VOIE GÉNÉRALE 2de Sciences numériques et technologie

Informer et accompagner
les professionnels de l’éducation

VOIE GÉNÉRALE

2DE 1RE TLE

Sciences numériques et technologie

ENSEIGNEMENT
COMMUN

INTERNET ET LOCALISATION, CARTOGRAPHIE ET

MOBILITÉ - ROUTAGE ET CALCULS D’ITINÉRAIRES
Contenus et capacités

Internet

Contenus Capacités attendues

Protocole TCP/IP : paquets, Distinguer le rôle des protocoles IP et TCP.

routage des paquets Caractériser les principes du routage et ses limites.
Distinguer la fiabilité de transmission et l’absence de garantie
temporelle.

Indépendance d’internet par Caractériser quelques types de réseaux physiques : obsolètes

rapport au réseau physique ou actuels, rapides ou lents, filaires ou non.
Caractériser l’ordre de grandeur du trafic de données sur
internet et son évolution.

Localisation, cartographie et mobilité

Contenus Capacités attendues

Calculs d’itinéraires Calculs d’itinéraires.

Note d’intention
Cette activité qui part des graphes montre que le problème de routage et le problème de
calculs d’itinéraires ne sont que deux instances de la même problématique : le calcul d’un plus
court chemin sur un graphe.

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Exercices

Exercice 1 - copilote
Vous souhaitez vous rendre de la ville A à la ville B. Une carte schématisée se trouve ci-
dessous.

1. Pour y arriver le plus vite possible, déterminer la route à prendre.

2. Pour faire du tourisme et prendre son temps, déterminer la route à prendre sans passer
deux fois par la même ville.
3. Préciser comment être sûr du résultat.

Commentaires
Par tâtonnement les élèves arriveront à déterminer le plus court chemin de A à B ainsi que le plus
long sans passer deux fois par la même ville.
La question 3 peut amener au problème de déterminer tous les chemins possibles ainsi que leur
coût associé. En numérotant tous les sommets autres que A et B, la structure d’arbre peut être
rapidement présentée pour le faire. Mais même avec cet outil, cela se révèle long et fastidieux.
Ainsi sans aller au bout de la construction de l’arbre des possibilités, il peut toutefois être
intéressant de faire émerger l’idée que si l’on tombe sur un sommet C et que l’on connaît le plus
court chemin de C à B, le problème est terminé. Cela permet de préparer le terrain pour évoquer
l’algorithme de Dijkstra (exercice 2).
Volontairement dans cet exercice, l’unité des « routes » n’est pas évoquée en prévision de
l’exercice 3. Il est intéressant de n’employer que le terme coût de la route avec les élèves.

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Exercice 2 - copilote efficace

Déterminer dans la carte ci-dessous :

1. le chemin le plus court entre la ville A et la ville N ;

2. le chemin le plus long entre la ville A et la ville N.

Commentaires
Cet exercice, inintéressant à résoudre à la main, sert à montrer l’intérêt de mettre en place un
algorithme pour que la recherche de la route optimale puisse être faite par une machine. On peut
ici faire le lien avec un GPS et laisser imaginer la taille du graphe aux élèves si une ville de France
représente un sommet.

Dans le cadre du plus court chemin, l’algorithme de Dijkstra se révèle particulièrement efficace.
L’enseignant peut en présenter le principe avec le graphe de l’exercice 1 pour l’expliquer en
compréhension et en mode débranché. Il peut être intéressant de le commencer et de demander
aux élèves de le finir.
Il est évident que la maîtrise de cet algorithme n’est pas un attendu en SNT. Il faut juste faire
prendre conscience aux élèves qu’il existe des algorithmes, pas forcément compliqués, calculant
le plus court chemin dans un graphe.
Le problème du plus long chemin est lui plus compliqué. De ce fait il ne pourra être davantage
détaillé dans le cadre du programme de SNT.

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Exercice 3 - le plus court ?

Le chemin le plus court est mesuré selon quelle distance ?

Commentaires
Cette question émerge en général très tôt dans la séance. La réponse est très simple : peu
importe. Que l’unité soit des km ou des minutes, le principe est le même. D’où la notion de coût de
la route qui est plus générique.
Qu’un GPS soit réglé en chemin le plus court en distance, ou en temps, l’algorithme qui calcule
l’itinéraire (Dijkstra par exemple) est identique. Seules les pondérations des arcs vont changer.
Il est également possible de faire le lien avec le réglage « sans péage ». Il suffit de supprimer les
arcs entre sommets qui seraient payants.

Exercice 4 - route la plus rapide

Le routeur numéro 1 (R1) souhaite envoyer un message au routeur numéro 7 (R7).

1. Indiquer quel chemin le message doit prendre.

2. Expliquer pourquoi ce choix de chemin (qui est effectivement implémenté sur Internet sous
le nom de protocole de routage RIP) est critiquable et améliorable.

Commentaires
Contexte différent, même problème : calcul de la route la plus courte. En mettant un coût de 1 à
chaque arc, la réponse est évident R1 - R4 - R7.
La critique du modèle vient du coût de 1 associé à chaque route. Cela ne tient pas compte de la
qualité de la route. On peut évoquer la différence de qualité entre une fibre optique et un câble à
paire torsadée (communément appelé câble Ethernet) endommagé par la foudre par exemple.

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Exercice 5 - meilleur protocole

Le protocole de routage RIP est remplacé/complété par un autre protocole de routage
dénommé protocole OSPF qui fonctionne différemment, car il prend en compte la bande
passante. Le protocole attribue un coût à chaque liaison afin de privilégier le choix de certaines
routes plus rapides. Plus le coût est faible, plus le lien est intéressant.

La formule de calcul du coût d’une liaison est donnée par la formule :

Coût = 10^8/bande passante du lien en bps (bit par seconde)

Voici le tableau référençant les coûts des liaisons en fonction du type de liaison entre deux
routeurs (Ethernet, fibre optique, ...).

Type de réseau Coût par défaut

FDDI, FastEthernet 1

Ethernet 10 Mbps 10

E1 (2,048 Mbps) ?

T1 (1,544 Mbps) 65

64 Kbps ?

56 Kbps 1758

19.2 Kbps 5208

1. Compléter les coûts manquants dans le tableau.

2. Déterminer la bande passante du réseau FDDI (fibre optique).
3. Compléter le graphe à la page suivante avec le coût de chaque liaison et déterminer alors
la route la plus rapide.

• Le réseau entre R1 et R2 est de type Ethernet 10 Mbps.

• Le réseau entre R2 et R3 est de type E1.
• Le réseau entre R3 et R4 est de type FDDI.
• Le réseau entre R1 et R4 est de type 19.2 Kbps.
• Le réseau entre R4 et R7 est de type 19.2 Kbps.
• Le réseau entre R4 et R6 est de type E1.
• Le réseau entre R4 et R5 est de type 64 Kbps.
• Le réseau entre R5 et R6 est de type T1.
• Le réseau entre R6 et R7 est de type FastEthernet.

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Commentaires
Cet exercice assez simple permet d’une part de retravailler les multiples méga, kilo et d’autre
part d’évoquer les différents types de réseau pouvant exister et leur support de transmission
(électricité, lumière, onde, ...).

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