Cours NSE 2014
Cours NSE 2014
Cours NSE 2014
(5ème Année)
NOUVELLES
SOURCES D’ENERGIE
Version -1-
Chapitre I :
INTRODUCTION GENERALE
I. L'Energie c'est quoi ?
Le mot « ENERGIE », d'usage très répandu, vient du mot Grec « ENERGIA » qui signifie
«FORCE EN ACTION ».
Malgré une perception intuitive de la notion d'énergie, sa définition reste délicate. Deux
concepts s’y rattachent :
− système réservoir d’énergie (la pile)
− système convertisseur d’énergie (le moteur)
D’une manière générale, un système "possède" de l'énergie s'il est capable de produire une
transformation de son énergie (l'énergie chimique de nos cellules est transformée dans nos
muscles en énergie mécanique qui produit un mouvement) ou d’échanger de l’énergie
(chaleur transmise par un radiateur).
La mesure de l’énergie se fait ainsi à travers ses effets et ses variations. L'unité utilisée par les
physiciens pour mesurer l'énergie est le joule (J). Les économistes utilisent plutôt la tonne
d'équivalent pétrole (tep), les médecins nutritionnistes la calorie (cal). En électricité, on
utilise le wattheure (Wh) ou le kilowattheure (kWh).
L'énergie se manisfeste dans des processus très divers et peut changer de forme :
L'énergie cinétique : Associée au mouvement d'un objet, elle est proportionnelle à la
masse et au carré de la vitesse de celuici.Elle se transforme en électricité (centrales
hydrauliques, éoliennes), en chaleur (frottements).
L'énergie élastique : Elle est associée aux déformations des objets élastiques
(ressort, compression d'un gaz)
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
L'énergie radiative : elle est issue du rayonnement. Dans le filament d'une ampoule
électrique, l'énergie électrique se tranforme en chaleur évacuée en énergie radiative,
lumineuse et infrarouge. Le Soleil nous transmet une puissance de l'ordre de 1kW par
mètre carré, sous forme de lumière visible et de rayonnement infrarouge. L'énergie du
soleil est à la base de la majeure partie des formes d'énergies disponibles en milieu
naturel : chimique, thermique, hydraulique, électrique.
L'énergie chimique : Associée à la liaison entre atomes dans une molécule, elle est
transformée en une autre forme d'énergie lors d'une réaction chimique qui brise les
liaisons (thermique : combustion d'un gaz, électrique : pile et accumulateur,
mécanique : transformation du sucre dans l'organisme).
L'énergie nucléaire : Localisée dans les noyaux des atomes, elle est associée à la
liaison entre les protons et neutrons. Elle se transforme lors des réactions nucléaires
de fission ou de fusion de noyaux atomiques. Ce mécanisme se produit au coeur du
Soleil, par fusion des noyaux d'hydrogène en noyaux d'hélium, dans les centrales
nucléaires, par fission des noyaux d'uranium.
Ce sont les énergies qui disparaissent quand on les utilise. Elles sont constituées de substances
qui mettent des millions d’années à se reconstituer.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
Il existe deux familles d'énergies non renouvelables : les énergies fossiles et les énergie
fissiles.
Energies fossiles : Ce sont des matières premières que l'on trouve sous terre issues de
la décomposition de matières organiques (végétaux et organismes vivants), il y a des
millions d'années. Ce sont des combustibles tels que le charbon, le gaz naturel et le
pétrole. Ces ressources diminuent quand on les utilise car il leur faut des millions
d’années pour se former.
Le pétrole produit une énergie thermique : la chaleur. Lorsque le pétrole est totalement consumé, il n’y a
plus d’énergie.C’est une source d’énergie non renouvelable.
On utilise le pétrole pour fabriquer de l’essence, du fioul de chauffage, du caoutchouc… Mais dans une
trentaine d’années les ressources seront épuisées.
Energies fissiles : ce sont de très petits éléments dont on peut casser les atomes pour
libérer de l'énergie et de la chaleur.
L'énergie nucléaire est produite à partir d’un minerai appelé uranium. La fission des atomes d’uranium
libère une très grande quantité d’énergie dont on se sert pour chauffer de l’eau permettant de produire
de l’électricité.
