Compta Generale Lakhouil
Compta Generale Lakhouil
Compta Generale Lakhouil
Enseignant : Mr LAKHOUIL
INTRODUCTION GENERAL
I- Analyse des opérations d'échange de l'entreprise
1- Les opérations d'investissement -financement
2- Les opérations d'exploitation
II- Nécessité et obligation de la tenue de la comptabilité
1- Définition
2- Rôle et utilité économique
3- Obligation de la tenue de la comptabilité
III- L'entreprise et les flux économiques
1°) Les partenaires de l'entreprise
2°) Les flux et leur analyse
IV- Les principes comptables fondamentaux
1- Le principe de permanence des méthodes
2- Le principe de spécialisation ou indépendance des exercices
3- Le principe de continuité d'exploitation
4- Le principe du coût historique
5- Le principe de prudence
6- Le principe de clarté
7- Le principe d'importance significative
CHAPITRE I : LE BILAN
I- Le passif du bilan: les ressources
II- L'actif du bilan: les emplois
III- L'égalité actif = passif
IV- La structure du bilan
1- L'actif du bilan
2- Le passif du bilan
V- Application
CHAPITRE II : LE COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
I- Structure du C.P.C
1- Les opérations d'exploitation
2- Les opérations financières
3- Les opérations non courantes
II- Présentation du C.P.C.
III- Application
CHAPITRE III L'ORGANISATION COMPTABLE: LES TECHNIQUES
D'ENREGISTREMENT COMPTABLE, LES SUPPORTS COMPTABLES
I : Le compte et la partie double
1- Présentation du compte
2- Fonctionnement des comptes
II : L'organisation et les supports comptables
1- Pièce comptable
2- Livre-journal
3- Le grand-livre
4- La Balance
PARTIE I : LES OPERATIONS COURANTES
CHAPITRE IV : LA T .V .A.
I- Mode de calcul
II- Mécanisme de la TV A
III- Principe de comptabilisation
La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engagent l'entreprise sur le court terme.
Exemple : achats de marchandises, ventes de marchandises, règlement des salaires…
D'autres décisions engagent l'entreprise sur le moyen terme et le long terme. On parle alors de
décisions stratégiques.
Exemple : Choix de produits, prix, distribution, communication, organisation humaine et matérielle.
Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à
l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. La comptabilité générale
est un de ces outils.
Une entreprise est un organisme financièrement indépendant qui produit des biens et services afin de
répondre aux besoins d'une demande c'est-à-dire un marché. Elle entretient un ensemble de relations
avec les agents qui lui sont externes. Ces relations sont appelées des opérations d'échange.
Les opérations effectuées par l'entreprise sont de plusieurs types: (achats et ventes de marchandises,
acquisition et cession de machines, paiement des impôts...). Elles peuvent être regroupées en deux
catégories :
- Les opérations d'investissement -financement ;
- Les opérations de l’exploitation
La comptabilité est une technique destinée à enregistrer les divers flux caractéristiques de l’activité de
l’entreprise. A partir de ces enregistrements systématiques, elle pourra établir périodiquement et au
moins une fois par an des documents de synthèse décrivant l'activité de la période et la situation qui
en découle.
La comptabilité répond à un besoin juridique dans la mesure où sa tenue est une obligation légale qui
résulte à la fois des dispositions du droit comptable et de celles du droit fiscal. L'article 1er de la loi n°
9-88 dispose en effet que « toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens
du code de commerce est tenue de tenir une comptabilité... ». De même que la loi n° 30-85 relative à la
T.V.A., la loi n° 24-86 relative à l’ I.S. et la loi n° 17-89 relative à 1'.I.R. imposent aux assujettis des
obligations d'ordre comptable telles que la tenue d'une comptabilité régulière.
Salariés Travail
Salaires
Paiement
Biens et services
Prêts ENTREPRISE
Banques Clients
Remboursements
Encaissement
De sortie
Les flux
physiques
Internes
Matières Stock de
premières Matières
Ateliers de Stock de
Production Produits
Fournitures Stock de
Finis
fournitures Produits
finis
Services
…………….
Flux externes Flux internes Flux externes
b) Les flux monétaires
Les paiements effectués entre l'entreprise et ses partenaires constituent des flux monétaires.
Les flux monétaires peuvent être classés en :
- flux monétaires contrepartie des flux physiques externes,
- flux monétaires de financement
Flux monétaires
D’entrée
De financement
De sortie
Ces flux apportent des ressources de financement à l'entreprise. Ils n'ont pas de contrepartie physique.
LES FLUX MONÉTAIRES DE FINANCEMENT. EXEMPLES
Les apports des propriétaires de l'entreprise. Les apports en capital constituent des
flux de financement qui entrent dans
l'entreprise.
Les prélèvements des propriétaires de l'entreprise Les prélèvements sont des flux de
financement qui sortent de l'entreprise.
Sept principes comptables sont retenus par le. Code Général de Normalisation Comptable (C.G.N.C.).
Le respect de ces principes ainsi que des règles contenues dans la Norme Générale Comptable
(N.G.C.) est une condition essentielle pour obtenir l'image fidèle de la situation patrimoniale, de la
situation financière et des résultats de l'entreprise. L'objectif visé étant l'amélioration de l'information
comptable au niveau interne et au niveau externe. Ces principes sont les suivants :
5- Le principe de prudence
En application de ce principe, les produits ne sont comptabilisés que s'ils sont certains et
définitivement acquis à l'entreprise. En revanche, les charges sont à prendre en compte en comptabilité
dès lors qu'elles sont probables.
6- Le principe de clarté
En vertu de ce principe, l’entreprise doit éviter d’opérer des compensations entre différentes
opérations comptables qui doivent être inscrites dans les comptes et sous les rubriques appropriés.
