Etude Technico-Economique Sur Deux Variantes D'un Hangar Métallique - Comparaison Entre Les Règles de CM66 Et EC3 PDF
Etude Technico-Economique Sur Deux Variantes D'un Hangar Métallique - Comparaison Entre Les Règles de CM66 Et EC3 PDF
Etude Technico-Economique Sur Deux Variantes D'un Hangar Métallique - Comparaison Entre Les Règles de CM66 Et EC3 PDF
Titre
Réalisé par :
ENNOUINI Wafae
EN NACER Imane
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Remerciements
Au terme de ce travail, Nous tenons à exprimer notre immense
gratitude, et à présenter nos remerciements les plus sincères à
Mr Omar Ingénieur d’Etat en Génie Civil Centrale de Lyon et
chef département construction métallique qui nous a offert
l’opportunité d’effectuer ce stage et qui a eu l’amabilité d’assurer
notre encadrement durant la période de réalisation de notre
travail en nous fournissant une aide précieuse.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Résumé
En raison des différentes méthodes de construction qui existent aujourd’hui, les
maîtres d’ouvrage ont l’embarras du choix avant d’adapter une approche qui
convient le mieux à leur besoins.
Le coût, la durée d’exécution, la disponibilité des matériaux et de la main
d’œuvre, le coût et la cadence de l’entretien… autant de facteurs déterminants
dans le choix d’une variante au détriment d’une autre.
Dans le cadre de notre stage de fin d’étude le bureau d’étude ATOMAS
ingénierie nous a confié de réaliser une étude comparative d’abord entre les
deux règlements CM 66 et l’Eurocode 3, puis entre deux variantes pour un
parking
Notre travail s’étale sur deux parties principales :
La première partie c’une étude climatique pour déterminer les charges applique
par le vent.
La deuxième partie se focalise sur la conception et le dimensionnement de la
structure de chaque variante, que ce soit concernant les éléments porteurs ou
secondaires. Le calcul manuel des profilés métalliques a été effectué selon une
démarche comparative entre les deux règlements, à savoir CM66 et l’Eurocode
3. La vérification des résultats et le calcul des sollicitations ont été effectués par
le logiciel Robot Millenium.
A la fin nous avons établi un avant métré pour les deux variantes afin d’estimer
la variante la plus économique.4
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Sommaire
Remerciements ....................................................................................................................... 4
Résumé ................................................................................................................................... 5
Sommaire ............................................................................................................................... 6
Liste des figures ..................................................................................................................... 8
Liste des tableaux ................................................................................................................... 8
Introduction ............................................................................................................................ 9
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ................................. 10
I. PRESENTATION D’ATOMAS INGENIERIE : ......................................................... 10
.............................................................................................................................................. 13
II. DEPARTEMENT CHARPENTE METALLIQUE................................................... 14
CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET CONCEPTION DE L’OUVRAGE ............................ 16
I. Introduction : ................................................................................................................. 16
II. Définition du projet : ....................................................................................................... 16
III. Exigences du maitre d’ouvrage : .................................................................................... 20
IV. Hypothèses de calcul : .................................................................................................... 21
CHAPITRE 3 : CALCUL DE VENT ...................................................................................... 22
I. Calculs manuels des charges du vent selon NV65 : ...................................................... 22
CHAPITRE 4 : VARIANTE 1 (Portique à âme ...................................................................... 33
Pleine)....................................................................................................................................... 33
I. Généralités sur les portiques à âme pleine .................................................................... 33
II. Justification de la variante ......................................................................................... 34
III. Calcul des pannes : .................................................................................................... 34
IV. Calcul des liernes : ..................................................................................................... 46
V. Calcul de l’échantignolle : ......................................................................................... 48
VI. Dimensionnement de la panne sabliére : ................................................................... 51
VII. Dimensionnement des potelets : ................................................................................ 55
VIII. Dimensionnement du contreventement .................................................................. 58
IX. Dimensionnement du portique................................................................................... 61
IX. Vérification des éléments avec le LOGICIEL ROBOT : .......................................... 79
X. Calcul des assemblages : ........................................................................................... 81
CHAPITRE 5 : VARIANTE 2 (Portique avec....................................................................... 102
Poteau béton armé) ................................................................................................................. 102
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Introduction
Grâce à ses avantages, la construction à ossatures métalliques est devenue l’un
des modes de construction les plus répandus dans le monde, en particulier pour
les grands projets industriels et commerciaux.
Parmi ces avantages, on trouve la facilité de la réalisation qu’il offre, ainsi que
les délais d’exécution qui sont sensiblement moindres par rapport au béton armé,
de plus elle permet de franchir de grandes portées de fait de la grande résistance
de l’acier à la traction.
D’autre coté le béton armé est une technique très bien maîtrisée, que ce soit au
niveau du calcul ou au niveau de l’exécution du fait du grand nombre
d’ouvrages réalisés selon cette technique dans notre pays. Il est vrai qu’un
ouvrage réalisé en béton nécessite plus de temps pour sa réalisation comparé à la
charpente métallique. Mais le coût de l’acier est bien plus onéreux que celui du
béton. Une tendance naturelle consiste donc à privilégier le béton pourrait donc
s’opérer. Cependant, suivant la structure, le site de construction et l’utilisation
prévue du bâtiment, le choix est loin d’être une évidence sans une étude
préalable.
Pour répondre à ce dilemme, nous avons choisi pour notre stage, de traiter un
sujet de construction métallique qui a la particularité d’étudier une comparaison
technique et économique entre deux variantes :
Structure avec portiques en profilés à âme pleine.
Structure avec fermes à treillis et poteaux en béton armé.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE
L’ORGANISME D’ACCUEIL
« ATOMAS Ingénierie est une entreprise marocaine fondée sur une culture de
développement pour proposer à nos clients des solutions adaptées à leurs besoins.
Cette flexibilité nous permet d’accompagner nos clients dans leurs projets et leur
Valeurs de l’entreprise
Leurs interventions :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Projets en Afrique
leurs services :
- Datacenter
Bâtiment et BIM - Usines
- Tours
- Complexes résidentielles
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Etude de deux variantes en charpente métallique
- Routes et autoroutes
Routes et VRD - Aéroport
- Tracé ferroviaire
- Assainissement et alimentation en eau
potable
- Parc éolien
La structure de gestion de
l’entreprise :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Prestations :
• Avant-projet
• Projet d’exécution
• Plans de fabrication
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Etude de deux variantes en charpente métallique
USINE PSA
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Etude de deux variantes en charpente métallique
CHAPITRE 2 : PRESENTATION ET
CONCEPTION DE L’OUVRAGE
I. Introduction :
La conception de la structure porteuse d’un bâtiment est basée sur son utilisation soit ses
caractéristiques de résistance et de déformabilité. Les critères de la conception d’un projet en
charpente métallique sont liés :
- A l’aptitude au service du bâtiment : fonctionnement, confort
- A la sécurité structurale de la charpente : capacité portante, résistance au feu
- A l’économie de la construction et à l’impact sur l’environnement.
PRESENTATION DU PROJET :
Le projet consiste à la construction d’un parking.
Le projet qui a été confié dans ce cabinet consiste à dimensionner un PARKING d’une
surface de 1890 m², La structure du parking sera en charpente métallique. Sa longueur
maximale est de 63 m, et sa largeur maximale de 30 m. Il a une hauteur de 10 m.
Le parking dispose de 2 entrées et 2 sorties pour les véhicules.
Cette étude concerne le dimensionnement de l’ensemble des éléments structuraux de
l’ouvrage pour les deux variantes :
Variante 1 : L’ouvrage en charpente métallique
Variante 2 : l’ouvrage mixte, les poteaux en béton armé et toiture en charpente
métallique
La conception du projet
La conception relève du travail d’un architecte, qui précise la forme et la répartition de
l’espace à l’intérieur du PARKING, et d’un ingénieur, qui définit l’ossature de ce
bâtiment (plan de coffrage) suivant le plan architectural.
Plan architectural
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Figure 2: modélisation 3D
Système porteur :
Dans notre projet, nous avons opté pour un écartement des portiques égal à 8 m.
Les poteaux :
Leur fonction est de transmettre les charges de la couverture aux fondations. Ils travaillent
en compression mais éventuellement en flexion composée. Ils doivent donc présenter une
raideur transversale pour procurer la résistance au flambement et pour reprendre l’effort du
vent.
Nous avons opté pour des poteaux en HEA.
Les traverses :
Leur fonction principale est de transmettre aux poteaux les actions agissant sur la toiture
ainsi que les forces horizontales dues au vent ou au séisme en cas de nœuds traverse-poteau
rigides.
La portée des traverses est égale à 30 m. Nous avons choisi de les réaliser avec des profilés
laminés IPE.
Les pieds de poteaux :
Ils constituent la zone de transition entre l’ossature métallique et les fondations en béton
armé. Ils sont soit articulés, soit encastrés.
Nous avons opté pour une liaison d’encastrement au pied de poteaux dans le plan du
portique. En effet, une liaison d’encastrement interdit tout mouvement de translation ou de
rotation dans le plan de portique au point d’appui et est capable de reprendre un important
moment de flexion en plus des efforts verticaux et horizontaux.
Les angles de cadres pour la 1ère variante :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Ils constituent la zone de raccordement de la traverse sur le poteau. Ils sont articulés ou
rigides, et peuvent être réalisés par soudage ou par boulonnage.
Nous avons choisi une liaison rigide renforcée par des jarrets puisque les angles de cadre
sont le lieu d’efforts maximaux. Les jarrets permettent d’avoir une liaison d’encastrement
parfait.
On prend comme longueur de jarrets 1/10 de la portée de la traverse.
Le contreventement :
Ce sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent ainsi que toute charge
horizontale et les transmettre aux fondations.
Un système de contreventement comporte des poutres au vent disposées en toitures et des
palés de stabilité placés sur le long pont et à l’intérieur de la structure.
Les poutres au vent assurent d’une part le contreventement de la toiture dans le sens
transversal, et d’autre part elles reprennent l’effort du vent agissant sur le pignon et les
cheminent, à l’aide des montants et des diagonales, vers les pannes sablières et les pannes
faîtières. Les palés de stabilités se chargent de transférer les efforts jusqu’aux fondations, leur
rôle principal est d’assurer le contreventement longitudinal.
On va prendre, pour les poutres au vent ainsi que pour les palés de stabilité, des croix en L
(Cornières).
Eléments secondaires :
Les pannes :
Les pannes ont pour fonction d’assurer le transfert des actions appliquées à la couverture
d’un bâtiment à sa structure principale. Dans notre projet les pannes, de portée 8 m, sont des
profilés en double té IPE. L’entraxe des pannes est fonction de la charge la plus défavorable
que peut supporter la couverture.
On prend 10 pannes de chaque versant, l’entraxe est donc égale à
La liaison panne-structure principale peut être réalisée par :
Boulonnage direct de la semelle inférieure de la panne sur la semelle supérieure de la
traverse.