Ce sont celles qui sont presque inépuisables. Elles dépendent d'éléments que la nature
renouvelle en permanence : le vent, le soleil, le bois, l'eau, la chaleur de la Terre. Mais
certaines peuvent disparaître aussi si on ne les protège pas. Elles ont largement contribuée au
développement de l'humanité : moulins à eau, moulins à vent, feu de bois, traction animale,
bateaux à voile.
- En utilisant les énergies renouvelables, on lutte contre l'effet de serre, en réduisant notamment les
rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère.
- En développement dans le monde entier, les énergies renouvelables permettent de gérer de façon
intelligente les ressources locales et de créer des emplois.
Le solaire photovoltaïque
Des modules solaires produisent de l’électricité à partir de la lumière du soleil. Ils alimentent
des sites isolés ou le réseau de distribution général.
Le solaire thermique
Les capteurs solaires produisent de l’eau chaude sanitaire. Ils peuvent être aussi utilisés pour
le chauffage, idéalement par le sol.Plusieurs dizaines de millions de mètres carrés de capteurs
sont installés dans le monde. Les capteurs solaires dits “haute température” produisent de
l’électricité par vapeur interposée : quelques grandes centrales de ce type existent dans le
monde.
2. L’énergie éolienne
Les aérogénérateurs, mis en mouvement par le vent, fabriquent des dizaines de millions de
mégawattheures. Utile dans les sites isolés, cette électricité alimente aussi les grands réseaux
de distribution. Les éoliennes mécaniques servent à pomper de l'eau dans de nombreux pays.
3. La petite hydroélectricité
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
Elle désigne les centrales ne dépassant pas 10 MW de puissance. Des turbines installées sur
les cours d’eau utilisent la force motrice des chutes pour générer de l’électricité.Celle-ci est
injectée dans le réseau ou alimente des sites qui n’y sont pas raccordés. Les petites centrales
avec les grands barrages et les usines marémotrices forment la filière hydraulique, deuxième
source d’énergie renouvelable dans le monde.
5. La géothermie
Cette énergie utilise la chaleur du sous-sol. Avec une température moyenne ou faible, on
chauffe des locaux, alors qu’une température élevée permet de produire de l’électricité par
vapeur interposée.
Le captage, dispositif qui permet à récupérer l’énergie de la source sous une forme
exploitable ;
La transformation permet de produire le type d’énergie attendue (électricité, chaleur,
…). Cette étape n’est pas réalisée dans le cas d’uneutilisation directe de l’énergie captée
(pompes à chaleur, moulins à vent mécaniques) ;
Le transport qui achemine l’énergie de la source à l’usage, le dispositif de production
n’étant pas toujours situé à proximité ;
Le stockage qui permet de compenser les fluctuations de la production, car l’énergie
produite n’est pas disponible à la demande ;
VI. Conclusion
Les énergies renouvelables nous proposent de multiples façons de produire de l'énergie. Elles
donnent aussi plusieurs avantages:
Plus les sources sont variées, plus l'indépendance énergétique est assurée.
Décentralisation qui privilégie des petites unités de production locales.
Facilité d’installer, d’utiliser et de combiner plusieurs sources en même temps.
Pas d'émission de CO2 Pour les plus parts des méthodes.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
Chapitre II :
Préambule :
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur la terre et la
plus abondante : La quantité d’énergie libérée par le soleil (captée par la planète terre)
pendant une heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux pendant
un an.
Une partie de ce rayonnement peut être exploitée pour produire directement de la chaleur
(solaire thermique)ou de l’électricité : c’est l’énergie solaire photovoltaïque. Ce mode de
production ne nécessite pas de réseau de distribution. En effet on peut produire de l’énergie
électrique là où on la consomme :
- Villages, maisons isolées (un tiers de la population mondiale n’a pas accès à l’énergie
électrique).
- Relais de communication,
- Pompage de l’eau
- Refuges,
-…
Certains pays mettent en place des mesures pour inciter à produire de l’électricité à partir de
l’énergie solaire. Et dans ce cadre là, l’énergie produite est achetée à prix attractif (prix du
kWh produit plus élevé que le prix du kWh consommé et facturé par le fournisseur d’énergie).
