Memoire Finale Khettou & Kaddou 2019

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REPUBLIQUE ALGERIENNE

ALGERIENN DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


PULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Centre Universitaire Salhi Ahmed Naâma

Institut des Sciences et Technologies


Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de
Master Académique en Sciences Agronomiques
Spécialité « Agro-pastoralisme »

Thème
ÉTUDE EDAPHIQUE DE TAMARIX GALLICA L., DANS
LA REGION DE NAÂMA
NA

elle.
Par : M KADDOU Zakiya

Melle. KHETTOU Zohra


ohra

Soutenue le : 18
18/ 06 / 2019
Devant le jury :

Président : M. BOURAHLA Lame M.C.B

Encadrant Mme BEKKOUCHE Assia M.C.B


Pédagogique :

Examinateurs : M. AOUISSAT Miloud M.C.A


M. DERDOUR Abdessamad M.C.B

Année Universitaire 2018/2019


Il est primordial de remercier « ALLAH » le Tout-Puissant de tout ce qu’il nous

apporte dans la vie et de nous avoir donné la force et le courage pour réaliser ce travail.

Nous tenons tout d’abord à exprimer notre profonde gratitude et nos sincères

remerciements à notre encadreur, Mme BEKKOUCHE Assia, pour nous avoir encadrées.

Elle a été d’un grand soutien durant toute la période de la réalisation de notre mémoire en

nous prodiguant ses conseils efficaces.

Nous tenons également à remercier les membres de jury :

M. BOURAHLA Lame; M. AOUISSAT Miloud ; M. DERDOUR Abdessamad.

Nous remercions toutes les personnes de Conservation des forêts, surtout :

M.ACHER KADA et M. BENAISSA

Nous tenons également à remercier

M. NOURI TAYEB ; M. NACERLLAH OUSSAMA.

Ainsi que tous les enseignants qui ont contribué à notre formation.

Nous remercions tous les techniciens de laboratoire SNV centre universitaire Salhi

Ahmed Naâma ; pour leur accueil chaleureux dans leur laboratoire et pour leur aide

considérable

En fin. Nous tenons à exprimer, nos remerciements à toutes les personnes qui ont

participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

KADDOU Z. et KHETTOU
DEDICACE

Avant tous je remercie ALLAH qui m’a donnée la volonté de continuer

mes études je le dédié à :

Mes très chers parents, qui ont toujours été là pour moi pour leurs sacrifices.

Je souhaite que dieu les gardes et les protège.

Mon frère et mes sœurs

Toute la famille

Mon binôme Zohra

Ma sœur NoualiNoura

Toute la promo de deuxième année master Agropastoralisme (2018/2019).

Tous les enseignants.

Tous les gens qui m’ont donnés l’aide de près ou de loin.

KADDOU Z
DEDICACE
Au terme de ce travail, Je remercie Allah, le bon Dieu miséricordieux de

m’avoir aidé à réaliser ce travail.

Je dédie ce mémoire à ceux qui ont cru en ma réussite :

A’ ma chère mère et mon Très cher père pour leurs sacrifices.

Je souhaite que dieu les gardes et les protège.

A’ Ma chère sœur et mes frères

A’ ma grande famille

Mon binôme Zakiya

Mon encadreur Mme BEKKOUCHE Assia

A’ tous mes amis ainsi qu’à tous les étudiants de ma promotion

(Agropastoralisme 2018/2019) et Tous les enseignants.

A toutes personnes qui me connaisse de loin ou de près

KHETTOU Z
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
DÉDICACES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
RÉSUMÉ
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE


I.1. Situation géographique …………………………. …………………… 5
I.1.1. Localisation da la zone d’étude …………………………………………. 5
I.2. Caractéristiques Géomorphologique et morphologique…………………. 6
I.2.1. Paysage morphologique …………............................................................ 6
I.2.2. Aperçu géomorphologique …………………………………………….... 6
I.2.2.1 Reliefs …………………………………………………………………… 7
I.2.2.2. Plaine sud oranaise et surfaces plus ou moins planes …………………… 7
I.2.2.3. Dépressions …………………………………………………………….... 8
I.2.2.4. Formations et accumulations éoliennes ………………………………… 8
I.3. Cadre édaphique ………………………………………………………… 8
I.3.1. Sols minéraux bruts.................................................................................... 9
I.3.2. Sols calcimagnésiques…………………………………………………... 9
I.3.3. Sols peu évolués ….................................................................................... 9
I.3.4. Sols halomorphes……………………………………………………… 9
I.4. Cadre hydrographique et hydrogéologique…………………………… 10

CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE.


II.1 Introduction……………………………………………………………… 12
II.2. Facteurs climatiques …………………………………………….............. 12
II.2.1. Précipitation ……………………………………………………………... 12
II.2.2. Régimes saisonniers ………………………………….…………………. 13
II.2.3. Températures ……………………………………………………………. 14
II.3 Calcul des différents paramètres climatiques …………………………… 15
II.3.1 Indice d’aridité ………………………………………………………….. 15
II.3.2. indice de continentalité ………………………………………………….. 16
II.3.3 Diagrammes ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen………………... 17
II.3.4. Quotient pluviométrique et climagramme d'Emberger (1955) ………….. 18
II.4. Conclusion……………………………………………………………… 20
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE
III.1. Famille des Tamaricacées……………………………………………….. 22
III.1.1. Caractères généraux de la famille Tamaricacée…………………………. 22
III.2. Genre Tamarix ………………………………………………………….. 23
III.2.1. Historique de Tamarix ……………………………………….…………. 23
III.2.2. Description de genre Tamarix ………………………………………….. 23
III.3. Aire de répartition du genre Tamarix ………………………….………. 25
III.4. L’écologie du genre Tamarix ……………………….…………………. 26
III.4.1. L’habitat ………………………………………………..……………… 26
III.5. Les utilisations du genre Tamarix ……………………………………... 26
III.6. Description d’espèces Tamarix gallica L ……………………………….. 27
III .6.1. Systématique…………………………………………………………….. 27
III .6.1. Caractéristiques du taxon……………………………………………….. 27

DEUXIEME PARTIE : PARTIE EXPERIMENTALE


CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
I.1. Introduction ……………………………………………………………. 32
I.2. choix de la zone d’étude………………………………………………… 32
I.2.1 Présentation des stations d’études………………………………………. 33
Approche pédologique …………………………………………………. 36
I.3.1
Introduction …………………………………………………………….. 36
I.3.2 Méthode d'étude sur terrain ……………………………………………. 36
I.3.3 Méthode d'étude en laboratoire……..…………………………………. 37
CHAPITRE II : RESULTAT ET DISCUSSION
II.1. Résultats des analyses physiques …………………………………….. 46
II.1.1. Granulométrique ………………………………………………………….. 46
II.1.2. La couleur ……………………………………………………………... 47
II.2. Résultats des analyses physico-chimiques…………………………….. 47
II.3. Résultats des analyses chimiques ……………………………………... 48
II.4. Interprétation des résultats ……………………………………………. 49
II.4.1 PH ……………………………………………………………………... 49
II.4.2 Conductivité électrique……………………………………………….. 49
II.4.3. Calcaire total ……………………………………………………......…. 50
II.5. Traitement statistique de la végétation ……………………………….. 51
II.6. Conclusion……………………………………………………………... 53
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVE 55
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 58
LISTE DES FIGURES
N° Titres Pages
Figure 01 Situation géographique de la wilaya de Naâma et la zone 5
d’étude.
Figure 02 Précipitations (2005 – 2015) dans la région de Naâma. 13
Figure 03 Régime Saisons de la Pluviométrie de périodes (2005-2015) 14
dans la région de Naâma
Figure 04 Evolution de la température à la station de Naâma (2005-2015) 15
Figure 05 Diagrammes Ombrothemiques de Bagnouls et GaussenNaâma 17
(2005-2015)
Figure 06 Climagramme d’Emberger (Daget, 1977). 19
Figure 07 Principaux caractères botaniques de la famille des Tamaricacées 23
Figure 08 L’aire d’origine de répartition du genre Tamarix selon (Nelroy 25
E. Jackson, 1996).
Figure 09 Choix des sites expérimentaux 32

Figure 10 les moyennes de la hauteur des tiges des Tamarix galica L. dans 51
les deux stations
Figure 11 les moyennes de Diamètre des Tamarix galica L. dans les deux 52
stations
LISTE DES PHOTOS
N° Titres Pages

