Déterminants
Déterminants
Déterminants
Observer que la permutation σ ◦ c ◦ σ −1 est un p-cycle qu’on précisera. Formes multilinéaires alternées
Montrer
2n−1 | det A
Exercice 15 [ 03641 ] [Correction]
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) vérifiant
X Exercice 21 [ 00738 ] [Correction]
∀i ∈ {1, . . . , n} , |ai,i | > |ai,j | Soit A ∈ Mn (K) de colonnes C1 , . . . , Cn .
j6=i Calculer le déterminant de la matrice B de colonnes
b) On suppose en outre
∀i ∈ {1, . . . , n} , ai,i > 0 Exercice 22 [ 02355 ] [Correction]
Soient A, B ∈ Mn (R) telles que AB = BA.
Montrer que det A > 0. Montrer que det(A2 + B 2 ) ≥ 0.
(a2 + b2 + c2 + d2 )(a02 + b02 + c02 + d02 ) = a002 + b002 + c002 + d002 Exercice 37 [ 02693 ] [Correction]
Calculer le déterminant
a1 + x (x)
Exercice 34 [ 03377 ] [Correction] ..
.
(x) an + x
a) Calculer
où x, a1 , . . . , an réels.
a b c
2
a
3 b2 c2
a b3 c3
b) En déduire Exercice 38 [ 00748 ] [Correction]
2
Pour (i, j) ∈ J1 ; nK , on considère ai ∈ R et bj ∈ R tels que ai + bj 6= 0.
a+b b+c c + a
Calculer
2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2
3
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 1
det [déterminant de Cauchy]
ai + bj 1≤i,j≤n
b) En déduire le rang de M (a, b) selon les valeurs des paramètres a et b. Exercice 68 [ 01440 ] [Correction]
Soient a, b, c ∈ C distincts.
a) Résoudre
Exercice 63 [ 03417 ] [Correction]
x + ay + a2 z = a3
On note GLn (Z) l’ensemble formé des matrices inversibles d’ordre n à coefficients x + by + b2 z = b3
entiers dont l’inverse est encore à coefficients entiers.
x + cy + c2 z = c3
Soient a1 , . . . , an des entiers (n ≥ 2). Montrer qu’il existe une matrice de GLn (Z)
dont la première ligne est formée des entiers a1 , a2 , . . . , an si, et seulement si, ces en introduisant : P = X 3 − (x + yX + zX 2 )
entiers sont premiers dans leur ensemble. b) Même question pour
x + ay + a2 z = a4
x + by + b2 z = b4
Exercice 64 [ 00749 ] [Correction]
x + cy + c2 z = c4
1
Établir que l’inverse de la matrice H = i+j−1 est à coefficients entiers.
1≤i,j≤n
Comatrice
Systèmes de Cramer
Exercice 69 [ 01443 ] [Correction]
Exercice 65 [ 01437 ] [Correction] Soit A = (ai,j ) une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans Z.
Soient a, b, c et d des éléments de K. Résoudre sur K les systèmes suivants : a) Justifier que det A ∈ Z.
x+y+z =1
b) Montrer que l’inverse de A existe et est à coefficients entiers si, et seulement
a) ax + by + cz = d avec a, b, c deux à deux distincts.
2 si, det A = ±1.
a x + b2 y + c2 z = d2
x+y+z =1
b) ax + by + cz = d avec a, b, c deux à deux distincts et a + b + c 6= 0.
3 Exercice 70 [ 01444 ] [Correction]
a x + b3 y + c3 z = d3
Soient n un entier supérieur à 2 et A ∈ Mn (K).
a) Établir
Exercice 66 [ 01438 ] [Correction] rg(A) = n =⇒ rg (Com(A)) = n
Résoudre rg(A) = n − 1 =⇒ rg (Com(A)) = 1 .
x+y+z =a
rg(A) ≤ n − 2 =⇒ rg (Com(A)) = 0
x + jy + j 2 z = b
x + j 2 y + jz = c b) Montrer
n−1
en fonction de a, b, c ∈ C. det (Com(A)) = (det A)
Exercice 13 : [énoncé]
Exercice 10 : [énoncé]
L’application ϕ : E n → K définie par
a) La famille (1, i) est une base du R-espace vectoriel C.
n
X Pour a, b ∈ C, l’application ϕa,b : z 7→ az + bz̄ est R-linéaire et sa matrice
ϕ(x1 , . . . , xn ) = detB (x1 , . . . , f (xj ), . . . , xn ) dans la base (1, i) est
j=1
Re a + Re b Im b − Im a
est une forme n-linéaire alternée, donc il existe λ ∈ K tel que ϕ = λ. detB . Im a + Im b Re a − Re b
Par suite
Exercice 21 : [énoncé] n n n
!
