Memoire Finale Khettou & Kaddou 2019
Memoire Finale Khettou & Kaddou 2019
Memoire Finale Khettou & Kaddou 2019
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de
Master Académique en Sciences Agronomiques
Spécialité « Agro-pastoralisme »
Thème
ÉTUDE EDAPHIQUE DE TAMARIX GALLICA L., DANS
LA REGION DE NAÂMA
NA
elle.
Par : M KADDOU Zakiya
Soutenue le : 18
18/ 06 / 2019
Devant le jury :
apporte dans la vie et de nous avoir donné la force et le courage pour réaliser ce travail.
Nous tenons tout d’abord à exprimer notre profonde gratitude et nos sincères
remerciements à notre encadreur, Mme BEKKOUCHE Assia, pour nous avoir encadrées.
Elle a été d’un grand soutien durant toute la période de la réalisation de notre mémoire en
Ainsi que tous les enseignants qui ont contribué à notre formation.
Nous remercions tous les techniciens de laboratoire SNV centre universitaire Salhi
Ahmed Naâma ; pour leur accueil chaleureux dans leur laboratoire et pour leur aide
considérable
En fin. Nous tenons à exprimer, nos remerciements à toutes les personnes qui ont
KADDOU Z. et KHETTOU
DEDICACE
Mes très chers parents, qui ont toujours été là pour moi pour leurs sacrifices.
Toute la famille
Ma sœur NoualiNoura
KADDOU Z
DEDICACE
Au terme de ce travail, Je remercie Allah, le bon Dieu miséricordieux de
A’ ma grande famille
KHETTOU Z
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
DÉDICACES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
RÉSUMÉ
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
Figure 10 les moyennes de la hauteur des tiges des Tamarix galica L. dans 51
les deux stations
Figure 11 les moyennes de Diamètre des Tamarix galica L. dans les deux 52
stations
LISTE DES PHOTOS
N° Titres Pages
M: Maximal
m: Minimal
Ha : Hectare
C° : Degré Celsius
P: Précipitation
T: Température
ml : Millilitre
g: Gramme
µm : Micromètre
CE : Conductivité électrique
Caco3 : Calcaire total
ddl : Degré de liberté
To : Teste calculé
Tc : Teste observé
Résume :
Ce travail a comme objectif ; de mettre l’accent sur l’étude édaphique de l'espèce Tamarix
gallica.L. Dans la région de Naâma.
Les analyses physico-chimiques « pH, Caco3, CE… » Du sol et les analyses floristiques et la
relation entre les deux dans des sites différentes formations (alcalins et salés)
Tamarix gallica L. est une espèce qui s’installe sur un sol à substrat faible calcaire à pH
légèrement alcalin à texture où le sable domine toujours avec un climat semi-aride pour les deux
stations.
Cette espèce possède des intérêts socio-économiques très importants ; Ce taxon nécessite
d’autres recherches pour plus de visibilité surtout scientifique.
Abstract
In this work has as objective; to focus on the edaphic study of the species Tamarix gallica
L. in the region of Naâma.
Physico-chemical analyzes "pH, Caco3, CE ..." Soil and floristic analyzes and the
relationship between the two in different sites formations (alkaline and salty)
Tamarix gallica L. is a species that settles on a slightly alkaline-textured, slightly
calcareous soil with a texture where the sand always dominates with a semi-arid climate for both
stations.
This species has very important socio-economic interests; this taxon requires further
research for more visibility especially scientific.