Échantignolle, dans le cas de toiture inclinée pour éviter le glissement et le basculement
des pannes à la pose.
Les sollicitations parallèles et perpendiculaires provoquent la flexion gauche des pannes,
surtout pour les profilés IPE, pour éviter ce genre de sollicitations il est possible de disposer
des liernes situées dans le plan de la toiture et perpendiculaires aux pannes. Ces liernes
constituent pour les pannes des appuis latéraux intermédiaires et transmettent les efforts
parallèles aux plan de la toiture jusqu’au sommet des traverses.
Les potelets :
Ils doivent supporter les charges dues au vent et les charges transmises par les façades.
Dans notre projet, on dispose d’un potelet sur chaque pignon,
Les potelets sont isostatiques, donc ils sont articulés en pieds et sur les traverses.
Assemblage :
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition correcte des diverses sollicitations.
Les principaux types d’assemblages sont :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Résistance et rigidité :
Sous un système de charge donné, les contraintes dans tous les éléments ne doivent pas
dépasser les contraintes permises par les règlements relatifs au matériau utilisé. Ainsi, la
construction doit supporter les sollicitations extrêmes qui lui sont appliquées sans atteindre la
ruine, cette dernière peut être l’écroulement ou simplement une déformation trop grande.
Economie :
La construction doit remplir ces fonctions tout en restant le plus économique possible :
- La stabilité
- La durabilité
- L’esthétique
Ainsi les éléments suivants peuvent intervenir dans le bilan comparatif des trois solutions
concurrentes par leurs incidences sur le cout global : l’étude, les matériaux structuraux, les
moyens d’assemblage, les frais de transport, le délai d’exécution et l’entretien.
Stabilité :
La structure doit aussi conserver sa stabilité sous l’effet des charges et assurer la capacité de
fonctionnement de la structure en rapport avec sa destination.
En effet, la stabilité doit être assurée pour toute la structure et aussi individuellement pour
tous les éléments de la structure. Dans ce cas on distingue les problèmes suivants :
-L’équilibre général de la structure doit être assuré.
-Les phénomènes d’instabilité (flambement, déversement)
Esthétique :
L’ouvrage doit être en harmonie avec son environnement tout en assurant un certain degré
d’esthétique.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Règlements utilisés :
- CM 66 et les règles EUROCODE 3 : Pour le calcul de la structure métallique.
- BAEL 91 : Pour le calcul des éléments en béton.
- NV65 carte du vent Maroc : Pour le calcul au vent.
- RPS 2011 : Pour les calculs parasismiques.
Site :
Sol :
La portance du sol déterminée par les études géotechniques est de 2.5 bars. On considère que
le bon sol est à une profondeur de 2 m.
Vent :
La ville de RABAT se situe dans la région I, le site du projet est un site « Normal ».
Séisme :
D’après la carte de zonage sismique, la ville de RABAT se trouve dans la zone 2 :
On adopte les paramètres suivants :
- Coefficient de priorité : I=1.2, la classe du bâtiment étant la classe II.
- Coefficient de site : les caractéristiques du sol de notre site correspondent à un site S2, d’où
S=1,20.
Béton :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
L’action du vent sur les constructions métalliques peut engendrer des efforts importants et
non négligeables. Ces actions du vent sont calculées à partir de valeurs de référence de vitesse
ou de la pression dynamique. Elles dépendent de :
La vitesse du vent ;
La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble ;
L’emplacement de l’élément considéré dans la construction et son orientation par
rapport au vent ;
Les dimensions de l’élément ;
La forme de la paroi à laquelle appartient l’élément considéré
Selon les règles NV65, on définit la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces d’un
élément de parois par :
Avec
𝑞10 : Pression dynamique de base à 10 m
𝑘ℎ : Coefficient correcteur dû à la hauteur au dessus du sol.
𝐾𝑆 : Coefficient qui tient compte de la nature du site ou se trouve la construction considérée.
𝐾𝑚 : Coefficient de masque.
𝛿: Coefficient de réduction des pressions dynamiques, en fonction de la plus grande
dimension de la surface offerte au vent.
𝐶𝑒 𝑒𝑡 𝐶𝑖 : sont les coefficients de pression extérieure et intérieure
𝛽 : Coefficient de majoration dynamique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Effet de la hauteur
Pour les hauteurs comprises entre 0 et 500 m du sol, la pression dynamique de base est
multipliée par un coefficient Kh qui est défini par la formule suivante :
𝐻 + 18
𝐾ℎ = 2.5 ×
𝐻 + 60
Pour H = 10 m, on trouve :
𝐾ℎ = 1
Effet de masque :
Il y a effet de masque lorsque la construction envisagée est masquée et protégée par d’autres
constructions ayant une grande probabilité de durée. Pour notre cas, le bâtiment est considéré
comme isolé donc :
𝐾𝑚 = 1
Effet de site :
Pour tenir compte du site d’implantation de la construction, on multiplie la pression dynamique de
base par un coefficient Ks, le tableau suivant indique les valeurs correspondantes pour chaque
région et pour chaque site :
Tableau 2: Coefficient Ks
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Majoration dynamique :
Pour tenir compte de l’effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions
dynamiques normales servant au calcul de l’action d’ensemble sont multipliées à chaque niveau par
un coefficient de majoration, ce coefficient est donné par la formule :
𝛽 = 𝜃 × (1 + 𝜏 𝜉)
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Coefficient de réponse ξ :
Avec H= 10 m et = 63 m donc :
𝑇 = 0.126
𝜉 = 0.15
Coefficient de pulsation τ :
Coefficient θ :
Le coefficient θ dépend du type de la construction, dans notre cas il s’agit d’une construction
prismatique à base polygonale régulière donc : θ=1
D’où
-Vent perpendiculaire au pignon :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
𝛽 = 1.072
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Figure : Coefficient γ0
-Vent perpendiculaire à la petite surface Sb :
On a : 𝜆𝑏 = 0.33 < 1
Donc γ0 est donné par le quadrant inférieur droit en fonction de λa
On a 𝜆𝑎 = 0.16 Alors γ0 = 0.85
-Vent perpendiculaire à la grande surface Sa :
On a : 𝜆𝑎 = 0.16 < 0.5
Donc γ0 est donné par le quadrant inférieur droit en fonction de λa
On a 𝜆𝑏 = 0.33 Alors γ0 = 0.90
Calcul de perméabilité des parois :
La perméabilité μ est égale au rapport de la surface totale des ouvertures à celle de la construction.
On ne dispose pas d’ouvertures importantes et la nature de l’activité nous induit à considérer le
local comme fermé, c’est-à-dire ayant une perméabilité inférieure à 5%.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Actions intérieures :
Les coefficients Ci s’exercent de façon homogène sur toutes les surfaces de l’intérieur du hangar,
ils dépendent de la perméabilité μ de la construction.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Si les parois ont une perméabilité μ ≤ 5 % , on applique simultanément sur les faces
intérieures de tous les compartiments :
Soit une surpression avec : 𝐶𝑖 = 0.6 × (1.8 − 1.3 × 𝛾0 )
Soit une dépression avec : 𝐶𝑖 = − 0.6 × (1.3 × 𝛾0 − 0.8)
Vent perpendiculaire au pignon :
γ0 = 0.85
γ0 = 0.90
Une surpression : 𝐶𝑖 = 0.6 × (1.8 − 1.3 × 0.9) = 0.378
Une dépression : 𝐶𝑖 = − 0.6 × (1.3 × 0.9 − 0.8) = −0.222
Actions résultantes
D’après la norme NV 65, lorsque les actions résultantes sont comprises entre -0,30 et 0, on prend -
0,30, et lorsqu’elles sont comprises entre 0 et +0,30, on prend +0,30.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
1 - 0.748 - 0.15
2 0.422 1.02
Vent normal au long 3 - 0.748 - 0.15
pan 4 - 0.748 - 0.15
5 - 0.728 - 0.13
6 - 0.688 - 0.06
1 0.383 0.98
2 - 0.727 - 0.127
Vent normal au 3 - 0.727 - 0.127
pignon 4 - 0.727 - 0.127
5 - 0.697 - 0.097
6 - 0.697 - 0.097
Le tableau suivant résume les différentes valeurs trouvées des actions résultantes :
Enfin on trouve :
Les valeurs de la pression normale du vent sur les différentes faces de la structure sont données dans le
tableau suivant :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Les portiques qui constituent l’ossature principale sont constitués par des traverses, qui
supportent les pannes, et de poteaux qui supportent les traverses ; les poteaux et les traverses
sont liés par des encastrements. Le transfert des efforts tranchants d’un niveau au niveau
inférieur s’effectue par le biais des moments de flexion que le déplacement horizontal relatif de
ces deux niveaux permet de développer à la fois dans les traverses et dans les poteaux. Les
portiques constituent de fait des systèmes à nœuds déplaçables. Leur forme est très variable
(traverses horizontales, inclinées, brisées, arquées, etc.) ; il peut exister un seul cadre ou
plusieurs.
de leur portée
du schéma statique retenu pour la structure et qui dépend notamment de la nature des
sols, de la nature des équipements secondaires, etc.)
de pratiques ou des systèmes de fabrication des constructeurs
Les portiques à âme pleine, les plus utilisés, peuvent être constitués :
profils à inertie constante (IPE, HEA …), comportant ou non en sus des renforts au
niveau des moments maximaux (jarrets aux appuis sur poteaux, clé de faîtage en milieu
de travée)
profils à inertie variable en PRS
Les premiers sont les plus utilisés ; cependant pour les grandes portées, les PRS à inertie
variable permettent d’ajuster la section aux sollicitations et donc de gagner du poids et donc du
prix.
moins onéreux
moins encombrants
plus esthétiques
plus simples
Portées courantes : 10 à 30m ; des portées de 50m sont possibles ; on doit tenir compte de
l’économie, qui plaide pour des portées plus petites, et de l’exploitation, qui plaide pour des
surfaces libres importantes.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Les portiques sont à âme pleine et à inertie constante avec renforts dans les zones les plus
sollicitées. Ce type de portiques présente les avantages suivants :
- D’être moins onéreux, sauf pour des grandes portées
- D’être moins encombrants : transport et manutention facilités, volume intérieur de bâtiment
moindre, donc économie de chauffage.
- D’être plus esthétique
- D’être plus simple : assemblage simple par platines et boulons, entretien et peinture
moindres.
Les pannes sont destinées à supporter la couverture et à transmettre aux cadres les
charges agissant sur la toiture. Elles sont disposées parallèlement à la ligne de faîtage.
Elles sont en général disposées à entraxes constants. Dans notre projet nous avons choisi
un entraxe de 1,50m.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
D’où
8𝑃 8×100
𝑞= = = 25.4 𝑑𝑎𝑁/𝑚
3𝑙 3×10.5
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Etude de deux variantes en charpente métallique
ELU ELS
1.33G+1.5Q = 113.112 daN/m G + Q = 81.8 daN/m
1.33G + 1.42 (Q+V) = 30.82 daN/m G + V = - 0.12 daN/m
G+1.75V= -42.51 daN/m G + Q + V = 25.28 daN/m
1.33G+1.5V= -9.76 daN/m
Pré-dimensionnement :
D'après les règles CM66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure à 1/200 de leur
portée, sous l'application des charges maximales non pondérées(ELS).
