Le Transitaire

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Section 1 : définition de la notion du transitaire agréé en douane.

Le terme de transitaire est souvent employé comme terme générique des spécialistes de la
logistique. Ils peuvent intervenir à toutes les étapes de la chaîne logistique : prise en charge de
la marchandise à l’usine, pré acheminement, passage portuaire ou aéroportuaire, opérations de
dédouanement, transport principal, post-acheminement jusqu’au destinataire.

Para 1 : Définition de transitaire :

Aux termes de l’article 67.2°b* du code des douanes marocain : « sont considérés comme
transitaires en douane, toutes personnes physique ou morale faisant profession d’accomplir
pour autrui les formalités de douane concernant la déclaration en détail des marchandises,
que cette profession soit exercée à titre principal ou à titre accessoire, et quelle que soit la
nature du mandat à elles confié ».

L’exercice de la profession de transitaire en douane est subordonné à l’obtention d’un


agrément (art.68-1° code). Cet agrément est donné à titre personnel. « Lorsqu’il s’agit d’une
société, il doit être obtenu pour la société et pour toute personne habile à déclarer pour son
compte » (art. 68-4° code).
Sont considérées comme commissionnaires en douane : les personnes physiques ou morales
autorisées par le ministre chargé des finances ou l’autorité déléguée par lui à cet effet à faire
profession d’accomplir pour autrui les formalités de douane concernant la déclaration en
détail des marchandises et qui répondent à un cahier de charges défini par l’administration
après consultation du Groupement professionnel. (Art.2)

Para2 : Les principaux types de transitaires :

Les transitaires sont des intermédiaires qui organisent le transport. On peut les différencier
sur le plan de la responsabilité qu’ils supportent et sur le plan des activités qu’ils organisent.
 Selon le type de responsabilité :
Il existe deux notions juridiques du transitaire :
2-1 : Le transitaire mandataire :
Le transitaire mandataire est un agent qui assure la jonction entre deux modes de transport.
Ce dernier agit sur les instructions de son client nonobstant le devoir de conseil en matière de
stockage, réexpédition ou dédouanement de la marchandise.
Il exécute les ordres de son mandant et Il n'a pas le choix des sous-traitants.
Le mandataire-transitaire supporte une obligation de moyens, donc, il ne répond que de ses
propres fautes.
Les professions concernées par ce statut sont : l'agent de fret aérien, le transitaire portuaire,
l'agent maritime, l'agent de ligne, le consignataire de navire

2-2 : Transitaire commissionnaire :


C’est un intermédiaire de commerce, professionnel qui organise de façon libre et autonome,
pour le compte de l'expéditeur, la totalité du transport. (Organisateur de transport de
marchandises). Il s'agit ici d'une profession réglementée.
Il met en place et coordonne le transport avec les sous-traitants de son choix. Il est donc
responsable de leurs fautes éventuelles.
Il répond d'une obligation de résultats.
On retrouve dans cette catégorie les affréteurs routiers, les groupeurs aériens ou maritimes,
les organisateurs de transports multimodaux, les intégrateurs, ...

Para3 : Les rôles du transitaire :

Les rôles du transitaire sont variés, Selon les cas, il réalisera les démarches administratives
pour l’exportateur (dans ce cas le transitaire est agent en Douane), il peut négocier avec les
transporteurs afin d’obtenir les meilleurs prix (il est alors mandataire), il peut également
réunir les envois de marchandises en provenance d’un ou plusieurs expéditeurs en partageant
les frais de transports entre les clients (le transitaire est alors groupeur).
Donc ces rôles se manifestent dans trois catégories un rôle spécifique, un rôle principal et
enfin un rôle accessoire.

3-1 : Fonction spécifique du transitaire : assurer la rupture de charge :


Le transitaire assure le passage d’une marchandise lors d’une rupture de charge. Il intervient
pour assurer la continuité du transport des marchandises entre deux modes de transports
distincts, afin de veiller aux intérêts du propriétaire de la marchandise. La personne mandatée
pour assurer le transit d’une marchandise peut avoir parallèlement de nombreuses fonctions
qui peuvent être de consignation, de transport ou de manutention, lesquelles ont des régimes
juridiques différents qui ne peuvent lui être appliqués.
Il faut donc distinguer la fonction de transitaire des autres, même si la même personne
juridique (l’entreprise) les réalise sous des casquettes différentes :
Il n’est pas un voiturier dans la mesure où il ne transporte pas la marchandise
Il n’est pas un commissionnaire de transport parce qu’il ne s’engage pas à organiser un certain
déplacement de la marchandise. Les obligations du transitaire s’arrêtent lorsqu’il aura remis la
marchandise au voiturier.

3-2 : Rôle principal du transitaire : effectuer les opérations juridiques intermédiaires :

Son rôle implique de se charger de toutes les opérations juridiques qui doivent avoir lieu entre
le moment où la marchandise lui est remise par le premier transporteur :
 Reconnaissance de la marchandise
 Prise de réserve en cas d’avarie
 Signature du bon de livraison,
 Contracte pour son mandant le second contrat de transport
 Entre temps il aura accompli les opérations en douane et entreposé la marchandise.
 Son mandant peut lui confier de prendre soin de souscrire une assurance appropriée.

