Robotic CC
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Abdallah Ghoul
19 février 2016
19:06
Sommaire
Sommaire i
Bibliographie 34
Table des figures
Un robot manipulateur est considéré comme étant un système mécanique articulé, actionné
et commandé. La modélisation des robots, consiste à établir un modèle mathématique. Outre
une fonction générale d’aide à la conception, la modélisation a de multiples utilisations pour, la
prédiction des mouvements, l’adaptation des actionneurs, la planification des tâches, l’établis-
sement des lois de commande, l’incorporation du robot dans des simulations informatiques...etc.
Dans le langage courant, la modélisation précède la simulation sans que l’on distingue une sépa-
ration nette entre ces deux activités. Il est souvent acceptable de se contenter d’une modélisation
simplifiée dans laquelle on ne tient pas compte des aspects qui sont, ou paraissent, secondaires
tels que : les vibrations, les déformations élastiques, les jeux mécaniques, les tolérances de fa-
brication...etc. La modélisation des robots manipulateurs nécessite le calcul de certains modèles
mathématiques, tels que : Le modèle géométrique,le modèle cinématique et le modèle dynamique.
1.1.1 Définition
Le robot est une machine physique a les caractéristiques suivantes :
— Modifier physiquement son environnement pour atteindre le but qui lui est fixé (la tâche
désiré).
— Elle peut exécuter une tâche donnée de plusieurs manières et/ou des tâches variées (flexi-
bilité).
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
— Elle peut s’adapter seule aux variations de son environnement, de tell sorte que la tâches
soit correctement exécuté en dépit de ces variations[Eti01].
Les manipulateurs sont des systèmes mécaniques destiné à exécuter de manière autonome
des tâches répétitives dans un environnement fixe et ordonné et dont les mouvements enregistrés
dans une mémoire se répètent de manière cyclique, aucune fonction de décision ne lui permet
de réagir dans le cas d’un événement inattendu, c’est pour ça ils sont appelé (automate). Les
domaines d’application des manipulateurs sont : la peinture, le soudage par position, la mani-
pulation des objets. . . etc [Pru88].
Ces robots sont essentiellement orientés vers les applications nécessitent une adaptabilité
à la tâche : assemblage, soudage à l’arc, vérification, test. . . etc.
— Les robots didactiques : Sont de version ou format réduite des robots. Ils ont un rôle
de formation et d’enseignement, ils peuvent aussi être utilises pour effectuer des tests de
faisabilités d’un poste robotisé.
— Les robots mobiles autonomes : Les possibilités sont plus vastes, du fait de leur
mobilité. Notamment, ils peuvent être utilisés en zone dangereuse (nucléaire, incendie,
sécurité civil, déminage. . . etc.), inaccessible (océanographie, spatial), de tels robots font
appel à des capteurs et à des logiciels sophistiqués. On peut distinguer deux types de
locomotion : les robots marcheurs qui imitent la démarche humaine, et les robots mobiles
qui ressemblent plus à des véhicules.
Ce sera généralement le cas des liaisons rotule, cardan et bien sur appui sur plan.
Soit (i Px ,i Py ,i Pz ) les coordonnées cartésiennes d’un point P arbitraire, mesuré dans le repère
Ri (Oi , xi , yi , zi ), Les coordonnées homogène du point P sont (w.i Px , w.i Py , w.i Pz , w) ou w est
le facteur d’échelle , dans la robotique w = 1. Les coordonnées homogènes du point P sont
représentées par le vecteur colonne :
i
Px
i
i
Py
P = i
(1.1)
Pz
1
i
αx +i βy +i γz +i δ = 0 (1.2)
i
Q = [i α i β i γ i δ] (1.3)
i
Px
i
i i i i i i
i Py
Q. P = [ α β γ δ]. P = i
=0 (1.4)
Pz
1
0 0 0 1
Soit Trans(a, b, c) la transformation d’une translation pure oú a, b, et c sont les translations
le long des axes x,y et z respectivement. Quand l’orientation est conservée, la matrice de
transformation de cette translation a la forme suivante :
1 0 0 a
i
0 1 0 b
Tj = Trans(a, b, c) =
0 0 1 c
(1.7)
0 0 0 1
La notation Trans(u,d) indique la translation d’une valeur d le long de l’axe u. Ainsi la ma-
trice Trans(a, b, c) peut être décomposée en produit de trois matrice : T rans(x, a)T rans(y, b)T rans(z, c),
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
cos θ − sin θ 0 0 0
sin θ cos θ 0 0 = rot(z, θ) 0
i
Tj = Rot(z, θ) =
0
(1.10)
0 1 0
0
0 0 0 1 0 0 0 1
Afin de calculer l’équation géométrique directe d’un bras manipulateur à chaı̂ne ouverte
simple, une méthode systématique et générale doit être appliquée pour définir la position et
l’orientation relative de deux corps consécutifs, Les méthodes de Denavit-Hartenberg et de Kha-
lil et Kleinfinger sont les plus répandus.