I. L’ENERGIE SOLAIRE
Unités utilisées
L'éclairement ou irradiance est défini comme une puissance reçue par une surface. Il
s'exprime en W/m2 (watt par mètre carré). Le S.I. (système international d’unités)
recommande d’utiliser le symbole E.
L'irradiation ou rayonnement ou énergie incidente est l'énergie reçue par une surface . Elle
s'exprime en J m-2 (joule par mètre carré). L'ISES (International Solar Energy Society)
recommande le symbole H. D'autres unités plus courantes sont le Wh/m2 (wattheure par
mètre carré).
Le soleil décharge continuellement une énorme quantité d'énergie radiante dans le système
solaire, la terre intercepte une toute petite partie de l’énergie solaire rayonnée dans l’espace.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
Une moyenne de 1367 watts atteint chaque mètre carré du bord externe de l'atmosphère
terrestre (pour une distance moyenne Terre-soleil de 150 Millions de km), c’est ce que l’on
appèle la constante solaire égale à 1367W/m².
Le rayonnement qui atteint le niveau de la mer à midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2 et
est décrit en tant que rayonnement de la masse d'air "1" (ou AM1). Lorsque le soleil se
déplace plus bas dans le ciel, la lumière traverse une plus grande épaisseur d'air, perdant plus
d'énergie. Puisque le soleil n'est au zénith que durant peu de temps, la masse d'air est donc
plus grande en permanence et l'énergie disponible est donc inférieure à 1000 W/m2.
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L'énergie solaire photovoltaïque désigne l'électricité produite par transformation d'une partie
du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque. Plusieurs cellules sont reliées entre
elles et forment un panneau solaire (ou module) photovoltaïque. Plusieurs modules qui sont
regroupés dans une centrale solaire photovoltaïque sont appelés champ photovoltaïque. Le
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
Les systèmes photovoltaïques sont utilisés depuis 40 ans. Les applications ont commencé
avec le programme spatial pour la transmission radio des satellites. Elles se sont poursuivies
avec les balises en mer et l'équipement de sites isolés dans tous les pays du monde, en
utilisant les batteries pour stocker l'énergie électrique pendant les heures sans soleil.
1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un article
sur l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la Seconde Guerre
Mondiale, le phénomène reste encore une curiosité de laboratoire.
1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une
cellule photovoltaïque à haut rendement au moment où l’industrie spatiale naissante
cherche des solutions nouvelles pour alimenter ses satellites.
1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites
alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.
1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à
l’Université de Delaware.
1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance
de 4 000 km en Australie.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
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Le produit obtenu est un silicium dit métallurgique, pur à 98% seulement.Ce silicium est
ensuite purifié chimiquement et aboutit au silicium de qualité électronique qui se présente
sous forme liquide, puis coulé sous forme de lingot suivant le processus pour la cristallisation
du silicium, et découpé sous forme de fines plaquettes (wafers).
Par la suite, ce silicium pur va être enrichi en éléments
dopants (P, As, Sb ou B) lors de l'étape de dopage,
afin de pouvoir le transformer en semi-conducteur de
type P ou N. La diffusion d’éléments dopants (bore,
phosphore) modifie l’équilibre électronique de ces
plaquettes (wafers), ce qui les transforme en cellules
sensibles à la lumière.
Les cellules monocristallines et polycristallines sont fragiles. Elles sont donc placées entre
deux plaques de verre (encapsulation) afin de former un module. Le matériau de base est le
silicium qui est très abondant, mais la qualité nécessaire pour réaliser les cellules doit être
d'une très grande pureté et son coût intervient de façon importante dans le coût de revient
total. La pénurie actuelle (2006) de silicium de qualité, a créé une tension sur le marché et une
augmentation du prix des cellules.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
est alors découpé dans le produisent peu de déchets de panneaux de grandes surface à
barreau de silicium. Après coupe et qu'elles nécessitent 2 à bas coût en utilisant peu de
divers traitements (traitement de 3 fois moins d'énergie pour leur matière première.
surface à l'acide, dopage et fabrication. Le wafer est scié Nota : En chimie, un composé
création de la jonction P-N, dans un barreau de silicium amorphe est un composé dans
dépôt de couche anti-reflet, dont le refroidissement forcé a lequel les atomes ne respectent
pose des collecteurs), le wafer crée une structure poly- aucun ordre à moyenne et
devient cellule. cristalline. Durée de vie grande distance, ce qui le
Les cellules sont rondes ou estimée: 30 ans. distingue des composés
presque carrées et, vues de près, Un cristal est un solide avec des cristallisés. Les verres sont des
elles ont une couleur uniforme. façades polygonales, plus ou composés amorphes.
