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Administration des bases de données

sur Oracle 10g/11g

Faculté des Sciences et techniques –Tanger-


Département –génie informatique-
C.ing LSI2
Plan

➢Architecture Oracle
➢Sqlplus
➢PL/SQL
➢Administrer les structures de stockage de base de données
➢Administrer les utilisateurs
➢Sauvegarde / Restauration de base de données
➢Déplacement de données
Administration des bases de données
sur Oracle 11g

Chap1 : Architecture Oracle 11g

Faculté des Sciences et techniques –Tanger-


Département –génie informatique-
C.ing LSI2
Plan

➢ Architecture mémoire
➢ Architecture fichiers
➢ Architecture processus
➢ Structure logique de la base de donnée
➢ Fonctionnement
Architecture Mémoire
Architecture de base de données Oracle

Un serveur Oracle :

• est un système de gestion de base de données

• se compose d'une instance Oracle et d'une base de données


Oracle
Mémoire Disques

plusieurs serveurs Oracle peuvent s’exécuter sur la même


machine
Instance Oracle

• Une instance Oracle :


– permet d'accéder à une base de données Oracle,
– n'ouvre qu'une seule base de données,
– est constituée de structures de processus d'arrière-plan et
de structures mémoire.

Instance
Zone de mémoire Mémoire SGA
partagée
Structures mémoire
Cache
Cache Tampon de
de tampons
"library" journalisation
de la base
Cache du de données
dictionnaire Zone de mémoire
Zone de
de données mémoire Java LARGE POOL

Structures de processus
PMON SMON DBWR LGWR CKPT Autres
d'arrière-plan
Mémoire SGA

❑La mémoire SGA est constituée de plusieurs structures mémoire :


• la zone de mémoire partagée,
• le cache de tampons de la base de données,
• le tampon de journalisation,

❑Trois structures mémoire supplémentaires peuvent également être


configurées dans la mémoire SGA : SGA
• la zone de mémoire LARGE POOL,
Dictionary
• la zone de mémoire Java. Cache

• La zone mémoire Streams. Library


Cache

DB Buffer Shared Redo Log


Cache Pool Buffer

Streams
Java Pool Large Pool
Pool
La mémoire SGA

❑C’est un espace mémoire partagé par tous les processus de


l’instance. Elle est allouée au démarrage de l’instance et libérée
lors de son arrêt.

❑Plus la SGA est grande, plus le serveur est performant. Sa


taille maximale est définie via le paramètre SGA_MAX_SIZE
SGA Zone de mémoire partagée

– Elle permet de stocker :


• les dernières instructions SQL exécutées,
• les dernières définitions de données utilisées.
– Elle est constituée de deux structures mémoire clés
liées aux performances :
• Cache "library"
• Cache du dictionnaire de données
– Sa taille est définie par le paramètre
SHARED_POOL_SIZE. Zone de mémoire
partagée
Cache
"library"
ALTER SYSTEM SET Cache du
SHARED_POOL_SIZE = 64M; dictionnaire
de données
SGA Shared Pool

Le LC contient pour chaque requête récemment exécutée trois informations:


• Son texte
• Sa compilation
• Son plan d’exécution ( sélectivité, cardinalité, coût)
❑ Lorsqu’une requête existe encore dans le LC, Oracle ne perd pas son temps à la
ré-exécuter.
❑ Il est composé de deux structures :

la zone SQL partagée, Zone de mémoire


partagée
la zone PL/SQL partagée SQL partagée
Cache
PL/SQL partagée "library"
Cache du
dictionnaire
de données
Cache du dictionnaire de données
– Le cache du dictionnaire de données contient des informations sur les
fichiers, les tables, les index, les colonnes, les utilisateurs, les privilèges et
d'autres objets de la base de données.

– Au cours de l'analyse, le processus serveur recherche les informations dans le


cache du dictionnaire pour résoudre les noms d'objet et valider l'accès.

– La mise en mémoire cache des informations du dictionnaire de données réduit


le temps de réponse aux interrogations et aux instructions LMD.

Zone de mémoire
partagée
Cache
"library"
Cache du
dictionnaire
de données
SGA DB Buffer Cache

❑ Il stocke les blocs de données les plus récemment utilisés.

❑ Lorsqu’une requête est exécutée, Oracle vérifie d’abord si les blocs de données
à ramener ne soient pas déjà chargés dans le DB buffer.

❑ Si les blocs à renvoyer n’existent pas dans le DB buffer cache, Oracle les
charge à partir des fichiers de donnée les y stocke (et libère d’autres blocs s’il
le faut).
❑ La taille du DB Buffer Cache est définie via le paramètre DB_CACHE_SIZE

Cache
de tampons
de la base
de données
SGA Redo Log Buffer

❑ Sa principale fonction est la récupération des données.


❑ Il enregistre toutes les modifications apportées aux blocs de données.
❑ Contient les informations sur les transactions exécutées.
❑ Le contenu du Redo Log Buffer est écrit dans les fichiers journaux.
❑ Les entrées de journalisation contiennent des informations permettant de
reconstruire des modifications.
❑ La taille du Redo Log Buffer est définie via le paramètre LOG_BUFFER_SIZE

Tampon de
journalisation
Mémoire SGA

Zone de mémoire LARGE POOL :

zone facultative fournissant d'importantes allocations mémoire pour


certains processus utilisant beaucoup de mémoire, tels que :

• les opérations de sauvegarde et de récupération Oracle et


• les processus serveur dans la configuration serveur partagé

Zone de mémoire Java :


zone utilisée pour l'ensemble du code Java et des données propres à la
session dans la JVM