La somme des colonnes de B est nulle donc det B = 0. det B = (n − 1) detB
X
Ai , B2 −
X
Ai , . . . , B n −
X
Ai
i=1 i=1 i=1
Puisque A + X = QIn P = QP , la matrice A + X est inversible et donc det(A − xJ) = det(t A + xt J) = det(A + xJ)
det X = det(A + X) 6= 0.
La fonction affine x 7→ det(A − xJ) est donc une fonction paire et par conséquent
On en déduit que la matrice Jr0 est l’identité et donc r = 0 puis A = On .
c’est une fonction constante. On a alors
∀x ∈ R, det(A + xJ) = det(A + 0.J) = det A
Exercice 26 : [énoncé]
La matrice H est équivalente à la matrice J1 dont tous les coefficients sont nuls Exercice 28 : [énoncé]
sauf celui en position (1, 1). Notons P, Q ∈ GLn (R) telles que Raisonnons par récurrence sur n ∈ N∗ .
La propriété est immédiate pour n = 1.
H = QJ1 P
Supposons la propriété vérifiée pour n ≥ 1.
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn+1 (R) vérifiant les propriétés énoncées. En développant le
et introduisons B ∈ Mn (R) déterminée par
déterminant de A selon la première ligne, on obtient
A = QBP n+1
X
det A = (−1)1+j a1,j ∆1,j
La relation j=1
det(A + H) det(A − H) ≤ det A2
avec ∆1,j mineur d’indice (1, j) de la matrice A.
équivaut alors à la relation Puisque la matrice définissant le mineur ∆1,j est à coefficients positifs et que la
somme des coefficients de chaque ligne est inférieure à 1, on peut lui appliquer
det(B + J1 ) det(B − J1 ) ≤ det B 2 l’hypothèse de récurrence et affirmer |∆1,j | ≤ 1.
On en déduit
n+1
Notons C1 , . . . , Cn les colonnes de B et B = (E1 , . . . , En ) la base canonique de X
l’espace Mn,1 (K). On a |det A| ≤ a1,j ≤ 1
j=1
det(B+J1 ) = detB (C1 +E1 , C2 , . . . , Cn ) et det(B−J1 ) = detB (C1 −E1 , C2 , . . . , Cn ) Récurrence établie.
Exercice 29 : [énoncé] d) En retranchant à chaque ligne la précédente (en commençant par la dernière)
a a a a a a a a
a) En développant selon la première ligne,
a b b b 0 b − a b − a b − a
D = = = a(b − a)(c − b)(d − c)
0 a b
a c
a
a b c c 0 0 c − b c − b
0
a 0 c = −a
+ b b
= abc + abc = 2abc a b c d 0 0 0 d − c
b b 0 c
c 0
e) En sommant toutes les colonnes sur la première et en factorisant
b) En sommant les colonnes sur la première et en factorisant
a c c b a + b + 2c c c b 1 c c b
a b c 1 b c
c a b c a + b + 2c a b c 1 a b c
c a b = (a + b + c) 1 a b D = = = (a + b + 2c)
c b a c a + b + 2c b a c b a c
1
b c a 1 c a
b c c a a + b + 2c c c a 1 c c a
En retirant la première ligne aux suivante et en développant sur la première
colonne En retranchant la première ligne aux suivantes et en factorisant
a b c 1 c c b
c a b = (a + b + c) a − b b − c = (a + b + c)(a2 + b2 + c2 − (ab + bc + ca))
0 a − c b − c c − b
c − a a − b D = (a + b + 2c)
b c a
0 b − c a − c c − b
0 0 0 a − b
c) En retranchant la première colonne aux suivantes puis en sommant les
