Cours Des Travaux Maritimes
Cours Des Travaux Maritimes
Cours Des Travaux Maritimes
Chapitre 3
OCEANOGRAPHIE
PHYSIQUE
E.H.T.P. 3-1
Chapitre 3 OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE
ZORKANI Mohammed Département d’Hydraulique
E.H.T.P. 3-2
Chapitre 3 OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE
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est le vent ( force d’entraînement ) donc ils ont une profondeur de quelque
centaines de mètres .
B – Les courants de marée : essentiellement périodique ( semi – diurne
ou diurne ) ont une origine astronomique . Mouvement horizontal plus
important que le vertical (onde de masse ) alors la pression est
hydrostatique . Le transport d’eau dus aux courants de marée sont de
l’ordre Km ( 15 à 20 Km , 50 Km au maximum ) .
C – Les courants accompagnant les vagues et la houle :
C – 1) période de l’ordre d’une 20 s au maximum environ ( sur les
côtes atlantiques Marocaines on a ~12s alors que sur les côtes
Méditerranée on a ~21s ) . Le déplacement de l’ordre de l’amplitude
de la houle et est alternatif . Déplacements horizontal et vertical
sont du même ordre alors que la pression est non hydrostatique (
car accélération verticale importante ce qui induit dans le fluide une
pression dynamique ) : c’est une onde de surface .
C – 2) « Le courant d’entraînement » provoque un transport de
masse coexistant avec des variétés de houles et notamment les
houles irrotationnelles au second ordre d’approximation .
C – 3) Le « courant littoral de houle » (longshore curents) limité
aux cas de houles obliques par rapport à la côte et à la zone de
déferlement de ces houles ( surf zone ) .
E.H.T.P. 3-3
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1000
1500
S(z)
2000
T(z)
2500
Profondeur (m)
Ce qui nous conduit au diagramme :
34 34,5 35 35,5 salinité 0
00
σ t = 23
25 1,5
2 24 Eau équatoriale sud
23,5 24
Eau centrale 3 25,5
15 26 courbes à
te
26,5 σt = c
5 27
Eau arctique
Eau de fond
0
température C
Remarque : mélange de 2 eaux – types .
E.H.T.P. 3-4
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d’où
T − T1 q S − S1
=− =
T − T2 p S − S2
2π
ω= Ω = = 0,729 ⋅ 10 − 4 rad
T sec
Soit un point O de la terre, de latitude ϕ , l’origine d’un système d’axes lié
à la terre dont l’axe Ox est dirigé vers l’EST , Oy vers le NORD et Oz vers r
r
le haut (verticale locale) . La loi fondamentale de la dynamique (mγ a = F)
est valable dans un repère Galiléen, or ici on veut le mouvement par
r
rapport à la terre : γ r . Soit un point M de coordonnées relative ( x , y , z )
et de coordonnées absolues ( X , Y , Z ) . En pratique M est peu distant de
la terre : R est le rayon de la terre et ωt est l’angle dans le plan ΩXY et le
