Déterminants

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Déterminants Exercice 7 [ 02228 ] [Correction]


Soit n ≥ 2 et τ une transposition de Sn .
a) Montrer que l’application σ 7→ τ ◦ σ est une bijection de Sn vers Sn .
Groupe symétrique b) En déduire le cardinal de l’ensemble An formé des permutations de signature
1 élément de Sn .
Exercice 1 [ 02231 ] [Correction]
Soit n ≥ 2 et c la permutation circulaire c = ( 1 2 . . . n − 1 n ).
Déterminer toutes les permutations σ de Sn qui commutent avec c. Exercice 8 [ 02230 ] [Correction]
Soit n ≥ 5.
Montrer que si a b c et a0 b0 c0 sont deux cycles d’ordre 3 de Sn , alors il
 
Exercice 2 [ 02225 ] [Correction] existe une permutation σ, paire, telle que
Dans Sn avec n ≥ 2, on considère une permutation σ et un p-cycle :
σ ◦ a b c ◦ σ −1 = a0 b0 c0
 

c = a1 a2 . . . ap

Observer que la permutation σ ◦ c ◦ σ −1 est un p-cycle qu’on précisera. Formes multilinéaires alternées

Exercice 3 [ 02224 ] [Correction] Exercice 9 [ 01410 ] [Correction]


2
Soient n un entier supérieur à 2, (i, j) ∈ {1, 2, . . . , n} tel que i 6= j et σ ∈ Sn . Soient F et G deux sous-espaces vectoriels supplémentaires d’un K-espace
Montrer que σ et τ = i j commutent si, et seulement si, {i, j} est stable par σ. vectoriel E.
Soient f une forme linéaire sur E, p la projection vectorielle sur F parallèlement à
G et q = Id −p sa projection complémentaire.
Exercice 4 [ 00121 ] [Correction] Montrer que l’application ϕ : E × E → K définie par
Soit H l’ensemble des σ ∈ Sn vérifiant σ(k) + σ(n + 1 − k) = n + 1 pour tout
ϕ(x, y) = f (p(x))f (q(y)) − f (p(y))f (q(x))
k ∈ {1, . . . , n}.
Montrer que H est un sous-groupe de (Sn , ◦) est une forme bilinéaire alternée sur E.

Exercice 5 [ 02226 ] [Correction] Exercice 10 [ 01413 ] [Correction]


Déterminer la signature de : Soient n ∈ N∗ , E un K-espace vectoriel de dimension n, f ∈ L(E) et
    B = (e1 , ..., en ) une base de E. Montrer que pour tout (x1 , ..., xn ) ∈ E n :
1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5 6 7 8
a) σ = b) σ = n
3 5 4 8 7 6 2 1 1 3 2 7 4 8 5 6 X
detB (x1 , ..., f (xj ), ..., xn ) = tr(f ) detB (x1 , ..., xn )
j=1

Exercice 6 [ 02227 ] [Correction]


Soit n ∈ N∗ . Déterminer la signature de la permutation suivante : Déterminant d’un endomorphisme
 
1 2 ··· n − 1 n
a) σ = .
n n − 1 ··· 2 1 Exercice 11 [ 01411 ] [Correction]
 
1 2 3 ... n n+1 n+2 ... 2n − 1 2n Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et f un endomorphisme de E
b) σ = . vérifiant f 2 = − Id. Montrer que l’espace E est de dimension paire.
1 3 5 ... 2n − 1 2 4 ... 2n − 2 2n

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Exercice 12 [ 01412 ] [Correction] Déterminant d’une matrice carrée


Soit V = {x 7→ ex P (x) | P ∈ Rn [X]}.
a) Montrer que V est un sous-espace vectoriel de F(R, R) dont on déterminera Exercice 16 [ 01414 ] [Correction]
la dimension. Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (C). On note Ā = (āi,j ) ∈ Mn (C).
Former une relation liant det(A) et det A.
b) Montrer que l’application D : f 7→ f 0 est un endomorphisme de V dont on
calculera le déterminant.
Exercice 17 [ 01415 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (C) telle que t A = Ā. Montrer que det A ∈ R.
Exercice 13 [ 03071 ] [Correction]
Soit f un endomorphisme du R-espace vectoriel C.
Exercice 18 [ 01416 ] [Correction]
a) Montrer qu’il existe d’uniques complexes a, b tels que Soit A une matrice antisymétrique réelle d’ordre 2n + 1. Montrer

∀z ∈ C, f (z) = az + bz̄ det A = 0

Ce résultat est-il encore vrai lorsque A est d’ordre pair ?


b) Exprimer en fonction de a et b le déterminant de f .

Exercice 19 [ 01417 ] [Correction]


Comparer det(ai,j ) et det((−1)i+j ai,j ) où (ai,j )1≤i,j≤n ∈ Mn (K).
Exercice 14 [ 00752 ] [Correction]
Soient A ∈ Mn (C) et ϕA ∈ L(Mn (C)) déterminé par
Exercice 20 [ 03382 ] [Correction]
ϕA (M ) = AM Soit A ∈ Mn (R) vérifiant

Calculer la trace et le déterminant de ϕA ∀i, j ∈ {1, . . . , n} , ai,j ∈ {1, −1}

Montrer
2n−1 | det A
Exercice 15 [ 03641 ] [Correction]
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) vérifiant
X Exercice 21 [ 00738 ] [Correction]
∀i ∈ {1, . . . , n} , |ai,i | > |ai,j | Soit A ∈ Mn (K) de colonnes C1 , . . . , Cn .
j6=i Calculer le déterminant de la matrice B de colonnes

a) Montrer que A est inversible. C1 − C2 , . . . , Cn−1 − Cn , Cn − C1

b) On suppose en outre
∀i ∈ {1, . . . , n} , ai,i > 0 Exercice 22 [ 02355 ] [Correction]
Soient A, B ∈ Mn (R) telles que AB = BA.
Montrer que det A > 0. Montrer que det(A2 + B 2 ) ≥ 0.

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Exercice 23 [ 02603 ] [Correction] Calculs de déterminants élémentaires


On dit qu’une matrice A ∈ Mn (R) est élément de GLn (Z) si la matrice A est à
coefficients entiers, qu’elle est inversible et que son inverse est à coefficients entiers. Exercice 29 [ 01418 ] [Correction]
a) Montrer que si A ∈ GLn (Z) alors |det A| = 1. Calculer sous forme factorisée les déterminants suivants :
b) Soient A, B ∈ Mn (R) vérifiant :
0 a b a a a a
∀k ∈ {0, 1, . . . , 2n} , A + kB ∈ GLn (Z)
a) a 0 c a b b b
b c 0 d)
a b c c

Calculer det A et det B.
a b c d

Exercice 24 [ 02604 ] [Correction] a
b c a c c b

Soient A ∈ Mn (R)(n ≥ 2) de colonnes A1 , . . . , An et B ∈ Mn (R) de colonnes b) c a b c a b c
e)
B1 , . . . , Bn déterminées par X
b c a c b a c

Bj = Ai b c c a
i6=j

a+b b+c c + a 1 1 1
Exprimer det B en fonction de det A.

c) a2 + b2 b2 + c2 c2 + a2 f) cos a cos b cos c .
a3 + b3 b3 + c3 c3 + a3 sin a sin b sin c
Exercice 25 [ 02695 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (C) (avec n ≥ 2) vérifiant pour tout X ∈ Mn (C),
det(A + X) = det A + det X Exercice 30 [ 01419 ] [Correction]
Soient a1 , . . . , an ∈ C. Calculer det(amax(i,j) ).
Montrer que det A = 0 puis A = 0. En déduire en particulier det(max(i, j)) et det(min(i, j)).

Exercice 26 [ 00229 ] [Correction]


Soient A et H dans Mn (R) avec rg H = 1. Montrer : Exercice 31 [ 01420 ] [Correction]
Soient a1 , a2 , . . . , an ∈ K. Calculer
det(A + H) det(A − H) ≤ det A2

a1 a2 ··· an
..

Exercice 27 [ 01587 ] [Correction] .. ..
. . .
Soient A ∈ M2n (R) antisymétrique et J ∈ M2n (R) la matrice dont tous les
..
coefficients sont égaux à 1. Établir
. a2
(a1 ) a1
∀x ∈ R, det(A + xJ) = det A

Exercice 28 [ 03278 ] [Correction] Exercice 32 [ 01421 ] [Correction]


Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) vérifiant Soit n ∈ N∗ . Calculer
n
X S1 S1 S1 ··· S1
2
∀(i, j) ∈ {1, . . . , n} , ai,j ≥ 0 et ∀i ∈ {1, . . . , n} , ai,j ≤ 1 S1
S2 S2 ··· S2
j=1 S1
S2 S3 ··· S3
Montrer .. .. .. .. ..
. . . . .
|det A| ≤ 1
S1 S2 S3 ··· Sn

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où pour tout 1 ≤ k ≤ n on a Calculs de déterminants avancés


k
X
Sk = i
i=1
Exercice 36 [ 01425 ] [Correction]
Soient a 6= b et λ1 , λ2 , . . . , λn . On pose

Exercice 33 [ 01423 ] [Correction]
λ1 + x a + x ··· a + x
..

Soit
..
  b + x λ2 + x . .
a b c d ∆n (x) = .
.. .. ..
 −b a −d c  . . a + x
A= 
 −c d a −b b+x ··· b+x λn + x [n]
−d −c b a
avec a, b, c, d ∈ R. a) Montrer que ∆n (x) est une fonction affine de x.
a) Calculer t A.A. En déduire det A. b) Calculer ∆n (x) et en déduire ∆n (0).
0 0 0 0 00 00 00 00
b) Soient a, b, c, d, a , b , c , d ∈ Z. Montrer qu’il existe a , b , c , d ∈ Z tels que :

(a2 + b2 + c2 + d2 )(a02 + b02 + c02 + d02 ) = a002 + b002 + c002 + d002 Exercice 37 [ 02693 ] [Correction]
Calculer le déterminant
a1 + x (x)

Exercice 34 [ 03377 ] [Correction] ..

.

(x) an + x
a) Calculer
où x, a1 , . . . , an réels.

a b c
2
a
3 b2 c2
a b3 c3
b) En déduire Exercice 38 [ 00748 ] [Correction]
2
Pour (i, j) ∈ J1 ; nK , on considère ai ∈ R et bj ∈ R tels que ai + bj 6= 0.

a+b b+c c + a
Calculer
2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2  
3
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 1
det [déterminant de Cauchy]
ai + bj 1≤i,j≤n

Traiter en particulier le cas où


Exercice 35 [ 03366 ] [Correction]
Montrer ∀i ∈ J1 ; nK, ai = bi = i [déterminant de Hilbert]

1
n n−1 ... 2
..
2 1 . 3
n−1 Exercice 39 [Correction]
.. = (−1)n+1 (n + 1)n [ 00299 ]

.. . .. . .. ..
Dn = . . . On pose
2


..
Pn (X) = X n − X + 1 (avec n ≥ 2)
n − 1
. 1 n
n n−1 ... 2 1 a) Montrer que Pn admet n racines distinctes z1 , . . . , zn dans C.

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b) Calculer le déterminant de a) Combien le produit définissant Pn comporte-t-il de facteurs ?


2
b) Pour (i, j) ∈ J1 ; 4K écrire la matrice M ∈ M4 (R) de coefficient général
 
1 + z1 1 ··· 1
 .. .. 
 1
 1 + z2 . . 
 mi,j = cos ((j − 1)xi )
 . .. ..
 ..