Photo 01 Les rameaux de Tamarix galica L 24


Photo 02 Les fleurs d’un Tamarix gallica L. 24
Photo 03 Inflorescence : Tamarix galica L. 25
Photo 04 Tamarix galica L. dans la zone d’étude 29
Photo 05 Tamarix galica L. dans la station de Sebkha 33
Photo 06 Tamarix galica L.dans la station de Sebkha 34
Photo 07 Tamarix galica L.dans la station de Sidi Bouadjadj 35
Photo 08 Tamarix galica L. dans la station de Sidi Bouadjadj 35
Photo 09 Matériels du prélèvement sur terrain 37
Photo 10 Séchage des échantillons a l’aire libre 38
Photo 11 Tamisage 38
Photo 12 Tamis mécanique 39
Photo 13 La détermination t de la couleur (code de munselle) 39
Photo 14 Mode opératoire du paramètre de pH 41
Photo 15 L’agitation 42
Photo 16 la filtration 42
Photo 17 Mesuré la conductivité électrique 43
Photo 18 Mode opératoire du paramètre de calcaire total a laide du 44
calcimétre de BERNARD
LISTE DES TABLEAUX
N° Titres Pages

Tableau N°01 : Précipitation moyenne mensuelle en mm Naâma (2005-2015) 12


Tableau N°02: Régime Saisons de la Pluviométrie de périodes (2005-2015). 13
Tableau N°03 : Températures moyennes mensuelles [(M+m)/2] 14
Tableau N°04 : Classe de l’indice d’aridité de Marton 16
Tableau N°05: Indice d’aridité de marton Naâma (2005-2015) 16
Tableau N°06 : Indice continentale Naâma (2005-2015) 17
Tableau N°07 : Quotient pluviothermique d’emberger durant la période (2005-2015) 18
Tableau N°08 : Echelle d’interprétation du pH 40
Tableau N°09: Echelle de salure en fonction de conductivité 41
Tableau N°10 : Interprétation des niveaux de calcaire 43
Tableau N°11 : Les résultats de l’analyse granulométrique de la station Sebkha 46
Tableau N°12 : Résultats de l’analyse granulométrique de la station de Sidi Bouadjadj 46
Tableau N°13 : Les résultats physico-chimiques du sol 47
Tableau N°14 : Les résultats de l’analyse calcaire totale 48
Tableau N°15 : Analyse statistique des hauteurs 51
Tableau N°16 : La moyenne de l’hauteur de la tige des Tamarix galica L. Dans les deux 51
stations
Tableau N°17 : Analyse statistique des diamètres 52
TableauN° 18 : Les moyennes de Diamètre des Tamarix galica L. Dans les deux 52
Stations
LISTE DES ABRRIVIATION

M: Maximal
m: Minimal
Ha : Hectare
C° : Degré Celsius
P: Précipitation
T: Température
ml : Millilitre
g: Gramme
µm : Micromètre
CE : Conductivité électrique
Caco3 : Calcaire total
ddl : Degré de liberté
To : Teste calculé
Tc : Teste observé
Résume :
Ce travail a comme objectif ; de mettre l’accent sur l’étude édaphique de l'espèce Tamarix
gallica.L. Dans la région de Naâma.

Les analyses physico-chimiques « pH, Caco3, CE… » Du sol et les analyses floristiques et la
relation entre les deux dans des sites différentes formations (alcalins et salés)

Tamarix gallica L. est une espèce qui s’installe sur un sol à substrat faible calcaire à pH
légèrement alcalin à texture où le sable domine toujours avec un climat semi-aride pour les deux
stations.

Cette espèce possède des intérêts socio-économiques très importants ; Ce taxon nécessite
d’autres recherches pour plus de visibilité surtout scientifique.

Mot clé : Tamarix gallica - sol - édaphique - Naâma - pH- végétal

Abstract
In this work has as objective; to focus on the edaphic study of the species Tamarix gallica
L. in the region of Naâma.
Physico-chemical analyzes "pH, Caco3, CE ..." Soil and floristic analyzes and the
relationship between the two in different sites formations (alkaline and salty)
Tamarix gallica L. is a species that settles on a slightly alkaline-textured, slightly
calcareous soil with a texture where the sand always dominates with a semi-arid climate for both
stations.
This species has very important socio-economic interests; this taxon requires further
research for more visibility especially scientific.

Key word: Tamarix gallica - soil - edaphic - Naâma - pH- vegetal

‫ﻣﻠﺨﺺ‬

.‫ ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﻨﻌﺎﻣﺔ‬.Tamarix gallicaL ‫ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ھﺪﻓﮫ؛اﻟﺘﺮﻛﯿﺰ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ ﻋﻮاﻣﻞ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﻟﻸﻧﻮاع‬
‫اﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ اﻟﻔﯿﺰﯾﺎﺋﯿﺔ واﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ﻟﺘﺮﺑﺔ واﻟﻐﻄﺎء اﻟﻨﺒﺎﺗﻲ واﻟﻌﻼﻗﺔ ﺑﯿﻦ اﻻﺛﻨﯿﻦ ﻓﻲ ﻣﻮاﻗﻌﻮﺗﺸﻜﯿﻼت ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ‬
‫ ھﻮ اﻟﻨﻮع اﻟﺬي ﯾﺴﺘﻘﺮ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﻓﻘﯿﺮة اﻟﻜﻠﺲ ﻣﻊ درﺟﺔ ﺣﻤﻮﺿﺔ ﻗﺎﻋﺪﯾﺔ ﻣﻨﺨﻔﻀﺔ‬.Tamarix gallica L
‫وﯾﺘﺄﻗﻠﻢ ﻓﻲ ﺗﺮﺑﺔ رﻣﻠﯿﺔ ﻣﻊ ﻣﻨﺎخ ﺷﺒﮫ ﺟﺎف ﻟﻜﻼ ﻟﻤﺤﻄﺘﯿﻦ‬
‫ھﺬا اﻟﻨﻮع ﻟﮫ اھﺘﻤﺎﻣﺎت اﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ واﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ ﻣﮭﻤﺔ ﻟﻠﻐﺎﯾﺔ؛ ﯾﺘﻄﻠﺐ ھﺬا اﻟﺘﺼﻨﯿﻒ ﻣﺰﯾﺪًا ﻣﻦ اﻟﺒﺤﺚ ﻟﻤﺰﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﻮﺿﻮح وﺧﺎﺻﺔ‬
‫اﻟﻌﻠﻤﯿﺔ‬
‫ﻧﺒﺎﺗﻲ‬- ‫درﺟﺔ ﺣﻤﻮﺿﺔ‬- ‫اﻟﻨﻌﺎﻣﺔ‬- ‫ﺗﺮﺑﺔ‬- Tamarix gallica L :‫اﻟﻜﻠﻤﺔ اﻷﺳﺎﺳﯿﺔ‬
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale :

L’écosystème terrestre comprend trois composantes fondamentales : biocénose, sol et climat


entre les quelles s’exercent de constantes interactions (Lacoste et Salanone, 2001). Notre étude
correspond à une phase de ces interactions qui est la relation sol- végétale.

La végétation est le résultat de l’intégration des facteurs floristiques, climatiques, géologiques,


histologiques, géographiques et édaphiques (Loisel ,1978). La biodiversité, c’est un terme formé à
partir de « diversité biologique » qui comprend trois niveaux de variabilité biologique : complexité
de l’écosystème, richesse des espèces, et variation générique.

L’analyse de la richesse floristique des différents groupements et leurs caractères biologiques


et morphologiques permet de mettre en évidence leurs originalités floristiques, leurs états de
conservation et leurs valeurs patrimoine, (Dahmani Megrouche, 1997)

La préservation de la diversité biologique constitue en Algérie une priorité à l’égard de la


variété des écosystèmes existant, à leur sensibilité et au rythme de leur dégradation.

Dans la région de Naâma le couvert végétal qui est formé par un ensemble des espèces qui se
sont s’installées ça et là, en colonisant des sols à caractères différents dans la mesure où la
répartition des espèces s’avère étroitement liée à l’ensemble des caractères physico-chimique des
sols.

Les Tamaricacées possèdent un grand intérêt en tant que plantes conservatrices des sols contre
les différents phénomènes physiques d’érosion. Leur rusticité acquise par leur résistance à la
sécheresse leur confère un intérêt particulier au sein du cortège floristique de la zone d’étude
(Ghezlaoui, 2011).

Les Tamarix sont des arbres ou arbustes, fréquents dans les terrains salés, selon (Ozenda,
1991) l’étude du genre Tamarix est extrêmement difficile

Tamarix gallica L. est l’axe principal de notre travail qui est basé sur l’étude édaphique
favorable à cette espace.

Dans ce travail nous nous sommes intéressées à la phytoécologie du genre Tamarix qui est une
espèce très recommander à l'aménagement du ces zones vulnérable.

1
INTRODUCTION GENERALE

Alors dans ce travail nous nous sommes intéressées à la phytoécologie du genre Tamarix qui
est une espèce très recommander à l'aménagement du ces zones vulnérable.

Afin d’arriver à notre objectif, nous avons articulé notre travail en plusieurs chapitres que nous
aborderons tout au long de ce mémoire :

 La première partie consacrée 03 chapitres :


1. Présentation de la zone d’étude ;
2. Environnement bioclimatique de la zone d’étude ;
3. Auto-écologie
 La deuxième :
1. Méthodologie
2. Résultats et discutions
Une conclusion générale.

