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THEME :
Travaux d'Aménagement, de bitumage et de la réhabilitation des
voiries urbaines de Zinder (17,2 km) dans le cadre de Zinder saboua-
2018.
[Sous-titre du document]
Stage effectué à la SOGEA SATOM ZINDER/NIGER
Composition du Jury :
Président :
Membres :
DEDICACES
Ma battante mère
Qu’ALLAH le tout puissant, vous gratifie de son immense miséricorde pour votre indéfectible
soutien.
REMERCIEMENTS :
Au terme de ce travail, je remercie tout d’abord Allah (SWT), le tout miséricordieux et
le très miséricordieux, Maitre des cieux, pour sa bénédiction, ses innombrables et immenses
bienfaits qu’il m’accorde et par la grâce de qui ce travail a pu être accompli.
Nos sincères remerciements vont à l’encontre de ces nombreuses volontés, qui sans leurs
concours ce travail aurait été impossible. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à tous
ceux qui m’ont assistés, d’une manière ou d’une autre, tant par leurs conseils, leurs soutiens,
que leurs savoir-faire au bon déroulement de mon stage et à la rédaction du présent mémoire.
Dr. Issaka GUIGUIMDE, pour son sens de l’écoute, suite aux différentes
préoccupations que nous avons eu, à lui soumettre durant notre formation.
Ing. Jean-Marie COMPAORE, Directeur des études adjoint de l’ESTPO, pour son
soutien et ses conseils ;
BB : Béton Bitumineux
BTP : Bâtiment et Travaux Publics
CT : Conducteur de Travaux
DR : Directeur de Travaux
GB : Grave Bitumineux
GC : Génie Civil
NC : Non-conformité
OA : Ouvrage d’Art
OH : Ouvrage Hydrauliques
QSE : Qualité-Sécurité-Environnement
AVANT PROPOS
La durée de la formation est de trois (03) ans pour les titulaires d’un DEUG A (MP, PC ou MPI)
ou B (CB, ou BG) et de cinq (05) ans pour les titulaires d’un baccalauréat scientifique ou
technique série. La formation permet aux étudiants d’acquérir des connaissances
approfondies dans les domaines du génie civil, &options : Routes et ouvrages d’art, Bâtiments
et Urbanisme.
La durée de la formation est de trois (03) ans pour les titulaires d’un baccalauréat scientifique
ou technique série (C, D, E, F ou S), et d’un (01) an pour les titulaires d’un BTS en Génie Civil
ayant accompli au moins trois (03) ans d’activités. .
D’une durée de deux(02) ans, cette formation est sanctionnée du diplôme de technicien
supérieur(DTS).
Notre thème porte sur le Suivi et Contrôle des travaux d’aménagement et de bitumage dans
la ville de Zinder/Niger
La seconde partie concerne l’exécution technique des travaux et la mise en œuvre des
mesures environnementales, sociales et de sécurité ;
RESUME
Ce présent mémoire de fin de cycle intitulé : «suivi et contrôle des travaux d’aménagement
et de bitumage dans la ville de zinder »
C’est dans cette optique que nous sommes venus à la SOGEA-SATOM 15 Juillet ; qui a coïncidé
avec les travaux d’aménagement, de bitumage et de réhabilitation de 17,2 km de voirie
urbaine, dans le cadre des préparatifs des festivités de la fête tournante de 18 Décembre
dénommé cette année ZINDER SABOUA- 2018. Ces travaux constituent la première phase d’un
vaste projet d’aménagement et de modernisation des infrastructures dans la ville de ZINDER
et de ses alentours.
RDV6 : Aéroport-Embranchement RN 11 S
RDV7 : Trésor-Arène
Nous avons eu à travailler sur tous ces tronçons et même à passer un séjour à la carrière de
latérite pour des travaux de réalisation d’un bassin de rétention.
