Generalite Sur Les Moteurs Thermiques 2
Generalite Sur Les Moteurs Thermiques 2
Generalite Sur Les Moteurs Thermiques 2
1. Introduction
Les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l’énergie thermique à l’énergie
mécanique. Ils sont encore appelés les moteurs à combustion qui sont généralement
distingués en deux types :
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre à volume variable
et elle est utilisée pour augmenter la pression au sein d’ un gaz qui remplit cette
chambre (ce gaz est d’ailleurs initialement composé du combustible et du
comburant : air). Cette augmentation de pression se traduit par une force exercée
sur un piston, force qui transforme le mouvement de translation du piston en
mouvement de rotation d’arbre (vilebrequin).
Dans les moteurs à allumage par compression, le carburant est du gazole. On l’ injecte
sous pression dans la chambre de combustion contenant de l’air, préalablement
comprimé et chaud, au contact duquel il s’enflamme spontanément. Ces moteurs sont
appelés moteur Diesel.
Fig.1.2. Turbomachine
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre de combustion d’un
combustible généralement liquide (kérosène par exemple). Cette combustion
augment la pression du gaz (air + combustible). Ce gaz sous pression traverse une
chambre de détente à volume constant constituée d’un arbre moteur doté d’ailettes
(turbine de détente). De l’énergie est alors fournie à cet arbre sous forme d’un
couple moteur qui sera utilisé d’une part vers les consommateurs, d’autre part vers
un compresseur (turbine de compression) qui permet la puissance fournie. En effet
la pression de l’air augmentant, la masse d’air aspirée augmente, on peut brûler
davantage de kérosène, et la puissance disponible est donc augmenté (par rapport à
une turbine qui ne disposerait pas d’étage compresseur en entrée).
Avantages :
Inconvénients :
L’eau qui est fournie à l’évaporateur est transformée en vapeur d’eau par apport de
chaleur. Ce gaz (vapeur d’eau sous pression) est distribué vers le piston où il
fournit du travail qui sera utilisé par le système bielle manivelle( non représenté
ici). Les distributeurs permettent de mettre chaque face du piston alternativement à
l’admission ou à l’échappement.
3.2.Moteurs Stirling
Avantages :
Inconvénients :
FONCTIONNEMENT DU MOTEUR
1. Principe de fonctionnement
On appelle cycle l’ensemble des phases qui se succèdent dans le moteur, dans
notre cas le cycle comprend quatre phases ou temps :
La course : c’est la distance (c) parcourue par le piston entre le Point Mort
Haut (PMH) et le Point Mort Bas (PMB).
πd 2
Vu =c ×
4
La cylindrée totale (Vt) d’un moteur c’est la cylindrée unitaire multipliée par le
nombre de cylindres N.
Vt =V ⋅n
où n- nombre de cylindres.
ρ =V + v
v
Remarque :
Si V croît, v restant constant : ρ croît.
Si v croît, V restant constant : ρ décroît.
Si ρ croît, la pression de fin de compression croît.
Le couple moteur :
C = F1 ⋅r; [Nm]
Le travail développé (W) est égal au produit de la force sur la bielle (F1) par le
déplacement de la force (l).
W = F1 ⋅l; [J]
D'où W =C ⋅2π
W =C ⋅2πN
On peut observer que le couple le plus élevé se situe lorsque la bielle et le bras du
vilebrequin forment un angle de 90º.
3. Analyse fonctionnelle
Le système de lubrification
Le système de refroidissement
1. Généralité
2. Diagramme théorique
Le diagramme théorique d'un moteur à 4 temps est le diagramme idéal. Il ne tient pas
compte des facteurs suivants :
Les variations qui se produisent dans le diagramme sont liées aux lois de la
thermodynamique (Cycle Beau de Rochas).
d) Détente du gaz chaud le long de l'adiabatique DE qui ramène le volume à V0, mais
à une pression p3 supérieure à celle de l'atmosphère.
f) Reste à vider le cylindre, des gaz brûlés, en décrivant l'isobare BA, pour revenir au
point de départ A.
3. Diagramme réel
Dans le diagramme réel on voit que les temps utiles perdent une partie de leur surface.
Les temps résistant augmentent.
Défauts constatés :
- Remplissage insuffisant,
- Compression insuffisante,
Causes :
SYSTEME ENCEINTE
c) Chemises sèches
Fourreau de faible épaisseur emmanché dans un bloc en fonte ou en alliage
léger; le remplacement est possible mais l'ajustement est serré; il n'y a
aucune communication avec l'eau de refroidissement.
d) Chemises humides
La chemise sert même temps de paroi pour les conduits de refroidissement;
leur remplacement est aisé, mais l'étanchéité doit être particulièrement
soignée. Les chemises sont en fonte centrifugée, elles sont également
alésées, rectifiées et rodées.
1.3. Culasse
1.Chambre de combustion
2.Cheminée de bougie
3.Chapelle
4.Canalisation de refroidissement
5.Guide soupape
6.Rondelle d'appui du ressort
7.Communication avec le bloc
8.Siège de soupape
9.Plan de joint de culasse
Ce sont les couvercles qui couvrent ou ferment les différentes faces du moteur.