Le problème est comment déterminer deux repères attachés aux deux corps ?, et comment
calculer les transformations entre eux ? Cependant, il est commode de placer quelques hypothèses
pour la définition des repères du corps.
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
qi = σi θi + σi ri (1.11)
avec :
• σi = 0 si l’articulation i est rotoı̈de.
• σi = 1 si l’articulation i est prismatique.
• σi = 1 − σi .
De la même façon on définit la variable qi :
qi = σi θi + σi ri (1.12)
i−1
Ti = Rot(x, αi )Trans(x, di )Rot(z, θi )Trans(z, ri ) (1.13)
cos θi − sin θi 0 di
i−1
cos αi sin θi cos αi cos θi − sin αi −ri sin αi
Ti =
(1.14)
sin αi sin θi sin αi cos θi cos αi ri cos αi
0 0 0 1
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
di
i−1
i−1
Ai −ri sin αi
Ti = (1.15)
ri cos αi
0 0 0 1
Le modèle géométrique direct (MGD) est l’ensemble des relatons permettent de définir la
position de l’organe terminal du robot en fonction de ses coordonnées articulaires. Pour un
robot à chaı̂ne ouverte simple le MGD est défini par la matrice de transformation 0 Tn :
0
Tn =0 T1 (q1 )1 T2 (q2 )2 T3 (q3 )....n−1 Tn (qn ) (1.17)
X = f (q) (1.18)
Le modèle géométrique direct fournit l’emplacement de l’organe terminal en fonction des co-
ordonnées articulaires. Le modèle géométrique inverse (MGI) consiste à déterminer les variables
articulaires correspondant à une situation spécifique de l’organe terminal. Lorsqu’elles existent.
Trois méthodes de calcul de MGI sont répandues[Kha04] :
• La méthode de Paul, qui convient pour la plupart des robots industriels.
• La méthode de Pieper, qui permet de résoudre le problème pour les robots à six degrés
de liberté avec trois articulations rotoı̈de ou trois articulation prismatiques.
• La méthode de raghavan et Roth, donnant la solution générale des robots à six articula-
tions à partir d’un polynôme de degré au plus égale 16.
Quand le modèle géométrique inverse ne peut pas être obtenu, des techniques numériques
peuvent être employées. Ces techniques emploient la méthode de Newton-Raphson ou des mé-
thodes fondés sur la transposé de la matrice Jacobienne.
Soit i−1 TEd la matrice de transformation homogène représenté la position désiré du repère outil
RE par rapport au repère atelier Rf . En général on peut exprimer i−1 TEd sous la forme :
f
TEd = Z 0 Tn (q) E (1.20)
tels que :
— Z est la matrice de transformation définissant le repère de base du robot dans le repère
atelier Rf .
— 0 Tn est la matrice de transformation du repère terminal dans le repère R0 .
— E est la matrice de transformation du repère outil RE dans le repère terminal Rn .