 Une conclusion générale.

2
PREMIERE PARTIE
ANALYSE BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I
ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE

I.1.Situation géographique :

Naâma, wilaya frontalière avec le royaume du Maroc sur 250 km, est située dans la partie sud-
ouest des hauts plateaux entre l’Atlas tellien et l’Atlas saharien. Elle s’inscrit sur les coordonnées
géographiques:

I.1.1. Localisation da la zone d’étude :

La wilaya de Naâma est limitée :


 Ouest par la frontière Algéro-Marocaine.
 Nord par les wilayas de Tlemcen et Sidi-Bel-Abbès.
 Est par la wilaya d'El Bayadh.
 Sud par la wilaya de Béchar

Figure N° 01 : Situation géographique de la wilaya de Naâma et la zone d’étude.

5
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE

I.2. Caractéristiques Géomorphologique et morphologique de la wilaya de


Naâma :

I.2. Caractéristiques Géomorphologique et morphologique de la wilaya de


Naâma :

I.2.1. Paysage morphologique :

La wilaya de Naâma d’une superficie totale de 2951410 ha, se caractérise par trois grands
espaces géographiques homogènes:

- Zone steppique constituée par une vaste plaine occupant 74 % du territoire de la wilaya soit
21840 Km² dont l’altitude augmente sensiblement vers le sud (1000 à 1300 m). Elle est caractérisée
par la prédominance de l’activité pastorale. D’ouest en est-elle couvre l’espace compris entre les
reliefs proches de la frontière Algéro-Marocaine et la limite occidentale de la wilaya d’EL Bayadh.

- Zone montagneuse localisée dans la région sud-ouest atteignant les 2000 mètres d’altitude
(Point culminant 2236 à Djebel Aissa) et occupant 12 % du territoire de la wilaya soit 3542 Km². Il
s’agit d’une partie des monts des Ksours1 et des piémonts de l’Atlas Saharien. Elle est caractérisée
par une agriculture de type oasien.

- Zone présaharienne localisée au sud qui s’étend sur une superficie de l’ordre de 4132 Km² soit
14% de la superficie totale de la wilaya.

I.2.2. Aperçu géomorphologique :

La géomorphologie est considérée comme une expression synthétique de l’interaction entre


les facteurs climatiques et géologiques. Ainsi, les principaux cycles climatiques du Quaternaire ont
donné à la région steppique une physionomie particulière en relation avec la nature du substrat
géologique et la tectonique d’ensemble. D’après les travaux de (Tricart 1969); (Pouget 1971 et
1980) ; (Kadi-Hanifi, 1998) et Djebaili et al.,(1982) sont distingués d’une façon générale les
principales unités géomorphologiques qui composent la wilaya de Naâma. Spatialement, la Wilaya
est constituée par un ensemble d’unités différentes de leur structure, leur genèse, leur lithologie et
leur morphogenèse. Cependant, ces entités sont issues de l’interaction de processus physico-
chimique (thermoclastie, actions éoliennes et de processus hydriques) exercée sur les matériaux
géologiques et lithologiques.

6
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE

Les principales unités géomorphologiques de la Wilaya peuvent être énumérées comme suit :

- les reliefs;

- la plaine sud oranaise et surfaces plus ou moins planes;

- les dépressions et les accumulations éoliennes.

I.2.2.1. Reliefs :

Les djebels se présentent sous forme d’ensembles massifs à structures complexes et plus ou
moins allongées et étirées suivant l’axe général du plissement Sud-ouest Nord-est. Ces structures
sont généralement liées à la tectonique, à la lithologie et à l’érosion. Elles sont constituées de roches
dures (calcaire, calcaire dolomitique et grès) d’âge Jurassique dont la pente des versants est
généralement forte. Parmi ces structures plissées, il importe de citer l’anticlinal d’âge Jurassique
culminant à 2136 m de Djebel Morhad d’orientation Sud-ouest et Nord-est. Il a été affecté par un
accident tectonique ayant provoqué un décalage de continuité dans sa partie sud-ouest (cuvette de
Mekhizéne).

Un autre anticlinal plus septentrional correspond au djebel Antar, petit chaînon avancé de
l’Atlas Saharien à tracé en forme d’arc de cercle ouvert vers le nord-ouest et dont l’altitude n’atteint
pas les 2000 mètres (Remaoun, 1998).

I.2.2.2. Plaine sud oranaise et surfaces plus au moins planes :

La majeure partie de l’espace de la wilaya est occupée par une plaine plus ou moins plane
dans l’altitude augmente sensiblement vers le sud (1000 à 1330 m). Elle est occupée de nombreuses
petites cuvettes de dimension et d’origine différentes (Sebkha, Dayas, cuvettes hydro-éoliennes
dénommées localement Mekmene, Oglat dans lesquelles se perd un réseau hydrographique
endoréique à éléments courts et inorganisés. Elle est couverte par une épaisse dalle calcaire lacustre
d’âge post miocène. Depuis le Quaternaire, des alluvions anciens constitués de galets, de sables,
d’argiles et d’alluvions récentes contenant des sables et des argiles couvrent cette dalle calcaire.

7
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE

I.2.2.3. Dépressions :

Les eaux de ruissellement empruntent les lits d’oueds à fond plat largement encaissé pour
s’accumuler finalement dans des dépressions endoréiques. Dans cette zone, nous distinguons les
dépressions salées (Chott Chergui, Chott el Gharbi, Sebkha en Naâma) et les dayas et les mekmenes
où s’accumulent les eaux de surface non salées.

I.2.2.4. Formations et accumulations éoliennes :

En fonction de la nature et de l’âge du dépôt Pouget en 1971 distingue les trois formes
d’accumulation sableuses suivantes :

Les formes d’accumulations anciennes, à matériau éolien représenté par les champs de
dunes formés aux piémonts des Djebels.

Des formes d’accumulation anciennes, à matériau éolien gypseux qui comprennent


l’ensemble des accumulations qui sont présentes sur les bordures du chott Chergui et sur les bords
sud et est de Sebkha Naâma;
Les formes d’accumulations récentes sont fortement liées d’une part, aux régimes des fréquences
des vents efficaces, à la nature des substrats géologiques et à la nature des obstacles (touffes de
végétation, chaînons de montagnes, bloc, reg, de carrière, etc.) responsables de leur formation
d’autre part.
I.3. Cadre édaphique :
La nature des sols et leur répartition sont en étroite relation avec les unités
géomorphologiques. Une plus grande superficie est occupée par les sols calcimagnésiques.
(Bensaid, 2006).
Des travaux pédologiques à petite échelle ont été publiés par l’URBT à l’occasion des
études phytoécologiques et pastorales de la région de Mécherai, El Biodh et d’El Kheiter. Or ces
travaux restent insuffisants pour la couverture complète de la wilaya.
D’après les travaux de Bensaid, 2006 les sols de la wilaya de Naâma sont classés :
 Sols minéraux bruts (SMB) ;
 Sols Calcimagnésiques (ScaMg) ;
 Sols peu évolués (SPE) ;
 Sols halomorphes.

8
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE

I.3.1. Sols minéraux bruts :


Les sols minéraux bruts sont représentés par les sols minéraux bruts d’érosion, les sols
minéraux bruts d’apport alluvial et les sols minéraux bruts d’apport éolien.
Sols minéraux bruts d’érosion : sont situés sur de fortes pentes où les couches superficielles sont
constamment entraînées empêchant ainsi la formation du sol. Le couvert végétal est très peu
significatif avec toutefois quelques reliques de Quercus ilex .L et le genévrier Juniperus oxycedrus
L.
Sols minéraux bruts d’apport alluvial : Se rencontrent au niveau des oueds importants. Ils présentent
une texture sableuse, une forte charge caillouteuse et leur profondeur est variable.
Sols minéraux bruts d’apport éolien : Ils sont constitués de sable et de dunes plus au moins mobiles.
Ces sols sont occupés par une végétation psammophile à Aristida Pungens L. et Arthrophytum
Scoparium Pomel.
I.3.2. Sols calcimagnésiques :
La classe de sols calcimagnésiques occupe la majeure partie de la zone d’étude. Elle est
représentée par plusieurs types de sols : les rendzines, sols bruns calcaires et sols bruns calciques,
sols à encroûtement gypseux. Ces sols occupent les glacis du Quaternaire ancien et moyen.
I.3.3. Sols peu évolués :
La classe de sols peu évolués est composée par :
Les sols peu évolués d’érosion sur roche mère dure (calcaire et gré) ou tendre (marnes), présentant
une proportion élevée d’éléments grossiers, une forte charge caillouteuse et un faible taux de
matière organique (<2%);
Les sols peu évolués d’apport alluvial occupent particulièrement les zones basses (zone
d’épandage, daïa, canaux d’oued). Ces sols représentent la majeure partie des terres mises en
culture
I.3.4. Sols halomorphes :
Ils se localisent au niveau des zones de dépressions (Chott et sebkha) et des zones d’épandage des
principaux oueds. Ces sols se développent sur des matériaux alluviaux à texture sableux- limoneuse,
et ils se répartissent en auréoles autour des chotts et des sebkhas et en bas des glacis. Leur couvert
végétal bien qu’homogène dans l’ensemble varie selon leur degré de salinité et leur taux
d’humidité. Quand la salure est trop importante la végétation se compose d’espèces hyper-
halophytes.
Toutefois, lorsque cette salure diminue on rencontre un couvert végétal halophyte qui se
compose de (Salsola VermiculataL., Attriplex HalimusL. et Suaeda fruticosaL.).