Nous allons dont essayer de décrire, dans la limite des détails en notre possession, les
multiples travaux et missions que nous avons eu à effectuer
Figure 5 : La mécanique
Figure 8 : Non-conformité
Figure 21 : Bordures T2
Figure 25 : Surfaçage
REMERCIEMENTS :
SIGLES ET ABREVIATIONS :
AVANT PROPOS
RESUME :
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE :
a. Route et terrassement
b. Hydraulique et assainissement :
c. Génie civil
d. Bâtiments :
1. Importance du projet :
1. Installation du Chantier
2. Travaux Préparatoires
3. Les terrassements
a. Essais au laboratoire
b. Le revêtement
c. Exécution de l’imprégnation
6. Ouvrages Hydrauliques
1. Radier submersible
2. Caniveau
7. Formulation du béton
Conclusion
Bibliographie/Webographie
Annexes
INTRODUCTION GENERALE :
La révolution industrielle a entraîné un grand changement dans la vie de l’Homme. L'une des
conséquences immédiates est la forte explosion démographique dans les zones urbaines ce
qui a entrainé des grandes modifications comme l’expansion à grande vitesse des villes.
En effet, dans le but de faciliter l’accès des différentes contrées dans le confort et la sécurité,
il fallait construire des routes dont les fonctions principales seraient le transport des
personnes et de leurs biens, le désenclavement des contrées et aussi un moyen très efficace
au développement d’un pays.
C’est en ce sens que le gouvernement Nigérien avec l’appui de ces partenaires financiers a
lancé par le biais du ministère de l’équipement l’aménagement et le bitumage de 17,2 km
dans la ville de Zinder
Le présent document retrace les activités que nous avons suivies tout au long de notre stage
de fin de cycle au sein de l’entreprise SOGEA SATOM Zinder. Dans ce présent rapport une
présentation de la structure d’accueil sera faite, suivi de celle des travaux que j’ai eu à
effectuer dans le cadre de l’obtention du diplôme de licence professionnelle, option génie-
civil.
L’aventure de SOGEA-SATOM commença dès les années 1930, au Maroc, avec l’ouverture de
l’usine Sidi Bouknadel et la fourniture des premiers tuyaux d’adduction d’eau de Rabat. Elle
se poursuit en plein cœur du continent africain en 1948, lorsque SOGEA s’implante au Gabon,
puis en 1951, avec la signature des premiers contrats de travaux routiers de la SATOM, au
Niger et au Tchad.
Une des clefs de ce succès : 70 ans de travaux routiers, l’ancienneté et la solidité de ses liens
avec l’Afrique font la fierté de SOGEA-SATOM et sont les cartes maitresses de son
développement sur le continent. SOGEASATOM est aujourd’hui présente dans une vingtaine
de pays africains.
a. Route et terrassement :
La SOGEA -SATOM a construit plus de dix milles kilomètres de routes bitumées, réhabilité cinq
milles kilomètres de voies défoncées ou ravinées par les pluies. Ses interventions couvrent
l’ensemble des travaux : étude de tracé, reconnaissance géotechnique, exploitation de
carrières, terrassement, assainissement, ouvrages d’art, couches de chaussée, revêtement,
signalisation…
b. Hydraulique et assainissement :
Construction et réhabilitation des réseaux d’eau potable, d’eaux usées, d’eaux pluviales, de
rejets industriels, d’hydrocarbures;
Réalisations des prises d’eau en lac ou en barrage ; Réalisation d’usine de dessalement d’eau
de la mer.
SOGEA-SATOM peut proposer des projets clefs en main, incluant diverses techniques. Mais,
les bailleurs de fonds internationaux tendent à privilégier cette solution d’ensemble. Dans
tous les pays où elle travaille,
SOGEA- SATOM conçoit, réalise et garantit la qualité de ses installations. L’entreprise est
soucieuse d’améliorer la qualité de l’environnement, en gérant au mieux les déchets et les
eaux usées. SOGEA SATOM a construit de nombreuses stations de traitement des eaux : elle
constitue une priorité de développement pour beaucoup d’États africains.
