AYACHI Amor Mohamed PDF
AYACHI Amor Mohamed PDF
AYACHI Amor Mohamed PDF
Mémoire
Présenté en vue de l'obtention du diplôme de Master
Spécialité: Génie Civil
Option : C.C.I
Thème
Etude des propriétés mécaniques
du béton de sable de dunes
Présenté par :
Le béton est un produit fabriqué à partir de granulats (gravier, sable), ciment, eau et
ajouts divers. Lorsque on utilise uniquement des sables, on parle alors de béton de
sable où de béton de sable chargé lorsque ce dernier contient des graviers avec une
proportion dont le rapport G /S ne dépassant pas un (1).
Il n’est secret pour personne que le béton présente un handicap de part sa faible
résistance à la traction, c’est pour cela pour la réalisation des éléments fléchis on lui
joigne l’acier pour reprendre les efforts de traction. Mais il reste relativement fragile,
de ce fait, beaucoup d’ajout et de traitement sont appliqués aux bétons dont le but
d’améliorer ces caractéristiques mécaniques et rhéologiques voir thermique.
1
bibliographie Chapitre I
Vers 1920, la technique du béton de sable reste en "veilleuse" autant en URSS qu'en
Europe Occidentale. Elle sera de nouveau d'actualité au cours de la deuxième guerre
Mondiale oùl'armée allemande conforte ses positions et construit des pistes d'aviation,
dont certaines en béton de sable. A la fin du conflit, les soviétiques examinent ces
pistes. Certaines sont très dégradées, d'autres le sont moins; ils en tirent des
conclusions et les mettent à profit en construisant des aérodromes en béton de sable;
en particulier l'aérodrome militaire de Pevek (en Sibérie) et celui d'Arkhangelsk[3].
On peut dire que la pratique de béton de sable s'est étendue à tous les domaines du
génie civil et est en progression constante depuis la fin de la grande guerre. Il est
difficile d'évaluerla production actuelle, mais elle dépasse vraisemblablement le
million de mètres cubes par an dans les emplois identifiés des différents secteurs pris
en compte dans le projet national français SABLOCRETE[3].
I.2.Sable
I.2.1 Définition :
On définit les sables comme étant la fraction des granulats pierreux dont les grains ont
des dimensions comprises entre 80 µm et 05 mm; il s’agit d’une définition globale,
dont les bornes varient d’une classification à une autre. Ce sont aussi les matériaux
dont le diamètre maximal est inférieur à 6,3mm et dont le passant à 80 microns
n’excède pas 30%[4].
Dans le sens le plus courant, on entend par ''sable'' les éléments de dimensions 0 à 5
mm, non compris les fillers. A cette définition se rattachent les sables de concassage ;
mais lorsqu’on dit sable, on pense essentiellement aux sables naturels abondants dans
de nombreux pays et dont les réserves sont quasi inépuisables.En fait, la définition
granulométrique du sable est plus compliquée, elle varie suivant les époques et diffère
suivant les pays et selon la destination.
I.2.2 Origine des sables :
Les sables rencontrés sont le résultat d'une décomposition chimique ou d'une
désintégration mécanique des roches suivies par un processus de transport qui est à
l'origine de leurs caractéristiques physico-chimiques[4].
Les sables ainsi disponibles sont le résultat d’un processus souvent complexe
d’érosion et de sédimentation. Il comporte, à des degrés divers, une décomposition sur
place des différentes roches suivie d’un transport fluviatile et parfois éolien. Les
différents processus qui conduisent de la roche massive aux sables sont suffisamment
2
bibliographie Chapitre I
agressifs vis-à-vis des minéraux pour que seul subsistent les plus résistants; c’est ainsi
que la plus grande partie des formations sableuses est constituée de quartz qui devient
de plus en plus abondant à mesure que la taille des grains décroît. La fraction
comprise entre 0,2mm et 0,5mm est le plus souvent constituée de quartz à plus de
75%. Selon l’importance et la nature de leur transport, ces grains de sable peuvent
présenter un aspect différent[4]à savoir :
3
bibliographie Chapitre I
différentes roches suivie d'un transport qui les amène à un dépôt où ils demeurent
sous différentes formes. Les plus rencontrés et les plus connus sont :
a- Les sables marins :
Les éléments de petits tailles, peuventêtre affectés par l’action fluviatile, parviennent
à la mer et s’y trouvent au fond. Ils sont mélangés à d'autres éléments provenant de
l'action d'arrachement de la mer aux côtes et finissent par se déposer après avoir subi
un long frottement. Les sables marins se caractérisent par leur petite taille de forme
anguleuse [5].
b- Les sables marins littoraux :
On trouve ces sables dans les régions littorales. Ils se caractérisent par une
granulométrie uniforme, des grains fins qui peuvent contenir de grandes quantités de
minéraux rares; ils peuvent aussi avoir de fortes teneurs en calcaire ou en être
complètement privés.
c- Les sables fluviatiles :
On les trouve dans les fleuves et les rivières et éventuellement sur leurs côtes; ce sont
des restes d'altération transportés par ces cours d'eau et déposés avant d'atteindre la
mer.En raison de la courte distance de transport, les grains de ces sables sont plus
grossiers, mal concassés et présentent une forme anguleuse et un aspect très rugueux.
d- Les sables éoliens :
Ils sont constitués de grain de sable d’origine quelconque et se trouvent dans plusieurs
régions du désert sous forme de dunes, qui occupent de vastes surfaces comme le cas
du Sahara en Algérie.