9
CHAPITRE I : ETUDE DE MILIEU PHYSIQUE

I.4. Cadre hydrographique et hydrogéologique


Le réseau hydrographique et les écoulements conditionnés par la structure du relief.
La zone des hautes plaines steppiques s’inscrit dans l’aire géographique du grand bassin versant du
chott Chergui. Il présente un réseau hydrographique peu développé ; elle se caractérise par une
topographie relativement plane et parsemée de dépressions (Chott Gharbi, dépression de Naâma), ce
qui est à l’origine du caractère endoréique de ces oueds.
Ces derniers sont à écoulement diffus et intermittents. Ils prennent naissance en général sur les
reliefs de l’atlas saharien et terminent leur course dans la plaine au niveau des dépressions :
 Chott El Gharbi à l’Ouest.
 Chott Chergui au Nord –Est.
 La Sebkha de Naâma au Sud –Est

10
CHAPITRE II
ETUDE BIOCLIMATIQUE
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

II.1. Introduction
Toute étude de fonctionnement des systèmes écologique doit d’abord passer par une étude
de climat: la Pluie et la température sont deux facteurs importants à mesuré ; elles influent
directement sur la végétation.
Le climat est un élément très important du milieu naturel, il agit directement comme facteur
écologique et indirectement sur les autres facteurs de ce dernier.

II.2.Facteurs climatiques :
Les facteurs climatiques sont des facteurs écologiques liés aux circonstances atmosphériques
et météorologiques dans une région donnée. Les principaux facteurs climatiques sont :
La pluie et la température, Ces paramètres varient en fonction de l'altitude, de l'orientation des
chaînes de montagnes et donc de l'exposition.

II.2.1.Précipitation :

En météorologie, le terme précipitation désigne des cristaux de glace ou des gouttelettes d'eau
qui, ayant été soumis à des processus de condensation et d'agrégation à l'intérieur des nuages sont
devenus trop lourds pour demeurer en suspension dans l'atmosphère et tombent au sol.
Djebaili (1978) définit la pluviosité comme étant le facteur primordial qui permet de
déterminer le type de climat. En effet, celle-ci conditionne le maintien et la répartition du tapis
végétal d’une part, et la dégradation du milieu naturel par le phénomène d’érosion de l’autre part
notamment, au début du printemps.

Tableau N° 01. Précipitations moyenne mensuelles en mm Naâma (2005-2015):

J F M A M J JT A S O N D TOTAL

P (mm) MOY 13,5 14,2 16,7 28,3 16,7 17,2 6,0 10,6 34,2 25,0 29,1 10,6 222.1

Source : conservation des forets Naâma (2005-2015)

12
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

P(mm) MOY
40
35
30
25
20
P(mm) MOY
15
10
5
0
J F M A M J JT A S O N D

Figure N°02 : Précipitations (2005 – 2015) dans la région de Naâma.

 D’après tableau et figure N°02 : on constater que le mois le plus pluvieux est le mois de
septembre avec 34 .2 mm tandis que le mois juillet est le plus sec avec 6 mm

II.2.2.Régime saisonnier des précipitations:

Musset (1953) in Zaatout (2011) a défini la notion de régime saisonnier et il a calculé la somme
des précipitations par saison et a effectué le classement des saisons par ordre de pluviosité
décroissante en désignant chaque saison par son initial :
H : Hiver, P : Printemps, A : Automne, E : Eté.
Le régime saisonnier de la période étudiée est représenté dans le Tableau N°3 suivant :

Tableau N°02: Régime Saisons de la Pluviométrie de périodes (2005-2015).

Hiver Printemps Eté Automne


Saisons Type
H (mm) P (mm) E (mm) A (mm)

P (mm) 50,5 68,2 32,1 71,9 APHE

Source : conservation des forets Naâma (2005-2015)

13
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

Régime saisonnier des précipitations


80
70
60
50
40
30
20 P (mm)
10
0
H (mm) P (mm) E (mm) A (mm)

Hiver Printemps Eté Automne

Figure N°03 : Régime Saisons de la Pluviométrie de périodes (2005-2015) dans la région


de Naâma.
 Nous constatons à partir du tableau ci-dessus et la figure N°03 que pour la période (2005-
2015), le régime était de type A.P.H.E

II.2.3.Températures :

La température est considérée comme le facteur climatique le plus important. C’est celui
qu’il faut examiner en tout premier lieu par son action écologique sur les êtres vivants. Elle joue un
rôle majeur dans la détermination du climat régional à partir des valeurs des moyennes annuelles «
T » et mensuelles et les valeurs moyennes des minima du mois le plus froid « m » et des maxima du
mois le plus chaud « M »ainsi que l’amplitude thermique. (Marouane.B ,2014).

N°03 : Températures moyennes mensuelles [(M+m)/2] :

J F M A M J JT A S O N D
MIN (°C) 2.12 6.98 9.36 10.16 15.22 19.12 20.66 20.94 15.54 10.42 6 4,26
MAX (°C 10,34 10 13,8 18,9 23,7 30,9 37,2 35,1 28,6 24,2 15,7 10,1

MOY (°C) 6,23 8,49 11,58 14,53 19,46 19,46 28,93 28,02 22,07 17,31 10,85 7,18

Source : conservation des forets Naâma (2005-2015)

14
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

températur moyenne° C
35

30

25

20

15 MOY (°C)
10

0
J F M A M J JT A S O N D

Figure N°04 : Evolution de la température à la station de Naâma (2005-2015)

 Moyenne minima le plus froid "m" est 2.12 °C au mois de Janvier, et la moyenne
maxima le plus chaud "M" est 37.2 °C au mois de Juillet

II.3.Calcul des différents paramètres climatiques :

II.3.1. L’indice d'aridité de Martonne (1926)

L'indice de l'aridité est un indicateur quantitatif du degré du manque d'eau présente à un endroit
donné (Oliver, 2006). Nous allons calculer cet indice (A) par la formule de De Martonne (Tableau
N°05).

I = P/(T+10).

Dans lequel

P = Pluviosité moyenne annuelle en mm et

T = Température moyenne annuelle en °C.

Plus l'indice est faible plus le climat est aride, et plus il est élevé plus le climat est humide.

15
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

Tableau N°04 : Classe de l’indice d'aridité De Martonne

Indice d’aridité (I) Type de climat

I<5 climat hyperaride

5<I<7,5 climat désertique

7,5<I<10 climat steppique

10<I<20 climat semi-aride

20<I<30 climat tempère

Tableau N°05 : l’indice d'aridité De Martonne Naâma (2005-2015)

Type de
Station T (°C) P (mm) I (mm/°C+10)
climat

Naâma climat
26.75 211 10.58
(2005-2015) steppique

L’indice d'aridité de De Martonne donne I= 10.58

 Donc le climat de la région de Naâma est steppique

II.3.2. Indice de continentalité

La continentalité est définit par rapport à l’amplitude thermique moyenne (M-m), elle
permet à son tour de préciser l’influence maritime au contraire continentale d’une région. Cette
amplitude thermique représente la limite thermique à laquelle chaque année en moyenne, les
végétations doivent résister (Djebaili, 1984).
D’après Debrach in Alcaraz (1982) quatre types de climats peuvent être calculé en fonction
des écarts thermiques (M-m) :

16
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

 M-m < 15°C : Climat insulaire ;


 15°C < M-m < 25°C : Climat littoral ;
 25°C <M-m < 35°C : Climat semi continental ;
 M-m >35°C : Climat continental.
Tableau N°06 : Indice de continentalité Naâma (2005-2015)

Station M°C m°C (M-m)°C Type de climat

Naâma
37.2 2.12 35.08 Continental
(2005-2015)

II.3.3. Diagrammes Ombrothemiques de Bagnouls et Gaussen :

Le diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen permet de calculer la durée de la saison


sèche sur un seul graphe. L’échelle de pluviométrie est double de la température : l’une humide et
l’autre sèche. On parle de saison sèche lorsque la courbe des pluies passe en dessous de celle des
températures autrement dit lorsque P ≤ 2T. (Zair, 2011)

Figure N°05 : Diagrammes Ombrothemiques de Bagnouls et Gaussen Naâma


(2005-2015)

17
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

 L’examen de diagramme ombrothermique (Figure N°05) montre que la station de Naâma


présentent 08 mois de sécheresse ; généralement de de Mars à Novembre, Ce qui confirme
l'intensité de sécheresse dans la région.

