Jeux
Jeux
Jeux
C om
)EUX ET TECHtiiQUES
o·EXPRESSIOtl
POUR LA CLASSE
DE COtiVERSATIOtl
'ETUDES PEDAGOGIQUES
Exemplaire de référence
)EUX ET TECHrtiOUES
o·EXPRESSIOrt
POUR LA CLASSE
DE COrtVERSATIOH
•
Jczan Marc CARE
Kathryn TfiLARiCO
d'information qui font que les idées se figent, deviennent recettes. Nous
voudrions que les sacs s'ouvrent plus grand, que les "trucs" circulent mieux.
Dans ce cjomaine, nos collègues anrlais ont une assez longue expérience
et quelques annees d'avance. Il nous a paru inutile de vouloir refaire le monde.
Nous leur avons donc emprunté ce que nous avons jugé le plus immédiatement
utile, le plus facilement transposable.
Mais nous n'avons pas fait qu'un travail d'inventaire et de simple traduc-
tion. Il a fallu bien souvent adapter, proposer des prolongements, des variantes,
des situations nouvelles. Nous avons conçu les fiches sur le même modèle.
Elles ont en général quatre parties distinctes :
Nous avons voulu mettre l'accent sur des jeux et techniques favorisant
les interactions directes et parfois autonomes entre élèves. Dans ce type de
jeux, les joueurs doivent considérer comme essentiel de communiquer entre
eux. Nous retiendrons deux principes de base :
- L'information manquante ou le puzzle informatif : si un joueur B
détient une information dont uit joueur A a besoin pour accom-
plir une tâche donnée, il est indispensable que A et B commu-
niquent.
- L'insatisfaction construite les joueurs sont momentanément
placés dans une situation insatisfaisante : ils n'ont pas toute
l'information, ils ont un problème à résoudre, ils ont une
difficulté à surmonter••.
ROLE DU PROFESSEUR :
Comme l'affirme Penny UR dans l'article qui suit, nous pensons que
l'introduction de ces jeu:x: et de ces techniques dans la classe de langue implique
pour le professeur-utilisateur un changement radical de rôle. Ce glissement
du statut de celui qui professe, qui enseigne, à celui qui facilite, anime, est
un peu contre nature et peut constituer une transition difficile . Traditionnelle-
ment, le professeur possède un savoir qu'il se doit de dispenser avec conscience
et méthode, ce qui l'amène à vouloir tout contrôler dans la classe, réduisant
ainsi les possibilités d'erreurs. Les élèves, habitués à ce contrôle de tous
les instants, finissent parfois par l'accepter et même l'exiger. L'institution
scolaire, mais aussi les parents d'élèves ne sont pas encore largement ouverts
à l'innovation. Il faut alors composer, ne pas heurter de front sous prétexte
de changement, ce changement fût-il pleinement justifié.
Les activités que nous proposons ici ont également pour but de casser
momentanément le cadre contraignant de la communication didactique en
faisant en sorte que les élèves parlent entre eux, communiquent entre eu:x:.
Le professeur doit alors s'effacer, oublier les bons vieux réflexes : corriger,
traduire, souffler le mot qui manque ... Nous voudrions voir des élèves "sevrés",
ne pouvant compter que sur leurs propres ressources et capacités langagières,
des élèves habitués à ne pas s'arrêter devant la première difficulté, habitués
à réfléchir à leurs propres erreurs, à tenter de se corriger entre eu:x:. Pour
cette raison, nous avons aussi renoncé aux techniques qui impliquent les
interventions par trop directes d'un professeur qui juge, qui arbitre, qui corrige.
REALISME ET REALITE :
En classe, l'espace est aussi rn.étaphorique. Les chaises et les tables peu-
vent être tour à tour des édifices, des véhicules ... affaire de convention au départ.
Point n'est besoin d'accessoires de théâtre coûteux et lourds. L'essentiel
est de respecter la vraisemblance, de gérer au mieux les distances, les configu-
rations. Des accessoires simples, objets de la vie de tous les jours : un parapluie,
un chapeau, une paire de lunettes, un bloc note ou un agenda viendront renforcer
le réalisme des configurations.
La mise en groupes sur tâche est donc un passage obligé dans les
classes de conversation.
D'autre part, l'accent mis sur le "comment" est important pour des
adolescents et/ou de jeunes adultes en formation et en situation scolaire qui,
au fur et à mesure de leurs études, perdent peu à peu l'initiative et deviennent
des apprenants de plus en plus passifs, collectionneurs de faits tout à fait
isolés, étrangers à la vie collective pourtant si présente dans l'expérience
enfantine.
Dans les groupes sur tâche, le rapport entre les exigences d'autonomie
de l'individu et les contraintes de la vie collective est toujours naturel. "Le
jeu, parce qu'il est lui-même mélange de libertés et de contraintes, btfre
un espace de conciliation entre les exigences d'autonomie de l'individu qui
se forme et les contraintes de la vie collective dans laquelle celui-ci doit
de plus en plus profondément s'insérer. L'enfant qui joue pratique l'autonomie,
s'exerce à l'autonomie . On lui fixe un but à atteindre, on lui l)rècise les règles
qu'il devra respecter. Mais pour le reste, il est son maitre". (1)
Cette distance est assez naturelle chez l'enfant qui sait changer d'atti-
tude en face d'un jeu, qui peut s'en approprier plus vite et le prendre comme
objet d'étude. De simple consommateur, il devient alors concepteur, producteur
de variantes, de jeux nouveaux.
**********
MET Modern English Teacher est un e revue pour les professeurs d'anglais
Langue Etrangère (ESL) qui paraît au rythme de quatre numéros annuels
Sept e m br e, N ove m br e, F é v rie r, A v ri 1. M E T se veut a v an t tout pratique e,t
propose des articles courts illustrant une idée d'animation de classe, une
technique, un jeu réa l isé et expérimenté. Beaucoup d'idées originales, depuis
une dizaine d'années déjà.
LA CLASSE DE CONVERSATION
On ne parle pas dans le but de parler, on parle parce que l'on a quelque
chose à dire et ce quelque chose à dire implique un objectif inhérent à l'usage
du langage : satisfaire un besoin, donner ou obtenir une information, prévoir,
persuader, résoudre un problème, s'excuser .. . la liste est sans fin.
Parler c'est, en gros, avoir recours à des moyens pour une fin donnée
et, tant que nous ne proposerons pas de fin raisonnable, il ne faut pas nous
attendre à une bonne utilisation de ces moyens.
TACHE
Chaque groupe peut avoir la même tâche mais l'on peut aussi distribuer
des tâches différentes, voi re complémentaires. Ne pas oublier de prévoir
une évaluation des travaux de groupes . Quand on a travaillé ensemble sur
un projet particulier, il est important de pouvoir en apprécier les résultats .
De tels suivis peuvent prendre la forme de comparaisons entre les résultats
de chaque groupe de travail, la rédaction de conclusions sous forme écrite
ou graphique ou encore certaines réalisations pratiques immédiates.
4. prise de décision
On transforme le groupe en comité qui doit prendre
une décision pour résoudre un problème qu'on lui soumet.
En principe, le problème doit prendre en considération
des facteurs moraux et personnels. Par exemple, dans
une situation d'embauche, comment choisir entre deux
candidats - comment décerner un prix à des concurrents
qui ont presque les mêmes mérites.
Pareilles discussions demandent une assez bonne préparation
de la part du professeur car le co mi té dai t disposer
avant de toute l'informatiôn dont il a besoin pour prendre
une décision : le caractère et la biographie des personnes
impliquées, des détails sur le problème lui-même. On
peut distribuer des fiches contenant toutes ces informa-
tions.
10
6. collecte d'informations :
On demande à un groupe de travail de faire un sondage
sur les opinions de la classe. Les sujets peuvent être
variés : télévision, relations familiales, programme sco-
laire etc.
Le travail suppose d'abord l'élaboration d'un questionnaire
appropne ensui te l'interview et, enfin ,le collationnement
et le traitement des réponses pour aboutir à des conclusions.
Les résultats obtenus par les différents groupes de travail
doivent être comparés.
PETITS PROJETS
2. explication de dessins :
Le professeur prépare une sene de fiches avec des dessins
non figuratifs, abstraits. Chaque membre de sous-groupes
doit dire ce qu'un de ces dessins lui suggère. Le groupe
décide ensui te de la meilleure interpréta ti on et passe
à un autre dessin.
3. trouver des choses en commun :
C'est une bonne façon de briser la glace dans un 9roupe
où les étudiants ne se connaissent pas bien. On les repartit
en tandem et on leur demande combien de choses ils
peuvent avoir en commun : goûts, famille, histoire person-
nelle. Il est plus difficile de faire cet exercice à trois.
4. implications et interprétations :
On fournit au groupe un stimulus qui peut être interprété
de plusieurs façons et 1'on demande à chaque groupe
de trouver une interprétation, une explication, un contexte.
Le stimulus le plus simple est une image, plutôt une
photographie représentant une conversation, un conflit
ou 1'expression d'un visage : la peur, la joie.
Le groupe doit décider de l'interprétation à faire, de
ce qui pourrait arriver après ou de tout autre fait caracté-
ristique. On peut aussi choisir des stimuli non visuels :
bruits verbaux ou non verbaux, la fin d'une conversation,
un signe, une séquence bruitée etc.
6. tests de créativité :
On peut adapter certains exercices de créat1v1te a la
classe de conversation. Qu'est-ce que l'ont peut faire
avec un parapluie, une boîte d'allumettes, un tournevis.
Qu'est-ce que vous suggerent les mots "orange" ou "froid".
On peut faire ce type d'exercice à un niveau peu avancé.
Il est important d'aller vite pour créer une situation
de compétition.
12
ROLE DU PROFESSEUR
LE MENEUR DE DISCUSSION
Mais nous devons surtout nous défaire de l'idée qu'un bon leader doit
suggérer un thème et pousser chacun à s'exprimer en se limitant simplement à
la maîtrise du processus. Nous devons nous efforcer à pratiquer nous-mêmes
et à faire pratiquer par les élèves les techniques de communication que
nous avons en partie déjà décrites.
15
SOMMAIRE
, ,
Autres techniques suggerees 43
par Jean BINON.
1
. /
4. PUZZLES.
. ,
Mots cro1ses communicatifs. 141 définition. mots croisés
paraphrase. puzzle.
5. PARCOURS ET DAMIERS.
7. JEU DE ROLE
BRISER LA
* langue maternelle
25
Le vieux coffre à pain aimerait - faisant apparaître des liens entre les objets
partir avec le voilier qui va ou les animaux .
faire le tour du monde,
mais le voilier peut-il s'emba< - jouant sur des rapprochements, des comparaisons :
rasser d'un coffre ? la malle en cuir méprise un peu le vieux coffre
à pam 'parce qu'il est trop sédentaire pou r
elle ...
La bicyclette n'a pas envie
d'être mise à la cave car elle
craint 1' humidité etc.
- C'est un arbre que tu Par une série de questions portant sur les
as représenté là-bas. informations graphiques contenues dans le
blason ou portant sur l'impression d'ensemble
Tu as fait quatre parties (rôle des contenus, répartition des éléments
égales, c'est bien ça ? dans l'espace, équilibre etc. ) 1 aider l'auteur
du blason à se projeter dans son dessin en
Ou' est-ce que ça représente suscitant les commentaires.
ces traits en haut à gauche ?
Très vite, inviter tous les autres à poser
Pourquoi du rouge ici, également les questions qui s'imposent. Le
c'est du sang ? questionnement autour de chaque blason fïl'excède
pas 4 à 5 mn,
•
dans ce groupe sait faire ...
Plusieurs possibilités
- J'aime
Se servir d'un questionnaire tout prêt, (celui
de Proust).On peut prévoir des formulations
- et plus particulièrement très simples.
- J'ai man~é
30
- Appréciez-vous votre
quartier, la v ille où vous
vivez actuellement ? 1. Faire établir un questionnaire par participant.
Faire passer au voisin qui devra répondre.
- Aimeriez-vous vivre seul ?
- Ecrivez-vous souvent de
longues lettres a vos
amis ?
NOM .
- Permettre aux élèves de se connaître et
PRENOM : de se présenter de la manière la plus directe
possible dès la première séance.
ADRESSE :
,
MARIE: Les entraîner à la pratique des formes interro-
, gatives (demande de renseignements).
CELIBAT AIRE :
e
~
EX
Tu joues au tennis ? c'est
un sport que tu pratiques Jane Revell, Teaching Techniques for
souvent ? Communicative English
Ex:
Que mangent les étudiants
pour le petit déjeuner ?
33
- Je la donnerais a' ma
femme.
Je construirais ma maison,
On peut, avec un public homogène, choisir
-
-
Je boirais à votre santé.
Je changerais de métier.
* le même type d'amorces pour tout le monde
ou les faire varier, par tirage au sort par
exemple.
35
"Les épinards" •
"Les pommes de terre" Il est essentiel que les suggestions viennent
"Les Blonds" des élèves, pour les in ci ter à se connaître
"Les Astérix'' mieux et à commencer à se définir comme
"Les Mickey mouse" groupe.
"Les Kir"
"Les Martini"
"Les Vin Blanc"
"Les · Vin Rouge" 1 Selon le choix des critères, chaque groupe
"Les Cyclistes" peut se donner un nom.
"Les Nageurs"
"Les Gitanes"
"Les Gauloises"
"Les Marlboro" 2 PoLir le choix des cnteres définitifs, on peut :
etc. - les faire noter (échelle de valeur de 0 · à 9)
et retenir les mieux plébiscités.
Alice 16 Dececnbre
Alida 25 Avnl
Aline 20 Octobre 2 Elaborer le même jeu pour Jes noms de famille
AliK 9 Janv1er des é lè ves. Ajouter à Ja discussion sur Jes
Alfred 12 Octobre origines, les professions, les lieux dits, le
Alphonse le' Aoùt
sta tut socia l (v ieille noblesse ... etc).
