BOTANI Et SYTEM ''' PROPRE 87
BOTANI Et SYTEM ''' PROPRE 87
BOTANI Et SYTEM ''' PROPRE 87
Leur morphologie :
- Leur morphologie ou constitution externe (morphos=
forme ; logos= science) ;
- Leur anatomie ou constitution interne (anatom=
dissection).
Leur fonctionnement : leur physiologie (physio= nature).
1.0. INTRODUCTION
Une plante possède les organes végétatifs (racine, tige et feuille) qui la
permettent de se nourrir et s’accroître et les organes de reproduction
(fleurs, fruits et graines) qui la permettent de reproduire une nouvelle
plante. L’étude des organes de la plante s’appelle « organographie ».
1.1. LA RACINE
1.1.0. Introduction
La racine est le premier organe qui sort de la graine. Elle s’enfonce
généralement dans le sol pour y fixer la plante et y puiser la nourriture.
Elle est distincte de la tige par les caractères suivant :
- Elle croit généralement vers le bas
- Elle ne verdit pas ;
- Elle ne porte pas les feuilles ;
- Elle est non segmentée.
1. Racines pivotantes :
2. Racines fasciculées
3. Racines adventives
Ce sont les racines qui se forment à la base des tiges des graminées, sur
les nœuds généralement, ou sur des tiges souterraines ou encore sur des
fragments des tiges qui ne tardent pas à s’enraciner lorsqu’on les enfouit
au sol. Ex : Bouturage ou marcottage. Les racines formées au niveau des
nœuds inférieurs de certaines plantes telle que Maïs, Blé, Sorgho, Mil,
Canne à sucre sont des racines adventives.
Les trois sortes des racines que nous venons de voir peuvent subir des
modifications importantes. Dans les lignes qui suivent, nous décrivons
certaines de ces modifications.
b) Racines crampons
c) Racines suçois :
Ce sont des racines adventices qui naissent sur la tige de certaines liantes
pour s’approcher au support. Elles une fonction mécanique (fixation de la
plante à l’écorce).
Ce sont des racines qui pendent librement en l’air. Il s’agit des racines des
plantes qui croissent en se servant d’elles comme support sans leur être
parasite. Ces racines ont une fonction vitale, celle d’absorption de
l’humidité de l’aire ambiante.
Ce sont des fortes racines adventives qui naissent dans la partie intérieure
de la tige et dans la partie aérienne chez certaines plantes.
Ex : Musanga cecropioides.
Ce sont des racines dont la partie la plus large est située au centre et ont
la forme d’un fusil.
Ex : Radish
1.2. LA TIGE
1.2.0. Introduction
La tige est la partie aérienne de la plante. Elle est segmentée, porte des
feuilles, généralement verte avec une croissance normale vers le haut.
1.2.1. Parties de la tige
La tige principale porte des feuilles, et parfois des fleurs et des fruits. La
tige comprend le bourgeon, les nœuds et les entre-nœuds.
a) Bourgeon terminal :
b) Nœuds et entre-nœuds
Ce sont les plus fréquentes, depuis celle des herbes les plus modestes
jusqu’à celles des arbres les plus élevés. Elles n’ont pas toutes le même
port. On distingue dans ce groupe les types suivants :
a) Tiges dressées
Ce sont des tiges qui s’élèvent à peu près verticalement. La plupart des
herbes de nos champs, des arbres, arbustes et des arbrisseaux ont des
tiges dressées.
On appelle « tronc », les tiges dressées des grands arbres. Ils ont la forme
d’un cône allongé et s’épaississent d’année en année. Les troncs de
palmier s’appellent des « stipes ». Ils ont une forme cylindrique et ne
grossissent plus. Les tiges dressées des graminées ont reçu le nom de
« chaumes». Elles sont creuses et divisée en compartiments par des
cloisons transversales.
On les appelle aussi des tiges grêles, qui au lieu de s’élever verticalement,
courent à la surface du sol. Au niveau des nœuds peuvent apparaitre des
racines adventives, et les bourgeons axillaires peuvent donner des
nouvelles plantes mères par rupture du stolon.
c) Tiges grimpantes
Ce sont des tiges qui s’élèvent au- dessus de sol en s’aidant d’un support.
Elles sont attachées à ce support de diverses manières :
Ce sont des « plantes volubiles ». Il est à noter que, pour une même
espèce, l’enroulement se fait toujours dans le même sens.
