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et de la recherche scientifique
Université Mohamed Boudiaf - M’sila
Faculté de technologie
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER
THEME
Dirigé par :
Mr. KHEMISSA Mohamed, Professeur, Encadreur
Mr. SEDDIKI Ahmed, M.A.A., Co - Encadreur
Promotion : 2017/2018.
Remerciement
Toute ma gratitude, grâce et remerciement vont à dieu le tout puissant qui m’a
donné la force, la patience, le courage et la volonté pour élaborer ce travail.
Je tiens tout d’abord à remercier Mes trés chers parents qui m’ont guidé durant
les moments les plus pénibles de ce long chemin, qui ont été à mes côtés et
m’ont soutenu durant toute ma vie, qui ont sacrifié toute teurs vie afin de me
voir devenir ce que je suis. Et ma sœur LAMIA et frère HAKOU.
A vous
TOUAFEK Walid
RESUME
Le travail présenté dans ce mémoire a pour but d’analyser la stabilité des remblais en terre.
En premier temps on a présenté des généralités sur les remblais, les remblais de grande
hauteur et leurs modes de déformations.
Ensuite on a exposé les différentes méthodes d’analyse de la stabilité des remblais et des
calculs détaillés des tassements.
On a présenté tous les modules du logiciel GEOSTUDIO et du code de calcul par éléments
finis PLAXIS, leur mode de fonctionnement, l’introduction des données, la modélisation des
phases de calculs, la lecture des résultats et le tracé des différentes courbes.
ﺗطرﻗﻧﺎ ﻓﻲ اﻟﺟزء اﻟﻧظري ﻣن اﻟﺑﺣث اﻟﻰ ﺗﻘدﯾم ﻣﻌﻠوﻣﺎت ﻋﺎﻣﺔ ﻋن اﻟردم وطرق ﺗﺷوھﺎﺗﮫ.
ﺛم ﻋرﺿﻧﺎ طرق ﺗﺣﻠﯾل اﺳﺗﻘرار اﻟردم اﻟﺗراﺑﻲ وﺗﻔﺻﯾل طرق ﺣﺳﺎب اﻟﮭﺑوط.
ﻗدﻣﻧﺎ ﺑﻌد ذﻟك طرﯾﻘﺔ ﻋﻣل ،ادﺧﺎل اﻟﻣﻌطﯾﺎت ،اﻟﻧﻣذﺟﺔ ،ﻗراءة اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ واﻧﺷﺎء اﻟﺑﯾﺎﻧﺎت
ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل ﺑرﻧﺎﻣﺟﻲ ﺣﺳﺎب اﻻول ﯾﻌﻣل ﺑﺎﻟطرق اﻟﺗﻘﻠﯾدﯾﺔ واﻟﺛﺎﻧﻲ ﺑطرﯾﻘﺔ اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣﺣدودة.
طﺑﻘﻧﺎ اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت اﻟﻧظرﯾﺔ ﺑدراﺳﺔ اﻻﺳﺗﻘرار اﻟﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﻲ وﺣﺳﺎب اﻟﺗﺷوھﺎت ﻟﻣﺷروع ردم
ﺗراﺑﻲ ﻟﻣطﺎر "ﻋﯾن ارﻧﺎت" ﺑوﻻﯾﺔ ﺳطﯾف ﻣﻊ اﻻﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺟزاﺋري ﺣﯾز
اﻟﺗﻧﻔﯾذ.
The work presented in this end of study project aims to analyze the stability of earth
embankments.
Then the various methods of analysis of the stability of the embankments and detailed
calculations of the settlements were exposed.
All the modules of the GEOSTUDIO software and the PLAXIS finite element code, their
mode of operation, the introduction of the data, the modeling of the calculation phases, and
the reading of the results and the drawing of the various curves were presented.
It ended with a practical application, which consisted in the numerical simulation of the
mechanical stability and the calculation of the embankment deformations of the extension of
the Ain Arnat aerodrome (wilaya of Sétif) with the implementation of the Algerian seismic
regulations in force.
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
La construction de remblais sur sols mous pose des problèmes, associés à la faible résistance de ces
sols, qui entraîne des difficultés à assurer leur stabilité et à une forte compressibilité, qui se traduit
par des tassements et des déformations importants des ouvrages.
Dans certains cas, la faible perméabilité de ces sols impose des calendriers de construction très
étalés dans le temps, des coûts d'entretien et de réparation élevés sur de longues périodes
d'utilisation des remblais, ou la mise en œuvre de techniques de confortation ou de drainage des
sols complexes et coûteuses.
L'étude des remblais sur sols mous constitue depuis plus de trois décennies le sujet de recherche de
beaucoup de laboratoires et universités. Ces recherches ont été menées à partir de trois types
d'études :
- études expérimentales en vraie grandeur ;
- études expérimentales en laboratoire ;
- études théoriques et modélisations numériques. L'introduction de la méthode des éléments finis
dans les études de remblais sur sol compressibles date du début des années 1970.
Toutes ces complexités rendent le calcul des remblais difficile et dont les résultats obtenus peuvent
être incertains. Le choix du type de remblai à mettre en place puis les modèles qu’il faut associer au
sol de fondation et au remblai ont une influence non négligeable sur les résultats de calcul.
Le calcul des remblais a longtemps été abordé du point de vue de la stabilité. Toutefois la prise en
compte des déformations avant la rupture s'avère de plus en plus nécessaire dans la pratique de
l'ingénieur. Les progrès des ordinateurs et des méthodes d'analyse numérique ont permis de mettre
au point des modèles rhéologiques et des algorithmes de résolution, conduisant à des modélisations
qui prennent mieux en compte le comportement observé sur le terrain.
La modélisation du comportement des sols est une étape importante qui conditionne la qualité des
analyses des ouvrages.
Le travail présenté dans ce mémoire a pour objectif de proposer une orientation scientifique sur
l’utilisation des différents modèles de comportement de sol pour l'étude des remblais.
1
On a utilisé différents modèles de comportement de sols employés dans le logiciel Plaxis V8, pour
modéliser le comportement du sol de remblai et du sol de sa fondation compressible
Chapitre 2 : les méthodes d’analyse de la stabilité des remblais : calcul de la stabilité ; méthodes
de calcul de la stabilité et de déformation de remblai ; principe de calcul des tassements.
Chapitre 4 : Etude d’un cas : elle comporte une application numérique au calcul de stabilité d’un
remblai situé dans la commune d’Ain Arnat (wilaya de Sétif), l’analyse de stabilité au glissement et
le calcul des déplacements.
2
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE PREMIER
On précise ici un certain nombre de termes très courants qui seront régulièrement utilisés par la
suite et qu’il convient de bien connaitre.