méridien de O . Les cosinus directeurs des axes sont :
Ox Oy Oz
ΩX - sinωt - sinϕ cosωt cosϕ cosωt
ΩY cosωt - sinϕ sinωt cosϕ sinωt
ΩZ 0 cosϕ sinϕ
r rN
Ω=ω Z
y
z ϕ
TERRE x
Ω Y
X ωt
S
Ainsi :
⎧ X = R cos ϕ cos ωt − x sin ωt − y sin ϕ cos ωt + z cos ϕ cos ωt
⎪
⎨Y = R cos ϕ sin ωt + x cos ωt − y sin ϕ sin ωt + z cos ϕ sin ωt
⎪Z = R sin ϕ + y cos ϕ + z sin ϕ
⎩
r r r
VITESSES : va = ve + vr ⇒
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⎧
⎪d X dx dy dz
⎪ =− sin ωt − sin ϕ cos ωt + cos ϕ cos ωt
⎪ dt dt dt dt
⎪ − ω ( R cos ϕ sin ωt + x cos ωt − y sin ϕ sin ωt + z cos ϕ sin ωt )
⎪⎪
⎨ = −ωY + projection sur ΩX de la vitesse relative
⎪d Y
⎪ = ωX + proj ΩY de la vitesse relative
⎪ dt
⎪ d Z dy dx
⎪ = cos ϕ + sin ϕ = proj ΩZ de la vitesse relative
⎪⎩ d t dt dt
r r r r r
ACCELRATIONS : γa = γe + γr + 2 Ω ∧ vr ⇒
⎧d2 X
⎪ 2 = −ω ( R cos ϕ cos ωt − x sin ωt − y sin ϕ cos ωt + z cos ϕ cos ωt )
2
⎪dt
⎪
⎪ d2 x d2 y d2 z
− 2 sin ωt − 2 sin ϕ cos ωt + 2 cos ϕ cos ωt
⎪ dt dt dt
⎪
⎪ ⎛ dx dy dz ⎞
− 2ω ⎜ cos ωt − sin ϕ sin ωt + cos ϕ sin ωt ⎟
⎪ ⎝ dt dt dt ⎠
⎪⎪
⎨ = − ω 2 X + projection sur ΩX de l' acccélération relative
⎪ − 2ω projection sur ΩY de la vitesse relative
⎪
⎪d2 Y 2 r r
⎪ 2 = −ω Y + proj ΩY de γ r + 2ω ⋅ proj ΩX de v f
⎪dt
⎪ 2 2 2
⎪ d Z = d y cos ϕ + d z sin ϕ = proj r
de γ r
⎪dt 2 2 2 Ω Z
dt dt
⎪
⎪⎩
alors
( )
r r r r r
mγ r = F − mγ e − 2m ⋅ Ω ∧ v r
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En axes relatifs on a :
Vitesse de rotation autour d’où celle de CORIOLIS
r r
de la verticale locale − 2ω ∧ v r
r r
Ω r= ω 0 ω cos ϕ ω sin ϕ
vr u v w
⎧ sur Ox ⎤
⎪
(vers l' EST ) ⎥ : + 2ωv sin ϕ − 2ωw cos ϕ
⎪ ⎦
si Oz vers le bas ⎫ ⎪⎪ sur Oy ⎤
⎬↔ ⎨ ⎥ : − 2ωu sin ϕ
en change (w ) → (− w )⎭ ⎪ (vers le NORD ) ⎦
⎪ sur Oz ⎤
⎪ : −2ωu cos ϕ
⎪⎩(vers le HAUT ) ⎥⎦
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∂v ∂u ∂u ∂ v
− =0 et + =0
∂x ∂y ∂x ∂y
dw
La pression a sa valeur hydrostatique ( nul ou négligeable ) . Par
dt
analogie météorologique , le courant que donne la méthode est le courant
« géostrophique » . On a alors :
⎧ 1 ∂p ⎫ ⎡Elles exp riment l' équilibre ⎤
⎪− ρ ∂ x + 2ωv sin ϕ = 0⎪ ⎧ ⎢ ⎥
−1 ∂ p ⎢entre la composante hori − ⎥
⎪ ⎪ ⎪u =
⎪ 1 ∂p ⎪ ⎪ 2ρω sin ϕ ∂ y ⎢zontale de la force de ⎥
⎨− − 2ωu sin ϕ = 0 ⎬ → ⎨
1 ⎢
∂ p pression et la force de ⎥
⎪ ρ ∂y ⎪ ⎪v = ⎢ ⎥
⎪ 1 ∂ p ⎪ ⎩ ⎪ 2ρω sin ϕ ∂ x ⎢Coriolis suscitée par ⎥
⎪ − =g ⎪
⎩ ρ ∂z ⎭ ⎢ ⎥
⎣le mouvement même ⎦
∂p 1 ∂p
α où α = α
∂n ρ ∂n
E.H.T.P. 3-13
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θ/ γ R
ρ
/
isobare p 2
ρ
θ plan horizontal
/
R θ
Q
/
θ
S/
La condition de stabilité entre les verticales P et Q impose que la surface
de discontinuité ait sa pente descendante orientée vers les densité faibles.