colonnes sur la première donc
a+b b+c c + a
a − c
b − c
2
D = a + b2 b2 + c2 c2 + a2 D = (a + b + 2c)(a − b) = (a + b + 2c)(a − b)((a − c)2 − (b − c)2 )
b−c a − c
a3 + b3 b3 + c3 c3 + a3
puis
a+b c−a c − b 2c c−a c − b
2 D = (a + b + 2c)(a − b)2 (a + b − 2c)
= a + b2 c2 − a2 c2 − b2 = 2c2 c2 − a2 c2 − b2
a3 + b3 c3 − a3 c3 − b3 2c3 c3 − a3 c3 − b3 f) En retirant la première colonne aux suivantes
En factorisant par 2 puis en retranchant la première colonne aux suivantes
1 1
1 1 0 0
D = cos a cos b cos c = cos a cos b − cos a cos c − cos a
c −a −b
2
D = 2 c −a2 −b2
sin a sin b sin c sin a sin b − sin a sin c − sin a
c3 −a3 −b3
Par la formule de factorisation
Enfin en factorisant on se ramène à un déterminant de Vandermonde
p+q p−q
1 1 1
1 1 1
cos p − cos q = −2 sin sin
2 2
D = 2abc c a b = 2abc 0 a − c b − c
c − a sin b+a
sin c+a
c2 a2 b2 0 a2 − c2 b2 − c2 b−a
D = −4 sin sin 2
b+a
2
c+a
2 2 cos 2 cos 2
Finalement
puis
1 1 b−a c−a b−c
D = 2abc(a − c)(b − c) = 2abc(a − c)(b − c)(b − a) D = −4 sin sin sin
a+c b + c 2 2 2
Il reste à déterminer les réels α, β exprimant cette fonction affine. Via L1 ← L1 − Ln , . . . , Ln−1 ← Ln−1 − Ln puis factorisation :
D’une part 1 1
··· 0
a1 +b 1 a1 +bn−1
a1 + x
(x)
a1
(0) (b1 − bn ) . . . (bn−1 − bn )(a1 − an ) . . . (an−1 − an ) .. .. ..
Dn = . . .
β= .. = .. = a1 . . . an (a1 + bn ) . . . (an + bn )(an + b1 ) . . . (an + bn−1 )
1 1
···
. . an−1 +b1 an−1 +bn−1 0
(x) an + x x=0
(0) an 1 ··· 1 1
n Y
X
α= ai Exercice 39 : [énoncé]
j=1 i6=j
a) Par l’absurde, supposons que Pn possède une racine multiple z. Celle-ci vérifie
Pn (z) = Pn0 (z) = 0
Exercice 38 : [énoncé]
On en tire
z n − z + 1 = 0(1) et nz n−1 = 1 (2)
1 1 1
a1 +b1 ··· a1 +bn−1 a1 +bn
1
.. .. ..
(1) et (2) donnent
Dn = det
= . . .
(n − 1)z = n (3)
ai + bj 1 1 1
1≤i,j≤n an−1 +b1 ··· an−1 +bn−1
an−1 +bn
1
a +b ··· 1 1 (2) impose |z| ≤ 1 alors que (3) impose |z| > 1. C’est absurde.
an +bn−1 a +b
n 1 n n
b) Posons χ(X) le polynôme caractéristique de la matrice étudiée. On vérifie
Via C1 ← C1 − Cn , . . . , Cn−1 ← Cn−1 − Cn puis factorisation :
1 + z1 − zi 1 (1)
.
1 1 .
a1 +b1 ··· a1 +bn−1 1
. . ..
(b1 − bn ) . . . (bn−1 − bn ) .. .. ..
χ(zi ) = 1
. . .
Dn = .
(a1 + bn ) . . . (an + bn ) a 1+b · · · 1
an−1 +bn−1 1
..
n−11 1 1
···
a +b a +b
n 1 n n−1
1 (1) 1 1 + zn − zi
En retranchant la i-ème colonne à toutes les autres et en développant par On décompose la première colonne en somme de deux colonnes
rapport à la ième ligne, on obtient
a1 + b1 a1 b1
n
Y b1 0 b1
χ(zi ) = (zj − zi ) = (−1)n−1 P 0 (zi ) .. = .. + .. = a1 E1 + b1 C
. . .
j=1,j6=i
b1 0 b1
Cependant les polynômes χ et P 0 ne sont pas de même degré. . . En revanche,
les polynômes χ et (−1)n (P − P 0 ) ont même degré n, même coefficient avec E1 colonne élémentaire et C colonne constituée de 1.