Leur origine est très différente, ils sont transportés par le vent. Ils se caractérisent par
une granulométrie uniforme de taille moyenne (autour de5mm), de grains arrondis et
dépolis à cause de nombreux chocs entre eux.
I.2.4. Sables du Sahara :
Le sable est l’un des matériaux les plus abondants au Sahara et parfois le seul dans de
vastes zones. Les différents types de sables sahariens sont [6]:
I.2.4.1. Dépôt alluvionnaire :
Les sables de rivière rencontrés se trouvent soit dans des oueds à écoulement fréquent
de labordure de l’Atlas (dépôts actuels), soit dans des lits d’anciens oueds dont
l’écoulementremonte à des époques géologiques antérieures. Les principaux types
retenus pour les usagesroutiers sont les suivants:
4
bibliographie Chapitre I
Sable graveleux ou non à granulométrie assez étalée et avec fines (15 à 30 %).
Onl’utilise pour la couche de fondation et la couche de base (technique du
sable-argile);
Gros sable de préférence graveleux à granulométrie étalée pour enrobés
(enrobés à froidlorsqu’il y a assez de grossiers ou sable enrobé à chaud).
I.2.4.2. Sables éoliens :
Les dunes sont constituées de sable fin voir très fin, à granulométrie serrée ou très
serrée.
I.2.4.3. Sables de regs :
Le reg est une formation de surface qui recouvre de vastes zones plates ou à relief très
mou.L’action du vent a balayé le sable fin et enrichi la surface d’éléments plus gros
tels lescailloux, gravier, gros sable, qui se trouvent disposés d’une manière régulière.
I.2.4.4. Sables géologiques en place :
On peut ranger sous cette dénomination des formations continentales de sols fins, tels
lessables argileux du continental intercalaire appelé parfois albien, qui affleurent à la
bordureouest et sud du Sahara central et oriental (Reggane, Adrar, In Salah, plateau
du Tahouratine).
I.2.4.5. Sables gypseux :
Nous rangeons dans une catégorie spéciale et en raison de leur large utilisation
routière, dessables contenant des proportions variables de gypse et étant soit des
sables géologiques enplace, soit des dépôts alluvionnaires.
I.2.4.6. Sables gypso-calcaires :
Dans les plateaux entre Ouargla et Hassi Messaoud, on trouve sous une dalle de
calcaire assezdure de surface, un mélange de cailloux calcaires mi-durs et de sable
gypso-calcaire. Ce toutvenant a été utilisé pour la route Ouargla/ Hassi Messaoud. Ces
sables n’ont pas été utilisésseuls jusqu’ici[5].
I.3. Propriétés des sables de dune :
Le sable dunaire est en abondance dans prés de 60% de la superficie du territoire
Algérien. L'épaisseur moyenne de la couche sableuse est de 6m. Cette énorme
quantité a amené les ingénieurs à s'interroger sur les propriétés physico-chimiques de
ces sables afin de les valoriser et de les utiliser dans le domaine de la construction.
Des études, de composition granulométrique, minéralogiques, chimiques et autres sur
différents gisements ont été effectuées par des organismes tel que l'Unité de
5
bibliographie Chapitre I
Recherche et d'Etude Géologique [7], dont les résultats ont permis de tirer les
constatations suivantes :
I.3.1. Composition granulométrique :
Les gisements sont constitués par la formation de sable éolien, sous forme de dunes,
de couleur variable et finement grenu. Ces sables ont une granulométrie fine, avec
quelques nuances non significatives (les plus gros grains n'atteignent pas 1mm de
taille) [8].
I.3.2. Composition minéralogique :
Des tests effectués sur la composition minéralogique des sables provenant des
différentes régions ont permis de constater que:
• Le quartz forme plus de 85% du sable; les grains sont généralement arrondis et
parfois anguleux.
• La calcite se manifeste par des grains de couleurs différentes variant autour de
5%; ils ne dépassent en aucun cas les 10%.
• Le gypse se trouve sous forme de grains fins, de couleur blanchâtre avec des
pourcentages ne dépassant pas les 2 à 3%.
• On peut également trouver dans certains gisements du feldspath, son
pourcentage ne dépasse pas les 4%.
I.4 Classification des sables :
L’intérêt de la classification est de regrouper en familles les matériaux qui présentent
despoints communs soit dèsleur genèse, soit dans leur comportement lié à un usage
précis.Il est utile de classer les sables, afin de pouvoir préciser à priori et pour un
sable donné, lesdivers procédés de traitement qui conviennent mieux à son utilisation
dans un domaine etselon ses spécifications. On conçoit de ces conditions qu’il n’y a
pas une classification, maisdes classifications selon l’usage envisagé, chacune
répondant à une fonction. Il existe de cefait des classifications géologiques,
pédologiques et géotechniques.
6
bibliographie Chapitre I
Plus de 20% des éléments sont supérieurs à 2mm et plus de 50% des éléments
supérieurs à80µm sont compris entre 0,5 et 5mm. Ces sables ont des propriétés qui se
rapprochent desgraves.