C'est une pièce en forme de cuvette qui abrite le vilebrequin et les têtes de
bielle et qui contient la réserve d'huile de graissage. En général, il est en tôle
emboutie. Il peut être en alliage léger moulé avec nervures extérieures pour
assurer un bon refroidissement de l'huile échauffée par son passage dans le
moteur.
L'étanchéité entre le carter-moteur et le carter inférieur doit être parfaite : elle
est assurée par un joint plat en liège ou bien par un joint cylindrique, en
caoutchouc synthétique, logé dans une gorge.
1.4.3. Le couvre-culasse
Ce carter ferme la culasse des moteurs à soupapes en tête. Son intérêt est lié au
fait que sa dispose permet l'opération d'atelier : "réglage des soupapes".
C'est un couvercle de protection étanche par joint comme le carter inférieur. Il
est parfois en alliage léger.
1.5. Collecteurs
Le collecteur d'admission regroupe les conduits qui amènent les gaz frais aux
soupapes d'admission et le collecteur d'échappement contient ceux qui emmènent
les gaz brûlés depuis les soupapes d'échappement.
Ce sont des pièces moulées, en alliage léger pour l'admission et en fonte pour
l'échappement.
ITC/GIM Page 3 Rédigé par prof. PAN Sovanna
Moteurs thermiques Chapitre II 18/10/04
2.1. Piston
- Force d'inertie.
• L'étanchéité est assurée par des segments situés dans des gorges pratiquées sur
le pourtour du piston.
Il empêche l'huile pour éviter les remontées tout en laissant une certaine
pellicule pour permettre la lubrification. Il possède des rainures ou
encoches autorisant le retour d'huile.
Il peut être en fonte grise ou en acier traité.
L'axe de piston est une pièce cylindrique qui lie le piston à la bielle. Il permet le
mouvement oscillatoire bielle/piston pendant la rotation du moteur. Il transmet à la
bielle la force de pression, que reçoit le piston pendant la phase expansion des gaz.
Il est fabriqué en acier cémenté trempé, puis rectifié.
L'axe de piston coulisse à frottement doux dans les bossages du piston et dans
la bague du pied de bielle.
Pour le remontage il se fait à froid. Il y a deux circlips d'arrêt.
Le blocage de l'axe de piston dans le pied de bielle est assuré par frettage à
chaud.
Ce montage augmente les mouvements axe/piston, mais réduit la masse
alternative de l'embiellage puisqu'on supprime la bague de pied de bielle et les
circlips et on réduit le diamètre extérieur du pied de bielle.
SYSTEME BIELLE-MANIVELLE
1. Bielle
La bielle est la pièce mécanique dont une extrémité est liée au piston par l'axe de
piston et l'autre extrémité au maneton du vilebrequin.
Elle permet la transformation du mouvement rectiligne alternatif du piston en
mouvement circulaire continu du vilebrequin.
Le régule (métal gris) est constitué par des grains métalliques durs (cuivre et
antimoine) enrobé dans un métal tendre (étain, plomb).
Le graissage s'effectue toujours sous pression, sauf dans le cas de certains petits
moteurs deux temps où il est réalisé par barbotage ou par projection d'huile.
Dans le graissage sous pression l'huile parvient à travers le maneton du
vilebrequin au coussinet de tête de bielle qui comporte une rainure circulaire
formant bain d'huile. Cette huile en s'échappant est projetée sur les cylindres par la
vitesse de rotation de la tête de bielle et assurer ainsi le graissage des cylindres et
de l'intérieur du piston.
2. Vilebrequin
A l'une des extrémités du vilebrequin, le couple moteur est utilisé pour entraîner le
véhicule.
A l'autre extrémité, une fraction du couple disponible est prélevée pour entraîner les
auxiliaires du moteur : la distribution (arbre à cames, soupapes, etc.), le
générateur électrique (dynamo ou alternateur), le compresseur de climatisation, etc.
Il doit être conçu de manière à résister aux efforts qui lui sont demandés :
Exemples :
Fig. 5.5 Vilebrequin 4 cylindre en ligne Fig. 5.6. Vilebrequin 6 cylindre en ligne
SYSTEME DE DISTRIBUTION
1. Généralités
Un moteur est constitué d'un ou plusieurs cylindres dans lesquels circulent les pistons
reliés au vilebrequin par les bielles.
Dans ces cylindres, on introduit un mélange gazeux composé d'air et d'essence
vaporisée, dont on désire extraire le maximum d'énergie mécanique utile.
Jusqu'à ce jour, la meilleure méthode consiste à faire subir, à la masse de gaz chargée
dans le cylindre, le cycle à 4 temps qui se déroule pendant deux tours de vilebrequin.
Rappelons dans le cycle réel avant réglage que les soupapes s'ouvrent et se
ferment rigoureusement au passage d'un point mort.
En fait un moteur qui fonctionnerait suivant ce calage aurait un rendement
déplorable, car l'admission et l'échappement seraient mal réalisés, compte tenu de
l'inertie des masses gazeuses à mettre en mouvement.
