Calcul de Performance D'un Avion Subsonique D'affaire
Calcul de Performance D'un Avion Subsonique D'affaire
Calcul de Performance D'un Avion Subsonique D'affaire
DM : Mécanique du Vol
L’objectif de ce travail est de calculer les performances d’un avion subsonique d’affaire.
Pour cela, il faut remonter le temps et s’intéresser aux années 1880. Durant cette
période, le physicien et philosophe autrichien Ernst Mach introduit une nouvelle unité
de mesure : le Mach noté Ma. Cette dernière symbolise le rapport de la vitesse de l’avion
par la vitesse du son. Le Mach mit pour la première fois en évidence le rôle de la vitesse
du son aérodynamique.
À l’aide de ce nombre, nous sommes capables de définir le régime dans lequel l’avion vol.
Ci-dessous se trouve un tableau résumant les différents régimes existants en fonction du
nombre de Mach.
Finalement, comme nous pouvons le voir ci-dessus, nous parlons de vitesse subsonique
lorsqu’un avion vole à une vitesse très inférieur à la vitesse du son, c’est-à-dire, inférieur
à 1 Mach.
Comme nous l’avons vu précédemment, l’avion utilisé dans cette étude est un avion
d’affaire subsonique (Subsonic Business Jet). Ci-dessous une visualisation de l’appareil :
Cet appareil est équipé de deux turboréacteurs GE CJ10-6. Son poids maximal au
décollage s’élève à 5 785 kg dans lequel se comprend 356 kg de carburant de réserve et
1 869 kg de carburant nécessaire pour la montée et le vol de croisière. Finalement, le
poids vide sans carburant de cet aéronef est donc de 3 560 kg.
Son centre de gravité est placé à 6,522 m par rapport au nez de l’avion. La plage de
centrage est fixée entre 6,18 m (limite avant) et 6,645m (limite arrière) soit une distance
de 465m.
En relatif, avec la corde aérodynamique moyenne, 𝑐, son centre de gravité varie entre
0.15𝑐 et 0.35 𝑐.
Les conditions de vol sont présentées à altitude h = 9144 m soit 30 000 ft, à une vitesse
V = 182 m/s soit 597 ft/s et à un poids correspondant à W = 4 895 kg.
- Fuselage :
o Diamètre 1.6 m
o Longueur 12.5 m
o Surface apparente 42.37 m2
- Aile :
- Plan vertical :
- Nacelle :
o Diamètre à 0.7 m
o Longueur 2.347 m
o Surface apparente 5.11 m
o Diamètre à 0.533 m
o Longueur 4.267 m
o Surface apparente 5.667 m2
- Angles de base :
4. Conditions de vol :
Aérodynamique de l’aile :
- données
α0 = - 0.5 deg
Clα = 0.11 deg −1
ac
= 0.258
c
Cmac = − 0.0175
- calculées
- données
α0 = 0 deg
Clα = 0.11 deg −1
ac
= 0.26
c
Cmac = 0
- calculées
α0L = 0 deg
k = 0.947
MH = 0.569
Clα = 4.03 rad−1
Cmac = 0
τE = 0.509
- calculées
εα = 0.42
ε0 = 0.011
CL0 = 0.0835
Clα = 5.16 rad−1
CLδE = 0.43
̅
X ac W H = 0.258
̅ ac H = 2.93
X
̅ H = 0.612
V
A
Cm0 = 0.0895
A
Cmα = − 1.09
A
CmδE = − 1.13
̅
X ac = 0.512
CLq = 4.44
A
Cmq = − 11.7
CLα̇ = 5.16 rad−1
A
Cmα̇ = −4.98
Données :
CD0 = 0.023
K = 0.073
CL = 0.299
CD = 0.0295
CT = 0.0295
T = 490.3 daN = 4903 N
T
Cm0 = − 0.084
Cm0 = 0.0811
Cmα = − 1.09
CmδE = − 1.13
α = 0.0389 rad ( 2.23 deg)
δE = 0.0341
Pour cette première partie, nous allons partir de la géométrie présentée par le schéma
ci-dessous :
La corde aérodynamique moyenne (CAM) est la corde d’une aile rectangulaire ayant la
même surface, subissant la même force et dont le centre de poussée serait à la même
position que l’aile considérée (pour un angle d’incidence donné).
Cette notion est capitale en aérodynamique pour l’étude de l’équilibre et la stabilité du
vol des aéronefs.