Des plantes se trouvant surtout dans les milieux secs voient leurs tiges et
leurs rameaux transformés qui se produit par exemple chez certains
Genêts et Ajones.
a) Les rhizomes
b) Les bulbes
c) Tiges tuberculeuses
a). Arbre : C’est une plante ligneuse de grande taille (plus de 10m de
haut), dont la tige épaisse forme toujours le tronc, qu’on appelle Fût.
Ce tronc supporte plusieurs branches formant avec le rameaux et les
feuilles la cime ou Houppier. Cette dernière présente toutes formes
dont les principales sont les suivantes :
b). Arbustes :
C’est un arbre de petite taille (4- 8m de hauteur) qui se ramifie tout près
de sol. Il n’a pas de tronc, et possède quelques mètres de hauteur.
Il s’agit d’un arbre ou d’un petit arbre (2- 4m de haut) caractérisé par une
tige ramifiée dès la base ou par plusieurs tiges qui naissent d’une souche
commune. Il n’a pas de tronc distinct.
C’est une plante semi ligneuse appelée aussi sous ligneuse ou sous
arbustive qui possède une base ligneuse et perd ses rameaux à la fin de
chaque période de végétation.
Ass YANNICK TSONGO
0975154088Page 12
BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
e). Géo frutex
C’est une plante dont la partie ligneuse se trouve dans le sol. Ce sont des
plantes appelées périophytes (qui signifie adapter au passage du feu).
f). Lianes
Ce sont des plantes ligneuses qui sont soit volubiles, soit qu’elles
s’appuient sur d’autres plantes.
* Port étalé : Les branches sont disposées sur un plan plus ou moins
horizontal.
* Port pleureur : Les extrémités des branches sont courbées vers le bas
c’est –à-dire les branches retombent vers le bas.
* Port tortueux ou sinueux : Les branches sont dans toutes les directions
* Port grimpant : C’est une tige non rigide qui s’appuie sur d’autres
plantes. Ainsi certaines tiges sont munies d’organes
spéciaux tels que : vrilles, épines, crochets.
* Port volubile : C’est une tige non rigide qu’on enroule autour d’autres
plantes, mais elle n’atteint pas la cime des arbres.
Les feuilles sont atrophiées ou réduites, les tiges et les rameaux sont verts
et assurent la photosynthèse source de la sève élaborée
b). Cladodes
Les tiges conduisent vers les feuilles les matières nutritives absorbées par
les racines. C’est par de mince tubes ou vaisseaux (Xylène) que la sève
brute (la sève minérale) monte vers les feuilles.
Elles peuvent aussi devenir des réservoirs d’eau pour les périodes de
sécheresse (Ex : Cas d’Euphorbe) ou des réservoirs des matières
Ass YANNICK TSONGO
0975154088Page 14
BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
alimentaires (ex : Amidon des tubercules de la pomme de terre, sucre des
tiges de canne, etc.).
1.3. LA FEUILLE
1.3.1. Introduction
Tout au long de la tige et les rameaux sont reparties les feuilles. Une
feuille est essentiellement constituée par une lame verte aplatie appelés
« limbe ». Elle est rattachée à la tige par un « pétiole » à peu près
cylindrique, mais légèrement creusé d’u sillon à sa partie supérieure. Ce
pétiole se prolonge sur le limbe par une nervure principale qui se ramifie
en de nombreuses nervures secondaire formant un réseau très dense. Les
bords de limbe sont plus au moins sinueux. Les feuilles se sont
développées à partir du bourgeon terminal ou des bourgeons axillaires.
Très jeunes, elles s’imbriquent les une dans les autres pour former ces
bourgeons. Ainsi distingue-t-on dans la feuille une face ventrale qui
regardait vers l’axe du bourgeon, et la face dorsale. Chez de nombreuses
plantes la face ventrale devient la face supérieure et la face dorsale la face
inférieure.
Les feuilles de nombreuses plantes différentes les unes des autres par des
caractères concernant le pétiole, le limbe, les nervures et la disposition sur
la tige.
A. Le pétiole
B. Le limbe
1) Feuilles simples
Ce sont celles dont le limbe est d’une seule pièce, mais il peut néanmoins
présenter sur son bord des dentelures ou des découpures plus ou moins
profondes. Parmi les feuilles simples, nous trouvons :
a. Les feuilles entières : dont le limbe est uni et lisse sur les
bords ;
b. Les feuilles hastées : qui ont seulement deux lobes vers la base,
ce qui lui fait ressembler à un fer de lance ;
c. Les feuilles dentées, le limbe gaine de petites dents aigues. Ces
dents sont terminées par de véritables épines :
Les feuilles crénelées, dont les dents ont un bord mousse
arrondi. Ex : Morette amer.
