Code Des Impots PDF
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des Impôts
Vu la Constitution ;
Article 1
Article 2
Article 4
Article 5
Article 6
Article 7
Article 9
Article 10
Les taux applicables au revenu imposable sont fixés comme suit pour chaque
tranche de revenu :
0 à 175 000 0%
Article 11
Article 12
Article 13
Il en est de même pour les salariés des entreprises privées exerçant leur activité
au Mali qui, pendant la durée de leur congé hors du Mali, continuent à être
rétribués par l’entreprise à laquelle ils appartenaient avant leur départ en congé.
Article 14
Sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers, lorsqu’ils ne sont pas
inclus dans les bénéfices d’une société passible de l’Impôt sur les Sociétés, les
revenus des immeubles bâtis, tels que maisons, fabriques, manufactures, usines
et en général, tous les immeubles construits en maçonnerie, fer ou bois, fixés
au sol à demeure, à l’exception de ceux qui sont expressément exonérés par les
dispositions du présent Code.
Article 15
Article 16
1. les immeubles non loués occupés par le propriétaire et/ou les membres de
la famille de celui-ci à condition qu’ils soient légalement à sa charge ;
Article 17
Article 18
Le revenu brut est constitué par le montant brut des loyers, des gains
accessoires à la propriété foncière perçus au cours de l’année quelle que soit la
période à laquelle ils se rapportent, augmenté des dépenses et charges
incombant normalement au propriétaire mais supportées par le locataire et
diminué des dépenses et charges incombant normalement au locataire mais
supportées par le propriétaire.
Article 19
Lorsqu’un cadastre à but fiscal existe, cette base ne peut être inférieure à celle
résultant de l’application des règles cadastrales.
Article 20
Article 21
Article 22
Les taux de l’impôt sur les revenus fonciers sont fixés ainsi qu’il suit :
Article 23
Sont passibles de l’impôt dans la catégorie des revenus des valeurs mobilières :
1. les intérêts, dividendes, arrérages, revenus et tous autres produits des actions
de toute nature et des parts de fondateurs des sociétés, compagnies et
entreprises quelconques financières, industrielles, commerciales ou civiles,
ayant leur siège social au Mali quelle que soit l’époque de leur création ;
2. les intérêts, produits et bénéfices des parts d’intérêts dans les sociétés,
compagnies et entreprises ayant leur siège social au Mali, dont le capital n’est
pas divisé en actions ;
3. le montant des remboursements et amortissements totaux ou partiels que les
sociétés désignées dans les numéros qui précèdent effectuent sur le montant de
leurs actions, parts d’intérêts, avant leur mise en liquidation ;
4. le montant des indemnités de fonction, remboursements forfaitaires de frais
revenant aux membres des Conseils d’administration des sociétés visées au no1
qui précède ;
5. les intérêts, arrérages et tous autres produits des obligations et emprunts de
toute nature des communes, établissements publics ainsi que des sociétés,
compagnies et entreprises désignées aux nos1 et 2 qui précèdent ;
6. les intérêts, arrérages et tous autres produits des créances et obligations des
communes, établissements publics ainsi que des sociétés, compagnies et
entreprises désignées aux nos1 et 2 qui précèdent ;
7. les intérêts, arrérages et tous autres produits de créances hypothécaires,
privilégiées et chirographaires, à l’exclusion de toute opération commerciale ne
présentant pas le caractère juridique d’un prêt ;
8. les intérêts des dépôts de sommes d’argent à vue ou à échéance fixe, quel
que soit le dépositaire et quelle que soit l’affectation du dépôt, les intérêts des
cautionnements de numéraire et des comptes courants.
Article 24
Les sociétés visées au présent article acquitteront l’impôt dans les conditions et
sous les sanctions prévues pour les sociétés ayant leur siège au Mali.
Article 25
1. tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés
au capital ;
6. les dépenses et charges dont la déduction pour l’assiette de l’Impôt sur les
Sociétés est interdite en vertu des dispositions du présent Code.
Article 26
Article 28
Sous-section II : Exemptions
Article 29
Les dispositions de l’article 23.3 du présent Code ne sont pas applicables aux
amortissements qui seraient faits par une réalisation d’actif et au moyen de
prélèvement sur les éléments autres que le compte de résultats, les réserves ou
provisions diverses du bilan.
Lorsque les actions ont été remboursées par un des moyens non expressément
exclus par le présent article et à la liquidation de la société, la répartition de
l’actif entre les porteurs d’actions de jouissance et jusqu’à concurrence du pair
des actions originaires est considérée comme un remboursement de capital non
imposable.
Article 30
Article 31
Sont exonérés de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières les intérêts des
sommes inscrites sur les livrets des comptes d’épargne.
Les dispositions de l’article 23.8 du présent Code ne sont pas applicables aux
intérêts, arrérages et tous autres produits des comptes courants figurant dans les
recettes provenant de l’exercice d’une profession industrielle, commerciale ou
agricole ou d’une exploitation minière, sous la double condition que :
Article 33
Si dans les dix ans suivant la fusion il est procédé à une réduction de capital non
motivée par des pertes sociales ou à un remboursement total ou partiel des
obligations attribuées gratuitement, les plus-values sont déchues, à concurrence
de la portion du capital remboursé aux actions, parts ou obligations attribuées
gratuitement, de l’exemption dont elles avaient bénéficié, et les droits exigibles
doivent être acquittés par la société absorbante ou nouvelle dans les vingt
premiers jours du trimestre qui suit celui au cours duquel a été fait le
remboursement, à peine des sanctions édictées par l’article 53 du Livre de
Procédures Fiscales.
Article 35
En matière d’impôt sur le revenu des valeurs mobilières, l’élément qui fait
naître la dette d’impôt vis-à-vis du Trésor, même si en fait l’exigibilité de cet
impôt se trouve être reportée à une date ultérieure pour des raisons pratiques,
est la mise en distribution.
Article 36
1. pour les actions, par le dividende fixé d’après les délibérations des
assemblées d’actionnaires ou des conseils d’administration, les comptes
rendus ou tous autres documents analogues ;
3. pour les parts d’intérêts, soit par les délibérations des assemblées générales
des associés ou des conseils d’administration, soit à défaut de délibération,
Article 37
Lorsque les obligations, effets publics et tous autres titres d’emprunt, dont les
lots et primes de remboursement sont assujettis à l’impôt, auront été émis à un
taux unique, ce taux servira de base à la liquidation du droit sur les primes.
Si le taux d’émission a varié, il sera déterminé, pour chaque emprunt, par une
moyenne établie en divisant par le nombre de titres correspondant à cet
emprunt le montant de l’emprunt total, sous la seule déduction des arrérages
courus au moment de chaque vente.
À l’égard des emprunts dont l’émission faite à des taux variables n’est pas
terminée, la moyenne sera établie d’après la situation de l’emprunt au
31 décembre de l’année qui a précédé celle du tirage.
Lorsque le taux ne pourra pas être établi conformément aux alinéas ci-dessus,
ce taux sera représenté par un capital formé de vingt fois l’intérêt annuel stipulé
lors de l’émission au profit du porteur du titre.
Article 38
L’impôt est liquidé sur le montant brut des intérêts, arrérages ou tous autres
produits des valeurs désignées à l’article 23. 7 et 8.
Article 39
L’impôt dû par les sociétés visées à l’article 24, premier alinéa, est perçu sur
une quote-part des revenus taxables calculés selon le rapport A/B ; A désignant
le montant des bénéfices réputés réalisés au Mali en application de l’article 44
du présent Code, et B le bénéfice comptable total résultant du bilan général.
Article 41
Les revenus des valeurs mobilières sont passibles d’un impôt proportionnel
dont le taux est fixé comme suit :
1. 15% pour les lots payés aux créanciers et aux porteurs d’obligations ;
2. 18% pour tous autres revenus.
Article 42
Article 43
Article 44
Article 45
Article 46
Sous-section II : Exemptions
Article 47
6. l’institut d’émission ;
Article 48
L’impôt est établi chaque année sur les bénéfices obtenus pendant l’année
précédente.
Cette durée peut être supérieure à douze mois pour le premier exercice
commencé au cours du deuxième semestre de l’année.
Lorsqu’il est établi des bilans successifs, au cours d’une même année, les
résultats en sont totalisés pour l’assiette de l’impôt dû au titre de l’année
suivante.
Article 49
Article 50
Le bénéfice net est constitué par la différence entre les valeurs de l’actif net à la
clôture et à l’ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à
l’impôt diminuée des suppléments d’apports et augmentée des prélèvements
effectués au cours de cette période par l’exploitant ou par les associés.
L’actif net s’entend de l’excédent des valeurs d’actif sur le total formé au passif
par les créances des tiers, les amortissements et les provisions justifiées.
Article 51
En ce qui concerne les charges financières, le taux des intérêts servis aux
sommes versées en compte courant en sus du capital initial par un ou plusieurs
associés des sociétés autres que les sociétés de fait est limité à deux points au-
dessus du taux des avances de l’Institut d’Émission.
En outre, au sein des sociétés par action et des sociétés à responsabilité limitée,
ne pourront être déduits au titre des frais généraux que les intérêts rémunérant
des apports en compte courant d’un total au plus égal à une fois et demie le
capital social à condition que le capital ait été entièrement libéré.
Ce plafond peut être modifié par un Arrêté du Ministre chargé des Finances.
En outre, les biens donnés en location dans le cadre d’une opération de crédit-
bail sont amortissables par le bailleur sur la durée de location prévue dans le
contrat de crédit-bail.
Lorsqu’il sera mis fin aux opérations de réescompte visées ci-dessus, le reliquat
de la provision sera rapporté au bénéfice imposable de l’exercice au cours
duquel la provision sera devenue sans objet.
Article 52
Article 53
Article 54
Article 56
2. le revenu brut des immeubles portés à l’actif du bilan qui ont supporté
l’impôt sur les revenus fonciers conformément aux articles 14 et
suivants du présent Code ;
Sont exclus de la déduction prévue ci-dessus les produits des prêts non
représentés par des titres négociables ainsi que les produits des dépôts et
comptes courants lorsqu’ils sont encaissés par ou pour le compte des
banquiers ou d’établissements de banques, des entreprises de placement ou
de gestion de valeurs mobilières, ainsi que les sociétés et compagnies
autorisées à faire des opérations de crédit foncier.
II. Cependant, les sociétés passibles de l’impôt sur les sociétés, imposées sur
leurs résultats incluant les revenus fonciers et les revenus des valeurs
mobilières, ne peuvent procéder à cette déduction.
Article 58
Dans ce cas, comme dans celui où le gérant est associé, les parts appartenant en
toute propriété ou en usufruit au conjoint et aux enfants non émancipés du
gérant ou du conjoint du gérant sont considérées comme possédées par ce
dernier.
Article 60
En cas de déficit subi pendant un exercice, ce déficit est considéré comme une
charge de l’exercice suivant et déduit du bénéfice réalisé pendant ledit
exercice.