dominant (−1)n et prennent les mêmes valeurs en les n points distincts On décompose de même chacune des colonnes. On peut écrire
z1 , . . . , zn . On en déduit qu’ils sont égaux. En particulier le déterminant Dn = det (a1 E1 + b1 C, . . . , an En + bn C)
cherché est
χ(0) = (−1)n (P (0) − P 0 (0)) = 2(−1)n On développe par multilinéarité et on simplifie sachant que le déterminant est nul
lorsque la colonne C apparaît deux fois. On obtient
n
X
Exercice 40 : [énoncé] Dn = det(a1 E1 + · · · + an En ) + det(a1 E1 , . . . , bi C, . . . , an En )
On décompose la première colonne en somme de deux colonnes i=1
a + λ1
λ1 a et donc
n
Y n
X n
Y
a 0 a Dn (a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ) = ai + bi ak
.. = .. + .. = λ1 E1 + aC
. . . i=1 i=1 k=1,k6=i
a 0 a
L’expression du coefficient λ(x2 , . . . , xn ) est polynomiale en cos(x2 ) de degré c) La propriété est immédiate pour j = 1 ou j = 2.
au plus n − 2 (car il y a déjà le facteur cos(x2 ) − cos(x1 ) dans le produit) et Pour j = 3, cos(2xi ) = 2 cos2 xi − 1.
puisque cos(x3 ), . . . , cos(xn ) en sont des racines distinctes, on peut écrire Pour j = 4, cos(3xi ) = 4 cos3 xi − 3 cos xi .
n d) det M est une expression polynomiale en cos(x1 ) de degré au plus 3.
Y
λ(x2 , . . . , xn ) = µ(x3 , . . . , xn ) (cos xj − cos x2 ) Puisque cos(x2 ), cos(x3 ), cos(x4 ) sont 3 racines distinctes du polynôme
j=3 correspondant, on peut écrire
4
En répétant la démarche, on obtient Y
det M = λ(x2 , x3 , x4 ) (cos x1 − cos xj )
Y
j=2
det Mn = αn (cos xj − cos xi ) = αn P
1≤i<j≤n
L’expression du coefficient λ(x2 , x3 , x4 ) est polynomiale cos(x2 ) de degré au
Il reste à déterminer la valeur de αn . . . plus 2 (car il y a déjà le facteur cos(x1 ) − cos(x2 ) dans le produit) et puisque
Un calcul immédiat donne α2 = 1. cos(x3 ), cos(x4 ) en sont des racines distinctes, on peut écrire
En développant selon la dernière ligne 4
Y
λ(x2 , . . . , xn ) = µ(x3 , x4 ) (cos x2 − cos xj )
det Mn = cos((n − 1)xn ) det Mn−1 + · · · j=3
où les points de suspensions contiennent une expression polynomiale en En répétant la démarche, on obtient
cos(xn ) de degré < n − 1. Y
En identifiant les coefficients dominant des expressions polynomiale en det M = α (cos xi − cos xj ) = αP4
cos(xn ) dans cette égalité, on obtient 1≤i<j≤4
et
Exercice 43 : [énoncé] 1 cos x1
1 cos x2 = γP2 avec γ = −1
a) Il y autant de facteurs que de paires {i, j} i.e. En développant det M selon la dernière ligne et en considérant le coefficient
dominant de det M vu comme polynôme en cos(x3 ) on obtient
n n(n − 1)
=
2 2 4βP3 = (−1)3 αP3
Puisque Card S4 = 24, det M peut se voir comme la somme de 24 termes qui La suite (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
sont tous inférieurs à 1 en valeur absolue. On en déduit r2 + 2r + 1 = 0 de racine double −1.
Sachant D1 = 0 et D2 = −1, on parvient à
|det M | ≤ 24
Dn = (−1)n−1 (n − 1)
Certains des termes (par exemple 1 × cos(x1 ) × cos(2x2 ) × cos(3x3 )) étant
strictement inférieurs à 1 en valeur absolue, on a aussi
Exercice 49 : [énoncé]
Via Cn ← Cn − Cn−1 , . . . , C2 ← C2 − C1 et en exploitant Cp0 = Cp+1
0
, on obtient
En retirant à chaque ligne la précédente (et en commençant par la dernière)
n−1
0
··· ···
1 1 0 0 C0 ··· Cn−1
..
