Profession Iobsp 2019
Profession Iobsp 2019
Profession Iobsp 2019
Une réalisation :
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.122-4 et L.122-5, d’une part, que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective », et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple d’illustration,
« toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses
ayants droits ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du
Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris), constituerait
donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Vous avez décidé courageusement de vous lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat et de vous
installer en tant que courtier bancaire.
Cette aventure peut parfois s’apparenter à une traversée de la jungle car le métier de courtier bancaire est
exigeant.
C’est parce que nous croyons en l’avenir de la profession d’IOBSP que RCPRO Entrepreneurs a eu l’idée de
créer ce guide afin de rassembler pour vous l’essentiel des informations à connaître pour vous aider à créer,
gérer, et développer votre entreprise.
Statuts, règlementation, aide à la vente, accompagnement, protection, et bien d’autres informations sont
regroupées au travers de cet ouvrage.
Parce que nous vous encourageons à vous faire accompagner tout au long de la vie de votre entreprise, vous y
trouverez également les coordonnées des nombreux intervenants de renom dans le monde des IOBSP ayant
participé à l’élaboration de ce guide (avocats, associations professionnelles, réseaux, …).
Nous espérons que cet ouvrage vous servira de boussole pour mieux vous orienter dans vos choix, pour faciliter
votre accès aux informations stratégiques, vous aider à franchir les obstacles et vous apporter des outils pour
vous rapprocher plus vite de vos objectifs.
LE COMMENCEMENT
Lorsque vous créez votre entreprise, les démarches sont nombreuses et il arrive qu’on se sente parfois un peu
seul.
Choix du statut et ses conséquences, démarches administratives, dépôt de capital, …on peut rapidement se
retrouver submergé et l’aide d’un professionnel (expert-comptable, avocat, CCI,…) s’avère souvent
indispensable.
Aussi, pour y voir un peu plus clair à travers ce qui peut s’apparenter à un épais brouillard administratif, nous
vous proposons quelques informations et mises en situation afin que vous vous projetiez plus sereinement dans
ce qui sera votre quotidien d’aventurier, d’entrepreneur.
Le business plan
En outre, l’ancien régime social des indépendants a été supprimé. Le gérant assujetti à ce régime doit donc
faire une déclaration sociale d’indépendant et l’adresser à l’URSSAF, même si son revenu est égal à zéro. La
déclaration peut se faire sur le site de l’URSSAF, ce qui permet au gérant de disposer d’un délai expirant entre
le 5 et le 10 juin. Ensuite, les cotisations de sécurité sociale et la CSG sont recouvrées par l’URSSAF.
Si les bénéfices sont suffisamment importants pour être partiellement mis en réserve, le régime fiscal de l’impôt
sur les sociétés semble plus intéressant, surtout si les associés sont lourdement imposés.
Les dividendes versés au gérant associé sont imposés dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers.
Dans ce cas, le dirigeant peut choisir entre un prélèvement forfaitaire unique de 30 % incluant l’impôt et les
prélèvements sociaux ou une taxation en fonction du barème progressif de l’impôt sur le revenu. S’il choisit
cette option, il a droit à un abattement de 40 % qui ne s’applique pas pour le prélèvement forfaitaire de 30 %.
Le critère auquel doit répondre un contrat de travail conclu entre une SARL et son dirigeant
En vertu du droit applicable en France, un contrat de travail est caractérisé par un lien de subordination entre le
salarié et son employeur. Cela signifie que le salarié s’est placé sous l’autorité de son employeur et qu’il doit
notamment se conformer aux consignes que celui-ci lui donne. En conséquence, si le dirigeant tient à pouvoir
profiter des prestations de l’assurance-chômage, un lien de subordination doit pouvoir être établi entre lui-
même et les associés pour que le contrat de travail soit caractérisé.
Le régime social et fiscal du dirigeant d’une SAS, d’une SASU ou d’une société anonyme
• Soumis au régime des salaires, sauf si aucune rémunération ne lui est versée
• Bénéficie des avantages sociaux prévus pour les salariés
• Ne bénéficie pas de l'assurance chômage sauf s'il est lié à la société par une contrat
de travail
• Bénéficie d'une retraite avantageuse et d'indemnités journalières en cas de maladie
• Les charges sociales calculées sur les salaires sont très élevées
• Les rémunérations versées au dirigeant sont soumises au régime fiscal des salaires
(impôt sur le revenu)
• Il est possible soit de déduire ses frais professionnels réels, soit de choisir
l'abattement forfaitaire de 10% (limité à 12 502€ pour chaque membre du foyer
fiscal)
• S'il bénéfice d'avantages en nature, il doit déclarer un montant calculé en fonction
du barème concernant ces avantages
• Les dividendes versés au gérant sont imposés dans la catégorie des revenus de
capitaux mobiliers
• Par ailleurs, comme toute personne le dirigeant salarié d’une SAS, d’une SA ou d’une
SASU peut souscrire un plan d’épargne retraite populaire en vue de compléter sa
future retraite. Les cotisations versées sont déductibles des salaires imposables
Le micro-entrepreneur (ex-autoentrepreneur)
Un entrepreneur qui souhaite préserver le patrimoine de sa famille doit faire une déclaration d’insaisissabilité
de ses biens immobiliers avec l’aide d’un notaire ou créer soit une SARL unipersonnelle, soit une SASU.
Tout entrepreneur qui souhaite changer le statut de son entreprise doit rédiger les statuts de la société qu’il
envisage de créer. D’autre part, il doit déclarer ce changement de statut au centre de formalités des entreprises
dont dépend le lieu d’exercice de son activité.
Pièces à déposer
Avant de liquider l’ancienne entreprise, vérifiez que vous avez bien la validation ORIAS pour la nouvelle
société afin de ne pas interrompre votre activité.
La SARL unipersonnelle fonctionne dans les conditions prévues par les articles L223-1 à L223-43 du code de
commerce. Toutefois, les dispositions qui s’appliquent spécifiquement aux SARL ayant au moins deux associés
ne concernent pas les SARL unipersonnelles. En outre, l’associé unique exerce l’ensemble des pouvoirs
réservés à l’assemblée générale des associés de toute SARL dont le capital est réparti entre plusieurs personnes.
• Fiscalité : l'associé unique peut choisir le régime de l'impôt sur les sociétés
• Si le CA < 7 630 000 € le taux de cet impôt est de 15% pour la fraction de bénéfice
inférieure ou égale à 38 120 €
• Si le CA dépasse ce plafond le taux est de 28% pour la fraction de bénéfice inférieure
ou égale à 500 000 €
• Si l'impôt sur les sociétés n'est pas choisi, il sera soumis au régime fiscal des
bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
• Par ailleurs, la rémunération de l’associé unique sera soumise au régime des
bénéfices non commerciaux. Il ne pourra pas bénéficier du statut de salarié
La SASU est soumise aux articles L227-1 à L227-12 et L227-20 du code de commerce. Ces textes prévoient
notamment que l’actionnaire unique n’est responsable du passif qu’à concurrence de son apport, mais que la
SASU ne peut pas en principe émettre des titres pouvant être souscrits par le public. Son président peut faire
pour son compte tout acte qu’il juge utile dans la mesure où l’objet social est respecté.
Bien que le protégeant en cas de procédure collective, la SASU et la SARL unipersonnelle ne protègent pas le
patrimoine du dirigeant en cas de faute de gestion (cf Responsabilité Civile des Mandataires Sociaux)
Les cas dans lesquels le gérant associé unique d’une SASU ou d’une SARL unipersonnelle peut devoir
payer le passif en cas de faillite
En vertu de l’article L651-2 du code de commerce, si la société fait l’objet d’une liquidation indiciaire et si une
insuffisance d’actif est constatée, le dirigeant peut être condamné à payer au moins partiellement cette
insuffisance s’il a commis des fautes de gestion.
La chambre commerciale de la Cour de cassation a rappelé le 16 avril 1996 que la faute de gestion doit être
établie. D’autre part, il faut démontrer un lien de causalité entre cette faute de gestion et l’insuffisance d’actif.
La jurisprudence considère que la faute peut être constituée par l’un des faits suivants
Si l’associé unique demande un crédit à un banquier ou à un fournisseur et si celui-ci considère que les fonds
propres de la SARL unipersonnelle ou de la SASU sont insuffisants, il peut exiger la caution personnelle dudit
associé unique.
Le compte courant d’associé est un instrument qui permet aux associés d’une société de lui prêter des fonds en
vue de renforcer sa trésorerie. Les associés peuvent ainsi consentir à la société un crédit à court terme ou lui
apporter un financement régulier.
Un acte écrit est obligatoire en vertu du Code civil si l’associé est une personne physique non-commerçante ou
si le compte doit être rémunéré par des intérêts. Dans tous les autres cas, il n’a qu’un caractère facultatif, mais il
est recommandé pour écarter tout risque de contestation entre la société et l’associé qui consent une avance de
fonds.
En principe
Ainsi, l’article L225-38 du code de commerce exige que toute convention conclue entre une société anonyme et
un membre de sa direction générale ou de son conseil d’administration soit autorisée par ce conseil.
Si la personne concernée ne respecte pas cette règle, sa responsabilité est engagée envers la société si celle-ci
subit un préjudice.
Tout dirigeant qui viole cette règle et qui cause un préjudice à la société peut aussi être poursuivi pour abus de
biens sociaux notamment s’il oblige la société à lui verser des intérêts excessifs.
Les droits
• Le titulaire du compte courant d’associé peut avant tout réclamer des intérêts* qui
pourront eux-mêmes produire des intérêts (la société pourra déduire les intérêts de
son bénéfice imposable)
• L’associé peut en exiger à tout moment le remboursement du solde créditeur de son
compte courant d’associé dans la mesure où cette exigence ne risque pas de
compromettre l’avenir de la société et où elle est conforme aux statuts
• L’associé peut aussi mettre en cause la responsabilité personnelle du dirigeant si
celui-ci a commis des fautes de gestion qui ont rendu la société incapable de lui
rembourser le solde de son compte courant d’associé
Les obligations
• Le compte courant d’associé ne doit jamais être débiteur en vertu des articles L223-
21, L225-43 et L225-91 du code de commerce si l’associé est le gérant de la SARL,
une personne physique, un dirigeant, un administrateur ou un membre du conseil
de surveillance d’une société anonyme.
• La Cour de cassation (arrêt rendu par la Chambre criminelle le 19 mai 2016) a en
outre affirmé qu’un dirigeant qui rend abusivement son compte courant d’associé
débiteur commet un abus de biens sociaux.
*il est souhaitable que le taux d’intérêt ne dépasse pas la moyenne des taux pratiqués par les banques pour des
crédits d’une durée comparable à celle pour laquelle l’associé accepte que son compte courant d’associé soit
créditeur. De plus, les intérêts versés aux associés ne sont déductibles du bénéfice imposable que s’il dépasse
la moyenne de ceux qui sont demandés par les banques pratiquant des taux variables pour des crédits d’une
durée initiale dépassant 24 mois.
Pour la société
• Les apports en comptes courants associés peuvent constituer une solution tout à
fait appropriée pour renforcer la trésorerie ainsi que la structure financière. Les
banques et les fournisseurs sont donc davantage disposés à accorder des crédits,
surtout si la convention de compte courant d’associé contient une clause de
rétrogradation en vertu de laquelle l’associé-créancier accepte qu’un ou plusieurs
autres créanciers chirographaires soient prioritaires par rapport à lui en cas de
liquidation de la société
Pour l'associé
Par Jérôme CUSANO, directeur et fondateur de l’IEPB, Président du conseil de surveillance et chargé
des affaires européennes de l’AFIB
BILAN IOBSP
Avec
Je suis IOBSP
Cas général expérience
de niveau 2
professionnelle
Attestation de
Passerelle vers
IOBSP 1 fonction ORIAS
Niveau 1
Module IOBSP
40 heures
IAS 3 IAS 3
IAS 3
LCC + LCBFT
(inclus dans LCC + LCBFT
LCC + LCBFT
IOBSP 1)
Avec expérience
Cas général
professionnelle
Gérant :
- Attestation de fonction ORIAS
Gérant : - Module IOBSP 40h
IOBSP 1 + IAS 1 - IAS 1
- LCC + LCBFT
Salariés sédentaires :
Cas général
IOBSP IAS
7 heures annuelles
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Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement, les IOBSP, ainsi que dans la formation des
Intermédiaires d’Assurance, les IAS, des Conseillers en Investissements Financiers appelés CIF, des
Intermédiaires en Financement Participatif IFP et des professionnels de l’immobilier.
► Le CEFIOB propose toutes les formations réglementaires dites « ORIAS » (Formations initiales mais aussi
les formations continues obligatoires)
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E-learning via notre espace numérique de formation à distance par Internet. Chaque stagiaire dispose alors d'un
code d’accès individuel qui lui permet de se connecter et d'accomplir son parcours de formation à son rythme en
bénéficiant de tous nos outils pédagogiques :
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autant que nécessaire. La correction est automatique en temps réel.
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pour toute question ou tout point à éclaircir ; ceci afin de garantir la meilleure pédagogie possible même à
distance. (Contact par téléphone, mail ou visio via le compte Skype « FormationCefiob »)
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disponibilités et ses propres facultés d'apprentissage.
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conflits d’intérêts, RGPD, cartographie des risques et plan de continuité d’activité.
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DES INTERMÉDIAIRES
EN OPÉRATIONS DE BANQUES ET SERVICES
DE PAIEMENT
Créé en mars 2012 par Jérôme Robin, FormatIOB est un centre de formation dont la mission est d’accompagner
toutes personnes souhaitant s’orienter vers le métier de courtier en crédit immobilier.
Notre équipe propose à tous son savoir-faire et son expertise du métier d’IOBSP en mettant en place des sessions
de formations « réglementaires » mais également en proposant des formations complémentaires permettant
d’augmenter les performances commerciales ou techniques.
L’Institut a déjà dispensé plus de 100 sessions de formations spécialisées en IOBSP et formé près de 500 IOBSP.
Tous nos formateurs possèdent une solide expérience dans le milieu du courtage permettant un échange
authentique et une réelle valorisation professionnelle.
Cette formation vise non seulement à vous donner les bases nécessaires, mais aussi à vous apporter les outils pour
votre démarche de mise en conformité au Règlement Européen sur les Données Personnelles. Elle constitue un
atout commercial supplémentaire dans la relation avec vos clients.
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NOS VALEURS ?
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L'Institut Supérieur de Formation des Intermédiaires dispense des formations aux experts de la vente bancaire,
d'assurance ou financière : Courtiers en crédits, Mandataires (IOBSP), Intermédiaires en financement participatif
ou en crowdfunding (IFP et CIP), Intermédiaires en assurances (IAS), CIF et IFP, spécialistes des FinTech, mais
également aux Directeurs d'Agence et aux Conseillers bancaires ou d'assurances.
L’ISFI souhaite rendre les connaissances juridiques claires pour les Professionnels. L’ISFI met à disposition
sa plate-forme complète : des contenus soit réalisés soit validés par un Avocat (Maître Laurent Denis, à
www.endroit-avocat.fr), accessibles en e-learning comme en présentiel, comprenant des vidéos, une base
documentaire actualisée, ainsi qu’un manuel détaillé de Droit de la distribution bancaire (le tout premier ouvrage
complet publié sur la Réglementation des IOBSP), ainsi que des Formateurs indépendants, sélectionnés et
disposant d'expériences bancaires pratiques.
L’ISFI souhaite montrer comment la protection des consommateurs s’articule avec l’efficacité
commerciale. Ce sont en effet les deux objectifs supérieurs à concilier en permanence par les Intermédiaires. La
formation professionnelle d'Intermédiaire aide à comprendre comment intégrer la Conformité bancaire aux
pratiques professionnelles. Ainsi, votre capacité professionnelle d'Intermédiaire se met au service de votre projet
professionnel dans sa globalité : du démarrage d'activité à tous les stades de son développement.
L’ISFI propose l’ensemble des formations et des capacités professionnelles nécessaires à l’immatriculation
au Registre des Intermédiaires tenu par l’ORIAS. L’SFI propose les formations et capacités suivantes :
- Formations continues IOBSP (7 heures) et IAS (15 heures) : Courtiers en crédits et Courtiers en
assurances,
Cibformation est un centre de formation spécialisé depuis 2012 dans les formations IOBSP – IAS.
Nos formations sont dispensées en e-learning, conforme au Code Monétaire et Financier et des assurances :
Co-écrites par 2 avocats et un IOBSP/IAS qui exerce depuis 1992
Pour le niveau 1 IOBSP, complétées par 1 ou 2 jours de présentiel.
Une coordinatrice pédagogique suit individuellement chaque stagiaire et répond à toutes les questions techniques,
juridiques, métiers, posées par le stagiaire.
