Le Transitaire
Le Transitaire
Le Transitaire
Le terme de transitaire est souvent employé comme terme générique des spécialistes de la
logistique. Ils peuvent intervenir à toutes les étapes de la chaîne logistique : prise en charge de
la marchandise à l’usine, pré acheminement, passage portuaire ou aéroportuaire, opérations de
dédouanement, transport principal, post-acheminement jusqu’au destinataire.
Aux termes de l’article 67.2°b* du code des douanes marocain : « sont considérés comme
transitaires en douane, toutes personnes physique ou morale faisant profession d’accomplir
pour autrui les formalités de douane concernant la déclaration en détail des marchandises,
que cette profession soit exercée à titre principal ou à titre accessoire, et quelle que soit la
nature du mandat à elles confié ».
Les transitaires sont des intermédiaires qui organisent le transport. On peut les différencier
sur le plan de la responsabilité qu’ils supportent et sur le plan des activités qu’ils organisent.
Selon le type de responsabilité :
Il existe deux notions juridiques du transitaire :
2-1 : Le transitaire mandataire :
Le transitaire mandataire est un agent qui assure la jonction entre deux modes de transport.
Ce dernier agit sur les instructions de son client nonobstant le devoir de conseil en matière de
stockage, réexpédition ou dédouanement de la marchandise.
Il exécute les ordres de son mandant et Il n'a pas le choix des sous-traitants.
Le mandataire-transitaire supporte une obligation de moyens, donc, il ne répond que de ses
propres fautes.
Les professions concernées par ce statut sont : l'agent de fret aérien, le transitaire portuaire,
l'agent maritime, l'agent de ligne, le consignataire de navire
Les rôles du transitaire sont variés, Selon les cas, il réalisera les démarches administratives
pour l’exportateur (dans ce cas le transitaire est agent en Douane), il peut négocier avec les
transporteurs afin d’obtenir les meilleurs prix (il est alors mandataire), il peut également
réunir les envois de marchandises en provenance d’un ou plusieurs expéditeurs en partageant
les frais de transports entre les clients (le transitaire est alors groupeur).
Donc ces rôles se manifestent dans trois catégories un rôle spécifique, un rôle principal et
enfin un rôle accessoire.
Son rôle implique de se charger de toutes les opérations juridiques qui doivent avoir lieu entre
le moment où la marchandise lui est remise par le premier transporteur :
Reconnaissance de la marchandise
Prise de réserve en cas d’avarie
Signature du bon de livraison,
Contracte pour son mandant le second contrat de transport
Entre temps il aura accompli les opérations en douane et entreposé la marchandise.
Son mandant peut lui confier de prendre soin de souscrire une assurance appropriée.
Selon l'Article 68 - 1° du code des douanes et impôts indirects : Nul ne peut faire profession
d’accomplir pour autrui les formalités de douane concernant la déclaration en détail des
marchandises s’il n’a pas été agréé comme transitaire en douane ;
L’agrément de transitaire est délivré sur demande du requérant selon les conditions suivantes :
Lorsque la demande d’agrément concerne une personne morale, la (ou les) personne(s)
habile(s), proposée(s) pour représenter en douane ladite personne morale doit (doivent)
remplir les conditions ci-dessus)).
L’agrément est donné par décision du ministre chargé des finances prise sur proposition du
directeur de l’administration et après avis de la chambre de discipline des transitaires en
douane agréés, prévue par l’article 71 ci-après et d’un comité consultatif dont la composition
est fixée par décret pris sur proposition du ministre chargé des finances
La décision ministérielle peut fixer le ou les seuls bureaux de douane pour lesquels l’agrément
est valable ;
L’agrément de transitaire en douane est donné à titre personnel. Lorsqu’il s’agit d’une société,
il doit être obtenu pour la société et pour toute personne habile à déclarer pour son compte.
1- Les conditions d'accès à la profession :
La précision de certaines conditions d’accès à la profession et l’introduction de nouvelles
conditions d’accès ont pour but de garantir l’intégrité, la compétence et le professionnalisme
des commissionnaires en douane. Ainsi, en plus des conditions requises actuellement par le
code des douanes (diplôme de licence, expérience professionnelle de trois ans, jouissance des
droits civils, test d’aptitude professionnelle), le présent projet de loi propose d’ajouter d’autres
conditions telles que : la possession de la nationalité marocaine sous réserve de réciprocité
avec des pays étrangers, la justification de l’expérience professionnelle auprès d’un
commissionnaire en douane, l’absence d’antécédents contentieux, disciplinaires et judiciaires,
l’incompatibilité d’exercer la profession avec certaines activités commerciales et salariales…
Pour importer des biens dans un territoire donné, il faut passer par un grand nombre d’étapes
et l’une d’elles est : la préparation minutieuse des documents. Pour les entrepreneurs cette
étape est l’une des plus difficiles (si ce n’est la plus difficile) car la liste des documents requis
pour l’importation comme pour l’exportation est assez longue et demande une parfaite
organisation
Afin de mener à bien une opération d’importation il est très important de bien s’informer sur
les documents nécessaires pour l’importation et les compléter avec une très grande
attention. En effet, si vous remplissez vos formulaires de façon correcte, vous obtiendrez une
mainlevée plus rapide de vos marchandises.