II.3.4. Quotient pluviométrique et climagramme d'Emberger (1955) :

Il permet de connaître l’étage bioclimatique de la région d’étude. (Zair.M, 2011) en abscisse la


moyenne des minima du mois le plus froid le quotient d’Emberger et calculé par la formule
suivante :
2000
Q2 =
( + )( − )
P: moyenne des précipitations annuelles (mm).
M: moyenne des maxima du mois le plus chaud (°k).
m: moyenne des minima du mois le plus froid (°k).
T (°k) = T °C + 273,2.

Tableau N°07 : Quotient pluviothermique D’Emberger durant la période (2005-2015).

Précipitations
Station M (°C) m (°C) Q2 Etage bioclimatique
(mm)
Naâma Aride inférieur à
218.93 37.2 2.12 21.31
(1991-2017) Hiver frais

18
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

Station Naâma

Figure N°06 : Climagramme d’Emberger (Daget, 1977).

 En reportant la valeur calculée (Q2) sur le diagramme d’Emberger (Figure N°06.) qui
comporte en ordonnées la valeur Q2 et en abscisses, la moyenne des minimas du mois le plus
froid (2.12 °C). Nous remarquons que la région appartient à un climat aride supérieur à hiver
frais.

19
CHAPITRE II : ETUDE BIOCLIMATIQUE

II.4. Conclusion :

Le type de climat de notre région d’étude est steppique appartenant a l’étage bioclimatique aride
supérieur a hiver frais avec précipitation irrégulière et faible ; l’examen des diagrammes
ombrothermique montre que la station de Naâma présentent 8 mois sécheresse ; généralement de
mars à novembre ce qui traduis l’intensité de sécheresse dans la région .

La température présente des amplitudes importantes. Le mois de janvier est le moi le plus froids et
le mois de juillet est le plus chaud.

20
CHAPITRE III
AUTO-ECOLOGIE
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

III.1.Famille des Tamaricacées :


La famille des Tamaricacées est une famille de plantes Eudicots qui comprend 120 espèces en
3-5 genres dans le monde. D’après les flores d’Ozenda (1991), Quezel et Santa (1962-1963), cette
famille est représentée que par deux genres en Algérie qui sont : Tamarix L. et Reaumuria L.
Les Tamaricacées est une famille du clade des caryophyllales qui appartient aux Eudicots vrais
selon la nouvelle classification des angiospermes (APG 2003 ;(angiospermsphylogeny group adopté
en 2003)), et dans l’ancienne classification cette famille appartient à l’ordre des Violales (Anderson
,2005).
Les espèces de cette famille sont des plantes ligneuses : arbustes, rarement arbres ou herbes
avec des branches minces, la plupart d’eux sont des halophytes et rarement sont des xérophytes.
(Ahmdane ,1994)
III.1. 1. Caractères généraux de la famille Tamaricacées :
La famille des Tamaricacées regroupe 112 espèces endémiques des régions de l’Eurasie et
l’Afrique et introduites dans d’autres régions telle que l’Amérique du Nord. Ces espèces sont
repartaient en quatre genres qui sont :
Reaumuria : 15 espèces ;
Tamarix : 85 espèces
Myricaria : 10 espèces
Hololachna : 2 espèces, (Wilken, 1993).
Dans l’Afrique du nord Ozenda a cité une vingtaine d’espèces de Tamarix. Les tamaricacées ont,
généralement,
Des feuilles petites alternes, souvent sessiles, rarement Subsessiles, éricoïdes, dotées de glandes qui
secrètent des sels.
L’inflorescence axillaire solitaire (Reaumurieae) ou simple composée de racèmes, en épis ou
solitaires (Tamaricacée).
Les fleurs sont souvent petites, bisexuelles et rarement unisexuelles, actinomorphes,Bractéoles,
penta ou tétramères. (Caiser, 1976)
Sépales et pétales imbriqués. Etamines 5 ou plusieurs, insérées sur un disque nectarifère, libres ou
unies à la base, Gynécée 5-2-carpelle avec autant de stigmates libres, à placentation pariétale ou
pariétale-basale. Ovules de 2 à n, anatropes, ascendants. Le fruit est une capsule loculicide. Graine
barbue entièrement ou seulement au sommet, rarement ailée, albuminée ou non, à embryon droit.
(Crins ,1989)

22
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

Figure N°07: Principaux caractères botaniques de la famille des Tamaricacées


III.2.Genre Tamarix :
III.2.1. Historique de Tamarix :
Le Tamarix est connue depuis longtemps il est cité dans le Coran sacré sous le nom d’Athal.
(Surat Saba, verset 16)

Le nom Tamarix a été dérivé du nom d’une rivière en Espagne appelée Tamaris, à la frontière des
Pyrénées, où les espèces de Tamarix colonisent ses proximités. Le terme Tamarix est adopté la
première fois par Linné en 1753-1754, où il a cité seulement deux espèces dans son « herbier»,
(Baum ,1967).

III.2.2. Description de genre Tamarix :

Tamarix est un genre d'arbustes ou de petits arbres qui appartenant à la famille des Tamaricacées. Il
est fréquent dans les régions méditerranéennes, où il peut être spontané ou cultivé.

23
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

 Les rameaux : Ils sont généralement nombreux minces, glabres, ou écorces de différentes
couleurs : souvent marron ou marron noirâtre.

Photo N° 01 : Les rameaux de Tamarix sp


 Fleurs: printanières (mars-avril). Les fleurs sont souvent petites, bisexuelles et rarement
unisexuelles, actinomorphes, bractéoles, penta ou tétramères.

Photo N° 02: Les fleurs d’un Tamarix sp


 Feuillage caduc. Ses petites feuilles alternes et écailleuses sont semblables à celles de certains
conifères, disposées en hélice autour du rameau, de couleur vert clair. De 1 à 4 mm.
 L’inflorescence est simple ou composée de racèmes ou bien de chatons de 1 à 15cm de
Longueur, sur les nouvelles pousses de l’année ou sur les pousses anciennes, (Allred ,2002)

24
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

Photo N° 03 : Inflorescence: Tamarix gallica .L


 Le fruit est une petite capsule triangulaire contenant des graines à poils.

Port houppier en boule. Les branches de Tamarix sont souples et arquées après avoir supporté la
floraison

 Ecorce brune écaillée


 Tronc lisse dans les premières années, de couleur brun rougeâtre.
III.3. Aire de répartition du genre Tamarix :
Le genre Tamarix est représenté par des espèces phreatophytes facultatives et généralement
halophytes. Originaire des régions d’Europe, de la Méditerranée, de l’Afrique du Nord, du Sahara et
de l’Asie (Figure N°8). Les espèces du Tamarix sont considérées comme espèces envahissantes en
Amérique du Nord et l’Australie (Nelroy E. Jackson, 1996).

Figure N°8 : L’aire d’origine de répartition du genre Tamarix selon (Nelroy E. Jackson, 1996).

25
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

III.4. L’écologie du genre Tamarix


III.4.1. L’habitat :
On trouve le Tamarix dans des systèmes fluviaux, oueds, des lacs surtout salés, aux bords des
routes et des chemins de faire, marécages saisonniers : les plantes mûres peuvent résister à de
longues périodes d'inondation de l'eau (70-90 jours, et même plus de 500 jours) et d’autres
situations de montagnes, et les déserts arides etc. (Mc Daniel et Taylor, 2003).

En effet c’est un phreatophyte facultatif qui se développe mieux quand il y a une source possible
des eaux souterraines, il peut survivre dans des secteurs arides sans abondance d'humidité
extérieure.

Le Tamarix peut se développer aux altitudes variantes de moins 0m à 2100m, mais préfère les
sols salins en dessous de 500m (Ditomaso 1998).

Bien qu'il n'y ait aucune donnée spécifique sur la plage de températures dans lesquelles les espèces
de genre Tamarix sur vivent, ces espèces sont trouvées dans des endroits chauds, arides, des
environnements des déserts à froids, hauts, et des habitats de montagne

III.5. Les utilisations du genre Tamarix

Cette essence est utilisée pour les boisements des terres arides, les lits d’oueds desséchés, talus.
Elle joue un rôle remarquable dans la fixation des dunes continentales et marines aussi bien que
dans la consolidation des berges. Elle est également utilisée dans le boisement des terrains plus ou
moins salés et quelquefois à titre ornementale.

Ce genre joue un rôle important dans l’Afrique du Nord et le Sahara septentrional ou il compte une
dizaine d’espèces dont deux sont très répondues Tamarix articulata et Tamarix gallica.

Dans le Sahara méridional, les tamarix sont plus rares et ne sont guère représentés que par
les deux espèces précédentes.

Le Tamarix peut être utilisé comme aliment du bétail où les moutons par exemple tendent à
consommer les jeunes plants et même les plantes mûres.