1.1.1 Le Remblai :
Un remblai est un ouvrage en terre qui provient de la mise en place de matériaux pour rehausser ou
niveler le terrain naturel. Il doit pouvoir supporter les sollicitations ultérieures (trafics routier ou
ferroviaire, bâtiments, super- structures...) sans déformation préjudiciable (tassements,
glissements...).
a) b)
Figure 1. 1 : Types de Remblai ( ferroviaire, routier)
La qualité d’un remblai dépend de la nature des matériaux qui le compose et de leur mise en œuvre.
Les matériaux, issus des déblais (Consiste à abaisser le niveau du terrain par enlèvement des terres)
du site ou d’un emprunt, doivent être mis en place à une teneur en eau correcte (pour assurer une
portance suffisante) et compactés (pour garantir leur stabilité).
4
1.1.2 Le remblaiement :
Remblayer un terrain avant des travaux de construction : c'est même une technique d'aménagement
de terrain.
Les grands remblais sont plus qu'un empilement de couches bien compactées. Leurs déformations
peuvent être importantes et évoluer au cours du temps. Ils sont le plus souvent hétérogènes parfois
constitues de matériaux évolutifs. Ils comportent des ouvrages transversaux et longitudinaux (Les
réseaux d’assainissement des eaux).
Les remblais de grande hauteur peuvent également être construits avec des matériaux de
caractéristiques moins sécuritaires (sols fins argileux notamment). Dans ce cas, leur conception et
leur réalisation ne s’appuient plus seulement sur les règles empiriques évoquées précédemment,
mais font aussi un large appel à des études spécifiques de mécanique des sols et des roches au
même titre qu’un ouvrage d’art.
Il n’est pas possible de déplacer les sols utilisés en remblai sur de grandes distances et il faut donc
s’accommoder des matériaux disponibles. Cela doit inciter les projeteurs à adapter très tôt le tracé,
pour éviter d’avoir ensuite à prendre des risques excessifs sur la qualité des matériaux employés.
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Figure 1.4 : Caractéristiques géométrique d’un remblai
Rt=Hr* 100/(100-T)
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Figure 1.7 : Répartition des contraintes à la base du remblai
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a) b)
Figure1.10 : Rupture par poinçonnement
Des instabilités de Capacité portante par poinçonnement de la couche de sol mou sur
compressibles. (L’ensemble du remblai s'enfonce en repoussant le sol de part et d'autre). Ce type
d'instabilité se produit dans les couches de sol très molles.
La stabilité d'un remblai sur sol mou est la plus critique à court terme, pendant ou à la fin de la
construction. Par la suite, la cohésion non drainée augmente et le coefficient de sécurité également.
Plus un sol est imperméable, plus le temps de passage au long terme est important
(Mestat et al. 1999).
Un choix judicieux de la géométrie du remblai lors de son édification permet d'éviter que celui-
ci soit en état de rupture sous l'effet des contraintes de cisaillement induites dans le massif de
fondation. La vérification de ce choix se fait au moyen du calcul de l'équilibre suivant une surface
de rupture probable, généralement de forme circulaire (Mestat et al. 1999).
a) b)
Figure 1.11 : Rupture rotationnel sans fissuration
Les tassements calculés doivent être pris en compte dans l'épaisseur totale du remblai à mettre en
place pour obtenir à terme la cote prévue au projet. En particulier, il faut analyser la stabilité en
tenant compte de l'épaisseur totale du remblai, tassements compris.
Des tassements importants dans les remblais de grandes hauteurs lors de construction par étapes,
dans chaque étape.
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CHAPITRE DEUXIEME
2.1. Introduction :
Dans l’art de l’ingénieur le glissement de terrain peut intervenir à propos des travaux qui peuvent
modifier un équilibre préétabli : (talus naturels, remblai d’autoroute ou de canaux d’irrigation …).
Le calcul de la stabilité des talus est destiné à prévenir ces incidents, c’est-à-dire à trouver la pente
à donner à un talus pour qu’il présente un certain degré de sécurité vis-à-vis du glissement.
L’analyse de la stabilité des pentes contre les glissements s’effectue habituellement à la rupture à
l’aide :
→ des méthodes d'équilibre limite ;
→ des méthodes numériques telles que méthode des éléments finis ou différences finis.
Ces méthodes donnent par l’intermédiaire du coefficient de sécurité une idée de l’état d’équilibre
de la pente étudiée par rapport à l’équilibre limite. L’expression du coefficient de sécurité est
différente selon qu’il s’agit d’une rupture plane, circulaire ou quelconque.
Dans laquelle max désigne la résistance au cisaillement du sol intéressé par le glissement et la
contrainte de cisaillement mobilisée le long de la surface de rupture
L’analyse de stabilité consiste alors à rechercher la surface de rupture la plus défavorable, c'est-à-
dire, dont le coefficient de sécurité est le plus faible : c’est elle qui conditionne la stabilité du talus
12
2.2. Études de la stabilité des pentes :
Les méthodes sont divisées en deux grandes parties :
→ Les méthodes analytiques ;
→ Les méthodes numériques.
Les calculs à la rupture supposent que le terrain se comporte comme un solide rigide-plastique (ou
rigide rupture). Le critère de plasticité (ou rupture) est défini par une loi classique (Mohr-Coulomb
en général). Ce critère atteint au niveau de limite du volume étudie (surface de rupture potentielle).
Figure 2.3 : Surface de rupture et bilan des efforts pour une méthode conventionnelle.
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Nous découpons la masse de sol supposée en mouvement (zone de glissement) en tranches
verticales successives (Fig. 2.3 (a)), en veillant à ce que la base de chaque tranche puisse être
considérée comme à peu près rectiligne et située dans un seul type de sol ou de régime hydraulique.
Le nombre total de variables (inconnues) associées à chaque tranche est de 6 −2, (Fig. 2.3 (b)).
L’équilibre des forces, définies ci-dessus, s’exprime par les considérations statiques habituelles, à
savoir par 3 équations d’équilibre :
équations de rotation, s’exprimant ici par la sommation des moments,
2 équations de translation, à savoir la sommation des forces dans deux directions.
C'est à partir de ces équations que sont définis les coefficients de sécurité. Les 3 équations
d’équilibre et équations données par le critère de rupture (qui est généralement le critère de
Mohr-Coulomb) ne suffisent pas à rendre le problème déterminé, aussi est-on obligé de posséder
des informations supplémentaires relatives, soit à la répartition des composantes normales à la base,
soit à celle des forces entre les tranches. Donc, le nombre d’équations supplémentaires est de 2 −2.
En un point de la surface de rupture potentielle, le coefficient de sécurité global est défini par le
quotient de la résistance au cisaillement du sol et de la contrainte de cisaillement mobilisée
s'exerçant réellement sur la surface :
=
- =1, il n’y a pas de rupture ;
- <1, la rupture se produit).