Les feuilles lobées ; dont les découpures arrondies sont
largement festonnées. Si les lobes sont placés symétriquement
par rapport à l’axe longitudinal de la feuille, celle-ci est
« pennatilobée ». S’ils convergent vers le point d’attache du
pétiole, elle est « palmatilobée ».Les feuilles découpées, dont le
limbe présente des échancrures parfois très profondes. Si les
échancrures n’atteignent pas la nervure centrale, on dit que les
feuilles sont « partîtes », si elles atteignent la nervure centrale,
elles sont « séquées ». si les découpures sont disposées de part et
d’autre de la nervure centrale, les feuilles seront
Ce sont celles dont le limbe est formé d’un certain nombre de pièces
ressemblant à de petites feuilles et que l’on appelle « folioles ». Le nombre
et la disposition de ces pièces sur la nervure principale varie. On peut
distinguer :
3) Les nervures
L’insertion des feuilles sur la tige ne se fait pas au hasard, mais suit des
règles bien précises. On distingue :
Le rachis primaire supporte des pernnes qui elles mêmes sont formées d’un
pétiole secondaire d’un rachis secondaire portant à son tours de pétiolettes
et de limbes des folioles.
Dans ce cas le rachis foliaire est deux fois ramifié. Ce type de feuilles est
très peu fréquent on peut le trouver chez Les guinensis.
Les folioles sont disposées en en ventaille comme les doigts d’une main.
Remarque :
- Dans le cas d’une feuille à trois folioles, chaque solide peut être
d’abord sans pétiole, on appelle Trifoliepennée
- Dans le cas d’une feuille unifoliée, il est très délicat parce que la
confusion est possible entre cette dernière et une feuille simple d’où la
distinction suivante : la foliole articulée sur le pétiole et la foliole
pouvant se séparer aisément du pétiole sans déchiré le tissu : c’est
une feuille composée unifoliolée.
Chez certaines plantes, toutes les feuilles ne sont pas identiques. On dit
qu’il ya polymorphisme foliaire. Ce phénomène est dû à l’influence du
milieu et peut être également le résultat de l’action d’un facteur interne.
1° Pétiole et gaine
C’est une feuille sans pétiole c’est – à – dire une feuille qui n’a pas de
pétiole.
C’est une feuille sessile dont la base entoure plus ou moins complètement
la tige ou les rameaux.
C’est une feuille dont le limbe parait être traversé par les rameaux lorsque
les deux moitiés de la base sont soudées
C’est une feuille dont le pétiole est inversé sur le limbe même.
6°. Le limbe
La plante décompose ce mauvais gaz (CO2) et avec la sève minérale qui est
montée des racines, elle forme des substances farineuses, sucrées,
huileuses, etc. ces substance que les plantes seules savent fabriquer,
grâce à leur chlorophylle, sont alors digérer et servent à développer la tige,
les racines et surtout les graines.
1.4. LA FLEUR
2°) Au centre de la fleur se trouve l’organe femelle ou pistil qui est carpelle.
Les parties du carpelle sont l’ovaire, le style et le stigmate.
Quand les fleurs mâles et femelles se trouvent sur une même plante, on
parle de plantes monoïque, et si elles sont séparément sur des plantes, on
parle de plante dioïque.
1.4.2.1. La corolle
Fleur à corolle régulière dont les pétales ont à peu près la même
forme et les mêmes dimensions ;
Fleur à corolle irrégulière dont les pétales ont des dimensions
différentes ;
Fleur à corolle dialypétale dont les pétales sont libres ;
Fleur à corolle gamopétale dont les pétales sont soudés.
Quand les anthères sont soudées, on parle des étamines synanthérées. Les
staminodes sont des étamines stériles.
Le réceptacle forme une coupe, l’ovaire est libre dans la coupe et les autres
pièces florales sont situées sur le bord de cette coupe. (G) : fleur périgyne.