On a :
p 2 − p1 = ρ / g ⋅ PS / = ρ / g ⋅ (PR / + R / S / )⎤
⎥
= ρ g ⋅ QS = ρ g ⋅ (QR + RS) ⎥ ρ / ⋅ tgθ / − ρ ⋅ tgθ
⎥ → tg( γ ) = −
/ /
= ρ g ⋅ R Q = ρ g ⋅ ( tgγ + tgθ ) ⎥ / ρ/ − ρ
= ρ g ⋅ RS = ρ g ⋅ ( tgγ + tgθ) ⎥
⎦
γ étant la pente de la surface de discontinuité (voir figure). Si ρ / 〉 ρ on doit
( )
avoir généralement : ρ ⋅ tg( θ ) 〉 ρ / ⋅ tg θ / .
Mais d’après la formule de Bjerknes , on a :
tg ( θ ) =
2ω sin ϕ ⋅ v
g
, tg θ =( )
/ 2ω sin ϕ ⋅ v /
g
/
v et v étant perpendiculaire à la section , d’où :
2 ⋅ ω ⋅ sin ϕ ρ/ v / − ρ v équation de
tg ( γ ) = − ×
g ρ/ − ρ MARGULES
E.H.T.P. 3-14
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⎧ ∂ p1 ∂ η1
⎪⎪ ∂ x = ρ 1g
∂x
⎨ ∂p ∂ (η1 − η 2 ) ∂ η2
⎪ 2
= ρ1g + ρ2g
⎪⎩ ∂ x ∂x ∂x
η1 x
h1 ρ1
η2 x
ρ2 h2
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i (k⋅x −σ⋅t ) 2π 2π σ
e avec σ = et k = =
T λ c
c est vitesse (célérité) de phase , on a alors :
2 2 ⎧c 2 (η1 − η 2 ) = gh1η1
∂ η1 ∂ η1 ⎪
= − σ 2
η , = −k 2
η ... etc → ⎨ 2 ⎡ ρ1 ⎤
∂ t2
1
∂ x2
1
⎪ c η 2 = gh 2⎢ (η1 − η 2 ) + η 2⎥
⎩ ⎣ρ2 ⎦
On en déduit la condition :
η2 h ρ 1
= 1 − g 21 = gh 2 1 ⇒
η1 c ρ2 2 ρ 2 − ρ1
c − gh 2
ρ2
ρ − ρ1
c 4 − g(h1 + h 2 )c 2 + g 2 h1h 2 2 =0
ρ2
d’où
h + h2 ρ − ρ1
± (h1 + h 2 ) − 4h1h 2 2
2
c2 = g 1
2 ρ2
En général ( ρ 2 − ρ1 ) est faible ( 0,001 à 0,002 ) , ce qui donne :
c 12 # g ( h1 + h 2 ) = g ⋅ H célérité d' onde longue sur fond H
h1 × h 2 ρ 2 − ρ 1
c 22 # g célérité beaucoup plus faible
h1 + h 2 ρ2
Ainsi 2 cas se présentent :
PREMIER CAS : Mode dit \\ barotrope // : c 12 # gH
η h h
On a 2 = 1 − 1 = 2 c’est – à – dire un déplacement vertical
η1 H H
proportionnel à h 2 (analogue à une onde longue dans un seul milieu).
Comme :
∂ u1 ⎫ ⎛ ∂ u1 ⎞
= − iσu1 ⎪ ⎜⎜ ⎟⎟
∂t ⎪ ⎝ ∂ t ⎠ u1
∂ u2 ⎬⇒ = ⇒
= − iσu 2 ⎪ ⎛ ∂ u 2 ⎞ u 2
⎜⎜ ⎟⎟
∂t ⎪
⎭ ⎝ ∂t ⎠
E.H.T.P. 3-17
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u1 ikgη1 1 ρ2
= = # #1
u2 ρ ρ 1 η 2 ∆ρ ρ1
ikg 1 (η1 − η 2 ) + ikgη 2 +
ρ2 ρ 2 η1 ρ 2
Les vitesses sont les mêmes dans les deux couches .