Très Important, durant le présentiel, nous revenons sur les points cruciaux du métier. Animé par un IOBSP
chevronné, exerçant depuis 1992, il s'agit d'un véritable Mentoring, un vrai retour d'expérience.
Le présentiel est plébiscité par l’ensemble de nos stagiaires. Consultez les avis stagiaires sur Trustpilot, 95% sont
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Le présentiel a lieu sur la France entière et uniquement pour les formations IOBSP de niveau 1.
Nous pouvons effectuer des journées dans l’entreprise si nombre de participants suffisants.
Cibformation est certifié conformément au décret qualité N° 2015-790 du 25 juin 2015 : ISQOPQF, Datadock
et enregistré au catalogue qualité de pôle emploi. Permettant une prise en charge par pôle emploi, Opca, Opco,
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Le plus de Cibformation :
1. Centre de formation pragmatique, proche du terrain et de l’évolution du métier car administré par un
IOBSP de métier, actuel dirigeant de plusieurs sociétés de courtage (Cibfinance, Uniprêt, Idésia, Cibassur)
et administrateur de l’APIC (1er syndicat professionnel d’IOBSP)
4. Présentiel pour IOBSP Niveau 1 qui sensibilise fortement au métier et aux obligations règlementaires.
Tel : 04 77 32 32 09
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La formation continue annuelle des courtiers en prêts et/ou en assurances et de leurs collaborateurs est
obligatoire. Elle n’est pourtant pas seulement contrainte.
C’est en effet un moyen de maintenir et d’actualiser ses connaissances et ainsi de respecter son devoir de
conseil et de satisfaire au mieux ses clients. La connaissance de votre environnement est un levier de
croissance…
C’est aussi une réponse à la sécurisation de votre entreprise contre les risques de mise en cause de votre
responsabilité civile et les risques de sanction de l’ACPR. La réglementation est complexe. Vos obligations
évoluent et votre activité doit donc s’adapter aux exigences liées à la protection de la clientèle.
PERITUS FORMATION, organisme spécialisé dans la formation professionnelle continue des professionnels
du secteur bancaire et assurantiel, a créé des réponses pouvant être financées par vos OPCA (organisme
référencé DATADOCK) :
Module 4 : La mise en œuvre d’un dossier de crédit immobilier : sa faisabilité et son formalisme
En France, le contrôle des banques et des assurances est exercé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution (ACPR). L’ACPR est une autorité administrative dont le code monétaire et financier établit
l’indépendance pour l’exercice de ses missions et l’autonomie financière. Pour son fonctionnement, l’ACPR est
adossée à la Banque de France, qui lui procure ses moyens, notamment humains et informatiques.
Créée le 9 mars 2010 en application de l’ordonnance du 21 janvier 2010, l’ACP (devenue l’ACPR en 2013) est
issue de la fusion des autorités de contrôle des secteurs de la banque et de l’assurance et des autorités
d’agrément. La création de cette autorité aux compétences élargies constitue une réponse aux nouveaux enjeux
apparus lors de la crise financière de 2008 et dans son prolongement : la nouvelle autorité est explicitement
chargée de veiller à la préservation de la stabilité du système financier, pour prévenir la survenue de nouvelles
crises financières ; l’ACPR assure également la protection des clients, assurés, adhérents et bénéficiaires des
personnes soumises à son contrôle. L’autorité assure également la mission de lutte contre le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme.
Le 26 juillet 2013, la loi de séparation et de régulation des activités bancaires a doté l’ACP de nouveaux
pouvoirs en matière de résolution bancaire, pour contribuer à résoudre les crises à moindre coût ; à cette
occasion, elle est devenue l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les pouvoirs de résolution de
l’ACPR ont été étendus au secteur de l’assurance en décembre 2016.
Depuis la mise en place de l’Union bancaire au sein de la zone euro, centrée sur le développement du
Mécanisme de supervision unique en 2014, puis étendue au Mécanisme de résolution unique en 2015, l’ACPR
assure ses missions prudentielles bancaires dans ce nouveau cadre.
L’ACPR est chargée également de la supervision du secteur des assurances. Cette mission est conduite dans le
cadre d’une harmonisation de la réglementation européenne promue par l’autorité européenne des assurances et
fonds de pensions et à laquelle l’ACPR participe activement.
le contrôle du respect des dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du
terrorisme,
ainsi que la protection de la clientèle [1]
en charge des deux secteurs de la banque et de l’assurance, à la différence des autorités spécialisées qui
ne supervisent qu’un seul des deux secteurs. Une telle organisation répond à la volonté de tirer parti des
synergies liées à la supervision des secteurs de la banque et de l’assurance qui entretiennent des liens
très étroits en France, les principaux groupes bancaires hexagonaux ayant souvent des filiales
d’assurance qui figurent parmi les intervenants les plus importants du marché.
elle est présente dans tous les aspects du domaine prudentiel, et pas exclusivement la surveillance
purement individuelle établissement par établissement ; son action comporte en effet une dimension
macro prudentielle visant à la stabilité financière, qui est confortée par son adossement à la Banque de
France ; l’ACPR dispose aussi de compétences en matière de résolution.
elle assure aussi au-delà du domaine prudentiel la supervision des risques de comportement dans les
deux secteurs (banque et assurance), tant en ce qui concerne les pratiques commerciales que la lutte
contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Cette approche transversale
contribue à renforcer la stabilité du secteur financier dans toutes ses dimensions.
Pour l'accomplissement de ses missions, l'ACPR dispose du pouvoir de prendre des mesures de police
administrative et d'un pouvoir de sanction.
L’ACPR dispose ainsi de compétences globales qu’elle peut exercer de manière indépendante tout en tenant
compte d’enjeux multiples. L’adossement à la Banque de France lui permet en outre de disposer de moyens
renforcés ; son fonctionnement repose sur un secrétariat général, qui regroupe l’ensemble des services
opérationnels, ainsi que sur plusieurs instances décisionnelles : un collège de supervision, un collège de
résolution et une commission des sanctions.
En définitive, l’ACPR exerce une supervision globale et intégrée dans un cadre européen, qui contribue à la
stabilité financière et à la protection des clientèles.
[1] L’ACPR est en charge de la protection des clients des secteurs de la banque et de l’assurance, mais pas des
épargnants souscripteurs de titres financiers, dont la protection incombe à l’AMF.
NOS MISSIONS
NOTRE VISION
Contrôler l’application de la réglementation
prudentielle du secteur financier pour : Être un superviseur intégré banque/assurance,
adossé à la banque centrale
Assurer la continuité des activités des banques Apporter une contribution importante aux
et des assurances mécanismes de supervision et de résolution
Lutter contre le blanchiment de capitaux et le bancaires européens (MSU et MRU)
financement du terrorisme Contribuer à la stabilité et au développement
Protéger la clientèle des établissements financiers, banques et
Préserver la stabilité financière assurances
Rendre plus sûr l’usage des produits et services
Résoudre les crises en limitant au maximum le financiers
recours au soutien financier public Améliorer la régulation internationale du
Représenter la France en tant qu’autorité de système financier
contrôle aux niveaux international et européen
NOTRE EXPERTISE
NOS VALEURS
Une institution qui réunit les autorités de
Servir l’intérêt général contrôle et d’agrément de la banque et de
Se concerter avec l’ensemble des autorités l’assurance
monétaires et financières Une capacité à tirer les leçons de la crise, grâce
à des compétences élargies à :
Être à l’écoute de la clientèle, pour mieux la
protéger la stabilité financière et la protection de la
Entretenir un dialogue constant avec les clientèle en 2010
professionnels du secteur financier la résolution bancaire en 2013
Développer les compétences de nos la résolution des assurances en 2016
collaborateurs par la formation et la diversité
des parcours professionnels Une capacité à s’adapter à un environnement
changeant et aux innovations
L’Orias - Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance est un organisme privé ayant la
forme juridique d’une association à but non lucrative bénéficiant d’une délégation de service public en vue de
tenir et mettre à jour le Registre unique. L’Orias est administré par les représentants des secteurs assurantiels,
bancaires et financiers sous la tutelle de la Direction Générale du Trésor.
L’Orias a été créé, sous l’impulsion du droit européen1, par une loi du 15 décembre 20052. Il faudra cependant,
attendre le 31 janvier 2007 pour que l’Orias puisse commencer à immatriculer dans un premier dans les
intermédiaires en assurance.
Le périmètre de la mission de l’Orias a été étendu en 20103 aux intermédiaires en opérations de banque et en
services de paiement (IOBSP), ainsi qu’aux conseillers en investissements financiers (CIF) et aux agents liés de
prestations de services d’investissement (ALPSI).
Le périmètre de la mission de l’Orias a été étendu par une nouvelle loi en 20144 avec l’obligation d’inscription
au registre unique pour les conseillers en financements participatifs (CIP) et des intermédiaires en financement
participatif (IFP).
L’inscription à l’Orias est obligatoire pour ces intermédiaires, qu’ils soient des personnes morales ou des
personnes physiques, et qu’ils exercent leurs activités en France.
Ces intermédiaires doivent s’acquitter de frais d’enregistrement et remplir les conditions prévues par le code des
assurances ou le code monétaire et financier selon la catégorie d’intermédiation.
Les conditions sont vérifiées par l’Orias préalablement à l’immatriculation, et lors de toute inscription
complémentaire dans une autre catégorie d’intermédiaire, ainsi que pour toutes modifications. De plus,
l’assurance de responsabilité civile et la garantie financière, font l’objet de seuils minimum de couverture et sont
annuellement contrôlées par l’Orias.
Bien que l’Orias effectue un contrôle lors de l’inscription et lors des renouvellements annuels, le contrôle de
l’activité des intermédiaires relève de la compétence de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR),
ou de l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Dans le cadre de mission de tenue et de mise à jour du registre unique, l’Orias a également la compétence pour
instruire, en plus des inscriptions, des suppressions et des radiations d’intermédiaires au registre. Cette
compétence est exercée par une Commission.
Sur le plan communautaire, l’Orias est compétant en matière du passeport européen pour les intermédiaires en
assurances et pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement spécialisés en crédit
immobilier5. L’Orias peut en effet émettre et recevoir des notifications d’exercice de l’intermédiation via la libre
prestation de service ou la liberté d’établissement, pour les États de l’Union européenne et de l’Espace
économique européen.
1 Directive 2002/92/CE du Parlement européen et du Conseil de l’Europe du 9 décembre 2002 sur l’intermédiation en assurance.
2 Loi n°2005-1564 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de l'assurance
3 Loi de régulation bancaire et financière n°2010-1249 du 22 octobre 2010.
4 Ordonnance n°2014-559 du 30 mai 2014 relative au financement participatif.
5 Directive 2014/17/UE transposition à l’article 519-8 du code du code monétaire et financier.
Informations :
Vous pouvez retrouver toutes ces informations et plus encore sur le site de l’ORIAS via le lien ci-dessous
L’inscription
Pour faciliter votre inscription au registre unique, l’ORIAS met à votre disposition des guides que vous pouvez
trouver ci-dessous
Plus de 30 000 IOBSP inscrits à l’ORIAS au 31/12/2018 exercent leur activité d’intermédiaires avec parfois
une connaissance insuffisante des textes règlementaires et législatifs, nombreux, qui régissent le métier.
Depuis plus de 15 ans des associations professionnelles, ou syndicats, déploient des moyens importants pour
former, informer, et mobiliser cette profession, très disparate dans la forme de l’exercice.
Il en existe deux principales qui ont pour adhérents des IOBSP pratiquant le métier à titre principal :
L’AFIB : Association Française de Intermédiaires Bancaires, créée en 1997
L’APIC : Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits depuis 2010
L’Anacofi IOBSP et le CNCIOB regroupent essentiellement des professionnels pour lesquels l’activité
d’intermédiation est pratiquée à titre secondaire ou accessoire.
L’AFIB regroupe plus de 250 sociétés, de toutes tailles, pratiquant pour les deux tiers le regroupement de
crédits ; 1/3 pour le courtage en prêt immobilier.
Plus de 60% de nos adhérents sont des petites structures de moins de 5 collaborateurs, et les plus gros acteurs
du regroupement de créances sont membres : groupe Premista, Partners finance, Rouaix finance…
Le syndicat offre à tous ses membres l’accès à l’information législative et règlementaire, un service médiation
(obligatoire depuis l’ordonnance du 20 aout 2015), une protection juridique élargie via notre partenaire Juridica
(filiale de AXA) et des tarifs négociés pour la formation (IEPB.EU) et la RC Pro (Créalinks)
Organisé de manière démocratique avec 1 voix par adhérent quel que soit sa taille, l’AFIB est géré par un
Conseil d’Administration, composé d’IOBSP bénévoles, qui se réunit 4 fois par an. Ses décisions sont
contrôlées par un Conseil de Surveillance.
Enfin l’AFIB est représentée dans de nombreuses institutions : ORIAS (conseil d’administration et commission
d’immatriculation), CCSF (Comité Consultatif du Secteur financier), CCPC de l’ACPR (Commission
consultative des Pratiques Commerciales). Les compétences de ses dirigeants sont reconnues par le bureau
Bancfin 4 du ministère de l’économie qui a en charge notre métier.
L’AFIB concentre actuellement toute son énergie en vue d’être opérationnelle dès le printemps 2020
pour l’entrée en vigueur de la loi (le 1er janvier 2021) relative à l’adhésion obligatoire des courtiers et de
leurs mandataires, en assurance et en crédits, à une association professionnelle.
Notre entité a pour objectif de rassembler et fédérer nos énergies, partager notre vision, mettre en perspective
notre savoir-faire, le rôle utile de conseil, d’aide et de prévention dans l’intermédiation en crédits.
L’association Professionnelle des Intermédiaires en Crédits (APIC) a été créée le 26 juillet 2010, notre
organisation professionnelle regroupe les acteurs les plus importants de son secteur économique : courtiers en
prêts immobiliers et consommation, prêts professionnels, regroupement de crédits, courtiers d’assurances.
Notre vocation est de rassembler et fédérer les professionnels intermédiaires de la distribution bancaire au sein
de notre organisation, partageant les mêmes valeurs éthiques et déontologiques et les principes réglementaires de
l’exercice de notre profession.
Notre mission est d’assurer une protection renforcée des consommateurs, l’encadrement et la sécurisation
optimale de nos activités auprès de nos partenaires banques et assurances.
L’APIC fait le lien et porte la parole auprès des autorités, institutions et associations en France et dans l’union
européenne
Assurer la représentation des intérêts de notre profession auprès des pouvoirs publics, autorités, et tous
nos interlocuteurs naturels nationaux et internationaux.
Créer du lien, favoriser les échanges, avec nos différents partenaires médias, consommateurs, banques,
compagnies d’assurances, organisations intermédiaires.
Anticiper, participer et accompagner les évolutions réglementaires et législatives de l’encadrement de
notre profession, tant au niveau national qu’au niveau européen.
Informer nos adhérents sur les évolutions de notre activité, de son marché et son influence : statistiques
économiques, réglementation, actualités juridique, tendances, pratiques professionnelles … par
l’intermédiaire de son site apic.fr
Communiquer et promouvoir notre activité sur notre rôle de conseil et notre esprit de service.
Nos interlocuteurs
L’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), dont la compétence porte sur l’encadrement
et le contrôle de la profession
L’ORIAS, organisme en charge de l’enregistrement des intermédiaires en crédits et en assurances
Le Comité consultatif du secteur financier chargé d’étudier les questions liées aux relations entre les
établissements bancaires, les entreprises et la clientèle
Les Associations : consommateurs, banques et des autres métiers d’intermédiaires
Le gouvernement et ses ministères
La Commission européenne
L’ANACOFI-IOBSP se place au sein d’une structure confédérale l’ANACOFI apportant aux professionnels
concernés la plus importante structure nationale d’accueil, d’échange, de gestion de leurs problématiques et de
représentation.
De ce fait, elle dispose plus généralement des moyens techniques, politiques, financiers et juridiques de l’une
des trois plus importantes organisations professionnelles de représentation des conseils et intermédiaires
indépendants bancaires, financiers et d’assurance-vie d’Europe.
Avec près de 1 200 adhérents, L’ANACOFI-IOBSP est de fait, la principale association professionnelle
revendiquant la représentation des IOBSP.
Inscrite sur la liste des associations professionnelles pouvant demander à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution ACPR l’approbation des Codes de Conduite, L’ANACOFI-IOBSP porte auprès des autorités
compétentes, autant que nécessaire, la voix de notre Confédération professionnelle et de tous les IOBSP à titre
principal ou accessoire qu’elle représente.
MISSIONS
Créée en 1957, La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) est un syndicat professionnel
rassemblant, représentant et défendant les professionnels de l’économie, de la finance, du droit et du chiffre.
En 2010, la CNCEF créé la Chambre Nationale des Conseils Intermédiaires en Opérations de Banque CNCIOB,
afin de répondre à la nouvelle loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010, en représentant les
intermédiaires en opération de banque.
