟électricité, de
domesticité et d‟un véhicule de fonction accordés aux Maires, et aux Présidents des conseils départementaux
en tenant compte de la capacité financière de la collectivité locale.
Ces délibérations sont obligatoirement soumises à l‟approbation des tutelles administrative et
financière.
Article 19.- L‟absence des réseaux d‟eau, d‟électricité et de téléphone ainsi que celle d‟un véhicule de fonction
ne donne pas droit à une compensation financière.
Article 20.- Les Adjoints aux Maires, les Maires d‟Arrondissements, les Adjoints aux Maires d‟Arrondissements
et les vice-présidents des conseils départementaux ne bénéficient pas des avantages prévus aux articles 17 et
18 ci-dessus.
Toutefois, la commune ou le conseil départemental peut prévoir aux profits des intéressés soit des
véhicules de service soit des moyens de transport en commun, notamment à l‟occasion des missions
prescrites par le conseil, le Maire, le Président du conseil départemental ou l‟Administration centrale.
Article 21.- Les Adjoints au Maire, les Maires d‟Arrondissements, les Adjoints aux Maires d‟arrondissements et
les vice-Présidents des conseils départementaux ont droit à une dotation de carburant et à une indemnité
d‟usure s‟ils disposent d‟un véhicule personnel.
Le Maire ou le Président du conseil départemental en fixe, par arrêté pris après avis du conseil soit les
quantités, soit les montants en fonction des nécessités des services ou des charges publiques qui incombent à
l‟autorité concernée.
Article 22.- Les montants maxima des frais de mission sont fixés comme suit:
Groupes Montants des recettes propres annuelles figurant au Taux Afrique Europe Amérique
dernier compte de gestion approuvé inférieur et Asie
Article 23.- Exceptées les missions dont le caractère urgent est avéré, la prescription des missions doit être
soutenue par une délibération du conseil local et par un ordre de mission contresigné par le Ministre de tutelle,
le Premier Ministre ou le Chef de l‟Etat pour les missions à l‟étranger.
Article 25.- Dans le cas où la collectivité locale sollicite en matière d‟expertise, les agents publics relevant des
administrations extérieures, les intéressés ont droit dans les mêmes conditions que les élus locaux et par
dérogation aux dispositions des articles 142 de la loi organique n°15/96 du 6 juin 1996 susvisé, à des frais de
mission.
Le montant de ces frais de mission est fixé par arrêté du Maire ou du Président du conseil
départemental en fonction de la catégorie et du grade de l‟agent politique concerné.
Article 26.- Les Adjoints au Maire, les Maires d‟Arrondissement, les Adjoints aux Maires d‟Arrondissements, les
Conseillers Municipaux, les Vice-Présidents et les Conseillers Départementaux perçoivent, lorsqu‟ils effectuent
une mission pour le compte de la collectivité locale, des frais de mission dans les mêmes conditions que les
Maire et les présidents des conseils départementaux.
Lorsqu‟ils se déplacent par rail et par mer, ils sont en première classe, et classe économique lorsqu‟ils
voyagent par voie aérienne.
Article 27.- Dans le cas où les budgets des collectivités locales des groupes 1, 2, 3 et 4 des tableaux I et II ci-
dessus, ne couvrent pas les émoluments de représentation des élus locaux indiqués à l‟article 9 du présent
décret, l‟Etat peut allouer à ces collectivités locales une dotation budgétaire pour la couverture des dépenses
concernées.
Article 28.- Le Maire, l‟Adjoint au Maire, le Maire d‟Arrondissement, les Adjoints aux Maire d‟Arrondissement, le
Président et les vice-présidents des conseils départementaux qui, à la date de signature du présent décret,
bénéficient des émoluments de représentation fixés par voie réglementaire, supérieurs à ceux arrêtés à l‟article
9 du présent décret, les conservent jusqu‟au terme normal de leur mandat et dans le cas où ils demeurent en
fonction.
Article 29.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin les dispositions de toute nature
nécessaires à la l‟application du présent décret.
Article 30.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles des
décrets n°1238/PR du 20 août 1986, n°1567/PR du 14 décembre 1988, n°1343/PR du 17 octobre 1990,
n°21/PR du 5 janvier 1994 susvisés, sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué
partout où besoin sera.