. . 1 
1 ··· 1 1 + zn c) Montrer que mi,j est un polynôme en cos xi .
d) Calculer det M en fonction de P4 et montrer |det M | < 24

Exercice 40 [ 03806 ] [Correction]


[Déterminant de Hurwitz] Soient a, λ1 , . . . , λn ∈ C. Calculer le déterminant de la Calculs de déterminants par une relation de récur-
matrice suivante 
a + λ1 (a)
 rence
H=
 .. 
. 
Exercice 44 [ 01426 ] [Correction]
(a) a + λn
Calculer en établissant une relation de récurrence

0 1 ··· 1
Exercice 41 [ 03124 ] [Correction]
..
.. ..
Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ C. Calculer le déterminant de la matrice de −1 . . .
Dn = .
coefficient .. .. ..
( . . 1
ai + bi si i = j
ai,j = −1 ··· −1 0 [n]
bj sinon

Exercice 42 [ 03578 ] [Correction] Exercice 45 [ 01427 ] [Correction]


Soient un naturel n ≥ 2 et (x1 , . . . , xn ) une famille de n réels distincts de [0 ; π]. Calculer en établissant une relation de récurrence
On pose
Y 0 1 · · · 1
Pn = (cos xj − cos xi )
.

1 . . . . . . ..

1≤i<j≤n
Dn = .
et on considère la matrice Mn ∈ Mn (R) de coefficient général .. . . . . . . 1


mi,j = cos ((j − 1)xi ) 1 · · · 1 0 [n]

a) Montrer que mi,j est un polynôme en cos xi et donner son coefficient


dominant.
Exercice 46 [ 01428 ] [Correction]
b) Calculer det Mn en fonction de Pn .
Calculer en établissant une relation de récurrence

1 · · · 1
Exercice 43 [ 03577 ] [Correction]
Dn = ... . . . (0)

Pour une famille de n réels distincts (xk ) de [0 ; π], on pose
Y 1 (0) 1
[n]
Pn = (cos xi − cos xj )
1≤i<j≤n

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Exercice 47 [ 01429 ] [Correction] Exercice 50 [ 01432 ] [Correction]


Calculer en établissant une relation de récurrence Calculer
Cnn
0

C0 C11 ···
2 1 · · · n
0
1 C1 C21 ··· Cn+1
.. Dn+1 = .

.. .. ..
..

1 3 . . . .
Dn = .

.. . .. . ..
C 0
n
1
Cn+1 ··· Cn
2n [n+1]
1
1 · · · 1 n + 1 [n] en notant par  
n n!
Cnk = =
On exprimera le résultat à l’aide des termes de la suite (Hn ) avec k k!(n − k)!
n
X 1
Hn =
k Exercice 51 [ 03254 ] [Correction]
k=1
Calculer le déterminant de
 
a (b)
Exercice 48 [ 01430 ] [Correction] An = 
 ..  ∈ Mn (C)

.
Calculer en établissant une relation de récurrence
(c) a

a + b b · · · b
..


a ..
.
..
. . Calculs de déterminants tridiagonaux
Dn = .

.. . .. . ..

b Exercice 52 [ 02584 ] [Correction]
a ··· a a + b [n] Soit (a, b) ∈ R2 ; calculer

a + b b (0)

.. ..
Exercice 49 [ 01431 ] [Correction] a . .
Calculer Dn =
.. ..
0
C1 C11 0 ··· ··· 0


. . b

0 ..
(0) a a + b [n]
C21 C22

C2 0 .
..

0 ..
C C31 C32 C33 . .
Dn = 3
C 0 .. Exercice 53 [ 01436 ] [Correction]
C41 C42 C43 . 0
4
. Soient a, b ∈ C∗ distincts. Calculer
.. ..
n−1
. Cn−1
a + b ab (0)
C 0
n Cn1 Cn2 Cn3 ··· Cnn−1 [n]
.. ..
1 . .
en notant Dn =
 
n n! .. ..
k . . ab
Cn = =
k k!(n − k)! (0) 1 a + b

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Exercice 54 [ 00739 ] [Correction] Applications des déterminants


Soient x ∈ C et n ∈ N∗ . Calculer
Exercice 58 [ 01422 ] [Correction]
1 + x2

x (0) [Identité de Lagrange] Calculer de deux façons :
.. ..
x . .
Dn = a −b c −d
.. ..
. .


x b a d c
(0) x 1 + x2 [n]

Exercice 59 [ 01441 ] [Correction]


Soient E un K-espace vectoriel de dimension 3 et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E.
Exercice 55 [ 00740 ] [Correction] Soit f l’endomorphisme de E dont la matrice dans B est
Soient θ ∈ R et n ∈ N∗ . Calculer  
3 −2 −3
A = −2 6 6

2 cos θ 1 (0)
2 −2 −2

.. ..
1 . .
Dn =
.. .. a) Pour quelles valeurs de λ, a-t-on det (A − λI3 ) = 0 ?
. . 1
b) Déterminer une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E telle que

(0) 1 2 cos θ [n]
 
1 0 0
MatC f = 0 2 0
0 0 4
Exercice 56 [ 00741 ] [Correction]
Calculer

0 1 (0)
Exercice 60 [ 01442 ] [Correction]
n 0 2 Soient n ∈ N∗ , A ∈ GLn (R) et B ∈ Mn (R).


.. ..
Dn = n−1 . . Montrer qu’il existe ε > 0 tel que :

.. ..

. . n ∀x ∈ [−ε ; ε], A + xB ∈ GLn (R)
(0) 1 0 [n+1]

Exercice 61 [ 01445 ] [Correction]


Soient α ∈ C et  
Exercice 57 [ 01433 ] [Correction] 1 α 0
Pour a ∈ K∗ , calculer
 .. .. 
 . . 
 ∈ Mn (C)
M =
..

2a a (0) 
.

0 α
.. ..
a . . α 0 1
Dn =
.. ..
a) Calculer det M .

. . a
(0) a 2a b) Déterminer, en fonction de α le rang de M .

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Exercice 62 [ 01446 ] [Correction] Exercice 67 [ 01439 ] [Correction]


Soient a, b ∈ C. Résoudre en fonction de a ∈ C le système
a) Calculer le déterminant de 
   x + ay + a2 z = 0
a (b) āx + y + az = 0
 2
.. ā x + āy + z = 0
M (a, b) =   ∈ Mn (C)
 
.
(b) a

b) En déduire le rang de M (a, b) selon les valeurs des paramètres a et b. Exercice 68 [ 01440 ] [Correction]
Soient a, b, c ∈ C distincts.
a) Résoudre
Exercice 63 [ 03417 ] [Correction] 
 x + ay + a2 z = a3
On note GLn (Z) l’ensemble formé des matrices inversibles d’ordre n à coefficients x + by + b2 z = b3
entiers dont l’inverse est encore à coefficients entiers. 
x + cy + c2 z = c3
Soient a1 , . . . , an des entiers (n ≥ 2). Montrer qu’il existe une matrice de GLn (Z)
dont la première ligne est formée des entiers a1 , a2 , . . . , an si, et seulement si, ces en introduisant : P = X 3 − (x + yX + zX 2 )
entiers sont premiers dans leur ensemble. b) Même question pour 
 x + ay + a2 z = a4
x + by + b2 z = b4
Exercice 64 [ 00749 ] [Correction]
x + cy + c2 z = c4
  
1
Établir que l’inverse de la matrice H = i+j−1 est à coefficients entiers.
1≤i,j≤n

Comatrice
Systèmes de Cramer
Exercice 69 [ 01443 ] [Correction]
Exercice 65 [ 01437 ] [Correction] Soit A = (ai,j ) une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans Z.
Soient a, b, c et d des éléments de K. Résoudre sur K les systèmes suivants : a) Justifier que det A ∈ Z.

x+y+z =1
b) Montrer que l’inverse de A existe et est à coefficients entiers si, et seulement

a) ax + by + cz = d avec a, b, c deux à deux distincts.
 2 si, det A = ±1.
a x + b2 y + c2 z = d2

 x+y+z =1
b) ax + by + cz = d avec a, b, c deux à deux distincts et a + b + c 6= 0.
 3 Exercice 70 [ 01444 ] [Correction]
a x + b3 y + c3 z = d3
Soient n un entier supérieur à 2 et A ∈ Mn (K).
a) Établir 
Exercice 66 [ 01438 ] [Correction]  rg(A) = n =⇒ rg (Com(A)) = n
Résoudre  rg(A) = n − 1 =⇒ rg (Com(A)) = 1 .
 x+y+z =a 
rg(A) ≤ n − 2 =⇒ rg (Com(A)) = 0
x + jy + j 2 z = b
x + j 2 y + jz = c b) Montrer

n−1
en fonction de a, b, c ∈ C. det (Com(A)) = (det A)

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c) En déduire Déterminants de Vandermonde et apparentés


Com (Com(A))
Exercice 76 [ 00742 ] [Correction]
Soient x1 , . . . , xn ∈ C. Calculer
Exercice 71 [ 03142 ] [Correction]
x1n−1

Soient A, B ∈ Mn (C). 1 x1 x21 ···
x2n−1

On suppose que les matrices A et B commutent. Montrer que les comatrices de A 1 x2 x22 ···
Vn (x1 , . . . , xn ) = .

et B commutent. .. .. .. ..
. . .
1 xn x2n ··· xn−1
n

Exercice 72 [ 03260 ] [Correction]


Résoudre l’équation
Com M = M Exercice 77 [ 02384 ] [Correction]
Calculer pour a1 , . . . , an ∈ K le déterminant suivant
d’inconnue M ∈ Mn (R)
an−2 an1

1 a1 a21 ··· 1
an−2

1 a2 a22 ··· 2 an2
Dn = .

Exercice 73 [ 03576 ] [Correction] .. .. .. .. ..
. . . .
1 an a2n ··· an−2
n an n
t
a) Donner le rang de B = (Com A) en fonction de celui de A ∈ Mn (K)
b) On se place dans le cas où rg A = n − 1.
Soit C ∈ Mn (K) telle que
Exercice 78 [ 02385 ] [Correction]
AC = CA = On
Calculer
Montrer qu’il existe λ ∈ K tel que ak−1 ak+1 an1

1
a1 ··· 1 1 ···
1 a2 ··· ak−1
2 ak+1
2 ··· an2
C = λB Dk = .

.. .. .. .. ..
. . . .
1 an ··· ak−1
n ak+1
n ··· an
n

Exercice 74 [ 02659 ] [Correction]


Soient des matrices A, B ∈ Mn (Z) telles que det A et det B sont premiers entre
eux. Exercice 79 [ 02386 ] [Correction]
Montrer l’existence de U, V ∈ Mn (Z) telles que Qn
Soit λ1 , . . . , λn ∈ C distincts et P (X) = i=1 (X − λi ). Calculer :
U A + V B = In P (X) P (X) P (X)

X−λ1 X−λ2 ··· X−λn
1 1 ··· 1

∆(X) = .

.. .. ..

Exercice 75 [ 03944 ] [Correction] .
.
λn−2 λn−2 ··· λn−2
Soit S ∈ Sn (R). Montrer que la comatrice de S est symétrique. 1 2 n

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Calculs de déterminants par blocs a) Montrer


A B

B = det(A + B) det(A − B)
Exercice 80 [ 03129 ] [Correction] A
Soient A, B, C, D ∈ Mn (K). On suppose que D est inversible et que C et D
b) Justifier
commutent. Établir

A B
 A −B
det = det(AD − BC)

B ≥0
C D A

Exercice 81 [ 03130 ] [Correction] Exercice 85 [ 00198 ] [Correction]


Soient A, B, C, D ∈ Mn (K) avec D inversible. Établir Soient B ∈ Mn (R) et  
In B
  A= ∈ M2n (R)
A B B In
det = det(AD − BD−1 CD)
C D
a) À quelle condition la matrice A est-elle inversible ?
b) Donner son inverse quand cela est possible.
Exercice 82 [ 02694 ] [Correction]
Soient A, B, C, D ∈ Mn (K) avec AC = CA. Montrer que
  Exercice 86 [ 00713 ] [Correction]
A C On considère une matrice M ∈ Mn (K) inversible écrite sous la forme
det = det(DA − BC)
B D  
A B
M=
C D
Exercice 83 [ 02387 ] [Correction]
avec A ∈ Mp (K) et D ∈ Mn−p (K).
On écrit la comatrice de M sous une forme analogue
a) Soient A, B ∈ Mn (R). Montrer que  0
A B0


A B
 Com M =
det ≥0 C 0 D0
−B A
avec A0 ∈ Mp (K) et D0 ∈ Mn−p (K).
2 2
b) Soient A, B ∈ Mn (R) telles que AB = BA. Montrer que det(A + B ) ≥ 0. Vérifier
c) Trouver un contre-exemple à b) si A et B ne commutent pas. det A0 = det(M )p−1 det D
d) Soient A, B, C, D ∈ Mn (R) telles que AC = CA. Montrer que
 
A B Exercice 87 [ 03147 ] [Correction]
det = det(AD − CB) Soient A, B, C, D ∈ Mn (R).
C D
a) On suppose C t D symétrique et D inversible. Montrer que
 
Exercice 84 [ 01424 ] [Correction] A B
= det At D − B t C

det
Soient A, B ∈ Mn (R). C D

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b) On suppose toujours C t D symétrique mais on ne suppose plus D inversible.