h1 × h 2 ∆ρ
DEUXIEME CAS : Mode dit \\ barocline // : c 22 # g ×
h1 + h 2 ρ2
η2 gh1 h + h2 h + h2 ρ2
= 1− = 1− 1 #− 1 qui peut être très grand
η1 h1h 2 ∆ρ h2 ∆ρ
g h2
h1 + h 2 ρ2
et
u1 1 h
= # − 2 ⇒ h1u1 + h 2 u 2 = 0
u2 ρ1 η 2 ∆ρ h1
+
ρ 2 η1 ρ 2
transport d’eau opposé dans les 2 couches :
c’est la cas du détroit de JIBRALTAR
THEORIE D’EKMAN
COURANTS PROVOQUES PAR DES FORCES EXTERNE
DANS UNE MER HOMOGENE
E.H.T.P. 3-18
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∂ u1 ∂ v 1
Equation de continuité : + =0
∂x ∂y
Au large , et pour un régime permanent , dans un champ de vent uniforme
, il n’y a pas de raison pour que le mouvement des particules fluides soit
variable d’un point à un autre . D’où les dérivées premières et secondes
de la vitesse dans les directions horizontales sont nulles . Les équations
du mouvement sont :
⎧ µ d 2 u1
⎪ + 2ω sin ϕv 1 = 0
⎪ ρ d z2 1
⎨ 2
on posera : α =
⎪ µ d v 1 − 2ω sin ϕu = 0 ρ
⎪ρ d z2 1
⎩
La force d’entraînement du vent n’apparaît que dans les conditions aux
r
limites . Si τ est la force tangentielle du vent supposée parallèle à Oy :
r ⎧ρ densité de l' air
τ = τ = Kρ1v 2 où ⎨ 1
⎩ v vitesse du vent
⎛ d u1 ⎞ r ⎛ d v1 ⎞
On doit avoir : µ ⋅ ⎜⎜ ⎟⎟ = 0 car ( τ ⊥ Ox ) et µ ⋅ ⎜⎜ ⎟⎟ =τ
⎝ d z ⎠ z =0 ⎝ d z ⎠ z =0
Posons : Z 1 = u1 + i v 1 , les 2 équations se réduisent à :
d 2 Z1
− 2 ε i a 2 Z1 = 0
d z2
f ρ f ⎧ε = +1 hémisphère Nord
avec a= = et ⎨
2⋅α⋅µ 2µ ⎩ε = −1 hémisphère Sud
rz
L’équation caractéristique est : Z 1 ∝ e
r 2 − 2 ⋅ ε ⋅ i ⋅ a2 = 0 ⇒ r = ± a 2εi
ainsi la solution générale est :
a 2ε i ⋅ z −a 2ε i ⋅ z
Z 1 = u1 + i v 1 = C 1 e + C2 e
2) Résolution du problème :
♣ Premier cas : Mer de profondeur infinie
a) Courant :
Z 1 doit rester fini quand z → −∞ ⇒ C 2 = 0 . La tension du vent (i τ) on a
alors :
E.H.T.P. 3-19
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d Z1 a 2i z ⎛ d Z1 ⎞
= a C1 2iε e ⇒ µ⋅⎜ ⎟ = i × τ = µ ⋅ a ⋅ C1 ⋅ 2 i z
dz ⎜ dz ⎟
⎝ ⎠z = 0
⎛π π⎞
i⎜ − ε ⋅ ⎟
iε π iτ e ⎝2 4⎠
Or 2iε = 1+ iε = 2 e 4 ⇒ C1 = = τ d’où
µ a 2iε µa 2
⎛ π π⎞
az i ⎜a ε z + −i ⎟
a 2ε i ⋅ z τ⋅e 2 4⎠
Z1 = u1 + i v1 = C1 e = ⋅e ⎝
µa 2
τ τ
Soit U0 la valeur de vitesse en surface : U0 = =
aµ 2 ρµ f
b) Flux d’eau :
quel est le sens du mouvement général d’eau ?