Sable moyen :
Moins de 20% des éléments sont supérieurs à 2mm et plus de 50% des éléments
supérieurs à80µm sont compris entre 0,2 et 2mm.
Sable fin :
Plus de 75% des éléments supérieurs à 80 µm, sont inférieurs à 0,5mm.
Ces sables doiventêtre notablement corrigés pour acquérir des propriétés comparables
à celles des graves.
I.5. Composition et formulation des bétons de sable :
I.5.1. Définition :
Le béton de sable a les particularités suivantes :
Il se distingue des mortiers par son dosage en liant moindre, sa résistance plus
élevée et sa destination essentiellement destiné aux usages traditionnels du
béton;
Il se distingue d’un béton ordinaire par son dosage en sable(s) élevé, par
l’absence ou le faible dosage en gros granulats (une rigidification par des
gravillons tels que lerapport G/S soit inférieur à l’unité peut être nécessaire), et
l’incorporation d’ajout;
Il ressemble au béton ordinaire par son dosage en liant et sa résistance similaire et
parce qu’il peut être utilisé pour la réalisation des éléments de résistance pour
bâtiments et chaussées.C’est donc un matériau répondant aux critères d’un béton
traditionnel en termes de performances, de durabilité et de comportement.
Les composants rentrant dans la composition d’un béton de sable sont ceux du béton
traditionnel, matériau normalisé et par conséquent eux-mêmes normalisés et
répondant à des avis techniques pour une utilisation dans le béton [2].
7
bibliographie Chapitre I
Les sables utilisables sont ceux conformes aux définitions des normes NFP18-
541(ESP ≥75 si le sable est roulé et ES≥ 65 s’il est broyé) [2]. Il peut s’agir d’un sable
alluvionnaire, de ballastière ou de concassage 0/D.
Aucun critère granulométrique n’est exigible à priori, la seule restriction d’emploi
réside dans la propreté ; les sables riches en fines naturelles nécessitent généralement
beaucoup plus d’eau, ce qui entraîne une chute de résistance.
I.5.2.2. Les ciments :
Le ciment est un liant hydraulique, c´est-à-dire une matière inorganique finement
moulue qui, gâchée avec de l´eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par suite de
réactions et processus d´hydratation et qui, après durcissement, conserve sa résistance
et sa stabilité même sous l´eau [9].
Les ciments sont donc des liants hydraulique formés de constituants anhydres
cristallisés ou vitreux renfermant pour l'essentiel de la silice (SiO2), de la chaux
(CaO) ainsi que l'alumine (Al2 O3). En se combinant avec l'eau, ces constituants
forment des silicates et des aluminates de calcium hydratés solides et stables [10].
I.5.2.3. L’eau :
Celle utilisée est conforme à la norme NFP18-303. La proportion élevée d’éléments
fins nécessite un volume de mouillage plus important, élevant le rapport E/C au
dessus de celui des bétons ordinaires ; l’incorporation de plastifiant réducteur d’eau et
la sélection de fillers adéquats peuvent réduire la quantité d’eau dans des proportions
non négligeables.
I.5.2.4. Les adjuvants:
Comme pour les autres bétons, les bétons de sable utilisent les adjuvants sous
diversiformes: plastifiants, super-plastifiants, etc. les adjuvants confèrent
physiquement et économiquement aux bétons des avantages considérables entre autre
l'amélioration de la maniabilité, l'utilisation du béton dans les conditions difficiles, ils
permettent aussi l'utilisation d'autres types de matériaux dans le béton [11].
I.5.2.5.Les ajouts :
Les bétons de sable constitués uniquement de sable et de ciment ont généralement des
résistances inférieures à celle des bétons classiques; pour relever cette insuffisance.
oneffectue des ajouts (généralement des fines). ceux-ci sont destinés à augmenter la
compacité et par là même obtenir la résistance optimale. On utilise en particulier [28].
Les fibres:
8
bibliographie Chapitre I
Les filler
Ce sont des fines qui ont pour but de combler en partie les vides du sable (filler:
remplir). Leur efficacité sera très variable selon leur nature minéralogique. Leur
finesse, leur activité (inerte ou à caractère pouzzolanique). Par exemple. il y a les
pouzzolanes. les cendres volantes, le laitier de haut fourneau granulé moulu, la fumée
de silice qui sont à caractère pouzzolanique alors que le fil 1er calcaire est inerte. Une
optimisation du rapport efficacité/coût doit être faite. Nous utiliserons dans nos essais
en laboratoire, les fines de calcaire (qui sont des résidus de carrière disponibles par
exemple dans les carrières de calcaire de Rufisque et Bargny[13].
I.6. Formulation d’un béton de sable
Formuler un béton consiste à choisir des constituants et à les proportionner en
vue d’obtenir des propriétés spécifiques répondant à des critères techniques et
économiques[14].
Les approches de formulation des bétons de sable sont complétées par, la
méthode de formulation théorique basée sur l’optimisation de la compacité de
squelette granulaire, et la méthode expérimentale basée sur la réalisation de gâchées
successives.
I.6.1. Description de quelques approches de formulation du béton de sable
a-Approche de GUINEZ, GLUAIS et DELUDE en 1984 [15]:
9
bibliographie Chapitre I
Cette approche est basée sur l’augmentation de la compacité du béton par l’adjonction
d’un filler.