Le conseil d’Administration de la CNCIOB et composé uniquement de professionnels, experts dans le domaine
du courtage en crédit et en services de paiement.
Il est à noter que l’activité d’intermédiation en opérations de banque et service de paiement est large, et composée
de plusieurs spécialités (crédit immobilier, crédit à la consommation, rachat de crédit, services de paiement), ce
pourquoi notre CA est composé de membres experts dans chaque domaine de spécialité.
A ce jour, l’association représente près de 600 structures IOB, nous précisons que l’association représente en
partie des structures pratiquant l’activité d’intermédiation en opérations de banque à titre principale et non à titre
secondaire.
Elle fait partie de la liste des associations reconnues par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et
prouvent demander l’approbation d’un code de conduite.
L’accompagnement est un élément clés de notre savoir-faire, le statut IOBSP est un statut complexe du fait des
nombreuses catégories. Ce pourquoi l’association met à disposition de ses membres :
- La mise à disposition d’un kit réglementaire et RGPD
- Une veille réglementaire et juridique
- Des formations (réglementaires et développement des compétences)
- Des partenariats choisis sur des services et des outils
- Un service de médiation
La vision de la CNCIOB c’est aussi :
- Mettre en avant un code de déontologie
- Communiquer à l’attention des consommateurs pour faire connaitre le métier, mettre en avant la qualité
de nos membres, développer le business de ceux-ci
- Favoriser le développement des compétences
- Mettre en place des groupes de travail actifs
Il est important de retenir la date du 1er janvier 2021, à compter de cette date tous les courtiers en opérations de
banque et services de paiement ainsi que leur mandataire(s) devront obligatoirement adhérer à une association
agréée par l’autorité de tutelle (ACPR).
L’association aura pour rôle principal, la vérification de la condition d’exercice (capacité professionnelle,
honorabilité, formation continue) des dirigeants et salariés.
Nous restons à votre écoute pour tout renseignement complémentaire à l’adresse [email protected].
MEOBSP
MOBSP
MIOBSP
COBSP
Mandataire exclusif en
Mandataire en
opérations de banque et Mandataire
opérations de banque et
Courtier en opérations services de paiement, d'intermédiaire en
services de paiement,
de banque et services qui est soumis à une opérations de banque et
qui exerce en vertu d'un
de paiements, qui obligation contractuelle services de paiement,
ou plusieurs mandats
exerce sont activité en de travailler en exerçant en vertu d'un
non exclusifs délivrés
vertu d’un mandat du exclusivité avec un seul ou plusieurs mandats
par un ou plusieurs
client. et unique des trois autres
établissements de crédit
établissement de crédit catégories.
ou de paiement.
ou de paiement.
Une même personne ne peut cumuler l'exercice de l'activité d’IOBSP au titre de plusieurs de ces 4 catégories
que pour la réalisation ou la fourniture d'opérations de banque de nature différente. Les opérations de
banque sont le crédit à la consommation, le regroupement de crédits, le crédit immobilier ou le prêt viager
hypothécaire. On sera étonné de ne pas trouver les financements aux entreprises dans la liste de ces opérations
de banque.
2° Les mandataires exclusifs en opérations de banque et en services de paiement, qui exercent l'intermédiation
en vertu d'un mandat d'un établissement de crédit, d'une société de financement, d'un établissement de paiement
ou d'un établissement de monnaie électronique qui fournit des services de paiement et qui sont soumis à une
obligation contractuelle de travailler exclusivement avec l'une de ces entreprises pour une catégorie déterminée
d'opérations de banque ou de services de paiement ;
3° Les mandataires en opérations de banque et en services de paiement qui exercent l'intermédiation en vertu
d'un ou plusieurs mandats non exclusifs délivrés par un ou plusieurs établissements de crédit, sociétés de
financement, établissements de paiement ou établissements de monnaie électronique qui fournissent des
services de paiement ;
II. – Une même personne ne peut cumuler l'exercice de l'activité d'intermédiaire en opérations de banque et en
services de paiement au titre de plusieurs catégories mentionnées au I du présent article que pour la réalisation
ou la fourniture d'opérations de banque de nature différente ou la fourniture de services de paiement.
Les opérations de banque mentionnées à l'alinéa précédent sont le crédit à la consommation, le regroupement de
crédits, le crédit immobilier ou le prêt viager hypothécaire.
III. – Sont également intermédiaires en opérations de banque et en service de paiement les intermédiaires
enregistrés sur le registre d'un autre Etat membre de l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur
l'Espace économique européen pour l'exercice d'activité d'intermédiation en matière de contrats de crédit
immobilier au sens de l'article L. 313-1 du code de la consommation.
Les intermédiaires mentionnés à l'alinéa précédent qui ne sont pas liés par un mandat à un établissement de
crédit ou à une société de financement sont considérés pour l'application des dispositions du présent code
comme des intermédiaires mentionnés au 1° du I du présent article.
IV. – Les intermédiaires mentionnés au 4° du I ne peuvent bénéficier des dispositions de l'article L. 519-8 pour
l'exercice de l'activité d'intermédiation en matière de contrat de crédit immobilier au sens de l'article L. 313-1
du code de la consommation.
Le groupe Premista, né il y a 20 ans autour de la marque Central Finances, est rapidement devenu un acteur de
référence dans le monde de l’intermédiation bancaire.
En proposant aux clients finaux une large gamme de services (solutions de rachats de crédit, crédits immobiliers,
assurances…) qu’ils ne trouvent aujourd’hui chez aucun autre concurrent, le groupe Premista permet à tous les
mandataires, petits et grands, de trouver une juste place sur le marché et d’évoluer dans les meilleures conditions.
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Réseau national de courtiers en crédits, IN&FI Crédits conseille depuis 2004 les particuliers et les
professionnels dans la recherche du meilleur crédit grâce à 110 partenariats bancaires. L’accompagnement sur-
mesure des experts IN&FI répond à tous types de projets : le prêt immobilier, le rachat de crédits, le prêt
personnel, et le prêt professionnel, ainsi que l’assurance emprunteur. Avec 7 000 clients accompagnés en 2018,
IN&FI Crédits est présent dans toute la France à travers plus de 100 points de vente.
Courtier Franchisé
Cette offre est destinée aux entrepreneurs qui ont les capacités managériales pour développer une ou plusieurs
agences de minimum 3 Collaborateurs chacune. Elle nécessite un investissement global (Apport personnel +
prêt) de l’ordre de 100 000 € pour financer le droit d’entrée, la formation et disposer d’un fond de roulement.
Des moyens de financement bancaires sont possibles.
Pour connaitre les modalités financières vous pouvez utilement prendre contact avec le Courtier Franchisé
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Quel que soit votre statut, In&Fi Crédits vous apporte les mêmes services et produits en matière de partenariats
banques et assurances, assistance technique, juridique et commerciale.
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projet de création d’agence jusqu’au recrutement de vos futurs collaborateurs, en passant par l’animation de
votre point de vente, l’assistance dans la mise en place des différentes conventions bancaires et d’assurance de
prêt, et le déploiement d’accords commerciaux. C’est aussi un accompagnement personnalisé pour vos supports
Marketing, votre communication, et l’alimentation en contenu de votre site Internet.
AFR FINANCEMENT
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Profession IOBSP 2019
Nos implantations prioritaires sont : Ile de France, Angers, Bordeaux, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Le
Mans, Lille, Marseille, Montpellier, Nice, Orléans, Reims, Strasbourg, Tours...
Courtage en prêt immobilier aux particuliers, en prêt professionnel et courtage en assurance emprunteur.
Crédit Courtier de France accompagne ses clients dans leur projet immobilier :
Prêt immobilier : résidence principale, secondaire, investissement locatif, travaux, relais, professionnel
Rachat de crédit
Assurance : emprunteur, garantie revente, habitation
Fort d'un partenariat avec de nombreuses banques, assureurs, promoteurs, constructeurs ou encore agences
immobilières, notre réseau renforce notre sérieux et notre professionnalisme.
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courtage devrait représenter 50% du marché contre 30% actuellement.
Crédit Courtier de France est fier d'avoir obtenu la certification Immodvisor. C'est grâce à l'engagement des
collaborateurs salariés ou des franchisés que la note attribuée par les clients atteint l'EXCELLENCE. Merci à
tous, merci aux clients et aux apporteurs d'affaires de faire confiance au groupe et de permettre d'aborder ainsi
l'année 2019 de la plus belle des manières.
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La Société Idésia, créée en 2003 s’appuie sur 15 années de savoir-faire. Depuis septembre 2011, date de
lancement de notre concept en franchise, nous comptons aujourd’hui 20 points de vente ouvert sur toute la
France.
Notre expertise du métier d’intermédiaire en opération de banque, nous permet de détenir les accords avec
tous les acteurs du regroupement de crédits, du portage immobilier, du crédit à la consommation.
Idésia c’est aujourd’hui plus de 4 000 prescripteurs qui nous font confiance. Être franchisé Idésia c’est bénéficier
d’une marque reconnue par son professionnalisme.
Notre activité principale est le regroupement de crédits, mais nous proposons également des solutions pour la
réalisation des projets de nos clients :
- Prêt immobilier
- Prêt auto
- Prêt travaux
- Prêt hypothécaire libre…
Avec Idésia vous partager une réelle culture du partenariat. Notre stratégie le : « WIN-WIN » :
1. Idésia est la 1ère et seule franchise en crédit à mettre en place un système de franchise collaborative axé
sur le partage, où l’implication et cohésion priment. Nous donnons la possibilité aux franchisés d’entrer
au capital, car Idésia souhaite partager sa réussite et développer l’intelligence collective qui sera demain
au cœur de la réussite des réseaux d’indépendants. Dernier exemple en date, après leur avoir présenté
4 pistes, ce sont les franchisés eux-mêmes qui ont voté pour le nouveau logo de la marque.
2. Vous êtes en relation constant avec le franchiseur et vous bénéficiez d’une équipe d’analystes pour la
gestion du back-office de vos dossiers. Cela vous permet de vous concentrer sur l’essentiel, le
développement de votre C.A. Pour chaque dossier financé, vous percevez :
o 100% des honoraires
o 100% de la commission banque
o 100% des commissions assurance emprunteur
3. Vous offrez une réelle plus value à votre société :
a. Vous êtes propriétaire de votre portefeuille client
b. Votre statut de mandataire non exclusif, vous permet d’être en relation directe avec nos
partenaires et vous donne la possibilité de conclure des contrats de mandataires d’intermédiaire.
4. Vous profitez d’une exclusivité territoriale et nous mettons à votre disposition des outils spécifiques à
nos activités (progiciel Idésoft, guide du savoir, outils de gestion et de management qui se sont enrichis
au fil du temps et au gré des évolutions de nos activités).
5. Vous bénéficiez d’une intégration solide de 20 jours, alternant formation théorique et stages pratiques
Travailler chez Idésia, c’est rejoindre une marque pour laquelle le client est au centre de ses préoccupations.
Alors pour vous engager en toute connaissance de cause : PARTICIPEZ A NOTRE STAGE DECOUVERTE !!
Il vous permettra de tester le métier de franchisé et comprendre ses fondamentaux.
La franchise IMMOFINANCES.NET, née en 2007, est aujourd’hui le réseau national n°1 des courtiers gratuits* et regroupe
plus de 60 courtiers en crédits, répartis sur l’ensemble du territoire français.
Notre métier :
IMMOFINANCES.NET accompagne Particuliers et Professionnels dans tous leurs projets immobiliers :
- Financement : neuf, ancien, résidence principale, secondaire, investissement locatif, SCI, rachat de prêt, réméré...
- Regroupements de crédits : immobilier et consommation
- Assurances de prêts : délégation d’assurances, loi Hamon, Amendement Bourquin…
Notre modèle économique s’appuie sur la seule rétrocession bancaire (environ d’1%), cela nous oblige à être très efficaces
sur tous nos dossiers (taux d’acceptation par les banques au-delà des 90%).
Notre développement repose sur la recommandation. Plus nous obtenons des conditions avantageuses pour nos clients
et plus ils nous recommandent !
Nos valeurs :
Nos atouts :
Rejoindre IMMOFINANCES.NET permet de pouvoir conjuguer les avantages des courtiers sur le terrain avec les
avantages d’un réseau établi sur tout l’Hexagone:
- Réseau à taille humaine avec des échanges réguliers permettant de mutualiser les compétences de chacun
(visioconférences mensuelles, réunion de travail semestrielle, séminaire annuel et plusieurs salons par an)
- Une formation solide et complète
- Un accompagnement de chaque nouveau franchisé par un senior manager
- Un outil informatique performant, en constante évolution
- Une assistance informatique et logistique
- Deux formules possibles : Expert Crédit Franchisé ou Expert Crédit mandataire
- Une exclusivité territoriale
- Une rémunération à la hauteur de vos engagements
- Un accès aux conventions banques dès votre intégration au réseau après enregistrement à l'Orias
- *Gratuité pour le financement de la résidence principale, secondaire et 1er investissement locatif hors immeuble et prêt relais
Vanetys est un Courtier Expert en Prêts Immobiliers & Professionnels, mais également en Assurances.
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adopté un positionnement Premium.
Nos outils spécifiques, développés en interne, sont une réelle valeur ajoutée à notre métier et contribuent au
succès du Groupe Vanetys.
Parce que nous entrons chaque jour dans l’intimité de nos clients, il est primordial que, comme nous, vous
puissiez vous intéresser aux différents projets comme s’ils étaient les vôtres, vous investir pleinement dans
chaque dossier car chaque dossier est unique.
Nous accompagnons nos clients de la recherche en financement jusqu’à la concrétisation de leur projet, avec un
suivi sur mesure. L’humain est au coeur de nos préoccupations, c’est pourquoi nous « chouchoutons » nos
clients avec un process établi et rodé.
La conséquence ? Un taux record de recommandations de ces derniers dont nous pouvons nous enorgueillir.
Avec 94,5 % de satisfaction client, notre Back Office offre un service de qualité constant à nos clients, vous
décharge des suivis administratifs et contribue au succès du Groupe Vanetys.
Dans la poursuite de son déploiement national, le Groupe Vanetys est à la recherche de nouveaux talents.
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Créée en 2002, CFC – Coopération Financière de Crédit - est une société spécialisée en regroupement de
crédits. Filiale du Groupe ASSU 2000, elle bénéficie de la solidité d’un grand groupe (1 800 collaborateurs, 40
ans d’expérience au service des particuliers, 162 millions de chiffre d’affaires) et de la réactivité d’un réseau de
proximité grâce à ses agences nationales implantées sur toute la France.
Positionné comme 2e acteur sur le marché du regroupement de crédits en France, CFC est un expert BtoB qui
bénéficie d’une forte reconnaissance du milieu bancaire.
Agissant en tant qu’IOBSP (Intermédiaire en Opérations de Banque et Services de Paiement), CFC trouve pour
ses clients l’offre de regroupement de crédits la plus adaptée à leurs besoins. Leader en prescription bancaire,
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toutes les offres du marché.
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Agilité, professionnalisme et capacité à répondre aux requêtes des prospects et clients, quel que soit le canal
emprunté pour arriver jusqu’à nous : voilà le défi que notre groupe doit relever au quotidien. Nos équipes s’y
consacrent chaque jour avec proximité et efficacité afin de garantir ainsi un service optimal à nos clients et
partenaires."
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en toute indépendance.
LFC Courtage a été créé tout début 2019. Ce nouveau réseau de franchise de courtage en financement
immobilier est composé d’anciens Mandataires Exclusifs et d’anciens Directeurs d’agence du Crédit Foncier.
Avec plus de 50 agences sur le territoire dès la création, ce nouveau réseau s’appuie sur l’expérience et le
savoir-faire de spécialistes du financement immobilier devenus courtiers.
Notre volonté est de nous différencier grâce à nos expertises dans les domaines suivants :
- Etude et montage de financements immobiliers réglementés
- Etude et montage de financements spécifiques pour les investisseurs.
- Etude et montage de financements dédiés aux Non-Résidents
- L’analyse, la conformité et la gestion du risque
Forts de ces expertises, nous avons élaboré un concept inédit à ce jour, d’analyse et de certification de
documents des clients.
Un savoir-faire unique
LFC Courtage, SAS au capital de 600.000 €, immatriculée au RCS de Paris sous le n° 848 424 263, siège social
13-15 rue Taitbout 75009 Paris – Tel 01 72 71 25 40 – https://www.lfccourtage.com
Définition
La responsabilité civile professionnelle vous garantis contre les conséquences pécuniaires et les frais de
défenses résultant de toute réclamation introduite par un tiers à votre encontre suite à des fautes
professionnelles commises par l’entreprise, ses dirigeants ou ses collaborateurs, ou toute personne dont vous
êtes civilement responsable.
