Chapitre 1 Osi Tcpip
Chapitre 1 Osi Tcpip
Chapitre 1 Osi Tcpip
Les protocoles présents dans le modèle OSI ne sont presque plus utilisés mais ce qui est intéressant est
l'architecture présente dans le modèle. Dans le modèle TCP/IP, c'est l'inverse, les protocoles sont très
utilisés mais le modèle peu utilisé. Le modèle OSI se veut très théorique mais est nécessaire pour une
meilleure compréhension du modèle TCP/IP.
LE MODÈLE OSI
Le modèle OSI est basé sur une proposition de l'International Standards Organization (ISO) dans
le but de standardiser les protocoles utilisés dans les différents niveaux. Le modèle a été révisé en
1995 et s'appelle désormais l'ISO OSI. OSI signifie Open Systems Interconnection car il fonctionne
avec les systèmes ouverts.
LE MODÈLE OSI
LE MODÈLE OSI
Le modèle OSI est composé de 7 couches d'abstractions qui répondent aux critères suivants:
• Un nouveau niveau est nécessaire quand une différente couche d'abstraction est nécessaire.
• Chaque niveau a une fonction bien définie.
• La fonction de chaque niveau doit se faire dans l'optique d'une standardisation des protocoles.
• Les limites du niveau doivent être choisies de manière à minimiser les flots d'informations entre les
interfaces.
• Le nombre de niveaux doit être assez important pour accueillir plusieurs fonctions sans devenir trop
imposant pour autant. De la même manière il faut limiter le nombre de niveaux finaux.
LA COUCHE PHYSIQUE (PHYSICAL)
La couche physique (L1) ne transmet que des bits. Elle a été conçue pour interagir
directement avec la partie électrique/mécanique et le moyen de transmission physique
(physical transmission medium) qui est présent directement en-dessous de la couche Physique.
LA COUCHE LIAISON DE DONNÉES (DATA LINK)
La couche de liaison de données (L2) transforme une transmission brute en une ligne sans erreurs de
transmission jusqu'à la couche réseau (L3). Pour cela les données brutes sont découpées en
trames (Frames en anglais) comprises entre 100 et 1000 octets. Puis elles sont envoyées de manière
séquentielles.
Dans le cas où la connexion est fiable, le destinataire reçoit une confirmation de la bonne réception de
chaque trames en envoyant des trames d'Acknowledgement, c'est à dire de bonne réception.
C'est également dans cette couche que se passe une partie de la régulation du trafic. En effet, pour
éviter que le destinataire ne soit inondés, il est important que l'expéditeur soit au courant du buffer du
destinataire. Enfin c'est dans cette même couche que la gestion des erreurs est gérée pour les trames.
LA COUCHE RÉSEAU (NETWORK)
La couche réseau est en charge des opérations du sous-réseau. C'est ici que va se dérouler
le routage des paquets (packets) : quel route vont emprunter les paquets pour aller de la source à la
destination et surtout par quel chemin. Le routage peut être statique ou alors dynamique.
Si trop de paquets sont présents sur le réseau, il se forme des bouchons (bottlenecks). Pour
éviter ce genre de cas de congestion, cette couche dispose de mécanismes bien spécifiques.
C'est également dans cette couche que la Qualité de Service (Quality of Service, QoS) est gérée.
LA COUCHE TRANSPORT (TRANSPORT)
Le but principal de la couche de transport est de prendre en charge les données qui viennent des
couches supérieures, de les découper en plus petits morceaux puis de les faire transiter jusqu'à la
couche réseau (L3).
La couche de transport détermine également le type de services qu'il faudra pour la couche Session. Le type
de transport de connexion le plus classique est l'envoi des messages ou des octets dans le sens d'envoi. Mais
il est possible d'envoyer des messages isolés sans garantie de l'ordre de réception. C'est également dans
cette couche que l'envoi des messages de broadcast est fait. De manière générale le type de services
proposés est déterminé quand la connexion est établie.