Zone de mémoire Streams :

zone utilisée par Oracle Streams pour la réplication des données


Récapitulatif SGA

SGA

Dictionary
PGA Cache

Library
SGA Cache
PGA
DB Buffer Shared Redo Log
Cache Pool Buffer

PGA
Processus 1 Processus 2 Processus 3 Processus ...
Streams
Java Pool Large Pool
Pool

SERVEUR BD = INSTANCE =
ZONES MÉMOIRES =
Instance Zones mémoires
+ + 3 + 3
BD (fichiers) Processus
Mémoire PGA

– Mémoire réservée à chaque processus utilisateur qui se PGA


connecte à une base de données Oracle. Processus
serveur
– Elle stocke des informations spécifiques aux utilisateurs,
tel que les variables hôtes, les variables de session,,, etc
– Elle est allouée lorsqu'un processus est créé.
Processus
– Elle est libérée à la fin du processus.
utilisateur
– Elle n'est utilisée que par un processus.
Architecture Fichier
INTRODUCTION
Fichier de contrôle

❑ Fichier de contrôle (Control File)

- Contient des informations de contrôle sur la base: Fichier de contrôle

➢Nom de la base,
➢Noms et chemins des fichiers de données et de journalisation,
➢Informations de restaurations ,
➢,,etc.

- Premier fichier lu par l’instance lors du démarrage.

- La vue V$CONTROLFILE nous renseigne sur le contenu du fichier de contrôle.


Fichier de données

❑ Fichier de données (Data Files)

- Stockent les données sous un format spécial à Oracle. Fichiers de données

- Physiquement, un fichier de données est un ensemble de blocs.


- Les fichiers de données sont logiquement regroupés sous forme de tablespaces.
- Une BD Oracle 11g inclut au moins deux tablespaces, SYSTEM et SYSAUX.
- Une BD Oracle 11g inclut aussi par défaut deux tablespaces, UNDO et TEMP.
Le segment d’annulation UNDO

❑ Le segment d’annulation sert à stocker les données nécessaires:


1. A l’annulation
2. A la lecture cohérente (ou dite aussi consistante).
a. Si pas d’anticipation d’enregistrement des MAJ, Alors la lecture se fait
directement à partir du segment table.
b. Si anticipation d’enregistrement des MAJ, Alors la lecture se fait à partir du
segment d’annulation.
Le segment temporaire TEMP

❑ Le segment temporaire sert à stocker les données relatives à des opérations


volumineuses si la mémoire centrale ne suffit pas à les exécuter.
Exemple d’opérations volumineuses:

- Certains tris.
- Certaines jointures.
- Création d’index.
- Etc.
Fichiers de journalisation

❑ Les fichiers de journalisation contiennent toutes les modifications effectuées sur


les données depuis une certaine durée.
❑ En cas de crash du système, ou d’altération des fichiers de données, on peut
reconstituer les données à partir des fichiers journaux.
❑ L’écriture sur les fichiers journaux est multiplexée et cyclique.
❑ L’ensemble des fichiers multiplexés (qui contiennent donc les mêmes
informations) sont appelés membres et forment un groupe.
❑ L’écriture est donc multiplexée à l’intérieur d’un groupe, et cyclique entre les
groupes.
❑ La vue DBA_LOG_FILES contient les informations des fichiers journaux.
Fichiers de journalisation

Groupe 1

DELETE DELETE
UPDATE UPDATE
INSERT INTO INSERT INTO
UPDATE UPDATE
UPDATE… UPDATE…
INSERT INTO INSERT INTO

Membre 1 Membre 2

Groupe 2

INSERT INTO INSERT INTO


UPDATE… UPDATE…
DELETE... DELETE...

Membre 1 Membre 2
Archives des Fichiers de journalisation

❑ L’écriture des fichiers journaux est cyclique, ce qui fait qu’à un certain
moment, certaines transactions seront écrasées.

❑ La solution, c’est d’archiver les fichiers journaux avant de les écraser.

❑ Les fichiers journaux archivés peuvent être stockés sur des disques
(serveurs) distants, ce qui optimisera la sécurité de la BD.

❑ Une base de données n’est pas forcément en mode ARCHIVELOG, si elle


ne l’est pas, les fichiers journaux ne sont pas archivés.
Le fichier de paramètres

❑ Un fichier de paramètres inclut l’ensemble des paramètres de configuration du


serveur BD.
❑ L’instance lit ce fichier et fonctionne selon les valeurs des paramètres qui y sont
spécifiés.
❑ Il existe deux types de fichiers de paramètres:

PFILE (parameter file) SPFILE (server parameter file)


Fichier texte Fichier binaire
Modifiable via un éditeur texte Modifiable via SQL
Disponible sur la machine de démarrage Centralisé (sur le serveur uniquement)

Nommé init%.ora Nommé spfile%.ora


Modification à froid Modification à chaud
Synthèse

➢ Fichiers de contrôle : contiennent des données relatives à la base physique. Sans eux,
vous ne pouvez pas ouvrir les fichiers de données pour accéder aux données de la base.

➢ Fichiers de données : contiennent les données d'application ou les données utilisateur de


la base.

➢ Fichiers de journalisation (fichier redo log) : permettent la récupération d'une instance de


la base de données. Si la base de données connaît une défaillance et qu'aucun fichier de
données est perdu, l'instance peut récupérer la base à partir des informations de ces fichiers.

➢ Fichier de paramètres : utilisé pour définir la façon dont l'instance est configurée au
démarrage.
Synthèse

➢Fichier de mots de passe : permet aux utilisateurs de se connecter à distance à la base de


données et d'effectuer des tâches d'administration.

➢Fichiers de sauvegarde : utilisés pour la récupération de la base de données. En règle


générale, vous restaurez un fichier de sauvegarde lorsqu'une défaillance physique ou une
erreur utilisateur a endommagé ou supprimé le fichier d'origine.