Il faut savoir que ces documents ne sont en aucun un obstacle placé pour compliquer les
procédures, bien au contraire, leur but est de garantir la sécurité des marchandises jusqu’à leur
destination finale. Sans ces documents, les marchandises pourraient tout simplement se
retrouver entre de mauvaises mains.
1- Engagement d’importation :
Généralement, quand un client se présente chez un transitaire pour une opération
d’importation et ce avant réception des documents commerciaux originaux, il lui demande de
lui confectionner un engagement d’importation (voir Annexe) accompagné d’une copie de
facture pro forma de la marchandise à importer.
Une fois cet engagement d’importation établit en 5 exemplaires, il est remis par l’importateur
à sa banque pour domiciliation. Cette banque est une banque intermédiaire agréée
La domiciliation consiste en l’apposition d’un cachet de la banque comportant un numéro de
série, une date de souscription et une date de validité. La validité de l’engagement
d’importation est de 6 mois, c’est-à-dire le délai entre la date de souscription et la date
d’expiration.
L’imputation douanière (à position du cachet et de la signature de l’inspecteur des douanes
après accomplissement des formalités de dédouanement des marchandises) signifie que la
marchandise a acquitté les droits de douane et intégré le territoire national. Autrement dit, un
engagement d’importation imputé signifie « un feu vert » donné à la banque pour entamer la
procédure de transfert du montant FOB* en devise figurant sur la facture définitive.
Le formulaire d’engagement d’importation est également celui qui sert pour l’établissement
des DPI (déclaration préalable d’importation) ou encore celui des licences d’importation.
Bon à savoir :
En principe, seules les personnes physiques ou morales inscrites au registre de commerce sont
habilitées à souscrire des engagements d’importation
Toutefois, sont soumis au visa préalable du Ministre chargé du Commerce Extérieur, les
engagements d’importation établis par des personnes physiques ou morales non immatriculées
au registre du commerce.
En outre, les engagements d’importation ne peuvent être souscrits par des personnes
domiciliées à l’étranger, sauf autorisation de l’Office des changes.
La déclaration en détail est l’acte par lequel une personne physique ou morale manifeste, dans
les formes et modalités prescrites, la volonté d’assigner à une marchandise, un régime
douanier déterminé. Cette déclaration, sert de support à l’accomplissement de toutes les
formalités douanières (et non douanières) auxquelles les marchandises déclarées sont
soumises.
Dans cette section nous allons aborder les documents annexer à une déclaration en détail.
1- La Facture :
Document comptable qui constate les conditions de vente de biens ou de services, elle est
obligatoire pour toutes les ventes entre professionnels (biens ou prestations de service).
Elle matérialise, à défaut de contrat, l’accord intervenu et sert à établir les déclarations
d’exportation, d’importation, les titres de transport, la valeur en douane, les certificats, les
licences…
Il n’existe qu’un seul original de facture et autant de copies que nécessaire. Celles-ci doivent
avoir le même numéro que l’original et porter la mention « copie ».
Les principales données qui sont généralement incluses dans la facture commerciale sont :
Facture définitive : facture classique établie lors de la livraison des biens ou suite à la
réalisation de la prestation de services.
2- Titre de transport :
Le contrat de transport international est constaté par un document dont le modèle est
généralement uniforme pour chaque mode de transport :
LTA Lettre de transport Aérien pour le transport Aérien.
CMR : Convention Marchandises Routiers pour le transport routier
Et Connaissement (B/L) pour le transport maritime qui lui on va concentrer puisque notre
stage effectuer dans un transitaire dans le port maritime.
Transport maritime :
Le transport maritime distingue deux intervenants qui participent au contrat de transport : le
chargeur et l'armateur.
- Le chargeur, représente la marchandise. Ce peut être l'expéditeur réel, un mandataire
de celui-ci (transitaire) ou le destinataire de la marchandise.
- L'armateur (compagnie maritime) représenté en général par un agent.
o Bill of Lading (connaissement) :
En droit maritime le transporteur doit sur la demande du chargeur lui délivrer un titre dès qu'il
a pris en charge la marchandise.