Mettant tous les termes connus dans le membre gauche, on obtient :
U0 =0 Tn (q) (1.21)
La méthode de Paul
0
Tn =0 T1 (q1 )1 T2 (q2 )2 T3 (q3 )....n−1 Tn (qn )
0 0 0 1
Pour résoudre le système (1.23), Paul a proposé une méthode (Méthode de Paul ) qui consiste à
pré-multiplier successivement les deux membres de l’équation par les matrices i Ti−1 pour i de 1
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
à n − 1. Ces opérations permettent d’isoler les variables d’articulations l’une après l’autres.
0
U0 = T1 1 T2 2 T3 . . . n−1
Tn
1 1
T0 U0 = T2 2 T3 3 T4 4 T5 . . . n−1
Tn
2 2
T1 U1 = T3 3 T4 4 T5 . . . n−1
Tn
3 3
T2 U2 = T4 4 T5 . . . n−1
Tn
..
.
n−1 n−1
Tn−2 Un−2 = Tn
0
U0 = T1 1 T2 2 T3 3 T4 4 T5 5 T6
1 1
T0 U0 = T2 2 T3 3 T4 4 T5 5 T6
2 2
T1 U1 = T3 3 T4 4 T5 5 T6
3 3
T2 U2 = T4 4 T5 5 T6
4 4
T3 U3 = T5 5 T6
5 5
T4 U4 = T6
Le modèle cinématique direct (MCD)d’un robot manipulateur décrit les vitesses des coordon-
nées opérationnelles en fonction des vitesses articulaires [Eti01]. Il s’écrit :
Ẋ = J(q)q̇ (1.24)
∂X
où, J(q) désigne la matrice Jacobienne de dimension (m × n) du mécanisme, égale à ∂q
.
∂fi (q)
Jij = i = 1, · · · , m; j = 1, · · · , n (1.25)
∂qi
où, Jij est l’élément (i, j) de la matrice Jacobienne J.
Cette méthode est pratique pour des robots simples avec un nombre réduit de degrés de li-
berté. Le calcul de la matrice Jacobienne de base, connu sous le nom de matrice Jacobienne
cinématique, est plus pratique pour un robot général de degré de liberté égale n. La matrice Ja-
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
cobienne obtenue (sans calcul de la dérivée du MGD) relie les vecteurs des vitesses de translation
et de rotation Vn et ωn et les vitesses articulaires [Kha04] :
" #
Vn
= Jn q̇ (1.26)
ωn
La vitesse q̇k de l’articulation k produit une vitesse linéaire (Vk,n ) et une vitesse angulaire
(ωk,n ) sur le repère terminal Rn . Deux cas se présentent :
1. Si l’articulation k est prismatique (σk = 1,Fig 1.9) :
(
Vk,n = ak q̇k
(1.27)
ωk,n = 0
−−−→
le terme Lk,n désigne le vecteur Ok On .
De façon générale, les vecteurs Vk,n et ωk,n s’écrivent sous la forme :
(
Vk,n = [σk ak + σ¯k (ak × Lk,n )]q̇k
(1.29)
ωk,n = σ¯k ak q̇k
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
Les vitesses linéaires et angulaires de l’organe terminal peuvent être écrites comme :
n n
P P
Vn = Vk,n = [σk ak + σ¯k (ak × Lk,n )]q̇k
k=1 k=1
n
P n
P (1.30)
ωn = ωk,n = σ¯k ak q̇k
k=1 k=1
L’écriture de l’équation (1.32) sous forme d’une matrice en utilisant l’équation (1.28), donne :
" #
σ1 a1 + σ¯1 (a1 × L1,n ) · · · σn an + σ¯n (an × Ln,n )
Jn = (1.31)
σ¯1 a1 ··· σ¯n an
oú s Ai est la matrice d’orientation du repère Ri dans Rs . En général on obtient la matrice simple
i
Jn lorsqu’on prend i=entier(n/2) 1 . On note que les matrices i Jn ayant les mêmes positions
singulières.