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 81.8 daN/m
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
o 𝑡 = 81.8 × sin(7.59) = 10.80𝑑𝑎𝑁/𝑚
o 𝑓 = 81.8 × cos(7.59) = 81.08 𝑑𝑎𝑁/𝑚
D’où
5𝑓𝐿4 𝐿 5𝑓𝐿3 200 1000 × 81.08 × 10−2 × 10503
𝑓𝑧 = < → 𝐼𝑦 > = = 1163.94 𝑐𝑚4
384𝐸𝐼𝑦 200 384𝐸 384 × 2.1 × 106
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Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑙 4 𝑙 4
2.05𝑡 (2) 𝐿 2.05𝑓 (2) 200 410 × 10.8 × 10−2 × 5253
𝑓𝑦 = < → 𝐼𝑧 > = = 7.94𝑐𝑚4
384𝐸𝐼𝑧 200 384𝐸 384 × 2.1 × 106
Ce qui correspond à un profile IPE 180 ; Le tableau suivant indique ses caractéristiques :
H b tw tf P Iy I/Vy Wpl.y Avz
180mm 91mm 5.3mm 8mm 18.8 1317 146.3 166.4 11.3
kg/m 𝑐𝑚4 𝑐𝑚3 𝑐𝑚3 𝑐𝑚4
Iz I/Vz Wpl.z Avy J
100.8 22.16 34.6 15.3 4.79
𝑐𝑚4 𝑐𝑚3 𝑐𝑚3 𝑐𝑚4 𝑐𝑚4
Vérification de la résistance :
Calcul des moments :
Les pannes sont isostatiques et chargées uniformément, donc les moments maximaux sont
donnés par les formules suivantes :
f l2 112.11 × 10.5²
My = = = 1545.01 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
t l2 14.93 × 10.5²
Mz = = = 51.44 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
32 32
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Pour ce profilé
1545.01
𝜎𝑦 = = 10.56 daN/mm²
146.3
51.44
𝜎𝑧 = = 2.28 daN/mm²
22.6
Alors 𝜎 = 𝜎𝑦 + 𝜎𝑧 = 10.56 + 2.28 = 12.84 ≤ 𝜎𝑒 = 24 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Le profilé IPE 180 vérifie le critère de la résistance.
Vérification de la flèche :
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 81.8 daN/m
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
o 𝑡 = 81.8 × sin(7.59) = 10.80𝑑𝑎𝑁/𝑚
o 𝑓 = 81.8 × cos(7.59) = 81.08 𝑑𝑎𝑁/𝑚
D’où
5𝑓𝐿4 5 × 81.08 × 10−2 × 10504 𝐿
𝑓𝑧 = = = 4.64 𝑐𝑚 < = 5.25𝑐𝑚
384𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 106 × 1317 200
𝑙 4
2.05𝑡 (2) 5 × 10.80 × 10−2 × 5254 𝐿
𝑓𝑦 = = = 0.2𝑐𝑚 < = 2.62𝑐𝑚
384𝐸𝐼𝑧 384 × 2.1 × 106 × 100.81 200
Vérification au cisaillement :
Selon les règles CM66, la vérification vis-à-vis du cisaillement se traduit par :
𝑓 𝑙 112.11 × 10.5
𝑣= = = 588.57 𝑑𝑎𝑁
2 2
La contrainte de cisaillement maximale est donnée par :
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Etude de deux variantes en charpente métallique
v 588.57
τ= = = 0.677 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Aame 869.2
Vérification au déversement :
La semelle inférieure peut présenter un risque de déversement en cas de soulèvement de la
panne sous la surpression du vent ce qui correspond à la combinaison :
G+1,75 V
Les vérifications réglementaires du déversement des pièces à section constante en I et
doublement symétriques passent, selon l’article 3.611 des règles CM 66, par le calcul de la
contrainte de non déversement :
Avec
- J : le moment d’inertie de torsion pour IPE 180 j=4.79𝑐𝑚4
- L : la longueur de la panne, l=10.5m
- h : la hauteur du profilé
- Iz : le moment d’inertie minimal, pour IPE 180 Iz=100.81𝑐𝑚4
4.79 × 1050²
𝐷 = √1 + 0.156 × = 5.12
100.81 × 18²
39
Etude de deux variantes en charpente métallique
Le coefficient C :
Le coefficient C est donné par la règle 3,642 en fonction de la répartition des charges et des
conditions d’appuis. Pour une pièce uniformément chargée et reposant sur deux appuis de
même nature, on a :
C= 1.132
Le coefficient B :
Le coefficient B, donné par la règle 3,643 du règlement CM 66, dépend du niveau
d’application des charges. Dans notre cas, les charges sont appliquées au niveau de la fibre
supérieure :
Le coefficient est donné en fonction du mode d’appui et de la répartition des charges, pour
notre cas : 𝛽=1
Alors :
1×1.132 1×1.132
𝐵 = √1 + (0.405 × )² − 0.405 × = 0.914
5.12 5.12
= 38.35𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎𝑒
Il y a risque de déversement, alors on détermine :
- L’élancement λo :
- La contrainte d’Euler 𝜎𝑘 :
40
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝜋² × 21000
𝜎𝑘 = = 1.44 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
379.23²
- Le coefficient de flambement K :
𝐾0 = 21.90
- Le coefficient de déversement Ko :
K0
Kd = σd = 5.04
1+ (k 0 − 1)
σe
- Calcul de 𝜎𝑓𝑧 et 𝜎𝑓𝑧 :
On doit d’abord calculer les moments maximaux :
𝑞𝑧 = 𝐺𝑐𝑜𝑠(𝛼) + 1.75𝑣 = −43𝑑𝑎𝑁/𝑚
𝑞𝑧 = 𝐺𝑠𝑖𝑛 (𝛼) = 7.45 𝑑𝑎𝑁/𝑚
Donc
qz l2 43×10.52
My = = = 592.59 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
qy l2 7.45 × 10.52
Mz = = = 25.67 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
32 32
D’où
𝑀𝑦 592.59
𝜎𝑓𝑦 = = = 4.05 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
𝐼 146.3
𝑉𝑦
𝑀𝑦 25.67
𝜎𝑓𝑧 = = = 1.16 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
𝐼 22.16
𝑉𝑧
Il faut vérifier :
𝐾𝑑 . 𝜎𝑓𝑦 + 𝜎𝑓𝑧 ≤ 𝜎𝑒
41
Etude de deux variantes en charpente métallique
ELU ELS
1.35 G+1.5 Q = 114.24 daN/m G + Q = 81.8 daN/m
1.35G + 1.5 V= -8.64 daN/m G + V = - 0.12 daN/m
G+1.75V+0.5 Q= -29.81 daN/m G + 0.9 (Q + V) = 28.39 daN/m
1.35 (G+V+Q) = 34.12 daN/m
G+1.5 V = -28.38 daN/m
Avec
t = q. sin(α) = 114.24 × sin (7.59) = 15.08 daN/m
f = q. cos (α) = 114.24× cos (7.59) = 113.23 daN/m
Nous avons choisi un profilé IPE 160.
Vérification de la résistance :
Calcul des moments :
Les pannes sont isostatiques et chargées uniformément, donc les moments maximaux sont
donnés par les formules suivantes :
f l2 113.23 × 10.5²
My = = = 1560.45 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
8 8
t l2 15.08 × 10.5²
Mz = = = 51.95 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
32 32
Et on doit vérifier que :
α β
My Mz
( ) + ( ) <1
Mply Mplz
Nous avons 𝛼 = 2 𝑒𝑡 𝛽 = 1
Avec
Wply . fy 123.9 × 24
Mply = = = 2703.27daN. m
YM1 1.1
Wplz . fy 26.1 × 24
Mplz = = = 569.45 daN. m
YM1 1.1
42
Etude de deux variantes en charpente métallique
Donc
1560.45 2 51.95 1
( ) + ( ) = 0.42 < 1
2703.27 569.45
Donc la condition est vérifiée
Vérification de la flèche :
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 81.8 daN/m
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
o 𝑡 = 81.8 × sin(7.59) = 10.80𝑑𝑎𝑁/𝑚
o 𝑓 = 81.8 × cos(7.59) = 81.08 𝑑𝑎𝑁/𝑚
D’où
5𝑓𝐿4 5 × 81.08 × 10−2 × 10504 𝐿
𝑓𝑧 = = 6
= 7.029 𝑐𝑚 > = 5.25𝑐𝑚
384𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 10 × 864.3 200
𝑙 4
2.05𝑡 ( ) 5 × 10.80 × 10−2 × 5254 𝐿
𝑓𝑦 = 2 = = 0.3 < = 2.62𝑐𝑚
384𝐸𝐼𝑧 384 × 2.1 × 106 × 68.28 200
N’est pas vérifiée donc on augmente le profilé et on opte pour un IPE180
5𝑓𝐿4 5 × 81.08 × 10−2 × 10504 𝐿
𝑓𝑧 = = 6
= 4.64 𝑐𝑚 < = 5.25𝑐𝑚
384𝐸𝐼𝑦 384 × 2.1 × 10 × 1317 200
𝑙 4
2.05𝑡 (2) 5 × 10.80 × 10−2 × 5254 𝐿
𝑓𝑦 = = 6
= 0.2𝑐𝑚 < = 2.62𝑐𝑚
384𝐸𝐼𝑧 384 × 2.1 × 10 × 100.81 200
Vérification au cisaillement :
Nous devons vérifier les conditions suivantes :
43
Etude de deux variantes en charpente métallique
Avec
𝐴𝑉𝑦 = 15.3
𝐴𝑉𝑧 = 11.3
15.3 × 10² × 24
𝑉𝑝𝑙𝑦 = = 19273𝑑𝑎𝑁
1.1 × √3
11.3 × 10² × 24
𝑉𝑝𝑙𝑧 = = 14234.3 𝑑𝑎𝑁
1.1 × √3
Et
5𝑡𝑙 5 × 15.08 × 10.5
𝑉𝑦 = = = 49.48𝑑𝑎𝑁
16 16
𝑓𝑙 113.23 × 10.5
𝑉𝑧 = = = 594.45𝑑𝑎𝑁
2 2
Donc la condition est vérifiée
Vérification du déversement :
Les pannes sont soumises à la flexion déviée.
Donc on doit vérifier :
On a
Et :
Avec
44
Etude de deux variantes en charpente métallique
Et
92.8
λ̅LT = = 1 > 0.4
93.9
Donc y a un risque de diversement
166.4 × 24
𝑀𝑑𝑒𝑣 = 0.67 × 1 × = 2432.46𝑑𝑎𝑁. 𝑚
1.1
Avec
45
Etude de deux variantes en charpente métallique
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Elles sont généralement
formées de barres rondes ou de petites cornières. Elles sont reliées entre elle au niveau
du faîtage. Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes.
