Poly TDs TNS Francais 2017 2018
Poly TDs TNS Francais 2017 2018
Poly TDs TNS Francais 2017 2018
Nathalie Thomas
Première année Département Sciences du Numérique
2017 − 2018
Chapitre 1
Exercices
1.1 Transformée de Fourier Discrète
1
7. Borner la valeur approchée de la phase et la chirer pour L = a4 .
8. Quelle conclusion peut-on tirer de ces calculs sur l'eet de la troncature
du signal x(t) ?
2
1.1.4 Exercice 4 : Etude de la TFD d'un signal à spectre dis-
continu : calcul d'un nombre ni de points du spectre
Soit le signal x(t) déni par :
le cas où f0 = N Fe ,
n0
avec n0 entier, déterminer XD (n) puis tracer
|XD (n)|. Que constate t-on ?
5. Tracer |XD (n)| dans le cas où f0 = N Fe ,
n0 +
n0 entier et 0 < < 1 ? Ce
résultat est-il satisfaisant ?
6. Quelle méthode peut-on utiliser pour améliorer la visualisation de la
transformée de Fourier numérique ?
1.2 Transformée en z
1.2.1 Exercice 1
Soit u(n) l'échelon de Heaviside et soit a un réel tel que a ∈]0, 1[.
1. Déterminer la transformée en z du signal x(n) = an u(n), avec |a| < 1,
et préciser avec soin la région de convergence de X(z).
2. Déterminer la transformée en z du signal y(n) = −an u(−n − 1), avec
|a| < 1, et préciser avec soin la région de convergence de Y (z).
3. Soit b un réel tel que b > a et |b| < 1. On considère un système de
fonction de transfert :
1
H(z) = (1.5)
(1 − az −1 ) (1 − bz −1 )
3
Déterminer la réponse impulsionnelle h(n) du système dans les trois
cas suivants :
la région de convergence de H(z) est |z| < a,
la région de convergence de H(z) est < |z| < b,
la région de convergence de H(z) est |z| > b.
1.2.2 Exercice 2
Soit le système d'entrée x(n) et de sortie y(n) déni par l'équation ré-
currente suivante : y(n) − ay(n − 1) = x(n), avec |a| < 1.
1. Soit x(n) = bn u(n) avec |b| < 1. Déterminer sa transformée en z, ainsi
que son domaine d'existence.
2. Déterminer la réponse du système à l'entrée x(n) dénie à la question
précédente, en supposant que le système est causal.
3. Déterminer la fonction de transfert, ainsi que la réponse impulsionnelle
du système.
1.3.1 Exercice 1
On considère un ltre de fonction de transfert :
1
H(z) = (1.6)
(1 − az −1 ) (1 − bz −1 )
où a et b sont deux réels ∈]0, 1[ tels que b > a, |a| < 1 et |b| < 1.
1. Quel est l'ordre du ltre déni par la fonction de transfert H(z) ?
2. Déterminer l'équation récurrente dénissant le ltre dans le domaine
temporel.
3. Quel type de ltre rationnel (RIF, RII) est déni par H(z) ? Justiez
votre réponse.
4. Le ltre déni par H(z) est il stable ? Justiez votre réponse.
5. En réutilisant les résultats de l'exercice 2.2.1 déterminer la réponse
impulsionnelle h(n) permettant de pouvoir réaliser le ltre.
4
1.3.2 Exercice 2
Soit le ltre d'entrée x(n) et de sortie y(n) déni par l'équation récurrente
suivante :
y(n) = x(n) − ax(n − 1) (1.7)
5
1.3.4 Exercice 4 : étude de la cellule du second ordre
Cellule du second ordre purement récursive
6
1.3.5 Exercice 5 : synthèse RII guidée
On se propose de synthétiser un ltre passe-bas numérique de type RII.
Le gabarit à respecter est donné par la gure 1.2. An de simplier les calculs
la fréquence d'échantillonnage sera considérée égale à 1Hz.
1
|H(ω)|2 = 2N ,
ω
1+ ωc
7
(b) Deuxième étape : passer de |H(ω)|2 à H(p).
h i
|H(ω)|2 = |H(p)|2
p=jω
d'où pour N = 3 :
1
|H(p)|2 = = H(p)H(−p)
1 − p6
p
(on oublie pour l'instant le ωc ,
1
sachant qu'on remplacera p par ωc
à la n).
Parmi les 6 pôles de |H(p)|2 (qui sont les racines sixièmes de
l'unité), 3 appartiennent à H(p), 3 appartiennent à H(−p). On
√
choisira comme pôles pour H(p) : p0 = −1, p1 = − 12 − j 2 ,
3
√
2 . Expliquer ce qui conduit à ce choix.
3
p2 = − 21 + j
On en déduit donc la fonction de transfert suivante :
1
H(p) =
(p + 1)(p2 + p + 1)
p
soit en remplaçant p par ωc :
ωc3
H(p) =
(p + ωc )(p2 + pωc + ωc2 )
avec
8
des sinusoïdes lors des séances de TP.