Montrer que l’égalité précédente reste vraie.

Exercice 88 [ 03288 ] [Correction]


Soient A, B, C, D des matrices carrées d’ordre n, réelles et commutant deux à
deux. Montrer que la matrice
 
A B
M=
C D

est inversible si, et seulement si, AD − BC l’est.

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Corrections Exercice 4 : [énoncé]


H ⊂ Sn , Id ∈ H. Remarquons, ∀k ∈ {1, . . . , n}, σ(k) = n + 1 − σ(n + 1 − k).
Exercice 1 : [énoncé] Soient σ, σ 0 ∈ H,
Pour commencer, notons que, pour tout k ∈ {1, . . . , n} ck−1 (1) = k et par
(σ 0 ◦ σ)(k) = σ 0 (σ(k)) = n + 1 − σ 0 (n + 1 − σ(k)) = n + 1 − σ 0 ◦ σ(n + 1 − k)
conséquent c−(k−1) (k) = 1.
Soit σ une permutation commutant avec cn . donc σ 0 ◦ σ ∈ H.
Posons k = σ(1) ∈ {1, 2, ..., n} et s = c−(k−1) ◦ σ de sorte que s(1) = 1. Soit σ ∈ H. Posons ` = σ −1 (k). On a
Comme σ et c commutent, s et c commutent aussi et on a pour tout 2 ≤ i ≤ n,
s = c(i−1) ◦ s ◦ c−(i−1) d’où σ(n + 1 − `) = n + 1 − σ(`) = n + 1 − k
s(i) = c(i−1) ◦ s ◦ c−(i−1) (i) = σ (i−1) ◦ s(1) = σ (i−1) (1) = i car c−(i−1) (i) = 1.
Par conséquent s = Id puis σ = ck . donc σ −1 (n + 1 − k) = n + 1 − ` puis
Inversement les permutations de la forme ck avec 1 ≤ k ≤ n commutent avec c.
σ −1 (k) + σ −1 (n + 1 − k) = ` + (n + 1 − `) = n + 1

Exercice 2 : [énoncé] Exercice 5 : [énoncé]


Pour x = σ(ai ), on a On note I(σ) le nombre d’inversions de la permutation σ :
(σ ◦ c ◦ σ −1 )(x) = σ(ai+1 )
I(σ) = Card({1 ≤ i < j ≤ n | σ(i) > σ(j)}
(en posant ap+1 = a1 ).
Pour x ∈
/ {σ(a1 ), . . . , σ(ap )}, on a On a ε(σ) = (−1)I(σ) et I(σ) se calcule en dénombrant, pour chaque de terme de
la seconde ligne, le nombre de termes inférieurs qui le suit.
(σ ◦ c ◦ σ −1 )(x) = σ ◦ σ −1 (x) = x
a) I(σ) = 2 + 3 + 2 + 4 + 3 + 2 + 1 + 0 = 17 donc ε(σ) = −1.
−1 −1 −1
car c(σ (x)) = σ (x) puisque σ (x) ∈
/ {a1 , . . . , ap }. b) I(σ) = 0 + 1 + 0 + 3 + 0 + 2 + 0 + 0 = 6 donc ε(σ) = 1.
Ainsi
σ ◦ c ◦ σ −1 = σ(a1 ) σ(a2 )

... σ(ap )
Exercice 6 : [énoncé]
On note I(σ) le nombre d’inversions de la permutation σ :
Exercice 3 : [énoncé]
Si {i, j} est stable par σ alors {σ(i), σ(j)} = {i, j}. I(σ) = Card({1 ≤ i < j ≤ n | σ(i) > σ(j)}
On a alors
On a ε(σ) = (−1)I(σ) et I(σ) se calcule en dénombrant, pour chaque de terme de
∀x ∈/ {i, j} , (σ ◦ τ )(x) = σ(x) = (τ ◦ σ)(x)
la seconde ligne, le nombre de termes inférieurs qui le suit.
Pour x = i alors (σ ◦ τ )(i) = σ(j) = (τ ◦ σ)(i) et pour x = j, a) I(σ) = (n − 1) + (n − 2) + · · · + 1 + 0 = n(n−1)
donc
2
(σ ◦ τ )(j) = σ(i) = (τ ◦ σ)(j).
Par suite ε(σ) = (−1)
n(n−1)
2
σ◦τ =τ ◦σ
n(n−1)
Inversement, si σ ◦ τ = τ ◦ σ alors σ(i) = (σ ◦ τ )(j) = (τ ◦ σ)(j) = τ (σ(j)). b) I(σ) = 0 + 1 + 2 + · · · + (n − 1) + 0 + · · · + 0 = 2 donc
Puisque τ (σ(j)) 6= σ(j) on a σ(j) ∈ {i, j}. n(n−1)
De même σ(i) ∈ {i, j} et donc {i, j} stable par σ. ε(σ) = (−1) 2

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Exercice 7 : [énoncé] On a ϕ(e1 , . . . , en ) = λ et par suite


n n
a) L’application σ 7→ τ ◦ σ est involutive, donc bijective.
X X
λ= detB (e1 , . . . , f (ej ), . . . , en ) = aj,j = tr f
b) L’application σ 7→ τ ◦ σ transforme An en Sn \ An donc j=1 j=1
Card An = Card Sn \ An . Or Sn est la réunion disjointe de An et de Sn \ An
donc avec A = (ai,j ) = MatB f .
1 n!
Card An = Card Sn =
2 2
Exercice 11 : [énoncé]
Posons n = dim E. Comme det(f 2 ) = det(−In ) on a det(f )2 = (−1)n ≥ 0, donc n
Exercice 8 : [énoncé] est pair.
Notons que
c ◦ σ −1 = σ(a) σ(b) σ(c)
 
σ◦ a b
Soit σ : Nn → Nn une permutation définie par : Exercice 12 : [énoncé]

σ(a) = a0 , σ(b) = b0 et σ(c) = c0


a) Il est clair que V est un sous-espace vectoriel de F(R, R).
Si σ est paire alors le problème est résolu. On pose fk : R → R définie par fk (x) = xk ex .
B = (f0 , . . . , fn ) forme une base de V , donc dim V = n + 1.

Si σ est impaire alors soit c 6= d ∈ Nn \ {a, b, c} et τ = c d .
σ ◦ τ est une permutation paire satisfaisante. b) Pour f (x) = P (x)ex on a D(f )(x) = f 0 (x) = (P (x) + P 0 (x))ex .
D est bien une application de V dans V .
De plus la linéarité de D découle de la linéarité de la dérivation et on peut
Exercice 9 : [énoncé] donc conclure D ∈ L(V ).
x 0
ϕ : E × E → K. Puisque (xk e ) = (xk + kxk−1 x
)e on a D(fk ) = fk + kfk−1 donc a
ϕ(y, x) = f (p(y))f (q(x)) − f (p(x))f (q(x)) = −ϕ(x, y). Il suffit d’étudier la 1 1 0
linéarité en la 1ère variable. 
 . .
.. .. 

ϕ(λx + µx0 , y) = f (p(λx + µx0 ))f (q(y)) − f (p(y))f (q(λx + µx0 )) or f , p et q sont MatB (D) =  
..
.

linéaires donc  . n
ϕ(λx + µx0 , y) = (λf (p(x)) + µf (p(x0 ))) f (q(y)) − f (p(y)) (λf (q(x)) + µf (q(x0 ))) 0 1
puis en développant et en réorganisant : ϕ(λx + µx0 , y) = λϕ(x, y) + µϕ(x0 , y). Par suite det D = 1 × 1 × · · · × 1 = 1.
ϕ est donc une forme bilinéaire antisymétrique donc alternée.

Exercice 13 : [énoncé]
Exercice 10 : [énoncé]
L’application ϕ : E n → K définie par
a) La famille (1, i) est une base du R-espace vectoriel C.
n
X Pour a, b ∈ C, l’application ϕa,b : z 7→ az + bz̄ est R-linéaire et sa matrice
ϕ(x1 , . . . , xn ) = detB (x1 , . . . , f (xj ), . . . , xn ) dans la base (1, i) est
j=1  
Re a + Re b Im b − Im a
est une forme n-linéaire alternée, donc il existe λ ∈ K tel que ϕ = λ. detB . Im a + Im b Re a − Re b

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Pour f endomorphisme du R-espace vectoriel C de matrice on obtient P P


j6=i |λj | |ai,j | j6=i |ai,j |

α γ
 |λi | ≤ ≤m <m
|ai,i | |ai,i |
β δ
ce qui est absurde compte tenu de la définition de m.
dans la base (1, i), on a f = ϕa,b si, et seulement si, Par suite, la famille (C1 , . . . , Cn ) est libre et donc A inversible.
 b) Considérons l’application f : x ∈ R 7→ det(A + xIn ).

 Re a + Re b = α La fonction f est clairement polynomiale de monôme dominant xn , elle est
Im a + Im b = β

donc continue et de limite +∞ quand x → +∞.
 Im b − Im a = γ
 De plus, le résultat précédent s’applique à la matrice A + xIn pour tout x ≥ 0
Re a − Re b = δ

et donc f (x) 6= 0 sur [0 ; +∞[.
Ce système possède une unique solution qui est Par continuité, la fonction f ne peut prendre de valeurs ≤ 0 et donc

α+δ β−γ α−δ β+γ ∀x ≥ 0, f (x) > 0


a= +i et b = +i
2 2 2 2 En particulier det A = f (0) > 0.
b) Le déterminant de f vaut
2 2 Exercice 16 : [énoncé]
det f = αδ − βγ = |a| − |b|
Par conjugaison d’une somme et de produits
n n
Exercice 14 : [énoncé]
X Y X Y
det Ā = ε(σ) aσ(i),i = ε(σ) aσ(i),i = det A
Notons Ei,j les matrices élémentaires de Mn (C). σ∈Sn i=1 σ∈Sn i=1
On observe
n
X
ϕA (Ei,j ) = ak,i Ek,j
Exercice 17 : [énoncé]
k=1
Ici t A = Ā, donc det(A) = det(t A) = det Ā.
Par suite dans la base (E1,1 , . . . , En,1 , E1,2 , . . . , En,2 , . . . , E1,n , . . . , En,n ), la Comme
matrice de l’endomorphisme ϕA est diagonale par blocs avec n blocs diagonaux X n
Y X n
Y
tous égaux à A. On en déduit det Ā = ε(σ) aσ(i),i = ε(σ) aσ(i),i = det A
σ∈Sn i=1 σ∈Sn i=1
tr ϕA = n tr A et det ϕA = (det A)n
on peut conclure det A ∈ R.

Exercice 15 : [énoncé] Exercice 18 : [énoncé]


Comme t A = −A on a
a) Notons C1 , . . . , Cn les colonnes de A et supposons
det A = det t A = det(−A) = (−1)2n+1 det A = − det A
λ1 C1 + · · · + λn Cn = 0
donc det A = 0.
Si m = max(|λ1 | , . . . , |λn |) 6= 0 alors, puisque pour tout 1 ≤ i ≤ n, La matrice  
0 1
n A=
X −1 0
λj ai,j = 0
j=1 fournit un contre-exemple au second problème posé.