L'application de ce principe impose à l'entreprise d'organiser sa comptabilité, d’enregistrer ses
opérations et de présenter ses états de synthèse conformément aux prescriptions du C.G.N.C.
Pour fonctionner, toute entreprise doit disposer d'un ensemble de ressources, parmi ces ressources, on
peut citer: les capitaux propres, les emprunts, les dettes envers les fournisseurs…Grâce à ces
ressources, l’entreprise va effectuer des emplois. Parmi ces emplois, on peut citer: les constructions, le
matériel, le mobilier de bureau, les stocks de matières premières ou de marchandises, ...
L'ensemble des ressources et des emplois est regroupé dans un tableau qui s'appelle bilan.
Le bilan est un tableau représentatif de la situation patrimoniale d'une entreprise à une date donnée.
Il comporte deux colonnes; la colonne droite s'appelle passif (ressources) et la colonne gauche est
appelée actif (emplois).
L'approche économique du bilan consiste à dire que le PASSIF représente les ressources de
l'entreprise et que l'ACTIF représente les emplois.
BILAN AU 31/12/N
EMPLOIS RESSOURCES
L'approche juridique du bilan est une approche en terme de patrimoine. Le PASSIF représente ce que
doit l'entreprise (Dettes au sens large) ; l'ACTIF représente ce que possède l'entreprise (Biens et
Droits).
BILAN AU 31/12/N
BIENS & DROITS DETTES (au sens large) (1)
TOTAL DES BIENS & DROITS = TOTAL DES DETTES (au sens large)
(1) il s'agit de toutes les obligations envers les Tiers. C'est ainsi que les capitaux propres représentent
une dette permanente de l'entreprise vis à vis des propriétaires associés. L'entreprise est débitrice de
l'obligation de restituer ces capitaux aux associés en cas de liquidation.
Le passif et l'actif d'un bilan décrivent à la date d'établissement de ce bilan la situation de l'entreprise
vue sous la double optique des ressources (passif) et des emplois (actif). Donc total des ressources =
total des emplois.
Passif = Actif
Ainsi le bilan doit être équilibré par construction. A tout moment dans l'entreprise, le total des
ressources est égal au total des emplois.
Le bénéfice de l'exercice (ressource interne) apparaît au côté droit du bilan précédé d'un signe (+) 1.
La perte (emploi définitif) ; diminution des ressources apparaîtra également au coté droit du bilan
précédé d'un signe (-).
N.B. : Le bénéfice ou la perte sont le résultat de l'exploitation de l'entreprise au cours d'un exercice
donné. Lorsque le bilan est établi à la date de création, il est dit alors « bilan d'ouverture » ;
l'exploitation n'ayant pas encore commencé, il n'y a ni bénéfice ni perte. Un bilan d'ouverture est
obligatoirement équilibré.
1- L'actif du bilan
On distingue :
2- Le passif du bilan
Exercice :
Deux associés lors de la création de leur SARL ont réalisé les opérations suivantes :
- Leurs apports portent sur :
Des fonds de 200000 Dhs 80% déposé en banque et le reste en caisse (5141, 5161,
1111)
Une voiture de tourisme estimée à 120000 (2340, 1111)
Du mobilier de bureau d’une valeur de 80000 (2351, 1111)
- Règlement des frais de notaire 6000 par chèque (2111, 5141)
- Règlement des frais de publicité légale 500 Dhs en espèces (2117, 5161)
- Acquisition d’un fonds de commerce 150000 Dhs dont 20% est relatif à des marchandises
contre chèque. (3111, 2230, 5141)
- L’entreprise a contracté un emprunt auprès de la BMCE d’un montant de 250000 Dhs sur 5
ans. (1481, 5141)
- Acquisition de Matériel informatique 65000 Dhs contre chèque (2355, 5141)
- Acquisition d’un Photocopieur 5000 Dhs en espèces. (2352, 5161)
Le bilan fournit une information continue sur les variations des éléments du bilan et permet ta
détermination du résultat global. Cependant, d'un point de vue gestion, il est utile de connaître les
causes de la formation de ce résultat. Cette information nécessaire et complémentaire est donnée par
un document appelé Compte de Produits et Charges (C.P.C.).
I- Structure du C.P.C
Résultat d’exploitation
Résultat financier
RE + RF = Résultat courant
Activité non courante
Le C.P.C. est subdivisé en trois parties distinctes qui reprennent les opérations d'exploitation, les
opérations financières et les opérations non courantes.
Ce niveau constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.
A- Les charges d’exploitation : Elles enregistrent toutes les opérations réalisées dans le cadre d'un
exercice pour acheter les biens à revendre ou à transformer des services tels que le travail des
salariés, les taxes payées à l'Etat, le service bancaire, le transport,...
B.: Les produits d'exploitation : Ils correspondent à toutes les opérations d'exploitation effectuées
par l'entreprise durant un exercice, ils ont pour origine :
- La vente de marchandises ou de produits fabriqués par l'entreprise
- La fourniture de service à des tiers
- L'encaissement de subventions émanant des pouvoirs publics ou de tiers en liaison avec
l'objet social de l'entreprise.