Le Premier Ministre;
Chef du Gouvernement;
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu le décret n°75/PR du 20 janvier 2006 fixant la composition du gouvernement de la République, ensemble les
textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°3/94 du 21 novembre 1994 portant Code du Travail, modifiée par la loi n° 12/2000 du 12 octobre
2000;
Vu le décret n°1189/PR/MRH du 19 juillet 1985 fixant les attributions et l‟organisation du Ministère des
Ressources Humaines;
Vu le décret n°87/PR/MTSS du 6 février 1974 relatif à l‟assimilation des entreprises ou sociétés forestières aux
entreprises ou sociétés industrielles et commerciales;
Article 2.- Sur l‟ensemble du territoire national, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti, est fixé à quatre
vingt mille francs par mois pour le régime général et pour le régime agricole.
Article 3.- Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti est calculé sur la base de 6 heures 40 minutes par
jour pour les activités soumises au régime général, soit 40 heures par semaine, et de 8 heures de travail par
jour pour les activités agricoles et assimilées, soit 48 heures par semaine.
Article 4.- Les dispositions de l‟article 2 du décret n°87/PR/MTSS du 5 février 1974 susvisé restent en vigueur.
Article 5.- Les employeurs qui auront versé des salaires inférieurs au minimum fixé à l‟article 2 ci-dessus
seront passibles des peines prévues à l‟article 195 du Code du Travail.
Article 6.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret
n°1036/PR/MTE du 19 juin 1985 susvisé, et qui prend effet à compter du 1er octubre 2006, sera enregistré,
publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Christiane BITOUGAT
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu le décret n°75/PR du 20 janvier 2006 fixant la composition du gouvernement de la République; ensemble les
textes modificatifs subséquents;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat et portant reclassement;
Article 2.- La valeur du point d‟indice dans la Fonction Publique est fixée à quatre cent vingt cinq francs cfa.
Article 3.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret
n°471/PR/MFPRA/MFEBP du 19 mars 1993 susvisé, sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et
communiqué partout où besoin sera.
Le Ministre d‟Etat,
Ministre de l‟Economie, des Finances,
du Budget et de la Privation.
Paul TOUNGUI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
DECRETE:
er
Article 1 .- Le présent décret fixe les modalités de prise en charge par le budget de l‟Etat des traitements
alloués aux titulaires de certaines fonctions supérieures de l‟Exécutif.
er
Article 2.- Les personnels concernés par les fonctions visés à l‟article 1 ci-dessus sont placés du point de vue
de leur rémunération en position de détachement vis-à-vis de leurs corps ou en suspension de contrat de travail
conformément aux textes en vigueur.
Article 3.- La rémunération des personnels visés par le présent décret est allouée mensuellement
sous la forme d‟une solde gouvernementale forfaitaire exclusive de tout autre élément de traitement.
La rémunération des intéressés est soumise à l‟impôt et à la retenue pour pension de retraite dans les
conditions fixées par la loi.
Article 4.- Les traitements prévus à l‟article 3 ci-dessus sont repartis suivant le tableau en annexe.
Article 5.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Blaise LOUEMBE
Cabinet
de Fonctions Solde
l'exécutif Forfaitaire Code
Secrétaire Général de la Présidence 2 650 000 11001
Haut Représentant Personnel du Président de la République 2 650 000 11002
Haut Représentant du Président de la République 2 500 000 11003
Directeur de Cabinet du Président de la République 2 550 000 11004
Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République 2 400 000 11005
Conseiller Politique du Président de la République 2 350 000 11006
Conseiller Spécial, chargé de missions à titre extraordinaire 2 350 000 11007
Secrétaire Général Adjoint de la Présidence 2 350 000 11008
Secrétaire National Sécurité 2 300 000 11009
Chef de Cabinet à la Présidence de la République 2 300 000 11010
Conseiller Spécial, chargé de missions 2 000 000 11011