9
Chapitre 2
Eléments de correction
2.1 Transformée de Fourier Discrète
Z +∞ Z +∞
1
X(f ) = x(t)e j2πf t
dt = e−(a+j2πf )t dt = (2.1)
−∞ 0 a + j2πf
Z L
XL (f ) = x(t)ej2πf t dt = X(f ).G(f, L)
0
avec
G(f, L) = 1 − e−(a+j2πf )L
D'où :
e−aL sin(2πf L)
Arg [G(f, L)] = Arctan
1 − e−aL cos(2πf L)
10
Pour L << 1
a on a :
e−aL << 1 → |G(f, L)| ' 1 → |XL (f )| = |X(f )||G(f, L)| ' |X(f )|
Arg [G(f, L)] ' Arctan e−aL sin(2πf L) ' e−aL sin(2πf L)
→ Arg [XL (f )] = Arg [X(f )] + Arg [G(f, L)] ' Arg [X(f )]
100a 100a
⇒ Fmax ' ⇒ Fe >
2π π
11
On peut alors écrire la transformée de Fourier du signal échantillonné :
+∞
X
Xe (f ) = x(kTe )e−j2πf kTe (2.2)
k=−∞
+∞ h
X ik 1
Xe (f ) = e−(a+j2πf Te ) =
k=0
1− e−(a+j2πf )Te
1
Xe (f ) ∼ = Fe X(f ).
a + j2πf Te
N −1 h
X ik 1 − e−(a+j2πf )N Te
XD (f ) = e−(a+j2πf Te ) =
k=0
1 − e−(a+j2πf )Te
12
2.1.4 Exercice 4 : Etude de la TFD d'un signal à spectre
discontinu : calcul d'un nombre ni de points de la
TFD
An de mieux apprécier l'eet de la dernière approximation dans le pas-
sage TF vers TFD (on ne calcule que N points du spectre), on va travailler
avec un signal à spectre discontinu.
ou
L
XL (f ) = T F x(t)ΠL t − = X(f ) ∗ {Lsinc(πf L)e−jπf L }
2
= ALejφ sinc (π(f − f0 )L) e−jπ(f −f0 )L (2.5)
N −1 h
X ik 1 − e−j2π(f −f0 )N Te
XD (f ) = Ae jφ
e−jπ(f −f0 )Te ) =
k=0
1 − e−j2π(f −f0 )Te
sin (π(f − f0 )N Te )
= Aejφ e−jπ(f −f0 )(N −1)Te (2.6)
sin (π(f − f0 )Te )
13
qui donne XD (n) = Aejφ N pour n = n0 et 0 ailleurs. La gure 2.1 donne
un exemple de représentation de XD (n) dans le cas où n0 = 4. On remarque
que l'on retrouve la transformée de Fourier théorique d'une exponentielle de
fréquence f0 , soit un Dirac en f0 . Cependant le cas où f0 = n0 FNe est un
cas très particulier. La plupart du temps on a f0 = (n0 + ε) FNe . Un exemple
de la transformée de Fourier numérique XD (n) correspondante est tracé sur
la gure 2.2. A partir des points représentant la transformée de Fourier nu-
mérique du signal nous n'avons plus aucun moyen de décider qu'il s'agit du
spectre d'une exponentielle. La solution permettant de mieux visualiser le
spectre est d'interpoler. On le fera grâce à la technique du Zero Padding.
2.2 Transformée en z
2.2.1 Exercice 1
1.
+∞
X n 1
x(n) = an u(n), |a| < 1 → X(z) = az −1
=
1 − az −1
n=0
14
Domaine d'existence :
p
limn→+∞ n
|an z −n | < 1 pour |z| > |a|
2.
y(n) = −an u(−n − 1), |a| < 1
−1 +∞
( +∞ )
X −1 n X −1 n X
−1 n
1
→ Y (z) = − az = − a z =− a z −1 =
n=−∞
1 − az −1
n=1 n=0
Domaine d'existence :
p
limn→+∞ n
|a−n z n | < 1 pour |z| < |a|
1 n+1
u(−n − 1) + bn+1 u(−n − 1) .
h(n) = −a
a−b
1 n+1
u(n) + bn+1 u(−n − 1) .
h(n) = a
a−b
1 n+1
− bn+1 u(n).
h(n) = a
a−b
15
Le contour considéré inclut tous les points singuliers (z = a et z = b).
La transformée en z inverse est causale.
2.2.2 Exercice 2
1.
+∞
X −1 n 1
x(n) = bn u(n), |b| < 1 → X(z) = bz =
1 − bz −1
n=0
Domaine d'existence :
p
limn→+∞ n
|bn z −n | < 1 pour |z| > |b|
2.
1
y(n) − ay(n − 1) = bn u(n) → Y (z) − az −1 Y (z) =
1 − bz −1
1 1
→ Y (z) =
1 − az −1 1 − bz −1
Si on veut que le système soit causal alors :
1 n+1
− bn+1 u(n)
y(n) = a
a−b
3.