Article 61
Article 62
Article 63
Article 64
Article 65
Article 67
Article 68
Article 69
Les écarts de conversion des devises ainsi que des créances et dettes libellées
en monnaies étrangères par rapport aux montants initialement comptabilisés
sont déterminés à la clôture de chaque exercice en fonction du dernier cours de
change et pris en compte dans les charges ou dans les produits pour la
détermination du résultat imposable des exercices comptables.
Article 70
Article 71
En sont exclues :
Article 72
Article 73
Le montant de cet acompte est déterminé par Arrêté du ministre chargé des
Finances portant répartition du produit de l’Impôt Synthétique.
Article 74
Contribuables Cotisation
• Abattoir non industriel (Exploitant un)
600 000
• Agence de publicité dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
30 000 000 et supérieur à 20 000 000 de Francs 1 200 000
• Agence de publicité dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
20 000 000 et supérieur à 10 000 000 de Francs 600 000
• Agence de publicité dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
10 000 000 Francs 300 000
• Agence de voyage, de tourisme (Exploitant d’une) dont le chiffre
d’affaires annuel est inférieur ou égal à 30 000 000 et supérieur à 20 000 1 200 000
000 de Francs
• Agence de voyage, de tourisme (Exploitant d’une) dont le chiffre
d’affaires annuel est inférieur ou égal à 20 000 000 et supérieur à 10 000 600 000
000 de Francs
• Agence de voyage, de tourisme (Exploitant d’une) dont le chiffre
d’affaires annuel est inférieur ou égal à 10 000 000 de Francs 300 000
• Agent immobilier dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
30 000 000 et supérieur à 20 000 000 de Francs 1 200 000
• Agent immobilier dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
20 000 000 et supérieur à 10 000 000 de Francs 600 000
33 075
3ème Zone
• Commerçant, revendeur dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou
égal à 1.000.000 de Francs
Article 75
Article 76
Le mode du bénéfice réel simplifié s’applique :
Les chiffres d’affaires limites prévus au présent article sont ajustés au prorata
du temps d’exploitation dans l’année civile en ce qui concerne les
contribuables commençant ou cessant leurs activités en cours d’exercice fiscal.
Article 77
Article 78
Les exploitants individuels relevant de plein droit du régime de l’impôt
synthétique peuvent, avant le 1er novembre de chaque année, opter pour le
La dénonciation doit alors intervenir dans le mois de janvier suivant la fin des
trois exercices consécutifs cités ci-dessus.
Article 79
Les contribuables qui ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier
soit du régime de l’impôt synthétique soit du mode du bénéfice réel simplifié
sont soumis à l’impôt suivant le mode du bénéfice réel normal.
Article 80
Lorsqu’une entreprise est autorisée à exercer une activité au Mali sans y avoir
son siège social la quote-part des frais de siège social incombant aux
entreprises établies au Mali ne peut dépasser 20 % des frais généraux desdites
entreprises.
Article 81
Article 82
Les bénéfices réalisés par des personnes physiques et les membres des sociétés
de personnes font l’objet d’une imposition établie au nom de chaque exploitant
ou associé pour l’ensemble des entreprises exploitées au Mali, au siège de la
direction des entreprises ou à défaut, au lieu du principal établissement.
Article 83
Dans les sociétés en nom collectif et les sociétés de caution mutuelle, chaque
associé est imposé pour sa part des bénéfices sociaux correspondant à ses droits
dans la société.
Dans les sociétés en commandite simple n’ayant pas exercé l’option prévue à
l’article 83 du présent Code, l’impôt est établi au nom de chacun des
commandités pour sa part respective de bénéfices, et pour le surplus au nom de
la société.
Article 85
Article 86
Article 87
Les produits nets des participations d’une société mère dans le capital d’une
société filiale sont retranchés du bénéfice net total, déduction faite d’une quote
part représentative des frais et charges. Cette quote part est fixée uniformément
à 5% du produit total des participations mais ne peut excéder pour chaque
période d’imposition, le montant total des frais et charges de toute nature
exposées par la société participante au cours de ladite période.
Article 88
En outre, lorsqu’un exercice est déficitaire, les crédits d’impôts attachés aux
revenus de valeurs mobilières compris dans les résultats dudit exercice ne
peuvent être ni imputés, ni reportés, ni restitués.
Article 89
En cas de cession, qu’elle ait lieu à titre onéreux ou à titre gratuit, qu’il s’agisse
d’une vente forcée ou volontaire, le cessionnaire peut être rendu responsable,
solidairement avec le cédant du paiement des impôts afférents aux bénéfices
réalisés par ce dernier pendant l’année ou l’exercice de la cession jusqu’au jour
de celle-ci, ainsi qu’aux bénéfices de l’année ou de l’exercice précédent
lorsque, la cession étant intervenue pendant le délai normal de déclaration, ces
bénéfices n’ont pas été déclarés par le cédant avant la date de la cession.
Article 90
Les plus-values, autres que celles réalisées sur les marchandises, résultant de
l’attribution d’actions ou de parts sociales (part de capital) à la suite de fusions
de sociétés de capitaux sont exonérées de l’impôt sur les bénéfices industriels
et commerciaux.
Article 91
3. la plus - value n’est retenue que pour le tiers de son montant lorsque la
cession, le transfert ou la création interviennent plus de cinq ans après la
création ou l’acquisition de l’élément cédé.
Article 92
Article 93
Toutefois, ces plus values sont à inclure dans le résultat fiscal lorsque le
contribuable a exercé l’option prévue à l’article 57 du Livre de Procédures
Fiscales ou lorsqu’il a été déclassé au cours de l’exercice de cession.
Article 94
Article 95
Article 96
Article 97
Article 98
La retenue à la source telle que définie par les dispositions qui précèdent est
indépendante de celle édictée à l’article 116 du Livre de Procédures Fiscales et
relative aux taxes sur le chiffre d’affaires.
Article 99
Sont imposés annuellement dans la catégorie des bénéfices agricoles tous les
revenus provenant d’exploitations agricoles situées au Mali :
- qu’il s’agisse de produits de terrains propres à la culture, de produit de
l’élevage, de l’aviculture, de la pisciculture, ou de la production forestière ;
- que l’exploitation soit la source principale ou secondaire de revenu pour le
contribuable ;
- que l’exploitation soit individuelle, sous forme de société publique ou
privée.
Article 100
L’impôt sur les bénéfices agricoles ne frappe que les bénéfices réalisés dans
l’exploitation ne relevant pas du cadre de l’agriculture traditionnelle.
Article 101
Les conditions d’application de l’article 100 seront fixées par arrêté conjoint du
ministre chargé des Finances, du ministre chargé de l’Agriculture, du ministre
chargé l’Élevage, du ministre chargé de la Pêche, du ministre chargé de
l’Environnement et du ministre chargé de l’Assainissement.
Article 102
Ne sont imposés que dans la catégorie des bénéfices agricoles, les
contribuables qui vendent dans un magasin contigu ou non à leur exploitation
des produits de leur exploitation agricole dans la proportion des trois quarts au
moins du montant total de leurs ventes.
Article 103
Article 104
Sont exemptées de l’impôt sur les bénéfices agricoles :
II doit ensuite indiquer, dans un délai de trois mois, la date de la première vente
qui sera le point de départ de l’exonération.
Article 107
Article 108
Article 110
Le bénéfice forfaitaire de chaque exploitation est obtenu en multipliant le
bénéfice forfaitaire moyen déterminé par la Commission par le nombre
d’éléments cités à l’article 108 ci-dessus.
Toutefois il est abstraction de la superficie des parcelles dont, par suite
d’évènements extraordinaires, tels qu’inondation, feu de brousse, sécheresse
exceptionnelle, la récolte n’a pas atteint la moitié de la récolte des exploitations
de même type ou de la moyenne des trois années précédentes. Cette disposition
n’est pas applicable dans le cas où la perte ayant été générale dans une région,
il en a été tenu compte pour la fixation du bénéfice forfaitaire moyen.
Article 111
Lorsqu’il s’agit d’une exploitation autre que de culture où lorsque la perte
n’atteint pas la limite prévue à l’article 110 alinéa 2 l’exploitant peut
demander, en cas de calamités exceptionnelles, que le bénéfice forfaitaire de
son exploitation soit réduit du montant des pertes subies par son cheptel ou ses
récoltes, aux conditions suivantes :
Article 112
Il n’est pas tenu compte des plus-values de cession d’éléments d’actif ou de
cessation pour la détermination du bénéfice forfaitaire.
Article 113
Le contribuable qui veut être imposé d’après son bénéfice réel doit dénoncer
expressément son forfait dans un délai d’un mois à compter de l’affichage de
l’arrêté du ministre chargé des Finances prévu à l’article 109.
Article 114
Les entreprises ayant opté pour le régime de l’imposition suivant le bénéfice
réel doivent tenir une comptabilité permettant de déterminer exactement le
bénéfice ou le déficit réalisé au cours de l’exercice.
Article 115
Le bénéfice réel de l’exploitation agricole est constitué par l’excédent des
recettes provenant de la culture, de l’élevage et des autres produits sur les
dépenses nécessites par l’exploitation durant l’exercice clos au cours de l’année
de l’imposition.
Pour cette détermination, il est tenu compte, d’une part, des récoltes sur pied et
des récoltes non encore vendues à la clôture de la période dont les résultats sont
retenus pour l’établissement de l’impôt ainsi que de la valeur au prix de revient
des animaux achetés au cours de cette période et destinés à la vente et ; d’autre
part, des amortissements correspondant à la durée normale des éléments de
l’actif immobilisé.
Lorsque le contribuable est propriétaire des bâtiments et des terrains affectés à
l’exploitation, les charges immobilières sont comprises dans les dépenses
déductibles.
Article 116
Article 118
Article 119
Article 120
Les bénéfices agricoles sont passibles d’un impôt proportionnel dont le taux est
fixé à 10% lorsque le contribuable relève du régime réel d’imposition.
Article 121
Article 122
Article 123
Article 124
Article 125
Article 126
Article 127
Pour les plus-values immobilières réalisées plus de deux (2) ans après
l'acquisition du bien, le coût d'acquisition est revalorisé par les majorations
éventuelles et corrigé par un abattement pratiqué sur la plus-value de 5% par
an, à partir de la deuxième année d'acquisition du bien jusqu'à 50%.
Article 128
Pour les produits de cession des biens mobiliers, l'assiette est constituée par le
montant net de la plus-value, c'est-à-dire le prix de vente diminué des charges
supportées pour la conservation du bien et des frais encourus lors de la cession.
Article 129
Article 130
Les patentes sont annuelles et personnelles et ne peuvent servir qu’à ceux à qui
elles sont délivrées.