Secrétaire Particulière du Président de la République 1 800 000 11012
Directeur Cabinet Secrétaire Général la Présidence République 1 700 000 11013
Présidence
Conseiller du Président de la République 1 650 000 11014
de la Secrétaire Particulière Secrétaire Général Président de la République 1 400 000 11015
Secrétaire de Cabinet du Président de la République 1 350 000 11016
République Attaché de Cabinet à la Présidence de la République 1 350 000 11017
Attaché de Presse à la Présidence de la République 1 200 000 11018
Directeur General Protocole d'Etat 1 800 000 11019
Directeur Général Adjoint du Protocole d'Etat 1 500 000 11020
Directeur du Protocole à la Présidence de la République 1 200 000 11021
Médecin Personnel du Président de la République 2 000 000 11022
Aide de Camp du Président de la République 1 650 000 11023
Officier de sécurité du Président de la République 1 000 000 11024
Interprète/Traducteur 1 500 000 11025
Chef d'Etat Major du Présidence de la République 2 650 000 11026
Chef d'Etat Major Adjoint du Présidence de la République 2 350 000 11027
Intendant de la Présidence de la République 2 000 000 11028
Chauffeur Particulier du Président de la République 700 000 11029
Chargé de mission du Président de la République 1 100 000 11030
Chargé de mission à la Président de la République 300 000 11031
Secrétaire Général du Gouvernement 2 500 000 12001
Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement 2 200 000 12002
Directeur de Cabinet Premier Ministre 2 400 000 12003
Directeur de Cabinet Adjoint premier Ministre 2 000 000 12004
Primature Secrétaire Général de la Primature 2 000 000 12005
Secrétaire Général Adjoint de la Primature 1 800 000 12006
Chef de Cabinet à la Primature 1 800 000 12007
Conseiller Chef de Département 1 900 000 12008
Directeur National informatique 1 800 000 12009
Cabinet
de Solde
l'exécutif Fonctions Forfaitaire Code
Conseiller à la Primature 1 500 000 12010
Directeur National informatique Adjoint 1 500 000 12011
Conseiller Adjoint à la Primature 1 200 000 12012
Directeur du Protocole du premier Ministre 1 500 000 12013
Secrétaire Particulière du Premier Ministre 1 500 000 12014
Directeur Cabinet Secrétaire Général du Gouvernement 1 500 000 12015
Directeur Protocole Adjoint 1 300 000 12016
Secrétaire Directeur de Cabinet Premier Ministre 950 000 12017
Secrétaire Particulière Secrétaire Général du Gouvernement 1 000 000 12018
Secrétaire de Cabinet du Premier Ministre 1 200 000 12019
Attaché de Cabinet à la Primature 850 000 12020
Secrétaire Technique à la Primature 850 000 12021
Attaché de Presse à la Primature 1 000 000 12022
Primature
(Suite) Médecin Personnel du Premier Ministre 1 900 000 12023
Aide de Camp du Premier Ministre Chef du Gouvernement 1 500 000 12024
Officier de Sécurité du Premier Ministre 850 000 12025
Interprète/Traducteur 1 200 000 12026
Directeur de la Législation au Secrétariat Général du Gouvernement 1 500 000 12027
Directeur Conseil Inter ministériel 1 500 000 12028
Intendant du Premier Ministre 1 500 000 12029
Chauffeur Particulier du Premier Ministre Chef du Gouvernement 600 000 12030
Aide de Camp du Secrétaire Général du Gouvernement 500 000 12031
Agent de Sécurité Secrétaire Général du Gouvernement 400 000 12032
Chauffeur Particulier du Secrétaire Général du Gouvernement 400 000 12033
Chargé de Mission du Premier Ministre 850 000 12034
Chargé de Mission à la Primature 250 000 12035
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
CHEF DE L‟ETAT;
Vu la Constitution;
Vu la loi n°3/2003 du 7 mai 2003 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale
de Lutte contre L‟Enrichissement Illicite;
Vu le décret n°688/PR/MFPRAME/MEFBP du 24 août 2004 fixant les modalités de prise en charge par le
budget de l‟Etat des traitements alloués aux membres, aux Rapporteur Général, Rapporteurs Généraux
Adjoints, Rapporteurs permanents, au Commissaire du Gouvernement et au Secrétaire Général de la
Commission Nationale de Lutte contre l‟Enrichissement Illicite;
Article 2.- Au sens du présent décret, on entend par “autres personnalités”, celles visées par l‟alinéa 3 de
l‟article 15 de la loi n°3/2003 du 7 mai 2003 susvisée ainsi que le Secrétaire Général de ladite Commission.