La couche de transport de la source, à la différence des couches inférieures, communique directement avec la
couche de transport de la machine de destination. On parle de couche end-to-end. Dans les couches
inférieures (1 à 3), des protocoles font la liaison entre les machines et leurs voisins immédiats.
LA COUCHE SESSION (SESSION)
La principale fonction de cette couche est de permettre d'établir des sessions entre les utilisateurs de
machines différentes. C'est dans ce niveau qu’est gérée la synchronisation. En effet la synchronisation
permet de reprendre où la session s'était arrêtée en cas de crash...
LA COUCHE PRÉSENTATION (PRESENTATION)
A la différence des autres niveaux, la couche de présentation ne touche qu'à la sémantique et la syntaxe
des informations transmises. Ce ne sont plus des bits qui sont manipulés. Ce sont avant tout des
représentations de données qui sont communiqués.
LA COUCHE APPLICATION (APPLICATION)
C'est dans cette couche que vous retrouverez la plupart des protocoles utilisés par les utilisateurs. On peut
citer notamment le protocole HTTP lors de l'accès à une page web, le protocole SMTP pour les mails, le FTP
pour le transfert de fichiers...
LES SERVICES OFFERTS PAR OSI
Les services offerts par l’ensemble des couches du modèle peuvent être résumés en :
Le modèle TCP/IP est dérivé de l'ARPANET et deviendra plus tard connus sous le nom de
worldwide internet. L'ARPANET était à la base un projet militaire de l'armée américaine dont le but
était de connecter, via les lignes téléphoniques, une centaines d'universités et d'installations
gouvernementales entre elles. L'objectif était de maintenir les communications coûte que coûte après
une attaque nucléaire. Pour vous remettre dans le contexte, cette problématique à pris place
pendant la guerre froide.
Il en découle un réseau basé sur le routage de paquets à travers une couche appelée Internet. La
connexion de cette couche est de type connectionless (sans connexion préalable) : tous les
paquets transitent indépendamment les uns des autres et sont routés suivant leur contenu.
LE MODÈLE TCP/IP
Le modèle TCP/IP est un modèle en 4 couches qui décrit la fonctionnalité des protocoles qui constituent
la suite de protocoles TCP/IP. Ces protocoles, qui sont présents sur les hôtes émetteurs et récepteurs,
interagissent pour fournir une livraison de bout en bout sur l’inter-réseau. Dans ce modèle, une
communication comprend les étapes :
- de création de données sur la couche processus du système d’origine,
- de segmentation et encapsulation des données lorsqu’elles descendent la pile de protocoles dans le
système source,
- de génération des données sur les supports au niveau de la couche d’accès au réseau,
- du transport des données sur l’inter-réseau,
- de la réception des données au niveau de la couche d’accès au réseau de la destination finale,
- de l’assemblage des données lorsqu’elles remontent la pile dans le système de destination,
- de la transmission de ces données à l’application de destination, au niveau de la couche processus.
LE MODÈLE TCP/IP
LA COUCHE HOST-TO-NETWORK
Couche assez sombre, le modèle TCP/IP en dit peu sur cette couche excepté que l'hôte doit se
connecter au réseau depuis certains protocoles de sorte à pouvoir envoyer des paquets IP à
travers le réseau.
LA COUCHE INTERNET
Le but de cette couche est de permettre d'injecter des paquets dans n'importe quel réseau et de
faire en sorte qu'ils arrivent à destination. Tous les paquets ne prendront pas le même chemin
pour arriver à bon port, mais ceci n'est pas un problème. S'ils arrivent dans le désordre, un protocole,
placé dans une couche supérieur, se chargera de les ordonner.
C'est dans la couche internet qu'est défini le format officiel des paquets et son protocole : le protocole
IP pour Internet Protocol. La fonction de la couche internet est de délivrer les paquets IP au bon
endroit. Vous l'aurez compris, le routage des paquets est ici très critique et on souhaite éviter une
éventuelle congestion.
On peut faire l'analogie avec la couche network du modèle OSI.