Article 131
3. les assujettis à l’impôt synthétique, au titre des activités pour lesquelles ils
sont soumis à cet impôt ;
Article 133
Article 134
1. un droit fixe ;
Article 135
Article 136
1. d’avoir un préposé spécial traitant avec le public, même s’il n’a pas la
procuration du chef ou de l’agent de la maison ;
Mais les opérations effectuées par un patenté dans ses propres locaux ou dans
les locaux séparés pour le compte de tiers dont il n’est que le représentant,
contrôlées par le ou les commettants, soit qu’ils exigent des rapports, comptes
rendus, comptabilités spéciales, soit qu’ils fassent surveiller périodiquement
lesdites opérations par des agents ou inspecteurs, donnent toujours lieu à
l’imposition de droits de patentes distincts établis au nom du ou des
commettants.
Article 137
Ne sont pas comptés dans ces éléments, la femme travaillant avec son mari, un
simple manœuvre dont le concours est indispensable à l’exercice de la
profession.
Article 138
Le droit proportionnel est établi sur la valeur locative des bureaux, magasins,
boutiques, usines, ateliers, hangars, remises, chantiers, terrains de dépôts,
outillage fixe, et autres locaux et emplacements servant à l’exercice de la
profession y compris les installations de toute nature passibles de l’impôt
foncier, à l’exception des locaux d’habitation.
Il est dû alors même que les locaux occupés sont concédés à titre gratuit.
Article 139
Article 140
Article 141
Article 142
Lorsque les entrepreneurs de travaux publics sont étrangers au Mali, ils doivent
être considérés, alors même qu’ils ne posséderaient aucun établissement au
Mali, comme y exerçant la profession d’entrepreneurs du fait que des travaux
y sont effectués.
Article 143
Article 144
Les droits fixes de patente et les taxes variables sont fixés par le tarif des
patentes annexé au présent chapitre.
En aucun cas, le droit proportionnel ne peut être inférieur au quart du droit fixe.
Article 145
Toutefois, la licence n’est pas due par le commerçant qui se borne à vendre,
exclusivement pour emporter, de la bière, des limonades gazeuses, de l’alcool
de menthe pharmaceutique et tous autres produits médicamenteux.
Article 146
La licence ne comporte qu’un droit fixe. Elle comprend quatre classes suivant
la nature des opérations. Le tarif applicable à chaque classe est réglé par le
tableau D ci-dessous.
Article 147
Article 148
Article 149
Article 150
• Agent d’assurances dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 150.000.000 et
supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Architecte dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Avocat dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Boîte de nuit, dancing (Exploitant d’un) réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxe
supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Café, bar (Exploitant un) avec ou sans jeux ou appareils à musique réalisant un chiffre
d’affaires annuel hors taxe supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Établissements médicaux.
• Établissements d’odontostomatologie.
• Établissements paramédicaux.
• Cinématographe, théâtre ou autre spectacle dans une salle où des installations sont
aménagées (Exploitant un) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à
75.000.000 de Francs.
• Clinique médicale ou vétérinaire (Exploitant une) dont le chiffre d’affaires annuel hors
taxe est supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Commerçant en gros, demi-gros ou au détail dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
inférieur ou égal à 150.000.000 et supérieur à 100.000.000 de Francs.
• Expert - comptable, comptable, conseil juridique ou fiscal, expert dont le chiffre d’affaires
annuel hors taxe supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Garage de mécanique générale (Exploitant d’un) dont le chiffre d’affaires annuel hors
taxe est supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Hôtel, relais de tourisme (Exploitant d’un) classé “3 Etoiles” ou à défaut répondant aux
caractéristiques des établissements “3 Etoiles”.
• Huissier dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Imprimerie (Exploitant une) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou
égal à 150.000.000 et supérieur à 100.000.000 de Francs.
• Laboratoire d’analyses de biologie médicale dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
supérieur à 75.000.000 de Francs.
• Notaire dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Pharmacien d’officine dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à
100.000.000 de Francs.
• Restaurant (Exploitant un) servant des repas d’un prix moyen supérieur à 7.500 Francs.
• Agence d’assurances dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à
30.000.000 de Francs.
• Agence de voyage, de tourisme (Exploitant une) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe
est supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Architecte dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à 30.000.000 de
Francs.
• Avocat dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à 30.000.000 de
Francs.
• Boîte de nuit, dancing (Exploitant de) réalisant chiffre d’affaires annuel hors taxe
inférieur ou égal à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Café, Bar (Exploitant d’un) avec ou sans jeux ou appareils à musique réalisant un chiffre
d’affaires annuel hors taxe inférieur ou égal à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de
Francs.
• Cinématographe, théâtre ou autre spectacle dans une salle où des installations sont
aménagées (Exploitant un) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal
à 75.000.000 et supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Clinique médicale ou vétérinaire (Exploitant une) dont le chiffre d’affaires annuel hors
taxe est inférieur ou égal à 30.000.000 de Francs.
• Commerçant en gros, demi-gros ou au détail dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
inférieur ou égal à 100.000.000 et supérieur à 75.000.000 de Francs.
• Commissaire - priseur dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à
30.000.000 de Francs.
• Etablissement d’enseignement privé ayant un nombre d’élèves supérieur à 1000.
• Expert - comptable, comptable, conseil juridique ou fiscal, expert dont le chiffre d’affaires
annuel hors taxe est inférieur ou égal à 30.000.000 de Francs.
• Garage de mécanique générale (Exploitant un) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe
est inférieur ou égal à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Hôtel, relais de tourisme (Exploitant un) classé “2 Etoiles” ou à défaut, répondant aux
caractéristiques des établissements “2 Etoiles”.
• Huissier dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à 30.000.000 de
Francs.
• Imprimerie (Exploitant une) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou
égal à 100.000.000 et supérieur à 75.000.000 de Francs.
• Laboratoire d’analyses de biologie médicale dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
inférieur ou égal à 75.000.000 de Francs.
• Loueur de matériel industriel, de fonds de commerce dont le chiffre d’affaires annuel hors
taxe est supérieur à 75.000.000 de Francs.
• Notaire dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à 30.000.000 de
Francs.
• Pharmacien d’officine dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à
100.000.000 et supérieur à 75.000.000 de Francs.
• Pâtisserie réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur ou égal à 50.000.000 et
supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Transitaire Commissionnaire en douanes dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
inférieur ou égal à 30.000.000 de Francs.
• Agence de publicité (Exploitant d’une) réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxe
supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Agence de voyage de tourisme (Exploitant d’une) dont le chiffre d’affaires annuel hors
taxe est inférieur ou égal à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Agent immobilier dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 50.000.000 de
Francs.
• Blanchisseur avec moyens mécaniques dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Boucher en gros ou chevillard abattant annuellement 400 bœufs ou plus et moins de 1.000
bœufs.
• Cinématographe, théâtre ou autre spectacle dans une salle où des installations sont
aménagées (Exploitant un) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal
à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Commerçant en gros, demi-gros ou au détail dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
inférieur ou égal à 75.000.000 et supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Commissaire - priseur réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxes inférieur ou égal à
30.000.000 de Francs.
• Courtier d’assurances dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à
30.000.000 de Francs.
• Hôtel, relais de tourisme (Exploitant de) classé “1 Etoile”, ou à défaut, répondant aux
caractéristiques des établissements “1 Etoile”.
• Imprimerie (Exploitant d’une) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou
égal à 75.000.000 et supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Loueur de matériel industriel, de fonds de commerce dont le chiffre d’affaires annuel hors
taxe est inférieur ou égal à 75.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Pharmacien d’officine dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à
75.000.000 et supérieur à 50.000.000 de Francs.
• Restaurant (Exploitant un) servant des repas d’un prix moyen inférieur ou égal à 5.000 et
supérieur à 2.500 Francs.
• Agent immobilier dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à
50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Commerçant en gros, demi-gros ou au détail dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est
inférieur ou égal à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Géomètre.
• Imprimerie (Exploitant une) dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou
égal à 50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Officine de pharmacie dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur ou égal à
50.000.000 et supérieur à 30.000.000 de Francs.
• Professions imposées d’après le montant des marchés ou adjudications passés par les
contribuables :
• Fournisseur de services divers : 2,5 Francs par 100 Francs ou fraction de 100 Francs du
montant des marchés.
Les droits sont calculés sur le montant des encaissements annuels. Les redevables sont tenus
de déclarer au cours du mois de janvier les sommes encaissées l’année précédente au titre des
marchés ou adjudications faisant l’objet du présent article.
Le défaut de déclaration dans le délai précité est sanctionné par l’application de la pénalité
prévue par l’article 84 du Livre de Procédures Fiscales. Ces droits de patente pourront
valablement être établis jusqu’au 31 décembre de l’année qui suit celle du règlement définitif
du prix pour une adjudication ou un marché déterminé.
Toutefois, cette déduction n’aura pas à être effectuée lorsque les droits dus au titre de la
patente sur adjudications ou marchés et les droits émis au titre de l’activité professionnelle
exercée le seront au profit de budgets différents.
Lorsque les contribuables visés ci-dessus sont étrangers au Mali ils doivent être assujettis aux
droits de patente sur marchés et adjudications alors même qu’ils ne posséderaient aucun
établissement au Mali du fait que les travaux y auront été effectués et que les fournitures
auront été livrées pour les besoins des administrations ou organismes publics maliens.
Les patentés du tableau “B” 2ème partie dont les activités relèvent du domaine des transports
sont exemptés du droit proportionnel pour les éléments faisant l’objet d’une taxe variable
mais restent imposables pour les autres éléments d’exploitation.
1ère Classe : Importateur, exportateur et importateur exportateur dont le montant annuel des
importations, exportations ou importations exportations est supérieur ou égal à
1 milliard de francs : 1.200.000 Francs.
• de moitié pour un patentable dont le montant des affaires est constitué pour la
moitié d’affaires à l’exportation;
• des trois quart pour un patentable dont le montant des affaires est constitué pour la
totalité d’affaires à l’exportation.
Le montant des affaires à prendre en considération pour le calcul du droit fixe est la valeur
réglementaire en douane des importations et des exportations effectuées pendant l’année
précédant celle de l’imposition sous réserve de régularisation.
Première Classe
• Exploitant de bar à l’intérieur d’une gare ou d’un aérodrome.
• Exploitant de café – concert.
• Exploitant de café avec jeux divers ou terrasse.
• Exploitant de café - restaurant.
Deuxième Classe
• Cabaretier.
• Exploitant de café sans jeux divers ou terrasse.
• Cantinier.
• Exploitant de wagon - bar - restaurant ou restaurant sur bateau.
Troisième Classe
• Restaurateur, cantinier, gargotier, exploitant de pension bourgeoise, ne livrant des
boissons alcoolisées ou fermentées qu’à l’occasion des repas servis par eux.
• Commerçant en gros ou en détail vendant des boissons alcoolisées ou fermentées à
emporter.
• Marchand de boissons fermentées au petit détail à consommer sur place.