Amandine 9 Juillet
Ambroise 7 Décembre
Amédée 30 Mars
Amour 9 Aoùt
André
Angèle
Anne
Anselme
Anthelme
Antoine
30 Novembre
27 Jan v1er
26 Juillet
21 Avril
26 Jum
13 Ju in
FETES SOUHAITER
EN 1935
Apolline 9 Fév ner
Apollinaire 12 Septembre
Aristide 31 Aoùt
Armand 23 Décembre
Armel 16 Aoùt A BOON,,
BEL.,..
30 Juillet.
5 Août.
BERTHE.. . 4 Juillet.
BLAISE • . • 3 Février.
ELISABETH. 19 Novembre.
rusE . •. .. 17 Août.
Arnaud 10 Févner AcHILLE •• 12 Mai. BLANCHE.. 9 J uiilet. ELOf ..•• , 1u Décembre .
16 Décembre.
A DELAI DE • BoNIFACE. 14 Mai. ELODIE ... 22Octobre.
Arsène 9 Juillet
AotLE... . 8 Avril. BRIC! .. ,, 13 Novembre. EMILE ..•. 28 Mai.
Aubin 1•• Mars ADoLPHE • Il Février. 8RIGITrK , 8 Octobre. EMILIE • . . 2 Juin.
ADRIEN •• , 5 Man. Bau No • • • 6 Octobre. EMILIENNE. 30 Juin .
Aude 18 Novembre AcATHE . , , 5 F Cvrier. EMMA . • • • 4 Juin.
EMMANUEL 26 Mars.
Audrey 23 Juin AGNAN , • ,
AGNÈS •• ,,,
17 Novembre.
2\ Janvier. CAMI LU!. t 8 Juillet.
AROLIN! 23 Août. e....
E:-<Iw•. 5 Octobre.
AIMÉ .. , •• 28 Avril. CASIMIR , 4 Mars. ERNEST... 7 Novembre.
Augusta 24 Novembre
ALAI N... , t6 Juillet. CATHERINE 2S Novembre. ERNESTINE. 7 Juillet .
Augustin 28 Aoùt At.BAN • , • 22 Juin. CÉCIL!., •• 22 Nuvembre. EsTELLE... 16 Juillet.
ALBERT... 8 Avril. CËLESTIN.. 6 Avril. ETIENNE .• 26 Décemb re.
Aymar 29 Mai ALCID!.. • • 23 Janvier. CtLESTINE. 23 Septembre. EuDES .•. , 18 Novembre .
ALEXANDRE 18 Man. CÉLINE •• . 21 Octobre. EuGÈNE ..• t3 Juillet.
ALEXIS .. • 17 Juillet. CiRAN .• , • 28 Septembre. EuGÉNIE . . 15 Nove mbre.
B ALFRED.,, 12 Janvier. CtsAIRl . • 2i AoO.t. EuLALIE. . • 12 Fêv rier.
À LICE • • , , 23 Juin. CHARLEM . 28 lanvier. EuPHRASIE. 18 Mai.
Barbara 4 Décembre ALINE .... 16 Juin. CHARLES • . 4 Novembre. EusèBE.. • . t 4 Aoùt.
ALIX • • .. • 5 F ~vrier. CHRISTINE. 24 Juilld. EusTACHE. 20 Septembre.
Barnabé 11 Juin ALPHONSE. 2 Aoùt. CHRISTOPHE25 Juillet. EuTROPE .. 30 Avril.
6 Février.
AM AND • • • CLAIRE. . • • t 2 Août. EvARISTE.. 26 Octobre.
Barnard 23 Janvier 7 Décembre.
AM BRO ISE , CLAUDE... 3 D<eembre.
11 20
Barthélémy 24 Août AMÉDÉE... 30 Man.
ÀMÉLlE. ,. 5 ]an vier.
CLÉMENCE.
Cr.ÉMENT .. 23
Octobre.
Novembre. F ANNY..
ABIEN •• Janvier.
8 Octobre.
Basile 2 Janv1er ANASTASIE. 15 Avril. CU MENTI. 28 Septembre. FAU STE..• 3 Octobre.
ANATOLE • 3 Juillet. CLET. . . . . 26 ... vril. FAUSTIN ..• 15 Février.
Baudouin 17 Octobre AN DOC KI , 24 Septembre. CLOTAIRE • 7 Avril. FÉLICIE. . • 8 Mai.
13 Février ANDRE • , • 30 Novem b re. CLOTILDE • 3 Juin. FÉLICIEN , , 9 Jui n.
Béatrice CoLETTE •• 6 Mars. FÉLICITÉ .. tQ Juillet.
ANGèll! ••• 24 Mai.
Bénédicte 16 Mars ANGES.. • • 2 Octobre. CoLOMBE. 6 Juillet. 23 Juin.
FÉLIX •.•• •
ANNE .... 26 Juillet. CoNSTANT. 5 Octobre. FERDINAND 30 Mai.
Benjamin 31 Mars ANSELME • 21 Avril. CRÉPIN . • . 25 Octobre. FERNAND .• 27 Avril.
ANTOINE. , 17 Janvier. CYPRIEN . Il }uinet. FIACRE . . .• 30 Août.
Benoît 11 Ju1llet FIRMIN •.. 25 Septembre.
ANTOINET. 27 Octobre. CYRIAQUE. 16 Mars.
Béranger 26 Ma1 ÀPPOLINE. 9 Février. CYRILLE . . 9 Juillet. FLAVIE ..•• 22 Février.
ARCADE. • • 12 Janvier. FLAVIEN • • 19 Août .
Bernadette 18 Févner ARISTIDE,. 31 Août. ~MASE • Il Décembre. FLORE . .•• 24 Novembre.
ARMAND o, 14 Novembre. 'MIEN • 27 Septembre. FLORF..NCE. 20 Juin.
Bernardin 20 Mai DANIEL . . • Il Décembre. FLORENT.. 10 Octobre.
ARMEL•... 16 Août.
Bernard 20 Août ARsèNE .. • 30 Octobre. DELPHINE. 26 Novembre. FLORENTIN 18 Juin.
ATHANASE 0 2 Mai. DENIS .. , • 9 Octobre. FoRTUNt. . Jer Juin.
Bertille 6 Novembre AUBERT. , o 10 Septembre. DENISE ••• 15 Mai. FRANCINE . 26 Octobre .
AUBIN ••• , I er Mars. Dt.snd •••• 8Mai. FRANÇOIS . 10 Octobre.
Aucusn: .. 7 Octobre. DIDIER.. . . 23 Mai. Fa. D'Ass.. 4 Octobre.
H AuctrSTIN . 28 Août. DocTRovt. 10 Mars. FR. D. P... 2 Avril.
AuRÉLIE • • 2 Décembr.. DoMINIQUE 4 Août. Fa.o.SALEs29 Janvier.
AURÊLIEN . 20 Octobre. DoNAT •• • 29 Octobre . FRANÇOISE. 9 Mars.
Habib 27 Mars DoNATIEN. 6 Septembre. FULBERT .. 10 Avril.
Hélène 18 Aoûl AIYl.AS. 24 Janvier. DoRoTHEE. 6 Février.
Henri 13 Juillet
B ALBINI. 31 Man.
BARBE • • • • 4 Décembre 't't>cARD .. 10 Juin. G::~7~~: 1~ ~::~~'·
BAR NABÉ., Il Juin. .i.:.tJJTH • , • 16 Septembre. GAETAN. . . 7 Août.
Herbert 20 Mars
8ARTHÉLEM.24 A oût. EoME. . • • • t 6 Novembre. GASTON .. , 24 Avril.
EDMOND .. 20 Novembre. GATIEN • • • 18 Décembre
Hermann 25 Septembre BASILE .• , o 2 Janvier.
~ATHIWI. ~Janvier, EoouARD • t 3 Octobre. GENEVIÈVE. 3 Janvier.
Hervé 17 Juin
Hippolyte 13 Août
Honoré 16 Mai
Honorine 27 Février
Hubert 3 Novembre
Hugues 1•• Avril
41
"NICOLE" "MARC"
AGE 22 44
Nombre
d'enfants 0 3
Voyages AFRIQUE 1
ANGLETERRE!
ROMANESKE est une revue trimestrielle publiée par l'Association des Romanis-
tes de la "Katholieke Universiteit Leuven" Belgique.
Les participants (qui ne se connaissent pas encore) se mettent deux par deux
et essaient de recueillir le maximum de renseignements sur leur interlocuteur
de façon non verbale, uniquement par des gestes (par ex. montrer son alliance,
indiquer le nombre d'enfants, etc. ).
*Interview de présentation
Chaque part1c1pant note une dizaine de questions qu'il se pose à lui-même mais
dont il suppose que la réponse serait susceptible d'intéresser des tiers.
Après, chacun s'assied auprès de quelqu'un qu'il ne connaît pas et lui pose
les questions qu'il s'était adressées et vice-versa. Ensuite, on peut reformer
d'autres couples, etc.
Eviter les questions classiques sur l'état civil mais imaginer des questions person-
nelles, originales, bizarres, etc.
Permet d'apprendre à poser correctement des questions.
*Interview de présentation
Notez seulement les réponses schématiques (surtout pas trop explicites) aux
questions que vous vous posez sur une feuille. Vous circulez avec votre feuille
et vous essayez de deviner les questions correspondant aux réponses des autres
participants. Si vous ne réussissez pas, ils vous aideront.
ex. 1. à Bruxelles
2. deux fois par semaine
3. les architectes, les médecins et les notaires
4. de préférence le matin
5. je le referais volontiers
6. dans un mois.
44
Chaque, part1c1pant prépare trois questions auss1 di verses que possible qu'il
posera a quelqu'un de son choix.
La personne interrogée retourne le carton sur lequel sont inscrits S•t:" nom et
prénom et répond aux questions. Ensuite, elle s'adresse à son tour à un autre
participant .
Les participants se mettent deux par deux. Chacun dessine sur une feuille assez
grande la tête de son partenaire et lui pose les questions suivantes:
3. Quels sont les trois objets que vous emporteriez s1 vous deviez
vi v re seul sur une île ?
• Nom et noms
• . Dilemme
1. ROSE-OEILLET
2. FLORENCE-SAN FRANCISCO
3. PRESENT -FUTUR
4. PROFESSEUR-ETUDIANT
5. etc.
*· Brassage
On accroche 5 pancartes ou cartes aux murs de la salle : A PIED, EN VOITURE,
EN TRAIN, EN BATEAU, A VELO.
Les participants circulent a leur aise et s'arrêtent devant la carte de leur
choix tout en expliquant leur motivation à leurs partenaires. Un porte-parole
résume pour les autres groupes .
On répète l'exercice avec 4 cartes : A LA CAMPAGNE, EN VILLE, A LA MER,
DANS LA MONT AGNE.
Ensuite on passe a 3 cartes : JAUNE, ROUGE, BLANC et à 2 : HOMME-FEMME.
• . La tarte du temps
• . L'alphabet
• . Eux et mo1
*· Vous habitez où ?
~-------~---------------------~-·~=========~~~~-~1-K_~------~5~ 10kM
*· Devinez ma nationalité
Les questions les plus utiles, les plus pertinentes seront notées au tableau.
48
*· Portrait
Chacun écrit son nom sur une feuille . Le professeur récupère les feuilles,
les mélange et les redistribue en veillant à ce que personne ne retrouve son
propre nom.
Chaque apprenant écrit un paragraphe sur l'aspect physique et un autre sur
le caractère de la personne dont il a la feuille.
Le professeur attache les descriptions aux panneaux d'affichage, les élèves
circulent pour retrouver la leur.
Les plus am usantes pourront être lues par les étudiants décrits .
*· Silence
Quelqu'un (l'exercice peut se faire à deux ou en petit groupe) mime une situation,
une histoire. Les autres participants doivent essayer de la reconstituer verbale-
ment.
*· Identification
Il explique son histoire, comment il se sent, raconte sa vie, ses désirs, ses
satisfactions, ses frustrations. Les autres lui posent des questions.
*· Association enchaînée
Chacun écrit son nom sur une feuille. Le professeur les récupère, les mélange
et les distribue en veillant à ce que personne ne retrouve son propre nom.
Chaque apprenant essaie de dessiner la salle de séjour de l'étudiant dont il
a reçu la feuille, telle qu'il se l'imagine.
Un apprenant décrit en détail la salle qu'il a imaginée au point de vue couleurs,
style et matériaux.
Les autres essaient de découvrir à qui elle appartient en expliquant pourquoi.
L'auteur de la description révèle alors le nom intitial et explique pourquoi
il a imaginé ainsi le décor. Enfin , l'élève dont la salle de séjour vient d'être
décrite rétablit toute la vérité.
49
Le portrait-robot montage•photo :
Portrait robot fabriqué a' partir d'éléments photographiques (détails
du vêtement, visage fait d'éléments appartenant à plusieurs visages différents)
découpés et collés pour composer une silhouette.
Variante : dessiner sur une grande feuille de papier une silhouette dans une pos-
ture déterminée, laisser un blanc pour le visage que 1'on découpe. Il suffit de
glisser la tête dans cette ouverture pour la composition finale.
Fétiches- totems:
Choix d'objets, de surnoms, de titres de romans ou de chansons, de
noms de marques ou de personnages historiques etc. pour se singulariser.
Grandes dates :
Evoquer une ou plusieurs dates marquantes
7 souhaits ;
Enoncer par ordre d'importance 7 souhaits et les commenter.
51
iMPROViSfiTiOttS
FLO i DiTE VE RBfiLE
Hl~TOIRE ANGLAISE
Le monsieur
Bo0Jour, Monsieur
Le quincaillier
BonJour, Monsieur
Le monsieur
Je dés1re acquérir un de ces appareils qu'on adapte aux portes et qui font qu'elles se
ferment d'elles-mêmes.