3-3 : Rôle accessoire du transitaire : Agir physiquement sur la marchandise :

Il peut être tenu de certaines missions complémentaires : entreposage, gardiennage, emballage


de la marchandise en attendant le transport suivant, groupage des marchandises en fonction de
leur destination…
Para4 : les conditions à remplir pour prétendre à un agrément de
transitaire agréé en douane :

Selon l'Article 68 - 1° du code des douanes et impôts indirects : Nul ne peut faire profession
d’accomplir pour autrui les formalités de douane concernant la déclaration en détail des
marchandises s’il n’a pas été agréé comme transitaire en douane ;
L’agrément de transitaire est délivré sur demande du requérant selon les conditions suivantes :

 Jouir de ses droits civiques ;

 Être titulaire d’une licence ou d’un diplôme reconnu équivalent ;

 Justifier de références professionnelles en matière douanière portant au minimum sur


trois ans

 Satisfaire à un test d’aptitude professionnelle organisé par l’administration selon des


conditions et modalités fixées par arrêté du ministre chargé des finances.

Lorsque la demande d’agrément concerne une personne morale, la (ou les) personne(s)
habile(s), proposée(s) pour représenter en douane ladite personne morale doit (doivent)
remplir les conditions ci-dessus)).
L’agrément est donné par décision du ministre chargé des finances prise sur proposition du
directeur de l’administration et après avis de la chambre de discipline des transitaires en
douane agréés, prévue par l’article 71 ci-après et d’un comité consultatif dont la composition
est fixée par décret pris sur proposition du ministre chargé des finances
La décision ministérielle peut fixer le ou les seuls bureaux de douane pour lesquels l’agrément
est valable ;
L’agrément de transitaire en douane est donné à titre personnel. Lorsqu’il s’agit d’une société,
il doit être obtenu pour la société et pour toute personne habile à déclarer pour son compte.
1- Les conditions d'accès à la profession :
La précision de certaines conditions d’accès à la profession et l’introduction de nouvelles
conditions d’accès ont pour but de garantir l’intégrité, la compétence et le professionnalisme
des commissionnaires en douane. Ainsi, en plus des conditions requises actuellement par le
code des douanes (diplôme de licence, expérience professionnelle de trois ans, jouissance des
droits civils, test d’aptitude professionnelle), le présent projet de loi propose d’ajouter d’autres
conditions telles que : la possession de la nationalité marocaine sous réserve de réciprocité
avec des pays étrangers, la justification de l’expérience professionnelle auprès d’un
commissionnaire en douane, l’absence d’antécédents contentieux, disciplinaires et judiciaires,
l’incompatibilité d’exercer la profession avec certaines activités commerciales et salariales…

2-La définition des obligations du commissionnaire en douane :


Dans un Etat de droit, l’encadrement de l’exercice de l’activité de commissionnaire en douane
a nécessité la précision et la clarification des droits et obligations des commissionnaires en
douane aussi bien vis-à-vis de l’administration qu’au regard des clients. A ce titre, le projet de
loi stipule* que l’agrément de commissionnaire en douane est accordé à titre personnel et, de
ce fait, ne peut faire l’objet ni de prêt, ni de location ni de cession. Dans un souci de faciliter
le contrôle exercé par l’administration sur les opérations d’importation et d’exportation, le
commissionnaire en douane est tenu de disposer d’un système de gestion des écritures
reprenant toutes les opérations de dédouanement effectuées par lui, de conserver les
documents concernant ces opérations et d’informer l’administration de tous les changements
affectant sa situation juridique.
Article 71 - 1° Les transitaires agréés élisent une chambre de discipline où l’administration est
représentée

Para 5 : Le transitaire en tant que commissionnaire en douane :

 Les formalités accomplies par le commissionnaire en douane :


5-1 : Conduite des marchandises :
Dès leur introduction sur le territoire douanier de la Communauté, les marchandises même
sous un régime de transit sont soumises à la surveillance douanière et peuvent faire l’objet de
contrôle de la part des services douaniers. Elles restent sous surveillance jusqu’à ce que soit
déterminé leur statut douanier (communautaire ou non communautaire), les marchandises non
communautaires n’étant libérées de cette surveillance que lors de leur affectation à une
destination douanière déterminée.
Les marchandises doivent être conduites sans délai par le transitaire, en utilisant le cas
échéant la voie déterminée par l’autorité douanière de l’Etat membre concerné, soit au bureau
de douane désigné ou en tout autre lieu agréé par cette autorité, soit dans une zone franche.
Dans le cadre des importations par voie maritime ou aérienne, les marchandises qui
constituent la cargaison d’un navire doivent être inscrites sur un document appelé « manifeste
», signé par le capitaine, et que ce dernier doit tenir à la disposition du service des Douanes.

5-2 : Présentation en douane des marchandises :


Dès leur arrivée au bureau de douane ou autres lieux qui leur sont assignés dans le cadre des
règles relatives à la conduite en douane, les marchandises doivent être présentées en douane
par la 6 personne qui a introduit les marchandises dans le territoire douanier communautaire
ou, le cas échéant, par celle qui a pris en charge le transport après introduction de la
marchandise.
La présentation en douane est définie comme consistant en la « communication aux
autorités douanières, dans les formes requises, du fait de l’arrivée des marchandises ».
Cette obligation ne fait pas obstacle à l’application des dispositions spécifiques relatives aux
marchandises transportées par les voyageurs, ainsi qu’à celles qui poursuivent leur parcours
sur le territoire d’un Etat membre sous un régime de transit et qui ne sont tenues à
présentation au service des Douanes qu’à leur arrivée à destination conformément aux
dispositions applicables en matière de transit.
Dès qu’elles ont été présentées en douane, les marchandises peuvent sur autorisation du
service des Douanes, faire l’objet d’examens ou de prélèvements d’échantillons en vue de
faciliter leur assignation ultérieure à une destination douanière définitive.