Quatrième Classe
• Commerçant vendant à consommer sur place et exclusivement les boissons
prévues au troisième alinéa de l’article 145 ci-dessus.
• Commerçant de boissons indigènes (dolo, hydromel, autre que le vin de palme).
Tarif des licences
Tableau D – Licences
Article 151
La Taxe de Voirie est due par les personnes physiques ou morales assujetties à
la patente et les familles vivant à l’intérieur d’une concession.
Article 152
La Taxe de Développement Régional et Local est due pour l’année entière par
toutes personnes âgées de plus de quatorze ans, résidant au Mali au 1er janvier
de l’année d’imposition ou y fixant leur résidence dans le courant de l’année
d’imposition.
Article 153
Article 155
Article 156
La taxe sur le bétail frappe les possesseurs de chevaux, chameaux, ânes, bœufs,
moutons et chèvres.
Ne sont pas retenus pour le calcul de la taxe :
1. les bœufs de trait et de labour.
2. les animaux possédés par un contribuable passible de l’impôt proportionnel
sur les bénéfices agricoles ou en vertu de règlements administratifs.
Article 157
La taxe est due pour l’année entière d’après le nombre d’animaux détenus au
1er janvier de l’année d’imposition.
Article 158
Article 159
Article 160
La Contribution Forfaitaire dont le taux est fixé à 5,5% est calculée sur le
montant brut des rémunérations, traitements, salaires, indemnités payés à
l’ensemble de leur personnel par les personnes et sociétés visées à l’article 159
du présent Code, y compris la valeur réelle des avantages en nature. La base
taxable est arrondie aux mille francs inférieurs.
Article 161
Les sommes ou avantages en nature visés à l’article 160 du présent Code qui
sont versés ou alloués à des salariés recrutés à compter du 1er janvier 1989,
titulaires de l’un des diplômes mentionnés à l’article 132 du présent Code et
âgés de moins de 40 ans à la date de leur embauche, sont exonérés à partir de
cette dernière date de contribution forfaitaire pendant une durée de trois ans.
Article 162
Article 163
Article 164
Tout détenteur d’une arme à feu est astreint au paiement d’une taxe annuelle
calculée sur les bases ci-après :
Les armes hors d’usage ne cesseront d’être taxées qu’autant qu’elles auront été
remises au bureau de l’Administration du sous préfet aux fins de radiation.
Article 165
Article 166
Article 167
Article 168
Article 169
Article 170
Les taux de la taxe sur les véhicules automobiles sont fixés comme suit :
1. Automobiles
de 2 CV à 6 CV 7.000 F
de 7 CV à 9 CV 13.000 F
de 10 CV à 14 CV 32.000 F
de 15 CV à 19 CV 50.000 F
à partir de 20 CV 75.000 F
2. Engins à moteur à deux ou trois roues
Au dessus de 125 cm3 de cylindrée 12.000 F
de 51 cm3 à 125 cm3 de cylindrée 6.000 F
de 50 cm3 et au-dessous 3.000 F
Duplicata
Engins à deux roues 500 F
Automobiles 1.000 F
Article 171
Le tarif ci-dessus est réduit de moitié pour les véhicules neufs achetés après le
1er octobre de l’année d’imposition, ou pour les véhicules usagés immatriculés
au Mali après cette date.
Article 172
Article 173
Article 174
La taxe est due pour l’année entière, quelle que soit la date de la mise en
circulation de la bicyclette, et sans fractionnement au cas d’aliénation ou de
destruction en cours.
Article 175
Article 176
La Taxe sur les Transports Routiers est due par tous les transporteurs publics à
titre commercial, par route, de personnes ou de biens dont les véhicules sont
immatriculés au Mali.
Article 177
Article 178
Le paiement de cette taxe par les assujettis personnes physiques libère les
transporteurs dont le chiffre d’affaires annuel afférent à l’activité de transport
ne dépasse pas trente millions de francs de tous autres impôts, droits et taxes
professionnels visés dans les titres 1 et 2 du présent code.
Il s’agit notamment de :
Article 179
Lorsque les redevables visés à l’article 176 du présent Code ci-dessus exercent,
en dehors de leurs activités de transporteurs publics à titre commercial, d’autres
activités, ou possèdent des biens autres que les véhicules qu’ils utilisent pour le
transport public à titre commercial, ces activités et ces biens sont soumis à la
législation fiscale de droit commun.
La taxe acquittée par les transporteurs autres que ceux visés à l’article 178
représente pour les impôts et taxes suivants relatifs à l’activité de transport
public :
Article 181
Article 182
1. Les tarifs de la Taxe sur les Transports Routiers sont fixés comme suit, par
véhicule :
I) Véhicules affectés au Transport Public de Personnes
Nature du véhicule Ayant10 ans Ayant plus de
d’âge ou 10 ans d’âge
moins
• Véhicules comportant 16 places ou moins. 128.000 88.000
• Véhicules comportant un nombre de places compris entre 17 et 35. 168.000 116.000
• Véhicules comportant un nombre de places compris entre 36 et 45. 253.000 174.800
• Véhicules comportant 46 places ou plus. 326.600 230.000
• Véhicules dont la charge utile ou la capacité est supérieure à dix tonnes ou 243.800 170.200
dix mille litres, mais égale ou inférieure à quinze tonnes ou quinze mille litres.
• Véhicules dont la charge utile ou la capacité est supérieure à quinze 317.400 220.800
tonnes ou quinze mille litres, mais égale ou inférieure à vingt- quatre
tonnes ou vingt quatre mille litres.
• Véhicules dont la charge utile ou la capacité est supérieure à vingt- quatre 414.000 289.800
tonnes ou vingt-quatre mille litres, et tracteurs pour semi-remorques.
Article 183
Article 184
La Taxe de Formation Professionnelle dont le taux est fixé à 2%, est calculée
sur le montant brut des rémunérations, traitements, salaires, indemnités payés à
l’ensemble de leur personnel par les personnes visées à l’article 183 du présent
Code, y compris la valeur réelle des avantages en nature. La base taxable est
arrondie aux mille francs inférieurs.
Article 185
Article 186 :
La Taxe sur la Valeur Ajoutée est perçue suivant deux modes, à savoir :
- le mode du réel normal de taxation ;
- le mode du réel simplifié de taxation.
Les conditions d’éligibilité à l’un ou l’autre mode sont définies aux articles 75 à 79
inclus du présent Code.
A) Opérations imposables
Article 187
Sont soumises à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), les opérations relevant
d’une activité économique que constituent les livraisons de biens et les
prestations de services effectuées au Mali, à titre onéreux, par un assujetti.
Article 188
Article 189
2) les importations ;
Article 190
B) Notions d’assujettis
Article 191
Article 192
1) les personnes qui revendent en l’état des produits qu’elles ont importés ou
acquis sur le marché local ;
2) les personnes qui vendent des immeubles neufs bâtis ;
3) les producteurs ;
4) les entrepreneurs de travaux immobiliers ;
5) les fournisseurs d’eau, d’électricité, de gaz et de télécommunication ;
6) les prestataires de services.
Il en est de même des importateurs quel que soit leur chiffre d’affaires.
Article 193
II Par vente, il faut entendre toute opération à titre onéreux ayant pour effet de
transférer à un tiers la propriété d’un bien.
3) les personnes physiques ou morales qui font effectuer par des tiers les
opérations visées aux 1 et 2 ci-dessus ;
IV. Par travaux immobiliers, il faut entendre tous les travaux exécutés par les
différents corps de métiers participant à la construction, l’entretien et la
réparation de bâtiments et d’ouvrages immobiliers, les travaux publics, les
travaux de chaudronnerie du bâtiment et de construction métallique, les
travaux de démolition, les travaux accessoires préliminaires à des travaux
immobiliers.
Les opérations autres que celles ci-dessus énumérées, qui comportent une
contrepartie en espèces ou en nature constituent des prestations de services.
Article 194
Les personnes qui ont acquis des biens en franchise de la Taxe sur la Valeur
Ajoutée deviennent redevables de la taxe exigible lorsque l’une des conditions
auxquelles est subordonné l’octroi de cette franchise n’est pas ou n’est plus
remplie.
La taxe est également due sur le prix de vente en cas de revente en l’état de
produits non exonérés n’ayant pas effectivement supporté la Taxe sur la
Valeur Ajoutée, pour quelque motif que ce soit, lors de leur importation, de
leur fabrication ou de leur première revente en l’état.
C) : Exonérations
Article 195
15. les prestations effectuées dans le cadre de leur activité normale par
les groupements sans but lucratif légalement constitués ainsi que par
les ciné-clubs, les centres culturels et les musées nationaux ;
1. Les produits ainsi que les prestations effectuées dans le cadre des
jeux, soumis à une Taxe spécifique ;
IV) Produits
Article 196
Sont soumises à la TVA toutes les opérations réalisées au Mali non comprises
dans la liste des exonérations, alors même que le domicile, la résidence de la
personne physique ou le siège social de la personne morale assujettie serait
situé hors des limites territoriales du Mali.
Article 197
À défaut, cette taxe et le cas échéant, les pénalités qui s’y rapportent, est payée
par la personne cliente pour le compte de la personne n’ayant pas
d’établissement au Mali.
Article 198
Article 199
Article 200
Article 201
Article 202
Lorsque l’impôt a été perçu à l’occasion de ventes ou de services qui sont par la
suite résiliés, annulés ou qui restent impayés, il est imputé sur l’impôt dû pour les
affaires faites ultérieurement. Il est restitué dans les conditions prévues à l’article
224 du présent Code, si la personne qui l’a acquitté a cessé d’y être assujettie.
L’imputation ou la restitution est subordonnée à la justification auprès de
l’Administration fiscale de la rectification préalable de la facture initiale.
Article 203
Les taxes sont liquidées au vu des déclarations souscrites par les redevables
lorsque ceux-ci sont imposables sur leur chiffre d’affaires réel.
Article 204
A) Fait générateur
Article 205
Par livraison il faut entendre la remise à l’acheteur du bien ayant fait l’objet du
contrat ;
d) pour les biens que les redevables se livrent à eux-mêmes, par leur première
utilisation ou première mise en service ;
e) pour les travaux immobiliers, par l’exécution des travaux. Lorsque ces
travaux donnent lieu à l’établissement de décomptes ou à des
encaissements successifs, le fait générateur est réputé intervenir lors de
l’expiration des périodes auxquelles ces décomptes et encaissements se
rapportent ;
B) Exigibilité
Article 206
b) pour les ventes, les livraisons y compris les livraisons à soi-même, lors de
la réalisation du fait générateur ;
Toutefois pour les ventes d’eau et d’électricité faites à l’État et aux collectivités
décentralisées, l’exigibilité intervient lors du paiement du prix.
c) pour les prestations de services, au moment de l’encaissement du prix ou
des acomptes ;
Toutefois, la taxe peut être acquittée d’après les débits sur autorisation du
Directeur Régional ou de celui des Impôts du District ou du Sous Directeur des
Grandes Entreprises ; dans ce cas, l’exigibilité est constituée par l’inscription
au débit du compte.