L’étude a été menée sur un sable alluvionnaire 0/3 mm pour être ensuite étendue à
d’autres types de sable. L’objectif recherché était l’obtention d’une compacité
maximale, pour que les caractéristiques physiques et mécaniques soient meilleures.
10
bibliographie Chapitre I
Pour formuler ses bétons de sable, J.J.CHAUVIN s’était fixé au préalable le dosage
en ciment à 350 kg/m3 et 250l/m3 respectivement ; Le dosage en eau a été choisi
arbitrairement.
Il a ensuite étudié les relations existant entre la nature et le dosage en fillers d’un coté,
et les principales caractéristiques du béton de l’autre coté (résistance, compacité
et maniabilité).
Fig. I.1. Effet de la nature et du dosage en fillers sur la résistance mécanique. Filler 2
plus fin que filler 1
11
bibliographie Chapitre I
.
= ………….. (1.1)
Dans le cas des bétons de sable, les constituants solides sont le sable, les fines
d’addition et le ciment ; les fines d’addition étant de dimensions voisines de
celles du ciment. L’application directe des méthodes de formulation adaptées aux
bétons ordinaires conduit généralement à des estimations du dosage des
constituants déraisonnables. Il faut donc adapter la démarche de formulation
pour ces bétons en repartant de la base et principalement à partir de la formule de
CAQUOT.
12
bibliographie Chapitre I
Considérant l’étendue granulaire du sable, il est alors évident qu’il présente une
porosité (ps) définie par la formule de CAQUOT, soit :
[Fines]= [V]
13
bibliographie Chapitre I
14
bibliographie Chapitre I
Fig. I.3: Influence de la dimension d sur la porosité minimale du béton pour deux
tailles de sable [3].
Si le mélange n’est pas défloculé, alors il faut prendre pour d une estimation
de la dimension des flocs entre 0,020 et 0,025 mm.
Finalement, pour estimer le dosage en eau, il faut préalablement évaluer la quantité
d’air piégé. Dans le cas des bétons de sable, cette quantité est légèrement supérieure à
ce qu’elle est dans les bétons ordinaires. Un ordre de grandeur peut être obtenu par la
formule suivante, qui conduit à des teneurs en air de l’ordre de 3 à 5%.
= + ,- .
)/ ………….. (1.6)
avec, k compris entre 0,2 et 0,25.
En ce qui concerne l’estimation du dosage en sable, il suffit de compléter au mètre
cube la somme des dosages des constituants fines, eau et vides. Nous avons alors:
,0. = 100 − 3 − ,- − .
)/ ………… (1.7)
15
bibliographie Chapitre I
les échantillons conservé à l’eau ont donné des résultats meilleurs que ceux conservé
à l’air libre (fig. I.4).
Tableau I .1:Variation de la résistance à la compression en fonction de type de béton
et à différents d’âge. (enMPa)
Fc28(MPa) air
35 eau
30
25
20
15
10
5
0 Béton
A B C D E
Diverses études ont été réalisées concernant la résistance à la traction des bétons de
sable, nous citons les travaux réalisés par BANTATA .A[18], sur cinq types de bétons
de sable de dunes dont leurs compositions ainsi que leurs résistances à la traction sont
16
bibliographie Chapitre I
présentées dans le tableau (I.2), où ce dernier àtrouvé que les échantillons conservé à
l’eau ont donné des résultats meilleurs que ceux conservé à l’air libre (fig. I.5).
Tableau I.2:Variation de la résistance à la traction en fonction de type de béton
pour les différents âges d’essai (en MPa)
Type de béton 7 jours 14 jours 28 jours 90 jours
air eau air eau air eau air eau
A 100% SA 1,1 ± 0.21 1,1 ± 0.25 1,8 ± 0.16 1,8 ± 0.16 2,4 ± 0.20 2,5 ± 0.16 2,6 ± 0.23 2,6 ± 0.24
B75%SA+2%D 1,4 ± 0.19 1,7 ± 0.24 1,5 ± 0.27 1,8 ± 0.26 2 ± 0.22 2,2 ± 0.20 2,1 ± 0.28 2,5 ± 0.28
C50%SA+50%D 1,7 ± 0.20 1,8 ± 0.15 1,9 ± 0.16 2,2 ± 0.15 2,5 ± 0.26 2,6 ± 0.24 2,4 ± 0.30 2,6 ± 0.30
D25%SA+75%D 1,7 ± 0.13 1,5 ± 0.20 2 ± 0.17 1,9 ± 0.18 2,4 ± 0.24 2,4 ± 0.24 2,3 ± 0.23 2,3 ± 0.23
E 100% SD 1,9 ± 0.18 1,9 ± 0.17 2 ± 0.18 2,1 ± 0.19 2,4 ± 0.26 2,5 ± 0.25 2,6 ± 0.26 2,5 ± 0.26
La figure(I.5)présenteles résultats de la résistance à la traction de
différentséchantillonsutilisés selon les deux modes.
A B C D E
Les principales remarques qu’on tirer des résultats c’est que les valeurs de la
résistance à la traction restent invariables dans tous les types des bétons. Les résultats
restent presque voisins à celles présente par le béton témoin.
Dance la résistance à la traction ne dépend pas des différents dosages en sable de dune
[18].