5-3 : Mise en douane des marchandises :


La mise en douane a pour objet de permettre au service des Douanes d’identifier, de prendre
en charge et de garder sous sa surveillance les marchandises jusqu’à l’accomplissement des
formalités permettant leur enlèvement. Elle consiste en l’obligation du dépôt d’une
déclaration dite « déclaration sommaire », par la personne qui a présenté les marchandises en
douane. Cette déclaration doit être déposée dès l’accomplissement des formalités de
présentation, le service des douanes ayant toutefois la possibilité d’octroyer un délai
supplémentaire de dépôt expirant au plus tard le premier jour ouvrable suivant celui de la
présentation des marchandises.
Sous réserve que les possibilités de surveillance des marchandises ne s’en trouvent pas
affectées, les autorités douanières peuvent ne pas exiger le dépôt d’une déclaration sommaire
lorsque, avant l’expiration du délai fixé pour la présentation de cette déclaration, les
marchandises ont fait l’objet de formalités leur assignant une destination douanière définitive
qui 7 sera, dans la généralité des cas, leur placement sous un régime douanier.
La déclaration sommaire doit être établie sur un formulaire spécial, les autorités douanières
pouvant toutefois accepter que soit utilisé comme déclaration tout document commercial ou
administratif contenant les énonciations nécessaires à l’identification des marchandises.
Chapitre II : Les procédures et les documents par lesquelles le
transitaire faire une Déclaration :

Pour importer des biens dans un territoire donné, il faut passer par un grand nombre d’étapes
et l’une d’elles est : la préparation minutieuse des documents. Pour les entrepreneurs cette
étape est l’une des plus difficiles (si ce n’est la plus difficile) car la liste des documents requis
pour l’importation comme pour l’exportation est assez longue et demande une parfaite
organisation
Afin de mener à bien une opération d’importation il est très important de bien s’informer sur
les documents nécessaires pour l’importation et les compléter avec une très grande
attention. En effet, si vous remplissez vos formulaires de façon correcte, vous obtiendrez une
mainlevée plus rapide de vos marchandises.
Il faut savoir que ces documents ne sont en aucun un obstacle placé pour compliquer les
procédures, bien au contraire, leur but est de garantir la sécurité des marchandises jusqu’à leur
destination finale. Sans ces documents, les marchandises pourraient tout simplement se
retrouver entre de mauvaises mains.

Section 2 : les documents nécessaires pour le dédouanement


des marchandises :

1- Engagement d’importation :
Généralement, quand un client se présente chez un transitaire pour une opération
d’importation et ce avant réception des documents commerciaux originaux, il lui demande de
lui confectionner un engagement d’importation (voir Annexe) accompagné d’une copie de
facture pro forma de la marchandise à importer.
Une fois cet engagement d’importation établit en 5 exemplaires, il est remis par l’importateur
à sa banque pour domiciliation. Cette banque est une banque intermédiaire agréée
La domiciliation consiste en l’apposition d’un cachet de la banque comportant un numéro de
série, une date de souscription et une date de validité. La validité de l’engagement
d’importation est de 6 mois, c’est-à-dire le délai entre la date de souscription et la date
d’expiration.
L’imputation douanière (à position du cachet et de la signature de l’inspecteur des douanes
après accomplissement des formalités de dédouanement des marchandises) signifie que la
marchandise a acquitté les droits de douane et intégré le territoire national. Autrement dit, un
engagement d’importation imputé signifie « un feu vert » donné à la banque pour entamer la
procédure de transfert du montant FOB* en devise figurant sur la facture définitive.
Le formulaire d’engagement d’importation est également celui qui sert pour l’établissement
des DPI (déclaration préalable d’importation) ou encore celui des licences d’importation.
Bon à savoir :
En principe, seules les personnes physiques ou morales inscrites au registre de commerce sont
habilitées à souscrire des engagements d’importation
Toutefois, sont soumis au visa préalable du Ministre chargé du Commerce Extérieur, les
engagements d’importation établis par des personnes physiques ou morales non immatriculées
au registre du commerce.
En outre, les engagements d’importation ne peuvent être souscrits par des personnes
domiciliées à l’étranger, sauf autorisation de l’Office des changes.

La déclaration en détail est l’acte par lequel une personne physique ou morale manifeste, dans
les formes et modalités prescrites, la volonté d’assigner à une marchandise, un régime
douanier déterminé. Cette déclaration, sert de support à l’accomplissement de toutes les
formalités douanières (et non douanières) auxquelles les marchandises déclarées sont
soumises.
Dans cette section nous allons aborder les documents annexer à une déclaration en détail.