Afin de remédier à cela on augmente le temps d'ouverture des soupapes.
On a déjà défini ainsi :
- AOA = 5º
- RFA = 31º
- AOE = 46º
- RFE = 6º
2. Eléments de la distribution
Fig. 6.2. Arbre à cames latéral Fig. 6.3. Arbre à cames en tête
Selon la disposition des cylindres et celle des soupapes on peut trouver des
moteurs ayant deux ou quatre arbres à cames en tête.
Les arbres à cames en tête permettent une attaque plus directe sur les soupapes. Le
nombre de pièces en mouvement, les jeux et les usures sont ainsi diminués.
Dans tous cas c'est le vilebrequin qui assure l'entraînement de l'arbre à cames.
L'arbre à cames doit tourner deux fois moins vite que le vilebrequin car les
soupapes ne doivent s'ouvrir qu'une fois par cycle.
- Les pignons reliés par chaîne. Ce système est couramment utilisé dans les
moteurs à arbre à cames latéral et dans certains arbres à cames en tête.
- Les pignons reliés par courroie crantée. Système de plus en plus répandu
dans les moteurs à arbre à cames en tête. Son fonctionnement est plus
silencieux et ne nécessite pas de système de lubrification.
Les soupapes sont les organes qui régissent l'entrée et la sortie des gaz dans la
chambre de combustion.
Pour les moteurs présentant des surchauffes au niveau des soupapes, on dispose de
soupapes à tige creuse et partiellement remplies de sodium ou des sels de lithium
et potassium.
2.4.1. Culbuteurs
Le culbuteur peut être en fonte, matériau convenant pour les parties frottantes.
Il peut être en acier, mais nécessite alors un traitement thermique pour durcir
les partie frottantes.
2.4.3. Poussoirs
Des poussoirs sont interposés entre les cames et les soupapes. Ils servent
d'intermédiaire entre le mouvement de rotation des cames et le mouvement
rectiligne des soupapes.
Selon la position de l'arbre à cames par rapport aux soupapes, il est nécessaire
d'interposer des culbuteurs et des tiges de culbuteurs.
Selon la disposition des cylindres et celle des soupapes on peut trouver des
moteurs ayant deux ou quatre arbres à cames en tête.
3. Calage de la distribution
Dans la pratique les constructeurs prévoient des repères sur les différents éléments de
la commande de distribution : pignons, roues de chaîne, roues dentées, chaînes et
courroies.
Il suffit que le monteur associe ces repères pour que le montage soit correct.
On appelle "jeu des soupapes" l'espace qu'il convient de laisser, moteur arrêté, entre
l'extrémité de la queue de soupape et sa commande pour garantir l'appuie de la tête de
soupape sur son siège, malgré les variations de température auxquelles sont soumis les
éléments du moteur.
- d'assurer une fermeture parfaite des soupapes quelles que soient les dilatations;
Par exemple, un jeu trop important produit une usure anormale par chocs et une
diminution des performances du moteur par diminution des angles de distribution.
SYSTEME DE LUBRIFICATION
- évacuer, lors des vidanges, les particules dues à l'usure et aux résidus de
combustion.
2. Lubrifiants
a) La viscosité
La viscosité caractérise les forces de frottement qui interviennent entre les
molécules d'un fluide seulement quand celles-ci sont en mouvement les unes
par rapport aux autres.
Elle se mesure de différentes manières. La méthode la plus courante est celle
d'Engler.
Cette méthode consiste à comparer la vitesse d'écoulement d'un certain volume
d'huile à celle d'écoulement d'un même volume d'eau par un trou de petit
diamètre (1 mm, par exemple).
b) L'onctuosité
L'onctuosité est la facilité pour un lubrifiant de bien adhérer aux surfaces
métalliques.
c) le point d'inflammation
C'est la température à laquelle l'huile émet des vapeurs. Ces vapeurs risquent
de s'enflammer. La température d'inflammation est environ : 200ºC à 250ºC.
d) Le point de congélation
C'est la température où l'huile ne s'écoule plus. Elle doit être la plus basse
possible. Pour les régions tempérées, cette température est de l'ordre de –25ºC
à –20ºC.
Les huiles moteurs sont classées suivant leur viscosité, les normes de classement
sont déterminées par la S.A.E. (Society Automotive Engineering).
On distingue :
Les huiles multigrades dont la viscosité est donné pour une valeur de la
température.
On trouve les huiles SAE 10W, 15W, 20W, 30, 40, 50.
Les huiles multigrades dont la viscosité est donnée pour deux valeurs de la
température.
3. Circuit de graissage
• Les circuits à graissage sous pression et à bain d'huile, le plus généralement utilisé
sur les véhicules de tourisme.
Le carter inférieur constitue une réserve d'huile. Cette dernière est aspirée au
travers d'une crépine par une pompe, qui la refoule à une pression dont la valeur
maximale (environ 4 à 5 bars) est contrôlée par une soupape de décharge, vers
successivement :
- le filtre à huile;
- la rampe principale qui alimente les paliers de vilebrequin;
- la rampe de distribution qui permet de lubrifier les contacts cames-patins ou
cames-poussoirs.