Calcul de la matrice i Jn
Le produit ak × Kk,n peut être calculé par âk Lk,n 2 , la k ime colonne de la matrice i Jn notée
par i Jn:k devienne : " #
i i k k
i σ k a k + σ
¯ k A k â k Lk,n
Jn:k = (1.34)
σ¯k i ak
h iT
on pose k ak = 0 0 1 et k Lk,n =k Pn , donc on obtient :
i
σk ak + σ¯k ( −k Pny i sk + k Pnx i nk )
i
Jn:k = (1.35)
i
σ¯k ak
oú k Pny et k Pnx sont les composants du vecteur k Pn . a partir de cette expression, la k ime colonne
de la matrice i Jn est :
" #
i σk i ak + σ¯k i âk (i Pn − i Pk )
Jn:k = (1.36)
σ¯k i ak
qui donne pour i = 0 : " #
0 σk 0 ak + σ¯k 0 âk (0 Pn − 0 Pk )
Jn:k = (1.37)
σ¯k 0 ak
dans ce cas on est besoin de calculer les matrices 0 Tk pour k=1,. . . ,n.
q̇ = J −1 Ẋ (1.39)
" #
A 0
Lorsque la matrice J a la forme : J = . les matrices A et C étant carrées inversibles, il
B C
est facile de montrer que l’inverse de cette matrice s’écrit :
" #
−1 A−1 0
J = −1 −1
(1.40)
−C BA C −1
avec :
— Γ : vecteur des couples des actionneurs, selon que l’articulation est rotoı̈de ou prismatique.
— q : vecteur des positions articulaires.
— q̇ : vecteurs des vitesses articulaires.
— q̈ : vecteurs des accélérations articulaires.
— fe : vecteurs représentant l’effort extérieur qu’exerce le robot sur l’environnement.
La relation (1.41) est appelée modèle dynamique inverse(ou modèle dynamique) parce qu’elle
définit le système d’entré en fonction des variables sorties.
Le modèle dynamique direct décrit les accélérations articulaires en fonction des positions,
vitesses et couples. Il est représenté par la relation suivante :
On considère un système idéal sans frottement ou élasticité, exerçant ni des forces ni des
moments sur l’environnement.
La formulation de Lagrange décrit le comportement d’un système dynamique en terme
d’énergie[LB99]. Les équations de Lagrange sont généralement écrites sous la forme :
d ∂L ∂L
Γ= − (1.43)
dt ∂ q̇ ∂q
oú L est le Lagrangien du système, se définit comme la différence entre l’énergie cinétique K et
l’énergie potentiel P :
L=K −P (1.44)
Pour obtenir l’équation dynamique générale du robot, on détermine les énergies cinétiques et
potentielles, et le lagrangien, puis les remplacés dans l’équation de Lagrange.
Dans notre usage, q sera le vecteur des variables articulaires, se composant de l’angle d’ar-
ticulation θi et le déplacement de l’articulation di . Alors que Γ est un vecteur qui a comme
composants les couples ni correspondants aux angles θi , et les forces fi correspondantes aux
déplacements di .
L’énergie cinétique
1 1
ki = mi vCT i vCi + i ωiT Ci
Ii i ωi (1.45)
2 2
où le premier terme est l’énergie cinétique due à la vitesse linéaire et le deuxième terme est
l’énergie cinétique due à la vitesse angulaire. L’énergie cinétique totale du manipulateur est la
somme de l’énergie cinétique des différentes articulations c’est-à-dire :
n
X
K= ki (1.46)
i=1
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
Les vitesses vCT i et i ωiT sont des fonctions de q et q̇ respectivement, donc on voit que l’énergie
cinétique d’un manipulateur peut être décrite par une formule en fonction de la position et de
la vitesse, k(q, q̇). En fait, l’énergie cinétique d’un manipulateur est donnée par :
1 T
K(q, q̇) = q̇ M (q) q̇ (1.47)
2
où M (q) est une matrice n×n de l’énergie cinétique appelée matrice d’inertie. Une expression
de la forme ci-dessus est appelé la forme quadratique. L’énergie cinétique doit toujours être
positive, pour cela la matrice d’inertie du manipulateur doit être une matrice définie positive 3 .