Le quincaillier
Je vois ce que vous voulez, Monsieur. C'est un appareil pour la fermeture automa-
tique des portes.
i..e monsieur
Parfaitement. Je désirerais un système pas trop cher.
:.1! quincaillier
L'~t.d, .\\ons1eur, un appareil bon marché pour la fermeture automatique des portes.
i' mon. ieur
[ t pJ.s trop co mpl1qué surtout.
· ~ quincaillier
C'est-il-d1re que vous désirez un appareil simp le et peu coûteux pour la fermeture
automatJque des portes.
;..e monsieur
E:-.J.ctement. Et pu1s, pas un de ces appareJls qui ferment les portes si brusquement ...
Le quincaillier
.... Qu'on diraJt un coup de canon ! Je vois ce qu'il vous faut : un appareil simple,
peu coûteux, pas trop brutal, pour la fermeture automatique des portes.
Le monsieur
ï ,,ut JUSte . Mais pas non plus de ces appareils qu1 ferment les portes si lentement ...
Le qulllcaillier
.... Qu'on croJraJt mourir ! L'article que vous désirez, en somme, c'est un appareil
sJm;:>le. peu coûteux, ni trop lent, ni trop brutal, pour la fermeture automatique des
portes.
Le monsieur
Vous m'ai'CZ co mpris tout à fait. Ah ! et que mon appareil n'exige pas, comme cer-
tams systèmes que je conna1s, la force d'un taureau pour ouvrir la porte.
Le quincqill!er
B1en entendu. Résumons-nous. Ce que vous voulez, c'est un appareil simple, peu coû-
teux, n! trop lent, ni trop brutal, d'un maniement aisé, pour la fermeture automati-
que des portes.
Alphonse Allais
53
FLUIDITE, SPONTANEITE
TECHNIQUES D'ECHAUFFEMENT
- répétitions à rallonges :
- J'ai acheté un paquet de ci ga- J'ai acheté un paquet de cigarettes et
rettes et une boîte d'alumet- une boîte d'allumettes/ 1 etc.
tes/ / dans un petit café près
de la gare 11 où nous nous Je pars en voyage et j'emporte dans une
étions rencontrés .. . etc. valise une brosse à dents// un morceau
de savon 11 un pyjama 11 etc.
Il faut
bien sûr reprendre la phrase complète
à chaque fois, en lui associant des éléments
nouveaux.
MOTS MINUTE :
- Faire produire le maximum de mots en
une minute.
55
FLUIDITE VERBALE
ET CAPACITE D'APPROXIMATION
- "Vous savez, Machin, le type qui fait des jouets en bois ••• "
- "Non, je ne vois pas de qui vous voulez parler•.• "
- Mais si, on l'a vu chez les Mancel, l'autre soir, c'est un grand
bonhomme, dans les trente, trente cinq qui fume la pipe et
qui boit pas mal ••• "
• Sans oublier ces situations dans lesque!Jes le locuteur, en vertu d'une
certaine morale sociale ou de règles de bon goût, se prive volontairement du mot
précis (qu'il cannait) et doit alors faire preuve de beaucoup d'ingéniosité paraphras-
tique pour se faire comprendre :
- "Bien sûr, mais ce que j'entends par baroque, moi, n'est pas
forcément restreint à des domaines culturels comme l 'archi-
tecture ou la musique, c'est quelque chose de plus large •••
pour moi, c'est aussi une façon d'être, de vivre, de penser••• "
animal 20 - - 7
dame 3 - 13 1
~
2
!
endroit 7 8 - 10
forme verbale
forme - 13 - ' 2
gens - 9 - 6
instrument - - - -
machin - - - -
pour Je moment en ce moment
moment 13 5 - 13 - 11
on 5 2 9 3
truc - - 13 -
Tous ces mots figurent dans Je français fondamental 1er degré, à J'ex-
ception de machin et ~
61
QUI 10,20 3
- -
ou 20 8
- -
On apprend très tôt à l'élève à exprimer ce qu'il fera, lui faisant
d'ailleurs dangereusement croire que le futur simple est la forme privilégiée
en français de l'expression de l'avenir, mais il est incapable de formuler une
paraphrase, n'en connaissant pas la syntaxe, incapable de dire, n'ayant pas le
mot cordonnier, qu'il y a dans sa rue un vieux monsieur qui répare les chaussures.
Beaucoup de professeurs ont tendance à renforcer naturellement la
valeur du mot et se font ainsi une fausse idée de la fluidité verbale. Ils confondent
précision, justesse de l'expression avec continuité, souplesse, fluidité.
Lutter contre cette recherche trop systématique du mot juste, c'est
aussi autonomiser davantage et plus vite l'élève, lui donner l'occasion, le plus
tôt possible, d'exprimer autre chose que de banales évidences.
Apprendre à contourner la difficulté, à ruser avec la langue, à dépasser
l'absence du mot, c'est savoir maintenir la communication en exprimant l'approxi-
matif.
Ceci doit se faire très vite, dès les cinquante premières heures de
français, pour fixer les moyens linguistiques de l'approximation et donner le plus
souvem possible au débutant en langue l'occasion de s'exprimer avec peu de
ressources. Dans cette perspective, il est bien évident que le recours au corps,
au geste, gagnera en authenticité et même en légitimité.
62
(2) Catherine FUCHS , dans l'article déjà cité, signale que c'est une parenté
bien souvent relevée par les auteurs. Quintilien distinguait 3 types de "conversio" :
la paraphrase, la traduction, la mise en prose de poésies. Culioli par le de la "traduc-
tion comme cas-limite de la paraphrase."
63
N qui V N =x
..
N OU N V N
puis les constructions équivalentes
64
LEXIQUE :
En général, Ja plupart des noms génériques ainsi que les noms indiquant
formes et types de matériaux :
expressions :
- faire - être (ça, comme ça - marcher avec, a, au, comme ça)
comme ça est toujours suivi d'un geste.
- une sorte de, une espèce de, un type de, une variété de ...
- c'est comme, ça sent comme, ça fait comme, ça marche comme ....
- on dirait, ça ressemble, ça fait penser à, ça rappelle ...
APPROCHE PEDAGOGIQUE :
Paradoxalement, le dictionnaire et, b1en sûr, le dictionnaire monolingue,
est un passage presque obligé pour développer chez les débutants 1'expression
de l'approximation.
C'est par sa manipulation régulière que l'on fera comprendre aux élèves
qu'il est possible, avec peu de mots, d'évoquer d'autres mots.
Il faut, au tout début, utiliser des dictionnaires très simples, diction-
naires de Français Langue Etrangère où la phraséologie de la définition se limite
en général à la phrase simple (sujet, verbe, complément). On passera progressi-
vement aux dictionnaires de français langue maternelle pour débutants (genre
10 000 mots).
67
C'est un instrument
outil qui sert à ...... .
truc de (nom de profession)
2) description physique
3) fonction.
4°) Bruitages.
Enregistrer des bruits divers. Les bruits
de la vie de tous les jours sont toujours
un peu distordus à la réécoute au magnéto-
phone, ce qui leur donne un caractère soit
d'inattendu, soit d'étrangeté totale.
tenter de faire identifier 1'origine de ces
bruits par les élèves.
6°) Aveugles
Lors de seances d'exploitation d'images,
constituer un groupe d'aveugles (élèves qui
se trouvent derrière l'écran, s'il s'agit de
diapos) et un groupe de voyants.
LE DICTIONNAIRE MIME'
AMBASSADEURS
1) Le jeu des ambassadeurs : le professeur choisit
Fleur
une dizaine de mots. Diviser la classe en
Montagne
sous-groupes de 6 à 8 qui s'isolent (aux quatre
Statue
coins). Les groupes évitent de se voir. Chaque
Micro
Livre groupe envoie vers le professeur un de ses
Pompier membres, l'ambassadeur, qui revient vers
Musique son groupe avec un mot que le professeur
etc. lui a donné à l'oreille. Les membres de son
groupe doivent trouver ce mot qu'il tente
de leur communiquer uniquement par gestes.
Un signe de la tête lui permet de répondre
oui ou non aux propositions faites.
73
EXEMPLES 1
IMPROVISATIONS GUIDEES
FINIR PAR
ENSUITE
Révisions lexicales de certaines structures
BLEU grammaticales.
BEAUCOUP DE
Pratique du récit ...
LENTEMENT
RUE
FEMME
A PRES
• Ecrire un mot sur une fiche. Les substantifs,
prépositions, adverbes, verbes adjectifs,
etc. , peuvent être écrits de couleurs diffé-
rentes mais ceci n'est pas obligatoire.
VENDRE
BLANC
EXEMPLES
ROND 1 MARCHER 2
VOITURE 3 ICI 4 BLEU 5 ~ 1) Pour rendre ce jeu plus difficile, donner
SI 6 ONZE 7. les mots dan" un ordre numéroté. L'ordre
des phrases doit suivre l'ordre des mots, ce
etc. qui forcera les élèves à produire des phrases
plus longues et mieux subordonnées.
EXEMPLE
CONTRAIREMENT VEUT 2) Plus difficile encore : donner une forme
SEMBLENT OPTIMISTES particulière aux verbes, substantifs, adjectifs,
A VAIT PREDIT ONT etc. et signaler que cette forme ne peut
ANNONCE FONTAINEBLEAU.· changer. Les élèves doivent alors utiliser
les mots tels quels .
e t c.
75
Il
"Ça me rappelle
GAMBITS 1
Il
"Tiens, pendant que j'y pense
Il
"Entre parenthèses
2. la gueule de bois
3. le réveillon du nouvel an
4. un match de football
5. samedi dernier
·- Préparer des modèles de rec1ts monologués
proposant un itmeraire : compléments, repérages,
expressions idiomatiques, etc. dont la logique
n'est pas évidente.
6. des courses à faire
7. votre supermarché
de conserves.
76
2. Le chef d'orchestre
Une mise en commun possible apres le travail
3. à 6 heures du soir en groupes : les élèves ont noté les récits
de leur groupe. et toute la classe discute
tt. l'homme le plus séduisant les différences et les ressemblances.
7. une machine
8. à vous l'association.
a' laver
*
1 Au lieu de demander à un seul élève d'enchaîner
toutes les expressions, les élèves parlent
à tour de rôle mais ils jouent tous le rôle
d'un seul personnage.
Il
"Moi Je cro1s que
GAMBITS 1
"Ce qui me gêne dans tout
cela ... "
Exemples :
Une femme devant un château Introduire ou revoir les modalités du certain
et du non-certain et certaines modalités oragrna-
Un homme avec sa voiture tiques : crois-tu que, penses-tu, ça m•é'tonne-
de sport italienne rait que, etc.
Un chef d'orchestre en
train de diriger
Un collier de Bulgari
e t c . Par tirage au sort, chaque élève choisit
une image et explique son rêve. A partir
d'expressions qu'on peut leur proposer _
Expressions : sous forme de fiches linguistiques les autres
"Franchement, Je doute que ... " élèves essaient de ramener le "rêveur sur terre"
en lui expliquant pourquoi son rêve est irréali-
"Il semble que ... " lisable.
etc.
81
GAMBITS3
DEMANDER DE REPETER
Exemp les
"Lève-toi"
- visage
- cheveux, coiffure
- air, allure
- taille
vêtements
- comportements en classe
- hobbies
- lectures
- écriture
- VOIX
EVITER üc.
Il
"Quand Je te regarde
.Je._.
85
Reagan redevient
comédienne
ON A VENDU LA TOUR EIFFEL !
~
•
·-
Choisir une sene d'articles découpés dans des
> en= 0
journaux ou revues (genre France-Soir). Choisir
des faits divers amusants ou étranges : Ex. :
dans un petit village, un instituteur excédé
·-
vend son école ; La toile qui tue : un peintre
a tué sa petite amie avec une de ses toiles ;
un :nari furieux jette le pékinois de sa femme
1- par la fenêtre, etc.
C' Faire des photocopies.
=
c»
1 '
Chaque groupe étudie son article et, selon
le sujet, invente une conversation qui peut
précéder ou suivre le fait divers rapporté.
en
en c»
Si 1' article est long, les élèves peuvent le
·- 1..
t ra v ai Ile r sous un angle caractéristique,
sur un détail particulier en développant les
motivations des protagonistes et en imaginant
des développements ultérieurs.
......
......
-------
PERSONNAGES
MONSIEUR A, quelconque. Ni vieUI, ni jeune.
MADAME B, meme genre.
Monsieur A et Madame B, personnages quelconques, mais pleins d'élan
(comme s'ils étaient toujours sur le point de dire quelque chose d'explicite),
se rencontrent dans une rue quelconque, devant la terrasse d'un café.
(*) Jean TARDIEU : Le professeur Froebbel. Paris 1 C,.olLi mo. rel 1978
88
MADAME B, modeste.
Oh, n'exagérons rien : C'est seulement, c'est uniquement ... Je veux dire
ce n'est pas tellement, tellement ...
MONSIEUR B, soupirant
Hélas oui Voilà le mot ! C'est cela !
MONSIEUR A, appelant.
Garçon
LE GARCON, s'approchant
Ce sera ?
MONSIEUR A, à Madame B.
, . c h'ere ....?
Que des1rez-vous,
MADAME B, désignant une affiche d'apéritif
Là ... là la même chose que ... En tout cas, même couleur que
LE GARCON
Bon, compris Et pour Monsieur ?
MONSIEUR A
Non, pour mo1 plutôt la moitié d'un ... ! Vous savez un
LE GARCON
Oui. Un demi D'accord Tout de suite. Je vous ...
MADAME B
Lorsque vous me mieux, vous saurez que je toujours là.
MONSIEUR A
Je vous crois, chère ! ... (Après une hésitatlon, dans un grand élan).Je vous
crois, parce que vous !