Les carpelles sont les organes portant les ovules. Un ovaire est
unicarpellaire s’il est formé par un seul carpelle, dans le cas contraire, il
est pluricarpelle. Si les carpelles sont indépendants l’un de l’autre et
menu chacun d’un style et stigmate libre ; l’ovaire est dit apocarpe. Si les
carpelles sont soudés, l’ovaire est dit syncarpe et peut être dans ce cas
uni ou pluriloculaire selon le nombre de loges ou cavités contenant les
ovules.
b) Placentation
Les ovules sont insérés dans les carpelles en des endroits appelé
placentas. Le placenta chez les plantes supérieures est simplement le lieu
d’insertion des ovules et non pas un tissu nourricier spécialisé telle qu’il
se rencontre chez les animaux.
C. Les ovules
Les 4 verticilles étudiés sont des pièces florales obligatoires qu’une fleur
doit comporter pour être complète. Tout fois, d’autres appareils peuvent
être produits secondairement et sont également une bonne valeur
systématique. Les disques et les nectars font parties.
Les fleurs sont tri, tétras, penta ou polymères selon qu’elles ont 2, 3, 4, 5
ou de nombreuses pièces florales, la fleur est isomère dans le cas
contraire, elle est hétéromère.
Les fleurs sont cycliques ou verticillées si les pièces florales sont disposées
en verticille, et peuvent être iso ou hétérocyclique lorsqu’elles ont le même
nombre de pièces florales ou non.
Dans le cas où chaque pédicelle se termine par une seule fleur, la fleur est
dite solitaire.
1.4.3.2. L’inflorescence
a) L’Epi : L’axe floral est allongé et porte des fleurs sans pédicelle
(fleurs sessiles). Ex : Maïs, Millet, Sorgho, etc. ;
b) Le Capitule : Réunion des feuilles sessiles ou à pédicelle très
court insérées sur le renflement de l’extrémité de l’axe. Ce renflement
de l’axe peut être parfois creuse en bouteille ;
c) Le Racème : Axe floral simple portant des axes secondaires
indéterminés plus ou moins égaux insérées plus au moins à la même
distance l’un de l’autre et terminés par une fleur ;
d) Le Corymbe : Sorte de racème dont le pédicelle des fleurs
inférieures sont allongés pour amener leurs fleurs au même niveau
que les supérieures ;
e) L’Ombelle : Ressemble au corymbe, mais avec tous les
pédicelles floraux insérés au même point.
La plupart des fleurs peuvent être comptées. Dans le racème par exemple
si les axes secondaires sont eux-mêmes ramifiés, on a un racème de
racèmes (pédicule).
1.5.0. Introduction
Exocarpe
Matières nutritives
Mésocarpe
La graine
Endocarpe
Les fruits ont des formes et de structures très diverses, mais nous pouvons
facilement les déverser en deux catégories :
Les akènes vrais sont les fruits formés par un seul carpelle, donnant un
péricarpe sec indéhiscent, contenant une seule graine. Les akènes peuvent
être groupés, associés par deux ; ce sont des « diakènes ». Si les deux
akènes soudés possèdent des ailes membraneuses, on les appelle « des
disamares ». Les akènes peuvent être groupés en plus grand nombre : les
fruits sont alors des polyakènes. Ex : Tetrakènes avec quatre akènes
2. Les caryopses
Les caryopses sont des akènes un peu particuliers. Si nous examinons une
coupe exécutée à travers un grain de blé ou du riz, on voit que le péricarpe
est entière soudé à la graine. C’est ce qui caractérise un caryopse.
Pour libérer leurs graines, les fruits secs déhiscents peuvent s’ouvrir de
diverses manières :
1. Capsule
La capsule globuleuse
Les fentes sont a peine ébauchées, si bien que lorsqu’ ouvert, les fruits a
seulement son sommet dentelé.
Pyxide
La gousse
Le fruit est formé par un seul carpelle et s’ouvrant par deux fentes
longitudinales, l’une entre les lignes placentaires, l’autre diamétralement
opposé. Exemple : Arachide, Haricot, Soja, etc.
Follicules
Fruits s’ouvrant par une seule fente, se réduisant entre les lignes
placentaires dans chaque complément.
Dans les fruits charnus, l’épicarpe reste mince et forme la paroi externe
colorée du fruit mais le mésocarpe et l’endocarpe subissent des
modifications qui nous permettent de faires des distinctions. Ils
comprennent les baies et les drupes.
Les baies et les drupes sont très fréquentes, la baie n’a pas d’endocarpe et le
plus souvent avec de nombreuses graines (ex : Papaye, Goyave, Tomate…).