Parmi les méthodes les plus couramment utilisées nous pouvons citer ici, sans tenter d’en faire une
description exhaustive :
→ Méthode ordinaire (ou conventionnelle) de (Fellenius, 1936): Qui est la plus utilisée dans la
catégorie des méthodes des tranches. Dans sa forme originelle, elle se base sur l’hypothèse d’une
ligne de glissement circulaire choisie arbitrairement,
→ Méthode simplifiée de (Bishop, 1955) : Qui néglige les forces tangentielles entre tranches. Les
forces normales aux bases des tranches sont obtenues par l’équation d’équilibre vertical,
→ Méthode de (Spencer, 1967) : Qui suppose qu'il y a un rapport constant entre les composantes
verticales et horizontales des forces intertranches,
→ Méthode complète de (Janbu, 1968) : Qui suppose que le point d’application de chaque force
intertranche peut être défini par sa position sur une ligne de poussée.
Figure 2.4 : Schéma type d’une rupture circulaire : méthode des tranches
Le coefficient de sécurité au glissement circulaire est défini par le rapport des moments résistants et
moteur selon l’expression suivante :
é
=
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Deux méthodes de calcul permettent de traiter ce problème :
→La méthode de Fellenius, dans laquelle on admet que les forces externes inter-tranches sont
égales. D’où l’expression suivante du coefficient de sécurité :
→La méthode de Bishop, dans laquelle on admet que seules les composantes horizontales des
forces externes inter-tranches s’équilibrent. D’où l’expression suivante du coefficient de sécurité :
→ Calcul manuel à l'aide d'abaques : Pour les cas les plus simples, les solutions obtenues ont été
portées sous forme d’abaques qui permettent ainsi l’obtention rapide de tacteurs de sécurité. Il faut
cependant toujours les utiliser avec beaucoup de précautions et n’appliquer leurs résultats qu’après
avoir soigneusement vérifié qu’on se trouve dans le domaine de validité de ces abaques.
Tableau 2.1 : Variations de ru en fonction des conditions hydrauliques régnant au sein du massif
Conditions hydrauliques ru
Pas de nappe 0.0
Nappe à mi-hauteur du talus 0.25
Nappe confondue avec le talus 0.4-0.5
Talus immergé 0.6
16
Le coéfficient de sécurité d’une pente donné peut être alors défini par :
FS=m(c’,φ’,β)- n(c’,φ’,β).ru
Les abaques de Bishop-Morgenstern, qui donnent les facteurs m et n sont adaptés aux cas où la
cohésion est nulle. Ils sont présentés dans les figures 2.5 et 2.6 ci après.
17
Les abaques de Hoek et Bray (1981), ne s’appliquent pas aux talus constitués de matériaux non
cohérents. Elles ont cependant l’avantage de donner des facteurs de sécurité pour cinq
configurations hydrauliques prédéterminées de talus homogènes présentant éventuellement une
fissure de traction (fente) en tête de talus.
Les abaques de Kérisel (1966), permettent de déterminer le facteur de sécurité ainsi que le cercle
le plus défavorable à la stabilité pour des talus en fonction des paramètres de résistance et de
l’angle d’inclinaison par rapport à la normale des lignes de courant rectilignes et uniformes.
Pour terminer nous citons les abaques de Pilot (1967) qui traitent de la stabilité des talus et
remblais reposant sur des sols compressibles.
Cependant, du fait que l’on s’appuie sur le comportement associé (élastique parfaitement plastique)
donc sur une rhéologie relativement éloignée du comportement réel, les méthodes classiques ne
peuvent fournir que des bornes inférieure et supérieure correspondant respectivement aux champs
statiquement admissibles et cinématiquement admissible. Dès lors, des modèles de comportement
élastoplastiques sont nécessaires et la méthode de calculs par éléments finis permet de contourner
ces difficultés dans l’étude de la stabilité des pentes. Ceci fait l’objet de la partie suivante.
Les méthodes numériques en géotechnique ont pour but de décrire, d’expliquer ou de prédire le
comportement d’une structure naturelle ou artificielle sur la base de lois physiques qui relient les
variations des contraintes aux déformations et aux déplacements.
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→Choix de La méthode :
En fonction du type de résultats attendus (analyse de stabilité, calcul des déformations) et des
caractéristiques propres au milieu étudié (type de roches ou de sols, densité du réseau de
fracturation, etc.) le choix de la méthode numérique la mieux adaptée peut ne pas être immédiat.
Ces éléments sont liés entre eux par un nombre de points appelés nœuds. On considère d’abord le
comportement de chaque partie indépendante, puis on assemble ces parties de telle sorte qu’on
assure l’équilibre des forces et la compatibilité des déplacements réels de la structure en tant
qu’objet continu.
La MEF est extrêmement puissante puisqu’elle permet d’étudier correctement des structures
continues ayant des propriétés géométriques et des conditions de charges compliquées. Elle
nécessite un grand nombre de calculs qui, cause de leur nature répétitive, s’adaptent parfaitement à
la programmation numérique.
Il est donc nécessaire de faire une prévision correcte de l'amplitude et de la vitesse des tassements
sous le remblai étudié (Magnan et al., 1984)
Les méthodes traditionnelles de prévision des tassements de remblais sont fondées sur la théorie de
la consolidation unidimensionnelle de Terzaghi et sur l'essai oedométrique. Elles peuvent être
appliquées valablement lorsque l'ouvrage et le sol de fondation vérifient les conditions suivantes:
couche d'argile comprise entre deux couches drainantes (ou une couche drainante et une couche
imperméable) et chargée uniformément sur toute sa surface (Mestat et al., 1988).
Ces conditions sont satisfaites lorsque la surface chargée est de grande étendue, de telle façon que
les déplacements latéraux du sol, au moins dans la zone centrale, puissent être considérés comme
négligeables (Bourges, 1976).
En revanche, ces conditions ne sont plus satisfaites si des déformations latérales notables se
développent sous la fondation. Dans ce cas, des contraintes de cisaillement apparaissent dès le
chargement et provoquent souvent des tassements plus importants que ceux dus au phénomène de
consolidation.
A cette catégorie de problème se rattachent les ouvrages fondé sur des sols compressibles de faible
capacité portante: remblais routiers de grande largeur, remblais servant d'assise à des pistes
d'aérodromes ou à des voies ferroviaires ; etc.
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2.3.2 Les Principales méthodes de calcul des tassements :
Le calcul des tassements est obtenu par différentes méthodes selon le binôme (type d’ouvrage/
nature du sol). On distingue deux principales méthodes :
Les paramètres sans dimensions rH et rH' peuvent être lu sur l'abaque de la figure 2.8 en fonction
de (x/a et H/a) pour rH et (x/a' et H/a') pour r'H.
20
Figure 2.8: Abaque de Giroud (1973), calcul du tassement élastique immédiat (ν = 0,5)
Cci est l'indice de compression de la couche i. La sommation des tassements partiels permet
d'obtenir le tassement total du massif. L'accroissement de la contrainte effective (Δσvi), dans l'axe
du remblai, est donné par la formule suivante, établie dans le cadre de la théorie de l'élasticité par
Osterberg (1957):
Avec:
1=arctan((a+b)/z)-arctan(b/z)
2=arctan(b/z)
Δσ : la contrainte verticale apportée par le remblai et les paramètres a et b sont définis sur la figure
2.9
21
Figure 2.9 : Définition des paramètres pour la formule d'Osterberg (1957).