Résultat d'exploitation = produits d'exploitation - charges d'exploitation
Au 31 décembre 2009, en fin d'exercice, les produits et les charges de l'entreprise SOFRA se
présentent ainsi :
I - Produits d’exploitation
Ventes de marchandises 1700 500 DH
II - Charges d’exploitation
Achats d'emballages 23 500 DH
Droits d'enregistrement et de timbre 11 200 DH
Achats de marchandises 640 000 DH
Déplacements, missions et réception 82 500 DH
Achats de fourniture non stockables 250 000 DH
Frais postaux 36 800 DH
Locations versées 78 000 DH
Transport sur achat 49 000 DH
Services bancaires 12 000 DH
Taxe d'édilité 16 200 DH
Charges de personnel 35 000 DH
III - Résultat d’exploitation = I - II 466 300 Dhs
IV - Produits financiers
Escomptes obtenus 2 100 DH
Produits des titres de participation 3 400 DH
V - Charges financières
Escomptes accordés 2 000 DH
Charges d'intérêt 26 400 DH
VI - Résultat financier = IV - V - 22 900 Dhs
VII – Résultat courant = III + VI 443 400 Dhs
VIII – Produits non courants
Dons non courants reçus 1 000 DH
IX – Charges non courantes
Pénalités et amendes 600 DH
X – Résultat non courant = VIII – IX 400 Dhs
Exemple: Au 01-01-2009, l'entreprise X vient d'être créée. Son bilan d'ouverture est le suivant :
Le 02-01, l'entreprise X achète 3.000 dhs de mobilier de bureau par chèque bancaire. Quel est l'effet
sur le bilan ?
* Les immobilisations corporelles devraient augmenter de 3.000
* La banque devrait baisser du même montant
Des dizaines, voire des centaines d'autres opérations auront la même conséquence sur la situation de
l'entreprise et partant sur son bilan.
Dans la réalité, il est impossible de construire après chaque opération réalisée par l’entreprise un
nouveau bilan qui traduirait la nouvelle situation de l'entreprise ; d'où la nécessité d'éclater le bilan et
le CPC en comptes.
Les variations de chaque élément du bilan et du CPC sont traitées à part, dans ce qu'on appelle le «
compte ».
1- Présentation du compte
Le compte est un tableau qui permet d'inscrire les opérations réalisées par une entreprise.
Comme pour le bilan, par convention, le côté gauche du compte est réservé aux emplois, le
côté droit aux ressources.
Le côté gauche s'appelle « débit », le côté droit s'appelle « crédit ». La différence entre le total débit et
le total crédit s'appelle « solde ».
Pour chaque période, le compte doit faire ressortir le solde au début de la période, le total des
mouvements débit et crédit de la période et le solde en fin de période.
Débit Crédit
Date Libellés Sommes Date libellés Sommes
Date de Intitulé de Montant de Date de Intitulé de Montant de
l’opération l’opération l’opération l’opération l’opération l’opération
- les comptes de situation inscrits au bilan et qui comprennent tous les comptes compris dans les
classes 1 à 5 du plan comptable.
- les comptes de gestion inscrits au CPC regroupés dans les classes 6 et 7 du Plan comptable.
Comme on l'a déjà vu, chaque opération comptable de l'entreprise traduit une ressource et un emploi.
Les ressources sont inscrites au crédit du compte et les emplois au débit du compte.
Les ressources sont constituées par les fonds reçus des associés, les emprunts obtenus, les crédits
accordés par les tiers, les ventes réalisées... ; on peut donc considérer comme ressources les comptes
du passif et de produits.
Les emplois sont constitués par les acquisitions d'équipement, les achats de marchandises, les salaires
payés…
Débit Crédit
Augmentation de l’actif Baisse de l’actif
Augmentation des charges Baisse des charges
Les comptes d'actif et de charges sont débités quand on considère que l'opération fait augmenter l'actif
et les charges de l'entreprise. Ils sont crédités quand l'opération fait baisser l'actif et les charges.
Les comptes du passif et des produits sont crédités quand on considère que l’opération fait augmenter
le passif et les produits de l’entreprise.
Ils sont débités quand l’opération fait baisser le passif et les produits de l'entreprise.
Il s'agit là d'une opération comptable qui fait intervenir trois comptes: un compte de produits et deux
comptes d'actif.
D caisses C
SI: 20.000 5000
7000 10000
2000 800
650
3500
2500
29000 22450
SD : 6550
Pour enregistrer les opérations comptables, on doit normalement respecter le cheminement suivant :
Pièces comptables
Livre journal
Grand-Livre
Balance
Etats de synthèses (Bilan-CPC)
1- Pièce comptable
Est un document qui sert de base à la circulation de l'information comptable (facture, chèque…)
2- Livre-journal
Est un registre dans lequel les opérations effectuées par l'entreprise sont enregistrées par l'entreprise.
Chronologiquement. Il constitue la mémoire comptable
Date de l’opération
N° de compte Intitulé des comptes débités Sommes Sommes
débit crédit
Intitulé des comptes crédités
Libellé de l’opération
Exemple :
Le 01-09-09 Ventes de marchandises 20000 dhs, ¾ par chèque, ¼ en espèces, Fac n° F10
Le 05-09-09 Retrait de la banque pour alimenter la caisse 2000, bordereau de retrait de la
banque n°50
Le 10-09-09 Acquisition d’un micro-ordinateur par chèque 10560, chèq. N° 1366
Le 15-10-09 Achats de marchandises à crédit 5000
01-09
5141 Banques 15000
5161 Caisses 5000
7111 Ventes de marchandises 20.000
Facture F10
05-09
5161 Caisses 2000
5141 Banques 2000
Bordereau n°50
10-09
2355 Matériel informatique 10560
5141 Banques 10560
Chèque n°1366
15-09
6111 Achats de marchandises 5000
4421 Fournisseurs 5000
Recouvrement des créances
Remarquerons que le total débit est toujours égal au total crédit. Le livre journal permet de vérifier que
le principe de la partie double est respecté.