Documents à annexer à une Déclaration en détail :


- Factures commerciales ;
- Titre de transport (Connaissement ou LTA, feuille de route) ;
- Bon à délivrer ;
- Certificat d’origine ;
- Documents exigibles dans le cadre de concours avec les autres services
- Assurance ;
- Liste de colisage s’il y a lieu

1- La Facture :
Document comptable qui constate les conditions de vente de biens ou de services, elle est
obligatoire pour toutes les ventes entre professionnels (biens ou prestations de service).
Elle matérialise, à défaut de contrat, l’accord intervenu et sert à établir les déclarations
d’exportation, d’importation, les titres de transport, la valeur en douane, les certificats, les
licences…
Il n’existe qu’un seul original de facture et autant de copies que nécessaire. Celles-ci doivent
avoir le même numéro que l’original et porter la mention « copie ».
Les principales données qui sont généralement incluses dans la facture commerciale sont :

 Les coordonnées de l’exportateur et de l’importateur (nom et adresse)


 Les coordonnées de l’acheteur
 Les coordonnées de la société de transport
 Les coordonnées du vendeur
 Les coordonnées des douanes étrangères
 Les coordonnées bancaires
 Les coordonnées des courtiers en import/export
 Le prix des articles de l’envoi et les conditions dans lesquelles ils sont expédiés
 La date d’émission
 Le numéro de facture
 La description des articles
 L’unité de mesure
 La quantité de marchandises
 La valeur unitaire
 La valeur totale des articles
 La valeur totale de la facture et devise de paiement
 Les conditions de paiement
 Les conditions de livraison, conformément à l’Incoterm adéquat
 Le moyen de transport

On distingue deux types de facture :


 Facture pro-forma : la facture pro-forma est établie dès l’achat pour des raisons
pratiques et à la demande de l’acheteur.

 Facture définitive : facture classique établie lors de la livraison des biens ou suite à la
réalisation de la prestation de services.

2- Titre de transport :
Le contrat de transport international est constaté par un document dont le modèle est
généralement uniforme pour chaque mode de transport :
LTA Lettre de transport Aérien pour le transport Aérien.
CMR : Convention Marchandises Routiers pour le transport routier
Et Connaissement (B/L) pour le transport maritime qui lui on va concentrer puisque notre
stage effectuer dans un transitaire dans le port maritime.

 Transport maritime :
Le transport maritime distingue deux intervenants qui participent au contrat de transport : le
chargeur et l'armateur.
- Le chargeur, représente la marchandise. Ce peut être l'expéditeur réel, un mandataire
de celui-ci (transitaire) ou le destinataire de la marchandise.
- L'armateur (compagnie maritime) représenté en général par un agent.
o Bill of Lading (connaissement) :
En droit maritime le transporteur doit sur la demande du chargeur lui délivrer un titre dès qu'il
a pris en charge la marchandise.
Le connaissement (en anglais : Bill of lading) est le titre donnant droit à la remise de la
marchandise à destination. Le destinataire doit donc en disposer si, après l'arrivée du navire à
destination, il entend retirer sa marchandise.
Les fonctions du connaissement :
- le connaissement est en premier lieu l'écrit qui prouve le contrat entre le chargeur et le
transporteur (preuve du contrat)
- c'est en second lieu la preuve que le capitaine a reçu les marchandises qui sont décrites sur le
document (preuve de la réception)
- c'est en troisième lieu un titre représentatif de la marchandise (document négociable). Sa
transmission à des ayants droits ou au destinataire transfère la possession de la marchandise
(connaissement à ordre ; à personne dénommée ou au porteur). Il permet à celui qui le détient
de réclamer la marchandise à l'arrivée.

3- Bon à délivrer :

Document remis par l'agent consignataire à la place du connaissement pour les formalités
d'enlèvement. Le bon à délivrer peut-être aussi le cachet apposé par l'agent maritime sur le
connaissement, prouvant que le détenteur est en règle avec l'agent maritime.
BAD est le point de rencontre la consignataire avec le transitaire :
Le transitaire donne à consignataire connaissement et en contrepartie le consignataire délivrer
à transitaire BAD (bon à délivrer).

4- Certificat d’origine :

Le certificat d’origine est un document délivré par le pays exportateur pour attester que les
marchandises d’un envoi particulier ont effectivement été fabriquées dans ce pays. Il faut bien
souligner que le pays d’origine ne renvoie pas au pays d’où les produits exportés ont été
expédiés, mais au pays où ils ont été produits.
Avec la multiplication des zones commerciales et de libre-échange, de nombreux formulaires
ont vu le jour et sont utilisés comme certificats d'origine valides.
Par exemple, l'Union Européenne accepte le certificat de mouvement EUR.1 comme certificat
d'origine. Et EUR-MED (zone euro-méditerranéenne de libre-échange)
Types de certificats d'origine :

- Les certificats d'origine non-préférentiels sont les plus répandus. Ils couvrent les produits
provenant de pays exportateurs ne bénéficiant pas de traitement commercial préférentiel.
- Un certificat dit préférentiel atteste que le pays d'origine du produit qu'il couvre bénéficie
d'un traitement commercial préférentiel, en particulier dans le cadre d'un accord de libre-
échange. Ce certificat est indispensable afin que les autorités douanières du pays de
destination puissent décider du traitement commercial préférentiel, suivant les règles
applicables de la zone de libre-échange.

 Intérêts des règles d’origine :

- L’octroi des préférences tarifaires ;

- L’imposition du droit antidumping ou droit compensateur ;

- L’application des mesures sanitaires et phytosanitaires ;

- L’élaboration des statistiques commerciales

- La délivrance des certificats d’origine.

