Odontologie Pédiatrique Évaluation Du Risque Carieux Chez L'enfant Et L'adolescent Et Conduites À Tenir
Odontologie Pédiatrique Évaluation Du Risque Carieux Chez L'enfant Et L'adolescent Et Conduites À Tenir
Odontologie Pédiatrique Évaluation Du Risque Carieux Chez L'enfant Et L'adolescent Et Conduites À Tenir
Objectifs :
- Savoir comment évaluer le risque carieux individuel (RCI).
- Connaître la conduite à tenir en fonction du risque.
Plan :
I. Introduction
II. Rappels et généralités
III. Évaluation du Risque Carieux Individuel (RCI)
IV. Facteurs de risque
A -Facteurs collectifs B -
Facteurs individuels
1) Hygiéniques
2) Alimentaires
3) Généraux
4) Anatomiques
5) Exposition à des lésions carieuses
VI. Conclusion
Le cours n’a pas changé, j’ai ajouté des photos et explications de la prof et mis des ++ pour les parties
importantes même si tout est à apprendre (elle a précisé que ce cours était important pour la clinique), j’ai
aussi changé la mise en page qui était vraiment horrible j’ai tenté de faire au mieux…
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I. Introduction
Depuis les dernières décennies, on observe une transition, on passe d’un modèle chirurgical invasif à
un modèle médical préventif.
L’évaluation du RCI (Risque Carieux Individuel) est une démarche préventive, facteurs personnels,
individuels, personnalisation des patients.
En France, il y 1/3 des enfants qui cumule 80 % du total des dents cariées absentes ou obturées (CAO).
Intérêt de l’évaluation du RCI : personnaliser et optimiser la prise en charge des patients. C’est une
démarche individuelle.
Lésion carieuse : « maladie infectieuse et transmissible post éruptive des tissus de la dent (émail,
dentine, cément) » FEJERSKOV 2003
C’est un phénomène complexe et multifactoriel entrainant une déminéralisation des tissus durs à des
degrés variables. Dans les stades initiaux, c‘est un processus dynamique et réversible.
Le schéma de KEYES :
Courbe de STEPHAN :
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RCI : Le risque carieux individuel, c’est « le risque pour un patient donné de voir apparaitre une ou
plusieurs lésions carieuses dans sa cavité buccale »
JOHNSON 2004
C'est une démarche visant à optimiser la prise en charge du patient en déterminant s'il existe des
facteurs de risque individuels.
Le but est d’adopter une stratégie de traitement personnalisé. Pour cela il faut quantifier et qualifier
ce risque.
Intérêts :
- Détecter les sujets à risque,
- Envisager les possibilités de modifier le RCI,
- Envisager les possibilités de reminéralisation,
- Envisager les mesures de prévention adaptées.
En France, on a soit un RCI élevé soit un RCI faible (évaluation dichotomique). On se base sur les
recommandations de l’HAS de 2005. Il faut les connaitre ++++
(Revoir tableau du TD premier semestre)
Pour être dans la RCI élevé, un seul des facteurs de risques suivants doit être observé :
RCI ≠ CAO !
Pour l’American Dental Association de 2011, nous avons une RCI faible, modéré ou élevé.
Les options thérapeutiques pour un RCI modéré et élevé sont les mêmes, c’est pour cela
que le système en France est binaire.
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III. Evaluation du RCI
Remarques :
Le rôle du chirurgien-dentiste est de dépister les individus à RCI élevé et modifier les facteurs de risque
si possible.
La présence de lésions carieuses est un facteur prédicteur de nouvelles lésions +++. Il est donc
nécessaire de mettre en place une prévention et une prophylaxie.
USA : fluor dans l’eau ajouté alors qu’au Maroc l’eau est naturellement fluorée, trop et entraine un
risque fluorose (différent du fluor en traitement)
Avant l’éruption des dents temporaires : il faut faire attention aux risques de transmission verticale
précoce (par les personnes s'occupant des enfants).
En denture temporaire, mixte ou permanente, les facteurs de risque sont globalement les mêmes.
Prévention chez femme enceinte
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TABLEAU à connaître
Remarques :
A l’examen clinique la lésion carieuse est LE facteur prédictif.
Lorsqu’on observe un taux élevé de S mutans et Lactobacilles c’est mauvais signe
Le suivi chez le chirurgien-dentiste doit être régulier : tous les 6 mois pour un RCI élevé, tous les ans pour les
RCI faible.