« Tout fait quelconque du l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé
à le réparer »
Pour que la Responsabilité Civile Professionnelle puisse être engagée, il faut les 3 conditions cumulatives
suivantes :
Détérioration, altération,
divulgation, perte, vol ou
Retard dans la fourniture Défaut de fonctionnement
destruction d'un document
d'une prestation ou de performance
ou d'une donnée confiée à
l'assuré par un tiers
Principales garanties
RC Défense Pénale
RC Exploitation
Professionnelle et Recours
L’obligation d’assurance
En tant qu’IOBSP, et selon votre statut, vous êtes soumis à différentes obligations d’assurance mais aussi à
quelques règles de bon sens.
Pour obtenir votre inscription ou votre maintien à l’ORIAS, vous devez fournir une Responsabilité Civile
Professionnelle soumise à un minima règlementaire.
COURTIER : Mandataire :
IOBSP et/ou Courtier d’assurance Niveau 1 MIOBSP et/ou MIA Niveau 2 ou 3
Bon à savoir : La Responsabilité Civile Professionnelle est un contrat d’assurance couvrant la société. Par
conséquent, c’est l’ensemble des préposés qui se retrouve assuré (salariés, stagiaires).
Seul le dirigeant à titre personnel n’est pas couvert (cf Responsabilité Civile du Dirigeant).
Certains particuliers dont la situation financière est difficile n’hésitent pas à recourir à des méthodes
frauduleuses pour convaincre un organisme de crédit de leur accorder un prêt qui a toutes les chances de ne
jamais être remboursé. Pour des établissements spécialisés qui ne connaissent pas personnellement leurs clients,
la détection de ce type de procédé peut être difficile. Mais quelques astuces peuvent permettre de démasquer les
escrocs.
Pour escroquer un organisme de crédit, les filous peuvent usurper l’identité d’un tiers dont ils ont préalablement
dérobé la carte d’identité ou le passeport. Ensuite, ils ouvrent des comptes bancaires en donnant une fausse
identité et ils confectionnent de faux justificatifs de domicile et de revenus.
Ils peuvent par exemple se rendre dans des magasins pour obtenir des crédits permettant d’acheter des appareils
électroniques ou d’autres produits. Ensuite, les produits achetés sont revendus à des receleurs.
En ce qui concerne les faux justificatifs de revenus ou de domicile, les escrocs peuvent malheureusement les
confectionner facilement avec un logiciel adapté.
Le dossier peut être complété avec un faux avis d’impôt sur le revenu
Les méthodes permettant de détecter au moins une partie des supercheries concernant les revenus
La banque peut en premier lieu contrôler l’authenticité de l’avis d’impôt sur le revenu en se connectant sur la
page de vérification du site www.impots.gouv.fr.
Ensuite, la sincérité du document présenté peut être faite en indiquant le numéro fiscal de la personne qui
demande le crédit ainsi que la référence de l’avis d’impôt.
Cependant, si la personne qui demande le crédit n’a pas encore fait de déclaration de revenus, car elle
commence sa vie professionnelle, ou il s’agit d’un étranger qui vient de s’installer en France, le contrôle de
l’avis d’impôt n’est pas possible.
Il faut dans ce cas vérifier la cohérence des chiffres figurant sur le bulletin de paie. Il est certain que le bulletin
présenté est faux si le revenu net n’atteint pas approximativement les trois quarts du revenu brut ou si l’assiette
de calcul de certaines cotisations sociales n’est pas égale au montant brut figurant en haut du bulletin de salaire.
Le contrôle peut être complété en vérifiant si les pourcentages appliqués pour le calcul des charges sociales sont
justes.
En outre, les faussaires se trompent souvent en calculant les cumuls des salaires depuis le début d’une année
civile. Ce type d’erreur peut être détecté en additionnant le cumul fiscal figurant sur le bulletin de salaire du
mois N-1 et le salaire net mentionné sur le bulletin du mois N.
Si le résultat ne correspond pas avec le cumul fiscal figurant sur le bulletin de salaire du mois N, les bulletins de
paie présentés sont éminemment suspects.
Il est par ailleurs judicieux de demander à la personne qui demande un prêt de présenter son contrat de travail
ou au moins une attestation de son employeur certifiant sa date d’entrée ainsi que la nature de son contrat de
travail. Ceci permet de vérifier la date d’entrée figurant sur ce document et si son contrat est bien à durée
indéterminée.
Si le demandeur du crédit se présente dans les locaux de l'organisme ou au service des crédits d’un magasin, il
faut bien entendu vérifier si la photo correspond bien à son visage.
Enfin, le contrôle de l’état civil peut être fait en vérifiant si l’année et le mois de naissance correspondent avec
le second, le troisième le quatrième et le cinquième chiffre du numéro de sécurité sociale figurant sur les
bulletins de salaire.
Ainsi, si d’après les renseignements figurant sur la pièce d’identité, la personne est née en décembre 1977, les
premiers chiffres du numéro de sécurité sociale doivent être les suivants :
- 1 s’il s’agit d’un homme ou 2 s’il s’agit d’une femme ;
- 77 pour l’année de naissance ;
- 12 pour le mois de naissance.
Les moyens mis en œuvre pour obtenir un crédit avec des faux documents
Certains individus qui sont conscients du fait qu’ils n’ont aucune chance d’obtenir un crédit bancaire s’ils se
contentent de dire la vérité au sujet de leur identité ou de leurs revenus n’hésitent pas à employer des
manœuvres frauduleuses en vue de tromper les banques.
Le personnage indélicat peut faire un faux justificatif de domicile ou une fausse pièce d’identité notamment s’il
est inscrit au fichier des incidents de crédit aux particuliers de la Banque de France. Toute banque qui reçoit une
demande de crédit commence par vérifier si le demandeur ne figure pas dans ce fichier. Or, s’il donne une
fausse identité, le contrôle est impossible.
Pour confectionner une fausse carte d’identité, le fraudeur peut commencer par scanner le recto et le verso
d’une carte d’identité sur son ordinateur en s’assurant du fait que tous les éléments holographes se reproduisent
fidèlement. Ensuite, il ouvre l’image scannée dans un système d’édition d’images tel qu’Adobe Photoshop.
Il peut aussi commettre son méfait en ayant recours à un programme libre. L’étape suivante consiste à insérer sa
photo d’identité sur le faux document en réglant la luminosité et le contraste pour que le document semble
authentique.
Après, il modifie le texte en inscrivant un faux nom ainsi qu’une date et un lieu de naissance totalement
fantaisistes.
Bien entendu, il indique une date de naissance concordant avec l’âge qu’il semble avoir sur la photo. Enfin, la
carte est imprimée et laminée.
En ce qui concerne le faux justificatif de domicile, il est malheureusement facile de faire par exemple une
fausse facture de téléphone ou d’électricité au moyen d’un scanner et d’un logiciel adapté.
Le fraudeur peut aussi recourir aux services d’un professionnel disposant de moyens techniques performants.
Si l’escroc a commis l’erreur d’utiliser une mauvaise police de caractères, il suffit de comparer ces caractères
avec ceux qui figurent sur sa propre carte d’identité pour découvrir la tromperie.
D’autre part, si la carte d’identité semble avoir été délivrée par une autorité française à une personne ayant la
nationalité française, la détection peut être faite au moyen d’un appareil spécial. S’il s’agit d’une fausse carte, le
papier prend un aspect anormal.
En ce qui concerne les immigrés n’ayant pas la nationalité d’un État de l’Union européenne, la carte de séjour
peut être contrôlée avec le même procédé.
Si la banque n’a pas pu contrôler l’authenticité de la pièce d’identité ou du justificatif de domicile et si elle perd
la somme prêtée, elle peut engager des poursuites pénales contre le fraudeur. Le fait de présenter une fausse
pièce d’identité constitue un délit de faux concernant un document délivré par un service officiel. Ce délit est
réprimé par l’article 441-2 du Code pénal qui prévoit une peine d’emprisonnement pouvant atteindre cinq ans et
une amende maximale de 75 000 €.
La banque doit commencer par déposer plainte auprès du procureur de la République. Si celui-ci n’a pas donné
de suite à la plainte dans un délai de trois mois ou s’il a décidé de classer l’affaire sans suite, la banque doit se
constituer partie civile auprès du doyen des juges d’instruction. Celui-ci désignera le magistrat qui va instruire
l’affaire.
Toutefois, les chances de recouvrer le montant dû sont très faibles, car la solvabilité de ce genre d’individu est
le plus souvent nulle sauf si ses parents ont un patrimoine et si la succession de l’un d’eux a été ouverte. En
effet, la banque peut dans ce cas saisir les droits successoraux du fraudeur.
Il n’est pas exceptionnel qu’une personne se trouvant dans une situation financière compromise et ayant un
besoin d’argent urgent ait recours à des moyens frauduleux pour obtenir un crédit à la consommation, voire un
crédit immobilier.
Les banques n’accordent un prêt que si le total des mensualités de ce crédit et de celles des autres prêts que
l’emprunteur doit rembourser ainsi que du loyer s’il est locataire ne dépasse pas le tiers de ses revenus. Sachant
cela, certains individus n’hésitent pas à présenter de faux bulletins de salaire.
Malheureusement, ce type de document est assez facile à confectionner. L’individu indélicat peut en effet
recourir à une application disponible sur Internet ou utiliser un scanner ainsi qu’un logiciel permettant de
retoucher des documents et une imprimante. Ainsi, il peut scanner le bulletin de salaire d’un ami ayant des
revenus nettement supérieurs et faire figurer son nom à la place de celui de son ami.
Il peut aussi solliciter les services d’un spécialiste de la fabrication de faux papiers qui fait par exemple des
fausses pièces d’identité pour permettre à des étrangers d’immigrer illégalement en France.
Si le banquier découvre la supercherie après avoir accordé le crédit, il risque d’avoir beaucoup de mal à
recouvrer la somme prêtée, car ce type d’individu est le plus souvent insolvable.
Pour réduire le risque de fraude, le banquier peut exiger le dernier avis d’impôt sur le revenu en plus des
bulletins de salaire. Ceci lui permet de vérifier si les revenus déclarés correspondent au montant des salaires
mentionnés sur les fiches de paie.
De plus, il peut contrôler l’authenticité de l’avis d’impôt présenté en se connectant sur le site officiel permettant
de consulter l’avis d’impôt d’un particulier en indiquant son numéro fiscal et la référence de l’avis.
Toutefois, ceci n’est pas possible si la personne qui recherche un prêt vient de commencer à travailler et si elle
n’a pas encore fait de déclaration de revenus.
Dans ce cas, le banquier peut vérifier la cohérence des chiffres figurant sur le bulletin de salaire. Le salaire net
doit représenter approximativement les trois quarts du salaire brut. En outre, le contrôle de la cohérence des
cumuls peut permettre la détection d’une fraude si l’individu a mal calculé ces cumuls. Ainsi, si le total net des
salaires versés depuis le début de l’année est supérieur au total brut, la fraude est incontestable.
Par ailleurs, il est toujours possible de vérifier l’existence de l’employeur en consultant le registre du commerce
et d’appeler cet employeur pour vérifier si le demandeur du crédit travaille bien chez lui.
Si un organisme de crédit est victime d’une escroquerie réalisée au moyen de faux bulletins de salaire malgré
les précautions prises, il peut déposer plainte auprès du procureur de la République.
En vertu de l’article 441-1 du Code pénal, la fabrication d’un faux bulletin de salaire constitue un délit de faux
dans la mesure où il a pour but d’altérer la vérité en vue de causer un préjudice à autrui.
Les sanctions prévues peuvent atteindre trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. Si le délit est
commis dans le but de tromper un organisme de crédit, l’escroquerie est caractérisée.
Dans ce cas, l’individu est passible de sanctions prévues par l’article 313-1 du Code pénal qui prévoit des
peines pouvant atteindre 375 000 € d’amende et cinq ans d’emprisonnement.
Si la plainte a fait l’objet d’un classement sans suite ou si le procureur de la République n’a pas donné suite
dans un délai de trois mois, la banque peut se constituer partie civile conformément à l’article 85 du Code de
procédure pénale.
Une personne ayant décidé de partager la vie de quelqu’un d’autre doit bien entendu mériter totalement sa
confiance. Malheureusement, certains individus pervers, manipulateurs ou malhonnêtes n’ont aucun scrupule à
imiter la signature de leur conjoint pour obtenir un crédit qui engagera les deux époux.
Ceci peut se produire notamment si les mensualités des emprunts souscrits personnellement par le conjoint
imitant la signature atteignent le tiers de ses revenus mensuels, ce qui l’empêche d’obtenir un nouveau crédit. Il
en est de même si le conjoint victime a des revenus plus stables que ceux du conjoint indélicat ou si ce dernier
est au chômage.
En conséquence, le conjoint victime risque d’être obligé de rembourser les mensualités d’un crédit qu’il n’a
jamais sollicité ou pour lequel il n’a pas donné son accord.
Il s’aperçoit de la fraude lorsque la procédure de divorce est engagée ou lorsque le conjoint indélicat a cessé de
rembourser le crédit. En effet, après la séparation, le conjoint ayant commis l’imitation de signature n’a plus
que son salaire pour vivre et il est souvent incapable de rembourser seul le crédit. En outre, au moment où
l’inventaire des dettes et des biens du couple est effectué, la victime découvre la supercherie en constatant
l’existence d’une dette pour laquelle elle ne s’est jamais engagée. Par ailleurs, le procédé peut être découvert
fortuitement par exemple lorsque la victime classe les documents familiaux.
Dès qu’une personne découvre que son conjoint a obtenu un crédit en imitant sa signature, elle doit
immédiatement déposer plainte contre lui pour imitation de signature. Si le procureur de la République n’a pas
donné suite à la plainte dans un délai de trois mois ou s’il a classé l’affaire sans suite, il convient de se
constituer partie civile en saisissant le doyen des juges d’instruction ou en procédant à une citation directe
devant le tribunal correctionnel.
Pour savoir comment il est possible d’éviter de devoir rembourser un crédit pour lequel elle ne s’est pas
engagée, la victime a aussi intérêt à consulter un avocat spécialisé dans le droit de la consommation qui lui
indiquera les démarches qu’elle doit effectuer auprès de l’organisme de crédit.
Dès que le conjoint victime est en possession d’un exemplaire de la demande de crédit comportant sa signature
imitée, il a aussi intérêt à consulter un graphologue ayant si possible le statut d’expert auprès des tribunaux pour
que celui-ci atteste que la signature a bien été imitée par l’autre conjoint.
Dans la mesure où la signature d’un conjoint a été imitée dans le but d’altérer la vérité pour obtenir un crédit, le
conjoint fautif encourt les peines prévues par l’article 441-1 du Code pénal. Ces sanctions peuvent atteindre
trois ans de prison et 45 000 € d’amende.
En outre, si la banque ou l’établissement de crédit s’est montré négligent en omettant de faire des vérifications
qu’il aurait dû faire, sa responsabilité envers le conjoint victime peut être engagée.
Enfin, lorsqu’une personne découvre que son conjoint, son concubin ou l’individu avec lequel elle a conclu un
PACS a été malhonnête au point d’imiter sa signature, il semble qu’elle a intérêt à engager une procédure de
divorce ou de rupture du PACS. En effet, si les mesures nécessaires pour mettre fin à ce type de fraude ne sont
pas prises à temps, les conséquences peuvent être dramatiques.
Des individus particulièrement indélicats peuvent demander des crédits en se faisant passer pour une autre
personne. Ils commencent par se procurer des copies des passeports ou des cartes d’identité de leurs victimes en
fouillant les poubelles, en dérobant leurs portefeuilles ou en leur envoyant des e-mails frauduleux qui les
incitent à donner une réponse en mettant une copie de leur pièce d’identité en pièce jointe. Ensuite, ils ouvrent
des comptes bancaires au moyen de ces pièces d’identité usurpées et ils demandent des crédits en présentant des
faux justificatifs de revenus.
Malheureusement, cette situation s’aggrave. Le service de la Banque de France chargé de gérer les dossiers
d’usurpation d’identité a constaté que, parmi les personnes qui ont été inscrites au fichier des incidents de crédit
aux particuliers, les individus ayant usurpé l’identité des autres personnes sont de plus en plus nombreux. En
effet, leur nombre a progressé de 32 % en 2016 et cette tendance semble s’être poursuivie ensuite.
Si l’individu ayant usurpé l’identité de sa victime obtient un ou plusieurs crédits, il est clair que ces crédits ne
sont jamais remboursés. En conséquence, la personne dont l’identité est usurpée se retrouve inscrite au FICP et
elle risque de faire l’objet de poursuites judiciaires. De plus, elle ne peut pas obtenir de crédit bancaire tant que
l’inscription n’est pas effacée.