* Comptes de la classe 4
D 4411fournissuers C
5000
Total mvts débit 5000
SC : 5000
Total débit 5000 Total crédit 5000
* Comptes de la classe 5
D 5141 Banques C
15000 2000
10560
Total mvts débit 15000 Total mvts débit 12560
SC : 2440
Total débit 15000 Total crédit 15000
D 5161 caisses C
2000
5000
Total mvts débit 7000
SD : 7000
Total débit 7000 Total crédit 7000
* Comptes de la classe 6
D 6111 achats de marchandises C
5000
Total mvts débit 7000
SD : 5000
Total débit 5000 Total crédit 5000
* Comptes de la classe 7
D 7111 ventes de marchandises C
20000
La balance des comptes constitue le prolongement du grand-livre. En effet, les informations du grand-
livre sont reprises, selon un classement ordonné, en fonction de la numérotation du plan comptable, de
tous les comptes qui figurent au grand-livre
Pour chaque compte, il s'agit de reprendre le solde initial, les mouvements débit et crédit de la période
et le solde final
Exemple :
Total des soldes débiteurs de début période = Total des soldes créditeurs de fin de
période
Total des mouvements débits de la période
Total des mouvements crédits de la période
Total des soldes débiteurs de fin de période = Total des soldes créditeurs de fin de
période
CHAPITRE IV : LA T .V .A.
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect appliqué sur les dépenses d'un consommateur, c'est-
à-dire que lors d'une opération d'achat de biens ou service, le consommateur verse sans s'en
apercevoir cette taxe au vendeur. Celui-ci la reversera à son tour à l'Etat.
I- Mode de calcul
La TV A est calculée en appliquant au prix de vente hors taxe (MT) le taux prévu par la loi. La TV A
est ajoutée au prix de vente hors taxe pour donner le prix toute taxe comprise (TTC) qui correspond au
montant à payer par le client. . Montant de la TV A = Prix HT x taux de TV A Montant TTC = Prix
HT + TV A
= Prix HT + Prix HT x taux de TV A
= Prix HT (I + taux de TV A)
Prix HT = Montant TTC/ 1 +taux de TV A
II- Mécanisme de la TV A
La TVA ne constitue ni une charge ni un produit pour l'entreprise assujettie. Cette dernière joue en
effet le rôle d'intermédiaire entre l'Etat et le consommateur final qui supporte en dernier lieu la TVA.
En effet, les entreprises assujetties facturent cette taxe à leurs clients à l'occasion des opérations de
ventes imposables. Ces mêmes entreprises effectuent des opérations d'achats et paient la TV A à leurs
fournisseurs. Les entreprises reversent à l'Etat non pas l'intégralité de la TV A qu'elles ont collectée
lors de leurs opérations de vente, mais sous déduction de la TV A acquittée lors des opérations d'achat.
Les ventes avec TVA engendrent des recettes de TVA facturée qu'il faudra reverser à l'Etat; elle
constitue donc une dette envers l'Etat à enregistrer au crédit du compte :
4455 Etat- TVA facturée.
Les achats avec TVA engendrent pour l'entreprise des dépenses de TVA qui seront déduites de la TVA
facturée. C'est donc une créance sur l'Etat appelée TVA récupérable à noter au débit du compte :
3455 Etat TVA récupérable. Ce compte est subdivisé en deux comptes divisionnaires 34551 Etat TV
A récupérable sur les immobilisations 34552 Etat TVA récupérable sur les charges
La TV A à verser par l'entreprise à l'Etat (TVA due) est la différence entre la TVA Facturée et la TVA
récupérable.
TV A due = TV A facturée -TV A récupérable
Enfin de période, suivant déclaration mensuelle ou trimestrielle, trois cas peuvent se produire :
- La TVA facturée est supérieure à la TVA récupérable, l'entreprise doit verser le reliquat à
l'Etat: elle a une dette envers l'Etat à noter au crédit du compte 4456 Etat TV A due.
- La TVA facturée est inférieure à la TVA récupérable, l'entreprise a un crédit de TV A à
reporter sur la déclaration suivante. On utilise le compte 3456 Crédit de TV A.
- La TVA facturée est égale à la TVA récupérable, il n'y a ni crédit de TV A ni TV A due.
En respectant la règle de décalage d'un mois qui ne concerne pas les immobilisations et qui signifie
que le droit à déduction ne prend naissance qu'à l'expiration du mois qui suit celui du paiement total ou
partiel des factures, la TV A due devient :
TV A due au titre du mois M = TV A facturée du mois M -TV A récupérable sur les immobilisations
du mois M -TV A récupérable sur les charges du mois M-l
V- Exemple
Une entreprise commerciale a réalisé durant les mois de janvier, février et mars les opérations
suivantes :
TAF : Déterminer les TVA dues au titre des mois de Février et mars (Taux 20%)
L'entreprise ABC a réalisé en octobre des ventes d'une valeur de 400000 DH HT. Elle a acheté
également un ordinateur d'une valeur de 10 000 DH RT, ainsi que des matières premières dont la
valeur s'élève à 150000 DR TTC.
Durant le mois de septembre, elle a acheté des matières premières pour 180 000 DR TTC.
Travail demandé: Sachant que le taux de TV A est de 20%, déterminer la TVA due au titre du
mois d'octobre.
I- Vocabulaire
Facture: Document à la base de tout enregistrement comptable concernant une opération d'achat ou de
vente, Cet écrit constate le montant que le client DOIT au fournisseur, ce qui explique que l'on
emploie souvent le terme de facture de "DOIT".
Facture d'avoir: La facture d'avoir est un écrit par lequel le fournisseur reconnaît devoir une certaine
somme à son client à raison d'un retour de marchandises ou de l'octroi d'une réduction.
Réductions commerciales :
Réductions financières: l'escompte: Réduction de prix accordée pour paiement comptant ou avant le
terme normal d'exigibilité.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : Impôt indirect sur la consommation. L'entreprise assujettie à la
TVA calcule et facture la TVA à son client, pour le compte de l'Etat.
La TVA est un pourcentage du prix de vente hors taxe.