4.1. Dimensionnement des liernes selon CM66 :
46
Etude de deux variantes en charpente métallique
1.8
𝜃 = arctan ( ) = 18.92°
5.25
𝑇7
𝐷≥√
𝜋. 𝜎𝑒
𝐷 = 7.22𝑚𝑚
Pour des raisons pratiques, et pour plus de securite on prend une barre ronde de
diamétre D=12mm
4.2. Dimensionnement des liernes selon l’EUROCODE 3 :
Avec
1.8
𝜃 = arctan ( ) = 18.92°
5.25
V. Calcul de l’échantignolle :
Figure 8: Echantignole
48
Etude de deux variantes en charpente métallique
Excentrement :
L’excentrement t est limité par la condition suivante :
Pression de soulèvement :
La pression de soulèvement reprise par l’échantignolle est :
Effort résultant :
L’effort tranchant appliqué sur celle-ci est égale à :
𝑃𝐿
𝑅 = 1.8 × = 1068.89 𝑑𝑎𝑁 (L’échantignolle intermédiaire)
2
𝑃𝐿
𝑅= = 534.44 𝑑𝑎𝑁 (L’échantignolle de rive)
2
Moment de reversement :
Le moment de renversement est donné par :
𝑀𝑟 = 𝑅 × 𝑡
Avec R : l’effort tranchant appliqué sur échantignolle intermédiaire.
Soit :
49
Etude de deux variantes en charpente métallique
6 × 𝑀𝑟
𝑒 ≥√ = 11.56 𝑚𝑚
𝑎 × 𝜎𝑒
On prend e = 12 mm
Excentrement :
L’excentrement t est limité par la condition suivante :
Pression de soulèvement :
La pression de soulèvement reprise par l’échantignolle est :
Effort résultant :
L’effort tranchant appliqué sur celle-ci est égale à :
𝑃𝐿
𝑅 = 1.8 × = 1079.57 𝑑𝑎𝑁 (L’échantignolle intermédiaire)
2
𝑃𝐿
𝑅= = 599.76 𝑑𝑎𝑁 (L’échantignolle de rive)
2
Moment de reversement :
Le moment de renversement est donné par :
𝑀𝑟 = 𝑅 × 𝑡
Avec R : l’effort tranchant appliqué sur échantignolle intermédiaire.
Soit :
50
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑎×𝑒²
Avec 𝑊𝑝𝑙 =
6
6𝑀𝑟 γM1
Donc 𝑒 ≥ √ = 3.89
𝑎×fy
6.1. Introduction :
51
Etude de deux variantes en charpente métallique
Le moment plastique :
𝑀𝑝𝑙𝑧 = 𝑊𝑝𝑙𝑧 𝑓𝑦 = 34.6 × 103 × 235 = 8131000𝑁𝑚𝑚 = 813.1𝑑𝑎𝑁𝑚
Le coefficient de flambement :
Avec
E
σk = π2 ×
λ²
Et 𝑙𝑓 = 𝐾𝑓 𝑙0 = 1 × 10.5 = 10.5𝑚 Articulé-Articulé
𝑙𝑓 1050
L’elancement : 𝜆𝑧 = = = 512.2
𝑖𝑧 2.05
𝑙 1050
𝜆𝑦 = 𝑖 𝑓 = = 141.5
𝑦 7.42
𝑙𝑓 1050
𝜆𝑦 = = = 214.72
𝑖𝑦 4.89
53
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑀𝑓 259.02 × 104
𝜎𝑓 = = = 24.36𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑦 106.3 × 103
E
2 2
2.1 × 105
σk = π × = 𝜋 × = 17.14 𝑀𝑃𝑎
λ² 347.682
Donc K= 18.06
D’où
9 9
(Kσc + σf ) = × (18.06 × 9.3 + 24.36) = 216.35 ≤ 235𝑀𝑃𝑎
8 8
Donc la condition est verifiee pour HEA120.
Pour HEA120:
𝑙𝑓 = 𝐾𝑓 𝑙0 = 1 × 10.5 = 10.5𝑚 Articulé-Articulé
lf 1050
L’elancement : : λz = = = 347.68
iz 3.02
lf 1050
λy = = = 214.72
iy 4.89
λz λy
λ̅z = = 3.7 𝑒𝑡 λ̅y = = 2.28
93.9 93.9
D’où λ̅z ≥ λ̅y donc le flambement ce fait dans le plan zz
ℎ 114
Et on = = 0.95 < 1.2 et 𝑡𝑓 = 8𝑚𝑚 < 100𝑚𝑚
𝑏 120
𝛼 = 0.49
∅𝑍 = 0.5(1 + 𝛼(λ̅z − 0.2) + λ̅2z )
∅𝑍 = 0.5(1 + 0.49(3.7 − 0.2) + 3.72 ) = 8.2
Ceofficient de redaction de flambement
54
Etude de deux variantes en charpente métallique
1
𝒳𝑧 = min 1; = min( 1; 0.064) = 0.064
2
( ∅𝑍 + √∅𝑍 − ̅λz ²)
𝑊𝑝𝑙𝑧 − 𝑊𝑒𝑙𝑧
𝑢𝑧 = ̅
λz × (2𝛽𝑤𝑧 − 4) +
𝑊 𝑒𝑙𝑧
58.9 − 38.5
𝑢𝑧 = 3.7 × (2 × 1.3 − 4) + = −4.65
38.5
𝑢𝑧 𝑁
𝐾𝑧 = min (1.5 ; 1 − ) = 1.5
𝒳𝑧 𝑓𝑦 𝐴
Donc
N γM1 K z γM1 Muz 2355 × 1.1 1.5 × 1.1 × 259.09
+ = +
Xmin Npl Mplz 0.064 × 25.3 × 10² × 23.5 813.1
= 0.58 ≤ 1
Condition vérifiée
VII. Dimensionnement des potelets :
7.1. Introduction :
Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés à rigidifier la clôture
(bardage) et résister aux efforts horizontaux du vent. Leurs caractéristiques varient en fonction
de la nature du bardage (en maçonnerie ou en tôle ondulée) et de la hauteur de la construction.
Ils sont considérés comme articulés dans les deux extrémités
55
Etude de deux variantes en charpente métallique
Vérification de la flèche
D’où
5𝑓𝐿3 200 1000 × 662.19 × 10−2 × 10003
𝐼𝑦 > = = 8211.68 𝑐𝑚4
384𝐸 384 × 2.1 × 106
Avec V=44.146daN/m² → P=Ve=44.146×15=662.19 daN/ml
Ce qui correspond à un profile HEA 260
Effort de compression :
G = 662.19+ (68.2×10)= 1344.19daN
La contraint de la compression simple veut :
𝐺 1344.19 × 10
𝜎= = = 1.55 𝑀𝑃𝑎
𝐴 86.8 × 10²
Les élancements sont :
𝑙𝑓𝑦 1000
𝜆𝑦 = = = 91.15
𝑖𝑦 10.97
𝑙𝑓𝑧 1000
𝜆𝑦 = = = 153.84
𝑖𝑧 6.5
Donc 𝜆𝑚𝑎𝑥 = 153.84 le plan de flambement est le plan de flexion
Le coefficient de flambement K est donne par la relation :
56
Etude de deux variantes en charpente métallique
Avec
𝜋²𝐸
𝜎𝑘 = = 87.57 𝑀𝑃𝑎
𝜆²
Vérification de la flèche :
D’où
5𝑓𝐿3 200 1000 × 662.19 × 10−2 × 10003
𝐼𝑦 > = = 8211.68 𝑐𝑚4
384𝐸 384 × 2.1 × 106
57
Etude de deux variantes en charpente métallique
Et on a
𝑓𝑦 919.8 × 10−6 × 235 × 105
𝑀𝑅 = 𝑀𝑝𝑙 = 𝑊𝑝𝑙𝑦 = = 19650.27𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝛾𝑀1 1.1
Alors 𝑀𝑓 ≤ 𝑀𝑅 ce qui est bien vérifiée
Effort de compression
On a G=1344.19
Et la contrainte de compression simple veut
𝐴𝑓𝑦 86.82 × 10² × 235
𝑁𝑝𝑙 = = = 185479
1.1 1.1
Alors 𝑁 ≤ 𝑁𝑝𝑙 ce qui est bien vérifiée
8.1. Introduction :
Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent et celle du
séisme dans la structure et les descendre au sol. Ils sont disposés en toiture, dans le plan des
versants (poutres au vent), et en façade (palées de stabilité), et doivent reprendre les efforts du
vent appliqués tant sur les pignons que sur les longpans.
58
Etude de deux variantes en charpente métallique
F = Ve × S
Avec
S1=15.945m²
S2=37.5216m²
S3=21.5328m²
D’où F1=44.146 × 15.945 =703.9 daN
F2=44.146 × 37.521 =1656.40 daN
F3=44.146 × 21.5328 =950.6 daN
Effort de traction dans les diagonales :
On ne fait travailler que les diagonales tendues et on considere que les diagonales comprimées
ne reprennent aucun effort, car du fait de leurs grand élancement, elles tendent à
flamber sous faibles efforts, suivant le sens du vent, c'est l'une ou l'autre des diagonales qui
tendue.
Le contreventement de versant est une poutre à treillis supposée horizontal, par méthode des
coupures, on établit que l'effort Fd dans les diagonales d'extréemité (les plus sollicitées) est
donné comme suit :
𝑅 − 𝐹1
𝑅 − 𝐹1 = 𝐹𝑑. cos(𝛼) → 𝐹𝑑 =
cos(𝛼)
59
Etude de deux variantes en charpente métallique
Donc
𝑅−𝐹1 3310.9−703.9
𝐹𝑑 = =
cos(𝛼) cos(35.8)
Fd = 3214.3 daN
Dimensionnement des diagonales
Seules les diagonales en traction rentrent dans le
cheminement des efforts, donc reprennent tout l’effort.
Les diagonales comprimées ne sont pas conçues pour
répondre au critère de flambement.
N 3214.3
A= = = 1.36𝑐𝑚²
σe 235 × 10
Donc
L25*25*3
7.3. Calcul du contreventement selon EC3
γM0 × N 1 × 3214.3
N = Fd ≤ Npl = →A≥ = 1.36cm²
fy 235 × 10
Donc
L25*25*3
60
Etude de deux variantes en charpente métallique
8.1. Introduction :
Les portiques qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont supposés de
traverses, qui supportent les pannes, et des poteaux qui supportent les traverses, cette ossature
a pour fonction première de supporter les charges et les actions agissants sur la structure et les
transmettre aux fondations. Elle doit ensuite permettre la fixation des éléments d’enveloppe
(toiture est façade) et de séparation intérieure.
Charges permanentes :
61
Etude de deux variantes en charpente métallique
62
Etude de deux variantes en charpente métallique
On obtient :
63
Etude de deux variantes en charpente métallique
J (𝒄𝒎𝟒 ) 89.29
H (mm) 500
Tableau 7 : Caractéristiques du profilé IPE 500
On a trouvé que :
𝑌𝑚𝑎𝑥 = 12.3 𝑐𝑚
Ce qui est bien vérifié.