2 𝐶𝑒2 + 𝐶𝑒 . 𝐶𝑠 + 𝐶𝑆2
𝐶𝐴𝑀 = ( )
3 𝐶𝑒 + 𝐶𝑆
Avec :
D’après les données de la partie B, pour le profil d’aile étudié ci-dessus, nous avons les
valeurs suivantes :
Ce = 2.743 m
Cs = 1.37 m
𝑪𝑨𝑴 = 𝟐, 𝟏𝟑𝒎
Dans notre étude, nous allons nous intéresser à un fluide incompressible (volume
constant sous l’action d’une pression externe). Dès lors, nous pouvons affirmer que :
M=0
𝛬ℎ𝑐 = 0
K=1
𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
𝐴 2
1 + √1 + ( 2 ) . [1 + 𝑡𝑎𝑛2 (0) − 02 ]
𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
𝐴 2
1 + √1 + ( 2 ) . [1]
𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
𝐴 2
1 + √1 + ( 2 )
𝝅𝑨
𝑪𝑳𝜶 =
𝑨 𝟐
𝟏 + √𝟏 + ( 𝟐 )
A 2 2πA
2.b) Considérant pour un grand allongement ( 2 ) ≫ 1 , montrer que CLα = :
2+A
𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
𝐴 2
1 + √1 + ( 2 )
𝐴 2 𝐴 2𝐴 2 𝐴
Dans notre cas, nous considérons ( 2 ) ≫ 1 ==> √1 + ( 2 ) ≈ √( 2 ) ≈ ( 2 )
𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
𝐴
1+ 2
𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
2+𝐴
2
𝟐𝝅𝑨
𝑪𝑳𝜶 =
𝟐+𝑨
2𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
2+𝐴
Finalement, nous obtenons une expression de 𝐶𝐿𝛼 encore plus simplifiée à savoir :
2𝜋𝐴
𝐶𝐿𝛼 =
𝐴
𝑪𝑳𝜶 = 𝟐𝝅
3.a) Supposons que l’avion vole aux conditions stationnaires, calculer le nombre
de Mach :
𝑉
𝑀𝐴 =
𝑎
Où :
𝑎 = √Υ. 𝑇. 𝑟
V = 182 m/s (Donnée dans l’énnoncé)
Trouvons 𝑎 = √Υ. 𝑇. 𝑟 :
Υ = 1,4
𝑟 = 287
𝑇 = 288,15 − 0,0065 𝐻
𝑇 = 228,714 𝐾
Calculons 𝑎 :
𝑎 = 303,15 𝑚/𝑠
𝑉
𝑀𝐴 =
𝑎
𝟏𝟖𝟐
𝑴𝑨 = = 𝟎, 𝟔
𝟑𝟎𝟑, 𝟏𝟓
Ainsi, aux conditions stationnaires, l’avion étudié vol à un nombre de Mach de 0,6. Cela
est cohérent puisque l’avion vol en régime subsonique (Ma <1).
3.b) Supposons que l’avion vole aux conditions stationnaires, calculer CD0 et k
pour ces conditions de vol, sans oublier que l’avion a deux nacelles et deux
réservoirs aux extrémités des ailes.
Nous appelons 𝐶𝐷0 ou 𝐶𝑥0 le coefficient de trainée à portance nulle. Son expression est
donnée par l’équation de la polaire de l’avion :
𝐶𝑥 = 𝐶𝑥0 + 𝑘. 𝐶𝑍 2
1
𝑘=
𝜋. 𝑒. 𝐴
Où :
𝑏2
𝐴 = 𝑆 (Allongement)
𝑒 = 0,85 (Nombre d’Oswald)
𝐴 = 5,1
A présent, calculons k :
1
𝑘=
𝜋. 𝑒. 𝐴
1
𝑘=
𝜋 . 0,85 . 5,1
𝑘 = 0,073
Calculons 𝐶𝑍 :
2 .𝑚 .𝑔
𝐶𝑧 =
𝜌 . 𝑆 . 𝑉2
𝑚 = 4 892 kg
𝑔 = 9,81 𝑁/𝑘𝑔
𝑆 = 21,55 𝑚2
𝑉 = 182 𝑚/𝑠
𝑃
L’expression de la masse volumique est la suivante : 𝜌 = 𝑅.𝑇
Calculons la pression :
Finalement :
𝑷 = 𝟑𝟎 𝟎𝟓𝟑, 𝟏𝟔 𝑷𝒂
𝑃 30 053,16
𝜌= = = 0,46 𝑘𝑔/𝑚3
𝑅. 𝑇 287 . 228,15
Déterminons 𝐶𝑧 :
2 .𝑚 .𝑔
𝐶𝑧 =
𝜌 . 𝑆 . 𝑉2
2 . 4 892 . 9,81
𝐶𝑧 =
0,46 . 21,55 . (182)2
𝐶𝑧 = 0,29
Calculons 𝐶𝑥 :
2. 𝑇
𝐶𝑥 =
𝜌 . 𝑆 . 𝑉2
𝑇 = 4 903 N
𝜌 = 0,46 𝑘𝑔/𝑚3
𝑆 = 21,55 𝑚2
𝑉 = 182 𝑚/𝑠
Application numérique :
2 . 4 903
𝐶𝑥 =
0,46 . 21,55 . 1822
𝐶𝑥 = 0,03
𝐶𝑥 = 𝐶𝑥0 + 𝑘. 𝐶𝑍 2
𝐶𝑥0 = 𝐶𝐷0 = 𝐶𝑥 − 𝑘 . 𝐶𝑍 2
𝐶
Expression de la finesse : 𝑓 = 𝐶𝑧
𝑥
𝐶𝑧
Nous pouvons donc écrire : 𝑓 = 𝐶 2
𝑥0 +𝑘.𝐶𝑍
Afin de trouver la finesse maximum, nous devons dériver cette dernière par rapport au
coefficient 𝐶𝑍 et dire que cette dérivée est nulle.
𝑑𝑓 𝐶𝑥0 − 𝑘𝐶𝑧 2
=
𝑑𝐶𝑧 (𝐶𝑥0 + 𝑘. 𝐶𝑍 2 )2
𝑑𝑓
= 0 ↔ 𝐶𝑥0 − 𝑘𝐶𝑧 2 = 0
𝑑𝐶𝑧
𝐶𝑥0
(𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥 = √
𝑘
Or, d’après nos résultats précédents, nous pouvons faire l’application numérique :
𝑐𝑥0
(𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑥0 + 𝑘(√ ) = 2𝐶𝑥0
𝑘
Finalement,
(𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑓𝑚𝑎𝑥 =
(𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑐𝑥0
√
𝑘
𝑓𝑚𝑎𝑥 =
2𝐶𝑥0
1 1
𝑓𝑚𝑎𝑥 = .√
2 𝑘. 𝐶𝑋0
𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟐, 𝟐
Toutes les données présentées au début de ce rapport ont été gardées sauf la longueur
de fuselage qui a donné naissance à une version de l’avion capable d’être propulsé par
deux turbos fans Garrett TFE 731-2.
Le poids maximal au décollage de ce nouvel avion est de 7565 kg où l’on trouve 356 kg
de carburant de réserve et 2759 kg de carburant montée + croisière.