On a pour l’hémisphère Nord :
π −i π
− i 0 a (1+i) z U e 4 ⎡ a (1+i) z ⎤ 0 U0
Φ 1 = U0 e 4 ∫ e dz = 0 e =
−∞ a (1 + i) ⎢⎣ ⎥⎦ −∞ a ⋅ 2
Le flux n’a de composante que perpendiculaire au vent :
⎧ U0 U0 ⋅ D τ ⋅ D2 τ
⎪Φ 1x = = = =
⎨ a⋅ 2 π⋅ 2 2⋅µ⋅π 2 ρ⋅f
⎪Φ = 0
⎩ 1y
Le flux d’eau , dans toute la masse d’eau , est donc dirigé à 90° à droite du
vent dans l’hémisphère nord ( à gauche dans l’hémisphère sud ) .
E.H.T.P. 3-21
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D’où la solution : Z 1 =
iτ [
sh a 2 i ε (H + z ) ]
µa 2εi ch a [ 2iε H ]
En introduisant la hauteur au dessus du fond : ξ = H + z on peut écrire
alors : Z1 =
iτ sh a [ 2iε ξ ] ⇒
µa 2 ε i ch a [ 2iε H]
Z1 =
τ i ⎛⎜ π −ε π
e ⎝2 4
⎞
⎟
⎠
sh a [ 2iε ξ ]
µa 2 [
ch a 2iε H]
Ce qui s’écrit pour l’hémisphère Nord :
iπ
τ e 4 sh a ξ cos a ξ + i sin a ξ ch a ξ
Z1 =
µ a 2 ch a H cos a H + i sin a H sh a H
En faisant apparaître le module et l’argument on a alors :
⎡π tg aξ ⎤
i ⎢ + arctg − arctg (tgaH ⋅ thaH)⎥
τ ch 2 a ξ − cos 2 a ξ 4 thaξ
Z1 = e ⎣ ⎦
µa 2 ch 2 a H + cos 2 a H
b) flux d’eau entre le fond z = - H et la surface :
iτ 0 sh a 2iε (H + z)
Φ1 = ∫ dz
µa 2iε −H ch a 2iε H
τ ⎛ 1 ⎞ τ ⎛ 1 ⎞
= ⎜1 − ⎟= ⎜1 − ⎟
2 µ a2 ⎜ cha H 2 i ε ⎟ ρ f ⎜ ch a H 2 i ε ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
E.H.T.P. 3-22
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B ) COURANT DE PENTE
Nous avons vu que les variations de densité dans la mer pouvaient
engendrer des écart important s entre isobares et surfaces
équipotentielles ( champ de pesanteur ) . Ces pentes relatives sont liées
aux forces internes .
Il est clair que les facteurs externes , effet du vent sur les eaux devant
une côte , variation de la pression atmosphérique , peuvent , en
l’absence de forces internes , faire naître des pentes ou des gradients
toujours très faibles , de la surface de la mer qui entraînent la formation de
courant . Laissons de côté la pression barométrique ( qui semble être à
l’origine de certains phénomènes <seiche> ) , pour nous attacher qu’à
celle du vent .
On va supposer que l’action du vent a durée longtemps sur la surface libre
de sorte que la surface libre ait pris une inclinaison , puis le vent ayant
cessé , le mouvement des masse des masses d’eau qui en résulte de
cette inclinaison soit devenu permanent .
1°)courant :
Le plan xOy horizontal ( l’axe Oy est à gauche de l’axe Ox ) et l’axe Oz est
vertical vers le haut , une pente γ comptée positivement selon la pente
∂η
descendante supposée dans la direction Oy , γ = − , η niveau de la
∂y
surface libre , donne un gradient de pression selon Oy :
∂p ∂η
= ρg = −ρ g γ
∂y ∂y
z
y
γ
x η
surface de la mer
( ligne de plus grande pente )
E.H.T.P. 3-23
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⎧ µ d2u 2
⎪ + f v2 = 0
⎪ ρ d z2 1
⎨ 2
on posera : α = avec f = 2ω sin ϕ
⎪ µ d v 2 ∂ η ρ
− f u2 = g
⎪ ρ dz 2 ∂y
⎩
Soit , en introduisant comme avant : Z 2 = u 2 + i v 2 , les 2 équations se
d2 Z 2 gi ∂ η
réduisent alors à : − 2 ε ia2Z2 =
d z2 αµ ∂ y
f ρ f ⎧ε = +1 hémisphère Nord
avec a= = et ⎨
2⋅α⋅µ 2µ ⎩ε = −1 hémisphère Sud
L’intégrale générale est :
a 2ε i ⋅ z −a 2ε i ⋅ z g ∂η
Z 2 = u 2 + i v 2 = C1 e + C2 e −
f ∂y
⎧ u 2 = v 2 = 0 pour z = − H
⎪
Les conditions aux limites sont : ⎨ d u 2 dv2 d Z2
= = = 0 pour z = 0
⎪⎩ d z dz dz
ce qui donne immédiatement :
Z2 = −
g ∂η⎡
⎢1 −
[
ch a z 2 i ε ] ⎤⎥ = ε G ⎡⎢1 − ch [ a z 2iε ] ⎤⎥
[
f ∂ y ⎢ ch a H 2 i ε
⎣ ] ⎥⎦ ⎢ ch [ a H
⎣ 2iε ] ⎥⎦
gγ g ∂η
où G est le courant « géostrophique » : G = = coïncident avec la
f f ∂y
pente γ des isobares et perpendiculaire à la pente comptée positivement
dans le sens descendant .