c. Génie civil
En génie civil, les équipes de SOGEA-SATOM s’adaptent aux demandes des pays africains,
quels que soient leurs besoins, leur programme de développement ou leur situation
géographique. En collaboration éventuelle avec les sous-traitants locaux, les équipes de génie
civil de SOGEA-SATOM participent à la conception, au pilotage et à la réalisation :
Les ouvrages d’art nécessitant la mise en œuvre de techniques spécifiques sont aussi de la
compétence de SOGEA-SATOM. Ce sont entre autre : Les ports en eau profonde, Les ponts et
viaducs, par exemple les ponts à poutre, Les barrages de régulation ou liés à la production
d’électricité, Les centrales thermiques notamment celle de Kotu (en Gambie) et celle de
Tombo 3 (en Guinée).
d. Bâtiments :
3. l’organisation de la SATOM
La SATOM est une entreprise hautement qualifiée qui déploie un nombre conséquent de
matériels (engins, appareils, instruments…) et de mains d’œuvre pour la réalisation des
travaux liés à chacun de ses chantiers. Avec ses équipes pluridisciplinaires rompues aux
problèmes de coordination et de logistique, elle peut intervenir dans les meilleurs délais avec
l’appui des entreprises et artisans locaux ; elle porte aussi un accent particulier sur l’aspect
sécuritaire afin de préserver la vie de ses employés.
Faire travailler ensembles, des hommes et femmes de nationalités différentes et ayant des
métiers divers, est l’une des fiertés de cette entreprise. Qu’ils soient les chefs d’agence,
Depuis de nombreuses années, une politique internationale de l’emploi a été mise en place
par la direction des ressources humaines. Ses équipes constituent l’un des atouts majeurs de
l’entreprise : mobiles et pluridisciplinaires, elles sont proches des circuits de décision, ce qui
leur permet de couvrir l’ensemble des projets quelle que soit leur situation géographique.
SOGEA-SATOM du groupe VINCI Construction est une entreprise qui croit fermement que la
sécurité, la qualité et la productivité vont ensemble et sont mutuellement des paramètres
qui conditionnent la productivité d’une entreprise. C’est ainsi que selon Jean Rossi, Président
de VINCI Construction (France) : <<Les méthodes sont au centre de notre activité, elles
constituent une composante incontournable de la qualité, de la sécurité et de la productivité
sur nos chantiers>>
Les dispositions de qualité établies dans le chantier sont définies dans le plan d’assurance
qualité qui définit les responsabilités de chaque intervenant en matière de qualité et le
système d’assurance qualité élaborée par l’ingénieur assurance qualité. Dans l’organisation
générale du système de contrôle de qualité, le conducteur de travaux intervient dans le
contrôle interne.
Dans le plan d’assurance qualité, le contrôle interne stipule que le conducteur de travaux
transmettra ses connaissances et veillera à la formation de ses collaborateurs de façon à
assurer la qualité de l’exécution. D’une manière générale il doit jouer le rôle de superviseur et
de formateur de son personnel. Le volet du contrôle interne fait par le conducteur est secondé
dans le chantier par un contrôle externe établi par l’ingénieur assurance qualité. Ce dernier
définit la démarche qualité et veillera à son application dans le chantier. La démarche qualité
propre au chantier est caractérisée par les éléments suivants :
Procédures d’exécution : ce sont les procédures définissant les moyens, les matériaux ou
produits, les méthodes et les contrôles retenus pour la réalisation des ouvrages ou d’une
chaine de production.
Fiches de suivi : elles doivent montrer que les prescriptions techniques et spécifiques ont bien
été respectées afin d’établir un dossier de récolement qui constituera l’historique de
l’exécution.
La démarche qualité est pratiquée de cette façon dans le chantier : quand la réalisation d’une
partie d’ouvrage est terminé, l’animateur de qualité va sur le terrain et vérifie la conformité
de l’ouvrage par rapport aux spécifications techniques. Si tel est le cas, il adresse une demande
au bureau de contrôle pour la réception.
D’une manière générale, la démarche qualité répond à des contrôles effectués en amont par
le conducteur des travaux, des contrôles intermédiaires faits par le service qualité et enfin un
contrôle final fait par le bureau de contrôle.