Lorsqu’un redevable a été autorisé à acquitter la taxe sur les débits, il ne peut
plus être autorisé à l’acquitter sur les encaissements.
d) pour les travaux immobiliers, lors de l’exécution des travaux ou s’il est
antérieur, lors de l’encaissement des acomptes ou du prix de la
rémunération.
Sous-Section V : Déductions
A) Principes
Article 207
La Taxe sur la Valeur Ajoutée qui a grevé les éléments du prix d'une opération
imposable est déductible de la Taxe sur la Valeur Ajoutée applicable à cette
opération.
A cet effet, les assujettis sont autorisés à déduire du montant de l'impôt exigible
sur leurs opérations, la Taxe sur la Valeur Ajoutée facturée lors de l'achat ou de
l'importation :
1.- des matières premières et assimilées entrant dans la composition des
produits taxables ou qui, n'entrant pas dans le produit fini, sont détruites ou
perdent leurs qualités spécifiques au cours d'une seule opération de fabrication
des mêmes produits ;
2. - de biens destinés à être revendus dans le cadre d'une opération taxable ;
3.- de services entrant dans le prix de revient d'opérations ouvrant droit à
déduction ;
4.- de biens meubles, immeubles et services acquis pour les besoins de
l'exploitation au titre des investissements et frais généraux.
Les assujettis sont autorisés à déduire la Taxe sur la Valeur Ajoutée afférente
aux livraisons à soi-même de biens visés aux 1- 2 - 4 ci-dessus.
En cas d'assujettissement à la Taxe sur la Valeur Ajoutée en application des
dispositions de l'article 194 dernier alinéa, les nouveaux assujettis sont
autorisés à déduire la Taxe sur la Valeur Ajoutée qui a grevé le coût des
marchandises existant en stock à la date à partir de laquelle ils réalisent des
opérations imposables à la Taxe sur la Valeur Ajoutée, et destinées à la
réalisation d'opérations taxables.
Les biens d'investissements ouvrant droit à déduction sont inscrits dans la
comptabilité de l'entreprise pour leur prix d'achat ou de revient diminué de la
déduction à laquelle ils donnent droit en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée.
Les amortissements relatifs à ces biens sont, pour l'assiette des impôts sur les
bénéfices, calculés sur la base de leur prix d'achat ou de revient diminué de la
déduction à laquelle ces biens donnent droit.
Article 208
Ouvrent droit à déduction dans les mêmes conditions que si elles étaient
soumises à la Taxe sur la Valeur Ajoutée les opérations d’exportations et
assimilées visées à l’article 195.I.1 du présent Code.
N’est pas déductible la Taxe sur la Valeur Ajoutée ayant grevé les biens ou
services utilisés par des tiers, des dirigeants ou le personnel de l’entreprise, tels
que le logement ou l’hébergement, les frais de réception, de restaurant, de
spectacles ou de toute dépense ayant un lien direct avec les déplacements ou la
résidence.
Toutefois, cette exclusion ne concerne pas les vêtements de travail ou de
protection, les locaux et le matériel affectés à la satisfaction collective des
besoins du personnel sur les lieux de travail ainsi que le logement gratuit sur
les lieux de travail du personnel salarié chargé spécialement de la surveillance
ou de la garde de ces lieux.
Article 210
N’ouvrent pas droit à déduction les véhicules ou engins, quelque soit leur
nature, conçus ou aménagés pour transporter des personnes ou à usages mixtes
qui constituent une immobilisation ou dans le cas contraire lorsqu’ils ne sont
pas destinés à être revendus à l’état neuf.
Article 211
N’ouvrent pas droit à déduction, les immeubles autres que les bâtiments et
locaux à usage industriel, commercial, artisanal ou professionnel.
La Taxe sur la Valeur Ajoutée ayant grevé le prix d’acquisition des produits
pétroliers, à l’exclusion des produits noirs : distillat diesel oil et fuel, n’est pas
déductible.
Article 213
Article 214
Article 215
La Taxe sur la Valeur Ajoutée ayant grevé le coût des services de toute nature
afférents à des biens, produits ou marchandises exclus du droit à déduction
n’est pas admise en déduction.
Les assujettis qui ne réalisent pas exclusivement des opérations ouvrant droit à
déduction sont autorisés à déduire la Taxe sur la Valeur Ajoutée qui a grevé les
biens et services qu'ils acquièrent ou qu'ils se livrent à eux-mêmes dans les
limites ci-après :
a) lorsque ces biens et services concourent exclusivement à la réalisation
d'opérations ouvrant droit à déduction, la taxe qui les a grevés est déductible
intégralement ;
Article 217
Par dérogation aux dispositions de l'article 216 du présent Code, les assujettis
exerçant concurremment une activité de crédit ordinaire et une activité de
crédit-bail, sont autorisés par l'administration à déterminer leur pourcentage de
déduction distinctement pour chacune de ces activités.
Dans ce cas, chaque activité est pour l'application des présentes dispositions,
considérée comme distincte au regard de l'application de la déduction en
matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée.
Article 218
Article 219
Article 220
Lorsque le prorata définitif affèrent à chacune des quatre années suivant celle
de l’acquisition ou de la première utilisation d’un bien constituant une
immobilisation varie de plus de cinq points par rapport au prorata définitif
retenu pour effectuer la déduction précédente, il est procédé soit au
reversement, soit à la déduction complémentaire d’une fraction de la taxe ayant
grevé initialement l’immobilisation.
Cette fraction est égale au cinquième de la différence entre le produit de la taxe
ayant grevé le bien par le prorata définitif de l’année d’acquisition et le produit
de la même taxe par le prorata définitif de l’année considérée.
Article 222
Les dispositions des articles 218, 219 et 221 du présent Code ci-dessus
s’appliquent aux redevables qui cessent leur activité ou qui perdent la qualité
d’assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajoutée.
Article 223
Pour l’application des articles 218 à 221 du présent Code, l’année au cours de
laquelle ont eu lieu l’acquisition ou la cession des biens, le début ou la
cessation d’activité ou la perte de la qualité d’assujetti est comptée pour une
année entière.
La déduction de la taxe est opérée par imputation sur la taxe due par
l'entreprise au titre du mois pendant lequel le droit à déduction a pris naissance.
En cas d'omission, elle doit être opérée au plus tard le 15 mai de l'année
suivante.
Article 225
Pour les livraisons à soi-même, la taxe les ayant grevées n’est déductible de la
taxe due au titre d’un mois donné que si ces livraisons figurent dans les
opérations taxées au titre du même mois.
Article 227
Les entreprises exportatrices ainsi que les sociétés de crédit-bail qui, pour un
trimestre civil donné n’ont pas eu la possibilité d’imputer totalement la taxe
ouvrant droit à déduction sur la taxe éventuellement exigible au titre
d’opérations imposables, peuvent obtenir le remboursement de cet excédent
déductible, si elles ne sont redevables d’aucun autre impôt et taxe à l’égard du
Trésor Public. Il est procédé à une compensation entre le crédit de taxe et les
autres impôts du budget d’Etat au cas où les entreprises et sociétés concernées
restent devoir de tels impôts.
Le remboursement est, en ce qui concerne les entreprises exportatrices, limité à
une somme égale à 60 % de la Taxe sur la Valeur Ajoutée qui aurait grevé les
biens dont l’exportation a été constatée par l’Administration des Douanes au
cours du trimestre si ceux-ci avaient été vendus à l’intérieur du pays.
Les entreprises et sociétés visées au 1er alinéa du présent article, sont tenues de
déposer une demande de remboursement accompagnée de toutes les pièces
justificatives au plus tard le dernier jour du mois suivant le trimestre considéré
sous peine de forclusion du droit à remboursement pour ladite période.
Un contrôle ciblé du crédit de taxe est effectué par l’administration avant tout
remboursement.
Article 228
Article 229
A) Biens d’occasion
Article 230
Sont considérés comme biens d’occasion au sens du présent Code, les biens
ayant fait l’objet d’une utilisation et qui sont susceptibles de réemploi en l’état
ou après réparation.
Article 231
Article 232
Les ventes de biens d’occasion réalisées par les négociants en biens d’occasion
sont soumises à la Taxe sur la Valeur Ajoutée dans les conditions de droit
commun ; toutefois, ces négociants doivent payer la Taxe sur la Valeur Ajoutée
sur la différence entre le prix de vente et le prix de revient lorsqu’il s’agit de
biens acquis auprès de non assujettis.
B) Agences de voyages
Article 233
Pour les opérations d’entremise effectuées par les agences de voyage et les
organisateurs de circuits touristiques, le chiffre d’affaires imposable est
constitué par la différence entre le prix total payé par le client et le prix facturé
à l’agence ou à l’organisateur par les entrepreneurs de transports, les hôteliers,
les restaurateurs, les entrepreneurs de spectacles et les autres assujettis qui
exécutent matériellement les services utilisés par le client.
Article 234
D) Spectacles
Article 236
E) Entreprises conventionnées
Article 237
Elle prend effet le premier jour du mois qui suit la date de l’accusé de
réception. Cette option est irrévocable.
Article 238
Article 239
Les contribuables assujettis à la Taxe sur la Valeur Ajoutée sont soumis aux
versements d’acomptes conformément aux dispositions prévues au Livre de
Procédures Fiscales.
Article 240
Les produits visés ci-dessous sont soumis à un impôt spécial dit « Impôt
Spécial sur Certains Produits » dont les taux sont fixés ainsi qu'il suit :
TABACS 10 à 40%
Position 24 02 Cigares (Y compris ceux à bouts coupés), cigarillos
et cigarettes
24 03 91 00 00 Tabacs « homogénéisés » ou « reconstitués »
Autres
24 03 99 00 00
ARMES ET MUNITIONS
ARMES 15 à 40%
93 01 00 00 00 Armes de guerre, autres que les revolvers, pistolets et
armes blanches
93 02 00 00 00 Revolvers et pistolets, autres que ceux des no 93 03 ou
93 04
93 03 Autres armes à feu et engins similaires utilisant la
déflagration de la poudre (fusils et carabines de chasse,
armes à feu ne pouvant être chargées que par le canon,
pistolets lance fusées et autres engins conçus
uniquement pour lancer des fusées de signalisation,
pistolets et revolvers pour le tir à blanc, pistolets
d’abattage à cheville, canon lance amarres, par
exemple)
93 03 10 00 00 Armes à feu ne pouvant être chargées que par le canon
93 03 00 00 00 Autres fusils et carabines de chasse de tir sportif
comportant au moins un canon lisse
93 03 30 00 00 Autres fusils et carabines de chasse de tir sportif
93 03 90 00 00 Autres
93 04 00 00 00 Autres armes (fusils, carabines et pistolets à ressort, à
Article 241
L’Impôt Spécial sur Certains Produits frappe les produits visés à l’article 240
du présent Code à l’importation ou lors de la livraison à la consommation.