Elles ont un rendement de 12 à moins brillant, à structure
18%, mais la méthode de régulière et périodique, formée
production est laborieuse. d'un empilement ordonné d'un
grand
nombre d'atomes, de molécules
ou d'ions.
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Albédo : capacité d’une surface à réfléchir la lumière notamment celle du soleil. (on l’exprime par un
chiffre compris entre 0 et 1 ; 1 pour un corps qui réfléchit totalement la lumière reçue ).
3. Principe de fonctionnement
Rappels :
La matière, qu'elle soit solide, liquide ou gazeuse se compose de molécules qui sont des
groupements d'atomes.
Conventionnellement on représente l'atome comme constitué
d'électrons gravitant autour d'un noyau, comme le feraient des
satellites autour d'une planète. Le noyau est constitué de protons et
de neutrons. La charge électrique du neutron est nulle. Le proton a
une charge positive égale en valeur absolue à celle de l'électron qui
lui, est négatif. A son état normal un atome est électriquement
neutre, le nombre d'électrons étant égal au nombre de protons.
Les électrons, de charge négative, sont répartis par couches. Chaque couche ne peut
comporter qu'un nombre limité d'électrons. Par exemple la couche K qui est la plus proche du
noyau est saturée avec 2 électrons. C’est sur la couche la plus à l'extérieur (couche de
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valence) que les électrons ont le moins d’attraction avec le noyau, ce qui permet les liaisons
avec les atomes voisins autorisant la cohésion de la matière. La couche de valence de la
plupart des atomes n'est pas complète (sauf pour les gaz rares), elle peut ainsi accepter
(provisoirement) des électrons, ou éventuellement en perdre. C'est le cas lors de l'ionisation
d'un atome.
Les semi-conducteurs sont des corps dont la résistivité est intermédiaire entre celle des
conducteurs et celle des isolants. Le silicium est un semi-conducteur.
Conduction intrinsèque : Lorsque la température s'élève, sous l'effet de l'agitation
thermique, des électrons réussissent à s'échapper et participent à la conduction. Ce sont les
électrons situés sur la couche la plus éloignée du noyau qui s'impliquent dans les liaisons
covalentes. Dans le cristal, ces électrons se situent sur des niveaux d'énergie appelée bande de
valence. Les électrons qui peuvent participer à la conduction possèdent des niveaux d'énergie
appartenant à la bande de conduction. Entre la bande de valence et la bande de conduction
peut se situer une bande interdite. Pour franchir cette bande interdite l'électron doit acquérir
de l'énergie (thermique, photon...). Pour les isolants la bande interdite est quasi
infranchissable, pour les conducteurs elle est inexistante. Les semi-conducteurs ont une bande
interdite assez étroite.
L'atome qui a perdu un électron devient un ion positif et le trou ainsi formé peut participer à
la formation d'un courant électrique en se déplaçant.. Si l'électron libre est capté par un atome,
il y a recombinaison. Pour une température donnée, ionisation et recombinaison s'équilibrent ;
la résistivité diminue quand la température augmente. Un semi-conducteur dont la
conductivité ne doit rien à des impuretés est dit intrinsèque. En revanche, le fait de rajouter
des impuretés (dopage), la conductivité du semi-conducteur est extrinsèque.
Principe de fonctionnement
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement
l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du
transport dans un matériau semi-conducteur de charges électriques positives et négatives sous
l’effet de la lumière. Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès d’électrons
et l’autre un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p.
Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès dans le
matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient chargée
positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement. Il se crée donc entre elles
un champ électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone n et les trous vers la zone
p. Une jonction PN a été formée.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
Lorsqu’un matériau est exposé à la lumière du soleil, les atomes exposés au rayonnement sont
" bombardés " par les photons constituant la lumière; sous l’action de ce bombardement, les
électrons des couches électroniques supérieures (appelés électrons des couches de valence)
ont tendance à être " arrachés / décrochés " : si l’électron revient à son état initial, l’agitation
de l’électron se traduit par un échauffement du matériau. L’énergie cinétique du photon est
transformée en énergie thermique.