Voir le chapitre suivant sur la T.V.A.
Settat le 12/02/09
Référence de la facture
Facture 56/08
Les réductions commerciales qui figurent sur la facture ne sont pas comptabilisées
distinctement. On enregistre seulement le NET COMMERCIAL dans le compte d'achat
ou de vente concerné.
Les réductions financières (escompte) sont toujours comptabilisées. Elles représentent un
produit financier pour l'acheteur, et une charge financière pour le vendeur.
Les réductions commerciales autres que celles figurant sur la facture initiale font l'objet d'un avoir,
elles sont comptabilisées :
Chez le vendeur dans les comptes 7119 et 7129 de Rabais, remises et ristournes accordés par
l'entreprise, (il s'agit d'une diminution des produits)
Chez l'acheteur dans les comptes 6119, 6129 et 6149 de Rabais, remises et ristournes obtenus (il s'agit
d'une diminution des charges).
Les retours de marchandises sont enregistrés en sens inverse dans les comptes qui avaient enregistrés
l'opération initiale de facturation.
Exemple d’application :
Une entreprise qui veut livrer sa marchandise peut le faire soit par ces propres moyens de transport,
soit en recourant au services d’un tiers spécialisé dans le transport (CTM, SDTM, Aman…).
Dans le premier cas, l’entreprise facture le transport avec la marchandise vendue en tant que produit
accessoire, alors que dans le second cas, l’entreprise supporte la charge de transport (sur vente) qu’elle
récupère auprès du client.
Les règlements contre chèque présentent la spécificité que l’entreprise crédit la banque dès qu’elle
donne un chèque alors que lorsqu’elle reçoit un chèque le compte banque n’est débité que lorsqu’elle
reçoit l’avis de crédit de la banque.
Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé au cours du mois de novembre les opérations suivantes :
- Le 10-11-2003 Achat de 24000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F56) contre chèque
N°12546
- Le 12-11-2003 Vente de 15000 Dhs HT de Marchandises (Facture F851) contre chèque
N°56875
- Le 13-11-2003 SMH Télécom dépose le chèque N°56875 en banque (Bordereau 450)
- Le 16-11-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 410) relatif au chèque déposé en
banque, avec une commission de 20 Dhs.
Frs 10-11-03
SMH
Facture : F56 Chez le client SMH Télécom
Marchandises 20000,00
TVA 20% 4000,00 6111 Achats de marchandises 20000,00
Net à payer 24000,00 3455 Etat, TV A récupérable 4000,00
5141 Banque 24000,00
Le 16-11-2003
5141 Banque 17978,60
6147 Service bancaire (commission) 20,00
34552 Etat TVA rec/chg (7%) 1,40
51112 Chèque à l’encaissement 18000,00
Les règlements entre entreprises se font dans la majorité du temps avec des facilités de paiement (à
crédit). Les crédits entre entreprises sont souvent matérialisés par des effets de commerce.
1- Définition :
On distingue deux types d’effets de commerce : la lettre de change et le billet à ordre. La distinction
entre ces deux effets de commerce est importante et a un impacte sur leur comptabilisation.
La lettre de change est un écrit par lequel le créancier (tireur) donne l’ordre à son débiteur (tiré) de
payer à une date fixée à l’avance (échéance) une somme donnée à un tiers désignée (Bénéficiaire).
Le billet à ordre est un écrit par lequel un souscripteur (débiteur) s’engage à payer une somme donnée
à son créancier, à une date convenue.
Exemple :
- Le 02-12-2003 l’entreprise SOPACO réalise un achat de 30000 Dhs de Marchandises TTC
auprès de son fournisseur ALAMI (Facture F656). SOPACO en règlement de sa facture signe
un billet à ordre (BO-1) sur deux mois.
- Le 15-12-2003 l’entreprise SOPACO réalise un achat de 50000 Dhs HT de Marchandise
auprès de son fournisseur ALAMI (Facture F657)
- Le 16-12-2003 ALAMI, en règlement de la facture F657 lui adresse une lettre de change (LC-
1) sur 90 jours pour acceptation.
- Le 18-12-2003 SOPACO retourne à ALAMI la lettre de change LC-1, signée et acceptée.
A l’échéance les effets de commerce doivent être encaissés. Pour ce faire, soit que l’entreprise le remet
au client contre paiement de sa créance, soit que l’entreprise le remette à sa banque pour encaissement,
ce dernier cas étant le plus courant.
Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé les opérations suivantes :
- Le 10-02-2003 vente de 12000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F58) au client ALAMI.
- Le 12-02-2003 SMH adresse à son client ALAMI une lettre de change LC-3 pour acceptation
en guise de règlement de la facture F58 (échéance 60 jours).
- Le 13-02-2003 le client retourne à SMH la lettre de change signée.
- Le 12-04-2003 SMH Télécom dépose la lettre de change LC-3 à la banque (Bordereau 45)
pour encaissement.
- Le 16-04-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 41) relatif à la lettre de change
déposée en banque, avec une commission de 20 Dhs.
Chez le vendeur SMH
Le 10-02-2003
3421 Client 12000,00
7111 Ventes de marchandises 10000,00
4455 Etat, TVA facturée 2000,00
Le 12-02-2003
Aucune écriture comptable
Le 13-02-2003
3425 Client Effet à recevoir 12000,00
3421 Client 12000,00
Le 12-04-2003
51132 Effet à l’encaissement 12000,00
3425 Client Effet à recevoir 12000,00
Le 16-04-2003
5141 Banque 11978,60
6147 Service bancaire 20,00
34552 Etat TVA rec/chg (7%) 1,40
51132 Effet à l’encaissement 12000,00
4- Remise à l’escompte :
Les effets de commerce présentent l’avantage de pouvoir être transformés en liquidité, avant son
échéance, dans le cas ou l’entreprise le souhaite. D’une part l’entreprise peut les endosser à ces
propres créanciers et d’autre part, elle peut les escompter auprès de sa banque. Dans ce dernier cas
l’entreprise contracte un crédit à court terme (= échéance) en donnant à sa banque l’effet de commerce
en guise de garantie.
Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé les opérations suivantes :
- Le 10-02-2003 vente de 36000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F58) au client ALAMI.
- Le 12-02-2003 SMH adresse à son client ALAMI une lettre de change LC-3 pour acceptation
en guise de règlement de la facture F58 (échéance 60 jours).
- Le 13-02-2003 le client retourne à SMH la lettre de change signée.
- Le 18-02-2003 SMH Télécom dépose la lettre de change LC-3 à la banque (Bordereau 46)
pour négociation d’un escompte.
- Le 20-02-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 42) relatif à la lettre de change
déposée en banque, avec une commission de 20 Dhs et des intérêts de 300 Dhs.
Le 13-02-2003
3425 Client Effet à recevoir 36000
3421 Client 36000
Le 18-02-2003
Le 20-02-2003
5141 Banque 35657,60
6311 Intérêts des emprunts et dettes 300,00
6147 Services bancaires 20,00
34552 Etat TVA rec/chg 22,40
5520 Crédit d’escompte 36000,00
Le 10-04-2003
5520 Crédit d’escompte 36000,00
3425 Client Effet à recevoir 36000,00
Le personnel travaillant dans une entreprise peut être de plusieurs catégories ; un personnel permanent,
occasionnel, intermittent… La comptabilisation des différentes rémunérations qui leurs sont versées
varient en fonction du statut du personnel concerné. Notre propos dans ce chapitre est de traiter les
rémunérations versées au personnel permanent des entreprises.
Le salaire perçu par le personnel est un salaire net d’un ensemble de retenues que l’employeur à
l’obligation d’effectuer.
Salaire net = Salaire brut - Retenues
I- Calcul de la CNSS
Les cotisations à la CNSS sont obligatoires pour l’ensemble du personnel de l’entreprise. Elles se
divisent en deux parts ; la part salarial à retenir sur le salaire de l’employé et la part patronale versée
par l’employeur.
1- La part salariale
La cotisation à la CNSS prélevée sur le salaire de l’employé est calculée au taux de 4,29% du salaire
brut plafonné à 5000 Dhs.
Exp : Salaire brut = 3500 Dhs => CNSS = 3500 x 4,29% = 150,15 Dhs
L’employeur a la charge de verser à la CNSS une part patronale calculée sur la masse salariale globale
de sont entreprise. On distingue trois cotisations diverses :
Le 01-02-2009
4432 Rémunération due au personnel (Net) 26260,00
5161 Caisse 26260,00
Règlement des salaires
Le 29-02-2009
44525 Etat IGR 4890,00
4441 CNSS (PP + PS) 2230,00
4443 Caisses de Retraite 980,00
5141 Banque 8100,00
Versement des retenues et de la PP
Cette partie met en évidence la démarche pratique d’établissement des états de synthèse, dans le
respect de la loi comptable tout en reprenant les compétences acquises dans les modules précédents.
Etapes de déroulement des activités d’apprentissage
Identifier le schéma général des travaux de fin d’exercice avec rappel des principes comptables
fondamentaux justifiant ces travaux dans l’objectif de l’image fidèle.
Constater les dépréciations de l’actif immobilisé (amortissement ou provision)
Constater les dépréciations de l’actif circulant et de la trésorerie
Constater les provisions pour risques et charges
Régulariser les comptes de charges et de produits
Passer les écritures de regroupement et de détermination du résultat
Etablir les états de synthèse
Procéder à la clôture des comptes
Procéder à la réouverture des comptes
Etudes de cas de synthèse
Sommaire
VIII. L’amortissement des immobilisations
IX. Les cessions d’immobilisations
X. Les provisions pour dépréciation (PPD)
o Les provisions pour dépréciation de l’actif
o Les provisions pour risques et charges
XI. La régularisation des comtes de charges et de produits
Régularisation des comptes de charges
Régularisation des comptes de produits
XII. Les états de rapprochement bancaire
XIII. La comptabilisation des stocks
XIV. Etablissement des états de synthèses
o Le Bilan
o Le compte de résultat CPC
o L’Etat des Soldes de Gestion ESG
o Le Tableau de Financement TF
o L’ETIC
Avant d’établir le bilan, il est nécessaire de procéder à un inventaire des éléments actifs et passifs de l’entreprise. Cet
inventaire consiste à :
Dénombrer les éléments de l’actif et du passif,
Evaluer ces éléments c’est à dire leur donner une valeur réelle exprimée en monnaie nationale (dirham).
2° - rappel des principes comptables fondamentaux :
1. Continuité d’exploitation
2. Permanence des méthodes.
3. Coût historique
4. Spécialisation des exercices
5. Prudence
6. Clarté
7. Importance significative
Il faut rappeler que tous ces principes doivent converger vers l’objectif de l’image fidèle de :
La situation financière de l’entreprise
Son patrimoine
Ses résultats.
C’est dans cet objectif justement que l’on procède aux travaux d’inventaire.
La balance à une date donnée (avant inventaire) ne donne qu’une vue d’ensemble imparfaite de la gestion et de la
situation du fait que :
les comptes de gestion ne correspondent pas exactement à l’exploitation de l’exercice
Les comptes de bilan ne reflètent pas nécessairement la réalité économique.