ﻣﻠﺨﺺ
. ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﻨﻌﺎﻣﺔ.Tamarix gallicaL ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ھﺪﻓﮫ؛اﻟﺘﺮﻛﯿﺰ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ ﻋﻮاﻣﻞ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﻟﻸﻧﻮاع
اﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ اﻟﻔﯿﺰﯾﺎﺋﯿﺔ واﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ﻟﺘﺮﺑﺔ واﻟﻐﻄﺎء اﻟﻨﺒﺎﺗﻲ واﻟﻌﻼﻗﺔ ﺑﯿﻦ اﻻﺛﻨﯿﻦ ﻓﻲ ﻣﻮاﻗﻌﻮﺗﺸﻜﯿﻼت ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ
ھﻮ اﻟﻨﻮع اﻟﺬي ﯾﺴﺘﻘﺮ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﻓﻘﯿﺮة اﻟﻜﻠﺲ ﻣﻊ درﺟﺔ ﺣﻤﻮﺿﺔ ﻗﺎﻋﺪﯾﺔ ﻣﻨﺨﻔﻀﺔ.Tamarix gallica L
وﯾﺘﺄﻗﻠﻢ ﻓﻲ ﺗﺮﺑﺔ رﻣﻠﯿﺔ ﻣﻊ ﻣﻨﺎخ ﺷﺒﮫ ﺟﺎف ﻟﻜﻼ ﻟﻤﺤﻄﺘﯿﻦ
ھﺬا اﻟﻨﻮع ﻟﮫ اھﺘﻤﺎﻣﺎت اﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ واﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ ﻣﮭﻤﺔ ﻟﻠﻐﺎﯾﺔ؛ ﯾﺘﻄﻠﺐ ھﺬا اﻟﺘﺼﻨﯿﻒ ﻣﺰﯾﺪًا ﻣﻦ اﻟﺒﺤﺚ ﻟﻤﺰﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﻮﺿﻮح وﺧﺎﺻﺔ
اﻟﻌﻠﻤﯿﺔ
ﻧﺒﺎﺗﻲ- درﺟﺔ ﺣﻤﻮﺿﺔ- اﻟﻨﻌﺎﻣﺔ- ﺗﺮﺑﺔ- Tamarix gallica L :اﻟﻜﻠﻤﺔ اﻷﺳﺎﺳﯿﺔ
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale :
Dans la région de Naâma le couvert végétal qui est formé par un ensemble des espèces qui se
sont s’installées ça et là, en colonisant des sols à caractères différents dans la mesure où la
répartition des espèces s’avère étroitement liée à l’ensemble des caractères physico-chimique des
sols.
Les Tamaricacées possèdent un grand intérêt en tant que plantes conservatrices des sols contre
les différents phénomènes physiques d’érosion. Leur rusticité acquise par leur résistance à la
sécheresse leur confère un intérêt particulier au sein du cortège floristique de la zone d’étude
(Ghezlaoui, 2011).
Les Tamarix sont des arbres ou arbustes, fréquents dans les terrains salés, selon (Ozenda,
1991) l’étude du genre Tamarix est extrêmement difficile
Tamarix gallica L. est l’axe principal de notre travail qui est basé sur l’étude édaphique
favorable à cette espace.
Dans ce travail nous nous sommes intéressées à la phytoécologie du genre Tamarix qui est une
espèce très recommander à l'aménagement du ces zones vulnérable.
1
INTRODUCTION GENERALE
Alors dans ce travail nous nous sommes intéressées à la phytoécologie du genre Tamarix qui
est une espèce très recommander à l'aménagement du ces zones vulnérable.
Afin d’arriver à notre objectif, nous avons articulé notre travail en plusieurs chapitres que nous
aborderons tout au long de ce mémoire :
2
PREMIERE PARTIE
ANALYSE BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I
ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
I.1.Situation géographique :
Naâma, wilaya frontalière avec le royaume du Maroc sur 250 km, est située dans la partie sud-
ouest des hauts plateaux entre l’Atlas tellien et l’Atlas saharien. Elle s’inscrit sur les coordonnées
géographiques:
5
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
La wilaya de Naâma d’une superficie totale de 2951410 ha, se caractérise par trois grands
espaces géographiques homogènes:
- Zone steppique constituée par une vaste plaine occupant 74 % du territoire de la wilaya soit
21840 Km² dont l’altitude augmente sensiblement vers le sud (1000 à 1300 m). Elle est caractérisée
par la prédominance de l’activité pastorale. D’ouest en est-elle couvre l’espace compris entre les
reliefs proches de la frontière Algéro-Marocaine et la limite occidentale de la wilaya d’EL Bayadh.