Dès qu’une personne apprend qu’un escroc a usurpé son identité pour obtenir un crédit, elle doit
immédiatement déposer plainte au commissariat le plus proche de son domicile. Ensuite, elle doit contacter la
Banque de France en lui remettant une copie de récépissé de dépôt de plainte ainsi que des copies de ces relevés
bancaires. Ces documents permettent en effet de démontrer qu’elle n’a jamais obtenu les crédits sollicités par la
personne qui a usurpé son identité. D’autre part, elle doit adresser des copies de ces documents à l’organisme de
crédit l’ayant inscrite au FICP pour démontrer sa bonne foi et pour obtenir l’arrêt des procédures judiciaires
éventuellement engagées. Enfin, elle a intérêt à signaler ce problème à ses banques.
Il faut en premier lieu éviter d’envoyer par e-mail des copies de ses papiers d’identité ou d’autres documents
personnels à toute personne qui n’est pas totalement digne de confiance. Si un organisme demande d’envoyer
ce type de document, il est recommandé de vérifier sa fiabilité par exemple en se renseignant auprès de la
police ou des services de protection des consommateurs.
D’autre part, il faut éviter de jeter des photocopies de ses papiers d’identité à la corbeille. La démarche la plus
appropriée consiste à détruire ces documents au moyen d’un destructeur de documents confidentiels.
Il faut aussi se méfier des voleurs à la tire. Un homme doit donc mettre son portefeuille dans la poche intérieure
de sa veste ou de son blouson. En ce qui concerne les femmes, il leur est recommandé de choisir un sac qu’un
pickpocket aurait du mal à ouvrir et de le porter en bandoulière.
Enfin, si on se fait voler ses papiers d’identité, il faut immédiatement déposer plainte et conserver
précieusement le récépissé délivré par le fonctionnaire de police.
En vertu de l’article 226-4-1 du code pénal, une personne qui a usurpé l’identité d’un tiers en vue de lui nuire
ou de troubler la tranquillité d’autrui est passible de sanctions pouvant atteindre un an de prison et 15 000 €
d’amende. Par ailleurs, l’individu est passible des peines sanctionnant le vol s’il a dérobé le portefeuille de sa
victime. Enfin, la banque victime de la fraude peut déposer plainte contre lui pour escroquerie.
Qu’est-ce qu’une norme juridique ? Quelles sont celles applicables aux IOBSP ? Comment savoir si l’IOBSP
respecte effectivement les normes juridiques applicables, ou pas ? Telles sont les principaux apports du
Référentiel de Conformité et de contrôle interne à la sécurité juridique d’un Intermédiaire bancaire.
Les actes d’intermédiation notamment en crédit, en assurance ou en finance, ne sont pas totalement libres. Les
normes juridiques posent des contraintes ; l’enfreinte de ces dernières est sanctionnée. Soumis au respect de
dispositions législatives, réglementaires et jurisprudentielles les IOBSP font clairement partie des Professions
dites « réglementées ».
Pour une profession, l’existence de conditions juridiques d’accès et d’exercice, définies dans un but général de
protection des Clients, entraîne nécessairement le contrôle du respect de ces conditions, par les Professionnels
concernés.
Pour les Intermédiaires en Opérations de Banque et en Services de Paiement (ou IOBSP), plusieurs Entités sont
chargées de ce contrôle, principalement :
- les Tribunaux civils,
- l’Autorité française de supervision bancaire, l’ACPR,
- l’Autorité française de protection des Consommateurs, la DG CCRF,
- l’Autorité française de protection des données personnelles, la CNIL,
- l’Autorité française de lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme, TRACFIN,
- bientôt (1er janvier 2020 ?) : les Associations professionnelles d’IOBSP.
Le présent document s’intéresse au contrôle des IOBSP tel qu’il est exercé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel
et de Résolution (ACPR), Autorité administrative nationale de contrôle des activités bancaires.
L E S P O U V O I R S D E L’ A C P R
Succédant le 21 janvier 2010 à l’Autorité administrative chargée notamment du contrôle des Professionnels
bancaires, l’ACPR est rattachée à la Banque de France. Renforcée après les insuffisances constatées lors de la
crise financière de 2008, elle est dotée du « R » de « Résolution » (de crises) le 26 juillet 2013. L’ACPR présente
une organisation spécifique.
L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) fait partie des « Institutions compétentes en matière
de réglementation et de contrôle » bancaire (Livre VI, Titre Ier du Code monétaire et financier).
C’est l’Entité dépositaire du pouvoir public de contrôler (« superviser ») les activités bancaires.
De manière organique, l’ACPR est une Entité rattachée à la Banque de France. L'ACPR ne dispose pas de budget
autonome, mais d’un budget annexe à celui de la Banque de France. Une partie des ses ressources financières
provient des contributions versées par les personnes soumises à son contrôle.
La crise financière de 2008 a révélé le manque d’efficacité de la supervision et du contrôle des établissements de
crédit français par les Pouvoirs publics, notamment par les services et par les Autorités spécialisées de la Banque
de France : quatre groupes bancaires sur les six principaux se sont retrouvés dans une situation financière
compromise. Sans aide de l’État, leurs activités n’auraient pas perduré.
L’ACPR a reçu des moyens pour résoudre les crises futures, que la supervision ne parviendrait pas à éviter.
L’ACPR a perdu le statut juridique d’Autorité Administrative Indépendante (AAI), depuis 2017 (Loi 2017-55 du
20 janvier 2017) ; elle ne dispose donc pas de la personnalité morale.
L’organisation de l’ACPR identifie les fonctions de supervision et de résolution, tout en conservant des structures
dédiées soit au secteur bancaire, soit à celui de l’assurance.
2. Organisation de l’ACPR.
Cette organisation permet d’individualiser son fonctionnement, en regard des autres activités de la Banque de
France. Les services de l’ACPR sont dirigés par un Secrétaire général, nommé par le Ministre de l’économie.
Outre des Directions fonctionnelles, le Secrétariat général anime des Directions chargées de contrôles :
établissements bancaires, entreprises d’assurance, ou contrôle des pratiques commerciales. Cette dernière
Direction abrite le Service de contrôle des Intermédiaires.
ABE Info Service (ABEIS) est une structure administrative commune à l’ACPR et à l’Autorité des Marchés
Financiers (l’AMF). Elle dispense des conseils en matière de protection des Consommateurs, qu’ils soient
emprunteurs ou épargnants.
L’ACPR exerce ses activités sous la tutelle ou en coordination avec d’autres superviseurs, notamment, européens
: l’Autorité Bancaire Européenne (ABE ou European Banking Authority), l’Autorité de contrôle des assurances
(CEIOPS ou EIOPA) et surtout la Banque Centrale Européenne (via le « collège des superviseurs », depuis 2005).
C’est le Mécanisme de Surveillance Unique (MSU), créé en réponse aux insuffisances démontrées par la crise de
2008.
Pour prévenir le risque de généralisation de difficultés d’un établissement à l’ensemble du système bancaire, le
risque dit « systémique », le Comité Européen du Risque Systémique (CERS ou ESRB) s’active dans le périmètre
de la BCE (Banque Centrale Européenne) ; il est entré en fonction en décembre 2010. Il produit des indicateurs
chiffrés aux Autorités de supervision européenne, depuis 2012.
La supervision bancaire européenne est effective depuis le 1er janvier 2015. Elle a entraîné la spécialisation des
Entités : depuis le 4 novembre 2014, la Banque Centrale Européenne (BCE) assume le contrôle des établissements
bancaires de la zone euro, soit environ 120 groupes bancaires. Les autres établissements bancaires, environ 3.500
sont contrôlés par les Autorités nationales de supervision, ainsi que les autres agents économiques du secteur
bancaire, tels que les Intermédiaires bancaires. Telle est la situation de l’ACPR, pour le secteur bancaire français.
À compter du 1er janvier 2020, l’ACPR s’appuiera directement sur les Associations professionnelles d’IOBSP.
Les projets législatifs bouleversent la supervision de l’intermédiation. Les nouvelles dispositions légales
prévoient que chaque Association professionnelle représentative sera « chargée du suivi de l’activité, de
l’accompagnement et de la défense des intérêts de ses membres. Cette association professionnelle exerce
notamment des missions en matière […] de vérification des conditions d’accès à l’activité, d’accompagnement
et de vigilance en matière d’exercice de l’activité et dispose d’un pouvoir disciplinaire sur ses membres » (nouvel
article L. 519-11, I du Code monétaire et financier, s’agissant des IOBSP).
Aisée à comprendre, la stabilité financière demeure malaisée à définir. La stabilité financière est, sans doute,
l’état du système financier lorsqu’il n’est pas affecté par une crise. La stabilité financière est « une situation dans
laquelle le système financier - qui englobe les intermédiaires, les marchés et les infrastructures de marché - est
capable de résister aux chocs, en réduisant la probabilité d'une interruption du processus d'intermédiation
financière qui serait suffisamment importante pour perturber l'allocation optimale des ressources », selon la
BCE (note : le terme « d’intermédiaire » est à prendre ici au sens d’intermédiaire du processus bancaire, et non
d’IOBSP). La capacité à résorber les déséquilibres financiers qui se produisent sans cesse fixe sans doute le critère
ultime de la stabilité financière.
La préservation de la stabilité financière relève à présent de la Banque Centrale Européenne et sans doute
d’Organismes internationaux comme le Fonds Monétaire International ou la Banque des Règlements
Internationaux (davantage connue sous la dénomination de « Comité de Bâle »), laquelle fait dialoguer une
soixantaine de banques centrales.
Différentes dispositions pratiques contribuent à la stabilité financière, telles que :
- autoriser et examiner les demandes d’activité d’établissements de crédit ou d’entreprise d’assurance. Ce
principe de l’agrément est distinct de celui de l’immatriculation à un Registre) ;
- surveiller en permanence la situation financière et les conditions d’exploitation de ces mêmes
établissements agréés,
- fixer notamment les exigences de fonds propres, permettant d’amortir des chocs financiers directement,
sans recours à des ressources financières externes aux établissements agréés ;
- élaborer et mettre en œuvre des mesures de résolution de crises.
La stabilité financière favorise la bonne santé des établissements agréés. Cependant, la préservation des
établissements agréés s’obtient parfois au détriment des Clients. Les mesures de stabilité bancaire peuvent donc,
potentiellement, se montrer contraires à l’intérêt des Clients. Ce qui peut entraîner l’ACPR dans une forme de
conflit d’intérêts.
La protection des clients constitue une mission somme toute récente pour l’ACPR. Apparu avec la déplorable
crise de septembre 2008, qui a souligné, en large part, les carences de la supervision bancaire, le contrôle des
pratiques commerciales des Professionnels sert de principal support à la protection des Clients.
L’objectif suprême de la protection de la clientèle consiste à conserver et à entretenir la confiance dans le système
bancaire, perçue comme un facteur de sa stabilité. Les actes commerciaux ne sont pas libres : ils sont enserrés
dans des normes juridiques.
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Profession IOBSP 2019
Plusieurs principes étoffent les pratiques commerciales et nourrissent leur contrôle extérieur :
- l’information loyale et claire des Clients, notamment sous la forme d’explications, de précisions quant
aux frais et aux coûts des prestations et d’éclairages quant aux risques des opérations proposées ;
- la formation des commerciaux ;
- la prise en compte des intérêts des Clients, afin que le transfert des risques soit non seulement clair, mais
équilibré, dépourvu d’excès. La détection et la prévention des conflits d’intérêts entre les Professionnels
et les Clients est essentielle ;
- la protection des Clients doit s’exercer tout au long du processus commercial : lors des sollicitations,
durant les négociations, pour la conclusion du contrat, durant l’exécution de ce dernier et jusqu’au terme
de la prestation bancaire (ou assurantielle).
L’ACPR émet des « Recommandations », dont la nature juridique est incertaine. La « Recommandation » de
l’ACPR, n’étant ni une norme légale ni réglementaire, ne peut théoriquement pas être sanctionnée par une mesure
disciplinaire (article L. 612-30 du Code monétaire et financier). Le Droit récent en décide autrement : une
Recommandation peut être sanctionné, donc, contestée judiciairement (Conseil d’État, du 21 mars 2016, n° 390
023 et n°368 082) ; la Recommandation « confirmée » peut ainsi revêtir une valeur juridique (Conseil d’État, du
20 juin 2016, n° 384 297). Les Recommandations de l’ACPR sont donc à prendre en considération avec soin.
Pour l’intermédiation bancaire, cette mission de contrôle de la protection des clients se trouve donc en voie d’être
déléguée à des Associations professionnelles représentatives d’IOBSP (futur article L. 519-11, I du Code
monétaire et financier, au 1er janvier 2020, cf supra), auxquelles l’adhésion des IOBSP sera obligatoire.
De fait, les IOBSP sont les Professionnels bancaires auxquels s’appliquent le plus large spectre de principes
juridiques de protection des consommateurs. Curieusement, les établissements de crédit, « les banques », ne
reçoivent pas les mêmes obligations, alors qu’il s’agit pourtant des mêmes opérations (des crédits, par exemple),
des mêmes profils de Clients et des mêmes risques financiers.
La liberté d’entreprendre (article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789) fait certainement partie des
libertés fondamentales les moins cotées. C’est bien navrant. Ses limitations doivent être « liées à des exigences
constitutionnelles ou justifiées par l'intérêt général, à la condition qu'il n'en résulte pas d'atteintes
disproportionnées au regard de l'objectif poursuivi » (Conseil Constitutionnel, 2000-439 DC du 16 janvier 2001).
Toute mesure de contrôle administratif comporte une dimension procédurale, compte tenu des conséquences
qu’elle peut entraîner, tant sous la forme de sanctions que de freins à l’activité professionnelle.
Cette subtile différence n’emporte guère de conséquence pratique. Les IOBSP font partie des personnes que
l’ACPR peut soumettre à son contrôle.
Économiquement, le développement d’un secteur prometteur, tel que celui de l’intermédiation bancaire, devrait
être encouragée. Tel n’est pas le cas. L’articulation harmonieuse du développement d’un secteur d’activité aussi
prometteur que celui de l’intermédiation bancaire avec son contrôle ne fait pas partie du Droit en vigueur.
L’objet du contrôle est large : il porte sur toutes les dispositions applicables aux personnes contrôlées. Les
« règles de protection de la clientèle », prises au sens le plus large, font partie des thèmes de contrôle. De même,
les normes applicables en vue de lutter contre le blanchiment de capitaux et contre le financement du terrorisme
font parie des thématiques de contrôle.
Ainsi « L'Autorité contrôle le respect par ces personnes des dispositions européennes qui leur sont directement
applicables, des dispositions du code monétaire et financier ainsi que des dispositions réglementaires prévues
pour son application, du code des assurances, […] du code de la sécurité sociale, du code de la mutualité, du
livre III du code de la consommation, […], des codes de conduite homologués ainsi que de toute autre disposition
législative et réglementaire dont la méconnaissance entraîne celle des dispositions précitées » (article L. 612-1,I
du Code monétaire et financier).
L’ACPR est chargée « De veiller au respect par les personnes soumises à son contrôle des règles destinées à
assurer la protection de leur clientèle, résultant notamment de toute disposition européenne, législative et
réglementaire ou des codes de conduite approuvés à la demande d'une association professionnelle, ainsi que des
bonnes pratiques de leur profession qu'elle constate ou recommande, ainsi qu'à l'adéquation des moyens et
procédures qu'elles mettent en œuvre à cet effet ; elle veille également à l'adéquation des moyens et procédures
que ces personnes mettent en œuvre pour respecter le livre Ier ainsi que le chapitre II des titres Ier et II du livre
II du code de la consommation » (article L. 612-1, II, 3° du Code monétaire et financier).
La décision de contrôler l’IOBSP est pratiquement discrétionnaire. L’ACPR décide très librement des contrôles
(« inspections » ou audits, encore que ce terme ne soit pas adapté) qu’elle déclenche et qu’elle conduit, ainsi que
des Professionnels qu’elle attire en phase de contrôle, de même que des modalités pratiques de ce contrôle. Ainsi :
« Le secrétaire général de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution organise les contrôles sur pièces et
sur place » (article L. 612-23 du Code monétaire et financier).
La Loi semble distinguer les contrôles sur pièces des contrôles sur place. Les premiers, sur pièces, sont tenus à
distance, au moyen de communication d’informations, de données ou de tout document ; les seconds, sur place,
entraînent la venue d’une équipe de contrôle dans les locaux mêmes de l’IOBSP, passent par des entretiens directs
et par l’examen des documents remis par l’IOBSP aux contrôleurs.
En réalité, la collecte et l’analyse de documents (les « pièces ») participe à toute démarche de contrôle.
Simultanément, des entretiens ou des auditions sont généralement nécessaires ; les moyens techniques permettent
de les tenir aisément à distance.