36
2° Régularisations pour redressements :
L’établissement des états de synthèse suppose donc des régularisations préalables des comptes de gestion dans le but
de déterminer le résultat exact en respectant les étapes suivantes :
Opérations de l’exercice
Vérifier et évaluer
les éléments de
Inventaire extra-comptable l’actif et du passif
notamment les
stocks
Régularisations et redressements des comptes
37
LA DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS
Préambule :
Les immobilisations sujettes à dépréciation font l’objet à la fin de l’exercice, à des corrections de valeur qui prennent
la forme d’amortissements et/ou de provisions pour dépréciation à inscrire aux comptes portant la racine 28 et/ou
29.
Les comptes d’immobilisations pouvant faire l’objet d’une dépréciation appartiennent aux rubriques :
21- Immobilisations en non-valeurs
22 – Immobilisations incorporelles
23 – Immobilisations corporelles
24/25 – Immobilisations financières
I – Définitions
L’amortissement est la constatation comptable de la baisse de valeur des immobilisations se dépréciant avec le
temps (usure), l’usage (facteur physique) ou le progrès technologique (obsolescence).
La dépréciation est calculée forfaitairement d’après les taux d’amortissement en usage.
L’amortissement est une technique de renouvellement des immobilisations (reconstitution du capital)
L’amortissement permet de répartir le coût d’un élément d’actif immobilisé sur sa durée probable de vie.
Terminologie
Valeur d’entrée (VE) : coût d’acquisition ou de production de l’immobilisation hors taxes récupérables.
Annuité d’amortissement (A) : montant de l’amortissement pratiqué annuellement.
Durée de vie (d) :
- Durée de « vie probable » : appréciée en fonction de facteurs physiques (usure) ou économiques
(obsolescence).
- Durée d’utilisation « propre » à l’entreprise (qui peut être inférieure à la durée de vie) choisie en fonction de
sa politique ou de sa stratégie de renouvellement des immobilisations.
Taux d’amortissement : nombre d’années d’utilisation exprimé en pourcentage.
t = 100 / nombre d’années
Si durée de vie = 20 ans, t = 100/20 = 5 %
Amortissements cumulés (AC) : total des amortissements pratiqués depuis l’acquisition des immobilisations.
Valeur nette d’amortissement (VNA) : différence, à une date donnée, entre la valeur d’entrée et les
amortissements cumulés.
Plan d’amortissement : tableau préétabli qui donne pour chaque immobilisation, l’amortissement annuel, les
amortissements cumulés et la valeur nette d’amortissement à la fin de chaque exercice (VNA).
Exemple :
Une entreprise a acheté le 1/1/2005 un camion au prix de 200 000 DH. Elle prévoit pour ce camion une durée
probable d’utilisation de 5 ans.
Etablissons le plan d’amortissement de cette immobilisation.
38
Solution :
Plan d’amortissement
Base de calcul Amortissements
Années Taux Annuité VNA
(VE) cumulés
2005 200000 20 % 40000 40000 160000
2006 200000 20 % 40000 80000 120000
2007 200000 20 % 40000 120000 80000
2008 200000 20 % 40000 160000 40000
2009 200000 20 % 40000 200000 40000
Remarque : il existe des taux spéciaux pour certaines catégories d’activités : industries hôtelières, exploitations
minières etc.
Rappel :
Le chiffre 8 en deuxième position indique un compte d’amortissement quand ce compte appartient à la classe 2.
Exemples :
2321 bâtiments 28321 Amortissements des bâtiments
2340 Matériel de transport 28340 Amortissement du matériel de transport
39
VI Les systèmes d’amortissement :
L’amortissement dégressif :
L’amortissement accéléré :
L’amortissement exceptionnel des immobilisations :
1 – Définition :
Les provisions correspondent à des charges incertaines (probables) quant à leur montant, elles sont constatées en
vertu du principe de prudence.
Elles sont nées au cours de l’exercice et sont comptabilisées en fin d’exercice pour que le résultat obtenu aussi
exact que possible (objectif d’image fidèle).
Il y a trois types de provisions :
Pour dépréciation de l’actif (immobilisations, actif circulant, trésorerie)
Provisions pour risques et charges (durables ou momentanées)
Provisions réglementées (dont provisions pour amortissements dérogatoires,)
II – Types de PPRC :
Le PCGE prévoit deux types :
Durables : délai prévu de réalisation supérieur à 12 mois à la date de clôture de l’exercice. Il s’agit des comptes de la
rubrique 15.
Momentanées : délai prévu de réalisation inférieur ou égale à 12 mois à la date de clôture de l’exercice : Comptes de la
rubrique 45 (passif circulant).
40
29 - PPD des immobilisations
292 – PPD des immobilisations incorporelles
293 – PPD des immobilisations corporelles
294/95 – PPD des immobilisations financières
PPD de l’actif
39 – PPD des comptes de l’actif circulant
391 – PPD des stocks
394 – PPD des créances de l’actif circulant
395 – PPD des TVP
59 – PPD des comptes de trésorerie
41
CH VI – REGULARISATION DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS
Cette régularisation est indispensable en vertu du principe de la spécialisation des exercices, qui veut qu’un
exercice comptable ne supporte que les charges et les produits qui le concernent et ceux-là seulement.
La régularisation concerne aussi bien les charges que les produits. Quatre cas sont à envisager :
Charges à Produits à
payer recevoir
Produits
Charges
Charges Produits
constatées constatés
d’avance d’avance
A – Charges à payer :
On constate à la fin de l’exercice, que des charges, imputables au dit exercice, n’ont pas été comptabilisées faute de
pièces justificatives. Il convient de les enregistrer au débit des comptes intéressés par le crédit de l’un des comptes
de régularisation suivants :
42
II – Régularisation des comptes de produits :
A – Produits à recevoir :
Certains produits liés à l’exercice qui s’achève n’ont pas été comptabilisés faute de pièces justificatives. Ils doivent
être enregistrés comme suit :
ETATS DE RAPPROCHEMENT
Le compte « banque » (ou « chèques postaux ») tenu par l’entreprise, et le compte « client» tenu par la banque ( ou les chèques
postaux) sont réciproques. Le rapprochement de ces deux comptes permet de vérifier leur concordance et de détecter les erreurs
éventuelles.