Par contre, dans les cellules photovoltaïques, une partie des électrons ne revient pas à son état
initial. Les électrons " décrochés " créent une tension électrique continue faible. Une partie de
l’énergie cinétique des photons est ainsi directement transformée en énergie électrique : c’est
l’effet photovoltaïque.
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des conditions idéales, obtenue pour ns cellules identiques (Icc, Vco) en sommant les
caractéristiques élémentaires à courant constant : Vsco = ns*Vco.
En revanche en cas de déséquilibre, tel n'est plus le cas. Particulièrement, dans un groupement
série, la cellule de plus faible courant photovoltaïque impose celui-ci à l'ensemble du
groupement, une propriété qui peut pénaliser très fortement la conversion globale si elle n'est
pas prise en compte.
Dans certaines conditions d'éclairement non uniforme et de fonctionnement proche du court-
circuit, une cellule du groupement série peut même être soumise à la tension des (ns-l) autres
cellules appliquée en inverse et ainsi fonctionner en récepteur en dissipant une puissance
importante qui peut la détruire si la contrainte thermique est trop forte ou si la tension
d'avalanche est dépassée. Pour éviter cela, il faut disposer une diode Dp connectée en
parallèle, appelée "diode by-pass", aux bornes d'un groupement élémentaire de 30 à 40
cellules au silicium au maximum. L'amorçage spontané de cette diode parallèle, dès
apparition d'une tension en inverse aux bornes du groupement limite cette dernière à la valeur
Vd de la tension directe de conduction de la diode choisie et la puissance dissipée à Vd.Is.
Des modules commercialisés incluent maintenant ces diodes parallèles de protection contre
les tensions inverses. De façon duale, une diode anti-retour Dr doit protéger des voies en
parallèle des courants inverses.
Finalement la Figure ci-dessous montre le câblage typique d'un réseau de cellules ou de
modules photovoltaïques munis de ces diodes protections.
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Caractéristiques I=f(U)
- Réseau de caractéristique I= f(U) suivant un éclairement variable (pour un température
de jonction de 25°C et une répartition spectrale du rayonnement dit AM 1,5.
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Caractéristiques P=f(U)
La puissance crête d’une cellule PV, notée Wc (Watt crête) ou Wp (Watt peak),
représente la puissance électrique maximum délivrée dans les conditions suivantes dites
conditions standard :
- éclairement solaire de 1 kW / m2 ;
- température de la cellule PV égale à + 25 °C.
- Masse d’air AM 1,5
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Utilisation optimale d’une cellule, détermination du MPPT (Maximum Power Point Tracking)
De la caractéristique courant-tension on peut déduire la caractéristique de la puissance
électrique générée par la cellule en fonction de la tension à ses bornes. Il existe une valeur de
photo courant correspondant à une tension aux bornes de la cellule pour laquelle cette
puissance électrique générée est optimum. Ce point s’appelle le MPPT (Maximum Power
Point Tracking).
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En site isolé on peut utiliser des récepteurs fonctionnant en courant alternatif. Dans ce cas,
l’installation comprendra un onduleur.
Un onduleur est un dispositif électronique et statique qui convertit le courant électrique continu en
courant alternatif avec la fréquence souhaitée.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
- et un pour que le fournisseur d’énergie s’assure que le client ne consomme pas de l’énergie
sur la ligne électrique de production (« comptage de non consommation »).
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Attention : Pour obtenir une production maximale du toit solaire, il faut éviter tout ombrage
des panneaux pendant la période d’ensoleillement à tout moment de la journée et aux
différentes saisons. Il est parfois impossible d’éviter totalement les masques : montagnes,
arbres, cheminée, poteau électrique… peuvent constituer autant d’obstacles qui vont
provoquer des pertes plus ou moins importantes. On peut tailler un arbre mais il est difficile
de déplacer une montagne ! C’est pourquoi il peut être utile de mesurer ces pertes à l’aide
d’un "relevé de masques".
5. Estimation du champ PV
7. Exemples de dimentionnement :
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Vous devez participer à la conception d’un système de génération électrique hybride destiné à
une auberge d’altitude. Dans cette installation les récepteurs de faibles puissances sont
alimentés par le système photovoltaïque, l’autre partie comprenant les éléments de fortes
puissances est alimentée directement par groupe électrogène (G.E.).