I.7.3. Durabilité des bétons de sable :
La tenue d’un béton vis-à-vis des phénomènes d’échange dépend évidemment de
l’environnement de celui-ci. L’estimation de la durabilité se fera par conséquent à
l’aide d’essais de perméabilité à l’eau et à l’air, de mesure de la carbonatation et de la
17
bibliographie Chapitre I
pénétration des ions chlorures. Les conclusions suivantes ont été faites vis-à-vis des
attaques physico chimiques [3].
La perméabilité à l’eau est plus faible qu’un béton ordinaire (2,5 10-12 contre
10-10m/s) ; quant à la perméabilité à l’air, elle conduit à des résultats inférieurs
ou comparables pour des bétons de sable optimisés.
La profondeur de carbonatation en ambiance naturelle pourrait être importante
du fait de la faible dimension des pores (<10µm) et de l’absorption initiale.
Des résultats expérimentaux montrent un quasi proportionnalité entre
profondeur carbonatée et absorption initiale[16].
Le comportement à la pénétration des ions chlores est comparable à celui des
bétons traditionnels
I.7.4 Retrait :
Dans les environnements secs et chauds, un grand nombre d'ouvrages et de
constructions on béton subit diverses actions climatiques (action de la chaleur, et de
l'humidité basse), ce qui induit des déformations rhéologiques défavorables.
Actuellement, l’avancement des recherches conduit à séparer ces déformations
différées en de grandes familles, le retrait et le fluage.
18
bibliographie Chapitre I
- l'influence de la distribution et de la taille des vides, qui est largement influencée par
la taille des grains de sable et la quantité des fines [21].
I.7.5.Fluage :
19
bibliographie Chapitre I
I.7.6 Compacité :
La compacité d'un béton est définie comme le volume occupé par les éléments solides
rapportés au volume total. Elle est bien sûr
ûr complémentaire à la porosité [23].
20
bibliographie Chapitre I
Les granulats du béton jouent le rôle d'ossature, dans laquelle la pâte assure d'abord
un rôle rhéologique (cohésion et écoulement) puis un rôle de colle permettant de
développer les propriétés mécaniques et de durabilité du matériau durci.
Le problème de la formulation d'un béton se pose en termes d'optimisation de la
compacité du squelette granulaire, par un choix judicieux de la proportion de sable et
de gravillons puis par un comblement de la porosité de cet empilement avec la pâte
afin d'obtenir l'ouvrabilité désirée.
En effet, au début du siècle, Caquot a pu établir, à partir des résultats expérimentaux
une relation mathématique entre le volume des vides (v) d'un mélange granulaire et
son étendue granulaire (d/D) [3] :
V = V0 (d/D)0.2……………….(1.1)
21
bibliographie Chapitre I
I.9 Conclusion:
Il apparaît dans l’étude bibliographique que nous avons rapportée dans ce chapitre,
qu'il existe une grande famille de matériaux composites. Et que l'utilisation des bétons
de sable dans divers domaine d’emploi dépend :
• Des arguments technico-économique contribuant à favoriser son
développement. Entre autre sa facilité de bétonnage qui conduit à une bonne
exécution des ouvrages et leurs bons façonnages.
• De la composition des bétons de sable qui est totalement différente de celle
d’un béton courant.
• Présence de plusieursméthodes et approche de formulation de béton de sable
selon la conception et les moyenslocaux.
22
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
II.1.Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenter les caractéristiques des différents constituants
utilisés dans la formulation et la fabrication du béton de sable de dune.
Les résistances mécaniques des bétons en générale et des bétons de sable en particulier
nécessitent des précautions particulières à savoir : le choix et la sélection des
constituants ainsi que leurs utilisations pour pouvoir obtenir les résultats recherchés en
matière de résistance.
II.2.1. Sable :
On entend Par le sable tout granulat 0/D conformes aux définitions des normes NFP 18-
101 et NFP 18-301. Il peut s’agir soit d’un sable naturel alluvionnaire ou de ballastière,
soit d’un sable de carrière issu du concassage d’une roche massive ou détritique [3].
Dans cette étude nous avons utilisé un sable alluvionnaire (SA) Hassi Sayah et un sable
de dune (SD) de couleur jaune provenant de la région de Ain El Beida (Wilaya
d’Ouargla)
II.2.1.1.Masse volumique absolue :
Cet essai est régi par la norme NFP 18-301; elle est définie comme étant la masse par
unité de volume de la matière qui constitue le granulat sans tenir compte des vides
pouvant exister entre les grains [25].
But de l'essai
Cet essai a pour but de permettre de connaître la masse d'une fraction granulaire lorsque
par exemple on élabore une composition de bétons. Ce paramètre permet, en particulier,
de déterminer la masse ou le volume des différentes classes granulaires malaxées pour
l'obtention d'un béton dont les caractéristiques sont imposées.
Dans ce travail nous avons utilisé la méthode de l'éprouvette graduée, elle est
Simple, rapide et utilise un matériel courant du laboratoire.
Mode opératoire
23
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
= ……………………. (2.1)
Cet essai est régi par la norme NFP 18-554, elle est définie comme étant la masse de
l’unité de volume apparente du corps, c'est-à-dire celle du volume constitué par la
matière du corps et les vides qu’elle contient [26].
Le tableau II.2 présente les résultats de la masse volumique apparente obtenus au
niveau du laboratoire.
