Economie Petroliere
Economie Petroliere
Economie Petroliere
La Législation Minière
I.A. Introduction
Le code minier peut revêtir différentes formes selon la politique des Etats, il
peut évoluer et repensé afin de permettre de mieux réguler le secteur et
l’intégrer dans le développement socio-économique de l’Etat.
Figure 1 : Localisation des principaux sites miniers au Niger/Hervé LADO et al mai 2017.
Figure 2 : Carte des permis miniers au Niger/ Ministère des mines et du développement
industriel du Niger. Hervé LADO et al mai 2017.
- La COMINAK
- La SOMAIR
- La Société Imouraren SA
- La SOMINA
- La SML etc.
Les minerais ont toujours eu de grande influence sur la vie et l’équilibre de vie
des sociétés humaines au point que des périodes préhistoriques en portent
même le nom, comme l'Âge du cuivre et l'Âge du fer. Les Grecs, les Romains et
les Égyptiens écrivaient des traités sur l'exploitation minière il y a des milliers
d'années. De plus en plus, les économies modernes dépendent des
exploitations minières. Et d'après Oxford Policy Management, ces économies
en dépendent de manière croissante.
Cependant la vie d’une mine qui est le lieu d’extraction des minerais comporte
plusieurs phases dont chacune en fait un objet de clarifications juridiques et
administratives pour assurer une bonne exploitation de la mine. La figure ci-
dessous résume la vie d’une mine fig3.
La durée d'un permis de recherche est bien plus brève que celle d'un permis
d'exploitation. La durée du premier nage en moyenne autour des 5 années de
validité, renouvelable une à deux fois, alors que celle du permis d'exploitation
varie en moyenne autour des 15 années de validité, allant quelques fois jusqu'à
30 ans, renouvelable une à deux fois.
Un titre est toujours octroyé selon un délai bien déterminé arrivée à terme le
titre minier prend fin on parle aussi à d'expiration de sa durée de validité,
selon la disposition de la loi il est possible de le renouveler ou pas.
- L’arrivée à terme :
- La renonciation :
Le titulaire du titre peut lui même y renoncer, sous conditions le plus souvent
énumérées par la législation minière.
I.E.3. L’Amodiation
Dans le secteur minier, une amodiation désigne l'acte juridique par lequel le
concessionnaire d'une mine en confie sur une durée donnée l'exploitation à
une autre personne ceci sur la base d’un paiement de compensation au
concédant.
I.E.4. La cession
La détention d'un titre minier est cessible (transfert de propriété). Ainsi tout
détenteur de titre peut, selon les conditions et modalités établies par la loi,
céder son titre. En pratique, cela s'opère de deux manières:
La voie fiscale est le moyen pour l’Etat d’engrange des revenus sur les
exploitations minières, cependant les deux plus importantes composantes des
recettes fiscales sur les minéraux sont les redevances et l'impôt sur le revenu.
Les reformes sur le continent dans secteur minier ont commencé à partir des
années 1980, qui se traduisent par un retrait de l’Etat sur le contrôle
et la gestion totale du secteur. Des investissements miniers transnationaux se
sont accrues grâce à une nouvelle politique des états de maximiser les revenus
fiscaux issus des exploitations minières. Dans ce sens cette première vague de
reforme dans le secteur s’était établi sur des accords fiscaux plutôt que sur la
propriété de l’exploitation. Après une décennie d’application de ces contrats de
première génération, des doutes sont apparus sur l’efficacité des programmes
d’ajustement structurel et la capacité du secteur privé à favoriser un
développement durable et la prise en compte de la régulation sociale et
environnementale.
Vers la Fin des années 1990 vint une troisième génération celle intégrant
l’exploitation minière à la croissance véritable économique des Etats. Elle
consiste à une contribution directe à l’amélioration du PIB des Etats ; La
troisième génération fut engagée à la fin des années 1990, notamment au
Ghana, au Mali et à Madagascar. Elle visait, toujours par des mesures à attirer
plus d’IDE (Investissement direct à l’étranger) et à positionner le secteur minier
comme un contributeur majeur aux recettes de l’Etat et à la croissance
économique.
A noter que toutes ces reformes catalysées et appuyées par les institutions
financières ont poussé les Etats Africains à libéraliser le secteur minier tout en
réduisant malheureusement dans un autre sens leur rôle parfois à des simples
facilitateurs pour l’investissement étranger.
Tableau 1 : Les générations des législations minières dans les pays africains/ Besada & Martin
(2013).
Les différentes reformes dans le secteur minier dans les Etats africains à partir
des années 1990 avaient pour but d’attirer plus d’investissements privés
particulièrement internationaux ; Ce qui n’a pas évité de créer de compétition
entre les différents dans la séduction des investisseurs Etrangers. Ce qui n’a pas
favorisé une coopération entre eux dans le domaine.
En ce sens le secteur minier n’a pas eu toujours d’impact positif significatif sur
le développement socio économique de ces Etats.
Ainsi les huit Etats membres de l’UEMOA disposent désormais d’une politique
précise et un cadre réglementaire pour viabiliser et intégrer leurs industries
minières au service de leur développent socio-économiques de manière
durable.
A – Participation de l’État
On Constate bien de tout ce qui précède que le Code minier UEMOA accorde
de nombreuses garanties aux investisseurs et semble clarifier le cadre juridique
et économique des investissements. Il existe par ailleurs une difficulté de
cerner les limites complexes des dispositions communautaires et nationales :
une disposition nationale en vigueur, même récente, peut violer le règlement ;
elle serait alors inapplicable. De même ce code minier de l’UEMOA doit avoir
de l’aperçu sur les réglementations prises par les différentes organisations
internationales régionales, comme la CEDEAO.