Vérification de la résistance :
Les efforts dans la traverse sont :
Efforts
MC (daN.m) N (daN) T (daN)
7530.34 1249.31 2628.04
Tableau 8: Efforts du portique
Contrainte de flexion :
Contrainte normale :
Elle est donnée par la formule :
N 1249.31
σ= = = 0.11 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
A 11550
Coefficient de flambement :
o L’élancement :
lf 0.5 × 3000
λY = = = 73.42
iy 20.43
𝐾0 = 1.12
Coefficient de déversement :
La traverse est soumise à deux moments différents, donc on va calculer d’abord Kdo
avec B=C=1:
Le coefficient D:
Avec
- J : le moment d’inertie de torsion pour IPE 500
- L : la longueur de la panne, l=15.13 m
- h : la hauteur du profilé
- Iz : le moment d’inertie minimal, pour IPE 500
89.29 × 1513²
𝐷 = √1 + 0.156 × = 2.64
2140.9 × 50²
La contrainte de non déversement :
2140.9 0.52
𝜎𝑑 = 40000 × × × (2.46 − 1) × 1 = 3.18 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
48198.5 15.132
Donc 𝜎𝑑 < 𝜎𝑒
Il y a risque de déversement, alors on détermine :
L’élancement λo
65
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝜋² × 21000
𝜎𝑘 = = 2.9 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
267.46²
Le coefficient de flambement K0 :
𝐾0 = 11
Le coefficient de déversement Kd :
K0
K d0 = σd = 4.73
1 + (k 0 − 1)
σe
Le coefficient de répartition des charges
Me
= 0.92
Mw
𝐶 = 1.04
Le coefficient de déversement est :
K d = 4.55
Donc
9
× (1.12 × 0.11 + 0.16 × 4.55 ) = 0.96 < σe
8
Vérification au cisaillement :
Selon les règles CM66, la vérification vis-à-vis du cisaillement se traduit par :
66
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑣 = 2628.04 𝑑𝑎𝑁
La contrainte de cisaillement maximale est donnée par :
v 2628.04
τ= = = 0.55 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Aame 4773.6
Efforts
MC (daN.m) Mb=Md (daN.m) N (daN)
7524.36 8146.53 1604.84
67
Etude de deux variantes en charpente métallique
Vérification de la flèche :
On doit vérifier que :
68
Etude de deux variantes en charpente métallique
Donc
𝑀 𝑁
+ ( ) ² = 0.16 ≤ 1
𝑀𝑝𝑙 𝑁𝑝𝑙
Vérification au déversement :
La semelle inférieure peut déverser sous moment négatif, en revanche la semelle supérieure
ne présente pas de risque de déversement car elle est bloquée par les pannes.
On doit d’abord calculer l’élancement réduit 𝜆̅𝐿𝑇
69
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝐶1 = 1.32
Donc
𝜆𝐿𝑇 = 186.07
D’où
186.07
𝜆̅𝐿𝑇 = = 2 > 0.4
92.93
Donc y a un risque de diversement
Donc il faut vérifier
̅̅̅̅
∅𝐿𝑇 = 0.5 [1 + 𝛼𝐿𝑇 (𝜆 ̅̅̅̅2
𝐿𝑇 − 0.2) + 𝜆𝐿𝑇 ] = 2.69
1
𝜒𝐿𝑇 = 2 = 0.22
∅𝐿𝑇 + (∅2𝐿𝑇 − ̅̅̅̅
𝜆𝐿𝑇 )0.5
𝛽𝑀𝑧 = 1.8 − 0.7 Ψ = 1.8 − 0.7 × 0.15 = 1.96
70
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑊𝑝𝑙𝑧 − 𝑊𝑒𝑙𝑧
μ𝑍 = 𝜆̅Z (2 × 𝛽𝑀𝑧 − 4) + ( ) = 0.36
𝑊𝑒𝑙𝑧
2
̅̅̅𝑍 − 0.2) + 𝜆
∅𝑍 = 0.5 [1 + 𝛼𝐿𝑇 (𝜆 ̅̅̅𝑍 ] = 4.21
1
𝜒𝑍 = = 0.14
̅̅̅𝑍 2 )0.5
∅𝑍 + (∅2𝑍 − 𝜆
μLT × 𝑁𝑠𝑑
𝐾𝐿𝑇 = 1 − = 0.97
𝜒𝑍 𝐴𝑓𝑦
μ𝑍 × 𝑁𝑠𝑑
𝐾𝑍 = 1 − = 0.99
𝜒𝑍 𝐴𝑓𝑦
𝟏𝟔𝟎𝟒. 𝟖𝟒 𝟎. 𝟗𝟕 × 𝟖𝟏𝟒𝟔. 𝟓𝟑 𝟎. 𝟗𝟗 × 𝟏𝟕. 𝟒𝟓
+ + = 𝟎. 𝟖𝟎 < 𝟏
𝟐𝟒 𝟐𝟒 𝟐𝟒
𝟎. 𝟏𝟒 × 𝟏𝟏𝟓𝟓𝟎 × 𝟏. 𝟏 𝟎. 𝟐𝟐 × 𝟐𝟏𝟗𝟒. 𝟏 × 𝟏𝟎𝟑 × 𝟏. 𝟏 𝟑𝟑𝟓. 𝟗 × 𝟏. 𝟏
Vérification de la résistance :
Les poteaux, de longueur 8 m, sont encastrés dans le plan des portiques. Dans le plan
perpendiculaire aux portiques, les poteaux sont articulés et fixés sur des chaînages.
Dans le plan du portique :
Le poteau doit supporter un effort normal N en plus du moment MB, il est donc
71
Etude de deux variantes en charpente métallique
Efforts
Mc(daN.m) N(daN) T(daN)
20242 19180 6538
Tableau 9: Les efforts dans le poteau
Le moment le plus défavorable Ma= 20242daN.m
Il faut verifer que :
𝐼 𝑀𝑎 20242 × 104
( )𝑦 ≥ = = 861.36𝑐𝑚3
𝑣 𝜎 235
Donc on opte pour un HEA300
72
Etude de deux variantes en charpente métallique
profilé HEA300
(I /V) y (𝒄𝒎𝟑 ) 1259.63
(I /V) z (𝒄𝒎𝟑 ) 420.7
Iy (𝒄𝒎𝟒 ) 18263.5
Iz (𝒄𝒎𝟒 ) 6310.5
P (Kg/m) 88.3
A (cm²) 112.5
iy (cm) 12.74
Contrainte de flexion :
Elle est donnée par :
𝑀 20242
𝜎𝑓 = = = 16.07 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
𝐼 1259.63
(𝑉 ) 𝑦
Contrainte normale :
Elle est donnée par la formule :
N 19180
σ= = = 1.7 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
A 112.5 × 10²
Coefficient de flambement :
Longueur de flambement du poteau :
On doit d’abord calculer le coefficient d’encastrement du poteau au nœud B :
𝐼𝑡 48198.5
𝐾𝐵 = =𝐿𝑡 30 = 0.41
𝐼𝑡 𝐼𝑝 48198.5 18263.5
+ +
𝐿𝑡 𝐿𝑝 30 8
Pour le nœud A, on a encastrement parfait : 𝐾𝐴 = 1
La longueur de flambement dans les bâtiments à nœuds libres de se déplacer est donnée par la
formule :
73
Etude de deux variantes en charpente métallique
L’élancement :
𝑙𝑓 974
𝜆𝑦 = = = 76.45
𝑖𝑦 12.74
La contrainte critique d’Euler :
𝜋 2𝐸
𝜎𝑘 = = 736.73𝑀𝑃𝑎
𝜆𝑦 ²
Le coefficient de l’éloignement de l’état critique :
𝜎𝑘 736.73
𝑢= = = 3.13
𝜎 235
Les coefficients d’amplification des contraintes de compression :
𝑢−1
𝐾1 = = 1.16
𝑢 − 1.3
Les coefficients d’amplification des contraintes de flexion, on est dans le cas de moments
appliqués aux extrémités :
𝑢 + 0.25
𝐾𝑓 = = 1.84
𝑢 − 1.3
Coefficient de déversement :
Le poteau est soumis à deux moments différents, donc on va calculer d’abord Kdo
Avec B=C=1
Le coefficient D :
Donné en fonction des dimensions de la pièce selon la règle 3,641 CM66 :
𝐽 𝑙²
𝐷 = √1 + 0.156 ×
𝐼𝑍 ℎ²
85.17 × 974²
𝐷 = √1 + 0.156 × = 1.83
6310.5 × 29²
La contrainte de non déversement :
74
Etude de deux variantes en charpente métallique
6310.5 × 292
𝜎𝑑 = 40000 × (1.83 − 1) × 1 = 10.16𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚² ≤ 𝜎𝑒
18263.5 × 9742
Donc il y a risque de déversement, alors on détermine :
L’élancement λo
La contrainte d’Euler :
𝜋² × 21000
𝜎𝑘 = = 27.52 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
86.77²
Le coefficient de flambement K0 :
𝐾0 = 1.6
Le coefficient de déversement Kd :
K0
K d0 = σd = 1.28
1+ (k 0 − 1)
σe
Le coefficient de répartition des charges
Me
= −0.95
Mw
75
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝐶 = 2.8
Le coefficient de déversement est :
K d = 0.74
Donc
(1.16 × 1.7 + 1.84 × 0.74 × 16.04) = 23.81daN/mm² < σe
La condition est donc bien vérifiée
8.5. Calcul des poteaux avec le règlement EC3 :
Vérification de la résistance :
Les efforts dans le poteau considéré, sont donnés dans le tableau suivant :
Efforts
My(daN.m) Mz(daN.m) N(daN) T(daN)
76
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑓𝑦 24
𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝐴. = 11250 × = 270000 𝑑𝑎𝑁
𝛾𝑀1 1
𝑓𝑦 24
𝑀𝑝𝑙𝑦,𝑅𝑑 = 𝑊𝑝𝑙𝑦. = 1383.3 × = 33199.2 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝛾𝑀1 1
𝑓𝑦 24
𝑀𝑝𝑙𝑧,𝑅𝑑 = 𝑊𝑝𝑙𝑧. = 641.2 × = 15388.8 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝛾𝑀1 1
Donc
19337 112.5−2×30×1.4
𝑛= = 0.071 𝑒𝑡 𝑎 = = 0.25
270000 112.5
𝛽 = 5 × 0.071 = 0.35
𝑎 ≥ 𝑛 → 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: 𝑀𝑁𝑍,𝑅𝑑 = 𝑀𝑝𝑙𝑧,𝑅𝑑 = 15388.8 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
1−0.071
𝑀𝑁𝑌,𝑅𝑑 = 33199.2 × ( ) = 35248.06 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
1−0.5×0.25
On trouve :
Vérification au flambement :
77
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝛽 = 1 (Classe 1)
Longueur de flambement :
Le facteur de distribution de rigidité au nœud B est donné par la formule :
𝐾𝑝
ƞ1 =
𝐾𝑡 + 𝐾𝑝
48198.5
ƞ1 = 30 = 0.41
48198.5 18263.5
+
30 8
Où : Kt : rigidité effective de la traverse et Kp : rigidité I/L du poteau
Dans le plan du portique le poteau est encastré, donc : ƞ2 = 0
La longueur de flambement, les nœuds sont déplaçables, est donc
1 − 0.2(ƞ1 + ƞ2 ) − 0.12ƞ1 ƞ2
𝑙 =𝐿×√ = 9.35𝑚
1 − 0.8(ƞ1 + ƞ2 ) + 0.6ƞ1 ƞ2
On a pour HEA300 :
μLT = 0.15 𝜆̅y BMLT − 0.15 = 0.15 × 1.3 × 0.78 − 0.15 = 2.1. 10−3
78
Etude de deux variantes en charpente métallique
Avec :
BMLT : est le facteur de moment uniforme équivalent pour le déversement
2
̅̅̅𝑦 − 0.2) + ̅̅̅
∅𝐿𝑇 = 0.5 [1 + 𝛼(𝜆 𝜆𝑦 ] = 0.86
1
𝜒𝐿𝑇 = 2 = 0.81
∅𝐿𝑇 + (∅2𝐿𝑇 − ̅̅̅
𝜆𝑦 )0.5
μLT × 𝑁𝑠𝑑
𝐾𝐿𝑇 = 1 − = 0.99
𝜒𝑍 𝐴𝑓𝑦
935
̅̅̅𝑧 =
𝜆 7.49 = 1.34
92.93
𝑊𝑝𝑙𝑧 − 𝑊𝑒𝑙𝑧
μ𝑍 = 𝜆̅Z (2 × 𝛽𝑀𝑧 − 4) + ( ) = −1.08
𝑊𝑒𝑙𝑧
̅̅̅𝑍 2 ] = 1.517
̅̅̅𝑍 − 0.2) + 𝜆
∅𝑍 = 0.5 [1 + 𝛼𝐿𝑇 (𝜆
1
𝜒𝑍 = = 0.45
̅̅̅𝑍 2 )0.5
∅𝑍 + (∅2𝑍 − 𝜆
μ𝑍 × 𝑁𝑠𝑑
𝐾𝑍 = 1 − = 1.001
𝜒𝑍 𝐴𝑓𝑦
𝟏𝟗𝟑𝟑𝟕 𝟎. 𝟗𝟗 × 𝟐𝟎𝟑𝟖𝟐 𝟏. 𝟎𝟎𝟏 × 𝟐𝟐𝟗𝟖
+ + = 𝟎. 𝟑𝟒 < 𝟏
𝟐𝟒 𝟐𝟒 𝟐𝟒
𝟎. 𝟒𝟓 × 𝟏𝟏𝟐𝟓𝟎 × 𝟏. 𝟏 𝟎. 𝟖𝟏 × 𝟏𝟑𝟖𝟑. 𝟑 × 𝟏𝟎𝟑 × 𝟏. 𝟏 𝟔𝟒𝟏. 𝟐 × 𝟏. 𝟏
La vérification par le logiciel ROBOT est faite en considérant quatre familles de pièces :
Famille 1 : comportant les poteaux de rives.
