Chapitre IV Le Verre
Chapitre IV Le Verre
Chapitre IV Le Verre
Introduction :
Le verre existe déjà naturellement depuis plusieurs centaines de milliers d’années. L’homme
l’utilisa pour la première fois il y a environ 100 000 ans sous forme d’obsidienne (verre
naturel d’origine éruptive), pour fabriquer des outils, des armes coupantes et des bijoux. Les
premiers verres fabriques par l’homme sont originaires de Mésopotamie, de Syrie ou
d’Égypte. Les fours permettent d’obtenir de plus hautes températures, la matière est mieux
travaillée. Le verre devient translucide. Les premières pièces en verre creux (vases, pots,
flacons) apparaissent. À partir du 3ème siècle, le verre incolore apparut alors et se répandit
Premières traces du verre coulé plat (5 à 6 mm). Ce verre de transparence relative fut utilisé
pour vitrer les fenêtres.
Définition du verre :
Corps solide, transparent, obtenu par la fusion du sable mêlé de chaux et de potasse ou de
soude. Il existe de nombreuses catégories de verre définies par des verriers ou par des
scientifiques. Pour les verriers, c'est un solide altérable par les agents atmosphériques et
renfermant plus de 60% de silice. Pour les scientifiques, c'est une substance amorphe,
présentant l'état solide ou de liquide surfondu, transparent, translucide ou opaque, sonore,
doué d'une cassure brillante et pouvant passer par toutes les phases de l'état pâteux par
élévation de température.
Composition du verre :
L'élément de base du verre est le sable, ou plus exactement la silice fondue. D'ailleurs, on
trouve du verre "naturel" qui se forme lors d'éruptions volcaniques. Le problème, c'est que la
silice fond à une température très élevée (1 750°C environ). Pour faire baisser cette limite, on
ajoute donc des "fondants", comme la soude, la potasse ou la chaux. La silice est le
composant de base du verre. On y adjoint divers ingrédients en fonction des qualités
souhaitées. Une très faible variation de dosage suffit à modifier complètement les propriétés
physiques.
Propriétés physiques :
La transparence : mais il peut être opaque. La dureté : seuls les diamants le rayent.
La Densité : La densité du verre est de 2,5, soit une masse de 2,5 kg /m² et par 1mm
d’épaisseur pour les vitrages plans. La masse volumique : exprimée dans les systèmes
d’unités légal, est de 2500kg/ m3. L’élasticité: Le verre ne présente jamais de déformation
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permanente, il est cependant fragile, c’est –à-dire que soumis à une flexion croissante, il
casse sans présenter de signe précurseur. Module de Young, E : Il s’exprimé en force par
unité de surface pour le verre selon les normes européennes (E= 70 Gpa). Résistance à la
compression : La résistance du verre à la compression est très élevée = 1000 N/mm² ou
1000MPa. La résistance a la rupture en flexion est de l'ordre de = 120 a 200Mpa (N/mm2).
Pour un verre trempé (suivant, épaisseur, des bords et type d’ouvrage).L’ imputrescibilité : il
ne se putréfie pas. L’imperméabilité : elle est extrêmement grande mais le verre reste poreux
pour certains liquides comme le kérosène.
Propriétés thermiques :
La dilatation :
c’est un très mauvais conducteur de chaleur. Il se brise s’il subit un brusque changement de
température car les différentes parties du verre ne se réchauffent pas en même temps. Son
coefficient de dilatation est faible (9.106), généralement donné par un domaine de
température de 20 à 300°C, ce qui lui confère de nombreuses applications : il sert d’isolant
thermique (laine de verre).
La conductivité :
il est mauvais conducteur (environ 500 fois moins que le cuivre); on l’utilise comme isolant
électrique. C’est aussi un bon isolant acoustique suivant l’épaisseur de la feuille. Ceci n'est
pas le cas à chaud car il devient conducteur à partir de 250°C.
Il est ininflammable et incombustible.
Propriétés chimiques :
Sous l’action de l’eau : l’eau agit sur les silicates qui, en se décomposant, forment un dépôt
en surface qui devient peu à peu opaque ; le verre perd de sa transparence.
Sous l’action de l’air : les silicates alcalins se combinent avec l’acide carbonique contenu
dans l’air ce que donne un dépôt blanchâtre à la surface du verre.
Sous l’action de la lumière : exposés aux ultraviolets, certains verres se colorent ou se
décolorent.
Sous l’action des acides : ils décomposent la silice, le plus rapide est l’acide fluorhydrique qui
permet de graver en profondeur le verre plaqué. Le verre peut donc être dissout.
Varient selon le type de produit verrier (verre creux ou verre plat) et selon la quantité que l'on
souhaite produire. Les verres plats font partie de l'ensemble des verres fabriqués sous forme
de feuilles. Produits principalement par l'industrie du vitrage mais aussi pour la fabrication
des miroirs, leur sens fait opposition à la famille des verres creux (gobeleterie, produits de
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laboratoire, récipients, etc...) On parle du verre plat parce qu’il est plus utilisé dans le
domaine de bâtiment et de travaux public.
Le flottage :
Le verre en fusion est coulé sur un bain d'étain fondu. Le principe est basé sur la différence de
densité des deux matières qui permet à l'une de flotter sur l'autre (densité du verre 2,5 et de
l'étain 7). Sous l'effet de son propre poids, le verre se stabilise en une feuille continue aux
faces planes. A la sortie du four, on obtient une plaque de verre de 6m de large avec une
surface sans défaut utilisable sans traitement ultérieur. Le produit est appelé le verre flotté.
Le laminage :
Comme dans le cas de la fabrication des plaques métalliques par laminage, à la sortie du four
à bassin on déverse le verre à 1200°C entre deux rouleaux horizontaux espacés de quelques
millimètres. Ces rouleaux sont refroidis par circulation d'eau pour éviter le collage du verre.
Des rouleaux transporteurs entraînent le large ruban de verre en direction de l'arche de
recuisson où il sera recuit. Ce verre translucide, aussi appelé « verre coulé », a généralement
une surface irrégulière.
L'étirage :
La formation de la feuille se fait en plongeant une barre d'amorce horizontale qui entraîne une
lame de verre verticalement dans un puits d'étirage. Le puits est muni d'un dispositif de
refroidissement pour que le verre devienne suffisamment rigide et où il recuit et refroidit.
L'épaisseur recherchée varie suivant la vitesse de l’élévation de la barre : si celle-ci est lente,
le verre est épais ; si elle est rapide, le verre est mince. Ce procédé est utilisé pour fabriquer
le verre à vitre car il obtient en continu du verre transparent. Mais la qualité du poli et la
planéité des faces ne sont pas aussi satisfaisants qu'avec le verre flot.
Types de verres
Il y a plusieurs types de verres parmi les quels on peut citer : Le verre de silice, les verres
sodocalciques, les vitrocéramiques (ou vitro cristallins). Mais le verre le plus utilisé est celui
de silice contient au moins 96% de silice, Il est très employé grâce à sa grande pureté
(transparence optique) et pour sa résistance aux températures élevées, à la corrosion et aux
chocs thermiques. Selon l’utilisation : verre vitrage isolants, verre armé, Anti éclats (pare-
brise automobile), verre blindée (anti effractions), verre teinté, vitrage anti balle, vitrage non
transparent