L’ACPR publie une « Charte du contrôle sur place » dont la dernière version date de juin 2014. La CNIL diffuse
un document en ligne précisant le déroulement d’un contrôle. L’équivalent d’une telle Charte de contrôle, de la
part de la DG CCRF/DD PP serait une heureuse mesure.
- le contrôle ponctuel : celui-ci porte sur un sujet limité. L’ACPR sollicite l’IOBSP sur un point précis
(exemples : modalités de mise en œuvre d’une norme juridique, conformité d’une communication
publicitaire, évaluation d’une pratique commerciale particulière). Il peut s’appuyer sur des collectes
d’informations en ligne, sans nécessairement solliciter l’IOBSP ;
- le contrôle global léger : ce contrôle porte sur l’ensemble de l’activité de l’IOBSP. Celui-ci est d’abord
convié à produire un ensemble de documents, à partir d’une liste remise par l’ACPR. L’équipe de contrôle
analyse les documents, émet des questions, qui peuvent donner lieu à des entretiens téléphoniques ou à
des échanges de courriers électroniques ;
- le contrôle global approfondi : ce contrôle porte également sur l’ensemble de l’activité et des moyens
de l’IOBSP. Ce dernier est convié à produire un ensemble de documents, à partir d’une liste qui peut être
très étoffée. Ces pièces demandées peuvent inclure des échantillons de dossiers, des fichiers
informatiques, des données d’agendas. L’équipe de contrôle s’installe dans les locaux professionnels de
l’IOBSP et déroule une série d’entretiens avec des représentants de l’IOBSP. Ces échanges directs sont
soit individuels, soit collectifs.
Dans tous les cas, il ressort clairement que la maîtrise permanente des documents, conjuguée au suivi attentif des
entretiens par l’IOBSP, lui permet de produire des réponses adaptées aux questions soulevées par le contrôle. Et
d’en minimiser les conséquences négatives, qui vont se traduire concrètement sous la forme de « constatations »,
susceptibles d’évoluer en « griefs », puis, en sanctions.
Le rapport annuel d’activité de l’ACPR ne précise ni le nombre ni la nature des périmètres des missions de
contrôle effectuées auprès d’Intermédiaires, dont les IOBSP.
Le temps d’investigations consiste, pour la mission de contrôle, à collecter des pièces et des informations, pour
en faire l’analyse approfondie. Ces travaux sont complétés et orientés par les entretiens. Les pouvoirs de la
mission de contrôle sont assez étendus. L’IOBSP est tenu à une obligation de coopération ; à défaut, celui-ci peut
être sanctionné.
L’IOBSP peut se faire assister par un Conseil, tel qu’un Avocat, ceci de manière visible ou non de la mission de
contrôle, dès cette phase. Compte tenu de la nature du contrôle administratif, l’assistance de l’IOBSP par un
Conseil extérieur peut apporter des avantages, du point de vue de la méthode, de la recherche de la limitation des
sanctions, ou du conseil tout simplement.
Enfin, le temps des conclusions formalise les constats, ou les observations, formulés par la mission de contrôle,
dans le respect du principe du contradictoire : l’IOBSP doit connaître les critiques formulées et pouvoir y
répondre précisément. Seules les observations négatives, les manquements, sont relevés, ce qui rend le contrôle
différent d’un audit. Le responsable de mission organise un entretien de présentation orale des observations. Puis
la mission produit un pré-rapport, comportant des projets d’observations. L’IOBSP dispose d’un temps réduit de
quinze jours pour formuler par écrit ses propres observations. L’ensemble des observations de l’ACPR et des
commentaires de l’IOBSP compose le rapport définitif, également remis à l’IOBSP (article L. 612-27 du Code
monétaire, qui ne prévoit le rapport que pour les missions « de contrôle sur place »).
Le rapport définitif est communiqué au Secrétariat général de l’ACPR. Ce dernier dispose de deux options : soit
faire son affaire du suivi des observations. Il communique alors un courrier spécifique à cette fin : la lettre de
suite. Elle peut comporter des sanctions dites administratives. Les suites données par l’IOBSP au contrôle sont à
communiquer à son Organe de surveillance, s’il en existe un. Soit le Secrétariat général de l’ACPR transmet le
rapport au Collège de l’ACPR, pour saisine éventuelle de la Commission des sanctions de l’ACPR. Et c’est
l’ouverture d’une procédure disciplinaire. En ce cas, le Collège notifie les griefs retenus à l’IOBSP et les
communique à la Commission des sanctions.
Les opérations de contrôle conduites par l’ACPR sont régies par les articles L. 612-23 à L. 612-29 du Code
monétaire et financier.
S’agissant du contrôle des IOBSP par leurs Associations professionnelles, à compter du 1er janvier 2020, portant
donc sur la « vérification des conditions d’accès à l’activité, d’accompagnement et de vigilance en matière
d’exercice de l’activité », assorti « d’un pouvoir disciplinaire » (futur article L. 519-11, I du Code monétaire et
financier), chaque Association professionnelle devra se doter d’une procédure étoffée. Elles « […] établissent
par écrit et font approuver par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution […] les règles qu’elles
s’engagent à mettre en œuvre pour procéder à la vérification des conditions d’accès à l’activité d’intermédiaire
en opérations de banques et en services de paiement, des conditions d’adhésion et de perte de la qualité de
membre ainsi que les sanctions qu’elles sont susceptibles de prononcer à l’encontre de leurs membres » (article
L. 519-11, IV du Code monétaire et financier, au 1er janvier 2020).
Comment ? Contrôles sur pièces ou sur place par une équipe composée en
général de 2 ou 3 personnes – jusqu’à 5 personnes dans les grosses
entreprises, salariées de la banque de France avec la possibilité d’associer des
prestataires indépendants
CONTROLE PONCTUEL
DES INTERMEDIAIRES
La lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme est un enjeu majeur pour les Etats qui ont élaboré
un arsenal juridique visant à la fois à prévenir et à sanctionner les délinquants et criminels.
Cette réglementation suppose la coopération des Etats et des intermédiaires en assurances et en opérations de
banque.
De moyens opérationnels par l’intermédiaire : désignation d’un responsable de la LCB-FT, d’un déclarant
et d’un correspondant TRACFIN, procédures, classification des risques, sensibilisation et formation du
personnel…
D’une bonne connaissance de sa clientèle, ceci afin de respecter vos obligations de vigilance et de
déclaration de soupçons.
Ce point généralement sous-estimé voire négligé par les outils de Conformité ressort comme le plus essentiel. Le
Droit est rarement explicite : la valeur d’un outil de suivi de Conformité dépend d’abord des paramétrages
juridiques que l’utilisateur lui confère. Sans intégration et sans interprétation correcte des normes du Droit de la
distribution bancaire, la valeur et l’efficacité de l’outil de mesure de Conformité d’IOBSP stagnent à un étage
particulièrement bas. Sans analyse juridique approfondie et de qualité, pas d’outil efficace de suivi de la
Conformité. Le Droit de la distribution bancaire agrège plusieurs sources de normes ; il assemble principalement
le Droit des personnes qui pratiquent l’intermédiation et celui des activités pratiquées par ces personnes. Quelques
exemples détaillés illustrent la nécessité d’une analyse juridique préalable de qualité.
Il s’agit du Droit applicable depuis le 15 janvier 2013, avec des évolutions notables en 2016. Il provient
essentiellement du Code monétaire et financier : articles L. 519-1, R. 519-1 et suivants. Une partie des
dispositions légales et réglementaires concernant les Intermédiaires réside dans le Code de la consommation. Une
autre, dans le Code civil, notamment en matière de droit des contrats et particulièrement de contrats de mandat.
L’une des caractéristiques marquantes du Droit spécifique applicable aux IOBSP réside dans le fait qu’il ne
comporte pas des obligations identiques à celles des prêteurs, des « banques ». Alors même qu’il s’agit pourtant
d’une activité strictement identique : celle de la commercialisation de contrats de crédit. Pour une même activité,
les obligations des IOBSP ne sont pas identiques à celles des banques.
À titre d’exemples de cette différence, prenons deux illustrations du Droit spécifique de l’intermédiation bancaire.
Parmi les obligations particulières des IOBSP, ces derniers se trouvent soumis à l’obligation juridique de « se
comporter d'une manière honnête, équitable, transparente et professionnelle en tenant compte des droits et des
intérêts des clients, y compris des clients potentiels » (article L. 519-4-1 du Code monétaire et financier). Il s’agit
d’une obligation de large ampleur, de nature légale, relativement précise et qui doit se traduire concrètement.
L’équivalent de cette norme juridique n’existe pas pour « les banques ». En tant que prêteurs, les établissements
de crédit sont simplement tenus d’agir « au mieux des droits et des intérêts des emprunteurs » et non « en tenant
compte » de ces « droits et des intérêts des clients » ; en effet : « Dans le cadre de l'élaboration, de l'octroi et de
l'exécution d'un contrat de crédit, de service de conseil ou de services accessoires, les prêteurs agissent d'une
manière honnête, équitable, transparente et professionnelle, au mieux des droits et des intérêts des emprunteurs »
(article L. 314-22 alinéa 2 du Code de la consommation).
L’autre point caractéristique, pour n’en prendre que deux, se concentre autour du devoir de conseil. Pour résumer
sommairement le tableau clinique du devoir de conseil en crédit :
- le devoir de conseil en crédit contient des dimensions juridiques précises, notamment : décrire et comparer
des contrats, analyser un nombre « suffisant » de contrats pour produire une « analyse objective » du
marché, proposer « les contrats les plus appropriés », s’abstenir le cas échéant, préciser les raisons qui
motivent la recommandation et « prendre en compte les informations » recueillies auprès du client,
- le devoir de conseil en crédit s’applique seulement au Courtier-IOBSP (art. R. 519-27 et R. 519-28 du
Code monétaire et financier et Conseil d’État du 24 juin 2013 n°353 544, au terme d’un raisonnement
assez bancal),
- ainsi qu’à ses salariés et à ses Mandataires (M-IOB de Courtiers-IOBSP), naturellement,
- les établissements de crédit prêteurs, ne sont pas tenus à un devoir de conseil en crédit,
- les IOBSP Mandataires d’établissements de crédit (MNE-IOBSP ou ME-IOBSP, et leurs Mandataires,
M-IOB) ne sont pas davantage tenus à un devoir de conseil en crédit,
- le devoir de conseil en crédit du Courtier-IOBSP ne présente pas exactement la même définition que le
service optionnel de conseil en crédits, ouvert à tous les Professionnels bancaires.
La protection effective des Consommateurs suppose que les mêmes normes de distribution s’appliquent aux
mêmes produits comportant les mêmes risques. Tel n’est pas le cas ; mais tel est bien le Droit en vigueur.
Le vif développement des technologies, de l’intelligence augmentée ou artificielle procure à présent aux prêteurs
des informations sur les candidats à l’emprunt que ces derniers ne possèdent sans doute pas. L’extension du
devoir de conseil en crédit aux prêteurs demeure un impératif. Outre qu’elle répond à un élémentaire principe
d’efficacité dans la protection des emprunteurs, elle procurerait davantage de clarté et de cohérence à ce Droit et
placerait tous les professionnels réalisant des activités identiques dans les mêmes normes juridiques.
Prenons un exemple de Droit spécial, dérogatoire : celui du crédit immobilier. Il est principalement logé dans le
Code de la consommation, aux articles L. 313-1 à L. 314-31, et R. 313-1 à R. 314-17 de ce Code.
Le Droit du crédit immobilier se trouve également frappé d’un changement en profondeur : le Droit établi à la
toute fin des années 1970 (Loi n°78-22 du 10 janvier 1978 « relative à l'information et à la protection des
consommateurs dans le domaine de certaines opérations de crédit ») vient d’être remplacé par le Droit du crédit
immobilier issu de la législation européenne (Directive 2014/17/UE du 4 février 2014). Pour prendre un point de
repère, les règles de Droit du crédit immobilier sont foncièrement différentes depuis le 1er juillet 2016.
Mais d’une part, les décisions judiciaires, la Jurisprudence, poursuit l’usage du Droit du crédit immobilier ancien,
celui qui s’applique aux contrats signés avant le 1er juillet 2016. D’autre part, la force des habitudes, le manque
d’attention, la relative complexité des concepts juridiques, entravent la mise en place du nouveau Droit du crédit
immobilier.
C’est pourtant celui qui est applicable aux activités des Intermédiaires bancaires, depuis le 1er juillet 2016. Ce
sont les normes de ce « nouveau » Droit qui serviront à juger les contentieux et à sanctionner (ou à protéger) les
IOBSP, le cas échéant.
Prenons un exemple très illustre et assez raffiné de ce droit : la transformation du devoir de mise en garde en
crédit. Dans le Droit antérieur au 1er juillet 2016, celui né de la Jurisprudence de 2007 pour les établissements de
crédit prêteurs, la mise en garde :
- est due par le prêteur, selon la formule alambiquée choisie par la Cour de cassation, « en cas de risque de
l’endettement né de l’octroi des prêts » (à ne pas confondre avec le risque « d’endettement » né de l’octroi
des prêts). Ce risque est celui d’un crédit inadapté à l’emprunteur, mais ce mot est sans doute trop clair.
« L’inadaptation » du crédit octroyé en regard des capacités financières de l’emprunteur ne doit pas être
confondue avec la « disproportion » du crédit (Cour de cassation, Com. du 20 avril 2017, n°15-16.316).
Bien sûr !
- aux emprunteurs :
o soit qualifiés « de non avertis » (Cour de cassation, Com. du 20 avril 2017, n° 15-16.316), étiquette
apposée « souverainement » par les Juges du fond,
o soit qualifiés « d’avertis », lorsque le prêteur possède sur eux des informations que le prêteur n’a
pas (Cour de cassation, Com. du 11 octobre 2011, n°10-19.091). La rareté de cette situation laisse
songeur.
Parfois les règles de protection des Consommateurs ressemblent surtout à des règles de protection des prêteurs.
Toute cette laborieuse liturgie juridique de la responsabilité civile du prêteur (et de l’Intermédiaire bancaire) est
pulvérisée, depuis le 1er juillet 2016.
D’une part, la notion de mise en garde dispose à présent d’une définition légale : « […] le prêteur ou
l'intermédiaire de crédit met en garde gratuitement l'emprunteur lorsque, compte tenu de sa situation financière,
un contrat de crédit peut induire des risques spécifiques pour lui » (article L. 313-12 du Code monétaire et
financier). Exit la fumante définition jurisprudentielle de la mise en garde.
D’autre part, le Droit actuel ne distingue pas entre les emprunteurs « non avertis », « avertis » ou encore
« avertis » mais en situation de dissymétrie d’information : tous les emprunteurs, tous les Consommateurs,
bénéficient des mêmes obligations de la part des Professionnels. Du moins, pour les crédits immobiliers relevant
du Code de la consommation.
Bien évidemment, il ne s’agit ici que d’illustrations relatives à l’Intermédiaire bancaire pratiquant le crédit
immobilier. Si l’IOBSP cumule son statut avec d’autres statuts d’Intermédiaires, notamment celui d’IAS, ou s’il
pratique d’autres activités, notamment la vente d’assurance emprunteur, la même méthode d’analyse juridique
exhaustive et approfondie s’applique. Les règles de Droit ne disent pas toujours de manière limpide comment
elles s’interprètent, dans tel ou tel cas de figure.
Il est donc essentiel de bien analyser le Droit applicable à l’IOBSP, tout en gardant à l’esprit que le caractère
contraignant des normes ne nuit aucunement aux possibilités d’adaptation qu’elles autorisent, notamment, en
fonction des activités de l’IOBSP. Cette analyse juridique constitue le socle du Référentiel de Conformité
juridique de l’IOBSP.
Le « Référentiel de Conformité© » de l’IOBSP vise tout simplement à doter l’IOBSP d’une méthode permanente
d’audit de Conformité. En réalisant ce référentiel bien avant la survenance du contrôle, l’IOBSP peut lui-même
« répliquer » l’ensemble du contrôle, identifier les carences de Conformité et les corriger. Le faire avant le
contrôle change tout. Il peut surtout produire ses propres observations au pré-rapport de manière beaucoup plus
construite et étayée. Le dispositif de contrôle de Conformité est ajustable à la dimension et aux activités de
l’Intermédiaire bancaire. Le Référentiel de Conformité permet de piloter activement la Conformité juridique,
étant moins passif qu’un simple classeur de documents de contrôle, même automatisé.
Pour toute personne assujettie au contrôle de l’ACPR, en particulier pour un IOBSP, ce contrôle nécessite une
organisation adéquate. Une telle organisation suppose une préparation minutieuse, préalable au contrôle. Un
contrôle administratif accapare nécessairement du temps : le rythme de l’IOBSP est modifié, alors que les
activités courantes réclament leur part.