Article 3.- Les membres et les autres personnalités de la Commission Nationale de Lutte contre
l‟Enrichissement Illicite bénéficient:
- d‟un logement d‟astreinte et de frais de gardiennage dont le montant mensuel est fixé par arrêté du
Ministre chargé du Budget;
- de titres de transport dans la limite des crédits inscrits dans le budget de la Commission ;
- de la prise en charge des soins médicaux conformément à la réglementation en vigueur.
Article 4.- Les membres et les autres personnalités de la Commission Nationale de Lutte contre
l‟Enrichissement Illicite sont détenteures d‟une carte professionnelle frappée aux couleurs nationales sur
laquelle figurent notamment les armoiries de la République et le logo de la Commission.
Cette carte atteste que les membres et les autres personnalités de la Commission Nationale de Lutte
contre l‟Enrichissement Illicite disposent des mêmes prérogatives que celles conférées aux officiers de police
judiciaire et agents des administrations fiscales et douanières pendant les enquêtes et autres investigations.
Article 5.- Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature
nécessaires à l‟application du présent décret.
Article 6.- Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où
besoin sera.
Fait à Libreville, 16 février 2010
Par le Président de la République,
Chef de l‟Etat;
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement;
Blaise LOUEMBE
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution;
Vu le décret n°1304/PR du 28 décembre 2007 fixant la composition du gouvernement, ensemble les textes
modificatifs subséquents;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
Vu la loi n°10/2001 du 14 décembre 2001 portant statut particulier des fonctionnaires du secteur Santé;
Elle n‟est pas cumulable avec l‟indemnité dénommée « aide à la propriété » ou « loyers ayant droit ».
Article 3.- Le montant de la prime de logement est forfaitairement fixé selon les catégories, ainsi qu‟il suit:
- catégorie A : 150.000 FCFA
- catégorie B : 100.000 FCFA
- catégorie C : 50.000 FCFA
Article 4.- Le versement de la prime de logement est subordonné à la prise de service et la présence effectives
à son poste d‟affectation de l‟ayant droit.
La présence au service est matérialisée par la délivrance à l‟ayant droit d‟une attestation valable un an.
Une copie de cette attestation est déposée chaque année à la direction de la solde du ministère de finances.
Article 5.- Il est procédé à la suppression du versement de la prime de logement lorsque l‟ayant droit bénéficie
d‟un logement attribué effectivement par l‟Etat.
Article 6.- Le présent arrêté qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié selon
la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Charles M’BA
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution;
ARRETE:
er
Article 1 .- le présent arrêté pris en application des dispositions de l‟article 17 du décret n°471/
PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 susvisé, porte revalorisation de l‟aide à la propriété allouée aux agents en
service au Ministère de la Fonction Publique.
er
Article 2.- L‟aide à la propriété visée à l‟article 1 ci-dessus est versée mensuellement aux agents
effectivement en service au Ministère de la Fonction Publique, conformément aux indications du tableau ci-
après:
Catégorie Montant
A 150.000fcfa
B 100.000fcfa
C 50.000fcfa
Article 3.- L‟aide à la propriété visée ci-dessus n‟est pas soumise à l‟impôt.
Article 4.- Il est procédé à la suppression du versement de l‟aide à la propriété lorsque l‟ayant droit bénéficie
d‟un logement attribué effectivement par l‟Etat.
Article 5.- Le présent arrêté qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié selon
la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Blaise LOUEMBE
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu la Constitution;
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d‟emploi des agents contractuels de l‟Etat;
Vu la loi n°10/2001 du 14 décembre 2001 portant statut particulier des fonctionnaires du secteur santé;
Vu le décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19 mars 1993 fixant le régime des rémunérations servies aux
personnels civils de l‟Etat;
ARRETE:
er
Article 1 .- Le présent arrêté, pris en application des dispositions de l‟article 24 de la loi n°10/2001 du 14
décembre 2001 susvisée, fixe les montants et les modalités d‟attribution de la prime de servitudes et de risques
sanitaires.
Article 2.- La prime de servitudes et de risques sanitaires est attribuée aux personnels du secteur de la santé
exerçant dans les formations sanitaires et hospitalières publiques. Elle couvre les servitudes et les risques liés à
l‟exercice de leurs professions.
Article 3.- La prime de servitudes et de risques sanitaires est financée par les ressources propres des
formations sanitaires et hospitalières.
Article 4.- A titre transitoire et pendant une durée de deux ans à compter de janvier 2009, la dépense relative à
la prime de servitudes et de risques sanitaires sera prise en charge par le budget de l‟Etat.