L’énergie potentiel
oú 0 g est le vecteur de gravité (3 × 1),0 TCi une transformation homogène localisant le centre
de la iième articulation, et prefi est une constante choisie de sorte que la valeur minimum de
pi soit 0. l’énergie potentielle totale est la somme de l’énergie potentielle dans les différentes
articulations, c’est-à-dire :
Xn
P = pi (1.49)
i=1
1 T
L(q, q̇) = q̇ M (q) q̇ − P (q) (1.51)
2
oú M (q) est la matrice d’inertie du manipulateur et P (q) est l’énergie potentielle due au gravité.
Il est convenable d’écrire l’énergie cinétique sous forme d’une somme :
n
1 X
L(q, q̇) = Mij (q) q˙i q˙j − P (q) (1.52)
2 i,j=1
3. Les matrices définie positives sont ceux qui ont la propriété que leur forme quadratique est toujours positif
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
en substituant dans l’équation de Lagrange, les équations de mouvements sont données par :
d ∂L ∂L
Γi = − (1.53)
dt ∂ q˙i ∂qi
oú Γi sont les forces(couples) agissant sur l’articulation i, en utilisant l’équation (1.52) on a :
n n
d ∂L d X X
= ( Mij (q)q̇j ) = (Mij (q)q̈j + Ṁij (q)q̇j ) (1.54)
dt ∂ q˙i dt j=1 j=1
n
∂L 1 X ∂Mkj (q) ∂P (q)
= q̇k q̇j − (1.55)
∂qi 2 j,k=1 ∂qj ∂qi
Afin de mettre les équations du mouvement sous forme d’un vecteur, on définit la matrice
C(q, q̇), tell que :
n
1 X ∂Mij ∂Mik ∂Mkj
Cij (q, q̇) = ( + − )q˙k (1.57)
2 k=1 ∂qk ∂qj ∂qi
oú :
— Γ : vecteur des couples appliquées aux articulations.
— M (q) : matrice d’inertie du robot.
— C(q, q̇)q̇ : vecteur des forces de Coriolis et centrifuges.
— G(q) : vecteur des forces de gravité.
Mm I ≤ M (q) ≤ MM I (1.60)
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
1 1
≤ M −1 (q) ≤ (1.61)
MM Mm
oú :
B(q) : une matrice de dimension n × n(n − 1) des coefficients de Coriolis ses éléments
sont égaux à :
∂mkj ∂mki ∂mij
bijk = + − (1.64)
∂qi ∂qi ∂qk
et C(q) : est une matrice de dimension (n × n) des coefficients centrifuges et [q̇ 2 ] est un
vecteur de dimension (n × n), les éléments de C(q) sont données par :
1 mkj ∂mjj
C(q) = 2 − (1.65)
2 ∂qk ∂qk
Le PUMA (Programmable Universel Machine for Assembly) a été originalement conçu par
Vic Schienman et financier par General Motors et The Massachussetts Institute of Technology
au milieu des années 70, et fut produit pendant de nombreuses années par UNIMATION.
Les valeurs des paramètres mesurés du robot PUMA 600 utilisés sont données par les ta-
bleaux suivants :
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
Axes Masse
Corps Longeur
Articulation i σi αi di ri θi
1 0 0 0 0 q1
2 0 −π/2 0 r2 q2
3 0 0 d3 0 q3
cos q1 − sin q1 0 0 cos q2 − sin q2 0 0 cos q3 − sin q3 0 d3
0
sin q1 cos q1 0 0 ; 1 T2 = 0
0 1 −r2
; 2 T3 = sin q3 cos q3
0 0
T1 =
− sin q2 − cos q2
0 0 1 0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1
Pour obtenir le MGD, il faut déterminer la matrice de passage du robot : soit 0 T3 dans le cas
présent. Pour l’obtenir, on multipliera les matrices i−1 Ti en partant de la dernière afin de définir
des matrices intermédiaires Ui utiles pour l’élaboration du modèle géométrique inverse (MGI).