- La charge des batteries à partir des panneaux ou du 230 V généré par le groupe
électrogène.
- La conversion de la tension continue de la batterie en 230 V AC destiné aux récepteurs.
- La surveillance de l’état de charge des batteries et éventuellement le démarrage du groupe
électrogène.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
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On vous demande donc de déterminer les sections des câbles entraînant le moins de chute de
tension possible entre les panneaux et l’onduleur-chargeur, mais aussi entre les batteries et
l’onduleur-chargeur.
Données complémentaires :
· Chute de tension maximale entre panneaux –> boîte de raccordement ; boîte de raccordement –>
onduleur et batterie –> onduleur = ∆U = 2%
· Puissance nominale de l’onduleur PNOM = 2300 W
· Conducteurs en cuivre (ℓ = 1,6 10-8 W.m).
5. Schéma électrique :
Complétez le schéma électrique de l’installation :
· Branchements des panneaux
· Couplage des batteries et raccordement à l’onduleur
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Sur notre installation chaque élément actif a la même durée de consommation qui vaut 24 h.
Par ailleurs, on souhaite utiliser des batteries au plomb de 12V et on désire une autonomie de
2 jours pour chaque élément actif présent sur cette installation.
On demande :
- Caculer la grandeur permettant le choix de la batterie
- Calculer la grandeur permettant le choix des pannaux solaire.
- Dermination des courants d’entrées et de sortie du régulateur
On dispose de :
Panneau solaire monocristallin Haut rendement 12V 135 W
Ce panneau solaire offre un rendement élevé et des dimensions réduites, très utiles pour les applications
"mobiles" : camping cars, bateaux...
Les modules de la série se composent de cellules solaires monocristallines (actuellement les plus performantes
du marché) de la marque américaine "SUNPOWER" jusqu'à 21,5% de rendement.
Par rapport à des cellules photovoltaïques polycristallines, les cellules monocristallines permettent d'obtenir un
rendement supérieur :
- par fort ensoleillement quand la température du panneau est élevée,
- par temps couvert (bonne conversion du rayonnement diffus)
Ainsi, le rendement annuel de votre installation photovoltaïque est optimisé.
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Chapitre III :
ENERGIE EOLIENNE
Une éolienne est une machine qui transforme l'énergie cinétique du vent (déplacement d'une
masse d'air) en énergie mécanique ou électrique.
Les éoliennes sont conçues de manière à produire un maximum de puissance pour des vents
de force moyennes fréquemment rencontrées. Elles atteignent leur puissance nominale pour
une vitesse de vent de 50 km/h (14 m/s). Si le vent devient plus violent, la machine subit des
contraintes plus importantes. Elle est alors freinée grâce à un système de régulation
électronique qui lui permet de rester à la puissance maximale (atteinte dès 50 km/h) tout en
limitant les efforts sur la structure. Au delà d'un certain seuil (90 km/h, soit 25 m/s), la
régulation ne suffit plus. La machine est alors stoppée afin de lui éviter de subir des charges
tropimportantes.
Cette énergie offre deux grands avantages, puisqu'elle est totalement propre et renouvelable.
Lors de son exploitation, elle n'entraîne aucun rejet (pas d'effet de serre) et aucun déchet.
Mais le principal inconvénient de cette source d'énergie renouvelable est son manque de
flexibilité et son inconstance. Le vent ne souffle pas forcément quand on en a besoin ! En
moyenne, une éolienne tourne à sa puissance nominale 1/5 du temps sur une année.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
L’éolienne est également équipée d’une girouette permettant l’orientation des pales en
fonction de la direction du vent. Elle doit être également fixée solidement au sol.
L’éolienne doit être adaptée au site et à ses besoins, Il faut vérifier le vent, on considère qu’un
site est exploitable lorsque l’on dispose d’une vitesse minimale de vent de 4m/s, à une hauteur
du sol de 10m.
La donnée ‘vent’ est essentielle à l’installation d’une éolienne, cependant le coût d’une étude
précise, à l’aide d’un anémomètre peut se révéler élevé. Ce potentiel conditionnera le choix
d’une machine de puissance nominale adaptée.