L'huile retombe ensuite par gravité dans le carter inférieur par des retours prévus à
cet effet.
Dans ce cas l'huile qui retombe dans le carter inférieur est aussitôt aspirée par une
pompe d'épuisement vers un réservoir d'huile souvent séparé du moteur. De là,
l'huile est aspirée puis refoulée sous pression par une pompe d'alimentation
analogue, ainsi que le reste de circuit de graissage.
La pompe d'épuisement a un débit largement supérieur à celui de la pompe
d'alimentation, dans un rapport de l'ordre de 1.5 à 2. Elle aspire donc, en même
temps que de l'huile, une certaine quantité d'air. D'où l'intérêt de ce type de moteur,
d'huiles ayant de bonnes propriétés anti-mousse.
Le réservoir d'huile permet une désaération de l'huile avant son départ vers la
pompe d'alimentation.
Les deux pompes, d'épuisement et d'alimentation peuvent être toutes deux des
pompes à engrenages entraînées par un même arbre.
• par un arbre commandé par l'arbre à cames à l'aide d'un renvoi d'angles.
• directement en bout d'arbre à cames.
• à partir d'un pignon situé sur le vilebrequin.
C'est le type de pompe le plus utilisé dans les moteurs de véhicules modernes,
c'est aussi le plus simple.
La pompe se compose essentiellement de deux pignons cylindriques engrenant
l'un dans l'autre et contenus dans le corps de pompe.
L'un des pignons est solidaire de l'arbre de commande de la pompe, cependant
que l'autre tourne "fou" autour de son axe, entraîné par le pignon moteur.
Les deux pignons tournant dans l'huile, l'aspiration se fait entre les deux
pignons d'un côté de la pompe, le refoulement se faisant de l'autre côté.
Les pignons peuvent être en acier, en fonte ou en bronze. Leur denture peut
être droite ou hélicoïdale.
Il est essentiel que la pompe à huile soit en bon état et capable de fournir une
pression d'une dizaine de bars, lorsque le moteur tourne à 3000 tr/min.
Pour cela un clapet est monté en dérivation en sortie de pompe. C'est le tarage
du ressort qui détermine la pression dans le circuit.
Il y a deux clapets :
- Un clapet d'admission
constitué par une bille.
- Un clapet de décharge
permettant de régler la
pression de refoulement.
Fig.7.7. Pompe à piston
SYSTEME DE REFROIDISSEMENT
1. Rôle du refroidissement
Le rendement du moteur (le rapport entre l'énergie fournie par l'arbre moteur et
l'énergie apportée par la combustion) ne dépasse généralement pas 30% dans les
moteurs à allumage commandé.
La quantité d'énergie à évacuer par le refroidissement varie en fonction de la charge du
moteur.
Au cours du cycle, la température des gaz au sein du cylindre varie de quelques degrés
à 2000ºC.
Les parois de la culasse et de la chemise suivent ces variations avec une amplitude
beaucoup plus faible. Ces écarts (de 60 à 80ºC autour d'une moyenne de 200ºC pour la
peau des parois de la culasse par exemple) suffisent parfois à provoquer des
contraintes thermiques cycliques préjudiciables à la tenue des pièces (criques
thermiques dans la culasse, déformations permanentes de la culasse entraînant des
problèmes d'étanchéité au niveau du joint de culasse...).
• Maintien d'un taux de remplissage correct (échauffement des gaz frais plus
réduit).
1. Roulement à billes
2. Zone d'arrivée d'eau
3. Zone de refoulement de l'eau
4. Turbine
5. Bague d'étanchéité
6. Ressort
7. Déflecteur
8. Trou d'évacuation
9. Poulie d'entraînement
10. Arbre
3.3. Le thermostat
Pour assurer une montée en température rapide du moteur, il faut éviter de faire
circuler le liquide de refroidissement dans le radiateur en dessous d'une certaine
température. Ce rôle est assuré par le thermostat.
Les intérêts d'une montée en température rapide du liquide de refroidissement sont
les suivants :
• Amélioration des capacités de dégivrage des vitres.
• Diminution de la pollution.
• Réduction des pertes par frottement par diminution de la viscosité de
l'huile.
Les thermostats utilisent des cires dilatables qui provoquent l'ouverture du circuit
d'eau en direction du radiateur au-dessus d'une température limite fixée par le
constructeur.
Pour augmenter le débit d'eau dans le moteur pendant la montée en température de
ce dernier (thermostat fermé), on peut utiliser un thermostat à double effet :
• Moteur froid :
- le passage vers le radiateur est fermé,
- le passage vers un circuit de by-pass est ouvert.
• Moteur chaud :
- le passage vers le circuit de by-pass est fermé et tout le débit passe par le
radiateur.
On peut trouver le thermostat à l'entrée du moteur ou à la sortie de la culasse.
3.4. Le radiateur
Le radiateur est un échangeur de chaleur eau/air utilisé pour abaisser la
température du liquide de refroidissement.
les trois parties essentielles qui constituent le radiateur sont :
Les tubes;
Les ailettes;
Les boîtes à eau.