La Directive n’est pas d’application directe et immédiate. Elle lie les États
membres quant à l’objectif à atteindre, mais leur laisse le choix des moyens et
de la forme pour atteindre cet objectif dans les délais fixés par la directive.
La Vision minière pour l’Afrique (VIMA) a été adoptée par les chefs d’État et
de gouvernement d’Afrique en février 2009. Cette Vision constitue une réponse
africaine au paradoxe de vivre dans un continent où se côtoient d'immenses
richesses en ressources naturelles, une pauvreté envahissante et de grandes
inégalités. La VIMA est une approche qui va au delà d’une reforme minière au
seul but économique mais va au delà de l'amélioration des régimes miniers
nationaux pour déterminer comment l'exploitation minière peut contribuer
véritablement au développement local, national et régional. À l'échelle locale,
elle examine et établit des normes sur la manière dont les employés et les
communautés peuvent tirer des bénéfices durables de l'exploitation minière tout
en protégeant leur environnement. Au niveau national, elle étudie comment les
pays peuvent mieux négocier les contrats avec les entreprises afin de générer des
revenus équitables de l'extraction des ressources et soutenir l'approvisionnement
local. Enfin, elle se penche sur l'intégration de l'exploitation minière aux
politiques commerciales et industrielles régionales.
Cette Vision constitue les références communes aux pays africains pour
l’organisation de leurs activités minières, et notamment pour la réforme de leurs
législations.
Définie comme un ensemble d’outils pour une gestion transparente des revenus
tires des ressources minérales, l’ITIE vise à renforcer la gouvernance des
ressources minérales afin que leur mise en valeur contribue efficacement à la
croissance économique et sociale des pays producteurs notamment ceux en voies
de développement.
Sous cet aspect, l’ITIE est en effet un outil quasi parfait d’incitation à la
transparence des paiements et des recettes.
En réalité, pour que l’ITIE puisse profiter aux populations, propriétaires
incontestés de la ressource minière qui par essence est une ressource non
renouvelable, elle doit s’inscrire dans la gestion durable de celle-ci en vérifiant
d’une part que les retenues convenues avec les investisseurs sont équitables et,
d’autres part que les revenus payés à l’état sont conformes aux recettes et que
ces dernières sont affectées au développement économique et social du pays.
VR= Sn+Sel+Al+Di+Div+Il
L’attribution d’un contrat pétrolier d’un Etat à une compagnie donnée peut se
faire soit par :
• appel d'offres: Compte tenu de la valeur actuelle du pétrole, de nombreux
pays attribuent des contrats selon le système d’appel d’offre. Les entreprises se
mettent en concurrence en proposant les meilleures conditions pour une ou
plusieurs variables prédéfinies pour remporter le contrat.
• Par négociations dans ce cas l’investisseur formule une offre spontanée sur
une zone donnée, puis négocie un contrat directement.
• Le système du «premier arrivé, premier servi»: dans ce système de
candidature la première entreprise qui fait une offre et se met en conformité
avec la réglementation de l'Etat, remporte le contrat (suite à des négociations
portant sur les modalités du contrat).
Un cas de contrat assez rare à présent consiste à octroyer une charge de travail
à exécuter par une compagnie sur un délai fixe. La compagnie est seulement
rémunérée en accomplissant cette charge de travail. Par exemple faire de
l’exploration sur une zone uniquement, forage ou entretien de puits, mesures
de Diagraphies etc.
Il y est de l’intérêt des gouvernements des pays hôtes que suite a une
attribution d’un permit pétrolier base sur un contrat que les travaux soient
accélérés d’autant plus que toute spéculation commence à partir des
découvertes et évaluations. Avec le contrat d'exploration, une compagnie
pétrolière possède une autonomie de travail sur la zone concernée par contre a
en même temps selon les dispositions du contrat un minimum d'obligation en
termes de dépenses et d’un minimum de charges de travaux d'exploration à
réaliser.
Les CPI restituent progressivement des parties des zones en exploration jusqu'à
ce que toute la zone soit restituée.
La période d'exploration démarre normalement à partir de la date où le contrat
lie les parties et dure un certain nombre d'années (trois ans ou plus par
exemple) avec la possibilité de prorogation pour une période supplémentaire
de 1 à 3 ans.
Après la découverte de pétrole par une compagnie pétrolière sur une zone
contractuelle , une période d'évaluation débute. Cette période permet à
l'entrepreneur de déterminer le potentiel commercial de la découverte et de
déterminer un processus de développement si elle se révèle exploitable. Les
contrats pétroliers prévoient généralement que dans le cas d’une découverte
III.C.3 De la La Restitution
Les contrats pétroliers prévoient les rendus des zones soient en exploration ou
en développement ceci de manière volontaire de la part de l’operateur ou
obligatoire, L’objectif d'une telle clause dans les contrats pétroliers est de
s'assurer que la CPI cède au gouvernement les parties inutilisées de la zone ou
du bloc sous contrat en temps opportun. Ces dispositions empêchent aussi les
compagnies pétrolières de laisser à l’abandon d’importantes zones sous contrat
où elles n’effectuent pas de travaux d'exploration.
Connu aussi sous le terme de «bonus au comptant », ils sont le plus souvent
versés au moment de l’octroi d’une autorisation. La compagnie impliquée en
est redevable du paiement d’un montant pouvant être négocié en accord.