➢ Fichiers de journalisation archivés : contiennent un historique des modifications des


données générées par l'instance. les fichiers de journalisation archivés permettent la
récupération des fichiers de données restaurés.

➢ Fichiers trace : Chaque processus serveur et processus en arrière-plan peut écrire dans
un fichier trace associé. Lorsqu'un processus détecte une erreur interne, il réalise dans son
fichier trace un dump des informations relatives à cette erreur.

➢Fichiers d'alertes : est un journal chronologique des messages et des erreurs.


Architecture processus
Les processus

❑ Ils permettent une interaction entre les différentes composantes du serveur


ainsi qu’avec les utilisateurs.

❑ Il existe trois types de processus :


1. Les processus utilisateur
2. Les processus serveur
3. Les processus d’arrière plan
Les processus utilisateur et serveur

❑ Le processus utilisateur s’exécute au niveau client.


❑ Le processus serveur s’exécute au niveau serveur BD.
❑ L’interaction entre le serveur et les clients se fait en réalité grâce à ces deux
processus, chacun de son côté.
❑ Lorsque le client est lié au serveur, on parle d’une connexion.
❑ Lorsque l’utilisateur s’identifie, il ouvre une session.
❑ Plusieurs sessions peuvent être ouvertes en même temps. Elles ne doivent pas
dépasser la valeur du paramètre SESSIONS.
Etablir une connexion et créer une session

• Se connecter à une instance Oracle :


– Etablir une connexion utilisateur
– Créer une session

Processus
Connexion serveur
établie Session crée
Processus Serveur Oracle
utilisateur

Utilisateur de la base de données


Les processus serveur

❑ Le processus serveur (PS) reçoit les requêtes utilisateur, les exécute et


renvoie le résultat.
❑ Un serveur BD est soit en mode DÉDIÉ, soit en mode PARTAGÉ.
❑ En mode dédié, on dédie un PS à chaque utilisateur.
❑ En mode partagé, on partage un PS pour un ensemble d’utilisateurs.
❑ Le mode par défaut est le mode dédié. Pour activer le mode partagé, il faut
modifier la valeur de SHARED_SERVERS (par défaut =0).
❑ La valeur de SHARED_SERVERS indique le nombre de processus serveur
partagés.
❑ Rappelons qu’une zone de mémoire PGA est allouée à chaque PS.
PGA SGA

User Process
Shared Streams
Server Java Pool Large Pool
Pool
Process
DB Buffer Shared Redo Log
Cache Pool Buffer
D000
Dictionary
Cache
User Process

PGA Library
Cache
Dedicated
Server
Process
User Process

Base de Données

Groupes des fichiers de


Fichiers de données Fichiers de contrôle
journalisation

Archives des fichiers de


Fichier de paramètres Fichier de mot de
journalisation
passe

Serveur de Base de Données Oracle


Les processus d’arrière plan

❑ Assurent le bon fonctionnement du serveur.

❑ Maximisent la performance du serveur.

❑ Démarrent avec ou après (sur demande) le démarrage de l’instance.

❑ Certains peuvent être exécutés en n exemplaires.


Processus d'arrière-plan

• Gèrent et appliquent les relations entre les structures physiques


et les structures mémoires.

– Processus d'arrière-plan obligatoires


• DBWn PMON CKPT
• LGWR SMON

– Processus d'arrière-plan facultatifs


• ARCn
• RECO
• …etc
Processus database writer (DBWn)

Instance
Mémoire SGA
Cache
de tampons
de la base
de données

DBWn

Fichiers de Fichiers de Fichiers


données contrôle de
journa-
lisation

Base de données
Processus database writer (DBWn)

❑ « Nettoie » le DB Buffer Cache des blocs « dirty » les moins récemment


utilisés en les écrivant sur les fichiers de données.
➢ Ainsi, les PS trouvent de la place dans le cache pour y charger les blocs
de données.

❑ Peuvent fonctionner en 20 exemplaires en cas de forte charge


transactionnelle .

❑ Le paramètre qui détermine ce nombre DB_WRITER_PROCESSES.

dirty blocks : les blocs de données modifiés


Processus database writer (DBWn)

❑ Le DBWn se déclenche par ces deux événements:


1. Le PS ne trouve pas de tampons « clean » après avoir scanné un nombre seuil de
tampons.

Seuil = 13

DB Buffer Cache
Processus database writer (DBWn)

❑ Le DBWn se déclenche par ces deux événements:


2. Après une certaine période pour faire avancer le point de reprise.

1 2 3 4 1
2 1. Insert…;
5
CRASH !!! 3
4
2. Update…;
Le DBW est déclenché !
5
DB Buffer Cache LOG Buffer 3. Update…;
Le point de reprise est la position
dans les fichiers journaux à partir
commit;
1 2 1 2 3 de laquelle les données sont
4. Insert…;
4 5 récupérables = le plus ancien
5. Update…;
tampon dirty du DB cache.
Data Files LOG Files commit;
Processus database writer (DBWn)

❑ Le DBWn ne se déclenche pas à la suite d’un COMMIT. Il faut donc savoir


qu’on peut se trouver dans l’une de ces deux situations:

1. Le DBWn écrit des modifications non-confirmés (non commités) dans


les fichiers de données. On dit qu’il anticipe.