Dans ce cas, le tassement dû aux déplacements latéraux n'est plus négligeable (Pilot et al., 1988).
Bourges et Mieussens (1979) ont proposé une méthode qui convertit le volume correspondant aux
déplacements latéraux en un tassement supplémentaire du sol (fig. 2.10).
22
gmax,t : le déplacement horizontal maximal du sol à l'instant t et G(Z) une fonction qui décrit l'allure
de la déformée horizontal.
La détermination de G(Z), avec Z=z/D, a été effectuée par une méthode empirique, suite à une
analyse détaillée des déplacements latéraux mesurés en pied de remblai sur de nombreux sites de
sols compressibles.
Indépendamment de la position de l'inclinomètre par rapport au pied du remblai (figure 2.11-a) et
selon la nature des sols, trois types de courbe ont été proposés pour la fonction G(Z) (figure 2.11-b
et tableau 2.1).
Tableau 2.1. Hypothèses de calcul et équations des déformées types (Magnan et al., 1984) ; (Pilot et al.,
1988).
La valeur du déplacement horizontale maximal en fin de construction gmax,0 est estimée au moyen
de l'abaque de la figure 2.12. Connaissant le coefficient de sécurité (F) et le paramètre m qui
caractérise la position de l'inclinomètre, gmax,0 est déterminé par la relation :
Figure 2.11 : Déplacements horizontaux sous les remblais sur sols compressibles
(Bourges et Mieussens, 1979) (a) définition des paramètres utilisés pour la prévision de la
déformée ; (b) déformées adimensionnelles.
Pour les remblais qu'ils ont étudiés, Bourges et Mieussens (1979) ont estimé la variation ultérieure
du déplacement maximal, par la relation :
où st est le tassement à l'instant t dans l'axe du remblai ; s0, le tassement à la fin de la construction.
Le déplacement horizontal maximal du sol à l'instant t est la somme de ces deux termes :
23
Cette relation permet aussi de calculer le déplacement horizontal maximal du sol final, en calculant
le deuxième terme pour le tassement final du sol sous le remblai s (t = ∞).
qmax : est la pression maximale admissible sur le sol ; q la contrainte apportée par le remblai de
poids volumique γr et de hauteur H sur son axe; cu, la cohésion non drainée.
Martar et Salençon (1979) ont proposé des abaques pour évaluer le coefficient de sécurité pour un
sol homogène d'épaisseur D, dont la résistance τf = cu croît linéairement avec la profondeur (τ0
étant la valeur en surface et g, le gradient de cohésion).
24
Figure 2.13. Abaques de calcul du FS selon la méthode de Matar et Salençon (1979).
2.6. Conclusions
Les remblais sur sols compressibles ont fait l’objet de nombreux développements depuis l’année
1960 et des méthodes de calcul classiques sont utilisées dans la pratique. Ces méthodes nous ont
permis de constater que :
- les méthodes de calculs classiques des tassements utilisées ont été développées il y a une dizaines
d'années, et servent toujours de référence. De nombreux auteurs ont proposé des aménagements à
ces théories, mais personne n'a encore trouvé une solution définitive au problème de la prévision
des déformations des sols.
- l'intérêt d'une étude de stabilité n'est pas seulement d'éviter une rupture mais également de
permettre la définition d'un programme optimal de construction. Une sous-estimation excessive du
coefficient de sécurité peut allonger la réalisation d'un chantier et à la limite conduire à mettre en
œuvre inutilement des techniques onéreuses, telles que des banquettes latérales ou des drains
verticaux.
- l'expérience a montré que les talus restent toujours stables si >1,5 et que, le glissement est
pratiquement inévitable si <1.
Entre ces deux valeurs s'étend un domaine où il existe un risque de rupture, risque d'autant plus
grand que diminue. Le coefficient global de sécurité minimal requis est généralement de 1,4 à
1,5.
26
TROISIEME CHAPITRE
3.1. Introduction :
Le développement des méthodes de calcul numérique sur ordinateur (méthode des différences
finies et méthode des éléments finies) a permis de chercher des solutions beaucoup plus réalistes et
générales, fondées sur un certain nombre de modèles rhéologiques et d’algorithmes de résolution
des divers aspects du comportement des sols.
Ces modèles, reposant sur des approches élastiques non-linéaires ou sur des approches
élastoplastiques, permettent de décrire assez correctement le comportement des sols.
Quant aux algorithmes de résolution, leur fiabilité et leur performance dépendent surtout de la
méthode de calcul utilisée et des critères de convergence fixés.
Les deux logiciels de calcul utilisés dans cette étude et présentés ci-après sont fondés sur ces
principes et sont connus pour avoir donné par ailleurs des résultats satisfaisants.
Leur choix a été motivé par leur disponibilité et leur souplesse, ainsi que par leur performance du
fait qu’ils se prêtent bien aux objectifs fixés pour l’analyse de la stabilité des pentes sous
sollicitations statiques (poids propre et surcharges) ou dynamique (séismes, machines).
Le but de ce chapitre est de faire une étude numérique d'un remblai routier sur sol multicouche avec
les logiciels PLAXIS V8 et GEOSTUDIO V2012.
Le remblai est de 12m de hauteur, dont les talus latéraux ont une pente "1/5". Ce remblai doit être
construit sur une couche d’alluvions + limon noir de 3 m d’épaisseur, de alluvions d’oued de 2 m et
argile rougeâtre de 5 m
On a adopté un phasage de la construction par couches du remblai car cette approche permet de
tenir compte de la technique de construction, en installant des couches successives de sol
(tassement).
Le calcul par éléments finis s'effectue alors en plusieurs étapes en suivant au plus près la
chronologie des travaux et les techniques utilisées.
27
3.2. Logiciel Plaxis :
Scientifiquement, c’est un outil d’analyse non linéaire en élastoplasticité (avec prise en compte des
pressions interstitielles, doté des méthodes de résolution, éprouvés, ainsi que de procédures de
chois automatique évitant des choix délicats à l’opérateur peu averti.
Bien que très fiable sur le plan numérique, de point de vue pratique, le système de menus
arborescents à l’écran rend l’utilisation souple, car l’opérateur ne s’encombre pas l’esprit outre
mesure.
Le recours aux manuels devenant rare, ceux-ci sont de volumes réduits, faciles à consulter.
L’ensemble des options simplifiées (initialisation des contraintes, pressions interstitielles)
permettent d’aller au but (prévoir le comportement d’un ouvrage).