Ci-dessous une représentation des deux turbos fans Garrett TFE 731 - 2.
𝟏
𝑻= . 𝝆. 𝑪𝒙 . 𝑺. 𝑽𝑷 𝟐
𝟐
𝟏
𝑭=𝑻= . 𝝆. 𝑪𝒙 . 𝑺. 𝑽𝑷 𝟐
𝟐
𝑞𝑐
𝑐=
𝑇
1
𝑞𝑐 = . Υ. 𝑃. 𝑀2
2
D’après les questions précédentes, puisque nous gardons les mêmes données hormis le
poids et la longueur du fuselage, nous avons les données suivantes :
Υ = 1,4
𝑀 = 0,6
𝑃 = 30 053,16 𝑃𝑎
Finalement :
1
𝑞𝑐 = .1,4 . 30 053,16 . (0,6)2 = 𝟕 𝟓𝟕𝟑, 𝟒 𝑷𝒂
2
Calculons T :
1
𝑇= . 𝜌. 𝐶𝑥 . 𝑆. 𝑉𝑃 2
2
D’après les calculs précédents, nous avons trouvé les données suivantes :
𝜌 = 0,46 𝑘𝑔/𝑚3
𝐶𝑥 = 0,03
𝑆 = 21,55 𝑚2
𝑉𝑝 = 182 𝑚/𝑠
1
𝑇= .0,46 . 0,03 . 21,55 . (182)2 = 4 925,4 𝑁
2
𝑞𝑐
𝑐=
𝑇
𝟕 𝟓𝟕𝟑, 𝟒
𝒄= = 𝟏, 𝟓𝟒
𝟒 𝟗𝟐𝟓, 𝟒
Afin de calculer l’enveloppe de vol, nous allons nous intéresser à un point en particulier
sur la trajectoire de l’avion. Le principe sera de faire un graphique comprenant les
données de vols de l’avion.
Pour cela, nous allons dresser un tableau en calculant une vitesse équivalente, la
poussée disponible et la poussée nécessaire.
1
𝑃𝑜𝑢𝑠𝑠é𝑒 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = . 𝜌. 𝐶𝑥 . 𝑆. 𝑉 2
2
1
𝑃𝑜𝑢𝑠𝑠é𝑒 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = . 𝜌. 𝑆. 𝑉 2 (𝐶𝐷0 + 𝑘(𝐶𝑍 )2
2
1 1
𝑃𝑜𝑢𝑠𝑠é𝑒 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = . 𝜌. 𝑆. 𝑉 2 . 𝐶𝐷0 + . 𝜌. 𝑆. 𝑉 2 𝑘(𝐶𝑍 )2
2 2
2.𝑚.𝑔
Remplaçons Cz par son expression : 𝐶𝑍 = 𝜌.𝑆.𝑉 2
1 1 2. 𝑚. 𝑔 2
𝑃𝑜𝑢𝑠𝑠é𝑒 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = . 𝜌. 𝑆. 𝑉 2 . 𝐶𝐷0 + . 𝜌. 𝑆. 𝑉 2 𝑘( )
2 2 𝜌. 𝑆. 𝑉 2
𝟏 𝟐𝒌. 𝒎𝟐 . 𝒈𝟐 𝟏
𝑷𝒐𝒖𝒔𝒔é𝒆 𝒏é𝒄𝒆𝒔𝒔𝒂𝒊𝒓𝒆 = . 𝝆. 𝑺. 𝑽𝟐 . 𝑪𝑫𝟎 + .
𝟐 𝝆. 𝑺 𝑽
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
𝑃𝑜𝑢𝑠𝑠é𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 =
𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒
𝑊𝑛 = 𝑇. 𝑉
1
𝑊𝑛 = . 𝜌. 𝐶𝑥 . 𝑆. 𝑉 2 . 𝑉
2
1
𝑊𝑛 = . 0,38 . 0,036 . 21,55 . (182)3
2
𝑊𝑛 = 𝑊𝑢 = 888,622 𝑘𝑊
𝟖𝟖𝟖 𝟔𝟐𝟐
𝑃𝒐𝒖𝒔𝒔é𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒍𝒆 =
𝑽𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆
Nous pouvons maintenant dresser le tableau en faisant varier une seule donnée : la
vitesse. Le but est de trouver une vitesse pour laquelle la valeur de la poussée nécessaire
ne décroitra plus mais augmentera à nouveau.
𝐶𝑍 1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 𝑓 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
C
Avec f = CZ et CSF la consommation spécifique des moteurs CSF = 0.95 kg/h =
x
0.000264 kg/s
Le temps de vol :
𝐶𝑍 1 𝑚0 𝑔 1 𝑚0 𝑔
𝑡𝑓 − 𝑡0 = 𝑙𝑛 =𝑓 𝑙𝑛
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔
D’après les questions précédentes, nous avons trouvé les résultats suivants pour le
coefficient de portance :
0,023
(𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥 = √ = 0,56
0,073
2 . 7565 . 9,81
𝐶𝑧 = = 0,45
0,46 . 21,55 . 1822
(𝐶𝑍 )𝑚𝑎𝑥 1 2
𝑥𝑓𝑚𝑎𝑥 = 2 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆(𝐶𝑍 )𝑚𝑎𝑥
avec :
0,56 1 2
𝑥𝑓𝑚𝑎𝑥 = 2 √ (√7565 . 9,81 − √4450 . 9,81 )
0,03 0,95 0,46 . 21,55 . 0,56
𝒙𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏 𝟒𝟗𝟕, 𝟒𝟓 𝒌𝒎
Cette partie ayant été traitée avant la nouvelle version « simplifiée » du sujet, certaines
données auront une légère différence sur leur valeurs (cela n’induira pas les résultats).