2. Des modifications confirmées ne sont pas écrites sur les fichiers de


données, et restent en mémoire centrale.
Processus LGWR (Log Writer)

Instance
Mémoire SGA
Tampon de
journali-
sation

DBWn LGWR

Fichiers de Fichiers de Fichiers


données contrôle de
journa-
lisation

Base de données
Processus LGWR (Log Writer)

❑ Le LGWR écrit le contenu du Redo Log Buffer sur les fichiers journaux
pour libérer de l’espace au PS.
❑ Le LGWR est déclenché par :
1. COMMIT → écriture des entrés redo relatives à la transaction
confirmée.
2. Après un délai (3 secondes)
3. Quand le Redo Log Buffer est plein au tiers
4. Avant que le DBWn n’écrive sur les fichiers de données des blocs
dirty non confirmés. Ainsi, en cas de crash, l’annulation se fait lors du
démarrage du serveur.
Le fast COMMIT & le SCN

❑ La notion de fast COMMIT est liée à l’écriture différée des blocs dirty
confirmés sur les fichiers de données.
❑ Dans le cas où après un COMMIT, seules les entrées Redo de la transaction
confirmée sont écrites sur les fichiers journaux (les blocs dirty ne sont pas
écrits sur les fichiers de données par le DBWn), cela s’appelle Fast COMMIT.
❑ Le SCN (System Change Number) est un code affecté à toute transaction
confirmée par un COMMIT.
❑ Le SCN est inscrit sur les entrées redo de la transaction confirmée sur les
fichiers journaux.
Processus CKPT (Checkpoint)

Instance • Ce processus est chargé :


Mémoire SGA

– de signaler DBWn aux points de


reprise,

DBWn LGWR CKPT – de mettre à jour les en-têtes des


fichiers de données et fichiers de
contrôle avec les informations sur le
point de reprise,
Fichiers de Fichiers de Fichiers
données contrôle de
journa-
lisation

Base de données
Processus CKPT (Checkpoint)

❑ Les événements qui déclenchent un point de vérification (CKPT):

1. Lorsque le LGWR bascule d’un groupe à un autre. En fait le LGWR ne


prend pas le risque d’écraser des entrées Redo sans écrire les blocs qui
leurs correspondent dans les fichiers de données.

2. A la fermeture de la base de données.

3. Lors de la mise en offline d’un tablespace.


Processus CKPT (Checkpoint)

❑ Lorsqu’un point de vérification est déclenché, le CKPT envoie un message


au DBWn pour qu’il écrive tous les blocs dirty sur les fichiers de données.

➢ Une fois le DBWn termine sa tâche, le CKPT écrit le SCN de la dernière


transaction confirmée dans les entêtes des fichiers de données ainsi que
dans le fichier de contrôle.

➢ En cas de crash, les transactions récupérées à partir des fichiers journaux


sont celles dont le SCN est supérieur à celui écrit dans le fichier de
contrôle.
Exemple

1. Insert…;

1 2 3 4 1 2. Update…;
2
5
CRASH !!! 3
4
Le DBW est déclenché !
3. Update…;
5 commit; SCN1
Un message est
DB Buffer Cache
envoyé au LGWR LOG Buffer 4. Insert…;
Check point (fermeture du tblsp) !
DBWn CKPT LGWR
5. Update…;
SCN 1 Commit; SCN2
1 2 3 4 1 2 3 SCN 1
SCN 1
4 5
SCN 2
Data Files Control File LOG Files
Processus SMON (System Monitor)

Instance
Mémoire SGA

SMON

Fichiers de Fichiers de Fichiers


données contrôle de
journa-
lisation

Base de données
Processus SMON (System Monitor)

❑ Récupération des données au démarrage après un crash.

❑ Optimisation de l’espace disque (libération des segments temporaires)

❑ Le SMON effectue ou bien un ROLLBACK, ou bien un ROLLFORWARD


❖ ROLLBACK : annulation des modifications non-confirmées qui étaient
enregistrées sur disque par anticipation du DBWn.
❖ ROLLFORWARD : enregistrement des modifications confirmées sur les
fichiers de données à partir des fichiers journaux.
Processus PMON (Process Monitor)

Instance
Mémoire SGA

PMON

Mémoire PGA
Processus PMON (Process Monitor)

❑ Détection du plantage des processus utilisateurs.


Imaginez ce scénario :
1. Un PU qui a déjà lancé une requête UPDATE
2. Les données modifiées sont naturellement verrouillées
3. Le PU bloque
➔Les données seront verrouillées indéfiniment !!!

➢ C’est là que le PMON entre en action, il détecte le PU bloqué, annule la


transaction en cours et libère les verrous
ARCHIVE (ARCn)

❑ Ecriture du contenu des fichiers journaux dans les fichiers journaux archivés.

❑ Déclenché par le basculement dans les fichiers journaux d’un groupe à un autre.

❑ Activé si le serveur fonctionne en mode ARCHIVELOG.

❑ Le paramètre LOG_ARCHIVE_MAX_PROCESSES spécifie le nombre


d’exemplaires d’ARCn, même si le LGWR peut spécifier ce nombre de manière
automatique (si pas d’intervention de l’administrateur).
ARCn Fichiers de
Fichiers de Fichiers de Fichiers
journali-
données contrôle de
journa- sation
lisation archivés
Les processus d’arrière plan

❑ Il existe d’autres processus d’arrière plan,

❑ Le paramètre d’initialisation PROCESSES définit le nombre max de processus


connectés en même temps à l’instance.

❑ La vue V$PROCESS inclut les informations de tous les processus en cours


d’exécution dans l’instance.
PMON SMON

PGA SGA

User Process
Shared Streams
Server Java Pool Large Pool
Pool
Process
DB Buffer Shared Redo Log
Cache Pool Buffer
D000
Dictionary
Cache
User Process

PGA Library
Cache
Dedicated
Server
Process
User Process

DBW0 CKPT LGWR ARC0

Base de Données

Groupes des fichiers de


Fichiers de données Fichiers de contrôle
journalisation

Archives des fichiers de


Fichier de paramètres Fichier de mot de
journalisation
passe

Serveur de Base de Données Oracle


Architecture oracle
Structure logique de base de donnée
Structure logique

– La structure logique définit le mode d'utilisation de l'espace


physique d'une base de données.
– Cette structure possède une hiérarchie composée de tablespaces,
de segments, d'extents et de blocs.
Tablespace

Fichier de données
Segment Segment

Extent Blocs
Structures de base de données logiques et physiques

Logique Physique

Base de données

Fichier de
Schéma Tablespace
données

Segment

Extent

Bloc de Bloc du système


données Oracle d'exploitation
Les tablespaces

❑ Les tablespaces
- Un tablespace est une unité logique qui correspond physiquement à un ou
plusieurs fichiers de données.