Comme le tube d'arrivée se trouve en dessous du niveau de liquide, il n'y aura pas
d'introduction d'air dans le circuit quand le liquide va refroidir et repasser en
direction du moteur.
1. Thermostat
2. Vase d'expansion
3. Bouchon avec clapet taré à une
certaine pression
4. Aérotherme
5. Pompe à eau
6. Radiateur
Ce type de refroidissement encore beaucoup utilisé pour les motos est très rare en
automobile.
Le coefficient de conductivité de l'air étant plus faible que celui de l'eau, les surface
d'échange doivent être augmentées et le débit d'air être très important.
Pour les moteurs à poste fixe, le moteur est caréné avec des tôles et l'air est pulsé par
une soufflante.
SYSTEME D'ALIMENTATION
1. Généralités
2. Système à carburateur
2.1. La carburation
2.1.1. Dosage
2.1.2. Vaporisation
2.1.3. Homogénéité
Chaque molécule de carburant devant, pour brûler, être entourée des molécules
d'oxygène.
L'homogénéité est réalisée par un brassage du mélange dans les tubulures
d'admission et se terminant dans la chambre de combustion au moment de la
compression.
Pour avoir une combustion correcte le rapport essence/air doit valoir 1/15 en
masse, mais 1/9000 en volume.
On conçoit aisément la nécessité de filtrer une telle quantité d'air. Ceci afin d'éviter
l'entrée de poussières et particules abrasives qui pourraient détériorer les parties
mobiles du moteur.
1. Filtre à air
2. Carburateur
3. Papillon des gaz
4. Collecteur d'admission
5. Réservoir de carburant
6. Filtre à carburant
7. Excentrique sur arbre à cames
8. Pompe mécanique d'alimen-
tation en carburant
Aspiration :
Refoulement :
1.Aspiration
2.Limiteur de pression
3.Pompe multicellulaire à rouleaux
4.Induit du moteur
5.Clapet de non-retour
6.Refoulement
7.Rotor
8.Rouleau
Fig. 9.7. Pompe à carburant Bosch 9.Surface de guidage des rouleaux
- Située dans un endroit frais (par exemple dans le réservoir) elle évite les
phénomènes de percolation.
2.3.3. Carburateurs
a) Description du carburateur
b) Circuit d'alimentation
Une réserve appelée cuve à niveau constant est munie d'un dispositif constitué
d'un robinet pointeau actionné par un flotteur.
L'essence est amenée du réservoir par une pompe sous une légère pression.
Lorsque l'essence est au niveau désiré dans la cuve, le flotteur en montant
actionne le pointeau qui obture l'arrivée.
c) Circuit de ralenti
d) Circuit principal
• Azote (N2).
La combustion n'étant pas toujours correctement réalisée nous avons noté l'apparition
de divers gaz plus ou poins polluants ou toxiques qui sont notamment :
• Améliorer la combustion
- en agissant sur la préparation du mélange,
- en maintenant une température constante du moteur,
- en produisant un allumage à haut pouvoir calorifique déclenché à des
moments précis;
• Utiliser des carburants ayant une faible teneur en souffre, plomb et résidus.
4. Système d'injection
L'air est dosé par un papillon placé dans la tubulure d'admission. Le carburant
est calibré par un doseur dont le tiroir est commandé par le déplacement du
débitmètre d'air placé dans la tubulure d'admission.
Air Carburant
Accumulateur de carburant
Papillon Injecteurs
Pipes d'admission
(Mélange)
Chambre de
combustion
Conducteur
Sonde
Calculateur Injecteurs
électronique
Allumeur
Liaison électrique
SYSTEME D'ALLUMAGE
1. Introduction
Principe de fonctionnement
Pour chacun de ces systèmes deux solutions technologiques sont utilisées pour
l'ouverture du circuit primaire :
L'allumage par batterie est encore utilisé à l'heure actuelle, mais il est de plus en plus
remplacé par l'allumage électronique plus performant et plus fiable.
2.2.1. L'allumeur
La haute tension est connectée au rotor disrupteur au moyen d'un petit charbon
et d'un ressort.
2.2.2. La bobine
3. Calage d'allumage
Pour donner un rendement de cycle optimal le point d'avance varier selon deux
critères :
• Au ralenti :
La dépression n'a pas d'action sur la
membrane, le pointeau port-rupteur
n'est pas déplacé : pas de correction
d'avance.
Cas de retard à dépression : quand on
fait intervenir une deuxième capsule
manométrique agissant en sens
inverse de la capsule à l'avance.
• A pleine charge
La membrane n'est plus soumise à la
dépression, il n'y a pas de correction
d'avance.
4. Allumage électronique
Le système comprend :
• Une bobine d'allumage dont les caractéristiques sont :
- intensité primaire augmentée.
- rapport du nombre de spires augmenté d'où l'obtention d'une
tension secondaire d'environ 50 000 V (meilleur étincelle).
• Un distributeur identique à celui d'un allumage classique.
• Un boîtier électronique qui amplifie le courant émis par l'impulseur et calcule,
en fonction des paramètres de vitesse et de charge, le point d'allumage.
• Un capteur de position et de vitesse qui provoque la commande du boîtier
électronique et lui fournit le paramètre vitesse de rotation.
