Cours - Suite de La Statique + CH (III) Cinématique Du Solide P.F
Cours - Suite de La Statique + CH (III) Cinématique Du Solide P.F
Cours - Suite de La Statique + CH (III) Cinématique Du Solide P.F
Soit deux corps 1 et 2 en contact sur une surface très petite (fig.II.26), assimilable
pratiquement à un point. Dans le cas réel, la direction de l’action du corps 1 sur le
corps 2 ne se situe pas sur la normale commune aux deux surfaces. L’action totale du
corps 1 sur le corps 2 est décomposable en deux composantes rectangulaires :
1. Une composante normale au plan Fn tangent aux deux surfaces.
2. Une composante Ft située dans le plan tangent. Cette composante tangentielle est
appelée force de frottement.
On pose une pièce de bois en forme de parallélépipède sur un plan horizontal. Cette
pièce de bois est en équilibre statique ( fig.II.27) La réaction du plan horizontal est
égale et opposée au poids de la pièce.
1
limite, il existe alors une contre force T qui équilibre et s’oppose à cette force F . T est
appelée force de frottement statique. Elle résulte d’un grand nombre de paramètres
liés aux états de surfaces, à la nature des matériaux et aux forces de contact entre la
pièce et la surface considérée. Cette force de frottement statique obéit à la variation
représentée sur la figure II.28.
figure II.28
⃗ ‖ < μ0 ‖𝑁
‖𝑇 ⃗‖
⃗ ‖ = μ0 ‖𝑁
A l’équilibre limite on aura : ‖𝑇 ⃗‖
2
⃗ + ∑𝑖 𝐹𝑖 = ⃗0
⃗ +𝑇
𝑁
‖𝑇⃗ 𝑚‖
μ0= ⃗‖
= tg φ
‖𝑁
3
CH. III
CINÉMATIQUE DU SOLIDE
(3.1)
La définition d’un solide parfait entraîne que la dérivée par rapport au temps de la
distance entre deux de ses points quelconques A et B (fig.3.1),est nulle :
4
On a :
D’où :
On a aussi :
Par conséquent :
(3.2)
(3.3)
5
3.3. Champ des accélérations d'un solide en mouvement
A chaque point du solide (S), on peut associer son vecteur accélération défini par :
(3.4)
Sachant que :
Or :
(3.5)
6
Figure 3.2. Mouvement général d’un solide
Nous avons vu que l’axe central d’un torseur est le lieu des points où les moments
sont minimaux. Donc, si un solide possède au moins deux points de vitesses nulles,
l’axe instantané de rotation passe obligatoirement par ces deux points.
(3.6)
Si les trajectoires des points du solide sont rectilignes (figure 3.10), nous parlerons de
translation rectiligne. Si, de plus, leurs vitesses respectives sont constantes au cours
du temps, nous aurons une translation rectiligne uniforme.
7
Figure 3.3. Mouvement de translation rectiligne
8
Or par définition, nous avons :
Et :
(3.7)
Si un solide est soumis à la rotation autour d'un axe de vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗
𝒁𝟎 à une
̇
vitesse 𝜃 dans le sens direct, le vecteur taux de rotation instantané de ce solide s'écrit :
⃗𝛀
⃗ = Ω ⃗⃗⃗⃗
𝒁𝟎
⃗,𝒚
Soit le repère orthonormé R (O, 𝒙 ⃗ ,𝒛
⃗ ) lié au solide (Figure 3.5), et un repère fixe
R0( O0, ⃗⃗⃗⃗
𝒙𝟎 , ⃗⃗⃗⃗
𝒚𝟎 , ⃗⃗⃗⃗
𝒛𝟎 , ).
⃗⃗
𝒅𝑿
On détermine l’expression de la dérivée de ( ) par rapport au temps t.
𝒅𝒕
Soit A un point tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝟎𝑨 = ⃗𝑿
⃗ , on peut alors écrire :
9
Or,
(3.8)
⃗⃗⃗⃗ = 𝑾
Soit un vecteur 𝑾 ⃗⃗⃗⃗ (t) représentatif d’une grandeur physique variable dans les
repères 𝑅0 et R (Figure 3.5) et dans le temps.
10
Et,
La dérivée de ⃗𝑾
⃗⃗⃗ (t) exprimé dans le repère R par rapport à t et par rapport à R0
s’écrit:
(3.9)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝜴
Dans le cas particulier où 𝑾(𝒕) ⃗⃗⃗ 𝑺/𝑹 , nous remarquons que :
11
3.6.2. Composition de vitesses
Soit R0 le repère absolu et R le repère relatif. Le vecteur vitesse absolue d’un point M
quelconque (non forcément lié au solide, figure 3.4) , sera noté :
Le vecteur vitesse relative d’un point M du solide (S) sera noté dans le repère R :
D’où :
En tenant compte de la relation (3.9) qui donne la dérivée d'un vecteur mobile par
rapport au repère fixe, on écrit :
12
(3.10)
- La vitesse relative :
- La vitesse d’entraînement :
(
On a alors pour simplifier l’écriture ⃗𝜴
⃗ 𝑺/𝑹 = ⃗𝜴
𝟎
⃗ : )
13
En tenant compte de la relation (3.9) de la dérivée d'un vecteur mobile par rapport au
repère fixe, le vecteur accélération absolue du point M, s'écrit :
(3.11)
Ou bien :
- l’accélération relative :
14
Tous les vecteurs vitesses de la figure plane considérée sont parallèles au plan P0. On
ramène l’étude du mouvement de la figure plane considérée au mouvement de sa
projection sur P0.
Le mouvement de tout point du solide est déterminé dès que l’on connaît le
mouvement de sa projection dans le plan de référence.
(
des vitesses ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝑨 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗𝜴
𝑽𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) , le produit vectoriel ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗𝜴 appartient aussi au
plan P0. Le vecteur taux de rotation ⃗𝜴⃗ est donc normal au plan P0, ce qui signifie que
l’axe instantané de rotation ∆(t) est perpendiculaire à P0. Or, par définition, tous les
points de l’axe instantané de rotation ont une vitesse parallèle à cet axe. De plus, dans
le cas d’un mouvement plan sur plan, les vitesses sont parallèles au plan P0. Par
conséquent, le point d’intersection entre le plan P0 et l’axe instantané de rotation a une
vitesse nulle. Ce point est appelé centre instantané de rotation (CIR).
15