Les graines ne sont pas protégées, elles sont disséminées dans la pulpe (la
chair).
Les faux fruits sont des fruits dont une partie charnue est d’origine non-
ovarienne, c’est-à-dire une partie du calice ou le réceptacle participe da ns
sa formation. Exemple : La pomme cajou.
- Poussière qui reste collé sur les troncs d’arbres, sur la terre humide et
dans les eaux des lacs et des étangs ;
- Filaments verts qui flottent dans les eaux tranquilles ;
- Lanières qui flottent la mer grâce à des poches d’aires (oxygène) en
forme de boules.
N.B : Dans les trois cas, les matières nutritives sont libérées par l’action
des enzymes. On distingue les types suivants :
3°. Les champignons si petits qu’on ne peut plus distinguer à l’œil nu, ni
même pour certain à l’aide de microscope. Ce sont les bactéries qu’on
appelle ordinairement microbes. Ils sont formés d’une seule cellule et
se produisent en se divisant sans cesse en deux. Ils occasionnent
beaucoup de maladies, comme la tuberculose.
Les lichens forment des plaques sur les rochers et les arbres ou pendant
en barbe sur les troncs et les branches d’arbres. Ce sont des plantes
bizarres, constituées d’un mélange d’algues avec les champignons qui se
passent mutuellement les substances absorbées (donc symbiose). Les
lichens parviennent ainsi à vivre là où les plantes mourraient. Ex : sur les
rochers et les hautes montagnes.
Les algues et les champignons sont classés dans les groupes des
Thallophytes qui sont des organismes qui n’ont pas d’organes
comparables aux racines, tiges et feuilles de vivants supérieurs.
Ce sont des végétaux avec tiges et feuilles, mais pas des racines véritable.
Elles n’ont que des filaments rhizoïdes (filament absorbant) : ce sont des
Bryophytes.
Les hépatiques ressemblent aux mousses, mais leurs tiges et feuilles sont
délicates. Certaines espèces se présentent sous forme de rubans verts et
Thalles. On rencontre ces dernières au voisinage des eaux et dans les lieux
humides.
Ces végétaux ont une tige, des feuilles et des racines. Ils ont appelé les
ptéridophytes. Ce sont les cryptogames vasculaires. A la face inférieure des
feuilles généralement, sont situés les organes producteurs des spores
appelés sporanges.
Chez les prèles ces organes sont réunis au sommet de certains rameaux.
Chez les fougères les organes males et femelles sont sur la même lame
tandis que chez les prèles, les lames ne portent que les organes de même
espèces.
Spermatozoïdes l
Prothalle femelle
(n) e
(n)
u
Oosphère (n)
r
Embryon (2n)
(Dans la graine)
b). Les feuille opposées, bois secondaires avec taches. Périanthe présent.
Pas des caneaux sécréteurs. Les spermatozoïdes non cillés : classe des
Gnetopsida (1. Ordre des Gnetales ou Chlamydaspermées).
Fleur
Etamines
Carpelles
Anthères
Ovules
Plantules (2n) Anthères
Anthères Division réductionnelles ou
méiose
Germination
Spermatozoïde Sac embryonnaire
s
Oosphère
Embryon
Fécondation
Œuf fécondé
DansSegmentation
la graine de l’œuf fécondé et maturation de la
graine
Les fleurs trimères (le nombre des pièces dans un verticille est 3 ou un
multiple de 3). Exemple : palmier, oignon, poireau, jacinthe d’eau, les
graminées (céréales : maïs, riz, sorgho, millet,…….et les herbes).
2. Les Dicotylédones
a). Les Dialypétales : appelées aussi Choripétales, elles ont des fleurs à
pétales libres, quelques fois absents.
b). Les gamopétales : appelées aussi Sympétales, elles ont des fleurs à
pétales soudées vertes disposées en touffe ou aplaties de couleur verte.
Exemple : Aspargulus.
4.1. LA FEUILLE
Des feuilles de Bégonia Rex, kalache cranta ainsi que des certaines autres
plantes dont on incisé les nervures et qu’on applique sur des sables
humides, émettent des racines et pousses aériennes qui forment des plantes.
Les feuilles de certaines plantes grasses détachées et posées sur le sol
régénèrent, elles aussi des plantes entières.
4.1.2. Ornementation
Epinard, Amarantes, Morelle amer,… d’une part tabac, Thé, Eucalyptus etc.
d’autre part.
