Cours4 PDF
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Analyse
des
systèmes échantillonnés
(SLI)
Interne : On décrit létat dun système par n (ordre de système) variables internes xi (appelée variable détat) qui constituent le
vecteurs détat : x1 (t )
x(t ) =
xn (t )
Externe : Cest une approche des systèmes faisant intervenir les paramètres externes du systèmes (évidemment !), cest-à-dire e(t),
s(t) et létat initial x(0). La sortie du système sécrit :
Un système est au repos si sa sortie est dans un état permanent constant, donc si ses dérivées sont nulles.
La position de repos constitue généralement lorigine des temps de toutes les variables du système. Pour
un système dordre n, la sortie et ses (n-1) premières dérivées peuvent en générale constituer un jeu de
variables détat. Par suite, en position de repos létat dun système est nul
3 Réponse forcée et Réponse libre Système au repos
sf (t ) = f(e 0, x(0 ) = 0, t )
Réponse forcée : Pour un système linéaire invariant (SLI) il y a séparabilité :
Réponse = Réponse forcée + Réponse libre
Réponse libre :sl (t ) = f(e = 0, x(0 ) 0, t )
4 Invariant
s(t ) = sf (t ) + sl (t )
5 Linéarité
si s1 = f(e1 ,0 )et s2 = f(e2 ,0 )
si e = 1e1 + 2e2
s = 1s1 + 2s2
1 1
TL1 2 2
= sin .t
(p + )
Le système est oscillant pur de pulsation . Il diverge pas mais oscille toujours. La sortie est donc bornée !. On
dit que le système est juste oscillant .
On peut démontrer qu’une condition nécessaire de stabilité est que tous les coefficients de
D(p) soient du même signe.
Cette condition devient suffisante pour les systèmes du premier et du second ordre.
Critère de Routh-Hurwitz
Ce critère permet détablir la stabilité dun système encore à partir des coefficients de
son dénominateur. Il permet aussi de déterminer si le système est juste oscillant et
dans le cas dun système instable, il donne le nombre de pôle à partie réelle positive.
Enoncé du critère :
Si tous les éléments de la 1ère colonne (pivots) sont de même signe
Stabilité et donc Re[pi] < 0
Sil y a changement de signe, il y a pôle à partie réelle >0
Instabilité
Une ligne de zéros indique la présence de racines imaginaires pures et le caractère juste
oscillant du système
11
ENAC11 – Automatique Echantillonnée11
•
Lx(k)= y(k) Lx(k k0)= y(k k0)
N M
b y(k n)=a x(k m)
n=0
n
m=0
m
y(0)=x(0)ay(1)=1
y(k)=0 k<0 y(1)=x(1)ay(0)=1a
x(k)=u(t) y(2)=1ay(1)=1a+a2
1(a)^(k +1)
y(k)= u(k)
1+a 12
ENAC11 – Automatique Echantillonnée12
Il existe deux grandes familles de système numériques :
Les RII (réponse impulsionnelle infinie) ou système récursifs obtenus par
transposition analogique numérique
Les RIF (réponse impulsionnelle finie) obtenus par filtrage passe-bas. Il ny a pas
déquivalents analogique.
En automatique on utilisera que les systèmes RII n n
b
i s (i )
= a
i e (i )
Systèmes RII ou systèmes récursifs
i= 0 i= 0
Transposition analogique numérique de léquation s (t ) s ( kT ) = sk
différentielle : s ( kT ) s (( k 1) T ) sk sk1
s (t ) =
Transposons en numérique la dérivation : T T
sk sk1 sk1 sk2
T T s 2sk1 + sk2
s (t ) = k
T T2
i
i et i sont des constantes dépendantes de ai et bi (i )
s (t ) C j sk j
j=0
n m n m
b s( ) = a e ( ) s
i= 0
i
i
i= 0
i
i
i= 0
i k i = iek i
i= 0
Cest une équation aux différences
dordre n.
s
i= 0
i k i = iek i
i= 0
iZ S(Z ) = iZ iE(Z )
TZ
i= 0
i
i= 0
m
Z i
Rapport de Deux polynômes en Z
S(Z ) i
F(Z ) = = i= 0
n
E(Z ) Pour trouver la RI il suffit de faire la TZ-1 de F(Z)
Z i= 0
i
i
Pour faire la mise en œuvre (au niveau du processeur) dun tel système il suffit de transformer léquation
aux différences en équation de récurrence en isolant léchantillon de sortie le plus récent
n m
1 m n
s
i= 0
i k i = iek i
i= 0
sk =
0
i=0
e
i k i
i=1
s
i k i
Équation de récurrence
L1 K 1
b y(nl)=a x(nk)
l =0
l
k =0
k
Questions:
1. Quel lordre minimal (K,L) qui permettre de représenter le système de façon
convenable ?
2. Comment déterminer les {ak} et les {bl} ? Ces coefficients restent-ils
invariants lorsque lon considère différentes réalisation du signal ?