- L’administrateur (DBA) agit sur les tablespaces et non sur les fichiers de
données.

- Une BD est organisée sous forme de plusieurs tablespaces, chacun


correspondant à un thème.
Les tablespaces

- EX: On peut créer plusieurs tablespaces dans une BD d’une Ese commerciale qui gère la
FACTURATION, la GRH, et le PARC INFO.

- Le tablespace FACTURATION → fact01.dbf et fact02.dbf


- Les tables FACTURE, LIGNE_FACTURE, PRODUIT, CLIENT,
REGLEMENT.

- Le tablespace GRH → grh01.dbf


- Les tables PERSONNEL, PAIE, SANCTION etc.

- Le tablespace PARC → parc01.dbf


- Les tables EQUIPEMENT, CATEGORIE, REPARATION, MAINTENANCE
etc.
Les tablespaces

Segment A (Extent 1) Segment A (Extent 2) Database

Tablespace Fichier de
données

Segment B (Extent 2)
Segment
Segment B (Extent 1)

Extension
Segment C (Extent 1)

Bloc de données Bloc SE

Fact01.dbf Fact02.dbf
Structure Logique Structure Physique

Structure du tablespace FACTURATION


Les tablespaces

❑ Les tablespace
- Les vues DBA_TABLESPACES et DBA_DATA_FILES incluent toutes les
informations relatives aux tablespaces et aux fichiers de données de la base.
- Pour afficher les noms des fichiers de données ainsi que les tablespaces auxquelles
ils correspondent:
SELECT tablespace_name, file_name
FROM DBA_DATA_FILES
ORDER BY tablespace_name;
Segments, extents et blocs

– Les segments sont présents dans un tablespace.


– Ils sont constitués d'un ensemble d'extents.
– Les extents sont un ensemble de blocs de données.
– Les blocs de données sont mis en correspondance avec les
blocs du disque.

Segment Extents Blocs de Blocs du


données disque
Tablespaces SYSTEM et SYSAUX

– Les tablespaces SYSTEM et SYSAUX sont obligatoires.


– Ils sont créés en même temps que la base de données.
– Le tablespace SYSTEM est utilisé pour les fonctionnalités
principales (les tables du dictionnaire de données, par exemple).
– Le tablespace SYSAUX auxiliaire de la tablespace SYSTEM, il
sert aux composants de base de données supplémentaires .
Schéma

❑ Ensemble d’objets qui ont été créés par un utilisateur.

❑ Chaque utilisateur est le propriétaire d’un unique schéma.

❑ Les principaux types d’objets d’un schéma sont les tables, les index, les vues,
les déclencheurs, les fonctions et procédures stockées et les packages
PL/SQL.

❑ Seuls les tables et les index sont stockés sous forme de segments, les autres
objets correspondent à des définitions dans le dictionnaire de données.

❑ Les objets d’un schéma peuvent être stockés sur différents tablespaces tandis
qu’un unique tablespace peut inclure plusieurs schémas.
Exemples du cours : Le schéma HR
Dictionnaire de données oracle

❑ Ensemble de tables/vues accédées en lecture seule, créées et maintenues par le


système.

❑ Elles contiennent toutes les informations de toutes les composantes logiques et


physiques de la base de données ainsi que de l’instance.

❑ Il est créé dans le tablespace SYSTEM, et c’est l’utilisateur SYS qui en est le
propriétaire.
Dictionnaire de données – Les vues statiques

❑ Elles sont basées sur des tables créés réellement dans le dictionnaire de données.
❑ Accessibles uniquement si la base est ouverte. Commencent par les préfixes:

❑ USER_ concernent les objets possédées par l’utilisateur.

❑ ALL_ concernent les objets accessibles par l’utilisateur.

❑ DBA_ concernent TOUS les objets de la base. Accessible par l’administrateur.

❑ La vue DICTIONARY inclut des informations sur les vues statiques et dynamiques du
dictionnaire de données.
Dictionnaire de données – Les vues statiques

Nom de la Description
vue
%_TABLES Toutes les informations des tables de la base de données.

%_USERS Toutes les informations concernant les utilisateurs de la base de données.

%_VIEWS Toutes les informations des vues de la base de données.

%_SEQUENCES Toutes les informations concernant les séquences de la base de données.

%_TAB_COLUMNS Toutes les informations concernant les colonnes des tables de la base de
données.

%_INDEXES Toutes les informations concernant les index de la base de données.

%_OBJECTS Toutes les informations des objets –tous types confondus- de la base de
données.
Dictionnaire de données – Les vues dynamiques

❑ Elles ne sont pas basées sur des tables du dictionnaire de données. Leurs
informations sont extraites de la mémoire et/ou des fichiers de contrôle.

❑ Commencent par le préfixe V$ et ne sont accessibles que par les


administrateurs.