MADAME B, jouant l'incrédule
Oh Vous allez me faire ? Vous êtes un grand ! ...
MONSIEUR A, laissant libre cours à ses sentiments
Non ! Non ! C'est vrai ! Je ne puis plus ! Il y a trop longtemps que ! Ah !
si vous saviez. C'est comme si je ! C'est comme si toujours je ! Enfin, au-
jourd'hui, voici que, que vous, que m01, que nous
MADAME B, émue
Ne pas si fort Grand, Grand ! On pourrait nous
MONSIEUR A
Tant pis pour Je veux que chacun, je veux que tout ! Tout_le monde, oui "'
MADAME B, engageante, avec un doux reproche.
Mais non, pas tout le monde : seulement nous deux !
MONSIEUR A, avec un petit rire heureux et apaisé
C'est vrai ? Nous deux ! Comme c'est ! Quel ! Quel ! Quel !
91
LE GARCON
Mais c'est écrit sur le, sur le ...
MONSIEUR A
C'est vrai. Voyons ! ... Bon, bien ! Mais je n'ai pas de ... Tenez voici
un vous me rendrez de la.
LE GARCON
Je vais vous en faire. Minute !
Exit le garçon
MONSIEUR A, très amoureux.
Chère, chère. Puis-je vous : chérie ?
MADAME B
Si tu ...
MONSIEUR A, avec emphase
Oh le "si tu" Ce "si tu" ! Mais, si tu quoi ?
MADAME B, dans un chuchotement rieur.
Si tu, chéri
MONSIEUR A, avec un emportement juvénile.
Mais alors N'attendons pas ma ! Par tons sans ! Allons à ! Allons au
MADAME B, le calmant d'un geste tendre.
Voyons, chéri Soyez moins ! Soyez plus !
LE GARCON, revenant et tendant la monnaie.
voici votre ' Et cinq et quinze qui font un
MONSIEUR A
Merd. Tenez Pour vous
92
LE GARCON
Merci.
MONSIEUR A, lyrique, perdant son sang-froid.
Chérie, maintenant que ! Maintenant que jamais ici plus qu'ailleurs n' im-
porte comment parce que si plus tard, bien qu'aujourdhui, c'est-à-dire,
en vous, en nous ... (s'interrompant soudain, sur un ton de sous-entimdu
galant), voulez-vous que par ici ?
MADAME B, consentante,
mais baissant les yeux pudiquement
Si cela vous, moi aussi.
MONSIEUR A
Oh ma Oh ma ! Oh ma, ma !
MADAME 8
Je vous A mo1 vous (Un temps, puis, dans un souffle). A moi tu !
Ils sortent
RIDEAU
93
variante 1
Exemple :
Personnages un policier (P) - Lieu : Commissariat
un accusé (X)
variante 2
2. Plus tard, demander aux élèves de fabriquer eux-mêmes des textes tron-
qués de ce type.
- personnages (2)
ex. un couple : X (la femme) âge ?
Y (l'homme) âge ?
- lieu
ex. à la maison, à l'heure du déjeuner (ou du dîner)
- thème : la dispute (ou autre)
A ---- B c D
(X) (Y) (X) (Y)
Gl G2
ENIGMES, DEVINETTES
JEUX D'OBSER'J ..TION
Les jeux regroupés dans cette section ont pour principe de st:Jsciter
momentanément l'insatisfaction. Ceci met d'emblée le joueur dans la position
du questionneur ou du questionné et l'oblige à avoir recours au langage pour
résoudre son problème ou celui du groupe auquel il appartient. Ce sont des
jeux familiers qui existent sous des formes parfois différentes dans presque
toutes les cultures. Ils font donc partie d'un fond culturel ludique qui les
rendra moins étranges en langue étrangère : Ils sont aussi plus facilement
adaptables et acceptent un grand nombre de variantes.
Les interactions suscitées lors de ces jeux mettent en jeu des opérations
langagières un peu négligées dans les méthodes :
Les jeux d'observation illustrent les liens qui peuvent exister entre certaines
opérations mentales logiques que le joueur utilise naturellement dans
sa langue maternelle et ces mêmes opérations en langue étrangère : ressem-
blances ou différences.
ENIGMES
SOLUTIONS
EXEMPLES D'ENIGMES
Enigme 1 : Enigme 1 :
Tous les soirs, un homme qui habite le 28e
Ici, la solution est tout a fait étage d'une gratte-ciel new yorkais prend
logique. Cet homme est un l'ascenseur jusqu'au 20e puis rentre chez lui
nain, qui en poussant sur la pointe en empruntant l'escalier de secours.
des pieds ne peut atteindre que le Quand il rentre avec un ou des amis, cet
bouton du 20e étage. Quand il est homme va directement jusqu'au 28e étage.
avec des amis, ceux-ci appuient Pourquoi ?
pour lui sur le bouton du 28e.
Enigme 2 :
Enigme 2 : Un industriel, devant prendre un avion dès
Si le veilleur de nuit a rêvé, l'aube pour un voyage d'affaires, se rend
c'est qu'il a dormi. Il a donc d'abord à son usine afin d'y chercher quel-
commis une faute profession- ques documents importants. En le voyant, le
nelle. C'est pourquoi le directeur veilleur de nuit lui dit : "Monsieur, ne partez
le licencie. pas ! Mes rêves ne me trompent jamais et je
viens de rêver que vous aviez été tué dans
un accident d'avion". Frappé, le directeur
décide alors de prendre le train. Et en effet,
l'avion au'il devait pr~ndre s'écrase au
sol et tous les passagers sont tués. Dès
son retour, il se précipite chez le veilleur
Enigme 3 : de nuit, le remercie chaleureusement,
Il n'y a pas de solution unique et lui donne une gratification importante
logique. Il faut bien sûr imaginer - et le congédie. -
une situation antérieure à cette Pourquoi ?
-----
histoire dans laquelle ces quatre
hommes étaient ensemble, peut
être liés à un même destin, puis Enigme 3 :
une promesse qu'Albert aurait faite Albert, qui est très riche, propose à un
aux autres et qu'il a dû tenir, un mendiant de lui acheter sa main. Le
pari un peu stupide. mendiant accepte mais exige une somme
Pensons à une variante du radeau assez considérable. La main est coupée.
de la Méduse: Albert en fait un paquet qu'il expédie à
Les auatre hommes, naufragés, Bertrand. Bertrand ouvre le paquet, voit
décide~t pour ne pas mourir de la main, a un sourire satisfait. Il refait le
faim de se couper une main, à paquet qu'il envoie à Charles. Même jeu.
tour de rôle. Le sort désigne Charles envoie le paquet à Daniel qw,
d'abord Bertrand, puis Charles, apres avoir pris connaissance de son
puis Daniel. Ils sont sauvés quand contenu, 'le jette à la poubelle.
arrive le tour d'Albert. Albert, Comment expliquer cette histoire ?
p:::.:· solidarité et bravade, leur
pro1;1et de se couper une main,
à son tour. Comme Il est trP.s
riche, il achète celle d'un men-
diant pour leur faire croire
qu ' il a tenu son pari.
99
Expressions :
GAMBITS 1
"Je dirais que "
Il
"Moi je pense que
TESTS D'OBSERVATION, DEVINETTES
Il
"Est-ce
Il
"C'est peut-être
Introduire ou revo1r les modalités du non-
certain dans la conversation .
"Serait-ce ... "
Il Revoir les expresswns de mesures et le nume-
"Est-ce que c'est ral cardinal.
"On dirait que ... "
"Pas du
Il
"C'est sans doute
Il
"Sans doute, ça fait
A B
c D
etc.
-Conseiller d'orientation .
- A r ch i v i s t e-- pa 1é o g ra p h e .
-Inspecteur des douanes.
-Technicien géomètre du
cadastre. Glenys HANSON .M.IT Vol. 8 N° 1 septembre 1980
- Vérificateur de travaux de
bâtiment.
-Conducteur de travaux.
- Auditeur de justice. JEU DES METIERS
- Greffier en chef.
- Educateur spécialisé. Revoir les noms des différentes professions,
-Animateur socio-éducatif. ·-<>- la description de ces professions.
- Travailleuse familiale. Pratiquer les différentes formes de l'interrogation.
- Puéricultrice.
- Conseiller familial et conjugal.
- Ingénieur technico-commercial. • Penser à une liste de professions différentes.
Y inclure quelques professions peu connues.
- Clerc de notaire. Préparer des cartons sur lesquels on écrira
- Syndic,Acministrateur Judi- le nom d'une de ces professions.
Clalre.
- Commissaire-priseur.
- Actuaire.
-Q- Diviser les élèves en sous-groupes de 5 a 8.
*
- Tapissier.
etc. 1) Renverser la démarche. Chaque élève joue
à tour de rôle. Il ne prend pas connaissance
QUESTIONS du carton qu'on lui a donné et doit poser
un maximum de 20 questions aux autres
- Vous travaillez a l'intérieur, pour deviner sa profession. On passe a un
à l'extérieur ? deuxième élève et ainsi de suite.
- C'est un travail dangereux ?
- Vous avez fait de longues 2) Donner des professions très peu connues
études ?
ou bizarres. Même principe mais on a le
- Vous travaillez dans le secteur droit de poser des questions ouvertes.
public, pnve ?
Ex : Quels outils utilises-tu pour travailler ?
- Vous êtes indépendant ?
Quel uniforme portes-tu ?
- Vous vendez quelque chose ? etc.
- Vous faites un travail manuel,
intellectuel ?
- Vous vous déplacez souvent ?
etc.
105
TROUVER L'OBJET
ON RECHERCHE ...
ON RECHERCHE •••
Jacques LARIVIERE :
Martin LARIVIERE :
Paul DUBOIS :
Eleve B :
C'est Yvette. Elle porte un • Aucun matériel a preparer.
chemisier jaune, des jeans
mais ses chaussures sont
marrons.
·-Q- Des élèves, assis en cercle (ou en petits
groupes, selon le nombre) obs. erv~~t les autres
Eleve c : (y compris le professeur). Chaque eleve de ce
C'est peut-être Danièle. groupe d'observateurs choisit un camarade
Son chemisier est jaune, qu'il doit décrire en trois phrases - dont une est
ses chaussures sont noires volontairement inexacte.
mais elle n'a pas de jeans,
elle porte une jupe gnse.
A tour de rôle chaque élève observateur
donne sa description et les autres essaient
Eleve A :
de deviner l'identité de la personne décrite
Oui, c'est vrai, c'est et de corriger l'inexactitude.
Danièle ...
Ex
- "L'habit ne fait pas le moine" donne
- "La pie ne fait pas le moineau".
115
EXEMPLES DE PROFESSIONS
-Tous deux transmettent 3) Dans une même série, professions par exemple,
des sons à distance. les élèves doivent comparer deux cartes :
etc.
119
LOGIQUE
EXEMPLE DE PROBLEME :
Pratiquer la déduction logique, revo1r les
Pierre, Jacques et Sylvie ont ·-<>- comparatifs et superlatifs.
trois véhicules différents :
une Rolls Royce, une Honda,
une Metro. Selon les indices
suivants, gui possède quel ve- -~ Aucun matériel à préparer mais un travail
-
hicule? préalable avec toute la classe est prévu à
titre d'exemple.
Jacques achète toujours des - Avant de diviser la classe en sous-groupes
voitures anglaises. de 4 à 6 élèves, résoudre un problème de
logique avec toute la classe (voir l'exemple
Un homme possède la Metro. proposé ici). Après chaque étape, demander
aux élèves. de justifier leurs conclusions afin
Pierre ne possède pas la Hondà. que tout le monde en comprenne la logique
et le langage.
Jacques ne possède pas la Rolls.
' ! '
Pierre Jacques Sylvie
Un homme possède la Métro :
- ça ne peut pas être Sylvie Rolls
- Tous les trois pourraient '
posséder la Rolls. Hon da x
Métro x
ll
Honda ~
- Pierre pourrait avoir une
' Rolls x
Roll s. Hon da x x
- Sylvie ne peut pas posséder la
Rolls. 1
1
Métro
l
ï
x
1
Jacques ne possède pas la Pierre Jacques Sylvie
Rolls :
- Alors Pierre doit posséder la Rolls x x
Rolls ~
Hon da x x
Métro x x
Î
j
Rolls x x
Hon da x x
Métro x x
121
ALIBI
·*
Et lui ?" Si l'on rejoue une autre situation (autre crime,
da te, lieu, etcJ , 1'alibi des deux suspe~ts sera
"Mais le garçon ne se
probablement plus cohérent et plus interessant.
souvient pas du tout
Il faudra 1' intervention d'un temom mattendu
de vous avo1r serv1. C'est
pour établir la culpabilité.
cuneux, n'est-ce pas ?"
123
"OÙ étiez-vous a 19 h
mercredi soir".
Anne GOING.MET Vol. 4 N° 4 novembre 1977
R a:
w
~
a:
;::,
1--
z
w
~
*
1) Diviser la classe en deux groupes.
groupe élabore une énigme policière
Chaque
•H
z-1
c
:::0
m
::0 2) Utiliser le jeu d'élaboration et de résolution
d'énigmes policières CAR TES NOIRES.
1 l-
U!