SOGEA- SATOM a adopté la politique sécurité vers 1996 car plusieurs accidents légers, graves,
voir même mortels ont été enregistrés sur les chantiers. A cet effet, VINCI construction a
organisé une étude pour identifier les vraies causes des accidents sur les chantiers. Il ressort
de cette étude que les accidents sont essentiellement dus aux éléments suivants :
L’environnement est un aspect important qu’il faut préserver dans le chantier car ce dernier
est susceptible de lui porter atteinte si des dispositions environnementales ne sont pas prises
en compte Le volet environnement est géré par un agent environnement qui établit un plan
de gestion environnementale définissant les dispositions à respecter et les moyens de
préventions. Cet agent veille à ce qu’on respecte la politique environnementale. Sur le
chantier, il intervient pour :
Chercher les zones de dépôts des déchets liés aux produits de démolition,
Dans la base, la gestion des déchets assimilables se fait à travers l’utilisation des poubelles.
Pour les déchets dangereux comme les débris des planches utilisées en Génie Civil, les pneus,
les huiles d’usage, et le bitume, une zone poubelle spécifique est prévue à cet effet.
Directeur des
travaux
1. Importance du projet :
Ce projet est d’une importance capitale pour le Niger, il vise non seulement la réhabilitation
des voiries du centre-ville mais aussi poursuivre la construction et le bitumage des artères de
distribution des nouvelles zones d’extension.
Une route 2x2 voies et chaque voie aura une largeur de 3,5 m ;
Un terre-plein de 1,2 m en moyenne de largeur car ses dimensions varient selon les
contraintes.
1. Installation du Chantier
L’installation du chantier est composée de l’installation générale et celle des services
généraux.
Figure 5 : la mécanique
2. Travaux Préparatoires
a. Les pistes de déviations
Pendant la durée des travaux, l’entreprise se doit de réaliser des déviations provisoires
pour maintenir la circulation. Ces voies de déviations permettront aux engins d’accéder aux
zones d’emprunt, aux camions citernes d’arriver aux points d’eau et d’assurer la circulation
pendant les travaux.
Pour la réalisation des déviations, on réalise dans un premier temps, une visite de la
zone pour voir les caractéristiques du terrain afin de faire un bon choix de la zone de déviation
.La déviation ne devrait pas bloquer l’écoulement des eaux ou changer son sens d’écoulement.
Le bulldozer se charge d’ouvrir la piste par débroussaillage et un léger décapage de la terre
végétale une fois la zone de déviation choisie. Les déviations sont des voies provisoires
permettant aux usagers de circuler librement pendant l’exécution des travaux. Elles doivent
être entretenues régulièrement pendant toute la durée des travaux.
Des panneaux de signalisation sont implantés à une distance de 150m avant l’obstacle
afin de prévenir les usagers des déviations et des risques de danger.
Pour ce projet où le tracé de la nouvelle route coïncide avec la route existante un traitement
d’accotement est fait ainsi qu’une purge de 20cm sur les parties élargies, suivit d’une
vérification de la PST à 95%. Ensuite un apport de matériau de fondation est fait au même
niveau que la chaussé existante contrôlé à 95% et la mise en œuvre d’une couche de base à
98%
. Figure10 : Décapage de la terre et perforation des roches à l’aide d’une pelle mécanique et d’une perforeuse
C’est une recherche permettant de trouver l’endroit propice pour une carrière. Cette étude
permet de voir si y a le matériau répondant aux caractéristiques mécaniques de la route à
construire à travers une délimitation de la surface afin de réalisation les sondages. Ces
derniers s’effectueront en creusant sur une certaine profondeur, qui permettra d’avoir des
couches d’épaisseurs et caractéristiques variables.
3. Les terrassements
aux caractéristiques géotechniques requises. Ainsi, Les terres enlevées sont évacuées hors des
limites de l’emprise de la route. L’exécution de ces travaux nécessite des moyens matériels
(camions, bulldozers, pelle mécanique, niveleuse, scarificateur) et humains (chauffeurs).
Figure 11 : Compactage de la couche de base en latérite Figure 12 : Réalisation d'une couche de base en sol ciment à l'aide
d'un finisseur
a. Essais au laboratoire
Couche de fondation ;
Couche de base ;
L’imprégnation de la voie ;
- Essai CBR
- Equivalence de sable
b. Le revêtement
Pour l’exécution de cette tâche, l’utilisation des liants hydrocarbonés est nécessaire.