2 mg
V=√
ρSCZ
𝐹 𝐶𝑥 1
= =
𝑚𝑔 𝐶𝑍 𝑓
En utilisant :
𝐹 𝐶𝑥
=
𝑚𝑔 𝐶𝑍
Ainsi :
𝐹 𝐶𝑥
=
𝑚𝑔 𝐶𝑍
2. 𝐹
𝐹 𝜌 . 𝑆 . 𝑉2
=
𝑚𝑔 𝐶𝑍
2 .𝑚 .𝑔
𝑉2 =
𝜌 . 𝑆 . 𝐶𝑍
𝟐 .𝒎 .𝒈
𝑽=√
𝝆 . 𝑺 . 𝑪𝒁
𝐶𝑍 1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 𝑓 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
C
Avec f = CZ et CSF la consommation spécifique des moteurs CSF = 0.95 kg/h =
x
0.000264 kg/s
Le temps de vol :
𝐶𝑍 1 𝑚0 𝑔 1 𝑚0 𝑔
𝑡𝑓 − 𝑡0 = 𝑙𝑛 =𝑓 𝑙𝑛
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔
0,023
(𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥 = √ = 0,56
0,073
2 . 7565 . 9,81
𝐶𝑧 = = 0,45
0,46 . 21,55 . 1822
Attention, ce coefficient est différent à celui trouver dans la partie I puisque le poids de
l’avion à changer.
(𝐶𝑍 )𝑚𝑎𝑥 1 2
𝑥𝑓𝑚𝑎𝑥 = 2 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆(𝐶𝑍 )𝑚𝑎𝑥
avec :
0,56 1 2
𝑥𝑓𝑚𝑎𝑥 = 2 √ (√7565 . 9,81 − √4450 . 9,81 )
0,03 0,95 0,46 . 21,55 . 0,56
𝒙𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏 𝟒𝟗𝟕, 𝟒𝟓 𝒌𝒎
𝐶𝑍 1 2
𝑥𝑓 = 2 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
𝒙𝒇 = 𝟏 𝟑𝟒𝟐, 𝟑𝟒 𝒌𝒎
Ainsi, nous pouvons affirmer que la distance maximale parcourue lorsque le vol se fait à
𝑓𝑚𝑎𝑥 est réduite de 11,6%.
2.a) Montrer que la vitesse maximale de l’avion est obtenue par la relation :
2 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥 𝑚𝑔 2
𝑉=√ (√1 + √1 − ( )
𝜌𝑆 (𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥
Pour cela, on considère que la poussée reste constante pendant cette phase de vol.
F−T=0
𝐹=𝑇
1 1
. 𝜌. (𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . 𝑆. 𝑉𝑚𝑎𝑥 2 = . 𝜌. (𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . 𝑆. 𝑉𝑚𝑎𝑥 2
2 2
2𝑚𝑔
Or 𝑉𝑚𝑎𝑥 = √𝜌.𝑆.(𝐶
𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
2 𝑚 𝑔 . (𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑉𝑚𝑎𝑥 2 =
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . (𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥
2𝑚 𝑔 .2𝐹
𝑉𝑚𝑎𝑥 2 =
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . (𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . 𝜌. 𝑆. 𝑉𝑚𝑎𝑥 2
𝜌. 𝑆. 𝑉 2 . (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . 2 𝐹
𝑉𝑚𝑎𝑥 2 =
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . (𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . 𝜌. 𝑆. 𝑉𝑚𝑎𝑥 2
2 𝐹. 𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑉𝑚𝑎𝑥 2 =
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
2𝑚𝑔 2 𝐹. 𝑓𝑚𝑎𝑥
=
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
2𝑚𝑔 2 𝐹. 𝑓𝑚𝑎𝑥
= . (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
𝜌. 𝑆 𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
2 𝑚.𝑔 2.𝐹
Or (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝜌.𝑆.𝑉 2 et 𝑉𝑚𝑎𝑥 2 = (𝐶
𝑚𝑎𝑥 𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 .𝜌.𝑆
2𝑚𝑔 2 𝐹. 𝑓𝑚𝑎𝑥 2 𝑚. 𝑔
= .
𝜌. 𝑆 𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝜌. 𝑆. 𝑉𝑚𝑎𝑥 2
2 𝑚 𝑔 . 𝑉𝑚𝑎𝑥 2 2 𝐹. 𝑓𝑚𝑎𝑥 2 𝑚. 𝑔
= .
𝜌. 𝑆 𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝜌. 𝑆 . 2. 𝐹
(𝐶𝑥 )𝑓𝑚𝑎𝑥 . 𝜌. 𝑆
2 𝐹. 𝑓𝑚𝑎𝑥 𝑚 .𝑔 𝑚 .𝑔
𝑉𝑚𝑎𝑥 2 = . .