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Exercice 19 : [énoncé] Exercice 23 : [énoncé]


Notons A = (ai,j ) et B = ((−1)i+j ai,j ). On a
n a) AA−1 = In donne (det A)(det A−1 ) = 1 or det A, det A−1 ∈ Z donc
det A = ±1.
X Y
det B = ε(σ) (−1)σ(i)+i aσ(i),i
σ∈Sn i=1 b) Posons P (x) = det(A + xB). P est une fonction polynomiale de degré
inférieur à n.
en regroupant les puissance de (−1) Pour tout x ∈ {0, 1, . . . , 2n}, on a P (x) = ±1 donc P (x)2 − 1 = 0.
X Pn n
Y Le polynôme P 2 − 1 possède au moins 2n + 1 racines et est de degré inférieur
σ(i)+i à 2n, c’est donc le polynôme nul.
det B = ε(σ)(−1) i=1 aσ(i),i
σ∈Sn i=1 On en déduit que pour tout x ∈ R, P (x) = ±1.
Pour x = 0, on obtient det A = ±1.
puis Pour x → +∞,
n  
X Y 1 P (x)
det B = ε(σ)(−1)n(n+1) aσ(i),i det A+B = n →0
σ∈Sn i=1
x x

Ainsi donne det B = 0.


n(n+1)
det B = (−1) det A = det A
car n(n + 1) est pair. Exercice 24 : [énoncé]
On note B la base canonique de l’espace des colonnes,

Exercice 20 : [énoncé] det A = detB (A1 , . . . , An )


En ajoutant la première colonne de A à chacune des suivantes, on obtient une
matrice dont les colonnes d’indices 2 jusqu’à n ont pour coefficients 0, 2 ou −2. et !
n
X
On peut donc factoriser 2 sur chacune de ces colonnes et l’on obtient det B = detB (B1 , . . . , Bn ) = detB Bi , B2 , . . . , Bn
i=1
det A = 2n−1 det B avec
n
X n
X
avec B une matrice dont les coefficients sont 0, 1 ou −1 de sorte que det B ∈ Z Bi = (n − 1) Ai
i=1 i=1

Par suite
Exercice 21 : [énoncé] n n n
!
La somme des colonnes de B est nulle donc det B = 0. det B = (n − 1) detB
X
Ai , B2 −
X
Ai , . . . , B n −
X
Ai
i=1 i=1 i=1

Exercice 22 : [énoncé] Ce qui donne


On a n
!
det(A + iB) det(A − iB) = det(A2 + B 2 )
X
det B = (n − 1) detB Ai , −A2 , . . . , −An = (−1)n−1 (n − 1) det(A1 , . . . , An )
car A et B commutent. i=1

Or det(A − iB) = det(A + iB) donc det(A2 + B 2 ) = z z̄ ≥ 0. Finalement


det B = (−1)n−1 (n − 1) det A

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Exercice 25 : [énoncé] Par multilinéarité du déterminant


Notons que pour n = 1 : la relation det(A + X) = det A + det X est vraie pour
tout A et tout X. det(B+J1 ) = det B+detB (E1 , C2 , . . . , Cn ) et det(B−J1 ) = det B−detB (E1 , C2 , . . . , Cn )
On suppose dans la suite n ≥ 2. d’où l’on tire
Pour X = A, la relation det(A + X) = det A + det X donne 2n det A = 2 det A et
donc det A = 0. det(B + J1 ) det(B − J1 ) = det B 2 − detB (E1 , C2 , . . . , Cn )2 ≤ det B 2
La matrice A n’est donc par inversible et en posant r < n égal à son rang, on peut
écrire A = QJr P avec P, Q inversibles et
Exercice 27 : [énoncé]

Ir (0)
 En retranchant la première ligne aux autres lignes, le déterminant de la matrice
Jr = A + xJ apparaît comme le déterminant d’une matrice où figure des x seulement
(0) On−r
sur la première ligne. En développant selon cette ligne, on obtient que
Posons alors X = QJr0 P avec det(A + xJ) est une fonction affine de la variable x.
De plus
det(A − xJ) = det(−t A − xJ) = (−1)2n det(t A + xJ)
 
Or (0)
Jr0 =
(0) In−r et puisque la matrice J est symétrique

Puisque A + X = QIn P = QP , la matrice A + X est inversible et donc det(A − xJ) = det(t A + xt J) = det(A + xJ)
det X = det(A + X) 6= 0.
La fonction affine x 7→ det(A − xJ) est donc une fonction paire et par conséquent
On en déduit que la matrice Jr0 est l’identité et donc r = 0 puis A = On .
c’est une fonction constante. On a alors
∀x ∈ R, det(A + xJ) = det(A + 0.J) = det A
Exercice 26 : [énoncé]
La matrice H est équivalente à la matrice J1 dont tous les coefficients sont nuls Exercice 28 : [énoncé]
sauf celui en position (1, 1). Notons P, Q ∈ GLn (R) telles que Raisonnons par récurrence sur n ∈ N∗ .
La propriété est immédiate pour n = 1.
H = QJ1 P
Supposons la propriété vérifiée pour n ≥ 1.
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn+1 (R) vérifiant les propriétés énoncées. En développant le
et introduisons B ∈ Mn (R) déterminée par
déterminant de A selon la première ligne, on obtient
A = QBP n+1
X
det A = (−1)1+j a1,j ∆1,j
La relation j=1
det(A + H) det(A − H) ≤ det A2
avec ∆1,j mineur d’indice (1, j) de la matrice A.
équivaut alors à la relation Puisque la matrice définissant le mineur ∆1,j est à coefficients positifs et que la
somme des coefficients de chaque ligne est inférieure à 1, on peut lui appliquer
det(B + J1 ) det(B − J1 ) ≤ det B 2 l’hypothèse de récurrence et affirmer |∆1,j | ≤ 1.
On en déduit
n+1
Notons C1 , . . . , Cn les colonnes de B et B = (E1 , . . . , En ) la base canonique de X
l’espace Mn,1 (K). On a |det A| ≤ a1,j ≤ 1
j=1

det(B+J1 ) = detB (C1 +E1 , C2 , . . . , Cn ) et det(B−J1 ) = detB (C1 −E1 , C2 , . . . , Cn ) Récurrence établie.

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Exercice 29 : [énoncé] d) En retranchant à chaque ligne la précédente (en commençant par la dernière)

a a a a a a a a
a) En développant selon la première ligne,
a b b b 0 b − a b − a b − a
D = = = a(b − a)(c − b)(d − c)
0 a b
a c

a

a b c c 0 0 c − b c − b
0
a 0 c = −a

+ b b
= abc + abc = 2abc a b c d 0 0 0 d − c

b b 0 c
c 0
e) En sommant toutes les colonnes sur la première et en factorisant
b) En sommant les colonnes sur la première et en factorisant
a c c b a + b + 2c c c b 1 c c b
a b c 1 b c
c a b c a + b + 2c a b c 1 a b c
c a b = (a + b + c) 1 a b D = = = (a + b + 2c)
c b a c a + b + 2c b a c b a c
1
b c a 1 c a
b c c a a + b + 2c c c a 1 c c a
En retirant la première ligne aux suivante et en développant sur la première
colonne En retranchant la première ligne aux suivantes et en factorisant

a b c 1 c c b
c a b = (a + b + c) a − b b − c = (a + b + c)(a2 + b2 + c2 − (ab + bc + ca))

0 a − c b − c c − b
c − a a − b D = (a + b + 2c)
b c a
0 b − c a − c c − b
0 0 0 a − b
c) En retranchant la première colonne aux suivantes puis en sommant les
colonnes sur la première donc

a+b b+c c + a

a − c

b − c
2
D = a + b2 b2 + c2 c2 + a2 D = (a + b + 2c)(a − b) = (a + b + 2c)(a − b)((a − c)2 − (b − c)2 )
b−c a − c
a3 + b3 b3 + c3 c3 + a3
puis
a+b c−a c − b 2c c−a c − b
2 D = (a + b + 2c)(a − b)2 (a + b − 2c)
= a + b2 c2 − a2 c2 − b2 = 2c2 c2 − a2 c2 − b2
a3 + b3 c3 − a3 c3 − b3 2c3 c3 − a3 c3 − b3 f) En retirant la première colonne aux suivantes
En factorisant par 2 puis en retranchant la première colonne aux suivantes
1 1

1 1 0 0



D = cos a cos b cos c = cos a cos b − cos a cos c − cos a

c −a −b
2
D = 2 c −a2 −b2
sin a sin b sin c sin a sin b − sin a sin c − sin a
c3 −a3 −b3
Par la formule de factorisation
Enfin en factorisant on se ramène à un déterminant de Vandermonde
p+q p−q

1 1 1

1 1 1
cos p − cos q = −2 sin sin
2 2
D = 2abc c a b = 2abc 0 a − c b − c
c − a sin b+a

sin c+a

c2 a2 b2 0 a2 − c2 b2 − c2 b−a
D = −4 sin sin 2
b+a
2
c+a
2 2 cos 2 cos 2
Finalement
puis
1 1 b−a c−a b−c
D = 2abc(a − c)(b − c) = 2abc(a − c)(b − c)(b − a) D = −4 sin sin sin
a+c b + c 2 2 2

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Exercice 30 : [énoncé] Exercice 33 : [énoncé]



a1 a2 a3 ··· an
a) t AA = diag(δ, δ, δ, δ) avec δ = a2 + b2 + c2 + d2 . Par suite
a2 a2 a3 ··· an
det A = ±(a2 + b2 + c2 + d2 )2 .
det(amax(i,j) ) = a3
a3 a3 ··· an
.. Or b, c, d fixés, par développement de déterminant, l’expression de det A est
.. .. ..
.
. . . un polynôme en a unitaire de degré 4 donc
an an an ··· an
det A = (a2 + b2 + c2 + d2 )2
En retranchant à chaque colonne la précédente (en commençant par la première)
b) Avec des notations immédiates : AA0 = A00 avec :
a1 − a2 a2 − a3 · · · an−1 − an an
 00
0 a2 − a3 an−1 − an an  a = aa0 − bb0 − cc0 − dd0
.. ..
 00
b = ab0 + b0 a + cd0 − dc0

..
det(amax(i,j) ) = 0 . . .
c00 = ac0 − bd0 + ca0 + db0
.. 
 00
d = ad0 + bc0 − cb0 + da0


. an−1 − an an
(0) 0 an
Par égalité des déterminants et considération de signes
et donc
det(amax(i,j) ) = (a1 − a2 )(a2 − a3 ) . . . (an−1 − an )an (a2 + b2 + c2 + d2 )2 (a02 + b02 + c02 + d02 )2 = (a002 + b002 + c002 + d002 )2
Pour ai = i, et les quantités suivantes étant positives
det(amax(i,j) ) = (−1)n−1 n
(a2 + b2 + c2 + d2 )(a02 + b02 + c02 + d02 ) = a002 + b002 + c002 + d002
Pour ai = n + 1 − i,
det(amin(i,j) ) = 1 avec a00 , b00 , c00 , d00 ∈ Z par opérations.

Exercice 31 : [énoncé] Exercice 34 : [énoncé]



a1 a2 · · · an a1 − a2
∗ C1 ← C1 − C2

.. .. .. a) En factorisant les colonnes
.. C2 ← C2 − C3

. . . .

n−1
= = a1 (a1 −a2 ) via

..


.. a b c 1 1 1
a1 − a2 .