On appelle liants hydrocarbonés ou produits noirs des liquides visqueux, de couleur noire,
dont la composition chimique comprend des carbones d’hydrogènes et des matières
minérales. Ils proviennent de matières premières dont la composition est très variable d’un
gisement à un autre. Ces liants ont essentiellement le pouvoir de s’étaler en des couches très
mince, continus et étanches adhérant fortement aux matériaux routiers. On distingue
principalement deux couches de liants à savoir :
- Le goudron ;
- Le bitume ;
Le liant choisis pour la réhabilitation de ces voies est le bitume (Classe du bitume 35/50
voir fiche à l’annexe). L’une de ses principales propriétés est la viscosité qui peut se définir
comme étant la résistance opposée au sein d’une masse liquide, à une déformation telle que
la vitesse de déplacement. Cette viscosité diminue avec la température et se mesure de deux
façons selon que le bitume soit fluide ou très visqueux. Pour un bitume fluide on se sert d’un
appareil appelé viscosimètre et pour un bitume très visqueux on utilise un appareil appelé le
pénétromètre.
Préparation du bitume
- Laisser les deux coupelles contenant le bitume à l’air libre pendant une heure de temps
;
- Plonger les deux coupelles dans une eau à 25 o C pendant une heure de temps ;
Identification du bitume
Toutes ces valeurs montrent que cette classe de bitume (30/50) est conforme aux
résultats attendus.
Mode opératoire
- Chauffer le bitume contenu dans les deux anneaux jusqu’à la chute des billes ;
Cet essai complète l’essai de pénétration en ce qui concerne les bitumes de classe
35/50 pour laquelle on détermine la température où le bitume atteint un stade de
ramollissement déterminé à l’aide d’un abaque (voir annexe).
Résultats et Discussions
Les résultats obtenus sont conformes aux valeurs comprises en 50/58 pour la classe du
bitume prescrit par le CPT.
c. Exécution de l’imprégnation
Dans le domaine routier l’enduit superficiel est une couche de roulement réalisée en
place et constituée des couches de liant hydrocarboné et des granulats répandus
successivement. Le rôle d’enduits superficiels est d’assurer une imperméabilité superficielle
et évite surtout la pénétration des eaux de ruissèlements.
- La structure monocouche est composée d’une couche de liant suivie d’une couche de
gravillons ;
- La structure bicouche quant à elle est composée d’une couche de liant puis d’une
couche de gravillons plus gros suivie par une couche de liant puis une couche de
gravillons plus petits.
Le choix de la granulite sera fonction de la structure choisie et des objectifs visés. Les
granulats utilisés sont très souvent d’ordre 10/14.
Les enrobés sont fabriqués en centrale et sont transportés par un camion benne
jusqu’à destination. La température des matériaux enrobés à leur arrivée en camion benne
sur le chantier doit être au moins égale à 125°C avec un bitume de 35/50 pour pouvoir assurer
un compactage correct après répandages. Cette tâche se fait en général à l’aide d’un finisseur
dans lequel les camions déchargent les enrobés. L’engin de répandage est muni d’un dispositif
de chauffage, d’arasage, de vibration et de compactage. Pour faciliter la circulation, il est
recommandé de commencer le répandage par un bord correspondant à la demi-chaussée.
Comme dans le cas des enduits superficiels, il faut éviter le répandage sous la pluie.
5. Equipements de la route
La route une fois réalisée doit être aménagée grâce à des équipements qui permettent
d’assurer la sécurité des usagers et la durée de la route.
1. Glissière de sécurité
Glissière Gierval
Glissière métallique
Séparateur en béton
Pour le projet
de voirie de Zinder Saboua, Les séparateurs en béton de type GBA (glissière en béton
adhérent) ou DBA (double en béton adhérent) sont utilisés. Ils sont constitués d’un muret
continu en béton armé.
2. Bordure
Une bordure est un petit muret en béton de hauteur variable servant à délimiter la
route et à canaliser l’eau, ils conviennent également à tous les types d’ouvrages : accotements
des routes, le TPC. Il en existe plusieurs mais ceux destinés pour les voiries urbaines sont du
type T. Les bordures T1 et T2 sont les plus fréquents en plus T3 et T4 qui sont plus hautes.