5- Documents exigibles dans le cadre de concours avec les autres


services :
Il s’agit des documents requis ; justifiant l’accomplissement des formalités autres que
douanières applicables au produit déclaré dans du concours aux autres services assuré par la
douane ; tels que le certificat sanitaire vétérinaire ; phytosanitaire ; l’agrément de l’ARNT ;
etc.
5-1 : Certificat phytosanitaire :
Le certificat phytosanitaire est un certificat relatif à l’état phytosanitaire de végétaux ou
produits végétaux destinés à l’exportation ou la réexportation. Il atteste que les produits
agricoles ne sont pas nuisibles à la santé et qu’ils sont conformes aux exigences
phytosanitaires spécifiées à l’importation par les pays destinataires. Les produits sont
généralement contrôlés pour la toxicité ainsi que les organismes nuisibles et déclarés sans
danger ou non.
L’inspection est effectuée à l’arrivée au point d’entrée du pays importateur et tous les produits
non appariés sont refusés. Ces mêmes autorités de contrôle définissent leurs exigences. Nous
vous recommandons donc de vous assurer que vous les respectez avant d’acheminer vos
marchandises à destination afin d’éviter des pertes inutiles.
5-2 : Certificat sanitaire :
Un certificat sanitaire est un document ayant valeur légale, obligatoire pour le transport, la
vente, l'importation et l'exportation de produits alimentaires (viandes, laitages, plats
préparés...) ainsi que pour les plantes et animaux exotiques.

Délivré par le ministère de l'Agriculture, ou par un organisme étranger habilité, ce certificat


sanitaire atteste que les produits sont exempts d'agents pathogènes susceptibles de nuire à la
santé des consommateurs ou utilisateurs

6- Certificat d’assurance :
La plupart des entrepreneurs choisissent de souscrire une assurance dans le but de limiter les
pertes si le pire venait à se produire et que les marchandises ne parvenaient pas à leur
destination

7- Liste de colisage :
La liste de colisage est un document qui fournit des informations sur les articles importés et
des détails sur l’emballage de chaque envoi (poids, dimensions, questions de manutention,
etc.). Elle est requise pour le dédouanement en guise d’inventaire des marchandises entrantes.
La liste de colisage contient généralement :

 Les coordonnées de l’exportateur, de l’importateur et de la compagnie de transport


 La date d’émission
 Le numéro de la facture de fret
 Le type d’emballage (caisse, carton, boîte, sac, etc.)
 Le nombre de colis
 Le contenu de chaque emballage
 Les marques et numéros
 Le poids net, le poids brut ainsi que les dimensions des emballages
Section1 : Les Procédures de dédouanement des marchandises :
Para1 : Circuit de dédouanement de Marchandises :
1-1 La conduite en douane :
La conduite en douane consiste à acheminer directement les marchandises importées au
premier bureau ou poste de douane d’entrée pour y être déclarées.

- Dès réception de l’avis d’arrivée : il y a retrait, par le destinataire des marchandises, des
documents y afférents reçus (voie bancaire/voie postale / cartable du bord ou pli cartable)
dont notamment :

- Le titre de transport (connaissement original pour les marchandises transportées par la voie
maritime).
- Les Factures.
- Tous documents prévus par le contrat commercial (certificat d’origine, liste de colisage,)

- A l’arrivée du navire transporteur des marchandises : Le Transporteur achemine directement


les marchandises vers un bureau de douane géographiquement et techniquement compétent
pour y être déclarées.

- A quai, les marchandises sont pointées par les agents douaniers, au vu d’un manifeste des
marchandises
- Après débarquement, les marchandises sont prises en charge par le dépositaire (MARSA
MAROC) jusqu'à leur remise au porteur du connaissement. - Depuis le déchargement jusqu'à
la prise en charge, le transporteur est considéré comme responsable des marchandises.

1-2 La mise en douane : Déclaration Sommaire (DS)

La conduite en douane est assortie d'une autre formalité impérative : la mise en douane qui se
matérialise par la présentation de la marchandise transportée et le dépôt d'un document de
transport entre les mains de l'administration des douanes
Ce délai de 24 heures ne court pas les dimanches et les jours fériés. Lorsqu'il expire pendant
la fermeture du bureau, on admet que la déclaration sommaire soit déposée dès la réouverture.
La formalité de mise en douane vise essentiellement à prévenir le débarquement frauduleux
des colis non repris sur la déclaration sommaire.
La mise des marchandises entre les mains de la douane sert de base à divers contrôles dévolus
à cette dernière et permet aux agents de douanes de procéder à une première vérification de la
cargaison.
Le consignataire ou le transporteur remet un « bon à délivrer » au porteur du connaissement
signé après paiement du fret et frais connexes. Dans le cas des groupages il reçoit un «
Contre-Bon » couvrant les seules marchandises dont il est destinataire et qui est également
revêtu du visa « Bon à délivrer ».
La déclaration sommaire est constituée par une partie du manifeste commercial concernant les
seules marchandises à débarquer dans le port d’escale. Si le manifeste est rédigé en une
langue étrangère, le service peut demander une traduction authentique. La déclaration
sommaire doit comporter les énonciations suivantes :

- le nom du declarant

-Les marques et numéros, le nombre et l’espèce des colis pour les marchandises qui ne sont
pas transportées en vrac.
-La nature et le poids brut des marchandises et les lieux et dates de leur chargement.
-Toutes les indications nécessaires à l’identification du navire transporteur tel que nationalité
et nom du navire.
-La date d’établissement de la déclaration sommaire et la signature u capitaine en dessous de
la dernière inscription des connaissements.
-La certification par le capitaine de l’exactitude des indications contenues.