❑ Peuvent être consultées même si la base de données n’est pas ouverte


Dictionnaire de données – Les vues dynamiques

Nom de la vue Description


V$DATABASE Informations de la base de données.
V$INSTANCE Informations sur l’instance.
V$SGA Informations résumées sur la SGA.
V$SGA_DYNAMIC_COMPON Informations détaillées sur les zones mémoire de la
ENTS SGA.
V$PARAMETER Information sur les différents paramètres de l’instance et
de la BD.
V$OPTION Informations des composantes optionnelles installées
sur le serveur BD.
V$SQL Informations des requêtes SQL exécutées par tous les
utilisateurs de la BD.
Fonctionnement oracle :
•Démarrage /Arrêt d’instance
•Select
•Update
•Commit
•Rollback
Démarrage de l’instance (1)

Le démarrage de la base de données passe par trois étapes :

I. Démarrage de l’instance
- Lecture du fichier de paramètres
- Allocation de la SGA et des processus selon les valeurs des paramètres
→ État NOMOUNT : seuls les vues dynamiques du DD relatives à l’instance sont
consultables (V$INSTANCE, V$PARAMETER, V$SGA etc.)
→ Utilisé généralement pour créer une nouvelle BD
→ STARTUP NOMOUNT
Démarrage de l’instance (2)

Le démarrage de la base de données passe par trois étapes :

II. Démarrage de la base de données


- L’administrateur précise une BD à monter
- L’instance ouvre le fichier de contrôle dont le chemin est la valeur du
paramètre CONTROL_FILES
- Les chemins des fichiers de données et journaux sont lus, mais pas ouverts
- État MOUNT : seuls SYSDBA et SYSOPER peuvent interroger la BD
- La vue V$DATABASE est interrogeable, mais pas les vues statiques,
puisque la base n’est pas ouverte
- Exemple de tâches : restauration, activation du mode ARCHIVELOG,
déplacement des fichiers de données et journaux
→ STARTUP MOUNT [nom_BD]
Démarrage de l’instance (3)

Le démarrage de la base de données passe par trois étapes :

III. Ouverture de la base de données


- Ouverture des fichiers de données et journaux. État OPEN : tous les utilisateurs
peuvent accéder à la BD. Toutes les vues du DD sont accessibles
- Si un tablespace a été mis en OFFLINE lors de l’arrêt, il le sera aussi à l’ouverture
de la BD
- Si le dernier arrêt a été anormal, alors une opération de récupération est effectuée
par SMON
→ STARTUP OPEN [nom_BD]
- Il est possible d’ouvrir la BD en mode READ ONLY
→ ALTER DATABASE OPEN READ ONLY
- Pour remettre la BD en mode READ WRITE
→ ALTER DATABASE OPEN READ WRITE
Démarrage de l’instance (4)
Modes de démarrage de la base de données :
1. Démarrage en mode force
- Si le démarrage normal ne se produit pas, on peut forcer le démarrage
- STARTUP FORCE
2. Démarrage en mode restreint
- Donne l’accès uniquement aux utilisateurs ayant le privilège RESTRICTED SESSION
- Option utilisée si l’administrateur a des tâches de maintenance exécuter
→ STARTUP RESTRICT
- Pour désactiver le mode restreint
→ ALTER SYSTEM DISABLE RESTRICTED SESSION
3. Démarrage suivant un PFILE
- Oracle démarre à partir de spfile<sid>.ora, si non trouvé, sinon init<sid>.ora
- Pour démarrer à partir d’un fichier PFILE spécifié par l’administrateur
→ STARTUP [NOMOUNT|MOUNT [nom_bd]|OPEN [nom_bd]] [FORCE] [RESTRICT]
[PFILE=nom_pfile]
Arrêt de la base de données (1)

Il existe 4 types d’arrêt:

I. Arrêt normal
- Oracle ne permet plus l’ouverture des nouvelles sessions
- Oracle attend que le dernier utilisateur soit déconnecté pour arrêter
l’instance
- Il s’agit d’un arrêt propre (checkpoint avant fermeture)
→ SHUTDOWN NORMAL
Arrêt de la base de données (2)

Il existe 4 types d’arrêt:

I. Arrêt normal
II. Arrêt Transactionnel
- Oracle ne permet plus le lancement de nouvelles transactions
- Oracle attend que la validation/annulation des transactions courantes
- Il s’agit d’un arrêt propre (checkpoint avant fermeture)
→ SHUTDOWN TRANSACTIONAL
Arrêt de la base de données (3)

Il existe 4 types d’arrêt:

I. Arrêt normal
II. Arrêt transactionnel
III. Arrêt immédiat
- Oracle annule toutes les transactions courantes et ferme la BD
- Il s’agit d’un arrêt propre (checkpoint avant fermeture)
→ SHUTDOWN IMEDIATE
Arrêt de la base de données (4)

Il existe 4 types d’arrêt:

I. Arrêt normal
II. Arrêt transactionnel
III. Arrêt immédiat
IV. Arrêt d’abandon
- Oracle ferme la BD sans faire de checkpoint. C’est l’arrêt le plus brutal.
- Au prochain démarrage, une récupération des données, par le SMON, est
effectuée
→ SHUTDOWN ABORT
Fonctionnement d’Oracle – Requête SELECT (1)

❑ Le serveur BD reçoit une requête SELECT


I. Phase de parse : le processus serveur vérifie si la requête
existe dans le Library Cache.

a. Si elle n’y existe pas (Hard parse)


i. Une vérification syntaxique est faite
ii. Vérification sémantique (exactitude des tables & colonnes
utilisées, droits d’accès)
iii. Calcul d’un plan d’exécution

b. Si elle existe (Soft parse)


i. Seule la vérification des privilèges est effectuée
Fonctionnement d’Oracle – Requête SELECT (2)

❑ Le serveur BD reçoit une requête SELECT

I. Phase de parse : le processus serveur vérifie si la requête existe dans le


Library Cache.