Article 242
Les prélèvements opérés par les fabricants pour leurs propres besoins sont
assimilés à des livraisons à la consommation.
Article 243
Article 244
Sont soumises à la Taxe sur les Activités Financières les produits des
opérations qui se rattachent aux activités bancaires ou financières, et d’une
manière générale tout produit se rattachant au commerce des valeurs et de
l’argent.
Article 245
• les banques ;
• les établissements financiers ;
• les agents de change et autres personnes réalisant à titre principal
les opérations de nature bancaire ou financière ;
• les escompteurs ;
• les remisiers.
Article 246
Par dérogation aux dispositions de l’article 245 du présent Code les opérations
qui ne se rattachent pas spécifiquement au commerce des valeurs et de l’argent
et les opérations de crédit-bail ne sont pas passibles de la taxe sur les activités
financières.
Article 247
La Taxe sur les Activités Financières est assise sur le montant des recettes
réalisées à l’occasion des opérations imposables, la taxe étant exclue de la base
d’imposition.
Article 248
Article 249
Article 250
Sont soumis à la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers les produits visés
ci-après :
Article 251
Article 252
Article 253
Les taux de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers sont fixés par arrêté du
Ministre chargé des Finances.
Chapitre I : Généralités
Section I : Définitions
Article 254
La perception des droits est réglée d’après la forme extérieure des actes ou la
substance de leurs dispositions, sans égard à leur validité, ni aux causes
quelconques de résolution ou d’annulation ultérieure, sauf les exceptions
prévues aux articles 359, 361 et 362 du Livre de Procédures Fiscales.
Article 255
Article 256
Article 257
Article 258
Article 259
Article 260
Article 261
Article 262
Le montant des droits dus est arrondi au multiple de cinq le plus voisin.
Article 263
Il ne peut être perçu moins de 1.250 Francs pour l’enregistrement des actes et
mutations passibles du droit proportionnel ou du droit progressif.
Article 264
Article 265
Article 267
A) Généralités
Article 268
Article 269
Lorsque la mutation porte à la fois sur des immeubles par nature et sur des
immeubles par destination, ces derniers doivent faire l’objet d’une désignation
détaillée et d’un prix particulier.
B) Tarifs
Article 270
Sous réserve de ce qui est dit aux articles 273 et suivants du présent Code, les
adjudications, ventes, reventes, cessions, les retraits exercés après l’expiration
des délais convenus par les contrats de vente sous faculté de réméré et tous
autres actes civils et judiciaires translatifs de propriété ou d’usufruit de biens
immeubles domaniaux, sont assujettis à un droit de 15%.
Ce droit est réduit à 7% pour :
- les immeubles à usage d’habitation ne faisant pas l’objet d’un titre foncier ;
Article 271
Article 272
Article 273
Article 274
Article 275
Le droit de mutation à titre onéreux est réduit de moitié pour les acquisitions de
bâtiments destinés à être démolis et de leurs dépendances non bâties ne
dépassant pas 2.500 mètres carrés, à condition :
2. que cet immeuble soit construit et reconnu en état d’être habité dans toutes
ses parties avant l’expiration d’un délai de trois ans, à compter de la date
de l’acte.
Article 276
Le droit de mutation à titre onéreux des biens immeubles est réduit de moitié
pour les acquisitions de terrains, à condition :
1. que l’acquéreur soit un organisme public ou une société ayant pour objet la
construction d’habitations économiques ;
2. que l’acte contienne la déclaration que le terrain est destiné à la
construction de maisons collectives dont les trois quarts au moins de la
superficie totale seront affectés à l’habitation ;
3. que les maisons soient construites avant l’expiration d’un délai de trois ans,
à compter de la date de l’acte.
Article 277
Article 278
Dans les ventes d’immeubles par appartement, le prix du terrain est déterminé
selon le rapport existant entre la surface de l’appartement et celle de tous les
appartements, non compris dans ce total la superficie des parties de l’immeuble
qui ne sont pas affectées à l’usage exclusif de l’un des copropriétaires.
Article 280
Article 281
Article 282
Article 283
A) Base de taxation
Article 284
Article 285
Le droit d’enregistrement sera perçu sur le montant des sommes que contiendra
cumulativement le procès-verbal des séances à enregistrer dans le délai prescrit
à l’article 139 du Livre de Procédures Fiscales.
Article 286
Article 288
La preuve testimoniale sera admise sur les ventes faites en contravention aux
dispositions du présent paragraphe.
C) Tarifs
Article 289
Article 290
Article 291
Article 292
Article 293
Article 294
Ces objets doivent donner lieu à un inventaire détaillé et estimatif dans un état
distinct dont trois exemplaires doivent rester déposés au bureau de
l’Enregistrement où la formalité est requise.
Article 296
A) Valeur taxable
Article 297
Si, dans les deux années qui auront précédé ou suivi, soit l’acte de donation,
soit le point de départ des délais pour souscrire la déclaration de succession,
des biens faisant partie de la donation ou de l’actif successoral ont fait l’objet
d’une adjudication, soit par autorité de justice, soit volontaire, avec admission
des étrangers, les droits exigibles ne pourront être calculés sur une somme
inférieure au prix de l’adjudication, en y ajoutant toutes les charges en capital,
à moins qu’il ne soit justifié, en ce qui concerne les immeubles, qu’ils ont subi
dans l’intervalle des transformations susceptibles d’en modifier la valeur.
Article 298
1. si l’usufruitier a moins de vingt ans révolus, l’usufruit est estimé aux sept
dixièmes et la nue-propriété aux trois dixièmes de la propriété entière, telle
que sa valeur réelle est estimée au jour de la transmission ;
Article 300
L’usufruit constitué pour une durée fixe est estimé aux deux dixièmes de la
valeur de la propriété entière pour chaque période de dix ans de la durée de
l’usufruit, sans fraction et sans égard à l’âge de l’usufruitier.
Article 301
Les droits de mutation à titre gratuit son fixés, pour la part nette recueillie par
chaque ayant droit, suivant les tableaux ci-dessous :
1. Mutation en ligne directe et entre époux :
Article 302
Pour les successions dont la dévolution est réglée par la coutume du défunt, il
sera tenu compte du degré successoral des ayants droit suivant cette coutume.
Ces derniers paieront les droits au tarif prévu pour les héritiers du même degré
défini suivant le Code Civil ; ils auront les mêmes obligations et bénéficieront
des mêmes avantages, notamment ceux prévus aux articles 304 et 305 du
présent Code.
Article 303
Est également compté comme enfant vivant ou représenté l’enfant adopté, dont
l’adoption résulte d’une décision judiciaire.
Article 304
Il est effectué sur l’ensemble des parts recueillies par les ayants droit en ligne
directe et par le conjoint un abattement de 2,5 millions de Francs.
Ce chiffre est majoré de 1,5 millions de Francs par enfant vivant ou représenté
ou par ascendant à charge du défunt ou du donateur.
L’abattement visé au premier alinéa ci-dessus est effectué en premier lieu sur la
part revenant au conjoint survivant ; le surplus, s’il en existe, augmenté le cas
échéant des majorations prévues au deuxième alinéa, se divise entre les autres
ayants droit d’après les règles de la dévolution légale. Lorsque les donataires
ont bénéficié d’abattements supérieurs à ceux qui résulteraient des abattements
prévus au paragraphe premier du présent article, l’excédent est déduit, le cas
échéant, des abattements auxquels peuvent prétendre les autres enfants du
donateur à l’occasion de transmissions ultérieures.
Article 305
Article 306
Les héritiers, donataires ou légataires acceptants sont tenus, pour les biens leur
advenant par l’effet d’une renonciation à une succession, à un legs ou une
donation, d’acquitter, au titre des droits de mutation, une somme qui,
nonobstant tous abattements, réductions, ou exemptions, ne peut être inférieure
à celle que le renonçant aurait payée s’il avait accepté.
Article 307
Pour le calcul des abattements édictés par les articles 304 et 305 du présent
Code, il est tenu compte des abattements effectués sur les donations antérieures
consenties par la même personne.
Pour ce faire, les parties sont tenues de faire connaître dans tout acte constatant
une transmission à titre gratuit s’il existe ou non des donations antérieures
consenties par le donateur à un titre et sous une forme quelconque et, dans
l’affirmative, le montant de ces donations, les noms, qualités et résidence des
officiers ministériels qui ont reçu les actes de donation et la date de
l’enregistrement de ces actes.
C) Tarifs réduits
Article 308
Article 309
1. les dons et legs aux sociétés reconnues d’utilité publique dont les
ressources sont affectées à des œuvres d’assistance ou d’enseignement ;
2. les dons et legs faits à des organismes ayant pour objet la conservation et la
revalorisation du patrimoine culturel ;
3. les dons et legs faits aux offices publics d’habitation à bon marché ;
4. les dons et legs aux établissements d’utilité publique dont les ressources
sont exclusivement affectées à des œuvres scientifiques sans but lucratif ;
A) Base de taxation
Article 310
Article 311
Article 312
Article 313
Article 314
Sont présumés, jusqu’à preuve contraire, faire partie de la succession, les titres
et les valeurs dont le défunt a perçu les revenus ou à raison desquels il a
effectué des opérations quelconques moins d’un an avant son décès.
Article 315
Tous les titres, sommes ou valeurs, existant chez les dépositaires désignés au
paragraphe 1er de l’article 205 du Livre de Procédures Fiscales et faisant l’objet
de comptes indivis ou collectifs avec solidarité, sont considérés comme
appartenant conjointement aux déposants et dépendant de la succession de
chacun d’eux pour une part virile, sauf preuve contraire.
Article 316
Cette disposition est applicable aux plis cachetés et cassettes fermées, remis en
dépôt aux banquiers, changeurs, escompteurs et à toute personne recevant
habituellement des plis de même nature.
Article 317
Sont assujettis aux droits de mutation par décès les fonds publics, actions,
obligations, parts d’intérêts, créances et généralement toutes les valeurs
mobilières étrangères, de quelque nature qu’elles soient, dépendant d’une
succession régie par la loi malienne ou de la succession d’un étranger domicilié
au Mali.
Article 318
S’il s’agit d’une dette grevant une succession dévolue à une personne pour la
nue-propriété et à une autre pour l’usufruit, le droit de mutation sera perçu sur
l’actif de la succession diminué du montant de la dette dans les conditions de
l’article 292 du présent Code.
Article 319
Sur justifications fournies par les héritiers, les frais de dernière maladie du de
cujus seront déduits de l’actif de la succession dans la limite d’un maximum de
250.000 Francs.
Article 320
Les impositions établies après le décès d’un contribuable et dues par les
héritiers du chef du défunt constituent une dette déductible de l’actif
successoral.