Un autre critère important reste l’évaluation de ses besoins en électricité au regard de ces
consommations journalières et annuelles. Cette étape permettra également de réfléchir plus
largement à maîtriser ses consommations électriques.
les éoliennes doivent résister à des tempêtes violentes.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
1. Le mât
Généralement en métal, supporte l’ensemble des équipements permettant de produire
l’électricité (nacelle + rotor). Il est fixé sur une fondation implantée dans le sol, une lourde
semelle en béton qui assure l’ancrage et la stabilité de l’éolienne. Le mât des éoliennes atteint
aujourd’hui 80 m de haut pour les plus puissantes (exceptionnellement jusqu’à 100 m). les
éoliennes sont-elles si haut perchées C’est parce que le vent souffle plus fort à quelques
dizaines de mètres de hauteur, où il n’est pas perturbé par l’effet des obstacles : relief, arbres,
maisons…Et la puissance fournie par une éolienne est proportionnelle au cube de la vitesse
du vent .
2. Un rotor
Composé de plusieurs pales (en général 3) et du nez de l’éolienne. Les pales sont aujourd’hui
faites de matériaux composites à la fois légers et assurant une rigidité et une résistance
suffisantes : polyester renforcé de fibre de verre et/ou fibre de carbone. Leur longueur atteinte
actuellement entre 30 et 55 mètres, soit un diamètre du rotor compris entre 60 et 110 mètres.
La puissance d’une éolienne est proportionnelle à la surface balayée par ses pales (un cercle),
donc au carré de son diamètre rotor.
Un rotor balaye un disque circulaire au cours d’une rotation et peut donc récolter l’énergie des
molécules d’air traversant ce disque.
Le rotor est relié à la nacelle par le moyeu, Elle transforme l’énergie cinétique du vent en
énergie mécanique.
3. Une nacelle
Montée au sommet du mât et abritant les composants mécaniques et pneumatiques et certains
composants électriques et électroniques nécessaires au fonctionnement de la machine. Le
transport de l’électricité produite dans la nacelle jusqu’au sol est assuré par des câbles
électriques descendant à l’intérieur du mât de l’éolienne.
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Dans le cas des éoliennes produisant de l'électricité, un poste de livraison situé à proximité du
parc éolien permet de relier ce parc au réseau électrique pour y injecter l'intégralité de
l'énergie produite.
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l’ordre de 600 à 1000 volts, est ensuite élevée à travers un transformateur de puissance, situé
dans la nacelle ou à l’intérieur du mât, jusqu’à un niveau de 20 ou 30 KV. Ce niveau de
tension permet de véhiculer l’électricité produite par chacune des éoliennes d’une centrale
éolienne jusqu’au point de raccordement au réseau électrique public. La tension de
l’électricité produite par la centrale peut alors être de nouveau transformée, en fonction du
niveau de tension de raccordement de la centrale au réseau public.
Pour pouvoir démarrer, une éolienne a besoin d’une vitesse de vent minimale, de l’ordre de
10 à 15 km/h. Et au-delà de 90 km/h, les turbines s’arrêtent de tourner. Tout d’abord, la
fréquence d’occurrence des vents d’une vitesse supérieure à 90 km/h est généralement faible
(inférieure à 1 %), et si les éoliennes fonctionnaient dans ces conditions, elles subiraient des
efforts importants qui entraîneraient une usure prématurée de leurs équipements. Compte tenu
du faible gain relatif sur la production que représente un fonctionnement par vent fort, les
ingénieurs préfèrent, dans ces conditions, stopper les machines et attendre le retour de vents
plus modérés et plus réguliers.
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Cours : Nouvelles sources d’énergie
1. Il arrive que le réseau électrique local soit trop faible pour supporter la production
électrique d'une grande éolienne. C'est souvent le cas dans les parties les plus extérieures
du réseau où la densité de la population et les besoins en électricité est très basse.
2. La production d'électricité est moins fluctuante dans un parc éolien composé de plusieurs
petites éoliennes, étant donné que les variations du vent sont aléatoires, ayant donc
tendance à s'annuler. Et en plus, comme déjà mentionné, le choix d'éoliennes plutôt
petites peut se révéler avantageux dans un réseau électrique faible.