- Zone montagneuse localisée dans la région sud-ouest atteignant les 2000 mètres d’altitude
(Point culminant 2236 à Djebel Aissa) et occupant 12 % du territoire de la wilaya soit 3542 Km². Il
s’agit d’une partie des monts des Ksours1 et des piémonts de l’Atlas Saharien. Elle est caractérisée
par une agriculture de type oasien.
- Zone présaharienne localisée au sud qui s’étend sur une superficie de l’ordre de 4132 Km² soit
14% de la superficie totale de la wilaya.
6
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
Les principales unités géomorphologiques de la Wilaya peuvent être énumérées comme suit :
- les reliefs;
I.2.2.1. Reliefs :
Les djebels se présentent sous forme d’ensembles massifs à structures complexes et plus ou
moins allongées et étirées suivant l’axe général du plissement Sud-ouest Nord-est. Ces structures
sont généralement liées à la tectonique, à la lithologie et à l’érosion. Elles sont constituées de roches
dures (calcaire, calcaire dolomitique et grès) d’âge Jurassique dont la pente des versants est
généralement forte. Parmi ces structures plissées, il importe de citer l’anticlinal d’âge Jurassique
culminant à 2136 m de Djebel Morhad d’orientation Sud-ouest et Nord-est. Il a été affecté par un
accident tectonique ayant provoqué un décalage de continuité dans sa partie sud-ouest (cuvette de
Mekhizéne).
Un autre anticlinal plus septentrional correspond au djebel Antar, petit chaînon avancé de
l’Atlas Saharien à tracé en forme d’arc de cercle ouvert vers le nord-ouest et dont l’altitude n’atteint
pas les 2000 mètres (Remaoun, 1998).
La majeure partie de l’espace de la wilaya est occupée par une plaine plus ou moins plane
dans l’altitude augmente sensiblement vers le sud (1000 à 1330 m). Elle est occupée de nombreuses
petites cuvettes de dimension et d’origine différentes (Sebkha, Dayas, cuvettes hydro-éoliennes
dénommées localement Mekmene, Oglat dans lesquelles se perd un réseau hydrographique
endoréique à éléments courts et inorganisés. Elle est couverte par une épaisse dalle calcaire lacustre
d’âge post miocène. Depuis le Quaternaire, des alluvions anciens constitués de galets, de sables,
d’argiles et d’alluvions récentes contenant des sables et des argiles couvrent cette dalle calcaire.
7
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
I.2.2.3. Dépressions :
Les eaux de ruissellement empruntent les lits d’oueds à fond plat largement encaissé pour
s’accumuler finalement dans des dépressions endoréiques. Dans cette zone, nous distinguons les
dépressions salées (Chott Chergui, Chott el Gharbi, Sebkha en Naâma) et les dayas et les mekmenes
où s’accumulent les eaux de surface non salées.
En fonction de la nature et de l’âge du dépôt Pouget en 1971 distingue les trois formes
d’accumulation sableuses suivantes :
Les formes d’accumulations anciennes, à matériau éolien représenté par les champs de
dunes formés aux piémonts des Djebels.
8
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
9
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
10
CHAPITRE II
ETUDE BIOCLIMATIQUE
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
II.1. Introduction
Toute étude de fonctionnement des systèmes écologique doit d’abord passer par une étude
de climat: la Pluie et la température sont deux facteurs importants à mesuré ; elles influent
directement sur la végétation.
Le climat est un élément très important du milieu naturel, il agit directement comme facteur
écologique et indirectement sur les autres facteurs de ce dernier.
II.2.Facteurs climatiques :
Les facteurs climatiques sont des facteurs écologiques liés aux circonstances atmosphériques
et météorologiques dans une région donnée. Les principaux facteurs climatiques sont :
La pluie et la température, Ces paramètres varient en fonction de l'altitude, de l'orientation des
chaînes de montagnes et donc de l'exposition.
II.2.1.Précipitation :
En météorologie, le terme précipitation désigne des cristaux de glace ou des gouttelettes d'eau
qui, ayant été soumis à des processus de condensation et d'agrégation à l'intérieur des nuages sont
devenus trop lourds pour demeurer en suspension dans l'atmosphère et tombent au sol.