+ a:
w
1--
z
•
z
--1
m
:::0
m
-1
l •1
311801/1l
125
puzzles
Dans les puzzles, les joueurs ne sont pas des découvreurs de solutions,
ils doivent retrouver ce qui existait préalablement et qui leur a été momenta-
nément caché. Les réponses sont en général précises et les solutions souvent
uniques. Par exemple, dans "l'Arbre généalogique", il n'y a qu'un ordre possible
d'ascendants et de descendants, ordre donné par la chronologie, de même
qu'il n'y a qu'un seul ordre de photos de visages ou d'objets dans "Décrire
et arranger". Certains jeux : puzzles d'histoires, d'annonces, peuvent admettre
plusieurs solutions. !\~ais elles doivent être logiques et acceptées par tous
les élèves, après négociation. C'est en ce sens que ces jeux mettent l'accent
sur des stratégies de communication : il faut sans cesse reformuler pour
arriver à la solution convenable. Dans ''Décrire et arranger objets", dire que
126
le vase doit être posé sur la cheminée n'est pas suffisant. Les élèves reconnais-
sent très vite qu'il faut être plus précis dans la consigne : le met-on à gauche,
à droite, au milieu ? Et s'il y a trois vases, lequel doit-on mettre sur la chemi-
né,e ? Le petit en porcelaine, le grand en grès ou celui qui vient de grand-
mere?
Isabelle PA TY ne travaille
plus
Chris CARIDA. MET Vol. 7 No 4 avril 1980
Nicole SAURET a deux
enfants
•
• Etablir deux ou trois arbres généalogiques clas.s iques
présentant une famille d'une dizaine de personnes
sur quatre générations. Ex :
Ex
l
Avec trois familles, les échanges vont être très
\ nombreux et les élèves obligés de poser un grand
nombre de questions avant d'obtenir le renseigne-
c.,...._.~------ --(
~ i
ment précis dont ils ont besoin. On peut donc
se limiter à deux familles, ce qui permet de main-
tenir l'aspect comptéti -, r. entre deux groupes.
1/ ordre 1 : La nécessité de poser un grand nombre de questions
- "Est-ce que Jean SAURET à plusieurs informateurs va obliger les élèves
est marié " ? à se déplacer . Il y a, dans ce jeu> une dynamique
déambulatoire qu'il faut encourager en créant
ordre 2 l'espace appropié (un espace libre circulaire au
- "Oui, il a deux enfants". centre de la classe suffira).
129
Louis SAURET est ne en 1932. 5 Pendant la phase questionnement du jeu ,.on peut
décider de travailler sur deux types d'interrogation:
Serge SAURET est pianiste
de jazz.
130
2/ ordre 1
"Qui est Jean SAURET ?
a) l'élève membre d'une famille pose une question
ordre 2 : sur son identité. Il va donc utiliser la 3ème
"C'est Moi" personne .,
"Est-ce que Jean SAURET est mane
ordre 1 :
- "tu es ingénieur ? ... '.' b) l'élève possesseur d'une information biogra-
phique doit la transmettre. Il doit donc
5 pl falguièrè 15' - -- - - - - - (1)567.92.42 identifier 1'élève correspondant .
MICHELOT Jean 33 r Navarin 9 1 - - (1)280.29.93
MICHELOT JC 10 r Picpus 12' - - - (1)628.23.08
MICHELOT L 19 r Roses 18' - - - - (1)607.19.48
MICHELOT M 119 r flandre 19' - - (1)201.10.57 "Qui est Jean SAURET ? "
=:~~~tg~= 6 r Rosière 151 - - - (1)577.79.67
Photo 3 U n homme
au visage assez
Identification description de personnes.
rond, de très petits
Notions de poids, taille, forme, etc.
yeux, chauve.
- Réutiliser les comparatifs, superlatifs, etc.
Est-ce qu'il est plus - Revoir les formes du questionnement.
grand que l'homme
de la Photo 4 ?
etc.
1. Dans ce dossier il y a
- L'Elève A explique à l'Elève B le déroulement
une sene de photos
du jeu selon les consignes .qui figurent dans
numérotées. NE LA son dossier (il se sert de sa flche cons1gne).
MONTREZ PAS A VOTRE
Il décrit chacune des personnes qw figurent
PARTENAIRE.
sur ses fiches afin que l'Elève B puisse ordon-
ner ses photos de la même manière et leur
2. Décrivez ch ac une
affecter un numéro.
des personnes pour que
votre partenaire puisse
- L'élève B peut alors poser autant de questions
arranger les photos dans
qu'il veut pour retrouver l'ordre des photos
le même ordre. Dites-lui
de l'élève A. Celui-ci ne doit pas encore
qu'il peut vous poser
lui donner d'indication sur l'exactitude de
des questions.
cet ordre. Cette discussion aura lieu à la
fin du jeu quand toutes les photos de 1'El ève B
3. Dès qu'il aura placé
seront placées.
toutes ses photos, mon-
trez-lui les vôtres.
Comparez les deux dispo-
SitiOns et . rétablissez en-
semble l'ordre initial.
132
A
REGLES DU JEU Dans une autre photocopie découper une dizaine
d'objets, les mettre dans une enveloppe, dans
l. Dans ce dossier le dossier de l'ETUDIANT A.
il y a une image. Ne la
montrez pas à votre - Coller la fiche de cons1gnes sur le dossier de
partenaire. l'ETUDIANT A.
Et. B: ":)e quel côté ? " Donner à l'Etudiant A un dossier contenant une
poupée déjà habillée (ou lui demander de l'habil-
ler).
Et. A: "Mettre le tableau
sur le mur." Donner à l'Etudiant B une poupée deshabillée et
une variété de vêtements (paires de chaussures,
Et. B: "Là, comme ca?" plusieurs robes, pantalons, etc. ). Il sera obligé
de demander quelles chaussures, bottes, etc.
Et. A: "Non, plus bas. il faut mettre.
etc.
LE JEU DU PASSEPORT
•
Paris/Paris
Préparer s1x doubles pages de passeport
2. 19.12.77 Paris/Rome avec les visas correspondant a des voyages
24-.2.78 Rome/Paris à l'étranger.
On pourrait di viser la classe en groupes
26.3.78 Paris/Moscou de six. Dans chaque groupe, un des passeports
29.4-.78 Moscou/Lisbonne sera celui d'un gangster recherché par la
14-.5.78 Lisbonne/Paris police.
Dans chaque groupe, les documents seront
15.5.78 Paris/Sâo Paolo identiques. ·
23.12.78 Sâo Paolo/Paris
etc.
. -Q- La classe est divisée en groupes de 6.
etc.
137
EXEMPLES D'ENONCES
etc.
. -Q- Diviser la classe en sous-groupes de 4 à 6.
•
bide yx bleux esprit jeune goûts
simples rech mariage affinités M
bon moral qualit cœur
Mme DESACHY : 742-09-39
Découper dans des journaux ou des revues
56 a direct sté bien ts rapp situat des petites annonces rel a ti on ne Iles.
tr confort solide morale épse dme
gaie fém in pr bonh partag
Mme DESACHY : 742-09-39 Les reproduire ou les coller sur des fiches .
62 a doctoresse vve sympa dme
cu ltivée sit uat aisée belle propriété
souh compagnon de vie intell
MmehDE~At~éyenj~:09-39
Préparer une fiche d'identité correspondant
à la personne décrite dans la petite annonce,
avec une photo si c'est possible.
GiU>VPE. A
Le franc français
PUZZLES DE JOURNAUX
Tennis
Elargir et raconter une histoire en partant
de bribes de textes, dans le désordre.
Japon: condamné Travailler sur la logique de l'argumentation.
àmort depuis 35 ans ·
• Découper dans des journaux une dizaine de
titres et morceaux d'articles.
Les jeux de cette section sont tous inspirés de jeux de société à damiers
(échecs, dames ... ) ou avec piste (jeu de 1'oie, de dadas etc. - ). Les supports
sont des parcours fléchés : pistes à cases numérotées, plans avec itinéraires
et des cartes, vignettes ou jetons en rapport avec ces pistes. Les joueurs
peuvent progresser dans ces parcours de façon aléatoire : ils avancent d'un
nombre de cases donné par un coup de dé (jeu de l'oie de la communication)
ou en choisissant leur propre stratégie : ils optent alors pour le parcours
le plus approprié (île au trésor).
i 1
l l_l_ 1
coupe verticale, genre maison de poupée.
- cave
- cellier A Constituer des sous-groupes de 3 a 4 élèves. Leur
- hall d'entrée, couloir V distribuer leur matériel : maison de poupée et étiquet-
- salon tes.
- cwsme Chaque sous-groupe doit alors
- salle d'eau
- buanderie - attribuer une fonction à chaque piece (à l'aide
- débarras des étiquettes).
lingerie
- chambre - en tirant au sort dans un panier · deux papiers
bibliothèque, bureau · de couleurs différentes un pour les lettres, un
- garage pour les chiffres, obtenir les coordonnées d'une
- salle de jeu case (ex Bl).
-:. Sofa
1
1
1
1
1
Sofa 1
1
1
1
1
1
151
L'ILE AU TRESOR
~ ~_.--~--~--~--~
Ca.rtè muettè
•
Sur une feuille quadrillée horizontalement et
verticalement,· type plan de bataille navale
(Le nombre de cases déterminera la longueur
et la complexité du jeu), dessiner les contours
d'une . île. Dans cette île 1 et au cenlre d'une
des cases, placer un trésor.
Cette île est particulièrement inhospitalière
et certains de ses habitants dangereux. Dans
les cases situées le long de la côte et l'intérieur
de l'île même, disposer un certain nombre d'obsta-
cles, de façon cependant à laisser plusieurs
possibilités d'accès au trésor.
Vérifier que 1 de deux points donnés de 1'île/ on
peut, en contournant les obstacles J arriver au
trésor.
Préparer des cartes muettes quadrillées avec
le contour de 1'île et 1' indication de la case
trésor et des vignettes obstacles. On pourra
polycopier ce matériel. Les obstacles peuvent
être :
- de dangereux cannibales - des requms
- des pièges - des marécages - des sables
' .
mouvants - une forêt infranchissable, un preCl-
pice etc.
volcan en
Vous êtes séparé du trésor par un territoire
éruption dangereux mais votre carte est incomplète
et votre partenaire possède peut-être les
jungle renseignements qui vous manquent . Posel...
infranchissable lui toutes les questions nécessaires.
Vous devez placer sur votre carte en C2 :
serpents un volcan, en B2, C4, E4 : des cannibales ,
venimeux en E2 : des sables mouvants etc.
~
tempêtes
2) La carte est tracée à la craie sur le sol et les
obstacles représentés par des joueurs. La pro-
gression dans l'île jusqu'au trésor se négocie
alors entre joueurs chasseurs de trésor et
joueurs obstacles . Les joueurs obstacles peuvent
distribuer des gages mais les chasseurs de
trésor ont des ressources qui leur permettent
d'anéantir certains obstacles.
153
ITINERAIRES EN DESORDRE ET
FICHES D'INTERACTION
- Pourriez-vous me dire où
se trouve un tabac près
d'ici ? Favoriser 1' interaction entre élèves demander
·-<>- et donner des renseignements
- Est-ce que 1'hôpital X
est loin d'ici ? - Revoir ou introduire le vocabulaire de la locali-
sation et les formes du questionnement.
- On a volé mon sac !
OÙ se trouve la préfecture
de police ?
etc. • Préparer 2 senes de fiches : une série avec
un endroit par fiche a trouver ; une deuxième
série avec un renseignement à donner. Prévoir
EXEMPLES DE FICHES 2 fiches par élève (un renseignement à donner,
un à demander).
On vient de voler votre sac
(cartable, porte-monnaie,
etc. ) Vous cherchez Distribuer les fiches aux élèves.
la préfecture de police.
- Leur demander de se déplacer pour poser
Vous avez envie de fumer
une question ou donner des renseignements.
une cigarette mais vous n'en
avez plus.
Cherchez un tabac.
Situer le jeu dans la ville où habitent les
élèves. le groupe qui cherche des renseignements
Vous vous êtes égaré. Vous peut jouer le rôle d'un touriste français.
avez un rendez-vous
avec le médecin dans 2) On peut travailler aussi sur Paris. Distribuer
une demi - heure à 1'hôpital X.
des photocopies de plans d'arrondissements
Mais vous ne reconnaissez aux elèves. Chaque élève aura aussi une fiche
pas ce quartier avec un renseignement à demander (l'adresse
d'un endroit, d'un monument, d'un magasin, etc.)
Vous travaillez a la Préfec-
ture de Police. 3) Encore plus précis est le jeu de la rencontre
Adresse : 11 rue de la Marne "à l'arrêt del'autobus" (Anthobelc 3, 2). La
etc. classe est divisée en sous-groupes de 6 et
chaque participant doit obtenir ce dont il
Vous êtes dans le 1er arron- a besoin, à partir des fiches suivantes :
dissement et vous cherchez
les Galeries Lafayette.
Numéro 1 :
Vous êtes au métro Pigalle.
Vous cherchez la Place du Vous êtes Gino LO RUSSO
Tertre . Vous êtes étudiant italien.
etc.
Vous sortez du restaurant universitaire et
vous allez travailler à la bibliothèque.
Depuis le matin, vous avez un terrible mal de
dents.
154
Numéro 2:
Vous êtes Natacha STROGOVA.
Vous êtes strip-teaseuse russe.
Vous venez à peine de vous lever, apres une
nuit de travail très fatigante .
Vous avez froid et mal à la tête .
Vous n'avez ni sucre, ni pull-over.
Par contre, vous avez :
de l'aspirine
une petite bouteille d'alcool
de menthe
un mouchoir
Numéro 3:
Vous êtes Madame de SAINT -ALBAIN ·
Vous êtes femme d'affaires, française .
Cet après midi, vous avez décidé d'oublier
votre travail en allant au cinéma en autobus.
Dans cet état d'esprit euphorique, vous avez tout
d'un coup envie d'écrire à un vieil ami.
Vous n'avez ni timbres, m stylo.
Par contre vous avez :
un carnet de 10 tickets d'au-
tobus.
Numéro 4:
Vous êtes Madame LI FU.
Vous êtes au chômage, chinoise.
Vous venez du marché où vous avez acheté
quelques légumes.
Ce matin, vous avez lu dans le journal une
petite annonce.
155
Numéro 5:
Vous êtes le Père Camille DOUCIN.
Vous êtes prêtre, français.