Le connaissement (en anglais : Bill of lading) est le titre donnant droit à la remise de la
marchandise à destination. Le destinataire doit donc en disposer si, après l'arrivée du navire à
destination, il entend retirer sa marchandise.
Les fonctions du connaissement :
- le connaissement est en premier lieu l'écrit qui prouve le contrat entre le chargeur et le
transporteur (preuve du contrat)
- c'est en second lieu la preuve que le capitaine a reçu les marchandises qui sont décrites sur le
document (preuve de la réception)
- c'est en troisième lieu un titre représentatif de la marchandise (document négociable). Sa
transmission à des ayants droits ou au destinataire transfère la possession de la marchandise
(connaissement à ordre ; à personne dénommée ou au porteur). Il permet à celui qui le détient
de réclamer la marchandise à l'arrivée.
3- Bon à délivrer :
Document remis par l'agent consignataire à la place du connaissement pour les formalités
d'enlèvement. Le bon à délivrer peut-être aussi le cachet apposé par l'agent maritime sur le
connaissement, prouvant que le détenteur est en règle avec l'agent maritime.
BAD est le point de rencontre la consignataire avec le transitaire :
Le transitaire donne à consignataire connaissement et en contrepartie le consignataire délivrer
à transitaire BAD (bon à délivrer).
4- Certificat d’origine :
Le certificat d’origine est un document délivré par le pays exportateur pour attester que les
marchandises d’un envoi particulier ont effectivement été fabriquées dans ce pays. Il faut bien
souligner que le pays d’origine ne renvoie pas au pays d’où les produits exportés ont été
expédiés, mais au pays où ils ont été produits.
Avec la multiplication des zones commerciales et de libre-échange, de nombreux formulaires
ont vu le jour et sont utilisés comme certificats d'origine valides.
Par exemple, l'Union Européenne accepte le certificat de mouvement EUR.1 comme certificat
d'origine. Et EUR-MED (zone euro-méditerranéenne de libre-échange)
Types de certificats d'origine :
- Les certificats d'origine non-préférentiels sont les plus répandus. Ils couvrent les produits
provenant de pays exportateurs ne bénéficiant pas de traitement commercial préférentiel.
- Un certificat dit préférentiel atteste que le pays d'origine du produit qu'il couvre bénéficie
d'un traitement commercial préférentiel, en particulier dans le cadre d'un accord de libre-
échange. Ce certificat est indispensable afin que les autorités douanières du pays de
destination puissent décider du traitement commercial préférentiel, suivant les règles
applicables de la zone de libre-échange.
6- Certificat d’assurance :
La plupart des entrepreneurs choisissent de souscrire une assurance dans le but de limiter les
pertes si le pire venait à se produire et que les marchandises ne parvenaient pas à leur
destination
7- Liste de colisage :
La liste de colisage est un document qui fournit des informations sur les articles importés et
des détails sur l’emballage de chaque envoi (poids, dimensions, questions de manutention,
etc.). Elle est requise pour le dédouanement en guise d’inventaire des marchandises entrantes.
La liste de colisage contient généralement :
- Dès réception de l’avis d’arrivée : il y a retrait, par le destinataire des marchandises, des
documents y afférents reçus (voie bancaire/voie postale / cartable du bord ou pli cartable)
dont notamment :
- Le titre de transport (connaissement original pour les marchandises transportées par la voie
maritime).
- Les Factures.
- Tous documents prévus par le contrat commercial (certificat d’origine, liste de colisage,)
- A quai, les marchandises sont pointées par les agents douaniers, au vu d’un manifeste des
marchandises
- Après débarquement, les marchandises sont prises en charge par le dépositaire (MARSA
MAROC) jusqu'à leur remise au porteur du connaissement. - Depuis le déchargement jusqu'à
la prise en charge, le transporteur est considéré comme responsable des marchandises.
La conduite en douane est assortie d'une autre formalité impérative : la mise en douane qui se
matérialise par la présentation de la marchandise transportée et le dépôt d'un document de
transport entre les mains de l'administration des douanes
Ce délai de 24 heures ne court pas les dimanches et les jours fériés. Lorsqu'il expire pendant
la fermeture du bureau, on admet que la déclaration sommaire soit déposée dès la réouverture.
La formalité de mise en douane vise essentiellement à prévenir le débarquement frauduleux
des colis non repris sur la déclaration sommaire.
La mise des marchandises entre les mains de la douane sert de base à divers contrôles dévolus
à cette dernière et permet aux agents de douanes de procéder à une première vérification de la
cargaison.