Figure 21 : Bordures T2
3. Giratoire
6. Ouvrages Hydrauliques
Une route qu’elle soit en remblais ou en déblais présente des risques d’érosion. Ces
risques sont en général favorables aux ruissellements des eaux. Pour que la route puisse jouer
pleinement son rôle et rester durable, il lui faut un dispositif d’assainissement. Ces ouvrages
d’assainissements sont pour la plupart enterrés (buse, dalot, PVC), mais on rencontre aussi
des ouvrages de surfaces tels les fossés, les caniveaux, les radiers submersibles.
1. Radier submersible
Un des ouvrages hydrauliques qu’est le radier submersible est établi soit sur le fond du
lit du cours d’eau, soit surélevés d’un seuil amont afin de retenir une certaine quantité d’eau
pour l’usage des hommes et des animaux. Ils sont généralement protégés à l’amont par une
couche d’enrochement latéritique ou granitique, et à l’aval par une couche de gabions. Les
radiers sont employés dans les rivières qui restent à sec pendant une partie importante de
l’année. Ce type d’ouvrage convient donc surtout pour les zones sahéliennes ou désertiques
comme le Niger où l’on enregistre des crues fortes et brèves.
2. Caniveau
Le caniveau se présente comme une rigole coulée sur place ou préfabriquée destinée
à recueillir les eaux pluviales ou ménagères Nous nous contenterons pour ce projet de réaliser
des caniveaux à voile préfabriqués. Ce choix s’appuie sur la rapidité de mise œuvre de
l’ouvrage.
7. Formulation du béton
La mise en place de ces ouvrages d’assainissement ou hydrauliques pour ce projet
nécessite une étude approfondie des matériaux à utiliser pour leur réalisation. Pour cela nous
avons eu à utiliser du béton qui est un matériau de construction, formé de ciment, d’eau, de
graviers et du sable. La formulation théorique du béton permet de mesurer sa résistance, sa
maniabilité et sa compacité avant son utilisation sur un chantier.
L’une des méthodes pour la formulation du béton est celle de Dreux-Gorisse. Cette
méthode de formulation permet de déterminer les quantités optimales de matériaux (eau,
ciment, sable, gravillon et gravier) nécessaires à la confection d’un mètre cube de béton
conformément au cahier des charges. Plusieurs étapes de calcul successives sont nécessaires
à l’obtention de la formulation théorique de béton.
Composition Nombre
Matériaux par sac de ciment Dimensions de caisse pour Observations
de 50 Kg (L) des caisses (cm) une gâchée de
50 Kg de
ciment
Béton binaire pour éléments préfabriqué dosé à 375 Kg/m3
Sable 54 50 x 40 x 27 1
Gravier 108 50 x 40 x 27 2
(G1) (5/15)
Pour la réalisation des dalots, des bordures, des voiles de caniveaux et des GBA un
prélèvement avec des moules est fait à chaque dosage du béton pour mesurer la résistance à
7 et 28 jours (fc7 et fc28) des ouvrages. Les valeurs de la résistance à la compression du béton
à 7 et 28 jours recherchées sont en fonction du CPT et du béton mis en œuvre.
Après avoir passé ce délai de 7 et 28 jours dans l’eau les éprouvettes du béton
prélevées seront surfacées à l’aide d’une solution chimique (Souffre + Charbon + Sable) pour
rendre moins rugueux les deux faces des éprouvettes lors de l’écrasement grâce à une presse.
Le dimensionnement d’une piste d’atterrissage ainsi que le choix des épaisseurs des
différentes couches diffèrent de celui d’une route, mais le traitement des différentes couches
est le même sauf qu’un enrochement est réalisé au niveau de la PST afin de permettre une
bonne assise et l’évacuation des eaux.
CONCLUSION
Annexe 5 : Tracé des essais (Proctor, CBR, Limites d’ATTERBERG, ES, VBS)
Bibliographie/Webographie
9. Routes, matériaux, durabilité des chaussées, master 2 génie civil tome1 ; université
Paul Sabatier de Toulouse ;