Article 321
Toute dette constatée par acte authentique et non échue au jour de l’ouverture
de la succession ne peut être écartée par l’Administration tant que celle-ci n’a
pas fait juger qu’elle est simulée.
Article 322
1. les dettes échues depuis plus de trois ans avant l’ouverture de la succession,
à moins qu’il ne soit produit une attestation du créancier en certifiant
l’existence à cette époque, dans la forme et suivant les règles déterminées à
l’article 312 du présent Code ;
4. les dettes hypothécaires garanties par une inscription périmée depuis plus
de trois mois, à moins qu’il ne s’agisse d’une dette non échue et que
7. les dettes qui sont hypothéquées exclusivement sur les immeubles situés à
l’étranger ;
8. les dettes qui grèvent des successions d’étrangers, à moins qu’elles n’aient
été contractées au Mali et envers des Maliens ou envers des sociétés et des
compagnies étrangères ayant une succursale au Mali.
Article 323
Les droits de mutation à titre gratuit entre vifs sont réduits de 25 % en cas de
donation par contrat de mariage et de donation - partage.
Article 324
Article 325
Les dispositions qui précèdent sont applicables aux cessions de parts d’intérêts
dans les sociétés dont le capital n’est pas divisé en actions, quand ces cessions
interviennent dans les trois ans de la réalisation définitive de l’apport fait à la
Société.
Article 326
Dans tous les cas où une cession d’actions ou de parts a donné lieu à la
perception du droit de mutation en vertu de l’article précédent, l’attribution
pure et simple à la dissolution de la société des biens représentés par les titres
cédés ne donne ouverture au droit de mutation que si elle est faite à un autre
que le cessionnaire.
Article 327
a) les sociétés bénéficiaires des apports soient toutes constituées dans les
termes de la loi malienne et aient leur siège social au Mali.
Article 328
2. les actes par lesquels les sociétés de construction agréées font à leurs
membres par voie de partage en nature, à titre pur et simple, attribution
exclusive en propriété de la fraction des immeubles qu’elles ont construits à
condition que l’attribution intervienne dans les quatre ans de la constitution
de la société.
Article 329
Article 330
Article 331
Pour les baux dont la durée est illimitée, la valeur servant d’assiette à l’impôt
est déterminée par un capital formé de vingt fois la rente ou le prix annuel et
les charges aussi annuelles, en y ajoutant également les autres charges en
capital.
Pour les baux à vie, sans distinction de ceux faits sur une ou plusieurs têtes, la
valeur est déterminée par un capital formé de dix fois le prix et les charges
annuels, en y ajoutant éventuellement les autres charges.
Article 332
Sont assujettis au droit de 3 %, lorsque la durée est limitée, les baux, sous-baux
et prorogations conventionnelles ou légales de baux d’immeubles, de fonds de
commerce et autres biens meubles, ainsi que les baux de biens domaniaux.
Le droit est perçu sur le montant cumulé de toutes les années, sauf application
des articles 348 et 349 du Livre de Procédures Fiscales.
Article 334
Les baux de biens meubles faits pour un temps illimité sont assujettis à un droit
de 10 %.
Article 335
Les baux à vie de biens immeubles et ceux dont la durée est illimitée sont
assujettis à un droit de 20 %.
Article 336
5. les actes sous seing privé rédigés pour constater la vente à crédit des
véhicules et tracteurs automobiles ;
10. les jugements de la Police ordinaire et des Juges de Paix, les ordonnances
de référé, lorsque ces jugements et ordonnances ne peuvent donner lieu au
droit proportionnel ou au droit progressif ou donnant ouverture à moins de
1.250 Francs de droit proportionnel ou de droit progressif ;
13. les testaments et tous autres actes de libéralités qui ne contiennent que des
dispositions soumises à l’événement du décès et les dispositions de même
nature qui sont faites par le contrat de mariage entre futurs époux et par
d'autres personnes ;
15. et généralement tous actes qui ne se trouveront tarifés par aucun autre
article et qui ne peuvent donner lieu au droit proportionnel ou droit
progressif.
Article 337
Article 338
Article 339
1. les jugements des tribunaux criminels et les arrêts des cours d'appel
contenant des dispositions définitives qui ne peuvent donner lieu au droit
proportionnel ou donnant ouverture à moins de 6.000 Francs de droit
proportionnel ou de droit progressif ;
Article 340
Le tarif prévu aux articles 338 et 339 du présent Code est porté respectivement
à 6.000 Francs et 12.000 Francs pour les jugements de première instance et les
arrêts des cours d'appel prononçant un divorce.
Article 341
Les jugements des tribunaux en matière d'impôts et taxes dus à l'État et aux
collectivités secondaires sont assujettis aux mêmes droits d'enregistrement que
ceux rendus entre particuliers.
Toutefois, si le Trésor est condamné, il est dispensé du paiement des droits, la
décision est enregistrée gratis.
Article 342
A) Abandonnements
Article 343
Article 344
C) Contrats de mariage
Article 345
Article 346
Si les futurs sont dotés par leurs ascendants ou s'il leur est fait des donations
par des collatéraux ou autres personnes non parentes par leur contrat de
mariage, les droits sont alors calculés comme en matière de mutations entre
vifs à titre gratuit, conformément à l'article 301 du présent Code.
Article 348
Le droit est liquidé sur le montant net des apports personnels des futurs époux.
D) Échange d'immeubles
Article 349
Article 350
Le droit est perçu sur la valeur d'une des parts, lorsque les parts échangées sont
estimées à la même valeur. S'il y a différence dans la valeur des parts, le droit
est payé à raison de 8 % sur la moindre portion et, sur la plus-value, au tarif
prévu pour les mutations immobilières à titre onéreux.
Article 351
Les ordonnances de référé, les jugements, les sentences arbitrales et les arrêts
sont passibles d’un droit de 3 % du montant de la condamnation.
Lorsque le droit proportionnel a été acquitté sur un jugement rendu par défaut,
la perception sur le jugement contradictoire qui peut intervenir n'a lieu que sur
le complément des condamnations; il en est de même pour les jugements et
arrêts rendus sur appel.
Article 352
Toutes les fois qu'une condamnation est rendue sur un acte enregistré, le
jugement ou la sentence arbitrale en fait mention et énonce le montant du droit
payé, la date du paiement et le nom du bureau où il a été acquitté.
En cas d'omission et s'il s'agit d'un acte soumis à la formalité dans un délai
déterminé, le receveur exige le droit, si l'acte n'a pas été enregistré dans son
bureau, sauf restitution dans le délai prescrit s'il est ensuite justifié de
l'enregistrement de l'acte sur lequel le jugement a été prononcé.
Article 354
Dans le cas prévu par le troisième alinéa de l'article 336 du Livre de Procédures
Fiscales, les parties non condamnées aux dépens peuvent faire enregistrer les
décisions moyennant le paiement du droit fixe prévu pour l'enregistrement des
jugements non sujets au droit proportionnel. À cet effet, le greffier doit certifier
en marge de la minute que la formalité est requise par la partie non condamnée
aux dépens.
La décision ainsi enregistrée au droit fixe est réputée non enregistrée à l'égard
des parties condamnées aux dépens qui ne peuvent lever la décision sans
acquitter le complément des droits. Les obligations et sanctions qui incombent
aux greffiers en matière de délivrance de grosses ou d'expéditions sont
applicables.
F) Licitations
Article 355
Les parts et portions acquises par licitation de biens meubles indivises sont
assujetties au droit de vente des meubles.
Article 356
Les parts et portions indivises de biens immeubles acquises par licitation sont
assujetties au droit de mutation immobilière à titre onéreux.
G) Marchés
Article 357
Le droit est liquidé sur le prix exprimé ou sur l'évaluation, hors taxe
déductible, de l'ensemble des travaux, prestations et/ou fournitures, imposés à
l'entrepreneur, au prestataire de services ou au fournisseur de biens.
Article 359
H) Partages
Article 360
Article 361
Les retours des partages de biens meubles sont assujettis au droit de vente des
meubles.
Les retours de partages des biens immeubles sont assujettis au droit de
mutation immobilière à titre onéreux.
Article 362
I) Rentes
Article 363
Sous réserve des dispositions de l'article 364 du présent Code, les constitutions
de rentes, soit perpétuelles, soit viagères et de pensions à titre onéreux, les
Article 364
Les contrats de rentes viagères passés par les sociétés, compagnies d'assurances
et tous autres assureurs sont soumis aux dispositions du chapitre III du présent
Code.
Article 365
Pour les créations de rentes, soit perpétuelles, soit viagères ou de pensions à titre
onéreux, la valeur imposable est déterminée par le capital constitué et aliéné.
Article 366
Pour les rentes et pensions créées sans expression de capital, leurs transports et
amortissements, ladite valeur est déterminée à raison d'un capital formé de
vingt fois la rente perpétuelle et de dix fois la rente viagère ou la pension, quel
que soit le prix stipulé pour le transport ou l'amortissement.
Article 367
Cette taxe s'applique également aux conventions qui sont conclues avec un
assureur établi hors du Mali, mais qui portent sur un bien meuble ou immeuble
situé au Mali, ou sur une personne domiciliée au Mali.
Article 368
Article 369
La taxe est perçue sur le montant des sommes stipulées au profit de l'assureur
et de tous accessoires dont celui-ci bénéficie directement ou indirectement du
fait de l'assuré.
Article 370
Article 371
1. les réassurances ;
2. les contrats d'assurances de toute nature passés par des sociétés de
prévoyance et les sociétés mutuelles de production rurale ;
3. les assurances de crédit à l'exportation ;
4. les assurances sur la vie et assimilées, les contrats de rente viagère.
Article 372
Chapitre I : Généralités
Section I : Champ d’application
Article 373
Le droit de timbre est établi sur tous les papiers destinés aux actes civils et
judiciaires et aux écritures qui peuvent être produites en justice et y faire foi.
Article 374
Sans préjudice des dispositions particulières relatées dans le présent Code, sont
solidaires pour le paiement des droits de timbre et des amendes :
3. les officiers publics et ministériels qui ont reçu ou rédigé des actes se
référant à des actes ou livres non timbrés.
Article 375
1. les actes des notaires et les extraits, copies et expéditions qui en sont
délivrés ;
5. les actes particuliers des juges de paix et de leurs greffiers, ceux des autres
juges et ceux reçus au greffe ou par les greffiers ainsi que les extraits,
copies et expéditions qui en sont délivrés ;
6. les actes des avocats défenseurs et mandataires agréés près des tribunaux et
les copies et expéditions qui en sont faites ou signifiées ;
8. les actes entre particuliers sous signature privée et les doubles des comptes
de recette ou gestion particulière.