79
Etude de deux variantes en charpente métallique
80
Etude de deux variantes en charpente métallique
10.1. Introduction :
La conception et le calcul des assemblages revêtent en construction métallique , une
importance équivalente à celle du dimensionnement des pièces pour la sécurité finale de la
construction , Les ossatures ne présentent généralement pas de redondances importantes et
les assemblages constituent donc de point de passage obligé pour les sollicitations régnant
dans les différents composants structurels ; En cas de défaillance d’un assemblage , c’est
bien le fonctionnement global de la structure qui est en cause .
- Les assemblages sont des ensembles constitués de plusieurs composants.
- Les abouts des éléments structurels liaisonnés.
- Les pièces accessoires de liaison
- Les organes de fixation proprement dits assurant la solidarisation effective entre les
composants en présence.
10.2. Rôle des assemblages
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces
entre elles , en assurant la transmission et la réparation des diverses sollicitations entre
les pièces , sans générer des sollicitations parasites notamment de torsion .
Pour réaliser une structure métallique ; on dispose de pièces individuelles, qu’il convient
d’assembler :
- le fonctionnement par adhérence : dans ce cas la transmission des efforts s’opère par
adhérence des surfaces des pièces en contact, cela concerne le soudage, le collage, le
boulonnage par boulons HR.
Figure 14: Schéma montrant les différents éléments d'un assemblage Poteau-Traverse
Au niveau de l’assemblage traverse- poteau, on a les efforts maximums suivants :
Moment fléchissant : M=15.93KN.m
Effort tranchant : T=2.94KN
Effort normal : N=15.75KN
Platine et boulons :
Platine :
Epaisseur : ep= 20mm
Section : 845*220 mm²
Boulons :
82
Etude de deux variantes en charpente métallique
Résistance de l’assemblage
Il s’agit d’une traverse de profil IPE 500 tel que :
ℎ = 500𝑚𝑚 𝐴𝑡 = 11550 𝑚𝑚²
{𝑏 = 200𝑚𝑚 𝑒𝑡 {𝐴𝑐 = 𝑒𝑠 × (𝑏 + √𝑏 × 𝑒𝑎) = 5508 𝑚𝑚²
𝑒𝑠 = 16𝑚𝑚 ℎ′ = ℎ − 𝑒𝑠 = 484 𝑚𝑚
Le moment extérieur appliqué à l’assemblage :
eS 180 13,50
M e M N h ' b 15,19 0, 216 0,3865
A 8446
𝑀𝑒 = e 15,
M18.48 214
𝐾𝑁. 𝑚 =KN .m
1847.83𝑑𝑎𝑁. 𝑚
Efforts dans les boulons :
La zone tendue est définie par x
=70.85mm
La ligne inferieure des boulons étant située en zone comprimée, il reste donc 8 boulons sollicités
en traction.
83
Etude de deux variantes en charpente métallique
Résistance au cisaillement :
La résistance de l’assemblage à l’effort tranchant peut être calculé comme si le moment
84
Etude de deux variantes en charpente métallique
Avec
𝑁2 = 243.5𝑑𝑎𝑁
D’où
𝑄 294
𝑄1 = = = 21𝑑𝑎𝑁 ≤ 1.1 × (12544 − 243.5) × 0.3 = 4059.16daN
𝑛 14
∑ 𝑁𝑖 = 917.11𝑑𝑎𝑁 ≤ 𝑁𝑐
Vérifiée
85
Etude de deux variantes en charpente métallique
Vérifiee
86
Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
89
Etude de deux variantes en charpente métallique
90
Etude de deux variantes en charpente métallique
Dimensionnement de la platine :
Les platines sont des plaques rectangulaires qu'on dispose entre les poteaux et les massifs
en béton de leurs fondations, elles permettent de distribuer l'effort transmis par le poteau à la
fondation. De ce fait, les dimensions en plan de la platine doivent être telles que la contrainte
qu'elle transmet ne dépasse pas sa résistance.
On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de se plier
suivant les lignes tangentes au contour des poteaux, telles que la ligne 1-1, 2-2 et 3-3 de la
91
Etude de deux variantes en charpente métallique
figure suivante :
Surface de la platine :
Elle est déterminée par la condition
𝑁
𝜎= ≤ 80 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚²
𝑎𝑏
Mais il faut aussi tenir compte des dimensions du profil utilisé.
Donc on prend a=1200 mm et b=900 mm
92
Etude de deux variantes en charpente métallique
900
1200
Figure 17: Vue pied de poteau encastré
o Boulons de classe 4.6
La section des goujons pour la section tendue
93
Etude de deux variantes en charpente métallique
Epaisseur de la platine
Vérification dans la section 1-1 :
Le moment dans la section 1-1 est obtenu grâce au diagramme des contraintes situées à
droite de la section
Donc :
94
Etude de deux variantes en charpente métallique
Donc
𝑡 = 92 𝑚𝑚
95
Etude de deux variantes en charpente métallique
96
Etude de deux variantes en charpente métallique
97
Etude de deux variantes en charpente métallique
98
Etude de deux variantes en charpente métallique
99
Etude de deux variantes en charpente métallique
100
Etude de deux variantes en charpente métallique
101
Etude de deux variantes en charpente métallique
I. Justification de la variante
Cette variante se caractérise par des portiques constitués de fermes à treillis et de poteaux en
béton armé. Elle associe deux matériaux de nature et de propriétés différentes :
Le béton pour résister à la compression ;
L’acier pour résister aux efforts de traction et de compression et aux efforts
tranchants.
La combinaison de ces deux matériaux permet d’obtenir une construction très solide et
résistante et qui ne demande pas trop d’entretien. Ce type de structure offre de nombreux
avantages : la présence du béton armé qui permet d’améliorer fortement la résistance et la
stabilité des éléments en acier, aussi bien pour les charges normalement appliquées aux
structures que pour des actions accidentelles, telles que l'incendie ou l'action sismique. Le
béton assure également la bonne durabilité des structures grâce à sa résistance à l’usure, au
feu, au vent, aux vibrations et aux séismes. Par ailleurs, la présence de l’acier permet une
utilisation optimale des espaces grâces aux grandes portées et aux sections réduites des
éléments, ainsi que la facilité et la rapidité de l’exécution.
Nous allons conserver les mêmes résultats que celle de la 1ere variante pour la toiture. Pour
les poteaux en béton armé, nous allons choisi des poteaux de section 40x40 pour éviter le
risque d’avoir un grand élancement ou des déplacements importants.
La vérification par le logiciel ROBOT est faite en considérant quatre familles de pièces :
Famille 1 : constituée par les différents tronçons de la traverse.