Djebaili (1978) définit la pluviosité comme étant le facteur primordial qui permet de
déterminer le type de climat. En effet, celle-ci conditionne le maintien et la répartition du tapis
végétal d’une part, et la dégradation du milieu naturel par le phénomène d’érosion de l’autre part
notamment, au début du printemps.
J F M A M J JT A S O N D TOTAL
P (mm) MOY 13,5 14,2 16,7 28,3 16,7 17,2 6,0 10,6 34,2 25,0 29,1 10,6 222.1
12
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
P(mm) MOY
40
35
30
25
20
P(mm) MOY
15
10
5
0
J F M A M J JT A S O N D
D’après tableau et figure N°02 : on constater que le mois le plus pluvieux est le mois de
septembre avec 34 .2 mm tandis que le mois juillet est le plus sec avec 6 mm
Musset (1953) in Zaatout (2011) a défini la notion de régime saisonnier et il a calculé la somme
des précipitations par saison et a effectué le classement des saisons par ordre de pluviosité
décroissante en désignant chaque saison par son initial :
H : Hiver, P : Printemps, A : Automne, E : Eté.
Le régime saisonnier de la période étudiée est représenté dans le Tableau N°3 suivant :
13
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
II.2.3.Températures :
La température est considérée comme le facteur climatique le plus important. C’est celui
qu’il faut examiner en tout premier lieu par son action écologique sur les êtres vivants. Elle joue un
rôle majeur dans la détermination du climat régional à partir des valeurs des moyennes annuelles «
T » et mensuelles et les valeurs moyennes des minima du mois le plus froid « m » et des maxima du
mois le plus chaud « M »ainsi que l’amplitude thermique. (Marouane.B ,2014).
J F M A M J JT A S O N D
MIN (°C) 2.12 6.98 9.36 10.16 15.22 19.12 20.66 20.94 15.54 10.42 6 4,26
MAX (°C 10,34 10 13,8 18,9 23,7 30,9 37,2 35,1 28,6 24,2 15,7 10,1
MOY (°C) 6,23 8,49 11,58 14,53 19,46 19,46 28,93 28,02 22,07 17,31 10,85 7,18
14
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
températur moyenne° C
35
30
25
20
15 MOY (°C)
10
0
J F M A M J JT A S O N D
Moyenne minima le plus froid "m" est 2.12 °C au mois de Janvier, et la moyenne
maxima le plus chaud "M" est 37.2 °C au mois de Juillet
L'indice de l'aridité est un indicateur quantitatif du degré du manque d'eau présente à un endroit
donné (Oliver, 2006). Nous allons calculer cet indice (A) par la formule de De Martonne (Tableau
N°05).
I = P/(T+10).
Dans lequel
Plus l'indice est faible plus le climat est aride, et plus il est élevé plus le climat est humide.
15
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
Type de
Station T (°C) P (mm) I (mm/°C+10)
climat
Naâma climat
26.75 211 10.58
(2005-2015) steppique
La continentalité est définit par rapport à l’amplitude thermique moyenne (M-m), elle
permet à son tour de préciser l’influence maritime au contraire continentale d’une région. Cette
amplitude thermique représente la limite thermique à laquelle chaque année en moyenne, les
végétations doivent résister (Djebaili, 1984).
D’après Debrach in Alcaraz (1982) quatre types de climats peuvent être calculé en fonction
des écarts thermiques (M-m) :
16
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
Naâma
37.2 2.12 35.08 Continental
(2005-2015)
17
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
Précipitations
Station M (°C) m (°C) Q2 Etage bioclimatique
(mm)
Naâma Aride inférieur à
218.93 37.2 2.12 21.31
(1991-2017) Hiver frais
18
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
Station Naâma
En reportant la valeur calculée (Q2) sur le diagramme d’Emberger (Figure N°06.) qui
comporte en ordonnées la valeur Q2 et en abscisses, la moyenne des minimas du mois le plus
froid (2.12 °C). Nous remarquons que la région appartient à un climat aride supérieur à hiver
frais.
19
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE
II.4. Conclusion :
Le type de climat de notre région d’étude est steppique appartenant a l’étage bioclimatique aride
supérieur a hiver frais avec précipitation irrégulière et faible ; l’examen des diagrammes
ombrothermique montre que la station de Naâma présentent 8 mois sécheresse ; généralement de
mars à novembre ce qui traduis l’intensité de sécheresse dans la région .