MIH : anomalie dentaire de structure d’origine environnementale induisant une hypominéralisation des
incisives et molaires permanentes où les bactéries viennent se greffer plus facilement.
• Caries multiples atteignant les autres membres de la famille notamment les membres de la
fratrie (transmission horizontale) flore plus agressive chez enfant
• Pour les jeunes enfants ; caries multiples de la mère ou de la personne en charge de l’enfant.
Risque de transmission verticale
Ces facteurs de risque collectifs ne suffisent pas à classer un individu en RCI élevé !!
Au sein des groupes à risque élevé, il est important de rechercher avec une attention particulière les
facteurs de risque individuels et évaluer le RCI.
Les facteurs de risque collectifs peuvent également être utilisés pour déterminer des populations cibles
dans le cadre de campagnes de prévention de la carie ou de la promotion de l'acte de scellement.
1) Risques hygiéniques
On procède à l’évaluation qualitative et quantitative du brossage (2 fois par jour 2min, 40min après
repas)
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Quelques explications :
0-2 ans : vers 7 mois éruption incisive mandibulaire et éruption des molaires après 13 et 16 mois
Compresses pour nettoyer incisives et gencive
Dès la présence de molaires en bouche : utilisation brosse à dent « GUM » avec peu de dentifrice sinon
risque fluorose sur dents permanentes, avec une dose < à 500ppm de fluor
Après 2 ans : changer taille brosse à dent, le brossage se fait par les parents.
Brosse à dent électrique à partir de 3 ans (oui oui, nous conseille la prof mais sans pile, avec une prise
sectorielle car plus efficace).
Après 6ans : on peut changer type brosse à dent, dès lors le brossage est réalisé par l’enfant (passer du
temps dans l’apprentissage) avec un dentifrice contenant 1000 ppm de fluor.
Evaluation de la plaque
Première séance : mise à zéro, nettoyage mécanique et contrôle avec du révélateur de plaque. Très
percutant pour enfant et parents. Pas de brossage pendant 24h.
Deuxième séance : compter les faces dentaires où la plaque est présente (6 faces par dent).
Ce nombre total de faces colorées est divisé par le nombre de faces examinées (ou le nombre de dents
examinées x6) et multiplié par 100.
Evaluer la plaque c’est évaluer la qualité du brossage de notre patient, c’est intéressant et ludique
pour le patient, il faut lui expliquer que les zones colorées en rose sur ses dents représentent la
plaque (visée pédagogique)
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2) Risques alimentaires
On tiendra compte de :
Il y a 4 repas par jours, tous les autres repas en dehors sont des collations supplémentaires, du
grignotage. C’est mauvais pour les dents !
Sucres ajoutés (sucre cachés) : fructose, lactose, maltose et amidon cuit sucre très cariogène car
hautement fermentescible ex : yop, céréales, chips (amidon cuit et sucre) ces produits restent dans les
sillons des dents, difficile à éliminer.
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Comportement de grignotage entraine un double effet, d’abord pour les dents : un allongement du temps
du cycle déminéralisation-reminéralisation et ensuite l’enfant ne va pas avoir faim, vecteur de l’obésité.
Exemple : un enfant de 1an pas encore diversifié, son aliment principal est le lait maternel ou autres qui
contient du lactose en principe non cariogène va alors le devenir s’il est donné sous forme de grignotage, il
faut respecter un rythme alimentaire normal.
Risques généraux
- Les médicaments diminuant la vigilance et les fonctions motrices (2 types de médicaments : les
anti épileptiques qui agissement au niveau du SNC sous forme de sirop très sucrés (cariogène) et
contre ceux contre l’hyper activité)
- Les pathologies ou médicaments diminuant le flux salivaire (ex : traitement pour l’épilepsie),
- L’anxiété vis-à-vis des soins. Ex : comportement d’évitement bloque accès aux soins
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Rappel : rôle majeur de la salive :
Particulière attention pour les patients polyhandicapés, polymédiqués et nourris par gastrotomie. Les
patients sous chimiothérapie ont une hyposialie voire une asialie, ce sont des facteurs de risques
supplémentaires.
Il existe des tests salivaires qui permettent d’évaluer la quantité et la qualité de la salive.