102
Etude de deux variantes en charpente métallique
Pré dimensionnement :
On pose a= 0.40 m
103
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝑁𝑠
𝑎×𝑏 ≥ = 0.02 𝑚2
𝜎𝑏é𝑡𝑜𝑛
Avec 𝑁𝑠 = 26963.77 𝑑𝑎𝑁
On trouve que b < a
Donc on suppose b = a = 0.40 m
Fe 500
Acier Fe500 : σsc = = = 434.78 𝑀𝑝𝑎
γs 1.15
𝑀
𝑒0 =
𝑁
𝑒0 = 0.47𝑚
o Excentricité additionnelle :
Avec l=800 cm
𝑒𝑎 = 3.2 𝑐𝑚
o L'excentricité du 1er ordre
𝑒1 = 𝑒0 + 𝑒𝑎 = 0.501 𝑚
o Excentricité du second ordre :
On doit vérifier
104
Etude de deux variantes en charpente métallique
La vérification est OK, on peut donc estimer forfaitairement l’excentricité du second ordre
L'excentricité e2 est définie par la formule :
Avec
𝑀𝑔
𝛼 = 𝑀𝑔+𝑀𝑞 = 0.67
𝜑=2
𝑒2 = 0.08 𝑚
Donc
𝐞 = 𝟎. 𝟓𝟖 𝐦
−ℎ ℎ
On trouve que 𝑒 ∉ [ 6 ; 6]
Le centre de pression est situé à l’extérieur des deux nappes d’armatures longitudinales, on
est dans le cas d’une section partiellement comprimée
ℎ
𝑒𝐴 = 𝑒 + (𝑑 − ) = 0.74
2
𝑀𝑈 = 𝑁 × 𝑒𝐴 = 0.30 𝑀𝑁. 𝑚
Hauteur utile d=0.36m
Moment réduit
𝑀𝑈
𝜇𝑈 = = 0.41 ≥ 𝜇𝐿 = 0.371
𝑏 × 𝑑² × 𝜎𝑏𝑐
Donc on adopte des armatures comprimé
Donc
𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝜇𝐿 ) = 0.615
105
Etude de deux variantes en charpente métallique
6T20
Poteau d’une hauteur de 10 m
𝐞 = 𝟎. 𝟔𝟐 𝐦
Partiellement comprimée
𝛼 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝜇𝑈 ) = 0.17
4T12
V. Calcul des fondations :
Pré dimensionnement :
Section de la semelle : A, B
Section du poteau : a, b
A a
=
B b
𝑁𝑆
𝐵=𝐴=√ = 1.6 𝑚
𝜎𝑠𝑜𝑙
Avec
𝑁𝑆 = 0.27 𝑀𝑁
𝜎𝑠𝑜𝑙 = 2.5 𝑏𝑎𝑟𝑠
Dimensionnement :
Nous avons
𝑒0 = 0.52 𝑚
107
Etude de deux variantes en charpente métallique
𝐴−𝑎
𝑑= = 0.16 𝑚
4
ℎ = 𝑑 + 0.05𝑚 = 0.21 𝑚
Condition de portance
On doit vérifier que :
𝑃𝑈 𝑒0
𝜎𝑟𝑒𝑓 = (1 + 3 ) < 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝐴𝐵 𝐵
A.N
Avec 𝑃𝑈 = 𝑁𝑆 + 1.35(𝑝𝑝𝑡 + 𝑝𝑝𝑠)
ppt = 𝜌𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 ABh = 0.05 MN/m
pps = 𝜌𝑏 ABh = 0.01MN/m
0.26 + 0.05 + 0.01 0.52
𝜎𝑟𝑒𝑓 = (1 + 3 ) = 0.24 < 0.25
1.04² 1.04
OK
𝐵
On a 𝑒0 > 24
B e0 e 0 NS
M1 = ( − 0.35b) ² (1 + 4 + 1.4 b)
2 B B² 2B
M1 = 0.11 MN
108
Etude de deux variantes en charpente métallique
CHAPITRE 5 : AVANT-METRE ET
ESTIMATION DU PRIX
Le métré de la charpente consiste à calculer les longueurs globales de chaque profilé afin de
pouvoir en déduire le poids de toutes les pièces à l’aide du poids unitaire des profils courants.
Il faut noter que la charpente présente une quantité très importante des pièces secondaires
utilisées dans l’assemblage : goussets, boulons, platines, liens des pannes et raidisseurs, etc.
Le poids total de ces pièces peut être pris égal à 10% du poids total de la charpente.
I. Variante 1 :
On considère que toutes les fondations ont les mêmes dimensions que la fondation
dimensionnée précédemment.
Numér Unit NP
o Désignation é S L l h T.P T.G
A Gros œuvre :
A-I Terrassement :
A-I-1 Décapage m² 1 67 35 0,1 234,5 234,50
824,25
A-I-2 fouille en plein masse m3 1 64,8 31,8 0,4 6 824,26
A-I-3 fouille en puits : m3
m3 21 1,8 1,8 0,6 40,824 40,824
fouille en tranchée ou fouille en
A-I-4 rigole : m3
En Rigole m3 10 15 0,45 0,2 13,5
6 10,5 0,45 0,2 5,67
En Tranchée m3 16 8,7 0,4 0,6 33,408
52,578
741,18
A-I-5 remblai m3 1 62,6 29,6 0,4 4 741,18
A-I-6 Evacuation à la décharge m3
234
Décapage 5 0,2 469
Mauvais sol 824,26
1293,26
3186,60
A-II Fondation :
A-II-1 Béton de propreté
Semelle :
S1 m3 21 1,8 1,8 0,1 6,804
Longrine :
m3 10 15 0,45 0,1 6,75
109
Etude de deux variantes en charpente métallique
110
Etude de deux variantes en charpente métallique
Le tableau suivant récapitule les quantités totales des matériaux utilisés et indique le coût total
estimé de la première variante :
ETUDE DE PRIX
Désignation Quantité Unité Prix unitaire Prix total (DH)
Terrassement et évacuation 3186,60 m3 70 223061,86
Béton pour fondation 238,57 m3 1300 310143,6
Béton de propreté 16,39 m3 500 8194,5
arase étanche 139,20 ml 40 5568
herisonnage 370,59 m3 100 37059,2
Acier pour armatures 4195,80 KG 15 62937
Acier pour fondation 5327,6 KG 11 58603,6
Acier pour charpente 57884,4692 KG 16 926151,5072
assemblage 5540 KG 16 88640
Maçonnerie on fondation 55,68 m3 450 25056
Total 1745415,267
Tableau 13: Coût total estimé de la 1ere variante
Le coût total de la deuxième variante, en matériaux, est donc de 1745415,267 DH
II. Variante 2 :
Numér Unit NP
o Désignation é S L l h T.P T.G
A Gros œuvre :
A-I Terrassement :
A-I-1 Décapage m² 1 67 35 0,1 234,5 234,50
824,25
A-I-2 fouille en plein masse m3 1 64,8 31,8 0,4 6 824,26
A-I-3 fouille en puits : m3
m3 21 1,8 1,8 0,6 40,824 40,824
fouille en tranchée ou fouille en
A-I-4 rigole : m3
En Rigole m3 10 15 0,45 0,2 13,5
6 10,5 0,45 0,2 5,67
En Tranchée m3 16 8,7 0,4 0,6 33,408
52,578
741,18
A-I-5 remblai m3 1 62,6 29,6 0,4 4 741,18
A-I-6 Evacuation à la décharge m3
234
Décapage 5 0,2 469
Mauvais sol 824,26
1293,26
3186,60
111
Etude de deux variantes en charpente métallique
A-II Fondation :
A-II-1 Béton de propreté
Semelle :
S1 m3 21 1,8 1,8 0,1 6,804
Longrine :
m3 10 15 0,45 0,1 6,75
6 10,5 0,45 0,1 2,835
16,39
A-II-2 Béton de fondations
A-II-3-a Béton pour semelles m3
0,3
21 1,6 1,6 5 18,816
A-II-3-b Béton pour poteau de fondations m3
0,6
Poteaux aux extrémités 16 0,4 0,4 5 1,664
0,4
Poteaux au milieu 5 0,4 0,4 5 0,36
A-II-3-c Béton pour longrines m3
10 15 0,25 0,4 15
6 10,5 0,25 0,4 6,3
A-II-3-d Béton pour chainages m3
16 8,7 0,4 0,2 11,136
53,28
185,29
A-II-3-e Dallage m3 62,6 29,6 0,1 6 185,296
A-II-4 Maçonnerie de moellon m3
16 8,7 0,4 1 55,68 55,68
A-II-5 Arase étanche m²
16 8,7 139,2 139,2
A-II-6 Hérissonage m3
370,59
62,6 29,6 0,2 2 370,592
A-III Acier : U
Acier pour fondations (100 kg /
A-III-1 m3) Kg 5327,6
A-III-2 Armatures Kg 63 30 4195,8 4195,80
A-IV Elévation :
A-IV-1 Béton pour élévation :
A-IV-1-a Poteau en élévation m3
14 0,4 0,4 8 17,92
7 0,4 0,4 10 11,2
29,12
A-IV-1-b linteau m3
linteau pour portes : m3
112
Etude de deux variantes en charpente métallique
113
Etude de deux variantes en charpente métallique
Le tableau suivant récapitule les quantités totales des matériaux utilisés et indique le coût total
estimé de la première variante :
ETUDE DE PRIX
Désignation Quantité Unité Prix unitaire Prix total (DH)
Terrassement et évacuation 3186,60 m3 70 223061,86
Béton pour fondation 238,57 m3 1300 310143,6
Béton de propreté 16,39 m3 500 8194,5
arase étanche 139,20 ml 40 5568
herisonnage 370,59 m3 100 37059,2
Béton pour élévation 29,32 m3 1050 30786
Acier pour armatures 4195,80 KG 15 62937
Acier pour fondation 5327,6 KG 11 58603,6
Acier en élévation 2932,00 KG 11 32252
Acier pour charpente 43220,8692 KG 16 691533,9072
assemblage 7279 KG 16 116464
Peinture 2896,00 m2 36 104256
Maçonnerie on fondation 55,68 m3 450 25056
cloisons 6T+8T 1448 m2 140 202720
Endui 2896,00 m2 38 110048
Total 2018683,667
Tableau 15: Coût total estimé de la 2eme variante
Le coût total de la deuxième variante, en matériaux, est donc de 2018683,667 DH
114
Etude de deux variantes en charpente métallique
Pour les bâtiments en charpente métallique, la protection incendie est nécessaire pour
respecter les exigences réglementaire et pour ainsi prévenir l’effondrement du bâtiment lors
d’un incendie, un choix important de systèmes de protection incendie est possible. Les
matériaux habituels tels que le béton, la maçonnerie, les plaque de plâtre sont bien connus les
matériaux utilisables incluent aussi les matériaux projetés, les produits secs sous la forme de
plaques et de feutres, les produits intumescents qui développent une mousse carbonée
protectrice appelée meringue lorsqu’ils sont exposés à la chaleur, ainsi que certains produits
qui absorbent la chaleur et subissent des changements chimiques sous incendie.
L’épaisseur de la protection doit être telle que la température de l’acier (prenant en
compte son facteur de massivité), à la durée d’incendie requise, ne dépasse pas la température
critique de l’élément de structure. Des méthodologies d’essais au feu permettent aux
laboratoires agrées de vérifier l’efficacité des systèmes de protection passifs et intumescents
sur des éléments de structure représentatifs. Ces essais sont définis pour déterminer à la fois
les caractéristiques d’adhérence et de cohésion de la protection en cas de température élevée
et de déformation du support et les performances d’isolation thermique pour des facteurs de
massivité et des épaisseurs de protection différentes.
La protection incendie peut être appliquée sur un élément de structure en acier sous
différentes formes.
1-a. Définition : La résistance au feu est la propriété qu’ont les éléments de construction
continué de remplir leur fonction malgré l’action de l’incendie.
On distingue 3 critères d’évaluation de performance :
La durée pendant laquelle l’élément résistera mécaniquement.
La durée pendant laquelle l’élément sera étanche aux flammes, aux gaz et
aux fumées.