La température présente des amplitudes importantes. Le mois de janvier est le moi le plus froids et
le mois de juillet est le plus chaud.
20
CHAPITRE III
AUTO-ECOLOGIE
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
22
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
Le nom Tamarix a été dérivé du nom d’une rivière en Espagne appelée Tamaris, à la frontière des
Pyrénées, où les espèces de Tamarix colonisent ses proximités. Le terme Tamarix est adopté la
première fois par Linné en 1753-1754, où il a cité seulement deux espèces dans son « herbier»,
(Baum ,1967).
Tamarix est un genre d'arbustes ou de petits arbres qui appartenant à la famille des Tamaricacées. Il
est fréquent dans les régions méditerranéennes, où il peut être spontané ou cultivé.
23
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
Les rameaux : Ils sont généralement nombreux minces, glabres, ou écorces de différentes
couleurs : souvent marron ou marron noirâtre.
24
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
Port houppier en boule. Les branches de Tamarix sont souples et arquées après avoir supporté la
floraison
Figure N°8 : L’aire d’origine de répartition du genre Tamarix selon (Nelroy E. Jackson, 1996).
25
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
En effet c’est un phreatophyte facultatif qui se développe mieux quand il y a une source possible
des eaux souterraines, il peut survivre dans des secteurs arides sans abondance d'humidité
extérieure.
Le Tamarix peut se développer aux altitudes variantes de moins 0m à 2100m, mais préfère les
sols salins en dessous de 500m (Ditomaso 1998).
Bien qu'il n'y ait aucune donnée spécifique sur la plage de températures dans lesquelles les espèces
de genre Tamarix sur vivent, ces espèces sont trouvées dans des endroits chauds, arides, des
environnements des déserts à froids, hauts, et des habitats de montagne
Cette essence est utilisée pour les boisements des terres arides, les lits d’oueds desséchés, talus.
Elle joue un rôle remarquable dans la fixation des dunes continentales et marines aussi bien que
dans la consolidation des berges. Elle est également utilisée dans le boisement des terrains plus ou
moins salés et quelquefois à titre ornementale.
Ce genre joue un rôle important dans l’Afrique du Nord et le Sahara septentrional ou il compte une
dizaine d’espèces dont deux sont très répondues Tamarix articulata et Tamarix gallica.
Dans le Sahara méridional, les tamarix sont plus rares et ne sont guère représentés que par
les deux espèces précédentes.
Le Tamarix peut être utilisé comme aliment du bétail où les moutons par exemple tendent à
consommer les jeunes plants et même les plantes mûres.
Généralement, le bétail tend à consommer les autres plantes, donnant au Tamarix l'avantage
concurrentiel dans les secteurs fréquentés par le bétail.
26
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
La valeur nutritive du Tamarix n'est pas connue, bien qu'on rapporte que la teneur en
protéines brutes est très basse (Johnson, R.1999).
III.6.1.Systématique
Règne : plantae
Embranchement :Magnoliophyta
Ordre :Violales
Famille : Tamaricacée
Genre : Tamarix
Espèce : gallica L.
III.6.2.Caractéristiques du taxon :
Ecologie :
Comportement saisonnier :
Morphologie :
27
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
Feuille :
Fleur :
Fruit :
28
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
29
DEUXIEME PARTIE
ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I
MATERIEL ET METHODE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1. Introduction :
Ce chapitre comprend la méthodologie appliquée sur le terrain ainsi que celle utilisée au
laboratoire.
Le choix des stations est une étape importante qui doit être guidé par les objectifs de notre
étude. Le caractère important et pratique qu’il faut prendre en priorité est l’uniformité de la
végétation dans la station.
32
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
Station 1 :
33
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
Station 2 :
Station : Sebkha
Localité : à nord l'est de Naâma
Date : 07/02/2019 (sortie 01)
29/04/2019 (sortie 02)
Descripteurs : kaddou zakiya et khettou zohra
Surface : 5.000 ha
Relief : plat
Localisation : N : 33°27’528
W : 000°29’819
Temps : ensoleillé.