. a2
2 2
a b c2 = abc a b c

(0) a1 Cn−1 ← Cn−1 − Cn

(a1 ) a1
3 3
a b c3 a2 b2 c2
En retranchant à chaque ligne a fois la précédente
Exercice 32 : [énoncé]
Via Ln ← Ln − Ln−1 , Ln−1 ← Ln−1 − Ln−2 , . . . , L3 ← L3 − L2 , L2 ← L2 − L1 a b c 1 1 1
2 2 2
(dans cet ordre) a b c = abc 0
3 3 3 b−a c − a
a b c 0 b(b − a) c(c − a)
S1 S1 S1 · · · S1 S1 S1 · · · · · · S1

S1 S2 S2 · · · S2 2 · · · · · · 2 et enfin en développant

S1 S2 S3 · · · S3 3 · · · 3 = n!
=

a b c
.. .. .. .. .. .. .. 2 2
.
. . . . (0) . . a b
3 3 c2 = abc(b − a)(c − a)(c − b)
S1 S2 S3 · · · Sn n a b c3

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b) En séparant la première colonne en deux avec a = 1 − n et b = 1. La poursuite du calcul donne alors



a+b b+c c + a a b+c c + a b b+c c + a n(n + 1)
2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2 = a2 b2 + c2 Dn = (−1)n−1 nn−2
3 c2 + a2 + b2 b2 + c2 c2 + a2 2
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 a3 b3 + c3 c3 + a3 b3 b3 + c3 c3 + a3
d’où la formule proposée.
Puis en procédant à des combinaisons judicieuses sur les colonnes

a+b b+c c + a a b c b c a
2 Exercice 36 : [énoncé]
a + b2 b2 + c2 c2 + a2 = a2 b2 c2 + b2 c2 a2
3
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 a3 b3 c3 b3 c3 a3
a) En retirant la première colonne aux suivantes
Enfin, par permutation des colonnes dans le deuxième déterminant
λ1 + x a − λ1 · · ·

a − λ1

a+b b+c

c + a

a b c
b + x λ2 − b (a − b)
∆n (x) = .
2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2 = 2 a2 b2 c2 = 2abc(b − a)(c − a)(c − b) .. ..
3 .
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 a3 b3 c3
b+x (0) λn − b [n]

Puis en développant selon la première colonne on obtient une expression de la


Exercice 35 : [énoncé] forme.
En sommant toutes les colonnes sur la première ∆n (x) = αx + β

1
n n−1 ... 2 b) Par déterminant triangulaire
..
1 1 . 3 n n
n(n + 1) .

. .. ∆n (−a) =
Y
(λi − a) et ∆n (−b) =
Y
(λi − b)
Dn = .. 2 .. .
2 i=1 i=1
. . .. ..
.. ..

. . n

1 n − 1 On en déduit
... 2 1
Qn Qn
(λi − a) − i=1 (λi − b)
i=1
En retranchant à chaque ligne la précédente (en commençant par la fin) α= et
b−a
Qn Qn
b i=1 (λi − a) − a i=1 (λi − b)

1 n n − 1 ... 2 β=
b−a

0 1 − n 1 ... 1
n(n + 1) .. ..

..
Dn = . 1 . .
2 . . .. ..
.. ..

. . 1 Exercice 37 : [énoncé]
0 1 ... 1 1 − n En retirant la première colonne aux autres, on obtient un déterminant où ne
figurent des x que sur la première colonne. En développant selon cette première
On développe selon la première colonne et on se ramène à colonne, on obtient une expression affine de la variable x.

a (b)

a1 + x

(x)
n(n + 1)

..

Dn = .
.. = αx + β

2



.
(b) a [n−1]

(x) a n + x

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Il reste à déterminer les réels α, β exprimant cette fonction affine. Via L1 ← L1 − Ln , . . . , Ln−1 ← Ln−1 − Ln puis factorisation :
D’une part 1 1
··· 0

a1 +b 1 a1 +bn−1


a1 + x

(x)

a1

(0) (b1 − bn ) . . . (bn−1 − bn )(a1 − an ) . . . (an−1 − an ) .. .. ..
Dn = . . .
β= .. = .. = a1 . . . an (a1 + bn ) . . . (an + bn )(an + b1 ) . . . (an + bn−1 )
1 1
···

. . an−1 +b1 an−1 +bn−1 0

(x) an + x x=0
(0) an 1 ··· 1 1

et d’autre part Par conséquent Q


0 1≤i<j≤n (aj − ai )(bj − bi )
a1 + x (x) Dn = Q
d 1≤i,j≤n (ai + bj )
α= ..
dx
.
Puisque
(x) an + x Y
x=0 (j − i) = 1!2! . . . (n − 1)!
La dérivée d’un déterminant est la somme des déterminants obtenus lorsqu’on ne 1≤i<j≤n

dérive qu’une colonne et



a1
Y (n + 1)! (n + 2)! (2n)!
n 1 (0) (i + j) = ···
X
.. 1! 2! n!
α=
1≤i,j≤n
.
on obtient dans le cas particulier

j=1 (0) 1 an
où la colonne formée de 1 est à la position j. Chaque déterminant se calcule en (1!2! . . . (n − 1)!)3 n!
Dn =
développant selon la ligne ne contenant que le coefficient 1 et l’on obtient (n + 1)!(n + 2)! . . . (2n)!

n Y
X
α= ai Exercice 39 : [énoncé]
j=1 i6=j
a) Par l’absurde, supposons que Pn possède une racine multiple z. Celle-ci vérifie
Pn (z) = Pn0 (z) = 0
Exercice 38 : [énoncé]
On en tire
z n − z + 1 = 0(1) et nz n−1 = 1 (2)
1 1 1


a1 +b1 ··· a1 +bn−1 a1 +bn



1
 .. .. ..
(1) et (2) donnent
Dn = det

= . . .
(n − 1)z = n (3)

ai + bj 1 1 1
1≤i,j≤n an−1 +b1 ··· an−1 +bn−1

an−1 +bn
1
a +b ··· 1 1 (2) impose |z| ≤ 1 alors que (3) impose |z| > 1. C’est absurde.
an +bn−1 a +b

n 1 n n
b) Posons χ(X) le polynôme caractéristique de la matrice étudiée. On vérifie
Via C1 ← C1 − Cn , . . . , Cn−1 ← Cn−1 − Cn puis factorisation :
1 + z1 − zi 1 (1)
.

1 1 .

a1 +b1 ··· a1 +bn−1 1
. . ..


(b1 − bn ) . . . (bn−1 − bn ) .. .. ..
χ(zi ) = 1

. . .

Dn = .

(a1 + bn ) . . . (an + bn ) a 1+b · · · 1
an−1 +bn−1 1

..


n−11 1 1
···

a +b a +b
n 1 n n−1
1 (1) 1 1 + zn − zi

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En retranchant la i-ème colonne à toutes les autres et en développant par On décompose la première colonne en somme de deux colonnes
rapport à la ième ligne, on obtient      
a1 + b1 a1 b1
n
Y  b1   0  b1 
χ(zi ) = (zj − zi ) = (−1)n−1 P 0 (zi )  ..  =  ..  +  ..  = a1 E1 + b1 C
     
 .  . .
j=1,j6=i
b1 0 b1
Cependant les polynômes χ et P 0 ne sont pas de même degré. . . En revanche,
les polynômes χ et (−1)n (P − P 0 ) ont même degré n, même coefficient avec E1 colonne élémentaire et C colonne constituée de 1.
dominant (−1)n et prennent les mêmes valeurs en les n points distincts On décompose de même chacune des colonnes. On peut écrire
z1 , . . . , zn . On en déduit qu’ils sont égaux. En particulier le déterminant Dn = det (a1 E1 + b1 C, . . . , an En + bn C)
cherché est
χ(0) = (−1)n (P (0) − P 0 (0)) = 2(−1)n On développe par multilinéarité et on simplifie sachant que le déterminant est nul
lorsque la colonne C apparaît deux fois. On obtient
n
X
Exercice 40 : [énoncé] Dn = det(a1 E1 + · · · + an En ) + det(a1 E1 , . . . , bi C, . . . , an En )
On décompose la première colonne en somme de deux colonnes i=1


a + λ1
    
λ1 a et donc
n
Y n
X n
Y
 a   0  a Dn (a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ) = ai + bi ak
 ..  =  ..  +  ..  = λ1 E1 + aC
     
 .   .  . i=1 i=1 k=1,k6=i

a 0 a

avec E1 colonne élémentaire et C colonne constituée de 1. Exercice 42 : [énoncé]


On décompose de même chacune des colonnes. On peut écrire
a) cos(0.xi ) est un polynôme en cos(xi ) de degré 0.
det H = det (λ1 E1 + aC, . . . , λn En + aC) cos(1.xi ) est un polynôme en cos(xi ) de degré 1.
Par récurrence double, on montre que cos(jxi ) est un polynôme en cos(xi ) de
On développe par multilinéarité et on simplifie sachant que le déterminant est nul degré j en exploitant la relation :
lorsque la colonne C apparaît deux fois. On obtient
cos ((j + 1)xi ) + cos ((j − 1)xi ) = 2 cos(xi ) cos(jxi )
n
X
det H = det(λ1 E1 + · · · + λn En ) + det(λ1 E1 , . . . , aC, . . . , λn En ) On peut aussi par récurrence affirmer que le coefficient dominant de cos(jxi )
i=1 est 2j−1 pour j ≥ 1.
On peut même être plus précis et affirmer que cos ((j − 1)xi ) est une
et donc
n
Y n
X n
Y expression polynomiale de degré j − 1 en cos(xi ).
det H = λi + a λk b) det Mn est une expression polynomiale en cos(x1 ) de degré au plus n − 1.
i=1 i=1 k=1,k6=i Puisque cos(x2 ), . . . , cos(xn ) sont n − 1 racines distinctes du polynôme
correspondant, on peut écrire
n
Y
Exercice 41 : [énoncé] det Mn = λ(x2 , . . . , xn ) (cos xj − cos x1 )
Notons Dn le déterminant recherché. j=2

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L’expression du coefficient λ(x2 , . . . , xn ) est polynomiale en cos(x2 ) de degré c) La propriété est immédiate pour j = 1 ou j = 2.
au plus n − 2 (car il y a déjà le facteur cos(x2 ) − cos(x1 ) dans le produit) et Pour j = 3, cos(2xi ) = 2 cos2 xi − 1.
puisque cos(x3 ), . . . , cos(xn ) en sont des racines distinctes, on peut écrire Pour j = 4, cos(3xi ) = 4 cos3 xi − 3 cos xi .
n d) det M est une expression polynomiale en cos(x1 ) de degré au plus 3.
Y
λ(x2 , . . . , xn ) = µ(x3 , . . . , xn ) (cos xj − cos x2 ) Puisque cos(x2 ), cos(x3 ), cos(x4 ) sont 3 racines distinctes du polynôme
j=3 correspondant, on peut écrire
4
En répétant la démarche, on obtient Y
det M = λ(x2 , x3 , x4 ) (cos x1 − cos xj )
Y
j=2
det Mn = αn (cos xj − cos xi ) = αn P
1≤i<j≤n
L’expression du coefficient λ(x2 , x3 , x4 ) est polynomiale cos(x2 ) de degré au
Il reste à déterminer la valeur de αn . . . plus 2 (car il y a déjà le facteur cos(x1 ) − cos(x2 ) dans le produit) et puisque
Un calcul immédiat donne α2 = 1. cos(x3 ), cos(x4 ) en sont des racines distinctes, on peut écrire
En développant selon la dernière ligne 4
Y
λ(x2 , . . . , xn ) = µ(x3 , x4 ) (cos x2 − cos xj )
det Mn = cos((n − 1)xn ) det Mn−1 + · · · j=3

où les points de suspensions contiennent une expression polynomiale en En répétant la démarche, on obtient
cos(xn ) de degré < n − 1. Y
En identifiant les coefficients dominant des expressions polynomiale en det M = α (cos xi − cos xj ) = αP4
cos(xn ) dans cette égalité, on obtient 1≤i<j≤4

αn = 2n−2 αn−1 Il reste à déterminer la valeur de α . . .


