Commentaire Lamartine - Odt
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Dans cette période on trouve des thèmes rècurrents comme les souvenirs et regrets,
espérances et désespoirs, la fuite du temps et la jouissance de la vie, l'inquiétude de
la destinée, la hantise de la mort, l'aspiration à l'éternité. La nature se révèle comme
une présence réconfortante et complice de l'état d'âme du poète, face au contexte
historique du Romantisme.
“L'automne” est composé par huit strophes quatrains avec des vers alexandrins
réguliers, cependant il y a des irréguliarités, comme les signes de ponctuation qui
casse la binarité de l'alexandrin. Quant à la rime, on voit comment les rimes
masculines s'altenent avec les rimes fémenines, dans les vers impairs, il s'agit d'une
rime croissée (ABAB) et une rime suffisante, avec deux homophonies “verdure-
nature”.
Grâce à l'utilisation des images de déclin, Lamartine fait une symbiose entre le
poète et la nature avec des figures de style comme la personnification “le deuil de la
nature”. En plus, on voit comment la rélation entre les deux est exprimée depuis le
commencement du poème avec une salutation à l'automne “Salut!” en montrant la
complicité qui unit l'auteur et cette nature dans une période de déclin.
On est devant une poésie personnelle qui devient le miroir de l’âme du poète, car
chacun des huit quatrains évoque les différents états d’âme du poète . Ainsi, il y a le
champ lexicale des sentiment, où on trouve un série de termes qui suggère la
tirstesse: “deuil”, “douleur”, “larme”, “tombeau”, “pleurant”, “plaît”, “mort”, et
particulièrement le dépérissement “jaunissants”, “pâlissant”, “expire”. Mais aussi le
sentiment de plaisir avec des mots comme “espoir”, “envie”, “j’aime”, “bonheur”. Et
en même temps, il y a des figures comme l'antithèse “douleur-plaît”, “regards
voilés- attraits”, “nectar-fiel”, donnant forme à une allégorie de la vie, entre l'idée
de magificience et de découronnement.
3. ACCEPTATION DE LA MORT.
Pendant le poème, on asiste au parcours et au reflexion de l'auteur sur le passage du
temps, où finalement, triomphe la mort. Dans la dernière strophe il se trouve la
réponse aux interrogations rhétorique que l'auteur a posé à la strophe précédente et
on observe comment à la fin le poète assimile la mort du Je du poème “Moi, je
meurs” autant que la mort de la nature avec la métaphore “la fleur tombe”.
En somme, il y a une nécessité de quitter la vie est en même temps qu' un amour
profond de la vie, en avant ne opposition, un tiraillement dans le cœur du poète.
Cependant un nstinct de survie s’empare de lui, il se rappelle en effet que la vie est
faite de bons et de mauvais moments, la métaphore du “calice” (la vie) qui contient
à la fois les joies et les peines.
Il pense que l'amour d’une femme pourrait sauver son âme mélancolique, “une âme
que j’ignore aurait compris mon âme et m’aurait répondu!”. Cet amour se traduit
également dans la beauté de la nature et dans l’amour qu’il lui porte et donc qu’il
porte à la vie, mais il a la peur de la perdre. Toutefois, le retour au présent vient
abolir l’espoir contenu dans la valeur du conditionnel et la fatalité arrive.