Y (z) 1
y(n)−ay(n−1) = x(n) → Y (z)−az −1 Y (z) = X(z) → H(z) = =
X(z) 1 − az −1
Domaine d'existence :
p
limn→+∞ n
|bn z −n | < 1 pour |z| > |b|
16
2.3 Filtrage numérique
2.3.1 Exercice 1
1
H(z) = (2.7)
(1 − az −1 ) (1 − bz −1 )
1. Le ltre déni par la fonction de transfert H(z) est d'ordre 2 (degré
du dénominateur).
2.
Y (z) 1 − (a + b)z −1 + abz −2 = X(z)
T Z −1
−−−→ y(n) = x(n) + (a + b)y(n − 1) − aby(n − 2)
2.3.2 Exercice 2
1.
Y (z)
Y (z) = X(z) − az −1 X(z) → H(z) = = 1 − az −1
X(z)
2.
+∞
X
δ(n) → ∆(z) = δ(n)z −n = δ(0)z 0 = 1
n=−∞
D'où :
Y (z)
H(z) = = 1 − az −1 → h(n) = T Z −1 [H(z)] = δ(n) − aδ(n − 1)
X(z)
17
Remarque : on pouvait obtenir directement h(n) pour x(n) = δ(n) en
utilisant l'équation de récurrence dénissant le système.
3.
+∞
X 1
U (z) = z −n =
1 − z −1
n=0
Domaine d'existence :
p
limn→+∞ n
|z −n | < 1 pour |z| > 1
Réponse indicielle :
1 − az −1 1 az −1
Y (z) = H(z)U (z) = = − → y(n) = u(n)−au(n−1)
1 − z −1 1 − z −1 1 − z −1
k=−∞
−∞ −fec
18
conduisant, après calculs, à hideal (k) = 2fec sinc(2fec k). En pratique le nombre
de coecients du ltre devra être limité à un nombre 2N + 1, appelé "ordre"
du ltre. On modélise cette limitation par l'utilisation d'une fenêtre de tron-
cature, ou de pondération, w(k), de longueur 2N + 1 :
1.
TZ
y(n) = x(n)−a1 y(n−1)−a2 y(n−2) −−→ Y (z) = X(z)−a1 z −1 Y (z)−a2 z −2 Y (z)
Y (z) 1
H(z) = =
X(z) 1 + a1 z + a2 z −2
−1
19
rayon 1. Cherchons les pôles de H(z) :
z2 z2
H(z) = =
z 2 + a1 z + a2 a(z − z1 )(z − z2 )
20
3. Expression de la réponse en fréquence en fonction de a1 et a2 :
2 1
|H (e
ω )| = H(z)H
z z=ej ωe
Ce qui donne :
1
ω )|2 =
|H (e
1+ a21 + a22 + 2a1 (1 + a2 ) cos(e
ω ) + 2a2 cos(2e
ω)
1
|H(ω0 )| =
(1 − r)(1 + r) sin(θ)
1 z1 1 z2 1
H(z) = = +
(1 − z1 z −1 )(1 − z2 z −1 ) z1 − z2 1 − z1 z −1 z2 − z1 1 − z2 z −1
21
Figure 2.4 Struture de réalisation de la cellule du second ordre purement
récursive.
1.
TZ
−−→ Y (z) = X(z) + b1 z −1 X(z) + b2 z −2 X(z) − a1 z −1 Y (z) − a2 z −2 Y (z)
1 + b1 z −1 + b2 z −2
H(z) =
1 + a1 z −1 + a2 z −2
2.
1
H(z) = 1 + b1 z −1 + b2 z −2 ×
1 + a1 z −1 + a2 z −2
3. En cascadant le ltre RIF et la cellule du second ordre purement ré-
cursive (RII) (gure 2.5), on peut écrire les relations suivantes :
1 T Z −1
Y1 (z) = X(z) −−−→ y1 (n) = x(n)−a1 y(n−1)−a2 y(n−2)
1 + a1 z −1 + a2 z −2
T Z −1
Y (z) = Y1 (z) 1 + b1 z −1 + b2 z −2 −−−→ y(n) = y1 (n)+b1 y1 (n−1)+b2 y1 (n−2)
22
Figure 2.5 Cascade d'un ltre RIF et d'un ltre RII.
23
Figure 2.7 Gabarit analogique à respecter
1
|H(ω)|2 = 2N ,
ω
1+ ωc
1 1
10 log10 2N ≤ −30dB = 10 log
103
ωa
1+ ωc
d'où pour N = 3 :
1
|H(p)|2 = = H(p)H(−p)
1 − p6
p
(on oublie pour l'instant le ωc ,
1
sachant qu'on remplacera p par ωc
à la n).
Parmi les 6 pôles de |H(p)|2 (qui sont les racines sixièmes de
l'unité), 3 appartiennent à H(p), 3 appartiennent à H(−p). On
24
√
choisira comme pôles pour H(p) : p0 = −1, p1 = − 12 − j 2 ,
3
√
p2 = − 21 +j 2
3
car ils sont à parties réelles négatives et conduiront
donc à un ltre stable.
On en déduit la fonction de transfert suivante :
1
H(p) =
(p + 1)(p2 + p + 1)
p
soit en remplaçant p par ωc :
ωc3
H(p) =
(p + ωc )(p2 + pωc + ωc2 )
avec
25