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝐹 . 𝑓𝑚𝑎𝑥 𝐹 . 𝑓𝑚𝑎𝑥 . 𝑉𝑚𝑎𝑥 2
2 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥 𝑚𝑔 2
𝑽𝒎𝒂𝒙 = √ (√1 + √1 − ( ) )
𝜌𝑆 (𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥
mg
2.b) Dans un deuxième temps, en introduisant le facteur μ = montrer que
F fmax
l’expression de la distance devient :
𝜇0
𝑓𝑚𝑎𝑥 2 𝐹 𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑥𝑓 − 𝑥0 = √ ∫ √1 + √1 − (𝜇)2 𝑑𝜇
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆 (𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥
𝜇𝑓
𝑚𝑔
Comme l’indique l’énoncé, nous posons 𝜇 = 𝐹 𝑓
𝑚𝑎𝑥
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 𝑓 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
C’est-a-dire :
𝑓𝑚𝑎𝑥 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑠𝑓 𝜌𝑆𝐶𝑍
𝑓𝑚𝑎𝑥 2 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥 𝑚𝑔 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 .√ (√1 + √1 − ( )
𝐶𝑠𝑓 𝜌𝑆 (𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑚𝑔
on pose 𝜇 = 𝐹 𝑓
𝑚𝑎𝑥
𝑓𝑚𝑎𝑥 2 𝐹𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 .√ (√1 + √1 − (𝜇)2
𝐶𝑠𝑓 𝜌𝑆 (𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥
De plus, il faut prendre en compte que la masse de l’avion varie au cours du temps (le
poids du carburant diminue au fur et à mesure du trajet d’où l’apparition de l’intégrale :
𝜇0
𝑓𝑚𝑎𝑥 2 𝐹 𝑓𝑚𝑎𝑥
𝑥𝑓 − 𝑥0 = √ ∫ √1 + √1 − (𝜇)2 𝑑𝜇
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆 (𝐶𝑍 )𝑓𝑚𝑎𝑥
𝜇𝑓
Application numérique :
Application Numérique :
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 𝑓 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
𝑃 = 23 807,1 𝑃𝑎
𝑇 = 288,15 − 0,0065 𝐻
𝑇 = 218,808 𝐾
𝑃
𝜌=
𝑅. 𝑇
23 807,1
𝜌=
287.218,808
𝜌 = 0,38 𝑘𝑔/𝑚3
2 .𝑚 .𝑔
𝐶𝑍 =
𝜌. 𝑆. 𝑉 2
2 . 5448 . 9,81
𝐶𝑍 =
0,38 . 21,55 . 1822
𝑪𝒁 = 𝟎, 𝟑𝟗
2. 𝐹
𝐶𝑥 =
𝜌. 𝑆. 𝑉 2
2 . 4 925,4
𝐶𝑥 =
0,38 . 21,55 . 1822
𝑪𝒙 = 𝟎, 𝟎𝟑𝟔
𝐶𝑍
𝑓=
𝐶𝑥
0,39
𝑓=
0,036
𝒇 = 𝟏𝟎, 𝟖𝟑
𝑞𝑐
𝑐=
𝑇
1
𝑞𝑐 = . Υ. 𝑃. 𝑀2
2
Avec :
Υ = 1,4
𝑀 = 0,6
𝑃 = 23 807,1 𝑃𝑎
Finalement :
1
𝑞𝑐 = .1,4 . 23 807,1 . (0,6)2 = 𝟓 𝟗𝟗𝟗, 𝟑𝟗 𝑷𝒂
2
𝑞𝑐
𝐶𝑠𝑓 =
𝑇
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 𝑓 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 . 10,83 . .√ . (√5448 . 9,81 − √4540 . 9,81)
0,95 0,38 . 21,55 . 0,39
𝒙𝒇 − 𝒙𝟎 = 𝟑𝟔𝟑, 𝟒𝟑 𝒌𝒎
Posons :
𝐹−𝑇 =0
𝑑𝐹 𝑑𝑇
− =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝐹 𝑑𝑇
− =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 1
𝑑(2 . 𝐶𝑥 . 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 2 ) 𝑑(2 . 𝐶𝑥 . 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 2 )
− =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐶𝑥 . 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 − 𝐶𝑥 . 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 = 0
𝒅𝑭 𝒅𝑻
=
𝒅𝒕 𝒅𝒕
Les équations de vol plané (à faible pente γ) sont données sous la forme suivante :
F=0
mg = constante
ẋ = V
ḣ = V γ
T + mg γ = 0
P − mg = 0
Par définition, le nombre de degré de liberté au sein d’un système d’équation est calculé
à l’aide la formule suivante :
𝒏 = 𝒏𝒊 − 𝒏𝒆
Dans notre cas nous connaissons ou pouvons déterminer les équations suivantes :
𝐹=0
𝑚𝑔 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑇 + 𝑚𝑔 𝛾 = 0
𝑃 − 𝑚𝑔 = 0
h0
1
xf − x0 = ∫ dh
Φ
hf
h0
1
tf − t0 = ∫ dh
ż
hf
D’après les questions précédentes, nous avons montré les formules suivantes :
1 2
𝑥𝑓 − 𝑥0 = 2 𝑓 √ (√𝑚0 𝑔 − √𝑚𝑓 𝑔 )
𝐶𝑆𝐹 𝜌𝑆𝐶𝑍
𝐶𝑍 1 𝑚0 𝑔 1 𝑚0 𝑔
𝑡𝑓 − 𝑡0 = 𝑙𝑛 =𝑓 𝑙𝑛
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔
Posons :
𝑇
𝛷= = −𝛾
𝑚𝑔
𝑇∗𝑉
𝑧̇ = = − ℎ̇
𝑚𝑔
𝑇
𝛷=
𝑚𝑔
1
𝑇= . 𝜌. 𝐶𝑥 . 𝑆. 𝑉 2
2
xf − x0 = fmax (h0 − hf )
h0
fmax
t f − t 0 = ∗ ∫ √σ dh
Vsea
hf
D’après la question précédente, nous avons démontré que la formule de la distance est :
h0
1
xf − x0 = ∫ dh
Φ
hf
1
On pose : Φ = f
max
h0
xf − x0 = ∫ fmax dh
hf
h0
xf − x0 = fmax ∫ 1 dh
hf
ℎ0
xf − x0 = fmax . [ℎ]ℎ𝑓
𝐱 𝐟 − 𝐱 𝟎 = 𝐟𝐦𝐚𝐱 . (𝒉𝟎 − 𝒉𝒇 )
On pose :
T∗V
ż =
mg
2𝑚𝑔
𝑉𝑚𝑎𝑥 = √
𝜌. 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
Au niveau de la mer
2𝑚𝑔
𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗ = √
𝜌0 . 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥
On a :
2𝑚𝑔 T
ż = √ .
𝜌0 . 𝑆. (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 mg
1
ż = 𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗ .
𝑓𝑚𝑎𝑥
h0
1
tf − t0 = ∫ dh
ż
hf
h0
𝑓𝑚𝑎𝑥
tf − t0 = ∫ . √𝜎dh
𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗
hf
𝐡𝟎
𝒇𝒎𝒂𝒙
𝐭𝐟 − 𝐭𝟎 = ∫ 𝟏 √𝝈𝐝𝐡
𝑽𝒔𝒆𝒂 ∗
𝐡𝐟
CZ
xf − x0 = f (h0 − hf ) = (h − hf )
Cx 0
Et le temps :
h0
f
tf − t0 = ∗ ∫ √σ dh
V(Alt. 0)
hf
xf − x0 = fmax . (ℎ0 − ℎ𝑓 )
𝑐𝑍
fmax = f =
𝑐𝑥
𝒄𝒁
𝐱𝐟 − 𝐱𝟎 = . (𝒉𝟎 − 𝒉𝒇 )
𝒄𝒙
h0
𝑓𝑚𝑎𝑥
tf − t0 = ∫ 1 √𝜎dh
𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗
hf
h0
𝑓
tf − t0 = ∫ 1 √𝜎dh
𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗
hf
2𝑚𝑔 2𝑚𝑔
Or, 𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗ = √𝜌 mais (𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑍 donc 𝑉𝑠𝑒𝑎 ∗ = √𝜌 ∗
= 𝑉(𝐴𝑙𝑡. 0)
0 .𝑆.(𝐶𝑧 )𝑓𝑚𝑎𝑥 0 .𝑆. 𝑐𝑍
Finalement
ℎ0
𝑓
𝑡𝑓 − 𝑡0 = ∗ ∫ √ 𝜎 𝑑ℎ
𝑉(𝐴𝑙𝑡. 0)
ℎ𝑓
On sait que :
ℎ0
1
𝑥𝑓 − 𝑥0 = ∫ 𝑑ℎ
𝛷
ℎ𝑓
𝑇
Or, 𝛷 = 𝑚.𝑔
ℎ0
𝑚. 𝑔
𝑥𝑓 − 𝑥0 = ∫ 𝑑ℎ
𝑇
ℎ𝑓
ℎ0
𝑚. 𝑔
𝑥𝑓 − 𝑥0 = ∫ 𝑑ℎ
1
. 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 2 . 𝐶𝑥
ℎ𝑓 2
𝐶𝑥 = 𝐶𝐷 = 𝐶𝐷0 + 𝑘𝐶𝑍2
ℎ0
𝑚. 𝑔
𝑥𝑓 − 𝑥0 = ∫ 𝑑ℎ
1 2 2 2
ℎ𝑓 2 . 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 . 𝐶𝐷𝑂 + 2. 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 . 𝑘. 𝐶𝑍
ℎ0
𝑚. 𝑔
𝑥𝑓 − 𝑥0 = ∫ 𝑑ℎ
1
. 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 2. 𝐶 +
1
. 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 2 . 𝑘( 2. 𝑚. 𝑔 )2
𝐷𝑂
ℎ𝑓 2 2 𝜌 . 𝑆 . 𝑉2
ℎ0
𝑚. 𝑔
𝑥𝑓 − 𝑥0 = ∫ 𝑑ℎ
1 2. 𝐶 (𝑚. 𝑔)2
. 𝜌 . 𝑆 . 𝑉 𝐷𝑂 + 2. 𝑘.
ℎ𝑓
2 𝜌 . 𝑆 . 𝑉2
10.a) La montée permet à l’avion de gagner son altitude aussi bien que l’avion
perd du poids.
Supposant un vol quasi-stationnaire, et γ ≪ F ou T , et que l’avion est en train de
F ρ
voler dans la stratosphère avec poussée donnée par F = tρ , CSF = CSF t à
t
puissance constante et à coefficient de portance constant. Montrer que l’altitude
varie avec le poids selon la relation :
mg
ρ = ρt
Ft f
Comme l’indique l’énoncé, nous supposons que les conditions de vol sont quasi
stationnaires, d’où :
𝐹𝑡 . 𝜌
𝐹=
𝜌𝑡
𝐹. 𝜌𝑡
𝜌=
𝐹𝑡
𝐹 = 𝑚𝑔. sin(𝛾) + 𝑇
𝑃 = 𝑚𝑔. cos(𝛾)
𝐹 𝑚𝑔. sin(𝛾) + 𝑇
=
𝑃 𝑚𝑔. cos(𝛾)
𝐹 𝑚𝑔. sin(𝛾) 𝑇
= +
𝑃 𝑚𝑔. cos(𝛾) 𝑃
𝐹 𝐶𝑥
= tan(𝛾) +
𝑃 𝐶𝑧
tan(𝛾) ≈ 𝛾 𝑒𝑡 cos(𝛾) = 𝛾
Comme nous l’avons précisé ci-dessus, l’angle 𝛾 est faible devant F ou T donc nous
pouvons le négliger.
𝐹 1
≈
𝑃 𝑓
𝑃
𝐹≈
𝑓
𝑚. 𝑔. cos(𝛾)
𝐹≈
𝑓
𝑚. 𝑔
𝐹≈
𝑓
𝐹. 𝜌𝑡
𝜌=
𝐹𝑡
𝑚. 𝑔
. 𝜌𝑡
𝑓
𝜌=
𝐹𝑡
𝑚. 𝑔
𝜌 = 𝜌𝑡 .