= ... .. = D
0 1 Dn+1
0 C 1 C 1 0 .
. n
.. . C n−1
. . . C 0 ···
0 1 2 . n−1 2n−2
. C2 C2 C2 .
Dn = .
.. ..
C30 C31 C32 . 0 Finalement
. .. Dn = 1
..
n−2
. Cn−2
0 C 0 1 2 n−2
n−1 Cn−1 Cn−1 · · · Cn−1 [n]
La suite (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
r2 − (a + b)r + ab = 0 de racines a et b. Exercice 55 : [énoncé]
Si a 6= b alors on peut écrire Dn = λan + µbn et compte tenu des valeurs initiales, En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première
on obtient ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2
an+1 − bn+1
Dn =
a−b Dn = 2 cos θDn−1 − Dn−2
Si a = b alors on peut écrire Dn = (λn + µ)an et on parvient cette fois-ci à
(Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
Dn = (n + 1)an r2 − 2 cos θr + 1 = 0 de racines eiθ et e−iθ .
Si θ 6= 0 [π] alors Dn = λ cos nθ + µ sin nθ. D0 = 1 et D1 = 2 cos θ donnent (Dn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
r2 − 2ar + a2 = 0 de racines double a.
λ=1 On a alors Dn = (λn + µ)an avec λ, µ ∈ K.
λ cos θ + µ sin θ = 2 cos θ D0 = 1 et D1 = 2a donnent
puis Dn = (n + 1)an
λ=1
µ = 1/tan θ
Exercice 58 : [énoncé]
Ainsi D’une part
sin(n + 1)θ
Dn = a −b c −d
sin θ
b = (a2 + b2 )(c2 + d2 )
a d c
Si θ = 0 [2π] alors Dn = λn + µ. D0 = 1 et D1 = 2 donnent
D’autre part
Dn = n + 1
a −b c −d ac − bd −(ad + bc)
= = (ac − bd)2 + (ad + bc)2
[2π] alors Dn = (λn + µ)(−1)n . D0 = 1 et D1 = 2 donnent
Si θ = π b a d c ad + bc ac − bd
Dn = (−1)n (n + 1)
Exercice 59 : [énoncé]
Exercice 56 : [énoncé]
En développant selon la première colonne, puis la première ligne et en a) Après calculs
recommençant : Dn = (−n) × 1 × (2 − n) × 3 etc. . . det(A − λI3 ) = (1 − λ)(4 − λ)(2 − λ)
Si n est pair le développement s’arrête sur le calcul de On a donc
n − 1 0
det(A − λI3 ) = 0 ⇐⇒ λ = 1, 2 ou 4
=0
1 0 b) Après résolution de l’équation f (x) = λx pour λ = 1, 2 ou 4, on obtient
Si n est impair le développement s’arrête par l’étape ε1 = e1 − 2e2 + 2e3 , ε2 = e1 − e2 + e3 et ε3 = e1 − 2e2 + e3
0 n − 2 0 0
n − 2 0 0 convenables.
3 0 n − 1 0
= −3 2
0 n
0 n = −3(n − 2)
= 3n(n − 2)
0 2 0 n
0 1 n
0
1 0
0 1 0
Exercice 60 : [énoncé]
En écrivant n = 2p + 1, on parvient à Notons A = (ai,j ) et B = (bi,j ). On sait
n
Dn = (−1)p+1 (1 × 3 × · · · × 2p + 1)2 X Y
det(A + xB) = ε(σ) (aσ(i),i + xbσ(i),i )
σ∈Sn i=1
Exercice 57 : [énoncé] La fonction x 7→ det(A + xB) est continue (car polynomiale) et ne s’annule pas en
En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première 0 (car det(A) 6= 0), donc elle ne s’annule pas sur un voisinage de 0 ce qui résout le
ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2 problème posé.
Dn = 2aDn−1 − a2 Dn−2
a1 u1 + · · · + an un = 1
Exercice 62 : [énoncé]
avec les uk égaux, au signe près, à des mineurs de la matrice A. Ces uk sont donc
a) En sommant toutes les colonnes sur la première colonne des entiers et la relation qui précède assure que les entiers a1 , . . . , an sont premiers
dans leur ensemble.
1 b · · · b
Pour établir la réciproque, raisonnons par récurrence sur n ≥ 2 pour établir qu’il
1 a b existe une matrice à coefficients dans Z, de déterminant 1, dont la première ligne
det M (a, b) = (a + (n − 1)b) .