• Un capteur de dépression qui fournit le paramètre charge du moteur au boîtier
électronique.
Un tel système ne présente plus de pièces mécaniques en contact et ne nécessite
aucun réglage.
Le schéma de principe de la
figure ci-contre illustre le
fonctionnement d'un allumage à
rupteur transistorisé dans lequel
l'allumeur-distributeur reste
classique.
Première phase :
A la fermeture du contact, la base de T1 est portée à un potentiel positif, à travers
la résistance de polarisation R1. L'établissement du courant base-émetteur
débloque le transistor T1 qui devient passant. Le courant collecteur-émetteur (C1-
E1) circule et permet l'établissement du courant primaire dans la bobine.
Deuxième phase :
L'ouverture des grains du rupteur jouant le rôle de déclencheur, la base de T2 qui
était négative, devient instantanément positive à travers la résistance de
polarisation R2.
Un courant base-émetteur (B2-E2) s'établit, ce qui a pour effet de débloquer T2. Il
devient conducteur. La base de T1 est court-circuitée, c'est-à-dire portée à un
potentiel négatif. T1 court-circuité est bloqué et interrompt la circulation du
courant dans le primaire de la bobine.
Puis les grains se ferment de nouveau, T2 est bloqué. T1 devient passant, le
courant circule dans le primaire de la bobine, et le cycle recommence.
1. Généralités
Si dans une masse d'air suffisamment comprimée pour que sa température atteigne
une valeur déterminée, on introduit un combustible finement pulvérisé, la
combustion se déclenche par auto-inflammation.
Tableau comparatif
• Les gaz d'échappement sont moins toxiques car ils contiennent moins
d'oxyde de carbone.
1.2.2. Inconvénients
Les moteurs diesel sont classés selon le type d'injection et de chambre de combustion
qui les équipent.
• Par énergie des jets d'injecteur : utilisé dans les gros moteurs lents,
l'injecteur central comporte de 6 à 8 trous, pulvérise le combustible (tarage de
200 à 350 bars) à la circonférence de la chambre de combustion de grand
diamètre et peu profonde du piston. Le système fonctionne sans tourbillon d'air
(swirl), mais exige une grande précision du positionnement de l'injecteur (à
proximité de la chambre) et un excès d'air très important.
Pendant l'admission, l'air pénètre dans le cylindre par la volute d'admission. Elle
lui imprime un mouvement tourbillonnant très intense, créant un cyclone qui se
poursuit pendant la compression.
L'injecteur du type à téton est placé sur la culasse et dans une cavité non
refroidie appelée "préchambre". Elle communique avec le haut du cylindre par
un ou plusieurs orifices de passage restreint, et représente entre 20 et 30% du
volume de compression.
COMBUSTION ET SURALIMENTATION
1. Introduction
• combustible utilisé,
• pression d'injection, qualité de la pulvérisation (modèle d'injecteur),
• point d'injection et taux d'introduction,
• pression de compression dans le cylindre moteur (lié au rapport volumétrique),
• température de l'air et quantité d'oxygène au moment de l'injection,
• type de chambre de combustion (injection directe, préchambre, chambre de
turbulence, ...) et homogénéité du mélange,
• vitesse de rotation et température du moteur.
2. Combustibles utilisés
2.1. Généralités
Les combustibles qu'il est possible d'injecter dans les cylindres des moteurs diesel
sont en général :
- les fiouls lourds, les huiles de goudron (qui proviennent des goudrons de
lignite et de charbon bitumeux) uniquement utilisées pour les gros moteurs
fixes, marine ou industrie,
3. Processus de combustion
Le combustible ne peut pas s'enflammer dès que commence son introduction dans le
cylindre puisqu'il doit, au préalable, emprunter à l'air comprimé dans la chambre et
aux parois la chaleur qui lui est nécessaire pour atteindre sa température d'auto-
inflammation.
Le volume d'air présent dans le cylindre après le temps "aspiration" (avec un début
de mouvement "tourbillonnant" selon la forme du conduit d'admission ou la
présence d'un déflecteur sur la soupape d'admission) est comprimé par la montée
du piston vers le PMH. Cette compression engendre une montée rapide en
température, qui doit atteindre au minimum 500ºC pour assurer l'inflammation
spontanée du mélange au moment d'injection
- raréfaction de l'oxygène,
- volume croissant de la chambre de combustion (pression et température en
baisse rapide, descente du piston vers le PMB),
- hydrocarbures restants difficiles à brûler.
La durée de cette dernière phase est liée aux deux précédentes (une qualité de
pulvérisation médiocre ou une mauvaise combustion principale vont augmenter
la post combustion). La phase de post combustion doit être la plus courte
possible, toute durée supplémentaire se traduit par une augmentation de la
température des gaz d'échappement et une baisse de rendement.
4. La suralimentation
Trois types sont particulièrement utilisés et tendent vers un même but malgré des
conceptions différentes :
Ces appareils entraînés par le moteur, permettent l'obtention d'une pression dès
le début de l'accélération du moteur (couple important à bas régime), mais la
puissance absorbée à régime élevé est importante, par rapport à un débit d'air
limité.