Le contrôle suscite également des inquiétudes, qu’il faut accompagner, en particulier pour les personnes
directement exposées au contrôle, lors des entretiens et auditions, par exemple.
La désignation d’un contact interne assurant la coordination et le suivi des réponses demandées, veillant à la
remise effective des documents et disposant de la disponibilité à cet effet, sont autant d’aspects à prévoir.
Ce sont les équipes opérationnelles qui répondent aux sollicitations des contrôleurs, lesquels conduisent leurs
travaux selon un plan de contrôle. L’équipe est dirigée par un responsable de mission, lui-même rattaché au
Service de Contrôle des Intermédiaires du Secrétariat Général. Dans les entités importantes, le contrôle
s’accompagnera donc d’une communication interne, explicative et rassurante. La création d’une bonne
atmosphère de fonctionnement avec les contrôleurs favorisera la qualité des échanges et l’esprit collaboratif. Une
première réunion d’accueil, à la fois de présentation et de travail, en commun entre les équipes de l’IOBSP et
celle de l’ACPR, constitue un bon point de départ à la phase de collecte sur place.
Durant la phase d’investigations, la bonne maîtrise des remises de pièces est essentielle :
- vérification préalable des pièces remises : en regard de la demande, des pièces existantes chez l’IOBSP ;
- traçage précis des pièces remises : natures, dates ; afin d’éviter toute contestation.
De même, le suivi attentif des entretiens s’avère déterminant : questions posées par la mission de contrôle,
réponses apportées, précisions et compléments nécessaires.
Pour l’IOBSP, l’enjeu essentiel de la phase d’investigations consiste certainement à identifier les carences
relevées par la mission de contrôle, afin soit de préciser rapidement les réponses apportées, soit de préparer le
plus à l’avance possible les commentaires qui seront proposé au pré-rapport.
La gestion optimale d’un contrôle ne connaît qu’une seule solution : la mise en place, au plus tôt, par l’IOBSP,
d’un Référentiel de Conformité et de contrôle interne.
L’intérêt du Référentiel de Conformité est d’abord économique : minimiser les coûts de non-Conformité,
matérialisés par des sanctions judiciaires, voire, par la perte de conventions de partenariats bancaires. Pour
minimiser les résultats négatifs du contrôle administratif de l’ACPR, l’IOBSP doit, autant que faire se peut, ne
pas subir ce contrôle ; mais l’anticiper. Caler son dispositif de contrôle interne de Conformité sur une méthode
proche de la méthode de contrôle de l’ACPR. La clé d’un contrôle administratif « réussi », si ce terme possède
un sens, est simple : l’IOBSP doit répliquer, en interne, un mode de pilotage de sa Conformité juridique qui soit
le plus proche possible de la méthode de contrôle utilisée par l’Autorité de contrôle. Il doit le faire évidemment
avant la survenance du contrôle.
D’une part, le Référentiel de Conformité permet à l’IOBSP de répondre immédiatement et de manière très solide
aux observations d’une éventuelle mission de contrôle. D’autre part, il permet de détecter les carences de
Conformité avant qu’une mission de contrôle ne le fasse. Et de les corriger.
La méthode du Référentiel de Conformité s’avère plus productive et plus dynamique qu’un simple recueil,
« classeur » de Conformité, ou autre « lutin », destiné à stocker les pièces utiles en cas de contrôle.
Matériellement, le Référentiel peut aisément s’incorporer aux outils de bureautique usuels. Il peut également faire
l’objet d’une automatisation : attention, en pareil cas, aux algorithmes et autres règles d’automatisation. Ce n’est
pas la qualité ergonomique ou même graphique d’un outil d’audit juridique qui lui procure sa qualité. Outre la
précision et la profondeur essentielles de l’analyse juridique (avec la précision de la mécanique d’interprétation
des normes, cf supra), ce sont surtout l’exhaustivité des règles de Droit, donc leur actualisation, qui font la force
de l’outil de suivi de l’IOBSP.
La difficulté essentielle dans la construction d’un Référentiel de Conformité réside simplement dans la
méconnaissance des normes juridiques applicables à la profession d’IOBSP. Les habitudes professionnelles, le
manque d’attention aux évolutions juridiques, le désintérêt, réel ou supposé pour une matière réputée indigeste,
conduit souvent à cette mauvaise connaissance des dispositions juridiques exactes applicables aux activités
d’intermédiation bancaire.
Le Référentiel de Conformité décrit ainsi les principaux processus de l’entreprise : capacités professionnelles,
délivrance des obligations précontractuelles, dont l’obligation de conseil, comptabilité,
rémunérations/rétrocessions, pratiques commerciales, contrôle des risques internes, collecte, traitement,
archivage et sécurité des données personnelles, lutte contre le blanchiment, traitement des réclamations et accès
à la médiation de la consommation, commercialisation de contrats sensibles, à titre d’exemples.
Le Référentiel de Conformité permet l’évaluation du niveau de Conformité, selon des principes classiques
d’étalonnage. La méthode est usuelle et sans surprise. Appliquée par l’IOBSP, elle identifiera les carences, mais
également les points forts. Ceci est important, car il convient de cultiver les éléments qui en font des points forts,
afin de les conserver dans cet état (le contrôle de l’ACPR, comme indiqué, ne s’intéresse pas à cet aspect).
L’évaluation de la situation de Conformité par la cotation des points de Conformité extraits du Référentiel
juridique permet de calculer des « Indicateurs de Conformité ». Ceux-ci procurent une référence quantifiée : en
fonction du taux de points conformes (Taux de Conformité), en regard du total des points de Conformité
examinés, il est possible de synthétiser le niveau de risque de non-Conformité, par exemple en classant celui-ci
en quatre catégories :
Taux de Conformité = Nombre de points d’audit conformes / Nombre total de points d’audit.
L’interprétation de la donnée s’avère alors aisée : un Taux de Conformité de 72 % signifie que 72 % en moyenne
de la totalité des points d’audit examinés étaient conformes à la norme que chacun d’eux représente (en l’espèce,
le taux de non-Conformité est de 28 %, soit 100 % - 72%).
De manière volontaire, l’échelle n’offre pas de situation intermédiaire, ou moyenne. Il convient de chasser
délibérément les carences. La Conformité d’un IOBSP, d’un Professionnel, n’est pas le fruit d’un arrangement ni
d’une négociation ; mais d’une évaluation objective, binaire.
L’outil de mesure de la Conformité juridique de l’IOBSP dispense une analyse par familles d’obligations ou
d’activités ; il permet également des analyses par structures : par Agence, ou encore, par territoires
géographiques.
Il permet d’établir concrètement le plan d’amélioration de Conformité de l’IOBSP, avec la liste des carences à
corriger et avec la liste des actions correctives à réaliser à cet effet. Ce plan d’actions de Conformité, permanent,
vise à améliorer le niveau global de Conformité et à minimiser le risque de sanctions, notamment financière et
d’image.
Les sanctions infligées à l’IOBSP matérialisent le risque de non-Conformité. Ce dernier s’analyse comme « le
risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à la
réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu'elles soient
de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu'il s'agisse de
normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions des dirigeants effectifs prises notamment en
application des orientations de l'organe de surveillance » (Arrêté du 3 novembre 2014, article 10 f).
La Commission des sanctions de l’ACPR possède la nature juridique d’une Juridiction (« organe de jugement »).
C’est un Tribunal. Ce Tribunal spécialisé reçoit les griefs fixés par une autorité d’instruction : le Collège de
l’ACPR, qui agit comme « organe de poursuite ».
En tant que Tribunal, la Commission des sanctions de l’ACPR agit de manière indépendante (article 6 § 1 de la
Convention européenne des droits et des libertés fondamentales, portant sur le droit à un procès équitable). Elle
est composée de six membres désignés pour une période de cinq années, renouvelable une fois (art. L. 612-9 du
Code monétaire et financier).
La Commission des sanctions rend ses jugements à la suite d’une procédure conforme aux principes directeurs
du procès. Ces principes directeurs regroupent les règles générales de procédure judiciaire à appliquer dans tout
procès. Le droit à l’assistance d’un conseil, notamment d’un Avocat, fait partie des principes élémentaire de
défense.
La procédure adoptée par l’ACPR est précisée par le Code monétaire et financier : délai, récusation, recours,
principe du contradictoire, notamment, (article L. 612-38 du Code monétaire et financier). La Commission des
sanctions de l’ACPR diffuse son règlement intérieur (2017).
Installée depuis le 9 mars 2010, cette Commission des sanctions rend environ une dizaine de décisions par an
(dont certaines contre des Intermédiaires). Les jugements sont publics et consultables dans un recueil de
jurisprudence, en ligne. Au 1er mai 2019, aucune décision n’a encore été rendue par la Commission des sanctions
de l’ACPR concernant les IOBSP. Les Tribunaux civils, quant à eux, commencent à présenter une Jurisprudence
assez éclairante de l’activité d’intermédiation. L’enseignement de ces décisions demeure cependant limité : d’une
part, les décisions portent largement sur le Droit du crédit et celui de l’intermédiation applicables avant leurs
réformes respectives de 2016 et de 2013. D’autre part, force est de constater que les Juges civils possèdent une
bien maigre connaissance des activités d’intermédiation en crédit comme des obligations spécifiques des IOBSP.
Les jugements de la Commission des sanctions de l’ACPR sont susceptibles d’un recours dit de plein contentieux,
nécessairement porté devant le Conseil d’État.
La procédure de sanctions prononcées par les Associations professionnelles, à compter du 1er janvier 2020, reste
entièrement à inventer.
Un rapport de la Cour des comptes (décembre 2011), relatif à la mise en place de l’ACPR, avait pointé
l’insuffisance des contrôles sur place (la nécessité de consolider les moyens humains à cet effet), ainsi que
l’insuffisance des sanctions.
Durant la phase de contrôle, mais également à tout moment, l’ACPR peut infliger des sanctions
administratives (ou mesures de police administrative) :
- mise en garde : l’ACPR peut mettre en garde un Intermédiaire bancaire pour lui interdire la poursuite de
pratiques susceptibles de mettre en danger les intérêts de ses clients, notamment lorsqu’elles portent
atteinte aux règles de bonne pratique de la profession concernée ;
- mise en demeure : l’ACPR peut mettre en demeure un Intermédiaire bancaire de prendre, dans un délai
déterminé, toutes mesures destinées à sa mise en conformité avec les obligations auxquelles l’IOBSP est
soumis.
Elles peuvent avoir un caractère provisoire, ou conservatoire. Par exemple, les activités d’un Courtier (en
assurances) se voient suspendues dans le cadre d’une procédure d’urgence (n° 2013-Pt-55 du 15 octobre 2013).
Car : « Pour l'accomplissement de ses missions, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution dispose, à
l'égard des personnes mentionnées à l'article L. 612-2 et au I et, le cas échéant, au II de l'article L. 613-34, d'un
pouvoir de contrôle, du pouvoir de prendre des mesures de police administrative et d'un pouvoir de sanction.
Elle peut en outre porter à la connaissance du public toute information qu'elle estime nécessaire à
l'accomplissement de ses missions, sans que lui soit opposable le secret professionnel » (article L. 612-1, IV du
Code monétaire et financier).
Ainsi, pour les IOBSP qui : « […] a enfreint une disposition européenne, législative ou réglementaire au respect
de laquelle l'autorité a pour mission de veiller ou un code de conduite homologué applicable à sa profession, n'a
pas tenu compte d'une mise en garde ou n'a pas déféré à une mise en demeure, la commission des sanctions peut
prononcer à son encontre ou, le cas échéant, à l'encontre de ses dirigeants, associés ou tiers ayant le pouvoir de
gérer ou d'administrer, l'une ou plusieurs des sanctions disciplinaires suivantes, en fonction de la gravité du
manquement :
1° L'avertissement ;
2° Le blâme ;
3° L'interdiction d'effectuer certaines opérations d'intermédiation et toutes autres limitations dans l'exercice de
cette activité ;
4° La suspension temporaire d'un ou plusieurs dirigeants de l'organisme qui exerce une activité d'intermédiation
5° La démission d'office d'un ou plusieurs dirigeants de l'organisme qui exerce une activité d'intermédiation ;
Les sanctions mentionnées aux 3°, 4° et 7° ne peuvent, dans leur durée, excéder dix ans.
[…]
La commission des sanctions peut prononcer, soit à la place, soit en sus de ces sanctions, une sanction pécuniaire
au plus égale à cent millions d'euros » (article L. 612-41 du Code monétaire et financier).
Les sanctions financières peuvent donc atteindre cent (100) millions d’euros pour une personne morale ; elles
sont en hausse (cinquante millions d’euros : ACPR 2014-01 du 19 décembre 2014). Elles peuvent être complétées
d’astreintes journalières, c’est-à-dire de paiements supplémentaires et immédiats en cas d’inexécution ou de
retard d’exécution des sanctions décidées.
Pour les Intermédiaires, elles ressortent en pratique de 20.000 à 150.000 euros (rappel : pas de sanction encore
infligée à un IOBSP par la Commission des sanctions de l’ACPR).
Les procédures de sanctions des Associations professionnelles, au 1er janvier 2020, aboutiront à des mises en
garde : avertissement, blâme, jusqu’au retrait de la qualité de membre. Le positionnement de la Commission des
sanctions de l’ACPR et des Commissions des sanctions des Associations professionnelles reste à préciser.
Le Référentiel de Conformité juridique d’IOBSP, selon les principes détaillés, écarte les risques de sanctions
préservant, au prix d’un investissement onéreux mais mesuré, l’activité de l’IOBSP, en particulier, sa dynamique
commerciale.
Étymologiquement, la norme suggère la connaissance. Le vocable latin « norma » tire sa racine du verbe
« connaître ». De ce mot latin viennent l’équerre, la règle et le modèle ; par extension, il désigne la Loi et le
principe juridique. La norme juridique rappelle donc un instrument de mesure physique qui procure des
enseignements à celui qui le manie. En ce sens, par ses multiples facettes, le Référentiel de Conformité juridique
apporte à l’IOBSP, arpenteur du Droit de la distribution bancaire, la connaissance précise du Droit en vigueur et
de son application effective. Le Référentiel de Conformité évite ou minimise les coûts financiers et commerciaux
qui découlent mécaniquement de la méconnaissance ou de la mauvaise application du Droit de la distribution
bancaire.
Les sanctions financières consécutives aux carences de Conformité juridique sont parfaitement évitables. De
même que le bruit négatif que celles-ci diffusent autour de la marque de l’IOBSP, nuisant à sa dynamique
commerciale. Il suffit à l’Intermédiaire bancaire de s’équiper d’un outil d’évaluation et d’actualisation de la
Conformité juridique de ses activités. Un tel outil est concevable, adaptable et accessible à toutes les tailles
d’entreprises et d’activités. La qualité de cet outil repose fondamentalement sur la qualité de l’analyse
juridique qu’il embarque, ainsi que sur l’exhaustivité et sur la précision du Référentiel de normes juridiques
qu’il utilise.
Améliorer la pratique juridique de l’IOBSP pour réduire ses risques et ses coûts
Les Dirigeants des Petites et Moyennes Entreprises sont animés plus qu’ailleurs par des valeurs d’engagement,
d’initiative, d’implication. Ces hommes et ces femmes, au sein d’entités souples et réactives évoluent dans un
monde où la prise de risque fait partie du quotidien.
Vous savez que diriger une entreprise, c’est faire des choix, prendre des décisions… Mais saviez-vous que cela
signifie aussi exposer son patrimoine personnel ? Avec quelles conséquences pour vous et votre famille ?
Les dirigeants passés, présents ou futurs de la société et/ou de ses filiales, qu'il
s'agisse :
• De dirigeants de droit investis de leurs fonctions par la Loi ou les statuts de la société
• De dirigeants de fait : toute personne physique reconnue dirigeant de fait par un Tribunal, ou toute
personne physique recherchée pour une faute commise dans le cadre d'une activité de direction,
gestion ou supervision, exercée avec ou sans mandat, avec ou sans délégation
Ainsi que :
• La famille du dirigeant : les héritiers, les légataires, les représentants légaux et les ayant cause des
dirigeants ainsi que les époux, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité dans le
cadre d'une réclamation visant à obtenir réparation sur les biens communs ou indivis avec un dirigeant
• Les fondateurs de la société
• Les employés de la société lorsqu'ils sont mis en cause avec un dirigeant de droit ou un dirigeant de
fait dans le cadre d'une réclamation
• Les directeurs juridiques et/ou les directeurs financiers de la société pour toute faute commise dans
l'exercice de leurs fonctions au sein de la société, ainsi qu'aux juristes salariés dans l'exercice de toute
fonction de conseil pour le compte de la société
• Les correspondants CNIL et responsables de la conformité et du contrôle interne
• Les membres d'un comité créé dans le cadre du gouvernement d'entreprise (notamment comité
d'audit, de stratégie, de rémunération ou de nomination) ainsi que tout membre d'un comité de
surveillance d'une société anonyme simplifiée
• Les conciliateurs et/ou mandataires ad hoc
• Exemples : manquements à une obligation d'hygiène et sécurité, accident du travail, délit d'entrave,
concurrence déloyale, emploi de main d'oeuvre illicite, non-respect de la réglementation
environnementale, dépassement d'autorité, conflit d'intérêt...