34
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
35
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.3.1 Introduction :
La pédologie est la science du sol qui se préoccupe de l’étude de l’origine des constituants, des
propriétés et de la classification des sols et au mieux des relations qui existent entre le sol et la
végétation ; elle est orientée sur les interactions qui existent entre les groupements végétaux et les
relevés pédologiques. Emile, (1947).
Le Tamarix réclame, surtout, les zones alluviales. Il occupe typiquement les sites à sols en
mélange de sable et limon ou limon, argile, sable et matière organique, l'humidité intermédiaire, les
eaux souterraines peu profondes, et peu d'érosion (Brotherson et Winkel1986).
L’intérêt de cette étude est la mise en évidence de l’influence des facteurs physiques et
chimiques du sol dans le comportement du tamarix.
La méthodologie appliquée est divisée en deux étapes essentielles, la première sur le terrain et la
deuxième au laboratoire.
Matériel utilisé sur terrain : Pour entamer le protocole expérimental nous avons
utilisé sur le terrain le matériel suivant:
Un GPS (globale position système)
Sacs en plastique étiqueté
Papier de journaux pour les végétaux
Tarières de prélèvement
36
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
Pour chaque station, Les échantillons sont prélevés au niveau de l’horizon superficiel par une
tarière environ de 20 cm de profondeur et nous avant mis les échantillons dans des sachets en
plastique.
- Dans cette partie, nous avons traité les paramètres (physique, chimique, et physico- chimique
du sol).
Matériel utilisé au laboratoire :
Appareillages: tamis mécaniques, pH mètre, agitateur magnétique, conductimètre,
balance de précision, pince
Verrerie : Becher, éprouvettes, les capsules, pipetes,
Matériel biologique: Sols prélevés dans les différentes stations.
Produits chimiques: HCL, calcaire pur, eau distillé,
37
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
Méthode :
1) préparation du sol : Les étapes de préparation du sol sont représentées comme suite :
a) Séchage : à l'aire libre pendant 10 jours
38
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
a) Analyse granulométrique :
L'Analyse granulométrique s'effectué sur une prise d'essai de terre fine (éléments < 2 mm). Elle à pour
but de déterminer le pourcentage des différentes fractions de particules minérales constituant les agrégats
(Aubert, 1978). La granulométrie est déterminée par Tamisage sec à travers une série de tamis à différents
diamètres, avec l'utilisation d'un vibreur (Aubert, 1978).
B) La couleur :
La couleur est un caractère physique qui peut révéler certaines conditions de pédogénèse et
parfois les vocations possibles du sol considéré. Pour déterminer la couleur, on utilise un code de
préférence, le code international Munsell (MunsellSoilColorChart).
De cet ouvrage de base, toutes les teintes qui peuvent exister au niveau des sols ont été
élaborées sous forme de planches, ce qui facilite la détermination de la couleur de l’échantillon en
choisissant celle qui s’en rapproche le plus.
39
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
c) Mesure du pH :
Pour mesurer le pH on effectue une solution d’eau et de terre fine. C’est une mesure de la
quantité d’ions d’hydrogènes présents en solutions aqueuse du sol, il s’agit du pH mètre.
Le pH régule la disponibilité des éléments nutritifs dans le sol, leur toxicité éventuelle et
l’activité microbiologiques du sol, c’est probablement le facteur le plus important à considérer lors
de l’analyse du sol (Aubert, 1978).
pH Sol
4,9-6,0 Acide
7,0 Neutre
8,0-9,4 Alcalin
40
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
d) La conductivité électrique :
Elle traduit la concentration saline totale de la solution préparée (solution sol/eau=1/5). La
conductivité électrique est directement proportionnelle à la somme des ions en solution à une
certaine limite de concentration. La conductivité électrique est exprimée en dS/m relative à 25°c
(Aubert, 1978).
Tableau N°09 : Echelle de salure en fonction de la conductivité
41
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
d .1 Mode opératoire :
- Mélanger 20g de sol fine avec 100 ml d’eau distillé (le rapport sol/eau soit égal a 1/5)
- introduire le filtrat est après dans la cuve de mesure de la conductivité ; rincé au préalable avec la
solution à mesure .a l’aide du point de mesure ; on détermine la résistance du volume liquide entre
les électrodes du conductimètre.