Compresseurs à vis
Deux rotors à vis, entraînés par le moteur, tournent en sens inverse, à l'intérieur
d'un boîtier où ils obligent l'air à circuler en se comprimant côté sorti.
a, b, c, d Entrée d'air –
Remplissage
e, f, g Phases refoulement
Compresseurs à lobes
Le rotor intérieur, entraîné par courroie, tourne de façon excentrée dans le rotor
extérieur.
Chambres
Position
1 2 3
a Aspiration Début remplissage Début détente
b Remplie Remplissage Détente
c Compression Fin remplissage Fin détente
d Début détente Aspiration Début remplissage
L'intérêt de cet appareil réside dans son encombrement réduit et, par suite, son
poids plus faible.
Cependant, le principal avantage se situe au niveau de l'utilisation de l'énergie
cinétique des gaz d'échappement pour son entraînement.
Constitution :
Le turbocompresseur est un appareil centrifuge dont le rotor (équilibré de façon
rigoureuse en usine) tourne à grande vitesse (80 000 à 150 000 tr/min), celle-ci
étant proportionnelle à l'énergie des gaz de combustion (pour un
turbocompresseur non régulé), et qui comprend des parties distinctes :
ALIMENTATION ET INJECTION
1. Circuits d'alimentation
Ceci après avoir aspiré le combustible dans le réservoir, en passant par le préfiltre,
et refoulé celui-ci à travers le (ou les) éléments filtrants (pompe à piston ou à
engrenages).
Ce système est le plus fréquent. Elles sont directement montées sur les pompes
d'injection et commandées par l'arbre à came de celle-ci. Elles sont auto-
régulatrices grâce à la valeur de tarage du ressort de piston 2.5 à 4 bars.
Auto-régulation (fig.13.3.c)
Si en B, la pression de gazole est inférieure à celle qu'exerce le ressort (3), le
piston demeure au contact de la tige-poussoir (1) et la course est complète.
Si, au contraire, la pression de gazole en B atteint celle exercée par le ressort, le
piston se sépare de la tige-poussoir et sa course n'est que partielle. Il s'agit là
d'une auto-régulation.
2. Systèmes d'injection
2.1. Rôle
La pompe d'injection doit refouler sous pression vers chaque injecteur un volume
précis de combustible, à l'instant prévu, et pendant une durée déterminée, à travers
un circuit hydraulique comprenant soupape de refoulement, raccord et conduite
haute pression.
2.3.1. Généralités
Ce type de pompe est commandé par l'arbre à cames et par l'intermédiaire des
poussoirs à galets, les pistons ou éléments de pompage possèdent une course de
levée constante.
Les pistons sont ramenés vers le PMB par des ressorts dont le tarage est
fonction de la vitesse maximale de la pompe, qui tourne à la demi-vitesse du
moteur.
Fonctionnement
b) Précourse
C'est la course parcourue par le piston entre le PMB et le début de
refoulement.
c) Début de refoulement
Le piston ayant effectué la précourse, obture les orifices d'arrivée 0 et 01.
C'est le début de refoulement et le combustible comprimé soulève le clapet
de refoulement, parcourant ainsi la course de détente.
d) Course utile
C'est la course comprise entre l'ouverture de la soupape de refoulement et
la fin de refoulement (libération de l'orifice de décharge par la partie
inférieure de la rampe du piston).
Leur rôle est de détendre rapidement, après chaque injection, la pression dans
les tuyauteries HP, afin d'obtenir une fermeture franche de l'injecteur, tout en
maintenant une pression résiduelle déterminée.
Soupape à réaspiration
Début de refoulement : le piston de pompe comprime le combustible, la
pression d'injection P devient supérieure à la pression P' (charge du ressort +
pression résiduelle) et soulève la soupape. Le combustible s'écoule au moment
où le piston de détente dégage l'orifice.
Clapets à billes
3. Injecteurs et porte-injecteurs
Fonctionnement :
L'aiguille est appliquée, au repos
sur son siège S, par un ressort qui
prend l'appui dans le porte-
injecteur.
Le gazole arrive par le porte-
injecteur dans une gorge
circulaire "g" puis est dirigé vers
la chambre de pression "V", par
le canal "t".
Au moment du refoulement de
combustible par la pompe
d'injection, une montée en
pression très rapide s'effectue
dans la chambre de pression V,
jusqu'à l'instant ou l'aiguille se
soulève (c'est le début
d'injection), exercent alors une
force plus importante que la pré-
charge du ressort de pression
"R".
Le combustible est pulvérisé
finement, jusqu'à la fin du
refoulement de la pompe
d'injection, l'aiguille d'injecteur
retombe alors sur son siège,
plaquée par la force du ressort de
pression "R" et obture le ou les
orifices de la buse d'injecteur
(étanchéité parfaite
Fig.13.11. Porte-injecteur Lucas-Diesel avec indispensable).
injecteur à téton type DN
Ce type d'injecteur est utilisé en général sur les moteurs à injection directe car
son rôle est essentiellement de répartir le combustible.