Tableau II.2. Résultat de la Masse volumique apparente
Il est défini par la norme NFP 18-598; cet essai d'équivalent de sable, permettant de
mesurer la propreté d´un sable, est effectué sur la fraction d´un granulat passant au
tamis à mailles carrées de 5 mm. Il rend compte globalement de la quantité et de la
qualité des éléments fins, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les
éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent [27].
But de l'essai
Cet essai a pour but de mesurer la propreté des sables entrant dans la composition des
bétons. L'essai consiste à séparer les flocules fins contenues dans le sable. Une
24
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
Principe de l'essai
L'essai est effectué sur la fraction 0/2 mm du sable à étudier. On lave l'échantillon, selon
un processus normalisé, et on laisse reposer le tout. Au bout de 20 minutes, on mesure
les éléments suivants :
- hauteur H1 : sable propre + éléments fins,
- hauteur H2 : sable propre seulement.
On en déduit l'équivalent de sable qui, par convention dit équivalent de sable permettant
de déterminer le degré de propreté du sable :
= × 100………………….. (2.2)
Selon que la hauteur H2 est mesurée visuellement ou à l'aide d'un piston, on détermine
ESV (équivalent de sable visuel) ou ESp (équivalent de sable au piston)
Tableau II.3 Nature et qualité du sable selon les valeurs d’équivalent de sable
25
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
II.3.Analyse granulométrique:
Les courbes granulométriques des différents granulats peuvent être déterminées par
l'essai de l'analyse granulométrique (NF P 18-560).
L'essai consiste à classer les différents grains constituant l'échantillon en utilisant une
série de tamis (voire la photo II.1 dans l’annexe), emboîtés les uns sur les autres, dont
les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié
est placé en partie supérieure des tamis et le classement des grains s'obtient par vibration
de la colonne de tamis [28].
a. But de l'essai :
L'analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant les échantillons. Elle
s'applique à tous les granulats de dimension nominale inférieure ou égale à 63 mm, à
l'exclusion des fillers.
A noter qu'il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui s'intéresse à la
détermination de la dimension des grains et la granularité qui concerne la distribution
dimensionnelle des grains d'un granulat.
b. Principe de l'essai :
L'essai consiste à classer les différents grains constituants l'échantillon en utilisant une
série de tamis, emboîtés les un sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des
tamis et les classements des grains s'obtiennent par vibration de la colonne de tamis.
Afin d'éviter toute ambiguïté, un tamis et une passoire équivalent désigné par un même
numéro de module et une dimension nominale normalisée des tamis.
Le tableau II.5 présente les modules et les diamètres nominaux des tamis
26
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
5 0 0,00 100,00
2,5 0 0,00 100,00
1,25 0 0,00 100,00
0,63 1,8 0,15 99,85
0,315 201,1 16,76 83,24
0,16 951,1 79,26 20,74
0,08 1188,6 99,05 0,95
Fond 1200 100 0,00
27
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
100
90
80
70
Tamisâts (mm)
60
50
40
30
20
10
0
0,05 0,5 5
Fuseaux
Diamètre du tamis (mm)
100% SD
Deuxième échantillon :
Tableau II.7 résultats d'analyse granulométrique de 100% du sable alluvionnaire (SA)
28
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
100
90
80
70
Tamisâts (%)
60
50
40
30
20
10
0
0,05 0,5 5
Diamètre du tamis (mm) 100% SA
Fuseaux
Troisième échantillon:
29
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
100
90
80
70
Tamisâts (%)
60
50
40
30
20
10
0
0,05 0,5 5
70%SA+30%SD
Diamètre du tamis (mm)
Fuseaux
Quatrième échantillon:
Tamisats cumulés
Tamis Refus cumulés Refus cumulés (%)
(mm) (g) (%)
5 9,5 0,79 99,21
2,5 35,2 2,93 97,07
1,25 106,8 8,90 91,10
0,63 353,2 29,43 70,57
0,315 774,7 64,56 35,44
0,16 1110,5 92,54 7,46
0,08 1189 99,08 0,92
Fond 11 0,92 99,08
30
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
100
90
80
70
Tamisâts (mm)
60
50
40
30
20
10
0
0,05 0,5 5
60%SA+60%SD
Diamètre du tamis (mm) Fuseaux
100
90
80
70
Tamisâts (%)
60
50
40
30
20
10
0
0,05 40%SD+60%SA 0,5 5
100% SD Diamètre du tamis (mm)
70%SA+30%SD
Fuseaux
Fig. II.6 Courbe granulométrique de différent échantillon
31
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
II.4.Module de finesse:
Les sables doivent présenter une granulométrie telle que les éléments fins ne soient ni en
excès, ni en trop faible proportion. S’il y a trop de grains fins, il sera nécessaire
d'augmenter le dosage en eau du béton tandis que si le sable est trop gros, la plasticité du
mélange sera insuffisante et rendra la mise en place difficile. Le caractère plus ou moins
fin d'un sable peut être quantifié par le calcul du module de finesse (Mf). Celui-ci
correspond à la somme de pourcentages des refus cumulés, ramenés à l'unité, pour les
tamis de modules 23, 26, 29, 32, 35, 38. Ce paramètre est en particulier utilisé pour
caractériser la finesse des sables à bétons (NF P 18-540). [29].