Au-delà de la période sus indiquée, le paiement de la prime de servitudes et de risques sanitaires sera
à la charge exclusive de la formation sanitaire ou hospitalière dont relèvent les personnels, conformément aux
dispositions de l‟article 47 de l‟ordonnance n°1/95/PR du 14 janvier 1995, portant orientation de la politique de
la Santé en République Gabonaise.
Article 5.- Les formations sanitaires et hospitalières publiques visées à l‟article 2 ci-dessus sont, outre:
Article 6.- Le montant de la prime de servitudes et de risques sanitaires est fixé de manière forfaitaire selon les
catégories ci-après:
- Catégorie A1 : 150.000 francs CFA ;
- Catégorie A2 : 100.000 francs CFA ;
- Catégorie B1 : 80.000 francs CFA ;
- Catégorie B2 : 70.000 francs CFA ;
- Catégorie C : 60.000 francs CFA ;
La prime de servitudes et de risques sanitaires est également versée aux gents de la Main d‟œuvre
Non Permanente à hauteur de 30.000 francs CFA.
Article 7.- Le paiement de la prime de servitudes et de risques sanitaires est mensuel et est subordonné à la
prise de service et la présence effective au poste d‟affectation de l‟ayant droit.
Article 8.- Le paiement de la prime de servitudes et de risques sanitaires est suspendu dès que le bénéficiaire
cesse de travailler dans l‟une des formations sanitaires visées à l‟article 5 ci-dessus.
Article 9.- Le Ministre de la Santé Publique et de l‟Hygiène Publique, le Ministre de l‟Economie, des Finances,
du Budget et de la Programmation des Investissements et de la Privatisation sont chargés chacun en ce qui le
concerne, de l‟application du présent arrêté qui sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et
communiqué partout ou besoin sera.
Idriss NGARI
Blaise LOUEMBE
LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT;
Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les attributions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement;
Vu la loi n°5/85 du 27 Juin 1985 portant règlement général sur la Comptabilité publique de l‟Etat, ensemble les
textes modificatifs subséquents;
Vu la loi n°21/2000 du 10 janvier 2001 déterminant les principes fondamentaux de l‟enseignement supérieur en
République Gabonaise;
Vu la loi n°22/2000 du 10 janvier 2001 déterminant les principes fondamentaux de la Recherche scientifique en
République Gabonaise;
Vu la loi n°15/2001 du 10 décembre 2001 fixant les principes fondamentaux du service public de
l‟enseignement et de la formation;
Vu le décret n°698/PR/MFPRA/MFBP du 25 mai 1993 fixant et définissant les normes de présentation et les
circuits des visas et signatures des actes de gestion de certains personnels civils de l‟Etat;
Vu le décret n°699/PR/MFPRA/MFBP du 25 mai 1993 fixant les modalités de délégations des attributions du
Premier Ministre en matière de gestion de certains personnels de l‟Etat;
ARRETE:
er
Article 1 .- Le présent arrêté fixe les modalités de prise en charge par l‟Etat de l‟allocation forfaitaire d‟attente
de recrutement pour les Enseignants chercheurs et Chercheurs en service à l‟Enseignement Supérieur et à la
Recherche.
Article 3.- Le présalaire est versé sur la base d‟états nominatifs dressés par les services compétents du
Ministère de l‟Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique
conformément aux décisions d‟affectation et aux attestations de prise de service contresignées par le Directeur
de Ressources Humaine et le Secrétaire Général du Ministère.
Article 4.- Les dépenses consécutives aux présalaires sont imputables au budget général de l‟Etat.
Article 5.- Le présalaire est précompté sur le salaire de l‟agent au moment de son intégration définitive lors de
la liquidation des arriérés de solde (Rappels).
Article 7.- Il est mis fin au versement du présalaire dès que le bénéficiaire perçoit un traitement ou salaire sur la
base d‟un matricule.
Article 8.- Le Directeur Central des Personnels du Ministère de l‟Enseignement Supérieur, de la Recherche
Scientifique et de Développement Technologique, le Directeur Général du Budget, le Directeur Général du
Contrôle Financier et le Trésorier Payeur Général sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l‟exécution du
présent arrêté qui sera enregistré, publié selon la procédure d‟urgence et communiqué partout où besoin sera.
Blaise LOUEMBE