15
ENAC11 – Automatique Echantillonnée15
•
K 1
-k
A(z)=akz L1 (l 1)
A(z) I(z) k =0 I(z)=bl [y(l)+...+ y(1)z ]
Y (z) = X(z)
+
l =0
B(z) B(z) K 1
-l
Permanent Transitoire
B(z)=blz
l =0
16
ENAC11 – Automatique Echantillonnée16
Lexpression de la Tz du signal de sortie, tenant compte de
conditions initiales non-nulles
Y(z)=H0(z)X(z)I(z)/ B(z)
n [ (L1),N 1]
17
ENAC11 – Automatique Echantillonnée17
•
Entrée Sortie
RII-ARMA
Xk yk
•
Entrée Sortie
RIF-MA
Xk yk
18
ENAC11 – Automatique Echantillonnée18
19
ENAC11 – Automatique Echantillonnée19
•
&
•
%
&
•
%
&
Im(z)
H(f) zéros
-3dB x pôles
B. affaiblie
f=1/4
B. passante x
f=0
f
x Re(z)
f=1/2 x
f=-1/4
20
ENAC11 – Automatique Echantillonnée20
Phase linéaire
f
différentes fréquences
Delay
f
21
ENAC11 – Automatique Echantillonnée21
ANALYSE DES FILTRES NON
RECURSIFS OU RIF
22
ENAC11 – Automatique Echantillonnée22
• #
!"
• (
•
•
•
! "!
23
ENAC11 – Automatique Echantillonnée23
X(n) 1 1
z z
a0 a1 ak
y(n)
24
ENAC11 – Automatique Echantillonnée24
•
"
!
sn=1en+ 1en1
2 2
•
S(z) 1 1 1
S(z)=1 E(z)+1 E(z)z1 H(z) = = +
E(z) 2 2 z
2 2
•
Te
1 1 jTe 1 jTe jTe jTe jTe
+ e = (e +e )e
2 e
H ( j ) = 2 2 2 = cos 2
2 2 2
27
ENAC11 – Automatique Echantillonnée27
28
ENAC11 – Automatique Echantillonnée28
ANALYSE DES FILTRES
RECURSIFS OU RII
29
ENAC11 – Automatique Echantillonnée29
%&
%!&
•
%&
!
!
Te
[
Y(z)= 1 X(z) X(z) z
1
]=
1 z
Te
X(z)
Connaissance précise de Te
30
ENAC11 – Automatique Echantillonnée30
Réponse du système à un Dirac S( p) = F( p)L( (t)) = F( p)
Approche Modale p pi z e piTe Basée sur la concordance des pôles entre les deux
fonctions
Inconvénient : traiter que des pôles des fonctions. Il est nécessaire d’ajuster leurs numérateurs
F(Z)
Le signal e(t) est un signal quantifié résultant dune interpolation. Linterpolateur est, sauf cas
exceptionnel, un bloqueur dordre zéro
0
B0
T t
1e pT Réponse impulsionnelle du B0
b0 (t ) = h(t ) h(t T )
B0 (p) =
TL
1 Z 1
B0 (p) =
p
1 La variable intermédiaire
1Z 1 xk F(p)
s(t)
ek p sk x(kT) est de nature
échantillonnée
F(p)
TZ
p
F(p)
F(Z ) = (1 Z ).TZ 1
p
1
F(Z ) = (1 Z 1 ).TZ
p(1 + p)
On sait que :
1 1 1
TZ
= résidus de
p(1 + p ) pôles de 1 (
p(1 + p) 1 - Z -1e pT )
p (1 + p )
1 1 1
=
+
-1 pT
(
(1 + p) 1 - Z e p=0
p 1 - Z e )
-1 pT
( ) 1
p=
1 1
=
(1 - Z -1 ) 1 - Z -1e T
1 1 Z 1
Z Z
F(Z ) = (1 - Z )
-1
=
(1 - Z -1 ) T
Z Z 1
T
1 - Z -1e
Z - e
T
1e
F(Z ) = T
Ze
F(p) m
F(Z ) = (1 Z ).TZ
1
.Z
p
Considérons un système de fonction de transfert en boucle ouverte G(p) placé dans une boucle
à retour unitaire avec : K en utilisant
G( p) = ( ) ( 1
) F(p) FZ = 1Z .TZ
p
1+ Tp
e
T
K 1 e T
Te
Te Te
G(z) K(1 e T
)
G(z) =
Te
H (z) =
1+ G(z)
=
Te
Te p1 = K(e T
1) + e T
ze T
ze T
+ K(1 e T
)
Remarque : Le système en temps continu H(p) est toujours stable, le système échantillonné ne
l’ai pas toujours.
Te
1+ e
T 1 K
p1 < 1 K < Te
Si le gain statique est fixé Te < T ln
1 e
T 1+ K
Choix de la fréquence d’échantillonnage
Erreur de position
Erreur de vitesse
G(z) =
(
K 1+ e
2 nTe
e
2 nTe
cos nTe 1 2 )
(z + 2ze
2 2 nTe
e
2 nTe
cos nTe 1 + e2 2 nTe
)
4
G( p) =
p
1+ (1+ p)
10
Pulsation de coupure à 0dB et la marge de phase de ce système
2
G( ) = 1 (1+ ) 1+ 2
= 16 0 = 3, 6 rad / s
100
S(z) 0.72
= sk = 0.1sk1 + 0.72ek1 Représentation d’échantillons D=?
E(z) z 1
1 z eTe
Erreur de position p = lim = lim = 0.2 = 20%
z1 1+ A(z)
(
z1 z e Te + 4 1 e Te
)