La valeur du module de finesse nous renseigne sur la situation du sable utilisé vis-à-vis
le fuseau de référence, lorsque Mf est compris entre :
• 2.8 et 3.3 : le sable est un peu grossier, c’est le fuseau C, Il donnera des bétons
résistants mais moins maniables.
Les modules de finesse de chaque échantillons après les calcules sont représente dans le
tableau ci-dessus :
Tableau II.10 Module de finesse de différents échantillons
échantillons Première deuxième troisième quatrième
Module de finesse Mf 0.96 2.53 2.09 1.99
32
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
∗ ⁄ ∗ ⁄
= ( ⁄ ……………………………. (2.4)
∗( . ∗!
33
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
Nous remarquons que le ciment utilisé contient des pourcentages appréciables en chaux
et en silice [30].
"#$ % &' $ % ( $
I= …………………………… (2.5)
) $ % *+$
Pour le ciment utilisé I = 0.44 < 0.5 donc le ciment est neutre
34
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
Pour la composition du béton de sable, nous avons utilisé un dosage en ciment et sable
correspondant à celui d’un mortier normalisé c'est-à-dire une part de ciment et trois part
de sable. Concernant le dosage en eau nous avons utilisé l’essai de maniabilité pour la
détermination de la quantité d’eau correspondant à un béton plastique.
Principe de l'essai :
Dans ces essais, la consistance est caractérisée par le temps que met le mortier pour
s'écouler sous l'effet d'une vibration.
L'appareil utilisé :
L'appareil utilisé est appelé Maniabilimètre LCL (B) (figure II.7), avec illustration par
photo II.2 en annexe. Il consiste en un boîtier parallélépipédique métallique (7.5cm x
7.5cm x 15cm), posé sur des supports en caoutchouc, équipe d'un vibrateur et muni
d'une cloison amovible.
Conduite de l'essai :
Le mortier est introduit dans la partie désigné sur la figure II.7, délimitée par la cloison
et mis en place par piquage en quatre couches. Quatre minutes après la fin du malaxage,
la cloison est retirée, provoquant la mise en route du vibrateur et le déclenchement d'un
chronomètre par l'opérateur. Sous l'effet de la vibration le mortier s'écoule, le
35
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
chronomètre est arrêté une fois le mortier atteint un trait repère sur la paroi opposée du
boîtier (Fig II.8)
Les résultats obtenus au niveau de laboratoire sont présentés sur le tableau II.15.
Tableau II.15. Les résultats de maniabilité
100% SD 0.6 28
60 % SA + 40 % SD 0.58 26
70 % SA + 30 % SD 0.58 24
On remarque d’après les résultats présentés sur le tableau II.14, qu’il s’agit d’un béton
plastique ayant un temps d’écoulement variant entre 24 et 28 secondes.
36
Caractérisation des matériaux utilisés Chapters II
II.7. Conclusion:
A travers les résultats obtenus dans l'étude des caractéristiques des constituants de béton
de sable, nous pouvons tirer les conclusions suivantes:
37
Résultats et discussion Chapitre III
III.1 Introduction
• Principe de l'essai
Cet essai est exécuté par une machine désignée pour les tests de flexionphoto
(III.1)(annexe), sur les éprouvettes de béton de sable ou de mortier 40x40x160mm
(fig III.1). La capacité maximale de cette machine est de 10 kN, le taux de chargement
constant est égal de 2.67 kN/min.
38
Résultats et discussion Chapitre III
. ∙ ∙
………………………… (3.1)
III.2.2.Résistance
.Résistance à la compression
• Principe de l'essai
Les éprouvettes étudiées sont soumises à une charge croissante jusqu'à la rupture. La
résistance à la compression est le rapport entre la charge de rupture et la section
transversale de l'éprouvette;
l'éprouvette (voire la photo III.3 dans l’annexe).
Les demi-prismes d’éprouvettes
’éprouvettes obtenues après rupture en flexion seront rompus en
compression comme
omme indiqué sur la figure III.3.
III.3 Si FC est la charge de rupture, la
contrainte de rupture vaudra :
………………………….. (3.1)
39
Résultats et discussion Chapitre III
Fig.III.3
III.3: Dispositif de rupture en compression.
Tableau III.1.Résistance
Résistance à la flexion du béton de sable (Composition
( 1))
40
Résultats et discussion Chapitre III
Composition 1
Résistance à la traction (MPa) 5
4,5
4
3,5
3
2,5 3eme mode
2
1,5 1er mode
1 2eme mode
0,5
0
0 5 10 15 20 25 30
Age en jours
41
Résultats et discussion Chapitre III
Composition 2
Résistance à la traction(MPa) 7
6
5
4
3eme mode
3
1er mode
2
2eme mode
1
0
0 5 10 15 20 25 30
Age en jours
42
Résultats et discussion Chapitre III
Composition 3
8
Résistance à la tracton (MPa)
7
6
5
4
3eme mode
3
1er mode
2
2eme mode
1
0
0 10 20 30
Age en jours
43
Résultats et discussion Chapitre III
b- Essai de compression
1- Béton de sable 100% SD
Le tableau (III.5) présente les résultats de la résistance à la Compression du béton
de sable 100% SD, suivant les différents modes de conservation
Tableau III.5. Résistance à la compression du béton de sable (Composition 1)
Résistance à la Compression (MPa)
Composition 1
Age (jours) 1er mode 2eme mode 3eme mode
7 11.12 7.19 9.96
14 12.37 9.26 8.79
21 12.33 16.49 12.86
28 10.51 18.70 14.06
compositison 1
20
Résistance à la compression (MPa)
18
16
14
12
10 1er mode
8
6 3eme mode
4 2eme mode
2
0
0 5 10 15 20 25 30
Age en jours
44
Résultats et discussion Chapitre III
Composition 2
30
Résistance à la compression(MPa)
25
20
15 1er mode
10 3eme mode
5 2eme mode
0
0 5 10 15 20 25 30
Age en jours
45
Résultats et discussion Chapitre III
de 14 jours, ces derniers affichent le meilleur résultat par rapport aux autres modes
à 28 jours, avec une augmentation de l’ordre de 13% par rapport au troisième
mode et de 97% par rapport au premier mode.