3. Les coûts liés à l'usage de très grandes grues et à la construction de chemins suffisamment
robustes pour supporter le transport des composants de l'éolienne constituent un autre
facteur qui, dans certains endroits, rend plus économique le choix de petites éoliennes.
4. Avec plusieurs éoliennes d'une moindre puissance, on assure la répartition du risque en
cas de défaillance temporaire d'une éolienne (p.ex. par suite d'une foudre).
5. Des considérations esthétiques du paysage peuvent parfois dicter le choix d'éoliennes plus
petites. Cependant, il faut savoir, que la vitesse de rotation d'un grand rotor est en général
beaucoup moins rapide que celles d'un petit, ce qui a pour résultat qu'une seule grande
éolienne attire souvent moins l'attention que plusieurs petites.
Les éoliennes se divisent en deux grandes familles : celles à axe vertical et celles à axe
horizontal :
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1. LES AVANTAGES
L’énergie éolienne, propre, fiable, économique, et écologique, c’est une énergie qui
respecte l'environnement .
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2. LES INCONVENIENTS
Mêmes s’ils ne sont pas nombreux, l’éolien a quelques désavantages :
L’impact visuel : Ca reste néanmoins un thème subjectif . Des images de synthèse sont
élaborées pour montrer l’impact visuel. Dans la plus grande majorité des cas, les enquêtes
réalisées montrent une réelle acceptation des populations voisines ou visitant un site
éolien.
Les bruits mécaniques ou aérodynamiques ont été réduits par l’utilisation de nouveaux
profils, extrémités de pale, mécanismes de transmission etc. et ne sont plus une gêne,
même proche des machines (50-60 dB équivalent à une conversation). Une distance
d’environ huit fois le diamètre permet de ne plus distinguer aucun bruit lié à cette activité
(< 40 dB). De plus, il faut souligner que le bruit naturel du vent, pour des vitesses
supérieures à 8 m/s, a tendance à masquer le bruit rayonné par l’éolienne.
Les éoliennes peuvent nuire à la migration des oiseaux en étant un obstacle mortel. En
effet, les pales en rotation sont difficilement visibles par mauvais temps ou la nuit. Les
oiseaux peuvent alors entrer en collision avec celles-ci. Plus le parc éolien est dense plus
ce risque est grand. Des lumières sur les pales peuvent réduire ce danger. Cependant,
aucune étude sérieuse ne semble actuellement avoir démontré la réalité du danger pour les
oiseaux.
La source d’énergie éolienne étant stochastique, la puissance électrique produite par les
aérogénérateurs n’est pas constante. La qualité de la puissance produite n’est donc pas
toujours très bonne. Jusqu’à présent, le pourcentage de ce type d’énergie dans le réseau
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était faible, mais avec le développement de l’éolien, notamment dans les régions à fort
potentiel de vent, ce pourcentage n’est plus négligeable. Ainsi, l’influence de la qualité de
la puissance produite par les aérogénérateurs augmente et par suit, les contraintes des
gérants du réseau électrique sont de plus en plus strictes.
En mode autonome
Les éoliennes non raccordées au réseau, fonctionnent en mode autonome et alimentent des
charges isolées avec éventuellement un ou plusieurs groupes électrogènes en appui. Pour cette
configuration, le recours à un système de stockage présente un intérêt significatif en cas
d'absence de groupes électrogènes, notamment en cas de vent faible.
Le recours à des batteries est utile pour le stockage d'énergie à long terme. D'autres systèmes
de stockage sont envisagés comme le stockage inertiel à court terme. Le stockage inertiel
évite alors l'utilisation de batteries qui présentent un caractère polluant pour l'environnement.
L'énergie se présente sous forme d'énergie cinétique, stockée dans un volant d'inertie.
La génératrice utlisée peut être une machine synchrone à aimants permanents ou une machine
asynchrone à cage munie de capacités indispensables pour son excitation.
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En mode réseau
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Réponse
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On suppose que la vitesse du vent est constante et égale à 10 m/s. La valeur maximale du coefficient de puissance
Cp réel est 0,4. Calculez pour le même glissement qu'à la question 1 la vitesse spécifique et la puissance électrique
maximum Pe fournie au réseau par l'éolienne. On prendra un rendement de multiplicateur à 97 % et de la
génératrice de 96 %.
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