Généralement, le bétail tend à consommer les autres plantes, donnant au Tamarix l'avantage
concurrentiel dans les secteurs fréquentés par le bétail.

26
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

La valeur nutritive du Tamarix n'est pas connue, bien qu'on rapporte que la teneur en
protéines brutes est très basse (Johnson, R.1999).

III.6. Description d’espèces Tamarix gallica L :

Arbuste ou arbrisseau de 2 à 8 mètres, à rameaux grêles, effilés, rougeâtres ; feuilles à peine


scarieuses aux bords, un peu glauques, ovales-lancéolées, acuminées, embrassantes et élargies à la
base, se développant en même temps que les fleurs ; bractées ovales, acuminées ; fleurs petites,
globuleuses dans le bouton, en épis nombreux, grêles, un peu lâches ; disque hypogyne à 10 angles
obtus, séparés par des sinus portant des étamines ; étamines saillantes, à anthères apiculées ; capsule
ovale-pyramidale, insensiblement atténuée de la base au sommet.

III.6.1.Systématique

Règne : plantae

Embranchement :Magnoliophyta

Classe : Magnoliopsida ou Dicotylédones

Ordre :Violales

Famille : Tamaricacée

Genre : Tamarix

Espèce : gallica L.

Genre espèce : Tamarix gallica L.

III.6.2.Caractéristiques du taxon :

Ecologie :

Comportement saisonnier :

* Floraison : Mai à Septembre,

Morphologie :

Etamines : Etamines saillantes, à anthères apiculées,

27
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

Feuille :

* Aspect de la feuille : Feuilles acuminées, Feuilles embrassantes et élargies à la base, Feuilles


ovales-lancéolées, Feuilles un peu glauques, Feuilles à peine scarieuses aux bords,

* Couleur de la feuille : Feuille vert bleuté,

* Particularité de la feuille : Se développe en même temps que les fleurs,

Fleur :

* Aspect de la fleur : Disque hypogyne à 10 angles obtus, En racème de 30-60 mm de long,


Fleurs en épis nombreux, Fleurs globuleuses dans le bouton, Fleurs grêles, Fleurs petites, Fleurs un
peu lâches, Sur le bois de l'année précédente,

* Bractée : Bractées ovales, acuminées,

* Couleur de la fleur : Fleurs blanches ou rose pâle,

* Pétale : 1-2 mm de long, 2-3 mm de long, 5 pétales,

Fruit :

* Aspect du fruit : Fruit en capsule,

* Capsule : Capsule ovale-pyramidale, Insensiblement atténuée de la base au sommet,

* Inflorescence : Racème de 3-5 mm de large seulement,

* Aspect de la plante : A rameaux grêles, effilés, rougeâtres, Arbuste ou arbrisseau, Aspect


plumeux, Entièrement glabre,
* Taille de la plante : 2 à 8 m,

28
CHAPITRE III : AUTO-ECOLOGIE

Photo N°4 : Tamarix gallica L. dans la zone d’étude

29
DEUXIEME PARTIE

ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I
MATERIEL ET METHODE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

I.1. Introduction :

Ce chapitre comprend la méthodologie appliquée sur le terrain ainsi que celle utilisée au
laboratoire.

Dans le but d’étudier phyto-écologiques


phyto écologiques en mettant en évidence les relations entre le couvert
humidité) de l’espèce Tamarix
végétal et les conditions édaphiques (salure, argile, calcaire, pH, humidité)
gallica L. occupe des différentes formations sur de substrats généralement alcalins et salés dans la
région de Naâma.
Pour obtenir le maximum d'information sur la zone d'étude, nous avons suivi deux
Approche
I.2. Choix de la zone d’étude :

Le choix des stations est une étape importante qui doit être guidé par les objectifs de notre
étude. Le caractère important et pratique qu’il faut prendre en priorité est l’uniformité de la
végétation dans la station.

Selon Ellenberg (1956),


), la station dépend impérativement de l’homogénéité de la
couverture végétale dont le but est d’éviter des zones de transition. Nous avons donc pu choisir
deux (2) stations Les stations d’étude que nous avons retenues sont celles qui reflètent au mieux la
diversité autoécologique où l’on relève la présence du genre Tamarix.

Figure N° 09 : Choix des sites expérimentaux

32
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

I.2.1. Présentation des stations d’études :

Station 1 :

Station : Sidi Bouadjadj


Localité : à nord l’ouest Naâma
Date : 07/02/2019 (sortie 01)
29/04/2019 (sortie 02)
Descripteurs : kaddou zakiya et khettou zohra
Surface : 100 ha
Relief : plat
Localisation : N : 33°26’738
W : 000°37’678
Temps : ensoleillé.

Photo N° 5: Tamarix gallica L. dans la station de Sidi Bouadjadj

33
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

Photo N°6 : Tamarix gallicaL. dans la station de Sidi Bouadjadj

Station 2 :

Station : Sebkha
Localité : à nord l'est de Naâma
Date : 07/02/2019 (sortie 01)
29/04/2019 (sortie 02)
Descripteurs : kaddou zakiya et khettou zohra
Surface : 5.000 ha
Relief : plat
Localisation : N : 33°27’528
W : 000°29’819
Temps : ensoleillé.

34
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

Photo N°7 : Tamarix gallica L. de la station de sebkha

Photo N°8 : Tamarix gallica L. de la station de sebkha

35
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

I.3. Approche pédologique :

I.3.1 Introduction :

La pédologie est la science du sol qui se préoccupe de l’étude de l’origine des constituants, des
propriétés et de la classification des sols et au mieux des relations qui existent entre le sol et la
végétation ; elle est orientée sur les interactions qui existent entre les groupements végétaux et les
relevés pédologiques. Emile, (1947).

Le sol est l’élément principal de l’environnement qui règle la répartition de la végétation. Il


se développe en fonction de la roche mère, la topographie et les caractéristiques du climat .Ozenda
(1954).

Le Tamarix réclame, surtout, les zones alluviales. Il occupe typiquement les sites à sols en
mélange de sable et limon ou limon, argile, sable et matière organique, l'humidité intermédiaire, les
eaux souterraines peu profondes, et peu d'érosion (Brotherson et Winkel1986).

L’intérêt de cette étude est la mise en évidence de l’influence des facteurs physiques et
chimiques du sol dans le comportement du tamarix.

La méthodologie appliquée est divisée en deux étapes essentielles, la première sur le terrain et la
deuxième au laboratoire.

I.3.2. Méthode d'étude sur le terrain :

 Matériel utilisé sur terrain : Pour entamer le protocole expérimental nous avons
utilisé sur le terrain le matériel suivant:
 Un GPS (globale position système)
 Sacs en plastique étiqueté
 Papier de journaux pour les végétaux
 Tarières de prélèvement

36
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

Photo N°9: Matériels du prélèvement sur terrain.


 Méthode d’échantillonnage :
Avant le prélèvement, nettoyer la surface du sol des herbes, des résidus organiques ou autres
résidus pour avoir un sol propre sur un carré de 40 cm de côté environ.

Pour chaque station, Les échantillons sont prélevés au niveau de l’horizon superficiel par une
tarière environ de 20 cm de profondeur et nous avant mis les échantillons dans des sachets en
plastique.

I.3.3. Méthode d’étude en laboratoire :

- Dans cette partie, nous avons traité les paramètres (physique, chimique, et physico- chimique
du sol).
 Matériel utilisé au laboratoire :
 Appareillages: tamis mécaniques, pH mètre, agitateur magnétique, conductimètre,
balance de précision, pince
 Verrerie : Becher, éprouvettes, les capsules, pipetes,
 Matériel biologique: Sols prélevés dans les différentes stations.
 Produits chimiques: HCL, calcaire pur, eau distillé,

37
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

Méthode :

Différents analyses sont effectuées au niveau de laboratoire, à savoir le séchage, tamisage et


analyses du sol.

1) préparation du sol : Les étapes de préparation du sol sont représentées comme suite :
a) Séchage : à l'aire libre pendant 10 jours

Photo N°10 : séchage des échantillons a l’aire libre


b) Tamisage : les échantillons sont passés au tamis à mailles de 2 mm.

Photo N°11: tamisage


2) Analyses physico-chimique : effectuées pour chaque station et méthodologie
Toutes ces analyses ont étaient effectuer au laboratoire de pédologie de centre universitaire de
Naâma, nouveau site et elles comportent les déterminations suivantes:
Analyses physiques et chimiques du sol :
- granulométrie ;
- la couleur ;
- le pH ;
- La conductivité électrique (CE);
- Le calcaire total (CaCo3).

38
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

a) Analyse granulométrique :

L'Analyse granulométrique s'effectué sur une prise d'essai de terre fine (éléments < 2 mm). Elle à pour
but de déterminer le pourcentage des différentes fractions de particules minérales constituant les agrégats
(Aubert, 1978). La granulométrie est déterminée par Tamisage sec à travers une série de tamis à différents
diamètres, avec l'utilisation d'un vibreur (Aubert, 1978).