Article 376
Article 377
2. l'un des deux exemplaires de la déclaration que tout officier public doit
déposer au service de l'Enregistrement avant de procéder à une vente
publique et par enchères d'objets mobiliers, l'exemplaire soumis au timbre
étant celui destiné à être annexé au procès-verbal de la vente ;
5. les recours portés devant la Cour Suprême, contre les actes des autorités
administratives pour excès de pouvoir ou incompétence ;
6. les procurations ;
7. les recours contre les décisions portant refus de liquidation ou contre des
liquidations de pensions ;
Article 378
Article 379
Si les papiers ou documents que les contribuables sont admis à timbrer par
apposition de timbres mobiles se trouvent être de dimensions différentes des
papiers timbrés fournis par le Service de l'Enregistrement, le timbre, quant au
droit établi en raison de la dimension, est payé au prix du format supérieur.
Article 380
Sous réserve des exceptions prévues aux articles 382 et 386 du présent Code,
sont assujettis au droit de timbre, en raison des sommes et valeurs :
Article 381
Les effets venant d'un pays étranger et payables au Mali sont, avant qu'ils
puissent être négociés, acceptés ou acquittés, soumis au timbre ou au visa pour
timbre.
Article 382
Toutefois, si la première timbrée ou visée pour timbre n'est pas jointe à celle
mise en circulation et destinée à recevoir les endossements, le timbre ou visa
pour timbre doit toujours être apposé sur cette dernière, sous les peines
prescrites à l'article 407 du Livre de Procédures Fiscales.
Article 383
Article 384
Article 385
Le visa pour timbre prévu à l'article 383 du présent Code est soumis à un droit
porté au triple de celui qui eût été exigible s'il avait été régulièrement acquitté
et qui s'ajoute au montant de l'effet, nonobstant toute stipulation contraire.
Article 386
Ne sont passibles que d'un droit de timbre fixe de 100 Francs les effets de
commerce revêtus, dès leur création, d'une mention de domiciliation dans un
établissement de crédit ou un bureau de chèques postaux.
Les effets tirés hors du Mali qui sont susceptibles de donner lieu à la perception
du droit de timbre proportionnel, conformément à l'article 381 du présent Code,
bénéficient du même régime à la condition d'être, au moment où l'impôt
devient exigible au Mali, revêtus d'une mention de domiciliation répondant aux
prescriptions de l'alinéa qui précède.
Article 387
2. les actes, pièces et écrits autres que ceux mentionnés ci-dessus et sur
lesquels un timbre mobile aurait été indûment apposé.
Article 388
Le porteur d'une lettre de change non timbrée et non visée pour timbre ne
pourra, jusqu'à l'acquittement des droits de timbre et des amendes encourues,
exercer aucun des recours qui lui sont accordés par la loi contre le tireur, les
endosseurs et les autres obligés.
Article 390
Article 391
Article 392
Toute mention ou convention de retour sans frais, soit sur le titre, soit en
dehors du titre, est nulle, si elle est relative à des effets non timbrés ou non
visés pour timbre.
Article 393
Pour les billets ou obligations non négociables visés par l'article 380-1 du
présent Code, pour les billets ou obligations non négociables visés à l'article
380-2 du présent Code, en cas de contravention, le souscripteur, le premier
cessionnaire, le bénéficiaire ou le porteur sont passibles chacun de l'amende
prévue à l'article 407 du Livre de Procédures Fiscales.
Article 394
Le timbre de quittances est dû sur les reçus et titres de quelque nature qu'ils
soient, sous seing privé, qui emportent libération ou décharge de titres ou
valeurs, ou qui constatent des paiements ou des versements, et notamment les
billets de cinéma, les billets de voyageurs et bulletins de bagages délivrés par
les sociétés de transport par voie ferrée ou tout autre transporteur.
Article 395
Il n'est applicable qu'aux actes faits sous signatures privées et ne contenant pas
de dispositions autres que celles spécifiées à l'article précédent.
Article 396
Section II : Tarifs
Article 397
Le droit de timbre des titres de quelque nature qu'ils soient, signés ou non
signés, faits sous signatures privées, qui emportent libération ou qui constatent
des paiements ou des versements de sommes, à l'exception des billets de
cinéma, est fixé à :
Article 398
Sont frappés d'un droit de timbre de quittance uniforme de 500 Francs les titres
comportant reçu pur et simple, libération ou décharge de titres, valeurs ou
objets, exception faite des reçus relatifs aux chèques remis à l'encaissement.
Le droit de timbre de quittance exigible sur les billets de cinéma est ainsi fixé :
Article 400
Afin d'assurer le contrôle du droit de timbre perçu sur les billets, le service de
l'Enregistrement dans le ressort duquel est située la salle de cinéma, et les
agents du service compétent en matière d’enregistrement régulièrement munis
d’un ordre de mission ont droit à l’entrée gratuite dans les salles de cinéma.
Article 401
Article 402
Article 403
Les connaissements venant de l'étranger sont soumis avant tout usage à un droit
de timbre de 1.200 Francs.
Article 404
Le titre de transport doit contenir l'indication que le transport a lieu par avion.
Article 405
Article 406
Article 407
Article 408
Article 409
Le prix du carnet de passeport ainsi que le timbre y afférent sont fixés par
décret pris en Conseil des Ministres.
Article 410
Chaque visa de passeport malien donne lieu à perception d'un droit de 5.000
Francs.
Article 411
Article 412
La validité du visa est d'un an, elle peut exceptionnellement être d'une durée
moindre. Cette validité n'implique nullement un droit quelconque de séjour ou
d'établissement pour une durée égale sur le territoire malien.
Article 413
Article 414
Article 415
Article 416
Article 417
Article 418
Article 419
Article 421
Le droit de délivrance des permis de coupe est fixé à 1.000 Francs et celui des
permis de chasse est fixé à 3.000 Francs.
Article 422
La carte d'identité nationale doit, en outre, être revêtue d'un timbre de 500
Francs, apposé et oblitéré avant remise au titulaire.
Article 423
La carte d'identité consulaire doit être revêtue d’un timbre mobile de 1.500
Francs apposé et oblitéré avant remise au titulaire.
Article 424
Les cartes d’identité d’étrangers doivent être revêtus de timbres mobiles, dont
les taux sont les suivants :
Ces taux sont respectivement abaissés à 2.500 Francs et 1.000 Francs pour les
étrangers membres de communautés religieuses.
Article 425
Les intentions d’exportation portant sur l’or et le coton, ainsi que les demandes
de transferts de fonds sont soumises à un droit de timbre dont les taux sont
fixés comme suit :
Article 426
Article 427
Chapitre I : Généralités
Article 428
Article 429
Article 430
Lorsque les sommes énoncées aux actes ou les valeurs estimatives données par
les parties paraissent inférieures à la valeur réelle des droits constitués,
transmis ou éteints, le Conservateur est admis, lorsque l'accord sur l'estimation
ne s'est pas fait à l'amiable, à provoquer l'expertise à l'effet de faire déterminer
la valeur exacte desdits droits. La procédure d'expertise est engagée et suivie
dans les conditions prévues en matière d'enregistrement. Il en est de même au
cas où l'évaluation du revenu attribué à un immeuble à immatriculer paraît
inférieure au revenu réel dont cet immeuble est susceptible.
Article 431
L'insuffisance dûment constatée dans les formes réglées par l'article ci avant
des sommes énoncées aux actes ou des valeurs estimatives en tenant lieu
entraîne l'exigibilité d'un supplément de droits et de salaires. Les pénalités qui
sont dues sur le supplément de droits proportionnels perçu au profit du budget
et des Conservateurs sont liquidées et perçues comme en matière de droits
d'enregistrement.
Article 432
Les taux des droits proportionnels perçus au profit du Budget sont fixés comme
suit :
Toutefois, ce taux est réduit à 0,30 % sur l'inscription des hypothèques forcées du
vendeur ou de la masse des créanciers ou encore d'une subrogation hypothécaire.
Article 433
Article 434
Par contre, les droits fixes sont perçus dans tous les cas, même s'il s'agit du
remplacement de titres terminés.
Article 435
3. Pour notification de placards à fin de purge des droits réels (art. 94, 4è
alinéa) par minute ou copie : 50 Francs ;
4. Pour convocation au bornage (art. 100, 2ème alinéa, n°5), par minute ou
copie : 50 Francs ;
S'il s'agit de l'hypothèque forcée accordée à la masse des créanciers (art. 32), de
l'hypothèque forcée du vendeur (art. 138), d'une hypothèque garantissant un
prêt consenti par une caisse de crédit agricole ou encore d'une subrogation dans
le bénéfice d'une obligation hypothécaire nominative, il est dû seulement :
0,15%.
Si le bail est arrivé à expiration, il n'est dû pour la radiation que 250 Francs.
Lorsqu'une inscription doit être faite sur plusieurs titres fonciers dépendant de
la même circonscription foncière, quel que soit le nombre de ces titres, le
salaire proportionnel n'est dû qu'une fois lors de l'inscription sur le premier
titre. Pour l'inscription sur les autres titres, il n'est dû qu'un salaire fixe par titre
de 100 Francs.
22. Pour chaque certificat négatif de même nature (art. 166) : 150 Francs ;
23. Pour l'acte du Conservateur constatant son refus d’immatriculer ou
d'inscrire : 25 Francs ;
24. Pour chaque copie d'acte ou de bordereau analytique : 50 Francs par
rôle ;
25. Pour chaque duplicata de quittance : 25 Francs.
Article 436
• 50 % au Gestionnaire du Bureau ;
• 30 % au Conservateur des Domaines ;
• 20 % au Directeur National des Domaines et du Cadastre.
Article 437
Les salaires des conservateurs, de même que les émoluments des greffiers, les
parts d'amendes ou de pénalités revenant aux auteurs des pénalités et amendes,
aux indicateurs intervenants et aux responsables des services fiscaux perçus en
vertu des dispositions du présent Code, sont exonérés de tous impôts et taxes. Il
va de même pour les remises accordées aux distributeurs et vendeurs de
timbres fiscaux et vignettes automobiles.
Article 438
Article 439
Article 440
Article 441
1. dans tous les cas, le montant des émoluments et salaires acquis tant au
greffier qu'au conservateur, pour les formalités déjà accomplies par leurs
soins ;
Article 442
Article 444
Les parties ont en outre, la faculté d'exiger dans tous les cas du Conservateur,
le détail établi par écrit des taxes, salaires et droits divers, composant la somme
globale inscrite comme il est dit à l'article précédent.
Article 445
Article 446
A Bamako, le
catégories de professions………………………………………….…….…. 53
C) : Exonérations …………………………………………………………...85
B) Exigibilité ………………………………………………………………98
A) Principes ………………………………………………………………..99
D) Spectacles ……………………………..………………………………106
Chapitre I : Généralités…….…………………….………………………....113
A) Généralités ………………………….…………………..…………..….116
B) Tarifs ………………..…………………………………..………….….116
C) Tarifs ……………………………………………………….….………121
A) Abandonnements …………………………………………………..…..137
F) Licitations …………………………………………..…………….……139
G) Marchés …………………………………….……………….…………139
I) Rentes…………………………………………………….….…………140
Chapitre I : Généralités…………………………..…………………………144