Une démarche analogue à la précédente aurait donnée
Cette relation permet de conclure
1 cos x1 cos(2x1 )
(n−1)(n−2)

1 cos x2 cos(2x2 ) = βP3
αn = 2 2
1 cos x3 cos(2x3 )

et
Exercice 43 : [énoncé] 1 cos x1
1 cos x2 = γP2 avec γ = −1

a) Il y autant de facteurs que de paires {i, j} i.e. En développant det M selon la dernière ligne et en considérant le coefficient
  dominant de det M vu comme polynôme en cos(x3 ) on obtient
n n(n − 1)
=
2 2 4βP3 = (−1)3 αP3

b) et de façon analogue on a aussi


 
1 cos x1 cos(2x1 ) cos(3x1 )
1 cos x2 2γP2 = (−1)2 βP2
cos(2x2 ) cos(3x2 )
M =
 
1 cos x3 cos(2x3 ) cos(3x3 ) On en déduit
1 cos x4 cos(2x4 ) cos(3x4 ) α=8

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Puisque Card S4 = 24, det M peut se voir comme la somme de 24 termes qui La suite (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
sont tous inférieurs à 1 en valeur absolue. On en déduit r2 + 2r + 1 = 0 de racine double −1.
Sachant D1 = 0 et D2 = −1, on parvient à
|det M | ≤ 24
Dn = (−1)n−1 (n − 1)
Certains des termes (par exemple 1 × cos(x1 ) × cos(2x2 ) × cos(3x3 )) étant
strictement inférieurs à 1 en valeur absolue, on a aussi

|det M | < 24 Exercice 46 : [énoncé]


En développant selon la deuxième ligne

1 ∗
Exercice 44 : [énoncé]
Dn = −
..
+ Dn−1 = −1 + Dn−1
Par les opérations élémentaires C1 ← C1 + Cn puis L1 ← L1 + Ln on obtient .

(0) 1 [n−1]

0
0 ··· 0 1
0 0 1 · · · 1 Puisque D1 = 1 on obtient
.. .

. .. ..
Dn = . −1 . .. Dn = 2 − n
.. .. ..
0
. . . 1
−1 −1 · · · −1 0 [n]
Exercice 47 : [énoncé]
En développant, on parvient à la relation de récurrence En décomposant la dernière colonne en somme de deux colonnes

Dn = Dn−2 2 1 · · · 1
2 (1) 0
.

1 . . . . . . .. .. ..

Comme D1 = 0 et D2 = 1, on a Dn = .
+ . .
.. . ..

n 0
n 1
1 + (−1)n
1 · · · (1) n [n]
1 1

Dn =
2
En retranchant la dernière colonne à chacune des autres
Exercice 45 : [énoncé]

2 1 · · · 1
1 (0) 1
Par les opérations élémentaires : C1 ← C1 − Cn puis L1 ← L1 − Ln on obtient .

1 . . . . . . .. .. .. ..

= . . . = (n − 1)!

−2 0 ··· 0

1 . .
.. .. n − 1 1


0 n 1
0 (1)
1 · · · (0) 1
1 1

.

..
Dn = ..

.
En développant selon la dernière colonne

..
0
.

1
(1) 0 [n]
2
(1) 0
. . ..
En développant, on parvient à la relation de récurrence

. . = nDn−1

n 0
Dn = −2Dn−1 − Dn−2 (1) n [n]

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Ainsi en vertu de la formule du triangle de Pascal


Dn = (n − 1)! + nDn−1
k−1
Par suite Cnk = Cn−1 k
+ Cn−1
Dn 1 Dn−1
= + En développant selon la première colonne, on obtient
n! n (n − 1)!
donc
Dn X1 n Dn = Dn−1
= D0 +
n! k
k=1 Ainsi
puis Dn = D1 = 1
Dn = (1 + Hn )n!

Exercice 48 : [énoncé] Exercice 50 : [énoncé]


En décomposant la première ligne en somme de deux lignes En retirant à chaque ligne la précédente (et en commençant par la dernière) on

a 0 ···

0

b b ··· b

obtient
Cnn
0
C0 C11 · · ·

a a + b b a a + b b
0 C10 · · · Cnn−1

Dn = . + ..

.. .. ..
. . Dn+1 = .

. .. ..
..


a a

a + b [n]


a a

a + b [n] . .

0 C 0 · · · C n−1
n 2n−1 [n+1]
En retranchant la première colonne à toutes les autres dans le second
déterminant, on obtient en vertu de la formule du triangle de Pascal
Dn = aDn−1 + bn k−1
Cnk = Cn−1 k
+ Cn−1
Par récurrence, on en déduit
an+1 − bn+1 En développant selon la première colonne
Dn = si a 6= b
a−b
Cnn−1
0
C1 · · ·
et
Dn+1 = ... ..

Dn = (n + 1)an si a = b .
C 0 · · · n−1
n C 2n−1 [n]

Exercice 49 : [énoncé]
Via Cn ← Cn − Cn−1 , . . . , C2 ← C2 − C1 et en exploitant Cp0 = Cp+1
0
, on obtient
En retirant à chaque ligne la précédente (et en commençant par la dernière)
n−1
0
··· ···

1 1 0 0 C0 ··· Cn−1
..

= ... .. = D

0 1 Dn+1

0 C 1 C 1 0 .
. n
.. . C n−1

. . . C 0 ···
0 1 2 . n−1 2n−2
. C2 C2 C2 .
Dn = .
.. ..
C30 C31 C32 . 0 Finalement
. .. Dn = 1
..

n−2
. Cn−2

0 C 0 1 2 n−2
n−1 Cn−1 Cn−1 · · · Cn−1 [n]

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Exercice 51 : [énoncé] Exercice 53 : [énoncé]


Cas b = c : En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première
C’est un calcul classique, on effectue C1 ← C1 + · · · + Cn puis ligne dans le second déterminant, on obtient pour n ≥ 2
Li ← Li − L1 (i = 2, . . . , n) pour triangulariser le déterminant et obtenir
Dn = (a + b)Dn−1 − abDn−2
det An = (a + (n − 1)b)(a − b)n−1
(Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
Cas b 6= c :
Posons Dn = det An . À chaque ligne on retranche la précédente r2 − (a + b)r + ab = 0

a b ··· b

c − a a − b de racines distinctes a et b.
(0)
Dn =
On peut donc écrire Dn = λan + µbn avec λ, µ ∈ C. Les valeurs initiales D0 = 1 et
.. ..

. .
D1 = a + b déterminent λ et µ et donc
(0) c − a a − b
an+1 − bn+1
et on développe selon la dernière colonne Dn =
a−b
Dn = b(a − c)n−1 + (a − b)Dn−1 avec n ≥ 2
Ainsi Exercice 54 : [énoncé]
n−1 n−2 n−2 1 n−1 En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première
Dn = b(a − c) + b(a − b)(a − c) + · · · + b(a − b) (a − c) + (a − b) D1
ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2
Par sommation géométrique des premiers termes
 n−1 Dn = (1 + x2 )Dn−1 − x2 Dn−2
a−b
1 − a−c
Dn = b(a − c)n−1 + a(a − b)n−1 (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
a−b
1 − a−c r2 − (1 + x2 )r + x2 = 0 de racines 1 et x2 .
puis après simplification Si x2 6= 1 alors Dn = λ + µx2n avec λ, µ ∈ C
D0 = 1 et D1 = 1 + x2 donnent
b(a − c)n − c(a − b)n
Dn = 1 − x2n+2
b−c Dn =
1 − x2
Exercice 52 : [énoncé] Si x2 = 1 alors Dn = λn + µ.
Par développement d’un déterminant tridiagonal, D0 = 1 et D1 = 2 donnent
Dn = (a + b)Dn−1 − abDn−2 Dn = n + 1

La suite (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
r2 − (a + b)r + ab = 0 de racines a et b. Exercice 55 : [énoncé]
Si a 6= b alors on peut écrire Dn = λan + µbn et compte tenu des valeurs initiales, En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première
on obtient ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2
an+1 − bn+1
Dn =
a−b Dn = 2 cos θDn−1 − Dn−2
Si a = b alors on peut écrire Dn = (λn + µ)an et on parvient cette fois-ci à
(Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
Dn = (n + 1)an r2 − 2 cos θr + 1 = 0 de racines eiθ et e−iθ .

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Si θ 6= 0 [π] alors Dn = λ cos nθ + µ sin nθ. D0 = 1 et D1 = 2 cos θ donnent (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
 r2 − 2ar + a2 = 0 de racines double a.
λ=1 On a alors Dn = (λn + µ)an avec λ, µ ∈ K.
λ cos θ + µ sin θ = 2 cos θ D0 = 1 et D1 = 2a donnent
puis Dn = (n + 1)an

λ=1
µ = 1/tan θ
Exercice 58 : [énoncé]
Ainsi D’une part
sin(n + 1)θ
Dn = a −b c −d
sin θ
b = (a2 + b2 )(c2 + d2 )
a d c
Si θ = 0 [2π] alors Dn = λn + µ. D0 = 1 et D1 = 2 donnent
D’autre part
Dn = n + 1
a −b c −d ac − bd −(ad + bc)
= = (ac − bd)2 + (ad + bc)2
[2π] alors Dn = (λn + µ)(−1)n . D0 = 1 et D1 = 2 donnent

Si θ = π b a d c ad + bc ac − bd
Dn = (−1)n (n + 1)
Exercice 59 : [énoncé]
Exercice 56 : [énoncé]
En développant selon la première colonne, puis la première ligne et en a) Après calculs
recommençant : Dn = (−n) × 1 × (2 − n) × 3 etc. . . det(A − λI3 ) = (1 − λ)(4 − λ)(2 − λ)
Si n est pair le développement s’arrête sur le calcul de On a donc

n − 1 0
det(A − λI3 ) = 0 ⇐⇒ λ = 1, 2 ou 4
=0
1 0 b) Après résolution de l’équation f (x) = λx pour λ = 1, 2 ou 4, on obtient
Si n est impair le développement s’arrête par l’étape ε1 = e1 − 2e2 + 2e3 , ε2 = e1 − e2 + e3 et ε3 = e1 − 2e2 + e3

0 n − 2 0 0
n − 2 0 0 convenables.
3 0 n − 1 0
= −3 2
0 n
0 n = −3(n − 2)
= 3n(n − 2)
0 2 0 n
0 1 n

0
1 0
0 1 0
Exercice 60 : [énoncé]
En écrivant n = 2p + 1, on parvient à Notons A = (ai,j ) et B = (bi,j ). On sait
n
Dn = (−1)p+1 (1 × 3 × · · · × 2p + 1)2 X Y
det(A + xB) = ε(σ) (aσ(i),i + xbσ(i),i )
σ∈Sn i=1

Exercice 57 : [énoncé] La fonction x 7→ det(A + xB) est continue (car polynomiale) et ne s’annule pas en
En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première 0 (car det(A) 6= 0), donc elle ne s’annule pas sur un voisinage de 0 ce qui résout le
ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2 problème posé.
Dn = 2aDn−1 − a2 Dn−2

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Exercice 61 : [énoncé] Exercice 63 : [énoncé]


Soit A une matrice de GLn (Z). Le déterminant de A ainsi que celui de son inverse
a) En écrivant la première colonne comme somme de deux colonnes on obtient sont des entiers. Puisque
det A × det A−1 = 1
det M = 1 − (−1)n αn
on en déduit det A = ±1. Inversement, si une matrice A ∈ Mn (Z) est de
b) Si det M 6= 0 alors M est inversible et rg M = n. déterminant ±1 alors son inverse, qui s’exprime à l’aide de la comatrice de A, est
Si det M = 0 alors M n’est pas inversible donc rg M < n. à coefficients entiers. Ainsi les matrices de GLn (Z) sont les matrices à coefficients
Or M possède une matrice extraite de rang n − 1 donc rg M = n − 1. entiers de déterminant ±1.
Finalement ( Soit A une matrice de GLn (Z) dont la première ligne est formée par les entiers
n − 1 si − α ∈ Un a1 , . . . , an . En développant le calcul de det A selon la première ligne de la matrice,
rg M =
n sinon on obtient une relation de la forme

a1 u1 + · · · + an un = 1
Exercice 62 : [énoncé]
avec les uk égaux, au signe près, à des mineurs de la matrice A. Ces uk sont donc
a) En sommant toutes les colonnes sur la première colonne des entiers et la relation qui précède assure que les entiers a1 , . . . , an sont premiers
dans leur ensemble.
1 b · · · b
Pour établir la réciproque, raisonnons par récurrence sur n ≥ 2 pour établir qu’il
1 a b existe une matrice à coefficients dans Z, de déterminant 1, dont la première ligne
det M (a, b) = (a + (n − 1)b) .