.. ..
est a1 , . . . , an premiers dans leur ensemble.
.
Pour n = 2. Soient a, b deux entiers premiers entre eux. Par l’égalité de Bézout, on
1 a
peut écrire
puis en retirant la première ligne au suivante au + bv = 1 avec u, v ∈ Z
1
b ··· b Considérons alors la matrice
0 a − b 0
det M (a, b) = (a + (n − 1)b) . = (a + (n − 1)b)(b − a)n−1
.. . .. . .. a b
A= ∈ M2 (Z)
0 · · ·
−v u
0 a − b
Exercice 64 : [énoncé]
On a H −1 = det1 H t Com H avec Com H = (Hi,j ). Exercice 66 : [énoncé]
Par opérations élémentaires, Le système est de Cramer via déterminant de Vandermonde.
(1) + (2) + (3) donne
a+b+c
Q
1≤i<j≤n (aj − ai )(bj − bi )
1 x=
det = Q 3
ai + bj 1≤i,j≤n 1≤i,j≤n (ai + bj )
(1) + j 2 (2) + j(3) donne
En simplifiant les facteurs communs, on obtient a + bj 2 + cj
y=
3
Hk,` (−1)k+` (n + k − 1)!(n + ` − 1)!
= et (1) + j(2) + j 2 (3) donne
det H (k + ` − 1)(k − 1)!2 (` − 1)!2 (n − k)!(n − `)! a + bj + cj 2
z=
puis 3
Hk,` k+` n+k−1 n+`−1 k+`−2
= (−1) (k + ` − 1) ∈Z Exercice 67 : [énoncé]
det H k+`−1 k+`−1 k−1
Le déterminant du système est
a2 a2
1 a a2 1 a 1 a
2 2 2 2
Exercice 65 : [énoncé] ā 1 a = 0
2 1 − |a| a(1 − |a| ) =
0 1 − |a| a(1 − |a| )
ā ā 1 0 ā(1 − |a| ) 2 4 2
1 − |a| 0 0 1 − |a|
Si |a| =
6 1 alors est le système est de Cramer et homogène a) Pour A = (ai,j ) ∈ Mn (C) on a
S = {(0, 0, 0)} X n
Y
det A = ε(σ) ai,σ(i)
Si |a| = 1 alors le système équivaut à une seule équation σ∈Sn i=1
x + ay + a2 z = 0 Par suite si tous les ai,j sont entiers, det A l’est aussi.
car les deux autres lui sont proportionnelles. On en déduit b) ( =⇒ ) Si A et A−1 sont à coefficients entiers alors det A ∈ Z et det A−1 ∈ Z.
Or det A. det A−1 = det(AA−1 ) = det In = 1
S = (−ay − a2 z, y, z) | y, z ∈ C Donc det A = det A−1 = ±1.
( ⇐= ) Si det A = ±1 alors A est inversible car de déterminant non nul
Son inverse est
1 t
Exercice 68 : [énoncé] A−1 = Com A = ±t Com A
Les deux systèmes proposés sont de Cramer via déterminant de Vandermonde. det A
a) Si x, y, z est sa solution alors P (a) = P (b) = P (c) = 0 et donc Or la comatrice de A est formée des cofacteurs de A qui sont des entiers car
égaux à des déterminants de matrices à coefficients entiers (car extraites de
P = (X − a)(X − b)(X − c) A).
Ainsi A−1 est une matrice à coefficients entiers
On en déduit
(det M )2 = (det M )n
Exercice 71 : [énoncé]
Cas A et B inversibles Cas n 6= 2
Puisque A et B commutent, leurs inverses commutent aussi On obtient det M = 0 ou 1.
On en déduit Dans le cas det M = 0, on obtient tr(t M M ) = 0 et donc M = On .