Pour réaliser une analyse suivant la méthode des éléments finis avec Plaxis, on devra créer un
modèle numérique et spécifier les propriétés des matériaux et les conditions aux limites. Ceci se fait
à l'aide de programme d'entrée des données (Input) :
Hypothèses et géométrie
En pratique, pour des remblais qui sont relativement longs, une analyse en déformation plane d'une
section transversale courante de l'ouvrage est appropriée. Donc le remblai sera analysé en
déformations planes.
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Génération le maillage : l’opérateur peut bien entendu de spécifier un maillage très détaillé, mais
si seules les grandes lignes de celui-ci importe de détail des éléments, agencé de manière optimale
du point de vue numérique, sera entièrement généré par le logiciel à partir d’un petit nombre de
nœuds, avec un contrôle permanent à l’écran.
Les conditions aux limites en déplacement : si celles-ci sont complexes, l’ingénieur devra
spécifier les subtilités d’une manière précise (le vecteur déplacement est nul à la base du domaine
étudié, et le vecteur déplacement horizontal est nul sur ses faces latérales), l’application peut être
réalisée automatiquement (par défaut) à partir du menu avec un contrôle immédiat du résultat à
l’écran.
Les contraintes initiales dues au poids des terres : peut être réalisée de manière exacte par
activation du multiplicateur de chargement relatif au poids propre.
Les pressions interstitielles : ont été l’objet d’un soin particulier dans Plaxis pour qui souhaite
faire un calcul précis du champ de pressions interstitielles, Mais bien sûr, cette opération demande
du temps (d’opérateur et de machine).
Après la définition du modèle aux éléments finis, les calculs proprement dits peuvent être effectués.
Il est toutefois nécessaire de définir au préalable le type des calculs à réaliser ainsi que les cas de
chargement ou les étapes de construction qui seront à appliquer. On opère grâce au programme de
calcul (Calculation).
Plaxis permet d’effectuer différents types de calculs aux éléments finis. Le programme de calcul
traite l’analyse des déformations et permet de réaliser un calcul plastique (Plastic calculation), une
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analyse de consolidation (Consolidation analysis), un calcul de coefficients de sécurité (Phi-c
reduction) ou un calcul dynamique (Dynamic calculation).
Analyse de la sécurité
Le coefficient de sécurité (Phi-c réduction) : c’est une notation très importante en géotechnique,
puisqu’il résume en une seule information une qualité considérable de données, supposant une
réduction proportionnelle de la résistance mécanique des matériaux impliques, ce qui ne constitue
pas un état réel de rupture. C’est la même approche, adaptée aux éléments finis élastoplastiques, qui
présider à l’évaluation du coefficient de sécurité dans Plaxis.
Résultats (Output)
Courbe (Curves) :
30
PLAXIS représente certainement un optimum actuel sur les plans scientifiques et pratiques en
l’analyse des problèmes élastiques, élastoplastiques, élastovisco-plastiques en 2D (bidimensionnel)
en déformations planes ou 3D (tridimensionnel) en déformations axisymétriques.
Geostudio est un logiciel de calcul géotechnique qui permet de traiter les différents problèmes du
sol comme le glissement des terrains, le tassement, la consolidation, les infiltrations des eaux dans
le corps de la digue d'un barrage et d'autres problèmes liés à la géotechnique. Plusieurs programmes
sont intégrés dans la fenêtre générale du logiciel :
SEEP/W : Permet de calculer les infiltrations des eaux (Par la méthode des éléments finis).
QUAKE/W : Permet de définir le comportement d'un terrain sous l'effet d'un séisme (Par la
méthode des éléments finis).
TEMP/W : Permet d'analyser les problèmes géotechniques du sol (Par la méthode des éléments
finis). Et autres logiciels.
SLOPE/W : Permet de calculer le coefficient de sécurité d'un talus naturel ou artificiel par les
méthodes d'analyses classiques, et c'est le programme qui nous intéresse dans la présente étude.
Nous avons choisi SIGMA/W et SLOPE/W
Le programme de calcul SLOPE est un programme d'analyse de la stabilité des pentes, basée sur la
théorie d'équilibre limite qui consistes à respecter les deux règles de la stabilité statique, c'est-à-dire
il faut satisfaire les conditions d'équilibres des moments et d'équilibre des forces.
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Cette analyse consiste à calculer un facteur de sécurité en visualisant les résultats graphiques du
volume instable correspondant.
Les méthodes de calcul du facteur de sécurité intégrées dans SLOPE sont la méthode de Fellenius,
de Morgenstern-Price, de Jumbo et celle de Bishop simplifiée, et enfin" la méthode des éléments
finis" qu'on peut le trouver dans la partie logique " SIGMA/W ".
Elles permettent de calculer un coefficient de sécurité vis-à-vis d'un type de rupture bien défini. Le
modèle géométrique est subdivisé en tranches verticales en 2D. Il exécute plusieurs méthodes de
recherches automatiques du centre de rotation de la surface de glissement potentiel jusqu'à atteindre
le plus faible coefficient de sécurité.
Ainsi que, SIGMA / W utilise une formulation basée sur des éléments finis pour effectuer des
analyses de contrainte et de déformation des structures terrestres.
Sa formulation complète contrainte-contrainte permet d'analyser des problèmes simples et très
complexes.
SIGMA / W peut effectuer une analyse de déformation élastique linéaire simple ou une analyse de
contrainte élastique non linéaire hautement sophistiquée, qui peut impliquer des interactions sol-
structure, contrainte couplée et réponse à la pression interstitielle, et des considérations de stabilité
basées sur le stress.
Les nombreux modèles de sols constitutifs vous permettent de représenter une large gamme de sols
ou de matériaux structurels. En outre, SIGMA / W peut modéliser la génération et la dissipation de
la pression interstitielle dans une structure de sol en réponse à des charges externes. Ces
caractéristiques permettent à SIGMA / W d'analyser presque tous les problèmes de contraintes ou
de déformations que vous rencontrerez dans les projets d'ingénierie géotechnique, civile et minière.
DEFINE:
Cette étape est très importante car on va définir le problème et introduire les différentes données
spécifiques au problème en vigueur
Créer un espace de travail problématique et des propriétés d'analyse, créez une analyse SIGMA / W
et configurez l'espace de travail du problème. Choisissez le type d'analyse, tel que la contrainte In
situ, la redistribution des contraintes, la charge / déformation, la pression couplée / la pression de
l'eau interstitielle, le changement de volume et la déformation dynamique.
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Figure 3.8 : Fenêtre d’analyse du module SIGMA / W
SET :
Permet la délimitation de la surface du travail, la définition de l'échelle, la définition des réseaux, la
détermination du zoom, la fixation d'axes.
KEYIN :
Permet le dessin des régions de domaine à l'aide d'outils de dessin CAO, y compris les polygones et
les régions circulaires, l'importation de coordonnées, les éléments géométriques copiés-collés, le
retour de longueur et d'angle, la division et la fusion de régions.