L’écart relatif ‘ ’E ’’ du courant Z 2 par rapport au courant G est égal , dans
le plan complexe ( x , i y ) , et dans l’hémisphère Nord , à :
ch2 a z + cos 2 a z i [π + arctg (tgaz ⋅ thaz ) − arctg (tgaH ⋅ thaH)]
E= e
ch2 a H + cos 2 a H
qui n’est appréciable que près du fond .
Pour z faible , ce vecteur est très faible , il est analogue au courant de
dérive , car le mouvement d’ensemble G subit un frottement sur le fond qui
a un rôle comparable à la force τ génératrice du courant de dérive . Dans
E.H.T.P. 3-24
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π
presque toute l’épaisseur d’eau , à plus de D = au dessus du fond , le
a
aγ
courant est presque égal à G = = courant géostrophique . Au
2 ω sin ϕ
voisinage du fond le courant évanescent a une déviation de 45° à droite de
la pente ( hémisphère Nord ) .
0 ⎡ ch a z 2 i ε ⎤ εG
Φ 2 = ∫ ε G ⎢1 − ⎥ dz = ε G H − th a 2 i ε H
−H ⎢⎣ ch a H 2 i ε ⎥⎦ a 2iε
εG
= ε GH − th a ( 1 + i ε ) H
a(1+ i ε )
sh2x + i sin 2x
Or th (x + ix ) =
ch2x + cos 2x
Dans l’hémisphère Nord , par exemple , on a alors :
G sh 2 a H + i sin 2 a H
Φ 2 = GH − Soit :
a ( 1 + i ) ch 2 a H + cos 2 a H
⎧ G D sh 2 a H + sin 2 a H
⎪Φ 2 x = G H −
2 π ch 2 a H + cos 2 a H
⎪
⎪ ⎛H⎞
⎪ Lim ite qd ⎜D⎟ ⎧ g ∂η⎛ D⎞
⎪ ⎯⎯ ⎯ ⎯ ⎯ ⎯ ⎯⎝ ⎯⎯
⎠⎯→ −
⎪ f ∂y ⎜ H − ⎟
⎨ ⎪ ⎝ 2π ⎠
⎯⎯est
⎯⎯ ⎯ ⎯ ⎯⎯→ ⎨
⎪ très grand
⎪ ⎪− g ∂ η D
⎪ ⎪⎩ f ∂ y 2π
⎪ G D sh 2 a H − sin 2 a H
⎪ Φ 2 y =
⎩ 2 π ch 2 a H + cos 2 a H
E.H.T.P. 3-25
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E.H.T.P. 3-26
Chapitre 3 OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE
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d D ∂ ∂ ∂
N.B. : il faut tenir compte du fait que : = = +u +v ,
dt Dt ∂ t ∂x ∂y
∂ f ∂ 2ω sin ϕ
et que = ≡ 0 ( variation locale est nulle ) .