1-3 Le dédouanement Proprement-dit : Déclaration en détail (DUM) :


La déclaration en détail est l’acte par lequel une personne physique ou morale manifeste,
dans les formes et modalités prescrites, la volonté d’assigner à une marchandise, un régime
douanier déterminé. Cette déclaration, sert de support à l’accomplissement de toutes les
formalités douanières (et non douanières) auxquelles les marchandises déclarées sont
soumises.
1-3-1 : Caractères de la Déclaration en détail :
Caractère obligatoire de la déclaration en détail ;
Caractère portable de la déclaration en détail ;
Caractère écrit de la déclaration en détail ;
Caractère immuable de la déclaration en détail.

1-3-1-1 : Caractère obligatoire de la déclaration en détail :


Toutes les marchandises importées ou présentées à l'exportation doivent faire l'objet d'une
déclaration en détail leur assignant un régime douanier. L'exonération des droits et taxes ne
les dispense pas de cette obligation. La déclaration en détail est donc obligatoire, que la
marchandise soit soumise ou non au paiement des droits et taxes.
1-3-1-2 : Caractère portable de la déclaration en détail :
La déclaration en détail doit être déposée exclusivement dans un bureau de douane ouvert à
l'opération envisagée.
Elle doit être portée par le déclarant ou son représentant au bureau compétent et ce, même en
cas de dépôt par procédé informatique, ce qui exclut l'envoi par la poste.
1-3-1-3 : Caractère écrit de la déclaration en détail :
La déclaration en détail doit être faite par écrit, signée par le déclarant ou, le cas échéant, le
soumissionnaire et la caution en cas d'engagements souscrits (Cas de régimes économiques en
douane).
Toutefois, les voyageurs et frontaliers peuvent être autorisés à faire une déclaration verbale.
1-3-1-4 : Caractère immuable de la déclaration en détail :
Après leur enregistrement, les déclarations ne peuvent plus être modifiées. L'exactitude ou la
fausseté des énonciations est appréciée d'après ce qui a été déclaré. L’enregistrement confère
à la déclaration en détail un caractère définitif.

Toutefois, le jour même du dépôt des déclarations et avant le commencement de la


vérification des marchandises, les déclarants peuvent rectifier en plus des éléments
quantitatifs (valeur, quantité), les éléments qualitatifs de la déclaration (origine, provenance,
espèce) et ce, avant délivrance de la main levée et à condition que l'Administration n'ait pas
informé le déclarant de son intention de procéder à la vérification des marchandises ou
qu'elle n'ait pas constaté l'inexactitude des termes de la déclaration.
1-3-2 : Types de déclarations en détail :
1-3-2-1 : La déclaration provisoire :
Déclaration établie pour identifier soit l'espèce soit le nombre de la marchandise importée
avant d'établir la déclaration en détail définitive.
1-3-2-2 : La déclaration provisionnelle :
Elle est établie dans le cas où l’importateur n'a pas reçu la facture définitive à temps, elle
permet à la douane de consigner les droits et taxes et autoriser l'enlèvement de la marchandise
en attendant la réception de la facture pour régularisation.
La déclaration provisionnelle est une déclaration en détail dont :
 Le dépôt est soumis à l'autorisation de l'administration ;
 L’espèce des marchandises est la seule énonciation obligatoirement connue, un ou
plusieurs éléments quantitatifs, peuvent ne pas être déclarés ou sont indiqués à titre
approximatif ;
1-3-2-3 : La déclaration verbale :
Seuls les voyageurs, et les frontaliers sont autorisés à faire une déclaration verbale. Cette
déclaration est constituée par l'ensemble des réponses de ces derniers à l'interpellation rituelle
des agents de douane " avez-vous quelques choses à déclarer". La douane peut exiger les
factures, les quittances, certificat de propriété.
1-3-2-4 : La déclaration occasionnelle (DO) :
En vue de faciliter et d'accélérer l'accomplissement des formalités douanières aux personnes
désireuses de procéder elles-mêmes au dédouanement des marchandises visées ci-après tant à
l'importation qu'à l'exportation, l'administration les autorise à établir une déclaration succincte
dite occasionnelle sur des formulaires spéciaux qu'elle met à leur disposition. Il s’agit du
dédouanement :
- des bagages non accompagnés ;
- des articles de mobilier, en suite d'opérations telles que changement de résidence, héritage ;
- des envois ne présentant aucun caractère commercial.

Para2 : étape de dédouanement de Marchandises :


Etape 1 : enregistrement de la DUM :
Dans ce cas l’enregistrement se faire dans le système BADR par le transitaire qui remplir
l’ensemble des cases dans le but de d’assigner à la marchandise un régime douanier.