Le débit salivaire est variable (= à 19 mL/h), et il est interrompu pendant les périodes de sommeil. Pour
la mesure, il faut stimuler la sécrétion salivaire avec une tablette de paraffine et recueillir la salive dans
un godet gradué pendant 5min (1mL de salive/min).
Il y a 2 tests Cario analyse et Noveo, ça peut nous guider, pas de tests spécifiques
L’objectif est l’évaluation de la septicité buccale. Test non spécifique, a une valeur plus de
communication avec la patient, impact mais ne guide pas sur traitement.
-Si le taux de S mutans est élevé : c’est le signe d’une mauvaise hygiène dentaire et donc d’une cario-
susceptibilité accrue.
-Si le taux de Lactobacilles est élevé : c’est le signe de la présence de lésions carieuses évolutives et
une consommation de sucre importante.
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Protocole (ne pas retenir)
3) Risques anatomiques
- Nombre de dents saines, absentes, cariées, d'où la nécessité ++++ de réaliser un examen
clinique soigneux, après nettoyage professionnel, éventuellement avec aides diagnostiques
(diagnodent, transillumination) et examen radiologique +++ radios rétro-coronaires
- Nombre et état des restaurations
- Nombre de lésions débutantes
- Localisation des lésions, des cavités et des obturations
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Utilisation des classifications (à savoir)
Les clichés rétro-coronaires sont très importants pour le dépistage des caries interproximales (non visible
en clinique ou sur une panoramique par exemple), et également des lésions cavitaires ou non cavitaires.
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Déroulement du diagnostic : (important)
• Vers l’âge de 26 mois où on observe des contaminations verticales (avec les parents ou
ceux qui gardent les enfants) : c’est la fenêtre infectieuse.
• L’âge de 6 ans qui est l’âge de l’éruption de la première molaire, (Souvent, les parents ne
font pas attention, elle passe inaperçue au fond de la bouche. Les enfants acquièrent une
certaine autonomie et peuvent manger des bonbons en cachette + présence d’un capuchon
muqueux sur la dent qui rend son brossage difficile. C’est la dent la plus cariée en France)
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V. Moyens mis en œuvres et conduite à tenir
Si le RCI élevé est identifié, il y aura mise en œuvre de moyens diagnostiques et thérapeutiques pour
permettre la réduction de ce risque carieux.
Pour rappel, un RCI élevé est un patient présentant au moins un facteur de risque (important++) :
- Des ingestions sucrées régulières en dehors des repas ou du gouter (aliments sucrés, boissons
sucrées, bonbons)
→Dans ce cas de figure on donnera des informations sur l’équilibre alimentaire
-Présence de carie (atteinte de la dentine) et/ou de lésions initiales réversibles (atteinte de l’email)
→Soin des caries
- Brosse à dents adaptée à l’âge. (Pour la personne handicapée, il existe des brosses à dents
triface)
Le brossage est réalisé ou assisté par un adulte jusqu’à 6 ans, voire plus.
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Techniques de brossages (à savoir)
Remarques :
Bass Modifiée : On oriente les poils de la brosse à 45°. Mouvement : de la gencive vers la dent.
Avant 9 ans : la méthode horizontale est plus simple.
L’apport systémique n’est plus d’actualité car son efficacité est contestée d’autant plus qu’il y a un
risque de fluorose à cause d’un surdosage.
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• Il est indiqué chez les enfants âgés de 6 mois à 2 ans à RCI élevé, qui ne peuvent pas
utiliser de dentifrice de 1000 ppm sous surveillance des parents.
• On ne met pas plus de 0,05 mg/kg/jour sous forme de gouttes ou plus de 0,25 mg/jour
sous forme de comprimés (+++ goutte). Tout cela se fait après le bilan fluoré.
• La prescription peut être prolongée chez l'enfant handicapé dont la qualité du brossage
est médiocre (0,25 mg/jour de 2 à 6 ans sous forme de comprimés à sucer et 0,50
mg/jour après 6 ans).
La fluorose n’affecte que les dents permanentes, elle entraine la formation de petits nuages blancs
sur les dents. La classification de Dean permet de classer les différents degrés de fluorose. Dans
certains pays d’Afrique l’eau est très fluorée, il y a des répercussions sur les dents et la formation
des os !
Micro-abrasion pour tenter de retirer ou éclaircissement en fonction de l’épaisseur.