∂t ∂t
on peut écrire alors :
d
(ξ + 2ω sin ϕ) + (ξ + 2ω sin ϕ) × ⎛⎜⎜ ∂ u + ∂ u ⎞⎟⎟ =
dt ⎝∂x ∂y⎠
∂ ⎛ 1 ∂ p ⎞ ∂ ⎛ 1 ∂ p ⎞ ⎡ ⎛⎜ ∂ 2 ∂2 ⎞ 2 ⎤
⎟ + νv ∂ ⎥ ( ξ ) =
⎜− ⎟− ⎜− ⎟ + ⎢ν h +
∂ x ⎜⎝ ρ ∂ y ⎟⎠ ∂ y ⎜⎝ ρ ∂ x ⎟⎠ ⎣⎢ ⎜⎝ ∂ x 2 ∂ y 2 ⎟
⎠ ∂ z 2 ⎦⎥
∂ ⎛ 1 ⎞⎛ ∂ p ⎞ ∂ ⎛ 1 ⎞⎛ ∂ p ⎞ ⎡ ⎛ ∂2 ∂ 2 ⎞⎟ ∂2 ⎤
− ⎜ ⎟⎜ ⎟+ ⎜ ⎟⎜ ⎟ + ⎢ν h ⎜ + + νv ⎥ (ξ )
∂ x ⎜⎝ ρ ⎟⎠⎜⎝ ∂ y ⎟⎠ ∂ y ⎜⎝ ρ ⎟⎠⎜⎝ ∂ x ⎟⎠ ⎣⎢ ⎝
⎜ ∂ x 2 ∂ y 2 ⎟⎠ ∂ z 2 ⎦⎥
généralement négligeable
car le gradient de ρ est faible
et sensiblement // au gradient de p
( approximation dynamique )
d D df ∂ f → r
N.B. : = → = + grad f • v
dt Dt dt ∂ t
posons f = 2 ω sin ϕ on obtient :
d
(ξ + f ) + (ξ + f ) × ⎛⎜⎜ ∂ u + ∂ u ⎞⎟⎟ = ∂ ⎛⎜⎜ − 1 ∂ p ⎞⎟⎟ − ∂ ⎛⎜⎜ − 1 ∂ p ⎞⎟⎟
dt ⎝∂x ∂y⎠ ∂x⎝ ρ ∂y⎠ ∂y⎝ ρ ∂x⎠
⎡ ⎛ ∂2 ∂ 2 ⎞
∂ 2 ⎤
+ ⎢ν h ⎜ +
⎜ ∂ x2 ∂ y2 ⎟
⎟ + νv
2
⎥ (ξ )
⎢⎣ ⎝ ⎠ ∂ z ⎥⎦
Si on suppose les 2 premiers termes du second membre négligeable ,
alors la différentiation croisée élimine les force de pression , on a alors :
d ⎛ ∂ u ∂ u ⎞ ⎡ ⎛⎜ ∂ 2 ∂ 2 ⎞⎟ ∂2 ⎤
(ξ + f ) + (ξ + f ) × ⎜⎜ + ⎟⎟ = ⎢ν h ⎜ 2 + 2 ⎟ + ν v 2 ⎥ ( ξ )
dt ⎝ ∂ x ∂ y ⎠ ⎢⎣ ⎝ ∂ x ∂y ⎠ ∂ z ⎥⎦
Cette équation est rigoureuse pour un fluide barotrope ( ρ fonction de z ) .
Le long d’une trajectoire décrite par une particule fluide on a :
• D’une part : la variation de son tourbillons vertical absolu (ξ + f ) est
modifié par la divergence horizontale de la vitesse .
E.H.T.P. 3-27
Chapitre 3 OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE
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E.H.T.P. 3-28
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E.H.T.P. 3-29
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Point amphidromique
E.H.T.P. 3-30
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Selon
E.H.T.P. 3-31
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avec
et
E.H.T.P. 3-32
Chapitre 3 OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE
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La pression au sein du fluide augmente d'un décibar (104 Pa) environ par
mètre d'immersion ce qui conduit, pour les plus grandes profondeurs
océaniques d'environ 10 000 mètres, à une pression ambiante très
légèrement supérieure à 1000 fois la pression atmosphérique.
E.H.T.P. 3-33
Chapitre 3 OCEANOGRAPHIE PHYSIQUE