On a :
Ui =i Ti+1 .Ui+1 (1.68)
U3 = I3
U2 = 2 T3 .U3 = 2 T3 .I3 = 2
T3
U1 = 1 T2 .U2 = 1 T2 .2 T3 = 1
T3
U0 = 0 T1 .U1 = 0 T1 .1 T2 .2 T3 = 0
T3
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
0 0 0 1
U2 = 2 T3 .U3
cos q3 − sin q3 0 d3 1 0 0 0 cos q3 − sin q3 0 d3
sin q3 cos q3 0 0 × 0 1 0 0
= sin q3 cos q3 0 0
U2 =
0
0 1 0 0
0 1 0
0
0 1 0
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1
U1 = 1 T2 .U2
cos q2 − sin q2 0 0 cos q3 − sin q3 0 d3
0 0 1 −r 2 sin q3 cos q3 0 0
− sin q − cos q 0 0 × 0
U1 =
2 2 0 1 0
0 0 0 1 0 0 0 1
cos2 q2 − sin q2 . cos q3 − cos q2 . sin q3 − cos q3 . sin q2 0 d3 . cos q2
0 0 1 −r2
U1 =
− sin q . cos q − cos q . sin q
2 2 2 3 sin q2 . sin q3 − cos q2 . cos q3 0 −d3 . sin q2
0 0 0 1
U0 = 0 T1 .U1
cos q1 − sin q1 0 0
sin q1 cos q1 0 0
U0 = × U1
0 0 1 0
0 0 0 1
− cos q1 .(sin q2 . sin q3 − cos2 q2 ) − cos q1 .(cos q2 . sin q3 + cos q3 . sin q2 ) − sin q1 r2 . sin q1 + d3 . cos q1 . c
− sin q1 .(sin q2 . sin q3 − cos2 q2 ) − sin q1 .(cos q2 . sin q3 + cos q3 . sin q2 ) cos q1 d3 . cos q2 . sin q1 − r2 . c
U0 =
− cos q . sin q − cos q . sin q
2 2 2 3 sin q2 . sin q3 − cos q2 . cos q3 0 −d3 . sin q2
0 0 0 1
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
n o
∂ 0 T1 ∂ 0 T1T 0 ∂0T T 0 ∂0T T
m11 (q) = trace I
∂q1 1 ∂q1 1 1
q˙ q˙ + ∂∂qT12 I2 ∂q12 q˙1 q˙1 + ∂∂qT13 I3 ∂q13 q˙1 q˙1
1
= m r2 + 16 d2 (3m3 + m2 )cos(2q2 ) + 16 m3 a2 cos(2q3 + 2q2 ) + 21 m3 d2
6 3
+ 16 m2 d2 + 13 m3 r2
+ 61 m3 a2 + 21 m3 a d cos(2q2 + q3 ) + 21 m3 a d cos(q3 ) + r2 m2
n 0 o
∂0T T 0 ∂0T T
m21 (q) = trace ∂∂qT12 I2 ∂q22 q˙1 q˙2 + ∂∂qT13 I3 ∂q13 q˙1 q˙2
= − 21 m3 a r sin(q3 + q2 ) − 21 d r(m2 + 2m3 )(q2 )
n 0 o
∂0T T
m31 (q) = trace ∂∂qT13 I3 ∂q33 q˙1 q˙3
= − 21 m3 a r sin(q3 + q2 )
n 0 o
∂0T T ∂ 0 T3 ∂ 0 T3T
m22 (q) = trace ∂∂qT22 I2 ∂q22 q˙2 q˙2 + I
∂q2 3 ∂q2 2 2
q˙ q˙
1 1
= d2 + m3 d2 +
m
3 2
m a2 + m3 a d cos(q3 )
3 3
n 0 o
∂ T3 ∂ 0 T3T
m32 (q) = trace ∂q2 I3 ∂q3 q˙2 q˙3
= − 31 m3 a2 + 12 m3 a d cos(q3 )
n 0 o
∂0T T
m33 (q) = trace ∂∂qT33 I3 ∂q33 q˙3 q˙3
= − 31 m3 a2
donc,
1 T ∂m11 (q)
c11 (q, q̇) = 2
q̇ ∂q
= − 4 m3 a d (2q˙2 + q˙3 )sin(2q2 + q3 ) + 61 m3 a2 (dotq2
1
+ q˙3 sin(3q3 + 2q2 ))
− 12 d2 (m3 + 13 m3 )q˙2 sin(2q2 ) − 41 m3 a d sin(q3 )q˙3