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Figure 3.10: les propriétés des matériaux du domaine
DRAW:
· Le dessin du rayon de la surface de rupture
· Le dessin des réseaux de la surface de rupture
Sketch :
· La réalisation de l'esquisse du problème
· Etiquetage du sol
· Rajout d'un titre d'identification du problème
· Eclaircir les ténèbres d'identification
SOLVE :
C'est l'étape de résolution du problème, à l'aide des méthodes classiques et la méthode des éléments
finis et a partir des données introduites, on détermine le coefficient de sécurité Fs.
Lorsque le problème est complètement défini, démarrez le processus d'analyse dans la fenêtre
Solve Manager. Le gestionnaire de solvabilité affiche la progression de la solution, vous
permettant d'annuler ou d'arrêter / redémarrer si nécessaire.
SIGMA / W peut être utilisé pour simuler des séquences ou des étapes de construction. Dans la
terminologie des éléments finis signifie ajouter ou supprimer des éléments du maillage.
Dans SIGMA / W, la terminologie est activée ou désactivation des régions. Le maillage reste le
même pour toutes les analyses mais les régions peuvent être activées ou désactivées simuler, par
exemple, le placement du remblai ou l'enlèvement du sol pour créer une excavation.
Les régions sont activées ou désactivées pour chaque analyse, en affectant un matériau à une région
où en supprimant matériel d'une région. Les conditions aux limites sont uniques à chaque analyse.
Les éléments structurels sont ajoutés en attribuant des propriétés de poutre ou de barre à une ligne
ou sont supprimés en supprimant les propriétés du faisceau et de la barre à un stade particulier.
PLACEMENT DE REMPLISSAGE :
Considérons le cas de la construction d'un remblai en plaçant le remblai dans une série
d'ascenseurs.
Le remplissage sera placé dans six ascenseurs. De plus, l'intention est de commencer avec un état
de stress connu dans la fondation avant de placer tout remplissage. Donc, un total de 5 analyses est
requis comme indiqué par l'arborescence de la Figure 3.14.
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Figure 3.13 : Vue de l'arbre d'analyse
La première analyse ou étape est d'établir l'état de contrainte in situ. Ceci est suivi de huit analyses
où Chaque analyse d'ascenseur représente le placement d'un mètre de remplissage.
Ceci est une analyse de contrainte totale donc pas de temps "réel" est impliqué dans les calculs,
mais chaque l'analyse est donnée une unité de temps afin que les résultats puissent être tracés dans
toutes les analyses.
La signification algorithmique de ceci est que le " enfant " peut toujours obtenir ou hériter de ses
initiales conditions du "Parent".
Les trois figures suivantes montrent la configuration pour les trois premières analyses.
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Figure 3.15 : Configuration pour la deuxième couche (ascenseur 2)
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QUATRIEME CHAPITRE
Ain Amat est l'une des vingt daïras que comptent les 60 communes de la wilaya de Sétif, Ain Arnat
s'étend sur 202,55 km2 et compte une population de 43551 habitants, selon le recensement général
de la population et de l'habitat de 2008, avec une densité de population est de 215 habitants par
km2 sur la ville.
Ain Arnat loin du centre-ville de Sétif, à 19 km, tandis que l’aéroport à 17 km.
La commune d'Ain Amat Située à 1020 mètres d'altitude, cette commune a pour
coordonnées UTM (universel transverse MERCATEOR)
X : 709016.00m
Y : 4006231.00m.
La commune est limitée par les communes suivantes avec leurs distances par rapport à Ain Amat :
- au nord : par la commune d'Ain Abessa 13.1 km (wilaya de
- à l'est : par la commune de El Ouricia 11.1 km (wilaya de Sétif) ;
- au sud : par la commune de Mezloug 8.6 km (wilaya de Sétif) ;
- à l'ouest : par les communes d'Ain Taghrout et Khelil (wilaya de Bordj Bou Arreridj).
Figure 4.1 : Situation d’Ain Arnat (Image satellitaire par Google Earth)
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Sétif Aéroport international 08 Mai 1945 qui est indiqué sur l’illustrationnRéside à la zone
Khalfoun, situé dans la commune Aïn Arnat, willaya de Sétif, Algérie
Conditions Climatique :
La région d'Ain Amat connait des variations importantes de températures (de -7.5 à +40°C) et des
précipitations annuelles moyenne s de 401 mm, pour un maximum journallier de 410 mm
Au plan Géologique :
Les terrains appartiennent à la zone des hauts-plateaux et sont constitués par une forte épaisseur
d'argiles rougeâtres denses ; Comportant des horizons sableux ou caillouteux.
Des niveaux alluvionnaires constitues de galets et cailloux à matrice argilo-sableuse témoignent du
cours ancien de l'oued sous la surface actuelle du terrain naturel.
Au Plan Géotechnique :
Le site du projet a fait l'objet d'une reconnaissance géotechnique comportant treize sondage
carottes, équipés de tubes piézométriques, quatorze sondage au pénétromètre statique et quatre
sondage pressiometriques, et d'une étude hydrogéologique. L'analyse de ce remblai distingue
deux zones A et B sur le site, en fonction de l'épaisseur du remblai, et prévoie le décaissement du
terrain naturel sur une profondeur de 1.5 m a 3m, la construction du remblai par phases et
diverses dispositions constructives dont une couche drainante de 1.5 m d'épaisseur, des fosses
latéraux avec protection des pieds des talus, le captage de la source sous le remblai et la déviation
de l'oued et des écoulements d'eaux usées.
Figure 4.4 : Limites des zones A et B et position des sondages sur le site
4.3- Mouvement d'eau dans le Sol :
Eaux superficielles et eaux souterraines :
L'écoulement des eaux sur le site comme ruissellement superficielles ou un écoulement
clans les couches superficielles du sol. Dans la mesure où il ne peut y avoir d'écoulement à
fort débit clans la masse d'argile dense qui constitue le terrain de fondation de la piste.
La présence d'une source indique qu'il existe un écoulement a quelques mètre de profondeur,
dont les sondages donnent à penser qu'il s'effectuée clans une couche de galets et cailloux
occupant l'ancien lit de l'oued.
Groupe lA lB 2 3
Valeur de A 0.25 0.20 0.15 0.10
Valeur de Kh 0.125 0.10 0.075 0.05
Avec :
Kh : Coefficient sismique horizontal
A : Valeur du coefficient d'accélération de zone
42
4.5- Calcul de la stabilité du remblai :
4.5.1- Section du remblai étudié :
Dans notre cas on a étudié le deuxième remblai qui correspond à la section PK 2+570--2+800, la
géologie au niveau de cette section est marquée par la présence d'une couche de limons noirs a
consistance molle, d'une couche d'alternance de limons noirs et d'alluvions, d’une couche
d'alluvions d'oued et une assise d'argiles rougeâtres très épaisse.