Etape 2 : dépôt physique de la DUM :


La déclaration en détail doit être enregistré dans le système informatique de l’administration.
La copie écrite de la déclaration doit être déposée au bureau de douane compétent, au plus
tard le :
 5ème jour ouvrable suivant celui de l’enregistrement pour les déclarations sous
régimes économiques en douane ;
 15ème jour ouvrable suivant celui de l’enregistrement pour les déclarations de cession
sous régimes économiques en douane.
 Le jour suivant celui de l’enregistrement pour les autres régimes.
Contenu de la Déclaration en détail :
- Informations générales (cases 1 à 27) ;
 Sur la déclaration elle-même (régime douanier, n°
d’enregistrement, date d’enregistrement, …)
 Sur les opérateurs concernés par la déclaration.
 Sur le transport de la marchandise
- Identification des éléments de l’assiette fiscale : Valeur ; Origine ; Espèce tarifaire ;
Quantité
- Autres renseignements que le déclarant doit fournir (case 38
- Liquidation des droits et taxes (case B&C.)
- Engagement du déclarant, soumissionnaire, et la caution (cases 39,40 et 41)
- Cases à servir par la douane : recto A à E et verso F à H.

Le formulaire DUM se présente sous forme d’une liasse de 6 exemplaires identiques


numérotés de 1 à 6 et dirigés vers les destinations suivantes :
 Exemplaire n° 1 : Service de la Recette ;
 Exemplaire n° 2 : B.A.E ; (Main levée ou Bon à embarquer) ;
 Exemplaire n° 3 : Service de la Visite ;
 Exemplaire n° 4 : Service de la Valeur
 Exemplaire n° 5 : Office des Changes.
 Exemplaire n° 6 : Redevable

Etape 3 : étude documentaire de la DUM :


Le Contrôle documentaire est obligatoire pour toutes les opérations de dédouanement quel
que soit le résultat de sélectivité, dans le but de s’assurer que la déclaration en détail est
correctement établie, que ses énonciations sont cohérentes et que les documents justificatifs y
sont joints.
En cas de doute fondé, notamment le manque de cohérence ou de concordance entre les
éléments déclarés et ceux contenus dans les documents commerciaux, le service douanier peut
procéder à la vérification physique.

Etape 4 : la vérification physique de la merchandise :


La vérification physique de la marchandise a lieu lorsqu’elle est décidée par le système
informatique de l’administration. Elle peut être décidé également par le responsable du bureau
de dédouanement sur la base de l’analyse des risques des énonciations de la déclaration,
quand bien même elle ait été admise pour conforme par le système de sélectivité.
Lors de la vérification physique, le service douanier doit s’assurer notamment de l’espèce des
marchandises, leur origine, leur quantité et leur valeur, ainsi que leur conformité aux
énonciations de la déclaration.

Etape 5 : Liquidation, ordonnancement et acquittement des droits et taxes :


Les droits et taxes à percevoir sont ceux en vigueur à la date d’enregistrement de la
déclaration en détail, sauf dans le cas de déclaration déposée par anticipation prévue par
l’article 66, 2° ou en cas d’application de la clause transitoire prévue par l’article 13, ou du
tarif plus favorable prévu par l’article 90.

La liquidation de droits et taxes est effectuée sur la base des résultats de l’étude documentaire
et la vérification physique s’il y a lieu.
Une fois la fiche de liquidation établie, le redevable est tenu d'acquitter les droits et taxes
calculés avant enlèvement des marchandises.

Etape 6 : L’enlèvement de la merchandise :


L’enlèvement des Marchandises ne peut être autorisé qu’après le paiement ou la garantie des
droits et taxes exigible et après que la mainlevée des marchandises ait été accordée.
Toutefois, l’administration peut autoriser l’enlèvement des marchandises, après la vérification
et avant liquidation et paiement des droits et taxes, lorsque ledit paiement a été garanti
conformément aux dispositions des articles 96 et 98.
Chapitre1 : SOMATIME et son rôle dans le commerce internationale :

Section 1 : la fiche technique de la société SOMATIME :

Para 2 : Historique de SOMATIME :


Fondée en 1985 et agréée par le ministère des Finances, SOMATIME offre des services de
transit, de consignation , et de conseils relatifs à ces deux activités.

A l'import, SOMATIME accompagne ses Clients depuis le moment où une commande de


marchandise est effectuée jusqu'à son arrivée à destination finale.

A l'export, ils assistent les Clients depuis la préparation des documents d'export jusqu'à
l'expédition de la marchandise. Il est aussi en mesure de coordonner les exportations à partir
de toutes les villes marocaines.

Parce que la nature de ce métier est délicate et sensible, la mission principale est de construire
des liens de confiance avec les collaborateurs. La réussite se mesure à la fidélité des Clients.

SOMATIME sélectionne sa Clientèle et décline de soutenir les entreprises soupçonnées de


faire recours à des pratiques douteuses.
SOMATIME s'engagement à offrir une prestation de qualité, rapide, et de manière entièrement
transparente grâce à son capital humain et à ces moyens techniques.

Para3 : Structure de l'entreprise :


Pour mener à bien ces différentes activités, la Société SOMATIME dispose de plusieurs
services. A priori, on distingue trois grands ensembles :

Transitaire (Mr. MOKHTARI) : est en charge du Transit de marchandises diverses que les
clients lui ont remis pour accomplir les formalités nécessaires à l’enlèvement Import/Export.
Ici la mission consiste surtout à l’accomplissement des formalités douanières, au paiement
des taxes de port et à la livraison de la marchandise au propriétaire.

Consignataire (Mr.MOUHAMED): dont le rôle principal est la consignation de navires. Sa


mission commence par des formalités administratives relatives à tout navire dont SOMATIME
à la responsabilité. Elle se poursuit avec le chargement ou déchargement des marchandises
que l’on désigne par opération de quai. Sa mission s’achève avec la remise de la marchandise
au client (au propriétaire de la marchandise).