Dans le cas det M = 1, on obtient t M M = In et donc M est une matrice
1 t 1 t 1 t 1 t
(Com A) (Com B) = (Com B) (Com A) orthogonale de déterminant 1.
det A det B det B det A Inversement, la matrice nulle et solution de l’équation étudiée et si M est une
En simplifiant et en transposant on obtient matrice orthogonale de déterminant 1 alors
t
Com(A) Com(B) = Com(B) Com(A) (Com M )M = In = t M M
(−1)i+j ∆i,j
Exercice 73 : [énoncé]
avec ∆i,j le mineur d’indice (i, j) de la matrice S i.e. le déterminant de la matrice
a) On sait AB = BA = det(A)In . obtenue en supprimant la i-ème ligne et la j-ème colonne de S. Or le déterminant
Si rg A = n alors A est inversible donc B aussi et rg B = n. d’une matrice est aussi celui de sa transposée et puisque la matrice S est
Si rg A = n − 1 alors dim ker A = 1 et puisque AB = On , Im B ⊂ ker A puis symétrique, le mineur d’indice (i, j) est égal à celui d’indice (j, i). On en déduit
rg B ≤ 1. que la comatrice de S est symétrique.
De plus, la matrice A étant de rang exactement n − 1, elle possède un mineur
non nul et donc B 6= On . Finalement rg B = 1.
Si rg A ≤ n − 2 alors tous les mineurs de A sont nuls et donc B = On puis Exercice 76 : [énoncé]
rg B = 0. On réalise les opérations élémentaires Cn ← Cn − x1 Cn−1 ,
b) Puisque rg A = n − 1, dim ker A = 1 et dim ker t A = 1. Cn−1 ← Cn−1 − x1 Cn−2 ,. . . , C2 ← C2 − x1 C1 :
Il existe donc deux colonnes X et Y non nulles telles que
1 0 0 ··· 0
1 x2 − x1 x2 (x2 − x1 ) · · · xn−2
ker A = Vect X et ker t A = Vect Y 2 (x2 − x1 )
Vn (x1 , . . . , xn ) = .
.. .. ..
..
. . .
Soit M ∈ Mn (K) vérifiant AM = M A = On .
1 xn − x1 xn (xn − x1 ) · · · xn−2 (xn − x1 )
Puisque AM = On , Im M ⊂ ker A = Vect X et donc on peut écrire par blocs n
P (ai ) − αk aki = −αk aki car P (ai ) = 0 On peut alors conclure sachant det D 6= 0.
Exercice 81 : [énoncé] a) En multipliant les n dernières lignes par i et les n dernières colonnes aussi :
On a
A − BD−1 C A B A iB
A B In On B det = (−1)n det
= −B A −iB −A
C D −D−1 C In On D
et en passant au déterminant, on obtient puis par opérations sur les lignes
A B A iB
A B det = (−1)n det
det = det(A − BD−1 C) det D = det(AD − BD−1 CD) −B A A − iB −A + iB
C D
et par opérations sur les colonnes
A B A + iB iB
Exercice 82 : [énoncé] det = (−1)n det
−B A 0 −A + iB
Supposons pour commencer la matrice A inversible.
Par opérations par blocs : On en déduit
A C
I −A−1 C
A
A B
=
0 det = (−1)n det(A + iB) det(−A + iB)
B D 0 I B D − BA−1 C −B A
et enfin
On en déduit
A B
det = det(A + iB) det(A − iB)
A
−B A
C
B = det(D − BA−1 C) det A = det(DA − BA−1 CA) 2
D Les matrices A et B étant réelles, cette écriture est de la forme z z̄ = |z| ≥ 0.
b) det(A + iB) det(A − iB) = det(A2 + B 2 ) car A et B commutent donc
Or les matrices A et C commutent donc A−1 et C commutent aussi et det(A2 + B 2 ) ≥ 0.
1 2 1 0
A C
c) A = et B = par exemple.
B D = det(DA − BC) 0 1 2 1
Si −λ n’est pas valeur propre de P −1 Dt Q, la matrice D0 est inversible. l’étude qui précède donne
Puisqu’une matrice n’a qu’un nombre fini de valeurs propres, la matrice D0
est assurément inversible quand λ → 0+ avec λ assez petit. det Mp = det(Ap D − BC)
De plus, C t D0 est symétrique car
En faisant tendre p vers +∞, on obtient à la limite
t 0 0t t −1t t t −1t t t
C D − D C = C D + λP Jr QQ P − D C − λP Q Q Jr P = 0
det M = det(AD − BC)
Par l’étude qui précède, on obtient
Il est alors immédiat de conclure que l’inversibilité de M équivaut à celle de
A B AD − BC.
= det At D0 − B t C
det
C D0
Exercice 88 : [énoncé]
Cas où la matrice A inversible :
Pour
−A−1 B
In
P =
On In
on a
A On
MP =
C −CA−1 B + D
On en déduit
Or