Le L.T.P.E. Est, préconise au niveau de cette section la substitution de la couche de limons mous
sur une épaisseur de 4m. Nous considérons donne un remblai de 16m d'hauteur.
remblai
remblai
argilerougeatre
Le remblai repose sur un multicouche, constitué de quatre couches de sol, une couche de remblai
de substitution reposant sur une couche de limon noir et alluvions qui elle-même repose sur une
couche de alluvions d'oued repose sur une couche de argiles rougeâtres.
Dont les caractéristiques moyennes de cisaillement sont regroupées dans le tableau 4.2 :
remblai
remblai
alluvions et limons noirs
alluvions oued
argile rougeatre
3,172
3,164
Les résultats du calcul sont affichés pour une méthode, le passage d’une méthode à l’autre est
très simple, les valeurs du facteur de sécurité sont encadrées dans le tableau 4.3.
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Sous chargement gravitaire le talus est très stable selon les trois méthodes implémentées dans le
logiciel Geostudio (Fellenius, Bishop et Janbu).
4.6.2- Calcul sous chargement gravitaire et nappe phréatique :
En présence de la nappe phréatique située au niveau du sol, le calcul se fait en une seule phase, la
position du cercle de rupture critique et la valeur du facteur de sécurité par les trois méthodes
sont affichés sur la figure 4.8 ci-dessous.
3,012
2,735
Les valeurs du facteur de sécurité en présence de la nappe au niveau 0.0, sont encadrées dans le
tableau 4.4.
45
4.6.3- Calcul sous chargement gravitaire, nappe phréatique et séisme maximal :
Sous effet combiné de chargement gravitaire, de la nappe phréatique située au niveau du sol et
d’un séisme d’intensité maximale calcul se fait en une seule phase, la position du cercle de
rupture critique et la valeur du facteur de sécurité par les trois méthodes sont affichés sur la
figure 4.9 ci-dessous.
1,833
1,700
1,707
Figure 4.9 : Cercle de rupture critique et la valeur du facteur de sécurité sous effet combiné
Les calculs sous l’effet combiné du chargement gravitaire, du séisme et de la nappe d’eau sont
encadre dans le tableau 4.5 :
46
Tableau 4.5 : Valeurs de FS sous effet combiné du chargement gravitaire, séisme et de la nappe
Tableau 4.6 : Récapitulation des résultats des valeurs du Facteur de Sécurité par MEL
Conclusion :
Selon les résultats du calcul par les trois méthodes d’équilibre limite (MEL) on constate que :
- les méthodes de FELLENIUS et JANBU donnent les mêmes résultats ;
- la méthode de Bishop surestime les valeurs de 6 à 10% par rapport à celles de FELLENIUS et
JANBU.
47
4.7.2- Principes du calcul :
Le calcul se fait en en partant d’un état initiale, suivi de l’activation par étape de 03 couches de
remblai de 4m de hauteur chacune puis une phase de dissipation totale des pressions
interstitielles et enfin une phase de réduction des caractéristiques (φ et c) de cisaillement pour
obtenir le facteur de sécurité en présence ou sans séisme.
Les caractéristiques de chaque phase de calcul sont présentées sur la figure 4.11 ci-dessous :
Les déplacements totaux sous effet combiné chargement gravitaire, nappe phréatique et séisme
maximal sont représentées sur la figure 4.12.
48
4.7.3.2- Facteur de sécurité au glissement après remblaiement total :
Après remblaiement totale le facteur de sécurité au glissement sous effet du chargement
gravitaire et de la nappe phréatique est de 2.74.
Sous effet combiné chargement gravitaire, nappe phréatique et séisme maximal le facteur de
sécurité au glissement se réduit à 1.47.
Les lignes de rupture du glissement du talus, sous effet combiné chargement gravitaire, nappe
phréatique et séisme maximal sont représentées sur la figure 4.13.
Le remblai est très stable dans la zone d’étude et il reste stable ou à la limite de stabilité pour une
intensité inattendu et il s’effondrera lorsque de l’accélération horizontale atteint la valeur 0.25g.
La figure 4.14 présente quelques courbes du facteur de sécurité en fonction du déplacement.
FS =f (U)
Sum-Msf
3,0
kh=0.15g
kh=0.20g
kh=0.125g
kh=0.10g
2,5
Sans seisme
2,0
1,5
1,0
0 4,e5 8,e5 1,2e6 1,6e6
|U| [m]
49
Tableau 4.9: Valeurs du facteur de sécurité au glissement par EF et EL
Equilibre limite Eléments Finis
Type du Chargement Fellenius Bishop Janbu Plaxis
Gravitaire + nappe 2.88 3.16 2.82 2.74
Gravitaire +nappe + séisme 1.70 1.83 1.71 1.47
4.9. Synthèse :
Grace aux outils numériques utilisés, à savoir le module slope du logiciel GEOSTUDIO et le
code en éléments finis Plaxis, on a pu vérifier la stabilité général du remblai et de calculer les
déplacements verticaux, horizontaux et totaux en tout point du profil étudié en prenant en compte
les différents cas de chargement possible et en incluant le phénomène consolidation dans les
calculs.
Selon les calculs effectués par le logiciel GEOSLOPE, on constate que les méthodes de Fellenius
et celle de Janbu donnent les mêmes valeurs du facteur de sécurité, tandis que la méthode de
Bishop surestime les valeurs de 6à10%.
Les résultats des calculs par l’approche « phi-c reduction » utilisée par Plaxis sont proche aux
valeurs de Fellenius et Janbu par rapport aux valeurs de Bishop.
Ces résultats confirment encore l’effet de l’accélération sismique sur les valeurs du facteur de
sécurité vis-à-vis du glissement et sur les valeurs des déplacements.
Pour tous les cas de chargement le remblai reste très stable, le tassement maximal au centre est
de 2.32m, valeur qu’il faut prendre en compte lors de la réalisation du projet.
50
CONCLUSION GENERALE
L’étude présentée dans ce mémoire avait pour finalité d’analyser le comportement des remblais
vis-à-vis des différents cas de chargement possible avec une étude du cas du remblai de
l’extension de l’aérodrome de Ain Arnat (willaya de Sétif).
Cette étude a permis dans une première étape d’exposer les différentes méthodes de calcul
actuellement disponibles (calcul en équilibre limite et calcul en éléments finis) et l’approche de
calcul pseudo-statique, en conformité avec la réglementation parasismique algérienne en vigueur
(RPA 99, version 2003).