.. ..
est a1 , . . . , an premiers dans leur ensemble.
.
Pour n = 2. Soient a, b deux entiers premiers entre eux. Par l’égalité de Bézout, on

1 a
peut écrire
puis en retirant la première ligne au suivante au + bv = 1 avec u, v ∈ Z

1
b ··· b Considérons alors la matrice
0 a − b 0
det M (a, b) = (a + (n − 1)b) . = (a + (n − 1)b)(b − a)n−1
 
.. . .. . .. a b
A= ∈ M2 (Z)

0 · · ·
−v u
0 a − b

b) Si a = b = 0 alors Celle-ci étant de déterminant 1, elle appartient à GL2 (Z).


rg M (a, b) = 0 Supposons la propriété établie au rang n ≥ 2.
Soient a1 , . . . , an , an+1 des entiers premiers dans leur ensemble. Posons
Si a = b 6= 0 alors
rg(M (a, b)) = 1 d = pgcd(a1 , . . . , an )
Si a 6= b et a + (n − 1)b 6= 0 alors
Les entiers d et an+1 étant premiers entre eux, il existe u, v ∈ Z tels que
rg M (a, b) = n
Si a 6= b et a + (n − 1)b = 0 alors du + an+1 v = 1

rg M (a, b) = n − 1 De plus, on peut écrire


a1 = da01 , . . . , an = da0n
car M (a, b) possède une matrice de rang n − 1 inversible puisque a 6= b et
a + (n − 2)b 6= 0. avec a01 , . . . , a0n premiers dans leur ensemble.

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Par hypothèse de récurrence, il existe une matrice a) On a


1 1 1
 0
a02 · · · a0n

a1 a b c = (b − a)(c − a)(c − b) 6= 0
 α2,1 α2,2 · · · α2,n 
2
a b2 c2
..  ∈ Mn (Z)
 
 .. ..
 . . .  Par les formules de Cramer
αn,1 αn,2 · · · αn,n  (b−d)(c−d)(c−b)
x=
 (b−a)(c−a)(c−b)
de déterminant 1. (d−a)(c−a)(c−d)
y= (b−a)(c−a)(c−b)
Considérons alors la matrice  (b−a)(d−a)(d−b)
z=

(b−a)(c−a)(c−b)
 0
da02 da0n

da1 ··· an+1
 α2,1 α2,2 ··· α2,n 0  b) On a

 .. .. ..

..  1 1 1
 . . . . 

  a b c = (b − a)(c − a)(c − b)(a + b + c) 6= 0
 αn,1 αn,2 ··· αn,n 0 
3
a b3 c3
−va01 −va02 ··· −va0n u
Par les formules de Cramer
Celle-ci est à coefficients entiers et en développant son déterminant par rapport à (b − d)(c − d)(c − b)(d + b + c)
la dernière colonne, on obtient 1. x=
(b − a)(c − a)(c − b)(a + b + c)
Récurrence établie.
et y, z par symétrie.

Exercice 64 : [énoncé]
On a H −1 = det1 H t Com H avec Com H = (Hi,j ). Exercice 66 : [énoncé]
Par opérations élémentaires, Le système est de Cramer via déterminant de Vandermonde.
(1) + (2) + (3) donne
a+b+c
Q
1≤i<j≤n (aj − ai )(bj − bi )
 
1 x=
det = Q 3
ai + bj 1≤i,j≤n 1≤i,j≤n (ai + bj )
(1) + j 2 (2) + j(3) donne
En simplifiant les facteurs communs, on obtient a + bj 2 + cj
y=
3
Hk,` (−1)k+` (n + k − 1)!(n + ` − 1)!
= et (1) + j(2) + j 2 (3) donne
det H (k + ` − 1)(k − 1)!2 (` − 1)!2 (n − k)!(n − `)! a + bj + cj 2
z=
puis 3
   
Hk,` k+` n+k−1 n+`−1 k+`−2
= (−1) (k + ` − 1) ∈Z Exercice 67 : [énoncé]
det H k+`−1 k+`−1 k−1
Le déterminant du système est

a2 a2

1 a a2 1 a 1 a
2 2 2 2
Exercice 65 : [énoncé] ā 1 a = 0
2 1 − |a| a(1 − |a| ) =
0 1 − |a| a(1 − |a| )
ā ā 1 0 ā(1 − |a| ) 2 4 2
1 − |a| 0 0 1 − |a|

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Si |a| =
6 1 alors est le système est de Cramer et homogène a) Pour A = (ai,j ) ∈ Mn (C) on a

S = {(0, 0, 0)} X n
Y
det A = ε(σ) ai,σ(i)
Si |a| = 1 alors le système équivaut à une seule équation σ∈Sn i=1

x + ay + a2 z = 0 Par suite si tous les ai,j sont entiers, det A l’est aussi.

car les deux autres lui sont proportionnelles. On en déduit b) ( =⇒ ) Si A et A−1 sont à coefficients entiers alors det A ∈ Z et det A−1 ∈ Z.
Or det A. det A−1 = det(AA−1 ) = det In = 1
S = (−ay − a2 z, y, z) | y, z ∈ C Donc det A = det A−1 = ±1.

( ⇐= ) Si det A = ±1 alors A est inversible car de déterminant non nul
Son inverse est
1 t
Exercice 68 : [énoncé] A−1 = Com A = ±t Com A
Les deux systèmes proposés sont de Cramer via déterminant de Vandermonde. det A
a) Si x, y, z est sa solution alors P (a) = P (b) = P (c) = 0 et donc Or la comatrice de A est formée des cofacteurs de A qui sont des entiers car
égaux à des déterminants de matrices à coefficients entiers (car extraites de
P = (X − a)(X − b)(X − c) A).
Ainsi A−1 est une matrice à coefficients entiers
On en déduit

x = abc, y = −(ab + bc + ca) et z = a + b + c


Exercice 70 : [énoncé]
b) Introduisons
P = X 4 − (x + yX + zX 2 )
a) Si rg(A) = n alors A est inversible et sa comatrice l’est alors aussi donc
Si x, y, z est solution alors P (a) = P (b) = P (c) = 0 et donc
rg(Com(A)) = n
P = (X − a)(X − b)(X − c)(X − d)
Si rg(A) ≤ n − 2 alors A ne possède pas de déterminant extrait d’ordre n − 1
Puisque le coefficient de X 3 dans P est nul, la somme des racines de P est non nul. Par suite Com(A) = On et donc
nulle et donc
a+b+c+d=0 rg(Com(A)) = 0
puis
P = (X − a)(X − b)(X − c)(X + (a + b + c)) Si rg(A) = n − 1, exploitons la relation At Com(A) = det(A).In = On .
Soient f et g les endomorphismes de K n canoniquement associés aux
En développant, on obtient matrices A et t Com(A).
On a f ◦ g = 0 donc Im g ⊂ ker f . Comme rg(f ) = n − 1, dim ker f = 1 et par
x = σ3 σ1 , y = σ3 − σ1 σ2 et z = σ12 − σ2
suite rg(g) ≤ 1.
avec σ1 , σ2 , σ3 les expressions symétriques élémentaires en a, b, c. Ainsi rg(Com(A)) ≤ 1.
Comme rg(A) = n − 1, il existe un déterminant extrait non nul d’ordre n − 1
et par suite Com(A) 6= On .
Exercice 69 : [énoncé] Finalement
rg(Com(A)) = 1

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b) Comme At Com(A) = det(A).In on a Cas général


Pour p assez grand, les matrices
det(A) det Com(A) = (det A)n
1 1
Si det A 6= 0 alors A + In et B + In
p p
det Com(A) = (det A)n−1
sont inversibles et commutent donc
Si det A = 0 alors rg(Com(A)) ≤ 1 < n donc        
1 1 1 1
det(Com(A)) = 0 Com A + In Com B + In = Com B + In Com A + In
p p p p
c) Si rg(A) = n alors En passant à la limite quand p → +∞, on obtient
t n−1
Com(Com(A)). Com(A) = det(Com(A)).In = det(A) .In Com(A) Com(B) = Com(B) Com(A)
Donc
t
Com(Com(A)) = det(A)n−1 Com(A)−1
Exercice 72 : [énoncé]
Or t Com(A).A = det(A).In donc Soit M solution de l’équation étudiée.
Puisque
t
Com(A) = det(A).A−1 t
(Com M )M = det(M )In
−1
puis sachant t (B) = (t B)−1 on a : on obtient
t
M M = det(M )In
Com(Com(A)) = det(A)n−2 A
et donc
Si rg(A) ≤ n − 1 et n ≥ 3 alors rg(Com A) ≤ 1 ≤ n − 2 donc tr(t M M ) = n det M
Com(Com(A)) = On Or
n
X
Si n = 2 alors pour tr(t M M ) = m2i,j
i,j=1
   
a b d −c donc det M ≥ 0.
A= , Com(A) = et Com(Com(A)) = A
c d −b a De plus, en passant la relation t M M = det(M )In au déterminant, on obtient

(det M )2 = (det M )n
Exercice 71 : [énoncé]
Cas A et B inversibles Cas n 6= 2
Puisque A et B commutent, leurs inverses commutent aussi On obtient det M = 0 ou 1.
On en déduit Dans le cas det M = 0, on obtient tr(t M M ) = 0 et donc M = On .
Dans le cas det M = 1, on obtient t M M = In et donc M est une matrice
1 t 1 t 1 t 1 t
(Com A) (Com B) = (Com B) (Com A) orthogonale de déterminant 1.
det A det B det B det A Inversement, la matrice nulle et solution de l’équation étudiée et si M est une
En simplifiant et en transposant on obtient matrice orthogonale de déterminant 1 alors
t
Com(A) Com(B) = Com(B) Com(A) (Com M )M = In = t M M

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ce qui donne Com M = M sachant M inversible. Exercice 74 : [énoncé]


Cas n = 2     Il existe u, v ∈ Z tels que u det A + v det B = 1. U = ut (Com A) et
a b d −c V = v t (Com B) conviennent alors.
Pour M = , on a Com M = et donc Com M = M si, et
c d −b a
seulement si, M est de la forme  
a −b
Exercice 75 : [énoncé]
b a
Le coefficient d’indice (i, j) de la comatrice de S est

(−1)i+j ∆i,j
Exercice 73 : [énoncé]
avec ∆i,j le mineur d’indice (i, j) de la matrice S i.e. le déterminant de la matrice
a) On sait AB = BA = det(A)In . obtenue en supprimant la i-ème ligne et la j-ème colonne de S. Or le déterminant
Si rg A = n alors A est inversible donc B aussi et rg B = n. d’une matrice est aussi celui de sa transposée et puisque la matrice S est
Si rg A = n − 1 alors dim ker A = 1 et puisque AB = On , Im B ⊂ ker A puis symétrique, le mineur d’indice (i, j) est égal à celui d’indice (j, i). On en déduit
rg B ≤ 1. que la comatrice de S est symétrique.
De plus, la matrice A étant de rang exactement n − 1, elle possède un mineur
non nul et donc B 6= On . Finalement rg B = 1.
Si rg A ≤ n − 2 alors tous les mineurs de A sont nuls et donc B = On puis Exercice 76 : [énoncé]
rg B = 0. On réalise les opérations élémentaires Cn ← Cn − x1 Cn−1 ,
b) Puisque rg A = n − 1, dim ker A = 1 et dim ker t A = 1. Cn−1 ← Cn−1 − x1 Cn−2 ,. . . , C2 ← C2 − x1 C1 :
Il existe donc deux colonnes X et Y non nulles telles que
1 0 0 ··· 0
1 x2 − x1 x2 (x2 − x1 ) · · · xn−2

ker A = Vect X et ker t A = Vect Y 2 (x2 − x1 )
Vn (x1 , . . . , xn ) = .