II. Phase d’exécution : exécution du plan d’exécution


a. Si les blocs de données sont dans le DBC, OK
b. Sinon, il les récupère des fichiers de données

III. Phase de fetch : renvoi du résultat de la requête par le processus serveur,


au processus utilisateur.
Fonctionnement d’Oracle – Requête UPDATE (1)

❑ Le serveur BD reçoit une requête UPDATE

I. Phase de parse : la même que pour une requête SELECT.

II. Phase d’exécution :

a. Chargement des blocs à modifier dans le DBC, si elles n’y existent pas
b. Verrouillage des lignes à modifier
c. Un Redo Entry est généré pour la requête et est écrit dans le RLB
d. Modification des blocs dans le DBC, et écriture différée (par le DBW) des
modifications sur les fichiers de données

III. Phase de fetch : pas de résultat renvoyé. Juste un message décrivant le


déroulement de l’opération.
Fonctionnement d’Oracle – Commande COMMIT

❑ Le serveur BD reçoit la commande COMMIT

I. Affectation d’un numéro SCN, par le LGWR, à la transaction validée

II. Écriture des Redo Entry de la transaction sur les fichiers journaux, par le
LGWR

III. Suppression des informations d’annulation, en relation avec la transaction


validée, des segments d’annulation
Fonctionnement d’Oracle – Commande ROLLBACK

❑ Le serveur BD reçoit la commande ROLLBACK

Deux scénarii possibles :

1. Les blocs modifiés (dirty) sont déjà enregistrés dans les fichiers de données.

→ Récupération de l’ancienne image à partir des segments d’annulation

2. Les blocs modifiés sont encore dans le DBC.

→L’annulation n’engendre aucune écriture sur le disque.


Quiz
1 Parmi les affirmations suivantes, déterminez laquelle est vraie.
a Un serveur Oracle est un ensemble de données composé de trois types de fichier.
b Pour établir une connexion avec la base de données, l'utilisateur doit démarrer une
instance Oracle.
c Une connexion est un chemin de communication entre le serveur Oracle et l'instance
oracle.
d Une session démarre une fois que le serveur Oracle a authentifié l'utilisateur.
2 Parmi les zones mémoire suivantes, laquelle ne fait pas partie de la mémoire SGA ?
a le cache de tampons de la base de données,
b la mémoire PGA,
c le tampon de journalisation,
d la zone de mémoire partagée.
3 Identifiez les deux affirmations correctes se rapportant à la zone de mémoire partagée.
a La zone de mémoire partagée est composée du cache "library", du cache du
dictionnaire de données, de la zone SQL partagée, de la zone de mémoire Java et de
la zone de mémoire LARGE POOL.
b La zone de mémoire partagée permet de stocker les dernières instructions SQL
exécutées.
c La zone de mémoire partagée est utilisée pour un objet pouvant être partagé
globalement.
d Le cache "library" est composé des zones SQL et PL/SQL partagées.
Quiz
4 Parmi les zones mémoire suivantes, laquelle permet de mettre en mémoire cache les
informations du dictionnaire de données ?
a le cache de tampons de la base de données,
b la mémoire PGA,
c le tampon de journalisation,
d la zone de mémoire partagée.
5 La tâche principale du tampon de journalisation consiste à enregistrer toutes les
modifications apportées aux blocs de données de la base.
a Vrai
b Faux
6 La mémoire PGA est une région de la mémoire qui contient les données et les
informations de contrôle de plusieurs processus serveur ou de plusieurs processus
d'arrière-plan.
a Vrai
b Faux
7 Parmi les processus suivants, lequel ou lesquels sont disponibles au démarrage d'une
instance Oracle ?
a le processus utilisateur,
b le processus serveur,
c les processus d'arrière-plan.
8 Indiquez ci-dessous cinq processus d'arrière-plan obligatoires.
.
Quiz
9 Affectez à chaque processus la tâche correspondante.
a Database Writer E permet l'écriture dans les en-têtes des fichiers de données.
b Log Writer C se charge de la récupération de l'instance.
c System Monitor D exécute des opérations de nettoyage suite à l'échec de processus.
d Process Monitor B enregistre les modifications de la base dedonnées pour
permettre la récupération.
e Checkpoint A écrit les tampons "dirty" dans les fichiers de données.
10 La structure physique d'une base Oracle est composée de fichiers de contrôle, de
fichiers de données et de fichiers de journalisation.
a Vrai
b Faux
11 Rétablissez la hiérarchie des structures suivantes, en commençant par la base de données.
a Tablespaces
b Extent
c Segment
d Base de donnée
e Bloc
12 Indiquez les composants d'un serveur Oracle.

13 Indiquez les composants d'une instance Oracle.


14 Indiquez trois types de fichier composant une base de données Oracle.
1 Connectez-vous à la base de données en tant qu' utilisateur SYS, puis
arrêtez la base.
2 Une fois la base de données arrêtée, créez un fichier SPFILE à partir
d'un fichier PFILE.
a. Placez le fichier SPFILE dans le répertoire
$HOME/ADMIN/PFILE en lui affectant un nom au format
spfileSID.ora (où SID correspond au nom de votre instance).
b. Créez le fichier SPFILE à partir du fichier PFILE qui se trouve
dans le répertoire $HOME/ADMIN/PFILE.
3 Affichez le fichier SPFILE depuis le système d'exploitation.
4 Connectez-vous en tant qu'utilisateur SYS, puis démarrez la base de
données à l'aide du fichier SPFILE.
5 a Arrêtez la base de données, puis ouvrez-la en mode lecture seule.
b Connectez-vous en tant qu'utilisateur HR avec le mot de passe HR,
puis insérez une ligne dans la table REGIONS en utilisant la syntaxe
suivante :INSERT INTO
regions VALUES (5, ‘Mars’);
Que se passe-t-il ?
c Réaffectez à la base de données le mode lecture-écriture.
6 a Connectez-vous en tant qu'utilisateur HR avec le mot de passe HR, puis
insérez la ligne suivante dans la table REGIONS. Ne validez pas et ne quittez
pas la session.
INSERT INTO regions VALUES ( 5, ‘Mars’ );
b Démarrez SQL*Plus dans une nouvelle session Telnet. Connectez-vous en
tant qu'utilisateur SYS AS SYSDBA, puis procédez à un arrêt en mode
Transactional.
c Annulez l'insertion dans la session de HR, puis quittez. Que se passe-t-il
dans la session de HR ? Que se passe-t-il dans celle de SYS ?
7 a Connectez-vous en tant qu'utilisateur SYS, puis démarrez la base de
données.
b Démarrez une autre session en tant qu'utilisateur HR.
Remarque : Conservez les sessions SQL*Plus de SYS et de HR ouvertes.
c Sous l'ID utilisateur SYS, activez la session en mode restreint.
d Sous l'ID utilisateur HR, effectuez une sélection (SELECT) dans la table
REGIONS.
L'opération aboutit-elle ? Quittez la session, puis reconnectez-vous sous
l'ID utilisateur HR. Que se passe-t-il ?
e Sous l'ID utilisateur SYS, désactivez la session en mode restreint.
SQLPLUS
Interaction avec Oracle Database