Photo N° 12 : Tamis mécanique

B) La couleur :

La couleur est un caractère physique qui peut révéler certaines conditions de pédogénèse et
parfois les vocations possibles du sol considéré. Pour déterminer la couleur, on utilise un code de
préférence, le code international Munsell (MunsellSoilColorChart).

De cet ouvrage de base, toutes les teintes qui peuvent exister au niveau des sols ont été
élaborées sous forme de planches, ce qui facilite la détermination de la couleur de l’échantillon en
choisissant celle qui s’en rapproche le plus.

Photo N°13 : L a détermination de la couleur (code Munsell).

39
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

c) Mesure du pH :

Pour mesurer le pH on effectue une solution d’eau et de terre fine. C’est une mesure de la
quantité d’ions d’hydrogènes présents en solutions aqueuse du sol, il s’agit du pH mètre.

Le pH régule la disponibilité des éléments nutritifs dans le sol, leur toxicité éventuelle et
l’activité microbiologiques du sol, c’est probablement le facteur le plus important à considérer lors
de l’analyse du sol (Aubert, 1978).

Les valeurs du pH sont exprimées. L’échelle est donnée comme suit

Tableau N° 08 : Echelle d’interprétation du pH.

pH Sol

˂4,9 Très acide

4,9-6,0 Acide

6,0-7,0 Peu acide

7,0 Neutre

7,0-8,0 Peu alcalin

8,0-9,4 Alcalin

˃9,4 Très alcalin

c.1 Mode opératoire

- À la balance, on a pesé 40 g du sol sur chaque bécher


- On a ajouté 100 ml d’eau distillée dans chaque éprouvette, puis, on a mets cette quantité sur
chaque bécher.
- Agiter ces échantillons à l’aide de l’agitateur durant 10 min.
- On a filtré ces solutions, et mesuré l’acidité du sol avec le pH mètre.

40
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

Photo N°14 : Mode opératoire du paramètre pH

d) La conductivité électrique :
Elle traduit la concentration saline totale de la solution préparée (solution sol/eau=1/5). La
conductivité électrique est directement proportionnelle à la somme des ions en solution à une
certaine limite de concentration. La conductivité électrique est exprimée en dS/m relative à 25°c
(Aubert, 1978).
Tableau N°09 : Echelle de salure en fonction de la conductivité

Non salé Peu salé Salé Très salé Extrêmement salé


C.E Extrait
0.6 1.2 2.4 6
1/5(dS/m)

41
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

d .1 Mode opératoire :

- Mélanger 20g de sol fine avec 100 ml d’eau distillé (le rapport sol/eau soit égal a 1/5)

- Passer le mélange dans l’agitateur pendant quelque 30min.

Photo N°15 : l’agitation

- Filtrer la suspension ; le filtrat doit être parfaitement clair

Photo N°16 : la filtration

- introduire le filtrat est après dans la cuve de mesure de la conductivité ; rincé au préalable avec la
solution à mesure .a l’aide du point de mesure ; on détermine la résistance du volume liquide entre
les électrodes du conductimètre.

42
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

Photo N° 17: mesuré la conductivité électrique

e) Dosage du calcaire total (caco3)

Le calcaire total est déterminé par la méthode du calcimètre de Bernard qui se base sur la
décomposition de carbonates de calcium par l’acide chlorhydrique et la mesure du volume de gaz
carbonique dégagé lors de cette réaction (Aubert, 1978).

Il est déterminé par la méthode volumétrique avec une échelle d’interprétation qui est comme suit :

Tableau N° 10 : interprétation des niveaux de calcaire total (Achkar, non daté)

Calcaire total (%) Jugement

0 Nul

< 0-1 Très faible

< 1-4 Faible

< 10-15 Moyenne

< 15-30 Moyennement élevé

< 30-45 élevé

> 45 Excessivement élevé

43
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES

e.1 Mode opératoire :

A l’aide du calcimétre de BERNARD on fait doser le calcaire par dégagement de dioxyde de


carbone CO2 par l’acide Chlorhydrique HC1 et mesurer le volume de gaz avec une correction
obtenue par un dosage de carbone de calcium pur.

Calcaire total (%) = pv / PV * 100 AUBERT ,1978)

P = Masse de l’échantillon.

V = volume de CO2 dégagé par l’échantillon.

p = Masse de CaCO3 pur.

y = volume de CO2 dégagé par le CaCO3 pur.

Photo N°18 : Mode opératoire du paramètre de calcaire total à l’aide du calcimétre de


BERNAR

44
CHAPITRE II
RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

PARTIE 01 : résultats des analyse physico-chimiques


Après l'analyse et les traitements des différentes données acquises sur le terrain et le
laboratoire, soit par les analyses chimiques et granulométriques au laboratoire, nous allons
procéder à l’interprétation des résultats.

II.1 Résultat des analyses physiques

II.1.1 Granulométrie :

Tableau N° 11 : représente les résultats de l’analyse granulométrique de la station de


sebkha

refus partiel refus cumulé refus cumulé% tamis cumulé tamis cumulé %
> 4 mm 86.4 86.4 4.32 1913.6 9.68
2 mm 13.5 99.9 4.99 1900.1 95.005
1 mm 38.2 138.1 6.90 1861.9 93.09
500 µm 49.4 187.5 9.375 1812.5 90.62
250 µm 460.6 684.1 32.405 1351.9 67.59
> 250 µm 1351.9 2000 100 0 0

Tableau N° 12 : représente les résultats de l’analyse granulométrique de la station


de Sidi Bouadjadj

Refus partiel refus cumulé refus cumulé% tamis cumulé tamis cumulé %
> 4 mm 1.5 1.5 0.075 1998.5 99.925
2 mm 3 4.5 0.225 1995.5 99.775
1 mm 5 9.5 0.475 1990.5 99.525
500 µm 14 23.5 1.175 1976.5 98.825
250 µm 970 993.5 49.675 1006.5 50.325
> 250 µm 1006.5 2000 100 0 0

 Vu l’aspect très grossir des échantillons et le manque d’agrégats ; l’analyse granulométrique


a été réalésé par un simple tamisage.

46
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

 L’analyse des résultats émise et montre l’hypothèse de la dominance de la fraction


sableuse

II.1.2 La couleur :
 Code de MUNSELL indique 5YR 6/6 (reddishyellow) dans la station de SEBKHA et dans
la station de SIDI BOUADJADJ 5YR 4/6 (yelloroishred)

II.2.Résultats des analyses physico-chimiques (CE et pH)


Tableau N° 13 : les résultats de l’analyse physico-chimique du sol (le pH et la CE).

pH CE

1 7.95 1.5
2 7.96 1
3 8.03 1.2
4 7.95 1
5 7.97 1.4
Sebkha
6 8.41 2.2
7 7.72 1.316
8 7.75 1.525
9 8.29 1.925
10 8.32 0.992
1 8.42 1.5
2 8.52 1
3 8.14 1.2
4 8.60 1
5 8.76 1.4
Sidi 6 8.00 2.2
Bouadjadj 7 7.78 1.316
8 8.68 1.525
9 8.14 1.925
10 0.992
8.3

Selon Servant (1975), qui exprime la classification de la salinité en fonction de la CE de


l'extrait aqueux 1/5 du sol, Dans ce tableau, en trouve que les stations qui caractérisé par :
 Station de sebkha : un sol salée (1.31 et 1.92 ms/cm), avec un pH neutre à légèrement
alcalin (7,42 à 8.41).

47
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

 Station de sidi bouadjadj : La conductivité électrique est comprise entre 0.23 et 0.82
ms/cm ; ce qui indique un sol non salée avec un ph basique varie entre 7.78 et 8.76

II.3. Résultats des analyses chimiques (CaCO3)


Après les analyses au laboratoire sur les échantillons du sol nous avons obtenir
sur les résultats suivants :
Tableau N°14: Représente les résultats de l’analyse calcaire totale

Sebkha Sidi Bouadjaj


Arbuste CaCo3 % CaCo3 %
1 2.60 0.52
2 5.21 3.91
3 5.21 1.30
4 3.91 0.78
5 3.91 0.52
6 4.95 0.26
7 6.26 3.13
8 3.91 1.04
9 6.52 0.2
10 2.60 0.26

 A partir des résultats de tableau, Selon Lambert (1975), on observe que la moyenne de
caco3 est très faible dans la station de SIDI BOUADJADJ est de 1.17 % par rapport à la
station de SEBKHA est de 4.50%.

48
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

II.4. L’interprétation des résultats :


II.4.1. Le pH :
Le pH indique le degré d’acidité ou l’basicité qui joue un rôle très important sur
l’assimilation des éléments nutritifs par la plante, il a une influence sur trois composants
importantes de la fertilité d’un sol : la biodisponibilité des nutriments, activité biologique et la
stabilité structurale, la variation de pH dépond à les variations saisonniers et le nombre des ions en
réserve sur le complexe argilo-humique, l’état hydrique du sol, sa température et (Paul thorez,
dejean, 2012).
Les résultats de l’analyse du pH se sont présentés dans le tableau. Montrant que la majorité des
échantillons analysés démontrent une voie pédo-génétique à voie saline neutre, ceci pourra être
expliqué par la présence des cations spécifiques (Ca+) qui entrave l’augmentation du pH.