LA COUCHE TRANSPORT
Tout comme pour le modèle OSI, la couche de transport permet aux hôtes source et destination de faire
une conversation. C'est dans cette couche-ci que sont définis deux protocoles end-to-end pour le transport
:
TCP (Transmission Control Protocol), protocole fiable qui nécessite une connexion entre la source et la
destination. Le protocole permet de délivrer un flux d'octets, le tout sans erreurs. Le flux d'octets est
d'abord découpé en messages, puis les passe les uns après les autres à la couche Internet. Le destinataire
réassemble ensuite les messages reçus. Le protocole TCP dispose également de mécanismes de contrôle
pour éviter qu'un émetteur trop rapide n'inonde un receveur trop lent.
UDP (User Datagram Protocol), protocole non-fiable qui ne nécessite pas de connexion préalable (sans
négociation). Ce protocole ne dispose pas de mécanisme de contrôle de flux. Ce protocole est surtout
utilisé dans une architecture de clients-serveur voir de requête-réponse, pour la VOIP, les jeux en ligne, les
appels vidéos. En effet on peut envoyer des plus grosses quantités de données d'un seul coup par rapport
au TCP et on part du principe, lors de l'usage de l'UDP, que si on perd quelques paquets ce n'est pas trop
grave. On préfère par exemple avoir une conversation téléphonique hachurée qu'avec du délai.
LA COUCHE APPLICATION
De même, lors de la réception du message chez le destinataire, les mêmes protocoles retirent les informations
à chaque niveau jusqu’à la couche application : il s’agit du processus de décapsulation.
La forme qu’emprunte une donnée sur n’importe quelle couche est appelée unité de données de protocole. Au
cours de l’encapsulation, chaque couche encapsule l’unité de données de protocole qu’elle reçoit de la couche
supérieure en respectant le protocole en cours d’utilisation.
À chaque étape du processus, une unité de données de protocole possède un nom di érent qui re ète sa
nouvelle apparence. Les unités de données de protocoles sont nommées en fonction des protocoles de la suite
TCP/IP :
• Message : terme général pour les unités de données de protocole utilisées au niveau de la couche application ;
• Segment : unité de données de protocole de la couche transport ;
• Datagramme : unité de données de protocole de la couche réseau ;
• Trame : unité de données de protocole de la couche d’accès au réseau ;
• Bits : unité de données de protocole utilisée lors de la transmission physique de données à travers le support
L’ENCAPSULATION DES DONNÉES
L’encapsulation et la décapsulation des données dans la pile de protocoles TCP/IP sont résumées par la
Figure
COMPARAISON ENTRE LES DEUX MODÈLES DE
RÉFÉRENCE
Le modèle TCP/IP et le modèle OSI ont beaucoup de points communs. Tous les deux sont basés
sur le concept d'empilement de protocoles indépendants. De plus les différentes couches ont des
systèmes de fonctionnement similaires.
COMPARAISON ENTRE LES DEUX MODÈLES DE
RÉFÉRENCE
Similitudes
• Les couches au-dessous de la couche de Transport sont des couches orientées vers les applications
utilisateurs.
• Les couches au-dessus et y compris la couche de Transport sont là pour fournir un service de
transport end-to-end et ce de manière indépendante de la manière de communiquer.
COMPARAISON ENTRE LES DEUX MODÈLES DE
RÉFÉRENCE
Différences
•La chose la plus flagrante est le nombre de couches entre les deux modèles. Pour le modèle OSI, il y a 7
couches ; alors que pour le modèle TCP/IP nous sommes à seulement 4 couches.
•L'autre point est le type de connexion supporté. Le modèle OSI supporte à la fois les
communications connectionless (communications sans connexion préalable) et les
communications connection-oriented (connexion préalable) dans la couche réseau ; mais seulement une
communication connection-oriented dans la couche de transport. Le modèle TCP/IP à contrario ne dispose
que d'une communication connectionless dans la couche réseau mais des communications connection-
oriented et connectionless dans la couche de transport..
QUELQUES PROTOCOLES DES COUCHES DU
MODÈLE OSI