Le praticien évalue :
L’efficacité est montrée à partir de 2 applications par an sur individu à RCI élevé. Cela est aussi utilisé
pour le traitement des lésions primaires non cavitaires : application hebdomadaire.
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2 types de vernis :
1. Application du fluor Protector : c’est celui que l’on va utiliser en clinique au pavillon
Protocole à retenir++ pour la clinique
Il faut sensibiliser les parents mais également les enfants. La participation active des parents est une
phase longue et difficile.
Il faut sensibiliser sur les habitudes néfastes de grignotage :
-attention au sein à la demande et les repas nocturnes,
-junk food : alimentation rapide et snacking.
Il faut privilégier les lipides : aliments modérateurs, ils n’ont pas de pouvoir cariogène et n’abaissent
pas le pH buccal.
Attention aux « sucres cachés » : chips, céréales (amidon cuit + salive = patte collante venant se coller
dans les sillons des molaires, très cariogène !!)
Avantages Inconvénients
Augmente la sécrétion salivaire Coût élevé
Neutralise rapidement la plaque bactérienne Effet néfaste pour les ATM (Gomme)
Toxique pour chats et chiens : ils en meurent car hépato laxatif. (xylito-résistantes à ne pas retenir elle
doit vérifier, confusion)
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E – Correction du déficit salivaire
Prescription :
-Artisial : 6 à 8 pulvérisations/jour en correction de l’insuffisance salivaire,
-Sulfarlem : en comprimé chez l’enfant de plus de 6 ans :
• De 10 à 15 ans : 1 comprimé, 3 fois par jour.
• De 6 à 10 ans : 1 comprimé, 2 fois par jour.
-Gc Dry mouth gel : gel de confort en cas d’hyposialie.
-AEQUASYAL : spray buccal à base de Triesters de Glycerol Oxydés.
Il faut des visites régulières tous les 3 mois au début et si on arrive à stabiliser on passe à tous les 6
mois.
Quoi qu’il arrive lorsque le patient consulte, on va toujours réaliser au cabinet un Nettoyage
Prophylactique Professionnel des Surfaces Dentaires (NPPSD), dont le but est de diminuer la quantité
de plaque.
Buts :
- Ralentir l’activité carieuse,
- Stabiliser les lésions initiales,
- Soigner dans un contexte assain
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Traitement des structures dentaires : application de :
Les Phosphopeptides de Caséine (CPP) transportent les ions phosphates et calcium sous
forme de Phosphate de Calcium Amorphe (ACP) :
- Les CPP se fixe à l’email
- Libération de phosphate et de calcium
Il existe une controverse sur l’efficacité, un dentifrice hautement fluoré a la même action.
Remarque : Il existe aussi le GC Mi paste Plus : c’est une émulsion dentaire topique
sans sucre à base d’eau contenant du Recaldent TM CPP-ACP et fluoride 900 ppm.
Indication : que chez les enfant > ou = à 6 ans car ppm élevé.
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Les sealants : scellement des puits et sillons : PROTOCOLE A CONNAITRE+++
On va le faire en présence de sillons anfractueux mais on va le faire aussi chez tous les
patients présentant un RCI élevé :
-Anesthésie : confort pour le patient lors de la pose du clamp prévu pour la digue (Lidocaine en gel)
-Isolation : digue ou coton salivaire et une bonne aspiration si impossibilité de poser la digue (dent
pas totalement émergée).
-Nettoyage (photo 1) : éliminer la pellicule organique (cupules ou aéropolliseur),
-Mordançage, (photo 2)
-Rinçage – séchage, (photo 3)
-Application de la résine de scellement (jamais d’adhésif !!!!), application uniquement dans le
sillon !! Il faut enlever les excès
-Photopolymérisation : 20 secondes,
-Vérification à la sonde, si le sealant se décroche
-Ajustage : pointe de caoutchouc pour polissage.
Si les dents sont en éruption ; on ne peut pas mettre la digue, il vaut mieux mettre un bon vernis et
attendre l’éruption complète pour mettre la digue ! Faire un scellement si le champ opératoire est sale,
ce n’est pas efficace.
Lors du scellement de sillons : on ne fraise pas la dent !
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VI. Conclusion
Rôle du Chirurgien-dentiste : modifier les facteurs de risques et prévention +++ chez les individus à RCI
élevé, enseignement à l’hygiène bucco-dentaire et plus important encore les rendre acteurs de cette
hygiène.
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