Dans une seconde étape, cette étude a permis de mettre en œuvre deux outils numériques
performants dédiés à ce type d’études : le module SLOPE/w du logiciel GEOSTUDIO pour
l’analyse de la stabilité des talus en ruptures circulaires et non circulaires par un calcul en
équilibre limite avec la méthode des tranches (méthodes de Fellenius, de Bishop et Janbu) et le
code de calcul en éléments finis PLAXIS pour l’analyse en déformations planes des massifs de
sols ou des roches tendres par un calcul élasto-plastique avec un critère de type Mohr-Coulomb
suivant un procédé de réduction des paramètres de cisaillement "phi-c reduction";
Grace aux outils numériques utilisés, à savoir le module slope du logiciel GEOSTUDIO et le
code en éléments finis Plaxis, on a pu vérifier la stabilité général du remblai et de calculer les
déplacements verticaux, horizontaux et totaux en tout point du profil étudié en prenant en compte
les différents cas de chargement à savoir, calcul sous chargement gravitaire seul, calcul sous
chargement gravitaire en présence d’une nappe et le calcul par l’approche pseudo statique sous
effet combiné du chargement gravitaire, de la nappe et du séisme en incluant le phénomène
consolidation dans les calculs.
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Selon les calculs effectués par le logiciel GEOSLOPE, on constate que les méthodes de Fellenius
et celle de Janbu donnent les mêmes valeurs du facteur de sécurité, tandis que la méthode de
Bishop surestime les valeurs de 6à10%.
Les résultats des calculs par l’approche « phi-c reduction » utilisée par Plaxis sont proche aux
valeurs de Fellenius et Janbu par rapport aux valeurs de Bishop.
Ces résultats confirment encore l’effet de l’accélération sismique sur les valeurs du facteur de
sécurité vis-à-vis du glissement et sur les valeurs des déplacements.
Pour tous les cas de chargement le remblai reste très stable, le tassement maximal au centre est
de 2.32m, valeur qu’il faut prendre en compte lors de la réalisation du projet.
52
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
53
KHEMISSA M. (2005). Méthodes d’Analyse de la stabilité et techniques de stabilisation des
pentes. Actes du Séminaire International sur les risques Naturels liés aux Glissements de Terrain
et d’éboulement Rocheux, Université de Guelma, CD-ROM, 15-6 novembre 05, CD.
KHEMISSA M., MAGNAN J.P., JOSSEAUME H. (1993). Etude des propriétés mécaniques
de l’argile molle de Guiche (vallée de l’Adour). Etudes et recherches des LPC, Laboratoire
Central des Ponts et Chaussées, Paris, série Géotechnique, N° GT 153, 204 pages.
PECKER A. Dynamique des sols. Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Paris,
1984.
Le travail présenté dans ce mémoire a pour but d’analyser la stabilité des remblais en terre.
En premier temps on a présenté des généralités sur les remblais, les remblais de grande hauteur et leurs
modes de déformations.
Ensuite on a exposé les différentes méthodes d’analyse de la stabilité des remblais et des calculs
détaillés des tassements.
On a présenté tous les modules du logiciel GEOSTUDIO et du code de calcul par éléments finis
PLAXIS, leur mode de fonctionnement, l’introduction des données, la modélisation des phases de
calculs, la lecture des résultats et le tracé des différentes courbes.
On a terminé par une application pratique, qui a consistée à la simulation numérique de la stabilité
mécanique et le calcul des déformations du remblai de l’extension de l’aérodrome d’Ain Arnat (wilaya
de Sétif) avec la mise en œuvre de la réglementation parasismique algérienne en vigueur.
Mots clés : stabilité – remblai – tassements- modélisation numérique – éléments finis.
ﻣﻠﺧص
.اﻟﮭدف ﻣن ھذا اﻟﺑﺣث ھو دراﺳﺔ اﺳﺗﻘرار ردم ﺗراﺑﻲ
.ﺗطرﻗﻧﺎ ﻓﻲ اﻟﺟزء اﻟﻧظري ﻣن اﻟﺑﺣث اﻟﻰ ﺗﻘدﯾم ﻣﻌﻠوﻣﺎت ﻋﺎﻣﺔ ﻋن اﻟردم وطرق ﺗﺷوھﺎﺗﮫ
.ﺛم ﻋرﺿﻧﺎ طرق ﺗﺣﻠﯾل اﺳﺗﻘرار اﻟردم اﻟﺗراﺑﻲ وﺗﻔﺻﯾل طرق ﺣﺳﺎب اﻟﮭﺑوط
ﻗراءة اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ واﻧﺷﺎء اﻟﺑﯾﺎﻧﺎت ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل ﺑرﻧﺎﻣﺟﻲ ﺣﺳﺎب اﻻول ﯾﻌﻣل ﺑﺎﻟطرق، اﻟﻧﻣذﺟﺔ، ادﺧﺎل اﻟﻣﻌطﯾﺎت،ﻗدﻣﻧﺎ ﺑﻌد ذﻟك طرﯾﻘﺔ ﻋﻣل
.اﻟﺗﻘﻠﯾدﯾﺔ واﻟﺛﺎﻧﻲ ﺑطرﯾﻘﺔ اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣﺣدودة
طﺑﻘﻧﺎ اﻟﻣﻌﻠوﻣﺎت اﻟﻧظرﯾﺔ ﺑدراﺳﺔ اﻻﺳﺗﻘرار اﻟﻣﯾﻛﺎﻧﯾﻛﻲ وﺣﺳﺎب اﻟﺗﺷوھﺎت ﻟﻣﺷروع ردم ﺗراﺑﻲ ﻟﻣطﺎر "ﻋﯾن ارﻧﺎت" ﺑوﻻﯾﺔ ﺳطﯾف ﻣﻊ
.اﻻﺧذ ﺑﻌﯾن اﻻﻋﺗﺑﺎر اﻟﻘﺎﻧون اﻟﺟزاﺋري ﺣﯾز اﻟﺗﻧﻔﯾذ
اﻟﻌﻧﺎﺻر اﻟﻣﺣدودة- ردم ﺗراﺑﻲ – ھﺑوط – اﻟﻧﻣذﺟﺔ- اﺳﺗﻘرار:ﻛﻠﻣﺎت ﻣﻔﺎﺗﯾﺢ
ABSTRACT
The work presented in this end of study project aims to analyze the stability of earth embankments.
At first, we presented generalities on embankments, high embankments and their modes of
deformation.
Then the various methods of analysis of the stability of the embankments and detailed calculations of
the settlements were exposed.
All the modules of the GEOSTUDIO software and the PLAXIS finite element code, their mode of
operation, the introduction of the data, the modeling of the calculation phases, and the reading of the
results and the drawing of the various curves were presented.
It ended with a practical application, which consisted in the numerical simulation of the mechanical
stability and the calculation of the embankment deformations of the extension of the Ain Arnat
aerodrome (wilaya of Sétif) with the implementation of the Algerian seismic regulations in force.
SAOUDI S. (2011). Analyse de la stabilité d’un versant naturel urbanisé application au cas du
versant de Tizi N’Bechar wilaya de Sétif. Mémoire de fin d’étude de Master à l’université de
M’sila.
SEDDIKI A. (2008). Analyse de la stabilité des pentes sous séisme application ca du talus
d’Aomar wilaya de Bouira. Mémoire de Magister à l’université de M’sila.
55