Vous êtes sorti de la cure pour aller chez
des confrères, dans un autre quartier. Ils vous
attendent pour le café. L'autobus est en retard.
Vous voulez téléphoner à vos amis qu'ils ne
s'inquiètent pas.
Mais :
vous n'avez pas de petite
monnaie
En fouillant dans vos poches,
vous vous apercevez que
vous n'avez plus de tickets
d'autobus.
Par contre, vous avez :
un parapluie
le journal du JOUr.
Numéro 6:
Vous êtes Rakik UZBECK ·
Vous êtes musicien, afghan.
Vous ne vous séparez jamais de votre petite
tortue apprivoisée.
Malheureusement, ce matin, vous avez oublié
de lui acheter de la salade et maintenant les
magasins sont fermés.
En outre, vous êtes très enrhumé et vous n'avez
pas de mouchoir.
156
4) RENCONTRES ALEATOIRES :
On proposera aux élèves de choisir un item
dans une liste de lieux, d'occasions et de buts
de rencontres :
LIEUX OCCASIONS
1. un appartement 1. une excursion
2. une rue 2. une manifestation
3. une usine 3. un repas
4. une foire
, 4. une réception
5. un musee 5. une inauguration
6. une école 6. un stage, séminaire
BUTS, ISSUES
1. une association
2. un orchestre
3. un voyage
4. une fête
5. un syndicat
6. un club.
ANTHOBELC 3 (2)
Rencontres dans la ville
Laure BORGOMANO, Annick CHARTON,
Alain LABADIE, Fatima TEIXEIRA,
Nadia ZGHEN.
157
MET. Vol 8 n° 3.
ITINERAIRES URBAINS
1
--· •
1
• Préparer vingt paires de cartPs à jouer et le
plan muet d'une ville (ne porter aucune indication
--- • •
•
- écrite). La première série de cartes (20) CAR TE-
PLAN présente le plan réduit de la ville (photo-
copies en réduction du plan initial). Sur chacune
~~
de ces cartes on indiquera le nom d'un lieu
différent pour chaque carte : mairie , hôpital,
gare, postes, etc. Sur chaque carte, indiquer
aussi un point de départ, le même pour chacune
L
.....·.....................
.. . . . . . . . . . . . . .. ........... d'elles .
Sur la deuxième série (20) CARTE- ETIQUETTE,
ne noter que le nom des lieux correspcndant
à ceux déjà indiqués sur le premier jeu de cartes.
- •
- -. -
-· 1
•
de façon
tes.
que chaque joueur obtienne un
nombre égal de cartes-plans et de cartes- étiquet-
--
Ces cartes sont placées face contre la table
à côté du plan. Chaque joueur a alors des cartes
-- ~·
-
• ont la carte-plan qui correspond à une de ses
cartes-étiquettes. Si l'un des joueurs a cette
carte, il doit donner toutes les indications
concernant le lieu à situer, sur le plan. Le
· joueur qui possède la carte-et1quette essaie
de localiser ce lieu. Les autres s'assurent que
les instructions sont suivies correctement.
CAFûE. PLA"-'
164
r-.............................. ~·~·
1 D
-
•
!-
- -
--
.
~litsro~ -- - ·
J c- -- ~ !._
:-•
-.
r-
--
l_
r·- • 1 - -- - --, •
- i 1 i 1 i 1
JEUX DE PISTE
- Un dé à jouer.
Exemples de cartes :
études de cas
Les simulations ne sont pas simplement des jeux. Dans un jeu, les
participants sont des joueurs. Dans une simulation, ce sont des acteurs, des
gens de tous les jours. Un jeu a des règles, une tactique, des tours, des points,
un gagnant, un perdant. Une simulation donne des directives, permet de
prendre des initiatives, d'entamer des négociations, de faire des compromi:,
mais comme il n'y a pas de bonnes réponses, il n'y a pas de gapnants ou de per-
dants.
Les part1c1pants se voient assigner un métier ou une fonction qu'ils
doivent essayer d'assumer le mieux possible au fur et à mesure que se déroule
le scénario.
Si, par exemple, l'un des part1c1pants choisit un rôle de diplomate,
c'est une des règles de base en simulation que de se centrer complètement
sur ce rôle et de ne pas chercher à 1' interpréter de façon trop personnelle.
Un diplomate a un certain pouvoir pour négocier, signer des traités ... et des
responsabilités soécifiques pour agir dans 1' intérêt de son pays. Son compor-
tement sera guidé par ces contraintes particulières. Paradoxalement, le mot
168
Dans un jeu de rôle, la jeune fille qui rentre chez elle à une heure
du matin peut inventer toute une série de faits plausibles ou non pour tenter
de calmer des parents furieux, ce qui révèle un esprit imaginatif. Mais une
simulation, une bonne simulation, ne permet pas autant de fantaisie, pas
seulement à cause des règles qui la régissent, mais surtout par souci de
réalisme. Cette jeune fille ne pourra pas inventer n'importe quoi si elle
veut être efficace, tout dépendra bien sûr de la situation socio-professionnelle
de la famille, du caractère répété ou non de l'incident, de son âge, de ses
fréquentations etc.
On voit donc que ces deux techniques peuvent av01r des objectifs
différents. Parce que la simulation débouche sur du connu, du prévisible,
on pourra en faire un moyen d'acquisition de matériaux linguistiques pré-
programmés (sous forme de fiches linguistiques) et donc compatibles avec
les exigences d'une progression ou d'un programme.
La simulation repose sur un canevas bien précis qui doit être suffisam-
ment décrit à l'avance : il faut donc disposer d'un matériel ( ou le fabriquer
soi-même) simple, mais si.lffisamment réaliste pour que l'imitation reste to~jours
vraisemblable.
DEMARCHE A SUIVRE
. la prise de décision :
La simulation. de type étude de cas, apres des phases
de recherche d'information et de négociation 1 aboutit à
un vote et à une décision finale. C'est le cas de NAMANDA,
dans les proposi tians concrètes qui sui vent. D'autres
thèmes permettent d'aboutir aux mêmes objectifs
les simulations de nomination (d'un responsable quelconque),
le conseil municipal, le tribunal etc .
Très souvent, les situations choisies font appel à des mises en scene et
accessoires qui peuvent entretenir le réalisme. Une interview sur rendez-
vous peut se faire ailleurs que dans la salle de classe, une simulation d'affaires
peut voir son conseil d'administration se tenir dans la salle des professeurs.
De petits accessoires : blocs notes, crayons, carafe d'eau, badges, sont souvent
utiles car ils renforcent la plausibilité.
3. CONSTRUIRE UN MODELE:
les participants, leur rôle, leur statut et leurs objectifs.
les ressources propres aux participants (hiérarchie,
notoriété, fortune etc. )
les modes d'interaction (interview, réunion, vote etc. )
Certains rôles ne sont pas obligatoirement joués. Ils sont inclus dans
le modèle sous la forme d'informations écrites diffusées dans le courant
de la simulation. On peut faire intervenir à tout moment, dans "LA UNE",
un directeur de journal influent, en préparant une lettre qu'il pourrait adresser
au comité de rédaction. Pour NAMANDA, il est aussi possible de prévoir
des interventions extérieures sous forme de messages : télégrammes, télex,
messages téléphonés transmis à certains participants pendant les phases
de négociation (ex : le gouvernement demande à son représentant d'être
un peu plus conciliant).
Dans certains cas, un organigramme précisant bien les pos1 twns hiérar-
chiques suffira (pour LA UNE : informateurs, reporters\ journalistes comité
de rédaction, redacteur en chef, directeur du journalJ. f)ans d'au'tres cas
(NAMANDA), on pourra marquer de légères différences dans l'attribution
de ressources par la répartition du nombre de voix (trois voix pour le Couver-
ment, deux pour l'Office de Tourisme , une seule pour l'Association de Rési-
dents ... ).
171
4. F ABRIOUER LE MATERIEL :
. Le modèle décrit, il faut le matérialiser par un scénario
décrivant l'ensemble de la simulation, · des fiches pour
chaque rôle fournissant les données linguistiques et
les comportements à observer.
"Je n'ai qu'un billet de 20 F." Pour chaque vi si te, les élèves doivent expli9uer quel
métro ou autobus il faut prendre et a quelle
"La serveuse s'est trompée. Je station ou arrêt il faut descendre, etc.
lui ai donné une pièce de 10 F
et elle ne m'a rendu que 4 F. Chaqu~. groupe note tout ce qu'il fait pendant
Et pourtant mon café ne coûtait son SeJOUr pans1en. Dans une m1se en commun
que 4 F !" avec la classe, il décrit ce qUl lui est
. , toute
etc. arnve, ce qu'il a vu, les problemes qu'il a ren-
contrés, etc.
175
- Les oignons ? Je
peux vous en donner à
9 F le sac. C'est ce qu'il
y a de moins cher.
etc.
- Présenter les produits d'une manière variée qui
permettra aux étudiants de calculer les prix aussi
ACHETEUR : bien que les poids.
Petit commerçant oui a
besoin de :
etc.
177
l) t' t i tl' de
c 11 c1 r g c 11 t g r c1 \'t'. .1 v t' t ·
l.tqucllc ck Sc~us'>ttrc !tl,
l'tl 17~~. le~ prctllll'r<' -t'>t <'ll'>llltl
du 1\hltll 1\lc~tH-- VI'NlT /\lJX FNU ILI~FS
l<.:gl'tlCil' IJl'>lilll.
C c~r tc cie Id Sc)(' ic~ tc: 11 npul.t liT • l'n.ïl-tl<'l qtwlqtll''> tlhJ<'h < tilï<'ltx d'<-·ptHIII<"• dili<·,_
et l~c~publit-dllll' de Id nl!lt~ r<'lll<"•· l<tiiT jltllil < li.t<jiH' tlbjt'l lillt' Jwlw dt"•< llj>IIVI'
tlllllll' de 1)('1[ IL, 1 dtltOtl d<·. 1.1 1ll/·c.
cie 1~1~1\/\IS, district dt·
1~ l 't = 1\ 'y • d(•pci r tC'IIIt'll t
ck .Sc•itH.' t't M.trtll', dVl'<
c~ttribut-, ct lt'·gctHics du
t l'lllpS.
-Q- Lxpltqucr <<' q11'<'"l 111w V<'tll<· ,ttlx <'Il< li<·,,<·.., <'1
ltlld gt'S russes Jlf!S('S cl <OIIllllt'lll c·ll<· <.,c· d<'·rolil<· h,tl)llll<'ll<·ltt<'lll. ll111'
1\l'tii/\I~SliN p~tr les t roupcs V<'lll<' .111x <'tl< IH'-n·.., <'"' lilll' V<'llt<' " l" <fit'<', "
lrdtH:.t iscs Il' 1() c1 v r i 1 1:-\ ') 11 • 1'<'11<".111. L<'S OhJ<'h '-,()Ill ('\1)()'-,('S j>lll', 1111', " pli\
p.tr lill Colllltllss.t!IT 11 tt'><'llr. L<'" .t< ll<'l<·tlrs <'Il< lt<,'tï<.,
[ 1 c~rèlpluic de poche St' Sl'lli. L.t vente <.,<' !,111 dll pl11c, oll r,1111. /\11 1rol'>l;'llt<'
détnOtltant c1 volotlll~. ctVt'C coup de llt.trt<'dtl d1r Colrti!IISsc~ir<' l'rt<.,<'llr, ·,'li
gL~rni turc c11 bctlt'IIH' ct 11'y ct pèis de Sllr<'ltrlt(·r(', l'obj<'l <·sl c~djtig/· ""
tnonturc cie cutvrc ~~ ressorts, plus ollrc~11t.
elu COilllllCIHTill('llt du si('clc.
"Trois 111illc lr.tll< '>, tro1.s lllillc jlOIIf 1<' IJIOil.SI<'IIr diJX
Phallus Lint iquc c11 or porLtn t <lwv<'IIX 11oirs :, 1-',èllltll<', trOIS 111111(' <jill dit lliii'IIX ':'
élU revers les lllstgncs du Trois l!tillc till<' lo1s trOIS llllll<· dl't!X loi<.,
sexe féminin, trc~vLiil d'orll'~ adjtrg(· ~" 011 po11rrèl lc~irc lll<'trtOiïs<·r l<·c, <'xpr<''>'>IOirs~
'
v rert e repoussee. types pour r<'lrdrc lct sillttllctiloll pl1rs r/·.tll'>ic.
H Om 17
Or1 a bi<'ll sur pr<·velltl l<·s <'·1<'-V<''> qtwlq1ws jo11rs ~~
Fusil du Ri 1, côte du Maroc, l'i.iVèliH c cl 011 le11r c1 d<'JJldiHI<'· ci<· < ltol'>lr 1111 obj<' t
avec long cilnon en kr qu'ils vorrl tcr1ler cie v<'IHirc. ( :krqll<' <'·l(·v<· c~ <'Il dlll'>l
gravé, portant une 111arqu:' le tcfflp'> cie pn'·pc~rcr tilH' 1 i<lw d<''>(Tipllv<· <'1
de fabrique, syst('tll<' a d'obtenir le trtaxilltUIII de ci<,'ldils lw,loriqtl<''>. Cr (jill "
pierre et 3. bassinet 1110bi le, appartenu l'objet, j q11oi a~t~il s<'rvi ('[<. )
crosse en bois notr b (jill lill
C'est le proi<''>'><'Ur qu1 (()[fllfl('[l((', ( ('
garniture est <'Il cutvre
pcnnet de dormcr le lon ct dC' n'·p<'·t<'r 1<''> loriii<'S
estampé pour les capuctncs
rituelles qu'il peul r1olcr élU tablcL.tiJ. L<''> <'rt< lt(·r<''>
ct gravé pour b sous~gi.irde.