𝐹𝑡 . 𝑓
2 𝐹𝑡 𝑓
𝑉=√
𝜌𝑡 𝑆 𝐶𝑍
2. 𝑚. 𝑔
𝑉2 =
𝜌. 𝑆. 𝐶𝑧
On en déduit :
2. 𝑚. 𝑔
𝑉2 = 𝑚. 𝑔
𝜌𝑡 . . 𝑆. 𝐶𝑧
𝐹𝑡 . 𝑓
𝟐. 𝐹𝑡 . 𝑓
𝑽=√
𝜌𝑡 . 𝑺. 𝑪𝒛
3
f2 2 Ft m0 g
tf − t0 = 1 √ρ S
ln
mf g
t
CSF CZ2
𝐶𝑍 1 𝑚0 𝑔 1 𝑚0 𝑔
𝑡𝑓 − 𝑡0 = 𝑙𝑛 =𝑓 𝑙𝑛
𝐶𝑥 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔
Or :
𝑚. 𝑔
𝑓=
𝑭
𝑚. 𝑔. 𝝆𝒕
𝑓=
𝑭𝒕 . 𝝆
𝑚. 𝑔. 𝜌𝑡
𝑓=
2. 𝑚. 𝑔
𝐹𝑡 . 2
𝑉 . 𝑆. 𝐶𝑧
𝑆. 𝐶𝑧 . 𝜌𝑡
𝑓 = 𝑽𝟐 .
2. 𝐹𝑡
1
𝑓2 2. 𝐹𝑡 𝑆. 𝐶𝑧 . 𝜌𝑡 2
𝑓= 1√ . 𝑚. 𝑔. 𝜌𝑡 . 𝑉
𝑆. 𝜌𝑡 2.
𝐶𝑧 2 𝑓. 𝜌
3
𝑓2 2. 𝐹𝑡 𝑆. 𝐶𝑧 . 𝜌𝑡 . 𝜌 2
𝑓= 1√ . .𝑉
𝑆. 𝜌𝑡 2. 𝑚. 𝑔
𝐶𝑧 2
𝑆. 𝐶𝑧 . 𝜌𝑡 . 𝜌 2
𝑂𝑟 ∶ .𝑉 = 1
2. 𝑚. 𝑔
3
𝑓2 2. 𝐹𝑡
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑓 = 1√
𝑆. 𝜌𝑡
𝐶𝑧 2
Finalement :
1 𝑚0 𝑔
𝑡𝑓 − 𝑡0 = 𝑓 𝑙𝑛
𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔
3
𝑓2 2. 𝐹𝑡 1 𝑚0 𝑔
𝑡𝑓 − 𝑡0 = 1√ . 𝑙𝑛
𝑆. 𝜌𝑡 𝐶𝑆𝐹 𝑚𝑓 𝑔
𝐶𝑧 2
𝟑
𝒇𝟐 𝟏 𝟐. 𝑭𝒕 𝒎𝟎 𝒈
𝒕𝒇 − 𝒕𝟎 = 𝟏 . .√ . 𝒍𝒏
𝑪𝑺𝑭 𝑺. 𝝆𝒕 𝒎𝒇 𝒈
𝑪𝒛 𝟐
b
2
2
ξ= ∫ x(y) c(y) dy
S
0
b
2
2
η= ∫ y c(y) dy
S
0
y
c(y) = cr − (cr − ct ) ∗
b
2
ac
x(y) = c(y) + tan λle ∗ y
c
On sait que :
2 𝑐𝑟 2 + 𝑐𝑟 𝑐𝑡 + 𝑐𝑡 2
𝑐̅ = .
3 𝑐𝑟 + 𝑐𝑡
On a :
2 2
𝑐𝑟 (𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 ) (𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 )2 2
𝑐(𝑦) = 𝑐𝑟 −4 𝑦+4 𝑦
𝑏 𝑏2
𝑏
On intègre selon y qui est compris entre 0 et 2
𝑏 𝑏 𝑏
2 𝑏 4 𝑦2 2 4 𝑦3 2
∫ 𝑐(𝑦)2 𝑑𝑦 = 𝑐𝑟 2 [𝑦]0 2 − (𝑐𝑟 2 − 𝑐𝑟 𝑐𝑡 ) [ ] + (𝑐𝑟 2 − 2𝑐𝑟 𝑐𝑡 + 𝑐𝑡 2 ) [ ]
0 𝑏 2 0 𝑏 3 0
𝑏
2 𝑏 2
2 2
𝑐𝑟 2 2 𝑐𝑡 2
∫ 𝑐(𝑦) 𝑑𝑦 = [𝑐𝑟 − 𝑐𝑟 + 𝑐𝑟 𝑐𝑡 + − 𝑐𝑟 𝑐𝑡 + ]
0 𝑦 3 3 3
𝑏
2 1 𝑏
∫ 𝑐(𝑦)2 𝑑𝑦 = . [𝑐𝑟 2 + 𝑐𝑟 𝑐𝑡 + 𝑐𝑡 2 ]
0 3 2
1 𝑏
𝑆= . (𝑐 + 𝑐𝑡 )
2 23 𝑟
On a donc :
𝑏
2 2 2 .2 1 𝑏 2
∫ 𝑐(𝑦)2 𝑑𝑦 = . [𝑐 + 𝑐𝑟 𝑐𝑡 + 𝑐𝑡 2 ]
𝑆 0 𝑏(𝑐𝑟 + 𝑐𝑡 ) 3 2 𝑟
𝑏
2 2 2
2 𝑐𝑟 2 + 𝑐𝑟 𝑐𝑡 + 𝑐𝑡 2
∫ 𝑐(𝑦) 𝑑𝑦 = .