En raison des décalages dans l’enregistrement des opérations, le compte « banque » tenu par l’entreprise ne présente
pratiquement jamais le même solde à la même date que le compte « entreprise » tenu par la banque. Cette différence peut avoir
comme cause :
L’entreprise a émis des chèques et a passé les écritures correspondantes, mais ces chèques n’ont pas été présentés au
paiement par les bénéficiaires.
La banque prélève des frais de tenue de compte et des commissions, mais l’entreprise n’en est informée exactement que
lorsque la banque lui envoie un relevé de compte.
43
ETABLISSEMENT DES ETATS DE SYNTHESE
ANNEXES :
44
BILAN (ACTIF) Entreprise Exercice clos le ...
Exercice N Exercice N-1
ACTIF Brut Amor & prov Net Net
ACTIF IMMOBILISE
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS (A)
Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D)
Prêts immobilisés
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
TOTAL I (A + B + C + D + E)
ACTIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)
STOCKS (F)
Merchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et résiduels
Produits finis
CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT (G)
Fournisseur débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d’associés
Autres débiteurs
Comptes de régularisation - ACTIF
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (I)
TOTAL II (F + G + H + I)
TRESORERIE
TRESORERIE - ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, TG et CP
Caisse, régies d’avances et accréditifs
TOTAL III
TOTAL GENERAL I + II + III
45
BILAN (PASSIF) Entreprise Exercice clos le ...
Exercice N Exercice N-1
PASSIF
FINANCEMENT PERMANENT
CAPITAUX PROPRES
Capital social ou personnel 1
Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé / dont versé ...
Primes d’émission, de fusion, d’apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau 2
Résultat net en instance d’affectation 2
Résultat net de l’exercice 2
Total des capitaux propres (A)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
Subventions d’investissement
Provisions réglementées
TOTAL I (A +B + C + D + E)
PASSIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d’associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (H)
(éléments circulants)
TOTAL II (F + G + H)
TRESORERIE
TRESORERIE - PASSIF
Crédits d’escompte
Crédits de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
TOTAL III
TOTAL GENERAL I + II + III
46
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXES)
Exercice du ………….….au…………….
Opérations
l’ exercice
Totaux de
l’exercice
précédent
Totaux
Modèle normal
l’exercic
exercice
concern
précéde
propres
nts (2)
ant les
(3)
(4)
De
N
e (1)
à
s
I Produits d'exploitation
Ventes de marchandises (en l'état)
Ventes de biens et services produits
E Chiffre d'affaires
X Variation de stocks de produits (±)*
P Immo. prod. par l'entrep. pour elle même
L Subventions d'exploitation
O Autres produits d'exploitation
I Reprises d'exploit. : transfert de charges
T Total I
A II Charges d'exploitation
T Achats revendus** de marchandises
I Achats consommés de matières et fournitures
O Autres charges externes
N Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres charges d'exploitation
Dotations d'exploitation
Total II
III Résultat d'exploitation (I - II)
IV Produits financiers
Produits des titres de participation et autres titres immob.
F Gains de change
I Intérêts et autres produits financiers
N Reprises financières : transferts de charges
A Total IV
N V Charges financières
C Charges d'intérêts
I Pertes de change
E Autres charges financières
R Dotations financières
Total V
VI Résultat Financier (IV - V)
VII Résultat Courant (III + VI)
VIII Produits non courants
Produits de cessions d'immobilisations
N Subventions d'équilibre
O Reprises sur subventions d'investissement
N Autres produits non courants
Reprises non courantes ; transferts de charges
C Total VIII
O IX Charges non courantes
U VNA des immobilisations cédées
A Subventions accordées
N Autres charges non courantes
T Dotations non courantes aux amortissements et provisions
Total IX
X Résultat non courant (VIII - IX)
XI Résultat avant impôts (VII + X)
XII Impôts sur les résultats
XIII Résultat Net (XI - XII)
Total Des Produits (I + IV + VIII)
Total Des Charges (II + V + IX + XII)
RESULTAT NET
47
ETAT DES SOLDES DE GESTION ( E.S.G.)
Exercice Exercice
Précédent
1 Ventes de marchandises (en l’état )
2 - Achats revendus de marchandises
8 + SUBVENTIONS D’EXPLOITATION
9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel
48
II CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)(a)- AUTOFINANCEMENT
1 Résultat net de l’exercice :
Bénéfice +
Perte –
2 + Dotation d’exploitation (b)
3 + Dotation financière (b)
4 + Dotations non courantes (b)
5 - Reprise d’exploitation (c)
6 - Reprise financières (c)
7 - Reprise non courantes (c) (d)
8 - Valeurs nettes d’amortissements des
9 + immobilisations cédées
I CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
(C.A.F)
II 10 - Distributions de bénéfices
AUTOFINANCEMENT
TABLEAU DE FINANCEMENT
I – Synthèse des masses du bilan Exercice Variations (a – b)
N+1 N Emplois ressources
Masses a b c d
1 - Financement permanent
2 – moins actif immobilisé
3 = FRF (A) (1 – 2)
4 – Actif circulant
5 – moins passif circulant
6 = BFG (B) (4-5)
7- Trésorerie nette (Actif – Passif) = A - B
49
Tableau emplois et ressources :
Exercice
I – Ressources stables de l’exercice Emplois Ressources
Autofinancement (A)
Capacité d’autofinancement
- Distribution de bénéfices
Total général
50