Résumé Parasitologie
Résumé Parasitologie
Résumé Parasitologie
Parasite et parasitisme :
Le parasitisme est un contact particulier entre deux êtres vivants : le parasite et son hôte.
● La vie libre : l’organisme peut subvenir par lui-même à ses besoins métaboliques
● La symbiose : les êtres vivent en étroite association bénéfique aux deux parties.
● Le parasitisme : l’organisme parasite vit aux dépens d’un hôte qui lui fournit un biotope et/ou des
éléments nutritifs nécessaires à sa survie, cet hôte Souffre de façon plus ou moins grave.
Le parasite est un être vivant animal ou champignon qui pendant une partie ou la totalité de son
existence vit aux dépens d’autres êtres organisés (hôtes).
La diversité est la règle en parasitologie. Par leur morphologie et leur biologie (mobilité,
reproduction, métabolismes)
Morphologiquement : la taille d’un parasite. Leur recherche peut être assurée par un examen à l’œil
nu (Tænia), la microscopie optique classique (plasmodies) voir électronique (microsporidies).
Stades parasitaires : un même parasite peut prendre chez l’homme, dans le milieu extérieur, ou chez
l’hôte intermédiaire, des formes particulières correspondant à différents stades de son
développement.
Spécificité :
● Ils sont intra et/ou extra cellulaires : au cours de leur cycle certaines formes parasitaires doivent
assurer une partie de leur métabolisme au dépend de celui d’une cellule de leur.
● Leurs localisations et migrations sont diverses : certains parasites et tous les champignons n’ont
pas de moyens pour se déplacer par eux-mêmes. Ils sont transportés par voie aérienne intestinale
hydrique ou sanguine
Ramper (verre), d’avancer grâce à des pseudopodes (Amibe), des ventouses, des cils/flagelles
(Paramécie).
Biologiquement et morphologiquement (les phylums) : on classe les parasites en 4 grands groupes :
Tableau : tailles (ordre de grandeur) des formes parasitaires et fongiques présentes chez l’homme
● La spécificité parasitaire est le résultat dans le temps d’une adaptation du parasite aux conditions
de vie dans son hôte : un parasite « récent », peu adapté, peu spécifique va cliniquement entraîner
une maladie grave, alors qu’un parasite mieux adapté, plus spécifique engendrera une maladie mieux
supportée, chronique et tenace.
● L’action spoliatrice : le parasite vivant aux dépens de son hôte est spoliateur par définition. Les
spoliations souvent mineures s’expriment davantage si les parasites sont nombreux (anémie : la
spoliation sanguine)
● L’action traumatique bactérifères : tout parasite perforant une muqueuse ou le revêtement cutané
peut constituer une porte d’entrée microbienne.
● L’action irritative : elle peut être réflexe mais elle va surtout à plus long terme entraîner la
formation de granulomes inflammatoires autour des œufs ou larves parasitaires.
● L’action toxique : due à l’émission d’excrétion et /ou sécrétion toxiques d’arthropodes dans les
plaies de piqûre ou de produits métabolisés par le parasite et qui auront des actions allergisantes voir
histolytique comme les amibes nécrosantes ou hémolytique dans le cas du paludisme.
● L’action immunodépressive : allergique voir anaphylactique est celle de tout corps étranger
pénétrant un organisme qui se défend.
Ces modes d’actions souvent multiples plus ou moins spécifiques d’un parasite, se mêlent à ceux
d’autres agents infectieux parasitaires, bactériens ou viraux = Association de plusieurs pathogènes.
Certaines réactions excessives de l’hôte à l’infestation parasitaire peuvent être pathogènes. Il peut
s’agir de processus cellulaires, tissulaires et immunologiques :
○ Processus cellulaires :
○ Processus tissulaires : s’expriment par la formation des granulomes autour d’un œuf (bilharzioses)
ou d’une larve (toxocarose) modifiant les fonctions tissulaires. Les organes lymphoïdes peuvent être
un réservoir des parasites.
Le parasite Co-évoluant avec son hôte s’organise pour assurer sa survie par différents moyens :
● la résistance du sujet contact (réceptivité génétique liée à la profession, l’âge, les maladies
associées, ou son état immunitaire naturel ou acquis passivement).
● Des cycles indirects : cycles longs, le parasite passe par un ou plusieurs hôtes intermédiaires.
5. Diagnostic biologique des parasitoses et mycoses :
6. Traitements :
Les traitements seront individuels (prophylactiques ou curatifs : thérapeutiques) ou collectifs
(prophylaxies, programmes internationaux ou nationaux de lutte contre les endémies).
Les interventions thérapeutiques individuelles sont curatives mais pas stérilisantes dans la mesure où
le parasite peur persister après le traitement