n o
1 T ∂m12 (q) ∂m11 (q)
c12 (q, q̇) = 2
q̇ + 12 − ∂m∂q121(q) q˙1 + ∂m∂q122(q) − ∂m∂q221(q) q˙2
∂q ∂q2
+ 21 ∂m∂q122(q) − ∂m∂q321(q) q˙3
− 21 d2 m3 + 13 m2 q˙1 sin(2q2 ) − m3 a 12 31 a sin(2q3 + 2q2 ) +
= d sin(2q2 + q3 ) q˙1
−m3 a 41 r (2q˙2 + q˙3 ) cos(q3 + q2 ) − dr m3 + 12 m2 q˙2 cos(q2 )
n o
1 T ∂m13 (q) ∂m11 (q)
c13 (q, q̇) = 2
q̇ + 12 − m∂q
11 (q)
q˙1 + ∂m∂q123(q) − ∂m∂q231(q) q˙2
∂q ∂q3
1
n o
1 T ∂m21 (q) ∂m21 (q)
c21 (q, q̇) = 2
q̇ ∂q
+ 12 ∂q1
− ∂m∂q112(q) q˙1 + ∂m22 (q)
∂q1
− ∂m21 (q)
∂q2
q˙2
+ 21 ∂m∂q232(q) − ∂m∂q312(q) q˙3
1
d2 m3 + 31 m2 sin(2q2 ) + 13 m3 a2
= 2
sin(2q3 + 2q2 ) + m3 ad sin(2q2 + q3 ) q˙1
− 41 m3 ar cos(q3 + q2 )q˙2
1 T ∂m22 (q)
c22 (q, q̇) = 2
q̇ ∂q
1
− 2 m3 ad sin(q3 )q˙3
n o
1 T ∂m23 (q) ∂m21 (q)
c23 (q, q̇) = 2
q̇ + 12 − ∂m∂q132(q) q˙1 + ∂m22 (q)
− ∂m23 (q)
q˙2
∂q ∂q3
∂q3 ∂q2
n o
1 T ∂m13 (q) ∂m11 (q)
c31 (q, q̇) = 2
q̇ + 12 − ∂m∂q131(q) q˙1 + ∂m12 (q)
− ∂m23 (q)
q˙2
∂q ∂q3
∂q3 ∂q1
n o
1 T ∂m23 (q) ∂m21 (q)
c32 (q, q̇) = 2
q̇ ∂q
+ 12 ∂q3
− ∂m∂q132(q) q˙1 + ∂m22 (q)
∂q3
− ∂m23 (q)
∂q1
q˙2
+ 21 ∂m∂q233(q) − ∂m∂q332(q) q˙3
1
= m ad sin(q3 )q˙2 + 14 m3 ar cos(q3 + q2 )q˙1
2 3
1 T ∂m11 (q)
c33 (q, q̇) = 2
q̇ ∂q
donc, on a
c11 (q, q̇) = 1.63(q˙2 + 0.5q˙3 ) sin(2q2 + q3 ) − 0.814(q˙2 + q3 ) sin(2q3 + 2q2 ) − 1.77q˙2 sin(2q2 )
−0.816 sin(q3 )q˙3
c12 (q, q̇) = −1.22q˙2 cos(q2 ) − 0.563(q˙2 + 0.5q˙3 ) cos(q2 + q3 ) − 1.77q˙1 sin(2q2 )
−0.5(1.63 sin(2q2 + 2q3 ) + 3.26 sin(2q2 + q3 ))q˙1
c13 (q, q̇) = 0.5 (−1.63 sin(2q2 + 2q3 ) − 1.63 sin(2q2 + q3 ) − 1.63 sin(q3 )) q˙1 − 0.282 cos(q2 + q3 )q˙2
c21 (q, q̇) = 0.5 (3.55 sin(2q2 ) + 1.63 sin(2q2 + 2q3 ) + 3.26 sin(q3 + 2q2 )) q˙1 − 0.282 cos(q3 + q2 )q3
c22 (q, q̇) = −1.63 sin(q3 )q˙3
c23 (q, q̇) = −1.63 (q˙3 + q˙2 ) sin(q3 ) − 0.282 cos(q3 + q2 )q˙1
c31 (q, q̇) = 0.5(1.63 sin(2q2 + 2q3 ) + 1.63 sin(2q2 + q3 ) + 1.63 sin(q3 ))q˙1 + 0.282 cos(q3 + q2 )q˙2
c32 (q, q̇) = 1.63 sin(q3 )q˙2 + 0.282 cos(q3 + q2 )q˙1
c33 (q, q̇) = 0
Pour calculer le vecteur de gravite, nous devons déterminer l’énergie potentille du robot,
comme exprime par les équations (1.48) et (1.49) :
P1 = −m1 0 g T 0 T1 1r̄ = 0
P2 = −m2 0 g T 0 T2 2r̄ = − 21 m2 gd sin(q2 )
P3 = −m3 0 g T 0 T3 3r̄ = −m2 g 12 a sin(q2 + q3 ) + d sin(q2 )