42
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
Le calcaire total est déterminé par la méthode du calcimètre de Bernard qui se base sur la
décomposition de carbonates de calcium par l’acide chlorhydrique et la mesure du volume de gaz
carbonique dégagé lors de cette réaction (Aubert, 1978).
Il est déterminé par la méthode volumétrique avec une échelle d’interprétation qui est comme suit :
0 Nul
43
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
P = Masse de l’échantillon.
44
CHAPITRE II
RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.1.1 Granulométrie :
refus partiel refus cumulé refus cumulé% tamis cumulé tamis cumulé %
> 4 mm 86.4 86.4 4.32 1913.6 9.68
2 mm 13.5 99.9 4.99 1900.1 95.005
1 mm 38.2 138.1 6.90 1861.9 93.09
500 µm 49.4 187.5 9.375 1812.5 90.62
250 µm 460.6 684.1 32.405 1351.9 67.59
> 250 µm 1351.9 2000 100 0 0
Refus partiel refus cumulé refus cumulé% tamis cumulé tamis cumulé %
> 4 mm 1.5 1.5 0.075 1998.5 99.925
2 mm 3 4.5 0.225 1995.5 99.775
1 mm 5 9.5 0.475 1990.5 99.525
500 µm 14 23.5 1.175 1976.5 98.825
250 µm 970 993.5 49.675 1006.5 50.325
> 250 µm 1006.5 2000 100 0 0
46
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.1.2 La couleur :
Code de MUNSELL indique 5YR 6/6 (reddishyellow) dans la station de SEBKHA et dans
la station de SIDI BOUADJADJ 5YR 4/6 (yelloroishred)
pH CE
1 7.95 1.5
2 7.96 1
3 8.03 1.2
4 7.95 1
5 7.97 1.4
Sebkha
6 8.41 2.2
7 7.72 1.316
8 7.75 1.525
9 8.29 1.925
10 8.32 0.992
1 8.42 1.5
2 8.52 1
3 8.14 1.2
4 8.60 1
5 8.76 1.4
Sidi 6 8.00 2.2
Bouadjadj 7 7.78 1.316
8 8.68 1.525
9 8.14 1.925
10 0.992
8.3
47
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
Station de sidi bouadjadj : La conductivité électrique est comprise entre 0.23 et 0.82
ms/cm ; ce qui indique un sol non salée avec un ph basique varie entre 7.78 et 8.76
A partir des résultats de tableau, Selon Lambert (1975), on observe que la moyenne de
caco3 est très faible dans la station de SIDI BOUADJADJ est de 1.17 % par rapport à la
station de SEBKHA est de 4.50%.
48
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
Sols étudiés des stations on dit pH moyennement neutre à l’égerment alcain.ils varient de 7,42 à
8.41 .les valeurs de pH semblent être en accord avec le niveau d’alcalinité rencontré dans les sols
étudiés.
49
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
50
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
Partie 02 : morphométrique
Nous avant choisi 10 échantillons avec des différents diamètres dans chaque station
Tableau N°15 : Traitements statistiques de l’hauteur des tiges des tamarix gallica L :
Tableau N°16 : les moyennes de l’hauteur des tiges des tamarix gallica L. dans les deux
stations
l'hauteur
5,00
4,50
4,00
3,50
3,00
2,50 Moyenne
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
1 2
Figure N°10 : les moyennes de l’hauteur des tiges des Tamarix galica L. dans les deux stations
51
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
Tableau N°18 : les moyennes de Diamètre des tamarix gallica L. dans les deux stations
Effectif Moyenne Variance Ecart-type
Diamètre
30,00
25,00
20,00
15,00
Moyenne
10,00
5,00
0,00
1 2
Figure N° 11: les moyennes de Diamètre des tamarix gallica L. dans les deux stations
52
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.5. Conclusion :
Dans le cadre de cette approche, on a constaté que les teneurs en calcaire total sont de l’ordre de
1.17 % à 4.50%.Dans les deux biotopes. En comparant les valeurs obtenues à celles signalées par
Baize (1988), nous constatons que le sol étudié est fable calcaire. Les résultats obtenus concernant la
conductivité électrique dans la station de sebkha qui varient de 1.31 et 1.92 ms/cm montrent que le sol
étudié est salé à extrêmement salé selon LE CLECH (2000). Selon Saidet (2016), la salinité affecte un
milliard d’hectares de terre dans le monde majoritairement localisés dans les régions arides et semi-
arides. En ce qui concerne les caractéristiques biochimiques mais Le problème de la salinité n’existe
pas dans la station de Sidi Bouadjaj, Selon les résultats obtenus, la salinité est absente dans le sol de
la surface parce que les valeurs de conductivité électrique Inférieur à 0,60ms/cm avec une valeur de
0.23 et 0.82 ms/cm 0,18.