Ils sont utilisés sur les moteurs à turbulence, car la préparation du mélange
combustible est assurée principalement par le tourbillonnement de l'air et
facilitée par la forme étudiée du jet d'injection.
La buse est percée d'un trou central de diamètre relativement important d =0.8
à 3 mm et l'aiguille présente un téton de diamètre légèrement inférieur.
C'est actuellement le type le plus employé sur les moteurs rapides de faible
cylindrée, à injection indirecte.
4.1. Injecteurs-pompes
4.1.1. Injecteurs-pompes mécaniques
Ces injecteurs sont connus et utilisés depuis bien longtemps par certains
constructeurs américains (GM Détroit Diesel, Caterpillar). Ce type d'injection,
commandé par l'arbre à cames du moteur demande donc une adaptation
particulière des culasses, mais comporte un argument important : la pression
d'injection peut s'élever au-dessus de 1200 bars.
1. Vis de réglage
2. Culbuteur
3. Bride de fixation
4. Tige de poussée
5. Crémaillère
6. Elément de refoulement
7. Poussoir à galet
8. Arbre à cames
9. Injecteur
1. Fonctionnement
Le piston étant au PMB, le mélange air-essence est introduit sous une faible
pression de 1.2 à 1.4 bars. Au 1/7 environ de sa course, le piston ferme les lumières
pour permettre la compression.
PMB.
2. Cycle à 2 temps
2.1. Cycle Dans les moteurs 2 temps à lumières, les opérations d'admission et
d'échappement ont une durée très réduite et elles s'effectuent toutes les deux au
voisinage du théorique
Le piston part de PMB au point "A", les lumières de transfert étant découvertes et
les gaz frais préalablement comprimés dans le carter. C'est la phase "admission"
a) L'étincelle jaillit avec une assez grande avance (AA) avant que le piston
n'atteigne le PMH.
b) La combustion se prolonge légèrement après le PMH, quand le piston
commence à descendre; il y a une pointe de pression, puis celle-ci diminue
assez régulièrement pendant la détente jusqu'à l'ouverture de la lumière
d'échappement.
c) L'échappement ne se fait pas aussi rapidement que dans le cycle à 4 temps
puisqu'on ne dispose que d'une faible course du piston au voisinage du PMB.
d) Le balayage ne peut se faire qu'avec la faible pression correspondant à la
précompression dans le carter inférieur. Celle-ci est faible puisqu'elle est de
l'ordre de 1.4 bars.
3.1. Avantages
• Accélération plus vite car le temps moteur s'effectue dans un tour de vilebrequin,
• La régularité des poussées sur le vilebrequin diminue les à-coups et les vibrations,
notamment en monocylindre. La masse du volant peut ainsi être réduite.
3.2. Inconvénients
• Pertes de puissance proviennent du mélange possible des gaz frais et des gaz
brûlés
Le moteur rotatif Wankel est le résultat d'une importante étude menée de 1945
à 1954 par l'ingénieur Wankel sur les différentes solutions de moteur rotatif.
Applications de ce type de moteur ont été faites plutard par les constructeurs de
véhicules Citroën, Mercedes, Mazda, Sachs, etc.
Le rotor roule sans glissement sur un pignon tournant dont l'axe est solidaire du
carter moteur. Le rotor entraîne en rotation un arbre excentré (vilebrequin)
solidaire de l'arbre moteur.
Grâce à cette disposition, la poussée des gaz sur chaque face du rotor est
transformée en couple sur l'arbre moteur.
2.1. Cinématique
Pour que le rotor puisse se déplacer à l'intérieur de cette courbe, il faut qu'il soit
monté sur un arbre excentrique permettant de transmettre le couple moteur. Le
guidage du rotor en rotation est assuré par sa couronne à denture intérieure qui
engrène avec un piston fixe porté par le stator; ce pignon fixe représente le
cercle O et la denture intérieure le cercle O'.
a) Premier temps :
Lorsque la première chambre du moteur s'agrandit, elle aspire le mélange
essence/air.
b) Deuxième temps :
La même chambre pousse, par la rotation du rotor, le mélange aspiré vers la
chambre de combustion. Là, la chambre se rétrécit (par le mouvement
excentrique du rotor) et comprime ainsi le mélange.
c) Troisième temps :
La bougie allume le mélange comprimé; l'explosion continue à pousser le
rotor dans son mouvement circulaire.
Ceci constitue le véritable temps moteur.
d) Quatrième temps :
Le bord du rotor découvre la lumière d'échappement et expulse les gaz
brûlés comme dans un 2 temps.
La cinématique du moteur Wankel est telle que l'arbre moteur fait 3 tours
quand le rotor fait un tour complet.
Etant donné que chacune des 3 faces du rotor travaille, nous aurons 3
admissions, 3 explosions-détentes, 3 échappements pour un tour de rotor.
Comme l'arbre moteur tourne 3 fois plus vite, tout se passe comme s'il y avait
un cycle complet donc un temps moteur par tour d'arbre.
4.1.Avantages
4.2.Inconvénients
• Les formes des pièces en mouvement (rotor, stator, ...) sont compliquées,
difficulté d'usinage, donc prix élevé.