La prévention des fautes de gestion par La prévention des fautes de gestion par
des mesures externes des mesures internes telles que les
créations de contre-pouvoirs
le RGPD est un règlement européen qui s’applique au IOB mais plus généralement à toutes les entreprises
RCPRO ENTREPRENEURS by Créalinks – Service communication
65 rue des trois fontanot – 92000 Nanterre – Tél 02 85 52 18 63 – email : [email protected]
Profession IOBSP 2019
Toutes les entreprises collectent et traitent des données personnelles. Le courtier est donc évidemment concerné
par le Règlement Général sur la protection des données personnelles (RGDP) entré en vigueur le 25 Mai 2018
et par la nouvelle loi dite informatique et libertés du 20 Juin 2018 qui opposent des sanctions pénales,
administratives et civiles aux entreprises qui ne respecteraient pas la protection des données personnelles.
Le courtier doit obligatoirement demander des données personnelles à ses prospects et clients pour les fins de
ses missions. Son site internet peut aussi collecter des cookies lors de la navigation internet. Il détient enfin
plusieurs types de données personnelles de ses collaborateurs.
Le RGDP n’interdit pas la collecte et le traitement de ces données mais responsabilisent les entreprises qui
doivent participer et respecter activement la protection des données personnelles.
Le RGPD dont les objectifs sont clairs est donc une des composantes de l’arsenal juridique visant à protéger les
droits des personnes.
de source humaine : un collaborateur jette par inadvertance le dossier d’un client, ou encore une
personne non autorisée a accès à des données personnelles tierces,
de source informatique : un virus détruit les données contenues dans votre serveur qui peut aussi tomber
en panne,
de source événementielle : un incendie, un dégât des eaux peuvent détruire des données personnelles
etc.
En responsabilisant les entreprises, le RGPD impose aux courtiers plusieurs types d’obligations.
minimiser les données collectées qui doivent être légitimes au regard de l’objectif de la collecte > il est
ainsi interdit de collecter des données qui ne seraient pas strictement utiles au montage du dossier de
prêt.
recueillir le consentement des personnes avant la collecte des données personnelles > il est ainsi
nécessaire dans le recueil d’informations de demander l’autorisation de vos prospects et clients pour la
collecte et le traitement de ces données.
évaluer les risques de violation des données (risques pouvant être internes : locaux, informatique,
organisation mais aussi externes du fait de la transmission de ses données à des sous-traitants : expert-
comptable, services informatiques…) > Un registre de traitement des données spécifiant notamment les
données collectées et traitées, leur finalité, les personnes ayant accès à ses données, et les modes de
sécurisation des données.
mettre en place dans son organisation les moyens, ressources et procédures nécessaires pour protéger et
respecter les droits des personnes (prospects, clients, mais aussi collaborateurs).
Notamment :
- Des précautions pour vos locaux : alarme pour éviter les accès non autorisés, extincteurs et
détecteurs de fumée pour les incendies, ordinateurs surélevés, salle ou armoires d’archives fermées
à clés…
- Des précautions au niveau informatique : mot de passe individuel sur chaque poste, pare-feu,
antivirus, sauvegarde régulière et externe…
- Des précautions vis-à-vis de vos collaborateurs : clause de confidentialité dans le contrat de travail,
sensibilisation / formation aux risques de violation des données personnelles…
Entrée en vigueur le 1er octobre 2018, la Directive sur la distribution en assurances (DDA) a pour objectif
principal de renforcer la protection des consommateurs dans leur relation avec tous les distributeurs
d’assurance.
Cette directive vient en complément du dispositif Solvabilité II applicable aux assureurs en encadrant cette fois
la distribution des contrats d'assurance.
Sa finalité est de permettre au consommateur de bénéficier du même niveau de protection quel que soit le canal
de distribution par l’intensification de la concurrence.
- Agents généraux
- Courtiers
- Assureurs (et leurs salariés)
- Les comparateurs d’assurance
- Les intermédiaires accessoires
TRANSPARENCE
GOUVERNANCE
SUR LES
PRODUIT
RÉMUNÉRATIONS
DEVOIR DE
FORMATION
CONSEIL
• Obligation de suivre
• Ajout de nouvelles mentions
une formation
et documents comme la
annuelle de 15 heures
nature de votre
dès lors que vous
rémunération, le recueil des
intervenez dans la
besoins de votre client, ainsi distribution des
que la justification de la
contrats d’assurance.
concordance entre le produit
proposé et ses besoins et le
Document d'Information
Produit (DIP).
La gouvernance produit
But : Introduire de nouvelles obligations partagées en matière de gouvernance et de surveillance des produits
d’assurance. Pour permettre au client d’éviter tout risque de préjudice en protégeant ses intérêts dès la
conception du produit.
Les distributeurs d’assurances (non-vie) doivent, avant la souscription au contrat, informer leur client sur la
nature de la rémunération qu'ils percevront suite à la vente du contrat d’assurance (honoraires ou commissions,
ou les deux).
Le devoir de conseil
Le devoir de conseil fait partie de votre quotidien depuis 2005, puisqu’il est matérialisé par la remise à votre
client (avant la vente), d’informations concernant votre cabinet :
N°ORIAS
Mêmes informations
Avant la DDA
Avec la DDA
Mode d'exercice de votre
activité Nature de votre rémunération
(base honoraire, commissions
de toute nature,...)
Procédures de réclamation
mises à la disposition du
client en cas de difficultés Recueil des besoins du client
et justification quant à
l'adéquation du produit
Nécessité du recueil des ses proposé avec ses besoins
besoins
Le devoir de conseil quant à lui est une obligation précontractuelle qui se poursuit pendant toute la durée du
contrat.
L’intermédiaire a par exemple un devoir de mise en garde sur les risques liés à la souscription d’un emprunt et
sur les obligations de remboursement. Plus généralement, il doit s’assurer de l’adéquation du contrat proposé
avec les besoins et exigences du client.
La formalisation du conseil par écrit du conseil est une obligation légale et contractuelle. Vos fournisseurs
exigent dans vos conventions que cette règle soit respectée.
Vous devez néanmoins l’envisager comme un moyen de preuve en cas de litige ultérieur. C’est en effet à
l’intermédiaire de prouver que le conseil apporté était opportun et non au demandeur de prouver la légitimité de
sa demande.
Ce nouveau document est à remettre impérativement à votre client avant la souscription du contrat. Il est
construit par le Concepteur du produit d’assurance et permet une comparaison plus facile entre les différentes
offres en mentionnant :
La formation*
Vous avez donc l’obligation d’assurer un maintien de vos compétences ainsi que celles de vos collaborateurs.
Spécialiste du regroupement de crédits depuis plus de 20 ans, Creatis s’appuie aujourd'hui sur un réseau
expert de plus de 250 partenaires pleinement engagés à ses côtés.
L’expérience accumulée et les échanges permanents que nous avons avec nos partenaires nous ont
permis de faire évoluer régulièrement nos pratiques, tant dans l’analyse d’une demande que dans la
préparation du dossier en amont afin qu’il soit conforme.
De manière générale, la gestion d’un dossier de rachat de crédits est assez complexe, mais certaines
règles permettent un traitement plus rapide et une réponse plus adaptée au besoin du client.
En effet pour qu’il soit valablement analysé par le financeur,
• Toutes les pièces justificatives demandées doivent être transmises. Ces documents doivent être
parfaitement lisibles afin d’éviter des retours et donc des délais supplémentaires.
Le dossier doit également être CONFORME :
• Par le respect des normes, des règles et exclusions du financeur,
• Par une saisie dans l’outil d’instruction de qualité et complète,
Chez Creatis, nous attachons tout particulièrement de l’importance à une « découverte client » de
qualité.
En effet, via la note de présentation envoyée par nos partenaires, nous découvrons « l’histoire » du
client et pouvons prendre en compte des informations autres que les ratios financiers visibles dans ses
justificatifs. Cette note est donc primordiale pour comprendre les raisons de l’endettement du client,
son parcours, … et donc intégrer une dimension humaine indispensable dans notre analyse financière.
Tous ces éléments permettent d’effectuer une analyse plus objective et d’apporter une réponse adéquate
et plus rapide.
Il faut bien entendu connaitre au préalable la gamme produit du financeur afin de répondre parfaitement
au besoin du client.
En cas de doute sur une demande client ou pour toute question sur les normes et produits, les équipes
commerciales sont bien entendues là pour accompagner les partenaires.
L’assurance emprunteur est toujours liée à la souscription d’un crédit, elle présente par essence une durée
strictement limitée à celle de l’emprunt.
Légalement, l’assurance liée à l’emprunt est facultative, mais la plupart du temps rendue obligatoire par les
organismes prêteurs pour garantir votre emprunt. C’est une sécurité pour l’emprunteur, mais également pour
l’organisme de crédit en cas d’incapacité, d’invalidité ou de décès.
Pour souscrire ce type de contrat, il existe plusieurs solutions :
o Les banques proposent systématiquement aux emprunteurs leur propre contrat d’assurance.
Loi Lagarde
1er juillet 2010
Loi Hamon
Permet la souscription de la 17 mars 2014
Amendement Bourquin
délégation d’assurance au
moment de l’initiation du prêt Permet de résilier une 22 février 2017
(assurance individuelle), c’est la assurance emprunteur au profit
possibilité pour le futur d’une autre à condition que les Bouleverse les codes et permet
emprunteur de choisir une garanties soient au moins de résilier un contrat
assurance autre que le contrat équivalentes. Cette faculté peut d’assurance emprunteur chaque
groupe. être exercée à tout moment année à date d’anniversaire.
pendant les 12 premiers mois
suivant la signature du contrat
initial.
Les délégations d’assurance doivent obligatoirement répondre aux critères d’équivalences instaurés par le
Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) du 13 janvier 2015 dans la version finale.
Chaque délégation d’assurance proposée doit répondre aux 11 critères imposés par l’organisme prêteur sur les
18 listés par le CCSF.
Toute décision de refus émanant de l’organisme de crédit doit être motivée et justifiée à l’emprunteur.
Le prêt immobilier
Le prêt personnel
Le rachat de crédit
Le prêt professionnel
Le décès
La Perte Totale et
Irréversible d'Autonomie
L'assurance de prêt, (PTIA)
pourquoi ?
L'Invalidité Permanente
Totale (IPT)
Son but est de couvrir les risques de
défaillance humaine, elle se caractérise
par différentes garanties L'Invalidité Permanente
Partielle (IPP)
L'incapacité Temporaire
Totale (ITT)
Il est à noter que dans le cadre de son activité de courtage, il est recommandé au courtier de proposer 3
offres d’assurance emprunteur à son client.
par point de vente 30 € HT/ mois par point de vente70 € HT/ mois puis 20 € HT/mois par
puis 20 € HT/mois par utilisateur utilisateur
soit pour un cabinet de 5 personnes soit pour un cabinet de 5 personnes
130 € : 26 €/utilisateur 170 € : 34 €/utilisateur
Start-up spécialisée dans l’édition d’un logiciel pour courtier en crédit immobilier
Le marché du logiciel du courtage est en plein développement. En effet, avec la baisse historique des taux d’intérêt, le
recours à un crédit immobilier pour les primo-accédants devient plus accessible et la renégociation du prêt est un sujet
d’actualité. C’est dans ce contexte que CRÉDITÉO est née.
Quoi ? Création de notre logiciel indépendant basé sur les nouvelles technologies.
N’hésitez pas à vous rendre sur notre site internet afin de découvrir les autres fonctionnalités de notre application web
https://www.crediteo.co/
Vous obtenez la totalité des ventes depuis 2014 sur ce code postal
En cliquant sur le bien vendu vous êtes routée vers le lien Google Maps
Cette version beta gratuite sera améliorée par des informations issus des OpenData mais aussi du Web Scraping
des sites de ventes de biens. D’ici quelques semaines la version smartphone vous permettra, en étant dans une
rue, de vous géolocaliser et d’obtenir en même temps toutes les annonces des biens à vendre et toutes les ventes
effectuées autour de vous puis en Réalité augmentée et … je ne vais pas tout dévoiler maintenant.
Le Salon du Crédit est né en 2018 sur la base d’un seul objectif : permettre aux acteurs du crédit (Assureurs,
Banques et circuits de distributions) de se connaître et se rencontrer pour partager, informer et mettre en
avant les meilleures solutions pour leurs clients.
Nous avons enregistré durant la Première Edition + de 500 visiteurs quotidiens composés majoritairement
d’IOBSP inscrits à l’ORIAS.
Force est de constater que le Salon du Crédit se révèle être une réponse aux nombreuses interrogations des
Intermédiaires en crédits.
Devant le succès rencontré, les retours positifs des exposants « pionniers », qui nous ont fait confiance en
participant à cette première édition, ainsi que les visiteurs venus de toute la France et même des territoires
d’outre-mer, nous ne pouvions en rester là !
Une seconde édition du Salon du Crédit aura lieu en octobre 2019. A cette occasion, nous déplaçons les curseurs
pour proposer aux exposants et aux visiteurs un lieu plus grand, plus central, plus accessible, permettant une
pérennisation du concept, mais aussi plus adapté, à la qualité et à la renommée des exposants.
Rendez-vous au
PARIS EVENT CENTER
Porte de la Villette Paris 19éme
les Mardi 1 et Mercredi 2 octobre 2019, de 9h00 à 17h00
La réglementation, tout d’abord, qui renforce chaque année un peu plus la protection du consommateur
et pèse sur les distributeurs que sont les courtiers : formation initiale et continue, devoir d’information
précontractuelle envers le consommateur, DDA, MCD, RGPD… on ne compte plus les sigles qui nous
régissent !
Le marché, ensuite, qui voit se désengager ceux que nous appèleront « les fournisseurs » (banques,
compagnies…) au profit des distributeurs, plus agiles. Réjouissons-nous ! C’est aussi grâce à la
réglementation que le métier de courtier est désormais parfaitement connu du grand public, qu’il s’agisse
du courtage en assurance ou en financement. Et qu’ainsi la part de marché du courtage tend à s’accroître
année après année.
Enfin, les acteurs eux-mêmes du courtage, participent au bouleversement de la profession. Plusieurs fois
par an, on assiste à de grandes manœuvres de rapprochement, de fusion, de création de groupements…
Mais quand on est courtier, il est souvent difficile de se tenir toujours parfaitement informé de l’actualité :
nouvelles obligations, lancement de nouveaux produits, outils ou services, veille concurrentielle… C’est
précisément la première mission de Made in Courtage : informer les professionnels, les accompagner dans leur
quotidien.
La 1ère communauté dédiée aux courtiers propose aussi une rubrique Carrière, permettant la diffusion d’offres
d’emploi, devenant ainsi le job board spécialisé des métiers de l’intermédiation.
En octobre 2019, Made in Courtage innove en lançant son Label, dont les objectifs sont notamment :
- La recherche permanente d’un haut niveau de professionnalisme de ses Membres, tant vis-à-vis des
Clients finaux que des Partenaires bancaires
Conformité, Charte Qualité, Développement commercial, Outils digitaux… Le Label Made in Courtage constitue
une offre complète à destination des courtiers !
Nous observions les opérations de revente et de regroupement s’opérer entre enseignes, et nous anticipions une
accélération de l’industrialisation de la profession des IOBSP, tandis que les pionniers prenaient leur retraite ou
quittaient le marché. Il nous est donc paru évident qu’il fallait écrire les tables du métier, d’autant que nous
avions la chance, Laurent et moi, d’avoir fréquenté ou connu la quasi-totalité des dirigeants de cabinets de
courtage.
Afin de rendre l’ouvrage plus attractif pour les lecteurs, nous avons décidé de prolonger notre raisonnement, et
de donner notre vision de l’évolution de l’organisation du marché de l’intermédiation bancaire. Ceci afin
également d’aider les acteurs du secteur à prendre conscience des ruptures qui se sont amorcées et qui vont
marquer les prochaines années.
« Vous avez décidé de vous installer en tant qu’indépendant. Nous avons rassemblé dans ce guide l’essentiel
des informations à connaître pour vous aider à bien construire votre projet et ainsi contribuer à assurer à long
terme la viabilité de votre entreprise ».
https://www.secu-independants.fr/fileadmin/mediatheque/Espace_telechargement/Crea_entreprise/30487_-
_SSI_Guide_Objectif_Entreprise_edition_janvier_2019_BD.pdf
Remerciements
Tél : 02 85 52 18 63