Service comptable et financier (M. MARYAM) : Le service financier centralise tout ce qui
touche à la gestion financière de l’entreprise (Calculer les charges de l’entreprise, Préparer les
documents actions, Créer un journal de compte).

Para 1 : Fiche D’identité :

Date de création : 1985.

Forme juridique : S.A.R.L.

Horaires du travail : 8h00 ---->12h00 / 14h00---->17h00.

Patent No : 56300263.

Numéro d'enregistrement : 2077.

Secteur d'activité : Transit, consignation de navires.

Adresse : Entrée port Beni Ensar - 62050 Beni Ensar.

Capital : 400 000 MAD.

Nature de l'établissement : Siège.

Téléphone : 0536608630 – 0536348288.

FAX : 0536608570.

Dirigeant : Mr. Mouhamed BOUSKOUR


Section 2 : Rôle de SOMATIME dans management des opération import-
export :

Para1 : Rôle Logistique de SOMATIME :


L’entreprise s'occupe des services de transport pour le compte des exportateurs mais surtout
des importateurs. Elle facilite l'expédition et la réception de marchandises à l'échelle
internationale en fournissant toute une gamme de services consultatifs, administratifs et
matériels à ses clients. Elle joue le rôle d'un spécialiste du transport multimodal et est bien
placé pour choisir le moyen de transport le plus économique et le mieux adapté au type de
produit et à la destination finale.

Para2 : Fonction de SOMATIME :


La fonction la plus élémentaire de la société SOMATIME consiste à organiser l'expédition
des marchandises du point A au point B en temps opportun, conformément aux instructions
du client, en ayant recours au moyen de transport le plus sûr, le plus économique, mais aussi
le plus rapide possible
Ainsi, elle prend en considération les plus importants éléments intervenants lors du transport à
savoir l’itinéraire d’acheminement optimal, l’emballage, le dédouanement, l’assurance
transport, l’entreposage et la distribution, négociation des tarifs et des contrats, le groupage et
enfin le suivi des opérations.

Para3 : Missions :
Comme il est de coutume, le stage a commencé par une prise de contact avec l’ensemble des
différents services de la Société. Mais d’une manière générale, Nous pouvons dire que notre
mission s’est effectuée généralement dans le service transit.
Au service transit, nous avons été permis de suivre de fond en comble les opérations de transit
: de la réception des dossiers jusqu’à la remise de la marchandise au destinataire.
Les opérations de transit commencent dès réception des documents Import/Export relatifs à la
marchandise (connaissement - factures d’achat – documents douaniers - certificat
d’assurances…) suivi expressément d’un ordre de transit. L’ordre de transit se présente
comme le contrat entre SOMATIME et son client, document dans lequel ce dernier définit
exactement la mission qu’elle entend confier à SOMATIME.

Une fois l’ordre de transit reçu avec les documents y afférant (facture, bon de colisage,
connaissement…), SOMATIME est garant de la marchandise pour ce qui concerne
l’enlèvement jusqu’à la livraison du client. Elle engage donc les opérations de transit en
procédant d’abord à l’échange documentaire, puis à la saisie des déclarations douanières. La
saisie de la déclaration douanière est une opération très délicate puisque l’agent de transit a ici
la responsabilité de déclarer à la douane toutes les spécifications concernant la marchandise et
inscrites sur le connaissement à savoir le poids, le nombre de colis, la description de la
marchandise et surtout la détermination de position tarifaire de marchandises importé sans
faute.

Dans manière générale On peut récapituler les Fonctions de la société SOMATIME on 7


grandes fonctions :
Fonction n°1 : assurer le suivi entre les différents modes de transport. Le transitaire est le
garant du bon acheminement des marchandises. Il organise et coordonne les expéditions via
transport multimodal.
Fonction n°2 : trouver des lieux pour faire transiter les marchandises. Le transitaire
international assume cette mission en possédant lui-même des lieux de stockage ou loue des
entrepôts à cet effet.
Fonction n°3 : optimiser les coûts d’expédition. Le transitaire va procéder à un groupage de
marchandises différentes au sein d’une même expédition, de la même façon qu’un
déménageur le fait avec les affaires de clients différents. Ceci permet de rentabiliser les frais
engagés auprès d’un transporteur en achetant un gros volume de transport de fret.

Fonction n°4 : contacter les bonnes personnes pour réserver des espaces de chargement
et de déchargement. Les transitaires possèdent un carnet de contacts bien fourni et
sélectionnent les meilleurs opérateurs. C’est un atout pour les activités de commerce
international : les livraisons et expéditions bénéficient des meilleures conditions ;

Fonction n°5 : négocier les frais de transport. C’est un avantage supplémentaire que
procure un transitaire international : en gérant un volume élevé de transport de fret, ils sont en
position de faire baisser les prix face aux transporteurs.

Fonction n°6 : assurer les marchandises. Le transitaire est au fait des conditions
d’assurance en fonction du moyen de transport et du type de marchandises transitées. Il doit
déposer des réclamations d’assurance, c’est une obligation qui permet non seulement de le
couvrir en cas de dégâts ou de retard de livraison, mais aussi vis-à-vis de son client
commanditaire.

Fonction n°7 : éditer la documentation relative aux expéditions et aux exportations. Un


transitaire maritime international aguerri garantit par exemple l’édition et la présentation de
tous les documents obligatoires au moment voulu.

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