La durée pendant laquelle en plus des critères précédents, l’élément assurera une
isolation thermique suffisante.
Les classements sont basés sur ces trois critères.
1-b. Le feu :
Le principe de développement de la feu repose sur la présence de trois éléments
selon un processus en trois étapes.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
La massivité :
Matériau incombustible, l’acier n’en est pas moins un bon conducteur de chaleur. Non
protégées, les sections en acier s’échauffent alors rapidement au cours d’un incendie et la
température atteinte par les profils dépend de leur massivité. Cette notion désigne le quotient
de la masse linéique par la surface exposée linéique , on exprime aussi de façon pratique cette
grandeur par le facteur de massivité défini comme le quotient du périmètre exposé au feu p
(m) par la section A (cm²), soit :
Facteur de massivité : p/A (en m-1)
Le facteur de massivité dépend donc du profil utilisé et de sa surface exposée.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Exposition au Feu
03 Faces 04 Faces
Facteur de massivité
Les protections :
La durée de stabilité au feu d'un profilé métallique sans traitement spécifique n'excède que
rarement la demi-heure (SF < ½ h) lorsqu'il est placé sous une charge courante.
Pour augmenter le délai et ainsi satisfaire aux exigences, il est donc nécessaire de limiter
l'échauffement des profilés en acier.
La première solution est basée sur la mise en œuvre d'un élément entre l'acier et la zone de
feu. Cet élément de protection thermique interposé peut être de nature diverse et en contact ou
non avec l'acier conduisant à une famille de trois systèmes :
La protection par écran, horizontal ou vertical,
La protection rapportée autour de l'acier,
Le refroidissement par eau.
La seconde solution repose sur l'éloignement de la structure, en particulier vers l'extérieur.
Tout dispositif de protection doit avoir fait l'objet au préalable d'une évaluation par un
laboratoire agréé et bénéficier d'un classement de stabilité au feu.
La protection par écran :
C’est le principe le plus couramment utilisé. La notion de protection rapportée est
associée à l’utilisation du facteur de massivité pour la détermination des températures
atteintes par les profils et par conséquent pour la composition des éléments de protection.
On distingue trois types de produits :
117
Etude de deux variantes en charpente métallique
Les différents systèmes de protection comprennent les produits fibreux minéraux, les
produits à bas de vermiculite et de ciment ou de plâtre, des produits perlite/ciment dans
lesquels des composants chimiques absorbant la chaleur, tels que l’oxychlorure de
magnésium, peuvent être incorporés. La majorité de ces systèmes se présente sous la forme
d’une pâte dans un malaxeur et est projetée sur l’acier par l’intermédiaire d’un pistolet.
L’addition d’eau au mélange fibre minérale-ciment se fait à la sortie du pistolet. Les
épaisseurs de ces matériaux varient entre 10 et 100 mm avec une masse spécifique de 200
kg/m3 à 1000 kg/m3.
Afin d’atteindre le degré de résistance au feu requis, il est important d’appliquer en tout
point de l’élément à protéger l’épaisseur de protection spécifiée. En outre, il est nécessaire
d’inspecter la qualité de la protection et de vérifier son épaisseur, son adhérence, voire sa
densité.
Ces matériaux projetés présent certains avantage. Ils sont rapides à appliquer, peu onéreux
et peuvent être adaptés pour couvrir des formes compliquées incluant les espaces entre les
planchers a tôle d’acier nervure collaborant et les poutres métalliques. Leur inconvénient pas
une surface esthétiquement finie, sauf en cas de lissage.
Ces systèmes de protection sont donc généralement appliquer sur des éléments cachés tels
que des poutres au-dessus de plafonds suspendus .avec certains produits pâteux, il est parfois
possible d'intégrer des colorants afin de présenter un meilleur aspect architectural. Le produit
projeté doit être compatible avec son support, que ce soit de l'acier nu ou avec primaire.
La résistance à l'abrasion et aux impacts des produit projeté est améliorée lorsqu'ils
présentent une bonne cohésion ou une forte densité .il est souvent difficile de réparer ces
protections, c'est pourquoi il est important que toutes les fixations à la structure, qui doit être
protégée, soient faites avant la pose de la protection incendie.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Produit en plaques :
Ces systèmes de protection (secs) incluent les systèmes à base de plaques composées
fibres minérales ou de vermiculite de fibre minérale et de laine céramique. Ces plaques
peuvent être collées sur le support ou bien vissées sur la structure ou sur d'autres plaques .la
masse spécifique de ces matériaux en plaques varie entre 156 et 1000 Kg/m3.
Ces produits sont généralement facile à utiliser .les vérifications nécessaires pendant
l'installation sont beaucoup moins importantes que celles demandées par un produit projeté,
étant donné que ces produits sont fabriqués avec des épaisseurs fiables. Ils présentent une
certaine souplesse d'installation, ils sont propres, causent peu de dommages aux constructions
environnantes et offrent une bonne finition de surface.
Toutefois, certains produits en plaques sont mous et friables et sont susceptibles de subir
des dommages mécaniques ; d'autres sont susceptibles de subir des dégâts par l'eau et sont
seulement appropries a un usage interne leur installation n'est pas facilement adaptable aux
structures présentant des assemblages complexes .peu de problèmes sont rencontrés par
rapport à leur compatibilité avec le support.
De nouveaux matériaux de fibre minérale arrivent sur le marché .ces matériaux ont une
masse spécifique d'environ 100 Kg/m3 et peuvent être maintenus en place par des pointes
soudées à intervalles réguliers sur le support métallique et retenues par des rondelles.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
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Etude de deux variantes en charpente métallique
N.B :
Les pièces métalliques sont en général fournies et livrées sur chantier avec un
revêtement de surface constituée d’une couche primaire antirouille. Une fois la pose
effectuée, il convient de réaliser des retouches sur les parties du revêtement détériorées
au cours du montage.
Composition et épaisseur des revêtements antirouille appliqués sur les éléments en acier
des bâtiments :
Conditions d'emploi Revêtement antirouille Produits sidérurgiques
traditionnel revêtus
Éléments incorporés en 1 ou 2 couches de peinture primaire •Produits grenaillés et peints
planchers et façades, antirouille, 15-20 microns d’épaisseur
protégés et en l’absence 40 à 50 microns d’épaisseur
d’humidité
Éléments à l’intérieur de 1 couche de peinture primaire •Produits grenaillés et peints 1
locaux sans humidité antirouille, couche de peinture de finition
persistante 1 couche de peinture de finition, 60 60 microns d’épaisseur
à 80 microns d’épaisseur
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Etude de deux variantes en charpente métallique
N.B ; Les zones endommagées sont reconditionnées après montage des éléments.
Le choix d’une technique de protection dépend de la nature et de l’état du support,
de l’ambiance et du climat d’implantation.
Parmi les moyens de protection couramment appliqués, on distingue donc les revêtements
de peinture et les revêtements métalliques plus oxydables que le fer (zinc) ou moins
oxydables (nickel).
Ambiance et climat :
L'ambiance :
Cette notion est associée à l’atmosphère générale du site d’implantation. Sont distingués :
Rurale alternance d’humidité et de sécheresse absence
de polluants
Le climat :
La chaleur et l’humidité sont des facteurs de dégradations rapides. En climat tropical,
l’agressivité peut être comparable à celle de grands sites industriels.
Représentant environ 85 % des surfaces protégées, cette technique apporte les avantages
suivants :
Économie
Facilité d’emploi
Facilité de réparation
Facilité de mise en œuvre
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Mode d'application :
Les peintures sont mises en œuvre par des méthodes manuelles (brosse ou rouleau) ou
des moyens mécanisés (pistolet pneumatique) ou encore par procédé électrostatique.
Des exigences spécifiques sont définies pour chaque méthode. Les fiches techniques des
produits indiquent les préconisations d’utilisation.
Les surfaces à peindre doivent être propres et débarrassées de la rouille et de la calamine
(Ton bleu-noir) par brossage, piquage, martelage ou projection d’abrasifs. La qualité de
préparation de surface est fonction du type de peinture à appliquer. Parfois, un dégraissage, à
l’aide de lessives alcalines ou de détergents est nécessaire. Cette opération doit alors précéder
le décapage.
Les travaux de peinture doivent se dérouler à l’abri des poussières et des intempéries, en
dehors des périodes de gel et par un ensoleillement modéré en respectant les
recommandations de la fiche technique du produit (en particulier, la notion de point de
rosée).
Pour s’assurer de l’efficacité de la protection, l’application de la couche primaire doit être
exécutée rapidement après la préparation de la surface, afin d’éviter une oxydation de l’acier.
Le cas échéant, une élimination de la rouille en formation (non adhérente), sera effectuée par
un brossage des surfaces concernées.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
La norme européenne NF EN ISO 14713 donne des indications sur les vitesses de corrosion
en perte moyenne d’épaisseur de revêtement de zinc par an qui permettent d’estimer des
durées de vie en fonction des épaisseurs de revêtements.
Durée de vie estimée 25 ans et plus sans entretien (selon environnement)
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Projection ou immersion.
Électrolyse.
En général l’immersion est choisie pour des pièces neuves et de dimensions compatibles
avec la taille des bains. La projection nommée métallisation sera retenue pour la rénovation
ou les pièces de grandes dimensions.
L’électrolyse convient bien aux pièces de petites dimensions et de grande série (épaisseurs
entre 5 et 25 microns).
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Conclusion
Ce présent rapport fait l’objet d’une étude comparative qui s’étale sur deux
volets indépendants :
D’une part mener une comparaison entre le règlement CM66 et l’Eurocode 3 en
matière de calcul des sollicitations et de dimensionnement des profilés en
examinant les phénomènes d’instabilité. En général nous avons trouvé des
résultats semblables.
D’autre part, établir une comparaison entre deux variantes de structure porteuse
d’un hangar afin d’optimiser le coût total de la réalisation du projet ainsi
qu’augmenter la résistance de la structure.
Nous avons vérifié par un avant métré que la variante 1 est moins couteuse que
la variante 2 et présente plus d’avantages que l’autre variante.
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Etude de deux variantes en charpente métallique
Bibliographie
Règlement :
NV65 : carte du vent Maroc
CM66
Eurocode 3
BAEL 91 modifié 99
Référence :
Guide de calcul des structures métalliques « CM66 additif 80–Eurocode3», Jean
MOREL, édition Eyrolles
Guide pratique de charpente métallique, R. DAUSSY, édition Eyrolles
Constructions métalliques : exemples numériques adaptés aux Eurocodes, Jaques
BROZZETTI & Manfred A.HIRT& Rolf BEZ.
Conception et calcul des structures métalliques, Jean MOREL, édition Eyrolles
Traité du génie civil Volume 11 : Conception et dimensionnement des halles et
bâtiments, Manfred A.HIRT& Michel CRISINEL.
Mémotech structures métalliques, Claude HAZARD& Frédy LELONG& Bruno
QUINZAIN
Etude comparative de dimensionnement d’une structure métallique entre le CM66
et l’eurocode ( Juin 2011 -EHTP)
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