Le consignataire ou le transporteur remet un « bon à délivrer » au porteur du connaissement
signé après paiement du fret et frais connexes. Dans le cas des groupages il reçoit un «
Contre-Bon » couvrant les seules marchandises dont il est destinataire et qui est également
revêtu du visa « Bon à délivrer ».
La déclaration sommaire est constituée par une partie du manifeste commercial concernant les
seules marchandises à débarquer dans le port d’escale. Si le manifeste est rédigé en une
langue étrangère, le service peut demander une traduction authentique. La déclaration
sommaire doit comporter les énonciations suivantes :
- le nom du declarant
-Les marques et numéros, le nombre et l’espèce des colis pour les marchandises qui ne sont
pas transportées en vrac.
-La nature et le poids brut des marchandises et les lieux et dates de leur chargement.
-Toutes les indications nécessaires à l’identification du navire transporteur tel que nationalité
et nom du navire.
-La date d’établissement de la déclaration sommaire et la signature u capitaine en dessous de
la dernière inscription des connaissements.
-La certification par le capitaine de l’exactitude des indications contenues.
La liquidation de droits et taxes est effectuée sur la base des résultats de l’étude documentaire
et la vérification physique s’il y a lieu.
Une fois la fiche de liquidation établie, le redevable est tenu d'acquitter les droits et taxes
calculés avant enlèvement des marchandises.
A l'export, ils assistent les Clients depuis la préparation des documents d'export jusqu'à
l'expédition de la marchandise. Il est aussi en mesure de coordonner les exportations à partir
de toutes les villes marocaines.
Parce que la nature de ce métier est délicate et sensible, la mission principale est de construire
des liens de confiance avec les collaborateurs. La réussite se mesure à la fidélité des Clients.
Transitaire (Mr. MOKHTARI) : est en charge du Transit de marchandises diverses que les
clients lui ont remis pour accomplir les formalités nécessaires à l’enlèvement Import/Export.
Ici la mission consiste surtout à l’accomplissement des formalités douanières, au paiement
des taxes de port et à la livraison de la marchandise au propriétaire.
Service comptable et financier (M. MARYAM) : Le service financier centralise tout ce qui
touche à la gestion financière de l’entreprise (Calculer les charges de l’entreprise, Préparer les
documents actions, Créer un journal de compte).
Para 1 : Fiche D’identité :
Patent No : 56300263.
FAX : 0536608570.
Para3 : Missions :
Comme il est de coutume, le stage a commencé par une prise de contact avec l’ensemble des
différents services de la Société. Mais d’une manière générale, Nous pouvons dire que notre
mission s’est effectuée généralement dans le service transit.
Au service transit, nous avons été permis de suivre de fond en comble les opérations de transit
: de la réception des dossiers jusqu’à la remise de la marchandise au destinataire.
Les opérations de transit commencent dès réception des documents Import/Export relatifs à la
marchandise (connaissement - factures d’achat – documents douaniers - certificat
d’assurances…) suivi expressément d’un ordre de transit. L’ordre de transit se présente
comme le contrat entre SOMATIME et son client, document dans lequel ce dernier définit
exactement la mission qu’elle entend confier à SOMATIME.
Une fois l’ordre de transit reçu avec les documents y afférant (facture, bon de colisage,
connaissement…), SOMATIME est garant de la marchandise pour ce qui concerne
l’enlèvement jusqu’à la livraison du client. Elle engage donc les opérations de transit en
procédant d’abord à l’échange documentaire, puis à la saisie des déclarations douanières. La
saisie de la déclaration douanière est une opération très délicate puisque l’agent de transit a ici
la responsabilité de déclarer à la douane toutes les spécifications concernant la marchandise et
inscrites sur le connaissement à savoir le poids, le nombre de colis, la description de la
marchandise et surtout la détermination de position tarifaire de marchandises importé sans
faute.
Fonction n°4 : contacter les bonnes personnes pour réserver des espaces de chargement
et de déchargement. Les transitaires possèdent un carnet de contacts bien fourni et
sélectionnent les meilleurs opérateurs. C’est un atout pour les activités de commerce
international : les livraisons et expéditions bénéficient des meilleures conditions ;
Fonction n°5 : négocier les frais de transport. C’est un avantage supplémentaire que
procure un transitaire international : en gérant un volume élevé de transport de fret, ils sont en
position de faire baisser les prix face aux transporteurs.
Fonction n°6 : assurer les marchandises. Le transitaire est au fait des conditions
d’assurance en fonction du moyen de transport et du type de marchandises transitées. Il doit
déposer des réclamations d’assurance, c’est une obligation qui permet non seulement de le
couvrir en cas de dégâts ou de retard de livraison, mais aussi vis-à-vis de son client
commanditaire.