4.2. LA TIGE
b) Les tiges herbacées, encore souples, peuvent être courbées sans se casser.
Il est donc facile d’imposer une forme ou une direction artificielle aux
jeunes arbres fruitiers ou d’ornements, forme ou direction qu’ils
conservent après lignification.
Après avoir formé (donner une forme à) ses arbres, l’arboriculteur cherche à
leur faire produire des fruits. Dans ce but, il oblige les bourgeons à
s’épanouir et il limite le nombre des ramifications. A ce sujet, les arbres
doivent porter, chaque année, à la fois :
4.2.3. Ornementation
De port naturel ;
De leurs tiges retombantes.
4.3. LA RACINE
a) Les racines des arbres après avoir plongées dans le sol remontent vers la
surface pour puiser leur nourriture dans les couches vivantes et riches du
terrain.
En conséquence :
1. Les labours peuvent blesser ou briser les racines qui reviennent vers la
surface, d’où les résultats satisfaisants obtenus par les techniques
culturales sans travail du sol de verger et de vignes.
Pour bien exploiter, on fait succéder sur la même parcelle des plantes à
racines superficielles comme le blé, à des plantes à racines profondes comme
la betterave. Cette fertilisation accomplit des progrès.
4.4. La fleur
L’analyse florale établit la parenté entre les espèces. Elle sert de base à la
classification actuelle des phanérogames (plantes à graines). Inversement, en
recherchant la constitution d’une fleur, il devient possible de situer la plante
que l’on porte à la main dans la systématique. La systématique des plantes
ayant pour but la description, l’identification et la classification des
plantes.
1. Ornementation
L’immense diversité des dimensions, des formes et des couleurs des fleurs
offre à qui veut décorer une table, une pièce, un appartement, un gradin ou
un parc, un choix d’espèces et des variétés de plus en plus vaste à mesure
que leur culture s’étend en tous lieux et en toutes saisons.
2. Production d’essences
Les calices, les pétales des roses et de bien d’autres fleurs , contiennent des
essences recherchés pour leur parfum . La culture des plantes à parfum
couvre de milliers d’hectares dans le midi de la France par exemple.
3. Apiculture
4. Thérapeutique
5. Alimentation
Donc les abeilles pollinisent à elles – seules la moitie des espèces des
plantes à fleurs (gymnospermes et angiospermes. Cfr. Chap. 2)
1. De nombreux fruits décorent par leur forme ou par leur couleur, les
plantes qui le portent. Exemple : orangé amer ;
L’intérêt agricole et horticole des connaissances sur les graines porte sur les
points suivants :
Quand les graines reproduisent fidèlement les plantes dont elles sont issues,
l’agriculteur les utilise pour établir ou étendre ses cultures : céréales (mais,
riz, sorgho, millet, froment) ; Légumineuses (arachide, soja, haricot, niébé…)
et autres plantes.
Si les graines ne transmettent pas tous les caractères de leurs parents, les
agriculteurs se tournent vers la multiplication végétative : bouturage ,
marcottage , greffage , drageonnage , éclatée…
2. Alimentation
L’essentiel des calories( énergie ) , ainsi qu’ une bonne partie des protides
( protéines ) et des lipides ( huiles ) apportés à notre organisme à celui de la
majorité des animaux domestiques viennent des gaines de graminées
( blé ,millet, mais , riz…) ou des légumineuses ( arachide ,haricot, soja ,
pois…).
O. INTRODUCTION
Classification
Ass YANNICK TSONGO
0975154088Page 56
BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
On ne peut en effet, décrire un objet sans lui assigner nom qui le définira
par la suite, ni inversement donner un nom à un objet sans le définir ou le
décrire. Il s’agit en effet de deux aspects distincts d’un même problème
ayant pour l’objet l’identification des végétaux.
La branche de la botanique systématique qui décrit et identifie les
végétaux s’appelle « Taxonomie » ; Elle compare les végétaux entre eux
suivant différents critères qui en font ressortir les différences et les
analogies. On peut S’imaginer qu’un agronome qui reçoit un paquet
constitué des plantes et à qui on demanderait de les identifier sans qu’il
dispose des ouvrages de la systématique nécessaire ; il va dans ce cas
comparer les différentes plantes entre elles et les tirer en « tas » des
plantes identiques. Il devra alors désigner chaque tas par une appellation
A, B, C p.e ou 1, 2, 3,… ou encore par des noms répandus dans les
langages populaires.