ou
h i
0 T
g = 0 0 −g 0
h i
1
1r̄ = 0 2
r 0 1
h i
1
2r̄ = 2
d 0 0 1
h i
1
3r̄ = 2
a 0 0 1
CHAPITRE 1. MODÉLISATION DES ROBOTS MANIPULATEURS
alors
1 1
P (q) = − m2 gd sin(q2 ) − m2 g a sin(q2 + q3 ) + d sin(q2 )
2 2
en utilisant cette expression de l’energie potentielle totale, on peut calculer les éléments du vec-
teur de gravité comme suit :
∂P (q)
g1 (q) = =0
∂q1
∂P (q) 1 1
g2 (q) = = − gd(m2 + 2m3 ) cos(q2 ) − m3 ga cos(q2 + q3 )
∂q2 2 2
∂P (q) 1
g3 (q) = = − m3 ga cos(q2 + q3 )
∂q3 2
le vecteur de gravité est :
0
g(q) = −80.5 cos(q2 ) − 37.1(q3 + q2 )
−37.1 cos(q3 + q2 )
f3 q̇3 + f6 sgn(q̇3 )
1.75q̇3 + 2.5sgn(q̇3 )
1.5 Conclusion
Ce chapitre permis la découverte de quelques notions de base du domaine de robotique, no-
tamment dans les sections 1.1 et 1.2 oú ils sont présentées les définitions générales de base et
les notions permettant de comprendre la constitution et le fonctionnement d’un robot manipu-
lateur. La section 1.3 est consacré pour la modélisation des robots manipulateurs, à partir de
la modélisation géométrique, la modélisation cinématique, jusqu’à la modélisation dynamique
oú il est représenté le formalisme de Lagrange pour l’obtention de l’équation de mouvement
du robot manipulateur. La dernière section présente une application de calcul des différents
modèles du robot PUMA 600 afin de les utilisés dans les chapitres suivants qui seront consacrés
aux commandes classiques et intelligentes des robot manipulateurs.
Bibliographie
[Abd04] Kerraci Abdelkader. Synthése des commandes robustes des robots manipulateurs ri-
gides. Thèse de magistère, Université d’Oran, 2004.
[Joh05] J.Craig John. Introduction to robotics, Mechanics and control. Pearson Education
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[KE99] Wissama Khalil and Dombre Etienne. identification, Modélisation et commande des
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[LB99] Sciavicco Lorenzo and Siciliano Bruno. Modelling and Control of Robot Manipulators.
Springer-Verlag London, 1999.
[RLSS94] M.Murray Richard, Zexiang Li, S.Shankar Sastry, and S.Shankara Sastry. A Mathe-
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