H lrn75
178
commencent;
Chauffe-main~ , boul: Les élèves disposent de ressources chiffrées, t1rees
en cuivre grave et reperce préalablement au s?rt. Ces sommes l?eyvent être . très
à jour, décorée de , figures variables de 2000 a 10 000 F. Les eleves ne dot vent
d'ani maux que separent pas bien sûr dévoiler leurs ressources. Il peut très
des colonnes, et portant
vi1e y avoir des emprunts. Certains peuvent tenter
1' écusson aux armes de
de faire monter les prix (folles ench~res) ,P?Ur acaué~ir
son propriétaire et aux ensuite plus facilement un objet qu'ils destrent particu-
lettres : A.I.C. lièrement.
Ces boules, attachées
au bras par une chaînette, Ne pas oublier de faire l'exposition initiale - ~ré~oir
s'ouvraient et portaient des mises à prix en fonction des ressources attnbuees.
à 1' intérieur quelques braises
ardentes dans un petit Après le professeur, les élèves sont , à tour de rôle ,
fourneau sur pivot mobile vendeur et acheteur.
à double mouvement et
disposé de manière à ne Chaque vendeur présente sa vente et peut aussi jouer
point se renverser, quel- le commissaire priseur. Il a bien sûr intérêt à faire
que position q~e . prît la monter les enchères . Le produit de la vente vient
boule. Elles etatent en s'ajouter au capital initial.
grand usage dans les sac:ri~ties
et même dans les eglises
pendant la saison rigoureuse. A défaut d'objets réels, utiliser photos ou dessins
d'objets. S'inspirer de différents types de catalogues :
catalogu~s de ventes par correspondance, de ventes
aux enchères , de musées ... etc.
Mettre en vente mise
à prix - Commissaire-priseur -
Hôtel des ventes Salle
des ventes - Expert- Crieur
Acheteur Marchand l Les ventes se font par groupes de deux un vendeur et
Enchérisseur. un Commissaire Priseur.
Enchères _ Enchérir - Suren-
chère Surenchérir le
plus offrant - Feux - Ouvrir 2 pastiche : utiliser des objets courants et dérisoires
les enchères - Adjuger auxquels on attribue un passé exemplaire.
Coup de marteau - Expertise-
Garantie Certificat -
Ex : Rouleau à pâtisserie au nom de Guillaume Ch,eve-
Caution - Contrôle - Honorai- reux à la date de 1610, en bois sculpte en
res - Commission - Pourcen- ' ' ,
creux, représentant une chasse au cerf, a l'extre-
tage - Criée - Cris - Marchand mité une grande fleur de lys. D : O,m05
à combien ? Vu et entendu ?
Personne ne dit mot ?
J'adjuge, adjugé.
CRAH/\1\~
-
PIKE.MET. Vol. 7 N"l scpte1nbrc 1':17')
L'ILE DE NAMANDA
-<>-
Simulation de type étude de cas, avec pnse de
décision finale.
-
Zone résidentielle
et touristique.
•
•
Etablir la carte d'une île. On y fera figurer
Zone industrielle. les informations essentielles sur l'aspect physique
et socio-économique de l'île. On y établira
les princi!Jales infrastructures réseau routier,
Village. agglomérations, implantations industrielles.
~
Marais salants. A partir de cette carte, faire une rapide monogra-
p~ie de l'île précisant sa population, sa _situation
~Zone
geographique, ses mdustnes, ses caractenst1ques
montagneuse physiques, climatiques, son histoire, etc.
à l'Espagne de 1100
à 1850, pé r iode Préparez- vous à vous défendre contre ces atta-
pendant laquelle ques. Vous savez aussi que les paysans du plateau
se sont développées central et les habitants de la réserve se préparent
Henriville (baptisée à mener des actions de représailles contre
Fontamera pour les les partisans de l'aéroport . Essaye z d' e n savoir
espagnols) Tamazor plus sur ces préparatifs clandestins.
et Port Mardi . Devient
française à la fin
du XIXe siècle.
Les zones industriel- BERMUDA AIR
les d'Henriville et
de la ville nouvelle Vous devez soutenir coûte que coûte le gouver-:
d'Orcy ont été éta- ne ment de 1'île si vous voulez aboutir . Avec
blies en 19 50 pour 1'accroissement spectaculaire du tourisme d'hi ver
faire face au déve- à NAMANDA, la création de cette nouvelle
loppement industriel ligne est un succès assuré .
et à 1' accroissement
de la population.
Namanda a obtenu
son indépendance ASSOCIATION DES RESIDENTS D'HENRIVILLE
en 1963.
Vous avez tout intérêt à soutenir la Société
MAR TIN qui peut beaucoup pour améliorer
vos équipements urbains .
autres consignes possibles
pour les fiches d'inter-
action :
1 CHAMBRE DE COMMERCE l
Vous avez secrètement mene
des négociations avec le
syndicat des hôteliers pour Vous avez appris qu'avec le soutien de l'associa-
financer une partie du projet tion des résidents d'Henriville1 la société MAR TIN
d'expansion touristique. A tten- envisageait d'étendre la zone industrielle au
dez- vous à être interrogé sur sud. Ce projet va encore réduire la superficie
cette association. des terres cultivables dont l'île a pourtant
besoin pour assurer son autonomie alimentaire.
1 SYNDICAT DES HOTELIERS J Essayez d'avoir plus de détails sur ce projet.
QUESTIONNAIRE
8. Prise de décision :
-Synthèse des débats par le groupe d'observateurs-
journalistes ou par le professeur: , Les élèves
deviennent les membres du comite d'enquête
indépendant qui doit prendre la décision finale .
Vote pour choisir la meilleure solution et commen-
Prévoir avant chaque commission taires.
des périodes de préparation pen- Répartition horaire possible :
dant lesquelles chaque organisme
réunit ses informations et prépare /- phases l , 2, 3, 4-, 5 environ une heure
ses arguments . - phase 6 une heure
l- phase 7 une à deux heures
- phase 8
I une demi-heure
- tribunal
prolongements et extension : travail écrit
- constitution d'un dossier écrit par chaque orga-
msme .
LA UNE
- invention de titres.
- correction d'épreuves.
I?olitique extérieure
economie - Fiche technique décrivant la fonction des participants
justice et leurs modes d'interaction:
éducation 1 LES INFORM.l.TEURS • - donnent dans leur domaine. des renseigne-
faits-divers, nouvelles l ments aux reporters venus les interviewer :
à sensation
arts et spectacles I (police - témmns) - (accident - catastrophe) -
ditlérentes catégories socio-professionnelles_
sports ' LES REPOiiTERS • - vont aux nouvelles. interviewent les informa-
j teurs. prennent des notes.
météo - séiec:ionr.ent les nouvelles.
1
- rad;gant les dépêches.
eh:.. ! ~E3 ~ECT:URS -
l
-- écnvent au JOurnaL
'- -
l teur du journal)_
186
Comment vous dire, c'était - "J'en suis sOr, monsieur, j'étais là ... , c'est certain,
comme un feu d'artifice ! il a tiré deux coups de feu ... "
- a mon avis, c'était hier - "Je pense que c'était une R 18, en tout cas
SOir ••• une voiture blanche ... ".
JOURNALISTES REPORTERS :
Actes d'ordre 1 tout le questionnement en
QUI - quI avez-vous vu français, la demande de renseignements, et
dans la voiture ? donc tous les procédés interrogatifs :
-il était comment
ce monsieur ?
qui a fait quoi à qui ?
ou, quand, pourquoi, comment ?
QUOI - et après, qu'est ce
qui est arrivé ?
- qu'est ce que vous - aptitude a rédiger sous forme télégraphique :
avez pu voir ? fabrication de dépêches courtes, elliptiques
mais suffisamment circonstanciées.
Exercices préalables de nominalisation
ou - où est-ce que cela
s'est passé exactement ? - rupture d'un pont à Tours
- où étiez-vous a ce
moment-là. 1
plutôt que
POURQUOI
- d'après nous, pourquoi
est-ce qu'on a mis
ces barrières métalliques?
-savez-vous pourquoi
ils ont fait ça ?
187
COMMENT
- comment est ce que
c'est arrivé ? plutôt que
- comment est-ce qu'il
a pu sauter ?
- on aurait pu s'attendre au pire car la circulation
est intense à cette heure sur le pont qui relie
les deux rives de la Loire. Heureusement, aucune
Je dois vous signaler qu'à voiture ne s'était engagée sur cette partie
plusieurs reprises votre journal du pont qui s'est brutalement effondrée .. .
s'est fait l'écho d'incidents
survenus dans la localité de M.... ,
Ces histoires de maison hantée
sont sans fondement. J'habite
la maison mitoyenne et Je LECTEURS :
n'ai jamais perçu le moindre
bruit dans cette propriété matrice de la lettre de plainte: ou au contraire
souvent vide. Votre reporter de la lettre d'encouragement. Expression écrite
a dû se laisser abuser par ........... . de 1' accord ou du désaccord.
.. ........... ............................... Exemples pris dans le courner des lecteurs
d'hebdomadaires connus .
··················································
pour aider les lecteurs à Imagmer leur courrier
Lamouroux leur fournir les indications suivantes
Receveur des P et T à
Saint-Lopin. thème de la lettre : inondation a X ... , cnme
du 2, accident sur la Nationale Y ...
JOURNALISTES REDACTEURS
- Exemples de dépêches
- Le France vendu $ 20 millions à homme
d'affaires saoudien.
CONSIGNES :
- le Directeur du journal
nous signale qu'il ne faut
pas, dans cette affaire, - Consignes aux lecteurs :
laisser entendre que le Exemple de thème de courrier l'ouverture
directeur des établissements de la chasse.
X refuse de négocier. Polémique entre chasseurs et écologistes.
Il a fait plusieurs propositions Plain te d'un lecteur scandalisé par un
au syndicat. Essayez d'en article sur la chasse à courre.
savoir plus.
Félicitations d'un lecteur sur le même
- Cet article est tendancieux. article.
Vous oubliez de faire
entendre la voix des associa-
tions de parents d'élèves.
- Consignes aux rédacteurs.
(à l'intention du rédacteur en chef et du comité
de rédaction).
189
Il serai t intéressant de
co ntacter directement le maire
de Pouillac qui, depuis la parution
de ces no uvelles alarmistes,
ne semble pas nous être bienveil- Déroulement de la séance
lant . Avec ce type de simulation, la détermination
du temps est t rès importante. On accordera
Dans l'attente de vos trois heures aux participants après avoir commenté
explications, je vous prie de les consignes. C'est en effet le peu de temps
cro1re, mon cher X, à ....... . dont on dispose qui crée 1' urgence (bien connue
.. ... ········ ........................... . des professionnels) et qui rend cette simulation
d'autant plus vraisemblable.
SCENARIO
1°) Partir des dépêches AFP, que l'on peut se procurer auprès des services
de presse des ambassades.
origine dépêche·'
analyse langue - temps signature - et ...
nom ina lisa tions ... date
-amour
- argent
- santé
- profession
ROLES
FONCTIONS
1 LE REDACTEUR EN CHEF 1
i 1
1
i
- réunit le comité de rédaction, sélectionne avec lui les dépêches
et met au point la maquette de la une (sur grande feuille de 1
l
papier ou sur tableau). !
1
!
LES JOURNALISTES-REDACTEURS
1 politique et économie
2 sciences et technique~ , arts et lettres
3 - justice, faits divers
FABRICATION DE LA MAQUETTE
DE LA UNE
- 10 articles
- 1 photo
- 1 encart publicitaire
1 annonce pour un article important reporté en page 3.
Articles :
- 1 sur 2 colonnes à la une, 15 lignes (avec photo)
- 3 sur 2 colonnes à la une, 10 lignes (éditorial rédacteur en chef)
- 4 sur 1 colonne à la une , 5 à 7 lignes,
.'
Les lecteurs se plaignent parfois d'avoir en prem1ere page des
informations trop ponctuelles qui reflètent mal le contenu du journal.
Il faut que "la une" annonce l'essentiel de l'information.
-) censure
-) une photo en plus
-) plus d'importance a un événement qu'à un autre
-) jouer sur ton à donner à une dépêche
-) dépêche dernière minute
Le texte de chaque article doit être dactylographié •.
197
)EO DE ROLE
JEU ET DRAME
Les personnages de méthode sont, trop souvent encore, des pantins dont
les auteurs tirent les ficelles grammaticales. Ils n'ont pas vraiment d'épaisseur
socio-culturelle, on ne connaît absolument rien de leur passé, ils ont peu
de caractère, pas de tics, de manies ...
A 1' inverse des héros de papier des bandes dessinées, on ne peut dire
qu'ils soient vraiment glorieux ou victorieux. Leurs comportements et attitudes
sont toujours extrêmement schématiques, leurs réactions toujours prévisibles.
Le résultat est alors inévitable : d'un côté des élèves qui montent
sur les planches jouent, un peu cabotins, leur leçon ; de l'autre des élèves-
spectateurs, assis en rangs d'oignons (comme au théâtre) face à la scène,
applaudissant, riant, ou s'ennuyant selon l'humeur du moment. h.es objectifs
que l'on peut donner à de te11es séances sont bien sûr à l'opposé du jeu de
rôle : il ne peut s'agir que d'un simple contrôle de mémorisation, juste un
peu plus ludique que le classique exercice de récitation.
En jeu de rôle, pas de scène, surtout pas d'estrade et de situation frontale ...
Un espace circulaire au centre de la salle de classe, délimité par les tables
et les chaises des non-participants. C'est cet espace neutre que les participants
doivent gérer pour rechercher, dans toute la mesure du possible, les conditions
de la plausibilité.