Composition 3
35
Résistance à la compression (MPa)
30
25
20
er mode1
15
eme mode3
10
eme mode2
5
0
0 5 10 15 20 25 30
Age (jours)
46
Résultats et discussion Chapitre III
élevée par rapport à celle conservé à l’air libre (1er mode) pour la même durée. Quand
aux échantillons placés dans l’eau (2eme mode) pour une durée de 14 jours, ces
derniers affichent le meilleur résultat par rapport aux autres modes à 28 jours, avec
une augmentation de l’ordre de 29% par rapport au troisième mode et de 156% par
rapport au premier mode.
47
Résultats et discussion Chapitre III
III.5.Conclusion :
48
Conclusion générale
Plusieurs études ont été réalisées par des chercheurs de part le monde, concernant l'utilisation
des bétons de sable de dunes comme matériaux à part entière dans la construction. Vu ces
anomalies multiples qui se dressent comme un obstacle quant à son intégration dans le
domaine de la construction, des idées diverses son appliquées, afin de trouvées les solutions
adéquates, pour la valorisation de ce matériaux disponible en grande quantité dans les régions
du sud Algérien. Où ces régions souffre d'un manque flagrant en la matière de granulats, donc
son utilisation contribue d'une part à atténuer la crise qui handicape le domaine de la
construction d'autre part à réduire le coût de cette dernière.
Recommendations:
Références bibliographiques
[1] Khady NDIAYE, « Optimisation des formulations des bétons de sable», Projet de fin
d'études, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal, Juillet 1993.
[2] CIM Béton, (1995), Les béton de sable en structure de chaussées, centre d’information
sur le ciment et ses applications, Paris, France.
[3] SABLOCRETE, (1994), « Bétons de sable », Presse de l’école nationale des ponts et
chaussées, Paris, France.
[4] CHAUVIN J.J. (1987), Les sables, guide pratique d’utilisation routière, I.S.T.E.D,
Paris, France, P.74
[6] BEN DHIA M.H. (1998), Quelques particularités de l’utilisation du sable de dune en
construction routière, Bulletin des laboratoires des ponts et chaussées, 213, Jan-Fev.,
pp.33-42
[11] Guide technique,« Guide de formulation, de mise en oeuvre et de contrôle des bétons »,
Centre national d'Etudes et de Recherches intégrées du bâtiment, Alger, 2007.
[12] Amadou GAYE, « Détermination de la teneur en eau optimale dans l’optique d’un
béton de sable routier compacte » Projet de fin d'études, Université Cheikh Anta Diop de
Dakar, Sénégal, 01 juillet 1996.
[13] Adéwolé C. EUSEBIO, « Etude du revêtement des canaux a ciel ouvert par du béton de
sable : Application au canal du cayor Sénégal », Projet de fin d'études, Université
Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal, juillet 1993.
Références bibliographiques
[15] GUINEZ R., GLUAIS G. et DELUDE P., (1984), Les bétons de sable ministre de
l’urbanisation et du logement, laboratoires régionaux de Blois et de Bordeaux, France.
[18] BANTATA .A, «Etude expérimentale d’un béton avec sable de dune de la région de
ouargla (Ain Elbaida) » Mémoire de Magister, Université de Ouragla , Année 2003 /
2004.
[20] BOUGLADA Mohamed Salah, «Effet de l'activation du ciment avec ajout minéral par
la chaux fine sur le comportement mécanique du mortier», Mémoire de Magister,
Université de M'sila, Année 2007 / 2008.
[22] BELFERRAG A, « Valorisation des fibres métalliques issues des déchets pneumatiques
dans le béton de sable de dunes », Mémoire de Magister, Université de Ouargla, Algérie,
2006.
[23] DR. IR. P. BOERAEVE, «Cours de Béton armé», Dernière impression le 17/01/2010,
pp6.
[31] BENIA Mounir, « Influence de la surface spécifique des ciments aux ajouts minéraux
sur le comportement mécanique du mortier et du béton à base de matériaux locaux»,
Mémoire de Magister, Université Mohamed Boudiaf M’sila).
[32] KRIKER A. «Caractérisation des fibres de palmier dattier et propriétés des bétons et
mortiers renforcés par ces fibres en climat chaud et sec», Thèse de Doctorat d’Etat,
ENP, 2005.
[33] BAKIR N. «Influence de climat choud et de la cure sur les propretés du mortier »
Références bibliographiques