Sols étudiés des stations on dit pH moyennement neutre à l’égerment alcain.ils varient de 7,42 à
8.41 .les valeurs de pH semblent être en accord avec le niveau d’alcalinité rencontré dans les sols
étudiés.

II.4.2. Conductivité électrique (CE)


La salinité totale d'un sol peut être définie d'une manière précise et rapide par la mesure de la
conductivité électrique sur l'extrait de pâte saturée ou l'extrait dilué.la teneur en sels solubles est
couramment exprimé par la conductivité électrique à 25 C° .les valeurs de la CE de la solution
obtenue du rapport 1/5 (CE 1:5)
Selon Servant (1975), La plus part du sol des dix profiles est fortement salé, car la conductivité
électrique de l'extrait dilué au 1/5 varie entre 1.31 et 1.92 ms/cm dans la station de SEBKHA , ce
qui peut être expliquer par une accumulation des sels, avec une exception dans les premiers
horizons , qui sont excessivement salé, ce qui peut être expliqué : soit par rassemblement des sels
ou par l'effet d'irrigation. Soit par fortes évaporations dues aux températures élevées de la région,
ainsi, qu’aux eaux d’irrigation, il s’ajoute aussi le phénomène de la remonté des eaux de la nappe
phréatique.

Dans la station de SIDI BOUADJADJ le sol non salé.


Donc le Tamarix n'est pas un halophyte d'obligation, c'est-à-dire il peut se développer sur des
sols salés comme il peut se développer sur des sols non salés,

49
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

II.4. 3. Calcaire total


L’analyse du calcaire total est nécessaire pour affiner la caractérisation des constituants du sol et
améliorer les choix stratégiques en termes de chaulage. Comme la granulométrie, c’est une
caractéristique stable du sol, qu’il n’est pas utile de mesurer à chaque analyse, pour peu que la zone
de prélèvement soit stable et correctement repérée.
Selon Lambert, 1975. La plus part du sol de ces profiles sont pauvre en calcaire, par ce que :
Les réserves naturelles ce calcium² et leur libération progressive par dissolution sous l’effet des
précipitations et de l’activité chimique et biologique du sol rend inutile tout retour au chaulage sur
le très long terme.

50
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

Partie 02 : morphométrique

Nous avant choisi 10 échantillons avec des différents diamètres dans chaque station

Tableau N°15 : Traitements statistiques de l’hauteur des tiges des tamarix gallica L :

Tc To P value ddl Signification

2.26 5.69 1.07 18 *

Tableau N°16 : les moyennes de l’hauteur des tiges des tamarix gallica L. dans les deux
stations

Effectif Moyenne Variance Ecart-type

STATION 10 4,59 0,21 0,45


1

STATION 10 3,52 0,15 0,38


2

l'hauteur
5,00
4,50
4,00
3,50
3,00
2,50 Moyenne
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
1 2

Figure N°10 : les moyennes de l’hauteur des tiges des Tamarix galica L. dans les deux stations

51
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

Tableau N°17 : Traitements statistiques diamètre des tamarix gallica L.:


Tc To P value ddl Signification

2.26 7.93 0.00 18

Tableau N°18 : les moyennes de Diamètre des tamarix gallica L. dans les deux stations
Effectif Moyenne Variance Ecart-type

STATION 1 10 24.35 22.55 4.75

STATION 2 10 11.99 1.74 1.32

Diamètre
30,00

25,00

20,00

15,00
Moyenne
10,00

5,00

0,00
1 2

Figure N° 11: les moyennes de Diamètre des tamarix gallica L. dans les deux stations

Interprétation des résultats :

au seul d’un probabilité alpha=0.05de la comparaison des moyenne de l’hauteur et diamètre de


l’espèce Tamarix galica L. de deux station (Sebkha et Sidi Bouadjadj ) la déférence entre les
moyenne est significative ; ce la revient au type de sole notamment l’effet de la salinité

52
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

II.5. Conclusion :

A partir des analyses physiques, chimiques et physico-chimiques, des échantillons du sol


prélèvent au niveau des deux biotopes, on a noté que la texture de tous les sols est de type sableuse.
Les valeurs du pH des différents échantillons du sol oscillent entre 7,42 à 8,41. Selon l'échelle
d'interprétation du pH signalé par LE CLECH (2000), le sol étudié a une réaction légèrement
alcaline au niveau des milieux.

Dans le cadre de cette approche, on a constaté que les teneurs en calcaire total sont de l’ordre de
1.17 % à 4.50%.Dans les deux biotopes. En comparant les valeurs obtenues à celles signalées par
Baize (1988), nous constatons que le sol étudié est fable calcaire. Les résultats obtenus concernant la
conductivité électrique dans la station de sebkha qui varient de 1.31 et 1.92 ms/cm montrent que le sol
étudié est salé à extrêmement salé selon LE CLECH (2000). Selon Saidet (2016), la salinité affecte un
milliard d’hectares de terre dans le monde majoritairement localisés dans les régions arides et semi-
arides. En ce qui concerne les caractéristiques biochimiques mais Le problème de la salinité n’existe
pas dans la station de Sidi Bouadjaj, Selon les résultats obtenus, la salinité est absente dans le sol de
la surface parce que les valeurs de conductivité électrique Inférieur à 0,60ms/cm avec une valeur de
0.23 et 0.82 ms/cm 0,18.
Lorsque nous avons comparé la couleur du sol de chaque station avec la charte de Mensell,
Nous avons obtenu deux couleurs déférentes. La couleur de sol de sebkha est 5YR 6/6
(reddishyellow), et de Sidi Bouadjadj est 5 /4 10YR 5YR 4/6 (yelloroishred)
Tamarix gallica.L est une espèce qui s’installe sur un sol à substrat faible calcaire à pH légèrement
alcalin à texture où le sable domine toujours avec un climat semi aride pour les deux stations

53
CONCLUSION GENERALE
ET PERSPECTIVE
CONCLUSION GENERALE

Conclusion général :
L’état actuel des écosystèmes, leur importance écologique et socio-économique, la
dégradation du milieu et la nécessité d’un développement durable sont autant d’éléments qui
justifient notre recherche.
L’objectif principal de notre travail consistait à suivre une approche pédologique. La
région de Naâma a été choisie comme modèle pour une étude phytoécologique des groupements
à Tamarix.
Au terme de ce travail, nous avons :
 L’étude physique du milieu nous a permis de distinguer les caractères géologiques,
géomorphologiques et hydrologiques de la région d’étude et leurs relations avec la
répartition des Tamaricacées
 La wilaya de Naâma, qui est avec un climat aride et semi-aride, et leur principal
problème c’est la désertification et l’ensablement, malgré cette situation, l’espèce de
Tamarix gallica L. S’adapte avec ce climat, elle est utilisée comme une solution contre
ce problème car elle fixer les dunes de sable.
 Pour mieux connaître le substrat sol, nous avons effectué l’analyse physico-chimique des
échantillons prélevés au niveau de l’horizon 0-30 cm à proximité des espèces Tamarix
gallica L.
 D’après les résultats obtenus on peut tirer les conclusions suivantes :
 Le sol de la région d’étude se caractérise par une texture sableuse dans les deux stations
 Le pH des sols de notre région d’étude légèrement alcalin
 Concernant le taux du calcaire total faible, ce qui influence la disponibilité lité des
éléments nutritifs pour la plante
 le sol salé dans la station de Sebkha et non salé dans la station de Sidi Bouadjadj, car
les mesures obtenues de conductivité électrique sont faible.
 L’étude des relations entre la couverture végétale et les conditions édaphique fait
ressortir une relation significative entre l’espèce ; la salinité donc Tamarix gallica L.
résistance beaucoup plus dans milieu salé.
 D’après notre résultat l’espèce de Tamarix gallica L. est une espèce qui s’adapte avec
des différents types de sol.

55
CONCLUSION GENERALE

 Donc la plantation de cette espèce est une solution pour la protection et la conservation
de sol contre la dégradation et l’érosion.
Perspective :
 Pousser les éleveurs de notre région par les moyenne de sensibilisation d’utilisé cette
espèce comme fourrage pour leurs cheptel.
 Enfin l’intérêt porté au niveau de ce travail au genre tamarix, ne vient pas au hasard car
du fait de sa richesse spécifique et sa capacité de résistance au niveau de zones arides et
semi-arides. Ce taxon se trouve le mieux placé pour participer à une gestion conservation
de ces milieux menacées de désertisation.
 Cette espèce nécessite ; d’autre recherche scientifiques ; afin de cerner parfaitement
l’utilité de taxon.

56
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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