DEROULEMENT DU JEU
Le groupe doit alors pouvoir discuter son projet et obtenir toutes les
informations qui lui manquent. L'attribution des rôles ne va pas toujours
sans mal. Celui qui voit la situation qu'il a proposée retenue, a souvent tendance
à s'attribuer le rôle principal. Il y a les bons et les mauvais rôles, les gratifiants
et les dévalorisants ( parfois, . des rôles en uniforme). Se contenter de quelques
suggestions, jouer les modérateurs en se réservant l'arbitrage final en cas
de conflit prolongé.
exercices préparatoires :
. expression corporelle
- exercices physiques d'échauffement et de relaxation :
en général tous les exercices permettant de passer
d'une relative tension à une détente progressive.
- jeux à base de mimes (jeu des ambassadeurs).
- exercices de marche.
. fluidité verbale
On peut ici proposer des exercices portant sur l'articula-
tion, la vitesse d'émission, les possibilités d'association
(mots en chaîne ... ), l'habileté combinatoire et les
capacités d'approximation (3).
DANGER : PSYCHODRAME
Le jeu de rôle est donc bien aussi un drôle de jeu! Ne pas en sous-estimer
les risques, ne pas non plus craindre les dérapagesau point de n'accepter que
des rôles et des situations de romans à l'eau de rose, tellement édulcorés
qu'en quelques séances l'on reviendrait aux dramatisations ou aux simulations.
Peut-on dès lors envisager le jeu de rôle comme une technique d'appren-
tissage à part entière ?
(4) C'est par exemple le cas d'une méthode récente ARCHIPEL qui propose
des canevas de jeuxde rôles à la fln de chaque leçon.
205
(5) voir l'article de Mario Rinvolucri dans le numero 175 du Français dans
le Monde.
(6) voir l'article de Bernard DUFEU dans le numero 176 du Français dans
le Monde.
206
Et Je réeJ n'est pas toujours hors Jes murs (quoi qu~en pensent Jesamateurs
d'enquêtes sur Je terrain, Jes passionnés de leçons de choses et d'activités
d'éveil). Rappelons, avec Anne ANCELIN SCHUTZENBERGER (;), que Je jeu
de rôle est J'apprentissage normal de tout rôle social, que J'on peut jouer vrai
une situation imaginaire à condition que J'on s'y donne, que J'on s'y implique.
SITUA TIONS 1
Ruptures possibles :
- Surprise dûe a la disparition de l'objet.
- Reproches d'un partenaire.
- Impossibilité de poursuivre la tâche engagee
sans l'objet.
- Nécessité de trouver une parade.
- Conflit dû à la présence, dans l'entourage,
d'un objet presque identique (mais c'est
mon briquet ! ... ).
Déclencheurs :
- Partir du reClt d'un des étudiants ayant
vécu une situation de ce type .
- Partir d'une liste d'objets ; l'objet induit alors
la situation.
- Partir d'une situation : partie de pêche, de
chasse, voyage, situation socio-profession-
nelle, etc.
- Partir d'un conflit dû à la similitude de
certains objets c'est mon briquet, mon
journal, mon manteau ! etc.
Objectifs linguistiques :
• Dans le cas d'un objet banal, sans similitude
ou ambiguïté possible, expression de la
208
localisation et du temps :
- où a t-il pu être perdu , laissé , égaré ... ?
- quand ... ? (mais souviens-toi, c'était hier
ou ce matin) .
• Dans le cas d'une ambigt..iité possible, ou
dans une situation administrative : formulaires
a remplir, questionnement sur l'objet, expres-
sion de 1' identifica tian, détermina ti on au
moyen d'adjectifs ou de compléments détermi-
natifs .
• Eventuellement, pratique du questionnement, de
la demande de renseignements.
Variantes :
- Perte d'un animal domestique, d'un chat
ou d'un chien par exemple ou d'un animal
moins courant.
- Oubli d'un objet, de papiers importants, de
pièces d' identité1 etc.
209
SITUATIONS 2
Ruptures possibles :
- Peur, sentiment d'impuissance, découragement,
etc.
Réactions conflictuelles des participants.
- Colère, crise de nerfs devant 1' impossibilité
de réparer ou de se faire aider.
Déclencheurs :
- Récits de pannes ou d'incidents.
- Fait divers journalistique.
- Liste de véhicules ou d'appareils courants .
- Situation au départ normale qu'est-ce
qui peut la dérégler ?
Objectifs linguistiques :
Expression des sentiments peur, colère,
inquiétude, etc ...
• Demande de renseignements .
• Expression de la cause et de la consequence.
Variantes :
- Catastrophes naturelles : inondations, tempête ...
- Incidents catastrophiques dans la veine
des films américains.
- Conséquences possibles d'un type de dérègle-
ment peu connu jusqu'alors : l'eau du robinet
devient subitement jaune ou rouge, le gaz se
solidifie, les ampoules électriques diffusent
une lueur étrange, etc.
210
SITUATIONS 3
Ruptures possibles :
- Comportement anormal d'un individu dans
un groupe.
- Présence d'un objet de nature à créer une
perturbation : alerte à la bombe, arme, produit
dangereux, etc.
- Animal étrange, menaçant, dangereux.
Déclencheurs :
- Photos ou dessins d'individus étranges.
- Récits de comportements bizarres (style
l'auberge rouge).
- Faits divers .
Composition de personnages, mimes déforma-
tions, tics, etc. ,
Dessins, photos, plans d'objets curieux ou
dangereux.
- Idem avec des animaux .
' bizarre
Simple évocation d'une presence
ou menaçante traces, odeurs, bruits ••.
Objectifs linguistiques :
• Expression des sentiments
• Reproche, injures, menaces
• Argumentation en général.
209
SITUA TIONS 2
Ruptures possibles :
- Peur, sentiment d'impuissance, découragement>
etc.
Réactions conflictuelles des participants.
- Colère, crise de nerfs devant 1' impossibilité
de réparer ou de se faire aider.
Déclencheurs :
- Récits de pannes ou d'incidents.
- Fait divers journalistique.
- Liste de véhicules ou d'appareils courants .
Situation au départ normale qu'est-ce
qui peut la dérégler ?
Objectifs linguistiques :
Expression des sentiments peur, colère,
inquiètude, etc ...
• Demande de renseignements .
• Expression de la cause et de la consequence.
Variantes :
- Catastrophes naturelles : inondations, tempête ...
- Incidents catastrophiques dans la veme
des films américains.
- Conséquences possibles d'un type de déregle-
ment peu connu jusqu'alors : l'eau du robinet
devient subitement jaune ou rouge, le gaz se
solidifie, les ampoules électriques diffusent
une lueur étrange, etc.
210
SITUATIONS 3
Ruptures possibles :
- Comportement anormal d'un individu dans
un groupe.
- Présence d'un objet de nature à créer une
perturbation : alerte à la bombe, arme, produit
dangereux, etc.
- Animal étrange, menaçant, dangereux.
Déclencheurs :
- Photos ou dessins d'individus étranges.
- Récits de comportements bizarres (style
l'auberge rouge).
- Faits divers.
Composition de personnages, mimes déforma-
tions, tics, etc ..
Dessins, photos, plans d'objets curieux ou
dangereux.
- Idem avec des animaux •
,
- Simple évocation d'une presence bizarre
ou menaçante traces, odeurs, bruits •••
Objectifs linguistiques :
• Expression des sentiments
• Reproche, injures, menaces
• Argumentation en général.
211
Variantes :
- La perturbation n'était que simulée (fausse
alerte à la bombe).
- Le gêneur est innocent : vraies tares, handi-
çaps physiques, maladresses ...
iiiiii iiiiii
iii
212
SITUATIONS 4
Ruptures possibles :
- Toutes formes d'annonces pouvant créer
une surprise : coup de téléphone, télégramme,
lettre, flash radio, gros titres de journaux ...
Arrivée inattendue 1'oncle d'Amérique,
le retour du fils prodigue, de 1' enfant du
village, etc.
Résultats chanceux de jeux de hasard
loto, loterie, tiercé ou de concours.
Situations familiales ou sentimentales
héritage, mariage, ruptures ...
Situations professionnelles promotions
soudaines, déceptions, ar bi traire professionnel1
etc.
Déclencheurs :
- Utilisation des media : téléphone, télégramme,
courrier, etc.
- Mise en scène d'arrivées inattendues .
- Composition de personnages : le messager.
- Communication de résultats.
- Décisions soudaines et brutales.
- Inversion brutale de décisions a tt en dues.
213
Objectifs linguistiques
- Expression des sentiments étonnement,
émerveillement, surprise, joie, déception ...
- Registre des media,
- Toutes formes d'annonces enoncer une
information.
- Réagir à un événement.
Variantes :
- Le faux message, le message errone.
- La lettre, le coup de téléphone anonyme.
Le résultat contesté.
- La trahison du messager.
214
SITUATIONS 5
Ex:
C animé - conflits affectifs, sentimentaux
ou familiaux classiques :
Une famille s'est réunie pour décider du sort
du grand-père : qui est prêt à l'accueillir,
va-t-on l'envoyer à l'hospice ?•••
Ex:
C inanimé - on se dispute pour le choix d'une
chaine, d'un film. -deux personnes tentent
d'acquérir le même objet (vente aux enchères
publiques), etc.
Déclencheurs :
- Descriptio~ de situations triangulaires :
trois animes hommes ou femmes. Partir de
photos découpées dans des journaux ou
revues, de thèmes ou de schémas narratifs
connus ( i\';me BovaryJ de faits divers1 etc.
- Faire l'inventaire (brain storming) d'objets
habituels ou de situations pouvant créer
des conflits.
- Conflits de nature politique ou idéologique :
positions antagonistes (attention ! prudence !).
Objectifs linguistiques :
- Toutes les formes de l'argumentation.
Variantes :
- Etendre le conflit à des groupes sociaux
entités socio-professionnelles, nationales,
religieuses1 etc.
215
SITUATIONS 6
Ruptures possibles :
- Toutes les formes de ruptures déjà énoncées
précédemment .
- Crise de nerf .
Montée progressive de l'angoisse a cause
de la dégradation de la situation physique
et matérielle : manque d'oxygène, de nourri-
ture,etc.
Déclencheurs :
- Attitudes et comportements réactions
égoïstes, agressives.
- Conflits a propos de décisions a prendre.
- On peut renforcer 1' impression de huis-
clos en restreignant progressivement l'espace
dont disposent les participants .
- Une phrase dite par un des participants
à un moment du jeu et reprise sur un ton
de plus en plus excédé !
"C'est insupportable, mais faites quelque
chose, faites quelque chose ! ••• "
Objectifs linguistiques :
- Difficiles à prévoir ici, brassage des objectifs
linguistiques précédents.
216
SITUA TIONS 7
Exemple de fiche :
Vous enseignez dans une école. PRENDRE UNE DECISION
Vous donnez un examen aux
élèves et vous remarquez
que l'un d'eux triche. Que
devez-vous faire ? Travailler les moyens d'exprimer, de justifier
et de suggérer des préférences, la certitude,
Quelques renseignements 1'incertitude. Exprimer l'accord, le désaccord.
. Le problème des élèves P_rat)que de l'argumentation logique. Faire la
qUI trichent est très grave difference entre taits et opinions.
dans votre école.
Revoir en général le conditionnel, le subjonctif
Le réglement intérieur de et les propositions avec "si".
l'école est très strict. L'année
dernière, le conseil de discipline
a décidé l'exclusion de l'établis-
•
sement pour tout élève
surpris en train de frauder Préparer pour tous les élèves des fiches qui
à l'examen. résument le problème qu'ils auront a résoudre
(Ex Faire des choix, étude de cas) .
. Cet élève a besoin d'une
bonne note pour poursuivre
ses études. C'est d'habitude un
brillant élève mais cette
annee, ses résultats sont Diviser la classe en groupes de 4 ou 5 élèves
peu satisfaisants parce qu'il et distribuer les fiches.
a trop consacré son temps au
sport. Donner les consignes suivantes aux élèves
• Lire le problème sur la fiche ma1s ne
C'est un am1 a vous. pas en discuter avec le groupe.
*
1. Pour rendre le jeu plus compliqué, donner à
l'employé des photos d'objets qui se ressemblent
(Ex plusieurs chapeaux, parapluies ou sacs)
pour qu'il puisse poser d avantage de questions et
demander des réponses de plus en plus précises.
CHOIX
- Que pensez-vous de la
femme ?
223
BIBLIOGRAPHIE
A PROPOS DE CONVERSATION
TAYLOR (B.); NESSA (W.) : "Breaking Down the Free Conversation Myth,"
in TESOL Quarterly 12, 1 (Mars, 1978): 31-39. (Problèmes de la conversation
dirigée et du jeu de rôles).
224
Articles et revues :
JEUX
McCONOCHIE (J.) : "Teaching the exhauted Student", in TESL Talk 9,2 (Prin-
temps, 1978) : 54-60. (Activités variées pour motiver les apprenants
adultes : histoires drôles, actualité, jeux de cartes, nouvelles etc ••• )
WRIGHT (A.); BETTERDIGE (D.); BUCKB Y (M.) : Games For Language Learning.
Cambridge : Cambridge University Press, 1979.
. TECHNIQUES D'EXPRESSION
Articles et Revues
BASTUJI (J.); DELAS (D.) : LANGUE Française N° 26 de mai 1975. Techniques
d'expression.
ABBOU (A.) : Bilan et pers ectives de l'ensei nement des techni ues d'ex ression.
(in : Etudes de linguistique appliquee, avril-juin 1974 .
Articles et Rewes
LE FRANCAIS DANS LE MONDE N° 176 avril 1983.
Chaque professeur de langue a tendance à se constituer son petit sac à malices
qu'il remplit progre ivement de "trucs" nouveaux, au gré de ses rencontres
et de ses lectures.
Pour que les sacs s'ouvrent plus grand, que les idées et les trucs circulent
mieux, une soixantaine de fiches pratiques décrivant des jeux et techniques
d'expression pour la classe de conversation, autour des grands thèmes suivants :
4. PUZZLES.
5. PARCOURS ET DAMIERS.