.. .. ..
..

. . .
Soit M ∈ Mn (K) vérifiant AM = M A = On .
1 xn − x1 xn (xn − x1 ) · · · xn−2 (xn − x1 )

Puisque AM = On , Im M ⊂ ker A = Vect X et donc on peut écrire par blocs n

M = (λ1 X | . . . | λn X) = XL On développe selon la première ligne et on factorise par ligne :


 n
avec L = λ1 . . . λn ) .
Y
Vn (x1 , . . . , xn ) = (xj − x1 )Vn−1 (x2 , . . . , xn )
La relation M A = On donne alors XLA = On et puisque X 6= 0, on obtient j=2
LA = 0 puis t At L = 0. Ceci permet alors d’écrire L sous la forme L = λt Y
puis M sous la forme On réitère
M = λX t Y n n n
Y Y Y
Inversement une telle matrice vérifie AM = M A = On et donc Vn (x1 , . . . , xn ) = (xj − x1 ) (xj − x2 ) . . . (xj − xn−1 )V1 (xn )
j=2 j=3 j=n
{M ∈ Mn (K) | AM = M A = On } = Vect(X t Y )
avec V1 (xn ) = 1.
Cet espace de solution étant une droite et la matrice B étant un élément non Ainsi Y
nul de celle-ci, il est dès lors immédiat d’affirmer que toute matrice Vn (x1 , . . . , xn ) = (xj − xi )
C ∈ Mn (K) vérifiant AC = CA = On est nécessairement colinéaire à B. 1≤i<j≤n

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Exercice 77 : [énoncé] Ainsi


Considérons le polynôme
ak−1 ak+1 a1n−1 ak1

1
a1 ··· 1 1 ···
P (X) = (X − a1 )(X − a2 ) . . . (X − an ) n+1−k
1 a2 ··· ak−1
2 ak+1
2 ··· a2n−1 ak2
Dk = (−1) σn−k .

.. .. .. .. .. ..
Celui-ci se développe sous la forme . . . . .
1 an ··· ak−1
n ak+1
n ··· ann−1 ak
n
n n−1
P (X) = X + αn−1 X + · · · + α0
En permutant de façon circulaire les n − k dernières colonnes, on obtient
avec α0 , . . . , αn−1 ∈ K et en particulier αn−1 = −(a1 + · · · + an ).
· · · ak−1 ak1 ak+1 · · · a1n−1

Pn−2 1 a 1
En procédant à l’opération Cn ← Cn + k=0 αk Ck+1 , les coefficients de la 1 1

dernière colonne de la matrice sont transformés en


1 a 2 · · · ak−1
2 ak2 ak+1
2 · · · a2n−1
Dk = σn−k .

.. .. .. .. .. .. ..
n−2 . . . . . .
· · · ak−1 ak ak+1 · · · an−1
X
ani αk aki = P (ai ) − αn−1 ain−1 = −αn−1 an−1
1 a
+ i car P (ai ) = 0 n n n n n
k=0
Sachant calculer un déterminant de Vandermonde, on obtient
Ainsi Y
Dk = σn−k (aj − ai )
an−2 an1 an−2 an−1

1 a1 a21 ··· 1
1 a1 a21 ··· 1 1

1≤i<j≤n
an−2 an−2 n−1
n

1 a2 a22 ··· 2 a2 1 a2 a22 ··· 2 a2
.. = −αn−1 ..

. .. .. .. .. .. .. ..
.. . . . .
. . . . .
Exercice 79 : [énoncé]
1 an a2n ··· an−2
n an
n
1 an a2n ··· an−2
n an−1
n
En développant selon la première ligne, on peut affirmer que ∆ est un polynôme
Sachant calculer un déterminant de Vandermonde, on obtient de degré inférieur à n − 1.
n
Pour k ∈ {1, . . . , n},
X Y
Dn = ai (aj − ai ) Y
∆(λk ) = (−1)k+1 (λk − λi )Vn−1 (λ1 , . . . , λ̂k , . . . , λn ) = (−1)n+1 Vn (λ1 , . . . , λn )
i=1 1≤i<j≤n
i6=k

où Vn (a1 , . . . , an ) désigne le Vandermonde de (a1 , . . . , an ).


Exercice 78 : [énoncé] Le polynôme ∆ coïncide en n point avec le polynôme constant égal à
Considérons le polynôme (−1)n+1 Vn (λ1 , . . . , λn ), ils sont donc égaux.
P (X) = (X − a1 )(X − a2 ) . . . (X − an )

Celui-ci se développe sous la forme Exercice 80 : [énoncé]


On a     
P (X) = X n + αn−1 X n−1 + · · · + α0 A B D On AD − BC B
=
C D −C In On D
avec α0 , . . . , αn−1 ∈ K et en particulier αk = (−1)n−k σn−k où les σ1 , . . . , σn et en passant au déterminant, on obtient
désignent les expressions symétriques élémentaires
Pk−1 en a1P
, . . . , an .
n−1  
En procédant à l’opération Cn ← Cn + j=0 αj Cj+1 + j=n αj Cj , les A B
det det D = det(AD − BC) det D
coefficients de la dernière colonne de la matrice sont transformés en C D

P (ai ) − αk aki = −αk aki car P (ai ) = 0 On peut alors conclure sachant det D 6= 0.

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Exercice 81 : [énoncé] a) En multipliant les n dernières lignes par i et les n dernières colonnes aussi :
On a    
A − BD−1 C A B A iB
    
A B In On B det = (−1)n det
= −B A −iB −A
C D −D−1 C In On D
et en passant au déterminant, on obtient puis par opérations sur les lignes
   
  A B A iB
A B det = (−1)n det
det = det(A − BD−1 C) det D = det(AD − BD−1 CD) −B A A − iB −A + iB
C D
et par opérations sur les colonnes
   
A B A + iB iB
Exercice 82 : [énoncé] det = (−1)n det
−B A 0 −A + iB
Supposons pour commencer la matrice A inversible.
Par opérations par blocs : On en déduit
 

A C

I −A−1 C
 
A
 A B
=
0 det = (−1)n det(A + iB) det(−A + iB)
B D 0 I B D − BA−1 C −B A

et enfin
On en déduit
 
A B
det = det(A + iB) det(A − iB)

A
−B A
C

B = det(D − BA−1 C) det A = det(DA − BA−1 CA) 2
D Les matrices A et B étant réelles, cette écriture est de la forme z z̄ = |z| ≥ 0.
b) det(A + iB) det(A − iB) = det(A2 + B 2 ) car A et B commutent donc
Or les matrices A et C commutent donc A−1 et C commutent aussi et det(A2 + B 2 ) ≥ 0.
   
1 2 1 0

A C
c) A = et B = par exemple.
B D = det(DA − BC) 0 1 2 1

d) Si A est inversible, on remarque


Supposons A non inversible.     
Pour p assez grand, la matrice Ap = A + p1 I est inversible et commute avec C donc I O A B
=
A B
−CA−1 I C D 0 −CA−1 B + D
 
Ap C  
det = det(DAp − BC) A B
B D donc det = det(A) det(−CA−1 B + D) = det(AD − CB) car A et C
C D
commutent.
En passant à la limite quand p → +∞, la continuité du déterminant donne
On étend cette égalité auxmatrices
 non inversibles par densité :

A C
 A B
det = det(DA − BC) Les applications A 7→ det et A 7→ det(AD − CB) sont continues et
B D C D
coïncident sur l’ensemble des matrices inversibles commutant avec C. Or cet
ensemble est dense dans l’ensemble des matrices commutant avec C : si A
commute avec C alors pour tout λ > 0 assez petit A + λIn est inversible et
Exercice 83 : [énoncé] commute avec C). Par coïncidence d’applications continues sur une partie
dense, les deux applications sont égales.

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Exercice 84 : [énoncé] Exercice 86 : [énoncé]


On introduit
A0
t 
a) Par opération sur les colonnes puis sur les lignes Op,n−p
N= t 0
B In−p
A B A + B B A + B B
B A A + B A = 0
= On a
A − B 
At A0 + B t B 0 B

MN =
C t A0 + D t B 0 D
b) De façon analogue

A −B A − iB
Or
−B A − iB −B At A0 + B t B 0 At C 0 + B t D 0
 
2
B A = B + iA
= = |A + iB| ≥ 0 t
M (Com M ) = = (det M )n Ip
A 0 A + iB C t A0 + D t B 0 C t C 0 + Dt D0
donc  
Exercice 85 : [énoncé] det(M )Ip B
MN =
On−p,p D
a) Par les opérations Ln+1 ← Ln+1 + L1 , . . . , L2n = L2n + Ln , En passant cette relation au déterminant, on obtient

In
det A =
B det M × det t A0 = det(M )p det D
B + In In + B
puis facilement la relation proposée sachant det M 6= 0.
Par les opérations C1 ← C1 − Cn+1 , . . . , Cn ← Cn − C2n ,

I − B B
det A = n = det(In − B) det(In + B)
On In + B Exercice 87 : [énoncé]
Ainsi A est inversible si, et seulement si, In − B et In + B le sont (i.e.
1, −1 ∈
/ Sp B). a) Cas D inversible
On aurait aussi pu étudier le noyau de A. Sachant C t D = Dt C, on a
b) On peut présumer que l’inverse de A est alors de la forme 
A B
 t
D On
  t
A D − BtC B

=

M N
 C D −t C In On D
N M
et en passant au déterminant on obtient la relation
Puisque  
A B
    
In B M N M + BN N + BM det det t D = det At D − B t C det D

= C D
B In N M BM + N BN + M
et puisque puis la relation voulue sachant det D = det t D 6= 0
(
2 −1
 
M + BN = In M = In − B b) Cas D non inversible
⇐⇒ −1 Posons r = rgC. On peut écrire C = P Jr Q avec P, Q inversibles et Jr la
BM + N = On N = −B In − B 2
matrice (symétrique) dont tous les coefficients sont nuls sauf les r premiers de
on obtient la diagonale qui sont égaux à 1. Considérons alors D0 = D + λP t Q−1 pour
(In − B 2 )−1 −B(In − B 2 )−1
 
A −1
= λ ∈ R.
−B(In − B 2 )−1 (In − B 2 )−1 On peut écrire
D0 = P P −1 Dt Q + λIn t Q−1

On aurait pu aussi inverser l’équation AX = Y

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Si −λ n’est pas valeur propre de P −1 Dt Q, la matrice D0 est inversible. l’étude qui précède donne
Puisqu’une matrice n’a qu’un nombre fini de valeurs propres, la matrice D0
est assurément inversible quand λ → 0+ avec λ assez petit. det Mp = det(Ap D − BC)
De plus, C t D0 est symétrique car
En faisant tendre p vers +∞, on obtient à la limite
t 0 0t t −1t t t −1t t t
C D − D C = C D + λP Jr QQ P − D C − λP Q Q Jr P = 0
det M = det(AD − BC)
Par l’étude qui précède, on obtient
  Il est alors immédiat de conclure que l’inversibilité de M équivaut à celle de
A B AD − BC.
= det At D0 − B t C

det
C D0

et en passant à la limite quand λ → 0+ , on obtient


 
A B
= det At D − B t C

det
C D

Exercice 88 : [énoncé]
Cas où la matrice A inversible :
Pour
−A−1 B
 
In
P =
On In
on a  
A On
MP =
C −CA−1 B + D
On en déduit

det M = det(M P ) = det A × det(−CA−1 B + D)

Or

det A × det(−CA−1 B + D) = det(AD − ACA−1 B) = det(AD − BC)

car la matrice C commute avec les matrices A et B.


On en déduit
det M = det(AD − BC)
Cas général :
Pour p ∈ N∗ assez grand, la matrice Ap = A + 1/pIn est inversible et les matrices
Ap , B, C, D commutent deux à deux. Si on pose
 
Ap B
Mp =
C D

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