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C:> sqlplus / nolog


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ENVIRONNEMENT SQLPLUS

➢ COMMANDES SQL OU PLSQL TERMINEES PAR ;


➢ COMMANDES SPECIFIQUES SQLPLUS PAS DE ;

SERVEUR SQL CLIENT SQLPLUS

>SQL
EXECUTION DES REQUÊTES ENVOI DE LA REQUÊTE AU SERVEUR

ENVOI DES RESULTATS •FORMATAGE DES RESULTATS


•INTERACTION AVEC LE S. E.
•UTILISATION DU BUFFER SQL

Introduction ORACLE FA1 96


Commandes SQLPLUS

• SET positionnement paramètres d’environnement


• SHOW visualisation des paramètres
• TTITLE définition d‘un titre
• DESC description du schéma d’une table

Introduction ORACLE FA1 97


Commandes SQLPLUS

– GESTION DU BUFFER

• L (n) liste le contenu du buffer


• DEL suppression d’une ligne dans buffer
• / or run ré-execution du buffer
• I insertion d’une ligne
• Ch/chaine1/chaine2/ changement de chaine1 par chaine2
• EXIT sortie de sqlplus

LE BUFFER SQL NE SAUVEGARDE QUE LA DERNIERE COMMANDE SQL

98
ENVIRONNEMENT SQLPLUS

• SQL> L Liste le contenu du buffer


• SQL> L* Liste la ligne courante
• SQL> Ln Liste la ligne n qui devient courante
• SQL> L m n Liste depuis la ligne m jusqu'à la ligne n
ENVIRONNEMENT SQLPLUS

Commande APPEND

La commande APPEND (abréviation : A) permet d'ajouter du texte à la fin de


la ligne courante.
A texte
Exemple :SQL> L*
1* SELECT LIEU
SQL> A , DEPT
1* SELECT LIEU, DEPT
ENVIRONNEMENT SQLPLUS

Commande DEL
La commande DEL supprime la ligne courante.
La nouvelle ligne courante est la ligne suivant la ligne supprimée
(ou la ligne précédente si la ligne supprimée était la dernière).
Exemple :
SQL> L
SQL> L2 SQL> L
1 SELECT DEPT,
2* NOMD, 1 SELECT DEPT,
2 NOMD,
SQL> DEL 2* FROM DEP
3* FROM DEP
ENVIRONNEMENT SQLPLUS

La commande INPUT
(abréviation : I) permet d'insérer une ou plusieurs lignes après la ligne
courante.
Le numéro de la première ligne insérée s'affiche. Il est alors possible de
saisir plusieurs lignes. L'insertion se termine par la saisie d'une ligne
vide.
Exemple :

SQL> L* SQL> I SQL> L


1* SELECT DEPT, 2i NOMD, 1 SELECT DEPT,
3i LIEU 2 NOMD,
4i
3 LIEU
4* FROM DEPARTMENTS
ENVIRONNEMENT SQLPLUS

– INTERACTION AVEC FICHIERS

• SQL> ED appel éditeur


• SQL> CLEAR BUFFER Efface le contenu du buffer
• SQL> SAVE fichier Transfert le contenu du buffer dans fichier
• SQL> GET fichier Rapatrie le contenu du fichier fichier.sql dans le buffer
• SQL> START Fichier
Ouvre le fichier fichier.sql, exécute les commandes
contenues, charges les commandes sql dans le buffer
• SQL> @Fichier Identique à la commande start
• SQL> spool fic Copie l'affichage à l'écran dans 'fic.lst'
• SQL> spool off Stoppe la copie dans 'fic.lst'
• SQL> desc tab Donne le schéma de la table 'tab'
• SQL> select table_name
from user_tables; Liste des tables que vous avez créées
• SQL> exit; Sortir de SQLPLUS

Introduction ORACLE FA1 103


ENVIRONNEMENT SQLPLUS

Demander à l’utilisateur d’entrer des valeurs


• Il est possible de demander à l’utilisateur d’entrer des valeurs, à l’aide du
signe &.
• Pour une valeur numérique :
• SELECT * FROM produit
• WHERE prix=&prix;
• Enter value for prix:
• Pour une chaîne de caractères, on rajoutera des ’ ’ :
• SELECT * FROM produit
• WHERE marque=’&marque’;
• Enter value for marque: adidou
• old 1: select * from produit where marque='&marque'
• new 1: select * from produit where marque='adidou'
• no rows selected
ENVIRONNEMENT SQLPLUS

– INTERACTION AVEC UTILISATEUR

• PROMPT text affichage de text


• ACCEPT var

Introduction ORACLE FA1 105


ENVIRONNEMENT SQLPLUS

Introduction ORACLE FA1 106


ENVIRONNEMENT SQLPLUS

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