𝑆 0 3 𝑐𝑟 + 𝑐𝑡
Finalement,
𝑏
2 2
∫ 𝑐(𝑦)2 𝑑𝑦 = 𝑐
𝑆 0
𝑎𝑐
𝑥(𝑦)𝑐(𝑦) = [ 𝑐(𝑦) + tan λle ∗ y] 𝑐(𝑦)
𝑐
𝑎𝑐 2 2
𝑥(𝑦)𝑐(𝑦) = [ (𝑐𝑟 − (𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 )𝑦 2 ] + tan λle [𝑦 𝑐𝑟 − (𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 )𝑦 2 ]
𝑐 𝑏 𝑏
𝑏
𝑎𝑐 𝑏 4 𝑏2 4 𝑏3 𝑏2
∫0 𝑥(𝑦)𝑐(𝑦)𝑑𝑦 =
2 [𝑐𝑟 2 2 − 𝑏 (𝑐𝑟 2 − 𝑐𝑟 𝑐𝑡 ) + 𝑏2 (𝑐𝑟 2 − 2𝑐𝑟 𝑐𝑡 + 𝑐𝑡 2 ) 24] + tan λle [𝑐𝑟 −
𝑐 8 8
2 𝑏3
(𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 ) 24]
𝑏
𝑏
2 𝑎𝑐 𝑏 1 𝑏 𝑐𝑟
∫ 𝑥(𝑦)𝑐(𝑦)𝑑𝑦 = [ (𝑐𝑟 + 𝑐𝑡 )2 + tan λle ( + 𝑐𝑡 )]
0 𝑐 2 3 2 2
D’ou :
𝑏 1 2 𝑏 𝑐𝑟
2 2 𝑎𝑐 3 (𝑐𝑟 + 𝑐𝑡 ) + 2 tan λle ( 2 + 𝑐𝑡 )
𝜉 = ∫ 𝑥(𝑦)𝑐(𝑦)𝑑𝑦 = 4
𝑆 0 𝑐 𝑐𝑟 + 𝑐𝑡
Application numérique :
𝑎𝑐
= 0,258
𝑐
𝑐𝑟 = 2,743 𝑚
𝑐𝑡 = 1,73 𝑚
λle = 16,5°
𝜉 = 1,41429 𝑚
2
𝑦𝑐(𝑦) = 𝑦𝑐𝑟 − (𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 )𝑦 2
𝑏
𝑏
2 𝑏2 2 𝑏3
∫ 𝑦𝑐(𝑦)𝑑𝑦 = 𝑐𝑟 − (𝑐𝑟 − 𝑐𝑡 )
0 8 𝑏 24
𝑏
2 𝑏 2 𝑐𝑟 + 2𝑐𝑡
∫ 𝑦𝑐(𝑦)𝑑𝑦 = ( )
0 8 3
D’où :
𝑏
2 2 8 𝑏 2 𝑐𝑟 + 2𝑐𝑡
𝜂 = ∫ 𝑦𝑐(𝑦)𝑑𝑦 = . ( )
𝑆 0 𝑏(𝑐𝑟 + 𝑐𝑡 ) 8 3
𝑏 𝑐𝑟 + 2𝑐𝑡
𝜂= .
3 𝑐𝑟 + 𝑐𝑡
𝜂 = 2,329 𝑚
a) Quelle poussée sera produite par les moteurs dans cette phase de vol ? calculer
CT et Cm0
T
1
Poussée nécéssaire = . ρ . s . V 2 . CT
2
2 . Poussée nécéssaire
CT =
ρ . s . V2
D’après les questions précédentes (partie 3 et 4), nous savons que Poussée nécéssaire =
4014 N
2 . 4014
CT =
0,38 . 21,55 . 1822
CT = 0,0295
2 . Poussée nécéssaire
CT = = −0,084
ρ . s . V2
T − D − Wr = 0
<=> L−W = 0
<=> M=0
Les peuvent être écrite dans une forme non dimensionnelle, c’est-à-dire :
F
CF =
⃐S
q
F
F .d
Cm =
q S c̅
CT − CD − Cwr = 0
CL − Cw = 0
Cm = 0
On sait que :
D’où :
CT − CD − KCc2 − Cw = 0
XCwy = 0
D’où :
CT = CD + KCc2
CT = 0,0295
Calcul de l'angle d'incidence I : l'angle d'incidence est la somme de deux angles Ii + Ip.
cz
li = 57,3 .
π.λ
cz
α = 57,3 . + 10,5 . CZ + Ih
π .λ
0,39
α = 57,3 . + 10,5 . 0,39 − 2
π . 5,1
N’étant pas sûr de cette première méthode pour le calcul de la poussée des moteurs, je
vais utiliser une autre méthode.
1
M= . ρ . S . c̅ . V 2 . δE
2
2 .M
δE =
ρ . S . c̅ . V 2
2 . 24 448
δE =
0,38 . 21,55 . 2,11 . 182 2
δE = 0,0341
XAC = 20,62
d) Est-ce que l’avion est statiquement stable ? quelle est la marge statique ?
Pour cela, nous allons calculer le moment de tangage afin de voir si cette valeur est
positive, négative ou nulle.
1
M0 = . ρ . V 2 . S . c̅. Cm0
2
1
M0 = . 0,38 . 165,092 .21,55 . 2,11. 0,1
2
M0 = 23 546,42 kg m2
Le moment de tangage est positif. Nous pouvons donc affirmer que l’avion est
statiquement stable.
La marge statique de l'avion est définie comme la distance entre le centre de masse et la
limite de centrage arrière, divisée par la corde moyenne aérodynamique de l'aile.
Xm−Xa
Il s'agit du facteur qui s’exprime aussi en %. Elle mesure la stabilité. Plus grande
c̅
sera la marge statique, plus grand sera le moment de rappel, plus stable sera l'avion
Son centre de gravité est placé à 6,522 m par rapport au nez de l’avion. La plage de
centrage est fixée entre 6,18 m (limite avant) et 6,645m (limite arrière) soit une distance
de 465m.
En relatif, avec la corde aérodynamique moyenne, 𝑐, son centre de gravité varie entre
0.15𝑐 et 0.35 𝑐.
Dans notre cas, Cd0= 0 car nous avons une configuration de symétrie.
𝛼𝐻 = 𝛼 + 𝐼ℎ − 𝜀
D’où :
Puisque nous obtenons un résultat négatif mais très proche de 0, le pilote doit très
légèrement tiré le manche vers le haut.