Lorsque nous avons comparé la couleur du sol de chaque station avec la charte de Mensell,
Nous avons obtenu deux couleurs déférentes. La couleur de sol de sebkha est 5YR 6/6
(reddishyellow), et de Sidi Bouadjadj est 5 /4 10YR 5YR 4/6 (yelloroishred)
Tamarix gallica.L est une espèce qui s’installe sur un sol à substrat faible calcaire à pH légèrement
alcalin à texture où le sable domine toujours avec un climat semi aride pour les deux stations
53
CONCLUSION GENERALE
ET PERSPECTIVE
CONCLUSION GENERALE
Conclusion général :
L’état actuel des écosystèmes, leur importance écologique et socio-économique, la
dégradation du milieu et la nécessité d’un développement durable sont autant d’éléments qui
justifient notre recherche.
L’objectif principal de notre travail consistait à suivre une approche pédologique. La
région de Naâma a été choisie comme modèle pour une étude phytoécologique des groupements
à Tamarix.
Au terme de ce travail, nous avons :
L’étude physique du milieu nous a permis de distinguer les caractères géologiques,
géomorphologiques et hydrologiques de la région d’étude et leurs relations avec la
répartition des Tamaricacées
La wilaya de Naâma, qui est avec un climat aride et semi-aride, et leur principal
problème c’est la désertification et l’ensablement, malgré cette situation, l’espèce de
Tamarix gallica L. S’adapte avec ce climat, elle est utilisée comme une solution contre
ce problème car elle fixer les dunes de sable.
Pour mieux connaître le substrat sol, nous avons effectué l’analyse physico-chimique des
échantillons prélevés au niveau de l’horizon 0-30 cm à proximité des espèces Tamarix
gallica L.
D’après les résultats obtenus on peut tirer les conclusions suivantes :
Le sol de la région d’étude se caractérise par une texture sableuse dans les deux stations
Le pH des sols de notre région d’étude légèrement alcalin
Concernant le taux du calcaire total faible, ce qui influence la disponibilité lité des
éléments nutritifs pour la plante
le sol salé dans la station de Sebkha et non salé dans la station de Sidi Bouadjadj, car
les mesures obtenues de conductivité électrique sont faible.
L’étude des relations entre la couverture végétale et les conditions édaphique fait
ressortir une relation significative entre l’espèce ; la salinité donc Tamarix gallica L.
résistance beaucoup plus dans milieu salé.
D’après notre résultat l’espèce de Tamarix gallica L. est une espèce qui s’adapte avec
des différents types de sol.
55
CONCLUSION GENERALE
Donc la plantation de cette espèce est une solution pour la protection et la conservation
de sol contre la dégradation et l’érosion.
Perspective :
Pousser les éleveurs de notre région par les moyenne de sensibilisation d’utilisé cette
espèce comme fourrage pour leurs cheptel.
Enfin l’intérêt porté au niveau de ce travail au genre tamarix, ne vient pas au hasard car
du fait de sa richesse spécifique et sa capacité de résistance au niveau de zones arides et
semi-arides. Ce taxon se trouve le mieux placé pour participer à une gestion conservation
de ces milieux menacées de désertisation.
Cette espèce nécessite ; d’autre recherche scientifiques ; afin de cerner parfaitement
l’utilité de taxon.
56
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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