Par la suite s’il rencontre les mêmes végétaux, il pourra les désigner par le
nom qu’il leurs a donné et même en faire une description très complète.
La nature est énormément hétérogène, pour ce retrouvé dans cette
hétérogénéité, pour évaluer cette richesse de formes et de types, il faut
arranger, classifier, diviser, en groupes de plus en plus petits ; c’est le but
de classification. L’étude des différents systèmes de classification des
unités systématiques de rangs supérieurs à la famille constitue la seconde
partie de la systématique des plantes.
La classification des végétaux est leur arrangement suivant un ordre
logique. C’est la méthode de base utilisée par l’homme pour exploiter la
nature, pour diviser les groupes.
Les critères servant de base à cette classification peuvent être divers et on
en fait varier beaucoup au cours de l’histoire de l’humanité.
1.2. TYPES DE CLASSIFICATION
1.2.1. Classification artificielle
1.2.1.1. Antiquité et moyen âge
Dans l’antiquité, la systématique des plantes n’était qu’une branche de la
médecine. Les plantes étaient étudiées et classées en fonction de leurs
Ass YANNICK TSONGO
0975154088Page 57
BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
propriétés. Les classifications établies divisaient les plantes d’après leurs
utilités (plantes comestibles et non comestibles), d’après leurs usages
(plante toxique et non toxique, plantes à bois précieux et plantes à bois
non précieux, plantes à parfum et plant es sans parfum,…).
Le philosophe Aristote (384-322 AV J.C) avait écrit un traité des plantes
qui était perdu ; son élève Théophraste (372-287 AV J.C) est l’auteur
d’une histoire des plantes à 9 livres dans la quelle il propose divers
principes de classification des végétaux notamment ; la division de ceux-
ci sel ; on leur taille en arbre, arbuste, arbrisseaux et herbes.
Le médecin Grec Dioscoride (1er Siècle AP.C) a laissé un grand traité en
grec « sur la matière médicale » dans le quel il repartie les plantes en :
Plantes aromatiques ;
Plantes alimentaires ;
Plantes médicinales ;
Plantes vénéneuses.
En considérant tous ces auteurs, nous pouvons dire que c’est surtout
l’aspect extérieur (arbre, arbustes, herbes, etc.), goût, l’odorat, l’usage qui
ont été les critères utilisés pour distinguer les plantes.
Ces classifications artificielles utilitaires, n’ont pas beaucoup de valeurs
car elles sont toujours basées sur un ou quelques caractères très
artificiels. Elles sont loin d’être complètes.
On peut s’imaginer sur d’autres bases, d’autres classifications artificielles.
C’est ce qui est réalisée dans la flore qui utilise la méthode dichotomique
(méthode qui va par deux alternatives) pour permettre l’identification des
espèces.
A chacune des questions posées, on répond par Oui ou Non, et par
élimination successive. On se trouve finalement devant une dernière
alternative qui donne la diagnose recherchée.
E x : Est- ce que cette plante a des nœuds ? Oui ou Non ? La tige est creuse
Oui ou Non ? Il y a toujours deux alternatives.
Au moyen âge, la science Botanique s’est essentiellement limitée à l’étude
des ouvrages anciens. Pour connaître une fleur p.e on n’allait pas cueillir
Ces végétaux ont une tige et des feuilles mais pas des racines véritables.
Ils ont des filaments rhizoïdes. Puis viennent les Ptéridophytes
représentés entre autre par le Fougère, les Prêles et Lycopodes. Ces
végétaux ont une tige, des racines, des feuilles, un système conducteur
Exemple :
Mimosa pudica
M. invisa
M. pigra
Albizia sinesis
Chinensis
Acacia kirkii
Acacia albida
Piptadeniastrum africanum
3.1.4.2. Sous famille des Fabaceae/Caesalpinioïdeae
Les pétales ont une durée de vie éphémère, souvent des couleurs bleu-
violettes ou blanches. Les étamines à filets muni des longs poils
pluricellulaires, les fruits sont des capsules. Cette famille est constituée
des plantes tropicales et subtropicales des endroits ombragés (plantes
sciaphiles).
Exemple :
Amaliema umbrusum (ornementales) ;
Commelina diffusa ;
Cyanlis hirsuta, Palisota spp.
BIBLIOGRAPHIE